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Forum de Culture PSG > Les forums du Haut : L'actualité du PSG et du football > La vie des tribunes parisiennes
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HHA
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Supporters interdits dans le Sud

«Pour éviter tout risque d'incident compte tenu de la localisation de ce match (contre Martigues), il a été décidé (...) de ne pas prévoir de déplacement, ni d'accueil de supporters du PSG» pour les deux prochaines rencontres du club parisien, a indiqué mardi la ministère de l'Intérieur. Les deux matches en question ont lieu samedi en Avignon contre l'ACA en Championnat et dans la foulée à Martigues, en 8es de finale de la Coupe de France.

«Par voie de conséquence, la tribune visiteurs sera fermée, un arrêté de ''couvre-feu anti-supporters'' sera pris, une billetterie contrôlée sera mise en place et un dispositif d'ordre public renforcé sera déployé à proximité du stade et sur les voies d'accès», a-t-on précisé au ministère. Ces mesures ont été prises à l'issue d'une réunion entre représentants des forces de sécurité, du préfet de police de Paris, du préfet des Bouches-du-Rhône, le maire de Martigues, les clubs de Martigues et du PSG, la Fédération française (FFF) et la Ligue de football professionnel.


lequipe.fr
sylvain
canal supporters
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Pas de Franciliens à Rennes

Les Franciliens qui ont acheté par internet une ou des places pour assister à la rencontre Rennes-PSG samedi à 21h00 au stade de la route de Lorient verront leurs billets annulés et remboursés. La vente de billets par internet est d’ailleurs définitivement close. Un nouvel épisode dans la campagne visant à empêcher la présence de supporters du PSG dans les stades de Province.
succo
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PSG : Auteuil s'expose


lundi 31 janvier 2011 - 16h27

Vendredi soir, une trentaine de membres du Virage Auteuil se sont invités à une exposition à la mairie de Paris intitulée « PSG : 40 ans, 40 photographies » en accrochant plusieurs photos de leurs animations.


Toujours en conflit avec la direction du Paris Saint-Germain, une trentaine de membres du Virage Auteuil et de la Tribune G se sont rendus à l'exposition de la mairie de Paris « PSG : 40 ans - 40 photographies ». Mécontents de la place attribuée aux supporters dans l'exposition, les viragistes ont accroché plusieurs photos de leurs plus belles animations aux côtés des clichés de l'exposition. Le tout s'est déroulé dans le calme, et aucun incident n'a été signalé. Les fans parisiens, qui boycottent le Parc des Princes à cause des abonnements aléatoires, n'ont pas fini de faire parler d'eux.

Football365
Biz Markie
Plus précis:
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Le PSG n’en finit plus de faire parler de lui. Quand ce n’est pas Sessegnon, c’est Payet. Quand ce n’est pas Luyindula, ce sont les supporters.

Dans le cadre de l’exposition photographiques "40 ans, 40 photos" qui se tient à l’Hotel de ville pour célébrer le quarantième anniversaire du club, une trentaine d’anciens pensionnaires du Virage Auteuil et de la tribune G ont participé, à leur manière, à l’exposition.

Disons que la petite troupe a tenu à mettre en avant l’absence des supporters dans les clichés censés représenter les 40 ans du club. En effet, les participants - vêtus de masques en papier à l’effigie de Robin Leproux - ont remplacé une douzaine de photos par des tifos du Virage Auteuil. Il n’y a eu aucune dégradation. Rapidement, la sécurité de l’Hotel de ville est arrivée en nombre pour mettre fin à l’action pacifique.

Quoi qu’il en soit, l’initiative a été bien accueillie par les visiteurs. Décidément, le dossier n’est pas prêt de se refermer.

MF
11G
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249 supporters parisiens privés de Rennes - PSG

Près de 250 supporters parisiens ont vu leur billet, acheté sur Internet, annulé.

Sous la pression des pouvoirs publics, le Stade Rennais a été contraint d'annuler et rembourserles billets électroniques de ces spectateurs jugés indésirables.
Enquête

Depuis une semaine, Patrick Frétel, secrétaire général du Stade Rennais, en charge de la sécurité, a bien du mal à fermer l'oeil. La venue du Paris Saint-Germain au Stade de la Route-de-Lorient, samedi, lui pose des soucis sans fin.

Billets annulés

Durant la semaine, « le préfet d'Ille-et-Vilaine, sur ordre du ministère de l'Intérieur » a, par courrier, contraint le Stade Rennais à annuler 249 achats de billets par Internet et à rembourser leurs acheteurs, au motif qu'ils sont établis à Paris et en région parisienne. Et donc, présumés supporters du PSG.

Une action qui, selon les acheteurs lésés, flirte, en bien des points, avec les limites de la légalité. Une action qui trouve, aussi, sa source dans les mesures prises pour le Parc des Princes, par le président du PSG, Robin Leproux, visant à supprimer les abonnements annuels aux supporters des tribunes Auteuil et Boulogne. Une action, enfin, dont les clubs de L1 « de province » se retrouvent les otages.

Stratagème par Internet

En clair, ces « supporters indépendants », par mesure de rétorsion, refusent d'effectuer les déplacements par l'intermédiaire du club parisien. Ils se débrouillent donc pour acheter des places individuellement, via le site Internet du Stade Rennais, dans des secteurs bien précis des tribunes, hors espace visiteurs. Et ils finissent, au moment du coup d'envoi, par se regrouper et déployer leurs couleurs. Le stratagème s'est déroulé à Lorient, le 14 novembre. Outre qu'il nargue les dirigeants des clubs accueillant le PSG, il agace profondément les pouvoirs publics, notamment le ministère, qui les considère comme des supporters potentiellement violents. Ce qui reste à prouver. « Chez nous, cela s'est finalement très bien passé », reconnaît Yannick Gey, responsable de la sécurité au FC Lorient.

Devant les tribunaux ?

Là où le bât blesse, c'est que dans cette chasse aux présumés hooligans, qui ne doivent pas être confondus avec des « interdits de stade », le Stade Rennais se trouve contraint d'user de procédés qui pourraient bien le mener devant les tribunaux.

D'abord, selon les avocats des supporters parisiens, en raison de la « rupture contractuelle ». Ensuite, du refus de vente sur des raisons « discriminatoires tenant à l'origine ». Enfin, pour avoir dû rechercher dans ses fichiers les origines géographiques des acheteurs au moyen des adresses IP localisant les ordinateurs. Ce qui est contraire à la loi informatique et liberté (lire ci-dessous).

Malgré tout cela, 150 supporters parisiens ayant trouvé d'autres moyens de se procurer des billets seront, samedi soir, à Rennes. « Sans intention délictueuse, assure un leader de l'ex-kop Boulogne, et uniquement pour voir le match. » Voilà qui rassurera un peu Patrick Frétel.

Jacques GUYADER et Samuel NORHA.


rennes.maville.com / Ouest-France
Yessod
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Des supporters du PSG privé de match

Le Stade Rennais a été contraint de rembourser 249 supporteurs parisiens qui avaient acheté sur internet des billets pour le Rennes-Paris SG de samedi, après avoir reçu l'ordre de la préfecture de procéder ainsi. Le Stade Rennais a dû annuler ces ventes après avoir reçu par courrier, les recommandations du préfet d'Ille-et-Vilaine, sur ordre du ministère de l'Intérieur.


L'équipe.fr
HHA
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Des supporters parisiens attaquent le Stade Rennais

Des supporters parisiens dont les billets pour Rennes-PSG de samedi (21h) ont été annulés ont l’intention de déposer plainte contre le club rennais. Ce dernier aurait employé une méthode illégale. Explications.

Le bras de fer continue entre le PSG et certains de ses supporters. Et cette fois, c’est le Stade Rennais qui en fait les frais. Près de 300 personnes issues de l'Ile de France qui avaient acheté par internet des billets pour Rennes-PSG, du samedi 4 février (21h), ont reçu en date du 1er février un mail du club rennais leurs indiquant que leur billet était annulé, qu'ils ne peuvent donc plus se déplacer et qu'ils seront remboursés. La raison de ce rétropédalage : le club breton a reçu instruction le 28 janvier du préfet d'Ille-et-Vilaine d'annuler ces billets pour éviter tout incident samedi au stade de la Route de Lorient.

Cette démarche n’a pas été du goût de ces supporters du PSG. Une centaine de personnes concernées par cette annulation ont envoyé un courrier au club rennais leurs indiquant qu'ils allaient porter plainte, ce jeudi, contre lui devant le tribunal tant sur le plan civil que pénal. Ils ont même mandaté deux avocats pour mener la procédure.

Rupture contractuelle et discrimination

La plainte porte sur deux points précis : une rupture contractuelle (par rapport à l'achat du billet) et la discrimination. Le code pénal prévoit en effet que le fait de refuser la fourniture d'un bien à une personne en raison de son origine (ici Paris et l’Ile de France) est passible de trois ans d'emprisonnement et de 45 000 euros d'amendes.
La démarche du Stade Rennais téléguidée donc par le Ministère de l'Intérieur est d'autant plus illégale que, selon nos informations, les identifications des personnes ayant acheté ces billets par internet ont été effectuées grâce aux adresses IP des supporters. Ce qui est une violation de la loi. A noter que, selon le site officiel du club, le PSG organise un déplacement officiel de supporters pour ce déplacement à Rennes. Près de 1000 policiers seront mobilisés pour ce match.


rmc.fr
wil
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PSG : Des fans localisés via internet ? © panoramic

jeudi 03 février 2011 - 19h19 Localisés via leurs adresses IP, 249 supporters parisiens auraient vu leurs billets commandés sur internet annulés et remboursés, a-t-on appris dans 20 minutes.
Après avoir reçu une lettre du Préfet d'Ille-et-Vilaine, Rennes a été dans l'obligation d'annuler et de rembourser 249 billets commandés sur internet par des supporters du Paris Saint-Germain pour le match de samedi prochain face à Rennes (22eme journée de Ligue 1). Mais comment ces fans du club de la Capitale ont-ils été identifiés ?

Officiellement, les Rouge et Noir se sont basés sur l'adresse de livraison des billets. Mais les supporters parisiens ont une autre théorie. Selon eux, ils ont été localités via leurs adresses IP. Une méthode totalement illégale. Ils ont décidé de porter l'affaire devant les autorités compétentes.

Rédaction 365
A2V
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Annulation des billets pour Rennes-PSG: Les supporters sont «convaincus» qu’ils ont été localisé grâce à leur adresse IP et font appel à la CNIL



FOOT - Les associations de supporters réagissent...

Le Stade Rennais est dans l’embarras. Après avoir reçu une lettre du Préfet d’Ille-et-Vilaine, le club breton s’est vu obligé, «sur ordre du ministère de l’Intérieur» et pour des raisons de sécurité, d’annuler et de rembourser 249 billets commandés sur internet par des supporters parisiens pour le prochain Rennes–PSG (samedi, 21 heures). Une interdiction qui laisse perplexe: comment le Stade Rennais a-t-il localisé les supporters parisiens qui ont acheté des billets sur leur site internet?


Le SRFC explique «que les supporters ont forcément laissé leur adresse pour recevoir les billets chez eux». Une justification que ne croient pas une seconde les associations de supporters du PSG. «Ce n’est pas du tout obligatoire, témoigne Romain, qui a reçu jeudi matin le mail annonçant l’annulation de ses places. Ces billets sont électroniques, on peut les imprimer.» Pour les supporters, le Stade Rennais, «poussé par le ministère et le PSG», a utilisé les adresses IP des acheteurs pour les localiser. Une infraction à la loi informatique et liberté, qui assure la protection de la vie privée sur Internet.

«On ne peut pas s’essuyer les pieds sur des libertés évidentes»

«Nous en sommes convaincus, assène un leader de Liberté pour les Abonnés (LPA). Et des sources rennaises nous confirment que le club est dans la plus totale illégalité. Mais ils sont sous pression: on leur a expliqué que s’il y avait un problème, on leur mettrait un ou des matchs à huis clos.» Contacté, le PSG a quant à lui n’avoir aucun lien avec cette décision de la préfecture, qui a «jugé que ce déplacement pouvait potentiellement créer un problème de sécurité.»

Reste que les supporters ont donc décidé de porter l’affaire devant les autorités. «Nous avons contacté des avocats ainsi que la CNIL (Commission Nationale de l’Informatique et des Libertés), qui est tombée sur les fesses, poursuit le leader LPA. On ne peut pas s’essuyer les pieds sur des libertés évidentes dans une chasse aux supporters». Et d’ironiser sur le fait que tout le poids de cette décision retombe sur le club breton. «Non seulement ils vont perdre l’argent des billets et mettre en place un dispositif de sécurité beaucoup plus important que d’habitude, mais en plus ils risquent de se retrouver devant les tribunaux.»

Citation
Les supporters Parisiens tout de même à Rennes

En plus des 150 supporters dont les billets n’ont pas été annulés, certains «recalés» risquent tout de même de faire le voyage, prophétise-t-on du côté des associations. «Beaucoup des gens dont les billets ont été annulés vont venir à Rennes pour tenter d’acheter une place à la billetterie, souffle-t-on. Après, ils seront disséminés dans le stade.»


20minutes.fr
Biz Markie
http://raa.bretagne.sit.gouv.fr/sit_1_ALK/...te_word9146.pdf

(si quelqu'un arrive à le mettre en "image")
Miles
Citation (Biz Markie @ 04/02/2011 à 17:10) *
http://raa.bretagne.sit.gouv.fr/sit_1_ALK/...te_word9146.pdf

(si quelqu'un arrive à le mettre en "image")




C'est la taille originale, je sais pas si j'aurais pas du agrandir ?
sylvain
So Foot

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Privés de Rennes- PSG !

Pour manifester leur mécontentement face au plan Leproux, des fans parisiens avaient prévu de se regrouper, indépendamment du déplacement officiel organisé par le PSG à Rennes.

Depuis que le président du PSG Robin Leproux a mis en place son plan pour casser l’antagonisme entre les tribunes Boulogne et Auteuil (en ne renouvelant pas les abonnements dans les deux virages – disposition assouplie cet hiver – et en y adoptant le placement aléatoire), de nombreux fans parisiens boycottent le Parc. Pour manifester leur opposition à la politique de leur club, ils se rassemblent parfois, dans les tribunes latérales du Parc contre Rennes et Monaco, et lors de matches à l’extérieur, à Lorient et Valenciennes notamment où ils se sont regroupés indépendamment du déplacement officiel organisé par le PSG. Ils avaient prévu d’en faire autant à Rennes ce samedi, en achetant des billets dans la même tribune.

Pour éviter un tel regroupement, le ministère de l’Intérieur a ordonné au Stade Rennais, via la préfecture d’Ille-et-Vilaine, d’annuler 249 billets achetés par Internet dans la tribune jouxtant le secteur visiteur par « des personnes résidant à Paris et dans la grande région parisienne » selon le mail qui a été adressé mardi par le club à ces acheteurs pour les informer de l’annulation de leur billet. Une décision qui pose de sérieux problèmes. Déjà, cette annulation risque de concerner des supporters rennais habitant la région parisienne. Et elle n’a qu’un effet limité puisque des fans parisiens ont pu acheter des places par d’autres biais. Surtout, pourquoi annuler ces billets, d’autant que les précédents rassemblements de supporters parisiens se sont passés sans violences ? Faut-il interdire à des supporters de critiquer l’actionnaire et le président de leur club favori ?

