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psgmat92i
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Des supporters du PSG au Vélodrome ?



Selon nos informations, une centaine de supporters du PSG, sans maillots ou écharpes aux couleurs du club, essaieront de se rendre, ce dimanche soir, au Vélodrome billets en poche pour assister au match en tribunes latérales. Ces derniers appartiennent aux anciennes sections d'Auteuil de Boulogne ainsi qu’à celles des « Tous PSG » d'Avignon et du Var. Objectif pour ces supporters : rester discret, venir regarder le match (pas d'encouragements, ni de chants) et repartir. C'est à ce prix-là, pensent-ils, qu'ils pourront récupérer un jour leurs abonnements au Parc des Princes. A noter qu’un arrêté préfectoral interdit ce dimanche soir aux fans du club de la capitale d'approcher le Stade Vélodrome.

RMC
HHA
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Ligue 1 : les supporteurs parisiens dénoncent un climat d'"inquisition"



Place à la rébellion "pacifique". Une dissidence qui dure depuis le début de la saison, une désobéissance suivie par plus de cinq mille personnes, tous "orphelins" des tribunes du Paris Saint-Germain. Dimanche 13 mars, un millier d'"amoureux" du PSG ont manifesté pour la troisième fois – à l'appel de l'association Liberté Abonnés –, dans les rues de la capitale, pour dénoncer " la chasse aux supporteurs parisiens " depuis la mort de Yann Lorence.

Le 28 février 2010, avant PSG-Marseille, ce supporteur meurt lors d'une violente bataille rangée entre les tribunes Auteuil, "la Métisse", et Boulogne (la sienne), "la Blanche". Depuis cette mort, Robin Leproux, le président du PSG, cherche à pacifier son arène et a décidé de supprimer les treize mille abonnements des deux tribunes en les remplaçant par la vente de billets à 12 euros avec placement aléatoire. " Je veux que les gens se mélangent ", répète-t-il inlassablement. Un message qui passe mal au point que des milliers de supporteurs boycottent le Parc des Princes et les déplacements coordonnés par le club. D'ailleurs, pour l'OM-PSG du dimanche 20 mars (2-1), il n'y avait pas de déplacement prévu, trop risqué.

"ASSIMILÉ À UN NAZI"

Une seule revendication : retrouver leur bout de "territoire". "Le PSG, c'est ma drogue", souffle Grégory. Ce comptable de 26 ans, abonné à Auteuil depuis 2000, estime s'être fait " virer " du Parc et accuse son club de l'avoir "assimilé à un voyou, à un nazi, à de la racaille". Il préfère rester anonyme – comme d'autres – par peur des représailles, de la réaction de son employeur s'il tombait sur son témoignage… Aujourd'hui, Grégory ne vibre plus pour son équipe, un "truc" en lui s'est brisé. " C'est comme une femme qu'on a trop aimée", lâche Anthony, 28 ans, dont six passés à Auteuil. Douloureux au point de regarder " vite fait " un match du PSG sur Canal+, d'espérer même que les joueurs… se plantent.

Depuis la mort de Yann Lorence, les pouvoirs publics ont sorti la grosse artillerie afin de mettre un terme à "l'hooliganisme parisien". Interpellations massives près du Parc, interdictions administratives de stade (IAS), plus de deux mille quatre cents depuis sa mise en place, en 2006. Et dans les villes où joue le PSG, les préfets prennent des arrêtés – avec un couvre-feu – interdisant à tout Parisien de circuler près des stades. Sauf pour les rares supporteurs qui se déplacent officiellement avec le PSG. Eux, sont surnommés "les Leproux's Boys".

Des policiers et des agents des renseignements généraux (qu'on appelle aujourd'hui les STIG) repèrent les fans dans les gares, aux péages, dans les aéroports, en France comme à l'étranger, (lors des déplacements en coupe d'Europe) pour les dissuader de se rendre au match. " Nous avons des obligations d'ordre public, explique Michel Bart, directeur de cabinet du ministre de l'intérieur Brice Hortefeux (tous deux viennent de quitter leurs fonctions). Nous avons l'air répressifs, mais nous ne sommes pas là pour laisser les gens s'entre-tuer."

DES ARRÊTÉS "LIBERTICIDES"

"C'est l'inquisition", s'insurge Yorgos Bonos. Dans son costume impeccable, ce consultant en informatique de 33 ans, ancien abonné de Boulogne pendant sept années, avait tenté d'annuler un arrêté préfectoral du Doubs auprès du tribunal administratif de Besançon. Le 28 août dernier, la veille du match Sochaux-Paris, sa requête avait été rejetée. Il voulait prouver que les arrêtés sont " liberticides ". " Peut-on accepter dans un Etat de droit que des gens finissent au poste parce qu'ils ont la mauvaise plaque d'immatriculation ? " s'interroge-t-il. Yorgos fait référence au match Lens-PSG du 6 mars 2010, où soixante-neuf personnes avaient été gardées au commissariat de la ville pendant quatre heures. La plupart, immatriculés dans la région Ile-de-France, n'étaient pas… supporteurs du Paris Saint-Germain. "On arrête en masse en espérant trouver quelques hooligans dans le lot, s'indigne-t-il. On a réussi à criminaliser tous les supporteurs du PSG."

"Nous sommes obligés de nous cacher pour aller voir un match, de mentir aux CRS, de dire que nous ne sommes pas des Parisiens, se fondre dans les tribunes adverses", raconte Jérôme Cuvillier. A 30 ans, cet ancien abonné d'Auteuil (depuis 1997), directeur d'une grande surface en Savoie, se considère comme un vrai ultra. Rien ne l'arrêtera même s'il faut jouer les espions pour se rendre à un match entre amis comme à Séville, en Espagne, (en septembre dernier) ou à Arles (en janvier). Pour éviter de se faire "choper", il faut voyager séparément, sortir de l'avion ou du train à deux, se balader en ville à deux, entrer au stade à deux. Cacher l'écharpe et les drapeaux aux couleurs du PSG dans le pantalon car " je ne veux pas être arrêté et recevoir une interdiction de stade ", s'emporte-t-il.

D'autres ont même changé de plaque minéralogique pour continuer à suivre incognito leur club dans toute la France : plus question de rouler avec un numéro de département de la région parisienne et de risquer de se faire coincer par la police. Jérôme Cuvillier regrette, comme tant d'autres, l'amalgame entre "les véritables ultras" et "une minorité de fauteurs de troubles". "C'est vrai, il y a un risque d'amalgame, reconnaît Michel Bart, mais ce n'est pas inscrit sur leur front qu'ils ne sont pas violents. C'est une phase transitoire, on ne peut pas relâcher car il peut avoir encore des incidents." D'où l'importance, pour M. Bart, de "redonner du pouvoir administratif aux préfets" en multipliant les interdictions de stade. Ces IAS apparaissent comme une arme fatale pour se débarrasser des indésirables pendant de long mois, sans la moindre contestation possible. Ou presque.

DES INTERDICTIONS DE STADE ARBITRAIRES

Selon les informations du Monde, il y a eu cent treize recours en annulation devant l'ensemble des tribunaux administratifs du pays depuis le 16 janvier 2007, date de la première décision. Soixante-douze cas ont été jugés au fond (le reste en référé) : cinquante-six ont été annulés, seize rejetés. Près de 80 % des interdictions administratives de stade sont cassées pour manque de preuve. "Les faits ne sont pas suffisamment caractérisés et individualisés, souligne Brigitte Kadri, avocate spécialisée dans le droit du football, c'est l'arbitraire." Peu importe ! "Le temps du recours, coûteux et qui peut prendre des mois, le supporteur est éloigné du stade, explique François Gilbert, un avocat qui a annulé quelques IAS, c'est ce qui compte." Ce qui expliquerait pourquoi l'Etat n'interjette pas appel quand il perd.

" Les supporteurs sont les boucs émissaires rêvés, ils sont jeunes, ils font peur aux bourgeois, personne ne va les soutenir, ajoute M. Gilbert. Rien ne dit que dans l'avenir ce genre de mesures ne soit pas appliqué à d'autres catégories de personnes. Tout y est : le blocage d'une partie du territoire, les rétentions administratives et ça passe, personne ne dit rien." Même l'ancienne ministre des sports, Marie-George Buffet (PCF), s'alarme de cette dérive sécuritaire et rappelle que " la chasse aux hooligans relève de la justice à cent pour cent".

Malgré ces mises en garde, les législateurs ont choisi de renforcer la sanction administrative. C'est la Loppsi 2, votée récemment à l'Assemblée nationale, qui prévoit de porter les IAS à douze mois, voire vingt-quatre en cas de récidive, et qui a durci les "interdictions de déplacement individuel ou collectif de supporters lors d'une manifestation sportive". Jeudi 10 mars, le Conseil constitutionnel a d'ailleurs validé ce dernier dispositif si décrié.

UN TAUX DE REMPLISSAGE À 59 %

Avec toutes ces mesures, le Parc des Princes est-il pacifié ? Aucun incident enregistré depuis le début de la saison. L'arène renaît doucement, les gens reviennent, même si le taux de remplissage depuis le début de saison atteint 59 %, selon la Ligue professionnelle de football (LFP). Il était de 86 %, il y a deux ans. Le manque à gagner s'approcherait des 7 millions d'euros pour le club. Mais, pour le moment, et si l'équipe arrive à avoir des résultats – 5e du championnat –, les pertes pourraient vite s'envoler. Si elle finit dans les cinq premiers, la LFP reversera au moins 10,2 millions d'euros – au plus 18 millions – en droits télévisés. La saison dernière, le PSG a touché 3,3 millions d'euros pour sa modeste 13e place. Un podium ? C'est jackpot, le PSG se qualifiant ainsi pour le tour préliminaire de la Ligue des champions, empochant au passage pas moins de 10 millions d'euros versé par l'UEFA… Même sans public !

Les sponsors tapent à la porte, le club a repris de la valeur au grand dam des supporteurs. " Le club a voulu faire taire la contestation ", insiste Jérémy Laroche, président de l'association Liberté abonnés. Balayés aussi les supporteurs gênants de l'Euro 2016 organisé par la France. Le propriétaire du PSG, Colony Capital, espère décrocher prochainement la gestion du Parc des Princes et récupérer le bail emphytéotique de la Ville de Paris. Comme Jérémy Laroche, nombreux sont les supporteurs et les élus qui craignent que ce fonds américain spécialisé dans l'immobilier transforme le Parc en " Disneyland " et le spectateur en consommateur en augmentant le prix des billets comme en Angleterre. La mariée parisienne serait plus belle – et plus chère – si Colony décidait de la vendre… " Je serai toujours pour un football populaire ", rassure Robin Leproux.

"Robin Leproux a effacé des fresques à Auteuil qui représentaient ceux qui sont morts pour le club", se désole Xavier, 31 ans, ingénieur et vieil abonné. "Il veut détruire toute trace de l'histoire du football populaire, attaque Loïc, 41 ans, abonné à Boulogne depuis vingt-huit ans. Mais le club a besoin de nous." Au moins pour l'ambiance… "C'est vrai, reconnaît Robin Leproux, je veux faire revenir les supporteurs historiques au Parc, mais pas à n'importe quel prix." C'est pour cette raison que président du PSG discute avec tous les représentants des supporteurs et propose même quelques abonnements à Auteuil et à Boulogne. "Mais il y a encore des tensions entre ces deux tribunes, avoue-t-il. Il y a aussi trop souvent un double discours chez les ultras. Comment les faire revenir alors qu'il y a encore des risques ? Je ne sais pas encore résoudre cette équation."


lemonde.fr
suppparis
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Parc des Princes : la Ville met la pression sur Colony
FRÉDÉRIC GOUAILLARD (AVEC A.H.) | Publié le 24.03.2011, 07h00

La conclusion du bail emphytéotique du Parc des Princes avance à très petits pas. | (lp/frédéric dugit.)

Programmée pour le début de cette année, repoussée au printemps puis finalement à cet été, la conclusion du bail emphytéotique du Parc des Princes avance à petits pas. Colony Capital Europe, actionnaire majoritaire du PSG, s’est associé à Vinci dans ce dossier. Depuis l’été dernier, l’affaire semble entendue.

Le PSG parti pour jouer au Stade de FrancePSG : Bazin-Leproux, c’est tenduColony, seul candidat en lice, est appelé à devenir le titulaire du bail. Celui-ci pourrait couvrir les qurante ou soixante prochaines années. En théorie. Car, depuis plusieurs mois, les négociations bloquent sur des conditions financières jugées défavorables par la Ville de Paris, propriétaire du stade. D’autres points de divergence sont apparus, liés notamment à des éléments non conformes au cahier des charges de l’Euro 2016.

Des négociations qui pourraient aboutir à un échec

Les deux parties éprouvent de grosses difficultés à avancer sur ces questions, au point que la Ville ne cache plus son inquiétude. « On va vite savoir si on a une capacité à conclure ce bail ou pas, dans les deux ou trois semaines qui viennent, indique-t-on du côté de la mairie de Paris. Si les conditions ne sont pas remplies, ça ne se conclura pas. » La Ville de Paris semble perdre patience, alors que la procédure du bail emphytéotique du Parc des Princes traîne depuis plus d’un an. Et cet ultimatum vise clairement à accentuer la pression afin que Sébastien Bazin, le PDG de Colony, revoie ses positions, lui qui compte investir environ 100 M€ dans ce projet.
La réunion d’aujourd’hui entre les représentants des deux parties promet donc d’être animée. Au point d’envisager un échec des négociations? C’est très peu probable selon les différentes parties. Mais si c’était le cas, la Ville pourrait alors relancer un appel d’offres ou reprendre en direct la modernisation du Parc, dont la concession actuelle arrive à terme en 2014. « C’est en théorie possible, d’autres villes l’ont fait en France », indique la mairie de Paris. De son côté, Colony Capital n’a pas souhaité « faire de commentaires ».

Les stades gérés dans le cadre d’un bail emphytéotique administratif (BEA) pourront désormais bénéficier d’aides publiques, ce qui était interdit jusqu’alors. Une loi a été votée dans ce sens par l’Assemblée nationale dans la nuit de mardi à mercredi. En France, seuls trois stades, Lens, Nancy et sans doute bientôt le Parc des Princes, sont régis par un BEA.


Le Parisien


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Une loi qui concerne le Parc
publié dans “A la Une”, “Articles”, “Fil Infos”, “rachat du psg” le 23.03.11 à 12:17 par Marc Alvarez

L’Assemblée nationale a adopté dans la nuit de mardi à mercredi une proposition de loi visant à faciliter la rénovation ou la construction des stades. Cette loi « rend éligibles aux subventions publiques, aux redevances et aux participations financières les projets d’enceintes sportives réalisés en vue de l’Euro 2016 sous le régime du bail emphytéotique administratif (BEA) » a expliqué Bernard Depierre, le rapporteur. Les communes pourront « décider d’octroyer des aides aux projets de construction ou de rénovation de leurs stades (…) faisant intervenir un opérateur privé« a ajouté le député. Lens, Nancy et Paris sont les trois villes concernées par cette loi dans le cadre de l’Euro 2016. « Le bail emphytéotique administratif est actuellement dans une situation d’insécurité juridique, ce qui pénalise l’avancement des rénovations de trois enceintes. Cette insécurité juridique est une certaine forme d’inégalité car il n’y a pas de raison que le système d’aide soit différent pour les baux emphytéotiques, pour les contrats de partenariat et pour les maîtrises d’ouvrage publique » a commenté Chantal Jouanno, ministre des Sports.

L’adoption de cette loi n’est pas une surprise et était attendue par Sébastien Bazin qui souhaite obtenir une subvention de la part de la Ville de Paris pour la rénovation du Parc des Princes dans le cadre du BEA. Prochaine étape, le 27 mai prochain. C’est en effet à cette date que Paris saura si le Parc des Princes fait partie des onze stades retenus pour l’Euro 2016. Cette décision conditionnera la suite entre la Ville et le groupement Colony Capital, Vinci, PSG…

L’attribution du BEA par la Ville de Paris pourra intervenir ensuite, et au mieux, le 20 ou 21 juin 2011, voire le 11 ou 12 juillet.


Canal Supporters
OsMoZ
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FOOTBALL - Ils profitent du tournoi de Bercy pour faire passer leur message anti-Leproux...

Pendant quelques heures, le PSG a retrouvé ses supporters historiques. Pas au Parc des Princes, puisqu’ils boycottent l’enceinte parisienne depuis l’instauration du plan Leproux. Mais à Bercy, où le PSG participait à un tournoi caritatif de futsal, face à Lille, Brest, ou France 98. Pour les anciens de Boulogne et d’Auteuil, ce genre de sorties est toujours l’occasion de transmettre un message, pas vraiment amical, à l’attention des dirigeants parisiens.

Des insultes reprises en boucles visant tour à tour Robin Leproux, le président du PSG et Sébastien Bazin, le représentant de l’actionnaire Colony Capital. Coincés dans un quart de virage de Bercy, ils étaient environ 500, dimanche après-midi à hurler leurs slogans. «Et il est mort le Parc des Princes», « Si je m’appellais Leproux, j’me suiciderais», entendaient Nenê et Makélélé entre deux contrôles.

