Foot - L1 - Bordeaux - Blanc va prolonger


Selon les informations de L'Equipe, Laurent Blanc va prolonger son contrat à Bordeaux de deux saisons. Le président des Girondins Jean-Louis Triaud et l'intéressé l'officialiseront lundi lors d'une conférence de presse prévue à Neuilly au siège de M6. Si l'entraîneur et ses dirigeants sont d'accord sur le principe, indique le quotidien dans son édition de samedi, les derniers détails restaient hier soir (vendredi) à régler. Un déjeuner entre Jean-Louis Triaud et Jean-Pierre Bernès, l'agent de Blanc, aurait permis d'accélérer sur le dossier mardi.

Blanc : «Ambition intacte»

L'aventure bordelaise se poursuit pour Laurent Blanc. Libre au mois de juin, le technicien a prolongé de deux saisons son contrat avec les Girondins de Bordeaux. Accompagné de Jean-Louis Triaud et de Nicolas de Tavernost, le «Président» a livré, lundi à Neuilly, au siège de l'actionnaire principale des Girondins, des ambitions précises pour la saison prochaine : être champion de France et atteindre au moins les huitièmes de finale de la Ligue des champions. Il insiste sur la nécessité pour ses joueurs de bien terminer l'exercice en cours. «Si on veut pouvoir lutter en Europe, il faudra être performant sur la scène nationale. C'est le seul moyen d'avoir une manne financière supérieure qui nous permettrait sur le court ou moyen terme d'augmenter nos chances».

«Laurent Blanc, vous venez de prolonger votre contrat de deux saisons avec les Girondins de Bordeaux. Ce n'est certainement pas pour jouer la deuxième place en Championnat et disputer simplement le premier tour en Ligue des champions ?
L'ambition est toujours intacte. On a des défis à relever, aussi bien personnels que collectifs. On a tous envie que Bordeaux s'installe de manière durable dans les quatre meilleurs clubs français. En terme de résultats, on veut toujours faire mieux. En Championnat, ce n'est pas évident parce qu'il y a une équipe qui domine depuis sept ans. On cherche toujours les solutions pour la faire tomber et ce n'est pas chose facile. En Ligue des champions, on aimerait participer aux huitièmes de finale parce qu'il y a très peu de clubs français qui y arrivent. Mais on est aussi conscient de la difficulté de la tâche d'une part sportive, mais aussi économique. L'un ne va pas sans l'autre. Si on veut pouvoir lutter en Europe, il faudra être performant sur la scène nationale. C'est le seul moyen d'avoir une manne financière supérieure qui nous permettrait sur le court ou moyen terme d'augmenter nos chances.

Après ces négociations, votre rôle s'en trouve-t-il renforcé ? Aurez-vous plus de marge de manoeuvre ?
Ni plus ni moins. Ne croyez pas qu'à la table des négociations, j'ai pu ou on a pu m'imposer quoi que ce soit. On travaille d'une certaine manière. Ça nous convient comme ça. Ce qui est vrai, en revanche, c'est que ma prolongation n'a pas été liée à une obligation fondamentale de résultats. La preuve, c'est qu'on a mené les négociations au mois de janvier, sans être certain des résultats de cette saison qui seront très importants. Ça montre que le club avait envie de continuer à collaborer avec moi tout en sachant qu'il est préférable d'aller le plus haut possible pour mener à bien ce qu'on ambitionne pour l'an prochain. Ma philosophie n'a pas changé : essayer de conserver les joueurs cadres et tenter d'amener de la qualité à ce groupe-là qui en possède déjà beaucoup. Si on termine dans les objectifs prévus, on aura peut-être les moyens de le faire.

Avez-vous eu besoin d'un temps de réflexion assez long pour faire votre choix ?
Non. Ça m'arrive de réfléchir (sourires) et quand je réfléchis et que je prends une décision, j'essaye de la mener à bien. Dans mon intérêt, l'idéal était de me positionner le plus rapidement possible. Je ne voulais pas polluer le club et le groupe avec mon cas personnel. Après avoir fait une analyse globale, je vous avais déjà dit que pour des raisons sportives mais aussi personnelles je voulais rester en France. Je continue de suivre ma ligne conductrice qui est de diriger un grand club français, de pouvoir un jour, si l'opportunité se présente, entraîner un grand club étranger, et éventuellement de prendre à un moment donné les rênes d'une sélection nationale. Pour l'instant, j'ai assouvi mon premier désir. Vous voyez ce qu'il me reste à faire...»

