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Pauleta75
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PSG : Boindrieux vice-président


mardi 28 juillet 2009 - 18h31

Jusqu'ici directeur général du club, Philippe Boindrieux sera nommé vice-président du PSG dès que Robin Leproux sera officiellement investi à la tête du PSG.

Robin Leproux qui est le nouvel homme fort du PSG en attendant d'être officiellement nommé président, aura comme vice-président Philippe Boindrieux. Ce dernier était jusqu'ici directeur général du PSG, club qu'il a rejoint à l'automne 2006.

ODLB (Rédaction Football365.fr)


FOOTBALL365.FR
Kiolm
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Ce que Leproux va changer
Robin Leproux a été choisi comme nouvel homme fort du PSG. Il va apporter sa culture marketing.

LE PSG tient son nouvel homme fort Sébastien Bazin (voir notre édition d'hier) a trouvé son successeur en la personne de Robin Leproux, 50 ans depuis le 22 juillet Cet ancien président du pôle radio français de RTL Group (RTL, RTL2, Fun Radio et la régie publicitaire IP France) est nommé temporairement « conseiller du président », le temps de pouvoir organiser les changements de structure juridique du club qui interviendront fin août-début septembre (lire par ailleurs), Robien Leproux deviendra alors président du directoire et Sébastien Bazin président du conseil de surveillance.
Officialisant cette information, le patron de Colony Capital Europe, proche de Nicolas de Tavemost, ex-boss de Leproux, s'est dit ravi de cette arrivée hier sur le site Internet du PSG : « Je sais qu'il mettra au service du club son ambition, sa connaissance du monde sportif et des médias et son enthousiasme pour poursuivre le travail engagé depuis plusieurs années. »
Robin Leproux est un « décideur, un chef d'entreprise », selon les mots de Jean-Louis Triaud, le président de Bordeaux, qui l'a rencontré lorsque ce dernier, vice-président du directoire du groupe M 6, était aussi administrateur des Girondins. « Cest un dirigeant efficace, poursuit Triaud. Et il connaît bien le football. » Parisien de naissance, Leproux possède encore une licence à Rueil-Malmaison et est fan du PSG depuis longtemps.

Valoriser l'image du club

Alain Cayzac, l'ancien président parisien, est également élogieux à son égard :« Comme Patrice Clerc, c'était un excellent candidat II est, comme Antoine Kombouaré, d'une grande honnêteté intellectuelle et il ne va pas péter les plombs parce qu'il devient président du PSG. Il a le profil pour réussir. »
La mission de Leproux, diplômé de Sup de co Reims ? Bazin l'a définie dans le communiqué :« Sa feuille de route est simple : faire du PSG l'un des tout premiers clubs au plan européen par ses performances sportives, son rayonnement notamment à l'international et son rôle dans la promotion du football français.» Doté d'une très bonne culture marketing, cet ancien président du Groupe Springer France et ex-associé de la société de production audiovisuelle Eléphant avec Emmanuel Chain va devoir valoriser l'entreprise PSG en tenues d'image et développer les produits dérivés du club. Hier, il a commencé à prendre ses marques en discutant avec plusieurs salariés du club, dont Antoine Kombouaré.
ARNAUD HERMANT


Citation
Une nouvelle structure juridique à la rentrée
LE TEMPS de laisser passer les vacances d'été et le PSG transformera sa structure juridique, comme nous le révélions dans notre édition d'hier matin. Pour cela, un conseil d'administration puis une assemblée générale seront convoqués afin de valider ce changement de statut et l'abandon du conseil d'administration, en vigueur actuellement
Le club de la capitale sera alors gouverné par un conseil de surveillance dont Sébastien Bazin, l'actionnaire majoritaire du club, sera le président et un directoire dont Robin Leproux, nouvel arrivant, prendra la tête. Philippe Boindrieux, l'actuel directeur général parisien, en deviendra le vice-président
Dans son fonctionnement quotidien, cette modification ne change pas grand-chose pour le PSG. « Le directoire a une fonction opérationnelle de gestion et de direction d'entreprise. Le conseil de surveillance est là pour superviser et valider les choix stratégiques de la société, explique un proche du club. Sébastien Bazin souhaitait ce changement de structure. Plusieurs clubs en France sont gérés ainsi » Sébastien Bazin, patron de Colony Capital Europe, s'offre un peu de recul, plus en rapport avec ses souhaits et ses activités. Mais il reste malgré tout, en tant que propriétaire du club, son homme fort Et c'est lui qui devra continuer à assumer la destinée financière de l'équipe de la capitale. A.H.


Le Parisien
Schultzy
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Robin Leproux souhaite une saison "sereine et efficace"

Robin Leproux, « conseiller du président » et bientôt nouveau patron du PSG, était interviewé mercredi sur l'antenne d'RTL, dont il est l'ancien dirigeant. Celui qui va remplacer Sébastien Bazin à la tête du club parisien a estimé que Paris avait tout pour faire une saison «sereine et efficace».


Robin Leproux, ancien président du pôle radio français de RTL Group (RTL, RTL2, Fun Radio et la régie publicitaire IP France), sera président du directoire du Paris Saint-Germain d'ici quelques semaines, le temps d'adapter la structure juridique du club.

Le nouvel homme fort du PSG a expliqué qu'il avait eu « l'occasion d'échanger assez longuement» avec l'entraîneur Antoine Kombouaré dont il dit partager «l'optimisme et l'enthousiasme». Avant d'ajouter : «Je crois qu'il y a de part et d'autre une notion de prise de risque, une motivation extrêmement forte d'amener Paris toujours plus haut et d'avoir des ambitions européennes».

Plus d'argent ? Pas une priorité

A la question de savoir s'il allait demander plus d'argent pour recruter, il a précisé qu'il allait en parler avec l'actionnaire mais que ce ne sont pas «les objectifs immédiats». «Il ne faut pas aujourd'hui déstabiliser un groupe qu'Antoine Kombouaré dirige et pour lequel il commence à avoir une vision. Un groupe qui va commencer le championnat maintenant d'ici peu et qui sera déjà ce soir à Florence».

Robin Leproux s'est ensuite revenu sur ses ambitions pour le club. «Je viens avec la volonté d'emmener Paris assez haut, le plus haut possible à l'échelle européenne. [...] Le groupe que dirige Antoine Kombouaré est un bon groupe, mature, qui est un alliage de joueurs jeunes, confirmés et très expérimentés, avec un formidable palmarès».

Exprimant sa confiance dans l'équipe dirigeante actuelle, le groupe sportif, l'entraîneur et l'actionnaire, il a expliqué : «je pense qu'on a absolument tout pour faire une saison à la fois très déterminée, sereine et efficace».


leparisien.fr
sylvain
So Foot

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PSG : Mais qui es-tu Robin Leproux ?

Il était temps ! Dans quelques semaines, Robin Leproux (50 ans) sera le 15ème président exécutif du PSG. Nommé dans un premier temps conseiller du président, Robin Leproux deviendra donc président du directoire et Sébastien Bazin sera président du conseil de surveillance. Mais qui es-tu Robin Leproux ?

Leproux… Leproux… Tiens, tiens… A quoi ça fait penser ? A Henri Leproux, patron pendant 27 ans du Golf Drouot ? Le Golf Drouot… La première salle rock parisienne de la fin des années 50, début des années soixante, et pépinière du rock français (Johnny, Eddy et Dick)… Bingo ! Robin est bien le fils de Henri. Rock’n’Roll, donc : « Je suis né dans une boîte de nuit. Quand j’étais petit, Johnny me faisait sauter sur ses genoux et m’achetait des soldats en plastique ». Entre 1985 et 1992, le diplômé de Sup de Co qui avait commencé sa carrière chez Procter & Gamble avait été DG chez Polygram. Connaît la musique, alors. On espère pour lui qu’il écoute un peu de rap, because les joueurs du PSG d’aujourd’hui sont plutôt rap. Mais bon, tout est question de groove, y’a moyen de s’entendre. En tous cas, Robin est un allumé des jeux vidéo (il peut y jouer des nuits entières !) et ça c’est une bonne accroche avec les joueurs de la génération PlayStation : « J’ai toujours beaucoup joué. Je joue à tout. Ce qui me plaît dans le jeu, c’est qu’il y a des règles. C’est rassurant et reposant, cela impose une honnêteté. C’est un univers dont les tricheurs sont exclus ».

Pour le reste, brillante carrière à RTL, entre 2001 et 2005. Président du pôle RTL Group (RTL, RTL2, Fun Radio et la régie publicitaire IP France), il redressera l’activité de la station après sa terrible crise d’audience de l’année 2000. Un slogan (« RTL VIVRENSEMBLE »), des nouveaux programmes qui marchent encore aujourd’hui (dont les émissions de foot quotidiennes du soir qui ont abouti à On refait le match d’Eugène Sacramento) et surtout une initiative forte dès son arrivée à RTL : la réintégration de Philippe Bouvard aux Grosses Têtes en février 2001 (Fiorèze peut donc toujours rêver…). Un passage éclair en 2007 dans le groupe Springer (non lancement d’un Bild à la Française pour motifs économiques) mais succès général sur M6, où il occupera diverses fonctions durant plusieurs périodes de 1992 à aujourd’hui. Depuis mai 2006, il était Vice Président du directoire du Groupe M6, directeur des filiales M6 Interactions et M6 Thématique. C’est d’ailleurs au sein de M6 qu’il a été administrateur des Girondins de Bordeaux (de 1999 à 2005), propriété du groupe M6. Du foot : on y arrive !

Comme Nicolas de Tavernost à Bordeaux, Jean-Claude Dassier à l’OM, voilà donc à nouveau un homme de médias à la tête d’un club de L1. Précisons qu’avant lui, au PSG, il y eut Charles Villeneuve (TF1), Michel Denisot et Charles Biétry (Canal +). Un homme de com., donc. Aucun préjugé là-dessus : des hommes de médias ont réussi dans le foot, d’autres non. On verra bien… Outre l’exposition publique du référent médiatique du club (la parole), il sera chargé de coordonner la politique interne du PSG en faisant travailler ensemble les différents secteurs sportifs, administratifs et économiques (l’action). Dans ce domaine, il jouit d’une réputation en béton : il sait faire travailler les gens en équipe et promouvoir les éléments de qualité. Quitte à s’effacer parfois… mais sans fuir ses responsabilités.

Alors ? Et le foot ? Le bonhomme est un vrai passionné de ballon. Il joue en vétérans tous les dimanches matins. Un bon footeux, endurant et assez technique, à ce qu’on dit. Un pur Parigot (ça compte au club !) qui fréquente le Parc depuis longtemps, au point d’être dûment catalogué supporter du PSG. Une expérience du monde du foot limitée mais pas vierge : l’administrateur des Girondins de Bordeaux qu’il a été fréquentait les conseils d’administration du club, assistait régulièrement aux matchs à Chaban Delmas, quitte à faire parfois des centaines de kilomètres en voiture pour aller voir jouer les Marines… Un peu léger comme expérience. Du point de vue du timing, il arrive un peu tard : un nouvel entraîneur, Antoine Kombouaré, qu’il ne connaît pas et qu’il n’a pas choisi, a été nommé. Idem pour le recrutement, largement entamé sans qu’il ait pu donner son aval. Réflexion non dénuée de sens et de conséquences : Robin Leproux devra assumer les éventuels problèmes du “nouveau PSG”. Il sera comptable des éventuels mauvais résultats et des erreurs de recrutement (qu’une fois de plus il n’aura pas supervisé…). Plus sérieux : il sera aussi comptable de l’éventuel échec de Kombouaré en tant que coach. Pas évident. Et puis, le PSG reste le PSG : la saison est à peine commencée qu’il va falloir déjà gérer les mini crises, comme celle du cas Rothen, écarté du groupe par Kombouaré, ou bien celle qui couve entre le club et les supporters à propos du nouveau maillot…

La mission impartie par Sébastien Bazin est d’une simplicité colossale : « Sa feuille de route est simple : faire du PSG l’un des tout premiers clubs au plan européen par ses performances sportives, son rayonnement notamment à l’international et son rôle dans la promotion du football français ». Rien que ça… Une nouvelle aventure commence à Paris, pleine d’expectatives vu que la paire Leproux-Kombouaré est foncièrement novice : Antoine Kombouaré n’a que quatre années d’expérience en L1 et dans des clubs “secondaires” (Strasbourg puis Valenciennes) et Robin Leproux inaugure juste ses fonctions de dirigeant de “haut niveau”… En tout cas, une page se tourne définitivement : qui se souvient encore du binôme Le Guen-Villeneuve ?
Chérif Ghemmour
Pauleta75
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Le PSG dompte la Fiorentina 29/07/2009 22:26


Quelle soirée ! Le PSG est allé dompter la Fiorentina dans son antre d'Artemio Franchi, mercredi, en match amical (3-0). Alignée en 4-4-2, avec le tandem Erding -Luyindula en pointe, plutôt complémentaire (Guillaume Hoarau est blessé aux adducteurs), la formation d'Antoine Kombouaré a nettement pris le dessus sur la Viola dès la première période. L'ancien Sochalien (photo Presse-Sports) a mis les siens sur les rails en inscrivant son premier but officiel sous sa nouvelle tunique (24e) alors que, précédemment, une frappe deSessegnon avait heurté le poteau de Frey. Luyindula, très en jambes, lançait peu après Ludovic Giuly qui trompait une fois encore le portier français de la Fiorentina (33e) et, au retour des vestiaires, y allait lui aussi de son but à bout portant (50e). Opportuniste et solide derrière (contrairement à sa soirée face à Panthrakikos) face aux tentatives de Montolivo et Gilardino, le PSG a parfaitement négocié son premier test d'envergure et signe ainsi sa troisième victoire de sa campagne de préparation. De bon augure, à dix jours de son premier rendez-vous en Ligue 1 face à Montpellier.


11G
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Erding : « Bon pour la confiance »

« Nous étions bien dans le match dès le début de la rencontre. J’ai réussi à ouvrir le score et nous avons ensuite marqué nouveaux buts grâce à Ludo( Giuly) et Peguy (Luyindula). Même si ce n’est qu’un match amical c’est bon pour la confiance d’avoir gagné à Florence car ce n’est jamais facile de s’imposer ici. A une dizaine de jours de la reprise du championnat je nous sens bien. Nous avons joué ce match comme une rencontre officielle, je pense que c’est pour ça que nous étions bien. Physiquement, je ne suis pas encore à cent pour cent, comme la plupart des joueurs, mais nous serons tous prêts le 8 août à Montepllier. »


PSG.fr
Biz Markie
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Paris terrasse la Fiorentina


De notre envoyé spécial à Florence (Italie). Ce fut un aller-retour express riche d'enseignements. Arrivés mercredi midi à Florence, les Parisiens ont rejoint la France dès le coup de sifflet final, mais avec dans leur valise quelques certitudes forcément bien venues à dix jours de la reprise du championnat.

Car en s'imposant 3-0 sur la pelouse de la Fiorentina mercredi soir en amical, le PSG a affiché de nets progrès.
Certes, les Parisiens savent que les Italiens sont beaucoup moins avancés dans leur préparation. Mais face au 4e du dernier Calcio, le PSG a cumulé les bons points : moins de ballons perdus, plus de percussion et de mouvement en attaque, moins de flottement en défense et au final un tableau d'affichage logiquement favorable aux hommes de Kombouaré.

Erding-Luyindula en attaque, Bourillon-Sakho en défense

Au-delà du score, l'autre information est venue de la feuille de match et de la composition d'équipe alignée par Antoine Kombouaré. Mardi midi, l'entraîneur parisien avait évoqué sa volonté d'affiner peu à peu son groupe et de trouver les « 15-16 joueurs » qui constitueront sa base. Si Guillaume Hoarau est trop juste pour la reprise, Kombouaré semble se diriger vers une association Erding-Luyindula en attaque. En défense centrale, Bourillon a sans doute une petite longueur d'avance sur Traoré pour épauler Sakho. Rothen, lui, n'était même pas du voyage. En son absence, Stéphane Sessegnon s'est chargé d'animer le couloir gauche parisien. Et le Béninois l'a très bien fait, rendant une copie proche de la perfection. A l'origine de deux buts, auteur d'un tir sur le poteau, le stratège du PSG s'est montré sous son plus beau jour.

L'autre parisien à avoir brillé s'appelle Mevlut Erding. Une semaine après son premier match avec Paris, le Turc a encore affiché de belles promesses. En allant chiper le ballon dans les pieds de Kroldrup (24e) puis en faisant preuve de sang froid, le Turc a d'ailleurs ouvert le score. Imité par Giuly, parti assez nettement en position de hors-jeu, dix minutes plus tard (33e). Avant que Sessegnon ne s'amuse un peu en deuxième mi-temps pour permettre à Luyindula de corser le tout (50e).

Sessegnon et Erding en jambes

Côté italien, on n'a peu vu les stars. Même si Mutu et Gilardino ont bien tenté de venir inquiéter Coupet en première mi-temps. L'Italien est passé tout près de l'ouverture du score après une mésentente Coupet-Bourillon finalement rattrapée par le gardien parisien (14e). Pour le reste, le plus en vue des joueurs de la Fiorentina fut Sébastien Frey. Le gardien Français, promu capitaine, s'est employé à plusieurs reprises pour repousser les tentatives d'Erding (5e) et de Luyindula (40e).

