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Hari
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Procès du PSG : premier revers pour les avocats de Nike

Au premier jour du procès du PSG, les avocats de Nike et des agents de joueurs ont plaidé qu’il n’y avait pas de « travail dissimulé ». Le tribunal a déclaré leurs requêtes irrecevables.

Ils sont serrés au premier rang, costumes noirs sur chemises claires. Les seize prévenus du procès des transferts douteux du PSG, qui s’est ouvert hier devant la 11e chambre du tribunal correctionnel de Paris, étaient tous présents, à l’exception d’un agent de joueurs. Deux anciens présidents du club de la capitale, Laurent Perpère et Francis Graille, mais aussi le club parisien, l’équipementier américain Nike et une dizaine d’agents de joueurs : tous vont devoir s’expliquer sur des opérations financières qui, entre 1998 et 2003, auraient été réalisées pour réduire les charges fiscales et sociales et abonder les salaires de joueurs lors de transferts et de contrats d’image.
Pour le PSG, l’enjeu est d’importance. Outre une amende de 220 000 €, il risque aussi de devoir payer les 5,8 M€ que l’Urssaf, partie civile au procès, entend réclamer.
En début d’audience, Nike France et l’un des agents de joueurs ont soulevé, en vain, des « questions prioritaires d’inconstitutionnalité ». Par cette nouvelle procédure, tout juste entrée en vigueur, l’équipementier entendait démontrer le caractère non conforme à la Constitution de son renvoi pour travail dissimulé. « Quand on minore, on déclare, ce qui n’entre donc pas dans le champ pénal », a plaidé Me Aurélien Hamelle. « Comme si Nike faisait travailler des joueurs aussi connus de façon dissimulée ! », a insisté l’autre avocat de la marque, Me Olivier Metzner. Défenseur de Richard Bettoni, qui comparaît pour exercice illégal de la profession d’agent de joueurs, Me Pierre Ceccaldi a lui aussi plaidé l’inconstitutionnalité, arguant de l’imprécision de la loi définissant cette fonction. Mais le tribunal a déclaré leurs demandes irrecevables.
Enumérant les étapes d’une enquête lancée en 2003, la présidente Chantal Quantin a souligné que « la partie abus de bien social (NDLR : le soupçon d’enrichissement personnel) a fait l’objet d’un non-lieu ». Puis elle a détaillé, de manière synthétique, les différents éléments à charge. « Il n’y a pas que des déclarations, il y a aussi des écrits », insiste-t-elle, citant par exemple un cahier ou des notes de Francis Graille évoquant « une prime Nike » sur des salaires de joueurs.
Au premier rang, l’ex-président, qui conteste les faits, a mis ses lunettes et empoigné son stylo. Son prédécesseur, Laurent Perpère, a fait de même. Le volet des présumés faux contrats d’image, qui auraient servi à financer des rémunérations complémentaires pour les joueurs, doit être examiné aujourd’hui et demain, les trois autres semaines d’audience étant consacrées aux transferts.

PASCALE ÉGRÉ


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Quand Paris attaquait en justice son sponsor

Fâchés un jour, réconciliés le lendemain. Voilà comment pourrait être résumée l’histoire tumultueuse du PSG et du site de paris en ligne Unibet. Les deux parties sont désormais partenaires et le nom de l’opérateur apparaîtra même au dos des maillots parisiens dès que la loi sur l’ouverture à la concurrence du marché des paris en ligne sera promulguée en France.
Ce texte, adopté au Sénat fin février, devrait entrer en vigueur en juin, avant la prochaine Coupe du monde.
Il y a quelques mois, le PSG et Unibet s’affrontaient pourtant au tribunal. Le club parisien, défendu par Emmanuel Daoud, avait attaqué plusieurs bookmakers (dont Unibet et Bwin) pour usage illicite de la marque PSG dans leurs grilles de paris.
Le tribunal de grande instance (TGI) de Paris a débouté l’équipe de la capitale le 17 juin 2008 de ses demandes de dédommagements.

Bientôt partenaire à hauteur de 2,1 M€ par an

Le club a fait appel de cette décision avant de se désister en septembre dernier au sujet d’Unibet car le site est devenu entre-temps l’un de ses sponsors les plus généreux après Nike et Emirates. Actuellement, cette société verse environ 500 000 € au PSG. Sa subvention passera à 2,1 M€ par an lorsqu’il figurera sur le maillot du PSG pour une durée de trois ans.
En ce qui concerne Bwin, l’arrêt de la cour d’appel doit être rendu le 26 mars prochain. Le Real Madrid, également défendu par Me Daoud, avait aussi attaqué Bwin avant que ce dernier ne devienne son sponsor maillot pour plusieurs millions d’euros par saison…

A.H.


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PSG Express

Hier. Repos.
Aujourd’hui. Reprise de l’entraînement à 10 h 30 au camp des Loges.
Infirmerie. Luyindula (genou).
Rendez-vous. Nice - PSG (à huis clos), 29 e journée de L 1, samedi 20 mars à 19 heures au stade du Ray (Foot +).
La commission supérieure d’appel de la Fédération française de football a confirmé hier que Nice - PSG se déroulera à huis clos.


leparisien.fr
Fabien
Article du Monde, datant du 13 mars

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Au Parc des Princes, les tribunes de la haine du PSG

Il y a Boulogne, la tribune historique, à majorité blanche, n'hésitant pas à afficher une sympathie pour l'extrême droite ; et, de l'autre côté du terrain, dans l'autre virage, Auteuil, plus mixte, plus récente. Entre elles, c'est la haine. Les "nazis" et les "racailles". A chaque match du PSG au Parc des Princes, ça recommence, les insultes, la violence parfois. Nos reporters ont enquêté. Ce qu'il rapportent est effarant.

Yann L., un membre de la tribune Boulogne, est dans le coma depuis le 28 février, jour d'un bien triste match contre l'OM. Depuis, côté Auteuil, c'est la peur. Samedi 13 mars, pour le match contre Sochaux, le Parc sera placé sous haute surveillance policière.

Cette histoire, violente, est faite de règles non écrites, de codes tribaux difficilement compréhensibles. Elle raconte l'affrontement de deux tribunes, deux virages qui se défient, au Parc des Princes, le stade du PSG. Un homme, Yann L., en est aujourd'hui la victime. Il est dans le coma depuis le 28 février, jour d'un sombre sommet du football, un PSG-OM de triste facture. Tous les spécialistes des violences urbaines redoutent désormais de nouvelles violences, sur fond de vengeance. Le Parc des Princes devait être placé sous haute surveillance lors du match PSG-Sochaux, samedi 13 mars. Les trois principales associations de supporteurs du virage Auteuil - les Supras, les Authentiks, la Grinta - ont appelé leurs membres, dans un communiqué publié vendredi 12 mars, à boycotter le match.

Deux tribunes, donc, Auteuil et Boulogne, et des querelles de légitimité. Boulogne se veut la tribune historique, à majorité blanche ; l'autre, Auteuil, plus récente, plus mixte, notamment chez les Supras, sa principale association de supporteurs. L'une et l'autre sont travaillées par des influences politiques viscéralement opposées, dans des proportions inégales. A Boulogne, la culture d'extrême droite a toujours été présente. A Auteuil, l'extrême gauche a récemment mis un (petit) pied. A un bout du stade, on dit "les racailles" pour désigner les vis-à-vis. En face, on nomme les autres "les nazis".

Dimanche 28 février, à l'occasion du match PSG-OM et en l'absence des supporteurs marseillais, honnis par les deux camps, l'antagonisme, qui montait depuis plusieurs mois entre les deux tribunes, a fait un blessé grave : Yann L., 38 ans, membre de longue date de la tribune Boulogne. La haine a encore franchi un cap. La méfiance est de mise côté Boulogne. Côté Auteuil, c'est la peur. Tous les témoins interrogés par Le Monde sont des protagonistes de cette histoire. Dans l'ambiance très tendue qui règne aujourd'hui entre les deux camps, ils ont accepté de s'exprimer, à condition de conserver l'anonymat.

Tout commence donc, dans l'après-midi du 28 février. Selon différents témoignages de supporteurs des deux camps, plusieurs dizaines de membres de Boulogne se donnent rendez-vous, au Park's Boulevard, un café devenu leur nouveau lieu de rassemblement, près du Parc des Princes, dans le 16e arrondissement de Paris. La plupart sont des "indép'", c'est-à-dire des "indépendants", ces supporteurs les plus proches de la culture hooligan anglaise : adeptes de la violence, ils sont souvent "casual". Autrement dit habillés de manière neutre pour ne pas se faire repérer par les forces de l'ordre. Certains d'entre eux font partie d'une structure informelle appelée la Casual Firm.

D'autres, très politisés, appartiennent à un autre groupe : la Milice Paris. A l'intérieur et à la périphérie immédiate de ce groupe évoluent des militants d'extrême droite radicale : membres du Projet Apache (branche jeunesse à Paris du Bloc identitaire) et "nationalistes autonomes". C'est par eux que s'opère la repolitisation de la tribune Boulogne depuis la dissolution des Boulogne Boys en 2008, après l'affaire de la banderole hostile aux Ch'tis. Dans cet agglomérat, "indép'" purs et militants d'extrême droite, qui se forme aux abords du Parc ce jour-là, un nombre non négligeable "d'interdits de stades est présent", indique un compagnon de route des nationalistes autonomes. En l'absence des supporteurs marseillais, rebaptisés "les rats" par les ultras parisiens, "fallait bien passer ses nerfs sur quelque chose", explique-t-il. Durant toute l'après-midi, les bières s'enchaînent. Et les esprits s'échauffent. Un membre d'Auteuil dit les avoir entendus lancer "des slogans nazis" et "passer leur après-midi à faire leur folklore dégueulasse".

Peu avant 20 heures, soit une heure avant le coup d'envoi, un groupe désormais gros de "200 personnes" de la tribune Boulogne quitte les abords du bar. Yann L. en fait partie. C'est un des fondateurs de la Casual Firm, même si, assure-t-on à Boulogne, il était "un peu rangé des voitures" depuis quelques années, ce que confirment des sources policières. "C'était pas un truc prémédité. L'abus d'alcool y est pour beaucoup là-dedans. Les mecs se sont dits : "On y va, on va s'expliquer"", raconte un proche des durs de Boulogne.

Le dispositif policier impressionnant les oblige à passer par une petite rue pour se diriger vers la tribune Auteuil, où des gens de couleur sont pris à partie et molestés. "Ils sont arrivés et ont commencé à taper tout le monde en criant des insultes racistes comme "ils sont où les bougnoules ? ", "ils sont où les négros ?", assure un supporteur d'Auteuil présent sur place. Les gens d'Auteuil ont d'abord eu peur, un sentiment d'effroi. D'où l'ampleur de la réaction." Après avoir reculé, ces derniers contre-attaquent. Dans la bagarre, certains, frappés, tombent. Dont Yann L., en première ligne, côté Boulogne.

"J'ai alors vu une nuée de personnes qui frappait quelqu'un déjà à terre. Quand je me suis approché, des policiers en civil intervenaient", continue le même supporteur d'Auteuil. Dans les deux camps, on accuse les policiers de passivité lors des affrontements, "un fiasco", selon Robin Leproux, président du PSG depuis octobre.

Depuis, la tribune Boulogne est suspendue aux nouvelles de Yann L. et rumine sa vengeance. Les Supras d'Auteuil y sont décrits comme "sans foi ni loi", "intervenant à quarante contre un contre une personne à terre", au mépris d'un code de l'honneur que Boulogne se targue de respecter. Cette tribune oppose sa violence, celle des fights à la façon des hooligans anglais, à celle d'Auteuil, qu'elle qualifie de "violences urbaines". "C'est quoi leur code de l'honneur ? Frapper des gens qu'ils ne connaissent pas ?", s'insurge-t-on à Auteuil. "Cela va aller de plus en plus mal. Cela ne sert à rien de nous interdire l'accès aux matches à l'extérieur. On réglera nos comptes au Parc, et si on ne le peut pas, on le fera ailleurs", avertit un pilier de Boulogne.

Du côté Supras d'Auteuil, justement, on craint des représailles que l'on juge "inévitables". "On va se préparer au pire : on va être groupés et massifs pour éviter qu'ils reviennent près de notre tribune", prévient un proche des Supras, bon connaisseur du milieu. D'autres disent redouter des actions "plus ciblées" ou des visites à leur domicile. Entre eux, ils font état de SMS de menaces, de mots dans des boîtes aux lettres allant dans ce sens. Malgré les 200 interdictions de stade qui sont tombées depuis le match et les 40 supplémentaires encore à l'étude, rien ne semble pour le moment devoir arrêter la mauvaise spirale à l'oeuvre depuis des mois déjà.

Le 9 mai 2009, les "indép'" de Boulogne sont présents en nombre au grand rendez-vous annuel et identitaire de l'extrême droite radicale parisienne : l'hommage rendu à Sébastien Deyzieu, jeune militant de cette mouvance, mort en 1994 en tombant d'un toit. Selon des sources policières, certains d'entre eux, en marge de la commémoration, "se font attaquer par des gens d'Auteuil plutôt d'extrême gauche". Ces incidents ont eu lieu dans le quartier Pernety, dans le 14e arrondissement parisien, où, par ailleurs, des participants ont agressé des passants noirs.

Le 5 décembre 2009, à Bordeaux, les deux camps attendent ensemble de pouvoir entrer dans le stade. "Les Supras ont lancé des chants d'Auteuil, alors que la règle, quand on est ensemble au parcage, c'est d'avoir des chants communs", raconte un membre de Boulogne. Ce micro-événement, a priori insignifiant, suffit à déclencher une bagarre. Ce jour-là, Boulogne est en infériorité numérique - "les indépendants n'avaient pas fait le déplacement" -, et l'un de ses membres, qui arborait une croix celtique, se fait agresser. Le 16 janvier, à Lille, les "indép'" sont là et le vengent en tribune. La dernière manche aura lieu lors du PSG-OM du 28 février.

En réalité, pour Sébastien Louis, historien, spécialiste des supporteurs ultras, "tout commence en 1991 quand Auteuil est créée puis financée par Canal+, l'actionnaire de l'époque du PSG, pour redonner une dynamique. Face à Auteuil, qui représente une jeunesse diversifiée de culture hip-hop, certaines personnes, à Boulogne, se radicalisent. Depuis, il y a une nouvelle vague, très jeune, plus violente". Selon ce spécialiste, la dissolution des Boulogne Boys a été "une grande erreur de la part du gouvernement" : elle a permis une dispersion des personnes, laissant le champ libre aux éléments les plus radicaux. Ceux-là mêmes qui se vivent en "rempart" face à Auteuil, qui souhaiterait "faire la loi au stade".

"Nous, on est les plus anciens. Il y a un minimum de respect à avoir. Auteuil veut la suprématie. Nous, on se laissera pas faire", explique-t-on côté Boulogne. "C'est le dernier bastion du fascisme à Paris. C'est juste un truc de bourrins. Boulogne demande moins de drapeaux algériens. Nous, moins de bras tendus", rétorque-t-on à Auteuil, où l'on explique que l'époque a changé : "On a grandi, maintenant on répond."

Michel Lepoix, ancien coordinateur national chargé du football au ministère de l'intérieur, constate "une logique de clans, de bandes. Cela ne concerne pas tout le monde, mais entre 150 et 200 personnes. Dans la tribune Boulogne, des anciens Boys et des jeunes veulent reprendre le pouvoir". A la direction du club, Robin Leproux estime, lui, que "les gens qui sont dans la mouvance des fights, dans la provocation, ça dépasse le football". Il dit avoir écrit, en décembre 2009, "au préfet, au ministère de l'intérieur, à la Ligue, à la Fédération en les sensibilisant sur ce point. C'est resté lettre morte". Et envisage désormais des formules de vente de "billets nominatifs avec contrôle d'identité" pour les déplacements.

Des mesures qui semblent inutiles aux yeux des ultras parisiens, vu le climat actuel. Le verdict d'un supporteur d'Auteuil est radical : "Il n'y a aujourd'hui plus de cohabitation possible. Il faudra l'élimination d'une des deux tribunes par les pouvoirs publics."

Mustapha Kessous, Abel Mestre et Caroline Monnot
NeiBaF
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Chantôme s'est entraîné

Touché à la cheville avec la CFA dimanche contre Balma, Clément Chantôme s'est entraîné normalement mardi matin avec ses coéquipiers. Le milieu de terrain du Paris SG, qui ne ressentait plus de douleurs, avait la cheville strappée par sécurité. Le capitaine, Claude Makelele est lui resté aux soins. Paris prépare son déplacement à Nice, samedi (19h00, 29e journée).

11G
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Pour Nike, Canal+ savait


Selon l'ex-dirigeant de Nike Olivier Jaubert, interrogé mardi lors de la deuxième journée du procès des transferts douteux du PSG, l'ex-actionnaire du club de la capitale, Canal+, était au courant des montages réalisés sur les contrats de droit à l'image. «Je n'avais pas de contact avec Canal+ ou Vivendi, mais je sais pour en avoir parlé à l'époque avec les dirigeants du PSG qu'ils rendaient beaucoup de comptes au propriétaire du club, a expliqué l'ex-responsable du marketing sportif de la marque américaine au tribunal correctionnel de Paris. Je n'ai pas de doute sur le fait que les propriétaires savaient ce qui se passait au club».

Selon lui cependant, les contrats individuels de droits à l'image passés avec les joueurs n'étaient pas fictifs et le «mécanisme» d'amendes mis en place pour les joueurs sans engagement, même s'il était «minoré», n'était pas «illégal». «A aucun moment on n'a tiré le signal d'alarme chez Nike puisque le protocole d'accord avait été signé par des avocats. Le seul moment où l'on pense qu'il y a quelque chose de bizarre, c'est en 2005, après la première lettre d'investigation financière. La réponse du cabinet d'avocat a été de dire qu'il n'y avait qu'un risque social».
Pierre Frelot, ex DG du PSG, confirme
L'interrogatoire de Pierre Frelot, l'ex-DG adjoint du club, a ensuite permis d'étayer les propos de M. Jaubert contre les ex-propriétaires. «Je suis certain que Canal+ a été informé dès le départ, a ainsi expliqué M. Frelot, aujourd'hui agent. Messieurs Lescure, Méheut et Couture connaissaient parfaitement le système. Je crois que le système s'est vraiment mis en place lors de la période charnière qui a suivi l'arrivée de Laurent Perpère, qui était bien au fait avant en tant que directeur général des finances chez Canal+».
Mardi, les juges et le procureur se sont surtout intéressés au montant de l'amende payée par le PSG à Nike, qui correspond tout juste à la différence entre le montant des contrats individuels des joueurs de l'équipe et la somme versée au club par l'équipementier au titre de sponsor. Pourtant, selon le barème de 5.000 euros par infraction constatée, elle aurait dû être bien plus élevée. «Des amendes étaient dues par le PSG, a relevé Me Patrick Maisonneuve, l'avocat du PSG. Le dépassement d'enveloppe de joueurs posait un problème et un arbitrage a été trouvé avec le club. A partir du moment où Nike minorait les amendes, il n'y a pas de préjudice et donc pas de qualification de faux». Mercredi, les ex-présidents de la période comprise entre 1998 et 2003, Laurent Perpère puis Francis Graille, devront à leur tour s'expliquer sur ce volet de l'affaire. (Avec AFP)


[CiTiZeN]
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La billeterie d'AJA-PSG annulée

La billetterie d'Auxerre-PSG a été annulée mardi au cours d'une réunion au ministère de l'Intérieur, révèle L'Equipe. Cette annulation concerne le quart de finale de Coupe de France qui opposera les deux équipes le 23 mars, mais aussi la rencontre de L1 prévue le 3 avril.
Les 4000 à 5000 billets déjà écoulés seront soit remboursés, soit échangés à condition de résider dans la région auxerroise. Les spectateurs voulant assister à l'une de ces deux rencontres devront désormais justifier leur identité et un lieu d'habitation dans un proche périmètre géographique au moment d'acheter leurs places.

L'Équipe.fr
Hari
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Des idées pour relancer Paris

Après le naufrage, le sursaut. La saison prochaine, le PSG doit absolument rebondir et retrouver un standing sportif afin de se mêler à la lutte pour les premières places. Une seule solution pour y arriver : il faut recruter et la saison 2010-2011 se prépare aujourd’hui. Notre journal s’est amusé à imaginer ce que pourrait être le futur PSG en croisant plusieurs critères : une enveloppe de recrutement raisonnable, des joueurs que le club piste vraiment et ceux qui nous semblent avoir le bon profil.

Un recrutement à 20 millions d’euros

Nous avons imaginé le départ, la fin de carrière, la vente ou un nouveau statut de remplaçant pour cinq joueurs majeurs du onze actuel : Camara, Armand, Makelele, Sessegnon et Giuly. Le capitaine dirait stop, Giuly pourrait décider de lui-même de voguer vers d’autres cieux, Camara deviendrait une doublure de luxe. Sessegnon et Armand, eux, seraient vendus et leur cession rapporterait un total de 10 M€. En imaginant que Colony Capital alloue une enveloppe de 10 M€ (lire ci-dessous), plus les économies de salaires réalisées avec les départs de Makelele et Kezman, nous voilà nantis de 20 M€ pour recruter.

Le bon quinté

Dans l’effectif actuel, nous conservons Coupet, Edel, Jallet, Ceará, S. Traoré, Camara, Sakho, Chantôme, Clément, Ngoyi, Sankharé, Hoarau, Erding et Luyindula. Dans notre équipe 2010-2011, Daniel Van Buyten (Bayern Munich), rompu à la Ligue 1 et à la pression pour avoir disputé deux saisons et demie à Marseille (2001-janvier 2004), viendrait renforcer l’axe défensif et aider Sakho à progresser.
Armand Traoré (Arsenal), après le sexennat mi-chèvre mi-chou de Sylvain Armand, s’imposerait comme son successeur idéal. Le latéral gauche des Espoirs possède le profil pour effectuer un nouveau et long bail. A la récupération, Blaise Matuidi (Saint-Etienne), capitaine des Verts, aurait les épaules et l’impact pour muscler le milieu et contribuer aux attaques parisiennes, un côté relayeur qui manque à Makelele et Clément. Sur les côtés, deux nouveautés avec deux joueurs suivis de près par le club. A droite de l’attaque, seul Sidney Govou (Lyon) semble en mesure de remplacer Giuly. Son expérience et son charisme ne devraient pas lui poser de problèmes pour réussir dans la capitale. A gauche, devant Armand Traoré, la perle Sylvain Marveaux (Rennes), efficace passeur et buteur, serait un complément idéal. Indéniable talent, il redynamiserait le flanc gauche. Un quatuor Govou-Hoarau-Erding-Marveaux, sur le papier, a d’ailleurs fière allure.
Govou, qui n’a « pas de rapport » avec son entraîneur Claude Puel et « n’apprécie pas sa gestion humaine », assure ce matin dans L’Equipe qu’il est « inimaginable » qu’il reste à l’OL cet été et que le Paris SG fait partie de ses « envies ».

