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Forum de Culture PSG > Les forums du Haut : L'actualité du PSG et du football > La vie des tribunes parisiennes
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HHA
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Le déplacement des supporteurs de l’OM pas encore acquis

Décidément, le PSG - OM du 7 novembre est placé sous le signe des batailles juridiques. Hier, le tribunal administratif de Marseille a suspendu la décision prise par la Ligue de football, le 7 octobre, qui interdisait aux supporteurs marseillais de se rendre au Parc des Princes. La commission d’organisation des compétitions (COC) de la LFP — qui doit de nouveau statuer cet après-midi sur ce dossier — va-t-elle devoir autoriser la venue des fans olympiens? Pas si sûr…
Dans son ordonnance, le tribunal administratif considère que « l’article 354 bis du Règlement des compétitions (…) permet à la commission des compétitions de modifier pour des raisons de sécurité le quota de places réservées aux supporteurs visiteurs (…) mais pas de supprimer ledit quota ».
Fort de ces conclusions, les supporteurs de l’OM, à l’origine de cette plainte, exigent désormais qu’un quota de places leur soit attribué. « La COC ne pourra pas dire 0 place, elle peut dire 500, 1000, 2000, mais pas 0, estime leur avocat Me Olivier Grimaldi. Cette décision est importante, car on ne pourra plus dire à des supporteurs : Vous ne pouvez pas aller supporter votre équipe à l’extérieur. »

Le ministère de l’Intérieur pourrait intervenir

La Ligue de football n’est pas de cet avis. D’après l’instance de football, « le jugement du tribunal administratif est sans objet ni effet », puisqu’il s’applique à la décision du 7 octobre qui a déjà été annulée par la commission d’appel.
Par ailleurs, la rédaction de l’article 354 bis peut être sujette à interprétation et laisser penser que la COC a le droit d’interdire les déplacements des fans. Le texte stipule en effet que « sous réserve d’une décision contraire de la commission des compétitions, notamment pour des questions de sécurité, dans chaque stade, les places réservées aux supporteurs visiteurs représentent 5% de la capacité avec un maximum de 2000 places ».
La réunion prévue aujourd’hui à 15 heures à la Ligue, en présence cette fois des représentants des deux clubs, promet de prendre un nouveau tour juridique. Il se pourrait qu’aucune décision ne soit prise avant quelques jours. Et même si la COC venait à autoriser le déplacement de supporteurs marseillais, le ministère de l’Intérieur, qui n’entend pas mobiliser 2000 policiers au Parc des Princes au lendemain d’une nouvelle grève nationale, pourrait aussi intervenir et prendre un arrêté d’interdiction. Il l’avait déjà fait la saison dernière pour le déplacement des fans parisiens à Lens. Le feuilleton n’est donc peut-être pas encore terminé.


scourmy
Frédéric Thiriez : « La seule solution, c’est l’absence de supporteurs visiteurs »

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Les supporteurs marseillais devront encore patienter pour savoir s’ils pourront se déplacer le 7 novembre au Parc des Princes. Hier, après avoir auditionné Jean-Claude Dassier, président de l’Olympique de Marseille, et Philippe Boindrieux, directeur général du PSG, la commission des compétitions de la Ligue (LFP) a mis sa décision en délibéré.
Le verdict devrait être connu au cours de ce week-end de trois jours ou au plus tard mardi.
« Ça a été une réunion brève et courtoise, a raconté le dirigeant olympien à la sortie. Les pendules sont remises à zéro. Il me semble donc naturel qu’on ait 2000 places. En dessous de 1500, ça posera un problème. »
Mais la présence à Paris de supporteurs de l’OM, ne serait-ce que 500 ou 1000, est encore loin d’être acquise. Selon un proche du dossier, le ministère de l’Intérieur, qui n’entend pas mobiliser 2500 policiers au lendemain d’une manifestation nationale au sujet des retraites, devrait réitérer son opposition à la venue de fans marseillais et faire parvenir à la LFP une « mise en garde ». De quoi pousser la Ligue à maintenir l’interdiction de déplacement ?
« Moi, je n’ai qu’une seule politique, le risque zéro, réagit Frédéric Thiriez, le président de la LFP. Comme il n’y a aucune force mobile disponible le 7 novembre pour assurer la sécurité des éventuels supporteurs marseillais, la seule solution, c’est l’absence de supporteurs visiteurs. Il faut que les gens le comprennent. On ne peut plus tolérer le moindre risque de trouble à l’ordre public. Sur ce point, j’ai l’appui des pouvoirs publics. Et donc ma ligne ne changera pas. » Quid de l’ordonnance du tribunal administratif, qui a suspendu la décision de la Ligue du 7 octobre, interdisant l’accès aux supporteurs phocéens? « Je n’ai pas bien compris le jugement du tribunal de Marseille, qui suspend une décision qui est déjà annulée (NDLR : par la commission d’appel mardi dernier), répond Frédéric Thiriez, juriste de formation. Donc, cette décision judiciaire n’est d’aucune portée, sans aucun effet. Il y a une chose avec laquelle je ne tergiverserai jamais, c’est la sécurité des spectateurs. »


NeiBaF
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Anigo évoque le huis-clos

Le directeur sportif de l'OM, José Anigo, a réagi au communiqué des supporters marseillais après les déclarations de Frédéric Thiriez concernant le match PSG-OM. Selon lui, les soucis de sécurité au Parc des princes ne pouvant être dissociés d'éventuels débordements entre supporters parisiens, la seule solution reste le huis-clos : «Monsieur Thiriez demande le risque zéro : il existe mais il faut alors faire un huis-clos. Pas de supporter marseillais au match, pas de Parisien non plus, et tout le monde est content.»

Baghib!
LFP.fr :
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PSG-OM et OM-PSG : fermeture des espaces visiteur confirmée

La Commission des Compétitions a décidé ce mardi la fermeture de la tribune visiteur aux supporters marseillais pour la rencontre PSG-OM (dimanche 7 novembre) et de la tribune visiteur aux supporters parisiens pour la rencontre OM-PSG (28e journée).

Ci-dessous, l'intégralité de la décision rendue par la Commission :

"La Commission,

considérant que par décision en date du 7 octobre, la Commission des Compétitions a décidé la fermeture de l'espace visiteur du Parc des Princes (tribune F) aux supporters marseillais pour la rencontre PSG/OM prévue le 7 novembre 2010 à 21h00 et, la fermeture de l'espace visiteur du Stade Vélodrome aux supporters parisiens pour la rencontre OM/PSG comptant pour la 28ème journée de Ligue 1, pour des motifs de sécurité publique,
considérant que par décision en date du 26 octobre 2010, la Commission d'Appel a infirmé la décision de la Commission des Compétitions, pour un motif de procédure tiré de l'absence de concertation suffisante avec les clubs,
considérant qu'en conséquence, la Commission des Compétitions, en date du mercredi 27 octobre a convoqué, dans le cadre de l'urgence liée au calendrier des compétitions, les parties le vendredi 29 octobre à 15h,
après audition de MM. Jean-Claude DASSIER, Président, Cédric DUFOIX, Secrétaire Général, Guy CAZADAMONT, Directeur de la Sécurité, Alexandre MIALHE, Responsable Juridique de l'OLYMPIQUE DE MARSEILLE,
et de
MM. Phillipe BOINDRIEUX, Vice Président et Directeur Général, Romain VOILLEMOT, Directeur Juridique du PARIS SAINT GERMAIN,
considérant que l'Olympique de Marseille, par la voix de son Président, a indiqué qu'il souhaitait que 1 500 supporters marseillais au minimum puissent se déplacer à Paris,
considérant que M. Philippe BOINDRIEUX, Directeur Général du Paris-Saint-Germain, a posé le problème de la gestion des bus marseillais et du cheminement des supporters vers le Parc des Princes,
considérant qu'il est ressorti des débats qu'il était essentiel pour les deux clubs de traiter de manière équivalente les supporters des deux clubs,
considérant qu'il appartient à la Commission, sur le fondement de l'article 179 du Règlement administratif de la LFP, d'assurer l'organisation des compétitions gérées par la LFP,
concernant la rencontre PSG/OM prévue le 7 novembre 2010 à 21h00,
connaissance prise du courrier du Directeur de Cabinet du Ministère de l'Intérieur, M. Michel BART, reçu le 2 novembre, indiquant notamment qu'en raison des contraintes et des problèmes de sécurité liés aux rencontres opposant les deux clubs précités, l'interdiction de déplacement des supporters marseillais "apparait plus que jamais indispensable" et que "toute autre décision ne permettrait pas, dans le contexte actuel et avec les moyens disponibles les 6 et 7 novembre, de garantir la sécurité d'une telle rencontre",
considérant qu'en présence de ce cumul de circonstances (déroulement d'un match présentant des risques réels d'incidents graves et insuffisance des effectifs disponibles des forces de l'ordre), il convient de prendre des mesures particulières de sécurité concernant la présence des supporters du club visiteur,
par ces motifs,
décide la fermeture de l'espace visiteur du Parc des Princes (tribune F) aux supporters marseillais pour la rencontre PSG/OM prévue le 7 novembre 2010 à 21h00,
concernant la rencontre OM/PSG comptant pour la 28ème journée de Ligue 1,
considérant les graves incidents intervenus au cours des dernières saisons,
considérant qu'il convient de prévenir les risques de trouble à l'ordre public susceptibles d'intervenir à l'occasion de la rencontre OM/PSG comptant pour la 28ème journée de Ligue 1,
décide la fermeture de l'espace visiteur du Stade Vélodrome aux supporters parisiens pour la rencontre OM/PSG comptant de la 28ème journée de Ligue 1."
http://www.lfp.fr/corporate/article/psg-om...r-confirmee.htm
JeromeTouboulArnaudHermant
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PSG - Plan Leproux : Cayzac et Borotra en médiateurs : Alain Cayzac, ancien président du PSG, et Franck Borotra, ex-président du conseil général des Yvelines et président de la Fondation PSG, vont être choisis, selon nos informations, comme médiateurs du club parisien dans l'épineux dossier des supporteurs.


Suite à la mise en place du plan Leproux en début de saison et le placement aléatoire dans les deux virages, les anciens abonnés des tribunes Auteuil et Boulogne boycottent le Parc des Princes et s'opposent frontalement à la direction parisienne. Deux réunions programmées ces dernières semaines afin d'apaiser les différends avaient été finalement annulées après des évènements qui avaient ravivé les tensions entre Robin Leproux et les fans.

La nomination de deux médiateurs a pour but de sortir de cette impasse et de rétablir un dialogue constructif entre le PSG et ses suiveurs.

leparisien.fr
yo_yo
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35 000 places vendues au Parc

A cinq jours de Paris SG - Marseille, le nombre de billets vendus ne cesse d'augmenter . Selon nos informations, 35 000 places payantes ont trouvé preneur à ce jour. « Il n'y a aucune invitation et nous avons été pénalisés par un lundi férié », précise une source interne au siège du club de la capitale. Certains quarts de virages à 50 euros l'unité doivent encore trouver preneur. Il s'agit du tarif le plus bas mis en vente pour ce match. Rappelons que les abonnés de l'an dernier bénéficient d'une réduction de 30% sur ce tarif là. Certains sièges, à 150 euros l'unité, sont aussi en vente dans les tribunes centrales du Parc des Princes. Le rythme de vente se situe aux environs de 1000 places par jour. La barre symbolique des 40 000 supporters devrait donc être franchie d'ici dimanche. « Il n'y aura pas de problème », précise-t-on au siège du Paris SG. Souhaitons que les supporters marseillais qui habitent en Ile-de-France l'entendent de la même oreille. Par ailleurs, une question reste en suspens : que va faire le Paris SG de la tribune visiteur ? Une réunion doit avoir lieu à ce sujet ce mardi après-midi.

RMC.fr
JeromeTouboulArnaudHermant
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Cayzac rappelé comme médiateur au PSG

Cayzac, ancien président du PSG, et Franck Borotra, ex-président du conseil général des Yvelines et président de la Fondation du club parisien, ont été désignés, comme annoncé sur notre site Internet hier, médiateurs dans l’épineux dossier des supporteurs. Leur nomination a pour but de rétablir un dialogue constructif entre le PSG et ses suiveurs.

Suite à la mise en place du plan Leproux en début de saison - fin des abonnements et placement aléatoire dans les deux virages - , les anciens abonnés des tribunes Auteuil et Boulogne ont décidé de boycotter le Parc des Princes et de s’opposer frontalement à Robin Leproux. « Le président m’a proposé cette mission et je l’ai acceptée, nous a confié Franck Borotra. Mais je ne sais pas où cela nous mènera. » « Moi je peux discuter avec les supporteurs mais je ne peux pas le faire tout le temps, a expliqué Robin Leproux. Si des personnalités incontestables du club peuvent y consacrer un peu de temps...»

Le Parisien
ZéroQuatorze
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PSG-OM : Hortefeux confirme


Le Ministre de l'Intérieur a confirmé la mesure d'interdiction du déplacement de supporters lors des prochains PSG-OM (7 novembre 2010) et OM-PSG (19 mars 2011) et a par voie de conséquence décidé de la fermeture des tribunes « visiteurs » pour ces deux matchs à très hauts risques.