Dans la chaleur moite du stade Artemio Franchi, animé occasionnellement par un seul de ses deux virages (et par une vingtaine de supporteurs parisiens...), le PSG a donc profité d'une différence flagrante de niveau. C'est l'un de ses principaux mérites. Prochaine et ultime étape, Londres et l'Emirates Cup, le week-end prochain, où le PSG révisera ses dernières gammes face aux Glasgow Rangers puis face à l'Atletico Madrid.

Composition des équipes.
Fiorentina : Frey (cap.)- Comotto, Gamberini, Kroldrup, Pasqual-Marchionni, Kuzmanovic, Donadel, Vargas – Mutu, Gilardino.

PSG : Coupet- Ceara (Jallet, 64e), Bourillon, Sakho (Traoré, 64e), Armand- Giuly (Chantôme, 64e), Makelele (cap.) (Ngoyi, 64e), Clément, Sessegnon- Erding (Kezman, 53e), Luyindula.

leparisien.fr
Dubdadda
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A. Kombouaré : « Une victoire de prestige »

L’entraîneur du PSG, Antoine Kombouaré et Mevlut Erding ont livré leurs impressions à l’issue de la victoire du PSG à Florence (0-3) face à la Fiorentina.

Antoine Kombouaré (Entraîneur du PSG)

« C’est une grosse satisfaction d’avoir gagné cette rencontre. Nous avons construit ce succès à travers une bonne assise défensive. Les attaquants et les milieux y ont bien contribué soulageant ainsi le travail de la défense. Nous avons bien récupéré les ballons au milieu, ce qui nous a permis de rapidement nous projeter vers l’avant et de nous créer ainsi de nombreuses occasions. C’est bon pour la confiance de ne pas avoir encaissé de but et d’en avoir inscrit trois par l’intermédiaire de nos attaquants. Il faut cependant relativiser, cela reste une rencontre amicale, mais c’est une victoire de prestige importante. Il fallait également composer avec la chaleur ce soir. Il fallait donc être capable de bien défendre et conserver le ballon afin de faire courir l’adversaire. Nous étions mieux qu’eux physiquement et avec une bonne maîtrise nous avons remporté ce match. »

Mevlut Erding (Attaquant du PSG)

« Nous étions bien dans le match dès le début de la rencontre. J’ai réussi à ouvrir le score et nous avons ensuite marqué deux nouveaux buts grâce à Ludo( Giuly) et Peguy (Luyindula). Même si ce n’est qu’un match amical c’est important pour la confiance d’avoir gagné à Florence car ce n’est jamais facile de s’imposer ici. A une dizaine de jours de la reprise du championnat je nous sens bien. Nous avons joué ce match comme une rencontre officielle, je pense que c’est pour ça que nous étions bien. Physiquement, je ne suis pas encore à cent pour cent, comme la plupart des joueurs, mais nous serons tous prêts le 8 août à Montepllier. »


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Conférence de presse

Sébastien Bazin et Robin Leproux donneront une conférence de presse ce vendredi 31 juillet 2009 à 9h00 à l'auditorium du Parc des Princes.


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En direct du Camp

Au lendemain de la victoire à Florence (0-3) les Parisiens se sont entraînés à 10h30 ce jeudi matin au Camp des Loges.

Au programme :
- Footing
- Jeux avec ballons
- Travail devant le but

Prochaine séance,vendredi à 14h30 au Camp des Loges.


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Erick Mombaerts au Camp

Erick Mombaerts, sélectionneur de l'Equipe de France Espoirs, était au Camp des Loges ce jeudi matin.

Ancien entraîneur du PSG et actuel sélectionneur de l'Equipe de France Espoirs, Erick Mombaerts était au centre d'entraînement des Rouge et Bleu ce jeudi matin.


PSG.fr
sylvain
L'Equipe.fr

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Foot - L1 - PSG

Armand « comme Govou »

Sylvain Armand, lié au Paris-SG jusqu'en 2012 depuis quelques jours, n'exclut pas de finir sa carrière au Paris-SG, où il est arrivé en 2004. «Bien sûr que c'est possible. Partir pour partir, je ne suis pas dans ce style, nous a-t-il déclaré jeudi. J'aime ce club, toute ma famille se plaît bien ici. J'ai vécu des choses, bonnes et moins bonnes, et j'ai envie de gagner des titres ici. Un peu comme Govou à Lyon, je ne sais pas comment ça se passerait ailleurs, et je sais ce que j'ai ici.» Deux discussions avec son entraîneur Antoine Kombouaré l'ont rassuré sur les intentions du nouveau staff : il compte sur lui. «Du moins c'est comme ça en début de saison. J'espère que ça durera en tout cas.»

Ne pas s'emballer, c'est aussi l'attitude qu'Armand applique à la victoire amicale remportée par le Paris-SG mercredi sur la pelouse de la Fiorentina (3-0). «Franchement, c'était un très bon match. On n'avait pas rencontré d'équipe comme ça depuis le début de la préparation. On a bien respecté les consignes. Il ne faut pas s'enflammer sur un match, ça peut être un des problèmes qu'on rencontre à Paris.»

« Pas surpris » par la Fiorentina

«Mais on n'a pas été surpris, poursuit Armand. On sentait à l'entraînement qu'on avait vraiment du potentiel, notamment sur le plan offensif. Il y a sûrement des fois où on sera plus maladroits, mais si tout le monde fait les efforts pour ne pas prendre de but, on sait qu'on a les moyens d'être dangereux. On a un collectif. On a aussi des individualités. Et on est en train de huiler tout ça.»

Le latéral gauche du PSG assure que la mauvaise fin de saison 2008-2009 «est évacuée». «Cela a terni notre saison. On quand même fait une demi-finale de Coupe de la Ligue, un quart de Coupe d'Europe et on a failli jouer les trois premières places. Cette fin de saison nous a déçus. Mais bon, c'est peut-être un mal pour un bien. On verra ça à la fin.» - Cé. Ro.
sylvain
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Rothen a joué avec la réserve

Non retenu par Antoine Kombouaré pour le match amical remporté mercredi contre la Fiorentina (3-0), Jérôme Rothen, toujours en instance de départ, a joué jeudi avec la réserve parisienne, qui s'est imposée face à Poissy (4-2). Mais le milieu international n'était pas le seul joueur professionnel à être présent sur la pelouse puisque Albert Baning, Younousse Sankharé, Loris Arnaud et Jean-Eudes Maurice (auteur d'un doublé) ont aussi participé à la rencontre. Aucun d'entre eux n'avaient effectué le déplacement la veille à Florence. Ce qui semble indiquer qu'ils n'entrent pas dans les plans de leur entraîneur pour cette saison.


L'Equipe.fr
Pauleta75
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L1 / PSG :
L'envol de Bourillon ?
© panoramic L1 / PSG : L'envol de Bourillon ?
Olivier DE LOS BUEIS

jeudi 30 juillet 2009 - 16h47
En l'absence de Zoumana Camara, Antoine Kombouaré pourrait faire confiance pour le début du championnat à Grégory Bourillon. Décevant depuis son arrivée à Paris, l'ancien Rennais va-t-il prendre son envol ?

Antoine Kombouaré le sait bien : la Fiorentina que le PSG a balayée mercredi ne sera pas La Viola qui commencera le Calcio. Physiquement, les niveaux étaient trop différents entre les deux équipes du côté de la Toscane. Néanmoins, il ne faut pas enlever tous les mérites de cette équipe parisienne, victorieuse 3-0 et assez emballante de l'autre côté des Alpes, notamment avec un bon Sessegnon côté gauche. Surtout, si on se doutait des possibilités offensives du PSG même en l'absence de Hoarau, on a pu apprécier cette fois-ci la solidité de la défense parisienne en l'absence de Zoumana Camara. Si Grégory Coupet a ajouté sa pierre à l'édifice, l'ancien gardien lyonnais a été efficacement protégé par sa défense, notamment par son axe.

Aux côtés d'Armand et Ceara, Kombouaré avait fait le choix d'associer à Sakho le revenant Grégory Bourillon. Alors qu'il aurait pu tester Jallet dans l'axe ou lancer Sammy Traoré, « Casque d'Or » a préféré voir l'ancien Rennais à l'œuvre. Un choix loin d'être anodin à dix jours de la reprise de la Ligue 1. Si toute l'équipe parisienne s'est montrée solidaire et compacte en Italie, facilitant le travail de la charnière, la bonne performance du duo Sakho-Bourillon ne peut être occultée. Si le jeune joueur du PSG s'impose petit à petit comme un indiscutable au sein du onze parisien, les supporters doutent encore de l'apport de Grégory Bourillon, 25 ans et 30 apparitions en L1 en deux saisons.

Attiré au club par Paul Le Guen, l'ancien Rennais ne s'est jamais imposé au PSG sous la direction de son mentor. Va-t-il pouvoir le faire sous les ordres de Kombouaré ? L'actuel coach connaît bien le poste et s'il préfère titulariser Bourillon à la place de Traoré, c'est que l'ancien international Espoirs lui offre actuellement suffisamment de garanties pour cela. Sûr défensivement au sol comme dans les airs face à Mutu et Gilardino, sa relance peut être également un atout pour le PSG. En déficit de confiance, Bourillon aura en tout du positif à retirer de cette rencontre et de cette phase de préparation. Egalement essayé d'entrée avec Jérémy Clément contre Panthrakikos mais aussi avec Traoré contre Nantes, Bourillon semble avoir marqué des points pour remplacer Zoumana Camara dans l'axe droit grâce à ses trois titularisations. A 25 ans, le temps commence à presser pour Bourillon. L'occasion de s'imposer est venue. C'est l'heure de briller.


FOOTBALL356.FR
Hari
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Football, Ligue 1 / PSG
L’équipe type se dessine



La très belle victoire (3-0) acquise mercredi contre la Fiorentina, à Florence, est riche d’enseignements pour le PSG et son nouvel entraîneur, Antoine Kombouaré.
Il s’en est d’ailleurs félicité après le match par le biais d’une déclaration sur le site Internet du club : « C’est une grosse satisfaction d’avoir gagné cette rencontre.
Nous avons construit ce succès à travers une bonne assise défensive. Les attaquants et les milieux y ont bien contribué, soulageant ainsi le travail de la défense. C’est bon pour la confiance de ne pas avoir encaissé de but et d’en avoir inscrit trois par l’intermédiaire de nos attaquants. Il faut cependant relativiser, cela reste une rencontre amicale, mais c’est une victoire de prestige importante. » Une victoire référence obtenue avec un onze titulaire qui devrait être très proche de celui qui débutera la saison le 8 août à Montpellier. Antoine Kombouaré aurait déjà en tête, sauf forfait de dernière minute, dix* de ses onze joueurs.

Le cas Rothen

Ses doutes subsistent concernant le poste de défenseur central droit. En l’absence prolongée de Camara, souffrant d’une phlébite au mollet droit, le « match » oppose Bourillon, bon à Florence, à Traoré. Ce dernier n’a pas été titularisé en Italie car il est arrivé en retard au rendez-vous le matin du match. Cela a fortement déplu à Kombouaré qui le lui a fait savoir. L’entraîneur apprécie toutefois son défenseur. Et l’on peut penser l’incident clos à la vue de la bonne humeur qui régnait entre les deux hommes hier matin lors de la séance d’entraînement.
Sur le côté gauche du milieu, la donne apparaît claire. Sessegnon occupera le poste, le temps que le cas Rothen se décante. Mardi dernier, le technicien parisien a discuté avec l’ancien Monégasque pour faire le point sur son état d’esprit. L’international lui a répété qu’il souhaitait toujours partir. Même s’il va participer ce week-end à l’Emirates Cup, Rothen ne pourra postuler à une place dans le groupe parisien qu’une fois son avenir tranché. S’il reste, il deviendra une solution pour l’ancien coach de VA. Mais il n’est pas certain que le Parisien redevienne le titulaire indiscutable qu’il était par le passé.
En attaque, le duo numéro un sera Erding-Hoarau, une fois ce dernier rétabli (adducteurs), peut-être pour le 8 août, compte tenu de la vitesse de sa guérison. En attendant, Luyindula semble posséder une longueur d’avance sur Kezman.

* Les dix Parisiens quasi certains pour le 8 août : Coupet, Ceará, Sakho, Armand, Giuly, Makelele, Clément, Sessegnon, Erding, Luyindula.

Arnaud Hermant


leparisien.fr


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C.Chantôme : « Réaliser une bonne saison »


A l’issue de la séance du jour, Clément Chantôme est revenu sur la victoire du PSG à Florence (0-3) avant d’évoquer l’Emirates Cup que le PSG va disputer à Londres ce week-end.

Clément, comment ça va au lendemain de la victoire du PSG à Florence (0-3) ?

« Le moral est au beau fixe. Nous sommes un peu fatigué car le voyage a été difficile et il faisait très chaud mercredi soir à Florence. Tout va bien au sein du groupe, l’ambiance est vraiment bonne après cette belle victoire. Le coach voulait que nous gagnions tous nos matches amicaux. Pour le moment le bilan est bon avec un nul et trois victoires. L’équipe marche bien et c’est important en vue de la reprise du championnat. »

Le PSG dispute un tournoi prestigieux ce week-end, l’Emirates Cup, quelle est l’importance d’une compétition comme celle là, à une semaine de la reprise ?

« Nous allons affronter deux belles équipes, les Rangers et l’Atletico Madrid, dans un beau stade. C’est un très beau tournoi à disputer et c’est important de gagner ces matches pour préparer au mieux le championnat. Si nous arrivons à réaliser de grands matches, cela sera très bon pour notre confiance.»

Comment se déroule ta préparation ?

« Je me suis bien préparé et contrairement aux années précédentes, je n’ai pas eu de pépins physiques. Ca fait plaisir, car la période de préparation est vraiment très importante pour le début de saison. J’espère maintenant que nous allons réaliser une belle saison. »

D’un point de vue personnel et collectif, quelles sont tes ambitions pour cette saison ?

« D’un point de vue collectif, l’objectif est simple, faire mieux que l’an dernier. Nous sommes restés sur une énorme déception en ne nous qualifiant pas pour une Coupe Européenne. Cette année, nous visons la Ligue des Champions. L’an passé, je n’ai joué que les matches de Coupe, j’ai vécu une saison délicate. J’ai quand même participé à pas mal de rencontres, mais je m’attendais à jouer plus. Cette saison j’espère avoir plus de temps de jeu et m’éclater dans cette équipe afin de progresser encore et encore. »



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Emirates Cup : La dernière ligne droite

Présentation


Le PSG disputera ce week-end à Londres l’Emirates Cup, tournoi de pré-saison qui oppose sur deux jours Arsenal, Atletico Madrid, Glasgow Ranger et Paris Saint-Germain.

Déroulement du tournoi

Chacune des équipes dispute deux rencontres à l’Emirates stadium. Lors de chacun de leurs deux matches, les équipes remportent trois points pour une victoire, un point pour un nul, zéro pour une défaite, ainsi qu’un point par but marqué. La différence de but compte quant à elle pour départager deux formations à égalité de points au classement. En cas de nouvelle égalité, le Trophée se jouera lors d’une séance de tirs au but.

Remplacements


Chaque équipe peut aligner jusqu’à 11 remplaçants sur son banc et effectuer un maximum de 6 changements.

Dernière ligne droite

Tout au long de sa préparation, le PSG est monté en puissance. Après Pontivy, Nantes, Panthrakikos et la Fiorentina, l'Emirates Cup constitue la dernière ligne droite avant la reprise du championnat le 8 août. Les Rouge et Bleu connaissent bien ce tournoi pour avoir disputé sa première édition en juillet 2007. La jeune garde parisienne, avec notamment Sakho, Sankharé, Arnaud et Ngoyi, avait alors impressionné en battant largement Valence (3-0).


Le Programme (heure française)

Samedi 1er août

15h00 : Glasgow Rangers – Paris Saint-Germain

17h15 : Arsenal – Atletico Madrid

Dimanche 2 août

15h00 : Atletico Madrid – Paris Saint-Germain
17h15 : Arsenal – Glasgow Rangers

Arsenal

La saison passée les Gunners ont fini quatrième de Premiere League, derrière Manchester United, Liverpool et Chelsea, et disputeront les barrages de la Champions League les 18 et 25 août prochains. Peu actif sur marché des transferts, Arsenal a vendu Kolo Touré et Emmanuel Adebayor à Manchester City et recruté le défenseur Belge Thomas Vermaelen. De nombreux joueurs français figurent parmi l’effectif londonien : Sagna, Diaby, Nasri, Gallas, Silvestre, Clichy, Traoré…


Atletico Madrid

L’Atletico a fini au pied du podium de la Liga lors du dernier exercice, derrière Barcelone, le Real Madrid et le FC Séville, et disputera également les barrages de la Champions League mi-août. Les madrilènes ont perdu leurs deux gardiens lors du mercato, Leo Franco (Galatasaray) et Grégory Coupet qui garde désormais les buts parisiens, mais peuvent s’appuyer sur une armée d’internationaux : Ujfalussi, Heitinga, Valera, Reyes, Maxi Rodriguez, Simão, Luis Gracia, Agüero, Forlan et le Français Sinama-Pongolle. Côté arrivées, Ansenjo a été recruté pour garder le but, suivi entre autres de Juanito et Guttierez.

