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Forum de Culture PSG > Les forums du Haut : L'actualité du PSG et du football > La vie des tribunes parisiennes
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touny
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La vente d'abonnements en virages Auteuil et Boulogne a beau être ouverte depuis ce jeudi matin, c'est le calme plat au Parc des Princes. Entre 9h et 11 heures, une dizaine d'abonnements seulement ont été vendus. C'est beaucoup moins que ce qu'espérait la direction puisque huit guichetiers ont été réquisitionnés ce matin. La quasi-totalité des personnes venues s'abonner ne l'ont jamais été auparavant, et aucune ne faisait partie d'un groupe de supporters. Le boycott continue...

rmc.fr
11G
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Ambiance anti-Leproux samedi au Parc

Quatre jours après l’annonce de la phase 2 du plan Leproux, marquée par un assouplissement des mesures de sécurisation de l’enceinte, les dirigeants parisiens redoutent que certains supporters jettent des fumigènes au Parc des Princes, samedi lors de la réception de Monaco (21h), en signe de protestation contre le président du club de la capitale. Au PSG, on craint des chants hostiles et des jets d’engins pyrotechniques dans les tribunes latérales (H et J). Autre motif d’inquiétude, un certain nombre de supporters, ayant appris l’intention de membres historiques d’Auteuil et de Boulogne de se rendre au Parc pour manifester leur hostilité à Robin Leproux et l’actionnaire Colony Capital, ont demandé à être remboursé de leurs places.

RMC
sylvain
So Foot

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Cayzac : « Agir par étapes »

Alain Cayzac aime le Paris-SG. C’est un fait. Lorsque Robin Leproux lui demande de faire le médiateur envers les supporters du PSG. Il dit oui. Lorsqu’on lui demande de nous en parler. Il dit oui aussi.


Comment s’est passée cette médiation ?
C’était difficile. Au début, Franck Borotra et moi-même ne savions pas à qui nous adresser. La plupart des associations n’étant plus là, il fallait trouver des interlocuteurs. Au final, nous avons rencontré près de vingt-cinq personnes qui représentaient de nombreuses pensées différentes. Mais globalement, nous étions face à des gens responsables.

Dans cette médiation, pourquoi ne pas avoir rencontré les anciens membres des Supras ou des Authentiks par exemple ?
Lorsque nous sommes partis dans cette mission, nous avons demandé au club les personnes à contacter. Surtout les personnes que l’on pouvait contacter. Très vite, nous apprenons qu’il est impossible de rencontrer les anciennes associations frappées du décret de dissolution. C’est contre la loi. C’est répréhensible pour elles et pour nous. Alors on rencontre les autres. C’est vrai qu’un garçon comme Christophe Uldry (représentant des Supras NDLR), je le connais de longue date. Et forcément, là, je n’ai eu aucun contact avec lui.

Pourtant vous avez rencontré la K-Soce, qui n’a aucune existence légale et appartient, de fait, aux Supras ?
Au club et ailleurs, on m’assure qu’ils ont une existence légale et qu’ils ne sont pas concernés par le décret. J’ai également vu les anciens Lutece Falco, qui se sont auto-dissous et qui n’étaient pas concernés par le décret, ou M. Perreira (Porte-parole du KOB) par exemple.

Comment se déroulent les différentes entrevues ?
On est interpellés par deux choses. La première, c’est l’amour que les gens ont pour le club. C’est frappant. La seconde, c’est l’antagonisme entre les deux tribunes. Il est toujours là. Les deux franges extrêmes ne s’entendent toujours pas. C’est un blocage avec lequel il faut composer. Et puis, l’enquête sur les événements de février n’a pas encore abouti alors chacun suspectait l’autre tribune. C’était difficile. Et puis il y avait parfois un refus de parler à la direction actuelle.

Vous aviez des directives de Robin Leproux sur la manière de mener ce projet ?
Non aucune. J’étais médiateur et non négociateur. Je n’avais rien à donner ou à proposer. J’étais là pour recueillir des avis, des ressentiments et renouer le dialogue. On ne pouvait plus rester dans la situation précédente avec deux morts au final. Il est impossible de tout effacer et de repartir comme si rien ne s’était passé. J’ai joué le rôle qui était le mien en tant qu’ancien Président, ancien actionnaire, ancien historique. Nous avons rapporté des sentiments, les décisions incombaient à Robin Leproux uniquement.

Vous n’avez pas eu l’impression de servir de prête-nom pour renouer le dialogue devenu impossible avec Robin Leproux ?
C’est vrai que j’ai beaucoup entendu ce postulat. J’ai une légitimité qui est la mienne et je n’ai jamais voulu faire le sale boulot d’un autre. La chose qui compte, c’est d’être en paix avec sa conscience.

Quel était le but de cette médiation finalement ?
Il fallait reprendre le dialogue. Sans association, le dialogue est impossible avec les supporters. Il faut normaliser cette situation.

D’où le retour des abonnements aléatoires ?
Il faut agir par étapes. Je n’étais pas forcément favorable au placement aléatoire. Car il y a une logique de territoire que je peux comprendre. Mais il fallait que les gens veuillent retrouver leur tribune pour de bonnes raisons. Je comprends que l’on soit attaché à un endroit pour la notion affective. Mais si c’est pour repartir sur quelque chose de clanique, ce n’était pas envisageable. On a très vite compris que ce système aléatoire était rejeté par les supporters. Mais il faut comprendre qu’une étape provisoire était nécessaire. Là, on repart sur des associations limitées en nombre. Les gens doivent être responsables, revenir petit à petit. Si tout se passe bien, on pourra, par la suite, repartir sur plus de places, sur une tribune fixe, etc. Mais il fallait absolument agir par étapes car la tension est toujours présente. Il ne faut pas se précipiter.

Mais quand on lit la Charte 12, il y a quand même des conditions liberticides lorsque l’on veut monter une association suivant la nouvelle formule (bannissement dans les expressions/actions publiques de tout message injurieux contre le Club par exemple). Quid du principe de liberté d’expression et d’opinion ?
Le but n’est pas de prendre la charte au pied de la lettre. On voulait surtout éviter les injures et les diffamations. Il n’est pas concevable de revivre quelque chose comme la banderole contre les Cht’is. L’idée générale est là. Après, on ne va pas fliquer les gens ou un représentant d’association qui exprime son mécontentement sur un match. C’est infaisable et stupide. La charte n’est pas liée à la médiation, elle vient de Robin Leproux. Si on l’avait soumise aux supporters et aux anciens leaders, elle aurait été rejetée en bloc et je le comprends.

Le seconde phase de “Tous PSG” met en avant le côté responsable des nouvelles associations. Pourtant, à aucun moment on n’a eu le sentiment que le club s’était remis en question. Comment expliquer le maintien du département supporters par exemple ?
Cette question n’a pas été évoquée lors des médiations. De toute façon, la structure s’occupant des supporters au sein du club n’était pas présente durant le processus.

On vous sent moyennement convaincu par le résultat final...
Quand j’étais Président, je n’ai eu que des mauvais résultats sportifs. Et lorsque j’étais au fond du trou, j’ai regroupé les anciens présidents d’associations. Nous avions de bons rapports et l’union sacrée a été décrétée. Je leur suis toujours reconnaissant de ça. Cette année, les résultats sont là. Mais si les mauvais jours reviennent, il faudra être derrière le club. Et on aura besoin des supporters... Il fallait donc retrouver des interlocuteurs. Il faut savoir qu’il y a des gens qui sont contents de la situation actuelle du Parc des Princes.

Oui, mais vous ?
Moi je suis attaché à trois choses : sécurité, ferveur, fréquentation. Il faut trouver l’équilibre dedans. Aujourd’hui, d’un point de vue sécurité, Robin Leproux a fait un boulot extraordinaire. On ne peut rien lui reprocher quand on regarde le résultat. Mais sur la ferveur, ce n’est pas celle que je recherche. Et la fréquentation est en baisse... Mais tout ça, Robin Leproux en est conscient. Rien ne l’obligeait à revenir vers les supporters. Il pouvait continuer comme ça et profiter des louanges qui sont les siennes. Pour le moment, l’étape une est un succès. Il reste l’étape deux à valider avant de voir la suite. Ce qui est certain, c’est qu’il faut retrouver cette âme au stade. Les associations qui vont se créer ont tout à y gagner...

Mathieu Faure



Roufi
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Le PSG cherche toujours ses abonnés

Au deuxième jour de la mise à disposition des abonnements 2010-2011 pour suivre les matches au Parc des Princes, les clients se font toujours attendre. Il y avait ainsi très peu de demandeurs ce vendredi matin au Parc, et il y avait même plus de guichetiers que de personnes dans la file d'attente. Les quelques supporters présents étaient là afin de récupérer des places à 12 euros en placement aléatoire pour la rencontre PSG - Monaco de samedi. Selon nos informations, plus de 200 abonnements auraient toutefois trouvé preneurs au terme de la première journée hier.


RMC.fr
guiclay
sylvain
RMC

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Risques de fumigènes contre Monaco

Selon les chiffres de la police, entre 1500 et 2000 supporters historiques d'Auteuil et Boulogne se retrouveront en face de la tribune présidentielle (en H et J, latérales) pour scander des chants contre le plan Leproux et contre l'actionnaire principal du club, Colony Capital demain soir au Parc des Princes à l’occasion de la venue de l’AS Monaco (21h). La probabilité que des fumigènes soient lancés des tribunes est importante mais ces « fumi » ne viendront pas des tribunes latérales où se trouveront donc les anciens d'Auteuil et Boulogne.
B_s
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Tolérance zéro pour les supporteurs contestataires


La réception de Monaco, ce soir, s’annonce tendue entre certains supporteurs parisiens et la direction du club. Environ 1000 à 1500 anciens abonnés des virages Auteuil et Boulogne, qui s’opposent au plan sécurité du président Leproux depuis cinq mois et qui n’ont pas accepté la main tendue du PSG en début de semaine, ont acheté des places en tribunes Paris pour afficher leur mécontentent.
Comme ils l’avaient fait, en plus petit nombre, lors de PSG - Rennes (0-0) le 19 septembre dernier, ils vont bruyamment contester la politique du club et invectiver la direction parisienne. Contrairement à il y a trois mois, les pouvoirs publics se disent prêts à intervenir. « Ce sera tolérance zéro, indique-t-on. Les policiers pourraient en interpeller certains qui se rendent coupables d’injures publiques. » Le dispositif sera digne d’un PSG - Marseille avec plus de 1000 hommes mobilisés. Sept cents stadiers et contrôleurs ont aussi été réquisitionnés. Les contrôles seront renforcés à l’extérieur et à l’intérieur du Parc des Princes. La vidéosurveillance sera plus particulièrement axée sur les tribunes où devraient s’installer les contestataires. Tout individu ivre ou auteur d’un comportement inadapté sera aussitôt interpellé. La préfecture de police de Paris est prête, comme lors de la première journée de L 1 pour la venue de Saint-Etienne, à dégainer en nombre des interdictions administratives de stade. Afin de préserver les spectateurs lambda qui pourraient être placés à proximité des supporteurs mécontents, des stadiers pourraient aussi être chargés de les isoler par un cordon de sécurité. Enfin, des policiers seront présents dans les coursives pour intervenir si nécessaire.



Le Parisien
sylvain
Le Parisien

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Une soirée assez calme finalement

Ils étaient 2000 environ dans les tribunes H et J en secteur Paris, en face de la présidentielle et des dirigeants du PSG. Ces anciens abonnés des virages Auteuil et Boulogne, comme ils l’avaient annoncé, se sont opposés tout au long du match au plan sécurité mis en place en début de saison sous l’impulsion du président Robin Leproux.


Ils ont alterné insultes envers l’actionnaire et la direction du club et encouragements au club : « Colony démission » ou « le Parc est à nous ». Ils ont aussi raillé ceux qui occupent désormais leurs places à Auteuil ou Boulogne. Aucun débordement n’a toutefois été à déplorer.

Les forces de l’ordre mobilisées

Est-ce en raison de l’importance des forces de l’ordre déployées pour ce match à l’extérieur comme à l’intérieur du stade? En tout cas, la soirée a été calme et les craintes d’incidents graves vite balayées. Un supporteur a été interpellé pour avoir allumé un fumigène dans le secteur des ex-abonnés d’Auteuil, plus nombreux que leurs collègues de Boulogne. « Ça s’est bien passé, estime un officiel. On est satisfaits. » Même son de cloche du côté des fans contestataires. « On ne voulait pas se mettre à la faute afin de ne pas être une nouvelle fois stigmatisés par la police et le club », raconte un supporteur. Ce genre d’opération pourrait être répété à l’avenir par les anciens pensionnaires des deux virages du Parc.