Dans un communiqué, le Ministère de l'Intérieur s'est solidarisé de la décision de la Commission d'Organisation des Compétitions de la LFP d'empêcher la venue de supporters visiteurs lors de PSG-OM et OM-PSG : « Le 8 octobre dernier, le ministère de l'intérieur a pris acte de cette décision en considérant qu'elle s'inscrivait dans le cadre des mesures de sécurité mises en œuvre ces derniers mois pour assurer la sécurité dans et aux abords des stades. La ligue de football professionnel vient, à la suite de la mise en cause de ses décisions, de confirmer la mesure ainsi prise pour le match PSG-OM du 7 novembre prochain. Le ministère de l'intérieur considère que la mesure ainsi décidée de fermeture de la tribune « visiteurs » par la ligue de football professionnel doit être mise en œuvre et respectée, car, elle seule, dans le contexte actuel, est de nature à créer les conditions de sécurité pour ce match, pour les raisons suivantes :
- Les matchs OM-PSG et PSG-OM ont donné lieu, lors de la dernière saison, à de très violents incidents, avec en particulier à Marseille de violents affrontements lors de l'annulation du match OM-PSG, et le décès à Paris d'un supporter parisien lors du match PSG-OM, le 28 février dernier.
- La fixation du nombre de supporters autorisés à se déplacer lors de ces matchs a entrainé lors de la saison dernière des débats sans fin. Par ailleurs, et alors même que des moyens de police très importants avaient été mobilisés, les supporters de l'OM ont finalement renoncé à se déplacer lors du match du 28 février dernier, ayant estimé insuffisant le nombre de supporters autorisés à se déplacer et n'ayant pas, par ailleurs, accepté le dispositif d'accompagnement sécurisé.
- Chaque match de ligue 1 et de ligue 2 susceptible de présenter des risques fait l'objet depuis un an d'un dialogue constant tant avec la ligue et la fédération française de football qu'avec les clubs. La mobilisation sans précédent des forces de l'ordre, les mesures de police administrative (interdictions administratives de stade ; couvre-feu anti-« pseudo-supporters »), les interpellations systématiques des fauteurs de troubles, et le partenariat avec les clubs pour les matchs à domicile comme pour les déplacements à risques ont permis d'éviter tout incident majeur depuis février dernier.
- Compte tenu des nombreuses contraintes qui ont pesé sur les forces mobiles ces dernières semaines en raison des mouvements sociaux, des événements sportifs de la semaine (2 matchs de football à risques en coupe d'Europe à Auxerre et à Paris), de la « journée nationale d'action » du 6 novembre et d'autres événements du week-end (dont la visite d'un chef d'Etat), il est totalement impossible de mobiliser, comme pour les autres matchs PSG-OM des années antérieures, la vingtaine de forces mobiles qui seraient nécessaires à la sécurisation du match PSG-OM le 7 novembre. Des forces de police et notamment des forces mobiles seront bien entendu mobilisées le 7 novembre, mais à un niveau moindre que les années antérieures. Il est dès lors évidemment incontournable de tenir compte du niveau de forces de police disponibles pour arrêter les autres mesures à prendre afin d'assurer la sécurité de ce match à haut risque.
- En tout état de cause, dès lors qu'une toute autre orientation a été prise il y a un mois par la ligue de football professionnel, changer à 5 jours de son déroulement les conditions d'un tel match, à supposer que les organisateurs en seraient d'accord, ne pourrait qu'accroître les risques encourus et rendre plus difficile encore la prise en compte des différents problèmes de sécurité : changer les conditions d'organisation, à la veille d'un tel match serait, sans les délais nécessaires à une préparation sérieuse, méconnaitre les enjeux de sécurité, et ne serait en définitive pas responsable. Chacun doit comprendre qu'on ne peut plus changer les « règles du jeu » juste avant la rencontre.
Le ministère de l'intérieur a également pris acte de la décision prise par la Ligue de Football Professionnel confirmant la fermeture de la tribune visiteurs pour le match OM - PSG du 19 mars prochain. Cette décision devra également être strictement respectée.
Ainsi que l'a rappelé, Brice Hortefeux, ministre de l'intérieur, de l'outre-mer et des collectivités territoriales lors d'un récent déplacement sur les dispositifs d'ordre public mis en place à l'occasion des matchs de football, le seul objectif des pouvoirs publics est de rendre les stades, pour tous les matchs, aux familles et aux vrais supporters. Ceci implique à la fois une action durable, adaptée à chacune des rencontres et à laquelle tous les acteurs contribuent effectivement. Des pas importants ont été franchis ces derniers mois, mais le combat est loin d'être gagné définitivement. Plus que jamais les mesures de prévention s'imposent pour recréer, partout et pour tous les matchs, un accès convivial et familial.
Le ministère de l'intérieur et la préfecture de police prendront naturellement toutes les mesures nécessaires pour accompagner la décision prise par la ligue de football professionnel et pour permettre que les matchs PSG-OM et OM-PSG de cette saison se déroulent sans incident, et que, pour les saisons à venir, il ne soit plus nécessaire de prendre des mesures aussi contraignantes pour l'ensemble des acteurs que celles qui s'imposent pour le match du 7 novembre prochain. »

Foot365 Hortefeux qui rappelle les incidents du match aller implosion du tibia.gif
A2V
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Seulement 27 000 billets ont trouvé preneurs pour le Clasico

Mercredi soir, 27 000( neokill@h.gif neokill@h.gif ) personnes seulement avaient des billets pour le match PSG – OM, à J-3 du Clasico, et non 35 000 comme l’indique le club parisien pour faire de la communication comme c'est le cas depuis le début de la saison au Parc des Princes. 27 000 billets donc, dont 5000 invitations ! A ce jour, il reste encore plus de 3000 places à vendre à 50 euros. Une nouvelle réunion aura lieu vendredi matin entre les dirigeants parisiens pour faire un nouveau point.

RMC
Julio94
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Supporter du PSG tué : remise en liberté d'un des trois agresseurs présumés

L'un des agresseurs présumés du supporteur parisien battu à mort lors d'une rixe, fin février, qui avait été placé en détention provisoire, a été remis en liberté la semaine dernière. Membre de la tribune Auteuil, l'homme est l'un des trois mis en examen pour «homicide volontaire» dans ce dossier.

Les deux autres avaient été laissés libres sous contrôle judiciaire.

Le juge chargé de l'enquête, Patrick Ramaël, a décidé fin octobre de le remettre en liberté, mais le parquet a immédiatement fait appel de cette décision. La chambre de l'instruction de la cour d'appel de Paris a finalement validé «la semaine dernière» la décision du juge et décidé la remise en liberté de ce supporter, selon cette source.

Abonné de la tribune Boulogne, Yann Lorence, 37 ans, avait été passé à tabac par plusieurs supporters parisiens le 28 février en marge du choc PSG-Marseille. Il est décédé quelques jours plus tard des suites de ses blessures.


Leparisien.fr
touny
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Afin de faciliter l'accueil et l'accès du public pour le match PSG-OM, dimanche à 21h00 au Parc des Princes, le PSG tient à préciser les informations pratiques suivantes.

La Préfecture de Police de Paris a pris ce jour un arrêté annonçant la fermeture administrative, pour des raisons de sécurité, de la tribune visiteurs du Parc des Princes à l’occasion de la rencontre PSG-OM, du dimanche 7 novembre 2010.

Par ailleurs, cette rencontre se disputera à guichets fermés. Aucun billet ne sera en effet vendu le jour du match après 15 heures.

D’ici là, vous pouvez acheter les dernières places (à partir de 50€) à
l’Espace Service du parc des Princes et aux 32 75 vendredis et samedis jusqu’à 19 heures et dimanches jusqu’à 15 heures).

Seuls les spectateurs munis d’un titre d’accès pour le match pourront accéder aux secteurs correspondants à leur place (Paris, Présidentielle, Auteuil ou Boulogne).

Les barrages filtrants seront installés dès dimanche 17 heures autour du Parc des Princes.



psg.fr
HHA
succo
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Foot - L1 - PSG-OM
Les supporters déboutés


Le tribunal administratif de Marseille a rejeté samedi la requête des supporters de l'OM concerant l'annulation de la décision de la LFP de fermer la tribune visiteurs du Parc des Princes, dimanche, pour la rencontre PSG-OM. Selon le juge des référés, Xavier Haïli, cette mesure d'interdiction ne constitue pas une atteinte «à la liberté fondamentale», comme l'avait plaidé vendredi l'avocat des groupes de supporters, Me Olivier Grimaldi. Ces derniers ont introduit vendredi soir un dernier référé liberté, sur la décision du préfet de police de Paris de fermer la tribune visiteurs du Parc. Il doit être examiné dimanche à 10H00 par le tribunal. (avec AFP)

sylvain
So Foot

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PSG-OM, huit mois après


Le dernier clasico s’était joué sans les supporters marseillais. Celui de dimanche se jouera carrément sans Ultras des deux bords. Une des nombreuses conséquences du plan sécurité mis en place par le PSG.

On ne supprime pas 13 000 abonnements sans se faire quelques ennemis. Quatre mois après la mise en place du plan sécurité du président parisien Robin Leproux (baptisé “Tous PSG”), le visage du Parc des Princes a changé. La venue de l’Olympique de Marseille dimanche soir ne devrait pas améliorer l’ambiance. Néanmoins, il faut rendre à Robin ce qui appartient à Leproux. Depuis l’ouverture de la saison, aucun incident n’est à signaler en marge des rencontres parisiennes. La mixité souhaitée par le président est présente, Boulogne n’est plus une tribune blanche et l’action est largement saluée. Mais le reste ?

Tout d’abord, comment expliquer le maintien en l’état de l’ensemble du département supporters du club (rebaptisé “cellule sécurité”) compte tenu de son bilan ? Jean-Philippe D’Hallivilée, le responsable, est constamment montré du doigt par une bonne partie des supporters. Difficile de parler de réussite le concernant. Pis, à quoi sert cette cellule aujourd’hui ? Sa composition et son activité ont longuement été vilipendées par les anciens ultras. La cellule dispose pourtant des mêmes prérogatives que l’année dernière. Une stabilité qui étonne d’autant plus que le PSG prétend vouloir tourner une page de l’histoire de ses relations avec ses supporters…

Depuis le début de la saison, le dialogue est rompu entre la direction du club et les anciens pensionnaires des virages. Surtout avec ceux d’Auteuil. Pour protester contre la fin des abonnements et le placement aléatoire, de nombreux supporters, dont l’ensemble des leaders des anciens groupes, ont décidé de boycotter le stade et de ne plus y remettre les pieds tant que le plan Leproux serait en vigueur. Après les interpellations et interdictions de stade massives suite aux manifestations hostiles au plan lors de la reprise du championnat, les contestataires ne se font plus guère entendre au Parc ou à ses abords, à l’exception des 200 habitués de Boulogne qui se sont regroupés en tribune Paris à l’occasion de la venue de Rennes. Récemment, une réunion était prévue entre le board et les anciens résidents des virages pour renouer le dialogue. Un rendez-vous annulé par les supporters. Pas envie de négocier.

Pour démontrer leur motivation, les deux franges se sont déplacées de manière "sauvage" à Dortmund, par leurs propres moyens. Près de 400 "bannis" parisiens garnissaient, chaque camp dans son coin, l’enceinte allemande. Une manière visible de contester. Pour tenter de reprendre contact en vue d’un retour des abonnements -aléatoires ou non-, Robin Leproux et son équipe ont fait appel à une aide extérieure. Ainsi, Alain Cayzac et Franck Borotra ont été désignés médiateurs dans le dossier des supporters. En nommant deux figures du club, Robin Leproux espère (re)nouer un dialogue constructif avec les anciens habitués des tribunes. Car mine de rien, 13 000 abonnés en moins, c’est un manque à gagner. A priori, seuls les anciens leaders du kop de Boulogne sont déjà entrés en contact avec Alain Cayzac. Il faut dire que la volonté de retrouver le stade est très présente chez les historiques du KOB, nettement moins chez les ex-leaders du virage d’en face, à quelques exceptions près. Visiblement, le vent a tourné. Leproux semble avoir besoin des fans, eux moins.

D’ailleurs, non contents de boycotter complètement les travées du Parc, certains supporters n’hésitent pas à se rendre en déplacement pour supporter les sections "amateurs" du Paris-SG. Ainsi, début novembre, ce sont 200 anciens pensionnaires du virage Auteuil qui se sont rendus à Hénin Beaumont pour encourager les féminines. Une manière de montrer ouvertement leur dégoût du plan mis en place par Robin Leproux. Une guerre des nerfs à taille humaine.

Invitations, dissolutions des PSG-Club et stade vide

Le gros point faible du plan sécurité tient dans la fréquentation du stade. Malgré les nombreuses invitations distribuées à chaque match, l’affluence moyenne du Parc tire la gueule. A l’heure actuelle, le taux de remplissage du stade affiche 53% avec une moyenne de 25 000 spectateurs par match, invités compris (6 000 personnes de moins que l’an dernier, 15 000 de moins qu’en 2008/2009). Ceci sans parler de l’ambiance littéralement absente depuis le début de saison, à l’exception de légers frémissements lors du choc perdu contre Bordeaux. Le plan a même eu raison de certains PSG Club. Début septembre, le PSG Club Picardie mettait la clé sous la porte devant les difficultés pour venir encourager leur équipe en toute convivialité. Le PSG Club Gers serait dans la même optique. C’est moche. Au contraire, la mouvance "liberté pour les abonnés" a pris du poids. Ce collectif réclame le retour à l’ancien système des abonnements en estimant être la victime collatérale du plan sécurité. Si leur position n’est pas toujours facile, puisque certains ultras leur reprochent de vouloir prendre leur place, ils commencent à se faire entendre en cherchant à rassembler largement les anciens abonnés. Une épine de plus dans le pied de Robin Leproux.