Deux kops unis

Lors de cet événement diffusé en direct sur Canal+ Sport, les supporters savaient que leur répertoire serait entendu. Parmi eux, des anciens des deux kops, unis autour des mêmes banderoles. Et plusieurs membres de l’association Liberté pour les abonnés. «Ce qu’il se passe dans les tribunes du Parc, c’est n’importe quoi», regrette Matthieu, 36 ans, qui ne fréquente plus le stade pour la première fois depuis 1986. «Il n’y a plus aucune ambiance. Le plan Leproux est en totale contradiction avec le livre vert sur les supporters dans lequel on prône la concertation, le maintien des associations de supporters notamment.»

Comme beaucoup, il s’est rabattu sur la Gambardella, cette saison pour voir le PSG jouer. Les matchs de l’équipe première, dans un Parc des Princes «triste à pleurer», ne lui donnent pas envie d’y retourner. Pour crier son écœurement, il a finalement choisi de sacrifier son dimanche. «Ce tournoi, c’est sympa, mais on s’en fiche un peu. Le foot, c’est beaucoup mieux au Parc, sur un vrai terrain.» Et selon lui, avec d’autres tribunes.


20 Minutes
psgmat92i
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PSG : Leproux chahuté

C’est le début de la saison de Formule 1 avec le Grand Prix d'Australie ! Vettel va-t-il confirmer son titre de champion du monde ? Marion vous...

Robin Leproux, le président du PSG, a fait l'objet de nombreux chants d'insultes, dimanche après-midi à Bercy lors du tournoi de futsal auquel participaient les Parisiens.

L'ambiance était particulièrement festive dimanche au POPB pour le tradditionnel tournoi de futsal de Paris-Bercy. La fête a toutefois été légèrement ternie par moments par les chants de certains supporters du PSG ayant fait le déplacement pour encourager les Parisiens mais surtout apparemment pour insulter copieusement Robin Leproux.

Le président du club parisien était en effet l'un des principaux visés par les nombreux chants d'insultes entendus dimanche dans les tribunes du POPB. Sébastien Bazin et Colony Capital en ont eux aussi pris pour leur compte.

Foot365
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Leproux chahuté à Bercy


En ce dimanche après-midi de fête à Bercy, lors du désormais traditionnel tournoi futsal, le PSG a retrouvé ses anciens supporters de Boulogne et d'Auteuil. Ceux-ci ne se sont pas privés de transmettre un message : «Et il est mort le Parc des Princes», et de lancer des insultes à la direction parisienne, en particulier à Robin Leproux : «Si je m'appellais Leproux, j'me suiciderais»..

France Football
HHA
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Leproux conspué à Bercy

Présent dimanche à Bercy pour assister au tournoi amical de futsal auquel participait le Paris-SG, Robin Leproux a reçu un accueil glacial de la part de supporters parisiens. Le président du PSG a été conspué par environ 250 anciens membres des tribunes Boulogne et Auteuil, qui lui en veulent pour sa politique de pacification du Parc des Princes.

Egalement dans les tribunes, Sébastien Bazin, le directeur général de Colony Capital Europe et actionnaire majoritaire, en a lui profité pour confirmer qu'il cherchait bien à ouvrir le capital du club. «Nous avons annoncé que nous venions pour six à sept ans, a-t-il d'abord déclaré. Il y a des gens qui s'intéressent au club, c'est sérieux. Je ne veux pas me tromper de partenaire. Nous n'avons pas encore choisi.»


lequipe.fr
HHA
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Paris Compagny Live (1/2)

Plus d’un an après la mort de Yann Lorence, le Paris SG n’en a pas fini avec ses vieux fantômes. Face à l’escale des violences entre Boulogne et Auteuil, Robin Leproux avait dû prendre des mesures radicales pour apaiser le Parc. Trop radicales ? Le PSG a débouté ses supporters historiques qui militent aujourd’hui pour leurs « droits naturels de supporter ». Beaucoup font parti d’organisations telles que « Pariscompagnylive ». Befoot leur a donné la parole.

On va commencer par les présentations. En quelques mots, qu'est-ce que la PCL ?

Pariscompagnylive a été crée en mai 2010 dés l’annonce de la fin des abonnements pour l’ensemble des supporters des virages et des quarts de virages, soit environ 13 000 personnes. Nous avons vécu cette annonce comme une véritable trahison. Devant l’adhésion de l’ensemble des intervenants de la classe politique et sportive et sans aucune réaction des médias se posant à peine, mais sans l’écrire, la question de l’amalgame, nous avions voulu réagir. Nous avons alors décidé de résister aux raccourcis idéologiques faits à l’encontre des supporters Parisiens. L’état actuel de la situation ne fait que nous donner raison.
ParisCompagnylive c’est une suite de vidéos, beaucoup d’énergie et des partenariats afin de concentrer nos efforts dans le même objectif : le retour des supporters historiques et la fin de cette discrimination. Le tout se finalise en début février par un site internet www.pariscompagnylive.com pour lequel nous enregistrons un nombre de visites encourageant, preuve que ce sentiment d’injustice est malheureusement bien réel.

On entend tout et n'importe quoi dans les médias. Les gens sont souvent mal informés voire désinformés. Résumez-nous la situation et le plan Leproux avec vos propres mots...

C’est d’abord, le 28 février 2010 un accident tragique qui ne devrait pas avoir lieu dans le domaine du sport (NDLR : mort de Yann Lorence). C’est ensuite une dissolution d’associations historiques (rétorqué par le conseil d’état pour vice de l’égalité puis requalifié confirmant la dissolution) puis un plan tous PSG qui n’autorise aucun réabonnement des 13 000 Supporters abonnés dans les virages et ¼ de virages proposant un mélange forcé des supporters. Ce sont 249 IDS lors du premier match du PSG le 7 aout 2010 à l’extérieur du stade sans aucune réaction du club. Pour le club, une réelle volonté de recréer une ambiance au Parc a l’aide de vuvuzelas, de « vous vous z’êtes là », de maquillage pour les enfants dans les coursives et d’une nouvelle mascotte. Le club reconnait fournir des invitations par centaines afin d’assurer une fréquentation aujourd’hui en baisse de 20 a 25 %. C’est ensuite des interdictions de déplacement pour les supporters ne souhaitant pas ou ne pouvant pas emprunter le circuit officiel puis une chasse aux supporters Parisiens avec de nombreux arrêtés et d’arrestation pour le simple motif de porter une écharpe de son club de cœur… allant même jusqu'à annoncer des couvre-feu anti-supporters Parisiens. Après avoir demandé par le passé le soutien des historiques, le club les met dehors et cherche à les réduire à la plus simple expression.

Donc « Tous PSG » ce serait un peu « tous dans le même panier »…

Les gens pensent tout simplement que les 13 000 abonnés mis dehors font partie des supporters dangereux. Cela s’arrête la. Ces derniers pensent qu’à tous les matchs il y avait des violences répétées et qu’on ne pouvait emmener ses enfants. Tout ceci est un mensonge : il y a toujours eu des enfants dans toutes les tribunes accompagnées de leurs parents. Dans chaque tribune que ce soit l’enfant qui réalise le tifo ou celui qui le regarde, un sourire apparaissait, un moment de joie… Quant aux adultes supporters mis dehors aujourd’hui, ce sont les enfants d’hier…Sous couvert de respect, de liberté des droits, le club a réussi à criminaliser tous les supporters du PSG en quelques mois.

Le cœur du problème reste le placement aléatoire…

Le cœur des enjeux c’est certain. Encore une fois nous sommes attachés à nos virages pour leur histoire. Prenons un exemple : ceux qui ont pu voir Rai venir au pied du virage se souviennent de ce moment de bonheur à cet endroit précis. Il a évidement un lien affectif certain avec les virages, c’est indéniable. Ils ont une histoire sportive, humaine, on ne peut pas réduire le problème à cette question de territoire. Comment réagirait Mr Leproux s’il devait changer de tribune à chaque match ? Si on lui demandait de ne pas se lever pendant le match ? Si les arrêtés de circulation s’appliquaient aussi aux amis des dirigeants... Et pourquoi ne pas remettre les abonnements de façon réfléchie et mesurée aux historiques et de proposer aux nouveaux abonnements un placement aléatoire. Voici une manière de renouveler le public, d’assurer une mixité sans toucher à l’histoire des supporters.

Comment se structure le mouvement anti-Leproux ? Quelles sont les entités qui le composent ?

Il ne s’agit pas d’un mouvement « anti-Leproux » mais d’un mouvement anti-amalgame et de réhabilitation du supporter parisien. L’association « Liberté pour les abonnés » représente une partie des supporters historiques tous virages confondus. Elle est d’ailleurs reconnue par le Paris Saint germain qui a eu de nombreux contacts avec. Pour le reste, avec les dissolutions, difficile malheureusement de s’organiser pour les anciennes associations.

Quelles sont vos revendications ? Sont-elles relayées, entendues ?

Les supporters historiques revendiquent rien de plus que le retour des abonnements sur une ligne définie ensemble avec le club et pas de façon unilatérale. Le club réalise des simulacres de conciliation ou aucune des propositions des supporters n’est reprise ! Nous n’appelons pas cela de la conciliation.

L'appel général est d'abord au boycott. Est-il suivi ?

L’appel est relativement bien suivi même si c’est une position très dure à tenir pour des supporters ayant été tous les 15 jours au Parc depuis 5, 10 ou 15 ans… En tout cas, il est suffisamment suivi pour être relayé par le club et l’ensemble des intervenants.


befoot.fr
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Jouanno : « Il faut reproduire dans d’autres clubs le plan Leproux. »
Interrogée dans Têtu sur la banderole homophobe récemment déployée par des supporters marseillais (« Bande de tafioles, soyez des hommes ») — pour laquelle l’OM a été condamnée à 5 000 € d’amende avec sursis par la LFP —, la ministre des Sports Chantal Jouanno a appelé de ses vœux une généralisation des mesures prises l’été dernier par le président du PSG : « Nous allons reprendre les réflexions qui avaient été menées dans le cadre du Livre vert du supportérisme. Typiquement, je trouve que le PSG, qui a depuis longtemps lancé des actions sur d’autres formes de discriminations, a vraiment montré la voie. Et c’est pour cela que je soutiens fermement Monsieur Robin Leproux sur ces sujets, parce qu’il a été courageux, et ce qu’il a fait avec le PSG, il faut qu’on arrive à le reproduire dans d’autres clubs. » Rédigé par les sociologues Nicolas Hourcade, Patrick Mignon et Ludovic Lestrelin, le « Livre vert du supportérisme » préconisait de « renforcer l’action répressive par des dispositifs préventifs afin de constituer une politique globale de gestion du supportérisme ».

PSGMAG.net
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Rouge-Bleu : La contestation au Parc »


Rouge-Bleu : La contestation au ParcJe vous avais évoqué il y a peu, l'histoire de ce supporter qui avait décidé de lancer un mouvement de contestation à l'intérieur du Parc, avec comme signe distinctif la couleur verte ; une action louable, même si controversée chez les supporters.
Ce supporter aurait rejoint le Boycott après avoir tenté de déployer sa banderole "NON" en tribune, et d'être rappelé à l'ordre par la patrouille...

Cette idée a fait des émules car aujourd'hui, je pose mes questions à Matthieu et Jérémy, responsables du forum "rouge-bleu" qui entend mobiliser des troupes à l'intérieur du Parc pour protester contre le plan Tous PSG.

Agés de 20 ans, ces deux supporters parisiens vont au Parc depuis leur tendre enfance, l'un était abonné à Auteuil, l'autre à Boulogne.
Aujourd'hui ils sont unis pour amener ce nouveau vent de contestation aux narines de Robin Leproux.


Présentations

Matthieu : Malgré mon jeune âge, cela fait déjà une bonne petite dizaine d'années que je vais au parc, mon premier match étant durant la saison 98/99. Depuis, j'y suis aller de plus en plus souvent pour voir mon équipe évoluer mais surtout pour voir le spectacle qui se déroulait en tribune !!!
Mes yeux brillaient à chaque fin de match...

Jérémy : J'ai 20 ans, je vais au Parc depuis l'âge de 5 ans.
Je suis abonné à Auteuil depuis 2 ans, mais avant j'allais au Parc en A.

Votre projet...

Quelle est la date de création officielle de votre mouvement ?
Le forum a ouvert ses portes le 17 mars 2011.

Combien de membres regroupe-t-il ?
Il compte aujourd'hui une cinquantaine d'inscrits.

Combien de sympathisants espérez-vous fédérer ?
Nous espérons avoir le plus de sympathisants possible, plus on sera nombreux, plus notre cause sera entendue.

Vous êtes à l'initiative de ce projet de contestation à l'intérieur du Parc, vous continuez donc à vous y rendre. Sentez-vous une évolution depuis le début de la saison, dans le comportement des supporters ou du grand public ?
Depuis cette année, je sens un public mou qui ne chante que lorsqu'il y a du très bon jeu de la part des parisiens, il ne suffit qu'une action adverse arrive pour refroidir le parc et ainsi ne plus l'entendre pendant un petit bout de temps...
Je suis impatient de voir comment le parc va évoluer quand on retombera dans le ventre mou du classement.

J'ai publié sur ce site l'interview de la personne qui avait sorti la banderole verte « NON » au Parc des Princes, avez-vous des contacts avec elle ?
Non il n'y a pas encore eu de contact avec cette personne.

Allez-vous adopter cette couleur d'espoir dans vos actions au Parc des Princes ?
Son action est une très bonne idée et j'ai été le premier à arborer la couleur verte au parc, malheureusement, cette action n'a été suivie par personne ou presque et je me sentais très seul vu que la communication de son action était quasi inexistante. Nous allons biensur continuer d'arborer cette couleur qui veut dire beaucoup de chose pour nous.

Relations avec « Liberté Pour les Abonnés »...

Avez-vous contacté LPA, et si oui, que pense l'association de votre initiative ?
Oui, j'ai personnellement (Jérémy) contacté LPA, au début un membre du bureau, et par la suite le Président avec qui je suis toujours en contact.
Ils ne veulent aucune alliance, car comme il m'a dit, nos actions sont différentes.
Eux Boycott, nous allons contester au Parc, mais ils nous soutiennent car au final, nous combattons pour la même cause.

Vous lancez ce mouvement alors que d'autres formes de contestation existent, ne pensez-vous pas que ces 2 visions peuvent se parasiter ?
Non je ne pense pas, et je souhaite rajouter que nous comprenons leurs décisions de boycott bien que nous ayons pris un chemin différent pour protester, car au fond, nous protestons tous pour la même cause, retrouver nos tribunes !!!

LPA est une association loi 1901, qui n'a pas pour objectif de créer un groupement en tribunes, prônant le boycott on peut tout à fait comprendre la logique. Comment comptez-vous faire évoluer votre mouvement ? Création de statuts officiels, association de tribunes ?
Pour l'évolution du mouvement, il n'y en aura pas ou presque, on ne veut surtout pas être une association et encore moins au parc par respect aux anciennes dissoutes honteusement.
Nous souhaitons juste avoir le plus de monde possible en tribune avec nous pour en mettre "plein la gueule" à Leproux et qu'il comprenne que nous supporters, on sera toujours la !!!
Par contre des actions seront menées, nous avons déjà commandés 2000 flyers que nous distribuerons le 2 avril, le soir du match a la réception de Lorient. Pour l'instant, nous allons garder ce statut de "non-officiel"

La suite...

Avez-vous eu des contacts avec Robin Leproux ?
Concernant notre cher président Leproux, nous n'avons pas eu de contact avec lui et c'est très bien comme ça pour le moment, mais on pourrait imaginer lui expliquer notre point de vue, et notre contestation au Parc.

Le mot de la fin ?

Pour le mot de la fin, je souhaite rajouter que nous n'en sommes qu'à une phase de commencement.
Notre mouvement n'est sûrement pas connu de tous et nous attendons de pied ferme de nouveaux membres.
Notre mouvement sera sûrement très difficile vu la dictature employée au parc, mais ça ne fait que motiver nos troupes !!!

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psgmat92i
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PSG-Lorient: 12 interpellations

Douze personnes ont été interpellées, dont trois placées en garde à vue pour des faits de violences, en marge de Paris SG-Lorient au Parc des Princes à Paris samedi soir, a annoncé la préfecture de police.

Il y a eu "au total 12 interpellations, dont quatre pour détention de stupéfiants et huit pour violences volontaires contre des stadiers", a-t-on dit à la PP, précisant que sur les huit supporteurs interpellés pour des violences, trois étaient en garde à vue et cinq étaient entendus en "audition libre".

Ces interpellations s'inscrivent "dans le cadre du plan de sécurisation" mis en place depuis des mois par la PP autour du Parc des Princes, a-t-on expliqué de même source.

Eurosport
psgmat92i
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Quatre supporters du PSG interpellés

En marge de la rencontre Caen – PSG, quatre supporters du club de la capitale ont été interpellés ce samedi. Après avoir réussi à lancer des bombes agricoles, ces derniers ont été conduits au commissariat de police de Caen. Interdits de déplacements, ces fans avaient rusé pour pénétrer au sein de l’enceinte normande. Profitant de l’occasion, les supporters avaient d’ailleurs déployé une banderole pour manifester leur mécontentement vis-à-vis de l’état major parisien. Sur celle-ci, on pouvait lire : « Vous avez voulu notre dissolution, dirigeants, nous, on veut votre dissolution ».

