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Koh-Lanta analysé par un militaire
Thierry Maillet, ex-légionnaire et instructeur de l'émission de télé-réalité Première compagnie, analyse les épreuves de Koh-Lanta. La plupart semblent, en effet, directement inspirées d'exercices de l'armée. Revue de détail.
Course d'orientation avec boussole et carte: la finale de Koh-Lanta compte un classique de l'armée. «C'est typique chez nous, car cela nécessite de la résistance, une bonne condition physique et un grand mental», confie Thierry Maillet, ancien légionnaire et instructeur de l'émission de télé-réalité Première compagnie.
D'autres épreuves sont aussi inspirées de celles de l'armée, mais édulcorées, comme la course dans la forêt, les candidats étant attachés par deux: «Nous, nous sommes tous attachés au même tronc d'arbre et nous devons nous déplacer avec durant quarante-huit heures: cela renforce véritablement l'esprit d'équipe».
La semaine dernière, les candidats ont passé une épreuve individuelle où ils devaient faire un parcours en portant des sacs. Les perdants ont donné les leurs à François-David pour le pénaliser et favoriser son élimination. Un aspect qui n'existe pas dans l'armée: «Pour nous, ce serait l'inverse. On court sur la cadence du dernier. Si on remarque un faible, on prend de nous-mêmes son sac. Le groupe compte avant tout».
Thierry Maillet déplore un manque de pression sur les candidats de Koh-Lanta: «Les participants connaissent déjà les ficelles de l'émission. Ils savent quand elle va se terminer et se battent pour gagner de l'argent. Il faudrait leur mettre plus de pression pour qu'ils oublient un peu le jeu».
Question pression, peut-être connaîtrons-nous bientôt la version française d'une émission anglaise intitulée No Limit. Elle s'inspire de ce qui se fait dans la Légion étrangère et les candidats paient pour se faire brimer: «Ils font les mêmes activités que les vrais militaires, comme dormir dans un trou boueux, et ont des anciens instructeurs en permanence derrière eux, note Thierry Maillet. Il y a une vraie différence avec les épreuves de Koh-Lanta!»
tvmag.com
Thierry Maillet, ex-légionnaire et instructeur de l'émission de télé-réalité Première compagnie, analyse les épreuves de Koh-Lanta. La plupart semblent, en effet, directement inspirées d'exercices de l'armée. Revue de détail.
Course d'orientation avec boussole et carte: la finale de Koh-Lanta compte un classique de l'armée. «C'est typique chez nous, car cela nécessite de la résistance, une bonne condition physique et un grand mental», confie Thierry Maillet, ancien légionnaire et instructeur de l'émission de télé-réalité Première compagnie.
D'autres épreuves sont aussi inspirées de celles de l'armée, mais édulcorées, comme la course dans la forêt, les candidats étant attachés par deux: «Nous, nous sommes tous attachés au même tronc d'arbre et nous devons nous déplacer avec durant quarante-huit heures: cela renforce véritablement l'esprit d'équipe».
La semaine dernière, les candidats ont passé une épreuve individuelle où ils devaient faire un parcours en portant des sacs. Les perdants ont donné les leurs à François-David pour le pénaliser et favoriser son élimination. Un aspect qui n'existe pas dans l'armée: «Pour nous, ce serait l'inverse. On court sur la cadence du dernier. Si on remarque un faible, on prend de nous-mêmes son sac. Le groupe compte avant tout».
Thierry Maillet déplore un manque de pression sur les candidats de Koh-Lanta: «Les participants connaissent déjà les ficelles de l'émission. Ils savent quand elle va se terminer et se battent pour gagner de l'argent. Il faudrait leur mettre plus de pression pour qu'ils oublient un peu le jeu».
Question pression, peut-être connaîtrons-nous bientôt la version française d'une émission anglaise intitulée No Limit. Elle s'inspire de ce qui se fait dans la Légion étrangère et les candidats paient pour se faire brimer: «Ils font les mêmes activités que les vrais militaires, comme dormir dans un trou boueux, et ont des anciens instructeurs en permanence derrière eux, note Thierry Maillet. Il y a une vraie différence avec les épreuves de Koh-Lanta!»
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