Propos recueillis par Emery TAISNE



Tavernost «a mis des sous de côté»

En marge de l'officialisation de la prolongation de deux ans de Laurent Blanc à la tête de Bordeaux, Nicolas de Tavernost, président du directoire de M6, a affirmé que l'actionnaire principal des Girondins pourrait consentir à des efforts financiers pour la saison prochaine. La priorité du club est de lever l'option d'achat de Yoann Gourcuff, fixée par l'AC Milan à 13,6 millions d'euros.

«J'ai déjà demandé à ce qu'on mette quelques sous de côté dans un coffre pour lever quelques options, a-t-il indiqué. Nous sommes là, en cas de difficultés, pour assumer les pépins, mais aussi permettre au club de franchir une étape. J'espère que ce sera le cas cette saison». Le dirigeant se décrit, par ailleurs, comme «un actionnaire heureux, ce qui n'est pas toujours fréquent dans le foot». «Notre club marche sur le fidélité et les respect des hommes, explique-il. On n'a pas fixé d'objectifs précis à Laurent, mais pour les dix ans de M6 à la tête de Bordeaux on espère un bel anniversaire. Surtout que c'est aussi la date de notre dernier titre. On a la volonté d'aller le plus haut possible» - E. T.

L'Equipe.fr

Foot - C3 - Bordeaux - Priorité à la L1 (Blanc)

Comme souvent à Bordeaux, la Coupe de l'UEFA (16e de finale aller, mercredi contre Galatasaray) pourrait offrir à Laurent Blanc une opportunité pour faire tourner son effectif. Dans ses déclarations à la presse, mardi, l'entraîneur girondin a clairement fait sentir qu'il hiérarchisait les priorités et qu'il voyait dans cette rencontre une occasion de se relancer après une mini-série négative en Championnat.

«L'équipe sera différente de celle qui a été alignée face à Grenoble, avec une épine dorsale qui devrait toutefois être la même, a indiqué le technicien bordelais. Les joueurs sont conscients que l'on traverse actuellement une petite période de turbulence. En L1, cela ne suffit pas. En Coupe d'Europe, c'est différent, car cela se joue sur deux matches. Mais c'est clair, net et précis, la priorité de Bordeaux, c'est le Championnat. Economiquement, pour le club, le Championnat est très important, notamment si l'on décroche la Ligue des champions au bout. Ceci étant, on ne peut pas se permettre de négliger la Coupe de l'UEFA car elle peut aussi permettre à certains joueurs d'avoir du temps de jeu.»

Et face à un adversaire également en deçà de ses espérances en Championnat (troisième, à cinq points du premier, Sivasspor), Laurent Blanc balaye l'argument de l'avantage psychologique. «C'est une formation habituée à jouer l'Europe. Nous avons l'obligation de ne pas prendre de but mais Galatasaray est une équipe qui arrive toujours à marquer, car elle possède des joueurs offensifs de grande qualité devant, tels que Baros, par exemple (15 but en Championnat, NDLR). Elle joue en bloc. Elle semble plus à l'aise pour défendre et partir en contres que pour faire le jeu. Il faudra s'en méfier car l'année dernière, nous avions eu le ballon, mais avions été menés au score suite à une contre-attaque, pour finalement l'emporter (2-1). Nous n'avons pas peur, mais des éléments comme Kewell, Arda Turan, De Sanctis (gardien de but) ou d'autres encore sont internationaux, et les défenseurs centraux assez solides.» - Laurent BRUN, au Haillan

lequipe.fr

Laurent Brun qui fait un article sur Laurent Blanc

Sinon cette déclaration me fait bien rire pour JL Triaud qui disait après leur élimination de la LDC " L'UEFA on la jouera à fond avec notre équipe type nous!!( en référence à la polémique nous concernant quand on a fait tourner"

Comme quoi pour tous les coachs le championnat est le plus important

Diouf a fait la même réflexion en mentionnant qu'un club comme l'OM jourait toujours les compétitions à fond. On verra la compo de demain...

Je pense qu'avant ils se voyaient tout beau et maintenant qu'ils sont 5ème ils ont plus la pression quoi.

Pas du tout.

Bordeaux est juste une équipe sans ambition.