RMC
psgmat92i
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Des échauffourées à d’Ornano


Des rivalités entre deux clubs de supporters parisiens dissous sont remontées à la surface pendant le match entre le Stade Malherbe et le Paris-Saint-Germain (0-2) au stade d’Ornano, à Caen, ce samedi soir. Une petite bagarre a éclaté dans leur tribune. Trois supporters parisiens ont été interpellés pour violences. À l’issue du match, les policiers ont contrôlé les identités des deux clans opposés : 170 d’un côté, 30 de l’autre. Au total, ce sont quelque 200 supporters du PSG qui ont assisté au match.

RMC
Fabrice
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Dans la nuit de samedi à dimanche, sur une aire de l’autoroute A 13, un des stewards accompagnant la quarantaine de supporteurs parisiens qui avaient fait le déplacement officiel en bus jusqu’à Caen a été pris à partie. Des fans du PSG qui avaient assisté au match de leur côté, et qui rentraient à Paris en voiture, se sont arrêtés sur cette aire et ont insulté les passagers du bus.

SUR LE MÊME SUJET

Supporteurs du PSG : la contestation se délocaliseEt si le PSG se remettait à gagnerUn steward a alors tenté de les calmer, mais le conducteur du véhicule a fait mine de vouloir le renverser avant de quitter les lieux. Hier matin, le steward a porté plainte pour mise en danger de la vie d’autrui auprès du commissariat du XVIe arrondissement à Paris.
Des incidents ont également eu lieu pendant le match. Sur les 200 Parisiens qui s’étaient déplacés par leurs propres moyens, quatre ont été interpellés, trois pour avoir participé à une bagarre, un autre pour usage de bombes agricoles. Une dizaine de sièges ont été dégradés dans une des tribunes où ils s’étaient regroupés. Le club de Caen devrait porter plainte.


LE PARISIEN.FR
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Je poste quand même ça ici :

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Pailladins et niçois contre la répression




Alors que la Ligue de Football Professionnel (LFP) a lancé jeudi dernier une campagne « Sortons la violence des stades », en partenariat avec l’Union des Clubs Professionnels de Football (UCPF) et le ministère de l’Intérieur, les ultras montpelliérains et niçois, dans le collimateur des pouvoirs publics, ont adressé un joli contrepied aux autorités ce dimanche après-midi en marge de la rencontre Montpellier-Nice. Un défilé main dans la main, malgré leur rivalité, contre la répression « abusive » et la « criminalisation » des supporters.

A quelques encablures du stade de la Mosson, dans la discrète zone commerciale de Juvignac, les ultras pailladins (Butte Paillade et Armata Ultras) arrivent par petits groupes. Le rendez-vous est fixé à 14h. Il y a toutes les têtes connues de la tribune et notamment des visages anciens, revenus pour l’occasion. « C’est la première fois que je vois autant de monde de la tribune ensemble », confie Kevin, un membre du noyau de la Butte Paillade. Les Niçois tardent à se montrer. En compagnie d’une poignée de membres de la Butte et des Armata, ils terminent les banderoles et messages communs prévus pour le cortège.

Tout est organisé depuis près de deux semaines, grâce notamment aux contacts entretenus par Sylvain, « capo » de la Butte Paillade, et Fred, ex-président de la Brigade Sud Nice (BSN). Les membres des groupes ont été prévenus dans la semaine avec la consigne de ne pas diffuser l’information, pour prendre les autorités par surprise, et d’éviter tout débordement. « On voulait marquer les esprits. La situation actuelle des groupes niçois et montpelliérain (ndlr, dissous pour la BSN et suspendu pour la Butte), comme le sentiment d’être parmi les derniers bastions ultras en France, ça a motivé des deux côtés », explique Cyril, président de la Butte Paillade. Tandis qu’un Armata avertit une dernière fois les troupes : « Pas d’incident pour rester crédibles dans notre démarche ».

Ensemble pour défendre le mouvement ultra

Quelques 80 Niçois de la Populaire Sud, où siégeait la BSN, débarquent bientôt sur le parking de la zone commerciale, applaudis à leur arrivée par leurs homologues montpelliérains. Le mélange des rouge et noir et des orange et bleus se fait aux cris de « Liberté pour les ultras ! ». Le cortège d’environ 250 supporters se met en branle. Direction le stade de la Mosson. Tous derrière une banderole dessinée par les deux camps : « Aujourd’hui, demain : nous ultras, on lâchera rien !! ». Un message soutenu à grand renfort de fumigènes, de calicots revendicatifs contre la Loppsi 2 et de chants véhéments à l’égard des forces de l’ordre et de la Ligue. « Pour le mouvement ultra français, c’est un jour historique », crie Sylvain. Les responsables ultras de la Paillade marchent en tête de cortège côte à côte avec ceux de la Populaire Sud niçoise. Comme quoi « avec un peu d’expérience, d’intelligence et une vraie mentalité ultra, on peut faire de grandes choses », affirme encore Sylvain.

Pourquoi les ultras niçois et montpelliérains, qui se détestent, ont-ils décidé d’organiser une action commune ? D’abord pour protester contre la politique répressive des autorités publiques et sportives qu’ils jugent excessive. « On veut être traité comme tout le monde par la police et la justice, précise un Niçois, et non subir un traitement spécial, plus dur que pour les autres citoyens ». Ensuite pour dénoncer une lutte contre le hooliganisme qui s’attaquerait plus largement aux ultras et à leur manière d’animer les stades. « On voudrait pouvoir utiliser librement des fumigènes comme en Allemagne où ils ont fait une manifestation réclamant la liberté pour la pyrotechnie », explique Doumé, un jeune de la Butte.

Aussi pour relancer la mobilisation des ultras français. « En 2008, on a fait une très bonne action à Nice avec les groupes ultras du Sud de la France, mais le lendemain y’avait plus rien. Quand on s’est revu un an après lors d’une réunion entre ultras, j’ai rencontré Fred de la BSN et on a eu l’idée de faire quelque chose en commun à Nice ou à Montpellier. Montrer que même si on s’aime pas, on est capable de passer au-dessus de nos différences pour défendre notre passion », déclare Sylvain, le capo de la Paillade. Au Gym, c’est un peu le même son de cloche, avec la « Pride of South » en plus, « Personne ne le fait en France, alors on a décidé de le faire ensemble avec les Montpelliérains parce qu’ils sont comme nous dans la mentalité. A Nice on a toujours été là-dedans (dans l’esprit de coordonner les actions des ultras français, ndlr) et on se rend compte que sur ça les ultras montpelliérains nous rejoignent. Mais on aimerait aussi que ça se fasse ailleurs en France », déclare Tchoa, ancien capo de la BSN.

Et c’est en chantant, « les Pailladins et les Niçois, ils marchent ensemble pour les ultras », que le cortège a débarqué sur l’avenue du stade face au regard ébahi de la foule comme des quelques centaines de policiers mobilisés pour ce match à « haut risque ». « On a pris tout le monde a contrepied, c’était le but », se réjouit Sylvain alors que le cortège se scinde, entre le parcage visiteur et la tribune Etang de Thau, celle des ultras locaux. « Merci pour l’accueil, merci à Montpellier. A Nice on lâchera rien : Liberté pour les ultras ! », conclut Tchoa. A deux reprises, au cours du match, une banderole est soulevée dans la Butte, « Notre passion », qui trouve écho dans le parcage visiteur, « ne s’éteindra pas », accompagnée d’incessants « Liberté pour les ultras ! ». Pas d’incident pour défendre leur cause : mission accomplie pour les ultras du Sud. Si cette marche commune est un premier pas intéressant, il en faudra encore beaucoup d’autres. En tout cas, l’avenir du mouvement ultra français dépendra de sa capacité à se responsabiliser, à porter un discours clair sur la violence et à agir de conserve comme ce dimanche.


sofoot.com
HHA
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« La direction contrôle tout »



Président de « Liberté pour les Abonnés », association composée d'ex-abonnés du Parc, Jérémy Laroche condamne l'attitude presque dictatoriale selon lui de la direction du PSG, emmenée par Robin Leproux.

"C'est une association qui a été créée en août dernier suite aux mesures mises en place par Robin Leproux dans le cadre du plan « Tous PSG ». Nous étions contre ce plan et notamment toute la partie concernant le placement aléatoire. La phase 2 du plan n'a pas véritablement changé les choses, Robin Leproux continuant à faire de gros amalgames au sujet des supporters parisiens. Et sans jamais prendre la défense des bons supporters. C'est pour cette raison que nous avons mené plusieurs actions avec comme fil rouge le boycott du Parc mais aussi de nombreuses actions à l'extérieur, comme ce week-end à Caen. Nous sommes aussi allés voir les jeunes et les féminines. Avec toujours pour but de montrer que nous sommes contre ce plan mais toujours derrière le club malgré l'amalgame qui est fait et toute la répression qui est mise en place à l'encontre des supporters du PSG. Nous regroupons des personnes qui viennent de toutes les tribunes du Parc, ainsi que des membres venant de Province et même de l'étranger. Ce qui fait que nous sommes aujourd'hui près de 350 membres au sein de l'association. Sans compter les sympathisants qui tournent autour de l'association puisque nous sommes à chaque fois pas loin de 1 200 personnes lorsque l'on organise des manifestations. » Après avoir fait les présentations en détails et décris le combat que mènent les nombreux membres de « Liberté pour les Abonnés », Jérémy Laroche, président de ce groupe qui demande le départ de Robin Leproux, entre dans le vif du sujet pour une interview d'une vingtaine de minutes."

Jérémy Laroche, comment se traduisent vos actions dans les faits ?
Pour prendre l'exemple de notre dernière action à Caen, lors d'un match à l'extérieur, ça se traduit par l'achat des billets et l'organisation du déplacement. Une fois sur place, on essaie de s'organiser pour rester tous ensemble dans la tribune et chanter des chants contestataires contre la direction. Nous avons organisé des manifestations dans des endroits un peu symboliques. Nous sommes ainsi récemment partis du Panthéon par rapport à la Déclaration des Droits de l'Homme qui, pour nous, ne s'applique plus aux supporters parisiens au regard de lois liberticides. Tant qu'on ne nous réhabilitera pas en tant que supporters, nous ne lâcherons pas.

L'abonnement aléatoire constitue-t-il votre principal cheval de bataille ?
Oui et tout ce qui tourne autour. Dans la phase 2 du plan, une proposition consiste à créer des associations dans les tribunes mais à des conditions totalement inacceptables pour des associations. Surtout, on se rend compte que le club veut tout gérer, y compris les associations. Tout est contrôlé par le club, ce qui ne s'est jamais fait à Paris et est totalement inacceptable quand on sait comment ça se passait auparavant dans les virages ainsi que dans les anciennes associations. Pour nous, ce n'est pas recevable car ce n'est pas du tout la vision que nous avons d'une association au PSG. Mais plein de choses sont en opposition avec nos attentes, pas uniquement les abonnements aléatoires. Même si cela reste le gros titre de notre lutte. Mais il n'y a pas que ça.

« Le Parc n'est plus magique »

Que reprochez-vous au Parc des Princes tel qu'il est donné à voir aujourd'hui ?
Le Parc est complètement sans âme aujourd'hui. Il n'y a plus rien dans ce stade qui était avant un stade magique. Un stade où beaucoup de monde se rendait, certes pour voir le match mais aussi voir ce qu'il se passait dans les tribunes. Aujourd'hui, on se rend compte que des clubs comme Benfica ou Dortmund se retrouvent presque à domicile quand ils viennent au Parc. On a l'impression d'être revenu dans les années 80 quand les clubs adverses comme Saint-Etienne étaient mieux représentés en terme de supporters que le PSG. Heureusement, ce n'est pas à cette échelle-là en championnat. Mais en Coupe d'Europe, on avait vraiment l'impression parfois que le PSG jouait à l'extérieur. Le Parc est sans âme et ça, ça rend triste beaucoup de personnes, même si les résultats sportifs sont eux plutôt bons.

Concevez-vous de retourner un jour dans ce Parc des Princes tel qu'il se présente aujourd'hui ?
En fait, quand nous avons vu les mesures qui ont été prises, nous avons tous été considérés comme potentiellement dangereux. C'est pour ça que nous n'avons plus eu la possibilité de nous abonner comme nous pouvions le faire avant. C'est quand même un amalgame énorme. Car aujourd'hui, si vous souhaitez aller au stade avec un groupe de sept amis, vous pouvez vous retrouver à trois d'un côté du stade et quatre de l'autre. Ce n'est pas normal. Aller au Parc des Princes, c'est voir le match mais c'est aussi passer un moment avec ses amis ou sa famille. C'est pour ça que je dis que tant que nous ne serons pas réhabilités en tant que supporters à part entière, nous ne remettrons plus un pied au Parc. Surtout qu'on ne voit pas en quoi ces mesures pourraient avoir une conséquence sur les problèmes de violence. Car ce n'est pas parce que vous allez interdire à cinq personnes d'aller dans une tribune que vous allez résoudre ces problèmes. C'est encore une fausse résolution. Son plan est juste basé sur l'hypothèse suivante : Soit les gens potentiellement dangereux arrêtent de supporter le PSG et se dirigent vers autre chose, soit qu'ils vont être d'accord avec lui et vont venir. Mais en rien Robin Leproux n'identifie les personnes qui peuvent poser problèmes et en rien non plus il les arrête. D'autant que ce n'est pas à lui de le faire puisque c'est aux forces de police de prendre leurs responsabilités.

Est-ce ce même amalgame que vous évoquez qui fait que vous avez aujourd'hui autant de difficultés pour vous procurer des billets en déplacement ?
Bien sûr. Car nous sommes obligés quand nous organisons un déplacement, comme à Caen, de faire du covoiturage pendant la semaine pour aller acheter nos places. Ce qui montre bien notre détermination et l'amour que nous avons pour ce club. Tout ça parce que des mesures sont prises contre les Parisiens et que l'on ne veut pas des supporters parisiens dans les stades. Les premiers embêtés dans tout ça sont les clubs locaux car les personnes qui ont des places en tribunes sont gênées par notre présence. La politique de la terreur des contestataires du plan TousPSG que mène le club a pour conséquence que les clubs adverses doivent également prendre des mesures pour éviter l'achat des places par des supporters parisiens. Mais nous sommes des citoyens comme les autres. Apparemment pas aux yeux de certains.

« Nous n'avons jamais dépassé la ligne rouge »

Vous revendiquez-vous comme non-violents et menant des associations uniquement pacifistes ?
Bien sûr. De toute manière, depuis que nous menons des actions, nous n'avons jamais dépassé la ligne rouge, ni n'avons fait preuve de violence. Et nous continuerons comme ça car nous savons très bien que nous sommes dans le viseur et que nous n'avons pas le droit de sortir du droit chemin. Car à la première erreur, on va nous taper dessus et c'est ce qu'il s'est passé ce week-end alors que nous n'étions pas concernés. L'association est contre la violence. Nous voulons juste vivre notre passion librement.

Vous démentez donc être à l'origine des incidents de ce week-end au stade d'Ornano ?
Quand on lit que ce sont des membres d'associations dissoutes qui se sont affrontées ce week-end, c'est complètement faux. Cela n'a rien à voir avec ça et nous démentons totalement. Ces incidents n'avaient strictement rien à voir avec les problèmes entre Auteuil et Boulogne. Pour tout vous dire, une personne avait un t-shirt à l'effigie du groupe de supporters qui a assassiné le supporter toulousain, Brice Taton. Sachant que les supporters toulousains et parisiens sont amis, des personnes lui ont demandé plusieurs fois d'enlever son t-shirt ou de le cacher. Mais ce dernier a mal réagi et une rixe est partie de là. Aucun membre de l'association n'a été impliqué dans cet incident. Pourtant, 200 personnes risquent aujourd'hui une IDS (ndlr : Interdiction de stade). Encore des mesures disproportionnées avec un grand amalgame de fait. Tout cela pour mettre les supporters parisiens hors-jeux.

Pensez-vous réellement aujourd'hui que vos attentes puissent aboutir ?
Nous espérons et nous sommes déterminés mais aujourd'hui, je pense que nous arrivons à un point de non-retour de la part de la direction du PSG. Même si demain, la direction du club venait nous voir pour nous dire qu'elle nous remettrait l'abonnement la saison prochaine, nous n'y croirions pas tant que ce n'est pas acté. Et vu tout ce qui a été dit par la direction actuelle au sujet des supporters parisiens, il est clair qu'aujourd'hui, nous demandons le départ de cette direction qui ne mérite pas d'être à la tête de ce club et qui fait beaucoup trop d'amalgames et a en plus la mainmise sur une partie des journalistes.