En tout cas, selon Jérémy, un des responsables de l’association Liberté pour les abonnés, « le club de Rennes se retrouve dans l’illégalité pour une rupture contractuelle, un refus de vente sur des raisons discriminatoires tenant à l’origine, et pour une géolocalisation des acheteurs au moyen des adresses IP, ce qui est contraire à la loi Informatique et Libertés ». Dans son édition de jeudi, Ouest-France estime en effet que c’est le seul moyen plausible d’identification des acheteurs en fonction de leur origine géographique. Par conséquent, les fans parisiens dont le billet a été annulé ont annoncé vouloir porter plainte contre le Stade Rennais « tant sur le plan civil que pénal, en vue d’assurer la sauvegarde de (leurs) droits » selon les termes d’un courrier-type rédigé par les habitués de Boulogne. Quant à l’association Liberté pour les abonnés, elle prépare également « une plainte auprès de la CNIL ».

Ce nouvel épisode interpelle sur les dommages collatéraux et le tournant liberticide de la lutte contre le hooliganisme. En août, 249 supporters parisiens sont interdits de stade simplement pour avoir manifesté leur opposition au plan Leproux (249 encore, les pouvoirs publics feraient-ils dans la numérologie ?). Les mesures de couvre-feu, jugées « scandaleuses » par Liberté pour les Abonnés, se multiplient et vont être facilitées par la loi LOPPSI 2, sans profond débat au Parlement, seuls les élus radicaux et communistes ayant pointé les problèmes posés par ces dispositifs. Désabusé, un ancien abonné du kop de Boulogne constate : « si toutes ces mesures concernaient des ultras ou des hools connus pour leur violence, ça serait compréhensible. Mais ce n’est pas le cas. Là nous sommes clairement entrés dans une zone de non droit pour toute personne se réclamant supporter du PSG ». Le PCF, peu suspect de sympathie envers Boulogne, ne dit pas autre chose dans un communiqué paru aujourd’hui, dénonçant la « frénésie sécuritaire » du gouvernement et appelant à d’autres manières de lutter contre le hooliganisme et d’envisager le spectacle sportif.

Car il faut évidemment lutter contre la violence et le racisme dans les stades : on ne peut d’ailleurs que regretter que les pouvoirs publics ne s’en soient pas préoccupés plus tôt. La volonté de Robin Leproux de mettre fin au conflit entre Boulogne et Auteuil est également à saluer. Pour autant, il ne faut pas perdre tout esprit critique. Toute mesure prétendant lutter contre le hooliganisme n’est pas forcément acceptable et efficace. De plus, à multiplier les vexations envers les supporters hostiles au plan Leproux, ne risque-t-on pas de radicaliser certains d’entre eux et de créer de nouveaux foyers de violence, les anciens n’étant d’ailleurs que provisoirement éteints ? A quand un véritable débat politique sur ces sujets ?

QB et JPM
psgmat92i
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Sébastien Bazin, le patron Colony Capital Europe et donc du PSG, avait fait le déplacement en Bretagne samedi soir. Il était notamment accompagné par d'autres administrateurs du club et par le président Robin Leproux, avec lesquels il a semblé analyser la rencontre juste devant les vestiaires parisiens.


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Seize supporters du PSG ont été interpellés par les forces de l'ordre pour avoir porté les couleurs (maillots, écharpes) de leur club à Rennes samedi soir. Ce qui était contraire, quand on venait au match en indépendant, à ce que stipulait l'arrêté préfectoral. Ils avaient des billets mais ont été conduits au commissariat avant d'être relâchés. Ils seront interdits de stade, probablement pendant un an.

RMC
Baghib!
L'equipe.fr n'évoque pas le même motif :
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Foot - L1 - PSG

16 supporters interpellés
Selon nos informations, 16 supporters du PSG ont été interpellés samedi soir au stade de la Route de Lorient pour avoir déployé une banderole de soutien au club de la capitale. Ils risquent désormais une interdiction de stade. - S. Bi., à Rennes
lequipe.fr
Comanchero
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Leproux confirme pour le Stade de France

Hier soir, pendant une heure, Robin Leproux est intervenu sur France Bleu 107.1 dans « Tribune PSG ». Le président parisien a évoqué le cas de Sakho, en attente de sa prolongation de contrat. « On a une volonté commune de prolonger. Je ne doute pas qu’on trouve un accord dans les prochaines semaines », a-t-il précisé avant d’indiquer qu’il « y avait également une volonté de discuter avec Edel pour qu’il prolonge.

Mais ce n’est pas à moi de dire si c’est comme numéro un ou deux. » Avec Giuly, Robin Leproux affirme « ne pas avoir eu de contact » pour une prolongation.
Comme nous vous l’annoncions vendredi, le dirigeant a confirmé que lors de la saison 2012-2013 le PSG « jouera un certain nombre de matchs au Stade de France. Tous ? Je ne peux pas encore répondre. Ça me dérange, car la maison du PSG, c’est le Parc des Princes. Je souhaite donc que cette période soit la plus courte possible. » Les rencontres les moins attractives doivent avoir lieu au stade Charléty, tout au sud de Paris. Concerenant la sécurité, Robin Leproux a fait un appel du pied aux anciens abonnés pour la prochaine étape de son plan : « Il faudra rapidement qu’on se mette autour d’une table avec les supporteurs pour savoir comment ils pourront revenir. »


succo
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602 interpellations en France

Un total de 602 interpellations ont été réalisées à mi-saison pour des faits de hooliganisme en France dans les stades de football et alentours, a annoncé la division nationale de lutte contre le hooliganisme.

Parmi ces 602 arrestations, 203 ont eu lieu à l'intérieur des stades - contre 109 l'an dernier à la même période -, a indiqué lors d'un point presse le commissaire Antoine Boutonnet, responsable de la Division nationale de lutte contre le hooliganisme (DNLH).Les principaux faits constatés sont l'ivresse dans les stades, les jets de projectiles et l'usage d'engins pyrotechniques.

Dans le même temps, 572 interdictions de stade ont été prononcées, dont 409 interdictions administratives et 163 par la justice, a ajouté le commissaire Boutonnet.M. Boutonnet intervenait dans le cadre d'un séminaire réunissant sur le site d'entraînement du Losc à Camphin-en-Pévèle (Nord) les "correspondants hooliganisme zonaux" et les chefs des sections d'intervention rapide."En parallèle de l'augmentation des interpellations, on a une diminution des infractions par rapport à l'an dernier à la même époque", a indiqué M. Boutonnet, selon qui "on a quasiment baissé par deux le nombre de faits constatés".

eurosport.fr
psgmat92i
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L'Affaire de la Banderole

Après les supporters parisiens du Gers qui ne peuvent se rendre à Agen, après les supporters parisiens d’Avignon expulsés du stade parce que pro-PSG… après, après, après… Les épisodes sécuritaires visant des supporters inoffensifs mais parisiens se multiplient en Province.

Un des supporters du PSG ayant été placé en garde à vue nous a expliqué le fil de la soirée à Rennes. Ce supporter est membre de Liberté Pour les Abonnés et il était en compagnie de sept autres membres de LPA. Ceux-ci avaient une banderole « Raté, on est encore là ». Mais les membres de LPA ont été devancés par d’autres supporters, membres d’une autre association de supporters, qui ont sorti une banderole dans la même tribune « Toujours là, PSG Fans ». Après cette première intervention, les supporters parisiens réunis, ont décidé de sortir à la 60e minute la banderole des LPA, « Raté, on est encore là ». Identifiés par les stadiers, les supporters n’auront pas l’occasion de le faire et 16 d’entre-eux iront en garde à vue. Pourtant aucun acte de violence n’a eu lieu. Un supporter parisien d’Angers a reçu un coup au visage et un stadier a fait une chute en tirant sur la banderole pour l’arracher… Rien de bien grave donc.

Et c’est bien pour cela que tout cela sera classé « sans suite ». 13 des supporters interpellés sortiront du commissariat un peu avant une heure du matin, les trois autres y resteront plus de 20 heures. Les Policiers rennais espéraient pouvoir trouver des témoignages, des photos ou autres pièces à conviction, pour inculper ces trois supporters d’un motif quelconque, mais sans résultat.

Quel bilan peut-on faire? Les faits : des spectateurs engagés, mais sans aucun signe distinctif d’une appartenance à quoi que ce soit, qui tentent de déployer une banderole sans propos outranciers sont placés en garde à vue. Pour quelle raison? Une politique globale qui vise les supporters du PSG, quels qu’ils soient. Quelles retombées? Des annonces d’interpellations de supporters du PSG dans les médias.


http://canal-supporters.com/archives/14223
psgmat92i
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La loi prévoit désormais des arrêtés anti-supporters


Le projet de loi sur la sécurité intérieure Loppsi 2 a été définitivement adopté mardi soir par le parlement français. Concernant les supporters, ce texte inscrit dans le code du sport des mesures déjà prises par arrêtés préfectoraux ces derniers mois, et complète l’arsenal répressif.
Déplacements interdits, interdictions de stade prolongées

Depuis la mort de Yann Lorence en mars 2010, des arrêtés préfectoraux se sont multipliés pour interdire le déplacement des supporters du PSG. Le projet de loi sur la sécurité intérieure Loppsi 2 — loi d’orientation et de programmation pour la performance de la sécurité intérieure —, voté mardi soir, valide ces mesures et va encore plus loin :

Le ministre de l’intérieur peut, par arrêté, interdire le déplacement individuel ou collectif de personnes se prévalant de la qualité de supporter d’une équipe ou se comportant comme tel sur les lieux d’une manifestation sportive et dont la présence est susceptible d’occasionner des troubles graves pour l’ordre public. […]

Le représentant de l’État dans le département ou, à Paris, le préfet de police peut, par arrêté, restreindre la liberté d’aller et de venir des personnes se prévalant de la qualité de supporter d’une équipe ou se comportant comme tel sur les lieux d’une manifestation sportive et dont la présence est susceptible d’occasionner des troubles graves pour l’ordre public.

Les IDS administratives, initialement limitées à trois mois et déjà prolongées à six mois en 2010, sont désormais valables douze mois et vingt-quatre en cas de récidive [1]. Par ailleurs, l’obligation de pointer au commissariat dans le cadre d’une interdiction de stade, auparavant limitée aux matches sur le territoire national, est étendue aux rencontres disputées à l’étranger.

Le représentant de l’État peut désormais interdire « de pénétrer ou de se rendre aux abords des enceintes où [des manifestations sportives] se déroulent ou sont retransmises en public » toute personne ayant appartenu « à une association ou un groupement de fait ayant fait l’objet d’une dissolution » ou ayant participé « aux activités qu’une association ayant fait l’objet d’une suspension d’activité s’est vue interdire ». Enfin « le fait de participer au maintien ou à la reconstitution, ouverte ou déguisée, d’une association ou d’un groupement dissous » — puni d’un an d’emprisonnement et de 15 000 euros d’amende — est complété par un autre motif : « le fait de participer aux activités qu’une association suspendue d’activité s’est vue interdire ».
Quasi-absence de réactions

Rares sont les médias à évoquer ces mesures. Côté politique, les seules réactions viennent du parti communiste français. Dans un communiqué de presse intitulé « Nous ne sommes pas toutes et tous des hooligans ! », la commission sport du PCF avait interpellé en décembre dernier les député-e-s à ce sujet :

[…] Certes, nous partageons la volonté de lutter contre les violences commises à l’occasion des matches de football, qui prennent racine dans le racisme, l’antisémitisme et l’homophobie, mais nous ne partageons pas les moyens mis en œuvre dans cette loi pour y parvenir. En renforçant son dispositif législatif de répression, le gouvernement ajoute dans l’urgence de nouveaux dispositifs extrêmement contraignants sans en évaluer les effets pervers et sans avoir précédemment utilisé de manière durable les dispositifs existants. De plus, il ne tient nullement compte de l’état des lieux et des préconisations qui lui ont été faites dans le Livre vert du supportérisme remis en octobre 2010, suite à l’organisation par le secrétariat d’État aux sports du congrès national des associations de supporters de football en janvier 2010. Ce travail préconise pourtant des mesures préventives alors que ce texte de loi marque une étape supplémentaire dans le tout répressif.

Pourquoi donc ajouter de la répression à la répression ? On modifie — souvent au gré de l’actualité pour répondre à un incident — les textes de loi sans analyser précisément les problèmes qui sont, pour les plus graves, essentiellement le fait de hooligans et ne concernent donc qu’une minorité du public des stades. L’arsenal législatif s’est ainsi considérablement renforcé depuis 2006 et à intervalles très rapprochés, sans pour autant produire les effets escomptés. Le problème est plutôt lié au fait que les mesures existantes n’ont pas été régulièrement appliquées et que le gouvernement n’a pas construit une politique générale de prévention. Pourquoi ne pas s’appuyer sur la réflexion qui a été menée dans le cadre du Livre vert du supportérisme et qui montre que, à côté d’un noyau dur de violences graves, existent une masse de faits mineurs qui pourraient être traités autrement que par la tolérance zéro ? […]

En l’état actuel, ce texte de loi représente une atteinte supplémentaire aux libertés publiques. Les interdictions administratives de stade peuvent être prononcées par un préfet à partir d’un simple rapport de police et sans qu’une infraction n’ait été nécessairement commise. Ces interdictions administratives étaient initialement, en 2006, limitées à trois mois. Elles ont été portées à six mois en mars 2010 (et douze en cas de récidive). Le texte de loi propose de les passer à douze mois (et vingt-quatre en cas de récidive). Ce n’est plus de l’ordre de l’acceptable pour une interdiction administrative. Il est également inconcevable qu’un supporter puisse être interdit administrativement de stade du fait de son appartenance à une association de supporters dissoute ou suspendue quand on sait que ces associations peuvent compter des centaines voire des milliers de membres. Dans le cas du Paris Saint-Germain, des supporters n’ayant commis aucun fait de violence se sont récemment retrouvés fichés par les services de police, interdits de stade et obligés de pointer au commissariat pour avoir simplement manifesté leur opposition au « plan Leproux ». Cet exemple montre bien l’arbitraire auquel ces dispositifs peuvent conduire. Il aurait sans doute mieux valu interpeller et sanctionner les auteurs d’actes violents ou racistes plutôt que faire du chiffre en multipliant les interdictions pour des faits mineurs.