Chantal Jouanno, la ministre des Sports, s’est rendue au Parc des Princes hier pour « soutenir Robin Leproux » après avoir appris la volonté de certains supporteurs de manifester contre le plan de sécurité du président du PSG. « C’est courageux ce qu’il fait », a-t-elle indiqué au micro d’Orange Sport.
sylvain
L'Equipe

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Jouanno soutient Leproux

Les fortes chutes de neige n'ont pas refroidi les ardeurs des anciens abonnés d'Auteuil et Boulogne, hier soir. Comme prévu, ils se sont rendus en masse au Parc des Princes pour manifester leur opposition à la politique de pacification de l'enceinte parisienne que porte Robin Leproux, le président du PSG, depuis le début de la saison. Placé en tribune Paris, ils étaient près de 2000 mais aucun incident majeur n'a été à déplorer. Ils ont néanmoins manifesté leur hostilité envers l'actionnaire majoritaire du club, Colony Capital, et du président parisien en scandant des "Leproux démission" et "Lepoux, on t'en....". La préfecture de police de Paris avait dépêché plus d'un millier de policiers aux abords du Parc des Princes. A l'intérieur, le club de la capitale avait quant à lui déployer environ 700 stadiers pour prévenir tout risque de débordement. Chantal Jouanno, la ministre des Sports, présente au match, est venue apporter son soutien au président parisien : "Je suis une supportrice du PSG et du président du PSG, a déclaré la ministre. Il fait une bonne politique. Ce n'est pas facile pour lui. Les tribunes familiales, c'est bien. On a pas le choix. Si le Parc des princes est un théâtre de violence, il n'y aura plus personne dans les tribunes."
Lundi, le PSG a officialisé une réouverture des abonnements mais de manière aléatoire et la possibilité de créer nouvelles associations (limitées à une centaine de membres). Interrogé par ailleurs sur les discussions entre Colony Capital, l'actionnaire majoritaire du PSG, et des investisseurs qataris en vue de la cession du club, Chantal Jouanno ne s'est pas déclarée très favorable à l'arrivée d'investisseurs étrangers. "Je préfère toujours quand ça reste français, mais ce sont des questions d'argent et on n'a, nous, qu'un droit de parole", a déclarée la ministre des Sports.
sylvain
RMC

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PSG - Monaco : aucune interpellation au Parc

Selon les services de police, aucune interpellation n'a eu lieu samedi soir au Parc des Princes à l'issue de PSG – Monaco. Pourtant, près de 4000 historiques d'Auteuil et Boulogne ont donc occupé comme prévu les tribunes latérales H et J en chantant des slogans anti-Colony et anti-Leproux. A noter qu'un fumigène a été allumé, en H, après le second but de Néné mais personne n'a été interpellé.
Biz Markie
11G
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Dégradations et insultes au Parc des Princes

Le Parc des Princes a été tagué dans la nuit de mercredi à jeudi. Le PSG jouant dans le même temps à Nancy (2-0), le stade était totalement vide à ce moment là. Des autocollants ont été placardés sur la boutique officielle du club ainsi que sur les grilles d'enceinte du stade de la porte de Saint-Cloud.

Par ailleurs, des graffitis insultants à l'encontre du président parisien Robin Leproux ont été inscrits sur les palissades entourant le chantier du stade Jean-Bouin, voisin de celui du PSG. L'agent de sécurité du Parc des Princes a découvert après coups ces dégradations qui devraient être effacées rapidement.


L'action était signée du PUC, un obscure groupe qui, selon un proche du PSG, regrouperait les anciennes associations d'Auteuil dissoutes : Supras, Authentiks et Grinta. Ces trois ex-groupes de virage s'opposent farouchement depuis cet été au plan sécurité mis en place par le président Leproux. Contrairement à certains autres supporteurs, ils n'ont jamais voulu négocier avec la direction du club depuis l'entrée en vigueur des nouvelles mesures. Le club parisien devrait porter plainte.


Le Parisien
molesting


Est Républicain du Jeudi 23/12/10
Beuzech
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Foot- Rétro 2010
Leproux, l'homme qui a dit stop

Le PSG s'est encore distingué en 2010 au rayon des faits divers. Trop, c'est trop : son président Robin Leproux a décidé de sévir dès l'été.

Beaucoup avaient essayé de régler le problème, mais aucun n'y était parvenu. Certains l'ont délibérément évité, d'autres l'ont traîné comme un boulet. Robin Leproux, lui, s'y est attaqué. Depuis la création du club en 1970, aucun président parisien n'avait osé défier ainsi les ultras de la capitale. La suppression pure et simple des abonnements au Parc des Princes, c'est la méthode radicale que l'actuel patron du PSG a choisi d'employer l'été dernier. Objectif : éradiquer la vague de violence qui gangrène ses matches depuis des années. Un plan sécuritaire extrêmement strict, jamais vu en France, que les plus fervents et anciens supporters n'ont toujours pas digéré.

Après la mort d'un supporter survenue en marge d'affrontements entre bandes rivales avant le Clasico le 28 février (ndlr : le deuxième décès en deux ans), Leproux n'avait plus qu'une obsession : faire en sorte que jamais plus un tel drame ne se reproduise. Il y a donc mis les moyens. Place à la discipline, au risque d'en froisser certains. Adieu les privilèges accordés de longue date aux historiques membres des virages Auteuil et Boulogne. Placement aléatoire, billet nominatif, dissolution des associations et déplacements encadrés, tout y est passé. Résultat, les faits de violence ont considérablement baissé. Mais à quel prix ?

Retour des abonnements contrôlés dès janvier

Si femmes et enfants sont aujourd'hui de retour dans les tribunes, l'ambiance y est nettement plus feutrée. Loin des soirées bouillantes de la grande époque. Et c'est bien là le (nouveau) problème de Robin Leproux. Non seulement son "ménage" a coûté très cher au club, avec une baisse considérable de l'affluence (25 816 spectateurs de moyenne), mais en plus il a modifié une partie de son identité.

Malgré la nomination de deux anciennes figures du PSG, Alain Cayzac et Franck Borotra, comme médiateurs avec les supporters, le dialogue est rompu avec les plus fidèles, ceux qui n'adhèrent toujours pas au "discours Leproux" et réclament régulièrement sa démission. Pour lui à l'inverse, la réussite de son entreprise est totale. Si bien que le retour des abonnements contrôlés est d'ores et déjà programmé pour janvier. Paris a tourné une page (peu glorieuse) de son histoire. Mais de la meilleure façon qu'il soit ? Seul l'avenir le dira... - Hugues SIONIS


HHA
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La lutte continue!



La nouvelle année 2011 ne doit en aucun cas nous faire oublier l’année 2010 catastrophique que nous venons de vivre. Querelles internes, drame aux portes du Parc, les deux entrainant une batterie de mesures instaurées par Robin Leproux soutenues par tous, politiques, médias, et autres acteurs du football. Face à ce déferlement de stigmatisation et de préjugés, nous avons entamé une lutte depuis l’été dernier. La lutte d’une minorité pour le retour des abonnements dans des conditions acceptables.

Après 6 mois de lutte, le combat continue plus que jamais, et pire encore, il doit se renforcer au vu des derniers événements qui ont émaillés la fin 2010. Comme si tout le reste n’était pas suffisant, Robin Leproux a décidé d’en remettre une couche, avec des abonnements aléatoires et une charte digne des plus sombres dictatures !

Encore une fois, le Président du Paris-SG s’est joué des supporters historiques, en les faisant passer pour les dindons de la farce. Médiation bidon, communication encore et toujours de bisounours, non écoute de propositions concrètes et cohérentes, bref, un condensé de tout ce qui se passe depuis plus de 6 mois, et l’annonce du plan numéro 1.


La suite ici : http://supporter.over-blog.com/article-la-...e-64128855.html
Evil
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03 janvier 2011
2010 : l’année du football en 10 objets

LA CARTE TOUS PSG



Dans la foulée de la dissolution des associations de supporters parisiennes et de la multiplication des interdiction de stades, le président du Paris Saint-Germain Robin Leproux a imposé un “plan anti-violence” comprenant des mesures spectaculaires comme le placement aléatoire désormais de rigueur dans les virages (réservés aux familles avec des tarifs attractifs accessibles après l’acquisition de la carte Tous PSG) afin d’en finir avec la territorialisation du Parc des Princes. Non sans volontarisme, le dirigeant a tablé sur les conditions exceptionnelles créées par la mort d’un membre de la tribune Boulogne en février dernier, après une rixe plus tragique que les précédentes. Avec la bénédiction des pouvoirs publics et la bienveillance de médias qui ignorent aussi bien les mobilisations des supporters que les aspects très contestables de la méthode, Robin Leproux a ainsi pu achever l’amalgame entre mouvement ultra et hooliganisme. Derrière les bonnes intentions et la légitimité de la lutte contre les violences pointent en effet des arrière-pensées connues chez les dirigeants français : il s’agit finalement de faire advenir le modèle d’un stade où l’on “vient en famille” et de substituer aux supporters un public de consommateurs plus dociles et plus rentables.

Si cette expérience périlleuse, qui entraîne des pertes de recettes et une quasi-disparition de l’ambiance dans le stade, n’est pas un échec à ce jour, elle le doit pour beaucoup à l’embellie sportive inattendue de la première moitié de saison. Le Paris SG joue dignement et reste bien placé dans la course au titre. Marseille a été champion la saison qui suivit immédiatement la mort de Robert Louis-Dreyfus, Paris peut bien être sacré au terme de celle de la disparition de ses supporters.

http://latta.blog.lemonde.fr/2011/01/03/20...l-en-10-objets/
psgmat92i
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Interrogé par les journalistes du Parisien sur le nombre d’abonnements aléatoires vendus, Robin Leproux avait eu cette petite phrase (entretien du 24/12/10): « On est environ à 900″. Depuis, plus rien. Pas un communiqué de la part du PSG et pas un seul article dans la presse pour donner une indication sur le succès ou non de cette campagne d’abonnements. Devant ce mutisme, nous avons voulu en savoir plus et nous sommes parvenus à nous procurer les tout derniers chiffres de la billetterie.

Et pour la direction, il s’agit bel et bien d’un échec: en effet, selon nos informations, seuls 1100 abonnements avaient trouvé preneurs la semaine dernière. En d’autres termes, environ 200 personnes se sont « précipitées » aux guichets depuis les déclarations de RL. Un autre chiffre qui traduit bien l’échec de la direction dans tout ce qu’elle entreprend: 27. Cela correspond au nombre d’anciens abonnés à s’être réabonnés depuis la phase 2 de « Tous PSG ». Autrement dit, le boycott des supporters ne s’est pas essoufflé, loin de là même, il est plus que jamais d’actualité.


http://www.infopsg.com/2011/01/03/abonneme...-fait-le-point/
psgmat92i
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Cette semaine, l’enquête d’Envoyé spécial était consacrée à la sécurité privée. Après un premier sujet, accablant, sur les aéroports français, le reportage s’intéressait à la sécurité au Parc des Princes. Linda Bendali, la journaliste de Ligne de mire Production qui a réalisé cette enquête avec Matthieu Lere, a répondu à nos questions : pourquoi avoir traité la sécurité dans les stades ? comment s’est déroulée son enquête ? quelles difficultés a-t-elle rencontrées ? comment le PSG et la préfecture de police de Paris ont-ils réagi ?

Interview réalisée mercredi 5 janvier 2011.
Présentation de l’enquête d’Envoyé spécial

Le reportage sur le PSG montre la légèreté du recrutement et le manque de formation des stewards chargés d’encadrer les dizaines de milliers de spectateurs du Parc des Princes. Il démontre également l’inefficacité de certaines mesures de lutte contre la violence : Linda Bendali a pu rentrer au Parc des Princes avec un billet nominatif — l’une des mesures vantées par Robin Leproux — au nom d’un homme… interdit de stade. Ce supporter parisien avait acheté un billet en présentant sa pièce d’identité à la boutique PSG des Champs-Élysées. Les contrôles informatisés à l’entrée du stade n’ont rien détecté, pas plus que les multiples stewards rencontrés à l’approche des tribunes.