On en oublierait presque que le club espérait fêter dignement son quarantième anniversaire. Force est de constater que l’année s’annonce difficile. Même Germain le lynx est en arrêt maladie. Quant aux retours des tifos et des chants au Parc des Princes, il faudra du temps. Beaucoup de temps. Et même si les abords du stade sont devenus calmes, le conflit entre Auteuil et Boulogne est toujours présent. Il a juste été mis de côté. Pour le moment. Malgré quelques escarmouches mineures aux quatre coins de Paris, les deux franges s’ignorent depuis la reprise du championnat. En revanche, la nouvelle orientation ouvertement politique de certains jeunes indépendants interpelle. Récemment, on a pu voir des jeunes durs du KOB trainer dans les rassemblements nationalistes. A l’inverse, les leaders gauchistes n’ont pas constaté un renfort substantiel de la part des anciens d’Auteuil, malgré les stickers antifascistes visibles dans le métro. La preuve que le postulat d’une connexion politique ne marchait pas forcément dans les deux camps...

Jean-Paul Merthod
Titi'
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Le bus à impériale des supporters du PSG dérouté
JS | RMC.fr | 07/11/2010

Partis à 13h de la porte Maillot dans leur bus à impériale décoré aux couleurs du PSG, la centaine de supporters parisiens membres de l'association « Liberté pour les abonnés » ont été contraints de changer leurs plans. La préfecture de police les a empêchés de défiler comme prévu dans Paris, via les Champs Elysées, Bastille, République, Opéra et le Trocadéro. Motif invoqué : trouble à l'ordre public. Leur bus a donc été arrêté avenue Georges V, alors que les fans parisiens ne faisaient que chanter et agiter leurs drapeaux. Après de longues minutes de palabres et d'attente, ces fans du PSG ont dû se résoudre à prendre la direction de la porte de la Muette, avant d'obtenir l'autorisation d'aller au Camp des Loges à Saint-Germain-en-Laye assister au match de l'équipe féminine du club. Un moindre mal. RMC.FR

http://www.rmc.fr/editorial/133902/le-bus-...du-psg-deroute/
11G
Citation
Les supporteurs du PSG s'invitent chez les féminines




Une centaine de supporteurs du PSG se réclamant du virage Auteuil ont rallié dimanche après-midi le camp de Loges (Yvelines) depuis les Champs Elysées pour manifester au son de "Rendez-nous nos abonnements" ou "Libérez les abonnés". Avec l'accord de Simon Tahar, président de l'association PSG et de la section féminine, le cortège, escorté par la police, s'est finalement introduit dans l'enceinte où les filles du PSG (D1) recevaient Saint-Brieuc.
"Ils m'ont garanti de se comporter de façon exemplaire et de montrer leur soutien au club, explique le dirigeant. Les laisser entrer était une décision difficile à prendre car on ne sait jamais ce qui peut se passer mais ils se sont parfaitement bien comportés". Après avoir encouragé les féminines durant toute la seconde période (victoire 3-0), les supporteurs sont finalement repartis comme ils étaient venus sans qu'aucun incident ne soit à déplorer.


Le Parisien
JeromeTouboulArnaudHermant
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On a testé l’ambiance du clasico
L’événement était aussi dans les tribunes hier soir. Plus d’abonnements, des placements aléatoires dans les virages : le clasico s’est déroulé dans des conditions inédites, à commencer par l’absence de tifo. Placés de part et d’autre du Parc, nous avons testé pour vous cette nouvelle façon de suivre un match au sommet

Tribune G rouge : du délire
Acheté mercredi, ce billet en quart de virage côté Auteuil coûte 50 €.

A quarante minutes du coup d’envoi, l’accès à la tribune G est des plus fluides. A l’extérieur, le Parc n’a jamais semblé aussi calme et silencieux. Surprenant. L’accès par les tourniquets se fait donc vite. La palpation aussi. Il est temps de se diriger vers l’entrée où une hôtesse souriante s’empresse de vous prendre votre billet pour vous placer. Comme au théâtre.
D’ailleurs, la jeune femme n’oublie pas de vous demander un petit pourboire. Le Parc n’a jamais été aussi rempli cette saison. Les dernières places libres seront toutes occupées au coup d’envoi. Le charme du placement aléatoire s’opère : un couple arrive, la femme porte un blouson siglé du… kop de Boulogne. Très vite, le « Qui ne saute pas est Marseillais! » devient le tube de la soirée, repris énergiquement par des jeunes, hommes ou femmes, qui occupent les lieux. A l’entrée des équipes, les derniers récalcitrants se lèvent. La rencontre se suivra debout. Dès qu’une partie du stade se met à chanter, l’autre reprend. Fini les chants propres à chaque tribune. Paris est le seul objet du soutien. Lorsque Hoarau marque le deuxième but, l’ambiance tourne presque au délire. Et Auteuil chante, comme à ses plus belles heures.

Tribune Francis-Borelli :plus tranquille
Une fois le portique de sécurité franchi et la palpation effectuée ( Avec manteau ou vert et bonnet ou casquette retiré), vous pouvez vous diriger vers votre tribune située dans le quart de virage jouxtant la tribune Boulogne. Nul besoin de chercher votre place. Le placement aléatoire, voulu par les dirigeants du PSG, n’a jamais aussi bien porté son nom qu’en cette soirée de clasico. « Pour les places, ça va être le bordel, prévient un stadier, un peu embarrassé. Je suis tout seul à gérer. » Alors, on se met où on peut, car il y a déjà beaucoup de monde. Mais pas la peine de vouloir s’asseoir, car tout le monde est debout. Surtout des hommes, mais aussi un petit contingent d’enfants et de femmes.
Ambiance tranquille, même si les insultes fleuries fusent à l’endroit des Marseillais et notamment de Heinze, l’ex-Parisien. « Il y a des dames ! », plaisante un spectateur. La dame en question, pas franchement à son aise, préfère se mettre en retrait. Malgré le PC sécurité du stade placé juste au-dessus de sa tête, un fan roule tranquillement son joint juste à côté de trois pompiers. C’est la tribune Boulogne qui donne le tempo, mais elle applaudit l’explosion d’un pétard en tribune Auteuil saluant le deuxième but du PSG. Il y a comme un petit air de changé au Parc.

Le Parisien
Nemeto
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Au coeur du premier PSG-OM familial

Par Nicolas Rouyer
Publié le 8 novembre 2010 à 19h43

LIGUE 1 - Europe1.fr a pris la température depuis la tribune Auteuil lors de PSG-OM, dimanche.

La réception de l'OM au Parc des Princes n'était pas seulement un test pour les joueurs du PSG. C'en était un aussi pour ses dirigeants. Après les graves incidents qui avaient émaillé le dernier clasico, le 28 février dernier - lancers de fumigènes, tentative d'envahissement du terrain, affrontements entre Boulogne et Auteuil ayant conduit à la mort d'un supporter -, Robin Leproux, le président du PSG, jouait gros avec son premier clasico nouvelle version. Pour tester l'ambiance, Europe1.fr a assisté à la rencontre dans la tribune Auteuil.

Auteuil, ce n'est pas un choix de notre part. Désormais, les places les moins chères, situées dans les virages, font l'objet d'un placement aléatoire. Pour mettre fin à la guerre de clans et de territoires que se livraient les deux tribunes rivales du Parc, la direction du PSG a en effet décidé de revoir intégralement sa politique de billetterie. Plus d'abonnements en virages et impossible, à l'achat, de savoir où l'on va atterrir. C'est le prix à payer pour n'avoir à sortir que 12 euros, le tarif unique proposé depuis le début de la saison, y compris pour ce clasico.
Ambiance calme autour du Parc

À une heure du coup d'envoi, on ne ressent aucune pression aux abords du stade. Des colonnes de CRS, à pied ou à cheval, nous rappellent juste que c'est soir de clasico. Mais le Parc des princes version couvre-feu, cela reste un... classique. La rue qui relie les tribunes Boulogne et Auteuil est bouclée les soirs de match, en raison du passage du bus de l'équipe adverse et de ses supporters. Cette fois, les supporters de l'OM n'étaient pas là mais la rue est restée fermée.

Sept mois après la mort de Yann Lorence, on pouvait craindre un règlement de comptes entre groupes rivaux. Mais l'atmosphère, à peine troublée par des "Marseille, on t'enc...", reste relativement légère. Des stickers "Boycott du Parc" rappellent la position de certains groupes de supporters, mécontents du traitement dont ils font l'objet.
Pas de supporters marseillais ni d'ultras parisiens

Dissoutes, mises en sommeil ou marginalisées depuis la fin de saison dernière, les associations ont disparu. Les graffitis des coursives, à l'effigie d'anciennes gloires du PSG, ont été effacés. Plus d'animations dans les tribunes, ou alors seulement celles assurées par le club. Les bâches aux couleurs rouge et bleu sont aux abonnés absents. Seul un gigantesque et efficace "Paris Saint-Germain Football Club" a été ressorti pour l'occasion. L'ancien "Virage Auteuil" est désormais peuplé de supporters "isolés". Et pour cause, on ne peut plus acheter les places que par deux.

Si Auteuil et Boulogne sont pratiquement pleins - avec quelques femmes et sans doute un mixte de nouveaux venus et d'anciens abonnés -, les quarts de virage ne sont, eux, pas totalement remplis. Avant le coup d'envoi, les sifflets montent contre les joueurs marseillais, et notamment contre Gabriel Heinze, ancien Parisien passé à l'"ennemi". Les "meneurs" des groupes de supporters absents, les insultes prennent le pas sur les chants. À l'entrée des équipes, les lumières des fumigènes sont remplacées par celles des portables. En face, à Boulogne, plus de drapeaux français ou de "Marseillaise" chantée à pleins poumons. "I got a feelin'" des Bleck Eyed Peas résonne à fond...
Et le déroulement du match fait le reste...

Le PSG, qui mène 2-0 après moins de 20 minutes de jeu, se met le Parc dans la poche. L'absence de supporters marseillais et le jeu chatoyant des locaux détendent l'atmosphère. Mais ça reste Marseille, donc on insulte - encore et encore -, on jette des papiers sur les tireurs de corner, on envoie un pétard sur le but de Hoarau et on vise Gignac avec le laser vert, plaie récurrente des stades dont a été victime récemment Cristiano Ronaldo. Le match gagné, les supporters regagnent le métro en faisant rimer "ta mère" et "canebière", le refrain des grands soirs qu'on n'avait plus entendu depuis six ans Porte d'Auteuil.

Pas d'incident majeur dans le stade ou en dehors - merci aussi la victoire -, les dirigeants du PSG sont peut-être en passe de réussir leur pari. Mais il est facile d'attirer 40.234 spectateurs pour un PSG-OM. La vraie réussite, ce sera de remplir le Parc face à Caen, ou à Brest, lors des fraîches soirées de novembre... Et là, on peut penser qu'il y a encore du travail.

http://www.europe1.fr/Sport/Articles/Au-co...amilial-305977/
JeromeTouboulArnaudHermant
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Le Parc était bien garni

C’est, de très loin, la meilleure affluence de la saison. Dimanche soir, le Parc des Princes a accueilli 40234 personnes. Pour la deuxième fois seulement, la barre des 30000 spectateurs a été dépassée. Depuis le mois d’août, le boycott des abonnés a lourdement fait chuter la moyenne : 27249 spectateurs sur les 7 premiers matchs de L 1, contre 31432 la saison dernière.


Pour Paris, la situation n’est pas viable. Depuis plusieurs semaines, Robin Leproux répète son envie de réinstaurer le système d’abonnement dans les tribunes Auteuil et Boulogne. Il a demandé à Alain Cayzac, ancien président du club, et Franck Borotra, président de la Fondation PSG, de ramener autour de la table les représentants des deux virages.
Leproux sait aussi que les bons résultats constituent le meilleur moyen de fidéliser un nouveau public. En Ile-de-France, le réservoir de supporteurs n’est pas suffisant pour combler l’absence de quelque 14000 abonnés. La capitale a une particularité cependant : le public est versatile mais les lumières l’attirent. « Les gens viennent pour voir leur équipe gagner, explique Jean-Pierre Karaquillo, économiste du sport. Et, si le PSG propose du jeu comme lors de la première période face à l’OM, il est probable que le public revienne très vite. »

Si le club devient un réel prétendant au titre, il pourrait inverser le rapport de forces et « retourner » certains abonnés. Certes, la plupart ne céderont pas. Les fidèles d’Auteuil et de Boulogne ne reviendront pas au Parc ailleurs que dans « leur » tribune. Une hypothèse exclue par les forces de l’ordre. « On ne reviendra pas au principe des deux blocs, explique Jean-Louis Fiamenghi, directeur de cabinet du préfet de police de Paris. Un choix a été fait, il a permis d’éradiquer la violence. » Avec les succès, le climat général pourrait s’apaiser. Depuis le début, c’est le pari de Robin Leproux.

Six interpellations ont eu lieu dimanche en marge de PSG - OM (2-1). L’une d’elles a visé le spectateur qui a fait éclater un pétard pendant la rencontre.


Le Parisien
sylvain
exlf.blogspot.com


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De l'art de la propagande...


La propagande est une arme terriblement efficace, utilisée par de nombreux dirigeants de ce monde… et même ceux du Paris SG.

Pour qu’une propagande soit efficace il faut des moyens. Les dirigeants parisiens les ont.
Les médias qui donnent le ‘La’ pour tout ce qui concerne le football en général, et le Paris Saint Germain en particulier (Le Parisien, L’équipe et L’Equipe TV du groupe de presse Amaury et Canal plus) n’ont eu de cesse de défendre le plan de Robin Leproux sans effectuer aucun travail de fond pour en nuancer les tenants et les aboutissants.

A l’issue du match Paris SG – Olympique de Marseille, les commentaires sont une nouvelle fois unanimes : tous vantent l’ambiance extraordinaire du Parc des princes et se glorifient de la pacification de notre stade.