La lutte contre le hooliganisme est une nécessité absolue mais elle ne doit en aucun cas justifier des mesures attentatoires aux libertés individuelles qui s’appliquent à tous. […]

La semaine dernière, à l’occasion du vote de ce projet de loi, un deuxième communiqué du parti communiste « [dénonçait] la frénésie sécuritaire et [s’interrogeait] sur l’avenir des stades, de leurs animations et de leurs publics » :

[…] Le PCF s’interroge et s’inquiète des évolutions en cours sur l’avenir même des stades, de leur animation et de leur public. Il invite les amateurs de football à se mobiliser, notamment dans la perspective de la construction des futurs stades pour l’Euro 2016, pour qu’un grand débat démocratique soit organisé en associant tous les acteurs concernés.

Au même titre que le patrimoine culturel, les stades de football doivent rester un patrimoine commun permettant l’accès de toutes et tous. Or, un mouvement de privatisation et de marchandisation de ces enceintes est à l’œuvre, animé notamment par une volonté de remplacer des publics populaires et actifs par des consommateurs passifs et davantage solvables. Comme l’ont montré divers chercheurs spécialistes de ces questions, la stigmatisation, voire la répression, des supporters extrêmes sert autant à légitimer qu’à masquer cette tendance de fond.

L’animation des stades doit rester l’expression d’une culture populaire dont les associations de supporters sont les garants et en permettant l’appropriation par toutes et tous du spectacle sportif. Il n’est pas souhaitable que pour des raisons de sécurité, qui ne concernent qu’une minorité, l’évolution des stades contribue à la disparition d’une culture populaire et des associations de supporters au profit de l’appropriation des stades par des « businessmen » dont le seul but est avant tout de s’enrichir.

Réflexions sur le supportérisme

Début janvier, la fondation Terra Nova — un think tank de gauche — a publié un préambule à un prochain rapport de propositions pour définir une politique publique du football. L’un de ces éléments concerne la violence dans les stades :

La politique anti-hooligans menée en France est caractérisée par le « tout répressif » : dispositifs policiers massifs déployés autour des stades, interdictions d’accès administratives et judiciaires, dissolutions d’associations de supporters. Cette approche sécuritaire n’est pas la bonne : elle coûte cher, confond supporters ultras et hooligans et entraîne une surenchère entre des supporters toujours plus revendicatifs et des forces de l’ordre toujours plus nombreuses. Deux politiques ont été efficaces en Europe. La politique anglaise a écarté les hooligans des stades par une répression stricte mais aussi par une augmentation importante du prix des places de stade. La politique allemande, que nous prônons, repose sur une désescalade responsabilisant tous les acteurs. Les clubs, qui pour défendre leurs supporters protègent de fait les hooligans. Et les associations de supporters, qui doivent cesser d’être suspectées pour être au contraire intégrées comme acteurs légitimes de la régulation à l’intérieur des stades.

Début 2010, Patrick Mignon — responsable du laboratoire de sociologie du sport de l’Insep —, qui cosigne le texte précédent, avait déjà publié une note titrée « Pour une désescalade des réponses sécuritaires dans le football », dont voici la synthèse :

Le hooliganisme, ou supportérisme extrême, constitue un phénomène social récurrent touchant l’ensemble des pays européens depuis le milieu des années 1980, essentiellement en marge des rencontres de football. Depuis lors, les autorités françaises ont essentiellement réagi par une politique répressive : dispositifs policiers massifs déployés autour des stades, interdictions administratives et judiciaires pour les supporters violents, dissolutions d’associations de supporters…

Force est aujourd’hui de constater l’inefficacité de cette politique. Loin de traiter les violences entourant les rencontres de football, cette approche sécuritaire entraîne une surenchère et une escalade entre des supporters toujours plus revendicatifs et des forces de l’ordre toujours plus nombreuses. Cette réponse répressive, qui écarte largement le ministère des sports, traduit également une méconnaissance du phénomène par les autorités publiques.

D’autres pays européens, comme la Grande-Bretagne, la Belgique ou l’Allemagne ont, quant à eux, réussi à mettre sous contrôle les dérives du supportérisme par une réponse adaptée.

L’Angleterre a écarté les hooligans des stades par une politique répressive stricte, par une augmentation importante des tarifs des places de stade et par une détente des relations entre forces de l’ordre et associations de supporters qui jouent un rôle de régulateur à l’intérieur des enceintes sportives. La différence de culture entre supporters britanniques et français et un public moins nombreux en France rendent difficiles la transposition de ce modèle à notre pays.

L’Allemagne, de son côté, a mené une politique de désescalade entre supporters et forces de l’ordre. Celle-ci repose sur un diagnostic partagé entre les différents acteurs et sur une réponse globale associant police, supporters, collectivités et travailleurs sociaux. Le modèle allemand implique une responsabilisation des différents acteurs et une réponse graduée allant des mesures de réinsertion sociale à des sanctions pénales en fonction de la gravité des actes.

Une telle politique de désescalade semble pouvoir être transposée à la France. Elle suppose de réunir les différents acteurs et de partager un constat commun sur le phénomène du supportérisme extrême. Dès lors chacun doit assumer ses responsabilités et mobiliser ses moyens propres pour permettre aux rencontres de football de se dérouler dans de bonnes conditions. […] Les associations de supporters doivent être considérées comme des acteurs légitimes du monde du football et en contrepartie assumer un rôle de régulateur à l’intérieur des stades. […]

Enfin les sociologues Nicolas Hourcade, Patrick Mignon et Ludovic Lestrelin ont remis en octobre dernier à la secrétaire d’État aux sports le « Livre vert du supportérisme », qui préconise de « renforcer l’action répressive par des dispositifs préventifs afin de constituer une politique globale de gestion du supportérisme ».

http://www.psgmag.net/2727-La-loi-prevoit-desormais-des.html
11G
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La CNIL saisie d'une plainte contre Rennes par un supporteur du Paris SG

Un supporteur du Paris SG, dont l'accès au stade de Rennes avait été refusé lors de la 22e journée de L1 contre remboursement du billet, a déposé plainte auprès de la CNIL contre le club breton, a confirmé vendredi la commission nationale de l'informatique et des libertés à l'AFP.

Cette plainte, reçue le 7 février, est encore en cours d'instruction, et la CNIL devrait se prononcer «dans les jours à venir» sur sa recevabilité. Dans ce cas, elle peut ensuite choisir d'échanger avec le club mis en cause mais a également le pouvoir de le contrôler directement avant d'éventuelles sanctions.

Comme plusieurs dizaines d'autres qui pourraient ensuite s'associer à cette procédure, ce supporteur avait acheté un billet sur le site internet du club breton. Mais il en avait reçu remboursement, se voyant interdire l'accès au match classé à risque par les autorités.

Le Stade Rennais avait dû annuler ces ventes après avoir reçu "par courrier", les recommandations du "préfet d'Ille-et-Vilaine, sur ordre du ministère de l'Intérieur", avait révélé jeudi Ouest France, en précisant que le club aurait pu recourir aux adresses IP des acheteurs pour les identifier.

Quelque 249 supporteurs avaient ainsi été empêchés de se rendre au stade de la Route-de-Lorient alors qu'une quinzaine d'entre eux avait finalement pu accéder à l'enceinte sportive, avant d'être interpellés et placés en garde-à-vue. Dans son courrier à la CNIL, le supporteur du PSG a joint la preuve de son achat et des mails avec le club lui signifiant son remboursement, ainsi que des articles de presse racontant l'affaire, a-t-on appris de sources proches du dossier.

Par ailleurs, plusieurs supporteurs visés par la mesure ont également décidé de saisir la justice civile en déposant plainte auprès du procureur de la République de Rennes et en le signifiant par courrier au club de Rennes.


Ouest France
Supra92
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Fallait pas s’inviter...

Les pouvoirs publics avaient adressé un message clair aux supporters parisiens souhaitant se rendre le week-end dernier à Rennes-PSG en marge du déplacement officiel, en demandant l’annulation des billets réservés par Internet depuis la région parisienne (lire “Privés de Rennes-PSG !”). Ayant entendu l’avertissement, les groupes de supporters qui contestent le plan Leproux ont décidé d’annuler leur virée en Bretagne. Y en a qui ont quand même essayé d’y aller. Ils ont eu des problèmes.

Alain (le prénom a été modifié à sa demande) est l’un d’eux. Il nous livre un récit conforme à d’autres témoignages et aux vidéos disponibles sur Internet. Abonné depuis quatre ans en tribune G, mais encarté dans aucun groupe, il l’a mauvaise contre le plan Leproux. « La plupart des supporters n’ont rien à se reprocher. Pourtant, on nous empêche de profiter du Parc entre amis comme avant ». Malgré l’annulation de son billet pour Rennes-PSG acheté par Internet, malgré la défection d’associations comme “Liberté pour les Abonnés”, Alain « ne veut pas que la flamme de la contestation s’éteigne ». Avec quelques amis, il réussit à acheter des places dans une des tribunes latérales du Stade de la Route de Lorient, celle qui fait opportunément face aux caméras. Pour l’occasion, une petite banderole “Raté, on est encore là” est confectionnée à la hâte. « On voulait marquer notre présence mais agir pacifiquement pour ne pas discréditer notre action ».

Leur coup d’éclat était planifié pour la seconde mi-temps. Sauf que, sans le savoir, ils n’étaient pas seuls. Une trentaine de Parisiens s’était regroupée à côté du secteur réservé aux fans s’étant déplacés avec le PSG. Surtout, un autre petit groupe était lui aussi présent dans leur tribune latérale. A la 30ème minute, ces derniers affichent subitement leur banderole “Toujours là, PSG Fans”. Ni une, ni deux, Alain et ses amis décident de se joindre à eux. « On a été pris par surprise : on n’a pas réussi à bien déployer notre banderole ». Il faut dire que l’intervention des stadiers rennais ne les aide pas. « La sécurité a quand même été plutôt clémente. Ils nous ont ordonné d’enlever nos banderoles, qui sont restées à peu près une minute, puis ils nous ont demandé de nous asseoir et de ne pas chanter ».

Ce premier essai ne leur suffisant pas, les contestataires décident de reproduire leur action à la 60ème. Là, ça se passe tout de suite moins bien. « Les stadiers sont intervenus beaucoup plus rapidement et violemment. Y en a même un, en blanc, qui donnait des coups de poing dans le tas pour qu’on lâche notre banderole ». La SIR, la brigade de policiers spécialisés créée l’an dernier, est également sur les lieux. Est-ce que les fans parisiens ont fait preuve de violence ? « Franchement, je ne pense pas, affirme Alain. On s’est contentés de tenir la banderole. Un jeune était excité de s’être pris un coup de poing et a pas mal gueulé. C’est pour ça qu’il s’est fait directement embarquer. Un stadier est tombé en tirant sur la banderole : je ne crois pas qu’il ait été bousculé ».

Le calme revient rapidement, mais quelques minutes plus tard, « le chef des stadiers et la SIR nous ont demandé de sortir du stade. On les a suivis pour ne pas créer de problème ». Les seize rebelles subissent alors « un contrôle d’identité pendant environ 2h » avant d’être « emmenés au commissariat pour être finalement relâchés vers 1h du matin » pour treize d’entre eux dont Alain. Les trois derniers, interpellés eux aussi pour « violences volontaires sans ITT en réunion », sortent le dimanche soir : « On leur a dit qu’il n’y aurait pas de suites ». Alain est doublement énervé : « Pourquoi on a été interpellés ? Qu’est-ce qu’on a fait de mal ? “Rien” nous ont dit les RG. Du simple stadier au chef du commissariat, personne ne savait pourquoi on nous arrêtait. On a eu une seule réponse, d’un responsable des stadiers : “On a des ordres des autorités pour enlever vos banderoles” ». Et ce qu’Alain a encore moins apprécié, c’est le deuxième effet Kiss Cool : « Sur place, tout le monde nous a dit qu’on ne risquait rien et à notre retour à Paris, on apprend par la presse qu’on va être interdits de stade ! Pour l’instant, je n’ai pas de confirmation. Si c’est le cas, on contestera cette sanction ».

Quand on l’interroge sur les revendications précises des adversaires du plan Leproux, Alain préfère botter en touche : « Je suis un simple supporter. Sur ces questions, je laisse les responsables s’exprimer ». On insiste : l’absence d’un projet alternatif visible, les divergences entre les opposants au plan Leproux, les incertitudes sur la dénonciation effective de la violence et du racisme de la part de certains d’entre eux n’expliquent-ils pas le manque de soutien médiatique que déplorent ces supporters ? Alain se contente de parler pour lui : « Ce que je peux dire, c’est que ceux avec lesquels je suis veulent rester dans la légalité et que d’autres actions pacifiques seront sans doute organisées prochainement ». Ça tombe bien, ce samedi à 14h, c’est l’AG de “Liberté pour les Abonnés” dans le 11ème arrondissement de Paris. Une bonne occasion d’avancer de manière constructive dans le débat autour de l’ambiance du Parc ?


http://www.sofoot.com/fallait-pas-s-invite...09-article.html
11G
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Fans du PSG, racontez votre vie de supporter depuis la mise en place de nouvelles mesures de sécurité

Depuis le début de la saison, les supporters du Paris Saint-Germain doivent faire face à un plan censé pacifier les tribunes du Parc des Princes. Depuis, des milliers de supporters boycottent les rencontres à domicile et dénoncent, lorsque le club se déplace à l'extérieur, des mesures administratives "liberticides" pour les empêcher d'assister aux matches. Racontez-nous votre expérience. Une sélection de vos témoignages sera publiée sur LeMonde.fr et pourra être utilisée pour une enquête du Monde.


http://www.lemonde.fr/sport/appel_temoigna...78927_3242.html


Le Monde.fr
popopohey
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Loppsi II et criminalisation des supporters


Le projet de loi sur la sécurité intérieure, dit Loppsi 2, a été définitivement adopté par le parlement le 8 février dernier. Au milieu d’un train de mesures directement inspirées du fameux discours de Grenoble (peines plancher pour les violences aggravées, même sans récidive, extension de la surveillance judiciaire, extension du champ de la vidéo-surveillance, double peine restaurée, etc..) et d’options électoralement opportunistes (assouplissement du permis à points), elle comporte également un renforcement des sanctions concernant les violences dans et autour des enceintes sportives (en la matière on imagine bien que l’on évoque surtout le foot). Cette poussée d’acné législative résulte en partie du décès d’un supporter parisien lors de PSG-OM de février 2010, mais elle s’explique aussi par la perspective de l’Euro 2016. Quoi qu’il en soit, le nouveau texte franchit un cap par rapport à des dispositifs pourtant déjà extrêmement lourds, voire douteux au niveau du respect des droits individuels des supporters concernés.