DOMINIQUE SÉVÉRAC


Citation
« C’est le club de mes rêves » - ARMAND TRAORÉ défenseur d’Arsenal

Comme beaucoup de joueurs nés en région parisienne, Armand Traoré, 20 ans, l’international espoir français d’Arsenal, rêve un jour de revêtir le maillot du PSG.

Le PSG est-il encore un club qui attire ?
ARMAND TRAORÉ. Paris restera toujours Paris. C’est un grand club qui a fait rêver toute une génération de gens dans les années 1990-2000.
Et le Parc des Princes est un stade mythique. Encore aujourd’hui, quand je parle avec d’autres joueurs, prestigieux ou pas et de toutes nationalités, ils me parlent du PSG en me disant qu’ils rêvent d’y jouer un jour. Et puis, pour moi qui suis de région parisienne, Paris représente beaucoup. C’est le club de mes rêves et je sais que j’y jouerai un jour.

Dès la saison prochaine, comme nous le proposons dans notre équipe ?
Si les gens du PSG me contactent cet été, j’écouterai avec attention ce qu’ils ont à me dire. Mais je pense qu’il est un peu tôt pour moi pour venir à Paris. Je préfère rester encore en Angleterre. Mais si Dieu veut, j’y viendrai plus tard. Je le veux vraiment.

L’environnement autour du club ne vous fait pas peur ?
Non, pas du tout. Je pense qu’il est difficile de s’imposer dans n’importe quel grand club européen. A Paris, c’est vrai qu’il faut être très fort mentalement. Il faut des résultats avec la manière. Mais dans le football, tu ne réussis rien si tu n’es pas blindé mentalement, à Arsenal, au PSG ou partout ailleurs.

PROPOS RECUEILLIS PAR J.L.



Citation
Quelle enveloppe pour la saison prochaine ?

C’est aujourd’hui une évidence partagée par la majorité des dirigeants du PSG : il faudra investir massivement la saison prochaine pour renouveler l’effectif. Le président Robin Leproux en est le premier convaincu. Mais de quelle enveloppe précise les responsables du club disposeront-ils ? Car si Sébastien Bazin, l’actionnaire, sait l’urgence de ce dossier, il va devoir trouver les moyens financiers pour y répondre favorablement.
« La question, c’est de savoir comment viendra l’argent et d’où... Ca, on n’en sait rien, raconte un proche du propriétaire. Sans, ça va être compliqué. » En effet, il faudrait au minimum 30 M€ pour se séparer des éléments dont le club ne veut plus et pour en recruter de nouveaux jugés plus performants. Pas sûr que Colony puisse - ou veuille le faire - sans l’arrivée d’un nouveau partenaire qui ne se précipite pas aujourd’hui.

A.H.



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Pas de supporteurs parisiens à Auxerre

Une réunion de sécurité concernant Auxerre-PSG, mardi prochain en quart de finale de la Coupe de France, s’est tenue hier au ministère de l’Intérieur. Robin Leproux, le président parisien, était présent ainsi que le directeur de cabinet du ministre, Michel Bart, et des représentants de la fédération (FFF) et de la Ligue (LFP).
Le dispositif sera renforcé autour de ce match et la billetterie très surveillée. Comme à Lens il y a dix jours, les supporteurs parisiens ne sont pas autorisés à se déplacer. Ces mesures pourraient en outre être reproduites pour le match de L 1 qui opposera entre les deux mêmes équipes, le 3 avril.

A.H.



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PSG Express

Hier. Footing, sprints, circulation de balle et oppositions à 8 contre 9 sur terrain réduit. Travail spécifique des gardiens. Makelele est resté aux soins.
Aujourd’hui. Entraînement à 10 h 30 au camp des Loges.
Infirmerie. Luyindula (genou).
Rendez-vous. Nice - PSG (à huis clos), 29e journée de L 1, samedi 20 mars à 19 heures au stade du Ray (Foot +).
Le PSG a décidé de faire un geste commercial pour ses abonnés après le match à huis clos qui lui a été infligé contre Boulogne le 28 mars. Ainsi, à titre d’exemple, un abonné en tribune B bleue se verra offrir une réduction de 34 € sur son abonnement de la saison prochaine.


leparisien.fr
Nemeto
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Les places déjà prises par les supporters pour les matchs contre le PSG sont annulés.

Les milliers de billets déjà vendus pour les rencontres Auxerre-PSG des 23 mars et 3 avril sont annulés, en raison des craintes liées à la venue probable de supporters parisiens ultra-violents.

Trop de risques d'affrontements entre supporters violents du PSG! Les deux clubs parisiens rivaux ont semble-t-il l'intention de venir à Auxerre pour en découdre, quelques semaines après les affrontements extrêmement violents entre ultras du PSG. Individuellement, ils auraient déjà acheté des billets pour les deux matches des 23 mars et 3 avril.

Lors d'une réunion au ministère de l'Intérieur ce mardi, les présidents de l'AJA et du PSG, le préfet de l'Yonne et les dirigeants du football français ont donc décidé d'annuler la billetterie ouverte depuis quelques semaines. 4000 à 5000 billets ont déjà été vendus pour le quart de finale de coupe de France entre l'AJA et le PSG, le mardi 23 mars à l'Abbé-Deschamps. Ils sont tous annulés. Idem pour la billetterie du match de championnat à domicile contre le Paris-Saint-Germain du samedi 3 avril.

L'AJA va mettre en place une nouvelle billetterie, avec des conditions de vente très restrictives. Les billets seront nominatifs et vendus uniquement aux abonnés de l'AJA ainsi qu'aux habitants de l'Yonne et des départements bourguignons, sur présentation d'une pièce d'identité. Les billets annulés, eux, seront remboursés.

Par ailleurs, le dispositif policier sera renforcé lors de ces deux matches jugés à risques.

http://www.lyonne.fr
Hari
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Granddi Ngoyi : « Saisir l’opportunité »

De retour sur les terrains de Ligue 1 face à Sochaux, le milieu de terrain parisien évoque la prochaine rencontre des Rouge et Bleu qui verra le PSG se déplacer à Nice.

Granddi, la victoire face à Sochaux (4-1) a-t-elle fait du bien au groupe ?
« C’est clair que ça fait vraiment du bien de gagner, surtout au Parc des Princes. Le match à Nice est important pour retrouver la confiance. En tout cas, le groupe va bien. »

Tu es entré en jeu en fin de match. Comment t’es-tu senti ?
« Ca faisait longtemps que cela ne m’était pas arrivé. Ca fait toujours du bien de jouer et de retrouver le terrain. Maintenant, j’espère que nous allons continuer à bien travailler et que j’aurais l’opportunité de jouer. »

Tu as également pris part au match de CFA le lendemain de la rencontre face à Sochaux…
« J’ai joué toute la rencontre face à Balma. C’était un bon match. L’équipe enchaînait les résultats nuls et a réussi à s’imposer 1-0 donc nous sommes satisfaits. Il était important de l’emporter. Personnellement, cela m’a aussi permis de garder le rythme, même si ce n’est pas le même niveau. Cela reste de la compétition. En tout cas, ça fait du bien de rejouer. »

Comment le déplacement à Nice se prépare-t-il ?
« Nous travaillons. On a bien bossé aujourd’hui et on va se préparer pour ce match à Nice. Nous savons qu’il sera particulier en raison de l’absence de public mais nous allons tout faire pour aller chercher des points et accumuler de la confiance avant le match de Coupe de France mardi, à Auxerre. »

Jouer un match à l’extérieur à huis clos ne peut-il pas constituer un avantage ?

« Quand je suis sur le terrain, je ne prête pas vraiment attention à tout ça. Cela peut-être un avantage. Les Niçois ne seront pas poussés par leur public. J’espère que nous allons faire un grand match et saisir l’opportunité de remonter au classement. »

Que penses-tu de cette équipe de Nice ?
« C’est une saison difficile pour les Niçois. Ils viennent de perdre leur coach (Eric Roy a remplacé Didier Ollé-Nicolle la semaine dernière). Il était mon entraîneur l’année dernière à Clermont (Granddi y était prêté par le PSG). C’est un très bon coach. Cette équipe possède de bonnes individualités. On l’a appris à nos dépens lors du match aller. Ils marquent sur un contre donc il faudra faire attention. Nous avons une équipe assez solide pour répondre présent à Nice. »

LP/VG


PSG.fr
Julio94
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Supporteur du PSG agressé : cinq suspects interpellés ce matin

Cinq jeunes hommes, soupçonnés d'avoir participé à l'agression d'un supporteur du PSG, le 28 février dernier, quelques minutes avant la rencontre opposant le club parisien à l'Olympique de Marseille (0-3), ont été arrêtés mercredi matin, à Villepinte (Seine-Saint-Denis). Les cinq suspects, qui appartiendraient tous à des clubs de supporteurs de la tribune Auteuil, ont été placés en garde à vue dans les locaux du 1er district de police judiciaire (DPJ) de Paris.


Très grièvement blessé notamment à la tête après avoir été roué de coups, au sol, par plusieurs agresseurs, Yann L., 37 ans, membre de la tribune Boulogne, se trouve dans un état de mort clinique à l'hôpital Beaujon de Clichy (Hauts-de-Seine).


leparisien.fr
A2V
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Yann L., supporteur du PSG, est mort

Yann L. est mort mercredi soir vers 23 h 30 à l'hôpital Beaujon de Clichy (Hauts-de-Seine). Depuis le 28 février, ce supporteur du PSG était dans le coma après avoir été roué de coups devant le Parc des Princes avant la rencontre entre le club parisien et l'OM.
Une source judiciaire confirmait que cet homme de 37 ans était dans un état de mort clinique depuis vendredi. Son respirateur artificiel avait été débranché lundi.

L'enquête pour tirer au clair les circonstances du drame se poursuit dans une ambiance tendue entre les membres de la tribune Boulogne, dont Yann L. était un habitué, et ceux d'Auteuil dont feraient partie les agresseurs. Jeudi, un sympathisant des Autenthiks (Auteuil) a été arrêté à son domicile de Maurepas (Yvelines) puis écroué à Fleury-Mérogis. Il a reconnu sa participation à l'agression. Il a également livré plusieurs noms et d'autres interpellations pourraient avoir lieu cette semaine.

Vendredi, plusieurs associations du virage Auteuil avaient conjointement demandé à leurs membres «de ne plus se rendre au Parc des Princes jusqu'à nouvel ordre». Une décision prise pour dénoncer un climat «raciste». Selon eux, les incidents du 28 février avaient eu lieu en représaille après une attaque de «150 hooligans du Kop de Boulogne» dont Yann L. était «un participant actif».

Un peu plus de trois ans après la mort de Julien Quemener, c'est le deuxième supporteur du PSG qui meurt dans des incidents en marge de matchs au Parc des Princes. Le 23 novembre 2006 à l’issue du match européen entre le PSG l'Hapoël Tel-Aviv, un policier en civil avait fait feu sur des supporteurs parisiens pour protéger un jeune homme de confession juive poursuivi par plusieurs personnes porte de Saint-Cloud. Ce coup de feu avait blessé un jeune homme avant de toucher mortellement Julien Quemener.

leparisien.fr
Hari
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Colony Capital a toujours la cote… dans le monde de la finance

Depuis son arrivée au PSG à l’été 2006, Colony Capital accumule les déboires. Après avoir frôlé la relégation à deux reprises, l’équipe patauge encore en milieu de tableau cette saison. Financièrement, le club avait déjà cumulé plus de 50 M€ de dettes à la fin de la saison 2008-2009.
Pis encore, les violences entre supporteurs parisiens sont devenues un sujet de préoccupation national relayé par tous les médias. Autant de mauvaises publicités dont se serait bien passé l’actionnaire majoritaire (95,8 % des parts), devenu la cible privilégiée du public du Parc des Princes qui lui réclame à chaque rencontre d’investir massivement… ou de quitter le PSG.

Pourtant, dans les milieux financiers, on considère que l’environnement asphyxiant du PSG nuit à peine à l’image du fonds d’investissement. Principale raison à cela : l’activité de Colony Capital n’est pas en prise directe avec le grand public. « Les milieux du football et de la finance sont beaucoup trop différents pour qu’il y ait une conséquence, explique Julien Quistrebert, du cabinet KBL Richelieu Gestion. D’autant plus qu’on parle d’investissements qui ne sont pas cotés. Sébastien Bazin a toujours une très bonne image dans le monde de la finance. »

Initialement, l’arrivée de Colony au PSG avait pourtant suscité quelques interrogations. « On s’est demandé ce qu’ils étaient venus faire là, avoue un analyste financier proche de Colony Capital. En termes d’image, le PSG fait un peu tache, mais les investisseurs regardent surtout les chiffres. A partir du moment où ils peuvent gagner de l’argent, ils se moquent de leur image. »
Si le monde de la finance se montre si peu critique, c’est surtout parce que les montants engagés par le fonds dans le PSG sont dérisoires par rapport à ses autres investissements. Depuis 2006, Colony a injecté environ 80 M€ dans le club. Or, « en 2007, ils ont investi pour 1,5 Mds € dans Carrefour », précise un expert. Rien de comparable donc avec les chiffres évoqués au PSG. En fait, les milieux financiers ne jugeront la pertinence de l’investissement de Colony au PSG qu’au moment de son désengagement. Car, malgré ses 50 M€ de dettes, Colony compte encore gagner de l’argent au moment de la revente. Surtout s’il décroche la rénovation et la gestion du Parc des Princes.

« L’analyse de rentabilité va guider leur comportement beaucoup plus que leur image, explique Jean-Pierre Ponssard, professeur à l’Ecole polytechnique. Si la rentabilité financière se dégrade beaucoup, ça les poussera à se désengager plus vite. Mais s’ils pensent remporter l’appel d’offres pour le Parc des Princes, ils ne partiront pas maintenant. » Ce que l’on confirme dans l’entourage de Sébastien Bazin : « Nous avons toujours dit que la durée de l’engagement était de six à sept ans. Ça n’a pas changé. En revanche, il est faux de dire que seul le projet du Parc des Princes les intéresse. C’est un tout, l’immobilier ne va pas sans le sportif. Le vrai bilan financier, on le fera le jour de la vente du club. »

SYLVIE DE MACEDO ET LAURENT PERRIN



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Encore quatre supporteurs interpellés

Quatre jeunes hommes soupçonnés d’avoir participé à l’agression d’un supporteur du PSG, le 28 février, quelques minutes avant la rencontre opposant le club parisien à l’OM (0-3), ont été arrêtés hier matin. Deux ont été interpellés à Paris et deux autres à Taverny (Val-d’Oise) sur commission rogatoire délivrée par un juge d’instruction parisien.

Une cinquième personne a été entendue comme témoin, l’espace de quelques heures, par les enquêteurs du 1er district de police judiciaire (DPJ) de Paris. Hier soir, les quatre suspects arrêtés étaient toujours en garde à vue. Ils fréquenteraient tous la tribune Auteuil.
Très grièvement blessé, notamment à la tête, après avoir été roué de coups, au sol, par plusieurs agresseurs, Yann L., 37 ans, membre de la tribune Boulogne, se trouve dans un état de mort clinique à l’hôpital Beaujon de Clichy (Hauts-de-Seine). Depuis la semaine dernière, un individu a été mis en examen pour « tentative d’homicide volontaire » dans ce dossier et écroué à Fleury-Mérogis.

St.S. et A.H.



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Procès : quand Laurent Perpère donne la leçon

Il n’a jamais varié dans ses explications : ni durant l’enquête, ni, hier, à la barre. Au troisième jour du procès des transferts douteux du PSG, Laurent Perpère, ancien directeur financier de Canal + et président du club de la capitale de 1998 à 2003, a assené une « leçon de football » au tribunal.
Affable, l’énarque et normalien, qui comparaît pour « travail dissimulé » et « faux et usage de faux », répond sans faillir à la présidente.
A l’examen : le volet des contrats d’image présumés fictifs entre Nike et le PSG.
Pour l’accusation : le socle d’un système de fraude fiscale et sociale qui permettait de verser des compléments de salaires occultes aux joueurs. Pour Perpère, il s’agissait « de prestations réelles engageant Nike et des joueurs pour leur image individuelle ». L’ex-président du club le reconnaît : il n’y avait rien d’écrit. Rien sur l’enveloppe de 12 millions de francs négociée avec l’équipementier en plus du contrat global en 1999. Ni sur le 1,2 million d’euros de 2003.
« Ça correspondait à ce que Nike devait penser payer pour s’attirer les meilleurs joueurs du PSG en termes de sponsoring individuel. » « Mais pourquoi rien d’écrit ? » insiste la présidente. « Un joueur veut telle rémunération. Il a, depuis 1998, l’autorisation de vendre son image. Ça ne passe pas par une lettre. Souvent, les négociations sont rapides, pendant un ou deux jours. On sait qu’il est susceptible de venir, il a une valeur marchande, on équilibre en fonction de sa prétention entre Nike et le PSG. Dans la vraie vie, c’est comme ça. »
« On n’est pas des footeux, on essaie quand même de comprendre », assène, ironique, le procureur Bruno Nataf, qui revient à la charge sur les facturations d’amende. Cet autre moyen de la fraude présumée correspond, pour Laurent Perpère, à de réelles infractions. « Mais il n’y a pas de relevé ? » insiste Nataf. « Dans un club, ceux qui ont le pouvoir, ce sont les joueurs, assène Perpère. Si on va trop loin, ils posent le pied sur le ballon. » Libre circulation des joueurs, multidiffusion… Et tous ces joueurs entrés ou partis du PSG en étant toujours sous contrat Nike. La « leçon » sur « le big-bang que le monde du football a connu en 1997-1998 » s’achève ainsi.

PASCALE ÉGRÉ



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PSG Express

Hier. Footing, sprints, circulation de balle et oppositions à huit contre neuf sur terrain réduit. Travail spécifique des gardiens. Makelele est resté aux soins.
Aujourd’hui. Entraînement à 10 h 30 au camp des Loges.
Infirmerie. Luyindula (genou).
Rendez-vous. Nice - PSG (à huis clos), 29e journée de L 1, samedi, à 19 heures, au stade du Ray (Foot +).
Pedro Pauleta, le meilleur buteur de l’histoire du PSG et qui est désormais ambassadeur du club de la capitale, sera aujourd’hui à partir de 18 h 30 à la boutique du club sur les Champs-Elysées (VIIIe). Il participera à une séance de dédicace.


leparisien.fr
Julio94
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Pereira : « De la tristesse, et de la colère »

Philippe Pereira, porte-parole de la tribune Boulogne, réagit à la mort de Yann L., décédé de ses blessures cette nuit à Clichy.

Philippe Pereira, vous étiez proche de Yann. Quel est votre sentiment ce matin après l’annonce de son décès ?

Une grande tristesse tout d’abord, et de la colère ensuite. Une enquête de police est en cours, et j’ai l’impression qu’elle va dans le bon sens puisqu’elle démontre vraiment ce qu’il s’est passé, à savoir que Yann n’a jamais été en première ligne.

Que s’est-il passé exactement ?

Pendant plusieurs semaines, on a vu tout et n’importe quoi sur internet. On était une cinquantaine, et c’est vrai qu’on est sorti d’un bar. Maintenant, on a tout fait pour éviter la tribune Auteuil. On a même pris la dernière rue du côté de la Porte de Saint-Cloud pour ne pas avoir à passer devant la tribune Auteuil et risquer des provocations. Là, on est tombé sur plusieurs individus. Yann est tombé à côté de moi… Vous connaissez la suite. On disait toujours que quelqu'un finirait un jour sur le carreau, mais alors comme ça. Yann est mort pour rien ! Je le revois encore : il avait son verre à la main, il marchait et ils lui sont tombés dessus, par derrière. C’est vraiment honteux. J’espère que la Police fera son travail et que les gens qui ont font ça seront très sévèrement punis.


« Il ne faut pas mettre tous les supporters d’Auteuil dans le même sac »


Comment voyez-vous les relations entre les tribunes Auteuil et Boulogne à l'avenir ?
On a reçu le soutien de pas mal de supporters et notamment de la tribune Auteuil. Evidemment, pas de la part des groupes incriminés. Il y a eu énormément de visites à l’hôpital, notamment de supporters d’Auteuil. Il ne faut pas mettre tous les mettre dans le même sac. Cela ne concerne que certains individus.

Il y a du ménage à faire dans les tribunes selon vous ?

Je pense qu’on entre dans une nouvelle ère. Les choses ne seront plus jamais pareilles. M. Leproux (le président du PSG) a eu raison de supprimer tous les déplacements. Je pense moi aussi qu’il faut supprimer tous les déplacements jusqu’à la fin de la saison, car il y a du ménage à faire dans les tribunes.

La mort de Yann ne risque-t-elle pas de raviver les tensions ?

Si vous me demandez si on appelle à des représailles, la réponse est non. Je ne lance pas d’appel au calme. Mais, on n’appelle pas aux représailles. Des choses très graves se sont passées et je pense que les choses devraient redescendre d’elles-mêmes. Malheureusement, il a fallu passer par ce drame…


RMC.fr
Can
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«La survie du PSG est en jeu»


La secrétaire d'Etat aux Sports, Rama Yade, a estimé jeudi que la survie du PSG était «en jeu» si le club ne prenait pas de mesures de «fermeté» contre la violence après la mort de l'un de ses supporters, mercredi soir. Les dirigeants du PSG «doivent refuser la fatalité et, avec la Ligue de football professionnel et la Fédération française de football, appuyer sans réserve l'action des pouvoirs publics pour clore avec la plus grande fermeté ce cycle de la violence», a déclaré la secrétaire d'Etat dans un communiqué publié jeudi matin, après l'annonce du décès du supporter. «C'est la survie du club qui est en jeu», a-t-elle insisté.