Les excès du plan Tous PSG et les dérapages de certains stewards ne sont pas passés sous silence : devant un écran affichant les photos que nous avions publiées à l’époque (voir ci-dessous), Nicolas Mathieu et Laurent Bylka — dont nous avions publié les témoignages exclusifs cet été — racontent l’expulsion manu militari des supporters qui souhaitaient rester debout en virages lors du tournoi de Paris, fin juillet dernier, avant que Robin Leproux ne change d’avis à ce sujet. Selon Nicolas Mathieu, le commissariat de Boulogne-Billancourt a refusé de prendre sa plainte à l’encontre du PSG. L’équipe de Ligne de mire Production a tenté la même démarche, pour un même résultat : refus de prendre la plainte à l’encontre du club parisien.

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Expulsion d’un supporter qui voulait rester debout
Photo Mathieu Genet pour www.psgmag.net

Interview de Linda Bendali réalisée mercredi 5 janvier 2011.
Pourquoi la sécurité dans les stades ?

Comment avez-vous été amenée à enquêter sur la sécurité dans les stades ?
Le sujet, c’est la privatisation de la sécurité. C’est-à-dire quelles sont les missions qui, ces dernières années, ont été confiées à des agences de sécurité privées. L’aéroport, avec lequel nous entamons le reportage, est l’un des secteurs où cette pratique est la plus ancienne. Mais très rapidement, dans la foulée des incidents de 1993 durant le match PSG-Caen, ce fut au tour des clubs de devoir assurer eux-mêmes la sécurité des enceintes sportives [1].

« Pourquoi enquêter sur les stades ? En raison de l’importance accordée à la lutte contre le hooliganisme en terme de communication gouvernementale. »

Les missions confiées à des entreprises de sécurité privées sont nombreuses. Pourquoi avoir retenu l’encadrement des stades ?
Compte tenu d’une part des difficultés liées à la gestion de la foule, et d’autre part de l’importance de la lutte contre le hooliganisme — au moins en terme de communication gouvernementale, où cela vient juste après le terrorisme —, il nous a semblé que la question de la sécurité dans les stades — ce qui englobe plus généralement les concerts et toutes les manifestations culturelles ou sportives — méritait que nous nous y intéressions. Et nous avons retenu le PSG car ce club est emblématique des problèmes de sécurité que l’on peut rencontrer au niveau français.
Les coulisses du reportage

Le reportage montre Sami Battikh, interdit de stade, tenter — avec succès — d’acheter des billets à la boutique du PSG tout en présentant sa carte d’identité. Il s’agit d’un supporter parisien qui, comme près de 250 autres, doit pointer au commissariat chaque week-end voire tous les trois jours pour avoir manifesté pacifiquement contre le plan Tous PSG. Pourquoi cela n’est-il pas mentionné ?
Je regrette de ne pas avoir pu apporter ces précisions, car il est vrai que l’on se pose la question en voyant le reportage. Mais c’est une question de linéarité du propos dans la narration d’un sujet télévisé : le principe d’une enquête, quand on fait une démonstration, c’est d’aller droit au but ; il est très difficile de faire un pas de côté. Si nous indiquions qu’il est interdit de stade à cause d’une manifestation, cela soulèverait inévitablement des questions. Et nous devrions rentrer dans un tunnel d’explications pour comprendre les raisons qui ont abouti à son interdiction de stade, évoquer le nouveau dispositif de sécurité mis en place par le PSG et les polémiques qui en découlent. Le simple fait d’évoquer les manifestations suscitait plus de questions et nous détournait du propos. Cela fait partie des petits compromis de la télévision vis-à-vis de l’information ; mais ce n’est pas à son détriment, puisque l’information ce n’est pas Sami, c’est le fait qu’une personne interdite de stade puisse rentrer au Parc des Princes.

En discutant durant votre enquête, nous avons évoqué des images diffusées par Canal+ à la mi-temps d’un match au Parc des Princes, sur lesquelles on voit distinctement des stewards coupables de violence gratuite à l’égard d’un spectateur. Pourquoi ne les avez-vous pas gardées ?
Parce que nous n’avons pas pu les acheter à Canal+.

Vous êtes obligés d’acheter ce genre d’images ? Le droit à l’information ne peut-il pas s’appliquer dans un tel cas de figure ?
Apparemment non, nous ne pouvons pas diffuser d’images diffusées sur une autre chaîne sans en avoir acheté les droits. J’ai fait la demande, mais cela n’a pas été possible. Je le déplore, car mon intention était de montrer ces images. Ce n’est pas un choix éditorial de ma part si elles n’apparaissent pas.

« Beaucoup de supporters et de stewards avaient peur de me parler. »

Quelles difficultés avez-vous rencontrées durant votre enquête sur la sécurité au Parc des Princes ?
C’est un petit monde, pour moi qui suis totalement novice, avec ses codes, ses rituels, ses lois. Le milieu des aéroports est beaucoup plus facile à pénétrer par exemple. En terme de difficulté d’enquête, je ne m’attendais pas à ce que ce soit à ce point. Et j’ai rencontré beaucoup de gens, des supporters comme des stewards, qui ne voulaient pas me parler par crainte de se faire interdire de stade ou de se faire — ils le disent — frapper par des stewards ou des supporters. Il y a d’autres milieux dans lesquels j’enquête où les gens ont peur, mais c’est différent : ils s’inquiètent pour leur carrière, pour les difficultés qu’ils pourraient rencontrer, mais ils n’ont pas une peur physique de se faire attraper au coin de la rue par trois personnes.

Sur quels sujets craignaient-ils de s’exprimer : sur les stewards, ou sur les rapports entre supporters parisiens ?
Sur tout ! Sur le PSG en général. J’ai trouvé qu’il y avait beaucoup de tabous. Il y a une méfiance claire vis-à-vis des journalistes — qui est effectivement liée au traitement du PSG par les médias —, mais même au-delà de ça les groupes de supporters sont très réticents à la communication, et les éléments isolés nous expliquent souvent qu’ils n’ont pas envie d’avoir des ennuis à l’intérieur ou même à l’extérieur du stade. Des supporters m’ont dit : « On ne parle pas des stewards. » Je ne veux pas les accuser d’être à l’origine de représailles, ce serait injuste, mais j’ai senti que certains supporters avaient peur. C’est pour cela que le témoignage que vous avez recueilli de Nicolas Mathieu m’a intéressée : il n’y en a pas beaucoup qui portent plainte, qui osent en parler.

Les stewards avaient-ils eux aussi des réticences à parler ?
Oui, j’ai même été confrontée à des stewards qui n’ont pas du tout voulu me parler de leur métier ! Certains ont peur vis-à-vis de leur hiérarchie, de leurs collègues, des supporters… Et ce qui rajoute à la difficulté, c’est que ce n’est pas du tout un métier de syndiqués. Les salariés sont totalement précarisés — payés des petites sommes à chaque prestation —, ils n’ont aucun rapport de force possible. Et ils ont envie de pouvoir continuer à bosser…

« Certains agents de sécurité, chargés de gérer d’éventuels mouvements de foule, n’avaient jamais mis les pieds dans un stade. »

Que retenez-vous de votre enquête sur le PSG ?
Ce qui m’a le plus frappée, c’est le fait qu’il y ait certains agents de sécurité qui n’aient jamais mis les pieds dans un stade, qui ne connaissent pas les métiers du football ni même le lieu où ils sont amenés à travailler. Certains découvrent ce qu’est le Parc des Princes, ce que sont des tribunes en liesse, avec un certain nombre de personnes qui peuvent être parfois assez excitées… Il y a même beaucoup d’agents de sécurité — c’est un comble — qui ont de l’appréhension avant de découvrir le Parc des Princes, qui y vont en se demandant dans quoi ils mettent les pieds. Se retrouver avec des agents qui n’ont jamais eu de formation pratique sur la gestion de la foule, je trouve que c’est limite. Surtout sur des événements de cette nature, qui peuvent drainer jusqu’à 50 000 personnes. Il ne s’agit pas seulement de se protéger de quelques supporters, il faut aussi se protéger des mouvements de foule qui sont susceptibles d’arriver et qui peuvent être dramatiques.
Réactions du PSG et des pouvoirs publics

Avez-vous sollicité le PSG ?
Oui, bien sûr. Mais il a refusé de s’exprimer.

Comment le club a-t-il motivé son refus ?
En disant que nous pouvions parler de beaucoup de sujets, mais pas de celui de la sécurité. Ce sont les mots du service de communication du PSG : « Nous communiquons beaucoup, sur de nombreux sujets ; mais sur celui-là nous ne communiquerons pas. »

Cela peut sembler paradoxal, dans la mesure où le PSG communique largement sur l’efficacité du nouveau dispositif de sécurité.
Auprès de qui ?

Robin Leproux a par exemple multiplié les interviews pour répéter que « le plan est un succès ».
Voilà. Mais ouvrir l’accès à leurs tribunes, ils ne veulent pas le faire. C’est dommage, car j’aurais aimé montrer ce qu’est la réalité du métier de steward : arriver en amont d’un match, voir comment on fait pour se répartir les tâches, pour communiquer au sein du stade. En bref : comment on organise la sécurité au sein du Parc des Princes quand des dizaines de milliers de personnes vont arriver. C’était ma demande.

« La préfecture de police de Paris a refusé de me donner accès au PC sécurité sur demande du PSG. »

Avez-vous contacté la préfecture de police de Paris ?
Oui, mais elle m’a également refusé l’accès. J’ai fait une première demande pour le match PSG-OM, qui a été rejetée. Ayant su qu’une équipe de France 4 s’était également vu refuser l’accès au stade pour ce match, j’ai re-tenté le coup mi-novembre, pour PSG-Caen. Cette fois-ci j’ai bien eu l’autorisation de venir tourner au sein du PC sécurité. Je voulais montrer la façon dont tout cela est organisé, avec des stewards dans les tribunes et des policiers qui surveillent les caméras. Mais suite au refus du PSG — concomitant à ma demande auprès de la préfecture de police —, celle-ci est revenue vers moi en me disant qu’ils ne m’ouvriraient finalement pas leur PC sécurité, qui est situé au sein du Parc, parce que le PSG ne voulait pas.

Quel accueil les journalistes ont-ils réservé à votre reportage ?
Ils ne l’ont pas encore vu. Le sujet a été bouclé durant les vacances de Noël, c’était trop tard pour que les hebdomadaires puissent en parler cette semaine. Quelques papiers sortiront demain [ce jeudi] en radio et dans la presse quotidienne. (voir sur Google actualités)
Selon nos informations, France 4 a annulé à l’automne un reportage sur le nouveau dispositif de sécurité mis en place par le PSG. Le club aurait d’abord refusé d’accorder des autorisations de tournage pour suivre les supporters du PSG en déplacement officiel, puis le directeur de cabinet de Brice Hortefeux aurait lui-même mis son véto à une participation de la préfecture de police de Paris à l’enquête, obligeant la chaîne publique à renoncer à son projet.



Source:http://www.psgmag.net/2574-Le-PSG-dans-Env...cial-notre.html
guiclay
Titi'
Citation
Pierre LAFONTAINE, représentant de l'ensemble des PSG CLUBS a ainsi répondu à quelques questions...

Bonjour Pierre, peux-tu te présenter auprès des supporters parisiens qui nous lisent ?
Pour ne rien vous cacher, je suis « un vieux de la vieille », abonné depuis 20 ans. C’est un luxe d’avoir connu le début des années 90 avec des souvenirs d’anthologie tant au Parc des Princes qu’à l’extérieur.
Je suis Président du PSG CLUB MARNE depuis 2006, ayant pris la succession de notre Président fondateur Eric Deveyer en 1998, et représentant des PSG CLUBS.
Je pense que la bâche Marne doit tout de suite nous situer dans l’enceinte… Mais il m’importe surtout de m’exprimer au nom de l’ensemble des PSG CLUBS, force vive de soutien au club, tant au Parc qu’à travers la France entière, voire l’Europe quand nous la jouons, et ceci depuis bon nombre d’années.


Tu représentes donc officiellement l’ensemble des PSG CLUBS ?
Effectivement, il faut toujours un représentant, car à partir d’un certain moment, il n’y a plus de possibilité de communiquer avec une multitude de personnes. Nous avons compris, d’où la création de notre directif, qu’il était nécessaire d’avoir un lien PSG CLUBS/PSG pour avancer.
Avec Jean-Philippe D’Hallivillée, depuis plusieurs saisons nous avions avancé et bénéficié de fait d’une certaine reconnaissance vis-à-vis du club, et les relations étaient vraiment meilleures.
En pré-saison, nous avions été force de propositions vis-à-vis de lui, notre seul interlocuteur, mais je me suis malheureusement rendu compte qu’il n’était pas décisionnaire.