Ainsi le ministre de l’Intérieur peut désormais restreindre ou bloquer par simple arrêté un déplacement « individuel ou collectif » et le préfet a toute latitude pour limiter la « liberté d’aller et venir » d’un supporter ou d’une personne « se comportant comme tel » (on appréciera cette extension quasi-infinie des gens concernés) « dont la présence est susceptible d’occasionner des troubles graves pour l’ordre public ». Les interdictions administratives de stade (c’est-à-dire sans aucune condamnation d’un tribunal à la différence des interdictions judiciaires) voient leur durée sensiblement augmentée : elle double et passe à douze mois, voire vingt-quatre en cas de récidive, sous prétexte que la durée actuelle serait insuffisante alors que la justice peut depuis longtemps prononcer des peines de cinq ans d’interdiction de stade... Toujours de manière aussi arbitraire et sans aucune sanction judiciaire préalable, les autorités peuvent priver de stade et de ses alentours tout membre d’« une association ou (d’)un groupement de fait ayant fait l’objet d’une dissolution » : les adhérents lambda des Supras Auteuil, des Authentiks ou de la Brigade Sud de Nice, groupes dissous l’an dernier, apprécieront. Enfin, l’obligation de pointer au commissariat pour les interdits de stade est étendue aux matchs hors de France.

Si le PS et le groupe GDR (PCF et Verts) ont voté contre la loi dans son ensemble, si les radicaux ont émis des réserves sur le principe du couvre feu anti-supporters, seuls les communistes se sont exprimés de manière spécifique et nette sur les dispositions concernant les supporters, par le biais d’un communiqué de sa commission sport qui notamment s’alarme de « la frénésie sécuritaire et s’interroge sur l’avenir des stades, de leurs animations et de leurs publics ». Pour le reste, le consensus demeure fort au nom de la « lutte contre le hooliganisme », qui finalement, à bien analyser la loi, est assez peu visée au vu du flou des énoncés. La logique étant finalement de prévenir tout risque de « débordements » en vidant le football des potentiels « fauteurs de désordre » à l’aide d’une logique de « couvre-feu » laissé à la seule appréciation des forces de l’ordre. L’état de droit s’arrête-t-il à l’entrée voire aux abords du stade ?

Il ne reste plus qu’à espérer que les futurs recours que cette loi va probablement susciter intégreront une contestation de ces articles. Car les problèmes qu’ils soulèvent entachent fortement l’objectif, au départ louable, de lutte contre la violence et le racisme autour du football.

http://www.sofoot.com/loppsi-ii-et-crimina...37542-news.html


Sofoot.com
Julio94
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Non-lieu pour Granomort

Antoine Granomort, l'ancien policier qui avait tué un supporter du Paris-SG en marge d'un match contre l'Hapoël Tel-Aviv en 2006, a bénéficié d'un non-lieu. A l'issue de quatre ans d'enquête, le juge d'instruction Nicolas Blot a suivi les réquisitions du parquet de Paris et estimé que M. Granomort avait fait usage de son arme en état de légitime défense, selon une source judiciaire. L'ancien policier avait tué avec son arme de service Julien Quenemeur, en tentant de protéger un jeune Français juif agressé à la sortie du Parc des princes


Lequipe.fr
sylvain
RMC

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210 CRS pour Nice-PSG

La rencontre Nice-Paris SG qui se jouera dimanche à 17 heures au stade du a été classée "match protégé". Conséquence : des mesures de sécurité supplémentaires ont été prises. Il y aura 210 CRS aux abords du stade ainsi qu'une centaine de policiers municipaux. De même, quelques 200 stadiers et contrôleurs seront déployés à l'intérieur de l'enceinte sportive pour éviter tout débordement. Selon André Bloch, le directeur de la sécurité à l'OGC Nice, ils ne seront que 15 supporters parisiens à faire le déplacement, c'est à dire ceux qui ont accepté les contraintes du PSG (billets d'entrée achetés auprès du club et transport organisé par le Paris SG). Par ailleurs, des surveillances seront opérées à l'aéroport Nice Côte d'Azur, dans les gares SNCF et sur l'autoroute afin de contrôler d'éventuelles arrivées massives de supporters parisiens qui auraient choisi de faire le déplacement par leurs propres moyens.
OsMoZ
Signez la pétition : NON à la criminalisation des supporters !

CL
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Pour SOS Racisme, il y a du mieux au Parc

Depuis le début de la saison, SOS Racisme a mis en place une commission d’observation et de surveillance du Parc des Princes dont la mission est de répertorier les comportements des supporteurs lors des matchs à domicile. « Nous sommes très satisfaits, à la fois de l’implication et du courage de la direction du PSG et de ce que nous avons vu dans les tribunes, réagit Hermann Ebongue, vice-président de l’association. L’équilibre est encore fragile mais le bilan est positif. » En exclusivité, voici les principales conclusions du rapport présenté aujourd’hui et qui porte sur les faits constatés entre septembre et janvier.

1. Des regroupements persistent à Auteuil et Boulogne. Ces deux tribunes sont soumises au placement aléatoire mais SOS Racisme a remarqué qu’à « toutes les rencontres, des petits groupes de 10 à 15 personnes se forment au bas de [ces] tribunes ». Dans ces virages, « les placements par les hôtesses ne sont pas toujours respectés du fait du peu d’affluence du début de saison. De fait, cela permet à quelques anciens abonnés de s’asseoir côte à côte, ce qui pourrait provoquer des mouvements de bande relativement importants ».

2. Pas de comportement raciste. L’association n’a répertorié qu’une seule fois des propos racistes. Autrement, « aucun geste nazi ou insultes racistes et/ou xénophobes n’ont été relevés », se félicite le rapport. Ainsi, SOS Racisme n’a pas eu à engager de poursuites judiciaires. En revanche, les insultes à l’encontre des dirigeants sont « régulières » et « traduisent l’hostilité envers le plan de pacification ». Ainsi, 60% des insultes observées le sont envers Colony, 24% envers Robin Leproux.

3. Du cannabis dans les tribunes. Le rapport évoque également une « forte consommation de produits illicites (stupéfiants) » à l’intérieur du stade. « Certains se font sortir par les stewards, d’autres pas », regrette la commission. Or, « les conséquences » de cette consommation « sont aussi à l’origine de comportements déviants ». Toutefois, l’ambiance générale au Parc est décrite comme « saine et sympathique ».

Le Parisien
CL
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Les supporteurs sifflent l’arbitraire de la loi Loppsi2

Un collectif et des politiques dénoncent deux articles«liberticides»du nouveau
texte de sécurité intérieure, qui étendent le champ des interdictions de stade.

«Si de nombreux articles de la Loppsi 2 font débat, les dispositions relatives au stade n’ont pas suscité la moindre émotion. Pourtant, ces articles menacent les libertés de milliers de personnes, en écartant notamment l’intervention de la justice pour lui substituer systématiquement l’intervention du pouvoir policier.»Mi-janvier, lors de la deuxième lecture du texte au Sénat, le collectif 0708 de supporteurs du PSG (1) a envoyé ce communiqué aux parlementaires de l’opposition. Pour eux, l’article 24 de la loi d’orientation et de programmation pour la performance de la sécurité intérieure (Loppsi), définitivement adoptée le 8 février, est liberticide. Les dispositions relatives aux violences dans et autour des stades sont passées quasi inaperçues au milieu des articles sur les peines planchers ou la vidéo surveillance.

Elles font pourtant du supporteur, au sens large, un délinquant potentiel, dénonce ses détracteurs, comme NicolasHourcade, sociologue à l’Ecole centrale de Lyon:

«Aujourd’hui, on fait un amalgame entre des comportements très différents. Sous prétexte de lutter contre le hooliganisme, on met dans le même panier fumigènes, contestation des dirigeants du football, insultes racistes et bagarres», analyse ce spécialiste des aficionados de clubs. La Loppsi 2 ne fait pas la différence entre ces comportements, tous considérés comme des «troubles à l’ordre public». Et renforce, comme moyen de répression, les interdictions administratives de stade (IAS).

«CONTRAINTES.»

Ces IAS, décrétées par le préfet uniquement sur la base d’un rapport de police ou de caméras de surveillance, pourront atteindre douze mois, voire vingt quatre en cas de récidive.«C’est un dispositif pour dissuader, à la limite
acceptable s’il est court.Mais il devient vraiment problématique dans le cadre des extensions prévues par la
nouvelle loi, pointe le sociologue.Où est le respect des libertés publiques quand on peut interdire de stade quelqu’un
jusqu’à un an sans aucune intervention de la justice?»

Ces IAS obligent les personnes à pointer dans un commissariat les jours de match, soit tous les week-ends ou
presque. «Les contraintes qui s’appliquent aux supporteurs sont encore plus lourdes que celles établies à l’encontre
d’une personne placée sous contrôle judiciaire», dénonce le collectif 0708.

L’an dernier, l’avocat Thibault Pozzo di Borgo a d’ailleurs fait casser par le tribunal administratif plusieurs IAS pour des supporteurs niçois et montpelliérains:«Cette loi est une réaction aux décisions juridictionnelles qu’on a obtenues.Maintenant, on va donner un vrai cadre légal à l’autorité administrative pour prononcer des interdictions de
stade», déplore-t-il. Pour l’exécutif, la durée des IAS était insuffisante. L’arsenal juridique permettait pourtant un éloignement des stades pendant cinq ans : mais, pour le gouvernement, ces interdictions judiciaires de stade (IJS),
qui impliquent donc une procédure devant la justice, prennent plus de temps et requièrent davantage de preuves. Pourquoi faire compliqué avec un juge quand on peut faire simple avec un préfet?

«INCONCEVABLE».

Le texte permet également au préfet d’instaurer une sorte de couvre-feu autour des stades:
«Il peut, par arrêté, restreindre la liberté d’aller et de venir des personnes se prévalant de la qualité de supporteur d’une équipe ou se comportant comme tel» et «dont la présence est susceptible de troubler l’ordre public».Un texte relativement flou qui laisse au préfet une marge de manoeuvre conséquente: quand commence-t-on à se comporter en supporteur? En se drapant d’une écharpe aux couleurs de son club? Le Parti socialiste, silencieux lors des débats parlementaires, a finalement intégré les deux articles en question parmi les quinze justifiant la saisine du Conseil constitutionnel, menée avec le Parti communiste le 15 février.

«Le dispositif porte en lui un risque trop important pour les libertés individuelles», redoute Jean-Jacques Urvoas, chargé des questions de sécurité au PS. Le texte institue aussi une présumée culpabilité collective pour les clubs de supporteurs, qui prévoit que toute personne«du fait»de son appartenance à une association dissoute ou suspendue pourra être interdite de stade. «C’est inconcevable, alors que ces associations peuvent compter des centaines, voire des milliers de membres, s’était indignée la sénatrice communiste Nicole Borvo Cohen-Seat. L’exemple des
supporteurs parisiens [les 249 du groupe 0708, interdits de stade, ndlr] montre bien l’arbitraire auquel ces dispositifs peuvent conduire.»

«On ne peut pas se contenter de l’appartenance à une association,même dissoute, pour présumer d’un trouble à l’ordre public», ajoute Jean-Pierre Dubois, juriste et président de la Ligue des droits de l’homme. Aussi lourds soient-ils, les dispositifs à l’égard des supporteurs n’ont pourtant pas fait tant de bruit que ça. Chez de nombreux détracteurs de la Loppsi 2, on murmure qu’il y a des causes plus importantes à défendre que celle des fans de football.

(1)Ce collectif regroupe 249 supporteurs parisiens interdits de stade le 7 août pour avoir manifesté, en marge de PSG Saint Etienne, contre le plan du club visant à mettre fin aux affrontements entre groupes de supporteurs rivaux.

Par ANTHONYCERVEAUX


Citation
572 Le nombre d’interdits de stade au 8 février selon le ministère de l’Intérieur, dont 409 administratifs
et 163 judiciaires. «La nécessité de régler les problèmes de violence dans les stades, causés par une poignée d’individus, justifie-t- elle que l’on bafoue les droits de tous?»

Le Collectif 0708 qui regroupe 249 supporteurs du PSG interdits de stade

REPÈRES

«La Loppsi 2 renforce le risque de faire du chiffre sur des faits mineurs et d’avoir des sanctions non proportionnelles à la gravité des actes.»

Nicolas Hourcade sociologue

Les interdictions administratives de stade (IAS) ont été instaurées par la loi contre le terrorisme du 23 janvier 2006.
La loi du 5 juillet 2006 rend possible la dissolution ou la suspension d’un groupe de supporteurs par décret. Des dispositifs durcis par la loi Estrosi du 2 mars 2010

Libération
Fabrice
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Appel à témoins pour Y. Lorence
Il y a un an, Yann Lorence était battu à mort aux alentours du Parc des Princes en marge de PSG-OM. Ses parents ont décidé de lancer un appel à témoins dans une lettre ouverte pour tenter de faire progresser l'enquête. «Au-delà de la douleur d'avoir perdu notre enfant, il apparaît que certains des auteurs de son meurtre n'ont pas encore été identifiés, écrivent-ils. Malgré le travail des policiers, du juge d'instruction et de tous ceux qui les assistent, seuls certains responsables présumés de son massacre ont été arrêtés. Mais, à l'évidence, quelques autres sont en liberté, confrontés à leur seule conscience. Nous avons besoin que chacun des responsables de sa mort soit identifié.»

«Nous sommes convaincus qu'il existe encore des témoins de l'agression de notre fils qui ne se sont pas manifestés à la police», concluent-ils, en demandant à tout témoin direct ou indirect de s'adresser à la 1re direction de la police judiciaire au 01.53.11.23.00. Jusqu'ici, quatre hommes ont été mis en examen pour homicide volontaire dans ce dossier. Ils ont été laissés libres sous contrôle judiciaire. (Avec AFP)
ZéroQuatorze
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La CNIL ouvre une instruction

La commission nationale de l'informatique et des libertés (CNIL) a ouvert une instruction contre le Stade rennais après avoir été saisie par un supporteur du Paris-SG dont l'accès à l'enceinte du club breton avait été refusé lors de la 22e journée de L1 contre remboursement du billet. Ce dernier avait acheté sa place sur le site internet du Stade Rennais. Mais il s'était vu interdire l'accès au match classé à risque par les autorités.

Deux cent quarante-neuf supporters du club de la capitale ont subi le même sort. Une quinzaine de Parisiens avait pu accéder à l'enceinte, avant d'être interpellé et placé en garde à vue. Le plaignant espère que sa requête «ira au bout, que le PSG et les autorités arrêteront de nous entraver. On n'est pas des citoyens de seconde zone». (Avec AFP)

L'équipe.fr
psgmat92i
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SOS Racisme/Licra : un "bilan positif" du plan Leproux

SOS Racisme et la Licra viennent simultanément de rendre publique leur analyse (par un communiqué et un rapport) de la situation en matière de violence et de racisme au PSG, et plus largement dans le foot français. Globalement les deux associations apportent leur soutien au plan Leproux « dont elle [la Licra] s’attache à suivre de près l’application ». Hermann Ebongue, vice-président de SOS Racisme (investi dans une commission d’observation de la situation parisienne), renchérit en affirmant dans Le Parisien que « l’équilibre est encore fragile mais le bilan est positif ». Et SOS Racisme de constater la quasi-disparition des slogans racistes et autres débordements dans les tribunes du Parc des Princes (en oubliant néanmoins que les affrontements à caractère politique se sont partiellement déplacés dans la rue). Élargissant son regard à l’ensemble du pays, la Licra s’inquiète de voir monter les incidents dans les divisions inférieures et pointe, à juste titre, « la persistance d’un activisme de groupuscules politiques dans le football comme l’illustrent les agissements de l’association “Lyon Dissident” près du stade de Gerland à Lyon ».