«LE PIRE EST ARRIVÉ. LA PASSION S'EST TRANSFORMÉE EN RAGE SORDIDE, INSENSÉE, MEURTRIÈRE.»

«Chacun doit se sentir concerné et en premier lieu les dirigeants de l'ensemble des clubs. Cela prendra peut-être du temps. Mais notre détermination ne faiblira pas», a encore expliqué Mme Yade. «L'intransigeance est la seule réponse possible», a-t-elle souligné, assurant soutenir «pleinement les mesures prises par le ministre de l'Intérieur pour éloigner des stades les ennemis du sport». «Le pire est arrivé. La passion s'est transformée en rage sordide, insensée, meurtrière. L'amour du maillot est devenu haine de l'autre, haine du sport, haine de la vie. C'est une victoire pour la barbarie et une défaite pour le sport, la fraternité, la civilisation», a déclaré la secrétaire d'Etat, adressant ses condoléances à la famille de la victime. «Que des supporters s'entretuent frappe d'effroi», a-t-elle ajouté, réclamant que les responsables de ce type d'agression «soient punis avec la plus grande sévérité».

Le supporteur parisien de 37 ans, dans un état critique après un tabassage le 28 février pendant une bagarre entre supporters parisiens en marge de PSG-OM, est décédé mercredi à 23h30 à l'hôpital Beaujon de Clichy (Hauts-de-Seine).


lequipe.fr
sylvain
PSG.fr

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Communiqué

| 18/03/10 | 10:40

Le PSG tient à présenter ses sincères condoléances à la famille et aux proches de Yann dont le décès vient d'être annoncé.
Une fois de plus et une fois de trop, le comportement terrible de pseudo-supporters a engendré un drame qui plonge le Club, ses dirigeants, son actionnaire, ses joueurs et son encadrement, ses collaborateurs, ses partenaires et ses véritables supporters dans la tristesse et le recueillement.

Nous souhaitons que les auteurs de cet acte criminel soient interpellés et inculpés. Le Club se portera partie civile dans cette action judiciaire.

Dans ce contexte le Club suspend immédiatement et cela jusqu'à nouvel ordre toutes les conventions signées avec les associations officielles de supporters

Le PSG, entend tirer toutes les conséquences de ce drame et prendra les décisions nécessaires afin de faire reculer la violence aux abords du Parc des Princes et à l'occasion des déplacements de son Équipe.

Le PSG
Can
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PSG : «La survie du club est en jeu» selon Rama Yade

La secrétaire d'Etat aux Sports, Rama Yade, a estimé mercredi que la survie du PSG était «en jeu» si le club ne prenait pas de mesures de «fermeté» contre la violence après la mort du supporteur parisien de 37 ans, roué de coups, le 28 février pendant une bagarre entre supporteurs parisiens en marge d'un match PSG- OM.

Les dirigeants du PSG «doivent refuser la fatalité et, avec la Ligue de football professionnel et la Fédération française de football, appuyer sans réserve l'action des pouvoirs publics pour clore avec la plus grande fermeté ce cycle de la violence», a déclaré la secrétaire d'Etat dans un communiqué publié jeudi matin, après l'annonce du décès du supporteur.

«L'intransigeance est la seule réponse possible»

«Chacun doit se sentir concerné et en premier lieu les dirigeants de l'ensemble des clubs. Cela prendra peut-être du temps. Mais notre détermination ne faiblira pas», a encore expliqué Rama Yade. «L'intransigeance est la seule réponse possible», a-t-elle souligné, assurant soutenir «pleinement les mesures prises par le ministre de l'Intérieur pour éloigner des stades les ennemis du sport».

«Le pire est arrivé. La passion s'est transformée en rage sordide, insensée, meurtrière. L'amour du maillot est devenu haine de l'autre, haine du sport, haine de la vie. C'est une victoire pour la barbarie et une défaite pour le sport, la fraternité, la civilisation», a déclaré la secrétaire d'Etat, adressant ses condoléances à la famille de la victime.

«Que des supporteurs s'entretuent frappe d'effroi», a-t-elle ajouté, réclamant que les responsables de ce type d'agression «soient punis avec la plus grande sévérité».

Le maire de Paris réclame l'éradication du hooliganisme

De son côté, le maire de Paris, Bertrand Delanoë, a appelé jeudi le ministre de l'Intérieur à «prendre l'ensemble des décisions qui s'imposent pour éradiquer le hooliganisme à Paris». «L'arsenal législatif existe, notamment par le moyen des interdictions de stade de longue durée. Il est temps de l'utiliser fermement et dans la durée», ajoute-t-il.

M. Delanoë souhaite «également qu'il soit mis fin aux activités néfastes pour notre démocratie de tous les groupuscules néo-nazis qui se servent des stades pour se livrer à leurs débordements racistes». «Je veux une fois encore affirmer mon entière détermination pour que soit éradiquée de façon définitive toute forme de violence, de discrimination, de haine ou d'actes racistes», souligne le maire de Paris.



Citation
PSG : la famille du supporteur décédé appelle au calme

Les parents de Yann L., supporteur du PSG décédé des suites d'une rixe entre supporteurs parisiens, ont appelé jeudi «tous ceux qui s'estimaient liés à leur fils» au «calme, à la retenue et à la dignité dans l'expression de leur émotion», dans un communiqué écrit par Me Thierry Marembert, leur avocat.

Celui-ci précise en outre, que «ces jours de deuil ne doivent donner lieu qu'au recueillement et à la compassion. Les parents de Yann L. n'ont aucune autre déclaration à faire sur cet événement et souhaitent que chacun respecte leur volonté à cet égard.»
Les parents indiquent «avoir déposé plainte et se constituer parties civiles afin que la lumière soit faite sur les circonstances exactes de la mort de leur fils

Yann L. est mort mercredi soir vers 23 h 30 à l'hôpital Beaujon de Clichy (Hauts-de-Seine). Depuis le 28 février, ce supporteur du PSG était dans le coma après avoir été roué de coups devant le Parc des Princes avant la rencontre entre le club parisien et l'OM. Une source judiciaire confirmait que cet homme de 37 ans était dans un état de mort clinique depuis vendredi. Son respirateur artificiel avait été débranché lundi. Ses obsèques ne devraient pas avoir lieu avant le début de la semaine prochaine.

Les dirigeants du PSG étaient venus à son chevet

Le 12 mars, les hauts dirigeants du Paris SG, ainsi que l'entraîneur Antoine Kombouaré et le capitaine Claude Makelele, s'étaient rendus au chevet du supporteur, alors que les médecins avaient abandonné tout espoir. Le club a proposé de prendre en charge le financement des obsèques, mais la famille du supporteur a refusé, a-t-on appris auprès de son entourage.

Yann L. a été victime de la rivalité entre les supporteurs des virages Boulogne et Auteuil, du nom de deux tribunes du Parc des Princes, le stade où évolue le PSG. Membre de la Casual Firm, une frange extrémiste du virage Boulogne, mais inactif depuis plusieurs années selon les dires de ses proches, il aurait été tabassé par plusieurs supporteurs du virage Auteuil.

Quatre supporteurs interpellés

L'enquête pour tirer au clair les circonstances du drame se poursuit dans une ambiance tendue entre les membres de la tribune Boulogne, dont Yann L. était un habitué, et ceux d'Auteuil. Mercredi matin, quatre jeunes hommes, soupçonnés d'avoir participé à l'agression de Yann L., le 28 février dernier, ont été interpellés à Paris et à Taverny (Val-d'Oise). Jeudi dernier, un sympathisant des Autenthiks (Auteuil) avait été arrêté à son domicile de Maurepas (Yvelines) puis écroué à Fleury-Mérogis. Il a reconnu sa participation à l'agression.

Vendredi dernier, plusieurs associations du virage Auteuil avaient conjointement demandé à leurs membres «de ne plus se rendre au Parc des Princes jusqu'à nouvel ordre». Une décision prise pour dénoncer un climat «raciste». Selon eux, les incidents du 28 février avaient eu lieu en représaille après une attaque de «150 hooligans du Kop de Boulogne» dont Yann L. était «un participant actif».

Un peu plus de trois ans après la mort de Julien Quemener, c'est le deuxième supporteur du PSG qui meurt dans des incidents en marge de matchs au Parc des Princes. Le 23 novembre 2006 à l’issue du match européen entre le PSG et l'Hapoël Tel-Aviv, un policier en civil avait fait feu sur des supporteurs parisiens pour protéger un jeune homme de confession juive poursuivi par plusieurs personnes porte de Saint-Cloud. Ce coup de feu avait blessé un jeune homme avant de toucher mortellement Julien Quemener.

Leparisien.fr
sylvain
L'Equipe.fr

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Foot - Coupe
Auxerre-PSG à huis clos

Conséquence directe du décès annoncé jeudi matin du supporter parisien, Yann L., suite aux incidents survenus en marge d'OM-PSG, le ministre de l'Intérieur, Brice Hortefeux, a ordonné que le match de Coupe de France opposant mardi prochain Auxerre au Paris-SG, au stade de l'Abbé-Deschamps, se déroule à huis clos. «Après concertation avec la Fédération française (FFF) et les clubs auxerrois et parisiens, j'ai donc demandé ce matin (jeudi) au préfet de l'Yonne de prendre un arrêté organisant le huis clos du match», a-t-il expliqué juste après avoir annoncé un renforcement des mesures de sécurité autour du club parisien. Une décision qui intervient aussi après que la billetterie du match a déjà été annulée par le club bourguignon.
Une mesure «cohérente»

Cette mesure «est cohérente avec la décision prise par la Ligue de football professionnel (LFP) de faire jouer à huis clos, les matches (de Championnat) Nice-PSG du 20 mars et PSG-Boulogne du 28 mars, a ajouté le ministre. Au total, les trois prochains matches du PSG, en Ligue 1 comme en Coupe de France, se joueront sans spectateurs dans les tribunes». (Avec AFP)


L'Equipe.fr

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Le PSG rompt avec les supporters

Le Paris-SG a annoncé jeudi qu'il suspendait «immédiatement et cela jusqu'à nouvel ordre toutes les conventions signées avec les associations officielles de supporters», après la mort de Yann L., décédé mercredi soir des suites d'une bagarre entre supporters du PSG le 28 février. Le PSG «entend tirer toutes les conséquences de ce drame et prendra les décisions nécessaires afin de faire reculer la violence aux abords du Parc des Princes et à l'occasion des déplacements de son équipe», ajoute le club dans un communiqué.

«Une fois de plus et une fois de trop, le comportement terrible de pseudo-supporters a engendré un drame qui plonge le club, ses dirigeants, son actionnaire, ses joueurs et son encadrement, ses collaborateurs, ses partenaires et ses véritables supporters dans la tristesse et le recueillement», écrit le PSG. Le club souhaite «que les auteurs de cet acte criminel soient interpellés et inculpés» et «se portera partie civile dans cette action judiciaire».

Membre de la Casual Firm, une frange extrémiste du virage Boulogne, mais inactif depuis plusieurs années selon les dires de ses proches, Yann L. avait été tabassé avant le coup d'envoi du match PSG-OM par plusieurs supporters du virage Auteuil. Cet affrontement général entre les deux groupes rivaux avait eu lieu dans un contexte particulièrement tendu depuis plusieurs semaines.

Jeudi matin, au Camp des Loges, où le groupe professionnel s'est entraîné à partir de 10h30, le service de presse du club a fait savoir aux journalistes présents que toutes les interviewes prévues avec les joueurs étaient annulées. De même, le point presse plannifié avec Jérémy Clément. Antoine Kombouaré, l'entraîneur du Paris-SG, devait s'exprimer en fin de matinée. (Avec AFP et C. Michel, au camp des Loges)


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Gardes à vue prolongées

La garde à vue des quatre hommes interpellés mercredi matin dans le cadre de l'enquête sur l'agression de Yann L. le supporter du Paris-SG battu à mort lors d'une bagarre entre supporters parisiens le 28 février, a été prolongée. Un cinquième homme, convoqué mercredi par les policiers et entendu comme témoin, a été remis en liberté après son audition.

Agés d'une vingtaine d'années et appartenant à la tribune Auteuil du Parc des Princes, les quatre personnes placées en garde à vue ont été identifiées grâce à la collaboration des enquêteurs du 1er district de police judiciaire (1er DPJ) et de la direction du renseignement de la préfecture de police (DRPP), avait indiqué mercredi soir une source proche de l'enquête.

Un homme a déjà été mis en examen samedi pour tentative d'homicide involontaire dans le cadre de cette enquête et placé en détention provisoire. Agé de 28 ans, il a avoué aux enquêteurs avoir participé au tabassage du supporter de 37 ans avant le match PSG-OM. Ce dernier, Yann L. est décédé des suites de ses blessures mercredi vers 23h30 à l'hôpital Beaujon à Clichy (Hauts-de-Seine). (AFP)


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Hortefeux : «S'il faut dissoudre»
Huis clos pour le PSG en Coupe, menace de dissolution des groupes de supporters : le gouvernement a haussé le ton jeudi après la mort de Yann L. , le supporter du Paris-SG.


C'est une décision rarissime que le gouvernement a décidée dans la foulée de l'annonce de la mort de Yann L., le supporter du PSG tabassé avant PSG-OM le 28 février et décédé mercredi soir : Brice Hortefeux, le ministre de l'Intérieur a pris lui-même l'initiative de décider que le match de Coupe de France entre Auxerre et le Paris-SG, prévu le le mardi 23 mars au stade de l'Abbé-Deschamps, serait disputé à huis clos. Ces décisions sont habituellement du ressort de la FFF (Coupe) ou de la Ligue (Championnat). Le Ministère indique qu'il a pris cette décision en concertaion avec les instances sportives.

Les réactions se sont succédé au sommet de l'Etat jeudi matin. Après Rama Yade aussitôt l'annonce du décès officialisée, le ministre de l'Intérieur a également menacé de suspendre les groupes de supporters pour «mettre un coup d'arrêt au hooliganisme». «S'il faut dissoudre des groupes de supporters, il y aura des groupes dissous, je suis totalement déterminé à mettre un coup d'arrêt au hooliganisme, pour assurer la sécurité de tous ceux qui aiment le sport et empêcher que des drames aussi aberrants ne se reproduisent», a-t-il prévenu dans un communiqué.

Déterminé à ce que la situation change, le ministre a ensuite rappelé que «des mesures de sécurité particulièrement renforcées ont d'ores et déjà été prises, en accord avec le PSG et les instances du football, pour encadrer les prochains matches du PSG». A commencer par celui à Nice, dès samedi, qui se jouera par ailleurs à huis clos mais pour d'autres raisons (sanction infligée à l'OGCN suite aux incidents survenus en marge de Monaco-Nice, le 30 janvier). «Un dispositif d'ordre public sera mis en place pour sécuriser les abords du stade niçois accueillant cette rencontre», a-t-il indiqué, avant de préciser que «d'autres dispositions sont en cours de préparation.»

Pereira : «Un sentiment de dégoût»

Interrogé dans la foulée sur RTL, Philippe Pereira, porte-parole de la tribune Boulogne à laquelle était abonné le défunt Yann L., a fait part de sa «grande tristesse». Sans envenimer les choses, il a ensuite donné sa version des faits. «Les autorités compétentes, la police le connaissent en tant que personne non violente (...). Il est tombé dans un guet-apens, il y a plusieurs témoins, a confié le supporter, l'enquête de police en tout cas va dans ce sens-là, c'est vraiment un sentiment de dégoût». (Avec AFP)
succo
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Foot - L1 - PSG
Plus de déplacements jusqu'en mai

«Il ne faut pas que Yann soit mort en vain, pour rien». Après avoir annoncé un peu plus tôt que le Paris-SG suspendait «jusqu'à nouvel ordre toutes les conventions signées avec les associations officielles de supporters», le président parisien Robin Leproux a annoncé que le club, pour ses matches à l'extérieur, «ne reprendra pas la commercialisation des billets pour (ses) supporteurs avant la saison prochaine». «Ce décès est terrible, a-t-il poursuivi. Nous assurons que nous allons encore prendre des mesures lourdes, nouvelles et efficaces pour faire reculer la violence autour du Parc des Princes et quand on se déplace à l'extérieur». (Avec AFP)

sylvain
RMC

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Leproux : « On n’a plus le choix »


La rédaction avec L.B. - RMC.fr, le 18/03/2010
C’est un président du Paris Saint-Germain très ému, les larmes aux yeux, qui s’est présenté ce jeudi devant la presse pour annoncer de nouvelles mesures pour combattre la violence d'une partie de ses supporters après le décès de Yann L.

Robin Leproux, que ressentez-vous après l’annonce du décès de Yann L. ?
Nous avons appris le décès de Yann et nous en sommes profondément émus. Le club tient à présenter ses condoléances à sa famille et exprime toute la tristesse, tout le chagrin que nous ressentons face à ce malheur qui accable sa famille. Ce décès est terrible. Il faut vraiment qu'il ne soit pas mort en vain. C’est notamment le souhait exprimé par sa famille. On va donc prendre toutes nos responsabilités et les mesures nécessaires.

Vous aviez déjà annoncé plusieurs mesures au lendemain des incidents...
Nous devons donc avancer en prenant des décisions lourdes, nouvelles et efficaces, pour faire reculer la violence aux abords du Parc des Princes et quand on se déplace à l'extérieur. Nous allons continuer à prendre des mesures qui seront certes désagréables pour une partie des supporters, mais qui sont absolument nécessaires pour mettre une bonne fois pour toute loin de nos stades ces individus qui viennent pratiquer des guérillas urbaines.

Quelles nouvelles mesures souhaitez-vous mettre en place ?
Certaines s'appliqueront la saison prochaine, mais on ne va pas reprendre la commercialisation des billets avant la fin de saison pour les matches à l'extérieur. Et nous avons suspendu les conventions qui nous lient aux associations de supporters. Nous avons la possibilité d'aller encore plus loin. On a encore des leviers dans nos relations quant à la commercialisation de nos places à l'intérieur et à l'extérieur. On est en train d’étudier toutes les possibilités, et on les annoncera le moment venu, en fin de saison ou en début de saison prochaine.

Que vous inspirent les propos de la secrétaire d’Etat aux Sport, Rama Yade, selon laquelle « la survie du club » est en jeu ?
La survie du club ? La violence est un sujet suffisamment sérieux pour ne pas donner dans le sensationnel. La violence est présente dans le football, malheureusement dans de nombreux autres clubs professionnels. On ne va pas imaginer que c'est la responsabilité d'un club, qui n'a ni pouvoir judiciaire ni pouvoir de police, de résoudre ce problème seul. Nous ressentons d’ailleurs un très grand soutien des forces de police avec lesquelles on travaille très efficacement, et je tiens à saluer les arrestations effectuées. On est en train de construire un dispositif qui, j’en suis sûr, nous permettra de progresser. De toute façon, on n'a pas le choix. On n’a plus le choix.
Titi'
Citation
Foot - L1 - PSG
Le Guen: «Ce club est une pépite»

Invité jeudi du forum L'Equipe-SFR, qui sera diffusé sur L'Equipe TV à 19 heures, l'ex-entraîneur du Paris-SG Paul Le Guen déclare, dans l'actualité douloureuse du club de la capitale, que «bien sûr, ce club a un avenir». «Potentiellement c'est une pépite, un club formidable, y assure l'actuel sélectionneur du Cameroun. J'y ai passé dix ans, sept ans comme joueur et trois comme entraîneur. Je n'y serais pas revenu si je ne le ressentais pas.»

Dans cette émission, Le Guen clame sa fierté face au travail effectué entre janvier 2007 et mai 2010. «Quand nous sommes arrivés, le club était en difficulté. Quand nous sommes partis, le club était quatrième, cinquième. Je ne sais pas si on peut m'imputer la sixième place car les trois ou quatre derniers matches ont été un peu lâchés. (Durant sa présence), on fait un quart de finale de Coupe de l'UEFA, une finale de Coupe de France, on gagne la Coupe de Ligue. L'année dernière, compte tenu de notre effectif, c'était une excellente saison.»

«Je suis fier, a poursuivi le Guen, des titres gagnés à Lyon mais plutôt fier aussi du parcours à Paris. Certains seront peut-être choqués mais je suis fier d'avoir tenu bon lors d'une année difficile avec un groupe fracturé, que le club n'avait pas réussi à renouveler après la première année. On le savait fracturé et il a fallu continuer avec...»

Vinz14
Citation (Vinz14 @ 18/03/2010 à 21:56) *
« Paris s'en sortira » (Thiriez)

La petite phrase de Rama Yade sur «la survie du PSG», qui serait en question après la mort d'un de ses supporters vendredi, a du mal à passer dans le milieu du football. «Je me refuse à considérer que le PSG est coupable lui-même alors qu'il est en réalité victime de quelques centaines d'individus qui naviguent dans l'orbite de ce club qu'il faut sortir, a réagi Frédéric Thiriez, le patron de la LFP, sur l'antenne de RTL. J'ai le plus grand respect pour les 45.000 supporters du PSG et je ne veux pas que le club soit l'accusé alors qu'il est victime. (...) Les hooligans, les casseurs risquent de tuer leur club. Il faut cibler la répression sur les fauteurs de trouble et ne pas jeter l'opprobre sur un club historique qui devra s'en sortir et s'en sortira.» Thiriez rappelle que «les dirigeants du club ont pris des mesures courageuses avec l'appui complet de la Ligue et des pouvoirs publics» en interdisant notamment tout déplacement de supporters jusqu'à l'issue de la saison et en ne faisant pas appel du huis-clos décrété pour PSG - Boulogne.