Peux-tu nous donner ton avis sur le plan anti-violence décidé par Mr.Leproux, président du PSG ?
Tous autant que nous sommes nous avons le sentiment qu’il était nécessaire de prendre des décisions par rapport aux évènements néfastes que nous avons pu connaître. Personne ne peut le nier.
Simplement à ce jour ce qui nous exaspère, c’est qu’il y a une totale agglomération entre, comme dans les westerns, les « bons » et les « méchants ».
Quand Monsieur le Président Leproux souhaite responsabiliser les présidents d’associations, nous sommes d’accord. Mais qu’il nous explique comment le gérer sur le terrain, ou tout du moins dans les tribunes en ayant la volonté de scinder les membres dans les deux virages. C’est auprès de nos adhérents que nous pourrons nous investir dans le respect du bon comportement, pas dans la dispersion de nos membres.


Quelles sont les conséquences directes de ce plan pour vos sections ? Le club a-t-il pris contact avec vous depuis la mise en place de ce plan ?
La conséquence directe, elle est abécédaire : LA DISPARITION.
Il n’est pas compliqué de comprendre que le fait d’adhérer à une association passe par l’envie de partager des choses, des moments ensemble.
Je pense avoir tout dit ! Plus de Parc des Princes, considérés comme des zombis à l’extérieur, voilà où nous en sommes. La dure réalité pour nos adhérents c’est cela, l’absence de partage de ces moments que représente un match du PSG, la sensation d’être inutile du jour au lendemain. Quant au club, depuis le début de la saison, c’est « ni son, ni image ». Aucune invitation à quelconque réunion ou entretien, c’est le néant. Cependant miracle quand tu nous tiens, j’ai un entretien prévu depuis hier après midi, avec Jean-Philippe D’Hallivillée le 14 janvier 2011...


L’ensemble des PSG Clubs a donc décidé d’apporter son soutien officiel à « Liberté pour les abonnés », pourquoi avoir fait ce choix ? Que cela signifiera-t-il concrètement pour vous ?
Pour deux raisons principales :
- La lassitude vis-à-vis de l’inertie du CLUB. Force est de constater le manque d’un minimum de considération pour tout ce que les PSG CLUBS ont pu représenter dans un passé très proche pour le PSG.
- L’impossibilité, à nos yeux, de concilier ce plan avec un fonctionnement associatif, et par la même la privation de liberté d’un adhérent sans histoire, si ce n’est celle de vivre sa passion avec ses amis.
Si nous avons pris la décision de rejoindre le collectif « Liberté pour les abonnés », c’est avec un réel objectif constructif et participatif, afin de pouvoir juguler ces deux mots que représentent LIBERTE et ABONNE, dans le respect de nos devoirs mais aussi de nos droits.


Merci d’avoir pris le temps de répondre à ces quelques questions, nous te laissons le mot de la fin…
Fiers de nos couleurs, fiers de notre passion, FIERS D’ETRE PARISIENS !

"Liberté pour les abonnés" tient donc à remercier tous les PSG CLUBS qui nous accordent leur confiance et qui pourront se mobiliser lors des prochaines actions en notre compagnie !

Source : http://www.liberte-abonnes.com/view_actu.php?aid=36
Julio94
Citation
Banderole : 5 interdictions de stade

Le tribunal correctionnel de Bobigny a condamné vendredi cinq supporteurs du PSG impliqués dans le déploiement de la banderole anti Ch'tis au Stade de France en mars 2008 à un an d'interdiction de stade et à des amendes allant de 300 à 600 euros. Ces sanctions sont beaucoup moins lourdes que celles requises début décembre par Loïc Pageot, vice-procureur au tribunal de Bobigny.


Lequipe.fr
Roulio
Citation
Le Paris Saint-Germain n'a pas du tout apprécié le reportage diffusé sur France 2, jeudi soir, dans l'émission «Envoyé Spécial». «Le PSG ne peut laisser passer la partialité et les erreurs figurant dans le reportage», lâche le club de la capitale dans un communiqué publié ce vendredi, sur son site officiel. En cause notamment, certaines affirmations de la journaliste en charge du reportage, mais aussi certains témoignages qu'elle a recueillis.

«Le club s'étonne que dans le reportage, Mme Linda Bendali affirme accéder au stade avec des places acquises par un interdit de stade à l'occasion de la rencontre PSG-Auxerre, alors que cette dernière a souscrit au Programme d'Identification Tous PSG afin obtenir quatre billets dans la même tribune. Nous nous interrogeons donc sur les places réellement utilisées par la journaliste pour entrer dans l'enceinte», explique le PSG.

«Le club conteste la véracité des témoignages des deux personnes se présentant comme deux stadiers ayant déjà travaillé au Parc des Princes. Après vérification, il s'avère que ces derniers n'ont jamais collaboré directement ou indirectement avec le PSG. Ils ne peuvent donc pas connaître les mesures et les procédures de sécurité mises en place par le PSG.»


Francefootball.fr
A2V
Je le mets ici pour ceux qui lisent pas les autres topics :
Citation
Créé le 07/01/2011 - 17:17
Ligue 1 PSG: Le club tacle Envoyé Spécial, la journaliste répond

Suite à la diffusion d'un reportage intitulé "La sécurité au rabais" jeudi soir dans le cadre de l'émission Envoyé Spécial sur France 2, un reportage qui montre notamment la manière dont seraient recrutés et formés certains agents de sécurité du Parc des Princes mais aussi comment une journaliste a pu pénétrer dans l'enceinte avec un billet nominatif au nom d'un interdit de stade, le club parisien a réagi dans un communiqué, évoquant "la partialité et les erreurs" du reportage. Citée dans le communiqué, la journaliste Linda Bendali a réfuté ces accusations, nous expliquant que le PSG avait "totalement refusé de s'exprimer. C'est vraiment dommage qu'ils réagissent après-coup. Le service de communication m'a dit texto: on communique sur tout type de sujet, sauf sur la sécurité ! Je trouve donc ça étonnant, surtout quand on voit le mode de recrutement..."


Sports.fr
jp.sorin
Citation (psgmat92i @ 08/01/2011 à 13:13) *


Le même directement:

Homer
Citation
Deux supporters du PSG interpellés

Deux supporters du Paris-SG ont été interpellés samedi dans les Yvelines après une «bousculade» avec des supporters de Strasbourg, en marge du match Poissy-Strasbourg (1-2) en 32es de finale de la Coupe de France. D'après la police, un groupe d'une dizaine de supporters parisiens est venu parce qu'il «avait un différend ancien avec des supporters strasbourgeois». Le groupe a tenté de leur arracher une banderole au moment où ils achetaient leurs billets. Les forces de l'ordre sont rapidement intervenues et deux supporters parisiens âgés de 20 et 25 ans qui tentaient de prendre la fuite ont été interpellés. Ils devaient être remis en liberté dans la soirée. (Avec AFP)

L'Equipe.fr
sylvain
Le Parisien

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PSG : les nouveaux abonnés étaient là

Il n’y a pas eu de bonne surprise. Comme annoncé, il n’y avait pas foule dans les travées du stade de la porte de Saint-Cloud : 15000 personnes environ. Les secteurs hauts du côté Paris ont même été fermés ainsi que celui de la tribune E côté présidentiel. Pour ce premier match de l’année 2011, les virages Auteuil et Boulogne ont pu accueillir les nouveaux abonnés.

En fin d’année dernière, le président Leproux a instauré le retour des abonnements, de manière aléatoire, dans ces deux tribunes. Depuis cette annonce, le 13 décembre, 1200 à 1300 personnes ont pris (ou repris) un abonnement. En prime, la place pour ce 32e de Coupe de France leur était offerte. « Je n’étais pas abonné l’an passé, confie William. Avec le niveau de jeu de cette saison, c’est bien de pouvoir assister à tous les matchs et en plus financièrement c’est intéressant. » « Le Parc et le PSG me manquaient, ajoute Gabriel. J’ai passé dix ans à Boulogne mais ça ne me fait rien d’être à Auteuil maintenant. » Même son de cloche chez Christophe : « Je retrouve Auteuil où j’ai été abonné dix ans. Je ne suis pas un violent. Il fallait faire quelque chose après les deux morts même s’il y a moins d’ambiance. »

Hier soir, l’ambiance, faute de monde, a été timide. Mais quelques chants d’encouragement et invectives, pas toujours de bon goût, se sont élevés du virage Auteuil principalement. Par ailleurs, aucun incident n’a été signalé. La police a procédé à neuf contrôles. Un supporteur lensois a été placé en garde à vue pour outrage.
sylvain
RMC

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PSG : Création d’une première association


Selon nos informations, une première association de supporters du PSG a été créée le 28 décembre dernier par un homme non issu du milieu ultra parisien. Baptisée « Red Fighters Paris », celle-ci regroupe une dizaine de personnes plutôt jeunes. Le dossier a été déposé à la préfecture de police. Mais pour l’heure le PSG n’a pas encore « reconnu » officiellement cette association. Le nom « Red Fighters Paris » pose problème aux dirigeants parisiens. Ces derniers considèrent qu’il va à l’encontre du plan anti-violence mis en place par le président Robin Leproux. Autre problème, la création de cette association est vécue comme une trahison par les anciens habitués de Boulogne et d’Auteuil, fermement opposés au plan Leproux. « Ce mec est inconscient », disent même certains d’entre eux.
JeromeTouboulArnaudHermant
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Les nouveaux supporteurs se cherchent un nom

La première association de supporteurs, créée sous l’ère Leproux, fait déjà débat. Déclarée le 28 décembre 2010 à la préfecture de police, elle n’est, pour l’heure, pas reconnue par le club. En cause, le nom choisi par sa dizaine de membres, tous de nouveaux abonnés. En optant pour Red Fighters Paris (les Combattants rouges de Paris), les fondateurs n’ont pas eu une idée très judicieuse… Car même s’ils se disent en accord avec le plan sécurité du PSG, ces supporteurs auront du mal à promettre de combattre la violence en portant le nom de Fighters… « On ne reconnaîtra jamais une association avec un tel nom, affirme d’ailleurs le club.

Avoir déposé les statuts avec un tel nom ne sert à rien. » Le message a déjà été reçu. Après quelques formalités du côté de la préfecture, l’association devrait être rebaptisée Paris Tout-Puissant. Un choix qui ne fera pas l’unanimité puisqu’il rappelle Marseille Trop Puissant, l’une des associations les plus importantes de l’OM. Cela ne va pas atténuer la colère des anciens fidèles de Boulogne et Auteuil, opposés à la création de nouvelles associations.

Le Parisien
sylvain
RMC

Citation
L’association PSG va-t-elle disparaître dès ce soir ?


Selon nos informations, la première association de supporters créée dans le cadre du plan Leproux par un certain Matthias B., pour se retrouver avec abonnements aléatoires dans l'un des 2 virages - une dizaine de membres âgée entre 15 et 20 ans et dont le vice-président a été encarté 2 ans aux Supras d'Auteuil - pourrait disparaître aussi vite qu'elle est apparue. C'est en tout cas l'une des options possibles. En effet des coups de téléphones qualifiés de "cordiaux" d'anciens ultras ont été adressés hier à ces messieurs pour leur expliquer que tout cela n'était pas très raisonnable. En clair, que pour éviter des représailles, ce serait mieux d'arrêter...Une réponse devrait être donnée ce soir. Un nouveau nom a été trouvé : les Fanatics Paris. Mais il est aussi possible que, malgré ces pressions, les membres de cette association « poursuivent l'aventure ».
Trois éléments iraient dans ce sens : ils ont demandé à rencontrer. Leproux avant PSG-Lens du 12 février prochain. Ils doivent voir aussi les renseignements généraux en championnat et surtout ont déposé un nouveau nom aujourd'hui à la préfecture de police : les Fanatics Paris (pour rappel, il y avait eu les "red fighters Paris" puis les "Paris tout puissants").
suppparis
Di Méco : « Leproux ? Le Zizou des présidents ! »


Invité à s’exprimer sur Robin Leproux lors du « Moscato show » sur l’antenne de RMC, Eric Di Méco n’a pas hésité à donner un avis différent du consensus général dont bénéficie actuellement le président du PSG. « Qu’est qui a été fait ? J’ai l’impression que Robin Leproux est le Zizou des présidents ! Il faut tous se mettre la bouche en cœur, dans pas longtemps il va falloir se prosterner devant lui… Il a repris un club qui avait un doigt de pied coupé, il est arrivé, il a coupé la jambe. C’est un grand chirurgien. J’exagère pour prendre le contre-pied, bien sûr il fait des choses. Nenê, il ne savait pas s’il était droitier ou gaucher ! Pour se débarrasser de Kezman, il a fait un chèque. Quand tu es président, tu as un réseau et tu gères l’affaire autrement. »

RMC
Comanchero
"Créée le 28 décembre dernier, la nouvelle association de supporters du PSG a déjà décidée d’une mise en sommeil selon nos informations. Ses membres, d’anciens abonnés en virages âgés de 15 à 22 ans, préfèrent finalement rester solidaire des anciens ultras d'Auteuil et Boulogne contre le plan Leproux. Le président et le vice-président de l'association ont reçu de nombreux coups de fils d'anciens ultras les mettant en garde contre ce projet. Ce qui a fait pencher la balance définitivement, ce sont les insultes qui leurs ont été adressées sur les différents forums de supporters du PSG. Pour rappel, cette association avait été baptisée "Les Red Fighters Paris" puis les "Paris tout puissant" puis "les Fanatics Paris". Elle existe toujours mais ne discutera pas avec le club de sa mise en place au Parc des Princes tant que le dossier général des supporters ne sera pas réglé."