Glasgow Rangers

Champions d’Ecosse et vainqueurs de la Coupe d’Ecosse 2009 les Glasgow Rangers ont perdu cet été leur capitaine emblématique Barry Ferguson parti à Blackburn. L’ancien club de Jérémy Clément est qualifié directement pour la phase de poule de la Champions League qui débutera le 15 septembre.


psg.fr
Dubdadda
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PSG EXPRESS

Hier. Exercice de conservation de ballon et atelier devant le but. Hoarau a participé à son premier entraînement collectif depuis sa blessure aux adducteurs le 14 juillet contre Nantes.

Aujourd’hui. Entraînement à 14 heures au camp des Loges, puis départ pour Londres dans le cadre de l’Emirates Cup.

Infirmerie. Camara (phlébite mollet droit). Ceará souffre d’un traumatisme à la main droite sans gravité.

Absent. Makonda (Euro des moins de 19 ans).

Rendez-vous. PSG - Glasgow Rangers (Eco), demain, à 15 heures, à l’Emirates Stadium en direct sur W 9. Le lendemain, même heure, Paris affrontera l’Atletico Madrid (Esp). France Bleu Ile-de-France (107,1) sera la seule radio française à retransmettre en direct et en intégralité les deux rencontres.


LeParisien.fr
Slash
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Sakho préféré à Heinze

Le Paris SG a fait le choix de ne pas faire revenir le défenseur argentin Gabriel Heinze, finalement transféré du Real Madrid à Marseille, afin de laisser jouer Mamadou Sakho dans l'axe central, a assuré vendredi l'entraîneur du club, Antoine Kombouaré. «Faire venir Heinze aurait été compliqué surtout pour le jeune Sakho», a déclaré Kombouaré.

«On avait les moyens, on y a pensé, mais on n'a pas été jusqu'au bout comme Marseille, a indiqué de son côté Sébastien Bazin, le président du PSG. C'est un choix : le choix consensuel a été de ne pas aller plus loin. Heinze est un joueur emblématique, mais Sakho a tellement de talent qu'il faut le faire jouer». (Avec AFP)


L'équipe.fr
Oni
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Leproux président début septembre

Robin Leproux, nouveau conseiller du président du PSG Sébastien Bazin, devrait lui succéder «fin août, début septembre», à la suite du changement de direction générale, a annoncé vendredi l'actionnaire principal du club. «Une assemblée générale se tiendra fin août au retour des vacances, et c'est elle qui devra entériner le changement de gouvernance», a déclaré Sébastien Bazin en présentant à la presse son successeur.

«Robin Leproux a le statut de conseiller du président et a déjà commencé à travailler depuis jeudi auprès de Philippe Boindrieux (le directeur général). On n'attendra pas pour l'appeler président, même s'il faudra statutairement attendre début septembre, a précisé M. Bazin concernant son successeur qui sera président du directoire. Ce sera le nouvel homme fort, le patron du PSG qui devra gérer le souci de résultat et le lien avec les supporters», a-t-il ajouté.


lequipe.fr
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Robin Leproux : « Me battre pour ce club »

Sébastien Bazin, Président de Colony Capital Europe, entouré d’Alain Roche et d’Antoine Kombouaré, a présenté à la presse ce vendredi matin, Robin Leproux qui deviendra le 15e Président du PSG lors du prochain changement des statuts du club.

L’arrivée de Robin Leproux

« Je vous l’avais promis et comme je tiens mes promesses, je vous présente donc Robin Leproux qui sera le Président à plein-temps dont le PSG a besoin. Je suis très content d’avoir trouvé la perle rare », a déclaré Sébastien Bazin aux nombreux journalistes présents ce vendredi matin au Parc des Princes. « Le mot Président est un terme très important dans le football. On veut voir, parler au Président avec un grand P. Voilà pourquoi il fallait au PSG un président à plein-temps. »

« Nous allons également changer les statuts du club et revenir à un Conseil de surveillance, dont j’assumerai la présidence, en tant que représentant de l’actionnaire. Le Conseil de Surveillance fixe une stratégie, un budget et une mission au Directoire. Ce Directoire doit assurer la mission confiée et l’exécuter. Le Président du Directoire que sera Robin Leproux aura donc la pleine responsabilité de mener à bien les différentes missions du PSG. Il est désormais l’homme fort du club. Philippe Boindrieux, qui a parfaitement rempli sa mission lors des six derniers mois, deviendra pour sa part vice-président du directoire », a précisé le Président de Colony Capital Europe.

« L’assemblée générale des actionnaires se déroulera vraisemblablement fin août. Aujourd’hui, Robin Leproux est donc conseillé du Président, mais au-delà du titre la machine est en route et il prendra les décisions qui concernent le club », a poursuivi Sébastian Bazin.

Sa mission au PSG

« J’ai passé beaucoup de temps avec Robin et nous partageons deux valeurs : la loyauté et la fidélité. Au-delà de ces qualités, Robin Leproux a également dirigé avec succès de grands groupes que sont M6 ou encore RTL », s’est réjoui Sébastien Bazin. « Il a aujourd’hui une très belle voiture de course entre les mains, à lui de rendre le PSG encore plus fort. Il doit y avoir une notion de fierté autour du Paris Saint-Germain. »

« Le PSG est club formidable que je respecte profondément, a exprimé pour sa part Robin Leproux. Je suis Parisien, je joue au foot et ce club représente ma ville. J’ai donc envie de me battre pour lui, d’y apporter ma connaissance du football, mon engagement. A l’image de mon poste de stoppeur sur le terrain, je vais me sacrifier pour les autres. »

« Mon rôle sera d’animer et d’insuffler un esprit de conquête dans les rangs du PSG. Les supporters font également partie intégrante de l’histoire du Paris Saint-Germain et je tiens à leur dire que je vais me battre pour ce club, pour notre club, a-t-il ajouté ému. « Il faut comprendre l’attente du public et être en phase avec lui. Un club de foot n’est pas qu’une entreprise, c’est un Club. »

Le sportif

« Sauf départ, le mercato est terminé » a expliqué Sébastien Bazin, avant de féliciter Philippe Boindrieux, Alain Roche et Antoine Kombouaré pour le travail réalisé. « Nous aurons atteint nos objectifs lorsque le PSG sera tous les ans en Ligue des Champions. Le PSG constitue l’un des cinq plus gros budgets de L1 et cela doit lui permettre de réaliser une meilleure saison que la précédente. L’objectif est donc de se qualifier pour la Ligue des Champions », a-t-il poursuivi.

« Les titres il faut les avoirs, et on se battra pour ça, a affirmé pour sa part Robin Leproux. Il faut donner au Parc des Princes et aux supporters de la joie et du beau jeu. J’ai en tête les dribbles de Susic, le duo Rai-Leonardo, les exploits de Ginola. »

La venue de Gabriel Heinze au PSG a également été évoquée. « Avait-on les moyens de le faire revenir à Paris ? Oui. Y a-t-on pensé ? Oui. Maintenant nous n’avons pas été plus loin », a expliqué Sébastien Bazin. « C’était surtout compliqué pour le jeune Mamadhou Sakho qui comme Heinze est gaucher a déclaré Antoine Kombouaré. On a souhaité conserver Sakho et surtout le faire jouer malgré tout le respect et l’admiration que je porte à Heinze. »

Le mot de la fin reviendra à Sébastien Bazin, « Nous sommes tous de passage au PSG. Nous devons servir ce club et pas l’inverse. L’important consiste simplement d’y laisser son empreinte. »


PSG.fr
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Le PSG a pensé à Heinze

La venue de Gabriel Heinze au PSG a été évoquée ce vendredi matin lors de la conférence de presse donnée ce jour par Sébastien et Robin Leproux.

« Avait-on les moyens de faire revenir Heinze à Paris ? Oui. Y a-t-on pensé ? Oui. Maintenant nous n’avons pas été plus loin » , a ainsi expliqué Sébastien Bazin. « C’était surtout compliqué pour le jeune Mamadou Sakho qui comme Heinze est gaucher » a déclaré pour sa part Antoine Kombouaré. « On a souhaité conserver Sakho et surtout le faire jouer malgré tout le respect et l’admiration que je porte à Heinze. Le PSG possède un centre de formation performant et se doit de faire confiance à ses jeunes joueurs », a conclu Sébastien Bazin.


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« Le Parc a besoin d’être rénové »

Sébastien Bazin a évoqué la rénovation du Parc des Princes lors de la conférence de presse du jour.

« Si le Parc des Princes entend faire acte de candidature pour l’Euro 2016, et c’est le cas, il convient de faire des travaux de mise aux normes », a expliqué Sébastien Bazin. « Le Parc a besoin d’être rénové. Il doit pouvoir accueillir plus de monde et dans de meilleures conditions. »


PSG.fr

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Leproux: «Me battre pour ce club»

Robin Leproux, le futur président du PSG, a été présenté, vendredi matin au Parc des Princes, à la presse par l'actionnaire majoritaire du club de la capitale Sébastien Bazin, entouré du coach Antoine Kombouaré et du directeur sportif Alain Roche. « C'est lui qui porte la cravate, contrairement à moi, c'est lui le patron », a souri Sébastien Bazin, pas mécontent d'avoir enfin trouvé un président à plein temps pour diriger le club et apparaître en première ligne. « C'est émouvant, c'est une charge lourde mais on est dans un club formidable », a expliqué Robin Leproux en guise d'introduction. « J'ai envie de me battre pour ce club et de lui apporter ce que j'ai appris de mon expérience professionnelle », a ajouté l'homme de média, passé par M6, RTL Group et Springer. « Je veux lui permettre d'atteindre le plus haut niveau européen. »

« Je ne viens pas pour vendre des pin's du PSG »

De fait, l'objectif fixé par Bazin est des plus clairs : jouer la Ligue des champions la saison prochaine. Leproux, « Parisien depuis toujours », travaillera en binôme avec Philippe Boindrieux, actuel directeur général qui deviendra vice-président du directoire dans la future structure juridique du club. « On a un groupe et une équipe de dirigeant solide. J'arrive dans un club à l'économie saine pour insuffler un état d'esprit de conquête », a poursuivi le « footballeur depuis toujours » qui « joue stoppeur ». Pas question pour autant d'arriver avec des recettes toutes faites. « Un club n'est pas tout à fait une entreprise », a poursuivi Robin Leproux qui souhaite valoriser la marque PSG mais pas n'importe comment. « J'ai créé six chaînes lorsque j'étais à M6, je ne viens pas pour vendre des pin's du PSG », a-t-il précisé sans sourire. Son ambition est de durer dans un club habitué à la valse des dirigeants. « Je suis quelqu'un de plutôt discret, je ne viens pas au PSG par ambition personnelle » a conclu le nouvel homme fort du club.


FranceFootball.fr
Dubdadda
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Foot - L1 - TDF Clubs

PSG, l'envie des sommets

Du 20 juillet au 6 août, notre site va prendre le pouls des vingt clubs de L1 pendant qu'ils peaufinent leur préparation. Quinzième épisode : le Paris-SG, décidé à ne pas laisser filer l'Europe comme l'an dernier.

L'équipe-type

Coupet - Ceara, Z. Camara, M. Sakho, Armand - Makelele, Clément - Giuly, Sessègnon - Hoarau, Erding.

NOTRE QUESTIONNAIRE A... SYLVAIN ARMAND

« La période de préparation, c'est : une souffrance, une période exaltante de découverte, une période qui permet de deviner ce que sera la saison ?

Avant de reprendre, on sait qu'on va souffrir, qu'on aura jusqu'à trois séances par jour, et de grosses séances. Ce sont de loin les entraînements les plus durs de l'année, avec des tests d'effort et tout. C'est difficile à digérer mais il faut passer par là. Il y a aussi l'excitation de découvrir autre chose, comme nous cette saison, quand on change de méthode d'entraînement.

Quel est votre pire et votre meilleur souvenir de préparation estivale ?

Le pire, c'était avec Vahid (Halilhodzic) franchement. C'était vraiment très, très difficile. J'ai vu des joueurs en vomir le matin avant d'y aller. Les meilleurs, c'étaient peut-être les stages en Autriche, à Innsbrück, avec Raynald Denoueix. Il faisait moins chaud qu'ici, c'était très agréable.

Combien de fois avez-vous parlé en tête à tête avec l'entraîneur de puis le début de la préparation ?

Deux fois. Antoine Kombouaré est proche de ses joueurs, il aime la conversation, savoir ce que les joueurs ressentent, apprendre à les connaître. C'était un dialogue de découverte. Je l'avais vu avant la reprise. Je voulais des certitudes avant de prolonger. Mais je crois qu'il a eu ces discussions avec tout le monde.

« Je trouve que ce qu'a déclaré Grégory Coupet récemment est intéressant. Il amène cette culture de la gagne. »

Les vacances de juin, vous y pensez souvent ? Les prochaines, c'est quand ?

On ne peut plus y penser. Allez, c'est vrai que quand on voit le Tour de France, la météo des plages ou ce genre de truc, ça peut donner un coup au moral. Mais pour nous, c'est loin maintenant.

Comment vous voyez-vous, au soir du 15 mai 2010, lors de la dernière journée ? Quel bilan individuel et collectif vous permettrait de vous lâcher comme jamais ? D'ailleurs, que seriez-vous prêt à faire ?

On veut se retrouver dans le haut du tableau, à une place digne du Paris-Saint-Germain, c'est-à-dire au moins dans les cinq premiers, si possible dans les trois. On a échoué de peu la saison dernière et il faut continuer sur cette progression. Je trouve que ce qu'a déclaré Grégory Coupet récemment est intéressant. Il amène cette culture de la gagne. Il faut se méfier à Paris, car tout ce qu'on dit prend tout de suite de l'ampleur, mais je connaissais un peu le personnage depuis Saint-Etienne et moi, j'ai apprécié. Une bonne saison pour moi serait de jouer régulièrement sans pépin et d'être performant. Si on est champions, je pense qu'on pourra se teindre les cheveux aux couleurs du club. Pour moi qui suis là depuis longtemps, pour tous ceux qui aiment ces couleurs, ce serait un vrai plaisir. » - Cé . Ro.


L'INDISPENSABLE : STEPHANE SESSEGNON

Bien sûr, Sébastien Bazin a pu penser que ces footballeurs étaient vraiment pénibles, à demander d'incessantes revalorisations, une fois la fin de saison venue. Politiquement, dans ses rapports avec le public, Colony Capital jouait pourtant beaucoup sur le cas Sessègnon. En obtenant sa prolongation jusqu'en 2013, les dirigeants ont obtenu que le Béninois de 25 ans mette entre parenthèses l'idée d'un départ à Chelsea. S'il fallait en garder un, c'était lui. Sessègnon est tout ce que le Parc adore : un joueur énergique, créatif, adroit, capable de faire gagner son équipe dans les matches les plus fermés. Si Rothen part, il pourrait être excentré côté gauche après une saison passée essentiellement à droite. Mais s'il arrive à convaincre Antoine Kombouaré qu'il peut être le guide de cette équipe, Sessègnon obtiendra peut-être de jouer là où il se sent le plus décisif : dans l'axe. Près du but et de ses attaquants. - Cé. Ro.


NOTRE TEMOIN : GREGORY WIMBEE

Au crépuscule de sa carrière, commencée en 1991 à Nancy, l'ex-gardien de Grenoble jette pour nous son oeil affûté sur les vingt équipes de L1.

« J'ai été surpris d'entendre une publicité à la radio, l'autre jour, pour le DVD de la saison du PSG. Ça parlait de « la saison du renouveau ». Ça m'a fait sourire car sixième, ce n'était quand même pas exceptionnel pour un club comme celui-là. J'ai l'impression que pour les joueurs, il y a tout là-bas pour bien faire son métier : budget, stade... On s'attend toujours à mieux. »


LE CHIFFRE

16 : Comme le nombre de titres de champion de France cumulés par 6 joueurs du PSG version 2009-2010. Coupet (7), Clément et Luyindula (3), Armand, Makelele et Giuly (1). Expérience, expérience...


