Un séisme de bêtise

A ranger en bonne place dans la chronique de la bêtise ordinaire : des insultes en rapport avec le drame de Fukushima, la centrale nucléaire ravagée par le séisme qui a frappé le Japon le 11 mars, ont visé Eiji Kawashima, le gardien international japonais du Lierse, et conduit l'arbitre de Lierse-GB Anvers à interrompre quelques minutes la rencontre, vendredi en Championnat de Belgique (1-1).
Des supporters d'Anvers, dont ce n'est pas la première manifestation anti-sportive à caractère raciste, ont lancé un projectile en direction de Kawashima, en l'insultant et en chantant «Kawashima-Fukushima ! Kawashima-Fukushima !» «Je peux passer sur beaucoup de choses, mais pas sur cela, a dit après le match Kawashima, qui est sorti du terrain en pleurs. Cela n'a rien d'humoristique.»
(Avec AFP)

L'hymne Russe c'est à chaque début de match de championnat ?

Coup dur pour le Dynamo Kiev, Andriy Shevchenko s'est fracturé la mâchoire ce week-end et sera indisponible plusieurs semaines.

Il a marqué ce samedi mais je préfère vous poster sa passe décisive qui montre que même à bientôt 35 ans, il a de beaux restes ...

Sheva et basta !

L'Equipe.fr

CSKA - Doumbia, le sniper de l'armée rouge

Il a fallu peu de temps à l'attaquant ivoirien Seydou Doumbia pour s'adapter au CSKA Moscou et s'imposer comme le "sniper" de l'ancien club de l'armée rouge, adversaire de Lille en Ligue des champions mercredi (groupe .

A 23 ans, l'Ivoirien, qui a débuté avec le club moscovite à l'été 2010 (en cours de saison dans un championnat qui débute en mars), est rapidement sorti de l'ombre du Brésilien Vagner Love sur le front de l'attaque russe avec 9 buts en 15 matches de championnat et de Coupe d'Europe pour son premier exercice.

Et cette saison, Doumbia partage la première place du classement des buteurs du championnat russe (13 buts en 23 matches). Sans oublier quatre buts en Coupe de Russie.

"Parfois il a l'air gauche, maladroit, commente son entraîneur au CSKA Leonid Slutsky. Notamment quand il part en dribbles, mais sa virtuosité prend ensuite le relais et son adversaire direct est perdant".

"Il n'est pas passé par un centre de formation à l'européenne, il n'a pas suivi la voie classique. C'est en quelque sorte un autodidacte du foot, avec une manière bien à lui de jouer. Maintenant, je comprends mieux pourquoi il était parfois sous-évalué par les recruteurs des grands clubs européens", poursuit le technicien.

Chelsea, un rêve, pas une obsession
Venu au foot à 12 ans dans son pays natal, il est passé pro en 2003 avec l'ASEC Mimosas. La reconnaissance ivoirienne est véritablement venue en 2005 quand il s'est imposé comme meilleur buteur sous les couleurs de l'AS Denguelé avec 20 buts en 15 matches.

Les recruteurs ont commencé à accourir et c'est un club... japonais, Kashiwa Reysol, qui a emporté le morceau en 2006. Parti trop loin, trop tôt ? Doumbia ne trouve pas ses marques au Japon et est transféré pour une bouchée de pain (130.000 euros !) aux Young Boys de Berne en Suisse.

Le changement d'air est profitable: 20 buts en 32 matches ! La plus value est énorme pour le club helvète qui le revend 10 millions d'euros en 2010 au CSKA.

"J'aime la Russie et Moscou en particulier, confie Doumbia. J'ai connu quelques petites difficultés pour m'adapter au début mais maintenant je suis très à l'aise ici".

Les contours de son nouveau statut dans le championnat russe se sont définitivement dessinés en finale de la Coupe de Russie le 22 mai avec son doublé contre Alania Vladikavkaz 2-1.

"C'est mon premier vrai trophée et ça a été une sensation incroyable". Et si un jour il doit quitter la Russie ? "Chelsea a toujours été le club de mes rêves. C'est un rêve mais pas une obsession. J'ai un contrat avec le CSKA jusqu'en juin 2015 et je suis complètement dévoué à mes couleurs actuelles. Et avec le CSKA, j'ai de sérieuses ambitions".

Pour ce qui est des stats de Honda cette saison avec le CSKA, c'est 18 matchs joués en championnat dont 15 comme titulaire pour 7 buts (Samara (3), Terek, Anzhi, Krasnodar et Tomsk) et 4 passes décisives (Nalchik, Lokomotiv, Amkar et Samara).

Au niveau des joueurs qui font une bonne saison, je dirais dans le désordre, Samedov, Semshov, Kerzhakov, Voronin, Traoré, Denisov, Kuranyi, Boussoufa, Dzagoev, Doumbia, Danny, McGeady ou encore Anyukov.