Qu'entendez-vous par là ?
La semaine dernière, nous avions depuis le lundi le Canal Football Club qui nous suivait pour faire un reportage sur la répression autour des supporters parisiens. Ils sont venus avec nous à Caen le jour où nous sommes allés acheter les places puis nous ont de nouveau suivis le jour du match. Un journaliste qui était avec nous dans la tribune s'est fait sortir par le service d'ordre quand on a vu qu'il filmait avec son téléphone notre discussion avec la sécurité, ce qu'il avait totalement le droit de faire. Mais la sécurité nous a tenu un discours très agressif et nous a très mal parlé. Tout ça a été filmé et devait passer dimanche dans le Canal Football Club. Mais cela n'a pas été diffusé. Le reportage était programmé, ils avaient de la matière pour faire ce reportage et comme par hasard, il n'a pas été diffusé pendant une émission où Christophe Jallet était l'invité. On a le droit de se poser la question de savoir s'il n'y a pas eu du chantage fait par la direction du PSG pour que se reportage ne soit pas diffusé (ndlr : contacté mardi après-midi, le service de presse du PSG a démenti toute idée de chantage ou de pression à l'encontre de Canal+).


football365.fr
HHA
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Interview du président de Liberté pour les abonnés

Après le déplacement à Caen, suite auquel le ministère de l’Intérieur a annoncé son intention de prononcer 200 interdictions de stade administratives, et alors que la saison touche à sa fin, nous avons interrogé Jérémy Laroche, le président de l’association Liberté pour les abonnés — qui compte environ 350 adhérents —, pour faire le point sur la contestation du plan Leproux, et son avenir.

Qu’ont donné les recours que vous avez initiés après l’annulation des billets que vos membres avaient achetés pour le match Rennes-PSG ?
La discrimination à la vente en raison du lieu d’habitation ne fait pas partie des motifs recevables, donc nos plaintes n’ont pas abouti. Concernant la Cnil, une enquête a été ouverte ; c’est en cours, nous n’avons pas encore de nouvelle. Par ailleurs nous avions commencé à travailler avec nos avocats sur les arrêtés préfectoraux qui interdisaient le déplacement de tous les supporters du PSG, mais ils ont arrêté d’en prendre…

Pourquoi à votre avis ?
C’est vrai que c’est assez étrange. Nous ne comprenons pas très bien ce changement de politique. Peut-être que le fait que nous ne nous soyons pas laissés faire — comme à Rennes par exemple — a eu un impact ? C’est difficile à dire. Nous en sommes satisfaits bien sûr, mais les pouvoirs publics ont en réalité simplement changé leur fusil d’épaule : ils se concentrent sur des modalités d’achat compliquées, afin de démotiver les supporters parisiens d’acheter des billets. Désormais, pour les matches du PSG à l’extérieur, aucune place n’est en vente sur Internet ou par téléphone, il faut aller sur place pour en acheter…

Le PSG a écopé de plusieurs amendes après des matches de jeunes lors desquels vous étiez présents [1]. Avez-vous eu des contacts avec le club à ce sujet ?
Non, aucun contact. Mais les responsables du PSG qui étaient présents à ces deux matches-là n’ont pas dû comprendre, eux non plus, pourquoi ils ont reçu ces amendes, car il n’y a eu aucun débordement de notre part. Au contraire, il y a eu justement une belle communion entre les joueurs et nous, des remerciements de la part de l’équipe dirigeante…


La suite ici : http://www.psgmag.net/2954-Interview-du-pr...de-Liberte.html
Alexinho
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Caen porte plainte après la venue du PSG

Caen a décidé de porter plainte contre X au vu des dégradations constatées après la venue du PSG samedi dernier (1-2), à d'Ornano. A la fin du match, les Ultras des anciennes tribunes rivales Boulogne et Auteuil s'étaient battus, détériorant des sièges et faisant usage de bombes agricoles et d'engins pyrotechniques. Quatre personnes avaient été placées en garde à vue. Grâce aux images de vidéosurveillance et aux contrôles d'identités effectués avant le match, la police espère retrouver les fauteurs de trouble et prononcer des interdictions de stade. Le club normand réclame le remboursement du matériel endommagé, qui s'élève à plusieurs milliers d'euros.


Francefootball.fr
jp.sorin
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Ouest France du 14/04
psgmat92i
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Affluence/Supporters: les mensonges de Leproux


La semaine dernière, Robin Leproux a accordé un entretien à RMC dans le cadre de l’émission “l’After Foot”. L’occasion pour lui de véhiculer un certain nombre de mensonges dont personne ne s’est offusqué sur l’instant. InfoPSG rétablit aujourd’hui la vérité.

Pour démontrer la légitimité de son plan et le fait qu’un grand nombre de personnes l’approuve, le président parisien a fièrement brandi l’argument des “35 000 cartes TOUSPSG“. Ce qu’il ne dit pas, c’est que l’obtention de ce sésame est la condition sine qua non pour pouvoir acheter une place en virages et en 1/4 de virages. En d’autres termes, les sympathisants du Benfica Lisbonne ou les supporters du Borussia Dortmund ont acquis cette carte alors même qu’ils sont étrangers au contexte francilien.

On a pu observer à de nombreuses reprises cette saison que les personnes peuplant les virages n’entraient pas forcément dans les critères d’irréprochabilité décrétés par Leproux; en effet, les banderoles du style “Au Parc des Princes, la plus belle victoire c’est le respect” n’empêche pas la prolifération d’insultes envers les joueurs et l’arbitre dans les travées.

“Il y a encore eu des incidents à Caen” Tout auditeur a pu croire à l’écoute de ces mots que diverses bagarres ont éclaté ou, pire, que le conflit Auteuil/Boulogne s’est déplacé dans tous les stades de France. Il n’en est rien comme l’ont expliqué nos confrères de PSGMag.net (voir Caen-PSG: des affrontements entre groupe rivaux ?) qui ont effectué le déplacement dans le Calvados.

“Au début de saison, on a été à 4000 invités. Maintenant 1000. Il ne faut pas raconter n’importe quoi comme ce que j’ai pu lire avec 17 000 invits.” De toutes les déclarations du président parisien, celle-ci est probablement la plus mensongère. Afin de masquer le boycott des supporters historiques, qui affecte les recettes de la billetterie, Robin Leproux multiplie la distribution d’invitations et sort pléthore d’offres promotionnels. Certes, cela ne date pas de cette année, mais il est indéniable que le phénomène s’est accru. Ainsi, selon nos informations, la moyenne des invitations tourne autour de 10 000 depuis le début de saison. Une source proche de la billetterie nous affirme: “Il faut bien remplir les latérales, le nombre de places vendues étant inversement proportionnel à celui des virages.”

Une chose est sûre, la direction ne pourra pas mentir éternellement puisque les recettes de la billetterie seront tôt ou tard publiées.

InfoPSG
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Deux cents interdictions de stade

Le déplacement de plusieurs supporters parisiens, à Caen le 9 avril, et les bagarres que certains d'entre eux ont déclenchées en tribunes ne seront pas restés sans conséquences juridiques. Deux cents interdictions de stade ont été demandées par la préfecture de Caen, qui a transmis le dossier à la préfecture de police de Paris. Elles ont été prononcées hier. L'une d'entre elles vise Jérémy Laroche, le président de l'association Liberté pour les abonné, composée d'anciens membres des tribunes Auteuil et Boulougne qui refusent le plan Leproux. Il est cité dans le rapport d'insctruction comme l'un des meneurs des incidents du stade Michel-d'Ornano


l'Equipe

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Comanchero
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Les interdits de stade parisiens prêts à aller en justice

Angers

F.G. | Publié le 21.04.2011, 07h00
Jérémy Laroche, le président de Liberté pour les abonnés, ne s’était pas vu notifier son interdiction de stade hier après-midi. Comme 200 autres supporteurs parisiens, le responsable de cette association qui dénonce le plan de sécurité mis en place au Parc des Princes se trouve dans le collimateur de la préfecture de police de Paris après les incidents survenus lors du match Caen - PSG le 6 avril.

« Je n’ai rien reçu, raconte Jérémy Laroche, présent hier soir à Angers au stade Jean-Bouin en compagnie d’une quarantaine d’autres fans n’ayant pas pris part au déplacement officiel organisé par le club. Mais si des interdictions étaient prononcées contre les supporteurs parisiens présents à Caen, nous nous organiserions pour les contester devant la justice. Ce jour-là, la bagarre qui a éclaté concernait au maximum dix personnes. Ce sont des interdictions de stade gratuites qui ne règlent aucun problème et ne permettent pas d’identifier les vrais coupables. C’est la politique du chiffre. »
Comme nous l’indiquions hier, environ 200 supporteurs du PSG sont en passe de recevoir des interdictions allant de six mois à deux ans pour les récidivistes après les heurts survenus au stade Michel-d’Ornano de Caen.


Le Parisien
suppparis
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Carton Rouge à l'homophobie lors de PSG-VAFCPSG-VAFC
| 29/04/11 | 09:45
Dans tous les clubs de ligue 1 et ligue 2, l'insulte à caractère homophobe est devenue d'une malheureuse banalité.

Le chemin à accomplir pour faire changer les mentalités, et augmenter la prise de conscience, au sein des clubs, des joueurs et des supporters est encore long. L'exemple doit également venir des dirigeants, des entraîneurs et des joueurs, sinon comment demander aux supporters de se comporter autrement que ces derniers ?

Ainsi, ce week-end, à l'occasion de PSG - Valenciennes, le Paris Saint-Germain met en place avec le Paris Foot Gay, une action de sensibilisation envers les supporters contre l'homophobie dans le football.

Il y aura donc ce samedi au Parc des Princes :

- 300 footballeurs de -13 ans invités au match qui participeront également au prochain tournoi "b.yourself" contre l'homophobie le 4 juin au Parc des Princes.

- la diffusion de 30.000 flyers reprenant le logo sur l'homophobie de la campagne sur le respect de SOS Racisme (cliquez ici).

- la diffusion sur les écrans géants du clip co-financé par la LFP.

- l'affichage pendant le match du message "Carton Rouge à l'homophobie".

A quelques semaines de la journée mondiale de lutte contre l'homophobie et du troisième appel à signature de la Charte par la LFP aux clubs professionnels de L1 et L2, le Paris Foot Gay tient à remercier les dirigeants des clubs déjà signataires de la Charte : Montpellier, l'AS Saint-Etienne, l'OGC Nice, les Girondins de Bordeaux, l'AJ Auxerre, le Havre et le Paris Saint-Germain.

Le football doit rester une fête et non devenir un défouloir permanent d'insultes à caractère homophobe.

Source: psg.fr
psgmat92i
Gregory Coupet (=sida) avec France Foot
psgmat92i
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Réunion Leproux-Supporters: Compte-rendu d’un participant


Comme il le fait chaque mois, Robin Leproux répond aux questions des supporters. Cela peut prendre la forme d’un chat, d’une intervention sur PSG Radio ou encore d’une entrevue. Hier soir, durant plus d’une heure, le président parisien a rencontré plusieurs supporters pour débattre sur différents sujets. InfoPSG a interrogé l’un d’entre eux.


LA RÉUNION

-Au départ, dix supporters devaient se retrouver face à Robin Leproux. Parmi eux, cinq opposants à son “plan de sécurité”. Cette répartition a-t-elle été respectée ?
Nous n’étions finalement que trois opposés au plan. Une personne a décidé de boycotter la rencontre, quant à l’autre, elle ne pouvait pas se rendre au rendez-vous. Les cinq autres personnes étaient bien présentes, ce n’étaient pas des boycotteurs.

-Combien de temps a duré la réunion et les différents thèmes abordés l’ont-ils été de manière égale ?
La réunion a duré environ 1h15,on a commencé par parler du sportif et de la rénovation du Parc des Princes mais la grande majorité du temps a été consacrée au plan Leproux et ses conséquences.

-Toutes les questions ont-elles pu être posées ?
J’ai essayé de parler du maximum de sujets, mais malheureusement dans ce genre de rendez-vous limité par le temps, on n’a pas le temps de poser toutes les questions souhaitées.

-Bruno Skropeta (*), également présent à cette réunion, est-il souvent intervenu ?
Il est intervenu assez rarement et seulement pour dire des choses inutiles comme “en fait, vous préférez votre tribune à votre club” ou “le PSG est le seul club au monde dans lequel on peut voir des conflits entre supporters“. Je lui ai ravivé la mémoire en évoquant les problèmes internes au Vélodrome notamment.



PLAN DE SÉCURITÉ

-Après la phase un qui actait la suspension des abonnements en virages et 1/4 de virages, la seconde phase post-médiation qui remettait en place le système habituel mais de manière aléatoire, le passage à une troisième phase a-t-il été évoqué ?
Leproux a montré son souhait de l’évolution de son plan mais n’a pas fait de proposition concrète. Lorsque quelqu’un lui a suggéré de garder la même tribune d’une année sur l’autre, il n’était pas contre. Cependant, sur le court terme, il n’est pas question pour lui de retrouver des abonnements fixes, même pour une petite partie de chaque tribune.

-Le principal point d’achoppement entre la direction et les supporters – le placement aléatoire en virages et 1/4 de virages – ne sera donc pas arrangé de si tôt…
L’aléatoire semble pour lui incontournable pour le moment, il attend qu’on lui montre des signes d’une union Auteuil/Boulogne avant de négocier les abonnements fixes. Les actions de LPA (Liberté Pour les Abonnés) ne lui suffisent apparemment pas…

-La paternité du plan a-t-elle été revendiquée par Leproux ?
Leproux a confirmé clairement que c’était son plan et non celui de Bazin et qu’il assumait totalement. Concernant Bazin d’ailleurs, il a avoué que les échanges sont quelques fois assez vifs entre eux. Leproux assume donc son plan de base mais pas la charte 12 et la phase 2. D’après lui, ces deux textes viennent de Cayzac suite à la médiation avec les supporters et le président s’est contenté de les valider.

-S’est-il montré réceptif aux arguments déployés par les opposants à sa politique ou s’est-il enfermé, comme il en a l’habitude, dans des positions tranchées ?
Oui et non. Même s’il nous a écouté attentivement, il n’a pas fait de pas en avant de notre côté. Le débat s’est un peu coincé sur le fait qu’il résumait Auteuil et Boulogne à deux clans qui s’affrontaient et non pas à deux tribunes ancrées dans l’histoire du club. Il parlait “d’opposition géographique” et il était donc impossible pour lui de recréer deux tribunes dans la même mentalité. Pour moi, si on ne comprend pas l’histoire d’Auteuil et de Boulogne et le fait que les supporters soient attachés à ces tribunes, on ne peut pas avancer dans le dossier de pacification du Parc. Je voulais aussi le contrer sur le prix des places qu’il disait moins cher en virage que l’année dernière. Je lui ai ainsi répondu qu’un abonnement en virage avec la réduction fidélité était moins cher par place qu’aujourd’hui (8,70€ contre 12€). Leproux et Skropeta ont d’abord nié avant de nous donner raison après avoir insisté.

-Concernant les interdictions de stade, infligées de manière abusive aux supporters, s’est-il montré prolixe sur le sujet ?
Il nie le fait qu’il ait demandé des IDS, mais différencie cependant l’épisode de Saint-Étienne de celui de Caen. Pour lui, les IDS de PSG-Saint-Étienne (**) ont été bien ciblées, il avoue qu’il y a peut-être quelques innocents mais ça ne semble pas le choquer plus que ça. Il ne doit pas se rendre compte de ce que ça fait de pointer toutes les semaines au commissariat… En ce qui concerne le déplacement à Caen, il avoue que les IDS ne sont pas justifiables. Il ne pense d’ailleurs pas que les IDS seront prononcées. Par contre, je lui ai demandé s’il était prêt à les défendre publiquement si jamais la sanction tombait et il m’a répondu clairement qu’il ne voyait pas pourquoi il prendrait la défense de supporters qui l’insultent durant 90 minutes…



DÉPLACEMENTS

-Quel est son point de vue sur l’excès de zèle dont font preuve les pouvoirs publics vis-à-vis des supporters lors des déplacements ?
Il n’a pas été très clair là dessus, il assure que le PSG n’a aucun pouvoir sur les pouvoirs publics et nie toute responsabilité dans les mesures discriminatoires prises envers les supporters du PSG. J’avoue que j’ai un peu du mal à le croire, car toutes ces mesures rendant la tâche difficile pour les contestataires du plan d’assister à un match à l’extérieur l’arrangent bien. Il a aussi dit qu’il n’avait aucun droit de parole sur les pouvoirs publics car il avait besoin d’eux pour la sécurité du Parc.



PARC DES PRINCES

-La rénovation du stade de la Porte de Saint Cloud a été abordée. Quelles précisions ont été apportées sur le sujet (augmentation de places, toit, etc…) ?
Il a surtout insisté sur les loges. Il était important pour lui d’agrandir les loges et de les rendre digne d’un club comme Paris. On peut déplorer le fait que le foot business prenne le dessus sur le côté populaire d’un stade; on éradique les ultras d’un côté et on rend plus important les loges de l’autre.

-Une rumeur voudrait qu’elles (les loges) fassent le tour du stade. A-t-il confirmé ?
Non, juste un agrandissement des loges a été évoqué sans préciser si celles-ci feraient le tour du stade.

-Pendant les travaux de rénovation du Parc, le PSG devra disputer ses rencontres à domicile dans une autre enceinte parisienne. Robin Leproux a-t-il parlé du déménagement temporaire au Stade de France ?
Le fait que le PSG devra jouer en dehors du Parc est en effet acté. Par contre, rien d’officiel en ce qui concerne le Stade de France même si pour lui ça semble le plus probable. En parallèle, l’hypothèse de jouer les “petits” matchs à Charléty a aussi été évoquée.

-Durant l’été, le club a effacé les belles fresques qui recouvraient les murs de la tribune Auteuil. Quelle justification a apporté Robin Leproux par rapport à ce comportement incongru ?
J’ai évoqué deux fois l’effacement des fresques, il a à chaque fois détourné le sujet. Je voulais, sur la fin, le faire répondre clairement mais je n’ai malheureusement pas eu le temps.