Aucun mot sur le fait que l’ambiance d’hier soir, si elle était parfois chaleureuse du fait du déroulement du match, n’a atteint à aucun moment les sommets du passé qui ont fait d’un match banal au début des années 80 un sommet vendu comme il se doit aux divers annonceurs.

La soirée d’hier a marqué le retour des « Hooo hisse enc’…. » qui avaient disparu depuis des années. L’immense majorité des chants hier étaient des insultes (tous les joueurs marseillais y sont passés y compris les supporters phocéens à qui les autorités françaises ont refusé l’accès au stade au mépris des droits fondamentaux de la liberté de circulation). Tous ces chants ont été glorifiés sur l’antenne de Canal plus et dans les journaux alors qu’ils étaient dénoncés comme des appels à la haine il y a 6 mois.
De même le journal Le Parisien magnifie le jet d’un pétard dans la fosse durant le match, alors que ce geste est puni par une amende par la ligue de football, et aurait été qualifié de violent l'an passé: « C’est la tribune Boulogne qui donne le tempo, mais elle applaudit l’explosion d’un pétard en tribune Auteuil saluant le deuxième but du PSG. Il y a comme un petit air de changé au Parc. » tiré de : http://www.leparisien.fr/psg-foot-paris-sa...010-1140554.php

Il ne manquait donc plus que des fumigènes pour que la fête soit totale !!!
Un exemple ? Quelle image illustre depuis plus d’un an maintenant l’icône « Ligue 1 » sur le site de l’Equipe ? Le tifo du Virage Auteuil contre Marseille il y a deux ans: http://www.lequipe.fr/Football/

Dans Le Parisien toujours, un journaliste regrette l’absence de tifo alors que jamais dans son histoire ce journal, devenu tabloïd, n’a parlé des réalisations qui ont été entreprises par les associations pendant plus de 20 ans. Ce sont ces spectacles, ces chants pour le Paris S.G. qui ont fait la grandeur de cette affiche, et pas un vulgaire plan de communication permettant au diffuseur de s’assurer la plus belle audience de l’année.

Depuis hier, messieurs Bazin et Leproux, relayés par les médias déjà nommés, se félicitent donc du succès de ce match.
Personne ne relève le fait que pour la première fois depuis près de 15 ans, le Parc des Princes n’affichait pas complet un soir de Paris SG – Olympique de Marseille : il y avait officiellement (source LFP) : 40234 spectateurs et nous demandons, une nouvelle fois, à M.Skropeta de communiquer, preuve à l’appui, sur le nombre d’invitations distribuées.

A titre de comparaison l’année dernière 45 702 places avaient été vendues pour ce choc.
Certaines tribunes, non visibles à la télévision, étaient vides ou très clairsemées hier comme les tribunes A et G 'Bleu" ou l’ensemble de la tribune F réservée aux supporters visiteurs.
Depuis plusieurs semaines le service communication du Paris SG a lancé un énorme plan de communication : affiches partout dans Paris, places à gagner dans de nombreuses émissions de radio, relai médiatique sortant 'étrangement' de l’ordinaire même pour un ‘classico’… et pourtant dimanche dernier il restait encore plus de 5000 places à vendre. Quel beau travail !

Ce « plan Leproux » dont l’objectif est officiellement d’éradiquer la violence est un échec total. Celle-ci n'a été, au mieux, que déplacée. Qu’il est regrettable qu’aucun média ne se pose de questions sur le fait que les pouvoirs publics ne puissent (ne veulent ?) régler des problèmes concernant quelques personnes sans priver dans le même temps l’immense majorité des abonnés de leur droit d’assister à un match de football voir même de circuler librement dans leur pays (présence parisienne interdite à Sochaux cette année) ou à l’étranger ! (présence parisienne interdite à Séville cette année). Est-ce un hasard si une telle répression, le plus souvent incroyablement disproportionnée, se fait sentir dans tous les stades de l’hexagone alors que la France a été choisie pour accueillir le championnat d’Europe de football en 2016 dans des stades flambants neufs qu’il faudra rentabiliser…

C’était le match de l’année dimanche soir au Parc des Princes et c’est une fois encore un échec objectif du plan Leproux.

Nous demandons aux personnes nous soutenant de poursuivre le boycott magnifiquement respecté depuis le début de saison, n’en déplaise aux médias.
Les spectateurs venus au stade dimanche soir ne sont pour la plupart que des opportunistes ayant eu accès à des invitations ou ayant profité de l’occasion de voir une affiche de football. Ils ne viendront plus au stade.

Ce boycott est un crève cœur pour nous tous, mais ne cédons pas aux sirènes de la propagande et sachons ne pas nous éloigner de notre seule objectif :

« Retrouver nos abonnements, dans nos tribunes respectives ».
CL
Citation
Alain Cayzac déjà au boulot

Alain Cayzac et Franck Borotra, les deux médiateurs du PSG dans le dossier des supporteurs, ont commencé les auditions hier. Elles vont s’enchaîner pendant plusieurs jours. Dans un premier temps, les supporteurs, comme hier ceux de Liberté pour les abonnés, font part de leurs doléances et de leurs propositions aux deux médiateurs. Ces derniers devraient ensuite rédiger un mémo avant de revoir tout le monde.
Cette médiation, que les pouvoirs publics ont accueillie avec circonspection, ne permettra pas un retour en arrière. Les abonnements devraient être au final rétablis, mais de façon aléatoire comme le veut Robin Leproux.

Leparisien.fr
Roufi
Nouveau communiqué de LPA en commun avec les LF, Kriek et BP



liberte-abonnes.com
NeiBaF
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Leproux veut «l'argent du beurre»

A l'occasion des Entretiens du Parc, un rendez-vous de réflexion sur l'avenir du football, le président du Paris-SG, Robin Leproux, est revenu sur la bonne forme de son club, quatrième du Championnat. « On joue mieux, on est déterminés. On a un groupe qui n'accepte plus la défaite, c'était les mots de Mamadou (Sakho) et il a raison. Il faut conserver ça » a-t-il expliqué.

Pour le dirigeant parisien, le match nul contre Lorient (1-1) illustre bien l'état d'esprit actuel qui règne dans l'équipe de Kombouaré. « Rien n'est acquis comme après la défaite contre Auxerre (3-2) mais hier (contre Lorient, ndlr), on a une belle entame de match et quand on voit le nombre d'occasions, on aurait pu tuer le match... ».

Robin Leproux s'est également félicité du plan sécurité d'un Parc des Princes redevenu fréquentable. «On a des acquis. La cohabitation se passe bien et les abords du Parc sont pacifiés. Maintenant, on doit faire revenir la ferveur, les chants et le meilleur du supportérisme. Il faut organiser le retour des abonnés, des tifos et des banderoles. Oui, on veut l'argent du beurre, la sécurité et tout cela. »

NeiBaF
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Lilian Thuram : « Que les supporteurs restent à leur place »



Lilian Thuram était l’un des invités de marque des Entretiens du Parc, une journée de réflexion organisée par le PSG hier. Le champion du monde est intervenu lors de la première table ronde qui avait pour thème « Le public dans les stades de football » avec, en toile de fond, le plan sécurité du PSG.

Vous avez une position tranchée sur les relations qu’un club doit entretenir avec ses supporteurs…

Lilian Thuram. Plus les liens sont étroits entre un club et ses supporteurs, plus il y a des dérives.
Quand je suis arrivé à Parme (L 1 italienne), il y avait des Ultras assez durs. Un jour, ils sont venus nous dire que si on ne jouait pas bien, on aurait des problèmes. J’ai trouvé ça incroyable! Que des supporteurs violents puissent venir tranquillement nous parler, avec l’accord du club, c’est aberrant !

Vous dites qu’il faut « éduquer » les supporteurs ?
C’est comme dans une classe d’école. Si certains perturbent, il faut les faire sortir pour que tout le monde travaille bien. Il y a des règles à établir. Quand des personnes ne sont pas dans la bonne démarche, il faut leur parler. Et s’ils ne comprennent pas, il faut leur dire, « On va faire sans vous ». Aujourd’hui, j’entends dire que l’ambiance est aseptisée au Parc des Princes. Quand j’étais au FC Barcelone, le président, Joan Laporta, a exclu les supporteurs les plus extrémistes. Il a reçu de nombreuses menaces de mort, mais il a réglé le problème. Dire aux gens, « Si vous n’avez pas un comportement normal, vous ne venez pas au stade », ça, c’est le courage.

Selon vous, le PSG est-il sur la bonne voie pour éradiquer la violence ?
Il fallait en passer par là. Il faut travailler sur le long terme. Que les supporteurs restent à leur place et s’ils n’ont pas un bon comportement, ils sortent du stade.

11G
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Le retour des abonnements au Parc ?

Cette saison, le Parc des Princes a retrouvé de sa sérénité. En plus des bons résultats du Paris Saint-Germain (Photo Presse-Sports), l'enceinte parisienne fait désormais la part belle aux familles et aux enfants grâce à l'initiative de Robin Leproux, le président, qui avait choisi de supprimer les abonnements. Une décision qui avait fait scandale du côté des supporters. Mais ces derniers pourraient bien retrouver le sourire, comme l'explique dans L'Equipe Philippe Boindrieux, le directeur général du PSG, à l'occasion des entretiens du Parc : «Ce n'est pas un plan anti-ultras. Alain Cayzac et Franck Borotra ont été nommés comme médiateurs pour renouer le dialogue avec les supporters. La reprise d'une campagne d'abonnements (aléatoire) est envisagée.»

Pour l'instant donc, rien n'est entériné, mais cette annonce pourrait être suivie d'actes d'ici quelques semaines ou quelques mois. Désormais, il faut juste faire attention aux «accords occultes entre les dirigeants et les supporters», histoire que ces derniers restent «à leur place», comme l'ont expliqué Nicolas Hourcade, sociologue et auteur du Livre vert du supportérisme, et Lilian Thuram.


France Football.fr
Homer
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Les supporters en débat

Le PSG organisait lundi les premiers “Entretiens du Parc”. Compte-rendu de la table ronde consacrée aux supporters.

En tant que sociologue ayant contribué au livre vert du supportérisme, j’ai participé ce lundi à la table ronde sur les publics du football lors des “Entretiens du Parc”, organisés par le PSG et placés sous la responsabilité de Pascal Boniface, directeur de l’IRIS (Institut de Relations Internationales et Stratégiques) et secrétaire général de la Fondation du Football.
Les échanges ont été, de mon point de vue, riches et constructifs, ce qui est loin d’être toujours le cas dans de telles circonstances. Ils ont notamment permis de mettre sur la table des enjeux importants quant à la relation entre supporters et clubs et à la lutte contre le hooliganisme. Les intervenants (Bernadette Constantin, vice-présidente de la Ligue de football amateur, Philippe Boindrieux, vice-président du PSG, Jean-Louis Fiamenghi, directeur du cabinet du préfet de police de Paris, Lilian Thuram et moi) se sont accordés sur les termes du débat, tout en développant divers points de vue.
L’Equipe, l’un des partenaires médiatiques de l’événement, propose, dans son quotidien du jour et sur son site Internet, un aperçu de cette table ronde sous l’angle du retour éventuel des abonnements dans les virages du Parc. Si j’ai effectivement prononcé la plupart des propos qui me sont prêtés par L’Equipe (à une déformation près), leur mise en forme ne me paraît pas rendre justice au fond de ma pensée. Je tiens donc à préciser mes propos tout en rendant compte du contenu de la table-ronde, avant de publier, sur ce même site dans les prochaines semaines, des analyses plus développées, sur lesquelles nous sommes en train de travailler avec d’autres membres de la rédaction de So Foot.

Quelle proximité entre supporters et dirigeants ?
Lilian Thuram, qui a activement participé à cette table-ronde bien animée par Christian Ollivier de RTL, a estimé qu’une trop grande proximité entre supporters, dirigeants et joueurs était néfaste. Une anecdote lui a permis d’appuyer ses dires. Lors d’un stage de pré-saison dans un de ses clubs italiens, les ultras avaient été invités par les dirigeants à s’exprimer devant les joueurs. Ils avaient alors exigé d’eux qu’ils mouillent le maillot, sous peine de représailles.
C’est dans ce contexte que j’ai dénoncé les accords occultes entre dirigeants et supporters, phrase reprise par L’Equipe. Comme je l’ai dit lundi, ce n’est pas la proximité entre supporters et dirigeants qui est, selon moi, problématique, mais la nature de la relation. S’il existe des accords occultes entre ultras et dirigeants, ce qui est effectivement le cas dans plusieurs clubs italiens, cette proximité est malsaine. En revanche, si les relations entre les différentes parties sont claires et que les droits et devoirs des supporters sont bien définis, la proximité entre les uns et les autres peut s’avérer tout à fait positive.

Comment concilier sécurité et ambiance ?
Le colloque se tenant au Parc, l’ambiance du stade parisien depuis la mise en place du plan “Tous PSG” (supprimant les abonnements en virages et y instituant le placement aléatoire) s’est trouvée au cœur des débats. Dans la salle, certains supporters parisiens ont affirmé que l’absence d’ambiance n’était pas un problème et que la sécurité devait passer avant tout, quand d’autres ont regretté la disparition de la part festive de l’atmosphère des virages. Les participants de la table ronde ont convenu qu’il était difficile de concilier sécurité et ambiance. Pour l’instant, le PSG est « au milieu du gué » pour reprendre une expression partagée : il a réussi à assainir le climat du Parc mais il a, du coup, largement amoindri l’ambiance et écarté une partie de son public traditionnel. D’où l’entreprise, difficile, de médiation actuellement en cours avec les supporters parisiens pour trouver des solutions permettant de ramener l’ambiance au Parc sans transiger sur les impératifs de sécurité.
L’ambiance de PSG-OM ayant été prise en exemple de bonne conciliation entre sécurité et ambiance, j’ai fait remarquer, d’une part, que le public du Parc pour ce match-là me semblait assez différent de celui des matches précédents (avec notamment une part plus importante d’anciens abonnés) et, d’autre part, qu’environ un chant sur trois consistait en des insultes envers l’OM. L’Equipe me fait dire qu’« à Marseille, un chant sur trois est un chant d’insultes ». Peut-être ai-je été confus dans mes propos, mais j’évoquais bien le match PSG-OM et non l’ambiance du Vélodrome.