«Le football est pris en otage par des groupes violents, des bandes armées dont le seul but est de se battre», a développé M. Thiriez sur RTL, expliquant que l'essentiel du travail dépendait d'une association des autorités sportives avec «la police et la justice». «En un mois, on a réussi avec la justice et la police a doublé les interdictions de stade, il y en avait 300, aujourd'hui à 662. Mais il y a encore des progrès à faire, il y en a plus de 3000 en Angleterre.» Le président de la Ligue relève d'ailleurs que «Paris n'est pas seul concerné : d'autres clubs en souffrent également.» Il exclut en revanche que la candidature de la France à l'Euro 2016 soit fragilisée par ce spectacle. «Au-delà du drame que nous venons de vivre, la France jouit d'une réputation extraordinaire. Je ne pense pas que nos partenaires européens vont douter du sérieux de la candidature française. La France est appréciée et aimée en Europe, c'est un pays de référence.»


sylvain
Le Parisien



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Yann Lorence, mort à 37 ans sous les coups


Yann Lorence est décédé mercredi soir à 23 h 30. Ce supporteur du PSG âgé de 37 ans, célibataire et sans enfant s’est éteint après avoir été déclaré « cliniquement mort » vendredi dernier. Il avait été hospitalisé à l’hôpital Beaujon de Clichy dans un état critique le 28 février.
Ce soir-là, deux heures avant PSG - OM, cet habitué du kop Boulogne avait été roué de coups devant le Parc des Princes par une trentaine de personnes issues de la tribune Auteuil juste après une charge de membres de Boulogne. A ce jour, les enquêteurs ignorent toujours si la victime était impliquée dans ces échauffourées qui ont précédé le drame.
Habitant dans le XIVe arrondissement à Paris, Yann Lorence a longtemps exercé le métier de cuisinier. Une profession qui lui a permis de vivre deux ans en Irlande il y a une dizaine d’années. Depuis son retour en France, il était devenu agent de sécurité. D’origine allemande (du côté de sa mère) et issu de la classe moyenne, il a grandi en région parisienne. Très tôt, il s’est pris de passion pour le PSG et il fréquentait les travées du Parc des Princes depuis plus de vingt ans. Toujours du même côté, celui de Boulogne.
Nounours ou Gros Yann, tel qu’il était surnommé, a été l’un des membres de la Casual Firm, une frange radicale de la tribune Boulogne, fondée au début des années 1990 et réputée pour son goût pour la violence. « Ce n’est pas le hooligan que certains essaient de présenter, précise-t-on au PSG. Dans sa jeunesse, c’était un dur, mais il ne faisait pas partie des plus violents. Et depuis une dizaine d’années, il avait pris pas mal de recul. »Sur ce dernier point, tous les témoignages concordent : Yann s’était rangé. « Si on l’emmerdait, il savait se défendre. Mais autrement, ce n’était pas un bagarreur », confirme l’un de ses proches. « C’était un mec bien, assez calme et discret, raconte un salarié du club. Il ne cherchait pas les problèmes. » A Sochaux, en mai 2008, dernier match de la saison au cours duquel le PSG jouait son maintien en Ligue 1, alors que la tension était au maximum entre les forces de l’ordre et les supporteurs du PSG, Yann se serait ainsi interposé entre les deux camps, essayant de calmer les ardeurs des siens. Ce n’est donc pas un hasard si de nombreux membres de la tribune Auteuil sont venus à son chevet ces derniers jours à l’hôpital. « Tout le monde le respectait, c’est un frère qu’on perd », déclare Philippe Pereira, porte-parole de la tribune Boulogne. L’un des membres de ce kop ajoute : « Il adorait ce club. C’était un bon vivant, un épicurien qui aimait bien manger. Mais ce qu’il préférait surtout, c’était sa bande de copains, l’esprit confraternel qui règne dans notre tribune. » Près de 200 supporteurs sont attendus aux obsèques de Yann Lorence en début de semaine prochaine au cimetière du Père-Lachaise, à Paris. Par l’intermédiaire de leur avocat, les parents de la victime ont appelé hier « au calme, à la retenue et la dignité dans l’expression de leur émotion ».


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Le décès d’un supporteur parisien repose le problème du hooliganisme


En état de mort clinique depuis plusieurs jours, le supporteur du PSG lynché le 28 février est décédé mercredi soir. Le club et les pouvoirs publics durcissent le ton.


Pour la deuxième fois en quatre ans, un supporteur du PSG est mort. Yann Lorence, 37 ans, est décédé mercredi soir. Il était dans le coma depuis le 28 février et son lynchage par une trentaine de supporteurs parisiens, quelques minutes avant le début du match PSG - Marseille au Parc des Princes. L’un de ses agresseurs, Jérémy B.
, a reconnu les faits et dort depuis la semaine dernière à la maison d’arrêt de Fleury-Mérogis. L’enquête se poursuit. Les gardes à vue de quatre supporteurs proches des associations de la tribune Auteuil arrêtés mercredi matin ont été prolongées hier.

Trois matchs de suite à huis clos

Le décès de Yann Lorence n’est pas qu’un simple fait divers. Voir des supporteurs d’un même club s’entretuer révèle les déviances les plus obscures du football. Depuis plus de trente ans, les tribunes des stades de football servent d’exutoire. Jusque-là, personne n’a trouvé ni appliqué des dispositions susceptibles de résoudre le problème de la violence des supporteurs en France. Hier, pourtant, tout le monde avait un avis sur la question.
Premier concerné, Brice Hortefeux, le ministre de l’Intérieur, veut frapper fort. Des associations de supporteurs vont être dissoutes et les interdictions de stade vont se multiplier. Hier matin, le ministre a aussi décrété que le quart de finale de Coupe de France entre Auxerre et Paris, mardi prochain, se jouerait à huis clos. L’équipe parisienne disputera donc ses trois prochains matchs dans des stades vides. Robin Leproux, le président du PSG, a annoncé une nouvelle série de mesures. « Ce décès est terrible et il ne faut pas que Yann soit mort en vain », plaide-t-il. Malgré les circonstances dramatiques d’hier, en période électorale, l’occasion était trop belle, pour la droite comme pour la gauche, de se renvoyer la balle sur le sujet. Bertrand Delanoë, le maire de Paris, a donc exhorté Brice Hortefeux à « prendre l’ensemble des décisions qui s’imposent pour éradiquer le hooliganisme à Paris ». Puis Frédéric Lefebvre, le porte-parole de l’UMP, a accusé le PS d’avoir « tout fait pour saboter les textes permettant de lutter » contre ces violences. De son côté, Rama Yade, la secrétaire d’Etat aux Sports, a ciblé les responsables du PSG et du football français. « La survie du PSG est en jeu », affirme-t-elle.


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Auxerre indirectement sanctionné



Et de trois ! Paris va disputer un troisième match à huis-clos en l’espace de huit jours. Brice Hortefeux, le ministre de l’Intérieur, a annoncé hier qu’Auxerre-PSG, quart de finale de la coupe de France prévu mardi prochain, se disputerait à huis-clos. Cette décision a été imposée aux deux clubs par le ministre.
Il semble que ce choix ait été guidé par la menace d’une possible descente des fans parisiens après le décès de l’un des leurs. Autre source d’inquiétude : la billetterie pour ce match. « Nous avions constaté des problèmes, explique-t-on place Beauvau. Trois mille billets avaient été vendus à des personnes de tous horizons. Refaire la billetterie en si peu de temps était compliqué. » « On subit de plein fouet cette sanction, regrette Alain Dujon, le président auxerrois. C’est un gros coup de massue sur la tête (NDLR : le préjudice financier serait de 200 000 euros pour l’AJA). Sur le plan sportif, c’est un grand malheur. » Entre 500 et 600 policiers devraient être déployés mardi soir dans et autour du stade de l’Abbé-Deschamps.


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Comment le PSG veut ramener l’ordre



Après le deuil vont succéder des annonces fortes pour tenter d’éradiquer le problème de la violence qui pollue la vie du PSG. Le président Robin Leproux, très impliqué, et qui travaille main dans la main dans ce dossier avec le préfet de police Gaudin, a livré hier au Parc des Princes le début de son plan d’action : aucune place ne sera vendue aux supporteurs parisiens en déplacement jusqu’à la fin de saison et les conventions liant le club à ses associations de supporteurs sont suspendues en attendant d’être probablement résiliées.
Ces conventions détaillent les droits et devoirs de chacun. D’autres mesures vont suivre, concoctées en collaboration avec les pouvoirs publics. Avant de les faire valider par le conseil de surveillance du club et de les annoncer, la direction parisienne souhaite assurer ses arrières juridiquement. Le service juridique du PSG et le ministère de la Justice y travaillent. Sébastien Bazin accompagne ce projet et souhaite même que les choses aillent encore plus loin.

Identifier les acheteurs de billets. Ce sera vraisemblablement l’une des mesures phares du plan Leproux. Le PSG devrait mettre en place un système lui permettant une meilleure identification des places qui seront vendues dans les deux virages. Cela doit permettre de sortir du Parc des Princes les quelque 200 ou 300 indésirables qui, selon les policiers, sont les meneurs et les auteurs des violences.

Dissoudre les associations de supporteurs. Ce sont les pouvoirs publics qui prendraient cette décision.
Si des membres des associations du virage Auteuil (Supras et Grinta) et des Authentiks de la tribune G sont impliqués dans le décès de Yann Lorence, ces associations, même si elles ne peuvent pas être tenues pour responsables en tant que telles du comportement de leurs membres, seront dissoutes. Pas sûr que cette mesure règle le problème, le club se privant d’interlocuteurs.

Augmenter le prix des places. Ce n’est pas acté mais les décideurs parisiens réfléchissent à cette solution.
Certains prônent le maintien de la mixité entre classes sociales dans les travées les moins chères du Parc au travers d’une politique de prix abordables. D’autres, notamment dans l’entourage de Colony Capital, estiment qu’il faut, sur le modèle anglais, hausser les tarifs pour éliminer les populations dangereuses.

Réorganiser les déplacements de supporteurs. Pour la saison prochaine, le PSG envisage de réorganiser les déplacements de ses fans . Dans ce cas, des stadiers prendraient place dès Paris dans les bus et vérifieraient que les ultras ne sont pas armés. Les billets seraient vendus nominativement et sur présentation d’une pièce d’identité. Les associations n’organiseraient plus de déplacements.


Citation
« Ça ne réglera pas les problèmes »
UN DIRIGEANT D’UNE ASSOCIATION DE LA TRIBUNE AUTEUIL



La possible dissolution des associations de supporteurs n’est pas du goût des responsables des associations d’Auteuil. « On s’en doutait, mais c’est un effet d’annonce. Ça ne réglera pas les problèmes. C’est le seul lien entre le club et ses fans et là, on va le briser, déplore l’un d’eux, sous couvert d’anonymat.
Le meilleur exemple, c’est que depuis la dissolution des Boulogne Boys, certains de ses membres ont rejoint les éléments les plus radicaux de cette tribune. » « Avec les huis clos, on ne fait que repousser le problème, estime un membre de la tribune Boulogne. De toute façon, jusqu’à la fin de la saison, la présence policière sera tellement importante que le calme devrait revenir. »
sylvain
L'Equipe

(compte rendu)

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Larrue: "Des voyous des deux côtés".

Directeur de la sécurité du PSG lors de la saison 2004-2005, Jean-Pierre Larrue avait quitté le club sous la pression des ultras, qui jugeaient sa politique trop répressive. L'ancien commissaire, retiré dans la région bordelaise, observe que le "ménage" au Parc des Princes n'a toujours pas été fait dans les virages du Parc.

Comment réagissez vous à cette nouvelle de la mort d'un supporter parisien?
Un mort tous les trois ans, c'est plutôt rare en Europe... C'est beaucoup mais c'est dans la logique d'affrontement des tribunes. déjà à mon époque, les Tigris contestaient l'hégémonie de Boulogne lors de bagarres. Mais la mort d'un homme, c'est plus grave que des coups de poings ou de battes de baseball.

Cette violence autour du Parc peut elle être éradiquée?
On ne pourra jamais l'éradiquer complètement. La violence zéro n'existe pas. Quand j'étais au club, j'avais mis un mois pour dire à mon président, Francis Graille, et à Frédéric Thiriez, qu'il y avait cinq cents individus à mettre dehors immédiatement, et ce sans distinction de tribune. Deux cents cinquante à Boulogne et deux cents cinquante à Auteuil. Des racistes d'un côté, de la racaille de l'autre... Mais la mairie de Paris ne supportait pas qu'on dise du mal d'Auteuil. Moi, j'ai toujours dit qu'il y avait des voyous des deux côtés. C'est ce que la mairie doit comprendre.

Quelles solutions faudrait il appliquer?
J'en vois à quatre niveaux. 1. Que les associations balaient devant leur porte. Elles n'ont jamais chassé les fauteurs de trouble. 2. Que le PSG fasse le ménage: quand on ne veut plus voir quelqu'un chez soi, on l'éjecte. Le club peut demander à la police le fichier des cinq cents indésirables, ne plus leur vendre d'abonnement ou les leur retirer. Le PSG doit s'assurer d'une traçabilité parfaite des billets qu'il vend pour les matchs à l'extérieur. 3. Thiriez doit soutenir le club, ce qu'il n'avait pas fait à mon époque, sous la pression des autres présidents de club, qui craignaient une contagion. 4. Les pouvoirs publics doivent prononcer encore plus d'interdictions de stade (IDS). Derrière, le PSG ne devrait plus vendre le moindre billet à un "IDS" pendant deux ans.


J'essaierais de faire la suite des articles de l'Equipe après ma pause bouffe.
NeoMax
Citation
Coupe de France CdF: David Douillet veut exclure le PSG

Alors que jeudi, Rama Yade avait annoncé que l'existence du PSG était menacée après la mort d'un supporter parisien, c'est au tour de David Douillet, député UMP des Yvelines, de monter au créneau. Invité d'Europe 1 vendredi, l'ancien judoka a affirmé qu'il fallait "marquer le coup". "Je pense qu'il faudrait exclure le PSG de la Coupe de France", a suggéré celui dont le nom circule avec insistance pour prendre le ministère des Sports après les élections régionales. "On règlerait de facto le problème pour les prochains adversaires du PSG et puis on marquerait le coup extrêmement fort vis-à-vis du club et de ses supporters", a-t-il continué, avant de conclure: "l'enceinte du PSG est plutôt anxiogène. C'est une vraie souricière autour. On devrait placer les clubs dangereux comme le PSG dans des stades beaucoup plus modernes comme le Stade de France par exemple".


Citation
Décès du supporter du PSG: Le maire de Boulogne veut consigner les hooligans

Plus de 24 heures après l'annonce du décès du supporter du PSG agressé par des membres d'un groupe rival en marge de PSG-OM, le maire de Boulogne-Billancourt, Pierre-Christophe Baguet, a fait part de sa réaction: "Je déplore un nouveau drame aussi inadmissible qu'absurde. Il faut que cela serve d'électrochoc à tous ceux qui confondent sport et violence pour qu'un tel drame ne se renouvelle plus. La présence des hooligans identifiés ne doit plus être tolérée dans les enceintes sportives", explique-t-il dans un communiqué qui demande par ailleurs "la consignation systématique au commissariat pendant toute la durée des matches des hooligans concernés" par des interdictions de stade.


Sports.fr
sylvain
Suite de l'Equipe

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Une guerre de gangs

L'antagonisme entre Boulogne et Auteuil, à l'origine de la mort d'un homme, atteint un point critique. La paix semble impossible.

C'est une guerre parisienne qui avait fait déjà couler du sang mais qui n'avait jamais, jusqu'alors, projeté l'ombre d'un mort. Auteuil contre Boulogne: ils étaient voués à se hair, et le PSG aura contribué à ce destin tragique, à travers au moins deux erreurs fondamentales. D'abord, dans les années 80 o quand le PSG de Borelli laisse se développer un noyau hooligan à tendance d'extrême droite dans la tribune Boulogne. A cette époque, le jeune PSG peine encore à remplir le stade et préfère donc fermer les yeux sur les mauvaises manières d'une partie de son public.
La deuxième erreur survient en 1991, à l'arrivée de Canal +. Mis sous pression d'entrée par la frange dure de Boulogne, le PSG décide de favoriser l'émergence du mouvement ultra à Auteuil plutôt que de combattre le kop. Les "Supras" et les "Lutèce Falco" apparaissent en 1991, deux ans avant les "Tigris Mystic". Avec eux, pense t'on, ce sera moins violent et plus cosmopolite. En parallèle, le club embauche deux hooligans de Boulogne, à la tête du département supporters. Une forme de connivence qui confirme l'hégémonie historique du kop, souvent palpable lors des déplacements où les membres d'Auteuil baissent souvent la tête face aux exactions infligées par Boulogne.

Un tournant majeur est souvent situé en 2003. A cette époque, les Tigris déploient une banderolle en bas de la tribune Auteuil, exposée face à Boulogne. on y lit "L'avenir est à nous". C'est le premier signe d'une contestation de la suprématie du kop. EN 2004-2005, le combat des virages et Jean-Pierre Larrue, ouvre une parenthèse d'unité. Une simple parenthèse: la saison suivante tout dégénère au fil d'affrontements répétés, à coup de barres de fer ou.. de haches, entre deux intimidations avec armes à feu et des agressions à domicile. Isolés au sein d'Auteuil et stigmatisés, les "Tigris" finiront par s'autodissoudre en juin 2006.

Le conflit a redémarré en novembre

Mais l'acidité du conflit subsiste. D'un côté les réflexes racistes de Boulogne qui exaspèrent d'autres groupes ultras, notamment les "Supras" et les "Authentiks", apparus en 2002. De l'autre, un virage Auteuil qui tend à s'unir, à se radicaliser et à recruter parmi les bandes des banlieues chaudes.
Pendant deux ans, les deux virages semblent se neutraliser. Puis les fissures ressurgirent le 24 septembre 2008. Les leaders des deux kops tenteront alors de sceller un pacte surréaliste: pas de bras tendus côté Boulogne , pas de drapeaux un peu trop africains côté Auteuil.. Mais le conflit finira par réapparaitre en novembre dernier, alors que les altercations s'accumulent, notamment Porte de Saint-Cloud les jours de match. On connait la suite.

Au lendemain du décès de Yann.L, un "faux calme règne", assure un habitué des tribunes. Un climat de peur, parfois assorti de menaces. Des membres d'Auteuil envisagent de ne plus retourner au stade, voire de déménager.
Au sein de Boulogne, les "anciens" reprochent aux plus jeunes d'avoir abandonné leur compagnon en difficulté le jour du drame. On dit certaines figures du kop choqués par la disparition de Yann.L, et tentés de prendre du recul. On dit d'autres prêts à tout pour le venger, même à aller en prison... On dit que Boulogne espère la dissolution de tous les groupes d'Auteuil. On dit que ces mêmes groupes s'y attendent et comptent rester fidèles à une ligne:" Ne pas chercher le conflit mais répondre si Boulogne provoque..."

Jérôme Toubloul
sylvain
L'Equipe (suite toujours.. ph34r.gif )

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Il faut des actes

Après l'annonce du décès d'un supporter, l'avenir du PSg est au centre de multiples questions qui ne peuvent rester sans réponses.

Quel était le contexte du drame??
Le 28 février, aux abords du Parc, l'envie d'en découdre était palpable à une heure du coup d'envoi de PSG-OM. Le conflit entre Boulogne et Auteuil avait ressurgit depuis quelques temps, notamment à Lille où de violent affrontements avaient éclaté dans le parcage visiteur et où les membres d'Auteuil avaient été évacués à la mi-temps.

Le dispositif policier était il suffisant?
Oui, il était même très lourd. 1500 fonctionnaires de police et 735 stadiers avaient été réquisitionnés. A t'il été suffisamment efficace? Il y a eu des discussions, après coup, sur la gestion de cette soirée.
L'enquête elle, à très vite progressé. La semaine dernière, un membre des Authentiks a été mis en examen pour tentative d'homicide involontaire et a été placé en détention provisoire. Avant-hier, quatre autres personnes, appartenant à des associations de la tribune Auteuil, ont été interpellées, et une cinquième entendue comme témoin. Du matériel informatique et photographique a aussi été saisi.

Quelle est la responsabilité du PSG?
Le club n'a jamais su , anticiper, contrôler, enrayer la montée de la violence qui s'est d'abord emparée u virage Boulogne, au début des années 80, puis d'Auteuil dans les années 2000. L'erreur du PSG de ne pas avoir interpellé les pouvoirs publics sur la montée en puissance d'éléments à problèmes. Il a surtout cherché à dialoguer avec eux. Mais le PSG pouvait il faire plus, sans un soutien massif des pouvoirs publics? L'exemple du déplacement à Lyon, le 31 janvier, une semaine après les incidents entre supporters parisiens à Lille est éloquent. Pour ce match, la direction du club refuse de vendre des places à ceux qui ne se présenteraient pas de pièce d'identité. Deux cents membres d'Auteuil se sont tout de même déplacés dans le Rhône, ont pénétré sans billets dans le stade Gerland, avec l'aval du préfet, et ont remporté le bars de fer avec leur club.

Doit-on dissoudre les groupes de supporters?
"C'est une option qui est sur la table" reconnait Rama Yade. Brice Hortefeux, le ministre de l'Intérieur, est plus explicite: "S'il faut dissoudre des groupes de supporters, il y aura des groupes dissous". Le minsitère de l'Intérieur a ainsi demandé à tous les préfets de région de lui adresser un rapport détaillé sur les groupes de supporters réputés turbulents ou dangereux. Une commission mixte sera ensuite consultée, pour émettre un avis et préconiser soit la dissolution pure et simple, soit une suspension provisoire. In fine, seul le conseil d'Etat est habilité à promulguer un décret pour dissoudre une association. Le 17 avril 2008, les Boulogne Boys ont été dissous pour avoir déployé une banderole "anti-Chtis". Cette fois-ci, ce sont trois associations d'Auteuil qui sont visées: les Supras, les Authentiks et les Grinta.
La classe politique et les instances du football sont unanimes. L'arsenal répressif existe. Il est urgent de l'appliquer.

Le PSG doit il s'exiler au Stade de France?
Les conditions d'accès au stade de France, avec l'autoroute A1 à proximité, ne sont pas plus sûres que celle menant au Parc, loin de là. Aucun incident n'a jamais été déploré à l'intérieur du stade de la porte de Saint-Cloud. A chaque fois, ce fut à l'extérieur. Et en s'installant à St-Denis, le PSG enverrait un signal positif à la tribune Auteuil, issue majoritairement des cités du 93.
Avec moins de 35 000 spectateurs cette saison, le club de la capitale ne remplirait pas souvent les 80 000 places du stade de France. En quittant le Parc pour le SDF, non seulement Paris ne gagnerait pas un nouveau public, mais il perdrait son identité et beaucoup d'argent.