RACHAT DU CLUB, PROLONGATIONS ET RECRUTEMENT

-L’arrivée d’un nouvel investisseur a-t-elle été évoquée ?
Silence complet sur ce sujet…

-Les médias et le Stade rennais ont confirmé la venue de Douchez au PSG. Leproux a-t-il nié ?
Il n’a pas confirmé officiellement la venue de Douchez, mais son démenti semblait assez léger. On sentait surtout qu’il ne pouvait pas nous l’annoncer tout de suite.

-On a récemment parlé des prolongations de Ludovic Giuly et Apoula Edel qui semblent acquises. Qu’en est-il réellement ?
Pour Giuly, la question n’a pas été posée. Par contre, en ce qui concerne Edel, Robin Leproux a nié la prolongation de contrat et a renchéri en disant que c’était loin d’être fait.

-Sait-il de quelle enveloppe il disposera pour le recrutement ?
Soit il ne sait pas, soit il n’a pas voulu nous le dire, mais c’est évident qu’il n’allait pas nous donner des informations confidentielles sur le recrutement.

http://www.infopsg.com/2011/05/04/reunion-...un-participant/
Remy
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Foot - L1 - Paris-SG

La vente se fera cet été

Info L'Equipe. Souvent annoncée, jamais réalisée, la vente du Paris-SG à un fonds du Qatar est en passe d'être réalisée. Pour environ 50 millions.

Le Parc des princes peut rêver. L'arrivée prochaine du fonds qatari QIA peut faire entrer le Paris-SG dans une nouvelle ère. (EQ)
C'était l'Arlésienne. Ce sera, sauf accident, une réalité en fin de saison : L'Equipe révèle mardi que l'entrée au capital du Paris-SG de Qatar Investment Authority (QIA) se réalisera cet été, avant prise de contrôle totale d'ici un an par ce fonds détenu par le Cheikh Tarim Bin Hamad Al-Thani, prince héritier du petit émirat.

Colony Capital, l'actionnaire majoritaire actuel a longuement négocié le prix de vente, qui devrait se situer autour de 50 millions d'euros, soit deux fois le prix payé à Canal+ en avril 2006... mais aussi deux fois moins que le montant espéré par le représentant en Europe du fonds d'investissement californien. Deux fois moins aussi que le total des pertes cumulées par le PSG depuis son arrivée au club...


Staff inchangé, recrutement en or ?

L'arrivée du puissant actionnaire (50 milliards d'euros d'actifs !) ne devrait avoir aucune conséquence sur le management actuel du club : Robin Leproux, président depuis deux ans, restera en place, et maintiendra sa confiance à Antoine Kombouaré pour diriger l'équipe, en lutte pour la troisième place du Championnat. Ce qui peut le plus changer pour le club de la capitale, compte tenu de la surface financière de QIA, c'est son pouvoir d'achat sur le marché des transferts. Difficile d'apprécier à ce stade si le club pourra très vite recruter haut de gamme, mais des chiffres vertigineux sont prononcés - discrètement - dans l'entourage du club : on parle de 150 millions d'euros investis sur les trois prochaines saisons. De quoi se glisser dans la peau d'un géant d'Europe...
psgmat92i
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PSG : sept supporteurs anti-Leproux interpellés avant la finale



Des supporteurs du PSG, appartenant au collectif «Liberté pour les abonnés», ont été interpellés aux abords du Stade de France, samedi matin, alors qu'ils apposaient des autocollants hostiles à Robin Leproux (le président du club) et à Colony Capital (le principal actionnaire du PSG).

Ces sept supporteurs vont faire l'objet d'une procédure immédiate d'interdiction de stade et ne pourront donc assister ce soir à la finale de la Coupe de France, PSG-Lille, dans l'enceinte de Saint-Denis. Le collectif a également appelé à un rassemblement en fin d'après-midi, vers 19h30, à Paris, dans le quartier du Palais-Royal.

Le Parisien
HHA
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Pas de « blanc » dans les tribunes du Stade de France

Selon plusieurs témoignages que nous avons recueillis, une nouvelle mesure de sécurité a été appliquée samedi soir au Stade de France: interdiction de porter du blanc ! Outrés, scandalisés pour certains, pas étonnés et dans la suite logique du plan de sécurité du Président Robin Leproux pour d’autres, la mise en application de cette règle fait beaucoup parler au lendemain de cette finale perdue contre Lille.

A peine arrivés au guichets pour faire valider leurs tickets, les supporters qui avaient le malheur de porter un T-shirt ou un sweet-shirt blanc se voyaient immédiatement bloquer l’accès par les stewards du PSG (et non ceux du Stade de France selon les témoins). « Si vous voulez assister au match, il va falloir déposer votre vêtement blanc à la consigne » répondaient strictement ces derniers aux spectateurs médusés. Si nombre d’entre eux ont accepté cette requête par obligation, d’autres ne se sont pas laissés faire et ont été sortis manu-militari de l’enceinte sportive par les hommes en rouge (sans remboursement de leur place il va s’en dire…).

Raison invoquée par le club : l’empêchement de former une banderole humaine dans les travées du stade. Aucune annonce dans la presse ou sur le site officiel du club n’avait averti les supporters d’une pareille mesure. Mis devant le fait accompli, une bonne partie du public parisien a eu du mal à avaler ce chantage vestimentaire.


canal-supporters.com
ipanema
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Joint par Canal-Supporters ce lundi après-midi, le Président du Paris Saint-Germain, Robin Leproux, a tenu à réagir à l’interdiction du port tout vêtement blanc lors de la finale au stade de France opposant le LOSC au PSG samedi dernier (lire l’article). Pour le dirigeant parisien, qui venait de prendre connaissance de cette information, il ne s’agissait aucunement d’une nouvelle mesure restrictive prise par le club:

« Le Paris Saint-Germain n’a rien à voir de près ou de loin avec la contrainte vestimentaire imposée lors de la finale de Coupe de France au Stade de France samedi soir. Ce n’est pas notre boulot ni nos méthodes. Il faut faire attention à ne pas sombrer dans la paranoïa. Je me suis renseigné afin de tirer les choses au clair. Il semblerait qu’il faille plus chercher du côté du consortium du Stade de France, qui était en charge de la sécurité, lui-même probablement conseillé par la Fédération Française de Football qui ne souhaitait pas revivre l’épisode tragique de la banderole anti-Chtis. Les stewards qui ont reçu ces instructions ne sont pas ceux du Paris Saint-Germain et le club n’est aucunement lié à ces agissements.«


Canal Supporters
corto-news
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Ce soir, à 20h30, au Parc des Princes, Robin Leproux, président du PSG, rencontre des supporteurs historiques opposés au plan de sécurité du club, notamment des leaders de la tribune Boulogne, des Lutèce Falco (tribune Auteuil) et de Liberté pour les abonnés. L’objectif de cette réunion est d’évoquer dans quelles conditions ces fans qui boycottent le Parc pourraient revenir dans les tribunes la saison prochaine.


Leparisien
Ruben
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Rectificatif sur la réunion supporters/Leproux

Contrairement à ce qu’annonçait Le Parisien de ce mardi et que vous avez pu lire repris sur le site, si il y a bien une réunion avec Robin Leproux au Parc des Princes ce soir, son objectif n’est pas « d’évoquer dans quelles conditions les fans qui boycottent le Parc pourraient revenir dans les tribunes la saison prochaine ». Liberté Pour les Abonnés, ni même les Lutèce Falco en tant qu’entité ne seront présents.

Des représentants d’associations historiques comptent en fait s’entretenir avec le président du Paris Saint-Germain pour faire passer un message. « On ira simplement pour montrer que les entités historiques sont prêtes à mettre la pression ensemble d’une part, mais aussi pour dire au futur propriétaire qui pointe le bout de son nez que nous avons fait plus que notre maximum avec Robin Leproux uniquement par amour du club,qu’il doit bel et bien dégager, parce que les actions pour l’année prochaine si Robin Leproux est toujours là seront largement différentes de cette année… » explique Ben de la Brigade Paris.


canal-supporters.com
Fabrice
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« Il est hors de question de revenir en arrière »

Jean-Louis Fiamenghi, directeur de cabinet du préfet de police de Paris, fait le point sur le plan sécurité au Parc, mis en place depuis un an par le président du PSG, Robin Leproux, pour mettre fin aux violences entre supporteurs.

Il est l’homme-orchestre qui, tout au long de la saison, a coordonné le plan sécurité à chaque match du PSG au Parc des Princes. Jean-Louis Fiamenghi, 61 ans, dresse pour « le Parisien » et « Aujourd’hui en France » le bilan de ce dispositif historique.



Quel bilan faites-vous du plan sécurité du PSG après sa première année d’existence?
JEAN-LOUIS FIAMENGHI. Pour nous, c’est plus que positif.
On a commencé la saison avec un dispositif de plus de 1 000 policiers qui avait pour but de bloquer tous les accès au Parc des Princes. Aujourd’hui, il n’y a que 400 hommes, plus mobiles. Si certains veulent nuire, on les interpelle tout de suite. On va au contact, on patrouille plus. Désormais, le public se rend aux matchs plus sereins.

Quels sont les objectifs pour la saison prochaine?
On va muscler le dispositif lors des déplacements. Notre dispositif d’interpellation sera plus dur désormais. Aujourd’hui c’est mieux, mais on est en équilibre. Le boycott est dur, et l’opposition au président Robin Leproux reste forte. Nous ne sommes pas opposés au retour des anciens supporteurs des virages, mais pas avec leurs règles. On reste très vigilants. Un débordement peut vite prendre de l’ampleur. Il ne faut pas exclure qu’un jour il y ait 50 ou 80 individus qui viennent en découdre lors d’un match.

Il y a aussi moins de fumigènes…
Oui mais, là aussi, il faut rester prudent. Parfois des fumigènes ont passé la fouille. Il va falloir qu’on s’améliore dans ce domaine. Un match sans fumigènes ni banderoles, c’est mieux. Ce n’est pas un succès total.

Le plan sécurité va-t-il évoluer?
Ce sera, grosso modo, la même chose. Le placement aléatoire en virages sera conservé. Il est hors de question de revenir en arrière avec des abonnements fixes dans ces virages. On restera ferme et on sera même plus dur encore s’il le faut, mais pas en augmentant le nombre de fonctionnaires mobilisés. Mettre du bleu (NDLR : des policiers), c’est provoquer la réaction; or ce n’est pas ce qu’on veut.

Le plan sécurité du PSG peut-il être dupliqué dans d’autres clubs?
Ce plan a suscité des vocations à Marseille ou Montpellier par exemple. Nous tentons d’exporter ce modèle en province. Notre expérience a profité à certains. On ne va pas baisser la garde.

Comment jugez-vous vos relations avec le PSG?
C’est un plaisir de travailler avec les dirigeants parisiens. Malgré des contraintes économiques et commerciales lourdes, qui auraient pu contrarier nos actions, ils n’ont pas cédé. Ça a tenu. Ça prouve que notre stratégie a fonctionné


LEPARISIEN.FR
Homer
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Un plan sécurité légèrement modifié

Le plan sécurité du PSG sera reconduit la saison prochaine. Au Parc des Princes, le placement sera toujours aléatoire dans les virages et il sera possible, comme c’est le cas depuis janvier, pour des supporteurs de s’abonner dans ces tribunes et même d’y installer des associations si elles répondent à un cahier des charges très précis.

Une petite modification est à l’étude : le club réfléchit au nombre d’abonnements que pourrait prendre un groupe d’amis dans ces secteurs. De trois aujourd’hui, ce nombre devrait être augmenté. En ce qui concerne les déplacements, des ajustements sont prévus. « Il y aura une plus forte identification des supporteurs », précise Jean-Louis Fiamenghi, le directeur de cabinet du préfet de police de Paris. Hier soir, s’est tenue une réunion entre Robin Leproux, le président et sept représentants d’anciennes associations des virages Auteuil et Boulogne. Si les débats ont été sereins, les deux parties campent sur leurs positions, le PSG ne souhaitant pas que ces groupes puissent se reconstituer dans leurs anciennes tribunes.


Le Parisien.fr
Fabrice
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Bazin fait durer le suspense

Une heure quinze. C’est le temps qu’a duré hier matin le conseil de surveillance du PSG au Parc des Princes. Menée en trombe, cette réunion des administrateurs et censeurs du club n’avait pas pour but d’évoquer le processus de vente du club à la Qatar Investment Authority (QIA). En dépit des négociations actuelles, Sébastien Bazin, le patron de Colony Capital, propriétaire du PSG, s’en est tenu à l’ordre du jour, au grand regret de plusieurs participants.

La cession du club à peine évoquée

« Rien n’est signé, nous sommes en discussions avec plusieurs partenaires », a déclaré en substance Sébastien Bazin au sujet de la vente du club. Le patron du fonds d’investissement n’a pas révélé le nom de l’investisseur (QIA) avec lequel il discute. « Il a même essayé de brouiller les pistes en disant qu’il y en avait plusieurs, raconte un protagoniste. Mais on a bien senti qu’il était sur le point d’aboutir, car il est apparu très serein. Il se serait comporté autrement s’il n’avait pas de solutions. » Bizarrement, malgré la volonté de Bazin de ne pas aborder ce sujet sensible, aucun administrateur ne lui a posé de questions et n’a essayé d’en savoir davantage. Si l’homme d’affaires se veut aussi discret, c’est parce qu’il sait que trop de fuites pourraient remettre en cause les tractations et agacer ses interlocuteurs qatariens, comme ce fut le cas en 2006. « De toute façon, quand la vente aura lieu, il faudra bien que Sébastien Bazin nous prévienne et passe devant nous, dit un administrateur. On ne vend pas un club comme un paquet de cigarettes. »

80 M€ de budget la saison prochaine

A défaut de parler de la cession du PSG, le patron de Colony s’est félicité de la saison en cours et des résultats obtenus. Même chose pour le président Robin Leproux, qui a rappelé, comme il l’avait fait la veille devant sept représentants des supporteurs, qu’il n’y aurait pas de retour en arrière concernant le plan sécurité. Le conseil a adopté le budget de la saison prochaine afin de pouvoir le présenter devant la Direction nationale de contrôle et de gestion (DNCG) la semaine prochaine. Il sera du même ordre de grandeur que celui de cette saison, à savoir 80 M€ environ. L’enveloppe de recrutement pour le mercato d’été n’a pas été abordée. Bazin et Leproux sont toutefois convenus qu’après cette bonne saison il fallait renforcer l’équipe afin de la rendre encore plus compétitive. Enfin, le déficit de l’exercice en cours sera d’environ 20 M€. Actuellement, alors qu’il reste encore un mois avant la clôture des comptes, il est de 19 M€.
Le Parisien
psgmat92i
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Alain Cayzac: «Si on a besoin de mes conseils je les donne, si on n'en veut pas, je vais au match et c'est tout»



«On m’a souvent dit que j’étais aussi fou que le club, c’est un peu ça le résumé du livre.» A tout juste 70 ans, Alain Cayzac est habité par le PSG. La preuve, il raconte sa relation amoureuse avec son club dans un livre d’entretien, Le Mister de Paris, aux éditions Hugo et Compagnie. Alors qu’un nouvel actionnaire venu du Qatar vient de débarquer, c’est de Merano où il est en cure qu’il voit se tourner une nouvelle page de l’histoire parisienne. Sans nostalgie.

Quel regard portez-vous sur la saison écoulée du PSG? Bien meilleure au classement que l’an passé, mais sans trophée…

Un regard très positif. C’est vrai qu’on n’a pas gagné de coupe, mais ce qui compte quand même beaucoup c’est le classement général. C’est bien de gagner une étape, mais c’est bien aussi d’être bien classé au final. Même si on a été déçu de pas être 3e. Etre 4e, ça montre un réel progrès, que tout le monde a bien travaillé. Une bonne saison qui aurait pu être une saison formidable.


Avec l’arrivée du nouvel actionnaire venu du Qatar, est-ce que vous serez toujours au PSG? Et si ce n’est pas le cas le souhaiteriez-vous?


A priori, il n’y a pas de vraiment de raison que je sois partie prenante. Il va y avoir un nouvel actionnaire, qui va avoir 70%, qui va distribuer les cartes, qui va refaire un CA avec je suppose, ce qui est normal, des gens à lui. Il n’y a pas de raison que j’ai un rôle, sinon de supporter, j’espère avisé et avec un peu d’expérience. C’est mon troisième rachat. Je suis toujours resté. Le premier on passait du régime associatif à celui de Canal +. Là j’étais actionnaire et ensuite je suis devenu président de l’association. Puis il y a eu le rachat par Colony et là je suis devenu président. Cette fois, il n’y a pas de raison que je réclame quoi que ce soit.


D’un côté, vous êtes un dirigeant historique, de l’autre, vous êtes un supporter. Est-ce qu’il y a deux visions différentes qui s’affrontent en vous?

