Citation (JCD @ 10/07/2015 18:22)

Au passage je sais pas ce que vous en pensez mais leur torche cul manque clairement le coche avec le PSG, ils auraient pu suivre un minimum la montée en puissance du club en faisant un effort sur la qualité / la quantité d'articles qu'ils proposent, je pense que ça intéresse de plus en plus de gens. Mais non, toujours leurs 2/3 articles quotidiens ( et encore ... ) le plus souvent minables

Je suis désolé, mais cet article intéresse les gens de ce forum, soit 1% des supporters du club, ceux qui ont suivi un match amical moisi contre Chelsea à NY en pleine nuit il y a 3 ans sans trop savoir pourquoi au fond, et qui se souviennent encore d'avoir découvert un petit génie nommé Verratti...
Les gens qui suivent de plus loin (95%), ils s'en fichent des analyses de fond sur l'échec Cabaye. D'ailleurs pour eux, Cabaye n'est pas forcément un échec, mais limite une injustice, l'international Français sacrifié dans un collectif majoritairement italophone, comme la presse a essayé de les convaincre il y a plusieurs mois. Alors effectivement c'est un cercle vicieux: la presse écrite grand public n'est pas dans l'analyse de fond, donc ses lecteurs ne progresse pas dans sa compréhension et n'en réclame pas, donc la presse n'en fait pas et ainsi de suite.
Dans un monde où chacun doit arbitrer sur ce qu'il va faire de son temps de loisir, où on passe d'un article à l'autre sur smartphone, ordi, tablette, papier... on picore un article par ci par là à l'intérieur d'un journal, d'où les titres de plus en plus choc (y compris sur Internet évidemment) pour attirer l'attention. Et l'analyse de l'échec de Cabaye, qui plus est un désormais ancien joueur, c'est moins "bandant" que "Ronaldo à Paris" même si derrière l'un est vrai et terriblement intéressant et l'autre basé sur du vent.
C'est sans doute triste, mais cette vérité dicte la ligne de conduite des journaux qui doivent vendre, convaincre le rédac chef que ça fera lire. Problème que n'a pas Philo qui peut faire ce genre de choses car ça l'intéresse en 1er lieu et qu'il est son propre rédac chef prêt à manger plus de pâtes pour ne pas trahir sa ligne éditoriale idéale.