Faut-il dissoudre le club?
Hier, Rama Yade a répondu à cette question"Non, pas du tout.C'est un club historique." Au delà de son histoire, pourquoi punir le PSG pour un acte de violence sur la voie publique? "C'est aussi malin de dire qu'on va interdire la circulation parce qu'il y a des délinquants sur la route." a ajouté Thiriez. dans la mesure de ses capacités légales, le PSG a pris les mesures nécessaires ces dernières années pour éviter tout incident dans l'enceinte du Parc. mais comme toute entreprise, il ne dispose pas de pouvoirs de police à l'extérieur. Le dissoudre à l suite de ce drame reviendrait à lui imputer l'entière responsabilité, ce qui serait un jugement erroné.

Que faire maintenant?
L'onde de choc de ce nouveau décès d'un supporter parisien a mis un terme définitif à la complaisance et à l'hypocrisie. Jusqu'à présent, le PSG contestait en justice toutes les sanctions prises à son égard. C'est terminé: il va disputer trois rencontres à huis-clos en une semaine. Paris est condamné à aller encore plus loin dans la spirale de l'exemplarité. En profitant de la possible dissolution des groupes de supporters les plus violents, quitte à augmenter le prix des places? En acceptant d'être un leader dans la stricte application des interdictions de stade, administratives comme judiciaires? En programmant tous ses matchs l'après-midi? En évoluant à l'extérieur sans le soutien de ses supporters durant toute une saison? Pour que le sportif reprenne enfin le dessus, Paris n'a plus le choix.

Eric Champel, Damien Degorre et Jérôme Touboul.


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Dispositif ultra-sécurisé à Nice

Demain, Nice-PSG se jouera à huis-clos, mais le secteur du stade du Ray sera vraisemblablement plus cadenassé que pour un match à risques comme Nice-Marseille: le 5 décembre dernier, environ 350 représentants des forces de l'ordre étaient mobilisés. demain, ils pourraient être environ 500 à 600, dont cinq ou six compagnies de CRS et des membres du GIPN sur le toit du stade. Un arrêté d'interdiction de consommation et de vente d'alcool a été pris. Suivant l'article 359 du règlement de la LFP, il n'y aura que ds personnes autorisées à l'intérieur de l'enceinte. A savoir les 36 joueurs, les staffs, les arbitres et délégués, les dirigeants (dix côtés niçois, un seul côté parisien), les journalistes, dix ramasseurs de balle et leur encadrant, les agents techniques (éclairage, tableau d'affichage), les services de la sécurité civile ou encore les techniciens télé.
tounsy
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"Exclure le PSG de la Coupe de France"


La pression ne cesse de monter autour du PSG, deux jours après la mort d'un supporter parisien, mercredi soir. Jeudi, Rama Yade avait affirmé que l'existence même du club parisien était menacée. Jeudi toujours, les supporters auxerrois avaient fait part de leur colère suite à la décision de faire jouer le quart de finale de la Coupe de France mardi prochain à Auxerre à huis clos. Vendredi, c'est David Douillet qui s'est emparé du problème. Le député UMP des Yvelines a estimé sur Europe 1 qu'il fallait "vraiment marquer le coup."

Le club "doit faire son nettoyage"

"Je pense qu'il faudrait exclure le PSG de la Coupe de France", a suggéré l'ancien judoka, dont la parole a d'autant plus de poids que son nom circule avec insistance pour prendre le ministère des Sports après les élections régionales. "On règlerait de facto le problème pour les prochains adversaires du PSG et puis on marquerait le coup extrêmement fort vis-à-vis du club et de ses supporters." David Douillet a appelé les autorités sportives à "prendre leur responsabilité. Il y a va de la pérennité du football."

David Douillet veut exclure le PSG de la Coupe de France:

A ceux qui trouveraient la sanction sévère, alors même que le PSG est déjà pénalisé par ses matches à huis clos et par l'ambiance délétère qui l'entoure, l'ancien champion olympique a répondu : "Quand il s'agit de la mort d'un homme, la double peine, ce n'est pas le sujet. Le sujet, c'est de régler le problème au sens large." Et pour cela, le club doit "faire son nettoyage et le faire consciemment, parce que la vie des personnes qui viennent voir des matches de foot est en jeu."

Le PSG au Stade de France ?

A plus long terme, David Douillet a suggéré ni plus ni moins une délocalisation du club parisien. "L'enceinte du PSG est plutôt anxiogène. C'est une vraie souricière autour. On devrait placer les clubs dangereux comme le PSG dans des stades beaucoup plus modernes comme le Stade de France par exemple. Il faut de l'espace pour permettre aux forces de l'ordre, à la sécurité, de s'exercer à plein", a-t-il estimé. Parole de futur ministre ?


Baghib!
Pour quand même un peu parler sportif...

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Foot - L1 - PSG

Coupet devra patienter


Alors que Grégory Coupet se voyait bien reprendre la compétition contre Saint-Étienne, le 17 avril (il s'est fracturé la cheville contre Auxerre le 28 novembre 2009, ndlr), son entraîneur Antoine Kombouaré a freiné son enthousiasme, préfèrant voir évoluer la situation. «Il fait des bouts de séances pour l'instant, a indiqué vendredi le coach parisien. Quand il fera des séances complètes, on verra. Ce sera en fonction de son travail, on discutera et je déciderai à ce moment-là ». - Ch. M., au camp des Loges
lequipe.fr
11G
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PSG: Sans Makelele et Giuly à Nice

Le Paris Saint-Germain se déplace à Nice samedi pour le compte de la 29e journée de Ligue 1, premier match d'une série de trois rencontres à huis clos pour le club de la capitale. Claude Makelele ne sera pas présent sur la Côte d'Azur, tout comme Ludovic Giuly, deux joueurs vraisemblablement mis au repos dans l'optique du quart de finale de Coupe de France à Auxerre mardi. Clément Chantôme effectue lui son retour dans le groupe retenu par Antoine Kombouaré, alors que Peguy Luyindula, qui souffre toujours du genou, devrait reprendre l'entraînement en début de semaine prochaine.

Le groupe parisien: Edel, Grondin - Armand, Camara, Ceara, Sakho, Traoré, Jallet - Chantôme, Clément, Makonda, Ngoyi, Sankharé, Sessegnon - Erding, Hoarau, Kezman, Maurice.


NeiBaF
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Kombouaré : «Dur à vivre»

«Aujourd'hui, l'heure est grave. Il y a eu un drame qui touche le PSG et le foot français. Il faut trouver des solutions». Au lendemain de la mort de Yann L., 37 ans, Antoine Kombouaré a reconnu ce vendredi en conférence de presse que le moment était «dur à vivre». L'entraîneur du PSG a également admis que «le contexte est délicat. C'est inconcevable de voir tant de violence et maintenant un mort. Pour moi, le foot est une fête, un spectacle. Je ne le conçois pas comme ça.»

«Je suis curieux de voir comment l'équipe va se comporter»

Pour l'ancien coach de Valenciennes, «la meilleure façon d'aider le club, c'est d'apporter des résultats pour avoir un classement plus conforme à nos ambitions. Il faut faire ce qu'on sait le mieux faire, c'est-à-dire sur le terrain». En ce qui concerne le premier match à huis clos, «ça va être une expérience nouvelle et je suis d'ailleurs curieux de voir comment on va se comporter. [...] Ce sont trois points à prendre et il faut préparer au mieux ce match à Auxerre».

Titi'
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PSG : trois supporteurs mis en examen pour homicide volontaire
19.03.2010, 19h00 | Mise à jour : 19h20

Trois des quatre supporteurs du PSG interpellés mercredi matin ont été mis en examen vendredi pour homicide volontaire et placés sous contrôle judiciaire dans le cadre de la mort de Yann Lorence, tué dans une rixe devant le Parc des Princes le 28 février.

Le quatrième hommes, habitué comme les autres de la tribune Auteuil, a été placé sous le statut de témoin assisté. Ces personnes, âgées d'une vingtaine d'années, auraient reconnues avoir été sur les lieux de la bagarre mais sans pour autant avoir donné de coups.

Le Parquet de Paris qui avait réclamé le placement sous mandat de dépôt n'a pas été suivi. Un autre supporteur, mis en examen pour homicide involontaire samedi, est placé en détention provisoire.


sylvain
Le Parisien


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Un stade vide, ça marque



Nice - PSG n’est pas le premier match à huis clos de ce championnat. Le 19 décembre (18e journée), la rencontre Montpellier - Nancy (0-2) s’est également disputée dans un stade désert. Même s’ils ont réussi l’exploit de s’imposer à la Mosson, les Lorrains ne gardent pas un grand souvenir de cette rencontre.
« J’espère ne plus jamais revivre cela, avoue le milieu de terrain nancéien Pascal Bérenguer. Même en CFA ou en Division d’Honneur, il y a plus d’ambiance. »

Traoré et Cissé ont connu ça

Son coéquipier Julien Ferret n’a pas non plus aimé l’expérience : « Je me rappelle de notre entrée sur le terrain.
C’était nul. Pendant le match, on a fait attention à tout ce qu’on se disait car les sons portaient très loin. En revanche, c’était mieux pour l’arbitre. Il a pu communiquer avec nous plus facilement . »
Coté montpelliérain, l’amertume est partagée. « A cause de quelques idiots, ce sont les joueurs qui ont fait les frais de cette décision, estime l’attaquant Lilian Compan. Je ne fais pas ce métier pour vivre des moments comme celui-là. » Concernant l’aspect sportif, Compan est formel : « C’est l’équipe qui reçoit qui est pénalisée. L’avantage de jouer chez soi n’existe plus. Ensuite, il faut aller chercher très loin la motivation. »
Des Parisiens ont également connu cette expérience. Sammy Traoré, le 22 octobre 2005, pour un Nice - Auxerre (1-0) dont il se souvient comme d’un « entraînement ». Edouard Cissé, aujourd’hui à l’OM, a disputé PSG - Bastia (1-0), le 26 février 2005. « Il faut changer son comportement car, lors d’un match à huis clos, tout s’entend, même ce qu’on dit doucement, analyse-t-il. La communication entre coéquipiers est plus difficile à gérer. C’est handicapant de jouer une telle rencontre. »

Entre 500 et 600 membres des forces de l’ordre seront déployés aux abords du stade du Ray et dans le centre-ville de Nice. La préfecture des Alpes-Maritimes a décidé de mettre en oeuvre un « dispositif de sécurité adapté afin de faire respecter le huis clos ».

PSG - NICE Stade du Ray.
Arbitre : M. Bré.
Nice : Ospina - Coulibably, Paisley, Apam, Gace - Echouafni (cap.), Hellebuyck (ou Mounier), Faé - Rémy, Bagayoko, Ben Saada. Entr : E. Roy.
PSG : Edel - Ceará, Traoré, Sakho, Armand (cap) - Jallet, Ngoyi, Clément, Chantôme - Hoarau, Erding. Entr : A. Kombouaré.


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Christophe Jallet : « On n’est pas là pour gérer la vie de tous les supporteurs »



Avant de prendre l’avion pour Nice hier, le défenseur parisien Christophe Jallet nous a livré ses impressions sur la difficile semaine vécue par son club.

Comment le vestiaire parisien a-t-il réagi à la mort du supporteur ?
Christophe Jallet. Le coach nous l’a appris jeudi matin. On se dit tous que c’est vraiment triste d’en arriver là.
On n’arrive pas à comprendre que des gens aillent au stade pour se faire la guerre et se taper dessus. Mais c’est comme ça, c’est un reflet de la société actuelle.

Que peuvent faire les joueurs pour ramener le calme dans les tribunes ?
On va essayer de gagner des matchs. Mais ça ne suffira pas à changer les idéaux de certains. On n’est pas là pour gérer la vie de tous les supporteurs et ce n’est pas à nous de trouver des solutions. Les dirigeants gèrent la situation, nous on essaie de rester concentrés sur l’enjeu sportif.

La Coupe de France étant votre dernier objectif, faut-il faire l’impasse sur le match à Nice ?
La meilleure façon de préparer le quart de finale de Coupe à Auxerre, c’est de s’imposer à Nice pour entretenir la dynamique. Et en championnat, on n’a plus grand-chose à gagner...

Avez-vous déjà joué un match à huis clos ?
Oui, en 2008, à Metz avec Lorient. C’est très bizarre, on a l’impression de faire un entraînement. Si on ne rentre pas tout de suite dans le match, on n’y rentre jamais. Jouer à huis clos, a priori, ce n’est pas une bonne chose. Mais on fera un bilan après nos trois prochains matchs.


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Le huis clos est-il la solution ?


Avec son déplacement à Nice, avant celui à Auxerre en Coupe de France et la réception de Boulogne au Parc des Princes, le PSG entame le premier de ses trois matchs à huis clos de la semaine.

Quelle efficacité à long terme ?
C’est une première en France : l’Etat, sans passer par les commissions de discipline du football, a décrété le huis clos pour une rencontre, Auxerre - PSG.
Et si les Parisiens se qualifient, la punition sera-t-elle la même au tour suivant ? « C’est une mesure d’urgence. Sera-t-elle reconduite ? C’est difficile à dire aujourd’hui, explique Nicolas Hourcade, sociologue expert dans la violence des tribunes. On ne sait pas quelle sera la situation dans trois semaines. » Dans le conflit opposant les tribunes Auteuil et Boulogne, on peut redouter que la vengeance, si elle a lieu, s’exerce une fois les huis clos passés. Michel Lepoix, l’ex-Monsieur hooligans en France, se veut plutôt optimiste : « Trois huis clos de suite, normalement, ça fait réfléchir. Normalement. On sent quand même que toutes ces mesures mettent un coup d’arrêt. La question, c’est que faut-il faire quand le soufflet va retomber ? Je propose la prise en charge du hooliganisme par une mission interministérielle ou présidentielle débouchant sur un cadre législatif. »

Que peut-on faire de plus ? Le huis clos semble l’arme maximale dont dispose le monde du football, même s’il reste la radiation. Jean Lapeyre, le directeur général de la Fédération, ne voit pas mieux : « L’exclusion du PSG de la Coupe de la Ligue (NDLR : en raison de la banderole anti-Ch’tis des supporteurs parisiens) a été cassée devant le tribunal, le retrait de points ne plaît pas aux clubs et les amendes ne servent à rien. Il ne reste que le huis clos. » On entend aussi des idées farfelues, surtout entre deux tours d’élection, comme celle de David Douillet, député UMP des Yvelines, hier sur Europe 1 : « Il faudrait exclure le PSG de la Coupe de France. » Plus sérieusement, peut-on imaginer toute la saison d’un club à huis clos ? « Techniquement, c’est possible, souffle Lepoix, mais c’est un fantasme. » « Cela ne tiendrait pas juridiquement devant un tribunal », ajoute Lapeyre. Un débat qui glisse sur la frontière entre la liberté et la loi : « Les mesures répressives portent atteinte à la liberté individuelle, reconnaît Jean-Pierre Larrue, l’ancien directeur de la sécurité du PSG. On pourrait crier au loup si tous les matchs avaient lieu à huis clos. Sur un ou deux, c’est nécessaire. La France est le seul pays d’Europe où il y a eu deux morts en trois ans. »


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Trois nouvelles mises en examen



Trois hommes, âgés d’une vingtaine d’années, ont été mis en examen pour homicide volontaire et placés sous contrôle judiciaire dans l’enquête sur l’agression mortelle de Yann Lorence le soir de PSG-OM. Ils ont interdiction de se rencontrer. Un quatrième homme, membre comme les trois autres de la tribune Auteuil, a été placé sous le statut de témoin assisté, à mi-chemin entre celui de simple témoin et de mis en examen.
Les quatre hommes ont reconnu avoir été sur les lieux de la bagarre mais sans pour autant avoir donné de coups. Jérôme B., 28 ans, soupçonné d’avoir participé au tabassage, a déjà été mis en examen la semaine dernière et placé en détention provisoire.


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«On peut rapidement éradiquer le hooliganisme »
COMMISSAIRE BOUTONNET chef de la division nationale de lutte contre le hooliganisme



La mort de Yann Lorence a relancé le vieux débat sur la violence dans les stades de football. L’indignation est générale et la peur se propage. Pourtant, selon le Monsieur Hooligans du ministère de l’Intérieur, « on peut rapidement éradiquer le hooliganisme. » Nommé au mois de décembre 2009 à la tête de la Division nationale de lutte contre le hooliganisme (DNLH), le commissaire Antoine Boutonnet pense avoir suffisamment de moyens pour régler le problème.
« Quand on observe l’ensemble des supporteurs en France, seuls 3 ou 4 % sont des délinquants adeptes des combats de rue, explique-t-il. On se concentre sur ce pourcentage afin de les évacuer rapidement des stades. L’essentiel de notre travail concerne la coordination des capacités de renseignements afin d’identifier les individus à risque pour les mettre hors d’état de nuire. »
En ce sens, la nouvelle loi sur les interdictions de stade (IDS), en vigueur depuis trois semaines, facilite largement la tâche de la DNLH. « Cette loi est un catalyseur, affirme le patron de la DNLH. Désormais, un seul fait peut permettre d’interdire une personne de stade. Et en cas de récidive, c’est douze mois. En général, ils comprennent… En un mois, le nombre d’IDS a doublé (NDLR : passant de 311 à 662). On va y arriver ! »
Plus rien n’est laissé au hasard. Antoine Boutonnet a par exemple demandé une étude sociologique sur l’origine socioprofessionnelle des fauteurs de troubles. Avec des résultats parfois surprenants : « On trouve des chômeurs, des ouvriers, mais aussi des cadres supérieurs et des professions libérales. » Désormais, les potentiels fauteurs de troubles, souvent bien connus des services de renseignement, sont traqués. Et interpellés dès qu’ils font quelque chose de répréhensible. En concertation avec la Ligue nationale, les forces de l’ordre étudient différentes pistes comme la vente de billets nominatifs ou l’augmentation du prix des places. La confiance du commissaire a pourtant ses limites. Sur le sujet le plus épineux du moment, à savoir la guerre entre les tribunes Boulogne et Auteuil du Parc des Princes, il reste prudent : « On verra comment la situation va évoluer à l’avenir… Mais on fait tout pour régler le problème. »


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« La mort de mon fils n’a servi à rien »
FRANÇOISE QUEMENER mère de Julien, supporteur du PSG tué en novembre 2006



La mort de Yann Lorence a réveillé un souvenir très douloureux chez les Quemener. En novembre 2006, leur fils Julien, également membre de la tribune Boulogne, a été tué aux abords du Parc des Princes après un match du PSG.

Que vous inspire ce nouveau drame ?
Françoise Quemener. Je remarque qu’en quatre ans rien n’a changé.
L’histoire se répète. Cela ravive forcément de très mauvais souvenirs. Je regrette beaucoup qu’il y ait eu ce mort. Je me mets à la place des parents de Yann. Mais les faits ne sont pas tout à fait les mêmes. En ce qui concerne notre affaire, c’est un policier qui a tué notre fils.

Qui est responsable de cette situation ?
J’accuse les autorités de se focaliser sur les supporteurs pour masquer leurs responsabilités. Elles ont fait en sorte que l’opinion fasse un amalgame : entre les Boulogne Boys, qui s’étaient engagés par une chartre à être a-politique et à ne pas tenir de propos racistes, et certains Indépendants, qui ont une approche différente. Les éléments racistes sont une très petite minorité qui se mélange aux autres supporteurs, d’où l’image d’un kop violent et raciste. Par ailleurs, dissoudre cette association (en 2008) n’était pas une solution. Il y a désormais moins de contrôles dans cette tribune. N’importe qui peut y aller et faire ce qu’il veut.

Vous semblez toujours en colère...
Oui, parce que la mort de notre fils n’a servi à rien. On est surtout en colère contre les autorités. Notre fils a quand même été accusé d’être un hooligan dès le lendemain de sa mort par le procureur de la République. Dans cette affaire, on a dit tout et n’importe quoi. Ce sont des moments douloureux. Je ne souhaite à personne de vivre cela.
Je soutiens les parents de Yann, même si ce n’est pas la même affaire. Ils peuvent nous rencontrer s’ils le désirent.

Comment est votre vie aujourd’hui ?
Notre affaire est en cours. Il va y avoir un non-lieu et Granomort (NDLR : le policier qui a tiré) risque d’être innocenté. Nous ferons appel et nous porterons plainte contre l’Etat, même si celui-ci est intouchable. Nous ne suivons pas vraiment l’actualité du PSG. Même si Julien aimait le football, il regardait beaucoup de matchs à la maison. Il était de plus en plus déçu par les scores du PSG et avait l’intention de rendre sa carte.
sylvain
So Foot

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PSG : Qu’est-ce qu’on se fait chier !

20 mars 2010


L’affiche n’avait déjà rien d’alléchant. Le huis clos la rend encore plus sinistre. Samedi à 19h, Antoine Kombouaré devra surveiller son langage car il aboiera dans un stade sans bruit, entouré d’une poignée de responsables des Aiglons. Un sommet d’ennui est à prévoir.

La saison du PSG intéresse-t-elle encore quelqu’un ? Même ses supporters. Car que reste-t-il aux Parisiens pour frémir ne serait-ce que légèrement en Ligue 1 ? Une douzième place dont il n’y a rien à faire. A moins que l’Intertoto ne soit un objectif ? Pas un maintien pour lequel lutter, au moins. Et trois prochains matches sans public, et sans doute le reste de la saison avec des kops saignés par les pouvoirs publics après avoir fait couler le sang dans leurs règlements de compte.

Pour trouver des news sur la préparation du déplacement à Nice, il fallait se rendre sur le site du PSG jusqu’à vendredi en fin d’après-midi et l’annonce du groupe parisien, où ne figurent ni Makélélé, ni Giuly. Sauf de considérer que les effectifs policiers mobilisés en constituent une. On apprend ainsi qu’il y aura des effectifs du GIPN sur le toit du stade du Ray pour un match disputé à huis clos. Craint-on une attaque aérienne des « barbares » de la Capitale ? Ou un assaut à la médiévale ? Leur jettera-t-on de l’huile bouillante du haut des mâchicoulis de l’enceinte niçoise ?

Même David Douillet s’en mêle, estimant qu’il faudrait exclure le PSG de la Coupe de France. Rassurant, Paris conserve une utilité : servir de punching-ball à la France entière, même celle qui n’a jamais mis les pieds dans un stade, ou qui lui préfère les tatamis. Le PSG est une cause à défendre, un facteur d’unité nationale. Autre info, quatre supporters sont passés devant le juge vendredi.