Jusque-là, ces deux associations sont parfaitement dans leur rôle. Mais dans son rapport, dont la teneur a été partiellement révélée par nos confrères du Parisien, SOS Racisme semble aller beaucoup plus loin. Ainsi, l’association regrette le maintien de rassemblements occasionnels de groupes d’une « dizaine » de personnes des ex-Virages, au placement pourtant rendu « aléatoire » par le plan Leproux, en bas de ces tribunes (et là on se demande franchement ce qui les ennuie) et s’inquiète de la consommation de produits illicites stupéfiants dans les gradins (et là on se demande vraiment où est la relation avec la lutte contre le racisme).

Sur le fond, il y a aussi un petit hic : aucune de ces deux associations ne semble se poser la question de la pertinence des mesures prises par le gouvernement à l’encontre des supporters. « Ces événements dramatiques [la mort de Yann Lorence le 28 février 2010 à la suite d’affrontements entre supporters parisiens en marge de PSG-OM] ont conduit les pouvoirs publics, le Ministère de l’Intérieur en tête, à prendre toute la mesure d’un problème qui perdurait depuis plus de vingt ans : nouvelles dispositions législatives, multiplication des interdictions de stade, dissolutions d’associations, condamnations en justice, etc. » se félicite la Licra. Pourtant, au-delà de la légitime volonté de combattre la xénophobie et la violence, ces décisions touchent de nombreux supporters n’étant ni dangereux, ni racistes. Il serait bon de s’en inquiéter, d’autant que la LOPPSI 2 renforce les soupçons d’un traitement discriminatoire et attentatoire aux libertés individuelles envers de nombreux supporters, bien au-delà des hooligans.

On aimerait donc que ces associations invitent les pouvoirs publics à se centrer sur les problèmes graves. A en lire les extraits du rapport de SOS Racisme, on est quand même pris d’un léger doute. Profitant sans doute d’une expérience plus ancienne en ce qui concerne le racisme dans le sport, la LICRA fait preuve dans son communiqué de plus de mesure et de lucidité. Ainsi, à l’instar du “Livre vert du supporterisme”, elle « encourage les clubs professionnels à ce que ces mesures répressives soient accompagnées par un renforcement des programmes de prévention auprès des supporters, comme il en existe déjà avec succès en Allemagne ».

Enfin, on aimerait alerter la LICRA et SOS Racisme sur un fait troublant : les associations de supporters qui, avant le dramatique 28 février 2010, luttaient ouvertement contre le racisme (Supras et Authentiks en tête) sont aujourd’hui les seules à ne plus être invitées à discuter avec les dirigeants du PSG. Bien sûr, du fait de leurs dissolutions, ces associations ne peuvent plus s’exprimer officiellement. Il n’empêche : faire taire les plus antiracistes pour lutter contre le racisme, ça interpelle.

SoFoot
HHA
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Incidents en Gambardella

C'est devenu une habitude : les ultras parisiens se servent des matches de jeunes pour faire passer leur message. Pendant que la ministre des Sports, Chantal Jouanno, chantait au Parc des Princes les louanges du plan de sécurité du président du Paris-SG - «Je suis une fan totale de Robin Leproux» -, quelques 200 supporters du PSG - dont des interdits de stade - avaient pris leurs quartier au stade de la porte de Montreuil, dans l'est parisien, où les jeunes du PSG disputaient un match de Gambardella contre le Paris FC.

Répartis en deux groupes issus des tribunes Auteuil et Boulogne, ces supporters ont lancé des slogans hostiles à Colony Capital, l'actionnaire principal du PSG et à son président. Après l'élimination du PSG aux tirs au but, plusieurs fumigènes ont été lancés, entraînant l'incendie d'une partie de la pelouse synthétique.
Toulousains ivres

Au Parc, ce sont des supporters toulousains qui ont provoqué des incidents. Deux d'entre eux, en état d'ivresse, ont été interpellé pour outrage aux forces de l'ordre. En signe de solidarité, une cinquantaine de supporters du TFC ont quitté le stade à la mi-temps, alors que le PSG menait 2-0 (victoire finale 2-1).


lequipe.fr
Schultzy
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DÉLIT DE SUPPORTÉRISME
Jérôme Latta - lundi 28 février 2011

Les lois Loppsi 2 font l'amalgame entre supporters et hooligans pour accroître la répression des ultras et restreindre les libertés individuelles. Dans une grande indifférence.

Arsenal de mesures regroupées sous l'appellation de loi d'orientation et de programmation sur la performance de la sécurité intérieure, définitivement adopté le 9 février, Loppsi 2 comporte des dispositions hétéroclites: possibilité pour les policiers municipaux de fouiller les bagages, création d'un délit de pénétration sans autorisation dans la cabine de pilotage des trains ou alourdissement des peines pour les squatters... À côté de volets largement commentés comme l'extension de la vidéosurveillance sur la voie publique ou les dispositifs de filtrage d'Internet, celui concernant les "violences sportives" avait des chances de passer inaperçu.

Empilement de mesures

Le nombre dérisoire d'articles consacrés au sujet par la presse d'information l'a confirmé, mais il n'est pas certain qu'en d'autres circonstances, le sort des supporters en général et des ultras en particulier aurait soulevé beaucoup plus de compassion. Pourtant, après avoir fait des stades des zones où s'applique un droit d'exception, ce sont maintenant les supporters qui voient leurs libertés restreintes. Il faut dire que dans ce domaine, les gouvernements successifs depuis 2002 ont occupé le terrain médiatique avec un incroyable empilement de mesures assorties d'opérations de communication: chaque incident majeur a donné lieu à des discours déterminés – toujours les mêmes – et à des annonces consistant essentiellement à inventer des mesures déjà existantes, mal appliquées ou inapplicables (lire l'interview du sociologue Nicolas Hourcade, en septembre dernier, "Les nouvelles mesures annoncées existent déjà").

Le tout avec une remarquable inefficacité, puisqu'en dépit de son caractère numériquement limité, le hooliganisme à la française a débouché sur deux morts aux abords du Parc des Princes, sans toutefois que les médias ne cessent de répercuter docilement la "détermination" du gouvernement en souscrivant à ses mises en scène grossières (lire "Sarkozy bloqué au même stade").



Ubu flic

Le décès de Yann Lorence, le 17 mars 2010 à la suite d'une rixe entre factions de supporters parisiens, en marge du match PSG-OM, a toutefois marqué un tournant répressif supplémentaire, d'abord avec la dissolution des associations parisiennes. Elle préludait à la suppression spectaculaire, par le Paris Saint-Germain, des abonnements dans les virages, en parallèle à une multiplication des interdictions administratives de stade (IAS). Allongées en 2010 à six mois au lieu de trois initialement, elles introduisaient un dangereux précédent en donnant au préfet le pouvoir de prendre de telles décisions sur la foi de simples présomptions ou de rapports de police, sans passer devant aucune instance judiciaire.

249 supporters parisiens ont ainsi été interdits de stade pour avoir simplement participé à une manifestation (non autorisée mais pacifique) pour protester comme les décisions du club, en août 2010. Cette politique ubuesque a aussi vu un supporter présumé passer trois heures en garde à vue... en raison d'une immatriculation en région parisienne, fatale le jour d'un Lens-PSG (lire l'article d'Eurosport). Plus récemment, le préfet d'Ille-et-Vilaine a obligé le Stade rennais à annuler des réservations de billets faites par Internet, sur la foi du lieu de résidence des acquéreurs... suspectés être des supporters du PSG désireux de ne pas participer au déplacement organisé par le club (lire l'article de Ouest-France). Une annulation que les avocats des supporters parisiens peuvent à juste titre qualifier de discriminatoire et mettre en cause sous l'angle de la méthode employée [1].

Sans jugement

Cette politique d'entrave à la libre circulation se voit donc renforcée par le "durcissement" législatif prévu par Loppsi 2. La loi étend les obligations de pointage au commissariat des interdits de stade: elles concerneront aussi les rencontres disputées par "leur" équipe à l'étranger, et leurs noms pourront être communiqués aux autorités et fédérations sportives des pays en question. Les IAS sont étendues à douze mois, vingt-quatre mois en cas de récidive. "C’est un dispositif pour dissuader, à la limite acceptable s’il est court, estime Nicolas Hourcade, cité par Libération. Mais il devient vraiment problématique dans le cadre des extensions prévues par la nouvelle loi. Où est le respect des libertés publiques quand on peut interdire de stade quelqu’un jusqu’à un an sans aucune intervention de la justice?"

Surtout, le texte adopté indique que "le ministre de l’Intérieur [ainsi que le représentant de l’État dans le département ou, à Paris, le préfet de police] peut, par arrêté, interdire le déplacement individuel ou collectif de personnes se prévalant de la qualité de supporter d’une équipe ou se comportant comme tel sur les lieux d’une manifestation sportive et dont la présence est susceptible d’occasionner des troubles graves pour l’ordre public". Même disposition pour "toute personne ayant appartenu à une association ou un groupement de fait ayant fait l’objet d’une dissolution ou ayant participé aux activités qu’une association ayant fait l’objet d’une suspension d’activité s’est vue interdire". (lire l'article de PSGMag.net)



Amalgame hooligans-ultras

Peu de responsables politiques ont réagi, en dehors de Nicolas Bonnet, responsable de la commission sport du PCF qui a interpellé les députés sur cet article 24 de la loi "qui s’en prend aux supporters plutôt que de cibler les hooligans". "Il est également inconcevable qu’un supporter puisse être interdit administrativement de stade du fait de son appartenance à une association de supporters dissoute ou suspendue quand on sait que ces associations peuvent compter des centaines voire des milliers de membres", note le courrier, repris par la sénatrice communiste Nicole Borvo Cohen-Seat.

"Aujourd’hui, on fait un amalgame entre des comportements très différents. Sous prétexte de lutter contre le hooliganisme, on met dans le même panier fumigènes, contestation des dirigeants du football, insultes racistes et bagarres", déplore Nicolas Hourcade. La loi institue ainsi la criminalisation des supporters et la généralisation de l'arbitraire à leur encontre, au bon vouloir des institutions policières et sans réel contrôle par la justice. Pourtant, aux yeux des spécialistes et du simple bon sens, ce tout répressif est aussi inadapté à la situation que contraire au droit [2]. Un rapport du Sénat en 2007, mais aussi le Livre vert du supportérisme, commandité par le gouvernement et qui lui a été remis en octobre dernier, insistaient sur la nécessité du dialogue et de la prévention. C'est aussi l'avis de la Fondation Terra Nova ou des sociologues Patrick Mignon (lequel participe à Terra Nova – lire "Pour une désescalade des réponses sécuritaires dans le football"), Nicolas Hourcade (lire "Quelle politique de gestion des supporters?") et Ludovic Lestrelin (lire "La Loppsi 2 et le football"), tous trois contributeurs du Livre vert.

Gentrification des tribunes

La lutte – légitime – contre le hooliganisme dans les stades sert encore de prétexte à une démonstration d'autoritarisme qui va rater son objectif. Du moins son objectif prétendu: cette politique de stigmatisation des supporters s'inscrit dans la perspective de l'organisation par la France de l'Euro 2016, et surtout dans celle d'un football qui serait débarrassé de ses ultras, remplacés par un public presque exclusivement "familial". Une assistance de consommateurs plus dociles que le monde professionnel espère voir s'installer dans les stades neufs ou rénovés à l'occasion de l'Euro 2016 en France. Et une évolution "à l'anglaise" qui consiste à évincer, en partie par le portefeuille avec une stratégie de hausse des prix, en partie par de telles dispositions répressives, une frange trop remuante de supporters... en marge de laquelle s'abrite une minorité dangereuse, mais qui émet aussi un discours critique envers les dirigeants ou les instances du football, et qui s'élève régulièrement contre une marchandisation mettant en œuvre leur expropriation.

Quel que soit le sentiment que l'on éprouve pour telle ou telle catégorie de population, on doit toujours s'alarmer de la voir privée d'une partie de ses libertés. Dans le cas de la répression du supportérisme, c'est aussi l'avenir du football en tant que culture populaire – et pas seulement comme industrie – qui est en jeu.


[1] Saisie par un supporter, la CNIL a ouvert une instruction contre le club breton, suspecté d'avoir utilisé l'adresse IP de ces clients indésirables pour les localiser.
[2] Les parlementaires PS et PCF ont saisi le Conseil constitutionnel pour quinze articles de la loi, dont ceux évoqués ici.

Les Cahiers du Foot
HHA
Citation
Supporteurs du PSG : la contestation se délocalise

Le petit stade Maryse-Hilsz de la porte de Montreuil (Paris XXe) avait rarement connu pareille effervescence. Avant-hier, à l’occasion du derby de Coupe Gambardella, entre le PFC et le PSG, ils étaient entre 300 et 400 anciens habitués du Parc des Princes à garnir cette enceinte. Au milieu des chants et des encouragements, les slogans anti-Leproux et contre Colony Capital ont rythmé la rencontre.

« On avait un peu l’impression d’évoluer à l’extérieur, raconte Alexandre Monier, l’entraîneur du Paris Football Club. Il y avait une super ambiance et jamais on ne s’est sentis en danger. Les supporteurs du PSG se sont très bien tenus jusqu’à la fin du temps réglementaire où certains d’entre eux ont jeté quelques fumigènes sur la pelouse synthétique et ont voulu rentrer sur le terrain. Mais c’était surtout par dépit (NDLR : le PFC a éliminé PSG aux tirs aux buts). »

Le phénomène gagne toute la France

A vrai dire, ce type d’incidents n’est pas fréquent. Depuis qu’ils ont décidé de délocaliser leur contestation sur d’autres stades que le Parc des Princes, ces fans déçus par le plan Leproux ont adopté une attitude pacifique. L’ambition de ces supporteurs, issus majoritairement de la tribune Auteuil et regroupés au sein d’un groupe baptisé Liberté pour les abonnés, est de dénoncer sans se mettre à la faute. « Ce sont des ultras, pas des violents ni des casseurs, décrypte une source policière. Leur première action remonte au 23 mai 2010 lors de la finale du Challenge de France féminin (NDLR : entre PSG et Montpellier) et depuis il n’y a jamais eu de violence. »
De fait, les pouvoirs publics ne manifestent pas d’inquiétude particulière vis-à-vis de ce phénomène qui peut se répéter sur trois matchs différents lors d’un même week-end, comme ce fut le cas les 5 et 6 février. « Il faut garder le cap par rapport à notre politique vis-à-vis de cette mouvance de supporteurs, souligne un dirigeant du PSG. Malgré tout, ce genre de manifestation demeure épisodique. Au Parc, leur absence est contrebalancée par la présence de gens qui chantent et encouragent vraiment le club. »
En règle générale, les rencontres les plus sensibles sont ciblées en amont et des réunions préparatoires de sécurité sont organisées. Ainsi dimanche dernier, une quinzaine de stewards était en poste pour le match de Gambardella entre le PFC et le PSG.