Blanc

« Il faudra marquer, c'est sûr. Si j'en juge parce que j'ai vu, ce sera sans doute très chaud là-bas. Galatasaray aura vraiment l'avantage du terrain. Mais il l'avait presque ici... Non, je plaisante »

Le bouillonnant public bordelais appréciera

La frustration de Gouffran.

Yoann Gouffran a de plus en plus de mal à composer avec son statut à Bordeaux. L'une des trois recrues phare de l'intersaison est désormais clairement remplaçant. Il «ressent beaucoup de frustration». «Il est de plus en plus dur de ne rentrer qu'un un quart d'heure par match, consent l'ancien Caennais. Et ce qui n'est pas évident, c'est surtout de se mettre dans le rythme et dans l'engagement.»

Gouffran ne souhaite pas que ses propos soient interprétés comme une complainte. «Les résultats ont montré que le coach avait trouvé un certain équilibre dans l'équipe depuis un mois et demi. Il est par conséquent délicat de changer... Je le comprends. Il faut faire avec, mais je le répète, c'est difficile. J'essaie de me donner à fond, mais en ce moment, je n'ai rien pour moi. Laurent Blanc connaît bien le foot, et sait que j'ai peut-être besoin d'un temps d'adaptation plus long... Il me met dans de bonnes conditions et me parle beaucoup. Peut-être que cette expérience me servira. Donc, pour l'instant, j'accepte.»

Aurait-il dû venir ?
L'ex-international Espoirs ne parle pas d'échec. «Il ne faut pas cacher que je me suis parfois dit que je n'aurais peut-être pas dû venir à Bordeaux, avoue pourtant le joueur, lié jusqu'en 2012. Mais je ne regrette vraiment pas de l'avoir fait, car j'ai connu un autre monde et le très haut niveau avec la Ligue des champions. A moi de faire les efforts pour réussir, et de m'adapter au poste de milieu droit.» Depuis son retour de blessure, c'est Jussiê qui l'occupe. L'avenir ? «Je suis venu pour m'imposer et je vais tout faire pour. Je souhaite juste un peu plus de temps de jeu. Si cela ne marche pas, alors ce sera un échec.» - L. B. (à Bordeaux)

Bordeaux est en train de patauger, les certitudes d'il y a mois semblent effacées, même si on peut supposer qu'il fait tourner vu le calendrier, la composition d'équipe du jour montre que Blanc retente des trucs.

Moi ça m'agace qu'on se soit pris ces 2 branlées par Bordeaux, avec à chaque fois le discours "Ils sont vraiment supérieurs" alors qu'en fait, il n'en est rien.

C'était surtout le cas sur le match de Coupe, où finalement les deux buts à la fin étaient anecdotiques. Ce soir là, la réussite nous fuyait et elle était de leur côté, rien de plus.

Moi ça m'agace qu'on se soit pris ces 2 branlées par Bordeaux, avec à chaque fois le discours "Ils sont vraiment supérieurs" alors qu'en fait, il n'en est rien.

C'était surtout le cas sur le match de Coupe, où finalement les deux buts à la fin étaient anecdotiques. Ce soir là, la réussite nous fuyait et elle était de leur côté, rien de plus.

Physiquement ils sont largement supérieurs et ils ont su en profiter. Techniquement je les mets aussi au dessus. Tactiquement c'est moins vrai.

En ce moment ils sont à la rue dans ce domaine et forcément ça se ressent. En plus ils ont eu un calendrier assez exigeant. En début de saison c'était pareil ils ont du mal à débuter puis c'est devenu une grosse machine. Ça ne m'étonnerait pas qu'ils fassent pareil.

Pièce essentielle du dispositif bordelais, Gourcuff n'a manqué qu'une rencontre cette saison : en 8e de finale de la Coupe de la Ligue. Pour le club de Jean-Louis Triaud, l'intérêt de la Coupe UEFA s'efface donc largement derrière un autre enjeu, la nécessité de se qualifier pour la Ligue des Champions via le championnat. C'est un impératif pour les Girondins. Laisser filer la C1, c'est se priver d'une manne financière qui approche les 25 millions d'euros. C'est aussi hypothéquer ses chances de conserver son joyau, Yoann Gourcuff. Bordeaux veut donc pérenniser sa place au sein de la plus prestigieuse des compétitions continentales et se hisser parmi les grands d'Europe tout en négligeant la chance qui lui est donnée de briller sur le Vieux Continent. Un bien curieux paradoxe.