Le pire c'est que Ronaldo avait dit qu'il pourrait être tenté de faire comme Eto'o.

Ah ouais? je me rappel qu'a l'époque ou City le voulaient il avait refusé (je crois qu'ils voulaient doublé son salaire)

Il avait même déclaré: "Si je jouais pour l'argent, je pourrais avoir le double de ce que j'ai sur mon compte. Mais le plus important pour moi est la manière dont on traite les gens".

Mais bon comme j'ai l'impression qu'il part en couille je serai pas étonné

C. Ronaldo comme Eto’o ?
13/09
«Jouer en Russie ? Pourquoi pas, lance Cristiano Ronaldo devant la presse russe. Je sais que le championnat russe est de plus en plus fort. Et je n'ai aucune objection à jouer dans votre pays un jour. Dans le football, vous ne savez jamais de quoi l’avenir sera fait. Si je signais en Russie un jour, ça n’aurait rien d’étonnant. Pour le moment, je suis bien au Real Madrid.»
Sport 24

Ouais ca ressemble + a une déclaration par politesse à la presse russe.
Un français lui pose la même question sur le L1 t'auras la même réponse.

Un petit extrait du championnat Roumain.

La partie entre le Steaua Bucarest et le Petrolul Ploiesti a été le théâtre d’événements choquants.

Les faits confirment la réputation malheureuse du football roumain… Le Steaua Bucarest mène 2-0 à la fin de la première mi-temps ; c’est à cet instant que l’impensable se produit ; un supporter probable de Ploiesti a envahi le terrain et a été mettre un coup de poing par derrière au défenseur George Galamaz.

Le hooligan appartiendrait à une bande de voyou active dans le trafic de drogue, selon les premiers indices de l’enquête.

A la suite de son offensive, le Fan s’est retrouvé seul face à l’équipe du Steaua Bucarest ; les joueurs ne se sont pas faits priés non plus pour réagir et Novak Martinovic et le goalkeeper Razvan Stanca ont tous deux été exclus…

Quelques instants après ces tristes événements, le gardien Ciprian Tatarusanu a été également victime de la violence des supporters roumains ; des fumigènes ont atteint le gardien de but du Steaua Bucarest.

Galamaz , le défenseur victime de l’ouverture des hostilités a été emmené à l’hopytal ainsi que le second gardien de but Tatarusanu…

Le club de Petrolul Ploiesti qui accueillait la rencontre va probablement être fermé pour au moins le reste de la saison…

Quelqu un pourrait m expliquer la baisse continue du niveau du feyenoord en quelques saisons ?

J ai vu qu ils se sont manges 6-0 dernierement par groningen je crois, l an dernier le psv leur avait mis 8-0 chez eux... C est chaud d en arriver la apres des annees dans le top 3.

L'arbitre met un rouge au gardien ?

L'arbitre met un rouge au gardien ?

C'est le règlement

Il se fait agresser sur le terrain quand meme. C'est pas Cantona qui fout un high kick a un mec de Palace ...

Russie - Premier League - Bilan de mi-saison
02/01/2012

Montagnes russes et matriochkas

Le Zénith Saint-Pétersbourg de Spalletti, le CSKA Moscou de Doumbia, et surtout l’Anzhi Makhachkala d’Eto’o : le championnat de Russie régale de plus en plus. Raison de plus pour s’offrir un rab à partir du mois de mars, avec les play-offs du tournoi. Spasibo. 1

Le leader est au nord-ouest
Depuis deux ans, le Zénith Saint-Pétersbourg est souverain au Royaume de Russie. Champion en 2010, vainqueur de la Coupe de Russie la même année, le club entraîné par Luciano Spalletti a récidivé cette saison, en terminant premier au terme de la saison régulière. Manque de bol, cette année, le titre n’est pas attribué au mois de décembre, mais en mai. Exceptionnellement, le championnat de Russie connaitra des play-offs de mars à mai, pour s’aligner sur le format des championnats européens, qui va de septembre à mai, et non pas de mars à décembre. Voilà qui ne fait pas vraiment les affaires du Zénith, qui va devoir cravacher pendant encore douze matches pour confirmer que la capitale de la Russie n’est plus au centre. Depuis son arrivée, Spalletti a réussi à construire une équipe cohérente, faite de joueurs venus de l’ouest (Criscito, Bruno Alves, Danny) et de pépites nées dans le grand froid (Kerzhakov, Shirokov, Faizulin). Un chiffre suffit pour prouver la suprématie du club géré par Gazprom : sur l’année 2011, il n’a concédé que trois défaites en championnat. Avec six points d’avance sur le CSKA, le chemin vers le titre est une véritable autoroute.