Car le phénomène gagne toute la France. Les PSG Club, ces associations de supporteurs basées dans tout l’Hexagone apportent également leur écot à ces manifestations. L’équipe féminine en déplacement à Hénin-Beaumont, le 31 octobre dernier, a failli en faire les frais. La Fédération française avait décidé d’infliger un point de pénalité aux joueuses parisiennes, une décision finalement annulée en appel, pour au moins un fumigène allumé lors de cette rencontre. Jusqu’ici le PSG n’a eu à subir que des conséquences mineures. Après les incidents du week-end, la mairie du XXe arrondissement de Paris pourrait toutefois lui demander de réparer sa pelouse endommagée et la FFF pourrait le sommer de s’expliquer sur la présence de ces « drôles » de supporteurs.



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« Il y a eu des provocations »

JÉRÉMY LAROCHE président de Liberté pour les abonnés

Que s’est-il passé dimanche, à la fin du match de Gambardella, entre le PSG et le Paris FC ?

Jérémy Laroche : Nous étions 100 à 150 de Liberté pour les abonnés venus encourager les jeunes du PSG. Nous avions donné des consignes à nos membres pour ne pas craquer de fumigènes afin qu’il n’y ait pas de sanctions pour le club. A la fin de la rencontre, il y a eu des provocations et des fumigènes ont été finalement allumés.

Qui a allumé ces fumigènes ?

Ce ne sont pas des gens de notre groupe mais deux ou trois personnes qui se trouvaient à proximité.

Ces rencontres avec les équipes amateurs du PSG constituent-elles, pour vous, le seul moyen de vous opposer à la politique du club ?

C’est en effet une possibilité de contester cette politique vis-à-vis de ses supporteurs mais aussi et surtout un moyen d’encourager les équipes amateurs parisiennes. Les valeurs du club sont parfois plus défendues par les amateurs que par les professionnels. Et c’est sympa d’assister à un match du PSG, dans une ambiance agréable et sympa, sans la répression excessive qui nous frappe habituellement au Parc des Princes, où à l’extérieur, lors des rencontres de l’équipe première.



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Ils étaient 300 pour rendre hommage à Yann Lorence

Près de 300 supporteurs parisiens, essentiellement des membres de la tribune Boulogne ont rendu hommage hier soir à Yann Lorence, agressé le 28 février devant le Parc des Princes et décédé quinze jours plus tard. Le rassemblement, qui a débuté à 20 heures à proximité de l’avenue du Parc, s’est déroulé sans incident.

Entre 50 et 70 policiers étaient présents. Sur place, un des leaders de la tribune a prononcé un discours, demandant que « justice soit faite » et déplorant que l’enquête n’ait pas « beaucoup avancé ». Ces supporteurs, dont beaucoup avaient une rose à la main, se sont ensuite mis à genoux et ont consacré une longue minute de silence à la mémoire de Yann avant de scander son nom. Quelques torches ont été allumées. Le groupe s’est dispersé peu avant 21 heures.


leparisien.fr
Schultzy
En complément des articles postés plus haut.
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« Ça a failli nous coûter un point »

SOPHIE PERRICHON coordinatrice sportive de l’équipe féminine du PSG
Le 13 février, des supporteurs du PSG étaient venus en nombre assister à un match de D 1 féminine. L’équipe parisienne avait manqué de perdre un point sur tapis vert à cause d’un fumigène.

Pourquoi la Fédération française a-t-elle voulu vous sanctionner d’un point après votre victoire à Hénin-Beaumont ?
Sophie Perrichon. Ce jour-là, les supporteurs parisiens qui avaient décidé de venir suivre le match ont allumé un fumigène. Ce n’était pas dangereux mais c’est contre les règlements et le délégué du match l’a mentionné dans son rapport. Ça a failli nous coûter un point, ce qui n’est pas négligeable quand on a des ambitions dans son championnat.

Quelle était l’attitude de ses supporteurs pendant le match ?
C’est clairement un mouvement de contestation mais ils nous ont également supportées pendant toute la rencontre. Et il faut aussi souligner qu’ils n’ont jamais insulté ni eu de propos hostiles contre l’équipe adverse.

Est-ce que votre équipe a été déstabilisée par cette ambiance ?
Ce qui l’a déstabilisée, c’est surtout le niveau sonore parce que les joueuses ne sont pas habituées à ça. En général, on est suivies par un petit groupe de supporteurs, pas plus d’une cinquantaine. Mais elles se sont vite habituées. Le plus triste, c’est qu’on manque de médiatisation et on parle de football féminin pour ce phénomène.

Le Parisien.fr
Schultzy
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SOS Racisme fait la police des mœurs au PSG
Par Violette Nahmias

Encouragée par les satisfecits de SOS Racisme et du gouvernement (réussir à mettre d'accord l'association antiraciste et le gouvernement de Nicolas Sarkozy : le PSG est décidément une équipe miraculeuse), la direction du PSG est en train de transformer le Parc des Princes en salle des fêtes.

Longtemps critiqué pour la violence de ses supporters, le club a enfin mis en place en 2010 des mesures draconiennes pour « pacifier » le Parc des Princes. Ce qui a provoqué ce changement de cap énergique ? La mort d'un supporteur de la tribune Boulogne, sous les coups d'autres supporters parisiens, eux de la tribune Auteuil, en marge d'un catastrophique PSG-Marseille le 28 février 2010.

Le Kop of Boulogne et le Virage Auteuil sont les deux tribunes historiques du Parc des Princes. Elles rassemblaient les groupes de supporters parisiens les plus actifs (par exemple, les Boulogne Boys à Boulogne et les Supras Auteuil à Auteuil).

Les valeurs positives du sport et l'amour du club

La rivalité entre les deux tribunes, qui date de la création de la tribune Auteuil en 1991, s'est exacerbée au cours des années 2000, autour de luttes de suprématie dans le Parc des Princes. L'antagonisme est également symbolique, la tribune Boulogne étant considérée comme une tribune majoritairement raciste et d'extrême droite, Auteuil se voulant antiraciste et ouverte à tous.

Dans ce contexte, la direction du PSG a donc pris des mesures drastiques pour dissoudre les groupes de supporters fauteurs de troubles : fin des abonnements, placement aléatoire dans le stade, sans oublier la création du fameux manifeste « Tous PSG », supposé défendre les valeurs positives du sport et l'amour du club, au-delà de l'appartenance à une tribune.

« Certains fumeraient du cannabis… »

C'est l'efficacité de ces mesures que SOS Racisme est venu évaluer au Parc des Princes entre septembre 2010 et janvier dernier. Dans les extraits du rapport parus dans la presse, on apprend que les (rares) spectateurs qui se sont déplacés pour voir jouer le PSG se sont en général bien tenus, puisque SOS Racisme n'a relevé qu'un seul propos raciste.

En revanche, des spectateurs indisciplinés ne respecteraient pas les consignes de placement des hôtesses formant des groupes de dix à quinze personnes (gardien de l'ordre, SOS Racisme ? ) et que certains fumeraient même du cannabis dans les tribunes ce qui favoriserait « les comportements déviants » (sécuritaire, SOS Racisme ? ).

Le bilan serait donc « fragile » mais « positif » comme l'expliquait Hermann Ebongue, vice-président de SOS Racisme au Parisien.

« Une fille pour la nuit, Paris pour la vie »

Prochaine étape, selon Robin Leproux, président du PSG : faire revenir les supporters historiques qui ont déserté le Parc. Un défi presque impossible puisque ces mesures empêchent précisément la présence de supporters au Parc des Princes.

Car un supporter n'est pas un simple spectateur qui vient applaudir son équipe préférée, voire son adversaire. C'est quelqu'un qui soutient son équipe quels que soient les joueurs et les résultats (le stade est resté plein ces dernières années, malgré le niveau de jeu souvent calamiteux des joueurs de la capitale).

Un stade de football n'est pas une salle de spectacle, mais un lieu de sociabilité, où le supporter a des habitudes et des amis, où il se construit une identité, exaltée au travers de chants, de banderoles et de tifos :

« Une fille pour la nuit, Paris par la vie. »

Ce processus est très bien décrit par le sociologue Christian Bromberger dans « Le Match de football, ethnologie d'une passion partisane », qui montre également qu'un stade est un territoire, investi par des groupes de supporters et régi par des règles spécifiques. Ce n'est d'ailleurs pas un hasard si les supporters du PSG s'opposent fermement au déménagement du club du Parc des Princes au Stade de France, en revendiquant :

« Le Parc est à nous, Saint-Denis on s'en fout. »

Un stade qui ne chante plus

Dans un stade sans association et sans territoire aucune configuration de ce style ne peut émerger. Les supporters ne peuvent pas se rassembler, s'organiser, préparer des tifos ou lancer des chants, surtout quand leur équipe est menée. Impossible donc de mettre en scène son identité et son attachement au club. Tout ce qui fait le charme d'un stade de football.

Le PSG réalise sa meilleure saison depuis de nombreuses années : quatrième en championnat à deux points du leader, Lille, qualifié pour les huitièmes de l'Europa League et pour les quarts de la coupe de France. Devant un stade aux deux tiers vide qui ne chante plus, même quand son équipe mène.

Rue 89.com
Fabrice
Citation
Trois cents supporters parisiens, principalement de la tribune Boulogne, se sont recueillis lundi soir sur le lieu de l’agression de Yann Lorence, à proximité du Parc des Princes. Le père de Yann Lorence avait lancé un appel sur RTL que voici :
«On dit qu’il y avait entre 15 et 30 personnes autour de Yann, on en a identifié 5, il y en a donc d’autres dans la nature. On pense qu’il y a des photos ou des vidéos ou même des gens qui ont assisté, depuis leur immeuble, au meurtre de mon fils. Avec un bâton, avec une poubelle, avec une pierre, enfin qui ont essayé de lui enfoncer la tête dans le sol. Je crois qu’un an après, peut-être que des gens qui ne voulaient pas témoigner, par peur de représailles ou simplement parce qu’ils n’avaient pas réfléchi à la portée des choses et que maintenant il est temps de faire la lumière sur tout cela et d’avancer. C’est à eux, en leur conscience, de faire leur choix. J’aimerais leur dire que nous sommes une famille en détresse et qu’ils pensent que s’ils ont des enfants, ils aimeraient peut-être savoir la vérité. Le PSG est un seul club, il n’y a pas des gens à Auteuil, des gens à Boulogne. Tout ça doit finir, pour qu’on puisse faire notre deuil et pour que les gens puissent aller avec leurs enfants au club.»


canal-supporters.com
suppparis
Plutôt que cibler les hooligans, le gouvernement criminalise tous les supporters

Un an après les affrontements entre supporters du PSG ayant entraîné le décès de Yann Lorence et quelques semaines après le vote de la Loi LOPPSI 2, un bilan s’impose : plutôt que cibler une minorité de hooligans, le gouvernement s’en prend à tous les supporters en développant une politique attentatoire aux libertés publiques. Toutes ces mesures, outils de communication gouvernementale, sont inefficaces et déplacent plus qu’elles n’enrayent les phénomènes de violence, de racisme et de xénophobie.

Suite aux décisions du PSG de dissoudre plusieurs associations de supporters, de supprimer les abonnements en virage et le placement aléatoire, le gouvernement renchérit en multipliant les interdictions administratives de stades sans jugement et par la création d’un dispositif de « couvre – feu anti-supporters ». Prés de 250 supporters parisiens ont été interdits de stade pour avoir manifesté pacifiquement leur opposition à la direction du club. Un supporter « présumé » sur la base de l’immatriculation de son véhicule en région parisienne a passé 3 heures en garde à vue à proximité de Lens en raison du déplacement du PSG le même soir dans cette ville. Enfin, le Préfet d’Ile-et-Vilaine a récemment obligé le Stade Rennais à annuler les réservations des billets faites par internet pour tous les acheteurs de la région parisienne !

Cette situation de criminalisation généralisée, d’atteinte aux libertés et de discrimination des supporters n’est plus acceptable. Il est temps de faire entendre une autre voix que celle « de tous des hooligans », d’engager un réel travail ciblé combinant le dialogue avec les clubs, la responsabilisation des associations de supporters et la prévention comme le suggère le « livre vert du supportérisme » remis au gouvernement en décembre. Une autre question se pose. Le choix gouvernemental de la tolérance zéro ne serait-il pas guidé par un autre choix, celui de l’appropriation des stades par des « businessmen » préférant des consommateurs aux supporters ? Comme le laissent entendre certains présidents de clubs professionnels dans la presse, pour faire face à leur endettement et à la baisse des recettes sur les transferts des joueurs, la construction de leur grand stade doperait leurs revenus et leur permettrait de sortir de la crise qu’ils ont eux-même provoquée. Il est nécessaire que tout le monde du football s’interroge sur les évolutions en cours des stades, de leur animation et de leur public.

Le PCF invite tous les amateurs du football à se mobiliser, notamment dans la perspective de la construction des futurs stades pour l’euro 2016, pour l’organisation d’un grand débat démocratique sur l’avenir du football.

Nicolas Bonnet

Responsable de la commission sport du PCF

Source: PCF

http://www.pcf.fr/8088
Baghib!
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Foot - L1

AJA-PSG, les grands moyens

Même si aucun incident n'a escorté les déplacements du Paris-SG cette saison, la présence du club de la capitale en province continue d'inciter les pouvoirs publics à prendre un maximum de précautions.


Samedi à Auxerre, où la rencontre AJA-PSG (21h00) a été classée à hauts risques, trois compagnies de CRS (240 hommes) et deux escadrons de gendarmes mobiles (130 hommes) seront mobilisés, ainsi que des effectifs de la Brigade Anti Criminalité (BAC), du commissariat d'Auxerre, de la section d'intervention rapide et de la police montée. Les billets ont été vendus nominativement, et seules les personnes munies de ce billet et d'une pièce d'identité pourront pénétrer dans le périmètre du stade.

«Cent vingt supporters parisiens seront présents dans le parcage visiteurs, dans le cadre d'un déplacement officiel », explique une source policière. « Nous savons aussi que trois cent autres ont réussi à acheter des billets, et qu'ils pourront être tentés de se regrouper dans le stade. Nous ne craignons pas d'incidents, mais on peut s'attendre à des slogans hostiles à la direction et à l'actionnaire du club parisien (Colony Capital), à la Ligue ou sur la loi qui vise à réprimer plus durement les infractions commises dans les stades. » La routine, en somme... - A.B
lequipe.fr
sylvain
L'Equipe

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Auxerre-PSG: Protection rapprochée pour Leproux.

Environ 500 supporters parisiens s'étaient déplacés à Auxerre, en dehors des deux bus affrétés et sécurisés par le PSG (120 supporters). Ils se sont installés un peu partout dans l'enceinte de l'Abbé Deschamps, dont certains à proximité de la tribune présidentielle. La sécurité de Robin Leproux, le président du PSG, a été renforcée par des gardes du corps.
Ces supporters parisiens venus par leurs propres moyens se sont montrés très remuants. Ils ont été rappelé à l'ordre par le speaker du stade, notamment lorsqu'ils ont lancé un fumigène sur la pelouse. Mais aucun incident majeur n'a été relevé pendant le match. La préfecture de l'Yonne avait déployé 300 membres des forces de l'ordre à l'extérieur du stade.