Lequipe.fr
sylvain
L'Equipe.fr


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Le 31/07/2009 à 20:51

Bazin veut une place en C1


Foot - L1 : Faire du PSG un grand d'Europe

A quelques semaines de la fin de son (court) mandat de président du Paris-SG, Sébastien Bazin a assigné un objectif clair à ses équipes, notamment à Robin Leproux, le futur patron du club, et Antoine Kombouaré, le nouvel entraîneur. «On doit faire une meilleur saison que cette année et, je n'ai pas peur des mots : ce PSG mérite, doit être en Ligue des champions la saison prochaine» a déclaré vendredi le représentant de l'actionnaire principal, Colony Capital. Bazin a par ailleurs estimé que Colony n'était pas en retard dans son plan de développement du club, trois ans après sa prise de contrôle partielle. Le fonds de pension américain s'était donné une demi-douzaine d'année pour faire du PSG un club performant sportivement et rentable économiquement.
Rjay
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Foot - L1 - PSG
Kombouaré choqué par les prix

Après Blanc, après Saint-Sernin, Kombouaré. A la veille de l'Emirates Cup que disputera le Paris-SG ce week-end, l'entraîneur du club de la capitale a indiqué à Londres qu'à son sens, les montants atteints par les transferts cet été en France étaient «du grand n'importe quoi». Il constate qu'il devient «compliqué» pour le PSG de rivaliser avec Marseille ou Lyon. «Je rejoins beaucoup mon ami Laurent Blanc quand il dit que, cet été, les transferts, c'est du grand n'importe quoi avec les prix pratiqués. (...) Il faut se rendre à l'évidence, des équipes sont devant nous au plan financier». Le recrutement le plus onéreux du Paris-SG cet été fut celui de Mevlut Erding (9 millions d'euros). Lyon, par exemple, a dépensé 72 millions d'euros cet été

L'Equipe.fr
Rjay
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Le 31/07/2009 à 22:21

Foot - Emirates Cup
Deux équipes du PSG

Engagé samedi et dimanche dans l'Emirates Cup à Londres, le Paris-SG alignera deux équipes rigoureusement différentes, contre les Glasgow Rangers puis l'Atletico Madrid. Le club de la capitale jouera à 15 heures dans les deux cas, ce qui laisserait moins de 24 heures de récupération aux joueurs. «J'ai emmené du monde à Londres, il y aura donc deux équipes, a déclaré l'entraîneur Antoine Kombouaré en conférence de presse. L'idée est de préparer notre premier match de la saison à Montpellier. Mais il faudra attendre trois ou quatre matches de L1 avant de connaître la valeur de cette équipe.»

L'entraîneur parisien a s'est déplacé avec tout son groupe en Angleterre, à l'exception de ses jeunes internationaux engagés jusqu'à jeudi dans l'Euro des moins de 19 ans, Makonda et Partouche. Camara et Hoarau sont blessés et ne joueront pas. Les deux autres rencontres de l'Emirates Cup, qui se disputent sur la pelouse d'Arsenal, seront Arsenal - Atletico (samedi, 17h15) et Arsenal - Rangers (17h15). Disputé sous la formule d'un mini-championnat, ce tournoi départage les équipes au nombre de points (3, 1, 0), éventuellement à la différence de buts ou aux tirs au but.

L'Equipe.fr
Kiolm
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Le Parc des Princes est menacé

L'ENCEINTE de la porte de Saint-Cloud — un équipement municipal — n'est pas sûre de figurer sur la liste des sites sélectionnés, car elle ne répond pas aux nonnes exigées par l'UEFA en termes d'hospitalité principalement (capacité, loges, prestations). « Il y a beaucoup de travaux à faire, le Parc n'a aucun droit acquis », précise l'un des promoteurs de la candidature française. De quoi mettre encore un peu plus la pression sur Colony Capital, le propriétaire du PSG, entré dans le capital du club en 2006 pour réaliser un projet immobilier dans et autour du stade. Mais, trois ans plus tard, rien n'a bougé.
Hier, lors de la présentation de Robin Leproux, Sébastien Bazin, le patron de Colony Europe, a admis cette urgence. Mais, en fin politique, il a aussi renvoyé en partie la balle dans le camp de la Ville de Paris qui accorde une concession au PSG pour l'utilisation du Parc.

Delanoë intervient dans ce dossier sensible


« On est dans une vraie discussion juridique avec la mairie. Il est sûr qu'elle veut absolument accueillir l'Euro 2016. Il faudra donc lancer des travaux qui seront payés soit par la Ville, soit par le comité d'organisation, soit par le concessionnaire. En aucun cas, on ne pourra amortir le coût sur la durée de la concession qui se termine en 2014. », explique Sébastien Bazin.
Autre danger : la volonté des organisateurs d'offrir une compétition la plus diversifiée possible sur le plan culturel en s'appuyant sur les régions. Choisir le Parc (en plus du Stade de France), ce serait concentrer la fête sur l'Ile-de-France.
Mais Bertrand Delanoë et son équipe n'ont pas tardé à réagir et ont récemment lancé un appel d'offres pour « une assistance à maîtrise d'ouvrage ». Mi-juillet, l'édile s'est même fendu d'un courrier à Jean-Pierre Escalettes, le président de la FFF, dans lequel il écrit notamment que le Parc est « un acteur majeur de cette candidature ». Le dossier sensible de la modernisation du Parc est plus que jamais ouvert.
D.S. ET F.Z.


Le Parisien
sylvain
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Les grandes ambitions de Bazin

Hier, à l’occasion de la présentation officielle de son successeur, Robin Leproux, Sébastien Bazin, le président de Colony Capital Europe, actionnaire majoritaire du PSG, n’a pas caché sa satisfaction d’avoir trouvé « la perle rare », selon son expression, mais aussi de passer la main. Son intervention médiatique a été riche d’enseignements.


Colony encore là pour trois ans. Sur son engagement à la tête du club, Sébastien Bazin a contredit les rumeurs qui laissent penser qu’il pourrait le céder en fin de saison prochaine : « J’ai toujours dit qu’on était là pour six, sept ans. On est au milieu du chemin. Le PSG est plus fort qu’il y a trois ans. On a eu deux premières années compliquées. Quand je regarde en arrière, c’est probablement un mal pour un bien. On aura véritablement réussi dès lors que le club sera chaque année en Ligue des champions. Robin n’est pas là pour six mois. »

Des finances saines. Doté du troisième budget de L 1 (derrière Lyon et Marseille) avec environ 80 M€, le PSG doit se qualifier pour la Ligue des champions la prochaine saison, comme l’a déclaré hier son actionnaire majoritaire. Bazin s’est félicité des finances du dernier exercice : « On a repris un club qui était en déficit chronique chaque année. Le résultat opérationnel va être positif, sauf les amortissements. Et ce, sans vendre nos joueurs. Quand on regarde les comptes des clubs de L 1, 80 % ne peuvent pas s’en sortir s’ils ne vendent pas une partie de leur effectif. Cela est très encourageant pour l’avenir. » Le PSG a fini avec une perte de 10 M€ environ l’an dernier en raison de la fin du paiement des transferts de Kezman et Sessegnon.



Citation
« Faire progresser Paris »
ROBIN LEPROUX , futur président du PSG


Le nouvel homme fort du PSG il deviendra officiellement président fin août-début septembre fait le point.

Quel genre de président serez-vous ?

Robin Leproux. Ceux qui me connaissent le savent : je suis un dirigeant. Je ne viens pas au PSG pour faire de la figuration. C’est un engagement personnel, très fort.
Je veux me mettre au service du club. Pour lui apporter ce que j’ai appris dans le football en tant que joueur amateur, supporteur et, d’un point de vue plus professionnel, administrateur d’un club pendant six ans (NDLR : Bordeaux). J’ai également envie de lui apporter ce que j’ai appris dans mes différents métiers qui étaient toujours à destination du grand public. Toutes ces additions doivent me permettre de faire progresser le club.

L’améliorer dans quel domaine ?

Je peux peut-être permettre au PSG de disposer de davantage de moyens. Le financier est au coeur de la direction d’un club. L’objectif est de montrer le meilleur spectacle possible aux supporteurs. J’ai l’envie farouche de me battre pour le club.

Le marketing sera-t-il la priorité de votre mission ?

Ma mission, c’est patron du PSG. Sans jamais altérer l’image du club, si on peut attirer plus de partenaires pour construire une équipe plus forte, on le fera. Mais on ne « mercantilise » pas le PSG. Me concernant, je n’aurai pas un salaire de dirigeant, juste une indemnité symbolique.

Vous évoquiez les attentes du public. Le Parc veut des stars…

L’objectif est là : on a tous envie de voir Paris en haut de l’affiche. C’est possible avec des jeunes du centre de formation qui s’affirment et deviennent ces stars. Ou avec des stars qui nous rejoignent directement. Je trouve aujourd’hui l’effectif performant et équilibré. On va laisser passer cette saison et voir de quoi a besoin Antoine Kombouaré.


Citation
Kombouaré joue la prudence


Hier matin à Paris, vers 9 heures, Sébastien Bazin, très déterminé, a fixé l’objectif de la saison : la Ligue des champions. Ni plus ni moins. Hier soir, aux alentours de 19 heures, à Londres, juste avant de participer à l’Emirates Cup, Antoine Kombouaré a réagi au souhait du futur ex-président. On dirait qu’il ne le partage pas complètement.
Par souci de réalisme, peut-être.
« J’ai entendu, glisse, perplexe, l’entraîneur parisien. C’est propre à Sébastien Bazin. Si on avait de gros moyens, pourquoi pas ? Mais je rejoins mon ami Laurent Blanc : les transferts, cet été, c’était du grand n’importe quoi concernant les prix pratiqués. On a vu que, pour nous, cela devenait compliqué. Quand on voit les recrues de Lyon ou de Marseille, il faut se rendre à l’évidence. Il y a des équipes devant nous sur le plan financier. Après, sur le plan sportif, l’objectif est d’aller le plus haut possible. On est ambitieux. C’est sur le terrain que cela se décide et j’ai grandement confiance en mes joueurs. »


Le Parisien
sylvain
L'Equipe.fr

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Le 01/08/2009 à 09:34

Le PSG se lie avec Unibet

A l'instar de Lyon qui est apparu avec son partenaire Betclic lors de la Coupe de la Paix, le Paris-SG disputera l'Emirates Cup avec le logo Unibet au dos de son maillot, indique L'Equipe. Deuxième plus gros partenaire économique du PSG, derrière Fly Emirates, le site de paris en ligne profite de la législation en vigueur en Grande-Bretagne pour s'afficher de façon visible sur la tunique du club de la capitale durant ce week-end à Londres. En France, le marché des paris en ligne devrait être officiellement ouvert à partir de janvier 2010.
Rothen22
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Kombouaré : «Je n'aime pas ça»

Quelques minutes après sa première défaite à la tête du PSG, lors de l'Emirates Cup, face aux Glasgow Rangers (0-1), Antoine Kombouaré était contrarié. Car la défaite, ce n'est pas sa tasse de thé, même lorsque le contenu est plutôt satisfaisant. « On a perdu et moi, je n'aime pas ça, a-t-il expliqué. Le contenu n'était pas trop mauvais mais j'ai aussi senti mon équipe sans jus, qui manquait de rythme, de variation et d'agressivité. Mais on a été discipliné et on a respecté le plan de jeu. C'est juste qu'il a manqué un peu de folie. Le match était équilibré mais il y a la déception d'avoir encaissé un but sur coup de pied arrêté. Car au niveau défensif, on n'a pas été trop inquiété et Coupet n'a eu à faire qu'une ou deux sorties dans les pieds. »

« Rothen peut en faire plus »

A désormais une semaine du coup d'envoi officiel de la saison, à Montpellier, l'entraîneur parisien possède quelques certitudes, mais est notamment impatient d'être fixé sur l'avenir de Jérôme Rothen, titulaire ce samedi face aux Ecossais : « C'est clair que j'ai déjà à un ou deux joueurs près l'équipe pour Montpellier. Mais je voulais voir d'autres associations. Rothen a fait un bon match. Mais j'aimerais le voir plus dans la zone de finition. Sur ce que j'ai vu, il peut en faire plus. Comme beaucoup d'autres d'ailleurs. C'est lui qui a les cartes en main. C'est surtout pour lui que la situation est compliquée car il doit décider s'il veut rester ou partir. »

Coupet : « L'équipe est studieuse »

De son côté, Grégory Coupet n'a pas fait la fine bouche malgré la défaite, estimant que l'équipe parisienne a seulement manqué d'un peu de folie. « On est satisfait d'avoir été en place et difficile à jouer, de s'être mis sous la dent quelques bonne occasions, résume le portier des Rouge et Bleu. On aurait juste aimé mettre un peu plus d'allant car le rythme n'était pas effréné. L'équipe est studieuse. Maintenant il nous faut de la folie. » A Stéphane Sessègnon, par exemple, d'en apporter, dimanche, lors du second match du PSG dans ce tournoi, face à l'Atletico Madrid (15h).


France Football.fr
Dubdadda
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Emirates Cup : le PSG rate ses débuts

Face aux Glasgow Rangers, les Parisiens ont perdu 0 - 1.


Moitié équipe-type, moitié équipe B, le onze de départ parisien était le suivant : Coupet- Jallet, Bourillon, Sakho, Sankharé- Arnaud, Makelele (cap.), Chantôme, Rothen- Maurice, Erding. Ce dernier, une fois de plus, a été le plus saignant des Parisiens, se procurant l'essentiel des occasions de son équipe (10e, 32e, 40e). Pourtant, le champion d'Ecosse en titre a longtemps été meilleur dans les tribunes de l'Emirates Stadium que sur la pelouse londonienne.

En début de match, les Rangers décident de faire tourner le ballon et ça ne dérange visiblement pas les joueurs de Kombouaré de courir après. Par deux fois seulement en première période, Lafferty et Miller inquiètent vaguement Grégory Coupet (13e, 15e). En l'absence de Camara, blessé et absent trois mois, la charnière Sakho-Bourillon n'a jamais été dépassée mais elle a paru, comme le reste de l'équipe, moins sereine et solide qu'à Florence trois jours plus tôt. Même si Glasgow est apparu plus en jambes que la Fiorentina.

Hoarau à l'échauffement.

Le début de deuxième mi-temps est plus consistant que la première. Mais rapidement, Paris retombe dans un faux rythme et Coupet est obligé de s'interposer devant Boyd, magnifiquement lancé par Mendes (66e). Paris va finalement céder sur corner. Sankharé est devancé par Bougherra qui place sa tête. Makelele, sur sa ligne, tente, en vain, de dégager (76e). Malgré une dernière tentative de Maurice en fin de match (90e), Glasgow conservera cet avantage jusqu'à la fin.

La meilleure nouvelle du jour est peut-être finalement venue de l'avant-match. Guillaume Hoarau, qui a traîné une blessure aux adducteurs pendant une bonne partie de la préparation estivale, a participé à l'échauffement. Mais à son sujet, Antoine Kombouaré précise : « Il n'est pas prêt mais il s'entraîne. Il pourrait (jouer) mais c'est risqué même si cela se passe super bien ». Avant de peut-être récupérer son buteur pour le déplacement à Montpellier, le PSG devra en tout cas montrer autre chose, dimanche contre l'Atletico Madrid (15h).

Composition des équipes
Glasgow Rangers: Alexander- Whittaker, Bougherra, Weir (cap.), Papac- Novo (Beasley, 61e), Davis (Naismith, 70e), McCulloch (Thomson, 61e) Lafferty (Niguez, 61e)- Mendes- Miller (Boyd, 61e).
PSG: Coupet- Jallet, Bourillon, Sakho, Sankharé- Arnaud, Makelele (cap.), Chantôme, Rothen- Maurice, Erding (Boli, 73e).


LeParisien.fr
And1
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Robin Leproux, des yéyés au PSG

Le 2 janvier 2001, appelé à redresser RTL, Robin Leproux débarque rue Bayard sur des béquilles, le genou en compote. Rupture des ligaments croisés. Sa passion vient de le rattraper. Comme presque tout footballeur qui se respecte, Leproux s’est tordu la jambe sur un terrain quelques semaines plus tôt. Le nouveau président du PSG, qui s’est présenté hier aux joueurs à l’occasion du match contre Glasgow, est un fondu de ballon rond.

Un vrai malade.

Depuis quarante ans, il arpente tous les gazons de la capitale, les jeudis durant son enfance, les dimanches depuis qu’il construit sa carrière de dirigeant, principalement dans l’audiovisuel. Chaque fin de semaine, il retrouve ses partenaires sur un synthétique de Rueil-Malmaison, où il est licencié. Du coursier au grand patron, la mixité sociale est au rendez-vous. « On aime le vivre ensemble et le mélange des cultures », souffle Pierre Bonnier, un intime de vingt ans, patron de Canal 33, un réseau de télé-vidéo dans les salles de médecins. Bonnier est ailier, Leproux défenseur central. Sur la pelouse, il est comme dans la vie : « Le manque de rigueur l’indigne, rapporte son ami. Il monte vite mais redescend aussi très vite. Sur un terrain, il est volontaire. Surtout, il court tout le temps. Je l’ai surnommé le Diesel ».