Triaud qui avait dit a Galatasaray que c'était la derniere fois que sa défense prenait l'eau comme ca

En tout cas leur fameux Goal average a subi une belle érosion.

Foot - L1 - Cavenaghi, « six semaines minimum »

Fernando Cavenaghi ne connaît pas encore la nature exacte de sa blessure au genou droit contractée samedi à Toulouse. Celui-ci doit encore désenfler avant de rendre une IRM possible. Il confie ce lundi à L'Equipe qu'il «craint d'en avoir pour six semaines au minimum». S'il doute que les ligaments croisés soient touchés, il «sent qu'il y a quelque chose de cassé dans (son) genou.» L'Argentin s'est blessé lors d'un choc avec Fofana et Carrasso, venus à sa rencontre sur un ballon en profondeur.

L'équipe

Yohann Pelé (26 ans, Le Mans, gardien)
Libre en juin, Yohann Pelé a récemment repoussé une offre de prolongation d’une saison supplémentaire. Agé de vingt-six ans, le gardien manceau souhaite passer à autre chose. Soucieux de préparer la succession d’Ulrich Ramé, les Girondins de Bordeaux maintiennent ainsi le contact avec son entourage. Mais l’Albatros privilégierait toutefois un départ vers l’étranger. Selon nos informations, Hambourg, Galatasaray, l’AS Rome, Arsenal et, dans une moindre mesure, le FC Séville seraient notamment en course pour arracher sa signature. Ça s’annonce compliqué pour le club du président Jean-Louis Triaud.

Jérémy Mathieu (25 ans, Toulouse, arrière gauche)
A la recherche d’un arrière gauche supplémentaire, les Girondins ont fait parvenir une offre de contrat de quatre ans à Jérémy Mathieu, libre en juin prochain. Courtisé depuis plusieurs mois, le Toulousain est sensible à la proposition bordelaise mais plusieurs clubs étrangers sont aussi de la partie. Parmi les formations les plus pressantes, on retrouve notamment Hambourg, la Fiorentina, l’Atletico Madrid, Palerme et le Genoa.

Michael Ciani (24 ans, Lorient, défenseur central)
Comme nous vous l’annoncions précédemment (voir par ailleurs), Michael Ciani figure dans les petits papiers de Laurent Blanc, l’entraîneur des Girondins de Bordeaux. Sous contrat jusqu’en juin 2011, l’ex-Auxerrois bénéficie d’un bon de sortie pour l’été prochain. Et l’actuel cinquième du championnat de France serait d’ores et déjà à l’affût. « Je ne cache pas une certaine attirance pour la Premier League (ndlr : Newcastle, Everton et Bolton seraient notamment sur sa piste) mais on en reparlera à la fin de la saison, nous confiait le joueur il y a encore quelques semaines. Je sais que certains clubs me suivent. Tout dépendra des éventuelles propositions. »

Yohan Cabaye (23 ans, Lille, milieu de terrain)
Courtisé par plusieurs clubs français (Lyon, Paris…) et étrangers (Fiorentina, Arsenal et Villarreal notamment), Yohan Cabaye aurait une préférence pour le challenge proposé par les Girondins de Bordeaux, un club qui lui permettrait de poursuivre son apprentissage sans griller les étapes. Le Nordiste a le profil idoine pour compenser le départ annoncé de Fernando Menegazzo. Malgré un contrat courant jusqu’en juin 2013, le milieu lillois ne devrait pas être retenu en cas d’offre digne de ce nom, le Manceau Mathieu Coutadeur ayant déjà été ciblé pour lui succéder.

Mevlut Erding (22 ans, Sochaux, attaquant)
Alors que Marouane Chamakh, Fernando Cavenaghi et, à un degré moindre, David Bellion, ne seraient pas encore fixés sur leur avenir sous le maillot frappé du scapulaire, les Girondins de Bordeaux auraient érigé l’international turc comme l’une de leurs priorités pour l’été prochain. Malgré la concurrence de plusieurs autres clubs, dont Paris, Marseille et Lyon, les Aquitains auraient pris une légère longueur d’avance sur le dossier. D’autres pistes existeraient à l’étranger (Suisse, Espagne) mais le Sochalien aurait les faveurs de Laurent Blanc. « Je veux jouer dans un grand club français comme Paris, Bordeaux, Marseille… Je veux rester dans le championnat de France la saison prochaine, nous expliquait récemment le Doubiste, auteur de huit buts cette saison en championnat.