Edit Dub : Post de BenJ supprimé (pas de mise en page), on a déjà parlé du déficit depuis quelques jours
psgmat92i
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Banderoles: Paris puni, Marseille sourit...


Décidément, une fois de plus, la Ligue de football et la Commission de discipline ont été bien clémentes envers l'Olympique de Marseille, cette fois ci, dans le cas d'une énième affaire de banderoles injurieuses (une spécialité de plus en plus marseillaise...), qui a été "étrangement" acquittée par les "grandes" instances du foot français.

Rappel des faits : début février, soir de Marseille - Arles Avignon, certains supporters marseillais ont eu l'"élégance" de déployer une banderole à caractère homophobe : « BANDE DE TAFIOLE SOYEZ DES HOMMES ». Un message au goût douteux, intolérable et tout simplement minable. « La banderole de trop », s'était insurgée l'équipe du Paris Foot Gay, qui se bat contre l'homophobie dans les stades. Le PFG a réclamé une sanction exemplaire, l'occasion de montrer à certains que l'homophobie, au même titre que le racisme, est un fléau dans un stade de foot, et qu'il est urgent de l'éradiquer.

Coutumier aux banderoles douteuses, on pensait que Marseille allait prendre cher... Car il est vrai que les "supporters" marseillais commencent à être de bons clients en la matière. Qu'elles soient à caractère homophobes, appel à la haine, ou moqueries stupides envers un supporter blessé, ou même décédé, les banderoles de la honte fleurissent dans les travées du Vélodrome ces derniers mois. Bien loin de l'image que certains aimeraient donner des supporters olympiens, comme quoi ceux-ci seraient exemplaires et merveilleux... Visiblement non...

Comme une question d'habitude, malgré la pression sans faille du Paris Foot Gay, cela n'aura pas suffit. Miracle de la Bonne Mère, ou énième injustice pro-marseillaise, le club phocéen s'en est à nouveau, merveilleusement bien sorti. Très curieusement, le club n'a écopé que d'une simple amende, avec sursis de surcroît : "Seulement" 5.000 €... Dans le cas où de tels comportements refassent parler des supporters de Marseille... Comme si c'était la première fois. Comme si celle-ci faisait figure d'exception. Croyez moi, c'est loin d'être le cas...

Déjà il y a quelques années, lors d'un match OM-PSG, certains idiots avaient déployé cette banderole : « Moi, j'suis a fond Pédo Sado Gay (Anal+) ». Un amalgame gerbant entre homosexualité et pédophilie. Minable. Avouez que cette banderole est tout aussi choquante que la fameuse banderole "anti Ch'tis", non ? Est ce pour cela que Marseille a été inquiété suite à cette banderole, elle aussi diffusée devant un large public, un soir de classico ? Je vous laisse le soin de répondre à ma place et de vous faire votre propre opinion... Je n'omets pas de vous rappeler que pour la tristement célèbre banderole "Anti Ch'tis", Paris a lui, été TRES lourdement sanctionné. Le tout, dans un lynchage médiatique et politique sans précédent...

Même cas de stupidité à la sauce marseillaise en novembre 2009. Encore un OM-PSG. Nouvelle preuve que certains "supporters" de Marseille ont définitivement le Q.I. d'une huître : "3 ans sans Julien, 3 ans qu'on est bien", en ironie à la triste mort de Julien Quénemer, supporter parisien décédé aux abords du Parc des Princes. Un goût encore plus douteux, surtout là où il y a eu mort d'homme... Le même soir, on pouvait y lire aussi : "Auteuil, c'est renversant", allusion envers Thomas, un autre supporter parisien renversé par une voiture, fin octobre 2009 à la date initiale de ce match finalement reporté... Pour autant, Marseille a t-il été inquiété par Thiriez et ses copains pro-marseillais ??? Je vous laisse deviner la réponse... Oui ? Non ? Comment ça NON ??? Vous êtes bien mauvaise langue dites donc !!! Ah mais si, c'est vrai, vous avez raison...

Comme quoi, ces banderoles commencent à être une tradition dans ce club merveilleux qu'est Marseille (sic). Evidemment, lorsqu'il s'agit de faits similaires vécus à Paris, la Ligue sanctionne. Oubliant peut être que Paris peut aussi parfois servir d'exemple : "La vie humaine plus forte que la haine", cette banderole déployées par des supporters parisiens après que deux supporters marseillais eurent trouvé la mort. On n'en a jamais entendu parler bizarrement... On a oublié aussi les trois minutes de silence d'une émotion rare, suite au décès de deux supporters des Gones, lors du Lyon-PSG, saison 2005. Trois minutes parfaitement respectées par les supporters parisiens. En plus de cela, une banderole où était inscrit leurs deux prénoms avait été déployée par les supporters du PSG. C'est bien beau de critiquer quand ça ne va pas, mais quand Paris sait se faire bien remarquer il serait juste de le signaler aussi...

Ce jeudi, Frédéric Thiriez et les siens, membres de la Commission de discipline de la Ligue française de football (et amis des dirigeants marseillais), ont fermé les yeux là où il fallait marquer le coup et sanctionner justement ces propos intolérants et intolérables, laissant la place désormais ouverte à l'homophobie dans le football (après tout, pourquoi pas, puisqu'elle n'est pas sanctionnée...). Ce n'est pas la première fois que Marseille est favorisé par les instances du foot français, là où Paris sert d'exemple et paye la note cash. En Ligue 1, Marseille a le droit de jeter un pétard sur un pompier, ou jeter des balles de tennis sur un gardien adverse, et même de crier sa haine contre les homosexuels. Thiriez et les siens se chargent du reste...

La morale de cette histoire ??? Oui, les banderoles de la honte ne se trouvent pas qu'à Paris. BIEN LOIN DE LA. Mais à Marseille, comme pour le reste, elles sont impunies...

http://lemeilleurdupsg.com/article-16307-b...lle-sourit.html


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Paris SG: la dissolution des "Boulogne Boys" était justifiée, selon la CEDH

La Cour européenne des droits de l'Homme (CEDH) a donné lundi raison à la France, estimant justifiée la dissolution de "l'Association nouvelle des Boulogne Boys", qui rassemblait des supporteurs du Paris SG (L1), pour sa banderole anti ch'tis.
L'association des "Boulogne Boys", qui regroupait environ 600 supporteurs, avait été dissoute par un décret du Premier ministre le 17 avril 2008, après le déploiement d'une banderole insultante, le 29 mars 2008 lors de la finale de la Coupe de la Ligue opposant le PSG à Lens au Stade de France ("Pédophiles, chômeurs, consanguins, bienvenue chez les ch'tis").

Le club de supporteurs avait déposé un recours en annulation du décret, se plaignant notamment de ne pas avoir disposé du temps et des facilités nécessaires à la préparation de sa défense. Les "Boulogne Boys" faisaient aussi valoir une atteinte à leur liberté d'association.
Le Conseil d'Etat avait rejeté leur demande le 25 juillet 2008.
La Cour de Strasbourg souligne que "les termes contenus dans la banderole déployée au Stade de France le 29 mars 2008 étaient particulièrement injurieux à l'égard d'une certaine catégorie de la population. La mesure de dissolution était donc proportionnée au but recherché".
"L'ingérence dans le droit de la requérante à sa liberté d'association que constituait la mesure de dissolution était prévue par le code du sport et poursuivait le but légitime de défendre l'ordre et de prévenir le crime", note également la CEDH.
Dans son arrêt, susceptible d'appel, la cour rappelle différents "faits particulièrement graves" reprochés aux "Boulogne Boys", notamment les incidents du 23 novembre 2006 avant une rencontre face au club israélien du Maccabi Tel-Aviv, lors desquels un supporteur du PSG avait été tué par un policier.

Le Parisien
Panenka
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Les supporters ne sont plus sous la protection de la constitution !
12 mars 2011 Commentaires

Le Conseil constitutionnel a rendu son avis concernant la loi dite Loppsi 2 sur la sécurité intérieure. Il a retoqué treize dispositions, dont notamment les peines planchers applicables aux mineurs ou l’extension aux agents de police municipaux de la possibilité de procéder à des contrôles d’identité.

En revanche, il n’a rien eu à redire sur les mesures concernant directement les supporters et la question des violences dans le sport, dispositions contestées par les députés et sénateurs de l’opposition dans leur interpellation des « sages ». On pense en premier chef au fameux article 60 qui introduit un article L. 332-16-1 dans le code du sport et qui permet au ministre de l’Intérieur, par arrêté, d’« interdire le déplacement individuel ou collectif de personnes se prévalant de la qualité de supporter d’une équipe ou se comportant comme tel sur les lieux d’une manifestation sportive et dont la présence est susceptible d’occasionner des troubles graves pour l’ordre public ».

Une validation surprenante, malgré des remarques assez précises sur le droit et les questions de constitutionnalité de la part des rédacteurs de la saisine, qui notaient ainsi qu’en réalité, en l’absence de définition plus précise, c’est toute personne qui se trouvera à proximité d’un stade et que les forces de police ou de gendarmerie considéreront comme relevant de la catégorie de supporter qui tombera sous le coup de l’arrêté. « Ainsi, constataient les parlementaires de l’opposition, l’application de ces dispositions dépendra-t-elle exclusivement de la l’appréciation des autorités administratives, ministérielles, préfectorales et policières, sans qu’aucune garantie légale ne vienne prémunir le risque d’arbitraire dans leur mise en œuvre ». L’ensemble des mesures de la LOPPSI 2 concernant les supporters, y compris l’allongement des interdictions administratives de stade (voir notre précédent article ), se trouve donc déclaré définitivement conforme à la constitution.

Doit-on considérer que le Conseil constitutionnel se « rachète » ainsi auprès du gouvernement en sacrifiant les droits des supporters après avoir largement et fort heureusement censuré un texte « stratégique » pour la majorité (à l’instar de la loi sur l’immigration) – surtout en cette période de montée du FN dans les sondages ? Ou simplement constate-t-on l’existence d’un compromis tacite autour d’une lutte contre le hooliganisme, qui rognerait, à peu de frais, sur les droits des citoyens « en tribunes » dans cet ersatz de « Patriotic Act » à la française ?

Nicolas Kssis-Martov


So Foot
ZéroQuatorze
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Manifestations de supporteurs du PSG à Paris

Entre 300 et 400 supporteurs du PSG, selon une estimation de la police, ont manifesté ce dimanche après-midi entre la place de la Bastille et l'Odéon à Paris à l'appel du collectif «Liberté pour les abonnés». Ces supporteurs dénoncent toujours le «plan Leproux» qui a notamment instauré le placement aléatoire dans le Parc des princes ou la réorganisation des déplacements de supporteurs.

Dans le cortège, une supporteurs a été blessé à la main après avoir manipulé un fumigène, indique une source policière.

Depuis plusieurs mois, un bras de fer s'est engagé entre la direction du club parisien et des associations de supporteurs comme ici, en juin dernier.

Le Parisien.fr
HHA
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Les supporters manifestent

Avant la rencontre face à Montpellier (21h00), plusieurs centaines de supporteurs du Paris-SG ont manifesté dimanche après-midi dans les rues de la capitale, afin de protester contre le plan anti-violence et la mise en place d'abonnements aléatoires.

Regroupés au sein d'une association nommée «Liberté pour les abonnés», ils se sont rassemblés devant le Panthéon, où ils ont notamment observé une minute de silence et sorti pétards et fumigènes, avant de prendre la direction de la place de la Bastille.

Le président du PSG, Robin Leproux, a été la cible d'insultes et de slogans hostiles.


lequipe.fr
Turlut-psg
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Les supporters du PSG toujours révoltés contre le plan Leproux


FOOT - Ils étaient entre 1.000 à 2.000 à protester dans les rues de Paris...

Révoltés et déçus. Entre 1000 à 2000 supporters du PSG ont manifesté dimanche dans les rues de Paris à l’appel de l’association «Liberté pour les abonnés». «Depuis le mois d’août dernier, nous n’avons plus le droit de venir dans nos tribunes du Parc des Princes, explique Rémi, supporter depuis seize ans au virage Auteuil. Nos abonnements ont été supprimés et les associations qui donnaient vie au stade ont été dissoutes.»

«Chasse aux sorcières»

Au milieu d’une haie de fumigènes rouges et bleus, deux gerbes de fleurs ont été déposées devant le Panthéon. «L’une en hommage à la ferveur du Parc, l’autre en hommage aux droits de l’homme aujourd’hui bafoués », décrypte Jérémy Laroche, président de « Liberté pour les abonnés ». Pour lui, les mesures anti-violence mises en place par le président du PSG, Robin Leproux, ne sont que le début d’une « chasse aux sorcières» : «La loi Loppsi 2, adoptée la semaine dernière, nous relègue au rang de citoyen de seconde zone. Désormais, on peut se retrouver en garde à vue avec un an d’interdiction de stade, une obligation de pointer au commissariat tous les soirs de match et 30 000 € d’amende juste pour avoir arboré l’écharpe du PSG. Ce n’est pas de la lutte contre le hooliganisme, ça. C’est de la discrimination.»

Au milieu du cortège, bercée par les chants des ultras, Valérie, 15 ans, se fâche : «Il y en a marre de l’image du supporter débile. On aime le foot, pas la castagne. Qu’on nous rende nos abonnements et qu’on nous laisse redonner de l’âme aux matchs.»
Tiphaine Réto

Un manifestant blessé à la main. Un homme a été blessé à la main, hier, au début de la manifestation. Il a perdu deux doigts en manipulant des fumigènes. Il a été immédiatement pris en charge par le Samu.


20minutes.fr

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Les supporters du PSG toujours révoltés contre le plan Leproux


FOOT - Ils étaient entre 1.000 à 2.000 à protester dans les rues de Paris...

Révoltés et déçus. Entre 1000 à 2000 supporters du PSG ont manifesté dimanche dans les rues de Paris à l’appel de l’association «Liberté pour les abonnés». «Depuis le mois d’août dernier, nous n’avons plus le droit de venir dans nos tribunes du Parc des Princes, explique Rémi, supporter depuis seize ans au virage Auteuil. Nos abonnements ont été supprimés et les associations qui donnaient vie au stade ont été dissoutes.»

«Chasse aux sorcières»

Au milieu d’une haie de fumigènes rouges et bleus, deux gerbes de fleurs ont été déposées devant le Panthéon. «L’une en hommage à la ferveur du Parc, l’autre en hommage aux droits de l’homme aujourd’hui bafoués », décrypte Jérémy Laroche, président de « Liberté pour les abonnés ». Pour lui, les mesures anti-violence mises en place par le président du PSG, Robin Leproux, ne sont que le début d’une « chasse aux sorcières» : «La loi Loppsi 2, adoptée la semaine dernière, nous relègue au rang de citoyen de seconde zone. Désormais, on peut se retrouver en garde à vue avec un an d’interdiction de stade, une obligation de pointer au commissariat tous les soirs de match et 30 000 € d’amende juste pour avoir arboré l’écharpe du PSG. Ce n’est pas de la lutte contre le hooliganisme, ça. C’est de la discrimination.»