Le match alors ? Paris va visiter ses ex. David Hellebuyck, Didier Digard, Grégory Paisley, Larrys Mabiala et le berger, Lionel Letizi. Une équipe encore légèrement menacée de relégation, qui a fauté à domicile lors de sa dernière réception au Ray face à Nancy (2-3). En face, un malade chronique, incapable de se débarrasser durablement de son virus. Un malade qui évoluera sans ses trois internationaux français. Coupet est encore trop juste, et Makélélé comme Giuly n’ont pas été retenus. Pour résumer, une affiche de bas de tableau à disputer dans une ambiance de première division de district.

Trop mince pour faire passer le dramatique extra-sportif au second plan. Alors, Kombouaré a-t-il fait dans la stratégie de crise en ne retenant pas les deux vétérans de son effectif, sans motiver son choix pour le moment ? Du pain donné à manger aux journalistes et aux supporters. Le coach aboyeur a-t-il écarté les deux hommes ? Ou les économise-t-il simplement avant le quart de finale en Coupe de France à Auxerre ? Un rendez-vous capital, qui donnerait un peu de sens à la fin de saison parisienne. Car ce match à Nice...
Thomas Goubin
sylvain
L'Equipe

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L'heure est grave


Le PSG prépare le premier de ses trois matchs à huis clos dans une ambiance marquée par la violence entre les supporters.

Certains avaient entendu la nouvelle dans leur voiture, sur le chemin de l'entrainement, d'autres l'ont apprise de la bouche de leur entraineur, juste avant la séance. Jeudi, au moment de l'annonce de la mort de Yann Lorence, un supporter de la tribune Boulogne, Antoine Kombouaré a voulu éviter que ses joueurs ne s'égarent dans des considérations qu'ils ne maitrisent pas. "Si on vous interroge sur le sujet, vous renvoyez les journalistes vers les dirigeants du club" les a t-il prévenu. L'entraineur leur a aussi demandé de se concentrer sur les deux prochaines échéances sportives, Nice ce week-end et Auxerre mardi, en Coupe de France. Mais ce contexte morose pèse sur certains joueurs dont les rapports avec les supporters se dégradent continuellement.
"Avant d'être des joueurs, ce sont des hommes, expliquait Kombouaré, hier. Ils réagissent différemment. L'important, c'est de mobiliser tout le monde."

Certains joueurs se sentent détestés

Il y a ceux qui parviennent à rester fixés sur l'objectif et ceux qui ressentent la nécessité d'aborder le sujet des tribunes. Parmi ces derniers, certains joueurs d'origine africaine ou antillaise trouvent que le fossé se creuse de plus en plus avec une grande partie de leurs supporters. Ils se sentent détestés par un partie de la tribune Boulogne, aux réflexes racistes, et méprisés par une autre de la tribune Auteuil, issue des banlieues comme la plupart d'entre eux, mais qui leur reproche de ne pas se rappeler d'où ils viennent. Conjugués aux désillusions sportives du PSG, cette situation génère des crispations, et, souvent, des provocations.

Ces dernières semaines, Sammy Traoré a été la cible de quolibets, voire d'insultes, et le défenseur a choisi de répondre systématiquement aux attaques personnelles, ce qui a donné lieu à des échanges houleux au Camp des Loges. Kombouaré a rappelé à son joueur qu'il ne devait pas rentrer dans ce jeu là. Mais il a aussi confié son irritation de voir à quel point la violence a pénétré la vie quotidienne du club. "Moi-même, quand j'arrive au Parc les soirs de match, et que je vois tous ces CRS, je me dis que ce n'est pas comme ça que je conçois le foot, déplore le technicien parisien. Aujourd'hui, l'heure est grave. C'est un drame terrible qui touche le PSG et le foot français. Maintenant, pour nous, la meilleure façon d'aider le club, c'est de gagner des matchs pour retrouver un classement plus conforme à nos ambitions."

Les trois prochains rendez-vous vont pourtant se jouer à huis-clos. Et rappeler ainsi aux joueurs parisiens qu'ils évoluent dans un club à part. "Pour moi aussi, c'est une situation nouvelle, précise Kombouaré. Je suis curieux de voir comment on va se comporter. J'espère que ça ne va pas ressembler aux matchs qu'on fait en semaine, aux oppositions.. On se tient prêts et il ne faut pas se trouver d'excuse."

Damien Degorre
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Goasguen : « Je suis pour la dissolution des associations Auteuil et Boulogne ! »

Après les déclarations de David Douillet voulant interdire le PSG de Coupe de France suite à la mort d’un supporter, Claude Goasguen, député-maire UMP du 16e arrondissement de Paris, a déclaré qu’une dissolution des deux associations majoritaires de supporters pourrait être une solution.
« Je suis député du Parc des Princes depuis maintenant très longtemps. Les gens en ont vraiment assez de ces assassinats en pleine rue. De facto, je pense que dissoudre les deux associations de supporters qui posent problème pourrait régler pas mal de choses. Encore faut-il que les éléments juridiques prouvent qu’Auteuil et Boulogne soient à l’origine des débordements. Mais interdire le PSG de Coupe de France comme le souhaite David Douillet, je ne pense pas que cela soit la bonne piste à privilégier. »


RMC
NeiBaF
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Le PSG perd son pari face à Nice (0-1)

Paris a oublié l'espace de 90 minutes son triste quotidien extra-sportif marqué cette semaine par la mort d'un de ses supporteurs. Sur le terrain, en revanche, la saison catastrophique du PSG se poursuit. Dominateurs mais désespérement stériles devant le but adverse, les Parisiens ont concédé à Nice leur douzième défaite de la saison (1-0).

Dans un stade du Ray désert pour le premier des trois matches à huis clos d'affilée des Parisiens, Antoine Kombouaré avait décidé de laisser ses cadres au repos dans la perspective du quart de finale de Coupe de France mardi à Auxerre. Makelele et Giuly sont restés à Paris, Hoarau et Camara n'ont pas quitté le banc de touche. Et Paris a perdu son pari.

Des Parisiens pourtant dominateurs

Les coéquipiers du capitaine Sylvain Armand n'ont pourtant pas été ridicules. Ils ont même globalement dominé Nice dans une première mi-temps où ils n'ont jamais su régler leurs mires. Erding (5e), Ngoyi (7e), Maurice (22e), Clément (36e) ou Ceara (42e) flirtent avec les montants d'Ospina, décisif sur une intervention dans les pieds d'Erding (12e).

Les rares tentatives en contre des Niçois perturbent peu la défense parisienne pourtant sauvée par Edel sur une frappe puissante de Rémy (18e). Toujours dominateurs au retour du vestiaire, les Parisiens reprennent leur siège du but d'Ospina, qui bloque sans difficulté une frappe de Jallet, entré en jeu après la blessure à l'adducteur de Ceara (49e). Le danger se précise lorsque Sessegnon lance parfaitement Erding, mais le Turc bute encore sur le portier des Aiglons (54e).

Paris pourra ruminer longtemps ces occasions perdues. Baissant d'un ton à l'heure de jeu, les Parisiens se mettent en danger. Mounier en profite en délivrant un centre parfait pour Rémy qui signe de la tête sa onzième réalisation de la saison (1-0, 79e). Les ultimes tentatives parisiennes échouent à l'image de la tête d''Armand encore une fois à côté (82e). Définitivement, le championnat est terminé pour Paris. La Coupe de France reste l'ultime espoir pour sauver une saison que le PSG préfèrait totalement oublier.


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Nice - PSG : dans le silence glacial du huis clos

Face à Nice, le PSG a débuté sa série de trois rencontres à huis clos. Dans un stade transformé en camp retranché par près de 600 fonctionnaires de police, les hommes d'Antoine Kombouaré ont pénétré sur le pelouse dans un silence glacial.
Et les tubes de Lady Gaga qui se sont mis à tonitruer n'ont pas suffi à couvrir leurs voix à l'entraînement.

Autour d'eux, ils n'ont pu qu'apercevoir quelques officiels, des employés du stade et une poignée de journalistes. Le huis clos a néanmoins ses failles dans un stade du Ray construit en pleine ville. Derrière une des tribunes, quelques riverains qui ont la chance de posséder un balcon avec vue sur la pelouse s'étaient installés un verre à la main. Juste au dessus d'eux, trois policiers qui avaient préalablement visité leurs appartements ont pris place sur le toit...

Dans un silence de cathédrale, chaque ballon claque dans le stade. Les éclats de voix des joueurs résonnent comme à l'entraînement et le principal bruit de fonds est finalement produit par la litanie... des reporters radio.

A l'extérieur de l'enceinte azuréenne, quelques supporteurs niçois tentent de donner de la voix mais leurs efforts sont presque vains. Que c'est triste un match à huis clos...

NumeroStar
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NICE - PARIS : 1-0

Mevlut Erding (attaquant du Paris SG - Photo Presse-Sports): «En dépit d'une ambiance très particulière, nous avons fait un bon match dont on ressort vraiment très déçu. Comme à l'aller, nous avons eu toutes les cartes en main, avec 5 ou 6 occasions franches que nous n'avons pas su exploiter».

Robin Leproux (président du Paris SG): «Je me demande comment on peut perdre ce match. Pas mal de joueurs m'ont déçu ce soir. Il est de la responsabilité de tous d'avoir un esprit de conquête. J'attends un tout autre esprit de nos joueurs. J'ai eu l'impression que certains pensaient que la saison était finie. Dans le contexte actuel, j'attendais autre chose».

Eric Roy (entraîneur de Nice): «Nous avons eu peu de réussite mais nous avons su la provoquer. Dans ce match assez débridé, un peu bizarre, Paris a eu des occasions et nous a posé des problèmes. On a rectifié notre organisation à la pause même si nous avons été affectés par des blessures. Au Mans, on a perdu trois joueurs, ce soir Faé (pointe à la cuisse gauche) et Echouafni (mollet) ont été touchés et j'ai eu peur pour Gace, Paisley et Apam, mais les entrants ont été au diapason. C'est la victoire de tout un groupe. On creuse l'écart sur Le Mans. Il devient confortable mais pas décisif. Je répète sans cesse aux joueurs qu'il faut regarder devant dans le classement. Si on veut être ambitieux et progresser dans le jeu, il faut un autre challenge que la surveillance du rétro. Je suis évidemment heureux après ce deuxième succès car il valide tout ce que nous ressentons avec René Marsiglia, Fred Gioria, Bruno Valencony et Roger Propos dans notre travail hebdomadaire. Cette victoire renforce également la confiance du groupe et lui permettra d'améliorer encore son jeu. Nous avons encore un gros déficit de points par rapport à la valeur que j'accorde à nos joueurs».

Loïc Rémy (attaquant de Nice): «Nous n'avons pas eu beaucoup d'occasions mais quand même quelques situations intéressantes. Nous avons été réalistes au vu du contenu de la rencontre. On a profité d'une facilité à un moment dans la rencontre pour marquer, c'est vrai, mais ce but vient d'une action bien construite. C'était une ambiance très particulière. Nous nous sommes concentrés sur ce qu'on sait bien faire: défendre et placer des contres. Comme au Mans, j'ai marqué. Mais c'est mon rôle. J'essaie d'être décisif et d'achever le bon boulot de toute l'équipe. Il manquait pas mal de cadres à notre équipe, le groupe a su trouver les solutions. J'ai plus travaillé à fermer mon côté droit qu'à l'accoutumée. Nous avions tous tendance à nous disperser. Nous avons des consignes très strictes. C'est dans la rigueur qu'on parvient à être performant ». (AFP)


France Football
NewYorkSup
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Leproux «déçu» par les joueurs

Antoine Kombouaré a relevé «les insuffisances» de ses joueurs à l'issue de la défaite concédée à Nice (0-1), samedi. Avec une domination «sans partage» matérialisée par 19 frappes «mais seulement 4 cadrées», le PSG n'est toujours pas parvenu à «cultiver l'esprit de gagne» souhaité par le technicien. «Il nous manque l'esprit de tueur, a-t-il regretté. Quand on n'est pas capable de gagner un match, il faut savoir fermer la boutique et ne pas le perdre. Cela arrive parfois de ne pas parvenir à concrétiser, parce qu'en face, il y a un gardien en état de grâce. Ce n'a pas été le cas à Nice».

Si Kombouaré évoque «une énorme déception», son président, Robin Leproux, se demande encore pour sa part «comment le club de la capitale a pu perdre ce match». «Pas mal de joueurs m'ont déçu ce soir, a-t-il affirmé. Il est de la responsabilité de tous d'avoir un esprit de conquête. J'attends un tout autre esprit de nos joueurs. J'ai eu l'impression que certains pensaient que la saison était finie. Dans le contexte actuel, j'attendais autre chose».

Côté niçois, Eric Roy a reconnu que les Aiglons avaient «eu un peu de réussite mais nous avons su la provoquer». «C'est la victoire de tout un groupe, s'est il félicité. On creuse l'écart sur Le Mans. Il devient confortable mais pas décisif. Je répète sans cesse aux joueurs qu'il faut regarder devant dans le classement. Si on veut être ambitieux et progresser dans le jeu, il faut un autre challenge que la surveillance du rétro». Le manager du Gym estime que son club «a encore un gros déficit de points par rapport à la valeur qu'(il) accorde à (ses) joueurs». (Avec AFP)

Lequipe.fr
NumeroStar
Video de l'interview d'Antoine Kombouaré

Lequipe.fr
NumeroStar
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Armand : «Les seuls responsables, c’est nous»


Claude Makelele absent, Sylvain Armand portait hier soir le brassard de capitaine. Le défenseur parisien, très déçu par cette nouvelle défaite, fustige le manque de réalisme de son équipe.

Quel sentiment prévaut chez vous ?


SYLVAIN ARMAND. C’est une très grosse déception. Un nul aurait déjà constitué une petite déception au regard du match.
Mais ramener zéro point de ce déplacement alors que la victoire était à portée de main, c’est cruel. On ne peut s’en prendre qu’à nous-mêmes, car nous avons eu les meilleures occasions.

Que vous a-t-il manqué ?

On n’a pas su plier le match, alors qu’à la mi-temps, on pouvait largement mener au score. Quand on ne marque pas, on n’est pas à l’abri de prendre un but. Les Niçois n’ont eu qu’une situation dangereuse et ils l’ont exploitée. Ils ont manifesté un réalisme qui nous a fait défaut. C’est rageant.

Avez-vous été déstabilisés par le huis clos ?

Evidemment que jouer sans la présence des supporteurs n’est pas une chose plaisante. C’est très désagréable. Mais il ne faut pas se chercher d’excuse ni mettre notre défaite sur le dos du huis clos. D’ailleurs, on est assez bien rentrés dans le match. On a essayé sans cesse de trouver la faille. Le manque d’ambiance ne nous a pas trop déstabilisés, car on s’était dit qu’il fallait absolument ramener une victoire. On était concentrés sur cet objectif. Les seuls responsables, c’est nous. Pas le huis clos. On n’avait pas le droit de perdre.

En jouant la carte jeune, Antoine Kombouaré avait clairement fait du déplacement à Auxerre mardi sa priorité…

Les deux matchs, celui de ce soir (hier) à Nice et celui de mardi en Coupe de France, sont tous les deux importants. Même si on n’a plus rien à jouer en championnat, ce déplacement était aussi une priorité. On a fait une bonne prestation dans l’ensemble. Personne n’a lâché ce match. Je le répète, on a surtout manqué d’efficacité. Mais il est clair que si on veut sauver ce qui peut l’etre ce sera grâce à la Coupe de France. Mardi, à Auxerre, c’est notre saison qui se joue.




Le Parisien



NumeroStar
Cela date du 17 Mars sur coupedumonde.com

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Malgré un emploi du temps très chargé, Guillaume Hoarau a accepté de répondre aux questions de coupedumonde.com. Le PSG et ses problèmes, mais aussi l’Equipe de France. Sans oublier l’avenir, l’attaquant parisien se livre et dévoile les coulisses de sa carrière.


[u]« A Paris il y a quand même beaucoup de tentations »[/u]



Comment es-tu venu au football ?


J’ai commencé à jouer à la Réunion où je suis né, je suis venu au foot car mon père était footballeur et forcément j’avais des fourmis dans les jambes. Je jouais à St Pierre qui avait un partenariat avec le club du Havre. Après Sinama Pongolle et Mangane j’ai moi aussi eu ma chance à 19 ans et le HAC m’a accepté. J’ai enfin signé mon premier contrat pro en 2004, mais tout ne s’est pas très bien passé. Après deux années, on m’a prêté à Gueugnon où en 6 mois j’ai inscrit 8 buts, ça a été le déclic. Le HAC m’a repris avec un magnifique projet celui de remonter en Ligue 1. Ce fut une belle saison avec le titre de meilleur buteur et meilleur joueur du championnat et bien sûr la monté en L1 et évidemment ma signature au PSG.


C’est aussi une belle revanche pour toi cette dernière saison au HAC…


Oui, c’est vrai que pendant mes deux premières années, j’ai été sifflé, critiqué et je fais une saison de fou pour mon retour. Collectivement, individuellement et humainement ce fut une saison magnifique. Depuis cette saison j’ai définitivement compris que le travail paye toujours, je garde cette phrase quotidiennement dans un coin de ma tête.

C’est aujourd’hui ton meilleur souvenir de footballeur ?

Ça en fait partie ! J’ai 26 ans et j’essaye de vivre chaque moment à fond, de profiter pleinement de ma carrière. Je profite de tout et j’apprends tout le temps. Par exemple, le PSG c’est beaucoup de bons moments et un peu de mauvais, et les deux te permettent d’avancer. Grâce à ce que j’ai connu à Paris depuis 2 ans, je parviens à gérer notre situation actuelle.

Justement, le PSG, cette victoire face à Sochaux va-t-elle permette au club de sortir la tête de l’eau ?

Moi dès la fin du match j’ai immédiatement demandé à ce que l’on reste humble ! Il ne faut pas s’enflammer. Certes on a fait un bon match et Sochaux un moins bon, mais gardons les pieds sur terre. On sait tous que l’on a un énorme potentiel et que l’on a raté quelque chose d’important cette saison, alors restons en alerte et concentrés. Aujourd’hui, il nous faut gagner le maximum de matchs et après on verra.


A chaque victoire du PSG, les joueurs disent : « il ne faut pas s’enflammer ! ». On se sent trop vite les rois du monde au PSG ?

Non, c’est juste qu’on nous attend toujours au tournant à Paris, il faut faire attention. Quand tout se passe mal, tu dois faire de gros efforts pour rester concentré sur le football. Inversement, en cas de réussite, on te met immédiatement sur un piédestal et tu es sollicité de partout. Je sais de quoi je parle je l’ai vécu la saison dernière. Pour ne pas t’enflammer, il faut toujours être bien entouré, car à Paris il y a quand même beaucoup de tentations.


« Certains membres de ma famille ne voulaient pas que je signe à Paris »



Tu es un leader dans le vestiaire ?

Non pas trop ce n’est pas mon genre. J’aime donner mon point de vue notamment lors de réunions, mais pendant les matchs il y a un capitaine. Evidemment pendant la semaine tu te dois de participer à la vie du groupe, d’apporter de la bonne humeur, mais moi j’essaye surtout d’être un leader technique sur le terrain. De toute manière quand tu as des joueurs comme Makélélé et Giuly tu écoutes ce qu’ils disent.



Il y a certains joueurs avec qui tu es plus proche que d’autres ?

Je suis plus proche de Stéphane ( Sessegnon) et Edel, mais sinon je m’entends bien avec tout le monde. Avec stéph on est arrivé au même moment au club et Edel on n’a pas besoin de se parler pour se comprendre. C’est les deux joueurs avec qui je traîne le plus. Mais pour reprendre une expression de foot, je partirai en vacance avec tous les joueurs du club sans aucun problème.



L’affaire des faux papiers d’Edel comment le vis-tu ?

Edel c’est d’abord quelqu’un de très très fort mentalement. Nous on le soutient, on est avec lui, maintenant on en parle plus, car on sent qu’il n’en a pas besoin. Les Africains sont un peu spéciaux et les histoires qui en découlent tout autant. Moi j’ai été très énervé par cette affaire, je ne comprends pas que l’on puisse tolérer et diffuser médiatiquement des fausses informations comme celles-ci. Après je reste persuadé que si Edel n’était pas gardien du PSG, personne n’aurait demandé quoi que ce soit.



Le PSG est vraiment un club particulier, comment gères tu les problèmes de supporters ?


C’est désolant que quelqu’un perde la vie pour un match de foot, ça fait vraiment peur. Moi, j’ai de la famille qui vient au Parc et tu te poses évidemment des questions. Je me dis aussi que c’est un peu de notre faute, si on était irréprochable sur le terrain, il n’y aurait peut-être pas tout ces problèmes. En plus, cette année on ne peut pas intervenir, essayer de dialoguer, car nous ne sommes pas exemplaires sur la pelouse. Après il ne faut pas mettre tout le monde dans le même panier, il y a un monde entre nos supporters et ceux qui foutent la merde.



Monaco27, contributeur de coupedumonde.com te demande si tu regrettes quelques fois d’être venu au PSG ?


Non au contraire ! Ce sera un honneur pour moi de raconter à mes enfants et à ma famille que j’ai joué dans l’un des plus grands clubs français. J’espère terminer mon contrat sur une bonne note. Lorsque j’ai signé mon contrat au PSG, j’étais comme un fou, franchement la larme à l’œil, alors que certains membres de ma famille ne voulaient pas que je signe à Paris, pensant que j’aillais sombrer. Moi j’étais heureux et fier, et aujourd’hui j’ai toujours le même état d’esprit. La pression qui pèse sur le PSG, que ce soit les supporters ou les médias, moi elle me sert, car je suis Réunionnais, assez grand et donc un peu nonchalant, cela me permet de rester en alerte tout le temps, je ne m’endors pas ! Paris, c’est un grand club, une histoire, une famille, il faut que tout le monde marche ensemble.



Comment relancer le PSG aujourd’hui ?

Il faut à tout prix que dans les 2 ans à venir, le Parc des Princes retrouve la Ligue des Champions, après cela on pourra repartir. Franchement, on bosse pour, et honnêtement les gars ne lâchent rien.


« Je pense tous les jours à l’Equipe de France »


Laissons le PSG de côté et parlons de toi. Quel était ton joueur modèle ?

Ronaldo… à sa bonne époque. Pour moi c’est la référence des attaquants, c’était le meilleur. Evidemment il y en a d’autres comme Georges Wheah, mais le seul que j’ai vraiment connu c’est Ronaldo.


Quel est ton principal souvenir de Coupe du Monde ?

