Citation (Kaelas @ 07/10/2017 19:16)

Tu désignes pour cause principale la massification de l'enseignement pour arguer du fait que premièrement, cela engendre une baisse de niveau et que deuxièmement cela peut se constater par le nombre d'enfants sortant de l'école avec des lacunes à niveau lecture/écriture, mais j’ergote surement pour rien.
Ce n'est pas le fait de vouloir le "collège pour tous" qui a amené une baisse de niveau de l'enseignement.
Globalement le niveau a baissé ( et même fortement mais c'est mon point de vue, je ne l'instaure pas en tant que vérité générale) à tout niveau (primaire secondaire enseignement supérieur). Néanmoins la cause première n'est pas la massification de l'école mais de multiples raisons : politique de la ville, gestion intra éducation nationale, raisons politiques ,évolution de la société (tolérance, société de loisir, etc.) , l'origine et les formes des migrations. J'adjoindrais aussi le statut de l'enseignant que ce soit ses émoluments, sa représentation dans la société, ses moyens d'actions et pour certains leur niveau intellectuel. on pourrait en parler des heures mais le problème est bien plus complexe que de le ramener à "l'éducation pour tous, forcée, est un problème".
Edit : Le collège pour tous c'est d'ailleurs pour répondre à la problématique du baby boom, dont une des conséquence est l'instauration de la carte scolaire. Cette dernière n'a jamais été une mesure en faveur de la mixité sociale mais un outil administratif pour envoyer chaque gosse dans un collège.
J'ai dû mal m'exprimer.
C'est pas la massification que je critique (loin de là), à la limite la manière dont elle a été gérée.
Je pense d'ailleurs (je l'ai déjà dit et le répéterai toujours) que l'éducation est le point le plus important pour une société fonctionnelle.
Je sais pas comment l'expliquer sans faire un pavé. L'école unique pour tous peut-être ?
Citation (Parisian @ 07/10/2017 19:16)

Pourtant il y avait moins de libertés il y a 30 ans dans l’éducation
Je suis pas sûr honnêtement, mais admettons.
Mais tout n'est de toute façon pas scalable à l'infini. On a supprimé toute possibilité de personnaliser un peu les parcours, à commencer par le redoublement au nom d'une certaine égalité. Tout le monde l'a même chose et au même rythme. Et on pousse tout le monde vers le bac avec des classes dont le niveau n'a peut-être jamais été autant hétérogène.