RMC
Hari
Citation
PSG : Les "Hoolicool" ont signé avec Leproux

LB |

Alors que la première association créée depuis la mise en place du plan-Leproux s'est mise en sommeil, une autre vient de signer avec le PSG la fameuse charte 12e homme dite de "bonne conduite". La signature a eu lieu jeudi matin dans les locaux du Parc des Princes avec Robin Leproux. Il s'agit de l'association historique des "Hoolicool", qui va donc être officiellement reconnue par le club et qui va pouvoir avoir une activité associative lors des matches du PSG.
Précision importante: cette association ne sera pas située dans les virages mais en quart de virage (quart rouge très exactement). Du coup, les anciens ultras d'Auteuil et Boulogne restent indifférent au retour de cette association car elle ne se situera pas sur "leur territoire".
Selon nos informations, trois ou quatre autres associations seraient également sur le point de signer la charte 12e homme avec le PSG.
Par ailleurs, le club devait très prochainement ouvrir aux abonnements Auteuil Bleu et Boulogne, les secteurs de tribunes où étaient installés les groupes ultras avant le plan Leproux.


RMC.fr
psgmat92i
Citation
LIGUE 1 - Le club tente de favoriser la création d'associations. Mais leur nom pose problème...

Robin Leproux veut retrouver un stade qui chante, qui vibre, qui fait la fête et réalise des "tifos". Pour cela, le président du PSG a remodelé le mois dernier son plan de sécurité du Parc des princes, permettant à nouveau aux supporters présents en virages de s'abonner (de manière aléatoire) et de se regrouper sous forme d'associations (limitée à 100 membres). Quelques fans courageux ont décidé de se lancer dans cette aventure en se déclarant à la préfecture de police le 29 décembre dernier.

Mais ils ont raté leur entrée. Aventureux, ils avaient décidé dans un premier temps de prendre le nom de "Red Fighters Paris". Prendre le nom de "Fighters" (combattants) quand on accepte la logique d'un "plan de pacification", voilà une bien drôle d'idée. Y accoler l'adjectif "Red", couleur du communisme, quand la direction du club s'évertue à dépolitiser le Parc, c'est tout aussi malvenu.

La réaction du club, révélée par Le Parisien.fr , n'a pas tardé. "On ne reconnaîtra jamais une association avec un tel nom. Avoir déposé les statuts avec un tel nom ne sert à rien." Alors, il a fallu chercher un autre nom...
De "Red Fighters" à "Fanatics Paris"

Toujours selon Le Parisien, le choix se serait alors arrêté sur "Paris Tout-Puissant". Problème, ce nom ne rappelle pas seulement "Dieu Tout-Puissant" (pour les croyants) ou "Bruce Tout-Puissant" (pour les cinéphiles), il apparaît comme un écho évident au "Marseille Trop Puissant", les MTP, l'un des plus fameux groupe de supporters de l'OM.

Cette info a évidemment fait sortir de leurs gonds les fans du PSG, "historiques" ou non. Le site allpsg.fr , l'un des plus complets sur le PSG, a mis en ligne un édito salé mercredi soir. "Paris Tout Puissant ?! Et pourquoi pas "Yankees PSG" ou encore "PSG Gones" ?! Mais qui peut bien être le surdoué chargé de trouver les noms dans cette équipe ?"

Cette association nouvelle mouture, c'est "Mathias B" qui en est à l'origine. Ce "Mathias B" est visiblement un nom d'emprunt puisqu'il reprend le prénom et l'initiale de Mathias Barbera, le responsable presse du PSG... Interrogé sur RMC mercredi soir, ce (visiblement très) jeune homme s'est montré décidé à rencontrer Robin Leproux prochainement pour entériner l'existence de l'association, qui, finalement, devrait s'appeler Fanatics Paris, un nom très proche des... Fanatics Marseille.

Coïncidence ou non, ce nom de Fanatics, ou Fanatiques, est repris sur un blog tenu par Baptiste, un garçon de... 14 ans. D'anciens membres des virages Auteuil et Boulogne, dont certains connaissent ce "Mathias B" , se livrent déjà à des critiques virulentes, toujours contre Robin Leproux, qu'ils accusent d'utiliser un jeune supporter lambda pour valider son plan. La direction du PSG, désireuse de retrouver un Parc plein et festif, a encore bien du travail devant elle.



Source:http://www.europe1.fr/Sport/Articles/PSG-s...ans-nom-371115/
Schultzy
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Cayzac : «Ne gâchez pas votre plaisir !»

Médiateur à l'automne avec Franck Borotra, président de la Fondation PSG, l'ancien patron du club parisien Alain Cayzac se dit plutôt optimiste quant aux relations avec les supporters du club de la capitale... (Photo Presse-Sports)
«Alain Cayzac, le Paris-SG dispute (samedi 21h00) contre Sochaux son premier match de L1 de l'année 2011 au Parc des Princes. Où en sont les relations du club avec ses supporters ?
Un pas a été franchi avec le retour des abonnements. C'est une bonne chose. L'abonné peut disposer d'un emplacement fixe pour la saison, mais c'est dans l'une ou l'autre tribune (Boulogne ou Auteuil).


Mais pas question, justement, de choisir sa tribune ?
Tout le problème est concentré dans une notion, celle de territorialité. Les supporters historiques veulent venir dans la tribune à laquelle ils sont habitués. Personnellement, je n'y suis pas opposé. Il y a des habitudes, c'est un peu comme l'attachement à un quartier, dans une ville.

Mais on sait aussi sur quoi a débouché ce partage des tribunes du Parc des Princes...
Si on se regroupe pour de bonnes raisons, pour la ferveur, l'animation, d'accord. Si c'est, en revanche, pour de mauvaises raisons, claniques, d'exclusion de l'autre, ce peut être dangereux...

«Quand la justice sera passée, les choses s'apaiseront»
Prendriez-vous le risque aujourd'hui de recréer des «territoires» ?
Il a été jugé que c'était encore trop tôt, car la situation demeure très tendue entre Boulogne et Auteuil. Je prône, moi, un retour par étapes....

C'est-à-dire ?
La première phase du plan Leproux (avec notamment le placement aléatoire des supporters) était indispensable. Mais aujourd'hui, tout le monde, Robin Leproux compris, souhaite une deuxième phase, car manquent l'animation des tribunes, la ferveur et la fréquentation.

Etes-vous optimiste ?
Oui, plutôt. Même si tout n'est pas parfait. Le retour d'associations de supporters est positif : un club sans associations est difficile à gérer. Mais l'enquête à la suite de la mort d'un supporter en mars 2010 n'est pas terminée et cela nous pénalise. Tout le monde soupçonne tout le monde... Quand la justice sera passée, les choses s'apaiseront.

Quel message lancez-vous aux supporters en ce début d'année 2011 ?
Je leur dis : vous qui m'avez soutenu énormément quand le club n'allait pas bien, ne gâchez pas votre plaisir alors que les résultats sont là ! Acceptez la situation actuelle, comportez-vous de la meilleure des manières et ensuite, vous pourrez réclamer plus. »

Propos recueillis pas Dominique Courdier

France Football.fr
HHA
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Les Red Fighters rendent les armes

La première association de supporteurs du PSG créée depuis l’entrée en vigueur du nouveau plan sécurité du club a fait long feu. Ses responsables ont décidé de la mettre en sommeil. Ils avaient pourtant déposé les statuts à la préfecture de police le 28 décembre mais n’avaient pas été reconnus par le PSG en raison du nom à caractère guerrier de l’association, Red Fighters Paris (voir nos éditions du 12 janvier).
Ses membres ont préféré mettre leur projet entre parenthèses au moins jusqu’à la fin de saison après avoir reçu quelques coups de téléphone de mise en garde d’anciens abonnés d’Auteuil et de Boulogne opposés au plan de sécurité du club. « On nous a aussi demandé de nous rallier au mouvement de boycott, raconte l’un des fondateurs. On reviendra donc au Parc avec tous les autres lorsqu’on aura tous récupéré nos tribunes et nos abonnements. »

Les Hoolicool, association de supporteurs du PSG située en tribune K rouge et créée en 1993, ont, eux, signé hier « la Charte 12e homme » leur permettant d’être reconnus officiellement par le club et d’avoir une activité associative lors des matchs.


Nemeto
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PSG/Supporteurs: un équilibre "précaire", selon un responsable policier

PARIS (AFP) - Le plan de sécurité mis en place cette saison pour juguler la violence entre des supporteurs rivaux du Paris SG, a "bien fonctionné", même si cela reste "précaire", juge dans un entretien à l'AFP le directeur de cabinet du préfet de police de Paris (PP), Jean-Louis Fiamenghi.

Ancien patron du RAID, M. Fiamenghi est chargé de coordonner le plan de sécurité du Paris SG au sein de la PP.

Q: Le nouveau plan sécurité mis en place cette saison autour du Paris SG a-t-il porté ses fruits ?

R: "Pour l'instant le contrat est rempli. Mais cela reste très précaire. On remarque toujours la présence ou la provocation de certains qui ont continué à approcher nos dispositifs à l'extérieur du Parc des Princes. Ils ont aussi changé leurs habitudes et pris des places à l'intérieur de certaines tribunes qu'ils n'avaient pas l'habitude d'occuper. Ces gens ne sont pas des interdits de stade (IDS) mais des sympathisants de certains clubs de supporteurs un peu agités. Ils ont réussi à occuper des tribunes complètes et on les a bien vus manifester contre le président Leproux. Donc c'est très précaire."

Q: Mais le climat a tout de même radicalement changé...

R: "Oui. Tout cela a bien fonctionné. On a été très strict. Tout ce qui a été constaté en infractions a été tout de suite réprimé. On a également fait évoluer notre dispositif. Notre idée c'était de diminuer visuellement le nombre de policiers pour redonner l'aspect festif par rapport aux familles. Mais on a gardé nos forces en réserve parce qu'on a des renseignements sur certains qui seraient toujours tentés de repartir."

Q: La vague d'interpellations (249) de supporteurs qui manifestaient devant le Parc des Princes le soir du premier match de la saison avait suscité la surprise.

R: "Quand je suis interpellé par certains supporteurs, je leur dis: +Le constat c'est qu'on a essayé de dialoguer avec vous pendant des années et ça n'a jamais marché+. Cela faisait partie de notre stratégie de frapper fort dès le départ. Je pense que c'est la bonne stratégie."

Q: Au début de l'année, deux supporteurs ont été interpellés à Poissy après une bagarre avec des supporteurs de Strasbourg qui jouait contre Poissy en Coupe de France. Craignez-vous que la violence ne se déplace?

R: "C'est une tendance qu'on mesure, même s'il ne faut trop leur donner d'importance. On les voit, on les repère, on demande aux gens des renseignements de les suivre, de les filmer. Maintenant, tant que l'équilibre est respecté... Mais s'il y a des débordements, à ce moment-là c'est à nous de les réprimer. On ne veut pas mettre du feu là où il n'y en a pas. On n'est pas en guerre contre les supporteurs."

Q: Mais avez-vous été surpris par les événements de Poissy?

R: "Non, tout cela est en observation. Par exemple, à l'occasion du match de l'OM contre Evian (en Coupe de France, ndlr), certains prétendus supporteurs du Paris SG sont allés à Annecy pour un rendez-vous avec des ultras suisses afin d'en découdre avec des supporteurs de l'OM. Ils n'ont rien fait."