Quelle tolérance zéro ?
Cette réflexion sur les insultes visait à interroger le slogan actuellement répandu de la tolérance zéro. Que signifie ce slogan s’il n’est pas précisé envers quoi il faut faire preuve de tolérance zéro ? S’il s’agit des violences physiques et du racisme, il ne pose guère de problème. Mais le registre insultant répandu dans les stades (avec une forte fréquence du recours à des injures du type « enculé ») montre bien que la situation est plus confuse en ce qui concerne l’homophobie. J’ai donc posé la question de savoir ce que devaient être les stades : des lieux exemplaires où aucun écart n’est toléré ou des lieux où un certain défoulement est acceptable dans des limites à fixer ? Nous avons tous défendu l’idée que les stades étaient des lieux d’expression où il était possible de se laisser aller, jusqu’à un certain point. Comme Philippe Boindrieux l’a souligné, la difficulté est de définir ce qui est inacceptable et de savoir où placer le curseur.
Nous avons aussi noté qu’il est trop facile de prétendre qu’il suffit d’enlever deux cents hooligans pour apaiser l’ambiance d’un stade. J’ai alors fortement nuancé la distinction habituelle entre bons et mauvais supporters. Effectivement, certains se comportent toujours bien quand d’autres viennent systématiquement pour causer des troubles. Effectivement, il existe des noyaux durs qui nécessitent d’être plus particulièrement surveillés. Mais d’autres supporters, notamment les ultras, peuvent être les meilleurs supporters tout en débordant parfois. Au slogan de la tolérance zéro, je préfère donc celui de la réponse graduée en fonction de la gravité des actes.
Nous avons également convenu qu’il n’existe pas de solution miracle pour lutter contre le hooliganisme, ce qui m’a amené à prôner une politique globale jouant sur plusieurs leviers (répression des comportements graves, adaptation des stades, formation des acteurs de la sécurité, dialogue avec les supporters et prévention sociale).

Quelle culture populaire du football ?
Le prix des places et la conception des stades ont aussi été abordés. J’ai mis en avant le modèle allemand par rapport au modèle anglais, car les Allemands ont transformé leurs stades tout en maintenant des kops et des billets à un prix modéré et en développant le dialogue avec les supporters.
Lilian Thuram a pointé un problème essentiel en affirmant, sous les applaudissements du public présent, que le spectacle était sur le terrain et non dans les tribunes. Il a développé l’exemple du Barça où les spectateurs vont voir un spectacle, applaudissent les belles actions et font tourner les mouchoirs quand la qualité n’est pas au rendez-vous. J’ai alors évoqué les différents rapports au football en Europe : en Espagne, il est conçu comme un spectacle et les spectateurs participent peu. Ailleurs, en Italie, en Allemagne ou en Angleterre, le public incarne la communauté et son soutien fait partie du spectacle.
Dans la salle, plusieurs personnes ont rebondi sur nos propos pour affirmer que ce n’était pas aux supporters, mais au club, d’organiser l’ambiance et les tifos. J’ai alors posé la question de la culture populaire et de la manière dont on l’appréhende. Privilégie-t-on une culture populaire de masse, prise en charge par les organisateurs du spectacle, ce qui conduit à une “américanisation” des publics ? Ou estime-t-on qu’une culture populaire autonome peut se développer de manière positive dans les travées ?
En conclusion, Lilian Thuram a affirmé avec force que les supporters devaient rester à leur place et n’avaient, par exemple, pas à demander la démission des dirigeants. La table-ronde étant achevée, la discussion s’est poursuivie en off. J’ai alors souligné qu’à Barcelone, les socios peuvent donner leur avis sur la politique du club, ne serait-ce que lors des élections du président, et que l’enjeu me paraît donc être de définir dans quel cadre les supporters peuvent exprimer, de manière constructive, leur point de vue.

Le rôle des médias
Du fait de la diversité des thèmes abordés en 1h45, les échanges ont pu sembler désordonnés et parfois insuffisamment approfondis (par exemple, sur le recours aux interdictions administratives de stade comme élément clé de la lutte contre le hooliganisme selon Jean-Louis Fiamenghi, idée qui n’a pas été discutée). Ils m’ont cependant paru avoir le mérite de mettre le doigt sur des enjeux trop souvent occultés ou considérés comme évidents (par exemple, est-ce que le spectacle est seulement sur le terrain ou aussi dans les tribunes ?). Il ne reste plus qu’à espérer que ces débats pourront être poursuivis et qu’ils déboucheront sur des actions concrètes.
Il est tout à fait compréhensible que L’Equipe ne développe que la partie la plus “chaude” de la discussion, sur la situation du Parc, et qu’elle ramasse les propos des intervenants. L’exercice étant difficile, je ne jette pas la pierre au rédacteur de l’article. Mais je regrette que le sens général de mes propos ne soit pas vraiment rendu, d’autant que les intervenants, tant sur l’estrade que dans la salle, ont pointé le rôle que pouvaient jouer les médias en mettant l’accent sur les phénomènes exceptionnels sans toujours les situer dans leur contexte d’ensemble, ce qui amène parfois à surestimer la gravité de la situation des stades français.

Nicolas Hourcade


Nicolas Hourcade est sociologue et membre de la rédaction de /So Foot/.

Le livre vert du supportérisme est disponible sur le site du ministère des Sports...

SoFoot.com
ZéroQuatorze
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Le PSG et la LPIFF renforcent leur partenariat


Après l’opération "invitations des jeunes licenciés de moins de 16 ans dans les virages Auteuil et Boulogne" (14 000 jeunes en ont déjà bénéficié !), le PSG lance une nouvelle offre exclusivement dédiée aux licenciés de la LPIFF : une remise de 30% sur le prix des places dans toutes les autres tribunes, sauf les virages, pour tous les matches du PSG au Parc des Princes (sauf PSG - OM) sur présentation de la licence LPIFF (et 10% de remise dans la boutique).

Site de la ligue de football IDF
Julio94
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SOS Racisme veille sur le Parc des Princes

L’association a mis en place depuis le début de la saison une commission de surveillance lors des matches du PSG à domicile. Face à Caen (2-1) ce samedi, ses bénévoles étaient à nouveau à pied d’œuvre. Reportage.



Debout au milieu du Kop de Boulogne, Mickaël est à l’affut. Son regard balaie les gradins avec minutie. Tout en gardant un œil attentif au spectacle proposé sur la pelouse. Lorsque Mevlüt Erding double la mise pour le PSG, il exulte comme toute la tribune. Mais cet étudiant aux cheveux mi-longs n’est pas un supporter comme les autres. Ce samedi soir, il est en mission dans les travées du Parc des Princes. Bénévole pour SOS Racisme, il fait partie d’une commission de surveillance. Son but ? Observer et signaler les éventuels comportements racistes.
Avec son caban, son écharpe grise et son jean brut, il se fond parfaitement dans la masse. Il faut dire que Mickaël est un habitué des lieux. Voilà plusieurs saisons qu’il fréquente l’enceinte de la Porte d’Auteuil. Alors quand SOS Racisme l’a contacté pour intégrer son projet, il n’a pas hésité. « Ça me permet de voir les matches tout en surveillant les tribunes », jubile le grand brun. Un compromis qui ravit de nombreux bénévoles.

Face à Caen, ils étaient une trentaine, plutôt jeunes, répartis sur l’ensemble du stade. Même au sein de la tribune présidentielle, pourtant réputée assez calme. Chacun d’entre eux disposait d’un document à questions ouvertes qu’il a pris soin de remplir à la fin de la rencontre. Une réunion s’est ensuite tenue dans les locaux du Parc des Princes pour faire un bilan de la soirée. Pas grand-chose à signaler. La faible affluence enregistrée (26 190 personnes) n’a accouché d’aucun débordement notable.

« Prendre les gens en flagrant délit »

« C’était une soirée très calme, reconnait Mickaël. Il y a eu quelques insultes envers l’arbitre, mais rien de méchant. Depuis le début de saison, les tribunes sont pacifiques. La sécurité s’est beaucoup renforcée. Donc il y a moins d’ambiance mais aussi moins d’incidents. » Créée au lendemain de la mort de Yann Lorence, en marge de PSG-OM la saison passée, la commission de surveillance pilotée par SOS Racisme mène une action avant tout préventive. Sous l’œil bienveillant du PSG et de son président Robin Leproux, qui met à disposition toute la logistique nécessaire.
« Nous ne jouons pas le rôle de la police, assure Hermann Ebongue, le vice-président de l’association. Nous sommes des militants. C’est une sorte de prolongement de nos actions quotidiennes. Nous signalons tous les comportements déviants. Le but étant de prendre les gens en flagrant délit et de le signaler aux autorités compétentes. »

Dans les cas les plus graves, SOS Racisme peut également engager des poursuites judiciaires. Une réunion a lieu chaque semaine entre les membres de l’association et des représentants du PSG. Reste à connaitre la réelle efficacité d’un tel dispositif.


RMC.FR
JeromeTouboulArnaudHermant
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Cayzac et Borotra ont rendu leurs recommandations

La médiation entre Alain Cayzac, Franck Borotra et les supporteurs parisiens s’est achevée en fin de semaine dernière. Les deux médiateurs, désignés par Robin Leproux pour renouer le dialogue avec les ultras du PSG, ont rendu hier leurs recommandations au président du club. Ils vont maintenant échanger avec ce dernier pour déterminer les modifications à apporter (ou pas) au plan sécurité, entré en vigueur au début de la saison.

Dans un premier temps, le travail des deux médiateurs a consisté à écouter les revendications des supporteurs. Alain Cayzac et Franck Borotra en ont rencontré une vingtaine, représentatifs des tribunes du Parc. Les anciens dirigeants des associations dissoutes par les pouvoirs publics n’ont en revanche pas été vus. Avec le soutien des forces de l’ordre, le PSG a l’intention de relancer les abonnements, mais toujours de manière aléatoire. Cette perspective n’enchante pas les ex-membres des virages Auteuil et Boulogne.


Le Parisien
Comanchero
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PSG : retour des abonnements ?
Ligue 1 Paris Saint-Germain
24 novembre 2010 Commentaires

Le Parc des Princes est vide, il faut vite le repeupler !

Alain Cayzac et Franck Borotra se sont décidés à entendre l’amertume des supporters du PSG. Ils ont rendu lundi leur rapport à Robin Leproux, qui devrait statuer sur le retour ou non des abonnements.

Décision finale prévue pour la fin de semaine voire début de la semaine prochaine.

Les Ultras parisiens, SDF depuis le début de la saison, veulent retrouver leur terrain de chasse. Mais de l’autre côté, Leproux ne reverra pas son plan d’austérité.

De fait, il va falloir trouver des compromis, comme la suppression du placement aléatoire dans les tribunes.

En clair, réhabiliter l’abonné, qui pourrait être exclu au moindre problème.


So Foot

+ 1 edito de RMC qui dit sensiblement la même chose avec une sombre histoire de CDD du supporter...

http://www.rmc.fr/editorial/136266/vers-un...nements-au-psg/
sylvain
RMC

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Leproux a de nouveau rencontré Cayzac ce jeudi


Après avoir rendu son rapport de médiation avec les supporters lundi à la direction du PSG, Alain Cayzac a rencontré ce jeudi matin le président parisien Robin Leproux pour évoquer avec lui la mise en place des nouvelles mesures pour faire évoluer le plan de sécurité et instaurer le retour des abonnements sous certaines conditions. Le PSG doit publier un communiqué. Une nouvelle rencontre avec les représentants de supporters est également à l'étude.
sylvain
PSG.fr

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Communiqué du club


Robin Leproux et Alain Cayzac se sont entretenus ce mercredi au sujet du rapport de médiation souhaite par le Président et confie a Alain Cayzac (membre du conseil de surveillance du club) et Franck Borotra (Président de la Fondation PSG).

Les échanges ont été constructifs (Franck Borotra était lui retenu a l'étranger). Les modalités d'évolution du plan de pacification sont en cours de finalisation. Alain Cayzac, Franck Borotra et Robin Leproux feront part de leurs décisions a la mi-décembre.
yo_yo
Arrêté préfectoral Lorient-PSG




Pas d'interdiction de porter un maillot ou une echarpe du PSG ahmadinejad_wins.gif
Rjay
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Leproux travaille au retour des «supporteurs historiques»

INTERVIEW - Le président du Paris-SG revient sur le bon début de saison de son club et sur son plan qui a éradiqué la violence mais a dégarni les tribunes du Parc des Princes. Il a rencontré les médiateurs cette semaine pour examiner les conditions d'un retour des abonnements, qui pourrait intervenir dès janvier.

LE FIGARO - Comment expliquez-vous la réussite sportive actuelle du PSG ?

Robin Leproux - On est en progrès avec des matchs références, des victoires contre Séville, Lyon, Marseille, et aussi un très bon match contre Dortmund, qui survole la Bundesliga. On est beaucoup plus forts que l'an dernier. On est capables d'inverser le cours d'une rencontre et de ne rien lâcher. Avec l'Europa League, on se confronte à de très grandes équipes. On commence à s'étalonner. Le président de Dortmund m'a dit d'ailleurs que notre groupe avait le niveau de la Ligue des champions.

