Citation (Houdini @ 25/05/2014 23:40)

Il y a un seuil à 5% pour avoir des sièges. Désolé.
Avec le découpage c'est même plus que ça en réalité (selon les zones, c'est même beaucoup plus).
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Ce scrutin a surtout un défaut de taille : celui de ne plus être tout à fait un scrutin proportionnel. Quand l’élection se faisait dans une circonscription nationale unique, il suffisait qu’une liste obtienne 5 % des voix pour avoir un élu. En théorie, la règle n’a pas changé (art. 14 de la loi du 11 avril 2003). Mais en pratique, dans le cadre des interrégions, ce seuil est beaucoup plus élevé. Lors du dernier scrutin de juin 2009, le NPA n’a obtenu aucun siège, bien que cinq de ses listes, aient obtenu entre 5,13 % et 5,8 % dans les circonscriptions Nord-Ouest, Ouest, Est, Sud-Ouest et Massif central-Centre. Dans cette dernière, les listes du FN (5,12 %), du Front de gauche (8,07 %) et du MoDem (8,14 %) n’avaient également eu aucun élu.
L’explication de cette anomalie démocratique est simple. Moins une circonscription compte d’élus, plus le seuil nécessaire pour en décrocher un, appelé quotient électoral [2], est élevé. Ce principe de base, qui dessert les listes qui n’arrivent pas en tête des suffrages, est renforcé par le mode de scrutin retenu. En l’occurrence, le législateur a opté pour une répartition des sièges à la proportionnelle, suivant la méthode de « la plus forte moyenne », également appelé méthode d’Hondt (Pour des explications sur ce mode de calcul, voir ici). Cette méthode a la propriété de donner l’avantage aux listes dominantes quand une autre méthode, la proportionnelle « au plus fort reste », favorise la représentation des minorités.
http://www.politis.fr/Elections-europeenne...e-de,26930.html