Citation (Rjay @ 24/10/2016 00:41)

Motta admettons, mais pourquoi Silva s'opposerait au jeu direct ?
C'est certainement plus rassurant pour une défense d'avoir 80% du ballon, de jouer à la baballe sans risque de la perdre que de tenter un truc qui pourrait offrir un contre à l'adversaire et donc mettre en danger la défense.

J'ai lu qu'on n'était pas fébrile, je trouve au contraire qu'on fiotte sévère dans l'utilisation du ballon et que c'est un signe.
Certes, le jeu direct, face à l'OM de ce soir c'est pas évident sauf sur certaines situations qu'on n'a pas exploitées mais mettre un peu plus de vitesse, aller au duel et à la provocation, du mouvement...
Un peu d'allant merde.
J'avoue ne pas comprendre où on veut en venir avec ce jeu tellement lent et de plus en plus prévisible.
1. Contourner? Bof. On met 2 plombes à transmettre le ballon, il n'y a pas spécialement de mouvements et appels intéressants, d'échanges rapides donc l'adversaire, un minimum sérieux n'a pas trop de difficultés à te bloquer.
Non, le PSG c'est pas Barcelone et aucun n'est foutu de déstabiliser quoique ce soit contrairement aux catalans.
Donc il va falloir arrêter de croire que c'est notre jeu et qu'on a les joueurs pour.
Et non, on n'a plus Ibra devant pour tout faire.
2. User? Mouais, là encore, vu le rythme tranquillou, on n'use pas grand chose non plus surtout si ton adversaire est vraiment venu pour ça. J'ai pas senti spécialement l'OM fatiguer.
Pire, c'est limite eux qui ont géré le tempo du match et ça m'ennuie. On s'est laissé endormir.
On manque cruellement d'impact et je ne comprends toujours pas pourquoi, face à une défense regroupée, on obtient pas plus de CF par exemple.
Quasiment jamais on ne les pousse à la faute.
Maintenant si c'est physique et que les mecs sont déjà rincés en Octobre...
On peut trouver des circonstances à Emery, je lui en trouve.
Maintenant, plus ça va, plus j'ai l'impression qu'il cède au groupe et le groupe n'envoie pas de signes vraiment positifs.
Zapper en C1 sur certains matches est vraiment flippant. Je veux bien qu'on attende le printemps, mais on a un sacré écart à compenser.