Paris semble armé pour le titre de champion de France…

Le titre, je n'en parle pas. Ce serait une pression malsaine. On n'est pas encore armé pour cela. On a eu une saison très compliquée l'année passée et il ne faut pas oublier que l'on possède la moitié du budget de l'OM et de l'OL. On dit que l'on a un banc. C'est vrai. Mais dès qu'on a deux suspendus, on se retrouve avec seize joueurs de champ seulement…

Quel est l'objectif, alors ?

Si Paris est dans les trois et même dans les cinq premiers, ce sera déjà un très gros progrès.

Mais il y a toujours beaucoup d'attentes…

On essaye de travailler sérieusement pour que le PSG soit en haut du championnat tous les ans. Antoine Kombouaré a désormais une très bonne connaissance du club et de son environnement. Il s'est adapté. Antoine et moi, on doit s'assurer de la stabilité. Il nous faut plus de temps et un peu plus de moyens pour avoir davantage de joueurs clés qui font la différence dans les matchs difficiles.

Cela veut dire que le PSG pourrait se renforcer cet hiver ?

Si l'on gagne à l'Euro Millions. (Sourires.) Il ne faut pas oublier que l'on travaille avec un budget fermé. Sauf très bonne nouvelle, je ne crois pas que l'on disposera de moyens au mercato d'hiver.

Paris est en déficit chronique. Est-ce une fatalité ?

Je ne le pense pas. On possède un très bel actif joueurs. On reçoit des offres quotidiennes. Et je suis sûr que l'on va retrouver notre affluence en billetterie. Le club offre une meilleure image. On pourra ainsi avoir plus de partenaires commerciaux et plus de moyens.

Comment allez-vous faire pour garder Nenê l'année prochaine ?

Tous les joueurs clés ont vocation à rester. On bâtit un groupe qui se solidifie et auquel on apporte des compléments de talent. On est dans une dynamique de construction. On ne joue pas les syndics de faillite. On a un actionnaire solide, le club fait sa mutation d'image et progresse sportivement. On n'est pas en train de faire les soldes ! Nenê, on a travaillé très en amont pour qu'il vienne. On ne va pas le laisser partir de sitôt.

Les Qatariens se sont-ils éloignés du PSG ?

À ma connaissance, il n'y a jamais rien eu de concret. Il n'y a pas que le Moyen-Orient qui s'intéresse au PSG. L'actionnaire est sollicité par des Russes, des Chinois.

Des Chinois, vraiment ?

C'est normal, c'est Paris, pas Trifouillis-les-Oies. (Sourires.) Quand on montre une image plus épanouie et plus séduisante, on attire. Un nouveau partenaire permettrait d'avoir les moyens de s'offrir deux ou trois joueurs d'exception et de gagner du temps dans la progression.

Votre plan a pacifié le Parc des Princes, mais l'a aussi aseptisé…

Aseptisé, il ne faut pas exagérer. On sait qu'il nous manque ce public qui sait organiser les chants et les tifos. Mais ne caricaturons pas en disant : «Les dirigeants font Eurodisney.» On travaille au retour des abonnements et à celui de nos supporteurs historiques. Il faut définir les modalités de ces retours, mais la priorité reste la sécurité pour tous. Deux groupes d'Auteuil et de Boulogne se sont affrontés récemment sur une péniche lors d'un concert de hard rock. Même si, autour du Parc, la situation est assainie, la tension est toujours là.

Pourrait-on assister à une remise en cause du placement aléatoire dans les virages ?

Aléatoire, c'est un grand mot, il faut savoir ce que l'on met dedans. Le plan est transitoire, on l'a toujours dit. On a passé un cap important. On doit en passer d'autres. Il y a beaucoup de questions. Vient-on en tribune à trois ou à dix ? Peut-on créer de nouvelles associations ? Si on prend un abonnement, est-ce que l'on reste dans une tribune ou est-ce que l'on bouge à chaque match ?

Vous n'avez pas été tendre récemment avec le président de la Ligue, Frédéric Thiriez…

La Fédération est en train de faire sa mutation et se remet en question. La Ligue devrait l'imiter. Je préconise que l'on travaille ensemble en transparence, avec un vrai échéancier. Les grands clubs ne sont pas assez entendus lors des tours de table. Mais je ne désespère pas !


LEFIGARO
11G
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PSG : les supporters censurés


Les supporters du PSG ont été victimes d’un arrêté préfectoral du Morbihan. Plus méchant qu’une horde de Marseillais !

Ce document a interdit à ces besogneux d’arborer fièrement leurs couleurs lors du match qui opposait Lorient au PSG, le 14 novembre dernier.

Dans le texte : « Tout supporter du PSG portant les couleurs de son club est interdit de périmètre de stade avant et pendant la rencontre ».

Drapeaux, maillots, écharpes bleues et rouges. Tout l’attirail de l’ultra a été confisqué !

« J’ai bien conscience qu’on empêche un supporter paisible et qui réside dans la région de porter l’écharpe, mais il est difficile de dire que certains pourront l’avoir et pas d’autres, explique au Télégramme le sous-préfet de Lorient, Denis Labbé. C’est le problème des mesures trop générales. On n’interdit pas aux supporters de venir mais c’est une mesure faite pour responsabiliser les clubs. C’est au PSG d’encadrer ses supporters. Mais cela s’est bien passé, cela n’a pas été la chasse aux écharpes ».

Une mesure qui ne s’adressera qu’au PSG… les vilains !


So Foot
guiclay
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PSG: supporters anti-Ch'tis jugés demain

AFP

Cinq hommes, supporters du PSG, vont être jugés demain et vendredi par le tribunal correctionnel de Bobigny, accusés d'avoir déployé une banderole injurieuse en mars 2008 au Stade de France lors d'une finale de la Coupe de la Ligue Paris SG-Lens. "Pédophiles, chômeurs, consanguins: bienvenue chez les Ch'tis", proclamait, en référence au film de Dany Boon, la banderole de plusieurs mètres de long, déployée dans la tribune des supporters parisiens. Elle avait provoqué de très vives réactions, dont celle du président Nicolas Sarkozy.

Les cinq hommes, âgés de 22 à 32 ans, seront jugés par la 14ème chambre du tribunal pour "provocation à la haine ou à la violence lors d'une manifestation sportive". La banderole avait été préparée la veille du match, au Parc des Princes. Les lettres avaient ensuite été distribuées quelques heures avant la finale, place Saint-Michel dans le centre de Paris. Elles avaient été dissimulées sous des vêtements pour pouvoir être introduites dans le Stade de France. Découpée en onze morceaux de cinq mètres, portant chacun une syllabe, la banderole avait été exhibée pendant trois minutes en début de 2è mi-temps. Cinq personnes qui ont reconnu avoir participé au déploiement ont finalement bénéficié d'un non-lieu, après avoir affirmé qu'elles n'en connaissaient pas le contenu.

En revanche, un des auteurs présumés a dit lors de l'enquête qu'il s'agissait pour lui de "second degré", d'une "simple blague". Les deux groupes Boulogne boys et Milice Paris ont été cités à plusieurs reprises dans l'enquête. Parmi les cinq hommes jugés, figurent des étudiants, un agent et un technicien de la SNCF et un conducteur de train. Sur le banc de la partie civile, seront représentés les villes de Lens et Lille, la région Nord-Pas-de-Calais, la fédération française de football (FFF), le Stade de France, la ligue de football professionnel, le PSG et le Racing club de Lens. La sécurité dans et autour du tribunal a été renforcée à l'occasion du procès, a dit une source judiciaire.


LeFigaro.fr
Fabrice
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Banderole : Ouverture du procès
Cinq supporters du PSG sont jugés jeudi et vendredi par le tribunal correctionnel de Bobigny pour «provocation à la haine ou à la violence lors d'une manifestation sportive». Ils sont accusés d'avoir déployé une banderole injurieuse en mars 2008 au Stade de France lors d'une finale de la Coupe de la Ligue entre le PSG et Lens.

Cinq personnes qui ont reconnu avoir participé au déploiement ont finalement bénéficié d'un non-lieu, après avoir affirmé qu'elles n'en connaissaient pas le contenu. Parmi les cinq hommes jugés, figurent des étudiants, un agent et un technicien de la SNCF et un conducteur de train. (Avec AFP)


LEQUIPE.FR
CL
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Banderole : Du sursis requis

Le parquet de Bobigny a requis vendredi de la prison avec sursis contre trois des cinq prévenus qui comparaissent pour avoir déployé la fameuse banderole contre les Ch'tis au Stade de France en mars 2008. Loïc Pageot, vice-procureur au tribunal de Bobigny, a demandé 3 mois de prison avec sursis assortis de travaux d'intérêt général et une interdiction de stade de 5 ans contre les deux prévenus qui ont reconnu avoir partcipé à la confection de la banderole et à son déploiement. Le troisième, qui avait introduit un morceau de la banderole dans le stade, pourrait quant à lui écoper de deux mois de prison avec sursis et de 3 ans d'interdiction de stade. Enfin il a été requis contre les deux prévenus qui ont participé au déploiement de la banderole 300 et 600 euros d'amende.

Lequipe.Fr
Panenka
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PSG : Manif pour le retour des abonnements

Cet après-midi à Paris, environ 400 personnes ont défilé à Paris entre République et Hotel de Ville pour réclamer le retour des abonnements dans les virages populaires du Parc des Princes. La manifestation était organisée par l’association "Liberté pour les abonnés".

Des membres d’anciens groupes issus des deux tribunes étaient présents. « Il va y avoir plus d’ambiance ici sous la pluie qu’au Parc des Princes depuis le début de la saison », annonçait l’un des organisateurs avant le départ du cortège.

« Rendez-nous nos abonnements », « Leproux démission », « Boycott Parc des Princes » ont été les grands slogans des supporters, en plus des chants traditionnels à la gloire de leur équipe. Sur les banderoles, on pouvait lire « Colony Go Home », « Supporter le Paris-SG n’est pas un crime ».

La manifestation s’est déroulée dans une ambiance bon-enfant, sous l’oeil étonné des touristes et des passants.

LD-C


So Foot
OsMoZ
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Les supporters du PSG défilent à Paris contre le plan antiviolence du club

Près d'un millier de supporters du PSG selon les organisateurs, 700 selon la police, ont manifesté dimanche dans les rues de Paris aux cris de "Leproux démission" et de "Rendez-nous nos abonnements" pour protester contre le plan antiviolence du président du club, Robin Leproux.
Arborant des bonnets, des écharpes et des drapeaux aux couleurs du Paris SG, les manifestants, toutes générations confondues, ont tenu des banderoles annonçant "Supporter le PSG n'est pas un crime!" ou encore "Notre passion n'est pas aléatoire", alors qu'une des mesures du plan prévoit la mise en place d'abonnements aléatoires pour les supporters des virages Auteuil et Boulogne.

"Les abonnements aléatoires, c'est on ne peut s'abonner qu'à quatre et on ne choisit pas sa tribune", explique à l'AFP Albin Queru, co-fondateur de l'association Liberté pour les abonnés, organisatrice de cette marche "pacifique" mais "revendicative".
"Il n'est pas normal de stigmatiser les 13.000 abonnés des virages, alors que les problèmes ne concernent que 300 personnes. (...) On en a assez de l'assimilation hooligans égale violences", a-t-il ajouté, appelant le club à prendre "ses responsabilités avec les individus qui posent problème depuis des années" et à ne pas punir les "amoureux du club".
"J'ai ma femme et mes enfants et le PSG. Plus qu'une passion, c'est un amour", a déclaré à l'AFP Thomas Tonnasi, agent territorial de 29 ans et abonné du PSG depuis "14 ans". "Sans supporter, le PSG n'a plus d'âme", a-t-il ajouté.
S"il n'est "pas un gros fan de foot", Augustin, cadre dans le bâtiment de 30 ans, était "abonné depuis 10 ans" et se rendait au Parc des Princes "pour le PSG mais aussi pour cette ambiance festive et populaire".
"On payait un abonnement annuel, on se retrouvait avec des potes, on parlait de nos vies", se souvient-il.
Le cortège, parti aux environs de 14H30 de la place de la République, a rejoint peu avant 16H00 l'Hôtel de Ville, une heure avant le début de la rencontre opposant le PSG à Brest au Parc des Princes.
Les supporters y ont allumé quelques fumigènes, avant de déployer une banderole où il était inscrit "40 ans du PSG, 13.000 bougies soufflées" et d'observer une minute de silence.
L'Hôtel de Ville organise jusqu'au 29 janvier une exposition de photos à l'occasion du quarantième anniversaire du club.


Le Parisien
Comanchero
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Lundi à 18 heures, une réunion aura lieu entre Robin Leproux, Alain Cayzac, Franck Borotra et des représentants historiques des virages du Parc, en tout une vingtaine de personnes. Selon nos informations, le président du Paris Saint-Germain ne fléchira pas sur sa position : à savoir proposer à partir de janvier et le retour des matches, des abonnements aléatoires et non fixes comme le souhaitaient les anciens de Boulogne et d'Auteuil (en fait, il pourrait y avoir quelques regroupements d'amis entre eux dans les tribunes tant que cela ne dépasse pas un certain nombre). Parmi les médiateurs, Alain Cayzac met selon nos informations la pression sur Robin Leproux pour qu'il ne fasse pas ces abonnements aléatoires. « Surtout ne fais pas ça », aurait ainsi dit l'ancien président parisien à l'actuel. S'ils n'étaient pas écouté, et c'est donc la tendance aujourd'hui, les supporters ont en effet prévu d'entamer des actions.



http://www.rmc.fr/editorial/138444/leproux...nts-aleatoires/
sylvain
Le Parisien

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Deux cents indépendants du PSG dans les tribunes de Valenciennes

«Leproux démission ! Leproux, démission !», «Rendez nous nos abonnements ! », près de deux cents supporteurs parisiens venus par leurs propres moyens sont présents au stade Nungesser de Valenciennes (Nord). Ils ont pris place dans la tribune des supporteurs valenciennois et scandent des slogans contre Robin Leproux, le président du PSG, et contre Colony Capital, actionnaire principal du club.

