Citation (Ronan @ 08/04/2011 à 17:08)
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Ils rejoignent
l'Olympique de Pantin, l'Excelsior Roubaix etc au Pantheon des clubs vainqueurs de Coupe et disparus depuis...
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L'Olympique de Pantin n'a pas disparu à proprement parler, il a fusionné avec le Red Star.
Le Club français par contre, pour prendre un autre club parisien, a bel et bien sombré corps et âmes si je puis dire quelques années après sa victoire en Coupe de France.
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Sinon
Citation (LEMONDE.FR)
France Télévisions vers une chaîne 100 % sport ?
France Télévisions est sur les rangs pour lancer une chaîne thématique sportive. Annulé à plusieurs reprises par manque de volonté politique de l'actionnaire principal du groupe, l'État, le projet a cette fois une meilleure chance d'aboutir. Le service public souhaite en effet s'associer au projet de chaîne sportive lancé par le Comité national olympique et sportif français (CNOSF).
Celui-ci recherche un partenaire média d'envergure afin de l'accompagner dans la création d'une chaîne 100 % sport sur la TNT gratuite, où de nouveaux canaux seront ouverts par le CSA après la fin du passage au numérique, en novembre 2011. "Nous sommes la chaîne des sports olympiques. Le projet du CNOSF ne peut pas nous laisser indifférents. Il nous permettrait de diffuser des sports moins populaires et constituerait un canal de diffusion intéressant pour tous les droits sportifs que nous détenons et que nous ne pouvons pas diffuser sur nos chaînes principales", explique le patron des sports de France Télévisions, Daniel Bilalian.
Le service public se trouve toutefois en concurrence avec deux autres opérateurs, privés ceux-là : RMC et L'Équipe TV. "Toute la question est de savoir si le CNOSF choisira un acteur privé ou public pour l'accompagner dans la création de sa chaîne", poursuit Daniel Bilalian. Entreront notamment en considération le coût de ce média sportif (estimé à 30 millions d'euros) et son modèle économique. "La chaîne ne sera pas rentable tout de suite. Elle nécessite un investissement à moyen ou long terme ", souligne Denis Masseglia, président du CNOSF.
OBJET DE CONTROVERSES
Arrivé à la tête du mouvement sportif français en 2009, le successeur d'Henri Sérandour milite ardemment pour la création d'un canal en accès gratuit proposant des programmes sportifs à faibles droits télévisés, voire sans droits télévisés. Il n'est pas dit que ce modèle séduise RMC et L'Équipe TV s'ils obtiennent une chaîne sur la TNT. Auquel cas, l'association du CNOSF avec France Télévisions apparaîtrait plus que probable, y compris sur la télévision web-connectée.
L'opportunité est à saisir pour le service public, dont la politique sportive fait régulièrement l'objet de controverses. Dernier exemple en date, la polémique sur le handball. Pour n'avoir diffusé que la finale victorieuse des Experts lors du Mondial, en janvier dernier, France Télévisions a subi le feu roulant des critiques, notamment du monde sportif. Le service public s'est vu reprocher de ne pas accorder plus de place à la discipline sur ses antennes. Il ne pouvait pourtant pas diffuser autre chose que la finale de cette compétition dont les droits étaient intégralement détenus par Canal+.
Cette possibilité d'achat d'événements d'importance majeure lui est offerte par le décret du 30 septembre 1986. Ce texte référence les grands rendez-vous qui doivent faire l'objet d'une mise sur le marché hertzien. Canal+ a ainsi été contraint d'introduire la finale de hand sur le marché des chaînes en clair. Et France Télévisions fut le seul à se porter candidat pour leur acquisition. "On aurait aussi bien pu ne rien faire", se défend Daniel Bilalian, pour qui la diffusion de ce match phare du Mondial de handball entre complètement dans la ligne éditoriale événementielle de France Télévisions en matière d'offre sportive. "Le public de France Télévisions regarde nos programmes sportifs quand nous lui proposons un programme qui crée l'événement. Le public des passionnés, on le retrouve sur les chaînes à péage, avec de l'offre sportive en continu et ça, ce n'est pas dans notre mission".
La télévision publique est le premier diffuseur de sport en accès gratuit. Elle détient les droits des Jeux olympiques d'été et d'hiver, de Roland Garros, du Tour de France et du Tournoi des Six Nations, pour ne citer que les principales compétitions de son catalogue. Elle diffuse également, quand elle le peut, des matchs de coupe du monde de football et de rugby et vient de répondre à l'appel d'offres de l'UEFA pour la diffusion des Euros 2012 et 2016 de football, en concurrence avec la paire TF1/M6.
"PAS SEULEMENT ROBINET À ÉVÉNEMENTS"
Si les 180 millions d'euros de budget annuel du service des sports de France Télévisions permettent donc une certaine latitude pour l'achat de droits, les chaînes généralistes du groupe que sont France 2, France 3, et maintenant France 4, ne peuvent pas pour autant assumer une offre sportive exhaustive. Le ministère des sports a bien engagé une réflexion pour augmenter le nombre d'événements majeure listés dans le décret de 1986. Cela permettrait notamment à France Télévisions d'acquérir les droits des rencontres impliquant une équipe de France dès la demi-finale, voire le quart de finale. Mais l'initiative serait encore insuffisante pour satisfaire les amateurs de sport. D'où l'idée de cette chaîne thématique.
Le concept de chaînes publiques 100 % sport existe déjà en Europe. Teledeporte en Espagne, Rai Sport 1 et Rai Sport 2 en Italie, en sont les exemples les plus connus. La difficulté pour France Télévisions tiendrait surtout au choix d'une ligne éditoriale originale. "Le service public a une carte à jouer car le sport est l'activité sociale la plus répandue en France. Mais cette chaîne ne pourra pas seulement être un robinet à événements comme le sont déjà Eurosport et Sport+. Il lui faudra combiner les événements et la réflexion sportive avec des émissions de débat", analyse Michaël Attali, maître de conférences à l'université de Grenoble-1 et spécialiste des relations entre sport et médias.
L'expert n'est par ailleurs pas convaincu de la pertinence d'un attelage France Télévisions/CNOSF. "Ce serait une grande première dans l'histoire de la télévision, mais le CNOSF et France Télévisions n'ont pas vraiment les mêmes intérêts. On voit mal, par exemple, cette future chaîne parler du dopage quand on connaît le conservatisme du CNOSF sur ce point. " Affaire à suivre, donc.
Geoffroy Maurice