La finale de 98 bien sûr. Je m’en souviens j’étais à la Réunion, c’était la communion de mon petit cousin et à l’époque, comme je ne voyais que par Ronaldo, je supportais le Brésil. Mais c’est quand même un souvenir énorme d’avoir vécu ce grand moment en famille.


La Coupe du Monde étant en Afrique du Sud, la Réunion sera en quelque sorte voisine de l’événement…

Oui surtout que la France va s’arrêter sur l’île pour disputer une rencontre de préparation. Franchement, ça c’est le top pour tous les réunionnais, un réel bonheur. Après j’aimerais, c’est certain, y être également. Je pense tous les jours à l’Equipe de France et à la Coupe du Monde, mais bon il faut rester réaliste.


Elbutor, contributeur de coupedumonde.com te demande si tu espères encore être sélectionné pour la Coupe du Monde ?


Il faut travailler, toujours travailler, mais ce sera difficile. Moi j’y crois, car j’ai envie de faire partie de cette équipe là, c’est une motivation supplémentaire pour les 2 mois qui viennent. Je n’abandonne jamais, je vais me battre jusqu’au bout pour être sélectionné, je vais tout faire pour.


« Peut-être qu’il faudra revoir mon contrat »



Quelles sont les chances de la France en Afrique du Sud ?

Il faut se donner l’ambition d’aller au bout ! L’objectif c’est de la gagner ! Même ceux de 98 ont reconnu avoir eu des matchs amicaux franchement pas terribles avant la Coupe du Monde, donc ça ne veut rien dire. L’entraîneur est beaucoup décrié, mais il faut laisser cela de côté et faire un pas vers l’autre. Restons soudés et unis.



Parlons de ton avenir, JuanLuisIbiseta, contributeur de coupedumonde.com, te demande quel est ton club de cœur et quel championnat t’attire le plus ?



(Rires) Je n’ai pas d’attachement particulier. C’est vrai que certains championnats comme l’Angleterre ou l’Espagne me plaisent et j’ai envie d’y jouer, mais aujourd’hui je suis à Paris. De plus, grâce à Bordeaux et l’OL, la Ligue 1 retrouve un peu de saveur. Moi je suis bien à Paris et je ne signe pas dans un club pour partir. J’espère évidemment découvrir un jour d’autres pays, car en plus du sport c’est aussi une nouvelle langue, une nouvelle culture, ce sont des choses à raconter plus tard, mais aujourd’hui c’est le PSG.



Tous les joueurs disent cela, pourtant les transferts se préparent déjà aujourd’hui…


Même s’il me restait 1 an de contrat je ne changerais pas de discours. La situation est simple, je profite de chaque instant et on verra dans deux mois. Si j’ai réussi une belle fin de championnat et que des grands clubs s’intéressent à moi, je regarderai oui, et peut-être qu’il faudra revoir mon contrat. Mais je vis au jour le jour et l’actualité du moment c’est aider le PSG à faire une belle fin de saison.
sylvain
Twitter Parisien

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Ceara forfait pour les deux prochains matchs. Il souffre d'une élongation à l'adducteur droit.


Le Parisien

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Encore battu, le PSG s’enfonce en silence

Dans un environnement surréaliste, Paris, en panne d’efficacité, a conclu le premier de ses trois matchs à huis clos en une semaine par une défaite à Nice.




C’est un monde où l’on entend même le silence. C’est un monde où chaque bruit résonne, claque, interpelle. Celui de la frappe dans le ballon, des rires qui s’échappent et paraissent soudain énormes, des applaudissements qui se comptent et que l’on dénombre facilement. C’est un monde ou les mots « Sors ! », « Replace-toi », « Au sol », « Seul » deviennent les dialogues audibles d’un match de football.
C’est le monde du huis clos.


Ecoutons les acteurs de cette drôle de pièce. « C’est vraiment triste un stade vide... », déclare ainsi Mateja Kezman. « Ce n’est pas évident de jouer devant des tribunes vides car on fait un métier de spectacle. J’espère au moins que cette expérience nous servira mardi à Auxerre », ajoute Stéphane Sessegnon. « C’était la première fois que je jouais à huis clos, précise Mevlut Erding. C’est assez spécial. Il n’y avait aucune ambiance, on s’entendait parler, on entendait parler nos adversaires. Ca ressemble à un match amical. »


Ce Nice - PSG s’est en effet déroulé dans un environnement surréaliste, où aucun incident n’est à déplorer. Sans doute la rançon d’un dispositif de sécurité dantesque (600 policiers) et disproportionné. Dans le stade, ils sont à peine une centaine, dont une vingtaine de dirigeants, une trentaine de journalistes, Gilles Veissière, l’ancien arbitre international aujourd’hui adjoint aux sports de la ville de Nice et des policiers.


Une fois le coup d’envoi donné, un silence pesant et étrange domine. Seul le chant des oiseaux, les commentaires des reporters radio et les frappes de balle donnent une sonorité à ce genre de rendez-vous que tous les joueurs redoutent. Seul soutien populaire : dans l’un des immeubles qui domine le stade du Ray, une vingtaine de personnes se sont massées sur deux balcons aux couleurs de l’OGCN. Sur leur toit, trois policiers veillent afin d’éviter que des fumigènes soient lancés en direction du stade. Plus loin, sur une colline, sans aucune visibilité sur le terrain, une dizaine de supporteurs se sont également réunis pour encourager leur équipe avec des chants et lancer quelques insultes aux Parisiens.


Il y a aussi des moments comiques, quand, en seconde période l’arbitre interrompt le match pour calmer l’entraîneur parisien. De l’autre côté de la rue, un supporteur niçois crie : « Kombouaré, ta gueule ! » Ou encore les Aiglons, vainqueurs, qui saluent, le match fini, les balcons, comme au théâtre ! Sur le terrain, en revanche, personne ne rigole. « C’est vraiment un contexte particulier, surtout pour de jeunes joueurs », soupire Sessegnon. « Ça ne m’était jamais arrivé, et j’aimerais que ça n’arrive plus. Et malheureusement, ça va encore arriver deux fois en une semaine », conclut Kezman.

NICE - PSG 1-0 (0-0)
Spectateurs : match à huis clos
Arbitre : M. Bré.
Avertissements. Nice : Coulibaly (63 e ), Apam (70 e ). PSG : Traoré (18 e ).
But. Rémy (79 e )
Nice : Ospina - Coulibaly, Apam (cap.), Paisley, Gace - Faé (Sablé, 33 e ), Echouafni (M. Traoré,81 e ) Hellebuyck - Rémy, Bagayoko, Ben Saada (Mounier, 74 e ).Entr : Roy.
PSG : Edel - Ceará (Jallet, 45 e + 1), Traoré, Sakho, Armand (cap.) - Ngoyi, Clément - Sessegnon, Sankharé, Maurice (Chantôme, 74 e ) - Erding (Kezman, 76 e ). Entr : Kombouaré.


Notes du Parisien

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Edel: 5
Très rarement sollicité, il détourne une frappe de Rémy (17 e ) et ne peut pas grand-chose sur le but.

Céara: 5
Il joue haut et déstabilise la défense niçoise. Blessé à l’adducteur droit, le latéral cède sa place à Jallet (4,5), très mobile, mais qui ne bloque pas Mounier sur le but niçois de Rémy.

Armand: 5.5
Il aurait pu égaliser de la tête (82 e ). Mais comme les autres, il rate le cadre. Il a bien contenu Rémy côté gauche.

Sakho: 5
Comme Traoré, il est statique sur le but. Il n’avait jusque-là rien eu à faire face à des attaquants niçois amorphes.

Traoré: 5
Bagayoko ne l’a jamais dérangé et il a passé une soirée plutôt tranquille.

Clément: 5.5
Il réussit l’exploit de réveiller le stade vide d’une frappe lourde de 25 m (36 e ). Très actif, il a plutôt bien dirigé le jeu.

Ngoyi: 5
Milieu défensif au côté de Clément, il aurait pu ouvrir le score dès la 7 e minute. Appliqué, il met en évidence son goût de l’offensive mais ne suit pas Rémy sur le but.

Sankharé: 6
Sans doute le meilleur match de sa courte carrière en L 1. Entreprenant et inspiré, mais pas décisif.

Sessegnon: 4.5
Milieu droit, il permute intelligemment avec Maurice et Sankharé mais ne profite de sa liberté d’action que par intermittence.

Maurice: 5
Il peut rarement se servir de sa pointe de vitesse côté gauche. De bons enchaînements avec son compère Sankharé. Cède sa place à Chantôme (74 e ).

Erding: 4
Une énorme occasion ratée dès la 5 e , puis une bonne frappe détournée par Ospina (54 e ). Il attend encore les bons ballons. Remplacé par Kezman (76 e ).
sylvain
L'Equipe

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La défaite est en eux.

La faillite offensive du PSG a entrainé son douzième revers en L1. C'est sans point fort qu'il ira jouer sa saison, mardi, à Auxerre.

Au lendemain d'un tirage au sort de quart de finale de igue des Champions débouchant sur un Lyon-Bordeaux, ce samedi niçois est venu rappeler à quel point le PSG est devenu une équipe quelconque de Ligue 1. une seule question reste en suspens, à l'avant-veille d'un quart de finale à Auxerre: Paris, septuple vainqueur de l'épreuve, a t'il encore assez de moelle, assez de foi, de souffle pour être une équipe de coupe?

Comme hier, il jouera à l'Abbé Deschamps cerné par des tribunes vides. Mais l'idée à ressortir de son match au Ray, c'est qu'il avance sans point fort. Son système défensif, une fois de plus, a fini par craquer lorsque Mounier trouva la tête de Rémy à la 79ème minute sur une action où les Parisiens n'ont eu aucune autorité dans les duels. Il n'eut pas ensuite la capacité de réaction observé à Lens (1-1) eux semaines plus tôt, lorsqu'il égalisa dans le temps additionnel.

Mais si le PSG a perdu hier, c'est surtout parce qu'il n'a pas su gagner le match quand le scénario lui appartenait encore. Longtemps, Paris a peu vacillé, a même sensiblement dominé, et a montré des choses intéressantes dans un 4-2-3-1 qui n'est pas son schéma habituel, avec une utilisation presque fructueuse des côtés et de bons déplacements sur la ligne offensive Sessegnon-Sankharé-Maurice.

Et pourtant, Nice semblait jouer le 0-0

Mais ce Paris-là a aussi attendu la 55ème minute pour dessiner sa première occasion cadrée, une frappe croisée d'Erding: Ospina la repoussa comme il l'avait fait un peu plus tôt, sur un centre rentrant de Maurice, côté gauche (12e). Même tourné vers l'avant, Paris aura toujours manqué d'application dans les gestes supposés décisifs, à l'image des têtes de Ngoyi (7e) et de Maurice (22e).
Au fond, le grand frisson parisien, ce fut un missile de Clément, de peu au dessus (36e).

Pas assez de qualité technique, pas assez de force mentale, pas assez de cette volonté de fer qui aide à écraser un adversaire, même lorsque celui-ci bafouille son jeu, comme Nice le fit hier la plupart du temps.
C'était un Nice très attentiste et qui semblait pas rechercher plus qu'un point. Mais, même contre ces équipes, Paris s'est retrouvé à l'envers à force de galérer dans la finition: hormis son festival contre Sochaux (4-1), il n'a inscrit que quatre buts sur ses neufs autres matchs de L1 en 2010, laissant derrière lui cette impression qu'il ira défier Auxerre sans réel point fort, ni devant, ni derrière, ni au milieu. restera à voir si l'expérience a encore une poids, celle des Makélélé, Giuly, et Camara, ménagés ce week-end, comme Hoarau, resté sur le banc hier.

En attendant, c'est un échec de plus au bilan parisien en championnat, mais un échec qui devrait passer inaperçu. parce que c'était dans le silence d'un huis-clos. Parce que le "vrai" match arrivera, mardi à Auxerre. Et parce que, cette semaine, un évènement bien plus grave qu'une défaite en Ligue 1 a noirci définitivement la saison du PSG.

Jérôme Touboul


Les notes de l'Equipe
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Edel: 5
Céara: 5
Jalet: 4
Traoré: 5
Sakho: 5
Armand: 5
Ngoyi: 5
Clément: 6 A mis de l'allant et a joué vers l'avant.
Maurice: 6 Quelques fulgurances. Maladroit devant le but.
Sankharé: 6 Comme Maurice. Quelques fulgurances. Maladroit devant le but.
Sessegnon: 6 A fait parler sa puissance et sa virtuosité technique, , mais eu du mal à finir ses actions
Erding: 4
NeiBaF
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Ceara forfait à Auxerre

Sorti sur blessure lors de Nice-PSG, samedi soir (1-0), Ceara sera forfait pour le quart de finale de Coupe de France du Paris-SG à Auxerre, mardi. Le latéral droit brésilien, touché à l'adducteur droit, a été remplacé par Christophe Jallet.

sylvain
Le Parisien

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Oublier Nice et tout miser sur la Coupe


«Franchement, on est maudits… » En quittant le camp des Loges hier en fin de matinée, Sammy Traoré ne trouvait pas vraiment d’explications au 12e revers de la saison en Ligue 1. La large victoire face à Sochaux (4-1) n’aura été qu’un épiphénomène. Les Parisiens ont vite retrouvé le goût amer des défaites qu’on ne pense pas mériter.

A Nice, Paris a globalement maîtrisé les débats. Les statistiques du match s’égrènent comme autant de regrets : 4 tirs cadrés sur 21 (3 sur 8 pour Nice), 12 corners et 57 % de possession du ballon. Une fois de plus, tout a basculé sur une erreur d’inattention. « On se demande comment on peut perdre des matchs comme ça, confiait Stéphane Sessegnon en quittant Nice. On a eu énormément d’opportunités durant la première demi-heure, mais on manque d’agressivité devant le but. Et quand on n’arrive pas à marquer, on se met en danger. On paie cash une erreur et le but niçois nous met un coup au moral. » Les Parisiens n’ont pas perdu beaucoup de temps à disserter sur le championnat. Dans le vestiaire du stade du Ray, l’entraîneur leur a tout de suite demandé de se concentrer sur le quart de finale de Coupe de France à Auxerre. « Ce sera le match de l’année, estime Mateja Kezman, mais il faudra être très fort mentalement pour gagner. » Un avis partagé par Sessegnon : « Seule la Coupe de France peut sauver notre saison, dit le Béninois. La défaite à Nice doit nous servir de leçon pour bien aborder Auxerre. » Pour ce nouveau huis clos, l’expérience du silence glacial d’un stade vide leur sera peut-être utile. L’absence du public bourguignon, en tout cas, les arrange. Malheureusement, ils auront face à eux l’une des plus redoutables équipes de L 1 actuellement. En pleine confiance, les Bourguignons s’annoncent redoutables. A moins qu’ils n’aient la tête ailleurs… « Auxerre a un gros coup à jouer en championnat, constate Sammy Traoré. C’est peut-être notre chance, ils vont peut-être lâcher la Coupe. »


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Antoine Kombouaré : « Paris fait encore rêver »



Décontracté mais pugnace, Antoine Kombouaré a des messages à faire passer. A la veille d’un quart de finale de Coupe de France à Auxerre, d’une rare importance pour le PSG, il n’élude aucune question. Avant de prendre congé, il glisse : « Surtout, insistez bien sur un point : on va à Auxerre pour faire un résultat.
»

Le PSG joue-t-il demain le match le plus important de sa saison ?
Antoine Kombouaré. Oui. Je le dis depuis un moment aux joueurs. Pour sauver notre saison, il faut faire le meilleur parcours possible en coupe. Si on se qualifie, on ne sera qu’à quatre-vingt-dix minutes du Stade de France.

Vu le contexte actuel, vos joueurs ont-ils assez de ressources mentales pour battre Auxerre ?
Perdre à Nice n’est pas la meilleure façon de préparer Auxerre. Mais on n’a pas le temps de gamberger. En termes de jeu et d’état d’esprit, mes joueurs ont toujours été là. Malheureusement, la réussite nous fuit. On est déficients mentalement. On a rarement saisi les opportunités de gagner.

Jouer ce quart de finale à huis clos, est-il un avantage pour le PSG ?
Je ne me pose pas la question. L’expérience de Nice ne nous sera pas forcément utile. Pour moi, un match de foot, c’est avec des supporteurs, une ambiance. C’est un spectacle. Je n’aime pas jouer dans des stades vides, ce n’est pas comme ça que je conçois le football.

Depuis le début de la saison, avez-vous fait des erreurs au niveau de la gestion psychologique du groupe ?
Vous faites allusion à mes colères ?

Oui...
Moi, je protège mes joueurs, je les aide. Mais, dans le management, il faut aussi leur rentrer dedans. Quand ils ne sont pas bons, le minimum, c’est de leur dire. Quand votre enfant fait quelque chose de mal, vous lui dites !

Se mettre trop souvent en colère avec un enfant se révèle vite contre-productif…
Mais vous caricaturez en faisant croire que je me mets souvent en colère ! Le management ne se commande pas. Il faut trouver les bons mots pour qu’ils aient une portée sur les joueurs. Ce qui m’embête, c’est qu’ils ne soient pas capables de tuer les matchs.

Votre équipe a-t-elle été surcotée en début de saison ?
On a un effectif limité, mais de très grande qualité. Il ne faut pas avoir de blessés. Hoarau six mois, Camara quatre mois, Erding et Coupet trois mois… Aujourd’hui, vous pouvez aligner le duo Hoarau-Erding, mais ça ne fonctionne pas… Ce n’est que leur septième match ensemble ! Ça ne va pas marcher en claquant des doigts.

A Nice, pourquoi avez-vous eu des commentaires si durs contre les plus jeunes ?
Je n’ai stigmatisé personne, je visais tous ceux qui ont joué. On n’a pas le droit de perdre ce match. J’ai juste dit que, quand certains ont la chance de jouer, ils doivent faire plus. Mais on n’a pas perdu à cause d’eux.

Pourquoi Chantôme ne joue-t-il pas davantage. Existe-t-il un problème avec lui ?
Il a été malade pendant trois semaines. Aujourd’hui, il y a meilleur que lui. A lui de travailler pour mériter du temps de jeu. Il n’y a pas de problème ni avec lui ni avec Ludovic Giuly comme le sous-entendent certains. Je ne vais pas les embrasser sur la bouche pour prouver le contraire !

Combien de joueurs espérez-vous recruter la saison prochaine ?
Parler de cela aujourd’hui serait déplacé. Ce qui est sûr, c’est que je ne veux pas revivre la même saison. Sébastien Bazin et Robin Leproux le savent. On espère très fort avoir plus de moyens pour recruter.

Les bons joueurs ont-ils encore envie de signer au PSG ?
Oui. Malgré les résultats et les voyous qui donnent une sale image de notre club, le PSG fait encore rêver.
Beaucoup de joueurs voudraient participer au renouveau du club. Ils savent que le Parc des Princes est une enceinte fantastique.

Etes-vous toujours fier d’être entraîneur du PSG ?
Oui, et je me bats tous les jours pour redonner une bonne image à ce club. Aujourd’hui, on parle mal du PSG, on est décriés. Ça me fait mal. Avec les joueurs et le staff, on veut redonner de l’espoir et de la joie aux gens qui aiment ce club. Deux morts en quatre ans, c’est dramatique ! J’ai la rage quand je parle de ça parce que ce n’est pas normal. On en a tous ras le bol de voir des stades en état de siège. La violence doit cesser. Il n’est pas normal que des supporteurs menacent les joueurs. Les gens qui font ça ne sont pas des supporteurs, ce sont des voyous.
Et les voyous, il faut les dégager du stade.

Démissionner vous a-t-il déjà effleuré l’esprit ?
Jamais ! Ce sont les faibles qui font ça, les mecs qui ont peur…
11G
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Traoré : « On va passer ! »

Sammy Traoré le reconnaît : le quart de finale de Coupe de France, mardi, à Auxerre, est «peut-être la dernière chance pour le PSG de ramener un trophée ou de jouer l'Europe». Le défenseur parisien est persuadé que son équipe va se qualifier et relever la tête après sa défaite à Nice. (Photo Presse-Sports)

«Sammy Traoré, ce PSG, battu à Nice (1-2) samedi, est-il capable de se qualifier mardi à Auxerre?
On sort d'un nouveau match complètement noir à Nice, où on s'incline alors qu'on aurait dû gagner tandis qu'Auxerre confirme sa période d'euphorie en s'imposant dans le temps additionnel. L'équipe est en pleine réussite, à l'inverse total de nous. Eux, ils n'ont besoin que d'une demi-occasion pour gagner avec l'autre phénomène (Jelen). Personne ne se réjouit de jouer dans un stade vide mais peut-être qu'Auxerre mettra quelques minutes avant d'entrer dans le match du fait du contexte particulier. Si on peut en profiter, pourquoi pas? Ça va être dur, mais je pense qu'on va passer.

Pourquoi tant d'optimisme?
Parce que, même inconsciemment, les Auxerrois vont avoir la tête au championnat. Ils sont en course pour une place en Ligue des champions. Tout le monde met en avant Bordeaux ou Marseille mais on a tendance à les oublier. S'ils sont là, ce n'est pas par hasard: ils ont gardé les mêmes joueurs que les saisons précédentes, le club est structuré, le staff est compétent. Attention à Auxerre! Nous, sur un match, on sait qu'on peut gagner. Si on gagne là-bas, on va aller en finale.

Vous jouez votre fin de saison sur ce match...
Je ne vois pas ça comme ça. La Coupe de France est peut-être notre dernière chance de ramener un trophée ou de jouer l'Europe l'an prochain, mais ne croyez pas qu'en cas d'élimination, on serait en vacances. On a tous envie de gagner nos derniers matches pour remonter au classement. Si on en est là aujourd'hui, c'est d'abord de notre faute. L'an dernier, on avait tout gâché en fin de saison. Là, ce serait bien de se rattraper et finir sur une bonne note en allant chercher, pourquoi pas, la septième place.»


Schultzy
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La tension est palpable

L'attitude et les mots d'Antoine Kombouaré traduisaient, lundi soir, une pression étouffante avant le quart de finale de Coupe de France à Auxerre (20h45).

L'entraîneur du Paris SG s'est montré nerveux à la veille du quart de finale de Coupe de France contre Auxerre, qu'il compare à une «finale» (mardi 20h45). Il n'a pas hésité, lundi en conférence de presse, à qualifier l'interrogation d'un journaliste de «question à deux balles». Ou à faire remarquer à un autre, sur un mode très inhabituel, qu'il était non seulement en retard mais que son portable sonnait...