Je trouve que c’est une excellente nouvelle, même en tant que dirigeant historique. Les hommes passent mais les institutions restent et se développent. Vous savez, on est allé chercher Canal + avec mes amis Brochand et Talar, C'était un changement aussi radical, mais obligatoire, sinon on n’aurait pas pu se développer. Ensuite, quand Canal + a décidé que le PSG n’était plus un actif stratégique, on est resté deux ou trois ans un peu orphelin, sans papa. On s’est un peu inquiété. J’ai même failli faire une grave erreur personnelle: racheter le PSG avec Francis Graille, parce qu’on ne voulait pas que ça parte à vau-l’eau. Heureusement, ça ne s’est pas fait. Et heureusement surtout, Colony est arrivé, et même s’il a été critiqué, il a quand même dépensé 100 millions d’euros et a fait en sorte que le club continue à vivre. Aujourd’hui, je vois ça d’un très bon œil, en tant que supporter et dirigeant historique. J’y vois un facteur de développement du PSG. Et de pérennisation. Sans aucune réserve.


Cet hiver, vous avez été nommé médiateur par Robin Leproux pour dialoguer avec les supporteurs. Est-ce que vous pensez que sa politique radicale mais pour le moins efficace, doit s’assouplir?

Je souhaite la même politique que Robin Leproux. Il a été obligé d’en passer par là, parce qu’il y a eu deux morts. Il souhaite, et moi aussi peut être encore plus parce que j’ai au fond de moi un vieux fond de supporter, que progressivement les choses redeviennent sinon comme avant, tout du moins que les supporteurs historiques reviennent au stade. C’est pour ça que j’ai fait une médiation. On voudrait idéalement autant de sécurité que cette année mais qu’on retrouve la ferveur. Il faut que les supporteurs donnent la preuve qu’en revenant il n’y aura pas d’incidents. Je serai eux, j’accepterai les règles du jeu actuelles pendant quelques matchs mais pour prouver qu’ils sont des gens biens, ce dont je ne doute pas. Après, parfois on a pu penser que je ne soutenais cette politique que du bout des lèvres. J’ai simplement dit qu’il fallait probablement en passer par là mais que c’était plus quelqu’un de nouveau qui pouvait le faire plutôt que moi. J’ai dit: je n’aurai pas pu, pas su, pas voulu le faire.

Pourquoi ça?

Quand on était au fond du trou, et qu’on a failli descendre, les supporters nous ont aidés. Quand j’appelais à l’union sacrée, ils étaient là, le stade était plein. Ça aurait été difficile d’aller jusqu’au bout d’une politique drastique. J’espère me faire bien comprendre. Ça ne veut pas dire qu’il ne fallait pas le faire. Ça veut dire qu’il valait mieux que ça soit des gens un peu plus extérieurs qui le fassent. Maintenant ce que je souhaite, c’est que ces supporters-là reviennent.

Si le Parc a été calme toute la saison, c’est un facteur qui a aidé à la venue des Qatariens?

Je pense que oui. Je n’ai pas de certitudes, parce que je n’ai pas pris part aux négociations. C’est quand même très difficile de vendre un club s’il y a danger. Non pas dans le stade, parce qu’il ne s’y est jamais rien passé de grave depuis de nombreuses années. Mais si autour du stade il y a un risque d’affrontement entre deux tribus, les acquéreurs ne vont pas se précipiter. par ailleurs, on me dit que pour les joueurs, il y a moins de pression. J’espère que non. Quand on vient jouer à Paris, on ne doit pas avoir peur des supporters fervents, ça fait partie du deal. Il y a des joueurs qui sont moins faits pour jouer à Paris parce qu’il faut surmonter la pression. Tant pis pour eux. On ne peut pas avoir tout et son contraire. J’ai été ravi d’avoir un public toujours présent.



Depuis l’arrivée des Qatariens, on parle d’Eto’o, de Berbatov, de Forlan au PSG… Est-ce que le supporteur que vous êtes guette toutes ces rumeurs pour se donner un peu de rêve?

Non, parce que ça a toujours été comme ça.

Là quand même, Eto’o et Berbatov, ça faisait longtemps qu’on n’avait pas vu ça!

Je suis d’accord. Mais je fais la part des choses. L’arrivée des nouveaux actionnaires fait que ça dit un peu n’importe quoi. Cela ne se passe pas commeça. Je ne connais pas les Qatariens, mais d’après mes échos, ce sont des gens raisonnables et très bons gestionnaires. Même si ça peut me faire rêver en me rasant le matin, je ne suis pas sûr de voir arriver Eto’o et Berbatov l’année prochaine. Je serai ravi hein! Ce qui me rendrait optimiste, c’est de voir arriver les joueurs qu’a ciblés Kombouaré. Ce ne sont pas des petits joueurs. Si ça permet de monter sur le podium, ce serait formidable. Après, on peut rêver à un retour dans le top ten de l’Europe. L’arrivée de ce nouvel actionnaire puissant va quand même permettre de franchir une étape. Tout le reste, les questions me concernant ou concernant les historiques, ce sont un petit peu des mesquineries. Moi je serai content que ça marche. Si on a besoin de mes conseils je les donne. Si on n’en veut pas, je vais au match et c’est tout.

20 Minutes
HHA
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Le nouveau plan sécurité validé par le ministère

Voici une dizaine de jours, une réunion s’est tenue au ministère de l’Intérieur au sujet de la reconduction du plan sécurité du PSG. Le président Leproux y a participé, en compagnie des représentants des pouvoirs publics et de la Ligue de football professionnel (LFP). Les quelques modifications envisagées ont été validées.

Au Parc des Princes rien ne change. Dans les virages, les places seront toujours attribuées de manière aléatoire. Les gens désireux de créer une association devront répondre à un cahier des charges très précis. La petite nouveauté réside dans la possibilité offerte désormais à sept personnes de s’abonner ensemble pour la saison, toujours de manière aléatoire, à Auteuil ou à Boulogne.
Les principaux changements se rapportent aux déplacements. Les contrôles d’identité seront ainsi renforcés pour les supporteurs qui voudront se déplacer dans le cadre des voyages officiels sous l’égide du PSG comme pour ceux voyageant par leurs propres moyens. Sans cette identification au préalable, ils se verront refuser l’accès à la tribune visiteurs des stades de L1.



leparisien.fr
CL
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A Paris, les abonnements vont bon train

Il est 14 heures, ce lundi. Une bonne vingtaine de personnes patientent devant l’espace service du Parc des Princes. « J’étais déjà venu samedi, mais il y avait trop de monde, raconte David, 20 ans. Ce matin (hier ), il y avait aussi deux heures d’attente. Je tente donc ma chance maintenant. » « Ils ne sont que quatre aux guichets, forcément, c’est long de recevoir tout le monde. J’espère que je n’aurais pas à revenir », s’inquiète Sylvain.
Depuis mercredi et le lancement de la campagne d’abonnements, les supporteurs du PSG se déplacent en nombre au Parc des Princes. « On a déjà vendu environ 850 abonnements, assure-t-on au club. C’est un très bon début, meilleur que celui réalisé ces trois ou quatre dernières saisons. » La preuve d’un engouement suscité par l’arrivée des propriétaires qatariens? « Je ne m’étais pas réabonné la saison dernière en raison du plan de sécurité, raconte Antar, 36 ans, supporteur du PSG depuis une dizaine d’années. Là, j’ai décidé de le faire parce que l’arrivée des Qatariens nous promet une belle équipe. Ça fait du bien de voir qu’on a enfin des moyens financiers. » « On a vécu tellement de saisons galères. Enfin, on va redevenir un grand club, ajoute Sylvain, 27 ans qui avait boycotté le Parc la saison dernière. Je n’aurai raté ça pour rien au monde. »

Les fans parisiens n’entendent pourtant pas céder à la folie des grandeurs. « Qatar ou pas, je me serais réabonné parce que j’ai toujours suivi ce club, raconte Philippe, 49 ans. Cette saison promet d’être belle, mais je reste prudent. L’argent ne fait pas tout. » « Leonardo, c’est la classe internationale, coupe son ami Jean-Michel, 60 ans, abonné depuis dix ans. Mais je n’aimerais pas non plus que le PSG devienne un club à la Manchester City, qu’on achète tout et n’importe quoi et à n’importe quel prix. » « C’est très excitant tout ce qui se prépare, mais le risque désormais, c’est d’attirer des joueurs qui ne viennent que pour l’argent et non pas parce qu’ils sont prêts à mouiller le maillot », poursuit Gilles, 30 ans, abonné depuis sept ans.
Bien que l’espoir d’une saison meilleure soit partagé par tous, certains se disent inquiets. « On annonce tellement de départs, notamment celui de Kombouaré. Or, il a fait du très bon boulot, il mérite de rester, assure Antar. Je préférerais que la transition se fasse en douceur. »

Le Parisien
Fabrice
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Leproux vers la sortie

Les Qatariens ne semblent plus compter sur Robin Leproux, qui aura une marge de manoeuvre quasiment nulle lorsque Leonardo sera intronisé.

Info L'Equipe. Robin Leproux ne semble plus entrer dans le projet actuel des nouveaux actionnaires du PSG. Selon des sources proches des Qatariens, l'ancien patron de RTL ne survivra pas à l'arrivée de Leonardo, prévue en début de semaine prochaine. Le sort de Robin Leproux devrait être évoqué lors du conseil de surveillance prévu entre le 27 et le 29 juin, qui entérinera la cession de 70% des actions du club à un fond du Qatar.

En parallèle, il subsiste une énorme incertitude autour de Kombouaré. Les Qatariens s'interrogent sur sa capacité à diriger un groupe de stars internationales. Selon nos informations, les représentants de l'émirat doutent de l'adhésion du groupe aux méthodes de l'entraîneur...


LEQUIPE.FR
ZéroQuatorze
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Reprise perturbée

Alors que la majorité des joueurs de l'effectif du PSG s'est presentée au Camp des Loges pour la reprise de l'entraînement fixée ce jeudi à 16h00 (seul Ceara est arrivé en retard), un groupe de supporters est décidé à perturber la sortie en forêt des joueurs. Ils sont en effet une centaine à attendre devant la grille la sortie des joueurs, banderoles déployées, décidés à se faire entendre par la direction du club. Leur slogans : "Sans ses historiques, le Parc est mort" et "Leproux démission". Le PSG fans (du nom de ce groupe) manifeste surtout pour "récupérer" ses abonnements. Un mouvement qui pour l'instant retarde la sortie des joueurs, qui sont au nombre de 19 avec le staff en tête. -

L'équipe.fr
HHA
Je viens de tomber là dessus. A enlever si cela n'a pas sa place.

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« Défendre les droits des supporters »

Daniela Wurbs est supportrice du club hambourgeois de Sankt Pauli et responsable de Football Supporter Europe. Dans un anglais parfait, elle promeut l’union des supporters au niveau européen afin de faire valoir leurs droits et leurs intérêts. Et elle prend la défense de la culture ultra, face aux préjugés dont celle-ci fait, selon elle, l’objet.

Pouvez-vous présenter Football Supporters Europe (FSE) ?
FSE est un réseau européen indépendant, organisé démocratiquement. Nos membres viennent de 37 pays. Ce sont des supporters individuels mais aussi des groupes. Ils adhèrent à une charte avec des principes fondamentaux : lutte contre toutes les discriminations ; refus de la violence ; lutte pour donner du pouvoir aux supporters ; promotion d’une culture supporter positive, notamment autour du fair-play et de la bonne gouvernance du football. Auparavant, il existait des contacts ponctuels entre supporters au niveau international, mais il n’y avait pas de structure propre, capable de représenter leurs intérêts en Europe. C’est comme ça qu’est née l’idée de FSE. Le football est de plus en plus globalisé, les intérêts des clubs, des joueurs sont représentés par des institutions. On estime que les supporters jouent également un rôle majeur dans cette globalisation du football. Donc il faut aussi qu’ils soient représentés au niveau européen. Et puis c’est aussi l’occasion de se rencontrer, apprendre les uns des autres et passer de bons moments ensemble.

Quelles sont vos relations avec les institutions européennes ?
L’UEFA n’est pas aimée par les supporters en général, ni par beaucoup de nos membres. Et dans le même temps, l’UEFA a ouvert un dialogue avec les supporters. Nous percevons un financement de leur part, qui constitue une grande partie de nos ressources. Néanmoins, ce partenariat se fait à deux conditions, définies au départ avec l’UEFA. D’abord, nous avons besoin d’être indépendants, sinon on perd notre crédibilité auprès des supporters. Ensuite, si à l’UEFA, ils ne sont pas d’accord avec ce qu’on fait, ils doivent faire avec. S’ils veulent une voix représentative des supporters, il faut qu’ils acceptent que les supporters n’aiment pas toujours ce que fait l’UEFA. De la même manière avec la Commission Européenne et le Conseil de l’Europe, nous avons un siège permanent d’observateur et participons à un comité pour la prévention de la violence. Cependant, nous ne voulons pas être perçus comme avalisant toutes les décisions qu’ils prennent. Au contraire, nous nous réservons le droit de manifester nos désaccords et de les rendre publics. Cette posture est parfois difficile pour maintenir le dialogue, mais ça nous paraît essentiel pour rester indépendants et donc crédibles.

Vous défendez l’usage de la pyrotechnie : pourquoi ?
Nous prenons la défense d’un usage contrôlé et sécurisé de la pyrotechnie, parce que nous savons que beaucoup de supporters sont très attachés à l’usage de fumigènes comme une manifestation très importante du soutien à leur équipe. A l’inverse de ce que les médias ou les autorités ont l’habitude de dire, on ne pense pas que la pyrotechnie relève forcément du hooliganisme. Nous croyons vraiment que la pyrotechnie est un aspect essentiel de la culture ultra. Si on laisse les supporters s’autocontrôler lorsqu’ils utilisent les fumigènes, nous pensons qu’ils peuvent le faire sans dommage. Dans beaucoup de pays européens, l’utilisation de fumigènes est illégale, mais ils sont quand même utilisés. Et on observe que beaucoup de problèmes sont en fait dus au fait que ce soit illégal : les gens entrent en douce du matériel pyrotechnique de mauvais qualité, ils ne l’utilisent pas en toute sécurité et le jettent souvent sur le terrain ou par terre afin de ne pas être identifiés avec une torche à la main. Dans le même temps, dans des pays comme l’Autriche ou la Norvège, où les fumigènes peuvent être utilisés avec prudence, il n’y a pas d’incidents majeurs. En Allemagne, il y a eu une initiative portée par plus de 50 groupes de supporters réclamant la légalisation des fumigènes. Ils ont eu une réunion avec la fédération allemande de football, il y a quelques semaines, et celle-ci s’est déclarée ouverte au dialogue sur cette question.

Quel est le programme de votre congrès ?
Il se tiendra de vendredi à dimanche au Danemark. C’est la quatrième réunion de ce type. On attend plus de 300 supporters issus de plus de 30 pays d’Europe. Ca devrait être un week-end très chaleureux. On va discuter des questions relatives au quotidien des supporters comme les déplacements, la violence, les conditions dans et autour du stade pour les supporters visiteurs, l’état actuel des mesures de répression. Nous organisons un tournoi contre le racisme et les discriminations, qui sera l’occasion de présenter l’activité antiraciste des groupes de supporters. Nous aurons également une session où nous présenterons les initiatives actuelles en vue de la légalisation de la pyrotechnie en Allemagne et en Norvège. Une autre sera axée sur les supporters danois, la sécurité et le dialogue avec les autorités. Nous parlerons enfin de l’augmentation du prix des places pendant les compétitions européennes. Il y a normalement une réglementation pour le prix des places, mais on a observé que des supporters venant d’Angleterre ou d’Allemagne, lorsque leur équipe joue en Italie ou en Belgique, paient plus cher leurs billets que les supporters locaux. Ce qui est contraire au règlement de l’UEFA. On veut que tous les supporters soient traités équitablement, il devrait même y avoir des prix « sociaux », puisque les supporters dépensent déjà beaucoup d’argent pour se déplacer à travers l’Europe.

Que pensez-vous de la situation des supporters français ?
C’est très inquiétant de voir que les autorités se réfugient exclusivement derrière la répression. L’année dernière, en janvier, j’étais au congrès national des associations de supporters, à Paris, organisé par le ministère des sports. J’ai trouvé que c’était un premier pas intéressant. De nombreux groupes de supporters étaient présents et les autorités ont écouté ce qu’ils avaient à dire. Mais un mois après, un supporter du Paris Saint Germain mourrait aux abords du Parc des Princes et ça a entraîné un changement total de politique que je trouve très préoccupant. Quand on regarde à travers l’Europe, partout où la question de la violence a été traitée exclusivement sous l’angle de la répression, sans aucun dialogue avec les supporters, on a vu que le problème empirait. C’est aussi ce qui s’est passé en Allemagne. Dans les années 80, il y avait beaucoup de violence autour des stades, et la seule solution décidée par les autorités était un renforcement policier : au final, il n’y a eu aucune amélioration. Alors le gouvernement a nommé une commission d’enquête pour se pencher sur le sujet. Dans l’ensemble, les résultats ont montré que la répression n’était pas la seule solution et qu’il fallait renouer le dialogue avec les supporters. Une politique préventive s’est donc développée à partir des années 90. Maintenant, dans chaque club en Allemagne, il y a un responsable chargé du dialogue avec les supporters. Au niveau national, la fédération et la ligue ont également un responsable dont la seule tâche est le contact avec les supporters.