La révolution moscovite
Face au rythme effréné du Zénith, une armada de clubs de la capitale tente de suivre. En effet, à la trêve, les deuxièmes, troisièmes et quatrièmes places du classement sont trustées par trois équipes moscovites. Le CSKA, le Dinamo et le Spartak. Jamais trois sans quatre : le Lokomotiv, lui, est sixième. Actuellement, le seul en mesure de pouvoir disputer le titre au Zénith, c’est le CSKA. Qualifié pour les huitièmes de finale de la Ligue des Champions, le club de l’Armée Rouge a longuement mené la danse dans ce championnat de Russie. De mai à juillet, il était même irrésistible, avec neuf victoires en dix matches. Et puis, à l’automne, le gros rhume. Défaite face au Zénith, dégringolade au classement et, en point d’orgue, deux défaites lors des deux premiers matches des play-offs, disputés à la mi-décembre. Parcours inverse pour le Dinamo : plutôt anonyme jusqu’au mois de septembre, l’équipe emmenée par le duo Voronin-Kuranyi s’est réveillée lors des derniers mois, avec notamment un superbe succès 4-0 lors du derby face au CSKA. Le Dinamo est désormais troisième, et pointe à sept longueurs du Zénith. Le Spartak suit, un point derrière, et reste sur une belle série, avec une seule défaite concédée lors des 17 derniers tours. Costaud.

Le milliardaire et Fils
Il y a Manchester City en Angleterre, le PSG en France, et, désormais, l’Anzhi Makhachkala en Russie. Ici, le club n’est dirigé ni par un cheikh du Qatar, ni par un émir de Dubaï, mais a été racheté en janvier dernier par le milliardaire russe Suleyman Kerimov. Alors, pour se faire plaisir, le magnat du Daguestan s’est payé Samuel Eto’o comme première friandise. Un plaisir qui lui coûtera la bagatelle de 20 millions d’euros par an. Mais il s’en fout. « L’argent n’est pas un problème », comme il aime dire lorsqu’il parle de ses futurs achats. On a évoqué Dani Alvès, Drogba, Lucio, Berbatov ou encore Kanouté. Pour créer un club de trentenaires dorés ? Presque. L’Anzhi a de belles ambitions, et Kerimov souhaiterait décrocher la qualification pour la Ligue des Champions dès le mois de mai. L’Anzhi est actuellement septième, à six points des places qualificatives pour la C1. Or, au mois de mars, à la reprise des hostilités, Eto’o et ses potes, désormais coachés par Yuri Krasnozhan, se présenteront renforcés. Et la dernière rumeur parle de 130 millions prêts dans une mallette pour enrôler Ganso et Lucas. Ca va chier.

L’invité-surprise
Parmi les huit clubs qui participent aux play-offs, il y a, évidemment, un petit poucet. Il s’agit du Kouban Krasnodar, à ne pas confondre avec Krasnodar, l’autre club de cette ville du sud de la Russie. L’équipe, entraînée par l’ancien de Chelsea Dan Petrescu, a réussi à se hisser parmi les huit premiers, grâce notamment à des victoires prestigieuses contre le Rubin Kazan (2-0), le Dinamo Moscou (3-1) ou encore l’Anzhi (1-0). Le Kouban, anciennement Dynamo Krasnodar, a même remporté le derby face à Krasnodar, en octobre dernier, obligeant son rival à se contenter des plays-out. Une joie de plus pour les Koubantsi, qui rêvent désormais d’une historique qualification pour l’Europa League. Pour ça, la formation jaune et verte pourra compter sur l’Ivoirien Lacina Traoré, ancien de Cluj, auteur de quinze pions cette saison, dont neuf lors des neuf dernières journées. Prends ça, Seydou Doumbia.

La Russie d’en bas
Les plays-off font presque oublier qu’il y aura aussi, en mars prochain, des plays-out pour ne pas descendre en deuxième division. Ce sont les huit équipes arrivées de la neuvième à la seizième position au terme de la saison régulière qui y participeront. A savoir : Krasnodar, Rostov, le Terek Grozny, l'Amkar Perm’, Krylya Sovetov, Volga, le Spartak Nal’chik et Tom’ Tomsk. La grosse déception, c’est évidemment le Terek Grozny, l’équipe controlée par le président tchétchène Ramzan Kadyrov et qui avait enrôlé Ruud Gullit comme entraîneur. L’ancien joueur du Milan AC n’a pas fait long feu, et a été viré pour mauvais résultats. Depuis, c’est le moustachu Stanislav Cherchesov qui dirige, avec peu de brio, l’équipe. Celle-ci devrait se sauver sans trop de soucis. En revanche, pour les rêves européens de Kadyrov, il faudra encore attendre quelques années. Et c’est bien comme ça.

Eric Maggiori