Un titi parisien

Dans sa jeunesse, Leproux a fréquenté des clubs qui décrivent un autre Paris, comme le FC Ternes. C’est qu’il dispose d’un double ADN qui en fait a priori le candidat idéal pour présider aux destinées du PSG : amateur absolu de foot mais aussi titi parisien. Il a grandi dans le XIe, quartier Oberkampf, quand cet arrondissement populaire abritait encore les cités qui désormais peuplent la banlieue. Son grand-père conduisait un taxi, son père était barman au Lido et sa mère caissière. Robin Leproux aurait pu se faire connaître en tant que fils de, puisque ses parents sont les créateurs du Golf Drouot, transformant le seul golf miniature de Paris en une salle de concert très prisée entre 1955 et 1982. Leproux va grandir dans les pattes des stars des yé-yé. « Je me souviens que Johnny créait des émeutes dans les rues de Paris quand il allait m’acheter ces soldats en plastique démontable que j’adorais », dit le nouveau boss parisien sans étoile dans les yeux.
Ce dernier apparaît parfois comme une machine un peu froide promis à tous les succès, qu’il collectionne. « Il cache son affectif et veut protéger sa vie privée », soutient Nicolas de Tavernost, son patron à M 6. Noël Couëdel, aujourd’hui directeur éditorial du groupe Amaury (« le Parisien », « l’Equipe », notamment), jadis son directeur de l’info à RTL, relève : « Robin sourit à l’intérieur. » Ce bon vivant aime explorer des contrées originales pour un homme de 50 ans. Il passe ainsi des heures dans une pièce de son domicile uniquement dédiée aux jeux vidéo. Philippe Bouvard l’a visitée. « Il était comme un gosse en me montrant son installation », rit l’animateur de RTL. « Je suis quelqu’un de très sérieux dans les métiers pas sérieux, dit Leproux. Parce que c’est sérieux ! Il existe une attente du public. On travaille pour lui. Au PSG, je viens aider. Je ne suis pas là pourm’amuser », prévient ce bon joueur de tête servi par son mètre quatre-vingttrois.

Créatif et perfectionniste

Sa méthode est éprouvée et redoutable. Ses proches décrivent invariablement un homme qui va réussir au PSG. Christian Blachas, ex-animateur de Culture Pub, l’a côtoyé à M 6 : « Il est doté d’un caractère d’entrepreneur qui aime lancer des nouveautés. Il a un bon pif, une bonne intuition et une approche pragmatique ». Noël Couëdel apprécie cet homme au sang-froid : « Il est extrêmement perfectionniste, pointilleux et maniaque. Il ne lâche jamais le morceau. Il est bon dans la négociation et c’est un gestionnaire rigoureux. Il sait qu’un actionnaire a toujours raison. Il remplit beaucoup de paramètres pour diriger un club de football ». Régis Ravanas, son bras droit àM6 Interactions, aujourd’hui président de TF 1 entreprises, reste sous le charme : « Il a un sens de l’organisation hallucinant et une intelligence très vive qui lui permet de garder les pieds sur terre. Il trouvera les solutions pour rendre le PSG plus prospère ». Emmanuel Chain, l’ex-présentateur de Capital sur M 6, le connaît de longue date. Présent hier au Tournoi Emirates qui accueillait le PSG, Chain appuie sur le côté créatif que développe naturellement Leproux : « Il sert plus les entreprises qu’il ne se sert d’elles pour son profit personnel. Il a déjà compris ce qu’était le PSG et ses valeurs. A l’heure du football moderne, il va exploiter toutes les potentialités de la marque PSG. » De toute façon, comme dit Christian Blachas : « Un homme qui aime le foot et le rock ne peut pas être mauvais. »


Le Parisien
Varino
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Rothen, the end ?

Le milieu gauche a rejoué, hier, à Londres. C’était peut-être son dernier match avec le PSG.


LONDRES – de notre envoyé spécial

BIENTÔT, on saura si l’Emirates Stadium aura été le terminus de la carrière parisienne de Jérôme Rothen. Vers 18 heures, le milieu offensif du PSG, sous contrat jusqu’en 2011, a quitté le stade d’Arsenal, d’humeur souriante. Son avis sur son match ? « Ça va, je me suis senti bien. » Il n’en dira pas plus. Le gaucher poursuit son été du silence, mutisme qui découle en droite ligne de sa mise à pied, début juillet, pour ses propos aiguisés de fin de saison.

Jérôme Rothen ne parle plus. Il joue, lorsqu’on le lui demande. Antoine Kombouaré l’avait laissé à Paris, mercredi dernier, jour de déplacement à Florence (3-0), et il en aurait peut-être fait de même si le calendrier de l’Emirates Cup – deux matches en deux jours – ne l’obligeait pas à mobiliser l’ensemble de son effectif, et même un joueur dont l’envie de partir reste intacte.

Rothen avait déjà disputé deux mitemps depuis le début des matches de préparation, une face à Nantes (2-0), le 14 juillet, une autre contre les Grecs de Panthrakikos (1-1), neuf jours plus tard. Hier, il a pris part au match entier, milieu gauche d’un onze très mixte, mais qui a confirmé les tendances du moment : Sakho – mordant sur les duels, hier – aura pour partenaire axial Bourillon, samedi, à Montpellier, pour l’ouverture du Championnat ; Erding, par ses appels, ses contrôles, sa force de pénétration, sera l’attraction offensive parisienne du début de saison.

L’international turc peut encore monter d’un cran dans le geste final, lui qui n’a cadré aucune de ses occasions face aux Rangers (9e ,33e , 40e). Rothen, lui, a tenté sa chance une fois, à la 43e minute. Une frappe de 22 mètres, puissante, mais qui finit au-dessus du but des champions d’Écosse. Il se révélera plus précis au moment de centrer vers Jean-Eudes Maurice, passe sur laquelle le jeune attaquant parisien manquera sa volée (90e). Au-delà de ses gestes, le match de Rothen s’est surtout voulu au diapason de son équipe : sérieux dans le replacement et disponible, à défaut d’initiatives explosives.

Källström sur les tablettes du PSG

« On a été discipliné, mais il nous a manqué un peu de folie », dira Kombouaré, au bout d’un match perdu sur coup de pied arrêté, une tête sur corner de Madjid Bougherra (76e), l’ancien Gueugnonnais, récemment convoité par Bordeaux. Rothen ? « Il a fait un bon match, estime le coach. Il était bien impliqué dans notre organisation, bien sur la dernière passe. Mais j’aurais aimé le voir plus dans la zone de finition. »

À vingt-neuf jours de la fermeture du marché d’été, Jérôme Rothen reste un Parisien sur le départ. Ici, en Angleterre, Blackburn l’a longtemps suivi. Athènes (Panathinaïkos, Olympiakos) garde un oeil sur lui, et l’intérêt de Nice n’est pas à enterrer, tant que l’OGCN n’aura pas recruté un milieu gauche. En attendant, la saison qui va s’ouvrir le rapproche d’une condition inédite, celle d’un joueur qui sera remplaçant, au mieux, avant son transfert. Stéphane Sessegnon, qui jouera cet après-midi contre l’Atletico Madrid, assurera la transition avant l’arrivée de son successeur. À Paris, le nom de Kim Källström, le Suédois de l’OL, reste sur les tablettes.

JÉRÔME TOUBOUL


L'Equipe
D'Alessandro
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Football, Emirates Cup/Glasgow Rangers (Eco) - PSG 1-0
Rothen devra convaincre Kombouaré
Londres (Angleterre)

Cela ressemblait à un match officiel et cela en avait la saveur avec cette troisième édition de l’Emirates Cup, un adversaire, les Ecossais des Glasgow Rangers, régulièrement qualifiés en Ligue des champions, et un stade somptueux, l’Emirates Stadium. Ce ne fut finalement qu’un match amical de prestige.
De nouveau titulaire après avoir évolué mercredi avec l’équipe de CFA, Jérôme Rothen a joué quatre-vingt-dix minutes, livrant une prestation moyenne.
Ni bonne ni mauvaise devant Novo et Whittaker, les deux remuants joueurs du club écossais.

« Il peut faire plus »

La production anglaise de l’ex-Monégasque doit être relativisée en raison de sa préparation écourtée par une mise à pied ayant fait suite à ses déclarations dans l’Equipe en juin dernier. Il apparaît clairement que l’international n’entre pas, pour l’heure, dans les plans d’Antoine Kombouaré, l’entraîneur parisien. Ce dernier l’explique aisément et logiquement : « Aujourd’hui, c’est Jérôme qui a les cartes en main. C’est à lui de décider s’il doit rester ou pas. Je sais que sa situation n’est pas simple. On travaille pour qu’il soit dans les meilleures conditions s’il trouve un club. S’il est avec nous, il sera à ma disposition. »
Rothen espère toujours partir. Mais faute d’offres intéressantes aussi bien pour lui que pour le PSG, il pourrait, dans les prochaines semaines, se résigner à rester à Paris, où il a encore deux ans de contrat. Mais, Sessegnon lui est passé devant à son poste de prédilection de milieu gauche… Interrogé sur son match, Kombouaré a livré une analyse équilibrée. « Il a été bon dans l’organisation et dans la capacité à faire la dernière passe. Mais il ne doit pas se contenter d’être passeur, il doit aussi être buteur. Il doit être plus présent dans la zone de vérité, on travaille là-dessus avec lui, explique l’entraîneur du PSG. Il a eu une bonne frappe en première période. Dans l’esprit c’était ça, mais ce n’est pas suffisant. Il peut faire plus. Comme d’autres, puisqu’on a perdu. »
En effet, même si le PSG mixte aligné hier par l’ancien technicien de Valenciennes ne méritait pas de perdre, il n’a pas été assez agressif sur le plan offensif et « a manqué de folie », selon les mots de Kombouaré, pour être dangereux. Physiquement, Paris a également semblé plus mou après la mi-temps. Mais c’est le leitmotiv du coach parisien : l’important, c’est d’être prêt samedi prochain à Montpellier pour l’ouverture de la saison.

GLASGOW RANGERS - PSG 1-0 (0-0)
Arbitre : M. Kelly (Irl)
But : Bougherra (76e).
Avertissement. PSG : Sakho (81e).
Glasgow Rangers : Alexander - Whittaker, Bougherra, Weir (cap.), Papac - Novo (Beasley, 61e), Davies (Naismith, 70e), McCullogh (Thomson, 61e), Mendez, Laferty (Niguez, 61e) - Miller (Boyd, 61e).
PSG : Coupet - Jallet, Bourillon, Sakho, Sankharé - Maurice, Makelele (cap.), Chantôme, Rothen - Erding (Boli, 73e), Arnaud.

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Coupet, le compétiteur

Et si c’était le chaînon manquant qui a tant fait défaut au PSG ces dernières saisons ? Malgré deux années cahoteuses (blessé six mois à Lyon, puis borduré l’an passé à l’Atletico Madrid avec 6 malheureux matchs en Liga), Grégory Coupet possède le profil du leader. Comme Claude Makelele, l’autre grand ancien du club, le septuple champion de France est un compétiteur-né, capable d’inculquer la culture de la gagne à ses coéquipiers.
Heureux de l’aubaine constituée par ce contrat de deux ans aussi inespéré qu’excitant, l’ex-gardien des Bleus a vite annoncé la couleur, quitte à brouiller le discours maison et à passer pour un hâbleur. « Paris doit jouer la première place. Pourquoi être modeste ? » a-t-il ainsi déclaré récemment à « France Football ».
A bientôt 37 ans, on ne changera pas Coupet, habité par le plaisir de jouer et obsédé par l’idée de repousser sans cesse ses limites. D’où ce dernier baroud d’honneur dans la capitale dans le seul but de retrouver son niveau et ses certitudes. Mais pas dupe, il sait pertinemment que les couteaux, déjà aiguisés, sortiront en cas d’échec. Loin de la tranquillité lyonnaise, il prend ainsi le risque, dans le volcan du Parc des Princes, de consumer une image patiemment façonnée au fil des années de gendre idéal et imperturbable. « Le jour où je ne serai pas bon, on me balancera que je dois partir à la retraite ! » annonçait-il, lucide, au cours de la même interview.
Si le troisième plus ancien joueur de L 1 (derrière le Niçois Echouafni et le Bordelais Ramé) ne souhaite pas offrir ce plaisir à ces détracteurs, il ne cherche pas non plus à se battre contre les idées reçues : « Cette histoire d’âge, c’est français. On ne peut pas changer les mentalités. Avec ma famille, j’étais conscient qu’on revenait dans la galère. Il aurait été plus simple de rester à l’Atletico. » Mais le successeur de Mickaël Landreau a préféré abandonner sa préretraite dorée en Espagne (NDLR : selon lui, ses deux années de contrat au PSG ne lui paieront pas celle qui lui restait à Madrid) pour replonger dans le bouillant bain parisien, où il sera forcément en danger. Cela tombe bien, c’est ce qu’il préfère.

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Les stars de RTL l’adorent (Leproux)

La carrière professionnelle de Robin Leproux est jalonnée de réussites spectaculaires. A Polygram, la maison de disques, comme à M 6, où il a notamment lancé six chaînes. Sa plus belle réalisation remonte sûrement à ses années RTL (2001-2005), à laquelle il a rendu sa fierté et son statut de première radio de France, après une crise aiguë au second trimestre 2000.
C’est lui qui a rappelé Philippe Bouvard, licencié sans ménagement par son prédécesseur, installé les émissions phares de la station comme « On refait le match » décliné en « On refait le monde », ou encore Jean-Michel Apathie avec son interview politique du matin.

« Un patron accessible »

« Le supporteur de Bordeaux que je suis vous le dit : son arrivée est une bonne nouvelle pour le PSG», témoigne Julien Courbet à l’antenne avec « Ça peut vous arriver » et autrefois speaker des Girondins. « Quand il est arrivé à RTL, il a déjeuné en tête à tête avec tous les animateurs et nous a demandé ce qui allait et n’allait pas, reprend Courbet. Une démarche rare dans ce milieu où d’habitude on débarque avec une batterie de conseillers et des idées bien arrêtées. Il m’a écouté pendant vingt minutes, en prenant des notes. Je lui ai fait remarquer que de 8 heures à 13 heures, il n’y avait que des jeux. C’était un mardi. Il m’a dit : Lundi prochain, tu lances ton magazine. » « Ça peut vous arriver » était né.
« Il a su me convaincre de revenir à RTL, se réjouit aujourd’hui Philippe Bouvard, l’animateur des célèbres “Grosses Têtes”. J’ai des relations amicales avec lui. C’est un bon dirigeant. Humain, mesuré, juste. » Eugène Saccomano est arrivé en même temps que Leproux rue Bayard. « Le courant est de suite passé, raconte la célèbre voix de “On refait le match”. Il a été très chouette avec moi en m’aidant à résoudre des problèmes extérieurs à RTL. C’est un grand patron, accessible, ouvert. Je le vois très bien réussir au PSG parce que c’est un mec responsable. »

Le Parisien
Schultzy
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Kombouaré : «Du potentiel»

Antoine Kombouaré a estimé que le Paris-SG avait conclu sa phase de préparation «sur une bonne note» à l'issue du nul obtenu par son équipe contre l'Atletico Madrid (1-1), dimanche, lors de l'Emirates Cup. L'entraîneur du club de la capitale dit avoir «aimé la réaction» de ses joueurs après l'expulsion de Banning et l'ouverture du score d'Agüero.

«Je suis très heureux du comportement des joueurs, a-t-il insisté. Quand on dispute des matches amicaux, l'idéal c'est de se retrouver face à toutes les situations possibles. De ce point de vue, c'était intéressant de voir quel moral, quel mental on allait avoir alors que l'on était mené. On a fait preuve d'une capacité énorme à ne pas sortir du match alors qu'on aurait pu s'en prendre à l'arbitre.» Dans l'ensemble, Kombouaré évoque «un bilan positif». «On a créé des automatismes. Maintenant, on a une semaine pour retrouver de la fraîcheur, des cannes. Des questions, oui, on en a toujours, mais jamais des doutes. Et je sais que l'on a du potentiel.»

«Enorme» Sessegnon

Sur la prestation de Sessegnon, «énorme» contre les Rojiblancos, le technicien salue «la rigueur, la discipline et les efforts défensifs» de l'international béninois. «Quand il joue avec cet état d'esprit, c'est important pour l'équipe. Il a la capacité à faire la différence, à déclencher quelque chose. Mais il faut que ce soit fait dans un sens collectif. Quand il a envie de penser collectif, c'est un très très bon joueur.» (Avec AFP)

France football.fr
Dubdadda
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Kombouaré : « Comme une victoire »

Antoine Kombouaré, Albert Baning et Stéphane Sessegnon reviennent sur ce match nul (1-1) entre le PSG et l’Atletico Madrid.