Ils ont été rapidement isolés du reste de la tribune par un important cordon de CRS, qui s'est momentanément placé en retrait avant de revenir à leur contact dans la tribune.
Ils manifestent ainsi leur hostilité au plan de sécurité qui a suspendu les abonnements au Parc depuis le début de saison. En comparaison, ils sont environ 80 dans la tribune réservée aux visiteurs à avoir pris part au déplacement officiel et encadré.
Comanchero
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Paris a rendez-vous avec ses supporteurs
Sportivement, tout va bien à Paris. Reste le problème des supporteurs qui ont déserté le Parc des Princes. Une réunion importante entre ces fans et la direction du PSGest prévue aujourd’hui.

L’ambiance risque d’être chaude au Parc des Princes, ce soir à partir de 18 heures. Ce ne sera pas sur la pelouse grâce aux exploits de l’équipe, toujours 2e de la L 1 après sa victoire (2-1) samedi à Valenciennes, mais plus haut, dans les bureaux. Robin Leproux doit recevoir les représentants des anciennes associations de supporteurs du club (dissoutes) et du collectif Liberté pour les abonnés.
Le président du PSG devrait leur présenter les retouches qu’il compte apporter à son plan initial de pacification du Parc (fin des abonnements dans les tribunes Boulogne et Auteuil et mise en place du placement aléatoire).

Le retour des abonnements en virages? Leproux devrait annoncer aux supporteurs le retour des abonnements dans les virages pour janvier. Mais, sauf retournement de situation, avec placement aléatoire, comme le président l’a confié récemment à des représentants des pouvoirs publics. Concrètement, dans quelques semaines, un spectateur pourrait donc se voir attribuer un abonnement jusqu’en mai dans le même virage. L’alternance d’un match sur l’autre entre les deux virages, un temps envisagée, aurait été abandonnée. A priori, les anciens fans d’Auteuil et Boulogne ne veulent pas entendre parler de placement aléatoire. Hier, certains Ultras menaçaient même de boycotter la réunion. Autre interrogation qui était encore discutée il y a peu : le nombre d’abonnements auquel pourrait souscrire une même personne. Deux, quatre, six ou plus? Seule certitude, la direction veut éviter la reformation de petits groupes et tient à ce que le retour des abonnements ne se fasse pas au détriment des familles. Celles-ci pourraient se voir proposer des formules à prix attractifs.

Le médiateur Cayzac a tout tenté. En froid avec les anciens représentants des associations dissoutes au point d’annuler deux réunions de travail avec eux avant celle de ce soir, Robin Leproux a nommé deux médiateurs. Alain Cayzac, ancien président du club, et Franck Borotra, président de la Fondation PSG, ont multiplié les rencontres et remis leurs recommandations à Robin Leproux il y a deux semaines. Alain Cayzac, proche de certains leaders des « feues » associations, n’était pas très favorable à des abonnements avec placement aléatoire. L’ancien président aurait tenté, ce week-end encore, d’infléchir la position de Leproux et de revenir au système d’abonnements passé. « Un retour en arrière est impossible », avertit le ministère de l’Intérieur.

Une ambiance à reconstruire. Si le début de saison du PSG est un succès grâce à ses bons résultats, la fête n’est pas totale en raison de ce différend avec les supporteurs. A travers ces ajustements, Robin Leproux veut corriger le tir. Car son plan, indispensable pour ramener la paix au Parc, a eu deux effets pervers : une affluence en baisse et une ambiance globalement décevante. C’est en ce sens que la direction envisage de créer une nouvelle association de supporteurs commune à l’ensemble des fans du PSG.


LeParisien.fr
sylvain
http://exlf.blogspot.com/2010/12/appel-au-...u-paris-sg.html


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Appel au peuple Rouge et Bleu, Paris SG - Monaco, samedi 18/12/2010

Appel au peuple rouge et bleu, à tous les interdits d’abonnement et à tous ceux qui nous soutiennent.

Lieu : Parc des Princes
Date : samedi 18 décembre
Emplacement : H rouge ou bleu (voire n’importe où dans le stade…)
Objectif : démonstration de ferveur et de soutien au Paris SG, contestation du plan Leproux
Achat de places : Fnac, Virgin, Ticketnet etc…


Pour le match de samedi prochain, il a été décidé de réaliser une démonstration de ferveur et de soutien à nos couleurs, à l’ensemble des dirigeants du Paris SG, aux médias et à la France entière. Ce retour au Parc des Princes est une action ponctuelle qui rentre dans le cadre de notre boycott actuel du Plan Leproux, le lynx. Cette action va nous permettre de contester vigoureusement ce plan et de montrer notre unité face à toute tentative de division de la part du Colony FC.

Cette action a été longuement réfléchie pour 2 aspects :

- Devons nous briser, le temps d’un match, le boycott ? Oui, car cette action entre dans le cadre de celui-ci. Nous refusons l’idée d’un placement aléatoire dans nos tribunes historiques. Nous montrons par cette action que « l’idée » de nos dirigeants est stupide. De plus, la chance nous est donnée de montrer que peuvent cohabiter librement, et normalement, toutes les composantes du public du Paris SG au Parc des Princes.
- Devons nous donner 45 euros à Leproux ? Oui, car nous allons avoir, médiatiquement parlant, une fenêtre de tir fantastique (le match est retransmis en direct à la télévision) qui vaut tous les communiqués de presse et toutes les manifestations du monde. Les dirigeants et la presse seront en face de nous. Ils ne pourront pas continuer à sublimer le plan « anti-violence », qui n’a pour seule incidence que de vider le Parc des Princes.

Notre action n’est pas égoïste: nous appelons l’ensemble des personnes se sentant concernées à nous rejoindre pour ce match.
Nous sommes conscients que ni Leproux, ni la police ne seront satisfaits de voir notre mobilisation. C’est pourquoi nous vous demandons de ne céder à aucune provocation de la part de stewards ou de policiers. Nous viendrons au stade pour réaliser une action pacifique, à très fort impact pour la suite de notre combat.

Aujourd’hui, lundi 13 décembre 2010, dans la lignée des mesures prises depuis le début de l’année au nom de la $acro $ainte $écurité, Leproux et ses sbires vont annoncer une première au monde : la création d’abonnements aléatoires. Ces abonnements sont le prolongement de ce qui est fait actuellement et permettront d’encrer encore plus fortement dans les tribunes son plan machiavélique. Personne ne retrouvera sa tribune comme avant. L’aléatoire ne permet pas d’organiser un quelconque soutien pour nos joueurs. Le but est de tuer tous les foyers de supporterisme actif et de les remplacer par des consommateurs actifs.
Nous demandons à l’ensemble des personnes ayant débuté l’action de boycott depuis le début de l’année, de le poursuivre sans faille après le match de samedi. Ne cédons pas aux rêves de Leproux de nous voir nous agenouiller à ses pieds.
Miles
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La seconde phase de TOUS PSG
TOUS PSG | 13/12/10 | 19:10






Le club avait promis un plan transitoire et évolutif. Après un large échange auprès de 25 représentants de groupes de supporters, le club en concertation avec les deux médiateurs Franck Borotra et Alain Cayzac a souhaité mettre en place la seconde phase suivante :

- Retour aux abonnements fixes dans les virages et quarts de virages (une fois la tribune de destination et la place d’affectation désignée par le club, l’abonné accompagné d’un maximum de quatre autres abonnés dans les mêmes conditions gardent les mêmes places jusqu’à la fin de saison).

L’ancienneté et tous les avantages cumulés par les abonnés historiques sont pris en compte pour le prix des abonnements vendus au tarif de la saison précédente dès le 16 décembre 2010 pour la seconde partie de saison.


- Le club favorise et soutient la création d’associations responsables prêtes à supporter l’équipe et à entretenir la ferveur dans le stade.


Faisant suite aux échanges avec les médiateurs une « Charte 12e homme » reprenant les droits et devoirs des supporters a été établie pour les associations qui auront signé la « charte 12 » un quota maximum de 100 places réparties à part égales entre les deux virages par le club sera affectée nominativement, engageant la responsabilité du Président de
l’association en cas d’incident.


Ce dispositif du plan TOUS PSG s’appliquera jusqu’à la fin de la saison 2010/2011, il évoluera à nouveau pour le début de la saison 2011/2012.



Citation
« CHARTE 12 » (douzième homme)
TOUS PSG | 13/12/10 | 19:09






Le label « Charte 12 » sera attribué par le Club aux Associations partageant et défendant les mêmes valeurs que lui et prenant les engagements définis ci-après :

- Seules les Associations signataires de la charte pourront être présentes au Parc des Princes ou dans les secteurs visiteurs des stades dans lesquels évolueront les équipes du Club. Un comité de suivi incluant des personnalités historiquement attachées au club, des responsables d’associations partenaires du PSG (SOS Racisme, LICRA, PFG…) sera chargé du respect des engagements, le comité pourra suspendre l’accord entre une association et le club dans l’hypothèse d’un manquement à la charte.

- Les Associations signataires de la charte s’engageront à communiquer au club :
. Une copie de leurs statuts et la justification de l’enregistrement en Préfecture de l’Association.
. L’identité de leur Président et la composition de leur bureau lors de chaque changement de ceux-ci, dans un délai de 15 jours.
. La liste de leurs membres (prénom, nom, adresse) et une copie de la pièce d’identité de leurs nouveaux membres, tous les mois (sauf si cette liste est identique à celle du mois précédent).

- Jusqu’à la fin de la saison 2010 / 2011 les associations signataires de la « Charte 12 » se verront attribuer un maximum de 100 places dans les virages, également réparties entre Auteuil et Boulogne ; la liste des 100 membres ou moins ayant été fournie au club, celui-ci désignera leur place de destination dans les deux tribunes de manière fixe pour l’ensemble de la saison. Le Président de l’association pourra choisir son virage de destination à chaque match afin de favoriser l’organisation des évènements de soutien à l’équipe.

- Les associations signataires de la « charte 12 » s’engagent dans l’esprit d’un soutien à leur équipe, au club, pour les valeurs communes défendues conjointement par le Club et les Associations.


Les Associations devront clairement indiquer dans leurs statuts qu’elles partagent avec le Club les valeurs suivantes, quelles s’engagent à les respecter en toutes circonstances et à les faire respecter par leurs membres :

  • La solidarité
    Soutenir le Club dans les bons comme dans les mauvais moments. Donc bannir dans leurs expressions/actions publiques tout message injurieux contre le Club (ses joueurs, ses dirigeants, ses actionnaires, ses collaborateurs, ses partenaires,…) et toute action causant un préjudice au Club (préjudice financier, d’image, …).

  • La tolérance et le respect
    Bannir la violence, le racisme, la xénophobie, l’antisémitisme, l’homophobie, l’expression publique d’opinions politiques ou religieuses. Adopter une attitude respectueuse et «fair play » vis-à-vis des pouvoirs publics, des institutions du football, des arbitres et de fair-play, de l’équipe adversaire et de ses supporters.

  • Discipline
    Respecter les lois et règlements en vigueur dans un stade, notamment ne pas utiliser d’engins pyrotechniques, ne pas consommer de substances interdites dans un stade (alcool, drogues,….).

Soutenir et favoriser l’action du Club ou des pouvoirs publics en cas de comportements contraires aux valeurs ci-dessus, notamment en cas d’interventions en tribune.


- Les membres de ces associations auront la possibilité d’entrer dans le stade une demi-heure avant l’ouverture publique des portes à un accès unique et dédié.
Sur présentation de leur carte d’identité et de leur carte d’abonnement, ils rentreront dans le stade sous la surveillance des stewards. Leur abonnement n’est pas cessible, ne peut être prêté ni échangé.
Un mégaphone sera autorisé par groupe, des banderoles ou des bâches validées par le club pourront être déployées.
Les animations seront conçues en relations avec le Département Supporters du club qui pourra mettre à disposition du matériel nécessaire.
Seuls les déplacements officiels encadrés et organisés par le club peuvent être proposés à ses associations.

- La période de la demi saison Janvier 2011 / juin 2011 constitue une première phase de test : les associations au comportement conforme à leurs engagements verront leur nombre de places augmenter à parts égales dans les deux tribunes pour la saison suivante. De manière générale si l’expérience est un succès, le nombre d’associations signataires de la charte augmentera aussi.


psg.fr

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sylvain
sylvain
RMC

Citation
Leproux : « On a trouvé un consensus »

Robin Leproux, le président du PSG, s’est montré satisfait ce lundi après l’annonce du retour des abonnements au Parc des Princes en janvier. Sous certaines conditions. Les abonnés se verront attribué une place en virage de manière aléatoire mais la conserveront jusqu’à la fin de la saison. Ils pourront être accompagnés de quatre personnes maximum. Par ailleurs, des associations pourront voir le jour à condition de ne pas excéder 100 personnes. « Certains groupes attendaient la création de ces associations dans les virages. Ils sont plutôt satisfaits. D’autres, qui insistent sur la notion de territoire historique sont très déçu. Mais le club ne peut pas prendre le risque de recréer cette opposition territoriale et de mettre en jeu la vie de personnes, a-t-il expliqué sur RMC. On a trouvé un consensus jusqu’à la fin de cette saison. C’est celui de dire qu’on ne choisit pas sa tribune de destination, mais qu’on ne bouge plus. Le fait d’avoir des associations jusqu’à 100 membres. Celles qui se sont comportés normalement ont vocation à grossir. Ce sont deux signes extrêmement forts, qui montrent qu’on a pris en compte ce que nous ont dit nos supporters. Mais les groupes ultra Boulogne et Auteuil ne souhaitait que retrouver leur territoire. On ne peut pas se le permettre aujourd’hui. »
Philo
11G
Citation
Les abonnements sans les abonnés ?



