Cr du Whisky Live coté Rhum, première partie plutôt sur les agricoles
5 mois après un Rhumfest haut en couleur ou on était présent en force, c’est à deux qu’on se présente pour affronter les deux jours du Whisky Live à la grande Halle de La Villette et c’est peu dire qu’on y a laissé notre palais entre tous ces Jamaïcains lourds en esters présenté ici. Pour faire une comparaison rapide le WL c’est un peu moins festif, il y a moins de monde, moins de stand par contre tout est plus classe, plus grand et surtout le saut qualitatif est assez important avec des marques qui proposent de très belles chose à la dégustation.
Pour le CR des deux jours, quelques liberté avec la chronologie pour que le pavé soit moins indigeste, Déjà première bonne surprise, en ce premier jour pas grand monde, les stands sont très accessible, serveur et maitre de chez dispo pour discuter… Le premier rendez-vous au planning c’est la Masterclass Neisson donc on décide d’attaquer le week-end sur le stand de la maison du Carbet dont l’absence au rhumfest avait été remarquée. On commence avec une nouveauté «
Le chai 2015 » en version brut de fût sélection LMDW. Un rhum de 4 ans présenté en bouteille « Tatanka ». Valj et Yessod avaient pu le gouter chez Dugas première claque du weekend end : un nez fruité et en bouche rhum vif, végétal sur la canne fraiche avec un finale mentholé. Validé. On enchaine ensuite avec le
12 ans plein de gourmandise, un léger torréfié une pointe de cacao. On termine sur un
15 ans qui reprend les mêmes marqueurs avec plus d’intensité et de gourmandise. Autant dire qu’on attaque très fort. Avant de partir pour la Master class on se fait happer par le stand 3 Rivières qui nous propose de gouter leur deux cuvées premium La
Oman et la
Saint Pierre. Dans les deux cas les épices dominent de belles bouteilles pas inoubliables surtout dans ces prix.
Direction la Master class Neisson, le thème sur l’art et le design des bouteilles, pas forcément réjouissant sur le papier (d’ailleurs c’est à moitié vide) mais le très bien informer Valj sait que c’est là qu’il faut être. Et pour cause la dernière pépite de Neisson, la
cuvée Sacha 2003 distribué dans des bouteilles désignées par Philippe Baudeloque, 92 bouteilles pour le Europe vendu la bagatelle de 1200€. On est à la limite entre le rhum et l’objet de collection, pas sûr que beaucoup de ces quilles seront ouvertes un jour, se sera d'ailleurs l’objet de l’échange entre Valj et Grégory Vernant le boss de la boite. Dans le verre il faut avouer que c’est une petite bombe, l’année 2003 nous a donné de très belles choses chez Depaz ou HSE, ici on a un rhum très prononcé sur des notes chocolatés, avec la Vanille en embuscade, énormément de douceur et de gourmandise. Un retour en enfance et un rhum dont on se souvient. Maintenant on ne peut éviter la question du prix complétement hors sol.

Toujours en Martinique, chez saint James on assistera à une très belle Masterclass par Marc Sassier, très technique sur les terroir de la Martinique et assez rigoriste sur le rhum agricole AOC. On y goutera un beau blanc
fleur de Canne (un de mes premier rhum) très floral, doux, valable tant en ti punch que pur (et pour le coup c’est un rhum trouvable en supermarché). En enchaine avec trois rhum vieux typique de Saint James, plutôt sec et boisé, le
XO les 15 ans et le Quintessence. De belles sensations sur les deux derniers, avec un
15 ans(100 €) très équilibré et un
Quintessence (200€) plus gourmand des trois. On obtiendra un petit scoop avec la sortie pour 2020 ou 2021 du premier Bdf embouteillé par la marque un 2005.
Toujours dans l’agricole, chez Capovilla après une merveilleuse
eau de vie de poire (vraiment fantastique de douceur) on goutera le
Libération 2019 dernier né de la collaboration Bielle/Capovilla/Gargano, la version réduite présente peu d’intérêt contrairement à la
version full proof bien plus complexe et intéressante.
Avant d’attaqué le gros morceau des rhums « lourds » Savanna Caroni Long Pond et autres Hampden petit détour chez Foursquare puisqu’on nous vante le
doorly’s 14 ans. Un rhum propre, bien pour découvrir et pour le prix mais on est resté sur notre faim. On s’est rattrapé avec le
Foursquare 2007 qui confirme la lignée des millésimes bruts de fut de la Barbade, une petite bombe au rapport qualité prix imbattable. Chez Mezan on goutera un
Trinidad 2003 très sympa sur les fruits de la Passion et un
Long Pond 2000 déjà vu au rhumfest tout à fait remarquable, sur les fruits exotique mais beaucoup plus fin que ce qu’on trouve chez velier. Durant une brève infidélité dans la grande halle réservée au whisky Valj nous négociera chez les anglais de Berry Bros une dégustation de leur
Guyana diamond 16 ans lmdw normalement non présenté ici, des notes médicinales et des amandes au nez, une bouche d’abord sur la vanille et la coco qui glisse ensuite vers les fruits. Celui-là aussi on le valide même si à cette instant on a le palais en vrac.
Un dernier arrêt chez
Mhoba mais là je passe mon tour, je l’ai et déjà gouté eu RF et je suis un peu dans le dur à cette instant. Valj vous en dira plus.
La suite c'est le gros Morceau de high esters, Velier est venu les bras très (très) chargé en Jamaïcain entre autre , Savanna présentait une nouvelle gamme... Nos palais sont cramé pour un bout de temps mais il y a pas mal a dire.