Antoine Kombouaré (Entraîneur du PSG)
« C’est un énorme match nul, pratiquement synonyme de victoire à mes yeux. On réalise un très bon match, je suis content du comportement des joueurs. On a été solide défensivement et on a su nous créer des occasions. J’ai simplement regretté le manque de réalisme offensif en premier temps. IL fallait tuer ce match. Arrive ensuite ce penalty et ce carton rouge injuste sur Albert Baning. Cela complique le match. Stéphane Sessegnon a réalisé un bon match, en respectant les consignes et en étant discipliné. Je préfère cependant retenir la performance collective de tous les joueurs surtout à dix contre onze pendant 45 minutes. »

Albert Baning (Défenseur du PSG)
« Mon expulsion est très sévère. Je réalise un geste défensif et l’arbitre estime qu’il y a faute et que je mérite un rouge. C’est difficile à accepter et je félicite les gars pour avoir réagi comme ils l’ont fait à dix contre onze. »

Stéphane Sessegnon (Milieu de terrain du PSG)
« On a réalisé un bon match pendant les trente premières minutes sans pour autant réussir à marquer. Après l’expulsion sévère d’Albert (Baning) ça a été difficile. On a su patienter et relever la tête pour finalement égaliser. Nous sommes satisfaits, c’est encourageant avant le début de la saison. Nous montons en puissance physiquement et tactiquement. »


PSG.fr
Hari
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Paris prêt à jouer les outsiders

Convaincant hier contre l’Atletico Madrid (1-1), le PSG peut nourrir des espoirs à cinq jours de l’ouverture du championnat, samedi à Montpellier.


Dans cinq jours, c’est reparti ! Après un tournoi Emirates ce week-end où il aura laissé une impression d’ensemble plutôt convaincante, le PSG entame demain sa dernière semaine d’entraînement avant son premier rendez-vous officiel de la saison, samedi à Montpellier. Que vaut ce PSG ? A priori, son effectif ne paraît pas aussi compétitif que celui de Bordeaux, Marseille et Lyon, les trois premiers de la saison passée.
Mais les promesses entrevues cet été dessinent peut-être un PSG plus consistant que les années passées.

Où en est le PSG collectivement ? L’équipe d’Antoine Kombouaré vient d’achever une semaine européenne sur tous les scores possibles : une victoire probante à Florence (3-0), une défaite un peu rageante contre les Glasgow Rangers (1-0), un nul très encourageant hier face à l’Atletico Madrid (1-1) à dix contre onze. Bien sûr, il faut tenir compte des états de forme inégaux des adversaires parisiens. Mais comparé à la saison dernière à la même période, le PSG semble plus solide dans toutes ses lignes. Le jeu paraît davantage porté vers l’avant et il se pourrait qu’en 2009-2010 Paris soit davantage une équipe pour produire du jeu que pour le subir. « Le bilan de la semaine est positif, témoigne Antoine Kombouaré. On a une semaine pour retrouver de la fraîcheur et de la vitesse. On ira à Montpellier pour gagner. » L’entraîneur dit posséder déjà son onze de départ pour la Mosson. Il devrait être proche de cette équipe : Coupet - Ceará, Bourillon, Sakho, Armand - Giuly, Makelele, Clément, Sessegnon - Luyindula, Erding.

Les stars sont-elles prêtes ? Une préparation, ça change tout ! Malgré le poids des ans, les pointures du PSG sont prêtes et caressent déjà les regards. Makelele rajeunit, Giuly, repositionné couloir droit, retrouve des jambes de feu et Sessegnon, malgré un retour différé dû à ses matchs de sélection du Bénin en juin, déborde d’explosivité. La saison passée, Makelele et Giuly avaient rejoint le groupe au coeur de la préparation, ce qui avait fini par les handicaper et leur procurer quelques soucis musculaires. Leur travail complet d’avant-saison devrait gommer, au moins à court terme, ces scories physiques. La transformation est spectaculaire chez Makelele, tranchant dans son placement et ses passes. Seul Hoarau, star en devenir, manque pour l’instant à l’appel à cause de ses adducteurs.

Sessegnon, le Gourcuff parisien ? Hier, le Béninois a été désigné « homme du match » par la télévision anglaise et ce prix symbolique ne souffre d’aucune contestation. Etincelant, surpuissant, il s’est révélé une nouvelle fois aux yeux de l’Angleterre pour les rares recruteurs du pays qui ne le connaissaient pas encore. Ce n’est pas le genre de match qui devrait faire baisser sa cote. « Stéphane a été énorme parce que rigoureux, discipliné dans son jeu, auteur d’efforts défensifs, s’enthousiasme Kombouaré. Après, il a su jouer simple. Quand il est dans cet état d’esprit-là, c’est un joueur important pour l’équipe. Il possède la capacité à faire la différence, à déclencher les actions. Quand il a envie de faire jouer les copains, c’est un très très bon joueur. » Sans doute, à ce jour, le meilleur de l’effectif parisien. Par ses différences et son positionnement le couloir gauche , il rappelle à quelques moments les déroutantes envolées de Ribéry. Sa technique, pleine d’aisance, fait penser à Gourcuff. Il y a pire pour commencer une saison.

ATLETICO MADRID (Esp) - PSG 1-1 (1-0)

Arbitre : M. Wiley (Ang).


Buts. Atletico Madrid : Agüero (41e s.p.) ; PSG : Giuly (71e).

Expulsion. PSG : Baning (39e).

Atletico Madrid : Roberto - Valera, Pablo, Perea, Antonio Lopez (cap.) - Koke - Maxi Rodriguez (Pacheco, 72e), Cleber (Raul Garcia, 66e), Jurado (Reyes, 87e), Simao - Agüero (Borja, 55e).

PSG : Edel - Ceará, Baning, Traoré, Armand (cap.) - Giuly (Boli, 76e), Ngoyi, Clément, Sessegnon - Luyindula, Kezman (Maurice, 81e).

Dominique Sévérac

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Sessegnon : « On peut être plus ambitieux »

Il lui aura suffi d’un match amical hier après-midi à l’Emirates Stadium pour séduire les Anglais. Elu homme du match, Stéphane Sessegnon a préféré, lui, insister sur la force du collectif parisien.

Vous avez été élu homme du match. Est-ce un petit plaisir supplémentaire ?

Stéphane Sessegnon. Ça fait plaisir. Après, ça ne change rien. Ça a été difficile physiquement car on a joué à dix plus de quarante-cinq minutes mais c’est bien d’être revenu. On a pris du plaisir, on est restés constants, patients et on a bien géré. Ça peut nous servir pour la suite.

Vous avez repris dix jours après vos partenaires et pourtant vous semblez déjà prêt…

Ça me surprend un peu, mais je ne suis pas encore à 100 %. J’ai été obligé de pousser un peu pour revenir au niveau de mes partenaires. J’espère à chaque match combler mon retard. C’est pour ça que ça me fait du bien d’enchaîner des rencontres.

Antoine Kombouaré vous aligne côté gauche. Comment vous sentez-vous à ce poste ?

Ça change un petit peu. Après, ça me permet aussi de rentrer avec mon pied droit. J’apprécie également de jouer derrière les attaquants. J’essaye de m’adapter à ce que me demande le coach et je suis là pour rendre service à mon club.Je tente d’apporter ma volonté de jouer vers l’avant et de prendre du plaisir.

Le PSG semble bien armé pour cette saison. Qu’en pensez-vous ?

La base de notre jeu est d’être bien compact. Le coach insiste pour que l’on défende et attaque tous ensemble. Si c’est le cas, on peut récupérer le ballon et bien l’exploiter après. Et l’ambiance entre nous est bonne. On est conscients de nos qualités, de nos faiblesses aussi, mais on peut être plus ambitieux que l’an passé.

Propos recueillis par Arnaud Hermant


Citation
PSG EXPRESS

Hier. Match nul contre l’Atletico Madrid (1-1). Le PSG finit 4e et dernier de l’Emirates Cup. Retour à Paris dans la soirée.

Aujourd’hui. Repos. Reprise de l’entraînement demain, à 10 heures, au camp des Loges.

Infirmerie. Camara (phlébite au mollet droit).

Absent. Makonda (Euro des moins de 19 ans).

Rendez-vous. Montpellier - PSG, samedi 8 août, 21 heures, au stade de la Mosson (en direct sur Orange Sport et multiplex sur Canal +).


Leparisien.fr
Homer
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L'attraction Sessegnon

Positionné à gauche, le Béninois a été le centre de gravité du jeu parisien. Le public anglais a adoré.

La clameur s'est élevée à trois minutes de la fin. Le speaker venait de lire à voix haute l'information apparue sur l'écran géant du stade : "Stéphane Sessegnon, man of the match". Les fans d'arsenal se sont alors levés et ont mis autant de coeur à saluer l'homme du match qu'à cracher leurs sifflets lors de l'entrée en jeu de José Antonio Reyes, un ancien de la maison, désormais rangé au rayon des ingrats.

C'est aussi le parti pris parisien du public londonien qui a nourri l'ovation offerte à Sessegnon. L'Emirates a aimé le jeu pétillant proposé parfois par le PSG et sa capacité à relever la tête après sa double contrariété de la 40è minute : l'expulsion d'Albert Baning - une sanction qui fut perçue comme incongrue dans un contexte amical - et le penalty d'Agüerro qui suivit.

L'entraineur du PSG a aimé "l'explosivité" de son équipe, même s'il l'a trouvé parfois un peu négligente dans la finition. Il y avait, hier, cette lumière qu'il manquait au Paris aligné face aux Rangers ( 0-1 ) la veille, et celui qui a appuyé sur l'interrupteur s'appelle Sessegnon. Il a tenté sa chance de loin ( 14è, 62è, 83è ). Surtout, il a donné une énergie folle au côté gauche parisien, confirmant qu'il était a solution la plus crédible dans l'attente d'un départ de Rothen.

Le Béninois a fait de terribles différences par ses accélérations, son impact physique face au marquage adverse, son sens du dribble, sa recherche de la profondeur ou du ballon juste. Il en livra un condensé sur l'action coté gauche, qu'il ponctua d'un centre en retrait de l'extérieur du droit pour offrir l'égalisation à Giuly ( 71è ).

Le Sessegnon d'hier n'était pas celui de la saison dernière, aveuglé par son obsession de l'exploit individuel. Son excellence fut autant visible sur le côté gauche que dans l'axe, où il glissa après le rouge de Baning et le passage du PSG en 4-1-3-1 avec N'Goyi en défense centrale, Kezman en pointe et Luyindula sur la gauche. Après le match, Kombouaré préféra d'abord mettre en avant le comportement défensif de son équipe, rigoureuse mais pas malheureuse sur trois tirs lointains sur les poteaux de Cléber ( 10è ), Jurado ( 56è ) et Pacheco ( 86è ).

Puis, il admit que Sessegnon avait été " énorme car il a aussi fourni beaucoup d'efforts défensifs et à joué simple". A cinq jours du déplacement à Montpellier, le PSG s'apprête a retrouver la L1, avec un patron qui, hier, avait des airs de Ribéry.

L'Equipe Papier page 2
Homer
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J-5
Le championnat de Ligue 1 2009-2010 débutera samedi à 21h00. Le Champion de France, Bordeaux, attendra le lendemain pour entrer en lice face à Lens. En attendant, nous poursuivons notre tour de France des vingt clubs de L1. Aujourd'hui, nous faisons étape à Paris, qui a changé d'entraineur, de président, mais s'est montré beaucoup plus discret sur le marché des transferts que Marseille ou Lyon. Le PSG compte confirmer son retour aux avants-postes du championnat en s'appuyant sur l'ossature de la saison passée, avec Coupet et Erding.


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Sarzeau ( Morbihan ) - Parc des sports, 11 juillet 2009. - Grégory Coupet ( au centre ) guette un un ballon aérien contre Pontivy ( CFA, 2-0 ). L'ancien gardien international ( 36 ans ) a succédé à Mickael Landreau, parti à Lille.

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Evry-Bondoufle ( Essonne ) - Stade Robert Bobin, 23 juillet 2009. - Christophe Jallet, ici lors d'un match amical ( 1-1 ) face au club de Pantrakikos ( L1 Grecque ), illustre le recrutement sage du PSG, qui est allé chercher son latéral droit à Lorient.

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Paris - Parc des Princes, 31 juillet 2009. - En plus d'un nouvel entraineur ( Antoine Komoubaré à gauche ), l'actionnaire majoritaire du PSG, Sébastien Bazin ( au centre ), a aussi nommé un nouveau président, Robin Leproux ( à droite ), intronisé officiellement il y a trois jours.


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Paris, un fossé à combler

Le PSG a laissé les lumières de l'été à l'OM et l'OL. Il aborde une saison capitale s'il veut redevenir un club d'élite.

Paris n'a pas été un acteur majeur et fracassant du marché des transferts, dépensant beaucoup moins que Lyon ( 72M€ ) et Marseille ( 40.5 M€ ). Successeur de Paul Le Guen, Antoine Kombouaré n'est pas venu avec l'obsession de bouleverser un effectif passé à deux doigts d'une qualification européenne la saison dernière. Contraint de se focaliser uniquement sur les compétitions nationales, Paris apparaît comme le gros outsider du championnat.

Londres est derrière, désormais, et l'horizon ne s'étirera plus que de la frontière belge aux rivages de la Méditerranée. L'Emirates Cup achvée, Paris est rentré au pays, seul territoire de ses ambitions à venir et sans beaucoup plus de certitudes estivales que celles d'avoir changé de visage à des postes majeurs ( président, entraîneur, gardien, avant-centre ). De Robin Leproux à Mevlut Erding, en passant par Antoine Kombouaré et Grégory Coupet, le ravalement s'est opéré dans la sobriété.

Kombouaré veut ramener Paris parmi les cinq premiers de la L1, en mai prochain. Ce serait une première depuis la deuxième place de la saison 2003-04, l'époque du PSG de Vahid Halilhozdic, Pauleta et Heinze. Sébastien Bazin, d'ailleurs, n'est pas le dernier a rappeler que le top 3 revêt des contours plus excitants que le top 5. L'impact financier de Marseille, Lyon et Bordeaux sur le marché actuel sonne même comme un avertissement : à trop laisser ses trois rivaux dans le cercle sportif et economique vertueux de la C1, le PSG risquerai de voir s'enfler le décalage qui s'est fait jour parmi les clubs les plus puissants du pays.

Makélélé, simple joueur cadre

Pour revenir en haute altitude, Paris a tablé sur la stratégie de la continuité. Mickael Landreau figure le seul départ de l'intersaison, en attendant celui de Jérome Rothen. Depuis le début de l'été, Paris a même signé plus de prolongations ( Hoarau, Sessegnon, Camara, Armand ) que de recrutements ( Coupet, Erding, Jallet ). " L'idée était de garder l'ossature et que les joueurs les plus sollicités ne partent pas", insiste Kombouaré. Paris avait 10M€ pour recruter, et le gros de l'enveloppe a été aimanté par la signature d'Erding ( 9M€ ). "Je n'avais pas besoin d'une plus grosse enveloppe car recruter plus de joueurs aurait pu casser l'élan de certains", poursuit Kombouaré.

Dans sa recherche d'une énergie nouvelle et d'un caractère différent de celui de Paul Le Guen, Paris a misé sur la force bouillonnante de Kombouaré. L'ancien coache de Strasbourg et de Valenciennes ne vient pas toucher au système de jeu. Le 4-4-2 restera l'organisation de base. Sur l'animation, le coach suggère un souffle nouveau : "Oui, il faut bien défendre. Mais, on peut bien défendre avec des attaquants. Mon esprit, c'est d'avoir le ballon et de jouer pour aller de l'avant et marquer des buts. Ca passe par une équipe disciplinée et forte défensivement. J'aime voir mon équipe faire mal à l'adversaire. Il faudra mettre une force terrible."

Depuis son arrivée, le natif de Nouméa a rééquilibré le vestiaire. Makélélé conserve le brassard, mais avec le simple statut de joueur cadre, et non plus cette étiquette de conseiller officieux de Bazin, sources d'ambiguïtés en fin de saison : "Makélélé est un de mes relais, comme le sont Armand, Camara, Traoré et Coupet. Je ne veux pas que Claude soit en porte-à-faux comme il a pu l'être par le passé. "

De son vestiaire, il attend qu'il "s'approprie les ambitions". Souvenir de ses années parisiennes, le maillot sur les épaules : "Il y avait un entraineur, Arthur Jorge, mais ce sont nous, les joueurs, qui décidions d'être costauds et de faire les efforts ensemble. L'idée, ce n'est pas que moi, Bazin ou Leproux soyons ambitieux, c'est que les joueurs disent :" Nous, on veut aller la-haut "".

Le groupe parisien est stable, mais son esperance de vie semble fragile. La caste des trentenaires avancés ( Coupet, Makélélé, Giuly ) voisine avec des valeurs ascendantes ( Hoarau, Sessegnon, Sakho ) qui ne résisteront pas cent ans aux appels extérieurs. Alors que s'achève un été en eaux calmes, l'heure est venue, pour le PSG de refaire parler de lui. Après tout, c'est sa vocation.


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Les phrases de l'été

"Il ( Makélélé ) devra avoir une relation privilégiée avec moi et ne pas passer par le président pour faire passer un message. Il faudra qu'il y ait une relation de confiance entre lui et moi." Antoine Kombouaré ( 2/7/09 ) lors de sa première conférence de presse en tant qu'entraineur du Paris-SG.
"Paris doit jouer la première place. J'ose me mouiller. Ca va peut-être faire parler, mais on a des joueurs de qualité, et on ne joue pas de Coupe d'Europe. Alors, c'est clair, on a tout pour foncer : un potentiel public enorme, un stade magnifique" Grégory Coupet, Franc Football du 24/07.