Q: Le Paris SG a lancé au début de l'année les abonnements aléatoires avec la création d'associations de supporteurs limitées à 100 personnes. Cela peut-il modifier la situation?

R: "On n'a rien contre les supporteurs. On continue le dialogue. Le président Leproux a dit qu'il était d'accord pour redonner des abonnements particuliers à des clubs de supporteurs sous certaines conditions. Mais de toutes façons, on ne redonne plus des tribunes pour des groupes constitués. La notion de territoire et de groupes, ça c'est terminé, c'est fini."
psgmat92i
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Et si Agen-Paris SG était délocalisé?

Les conditions d'organisation du match de 16e de finale de Coupe de France Agen-PSG font grincer des dents dans la cité du Lot et Garonne. La distribution des billets doit en effet suivre un processus très strict: la contenance du stade Armandie devra être ramenée de 14000 à 8000. Autres conditions contraignantes: pas de vente en ligne, par de vente le jour du match, vente unitaire avec présentation d'une pièce d'identité. Par ailleurs, les organisateurs devront faire appel à 200 stadiers et quatre compagnies de CRS. De quoi décourager les dirigeants agenais. Après avoir obtenu gain de cause en faisant avancer le match dans l'après-midi pour des raisons de sécurité, les dirigeants parisiens ne seraient pas contre une délocalisation de la rencontre dans une enceinte plus sûre. C'est en tout cas l'objet de leur appel qui sera examiné ce mardi par la commission d'appel de la FFF.

http://www.rmc.fr/editorial/143334/et-si-a...ait-delocalise/
HHA
HHA
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Ces menaces qui ont fait plier les Red Fighters

Ils sont une dizaine. Ils ont à peine 20 ans et supportent Paris. Depuis le début de la saison, ces habitués du Parc, pour la plupart anciens abonnés du kop Auteuil, ne ratent pas un match de leur équipe. Quand le PSG décrète le retour aux abonnements fixes dans les virages fin décembre, ils n’hésitent pas. Enthousiastes, ils prennent contact avec le club pour fonder une association.
Ils sont d’accord avec tous les articles de la nouvelle charte (lutter contre la violence et le racisme, rester fair-play, etc.). Il ne reste qu’à déposer les statuts à la préfecture. Là, l’affaire se corse…

Une faute de goût peu appréciée

Les jeunes amis choisissent un nom peu judicieux : Red Fighters. Les « combattants rouges » reçoivent illico une fin de non-recevoir des dirigeants. Informés de leurs intentions, les Ultras qui boycottent le Parc commencent à harceler au téléphone les dirigeants de cette association. Beaucoup d’appels sont masqués. On leur conseille d’abandonner le projet et de respecter le boycott comme tous les anciens abonnés des deux kops. Puis viennent les mises en garde. Ils ne cèdent pas encore à la panique mais font une nouvelle faute de goût. Pour obtenir l’aval du PSG, ils annoncent leur intention de changer de nom pour devenir Paris Tout Puissant, pâle copie de Marseille Trop Puissant, l’un des groupes de supporteurs influents de l’OM.
Sur les forums de supporteurs, la petite bande déchaîne les passions. Les insultes fusent, les menaces ne sont plus voilées. L’affaire prend des proportions difficilement maîtrisables et, vingt-quatre heures plus tard, rideau! Les protagonistes ne créeront pas d’association et par le biais d’un communiqué sur Facebook, ils rallient le boycott. Officiellement, ils ne feront plus de déplacement et se rendront au Parc à titre individuel. L’objectif est de se faire oublier en attendant la prochaine saison. Du côté du club, l’histoire ne surprend personne. Elle met en perspective le poids et l’influence de tous ceux qui restent opposés au plan de sécurité. Deux associations sont néanmoins sur le point d’être créées par d’anciens abonnés.


yo_yo
Arrêté préfectoral Montpellier-PSG


11G
Citation
300 CRS pour Agen-PSG

Le dispositif de sécurité initial prévoyait la mobilisation d'une compagnie de CRS (75 hommes) pour le 16e de finale de Coupe de France entre Agen et Paris. Il y en aura finalement quatre (soit 300 hommes) suite aux discussions entre les dirigeants agenais et les pouvoirs publics. Au total, à l'intérieur et à l'extérieur du stade, ce sont près de 500 personnes qui se chargeront de la sécurité pour le match. Le PSG a ouvert la billetterie en début d'après-midi et s'attend à ne pas vendre beaucoup de places. Du côté d'Agen on s'attend à accueillir une trentaine de supporters parisiens encadrés officiellement par le club. A noter qu'à l'entrée d'Armandie, la fouille sera effectuée par les policiers directement et non pas par les stadiers.


RMC
NeiBaF
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« Les nouveaux abonnés sont VERTS au Parc. »

La situation des supporters parisiens prend une nouvelle tournure aujourd'hui. Une lettre ouverte a été envoyée à Robin Leproux par un abonné au Parc pour la saison 2010/2011.

Dans celle-ci, on peut lire le désamour que les nouveaux abonnés portent au plan Tous PSG.

On connaissait les boycotteurs (j'en fais partie), qui refusent de retourner au Parc des Princes, ne cautionnant pas ce plan "sécurité-à-outrance" instauré par Robin Leproux, mais on ne s'imaginait pas que les supporters qui garnissent le stade y étaient eux-aussi hostiles.

Pour que les choses soient claires, les personnes qui vont au Parc, mais qui ne supportent plus la situation actuelle sont invités à apporter au match de la couleur... Verte ; couleur qui symbolise l'espoir de retrouver un stade comme on l'a tous connu, loin de l'aseptisation qui y a été appliquée.
Une banderole verte avec l'inscription "NON" sera également déployée dans les tribunes lors de la prochaine rencontre de championnat face au RC Lens.

Cette couleur verte sera donc ostensiblement portée en contestation du plan Leproux, en vue de sa suppression définitive.
Nulle doute que cette nouvelle devrait apaiser les quelques tensions naissantes entre ex-abonnés, et abonnés qui semblent unis contre Robin Leproux.

Ci-dessous la lettre en question.

Citation
Abonné n°107923


Le 18 janvier 2011


Mr Robin Leproux président du Paris Saint Germain Football Club,


Monsieur, suite aux dispositions prises à l’orée de la saison 2010-2011, et regroupées sous le terme générique, emprunt de modestie, de « plan Leproux », je me vois dans l’obligation de vous adresser cette lettre, qui n’aurait jamais du avoir une raison d’être.

Cette saison devait être celle des célébrations de notre 40ème anniversaire, une saison festive, avec comme point d’orgue, la possibilité pour nous, supporters inconditionnels du Paris SG, de fêter l’évènement tout au long de la saison dans les tribunes, et ce d’autant plus que, cette saison, notre équipe porte haut et fort les couleurs de notre club aux quatre coins de l’Europe en pratiquant un football flamboyant !

Las, c’est dans une ambiance confinée, réduite parfois à celle d’un match amical, que nous, abonnés ou spectateurs occasionnels, nous devons suivre les matchs de notre club fétiche, en ayant payé cher notre place au stade, alors que des milliers de spectateurs sont invités par vos soins afin de gonfler artificiellement les chiffres de la fréquentation de notre enceinte pour cautionner la mise en place de votre « plan » et valider ainsi son succès par une moyenne de spectateurs, certes en baisse, mais somme toute encore tout à fait convenable aux yeux des profanes.

Mais la vérité est toute autre, le boycott des fidèles supporters que vous avez bannis du stade fonctionne à plein, et vous devez, afin de discréditer leur mouvement, inviter à tour de bras des supporters ou non du club afin de masquer la triste réalité du remplissage de notre Parc des Princes. Nous attendions la mise en place de la seconde phase de votre « plan » avec impatience, mais là encore nous devons faire ce triste constat, nous abonnés, sommes devenus les vaches à lait de cette mascarade.
L’augmentation inexpliquée, jusque parfois 40%, du prix des abonnements en début de saison, avait tout simplement pour objectif de minimiser les pertes liées à la baisse de la fréquentation du stade.

Mais ou sont donc passés les plus de 40 000 signataires de votre manifeste « Tous PSG » ? Pourquoi ne garnissent-ils pas les travées de notre stade en affichant fièrement leur amour des couleurs Rouges et Bleus ? A moins qu’ils n’aient été, eux aussi, invités à gonfler le résultat de ce manifeste ?

De plus, comme l’a démontré le reportage d’Envoyé spécial récemment diffusé sur France 2, vous nous faites bénéficiez d’une sécurité au rabais en recrutant des stewards sans aucune formation, et qui se montrent souvent d’une violence disproportionnée qui n’est en aucun cas cautionnable.

Enfin, humiliation suprême, des arrêtés préfectoraux aussi scandaleux qu’arbitraires, et qui plus est de sinistre mémoire pour les plus âgés d’entre nous, nous empêchent de circuler aux abords des stades des villes dont le club reçoit le Paris SG, voir d’y circuler avec une voiture immatriculée en région parisienne ou bien encore, vont jusqu’à interdire aux supporters parisiens habitant la province ou ceux effectuant le déplacement, de pénétrer dans l’enceinte du stade en arborant ces couleurs dont nous sommes si fiers.
Pourquoi nous stigmatiser de la sorte alors que nous avons déjà la réputation, par campagnes médiatiques interposées, et sans aucune intervention du Club en notre faveur, de « supporters voyous » ? Mais où va-t-on ?

Il est temps pour nous, abonnés, spectateurs du Parc des Princes, sympathisants du Paris Saint Germain Football Club, de dire NON. Nous demandons le retrait de votre plan et des déviances dont nous sommes victimes, nous supporters de Paris, de Province mais également de l’étranger.

C’est pourquoi j’invite, dans un mouvement spontané, qui se veut pacifique et apolitique, tous les supporters du Club qui se rendent aux matches du Paris SG, que ce soit au Parc des Princes, en province ou à l’étranger, à porter une écharpe, ou à brandir une banderole de couleur verte en signe de contestation, et ce à partir du match contre Lens au Parc des Princes le 12 février, jusqu’au retrait de votre « plan ». Pourquoi cette couleur ? Parce qu’elle est symbole d’espoir bien entendu, l’espoir d’un retour à la raison.

Il est inutile d’essayer de purger le public du Paris SG afin de passer d’un public de supporteurs à un public de consommateurs, nous sommes en France et ce qui est applicable en Angleterre, une nation qui vit pour le football, ne l’est pas en France. Le Paris SG n’a qu’un public, un des meilleurs d’Europe, et vous ne le changerez pas car la passion ne s’achète pas. Le football est un sport populaire, un espace de liberté.

Le 12 février, en tribune B bleue, une banderole verte frappée d’un « NON » sera déployée à l’occasion de la réception de Lens. Si elle devait ne pas apparaître ce jour là, c’est que la censure aurait une fois de plus frappé, ce que personne ne souhaite au pays des Droits de l’Homme, ce que personne ne souhaite car ce serait la triste confirmation que la dictature s’est abattue sur notre Club.

Comme un témoignage du caractère pacifique de notre action, cette lettre sera largement diffusée afin que son contenu ne puisse faire l’objet d’une quelconque manipulation, car vous n’êtes pas sans l’ignorer, dans ce domaine on n’est jamais assez prévoyant.

J’espère que vous saurez entendre l’appel de vos abonnés, et je terminerai cette lettre, Mr le président, en reprenant une formule sur laquelle vous êtes peut être d’accord avec nous :
« ALLEZ PARIS SG ! ».

En vous souhaitant bonne réception, je vous prie d’agréer, Mr le Président, l’expression de mes sentiments les meilleurs.

Tousabonnés.com
Comanchero
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Coupe de France: Agen – PSG se jouera... à Agen

Le 16e de finale de la Coupe de France entre Agen (CFA2) et le PSG se jouera finalement... à Agen. La commission supérieure d'appel de la Fédération Française de Football a en effet confirmé la tenue du match au stade Armandie, dimanche prochain à 17 heures.

Le choix de ce stade, habituellement réservé à l'équipe locale de rugby (Top 14), était au centre des débats depuis plusieurs jours.
Le Paris-Saint-Germain aurait en effet préféré voir ce match se dérouler dans une autre enceinte. Raison invoquée par la direction du club: la sécurité. Robin Leproux, le président parisien, avait expliqué lundi sur RMC: « Il n'y a pas de polémique. On nous a programmé un match à 20h45 (NDLR: finalement décalé à 17h) sur un terrain. On a vu les photos, nos équipes de sécurité se sont déplacées... Les Ultras nous ont dit qu'ils iraient à l'extérieur faire des coups de force. Pourquoi se mettre en situation de risque alors qu'on peut aller jouer sur des terrains de L1 ? ».