Le PSG annonce le retour des abonnements dès jeudi, mais à de telles conditions que le fossé entre la direction et les ex-abonnés reste toujours aussi gigantesque. D’un côté, des ultras et ex-abonnés qui minimisent les problèmes de violence et s’estiment lésés par un plan qui ignore la spécificité “culturelle” de leur attache au club, de l’autre une direction qui a transformé un combat légitime contre le racisme et le hooliganisme en une opération marketing auprès des consommateurs du PSG.
Le PSG connaît pourtant l’une de ses plus belles saisons du XXIème siècle, une embellie inespérée pour son quarantième anniversaire. Malheureusement, les tribunes à moitié remplies sonnent vides et le Parc des Princes, un des points de fixation de la culture ultra (c’est bien aussi là son drame) dans l’Hexagone, a perdu son âme. Les milliers d’abonnés, qui avaient suivi et soutenu le club parisien dans les affres du classement et devant les railleries de la France du foot, sont privés du droit de fêter les buts stratosphériques de Néné. Le plan anti-violence décrété par Robin Leproux, dans l’urgence d’une guerre des tribunes ayant causé la mort d’un membre du KOB, s’appuyait en effet cette saison sur la fin des abonnements en virages Auteuil et Boulogne, ainsi que sur le placement aléatoire des spectateurs.

Depuis, la cassure s’est installée et approfondie entre, d’un côté, le président du PSG, unanimement détesté pars les deux virages (quasiment leur seul point d’accord) et, de l’autre, les représentants des anciennes associations, pour la plupart dissoutes, et des ex-abonnés (s’exprimant désormais notamment par le biais du collectif “Liberté pour les abonnés”). En ordre de bataille souvent dispersé - les divisions, voire les hostilités, demeurent fortes, même si des ex-leaders des deux tribunes prétendent que le dialogue a repris entre eux -, les ex-fans parisiens ont multiplié les actions et les initiatives (manifestations dans Paris, présence à Hénin-Baumont en soutien aux féminines -ce qui leur valut un point de retrait en “sursis”-, rassemblement hors-zone lors de Valenciennes-PSG, etc.), et ils s’apprêtent à se regrouper dans les latérales à l’occasion de la venue de Monaco, rompant avec la consigne de boycott, « pour rendre la monnaie de sa pièce à l’actuelle direction » (communiqué officiel “Liberté pour les abonnés”). Ils seront sûrement remontés à bloc au vu de ce qui a été annoncé lundi soir par le président parisien.

En effet, soucieux de trouver une issue “par le haut”, Robin Leproux avait nommé deux médiateurs (Alain Cayzac et Franck Borotra) auprès des supporters (du moins de certains d’entre eux et de ceux qui acceptaient de leur parler) pour dessiner les contours d’une solution commune négociée. Après avoir rencontré une dernière fois ses interlocuteurs des tribunes, le trio Cayzac-Borotra-Leproux a délivré en conférence de presse le fruit de ses réflexions. Rien qui puisse arranger, du moins prochainement, les choses. Tout d’abord, hors de question de revenir sur le placement aléatoire. Or c’est bel et bien le point crucial que les supporters refusent de toutes leurs forces, quitte à céder sur le reste, conscients malgré tout qu’il n’est plus possible de revenir totalement en arrière. Néanmoins, que ce soit du côté du club ou du ministère de l’intérieur, qui suit l’affaire de très près, on ne veut en aucune circonstance tolérer la reconstitution des deux tribunes et leur opposition avec son lot de violences (surtout avec l’Euro 2016 en ligne de mire). D’ailleurs, la violence continue entre certaines factions rivales d’Auteuil et Boulogne, désormais dans la rue, à plus ou moins forte intensité, comme en ont témoigné les affrontements lors d’un récent concert du groupe punk hardcore Onesta. Franck Borotra a enfoncé le clou très clairement : « Ils souhaiteraient revenir à une situation mettant au cœur de la décision la territorialisation. C’est-à-dire on est de Boulogne ou d’Auteuil. Si nous voulons faire disparaître cet antagonisme entre les deux tribunes, il faut accepter que tout cela évolue. Pour moi, la territorialisation, c’est le Parc des Princes et non telle ou telle tribune ».

Le retour des abonnements s’effectuera donc dès jeudi, mais de manière très encadrée. Pas plus de cinq abonnements groupés et de surcroît toujours situés au hasard. Des associations pourront se reformer, mais à condition de signer une charte “du 12ème homme” qui les enjoint à ne pas dépasser les cent membres (en donnant nom, adresse et copie de la pièce d’identité, mais pas encore l’ADN !) et à « bannir dans leurs expressions/actions publiques tout message injurieux contre le Club (ses joueurs, ses dirigeants, ses actionnaires, ses collaborateurs, ses partenaires ?) et toute action causant un préjudice au Club (préjudice financier, d’image ?) ».

Amar, ancien porte-parole des Lutèce Falco (Auteuil), présent lors de la réunion de lundi soir, résume la philosophie du nouveau plan : « En gros, il s’agit en fait de créer des assoces de bénévoles pour aider gratuitement le club à animer le stade ». Devant ces propositions, le front du refus ne semble pas s’être fissuré. Sur le site du Parisien, Philippe Pereira, ex-porte-parole de la tribune Boulogne, ne décolérait pas : « Leproux a imposé ses idées sans prendre en compte notre avis. Il n’a qu’un seul mot d’ordre : la sécurité ». Amar n’est pas loin de partager ce sombre constat : « Les morts servent d’alibi au club. Ils voulaient juste changer le public pour des spectateurs dociles ». Hooman, ex-membre des Authentiks, ancien groupe de la tribune G, pointe les défauts de départ de la stratégie Leproux : « Dans le plan, on a traité les associations au même titre que certains ’groupements de fait’ violents et racistes de Boulogne. C’est le cœur du problème. On continuera de protester pour obtenir le retour dans notre tribune ». Un communiqué signé « Virage Auteuil – Tribune G », continue de réclamer « le départ de Colony capital, Robin Leproux, Philippe Boindrieux, Bruno Skropeta, Jean-Philippe D’hallivillée, ainsi que du département (anti) supporters ».

Malgré ces divergences, tous refusent catégoriquement les placements aléatoires et surtout ces nouvelles associations “autorisées” dont on se demande qui va venir en garnir les rangs. Un ex-abonné d’Auteuil prédit déjà l’échec de cette usine à gaz : « On va juste changer notre façon de supporter le club, à l’extérieur par exemple, on se regroupera hors des parcages, ce qui va finalement peut-être causer plus de difficultés qu’avant ». Le PSG n’a pas fini de se la jouer à l’anglaise.

Nicolas Kssis-Martov


So Foot
sylvain
http://exlf.blogspot.com/2010/12/bienvenue-en-chine.html


Citation
Bienvenue en Chine


La seconde phase du plan Leproux a été annoncée lundi soir. Sans surprise.

Pourtant, un projet alternatif, élaboré conjointement par des responsables de toutes les tribunes, avait été proposé aux deux médiateurs : M. Cayzac et M. Borotra. En vain. A croire que le PSG n’a pas le même Larousse. Médiation : fait de servir d’intermédiaire entre deux ou plusieurs choses ou parties.
Ce projet prévoyait le retour des abonnements libres dans les tribunes bleu d’Auteuil et de Boulogne accompagné du maintien du placement aléatoire, jusqu'à la fin de la saison, dans les parties rouges. Nous exprimions aussi notre volonté de ne pas voir disparaître les zones familiales bénéficiaires de tarifs préférentiels, de même que les invitations de la Région Ile-de-France destinées aux jeunes.

Nous avions donc joué, nous, le jeu de la médiation. Et nous estimons l’avoir fait raisonnablement, sans exiger le « retour en arrière » dont certains dirigeants et médias nous affublent. Mais, nous le savions, tout ceci n’était qu’une vaste mascarade servant un Robin Leproux désireux de se donner une image conciliante.
Ainsi, en janvier, le Parc de Princes ouvrira de nouveau ses portes aux abonnés aléatoires, jusqu’à la fin de la saison. Pour le président du Paris SG, les pensionnaires du Virage Auteuil et du Kop de Boulogne ne sont toujours pas prêts à cohabiter aux Parc des Princes et donc à retrouver leurs tribunes respectives sans développer une « guerre de territoires ».

Faut-il rappeler à Robin Leproux qu’il n’y a jamais eu, dans l’enceinte de notre stade, d’incidents entre ces deux tribunes ? Et le président du Paris SG doit bien savoir que depuis le début de l’année, regroupés dans un même coin de tribune, des supporters du club, d’Auteuil, de Boulogne et de Latérales cohabitent en déplacement, au nom de deux causes : les Rouges et Bleus et la contestation de son plan sécuritaire.

Alors que personne ne s’y méprenne, la mise en place des abonnements aléatoires n’émane d’aucun consensus issu de la médiation. Le plus drôle, c’est que Robin Leproux, en manque de sous, revient même sur sa politique d’invitation. Dehors les familles et les jeunes des cités.
Et après les avoir chassées, le président du Paris SG souhaite le retour des associations de supporters. Mais à sa manière. Des groupes de 100 personnes, maximum (et réparties entre les deux virages), signataires de la « Charte 12 », histoire que ses nouvelles marionnettes lui obéissent. Aurait-il besoin d’un soutien populaire au Parc des Princes ? Nous qui croyions que son plan était « un succès ».

Morceaux choisis:

« Seules les associations signataires de la charte pourront être présentes au Parc des Princes ou dans les secteurs visiteurs des stades. » Qui va la signer ? Les associations sont dissoutes et/ou non disposées à collaborer avec Robin Leproux dans ces conditions.

«…un comité de suivi incluant des personnalités historiquement attachées au club, des responsables d’associations partenaires du PSG (SOS Racisme, Licra, Paris Foot Gay, etc…). » Quelle est la légitimité de telles associations dans un club de football ?

« Les association signataires de la charte s’engageront à communiquer au club : une copie de leurs statuts et la justification de l’enregistrement en Préfecture ; l’identité de leur Président et la composition de leur bureau lors de chaque changement de ceux-ci, dans un délai de 15 jours ; l’identité de leurs membres et une copie de la pièce d’identité de leurs nouveaux membres, tous les mois. » Ceci a toujours été le cas et n’a pas empêché les dissolutions. Et puis, tant qu’on y est, pourquoi pas des bracelets électroniques.

« Bannir dans leurs expression/actions publiques tout message injurieux contre le club (ses joueurs, ses dirigeants, ses actionnaires, ses collaborateurs, ses partenaires, etc.) et toute action portant préjudice au club. » Des supporters dociles, qui acceptent les dérives mercantiles du football et des joueurs amorphes et sans âme jouant la relégation. Bienvenue en régime totalitaire.

« Bannir la violence, le racisme, la xénophobie, l’antisémitisme, l’homophobie, l’expression publique d’opinions politiques et religieuses. Adopter une attitude respectueuse et ‘fair-play’ vis-à-vis des pouvoirs publics, des institutions du football, des arbitres et de fair-play, de l’équipe adversaire et de ses supporters. » Du déjà vu dans les conventions signées avec les anciennes associations de supporters.

« Respecter les lois et règlements en vigueur dans un stade, notamment ne pas utiliser d’engins pyrotechniques, ne pas consommer de substances interdites dans un stade (alcool, drogues,etc.). » Robin Leproux n’a pour l’instant pas prévu de charte à faire signer aux VIP qui boivent du champagne et sniffent de la cocaïne dans les loges. Des lois pour les riches et des lois pour les pauvres.

« Soutenir et favoriser l’action du club ou des pouvoirs publics en cas de comportements contraires aux valeurs ci-dessus, notamment en cas d’interventions en tribune. » Comprendre délation et collaboration. Retour à Vichy avec le Maréchal Leproux.

Vous l’aurez compris, l’animation des tribunes ne sera pas, comme avant, à la charge des associations mais du Département supporters, et des sbires de Leproux qui utiliseront les membres de ces nouveaux groupes comme des ouvriers des tribunes. Toute liberté d’opinion et d’action sera proscrite.

La deuxième phase du Plan Leproux est donc pire que la première. Après avoir chassé hors des frontières les ennemis de son nouvel Etat fasciste – le Parc des Princes – Robin Leproux affirme son idéologie : paternaliste et liberticide.

Notre combat doit se poursuivre avec force et détermination. Car il est juste et sincère, conduit par aucune autre motivation que l’amour du Paris SG. Nous avons pourtant voulu jouer le jeu, prendre nos responsabilités et proposer des solutions innovantes, alternatives et pérennes. Mais malgré nos efforts, le Maréchal Leproux continue de nous traiter comme des parias.

Nous demandons aux abonnés exclus du Parc des Princes de rester solidaires et de ne pas céder à la tentation de s’abonner dans cette nouvelle prison qu’est le Parc des Princes. Nous appelons à poursuivre le glorieux boycott qui donne des cauchemars au service financier du club. Continuons le combat, pour prouver l’injustice profonde de ce plan Leproux, version un ou deux. Notre jour viendra. Restons patients et unis dans cette lutte qui oppose deux conceptions du football : l’une populaire, l’autre mercantile.

Leproux a besoin de nous… Nous n'avons pas besoin de lui !
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