L'Equipe Papier Page 4.
Homer
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"Il faudra compter sur nous"

Stéphane Sessegnon, le milieu du PSG, révélation de la saison dernière, estime que Paris doit viser le podium.

Après avoir prolongé son contrat jusqu'en 2013, avec une revalorisation salariale à la clé, le milieu international béninois de vingt-cinq ans ne cache pas ses ambitions. Pour lui, Paris doit veiller à être aussi redouté que Bordeaux, Lyon et Marseille.

Votre première année au PSG a été celle de la révélation. Il vous faut désormais confirmer. Redoutez-vous une pression supplémentaire ?
- Je vais être attendu au tournant cette saison, mais la pression, non, je ne la crains pas. J'ai une plus grosse responsabilité par rapport à mon statut qui a évolué, c'est vrai, et je dois l'assumer.

Quel sera votre statut, justement ?
Moi, je ne suis pas comme Claude ( Makélélé ) ou Ludo ( Giuly ), je ne parle pas naturellement dans le vestiaire. Mais je vais peut-être devoir forcer ma nature, prendre un peu plus la parole. C'est surtout sur le terrain, par rapport à mon jeu, que je vais essayer de m'impliquer davantage, prendre plus de risques, aider mes coéquipiers.

En cas de départ de Jérôme Rothen, vous risquez d'évoluer sur le flan gauche, comme contre la Fiorentina ( 3-0 ), mercredi dernier en amical. Vous aviez été performant...
C'est une position qui ne me déplaît pas car je peux rentrer sur mon pied droit. Mais je prefere quand meme me situer derrière les attaquants, je l'ai toujours dit. Bon, ce sont les choix du coach, et je dois les respecter.

Je ne suis pas parfait

Dans que aspect de votre jeu pensez vous devoir progresser ?
Je dois me montrer beaucoup plus efficace devant le but, avoir moins de déchet. Collectivement et défensivement aussi, je peux m'améliorer. Je ne suis pas parfait.

Quelles sont vos ambitions avec le PSG, cette saison ?
Le club a réalisé un recrutement de qualité, avec de très bons joueurs. Notre groupe n'est pas aussi colossal que celui de Marseille ou de Lyon, mais il est de qualité. Je crois que l'on a le potentiel pour viser l'une des trois premières places.

Grégory Coupet a lâché, lui, qu'il visait le titre...
( Il rigole ) Greg a du vécu, de l'expérience. Il en a gagné des titres. Alors s'il dit ca, il faut le croire. Il a confiance dans ce groupe et il sent qu'on a les moyens de faire de belles choses, il a de la motivation. On doit tous l'avoir mais il faut aussi bosser pour ca.

Donc, l'objectif du PSG, c'est quoi ?
On a le potentiel pour viser plus haut que la saison dernière. De toute façon, dans un club comme Paris, on doit toujours viser le plus haut. Les trois premières places, c'est possible. Il faudra compter sur nous, il faut que nos adversaires aient peur de nous. Le PSG ne peut se contenter de n'être qu'un trouble-fête qui viendrait embêter Bordeaux, Marseille et Lyon. Il doit être craint au même titre que ces trois équipes-là.

Vous avez prolongé votre contrat, cet été. Pensez vous qu'il sera temps, pour vous, dans un an, de tenter l'aventure ailleurs ?
On n'en est pas la. On va déjà faire une grosse saison, c'est la priorité. On verra ensuite ce qu'il en est.


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28.1
La moyenne d'age de l'équipe type du PSG, une des plus élevée du championnat. A titre de comparaison, celle de Bordeaux 25,6 ans, celle de Lyon, 26 ans, Marseille, 26.9. Comme la saison dernière, le PSG continue de miser sur l'expérience. Ainsi a t'il recruté Grégory Coupet, 36 ans, et prolongé l'aventure avec Claude Makélélé, 36 ans, également.


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PARIS SG

Coupet - Ceara, Z. Camara ou Bourillon, Sakho, Armand - Giuly, Makélélé ©, Clément, Sessegnon - Hoarau, Erding. Entr: A. Kombouaré.

Effectif :
Gardiens : Coupet, Edel ( ARM ), Grondin.
Défenseurs : Armand, Ceara ( BRE ), Camara, Bourillon, Sakho, Traoré, Jallet, Makonda.
Milieux : Makélélé ©, Sessegnon ( BEN ), Chantôme, Clément, Rothen, N'Goyi, Sankharé, Baning ( CAM ), Partouche.
Attaquants : Giuly, Hoarau, Erding ( TUR ), Luyindula, Kezman ( SER ), Arnaud, Boli, Maurice.

Arrivées : Baning ( Grenoble, rp ), Boli ( Le Havre, rp ), N'Goyi ( Clermont, rp ), Sankharé ( Reims, rp ), Coupet ( Atletico Madrid ), Jallet ( Lorient ), Erding ( TUR, Sochaux ), Grondin ( Valenciennes ).
Départs : Landreau ( Lille ), Mabiala ( Nice ), Mulumbu ( WBA, td ), Pancrate ( fc ), Souza ( Gremio, td ), Everton Santos ( Nijata, p )

L'an dernier :
Championnat : 6ème, 64 points.
Coupe de France : éliminé en 8è par Rodez ( N ) 1-3 a.p.
Coupe de la Ligue : éliminé en demi-finale par Bordeaux ( 0-3 )
Coupe de l'UEFA : éliminé en quart de finale par Dinamo Kiev ( 0-0, 0-3 )

L'Equipe Papier du Jour, page 4.
momotte
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Bleuets : La liste dévoilée


le sélectionneur Erick Mombaerts a révélé aujourd’hui la liste des joueurs retenus pour le match amical que les Bleuets disputeront face à la Pologne le 12 aout au stade Aguilera de Biarritz. A noter la présence dans la sélection de trois joueurs évoluant en Angleterre, à savoir l’attaquant de Liverpool David N’Gog, le défenseur de Tottenham Dorian Dervite et le joueur d’Arsenal Armand Traoré.

Gardien de but

Johnny Placide (Le Havre AC)
Yohann Thuram-Ulien (AS Monaco)

Défenseurs

Garry Bocaly (Olympique de Marseille)
Gaëtan Bong (Valenciennes FC)
Dorian Dervite (Tottenham Hotspurs)
Jean-Armel Kana-Biyik (Le Havre AC)
Mamadou Sakho (Paris-SG)
Armand Traoré (Arsenal FC)

Milieux de terrain

Etienne Capoue (Toulouse FC)
Yann M’Vila (Stade Rennais)
Granddi N’Goyi (Paris-SG)
Vincent Nogueira (FC Sochaux)
Younousse Sankhare (Paris-SG)
Grégory Sertic (Girondins de Bordeaux)

Attaquants

Jirès Kembo Ekoko (Stade Rennais)
Lynel Kitambala Darcy (Dijon FCO)
Anthony Modeste (SCO Angers)
Yoan Mollo (AS Monaco)
David N’Gog (Liverpool FC)
Bakary Sako (AS Saint-Etienne)


footmercato

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L1 / PSG : Paris tient à Chantôme


Courtisé par plusieurs clubs de l’élite, dont le Racing Club de Lens, le milieu parisien Clément Chantôme a été déclaré intransférable par ses dirigeants. Une situation compliquée pour un joueur promis à un rôle de joker de luxe.
Pisté par l’AS Nancy-Lorraine, le Parisien Clément Chantôme intéresserait également le Racing Club de Lens. A la recherche d’un milieu de terrain relayeur, les Sang et Or ont longtemps espéré mettre la main sur Fabrice Abriel (30 ans), la grande priorité de l’intersaison. Mais après plusieurs semaines de négociations et de tergiversations, le Lorientais a finalement pris la direction de l’Olympique de Marseille moyennant le versement d’un chèque de près de 2,5 millions d’euros pour un contrat de trois ans.

Le club lensois se retrouve donc désormais dans l’obligation de creuser des pistes annexes. Camel Meriem (29 ans, libre), Morgan Amalfitano (24 ans, Lorient), Charles Kaboré (21 ans, Marseille) et surtout Christophe Landrin (32 ans, Saint-Etienne) figureraient ainsi sur les tablettes des dirigeants lensois. L’ancien joueur de Lille intéresserait d’ailleurs particulièrement le club du président Gervais Martel (qui suivrait aussi son coéquipier et latéral David Sauget). Les Verts auraient récemment été relancés au sujet de leur milieu de terrain. Mais Jean-Guy Wallemme, l’entraîneur nordiste, aurait un faible pour Clément Chantôme, barré par Claude Makelele, Jérémy Clément et Stéphane Sessegnon au sein du club de la Capitale.

Officiellement, le natif de Sens n’est pourtant pas à vendre. Antoine Kombouaré, le nouvel entraîneur du Paris Saint-Germain, ne souhaite pas s’en séparer. Le Racing Club de Lens en a d’ailleurs été averti. Mais pourtant, Clément Chantôme doit se préparer à vivre une nouvelle saison dans le costume d’un simple remplaçant de luxe. Pas sûr que cette situation l’enchante. Au contraire. Agé de 21 ans, l’international Espoirs français a besoin de temps de jeu pour franchir un nouveau cap dans sa carrière. Clément Chantôme devrait prochainement faire un nouveau point avec ses dirigeants. Le Racing Club de Lens a donc rejoint le bal des prétendants qui sont à l’affût d’un éventuel départ de Chantôme.


football365.fr
Mathis
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La tactique façon Kombouaré

Quel visage aura le PSG cette saison ? Comme il en a l’habitude, le nouvel entraîneur devrait s’appuyer sur deux attaquants, mais avec deux systèmes possibles.

C’est acquis : cette saison, le PSG joue la stabilité. Il y a l’effectif légèrement renforcé mais qui n’a guère varié. Et puis il y a le schéma tactique. Depuis le début des matchs amicaux, Antoine Kombouaré a décidé de perpétuer le système à deux attaquants qui avait bien réussi à Paris l’année dernière.

Comme dans tous les clubs où il a officié jusqu’à présent, le nouvel entraîneur du club parisien va donc privilégier le 4-4-2. « On a travaillé six ans ensemble et toujours dans ce système avec deux attaquants, raconte Bernard Guignedoux, son adjoint à Strasbourg puis à Valenciennes. Pour Antoine, c’est une question de sensibilité, mais attention, il n’est pas buté. Au besoin, il peut s’adapter en fonction de son effectif ou de l’adversaire. »Cette formule permet en outre de jouer plus haut et donc de presser l’adversaire. Un gage pour un technicien qui souhaite produire du jeu, notamment au Parc des Princes. Dans ce cadre, deux variantes devraient se dessiner.

Le 4-4-2 à plat

C’était le système régulièrement utilisé par Paul Le Guen la saison dernière. Le passage à deux attaquants, début novembre face à Lille, avait permis au PSG d’entamer l’une de ses meilleures séries en Ligue 1 avec un seul revers entre la 13 e et la 19 e journée (5 victoires, 1 nul et 1 défaite). Seules différences notables cette saison : le possible départ de Rothen a déjà conduit le coach parisien à repositionner Sessegnon sur le côté gauche. Ce dernier, très en jambes lors de ses trois dernières sorties, n’a pas semblé perturbé par ce changement d’aile ; dans le système Kombouaré, Giuly change lui aussi de zone et recule ainsi d’un cran. Il occupe le rôle de milieu excentré sur le flanc droit. Quant à l’attaque, le Kanak privilégie une association Erding-Hoarau même si la blessure aux adducteurs du Réunionnais a remis Luyindula en selle.

Le 4-4-2 en losange
Cette animation plus offensive pourrait avoir les faveurs de Kombouaré, notamment lors des rencontres à domicile. Dans ce système à la « bordelaise », Sessegnon serait chargé de l’animation offensive à la pointe haute du losange. Le Béninois, comme Gourcuff chez les Girondins, occuperait une position axiale qu’il affectionne tant. Makelele placé, lui, devant la défense serait chargé de ratisser les ballons alors que les latéraux seraient fortement sollicités lors des phases offensives. La question des milieux droit et gauche est plus difficile à trancher. Rothen, s’il venait à rester, semble taillé pour jouer sur la gauche (au détriment de Clément) alors que Chantôme pourrait postuler à droite. Dans ce cas de figure, Giuly reviendrait disputer une place en attaque.

Le Parisien
Homer
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PSG EXPRESS

 Hier. Repos. Reprise de l’entraînement aujourd’hui à 10 heures au camp des Loges.
 Infirmerie. Camara (phlébite au mollet droit).
 Rendez-vous. Montpellier - PSG, samedi 8 août, au stade de la Mosson (Orange Sport et multiplex sur Canal +)
 Michel Platini, le président de l’UEFA, sera présent samedi soir à Montpellier pour l’ouverture du championnat. Cet intime de Louis Nicollin participera notamment au multiplex de France Inter.

Le Parisien.
11G
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Rothen « fera partie de l'effectif »

Une déclaration d'Alain Roche, ce mardi, semble confirmer que le Paris-SG aura besoin de conserver Jérôme Rothen cette saison.

Rothen est suscpetible de rester à Paris, selon Alain Roche.

Dans un article consacré à Jérôme Rothen, dont le titre dit toute l'ambiguïté de sa situation aujourd'hui (''Rothen libre de rester''), France Football donne la parole ce mardi au responsable du recrutement parisien, Alain Roche. Celui-ci dequel déclare : «Jérôme fera partie de l'effectif cette saison, il honorera son contrat». L'engagement court jusqu'en 2011, et le milieu gauche international avait dit à L'Equipe, en fin de saison dernière, qu'il était «obligé de partir»...

Or, le club parisien n'aurait reçu aucune offre de personne, et l'intérêt annoncé de Blackburn, du Panathinaïkos, de l'Olympiakos et de Nice ne s'est pas concrétisé, pas même sur le fax du club parisien. Aligné face aux Glasgow Rangers dimanche (1-1), Rothen «a les cartes en main», répète Antoine Kombouaré depuis ce week-end. Il l'a encore fait lundi au siège de la FFF. Sous-entendu : s'il souhaite rester, son entraîneur est prêt à l'utiliser.

Giuly milieu droit ? Le Guen avait vite déchanté...

L'ancien mentor de Valenciennes sent bien que la structure de l'effectif parisien appelle sûrement cette solution. Le départ de Rothen n'a pas été anticipé par le recrutement d'un nouveau spécialiste du couloir gauche. Si Rothen devait partir, le rôle de milieu gauche serait dévolu à Stéphane Sessègnon, Ludovic Giuly étant aligné à droite dans un 4-4-2 à deux meneurs excentrés.

Il faut se souvenir que Paul Le Guen avait très vite trouvé cette option trop déséquilibrée pour son équipe l'an passé, notamment en raison du volume de travail défensif demandé sur les côtés. Giuly, à 33 ans, sera-t-il plus adapté à la formule un an après ? Le jeune Tripy Makonda serait la deuxième solution côté gauche. Antoine Kombouaré envisagerait aussi un 4-4-2 en losange dans lequel Jérémie Clément serait aligné dans l'entrejeu côté gauche. Un poste sur mesure, aussi, pour Rothen.


Lequipe.fr

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Paris, les grandes espérances

Jusqu'au coup d'envoi du Championnat, le 8 août prochain, Francefootball.fr fait le tour de France des clubs de Ligue 1.

1. Gros plan sur le Paris Saint-Germain qui, après s'être rétabli la saison passée, compte bien retrouver les sommets de l'élite hexagonale.

Cap sur 2009-2010

Après la désillusion, en fin de saison dernière, d'avoir manqué d'un rien une qualification européenne qui lui tendait les bras, le Paris-SG a traversé de façon plutôt discrète l'intersaison. Pourtant, deux changements majeurs à la tête du club viennent offrir de nouvelles perspectives et insuffler un nouvel élan. Tout d'abord, l'arrivée aux manettes d'Antoine Kombouaré, un entraîneur au caractère bien trempé qui connaît le contexte parisien, doit permettre aux joueurs de se sublimer. Ensuite, la nomination à la présidence de Robin Leproux est censée apporter davantage d'équilibre au funambule de la capitale. Ce sont bien là les deux seuls bouleversements qu'a connu le PSG cet été. Car hormis les arrivées de Coupet, Erding et Jallet, l'effectif, qui a conservé ses meilleurs éléments, n'a pas été chamboulé. Et si ce savant mélange entre une nouvelle direction déterminée et la stabilité d'un effectif bonifié permettait à Paris de retrouver son lustre d'antan ?

Le classement du PSG lors des cinq dernières saisons

2008-09 : 6e de L1
2007-08 : 16e de L1
2006-07 : 15e de L1
2005-06 : 9e de L1
2004-05 : 9e L1

L'oeil de ... Yannick Boli, milieu offensif du club

« Yannick, la déception de ne pas accrocher l'Europe en fin de saison dernière est-elle digérée par l'effectif parisien ?

C'est sûr, obtenir une qualification européenne aurait été une bonne chose mais on n'y pense plus. C?est digéré. Il faut désormais se servir de cette expérience pour mieux faire cette saison.

Qu'est-ce qui a changé avec l'arrivée d'Antoine Kombouaré à la tête de l'équipe ?