La position du PSG avait passablement agacé les dirigeants et supporters agenais. Mais aussi fait réagir une partie des anciens abonnés du Parc des Princes qui s'opposent, depuis le début de la saison, au plan de sécurité de Robin Leproux. Le collectif Liberté pour les abonnés s'était ainsi fendu d'une lettre ouverte aux dirigeants d'Agen et d'une autre adressée directement à Thierry Pellicier, le président agenais. Dans cette dernière, ces anciens abonnés assurent notamment: « Nous sommes en contact avec toutes les associations de supporters parisiens, officielles ou non. Aucune d'entre elles n'a jamais envisagé de venir à Agen avec de mauvaises intentions. Au contraire même, la coupe de France est pour nous tous une fête ».



11G
Citation
SUA-PSG : chiffres et lettres

> Billetterie. Hier en fin d'après-midi, ils n'étaient que 19 supporters du PSG à avoir, officiellement, retenu leurs places.

> Grand Sud-Ouest. Il faudra montrer patte blanche pour avoir accès au stade Armandie. Les places sont en effet réservées aux habitants du grand Sud-Ouest. Pour ce qui concerne, les réservations sur le site www.suafoot.fr (payables d'avance), elles ne pourront être délivrées que 5 par 5. De plus, la personne chargée de récupérer les places au stade devra présenter une carte d'identité, correspondant à la personne qui en a fait la demande.

> 50 000 €. C'est la somme déboursée y compris en équivalent prestations par la mairie d'Agen pour accompagner cet historique 16e de finale.

> 11 886 billets vendus. Sur les 13 903 places disponibles au stade Armandie, 11 886 billets seront disponibles à la vente, le reste étant des réserves de sécurité. 5 % de la capacité seront réservées aux supporters du PSG.

> Echarpes. 2 000 écharpes collector, de deux modèles différents, seront vendues au prix de 10 €.

> Sécurité. Trois compagnies de CRS, 200 stadiers seront déployés dimanche, les supporters parisiens seront « protégés » dans une tribune grillagée.

> Pas de numéro. Il faudra arriver au stade de bonne heure. Les places, délivrées par zones, ne sont pas numérotées.


La Depeche (le Petit Bleu Lot et Garonne)
NeiBaF
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Pas de déplacement officiel

En raison d'un nombre trop faible d'inscrits, le PSG n'organisera pas de déplacement officiel pour ses supporters à l'occasion du 16e de finale de la Coupe de France à Agen, dimanche. Selon le club, l'horaire du match fixé à 17h00 compliquerait le retour sur Paris. Le prix du billet en secteur visiteur jugé «trop cher» (25 euros) a largement dissuadé les supporters de s'incrire.

psgbwoy
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Le « plan Leproux » c'était Bazin

INFO RMC SPORT. Le véritable initiateur du plan de sécurité du Parc des Princes n’est autre que Sébastien Bazin. Objectif de cette stratégie : rendre le club parisien plus attractif et faciliter l’arrivée de nouveaux investisseurs.

C’est à force de s’entendre dire par d’éventuels nouveaux investisseurs que les supporters parisiens étaient devenus une véritable entrave à la progression du dossier que Sébastien Bazin, selon nos informations, a finalement décidé, seul au printemps dernier, de prendre en main le dossier sécurité du Parc des Princes. Appelé donc à tort « plan Leproux », cette série de mesures a bel et bien été imaginée dans son ensemble par le représentant de Colony Capital Europe et notamment la décision la plus sensible : la fin des abonnements dans les virages du Parc, à Auteuil et Boulogne. Ceci aide aussi à comprendre comment, dans ce dossier, tout a été prévu par Colony Capital : par exemple, les pertes financières liées à la baisse de fréquentation porte d’Auteuil avaient été budgétisées dès le début de la saison.
Plus que de « nettoyer » le Parc et d’en apaiser le climat alentour, l’idée était donc surtout de rendre le club plus attractif ou moins abrasif, c’est au choix, pour séduire de nouveaux actionnaires car pour Sébastien Bazin, c’est le bon moment pour conclure : les supporters virulents sont pour l’instant écartés, les résultats sportifs sont là, le club devient d’un coup plus séduisant.

Une piste américaine

Du coup, on avance même aujourd’hui, dans l’entourage de l’actionnaire majoritaire, « qu’il y a de bonnes chances qu’un nouvel investisseur arrive avant la fin de la saison » et à ce titre la piste qatarie n’aurait pas forcément une longueur d’avance sur les autres candidats dont certains proviennent des Etats-Unis, là où Colony Capital est installé.
L’option privilégiée aujourd’hui serait l’arrivée d’un nouvel investisseur avec prise de participation majoritaire dans le capital du club, une solution qui permettrait dans un premier temps à Bazin de conserver des parts et donc de passer le témoin en douceur, comme le souhaite la mairie de Paris, avant de se désengager totalement.


RMC.fr
yo_yo
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Sécurité maximale pour match à haut risque
SUA-PSG

Les supporters parisiens seront placés en tribune Ferrasse, derrière ces cages. 300 places réservées à l'écart du reste du public.

Un poste de commandement, un PC de crise installé dans une loge de la tribune Basquet, 180 stadiers bénévoles et professionnels, 300 policiers dont des physionomistes chargés de repérer les visages qui ne seraient pas les bienvenus dimanche, le Service d'intervention rapide (SIR) de la police, deux brigades canines, des escortes de gendarmerie pour les bus des deux équipes, quatre compagnies de CRS, une « cage » installée tribune Ferrasse et prévue pour isoler, en capacité, environ 300 supporters parisiens, une équipe d'officiers de police judiciaire mobilisée au commissariat en cas d'interpellations et de gardes à vue : voici la liste quasi-complète des mesures prises par le préfet à deux jours de la venue du Paris Saint-Germain pour les 16e de finale de coupe de France au stade Armandie dimanche.

Un arrêté anti-hooliganismeOn apprenait hier soir que les clubs de supporters du PSG ne feraient pas le déplacement en Gascogne. Ces mesures de sécurité maximum concernent aussi et surtout les « réfractaires », ces inconditionnels du club parisien qui refusent de se plier à une quelconque règle commune. Sur la foi de renseignements, « ils ont annoncé une action médiatique en province » affirme Eric Azoulay. Le risque, une invasion du terrain devant les caméras d'Eurosports, une fête gâchée et une image ternie. « Nous avons mis sur pied un dispositif de sécurité à étages » précisait le préfet Bernard Schmeltz, « prenant en compte les normes de la fédération pour ce type de rencontre, et la venue du PSG. Ces garanties devaient être mises en place pour que le match se joue à Agen. » Le préfet a d'ailleurs signé un arrêté anti-hooliganisme dont l'intitulé se passe de commentaire. Il s'apprête aussi à interdire la vente d'alcool dans un périmètre de 500 mètres autour du stade si la Ville d'Agen ne le fait pas. « Il est déplorable de déployer de tels moyens pour une rencontre sportive. Ce sera tolérance zéro pour les trublions qui pourraient nuire dimanche. » Les responsables de la sécurité ne craignent pas que les Parisiens, mais aussi des supporters qui pourraient venir pour en découdre de Toulouse, de Bordeaux. Les abords de la gare SNCF d'Agen seront également sécurisés. Armandie doit ouvrir ses portes à 15 heures, coup d'envoi à 17 heures mais dès le matin, Agen sera placée sous très haute surveillance.

Ladépêche.fr

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« Aucun écart ne sera toléré »
Sécurité Le préfet a détaillé l'imposant dispositif déployé autour du stade Armandie

Le préfet Bernard Schmeltz veut bien en convenir : « Comme tout le monde, je trouve assez déplorable qu'il faille un tel déploiement de moyens et de forces pour une rencontre sportive. » Le ton est donné avant même de livrer les derniers détails de l'imposant dispositif de sécurité annoncé à l'occasion du match.

Faisons les comptes : trois compagnies de CRS stationnées autour du stade, les renforts de brigades anti-criminalité (BAC) de Bordeaux en ville, des agents du service d'intervention rapide (SIR) incognitos dans les tribunes, des physionomistes aux guichets : soit 300 policiers auxquels s'ajoutent 180 stadiers, moitié bénévoles (100), moitié professionnels (80) et encore d'autres « physionomistes » d'autant plus rompus à la manœuvre qu'ils travaillent pour le PSG, les Girondins de Bordeaux ou le Téfécé à Toulouse. Sans oublier les imposants grillages qui ceinturent la pelouse d'Armandie.



Pas d'alcool
« Pourquoi est-on obligé d'en arriver là ? », reprend Bernard Schmeltz. « On a affaire à quelques individus au comportement dangereux et irrespectueux. Rien n'indique qu'ils seront là, rien n'indique qu'ils ne le seront pas non plus. » Histoire de manifester leur courroux à l'égard de Robin Leproux, président du PSG, certains supporters ont cru bon d'annoncer une action d'éclat, du type envahissement de terrain, et tant qu'à faire en province.

Le préfet a pris hier un arrêté « anti-hooliganisme » (c'est ainsi) permettant au personnel déployé à l'entrée du stade d'en refuser l'accès à un supporter muni d'un billet. Un autre arrêté est annoncé pour interdire la consommation d'alcool « dans un rayon de 500 mètres » autour du stade.

Un arsenal de mesures volontiers affiché pour décourager les supporters malintentionnés, une surenchère de précautions assumé : « Le droit à l'erreur n'existe pas », justifie Philippe Nadal, directeur département de la Sécurité publique. Et le préfet de prévenir toute velléité : « Si trublions il y a, tolérance zéro. On ne tolérera pas le moindre écart... Malheureusement, je ne parle que des supporters du PSG. » Allusion faite à la bagarre survenue entre les joueurs d'Astaffort et ceux d'OS Agenais, pas plus tard que dimanche dernier pour un match de District.

Sud Ouest
yo_yo
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Voitures immatriculées en banlieue parisienne
SUA-PSG j-1

Voitures immatriculées en banlieue parisienne Calme presque plat hier devant les guichets d'Armandie. Contraste saisissant avec la ruée de jeudi. En milieu d'après-midi hier, il restait toutefois des places en pesage et dans les tribunes. Ce 16e de Coupe de France entre le SUA et les Parisiens doit afficher complet demain au coup d'envoi à 17 heures.

Ouverture des grilles dès 15 heures. L'imposant dispositif de sécurité sera déjà en place, avec une mission, vérifier de visu si cette frange de supporters de PSG considérée comme indésirable tente d'entrer.

Interrogé hier, Bernard Schmeltz ne confirmait pas la présence, dès jeudi, de Parisiens cherchant à faire l'acquisition par des biais détournés de plus de cinq billets d'entrée.

Cinq, c'est le nombre maximum autorisé pour chaque acheteur. Des témoignages attestent de la présence de véhicules immatriculés dans les Hauts-de-Seine et dans les Yvelines, trois jours avant le début de la rencontre. mellow.gif

«Nous allons faire parvenir à la direction anti-hooliganisme (à Paris, NDLR) les listes nominatives des personnes qui ont fait l'acquisition des droits d'entrée» indiquait le préfet. «Mais nous n'avons pas d'indication d'individus au profil suspect.»

Un peu moins de 14 000 places compte non tenu des 1 400 mises en réserve étaient en vente. Des mesures d'isolement des supporters suspects ont été prises dans la tribune Ferrasse. Le préfet a signé un arrêté anti-hooliganisme, 300 policiers, près de 200 stadiers sont mobilisés.

Ladepeche.fr

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Armandie sera un vrai bunker

« S'il y a des problèmes avec des voyous qui viennent gâcher la fête, il ne faut pas que ça retombe sur le PSG. Si les Agenais estiment que tout est requis pour faire le match là-bas, ils assument la responsabilité de jouer dans un stade de rugby. »

Que le coach parisien Antoine Kombouaré se rassure, Armandie ressemblera plutôt à un vrai bunker cet après-midi. Des mesures de sécurité hors normes ont été prises par la préfecture du Lot-et-Garonne : trois compagnies de CRS stationnées autour du stade, les renforts de brigades anticriminalité (BAC) de Bordeaux en ville, des agents du service d'intervention rapide (SIR) incognitos dans les tribunes et des physionomistes aux guichets, soit 300 policiers auxquels s'ajouteront cet après-midi 180 stadiers (100 professionnels et 80 bénévoles).