Quel regard portez-vous sur les groupes de supporters français ?
Ce qu’on observe parmi les supporters français, c’est qu’ils se connaissent mais qu’il n’y a pas de réseau organisé au niveau national. Il y a eu une coordination nationale des supporters, mais je crois qu’elle a cessé d’exister. Mon impression aussi, c’est que les autorités politiques et sportives françaises ont une position très dure sur la façon de traiter la violence dans les stades. Les supporters n’obtiennent pour seules réponses à leurs revendications que davantage de répression et de police, en tout cas c’est ce que nous disent les supporters français que nous connaissons. Je trouve ça inquiétant et je pense qu’il faudrait que les supporters français s’unissent pour se faire entendre contre la répression et se battre pour leurs droits. Il y a certes des problèmes de violence de la part des supporters en France, mais c’est le cas dans toute l’Europe. La question est de savoir comment on les appréhende. J’ai été à Marseille et à Metz : il me semble que les groupes de supporters français sont vraiment variés et divisés. Certains groupes ne se parlent pas du tout entre eux. D’un côté, je le comprends, car si certains supporters ont des attitudes discriminatoires, c’est très difficile de parler avec eux quand on est contre ça. D’un autre côté, je pense qu’il y a beaucoup de supporters dans les mêmes dispositions d’esprit qui devraient partager des principes communs. Pourtant, ils ne trouvent pas les moyens de se mobiliser pour défendre ensemble leurs intérêts. Au fond, je pense que leurs rivalités sont plus fortes que le désir d’améliorer leur situation.

Quelle est l’implication des supporters français dans la FSE ?
Je dois admettre qu’il y a très peu d’implication des supporters français dans la FSE. Seul un club de supporters est membre de la FSE, c’est d’ailleurs un groupe fortement connecté avec les supporters allemands. Je pense que c’est dû au manque d’expérience des supporters français pour créer des contacts entre eux. Par exemple, en Allemagne, ce travail collectif est bien établi parmi les supporters. Pour eux la représentation à l’échelle européenne de leurs intérêts est très importante parce qu’ils en tirent les bénéfices dans leur propre pays. En France, je suppose que les supporters ne voient pas vraiment les avantages d’être membres de la FSE. Personnellement, comme tous les membres du réseau, j’aimerais voir les supporters français unis et engagés pour défendre leurs droits. S’ils appartenaient à la FSE (enfin, je ne veux pas faire la promotion de notre organisation), ce serait un bon moyen pour eux de se défendre et de faire entendre ce qu’ils ont à dire. Quand nous avons commencé, beaucoup d’ultras étaient méfiants, parce que la seule chose qu’ils connaissaient de nous c’était qu’on percevait un financement de l’UEFA. Depuis beaucoup de groupes ultras nous ont rejoints et ils ont vu les avantages qu’on peut leur apporter.

La FSE cherche à redorer l’image de la culture ultra. Comment expliquez-vous qu’elle soit si négative ?
Je pense que c’est dû à deux choses. Dans un premier temps, le mot « ultra » sous-entend dans l’opinion publique un point de vue extrême, ce qu’il est. Les ultras se considèrent comme les supporters les plus fanatiques de leur équipe. Ils apportent une certaine culture de l’expression visuelle et acoustique dans le stade, qui à ses débuts était complètement nouvelle pour les supporters plus traditionnels. Le sens général du mot ultra et l’exploitation qui en est fait dans l’opinion publique sont associés à une manière extrême de manifester un soutien à leur équipe qui n’est pas toujours bien vue. En outre, je pense qu’il y a une ressemblance visuelle entre ultras et hooligans. Bien que la culture ultra n’ait pas du tout les mêmes visées que le hooliganisme et relève d’une démarche foncièrement constructive, il existe des ressemblances superficielles, surtout visuelles, entre ultras et hooligans (les ultras forment souvent des groupes fermés, caractérisés par une très forte cohésion interne et ils ne portent généralement pas les maillots et les autres accessoires traditionnels aux couleurs du club, mais plutôt des vêtements de ville). Ces ressemblances sont souvent mal interprétées, par les journalistes notamment. Du côté de la police également, on n’a pas suivi l’évolution de la culture ultra et on continue de l’associer, à tort, au hooliganisme. Après, il est indéniable que des groupes ultras ont été impliqués dans des épisodes de violence. Ces incidents ont été très médiatisés, ce qui a conduit à assimiler la culture ultra au hooliganisme. Or, les travaux scientifiques montrent que, si certains de ces incidents s’expliquent effectivement par le comportement violent d’ultras, la plupart trouvent leur origine dans le traitement disproportionné ou indifférencié des groupes ultras, notamment par les policiers et les stadiers, qui provoquent parfois eux-mêmes les incidents. Cette manière d’assimiler la culture ultra au hooliganisme tend à renforcer l’image négative que les médias donnent des ultras. Certains spécialistes considèrent que, si des groupes ultras commettent aujourd’hui des actes de violence, c’est lié aux préjugés dont ils sont victimes. Leur comportement violent traduirait le raisonnement suivant : « Puisque vous nous traitez comme si nous étions tous des hooligans, ne vous étonnez pas que nous nous mettions à nous comporter comme eux ». Bien sûr, ces circonstances n’excusent absolument pas les violences commises, mais pourraient constituer l’un des principaux éléments d’explication du phénomène complexe de la violence dans le football.

Le phénomène ultra vous passionne !
Oui c’est un sujet vraiment fascinant. La culture du supportérisme peut varier d’un pays à l’autre, mais les problèmes restent les même pour tous les groupes d’Europe : des groupes ultras traités comme des hooligans. On essaie de faire face à ça, mais certains pensent qu’on ne pourra rien changer à cette vision, par nature négative, des supporters ultras. Nous on veut réunir les gens, comme lors de ce congrès, et leur montrer qu’en s’alliant, on peut arriver à faire des choses et se faire entendre. Nous avons constaté quelque chose d’important avec les membres du réseau FSE : quand les amateurs de football parviennent à s’organiser et qu’ils peuvent participer à un véritable dialogue, en tant que partenaires à part entière, quand leurs préoccupations et leurs intérêts sont pris en compte et que les supporters participent aux décisions, alors on note une nette amélioration des relations, une responsabilisation des supporters, et un recul des incidents, en particulier des violences.


sofoot.com
Fabrice
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Leonardo demande un délai

Quelques heures après sa conférence de presse jeudi à Milan, Leonardo a téléphoné aux nouveaux propriétaires du PSG pour leur demander un délai. Le conseil de surveillance prévu mardi aurait pour but d'assouvir une partie de ses demandes, notamment les pleins pouvoirs sportifs.

L'ancien entraîneur de l'Inter veut devenir un manager tout-puissant dans le domaine sportif et n'entend pas partager la politique sportive avec Robin Leproux, l'actuel président. Selon nos informations, les dirigeants qatariens lui mènent la vie dure et cherchent à le pousser à la démission. Ils lui ont signifié qu'aucun transfert ni aucune prolongation ne pouvait être signés tant que Leo n'était pas arrivé.

Par ailleurs, lors de sa rencontre avec Nasser al-Khelaïfi à Londres la semaine dernière, Leonardo a suggéré les noms des joueurs qu'il souhaite recruter : Ganso (Santos), Zarate (Lazio) et Jérémy Ménez (AS Roma).

LEQUIPE.FR
Fabrice
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Leonardo a (re)dit oui
L'inattendu «délai de réflexion» réclamé par Leonardo jeudi à Milan semble avoir pris fin. Le Brésilien a confirmé samedi aux nouveaux actionnaires du Paris-SG qu'il acceptait le poste de manager général du club de la capitale. S'il avait donné son accord de principe dès le 11 juin à Doha, le nouvel homme fort du PSG souhaitait se voir octroyer les pleins pouvoirs sportifs. Sa nomination désormais imminente laisse supposer qu'il est en passe d'obtenir satisfaction.


Confirmé à la présidence du club, Leproux ne serait pas dans les petits papiers de Leo qui n'aurait aucune intention de se référer à lui.

Inévitablement, l'arrivée de Leonardo, programmée mercredi au plus tard, relance les interrogations autour de l'avenir de Robin Leproux. Confirmé à la présidence du club par le nouveau président du conseil de surveillance du club Nasser Al-Khelaïfi, le dirigeant ne serait pas dans les petits papiers de Leo qui n'aurait aucune intention de se référer à lui. Le conseil de surveillance prévu mardi devrait permettre d'en savoir plus sur la mise en place et les acteurs du projet sportif du PSG. Il sera alors grand temps de se pencher sur le recrutement. Alors que seuls Kevin Gameiro et Nicolas Douchez ont à ce jour rejoint le club, Ganso, Ménez et Zarate sont espérés.

LEQUIPE.FR
Oyé Sapapaya
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L'Humanité des débats Stades
Les supporters de demain seront-ils traités comme des clients ou des acteurs à part entière ?

Par Nicolas Hourcade, sociologue

L’organisation de l’Euro 2016 par la France est présentée par les autorités sportives et publiques comme l’occasion de rénover les stades et, au-delà, le spectacle du football. Associée à la lutte contre le hooliganisme, la construction de nouvelles enceintes est censée offrir un meilleur accueil et attirer un public familial. Il s’agit ainsi de rompre avec l’ordre actuel des stades et d’en forger un nouveau. Par ordre des stades, j’entends les formes de comportement et de contrôle social qui s’y expriment ainsi que les normes qui y sont dominantes. En retraçant à grands traits l’histoire du football français, trois périodes peuvent être distinguées.

1. Des débuts du professionnalisme, en 1932, aux années 1970, l’ordre des stades est consensuel. Le public se comporte plus en spectateur qu’en supporter. Les associations de supporters ne cherchent pas à mettre de l’ambiance, mais à créer des relations de sociabilité entre fans, joueurs et dirigeants, en se positionnant comme partenaires du club. Les dirigeants du football adoptent une attitude souvent paternaliste à l’égard de leur public. Les incidents sont rares et, quand ils surviennent, ils ne sont pas perçus comme un problème grave.

2. Les années 1970-1980 connaissent des évolutions concomitantes qui bouleversent cet ordre. C’est d’abord la transformation du football en activité médiatique et économique. C’est ensuite l’apparition de nouveaux groupes de supporters qui, eux, prennent en charge l’ambiance dans les stades et s’approprient les tribunes. C’est enfin le développement des incidents et la découverte, avec le drame du Heysel, du hooliganisme comme problème social.

3. Depuis les années 1990, l’ordre des stades est conflictuel. Parce qu’il existe de la violence verbale et physique dans les stades et à leurs alentours. Aussi parce que les associations de supporters les plus actives affirment leur « indépendance » par rapport aux dirigeants, ne ménagent pas leurs critiques envers le « foot-business », défendent leurs « droits » et n’hésitent pas à faire la « grève » des encouragements en cas de mécontentement. Le statut des supporters se révèle dès lors ambigu. Les associations qui prônent la proximité entre tous les acteurs doivent repenser leur rôle quand la distance ne cesse de croître entre fans, joueurs et dirigeants. Et celles qui s’approprient les tribunes pour y mettre de l’ambiance suscitent un regard ambivalent. Les dirigeants du football jugent indispensable leur ferveur tout en goûtant peu leurs débordements, mais aussi leur esprit critique et leur revendication d’un rôle actif dans le football.

Pour résoudre ces tensions, les autorités sportives et publiques prônent un nouvel ordre des stades en communiquant sur la nécessaire lutte contre le hooliganisme et sur le confort du public. Mais derrière ces mots d’ordre consensuels se cachent une volonté de reprise en main des supporters contestataires et/ou turbulents et une mise en avant de la figure du supporter client qui consomme docilement le spectacle et ses produits dérivés, à une époque où la commercialisation du football franchit un nouveau palier. Cette offre de spectacle, qui accroît le nombre des places « business » et transforme le stade en centre commercial, rencontrera sans doute un public. À condition cependant que la hausse des prix ne soit pas exagérée, dans un pays qui n’a ni le même réservoir d’amateurs ni la même qualité de jeu que l’Angleterre ou l’Allemagne.

Quoi qu’il en soit, ce nouvel ordre pose questions. Faut-il tendre vers un spectacle sportif à l’américaine, où le prix des billets est élevé et le show formaté par les organisateurs, ou convient-il de préserver un spectacle populaire et des espaces d’expression autonome pour les supporters ? Comment lutter contre le hooliganisme sans s’attaquer par la même occasion à l’ambiance festive, aux libertés publiques (les méthodes actuelles posent des problèmes trop souvent occultés) et aux supporters revendicatifs, dont certains s’opposent à la violence et aux discriminations et tentent de s’intégrer positivement dans le football ? Ce sport n’est-il qu’une activité économique, dirigée par les patrons des clubs et des fédérations, et les supporters seulement des clients ? Ou est-il une activité sportive et sociale qui pourrait être organisée de manière plus démocratique et au sein de laquelle les supporters pourraient constituer un acteur à part entière ?

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Nicolas Hourcade


http://humanite.fr/07_07_2011-les-supporte...part-enti%C3%A8
Julian 83
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Une interdiction de stade d'un supporteur du PSG annulée en justice

Le tribunal administratif de Versailles a annulé fin juin l'interdiction de stade prononcée en septembre 2010 à l'encontre d'un supporteur du Paris SG (L1 de football) après une manifestation non déclarée en marge du Parc des Princes. Ce supporteur avait participé le 7 août 2010 à une manifestation non déclarée devant l'un des accès au stade du Parc des Princes, en marge d'un match Paris SG - Saint-Etienne, pour dénoncer la suppression des abonnements dans les virages Auteuil et Boulogne décidée par les dirigeants du club parisien.

TF1
http://lci.tf1.fr/filnews/sport/une-interd...ce-6576991.html
jp.sorin
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VERSAILLES, 13 juil 2011 (AFP) - Le tribunal administratif de Versailles a annulé fin juin l'interdiction de stade prononcée en septembre 2010 à l'encontre d'un supporteur du Paris SG (L1 de football) après une manifestation non déclarée en marge du Parc des Princes.

Dans sa décision, dont l'AFP a obtenu copie mercredi, le tribunal administratif a considéré que les éléments produits par le préfet de police étaient "insuffisants, à eux seuls, à établir qu'à la date de la décision attaquée, le comportement d'ensemble de M. M. lors des manifestations sportives constituait une menace pour l'ordre public".

Ce supporteur avait participé le 7 août 2010 à une manifestation non déclarée devant l'un des accès au stade du Parc des Princes, en marge d'un match Paris SG - Saint-Etienne, pour dénoncer la suppression des abonnements dans les virages Auteuil et Boulogne décidée par les dirigeants du club parisien.

Un groupe de supporteurs avait été interpellés.

Selon le Collectif du 7 août, créé pour dénoncer ces interpellations, 249 personnes avaient été interdites de stade.

"Des milliers de supporters ont été poussés vers la sortie, stigmatisés et criminalisés dans le seul but de les remplacer par des consommateurs plus dociles et au plus fort pouvoir d'achat", écrit le collectif dans un communiqué, dénonçant des "décisions arbitraires et lourdes de conséquences pour (la) vie personnelle et professionnelle" des supporters.

"Nous demandons également aux nouveaux actionnaires du PSG de reconsidérer totalement le traitement de ses anciens abonnés", ajoute-t-il.

Plusieurs membres du collectif ont intenté des recours contre leur interdiction de stade et attendent une réponse de tribunaux d'Ile-de-France, principalement à Paris, "d'ici la fin de l'été".

mb/ng/nal

AFP 131109 JUL 11

13-07-2011 11:09:14
Pays : FRA
FRFR

FRS1122 0341 /AFP-EB35
HHA
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Plan Leproux : un bilan vraiment positif ?

Robin Leproux à peine révoqué, la mairie de Paris s’est empressée de saluer son action de lutte contre la violence. Car ce qui aurait pu maintenir Leproux comme président et ce qui restera à n’en pas douter de son action de président, c’est bien son plan « Tous PSG », salué de toutes parts pour avoir ramené le calme au Parc. A y regarder de plus près, le bilan est-il si positif ? Si la réaction volontaire de Leproux à une situation de crise intolérable mérite d’être saluée, les résultats apparaissent en trompe l’œil.

Robin Leproux a pris la présidence du PSG pour diriger la destinée d’un club prestigieux qu’il espérait sortir de la zone de relégation et amener parmi l’élite européenne. Seulement le PSG n’est pas n’importe quel club et son public non plus. En débarquant au Parc, Leproux est confronté à une situation explosive. D’une part, des associations de supporters puissantes, essentiellement basées à Auteuil, qui nourrissent une franche hostilité envers l’actionnaire majoritaire, Colony Capital. De l’autre, du coté du Kop of Boulogne, un fort noyau d’indépendants et de hooligans, vaguement laissé en autogestion après la dissolution des Boulogne Boys. Surtout, Leproux prend les commandes au début d’une saison où les tensions entre les deux tribunes, mises de côté depuis quelques temps suite au conflit Boulogne-Tigris et à la mort de Julien Quemener, se remettent à monter en puissance sur fond de rivalités et de radicalisation politique, jusqu’au tragique PSG-OM du 28 février 2010 et la mort de Yann Lorence. Pendant cette première saison, Leproux donne l’impression de naviguer à vue. Déboussolé et sincèrement atterré, il multiplie les déclarations maladroites et ne contribue en rien à clarifier l’action du département supporters qui est loin d’être sans responsabilités dans la recrudescence du conflit entre les deux tribunes. Il laisse de bonnes raisons de penser que ce qui le dérange, c’est beaucoup plus la posture contestataire d’Auteuil que le racisme de Boulogne.

