L'un des plus gros kiff des journalistes c'est de faire dans le rachat. C'est à dire qu'un matin, ils vont s'amuser à repêcher un mec qu'ils ont autrefois descendu. Spielberg est l'arketype de ce genre de phénomène qui consiste à faire et défaire l'opinion.
Non, Spielberg n'est pas un grand cinéaste, ce n'est pas un auteur. C'est toujours les mêmes grosses ficelles sentimentales à deux francs qui conduisent ses films. La liste de Schindler en étant l'exemple le plus parlant et le plus honteux. Il faut se souvenir de la petite juive en couleur dans la foule en noir et blanc sur la musique sirupeuse de John Williams...
J'aime beaucoup Indiana Jones, Arrête moi si tu peux ou Minority Report, Duel ou les dents de la mer, mais De là à faire de Spielberg un auteur comme s'échine à le faire une certaine presse dite spécialisée qui tente parfois de se réconcilier avec le grand public, c'est non seulement ridicule mais en plus complètement malhonnête. Qu'ils aillent revoir les purges comme Always, la Couleur Pourpre ou l'Empire du Soleil pour constater à quel point Spielberg le naïf, le candide, devient complètement niais quand son propos devient ambitieux.