Sans oublier les grillages de deux mètres de haut qui ont été installés tout autour de la main courante d'Armandie, et une véritable « cage » montée sur une partie de la tribune Ferrasse pour accueillir les supporters du PSG qui ne pourraient être que 150 au final. mellow.gif

Sud Ouest
psgmat92i
ITW de Cayzac

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Une logique économique derrière le plan Leproux ?

Les mesures annoncées au printemps dernier — même si certaines peuvent relever de l’anecdote comme Germain, le vous-vous-z’êtes-là ou Valérie — ont donné à certains le sentiment que le PSG était à la recherche d’un autre public, de consommateurs plutôt que de supporters, avec des spectateurs qui se renouvellent et seront donc plus rentables que des supporters. Comment vous réagissez à cette interprétation ?
D’abord je ne suis pas à l’origine de ce plan, je n’étais pas dans la tête de Robin Leproux quand il a pris ces décisions.

Le plan n’a pas été discuté ? C’est surprenant qu’il ne vous sollicite pas… Il vient vous voir en mai et vous annonce : « On va faire Germain le lynx » ?
Germain, cela s’est vite arrêté, ce n’est pas le point essentiel du plan.

Bien sûr, mais c’est un symbole.
Oui, je crois que je n’aurais pas été un grand supporter de Germain. Mais Robin Leproux a pris ses responsabilités. J’ai été président, je me mets à sa place : si vous commencez à faire un espèce de référendum, même auprès du conseil… Il a son plan, populaire ou pas, il nous en parle après. Je ne lui en veux pas. Si on en parle trop, il y a inévitablement des fuites. Pour revenir à votre question, je ne pense pas du tout qu’il y ait une arrière-pensée économique. Pas du tout. Je ne pense vraiment pas qu’ils aient l’intention comme vous le dites de transformer les supporters en simples consommateurs. Même si je suis proche des supporters, que j’ai cette image qui est en fait une réalité, que j’aime bien les stades avec des supporters fervents — une fois je l’ai dit dans le Parisien, on a pensé que j’allais faire la guerre au plan Leproux, ce n’était pas ça, je disais simplement que moi j’aime bien un stade avec des tifos et des chants —, il ne faut quand même pas oublier qu’il y a eu deux morts. Le premier était d’un autre ordre, mais il y a tout de même eu un mort entre des gens de chez nous, donc on ne peut pas dire : « Tout va bien, on ne va rien faire ». Il ne faut jamais l’oublier.

Donc qu’il y ait une première phase d’un plan qui soit dure, bien sûr que je ne l’ai pas bien vécu, mais il fallait bien passer par quelque chose d’extrêmement coercitif et difficile à supporter, même par des gens comme moi. Aujourd’hui il y a la deuxième phase. Si Robin Leproux était content, honnêtement il n’aurait pas fait une médiation, il aurait continué exactement comme avant, n’aurait pas rouvert les abonnements, et personne ne lui aurait rien dit, ni au niveau des actionnaires ni au niveau de l’opinion publique. Cela signifie qu’il partage avec moi le fait que cette première étape était nécessaire, mais qu’il faut passer maintenant à la deuxième. Donc pour être clair : il n’y avait pas d’obsession économique. Il y avait probablement l’idée d’attirer une population de gens qui ne venaient pas au stade parce qu’ils ne se sentaient pas en sécurité, ça oui. Mais ce n’était pas bassement économique. Il y aurait d’ailleurs eu deux choses qui m’auraient probablement fait quitter le club : la première, c’est si nous avions abandonné le Parc des Princes. Si on m’avait dit : « Il y a trop de danger, trop de problèmes, donc on va jouer ailleurs », j’aurais répondu : « D’accord — je ne suis pas le décideur, je ne suis pas actionnaire —, mais sans moi. » Et deuxièmement si on avait augmenté de façon conséquente le prix des places. Parce que je déteste, dans le modèle anglais qu’on nous rabâche, cette segmentation par l’argent. C’est totalement contraire à mes idées. L’Angleterre a peut-être résolu le problème du hooliganisme par ce biais, mais aussi par bien d’autres mesures.

Parmi les mesures prises à l’époque et qui ont pu favoriser cette interprétation figure le fait que les 13 000 anciens abonnements n’aient pas été tous conservés, même de façon aléatoire, pour qu’au moins chaque abonné ait la possibilité de retourner au Parc des Princes au même tarif que la saison précédente [1]. Par ailleurs, les abonnements en tribunes latérales ont tout de même augmenté de 25 % à l’intersaison [2].
Encore une fois je n’étais pas dans la décision, mais mon avis c’est qu’il n’y avait pas de logique économique. Tout ce qui a été dit par Leproux ou Bazin, c’était la volonté non pas d’éliminer les supporters mais de permettre aux autres de venir. Le problème, c’est que nous avons été obligés de punir 12 000 personnes pour les exactions de 400. Éternel problème, dont il faut sortir.

La charte 12e homme et l’avenir

Justement, vous qui avez rencontré les différentes entités durant la médiation…
(Il coupe.) Pas toutes.

Hormis les associations dissoutes, en effet. Vous connaissez donc les positions des supporters d’une part, et de Robin Leproux d’autre part. Envisagez-vous une sortie de crise à court terme ?
J’espère. Ce que je pense, c’est que tout ne peut se résoudre que dans le temps. J’ai toujours dit trois choses durant la médiation avec Franck Borotra : premièrement, qu’il n’y avait pas de solution idéale, c’était impossible après ce qui s’est passé — la mort du supporter, la première phase — d’annoncer d’un coup : « On oublie tout, on revient comme avant. » Impossible. Deuxièmement, que toute solution ne pouvait être que transitoire, et pouvait évoluer dans deux mois. Troisièmement, que je souhaitais le retour des associations. C’était mon dada, parce que je pense qu’un club ne peut pas se passer d’associations. Aujourd’hui la majorité des supporters n’adhèrent pas à cela parce qu’ils considèrent que le placement aléatoire est encore la règle, qu’ils n’ont droit d’amener que quatre amis et qu’ils pensent que les associations sont créées pour « servir le pouvoir ».

« Je comprends le principe de territorialité. Mais en disant cela, je précise aussi qu’il faut que cette volonté de territorialité s’affirme pour de bonnes raisons. »

Quel est votre point de vue sur cette question du placement aléatoire ?
Le principe de la territorialité, on le comprend, ou on ne le comprend pas. Moi je le comprends, je le reconnais. Et je le comprends probablement plus que Franck Borotra par exemple, qui considérait que quand on vient au stade c’est parce qu’on aime bien le PSG, donc on doit s’en foutre d’être à Auteuil ou à Boulogne. Moi je comprends que pour des bonnes raisons on soit attaché à une tribune ; que, « élevé » dans telle ou telle partie du stade, on y ait ses habitudes, ses amis… C’est peut-être un peu conservateur, mais je trouve que c’est un peu comme dans un village : vous allez toujours prendre votre croissant au même bistrot. L’autre bistrot à côté est aussi bien, mais vous avez vos repères. D’autres pensent que c’est un principe dangereux au Parc. Mais même en comprenant cette objection, je dis qu’il faut que cette volonté de territorialité s’affirme pour de bonnes raisons. Certains m’ont dit : « J’allais là avec mes parents ». Je comprends très bien, j’adhère et je dis que ce n’est pas idiot, ce n’est pas conservateur, ce n’est pas étroit. De la même façon, il y a plusieurs moyens de supporter son club : à l’anglaise — plutôt à Boulogne —, à l’italienne — plutôt à Auteuil. Chaque tribune a sa façon de faire. Mais si par contre la territorialité consiste à rester groupés pour mieux lutter contre l’ennemi qu’est celui d’en face… C’est toujours pareil : il y a des gens qui font une bonne utilisation du concept de territorialité, et d’autres une mauvaise. Ce principe-là est un vrai sujet de réflexion, qui peut être étudié en observant ce qui peut être fait dans les autres pays : est-ce qu’il est légitime qu’il y ait une identité des tribunes ? Moi je dis plutôt oui, d’autres disent plutôt non, mais en disant plutôt oui j’ajoute qu’il est très difficile tout de suite, alors qu’il y a eu un mort et que l’enquête n’a pas encore abouti, de revenir comme avant.

Les contraintes fixées aux associations dans la charte 12e homme sont jugées inacceptables par les anciennes associations. Qu’en pensez-vous ?
Christophe Uldry, qui est quelqu’un que j’apprécie, je n’ai pas peur de le dire, dit que c’est une escroquerie de permettre à des associations de se créer à 100 membres. Je lui réponds que non, ce n’est pas une escroquerie : il faut accepter de démarrer comme cela, et si les supporters prouvent que les comportements sont bons, que la ferveur revient sans qu’il n’y ait de violence, et bien qui dit que dans deux mois Robin Leproux n’acceptera pas que ces 100 deviennent 200 ? Qui dit que dans trois mois il n’acceptera pas que ces 200 deviennent 300 ? Je n’en sais rien, je ne suis plus le président du club, mais qui dit qu’un jour l’idée de diviser une association en deux tribunes ne disparaîtra pas parce que tout le monde aura donné la preuve que la situation est redevenue saine ? Je reviens toujours à l’idée qu’il est impossible d’avoir une solution pleinement satisfaisante tout de suite.

« Si on veut tout, tout de suite, je pense que le club et les pouvoirs publics ne peuvent pas l’accepter. »

Il y a tout de même dans la charte 12e homme un problème au sujet de la liberté d’expression des supporters.
Évidemment que, quand on écrit une charte, vous allez faire un appel au fair-play et dire qu’il ne faut pas de banderole injurieuse, diffamatoire… Vous êtes obligés de dire cela pour éviter les dérives que l’on a vues avec certaines banderoles, mais les supporters auront quand même le droit de rouspéter si le joueur ne joue pas bien, que l’arbitre n’est pas bon ou qu’ils ne sont pas contents du management. Ils ne sont pas forcés de faire une banderole « Leproux enculé », on a d’autres façons de manifester son désaccord. Rien n’est idéal, tout est provisoire, mais si on accepte une sorte de main tendue — même si on le fait en estimant qu’ils auraient pu aller beaucoup plus loin —, on a une chance dans un mois ou deux d’aller encore plus loin, et peut-être dans six mois de ne pas être trop loin de ce que c’était avant. Si en revanche on veut tout, tout de suite, je pense que le club et les pouvoirs publics ne peuvent pas l’accepter, tout simplement parce qu’il y a eu un mort. Dans les discussions, on oublie parfois un peu l’origine de tout ça.

Le club se devait de faire quelque chose ; ensuite il a pris l’initiative de faire évoluer la situation pour permettre aux supporters de revenir. Cela ne satisfait pas les supporters, je veux bien l’admettre, mais prenons ce qu’on nous offre et demandons plus après. Et en disant cela je ne défends ni les supporters ni le club, je dis vraiment ce que je pense. Parce que je suis aussi malheureux que beaucoup de ne plus voir les milliers de supporters historiques qui sont des mecs bien, qui moi en plus m’ont sauvé la peau. Quand on était relégables et que je faisais l’union sacrée, on n’était pas bons, on perdait, et les mecs étaient là. Il y a toujours eu un soutien. Ceux-là, j’ai envie de les revoir et je leur dis : « Ne voyez pas des pièges et des escroqueries là où il n’y en a pas ; acceptez de faire un pas avec le club, après vous demanderez plus. » Honnêtement, si j’avais pensé que cette médiation était un piège et qu’on se servait de moi, j’aurais eu assez d’orgueil pour ne pas y participer.


http://www.psgmag.net/2619-Notre-interview...-Cayzac-le.html

Autres ITW:
http://www.psgmag.net/2616-Notre-interview...Cayzac-les.html
http://www.psgmag.net/2617-Interview-Cayza...-relations.html
http://www.psgmag.net/2618-Interview-d-Ala...ac-les-cas.html
sylvain
RMC

Citation
PSG : pas de supporters à Avignon, ni à Martigues

Après une réunion au Ministère de l’Intérieur qui s’est déroulée ce mardi, le PSG a décidé d’annuler les déplacements officiels de supporters pour les rencontres face à Arles-Avignon, le samedi 29 janvier à 19h en Ligue 1, et contre Martigues, le mardi 1er février à 17h en Coupe de France. Cette information a été officialisée sur le site internet du club de la capitale.
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