Pourtant, sous la pression des actionnaires et des autorités (la France est alors en pleine candidature pour obtenir l’Euro 2016), y compris au plus haut sommet de l’Etat (qui suit de très près, comme on l’a vu récemment avec les Qataris, l’actualité du club de la capitale), Leproux annonce, en vue de sa seconde saison à la présidence, une série de mesures radicales et inédites pour lutter contre la violence. Rendu public le 18 mai 2010, le plan « Tous PSG » s’attaque frontalement à l’antagonisme Boulogne-Auteuil en supprimant les abonnements en tribunes Auteuil, Boulogne, G et K et en instaurant un placement aléatoire lors des achats de places dans ces tribunes. En revanche, contre toute attente, il n’adopte pas vraiment la stratégie dite « anglaise » de la hausse des tarifs, peut-être par conviction, peut-être aussi par réalisme économique.

Un volontarisme louable

Cette réponse énergique est indiscutablement à porter au crédit de Robin Leproux, après trois décennies d’accommodements et de négociations plus ou moins douteuses avec les franges les plus dures des gradins. Cependant, son action est rendue possible par la vigoureuse réaction des pouvoirs publics qui prononcent dès le printemps la dissolution des principales associations de supporters du PSG et qui, dès la reprise, se lancent dans une politique aussi répressive que liberticide envers tous ceux qui contestent le plan Leproux. Ainsi, à l’occasion du premier match de la saison 2010-2011, une véritable rafle est organisée parmi les supporters manifestant devant le stade contre le plan Leproux. 250 interdictions de stade (IDS) sont alors prononcées. Il y a quelques jours, le tribunal administratif de Versailles a annulé une de ces IDS. D’autres risquent de l’être bientôt. Mais entre temps, la préfecture de police de Paris a réussi son coup, d’autant que les interdictions de déplacement se sont multipliées toute l’année et que la loi LOPPSI 2 a encore renforcé les possibilités d’action à l’encontre des supporters.

Désorganisés par la dissolution des principales associations de supporters et par la rude réaction des pouvoirs publics, de nombreux anciens abonnés des virages, qui s’estiment injustement victimes d’un plan annoncé sans concertation avec les supporters, s’opposent à Robin Leproux mais de manière désorganisée, malgré les efforts de l’association Liberté pour les Abonnés. Dénonçant l’impossibilité de se rassembler en tribune et un projet de Disneylandisation du Parc des Princes, LPA et les anciens responsables des virages appellent au boycott du Parc des Princes pour l’ensemble de la saison. Une décision qui a sans doute sauvé le plan Leproux. Car si l’absence d’une grande partie des supporters historiques engendre une baisse significative de l’ambiance et une hausse symétrique des insultes envers les visiteurs et les Marseillais, elle assure également une certaine paix au Parc et à ses alentours. Il ne faut pas oublier que c’est aussi parce que de nombreux supporters ont déserté le Parc que les problèmes s’en sont éloignés. Qu’aurait donné, sans cela, le placement aléatoire ? Est-il viable d’affirmer que les anciens abonnés des deux virages doivent être capables de se côtoyer sur les gradins, sans jamais dire que pour un jeune Maghrébin ou Noir, ce sera délicat d’accepter d’être aux côtés de certains durs de Boulogne qui lui auront été hostiles pendant des années ?

Un bilan mitigé

De plus, le désir de Leproux de faire table rase du passé n’est pas allé suffisamment loin. Comment justifier le maintien au sein du club des responsables de la sécurité et des relations avec les supporters dont le bilan était pour le moins négatif ? Pourquoi ne pas avoir tendu la main aux supporters historiques non violents ? Finalement, entre une bonne partie de la mouvance LPA et Leproux, c’est un peu l’histoire d’un rendez-vous manqué. Ils voulaient peu ou prou la même chose, de l’ambiance sans violence, mais ils n’ont jamais su s’entendre. C’est de la responsabilité des supporters, qui ne sont pas parvenus à proposer une formule alternative crédible et à prendre leurs distances avec les franges les plus dures. Mais c’est aussi de la responsabilité de Robin Leproux de n’avoir pas su créer les conditions d’un dialogue fructueux et de ne pas avoir compris qu’une bonne partie des supporters historiques méritait un autre traitement. La tentative de renouer les discussions à l’automne, via la nomination de médiateurs appréciés des supporters comme Alain Cayzac, n’a d’ailleurs été qu’un leurre.

La deuxième version du plan, appliquée pour les matches retour, assouplit la formule initiale en permettant de nouveau aux supporters de s’abonner en virage, de manière toujours aléatoire. En revanche, elle s’avère résolument hostile aux associations de supporters dont l’action est très (trop) rigoureusement encadrée. La « charte 12 » marque clairement la volonté de concevoir les abonnés comme des clients individuels. Le Parc s’est certes de nouveau rempli au fur et à mesure que le classement laissait augurer d’une qualification en Champions League. Les aspects les plus caricaturaux d’animation à l’« américaine » ont été abandonnés. Les appels au retour des anciens abonnés se sont multipliés. Malgré tout, cette année, ce ne fut plus le Parc des Princes d’avant, pour le meilleur, avec la disparition des tensions, et pour le pire, avec la disparition de l’ambiance.

La fin de la culture ultra au Parc

La résolution des problèmes de violence et de racisme permettrait de justifier beaucoup de dommages collatéraux. Mais si les deux tribunes accueillent désormais des supporters de toutes origines, on ne peut être que troublé par la poursuite des discussions entre la direction du PSG et la frange de Boulogne qui a contribué à en faire une tribune blanche. Quant aux incidents, s’ils ont largement disparu du Parc et de ses alentours, c’est aussi à cause du boycott de nombreux supporters. De plus, entre les franges les plus radicales, les violences se sont déplacées dans des zones éloignées du stade voire dans d’autres lieux (comme les manifestations politiques). Avant de tirer un bilan définitif du plan Leproux, il convient donc d’attendre de voir si cet apaisement des tensions va s’avérer durable.

En revanche, une conséquence évidente du plan Leproux est d’avoir brisé les faibles (relativement à la taille de l’agglomération) passions populaires qui avaient fini par se cristalliser autour du club, l’imposant petit à petit dans le décor social et culturel de Paris et de sa banlieue. Il est vraisemblable que le Parc aura de nouveau son public, des « fans », mais guère plus de supporters. Finalement, Leproux a proposé, à l’ensemble du foot français, un nouveau modèle de relation entre un club et ses « clients » des tribunes. Signant ainsi la fin d’une certaine culture ultra à Paris, peut-être demain dans tout l’hexagone. Car Leproux a montré la voie à suivre à ses collègues dirigeants de clubs. Comme le président du LOSC, Michel Seydoux, le clamait en juin dernier dans l’Equipe, « Les patrons, c’est nous. Pas les supporters ». Cet héritage risque d’être le seul qu’aucun de ses successeurs n’aura envie de retoucher.


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xo157
Citation (Le Parisien)
Trois interdictions de stade annulées par la justice

C’est une victoire au goût de revanche pour les supporteurs du PSG bannis. Le tribunal administratif (TA) de Versailles (Yvelines) a annulé, le 23 juin, l’interdiction de stade prononcée en septembre 2010 à l’encontre de trois fans du club. Des décisions similaires pourraient suivre car d’autres supporteurs, visés par la même sanction, ont contesté.

249 personnes concernées

Le 7 août 2010, de nombreux fans du PSG avaient manifesté contre le choix des dirigeants du club de supprimer les abonnements à Auteuil et Boulogne lors d’un rassemblement aux abords du Parc des Princes à l’occasion du premier match de la saison contre Saint-Etienne. « Certaines de ces personnes se sont retrouvées encerclées par les forces de l’ordre. On les a accusées d’avoir créé volontairement ce regroupement et d’avoir eu un comportement violent », explique Me Gilbert Collard, avocat des trois fans dont le recours a abouti. Selon le collectif fondé pour dénoncer ces interpellations, 249 personnes ont été frappées par des interdictions de stade.
Ces supporteurs se sont vu privés de matchs au Parc, à l’extérieur et en Coupe d’Europe, obligés pour certains de pointer au commissariat à chaque rencontre du PSG. «Le TA de Versailles estime que les éléments fournis par la préfecture de police de Paris (PP) sont insuffisants pour démontrer que le comportement de mes clients menaçait l’ordre public. Cela prouve l’échec de la communication répressive », réagit Me Collard, qui défend une quinzaine de bannis. De son côté, la PP va faire appel des annulations. Selon elle, il s’agit de cas isolés qui ne remettent pas en cause ses dispositifs ayant permis de ramener le calme au Parc.
HHA
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Les anti-Leproux à la fête

La révocation de Robin Leproux a fait des heureux chez les responsables des tribunes Auteuil et Boulogne du Parc des Princes, en conflit ouvert avec l'ancien président du Paris-SG, débarqué mercredi par les nouveaux actionnaires du club parisien. S'estimant victimes du plan de sécurité mis en place après le décés d'un supporter en mars 2010, les ultras ont fêté son départ mercredi devant le Parc des Princes lors d'un rassemblement improvisé, qui a été dispersé par la police. Dans un communiqué, jeudi, ils ont «salué» la décision de la nouvelle direction et lui ont réclamé la tenue d'«états généraux du supporter». «Le Parc des Princes doit être sain et bouillant, c'est comme cela qu'il redeviendra magique.»


lequipe.fr
Titi'
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Communiqué Paris SG fans du 13/07/2011

Nous, supporters actifs du Paris SG des tribunes Auteuil, Boulogne, G ou K, saluons la décision prise lors du conseil de surveillance du club, qui a révoqué Robin Leproux de la présidence du Paris Saint-Germain. Par son inexpérience (pour ne pas évoquer l’incompétence), Robin Leproux est le président qui a le plus mis en danger les supporters actifs parisiens. De Montpellier à Marseille en passant par Lille, les drames liés aux supporters ont émaillé cette présidence, avant que n’intervienne l’inqualifiable décès d’un supporter. Au lieu d’agir tant qu’il était encore temps sur le fond du problème, son action s’est faite en retard et uniquement sur la forme en stigmatisant la supposée violence des tribunes populaires. Nous ne regretterons pas l’homme qui en privé assure qu’il n’a pas décidé de ce plan, avant de s’attribuer en public les mérites de ce même plan. L’avenir proche nous dira à qui il mentait.

Nous demandons à la nouvelle direction de convoquer dans les meilleurs délais des états généraux du supporter parisien afin que de réelles mesures soient prises pour que plus jamais, nous n’ayons à choisir entre la sécurité et la ferveur. Le Parc des Princes doit être sain et bouillant, c’est comme cela qu’il redeviendra magique.

PSGMAG.NET
suppparis
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Sécurité au PSG: les nouveaux actionnaires restent mobilisés

mer, 03 août 12:35:09 2011
PARIS (AFP) - Le plan de sécurité mis en place autour du Paris SG (L1 de football) la saison dernière va se poursuivre cette saison avec les nouveaux actionnaires, assure le directeur de cabinet du préfet de police de Paris Jean-Louis Fiamenghi dans un entretien à l'AFP.

Q: Les nouveaux actionnaires du Paris SG vous ont-ils fait part de leur volonté de poursuivre le plan de sécurité mis en place la saison dernière?

R: "J'ai reçu récemment la nouvelle équipe dirigeante pour savoir s'ils étaient dans le même état d'esprit que l'ancienne équipe. Et ils le sont, à savoir qu'il faut un Parc apaisé. Ils restent sur la même ligne avec le même dispositif pour l'instant."

Q: Quel bilan faites-vous de la saison écoulée?

R: "Ecoutez, on a pu prendre des interdictions administratives d'urgence dans le premier mois où près de 250 personnes ont été mises de côté, et notamment des leaders. Sur l'ensemble de l'année, il y a eu environ 300 interdictions de stade. Et avec l'interdiction des virages Auteuil et Boulogne, on a cassé les deux bandes, car c'était bien des bandes. Globalement ce dispositif a donc bien marché."

Q: Le climat est-il totalement apaisé?

R: "Il y aura toujours des tensions parce qu'on a pas à faire à des individus mais à des groupes. On est vraiment en équilibre. Grâce à la Loppsi II (loi sur la sécurité intérieure), nous allons être plus efficaces. Le spectre des infractions (dans les stades et autour des enceintes sportives, ndlr) est plus large."

Q: Y a-t-il encore des supporteurs considérés comme dangereux au Paris SG?

R: "Je pense qu'il y en a 100 à 150 qui sont encore peut-être nostalgiques de certaines choses. Mais encore une fois on ne part pas en guerre contre les supporteurs, on est contre les gens violents. Dès l'instant où les supporteurs auront compris qu'ils doivent venir voir un match et faire la fête normalement comme dans un match de rugby par exemple, tout le monde sera d'accord."

Q: L'année dernière, des incidents avaient éclaté avec des supporteurs du Paris SG dans des matches de moindre importance faisant craindre que la violence ne se déplace...

R: "C'est l'un de nos soucis pour cette saison, les matches de divisions secondaires où joueront certaines équipe du Paris SG, les équipes féminines, le basket... Mais nous allons renforcer la surveillance de ces événements."

Q: Y a-t-il eu des pressions pour reformer les virages Auteuil et Boulogne au Parc des Princes?

R: "Il y a eu des discussions, certains leaders de groupes de supporteurs ont tenté."

Q: Certains supporteurs ont-ils tenté de contourner le mode aléatoire de distribution de billets pour se reformer?

R: "Oui, il y a eu des tentatives. Notamment samedi (lors de la 1re journée de L1), il y a des tentatives. Des anciens d'Auteuil et de Boulogne veulent se retrouver. Mais on le sait. On observe ce qui ne veut pas dire qu'on punit obligatoirement. Mais s'ils veulent la guerre ils l'auront."

http://fr.sports.yahoo.com/03082011/1/secu...-mobilises.html
suppparis
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Mis à jour le 03/08/2011 16:48

PSG - PP : une rentrée sous le signe de la continuité

Si la tension avait marqué la saison 2009/2010, c’est l’apaisement qui a prévalu en 2010/2011 et ce grâce à la mise en place par la préfecture de police d’un plan sécurité drastique, en partenariat avec la direction du Paris Saint-Germain. Si le club a désormais une nouvelle équipe à sa tête, il n’y a pas de changement en vue au niveau de la sécurité : la continuité d’action, ce sera le credo pour 2011/2012.

Pour nous en parler, Jean-Louis Fiamenghi, directeur de cabinet du préfet de police...

Vous avez eu l’occasion de rencontrer les nouveaux dirigeants du PSG, notamment, Benoît Rousseau, le président par intérim, qu’en est-il ressorti ?

On ne modifie pas un plan qui a bien fonctionné, le partenariat va donc se poursuivre avec cette nouvelle équipe, les supporters seront toujours placés de façon aléatoire, les abonnements seront possibles sous certaines conditions dans les virages populaires et la lutte contre les incivilités sera accentuée. En effet, la saison passée, si des familles ont remplacé les anciens abonnés, des jeunes sont également venus en nombre assister aux matchs, certains adoptant un comportement vindicatif : propos outranciers et injurieux envers les supporters et joueurs adverses, crachats…

Disposez-vous de nouveaux moyens d’action ?

La LOPPSI 2* a effectivement accru notre champ d’intervention, notamment s’agissant des interdictions de stade (IDS). Désormais l’interdiction peut aller jusqu’à un an - 6 mois auparavant - voire 2 ans en cas de récidive et les motifs ont été élargis. En outre, la liste des IDS sera systématiquement communiquée aux clubs et fédérations sportives et l’IDS s’appliquera pour les rencontres se déroulant à l’étranger ; à cette fin, nous travaillerons main dans la main avec la division nationale de lutte contre le hooliganisme (DNLH). La loi a également rendu possible la mise en place de « périmètres d’interdiction » : il s’agit de définir autour du stade un périmètre dont l’accès peut être interdit à certaines personnes comme les supporters de tel ou tel club ou ceux démunis de billets.

Et sur le terrain, pour vos « équipes », quelles consignes ?

Toujours trouver un équilibre entre la prévention et la répression, nous serons très présents et vigilants samedi pour le premier match qui opposera le PSG à Lorient afin de montrer aux supporters qui pourraient être tentés de revenir à leurs anciennes pratiques que nous demeurons inflexibles, nous n’agissons pas contre le sport mais au contraire, nous veillons à ce que les principes qui l’animent soient respectés : tolérance, respect… Nous serons plus mobiles, des patrouilles à l’extérieur du Parc des Princes détecteront les comportements dangereux et réagiront dès la constitution de groupes violents. Nous lutterons avec encore plus de fermeté contre l’alcool et les débordements qu’il génère ; des arrêtés relatifs à la consommation, à la détention et à la vente d’alcool aux abords du stade seront de nouveau pris.
L’action de la préfecture de police ira au-delà des seuls matchs de ligue 1 ou des rencontres qui se tiennent au Parc ; l’année passée, nous avons pu constater que des regroupements et des violences s’étaient produits dans la région parisienne à l’occasion de matchs de divisions inférieures, de rencontres féminines ou de celles de la section jeunes, nous serons donc également présents lors de ces rencontres.

Interview tiré du site de la ppp ph34r.gif
http://www.prefecturedepolice.interieur.go...e-la-continuite
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