Au milieu du cortège, bercée par les chants des ultras, Valérie, 15 ans, se fâche : «Il y en a marre de l’image du supporter débile. On aime le foot, pas la castagne. Qu’on nous rende nos abonnements et qu’on nous laisse redonner de l’âme aux matchs.»
Tiphaine Réto

Un manifestant blessé à la main. Un homme a été blessé à la main, hier, au début de la manifestation. Il a perdu deux doigts en manipulant des fumigènes. Il a été immédiatement pris en charge par le Samu.


20minutes.fr
psgmat92i
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Retour sur la manifestation de supporters du PSG


Dimanche 13 mars 2011, l’association Liberté pour les abonnés avait convié les supporters du PSG à une manifestation « pour exprimer leur désaccord avec les mesures prises à leur encontre ces derniers mois ». Comme les précédents, ce rassemblement réunissait des anciens abonnés des tribunes Auteuil, Boulogne, G et K. PSGMAG.NET était présent sur place. Reportage.

En décembre dernier, une première manifestation avait réuni environ 800 personnes entre la place de la République et l’hôtel de ville. Ce dimanche, l’association Liberté pour les abonnés avait convié les supporters du PSG à une nouvelle marche « pour exprimer leur désaccord avec les mesures prises à leur encontre ces derniers mois ». (voir l’appel à manifestation)
Plusieurs dizaines de photos et vidéos à suivre dans la soirée
Compte-rendu de la manifestation

Vers 14 heures, plusieurs centaines de supporters parisiens — près d’un millier selon les organisateurs, citant les RG — se sont réunis place du Panthéon, afin de déposer deux couronnes mortuaires : l’une « en mémoire de l’ambiance du Parc des Princes, disparue » et l’autre « en mémoire de la déclaration universelle des droits de l’homme qui, visiblement, ne s’applique plus aux supporters du PSG ». Les premiers slogans — appelant à la démission du président du PSG, Robin Leproux, et au départ de l’actionnaire, Colony Capital — ont alors été scandés, tandis que plusieurs dizaines de fumigènes étaient allumés.

Après que Jérémy Laroche, le président de LPA, a explicité ce geste symbolique, les supporters se sont réunis derrière une banderole indiquant : « Unis pour nos libertés », rappelant que la manifestation regroupait des anciens abonnés des tribunes Auteuil et Boulogne. Le cortège a contourné le Panthéon avant de prendre la direction de la place de la Bastille, sous l’œil des renseignements généraux et de nombreux journalistes. Les forces de police sont quant à elles restées très discrètes, se tenant à bonne distance tout au long du défilé. De nombreuses banderoles ont été brandies, reprenant les messages habituels : « Supporter le PSG n’est pas un crime » ; « Notre passion > votre répression » ; « Boycott Parc des Princes » ; « Notre passion n’est pas aléatoire » ; « Rendez nous nos virages ». Les slogans de contestation (« You can’t ban a Paris SG fan », « Paris c’est nous ») étaient scandés en alternance avec des chants pro-PSG et des insultes envers le président du PSG.

Comme ils l’avaient annoncé, les organisateurs ont également dénoncé les mesures prises par les pouvoirs publics : tandis qu’une banderole « Libertés bafouées, stop aux décrets » était déployée en tête de cortège, les supporters scandaient « Loppsi 2, liberté 0 » — en référence à la loi votée en février et validée par le conseil constitutionnel la semaine dernière. Enfin l’association SOS Racisme, qui s’inquiétait dans un rapport remis au PSG que des supporters puissent se regrouper par groupes de dix en virages, s’est faite conspuer (« SOS, collabos »), alors qu’une banderole « Touche pas à mon club » faisait son apparition.

Une deuxième session « fumigènes » a été organisée sur le pont de Sully, avant de rejoindre la place de la Bastille en brandissant une banderole « 13 000 demandes de respect ». Peu après 16 heures, la manifestation s’est dispersée dans le calme.

Si l’ambiance est restée bon enfant tout au long de la manifestation, qui réunissait des femmes et des enfants, il faut toutefois déplorer que certains participants n’aient pas su respecter les consignes, pourtant rabâchées par les organisateurs, appelant à un usage responsable des fumigènes et des pétards — quelques uns étant jetés sur le Panthéon, un autre dans la Seine.

À noter enfin que les membres de l’association avaient prévu plusieurs centaines de tracts expliquant les raisons de la manifestation, qu’ils ont distribués à tous les passants rencontrés le long du trajet.

+ photos
http://www.psgmag.net/2858-Retour-sur-la-m...station-de.html
psgmat92i
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38 000 fans de Benfica au Parc des Princes

C’est une véritable marée rouge et blanche qui va déferler sur le Parc des Princes ce jeudi (19h) pour le 8e de finale retour de Ligue Europa entre le PSG et Benfica. 38 000 supporters portugais, essentiellement issus de la région parisienne, sont attendus. Le Parc sera donc rempli pour la deuxième fois de la saison (après PSG-OM). Une bonne opération financière pour les dirigeants parisiens. Même si le fait de voir leur équipe évoluer presque « à l’extérieur » n’est pas très flatteur pour l’image du club. Sentant venir le coup, le président Robin Leproux avait demandé début mars aux anciens ultras d’Auteuil et de Boulogne, via une réunion avec l’un des responsables, de venir « prouver contre Montpellier et Benfica » qu’ils pouvaient à nouveau remplir le Parc sans poser de problèmes. Le message n’a semble-t-il pas été entendu.

RMC
HHA
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Un parc des Princes à l’accent portugais

A la 27e minute de jeu, le Parc chavire. Les écharpes rouges se déploient, les drapeaux s’agitent, les applaudissements sont nourris. Benfica vient d’ouvrir le score. Les quelque 20000 sympathisants du club portugais, ajoutés aux 2500 lusitaniens qui ont fait le déplacement officiel, manifestent alors leur joie sans retenue. Les nombreux représentants de la communauté portugaise en Ile-de-France ont transformé l’antre du PSG en un Estadio da Luz bis.

Comme à la maison

Certes, les fans parisiens, essentiellement situés dans les virages, donnent eux aussi de la voix. L’égalisation de Bodmer leur rend le sourire. En cours de match, ils entonnent des chants à la gloire du PSG. Mais ils ont souvent bien du mal à rivaliser avec leurs adversaires du soir, plus bruyants, voire un peu plus nombreux. « C’est du 60-40 pour Benfica, confirme David, 28 ans, spectateur en tribune Borelli, habituellement supporteur du Sporting Portugal, et sans préférence hier pour l’une ou l’autre des équipes. Globalement, il y a beaucoup plus de Portugais. » En tribunes latérales, ils sont légion à porter haut les couleurs de Benfica ou du Portugal. Dès l’énoncé de la composition des équipes, dix minutes avant le coup d’envoi, les joueurs de Benfica avaient déjà été chaleureusement acclamés, ceux du PSG… conspués.
A la fin du match, Makelele et les siens filent penauds vers le vestiaire. Dans le même temps, les joueurs lisboètes saluent les Portugais encore présents dans les tribunes. Comme à la maison…
Quatre spectateurs ont été interpellés hier soir, trois pour outrage et un pour utilisation d’un laser.


leparisien.fr
sylvain
So Foot


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On était au Portugal


40153 spectateurs. Pour la venue de Benfica hier soir, le Parc des Princes a montré un visage que l’on n’avait pas vu depuis bien longtemps. Coloré, archi comble, bruyant, remuant, il a prouvé qu’il pouvait encore, le temps d’une soirée européenne, faire chavirer son public.



18h30, à la sortie du métro "Porte de Saint-Cloud". Comme d’hab un soir de match, les rues adjacentes au stade grouillent et raisonnent de chants, insultes, et autres excès d’alcool. Le périph’ aussi est complètement saturé, et le manifeste klaxon à l’appui. Beau joueur, le flot de supporters consent à laisser passer une voiture tous les deux ou trois cents piétons, mais pas sans lui avoir nettoyé les carreaux à grand coups de drapeaux vert et rouge. L’anarchie d’un Parc des Princes qui déborde, le quartier n’avait plus connu ça depuis bien longtemps. 18h50, à l’entrée de la Tribune Boulogne. La masse est toujours dans la rue, mais déjà chauffée à blanc. Pour cause, à peine extirpée d’un premier barrage digne des plus belles heures de Berlin-Est, elle se retrouve maintenant face à une queue rappelant plus l’ouverture des soldes aux Galeries Lafayette. Sueur, odeur, mouvement de foule, fouille qui s’éternise, et stadiers qui s’énervent. Face à une telle épreuve, et avec si peu de temps au compteur, nous, ça carotte de partout.

19h00 pile-poil, en Boulogne bleu. À peine l’enceinte pénétrée, la surprise est de taille. Reconfiguré pour l’occasion, ce soir le Parc accueille les fans adverses dans ses deux virages. Pourtant, sur le billet, la mention "tribune visiteur" n’apparaît nulle part. Seule la diminution soudaine du port de la moustache ou de la crête gélifiée (parfois les deux en même temps) constitue un indice solide. La couleur des travées aussi, plus bleue que rouge. Un rapide tour d’horizon plus tard, non, cette fois c’est sûr, il n’y a bien qu’ici que c’est Paris.

19h01, coup d’envoi du match. Sur les écrans du stade, la chasse vient de s’achever. Après avoir passé en revue une dizaine d’ersatz lusitaniens, le réal’ vient enfin de mettre la main sur le vrai Pauleta. Tout en cuir et en rasage approximatif, Pedro a les yeux revolvers et le cœur qui balance. Le Parc, lui, a choisi son camp et le pousse dès les premières secondes. Bien décidés à laisser une trace de leur présence, les visiteurs contre-attaquent en lançant leurs chants d’un seul homme. Touchant. Même en très grande infériorité numérique, l’effort fut toutefois constant d’un bout à l’autre du match et mérite d’être salué.

19h28, ouverture du score pour Benfica. Il n’aura pas fallu longtemps pour que Nicolas Gaitan libère tout le monde, bien aidé par le portier adverse. Un certain Apoula Edel, ou l’inverse. Un arménien qui fait des pas-chassés sur sa ligne. Bref, un but en bois qui fait lever les deux tribunes latérales, la Présidentielle incluse. Une furie de courte durée, puisque huit minutes plus tard, Bodmer parvient à climatiser l’enceinte d’une volé du tibia droit. « Et ils sont où ? Et ils sont où les Portugais ? », ose-t-on hurler en virage.

19h48, mi-temps. Sur les murs d’Auteuil et Boulogne, il y a désormais des panneaux interdisant tout un tas de choses. Un poing fermé, barré tel un sens interdit, avec écrit juste en dessous : « Ne jamais frapper, sauf dans ses mains ». Un fumigène qui nous explique qu’ « il y a de meilleures façons de mettre "le feu" ». Ou encore une étrange feuille à sept branches portant le message suivant : « La pelouse est sacrée, l’herbe est interdite ». Du street-art.

20h40, à environ dix minutes du terme. Sur le terrain, le PSG grille ses dernières cartouches. Pour avoir saccagé un caviar de Nenê, Erding est suppléé par Hoarau. Le mètre soixante-quatre de Ludo Giuly remplace les quatre vingt-dix kilos de Bodmer, pendant que Sakho fait le coup du mur au Portugais. Le Parc est crispé. Il le sait, Paris a encore une ou deux banderilles en réserve. À bout portant, Guillaume Hoarau plante la première en plein sur le portier espagnol de Benfica. Panique dans le public. La seconde sera tant bien que mal confiée à Jean-Eudes Maurice au fin fond du temps additionnel. En vain. Le franco-haïtien, aux cheveux beaucoup trop lisses, oublie sa jambe d’appui en frappant.

20h52, coup de sifflet final. Monsieur Collum, Écossais de son état, finit par mettre un terme à la rencontre après cinq longues minutes d’arrêts de jeu. Libéré de ses angoisses, le Parc des Princes explose enfin. Ses protégés savourent. Passés l’émotion et l’échange de maillots, ils se lancent dans un tour d’honneur pour remercier ce douzième homme enfin retrouvé. Benfica est en quarts de finale, Paris est magique.

Par Paul Bemer
psgmat92i
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Villeneuve : « La police a laissé faire. » Un nouvel extrait des propos de Charles Villeneuve à l’IEJ a été dévoilé sur le site du 10 Sport. Cette fois-ci, l’éphémère président du PSG évoque les tribunes du Parc des Princes : « La police est assez responsable de qui s’est passé à Paris avec les supporters. Ils savaient qui étaient les agitateurs, notamment dans la tribune Boulogne. Mais c’étaient aussi leurs indicateurs d’extrême-droite politique. La police s’en servait et laissait faire. »



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Pas de nouvelle du chauffard. « C’était le 25 octobre 2009, rappelle La Provence. […] Frustrés de ne pas pouvoir se mesurer dans l’enceinte sportive, des supporters des deux équipes s’étaient alors opposés dans les rues de Marseille. De véritables scènes de guérilla urbaine avaient éclaté, notamment au pied de la gare Saint-Charles et tout le long du boulevard d’Athènes, entre 15h30 et 21 heures. En milieu de soirée, on frôlait le drame. […] Un jeune supporter du PSG, se retrouvant isolé, était volontairement percuté par une Peugeot 406 bleue, a priori immatriculée dans les Bouches-du-Rhône. Gisant à terre, grièvement blessé aux jambes, le jeune homme était ensuite dépouillé de ses effets personnels par un groupe de Marseillais, tandis que le chauffard prenait la fuite. Quelques mois après, deux individus, âgés de 28 et 24ans, avaient été interpellés et placés en garde à vue pour “vol”, “violences en réunion” et “non assistance à personne en danger”. L’un d’eux avait été écroué. En revanche, un an et demi plus tard, toujours rien sur le chauffard. Près de 150 personnes ont été entendues et autant de véhicules examinés par les enquêteurs de la sûreté départementale. Sans résultat. Seule certitude, le chauffard sortait d’un des bars des allées Gambetta. »

http://www.psgmag.net/2876-L-actu-PSG-du-j...PSG-Coupet.html


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Les fans handicapés du PSG renoncent


Les supporters handicapés de Marseille et du PSG voulaient montrer l'exemple. Le groupe des fans à mobilité réduite de l’OM avait ainsi invité pour ce match ceux de Handicap-PSG. Mais la préfecture de Paris et les responsables de la sécurité au PSG ont, à plusieurs reprises, appelé le responsable de Handicap PSG pour que lui et ses amis renoncent à effectuer le déplacement. La préfecture s'est donc montrée inflexible au vu de l'arrêté préfectoral interdisant la présence de tous les supporters du PSG aux abords et dans l'enceinte du Vélodrome... et ce sans exception.

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