BORDEAUX : ULTRAS EN GRÈVE POUR LA CDL

Le groupe de Bordeaux Ultramarines, observera plusieurs actions dont une grève des chants, le 25 avril lors de la finale de la Coupe de la Ligue entre Bordeaux et Vannes au Stade de France.

Les Ultramarines, groupe ultra des Girondins de Bordeaux, a décidé de mener plusieurs actions pour exprimer son mécontentement envers les instances du football et plus particulièrement la LFP. Les supporters protesteront contre le football business et la non reconnaissance des groupes de supporters à leur juste valeur. Le club de supporter des Ultramarines ne réalisera pas de tifos et ne chantera qu'à partir de la 60eme minute de jeu, comme il l'a communiqué sur son site internet.

FR (Rédaction Football365.fr)

Foot - L1 - Bordeaux - Henrique out huit semaines

Le défenseur de Bordeaux, Henrique, sera indisponible de six à huit semaines. Le Brésilien s'est blessé dans un choc avec son gardien Ulrich Ramé samedi au Havre (0-3). Il souffre d'une lésion des plans postérieurs et internes du genou gauche. Le ligament croisé antérieur de son genou opéré il y a quelques mois n'a en revanche pas été touché. Concernant Ramé, lui aussi sorti sur blessure en Normandie, le portier bordelais doit passer une IRM mardi pour confirmer le traumatisme des adducteurs gauches diagnostiqué par le staff médical des Girondins.

Je compte sur vous les surfeurs

Foot- L1- Bordeaux - A. Diarra : «Un signe fort»

En battant l'Olympique Lyonnais dimanche soir Chaban-Delmas (1-0), et en signant leur cinquième succès consécutif en Championnat, les Girondins ont ravi la deuxième place à leur adversaire du jour, et démontré qu'il fallait plus que jamais compter sur eux dans la course au titre. « La victoire face à Lyon revêt toujours une saveur particulière, car c'est une équipe très difficile à battre, indiquait à chaud Alou Diarra, l'unique buteur de la partie. Cela prouve que nous avons progressé par rapport à la saison dernière, et que nous sommes plus présents dans les confrontations directes. Cela va aussi donner une fin de saison excitante, et qui pourrait réserver des surprises, sachant que notre ambition est toujours-là. Sur le terrain, on a prouvé que l'on visait le titre, et non que l'on voulait juste être à côté de Lyon ou de Marseille, tranchait-il encore, ferme. Je pense que c'est un signe fort. Il faut à présent poursuivre notre spirale positive, et jouer notre chance à fond. »

De son côté, Laurent Blanc, soulagé et parlant même de « déclic », s'avouait « satisfait » de la victoire et de son contenu. La clé, les coups de pied arrêtés. « Lyon était dans son match et nous a posés énormément de problèmes, dans la mesure où ils jouaient avec beaucoup de justesse, et que nous n'arrivions pas à les presser comme nous le voulions, observait cependant le technicien. Nous avons eu quelques minutes difficiles, mais je pense que l'aspect physique dans les impacts individuels nous a permis de prendre le dessus, ce qui a provoqué bon nombre de coups de pied arrêtés. Ces derniers ont mis pas mal de pression sur l'adversaire, et c'est sur l'un d'entre eux que nous avons ouvert le score, comme c'est souvent le cas pour nous.»

Pour Blanc, c'est surtout le physique qui a fait la différence. «C'était un match de qualité, même si d'un point de vue technique, il y avait peu d'espaces. Mais dans l'intensité, ce fut une rencontre plaisante à voir, car les deux équipes voulaient la gagner. Nous l'avons emporté car physiquement, nous étions meilleurs que Lyon. Nous avions du mal à battre cette équipe depuis un petit moment car nous avions toujours été menés au score contre elle. Mais cette fois-ci, cela n'a pas été le cas, même si elle a été dangereuse.» Bordeaux n'avait plus battu Lyon à domicile depuis dix ans. Soit l'année de son dernier titre de champion. - Laurent BRUN, à Bordeaux.

Bordeaux peut gagner ses 6 derniers matchs, ils ne jouent plus que des petites équipes. Je le souhaite d'ailleurs parce que voir les rats champion je supporterai tres mal.

Ils ont quand même un déplacement à Rennes pas évident du tout.