C'est un match où le PSG «joue sa saison», selon Kombouaré, et la pression est palpable dans les rangs parisiens. «Je ne cache pas qu'on a pas préparé de la meilleure façon ce match avec la défaite à Nice (1-0) a-t-il avoué, mais on n'a pas le temps de trop gamberger». Contre la «meilleure équipe du moment», l'ancien coach de Valenciennes «n'envisage que la qualification».

«Ce qui compte, a martelé Kombouaré, c'est la qualification, peu importe la manière. S'il faut aller aux prolongations, aux penalties, c'est la qualification, je n'envisage pas la défaite». Si Auxerre, troisième de la L1, est devenu «favori», «on a les moyens, on a envie de rectifier le tir et donner une bonne image du club», lâche le Kanak avant le deuxième des trois matches à huis clos consécutifs que le PSG va disputer. - Ch. M., au Camp des Loges

L'Equipe.fr
11G
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Retour de Makelele et Giuly

Laissés au repos samedi pour le déplacement à Nice (0-1), Claude Makelele et Ludovic Giuly effectuent leur retour dans le groupe parisien. Les deux joueurs ont été retenus par Antoine Kombouaré pour le quart de finale de Coupe de France à Auxerre, ce mardi (20h45). Comme prévu, Marcos Ceara, touché à l'adducteur droit au stade du Ray, est forfait. Peguy Luyindula (genou droit) est toujours indisponible.

Le groupe parisien : Edel, Grondin - Armand, Camara, Jallet, Sakho, Traoré - Chantôme, Clément, Makelele, Makonda, Ngoyi, Sankharé, Sessegnon - Erding, Giuly, Hoarau, Kezman, Maurice.


sylvain
L'Equipe.fr


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Auxerre sous haute surveillance


Mardi, Auxerre virera au bleu marine. Alors que la rencontre entre l'AJA et le Paris-SG, comptant pour les quarts de finale de la Coupe de France (20h45) se disputera à huis clos, les autorités locales ont décidé de prendre un maximum de précautions pour limiter tous risques d'incidents. Plusieurs compagnies de CRS, des unités de gendarmerie et des membres de la police nationale ont été mobilisés, afin de remplir des missions bien précises. Des opérations de contrôle seront effectuées sur les principaux axes menant à Auxerre alors que des policiers surveilleront les abords de la ville afin d'identifier d'éventuels perturbateurs. Le périmètre du stade sera interdit aux piétons et aux automobilistes (sauf les riverains et les personnes accréditées) dès 17h30, et la vente de boissons alcoolisées a été prohibée dans ce même secteur.
« Un dispositif complètement disproportionné »

« Ces mesures ont été prises au cas où des Parisiens décident de faire le déplacement », explique-t-on à la préfecture de l'Yonne. Mais selon des membres des tribunes Boulogne et Auteuil contactés lundi, les possibilités d'assister à une "descente" de Parisiens semblent quasiment nulles. « Il n'y aura sans doute rien, pas de confrontation entre Boulogne et Auteuil. Ce serait vraiment très étonnant que des mecs fassent le voyage. Ce dispositif est complètement disproportionné », explique l'un d'eux. - A.B.


France Football.fr

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Kombouaré : «On joue gros...»


A la veille d'aller affronter Auxerre en quart de finale de la Coupe de France, Antoine Kombouaré (Photo Presse-Sports) s'est présenté devant la presse. Largué en Championnat (12e, à 16 points de l'OM), le PSG n'a plus d'autre choix que de gagner la Coupe de France pour sauver une saison pour le moins calamiteuse. «On joue gros !», a d'emblée déclaré l'entraîneur parisien. «C'est le dernier joker que nous avons entre les mains. Nous en avons déjà grillé pas mal. C'est le dernier. Il va falloir, quelle que soit la manière, tout faire pour se qualifier. J'envisage uniquement la victoire et je me prépare en conséquence. Pour moi, c'est comme une finale et les finales ne sont belles que lorsque tu les gagnes», a ajouté Kombouaré, bien conscient que le PSG jouera en Bourgogne «le match de la saison».

Auxerre : «Une équipe qui marche très fort»

Pour espérer l'emporter face à Auxerre, qui «marche très fort», le Kanak espère que son équipe va «retrouver son mental» et «se reconstruire mentalement» pour essayer «d'être plus efficace». L'efficacité, c'est la grosse lacune du club parisien, qui se créée beaucoup d'occasions dans les matches mais ne marque pas assez. Pour passer ce tour, Paris aura aussi besoin d'un état d'esprit de combattant. «Il faudra être costauds dans les duels, bien jouer et être efficace. La Coupe c'est ça ! On ne se souvient jamais de l'adversaire et de la manière. L'important est de se qualifier», a-t-il réclamé. Tout est dit.
sylvain
Le Parisien

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Ce soir, Paris peut tout perdre


Les Parisiens, qui n’ont plus que la Coupe de France pour accrocher une place européenne, jouent gros à Auxerre pour leur deuxième match à huis clos.


L’équation paraît insoluble. D’un côté, il y a l’enjeu de ce quart de finale de Coupe de France, énorme, martelé par Antoine Kombouaré : le PSG « joue sa saison contre Auxerre. C’est comme une finale. C’est notre dernier joker ». De l’autre se glisse une réalité : l’équipe de la capitale a perdu tous ses matchs à forte pression cette saison à l’extérieur, devant Marseille, Bordeaux, Lyon, Lille, pour ne prendre que ses rendez-vous face aux gros bras de la Ligue 1.

En vertu de ce constat, le PSG ne semble posséder aucune chance face à Auxerre. L’entraîneur parisien pense tout l’inverse : « Je ne crois pas que l’enjeu va nous paralyser. Moi, la pression, j’adore ! On a eu beaucoup de matchs à pression et, à chaque fois, on les a bien abordés. Il n’a manqué que le résultat. » C’est bien le problème.

La victoire ou le fiasco

Mais le technicien a raison. Parce que la coupe lui réussit historiquement, parce qu’un huis clos commence à devenir son décor quand Auxerre, lui, va découvrir cette drôle d’ambiance, parce que l’AJA est plus à l’aise à l’extérieur qu’à l’Abbé-Deschamps, parce que le PSG qui joue toujours le même match dominer et perdre va finir par vaincre avec réalisme, le coup est à portée de ballon. « Je n’envisage que la qualification. On ne peut pas perdre », soutient encore Kombouaré.
Son discours, qu’on peut juger un poil « écrasant » pour ses joueurs, dessine les contours d’une voie, la seule à emprunter sous peine de fracasser encore plus une saison qui ne tient même plus avec de la colle. C’est l’instinct de survie ou le néant, la victoire ou le fiasco, la qualification ou le bide de l’année. Le PSG a tellement à perdre et si peu à gagner. Parce que tout ce qui se dit ou s’écrit aujourd’hui reviendra le jour de la demi-finale si le club y participe. Jusqu’à l’hypothétique finale, Paris vivra en apnée. Mais la respiration retrouvée, il y a un paysage à contempler : « On veut redorer l’image du club pour faire parler de lui en bien. C’est très important, commente l’entraîneur. La coupe, c’est un parfum particulier. C’est la liesse populaire, ce sont des soirées de fête et de partage avec les supporteurs. » Ce soir, cela ne se verra pas vraiment, mais une qualification permettrait d’y remédier en replaçant Paris au coeur de son activité : le football. Au PSG, on a trouvé la définition du bonheur : une demi-finale dans un vrai stade plein de gens.

Un important dispositif de sécurité sera mis en place à Auxerre, les forces de l’ordre craignant la présence de supporteurs parisiens. Cinq compagnies de CRS sont mobilisées ; les sorties d’autoroutes et les entrées de la ville seront contrôlées.

AUXERRE - PSG
Ce soir à 20 h 45 au stade de l’Abbé-Deschamps, match à huis clos.
Arbitre : M. Vileo.
Auxerre. Riou - Hengbart, Coulibaly, Mignot, Grichting - Contout, Pedretti (cap.), Ndinga, Capoue (ou Birsa) - Niculae, Jelen. Entr. J. Fernandez.
PSG. Edel - Jallet, Camara, Sakho, Armand - Giuly, Makelele (cap.), Clément, Sessegnon - Hoarau, Erding. Entr. Kombouaré.


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LA PHRASE DU JOUR


« Ne croyez pas qu’en cas d’élimination on serait en vacances. »
SAMMY TRAORÉ, Défenseur du PSG


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Le match pour 3,90 €


Ceux qui n’ont pas accès à Eurosport possèdent une seconde chance de voir Auxerre - PSG, ce soir, à 20 h 45… à condition d’avoir une bonne connexion Internet et 3,90 € en poche. Pour ce tarif, les internautes peuvent en effet avoir accès aux programmes d’Eurosport sur leur ordinateur pendant un mois. En temps normal, le coût pour un abonnement mensuel à Eurosport sur le Net est de 4,90 €.
Mais les dirigeants auxerrois ont négocié cette petite réduction de prix. C’était pour eux une manière d’adoucir le dépit des supporteurs bourguignons qui, pour la plupart, ne sont pas abonnés à Eurosport et n’ont donc pas le droit de se rendre à l’Abbé-Deschamps pour cause de huis clos. Pour bénéficier de l’offre, il suffit de se rendre sur le site Eurosport-player.fr et de choisir comme code promotionnel le mot supporter.


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Jelen-Niculae, le duo gagnant d’Auxerre


Quatorze buts toutes compétitions confondues pour Ireneusz Jelen, six passes décisives en Ligue 1 pour Daniel Niculae. Sans ces deux-là, l’AJA ne serait pas troisième du championnat. Les deux hommes sont arrivés à Auxerre en même temps, en 2006. Si le duo commence seulement à faire parler de lui, c’est parce que les internationaux polonais et roumain étaient, jusqu’ici, plus concurrents que complémentaires.

Attaquants de pointe tous les deux, ils ont parfois joué côte à côte avant que Jean Fernandez ne replace Daniel Niculae en soutien du meilleur buteur auxerrois. Il leur a fallu s’adapter. « Ça s’est fait dans le temps, admet l’entraîneur. C’est pour cela que je dis toujours qu’une équipe se construit sur la durée. Regardez Mbia à l’OM : même si ça ne lui plaît pas, on l’a mis dans l’axe et ça fonctionne mieux comme ça. » Pour Jelen, dont le rôle reste le même, le changement s’est opéré dans la douceur. Il a seulement dû acquérir certains automatismes avec son nouveau « neuf et demi ». « Il y a une complémentarité qui se crée, observe Jean Fernandez. Ils prennent du plaisir à jouer tous les deux. Chacun sent le jeu de l’autre. »Niculae, lui, se révèle sous un nouveau jour. Ancien buteur redoutable passé par une grosse année creuse, il s’est découvert passeur. Un poste qui aurait dû revenir à la recrue Alexandre Licata, blessé depuis son arrivée en Bourgogne cet été. « Ça n’a pas été difficile, assure le Roumain. Tout le monde dans l’équipe fait bien son travail, alors c’est plus facile. Et si le coach me demande demain de jouer défenseur, je le ferai avec plaisir ! »

Annoncés partants en fin de saison

Toujours se mettre au service du collectif. C’est ce credo qui pousse Niculae à sacrifier ses instincts de buteur. Il a marqué deux buts cette saison. Le dernier date du 25 octobre. « Bien sûr que ça me manque, sourit-il. Mais je suis simplement content quand l’équipe gagne… avec moi sur le terrain. »
Le duo Niculae-Jelen est encore perfectible. Sur les six passes décisives du Roumain, une seule était adressée au meilleur buteur auxerrois. Mais les deux hommes n’auront sans doute pas le temps de peaufiner leur duo. Ireneusz Jelen et Daniel Niculae sont tous les deux annoncés partants à la fin de la saison.


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Pourquoi la Coupe sourit aux Parisiens


Le PSG aime la Coupe de France. Depuis sept ans, avec deux titres (2004, 2006) et deux finales perdues (2003, 2008), l’équipe de la capitale a pris ses habitudes au Stade de France. Elle espère s’en rapprocher ce soir. Cette compétition lui porte bonheur pour trois raisons.

1 La chance au tirage
Auxerre est la première équipe professionnelle qui se dresse sur la route des Parisiens lors de cette campagne.
Jusque-là, les joueurs de Kombouaré ont eu un parcours sans embûches : Aubervilliers (CFA 2), Evian Thonon (National) puis Vesoul (CFA). En 2004, après avoir éliminé Marseille au Vélodrome en 16e de finale, le PSG avait rencontré deux équipes amateurs avant de s’imposer face à Châteauroux (L 2) en finale (1-0). En 2006, Paris avait disputé ses deux confrontations face à des équipes de L 1 à domicile. En 2008, il n’avait pas croisé d’équipe de L 1 avant la finale perdue face à Lyon (1-0).

2 Une épreuve de rattrapage
« Souvent, le championnat se passe mal, alors Paris donne tout dans les Coupes », explique l’ancien capitaine José-Karl Pierre-Fanfan, vainqueur de l’épreuve en 2006. C’est encore le cas cette saison. En 2008, après avoir tutoyé la relégation, Paris s’était incliné en finale face à Lyon (1-0) mais s’était consolé avec sa victoire en Coupe de la Ligue face à Lens (2-1). L’année 2004 fait, en revanche, figure de contre-exemple : le PSG de Vahid Halilhodzic avait remporté la Coupe de France après avoir décroché la 2e place en L 1.

3 Une pression plus facile à gérer
Depuis une dizaine d’années, les joueurs parisiens abordent beaucoup mieux les matchs couperets de Coupe que les rendez-vous récurrents du championnat. « Le PSG est un club qui use sur la longueur, explique Pierre-Fanfan. Les joueurs abordent la Coupe avec moins de pression et se libèrent. En championnat, on cogite plus. » L’équipe actuelle a-t-elle l’étoffe des précédentes ? « Ce n’est pas gagné, estime Pierre-Fanfan. C’est une saison vraiment difficile à vivre… »


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PROCÈS DES TRANSFERTS
Le tribunal se penche sur le cas Anelka


Anelka, Okocha… Faute de joueurs, ce sont leurs transferts et les montages douteux réalisés à cette occasion par le PSG et une dizaine d’agents entre 1998 et 2003 que la 11e chambre du tribunal correctionnel de Paris a commencé hier à examiner. « Vous parlez de système, ce n’est pas un système. Seuls quelques cas sur une centaine de transferts sur cette période posent problème », précise d’emblée Pierre Frelot, ex-directeur financier du club.
Pour Anelka, Laurent Perpère, aux manettes lors de son rachat au Real Madrid en juillet 2000, doit répondre de « faux et usage ». L’ancien président du PSG explique les négociations alors menées sous la pression des frères du joueur.
Les 20 à 25 millions de francs en sus des 244 prévus par la convention ? « Des frais sans doute liés à la loi espagnole ou de commission d’agents », répond-il, en définissant le « prix d’un joueur » comme « une indemnisation pour le préjudice subi ». « Un accord de 244 millions est peut-être exagéré, cela n’en fait pas un faux. » Entre 2000 et 2004, poursuit-il, la plupart des clubs établissaient des contrats longue durée : « Leur arme pour amortir. » Pour Anelka, la « garantie » Canal + qui « savait bien sûr » a permis de convaincre les banques. L’actionnaire est une nouvelle fois épinglé.

Le faux transfert d’un autre joueur

Okocha surgit ensuite, avec le transfert en 2002 d’un joueur nigérian de second plan nommé Rabiu Baïta. Le montage, dûment retracé par les policiers, est complexe : comptes au Luxembourg et en Suisse, conventions parallèles, intermédiaire d’un agent belge, Roger Henrotay, qui nie en s’empêtrant piteusement à la barre… Le faux transfert au PSG de Baïta, revendu immédiatement au club belge de Mons, a permis de dégager 2 millions d’euros de compléments de salaire pour Okocha. Laurent Perpère admet ce cas « gênant », hérité de l’époque Biétry : « Okocha, le vice initial, c’était un contrat négocié en salaire net. Il fallait trouver une solution… » « Un casse-tête, un cas unique ! » souligne son avocat Me Cornut-Gentille.
En début d’audience, le tribunal a clos le volet contrats PSG-Nike en donnant la parole à Francis Graille, président de 2003 à 2005. Enveloppe joueurs, amendes fictives ? « Je n’étais au courant de rien », a-t-il affirmé en racontant « sa » page de l’histoire du club parisien.



France Football

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Paris à quitte ou double


Largué en Championnat, empêtré dans des problèmes inextricables avec les franges les plus violentes de ses supporters, le Paris-SG est dos au mur avant son quart de finale de la Coupe de France à Auxerre. Soit il passe, et il peut toujours espérer sauver sa saison en gagnant le trophée, soit il perd, et le club pourrait exploser. L'AJA, en course pour le titre, jouera sans pression. Et sans ses supporters. (Photo Presse-Sports)

Dire que le Paris-SG a l'habitude de jouer avec la pression est un euphémisme. Mais depuis le début de la saison, il ne l'a pour ainsi dire jamais assumée. Le week-end dernier encore, à Nice, le club parisien a flanché en fin de match et s'est incliné (0-1) pour la 12e fois en 29 matches de Championnat. 12e de la Ligue 1, il n'aura, ce mardi soir, pas d'autre choix que de passer outre pour se qualifier pour les demi-finales de la Coupe de France. Sous peine d'exploser. En froid depuis de longues semaines avec ses supporters, dont certains ont bêtement manifesté leur mécontentement par la violence, il va être totalement livré à lui-même dans un stade de l'Abbé-Deschamps contraint au huis clos par le Ministre de l'Intérieur pour éviter tout problème. L'entraîneur Antoine Kombouaré et le président Robin Leproux se sentiront eux aussi bien seuls si Paris échoue. En première ligne.

Paris reste sur deux succès à l'Abbé-Deschamps

Le coach parisien est d'ailleurs bien conscient de l'enjeu. «On joue gros. C'est le match de la saison», a-t-il déclaré en conférence de presse d'avant-match. Forcément, le PSG n'a plus que ça pour redorer un minimum son blason et espérer jouer une Coupe d'Europe l'an prochain. Son choix de mettre plusieurs cadres au repos à Nice (Giuly, Makelele, Hoarau, Camara) sera également remis en cause si les choses se passent mal en Bourgogne. Petit point rassurant : le PSG n'y a plus perdu depuis octobre 2005, et reste même sur deux succès là-bas (2-1 et 1-0).

Les Auxerrois sont vexés... et n'ont pas de pression

Si depuis de longues semaines, tous les joueurs parisiens n'ont plus que ce quart de finale de Coupe de France en tête, ce n'est pas franchement le cas des Auxerrois. Troisièmes du Championnat à neuf journées de la fin, ils sont en course pour l'Europe. Voire mieux. Du coup, ils sont logiquement favoris et ont à coeur de réparer ce qu'ils ressentent comme une injustice : le huis clos. «Nous n'avons pas du tout compris que, pour contribuer à régler les problèmes du club parisien, on impose de jouer à huis clos à Auxerre», a regretté l'entraîneur auxerrois cette semaine. En résumé, Auxerre jouera presque plus pour ses supporters, privés de cette «fête», que pour l'enjeu. Tout l'inverse de Paris, qui intéresse de moins en moins ses supporters. Et jouera une bonne partie de son avenir sur ce match. D.Be.

Les équipes probables :
Auxerre: Riou - Hengbart, Coulibaly, Mignot, Grichting - Contout, Pedretti, Ndinga, Birsa ou Capoue - Niculae, Jelen.
Paris-SG: Edel - Jallet, Camara, M.Sakho, Armand - Giuly, Makelele, Clément, Sessegnon - Hoarau, Erding.
Averell
Citation (Le regard du "Coach")
Cher Abonné,

Je dois vous dire que j’étais particulièrement déçu de rentrer bredouille de cette rencontre disputée à huis clos. La défaite de samedi soir à Nice est le reflet de notre saison : nous produisons du jeu, nous nous créons plusieurs occasions mais nous ne les concrétisons pas, souvent par maladresse. Finalement, nous encaissons un but et cela devient plus compliqué.

Le fait de devoir encore jouer deux matches sans spectateurs, à Auxerre mardi et au Parc contre Boulogne dimanche, ne m’enchante pas. Pour moi, le foot est un spectacle, une fête, qui ne peut se faire sans supporters. Je ne conçois pas ce sport de cette façon là, même si on accepte sans commentaires les décisions prises par les hautes instances.

Ce qui est sûr, c’est que l’heure est grave et qu’il faut trouver des solutions pour que le drame qui touche le PSG et l’ensemble du football français ne se reproduise pas. Si nous ne pouvons faire abstraction de ce contexte douloureux, il convient pour les joueurs et le staff sportif de rester concentrés sur le terrain. Mon boulot d’entraîneur consiste avant tout à mettre en ½uvre les compétences pour gagner des matches.

C’est ce que nous avions réussi à faire au Parc contre Sochaux la semaine passée. L’équipe avait envie de faire un grand match pour repartir de l’avant et confirmer le bon point pris à Lens la semaine précédente. Les joueurs étaient bien dans leur tête et n’avaient pas l’intention de « lâcher ». Ce succès avec la manière a été une grande satisfaction, même si l’ambiance dans le stade était un peu particulière. Nous avons été solides défensivement en n’offrant que peu d’opportunités d’attaque aux Sochaliens. L’efficacité offensive a été au rendez-vous, avec une complémentarité entre Mevlut Erding et Guillaume Hoarau qui a enfin payé.

Concernant ce duo, je ne me suis jamais inquiété. Ils travaillent énormément leurs automatismes à l’entraînement et essaient souvent de se trouver sur la pelouse pendant les matches. Ils montent en puissance en faisant preuve de plus en plus de complicité, ce qui est bien, mais l’important, c’est que tout le monde soit au diapason et travaille pour gagner.

Si d’aucuns croient que nous négligeons le championnat, ils se trompent, et nous continuerons d’essayer de prendre le plus de points possibles. Les comptes se feront à la dernière rencontre.

Ceci dit, le match le plus important est celui à venir contre Auxerre en quart de finale de la coupe de France. Si nous nous qualifions, nous ne serons plus qu’à 90 minutes d’une finale au Stade de France

Allez Paris !
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