On peut s'imaginer qu'il ne fonctionne pas de la même manière que Paul Le Guen, son prédécesseur. C'est une nouvelle méthode mais aussi une nouvelle dynamique pour tout le groupe. Personnellement, j'avais de bons rapports avec Paul Le Guen mais c'est vrai qu'Antoine Kombouaré est assez différent. Il est plus communicatif, très protecteur. Il nous considère un peu comme ses enfants. Par exemple, il a toujours une tape affective pour chacun d'entre nous après les matches.

Il y a beaucoup de concurrence en attaque, envisagez-vous d'être prêté comme la saison passée ?

Je pense d'abord à rester pour m'imposer. Après on verra les propositions. Mais ce sera pour aller dans un club qui me permette vraiment de m'exprimer et de montrer mon potentiel. La saison dernière, au Havre, c'était compliqué. Pour l'instant, je suis à Paris. La compétition va arriver. Il faudra être prêt.

Quels sont les objectifs du club ?

Lors de la présentation de Robin Leproux, Sébastien Bazin a évoqué une qualification en Ligue des champions.
Jouer la Ligue des champions, on a ce but, cet objectif dans la tête. Après, ça ne suffit pas de le dire, il faut le faire. Montrer sur le terrain que l'on veut disputer cette compétition.

Quel est votre favori pour décrocher le titre de champion de France en mai 2010 ?

Marseille (rires). L'OM a un effectif de qualité avec de grands noms.

L'équipe-type

Coupet - Ceara, Camara, Sakho, Armand - Makelele (cap.), Clément, Giuly, Sessegnon - Hoarau, Erding

La recrue : Mevlut Erding, fort comme un Turc

Premier joueur turc de l'histoire du PSG, mais aussi plus gros investissement du club de la capitale cet été (9 millions d'euros), l'ancien Sochalien se sait scruté et attendu, loin de son cocon franc-comtois. Recruté pour épauler Guillaume Hoarau à la pointe de l'attaque parisienne, Erding a le profil pour faire des ravages. Puissant, volontaire et travailleur, le Jurassien de naissance a le sens du sacrifice et n'a peur de rien. S'il se met rapidement à faire trembler les filets adverses, le «Taureau ailé», surnom acquis dans le Doubs, a tout pour devenir l'un des chouchous du Parc.

L'espoir : Mamadou Sakho, un homme pressé

Tenu en haute estime par l'ensemble du club, le défenseur central a la lourde tâche de démontrer qu'il peut devenir le patron de l'arrière-garde parisienne. A seulement 19 ans, «Kirikou», comme l'appellent affectueusement les supporters, a brûlé les étapes pour se faire une place de titulaire. Cette saison, l'international Espoirs bénéficiera de la grande expérience de Coupet derrière lui. Cette présence, ajoutée à des qualités naturelles au-dessus de la moyenne, est sans aucun doute un atout pour prendre davantage d'assurance et encore franchir un cap.

Le chiffre : 12

Comme le montant total, en millions d'euros, dépensé par le PSG sur le marché des transferts cet été. Dans le même temps, Lyon en a déboursé 72, l'OM 39 et Bordeaux 30...Et si puissance financière ne rimait pas avec puissance sportive ?


Francefootball.fr
Dubdadda
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En direct du Camp

Les Parisiens se sont entraînés à 10 heures ce mardi matin devant de nombreux supporters.

Au programme :
- Echauffement avec Raphaël Fèvre
- Oppositions

Prochaine séance, mercredi à 10 heures au Camp des Loges.


PSG.fr
Kiolm
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Hoarau « va mieux, mais... »

Guillaume Hoarau a participé normalement à la séance d'entraînement de reprise du Paris-SG, mardi au Camp des Loges, la première depuis le retour de Londres dimanche soir. Mais sa présence samedi, à Montpellier (1re journée) reste encore incertaine.

«Je suis en phase de reprise jusqu'à la fin de la semaine, a-t-il précisé. Ça va mieux. Mais pour Montpellier, je ne sais pas. Il faudra voir.» En délicatesse avec ses adducteurs, l'attaquant réunionnais avait manqué quatre matches en fin de saison dernière, pour rentrer à la 57e lors de l'ultime journée au Parc contre Monaco. Sa préparation à l'intersaison a été allégée. - Ch. M.(au Camp des Loges)


Lequipe.fr
Mathis
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PSG : Hoarau s'est entraîné avec le groupe

Guillaume Hoarau, dont la préparation a été perturbée par une blessure aux adducteurs cet été, s'est entraîné normalement avec le groupe ce mardi, à quatre jours du premier match de championnat, samedi à Montpellier.

Un point devrait être fait en fin de semaine sur ses chances de participer à ce match. «Ça va, ça suit son cours», s'est borné à dire l'attaquant réunionnais qui a marqué 17 buts, la saison passée en championat.

Antoine Kombouaré a mis en place mardi une opposition de ce qui pourrait être la moitié droite de son 4-4-2 (Ceara, Bourillon, Giuly, Makelele, Erding) contre la moitié gauche de son équipe possible (Sakho, Armand, Clement, Sessegnon, Luyindula). N'était donc pas concerné Jérôme Rothen, qui s'est pourtant entraîné lui aussi avec le groupe.

Le Parisien
Dubdadda
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A. Kombouaré : « Forts mentalement »


Après une journée de repos et à moins d’une semaine de la reprise de la Ligue 1, les joueurs du PSG ont retrouvé les terrains d’entraînement. L’occasion de réaliser un point avec Antoine Kombouaré sur la préparation et le lancement de la nouvelle saison.

Antoine, quel bilan dressez-vous de la préparation du PSG ?

« Nous avons disputé des matches d’entraînement qui nous ont permis de faire bosser le groupe physiquement et tactiquement. Nous avons fait en sorte que les joueurs trouvent des automatismes. J’ai le sentiment que nous avons bien travaillé, mais le début de la compétition nous donnera les premières réponses. J’attends les quatre ou cinq premières rencontres de la saison pour avoir une idée précise sur la valeur de mon groupe. C’est encore trop tôt pour livrer un verdict. »

Votre équipe a disputé l’Emirates Cup ce week-end, comment avez-vous trouvé vos joueurs ?

« Au-delà du résultat qui est décevant, le bilan est plus que positif. Je n’aime pas perdre et c’est vrai que j’aurais aimé voir l’équipe remporter au moins une rencontre. J’ai cependant beaucoup apprécié le comportement des joueurs et la façon dont nous avons joué. Nous avons été solides, nous nous sommes créés des occasions et nous avons développé du jeu, ce qui est très important. Pour revenir sur la rencontre face à l’Atletico Madrid, j’ai beaucoup aimé la réaction du groupe après l’expulsion injuste, d’Albert Baning. A 10, nous n’avons pas lâché, nous sommes battus, nous étions organisés et disciplinés et nous méritions d’égaliser. Cela prouve que nous sommes forts mentalement. C’est dans ces moments-là, que nous voyons la valeur d’une équipe. »

Quel est le programme de cette semaine à quelques jours de la reprise de la Ligue 1 ?

« Nous devons fixer les objectifs de travail pour être prêts face à Montpellier. Nous devons travailler sur la fraîcheur physique et accentuer le travail de vitesse. Il faut que nous mettions tous les atouts de notre côté pour arriver avec la meilleure équipe possible afin de remporter cette rencontre. »

Vous allez disputer votre premier match officiel en tant qu’entraîneur du PSG, comment abordez-vous cette rencontre ?

« Je ne ressens pas de pression particulière. Nous sommes encore en période de préparation. Je pense donc aux détails qui permettront à mon équipe d’être forte défensivement mais également aux situations ou nous sommes en possession du ballon. Je vais veiller à ce que les joueurs se préparent bien. Il faut également faire attention à « l’entraînement invisible », c'est-à-dire les soins, la récupération et l’alimentation. Ce sont autant de détails qui peuvent faire la différence. »

Pouvez-vous nous parler de Montpellier, le prochain adversaire des Rouge et Bleu ?

« Il y a eu pas mal de mouvements à Montpellier à l’intersaison. Eric Pécout, notre recruteur, est allé voir jouer cette équipe J’ai lu son rapport, mais ce sont des choses que je livre en premier aux joueurs. C’est un promu, donc pour eux c’est important de remporter le premier match à domicile de la saison. Le fait de jouer le PSG sera une source de motivation supplémentaire pour notre adversaire. Le PSG est toujours attendu, encore plus face à des équipes du Sud. Nous aurons en face de nous un adversaire redoutable. »

Que vous inspire la nomination de Robin Leproux à la tête du club ?

« C’est une décision qui appartient à Sébastien Bazin. S’il a décidé de nommer quelqu’un à la tête du club, c’est qu’il estimait que cela était nécessaire. C’est donc une bonne chose de voir arriver Robin Leproux. L’idéal désormais est que l’entente soit bonne entre tout le monde, que nous formions une équipe avec un Président, un coach et des joueurs. Il faut que tout le monde souhaite un PSG qui gagne. »


PSG.fr
sylvain
So Foot

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Rothen va t-il mourir en martyr ?

4 août 2009


Jérôme Rothen n’a pas hésité à risquer sa carrière, et finalement la gâcher, pour jouer au PSG. Il semble aujourd’hui en être prisonnier : Alain Roche, responsable du recrutement du club, vient d’affirmer que le milieu gauche, pourtant désireux de quitter la capitale, restera au moins un an de plus. Au vrai, Rothen n’est plus à un sacrifice près.

Qu’est-ce qu’un martyr ? Le Petit Robert 1993 nous en donne trois définitions. 
1 – Personne qui a souffert la mort pour avoir refusé d’abjurer sa foi (chrétienne) 2 - Qui meurt, qui souffre pour une cause. 3- Personne que les autres maltraitent, martyrisent. Cf, souffre douleur. Sans aucun doute, la vie de Jérôme Rothen au PSG recouvre ces trois acceptions.

Retour en juin 2004. Au soir d’une année épique sur le Rocher, où le David Beckham des Yvelines fit admirer son sens du centre et du débordement de Londres à Madrid, le milieu blond-gauche est courtisé par Lyon et des pointures européennes : il choisit le PSG. Premier sacrifice. Pour son amour inconditionnel du club de la capitale, et pour sa grande gueule un brin bravache, Rothen devient instantanément le joueur le plus détesté de France : des supporters, mais aussi des joueurs eux-mêmes, selon un sondage.

Conspué, humilié, usé

Cinq ans après son arrivée, lui qui se rêvait en porte-drapeau du club, adulé par l’arène du Parc, tel Ben Hur sur son char, se fait désormais conspuer à domicile. Déjà, son amour du maillot avait été mis en cause par ses entraîneurs : Halilodzic, puis Lacombe, qui lui fit goûter de la CFA en guise de rééducation. Humilié en interne, Rothen était sorti vainqueur de ces clash aux allures de querelle de légitimité, et malgré quelques touches avec d’autres chapelles, il restait fidèle à son Eglise.

Parfois tenté de prendre la tangente pour trouver une équipe à la hauteur de son pied gauche, Johnny Rothen se raccrochait aux espoirs de lendemains qui pogottent : « cette année sera la bonne », il avait fait sien ce refrain bien connu des supporters parisiens. La dernière saison fut presque la bonne …. mais le corps du laboureur de bandes gauches, épuisé par deux derniers exercices aux allures de chemin de croix, n’avançait plus.

Déclarations fracassantes

Lassitude ? Tribut aux efforts consentis pour pallier les carences de ses partenaires les années de vaches maigres ? Que l’on apprécie le joueur ou non, Rothen pénalisait désormais son équipe plus qu’il ne la tirait vers le haut. Son image déjà écornée auprès de certains supporters pour avoir chiffonné et jeté un bout de papier (1er décembre 2007) se détériorait encore un peu plus. Pour finir, ses déclarations fracassantes sur le directoire du PSG, ne laissait entrevoir qu’une issue à l’odyssée rothenienne : le départ, pour ne pas dire la fuite. 


Les déclarations d’Alain Roche -« Jérôme fera partie de l’effectif cette saison, il honorera son contrat »- sonnent alors comme un invraisemblable retournement de situation. S’il ne s’agit pas d’un coup de bluff pour rappeler aux recruteurs que Rothen a encore quelques centres brossés à donner à foot pro, le natif de Chatenay Malabry, qu’il revienne en grâce dans son couloir gauche, ou ne parvienne qu’à garder sa place sur le banc des remplaçants, entamera l’exercice 2009-2010 vêtu de rouge et bleu. Et toujours amoureux, malgré les déceptions, vexations et humiliations. 

Pour Paris, Rothen, 31 ans, a mis au placard ses rêves de titres (pendant que Giuly, par exemple, accrochait une Ligue des Champions et deux Ligas), a sacrifié ses plus belles années, et une bonne partie de ses ressources physiques. S’il reste bien sous contrat avec le PSG jusqu’en 2011, sa vie de footballeur pourrait bien se terminer sur la pelouse du Parc, à 33 ans. Une vraie (petite) mort, en martyr.
Thomas Goubin
Mathis
Citation
Hoarau craint la rechute

De nouveau blessé le mois dernier, l’attaquant parisien veut prendre son temps avant de retrouver la compétition, quitte à rater le début du championnat.

Guillaume Hoarau s’entraîne. Depuis jeudi dernier, l’attaquant parisien a retrouvé les terrains qu’il avait quittés le 14 juillet dernier après une rechute liée à sa blessure à l’adducteur gauche. Hier matin, au camp des Loges, le Réunionnais a participé aux deux oppositions organisées par Antoine Kombouaré et son staff.
Accélérations, frappes, contacts… le buteur du PSG n’a pas semblé souffrir d’une blessure qu’il traîne depuis début mai. « Elle m’a embêté pendant un bon bout de temps mais, si j’ai repris, c’est parce que je me sens bien, nous a confié Hoarau. Je continue les soins chaque après-midi. » Voilà pour les certitudes, car les doutes continuent d’escorter le début de saison de l’étoile montante parisienne.

Ne pas se précipiter


A ce jour, l’attaquant n°1 ne sait toujours pas quand il pourra retrouver la compétition. Vraisemblablement pas samedi à Montpellier. Hoarau, à court de forme, ne l’énonce pas aussi clairement, mais sa litote n’en est que plus forte. « J’ai connu une phase de préparation complètement décalée par rapport aux autres », raconte celui qui entame sa deuxième saison à Paris. Quant à la réception du Mans ( 2e journée ), le 15 août, là encore, l’ancien Havrais se montre très prudent, voire évasif. « On verra, poursuit-il. L’objectif à ce jour, c’est de faire une saison pleine. »
En réalité, Hoarau n’a plus vraiment de certitudes. Après un début de préparation adapté et un feu vert médical, il pensait être définitivement débarrassé de son problème à l’adducteur contracté le 2 mai. Mais le 14 juillet, ses muscles douloureux l’ont contraint à abréger sa prestation contre Nantes (2-0) après un quart d’heure. Comme nous le confiait à l’époque Eric Rolland, le docteur du PSG, la cicatrisation d’un adducteur est compliquée. « Cela peut prendre deux à trois semaines ou plusieurs mois », expliquait-il.
Aujourd’hui, la prudence est donc de mise. L’entourage du buteur le presse d’ailleurs de ne pas se… presser. « Ce n’est pas la peine de se précipiter. Même s’il doit faire son retour dans quinze jours, ce n’est pas grave, commente un proche. Il a un gros potentiel physique, il rattrapera le temps perdu. »
Le Réunionnais aurait sûrement aimé vivre un début de saison plus classique. Mais il se fait philosophe. « J’apprends tous les jours, résume-t-il. La saison dernière, je n’avais jamais disputé autant de matchs. Ceci explique peut-être cela… »


Le Parisien
Golazo
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RMC / Sport / Football / Ligue1 - PSG

Erding : « Je sais que j’ai la pression »

La rédaction - Coach Courbis - RMC, le 04/08/2009

Plus chère recrue du mercato parisien, Mevlut Erding se sait très attendu dans la capitale. Mais l’attaquant turc assume et vise mieux que ses onze buts de l’an passé à Sochaux.

Mevlut Erding, où en êtes-vous de vos soucis aux adducteurs ?
Ça va mieux mais mon cas est moins grave que celui de Guillaume Hoarau.

Quel bilan tirez-vous de la préparation du PSG, qui s’est conclue par une défaite contre les Rangers (1-0) et un nul face à l’Atlético Madrid (1-1) à l’Emirates Cup ?
Je pense qu’on se prépare bien. On a gagné trois matches sur cinq, en affrontant deux bonnes équipes à Londres. Avant cela, on avait également vraiment bien joué contre la Fiorentina (victoire 3-0, durant laquelle Erding avait inscrit son premier but sous le maillot parisien).

Comment se passe votre intégration à Paris et au PSG ?
Passer de Sochaux à Paris, c’est différent mais je m’intègre plus vite que prévu. Je pensais que ce serait plus difficile mais les cadres m’ont aidé, notamment Claude Makelele.

Craignez-vous la pression de Paris ?
Je sais qu’elle sera là, surtout si ça passe mal. Je le savais en signant.

Vous serez a priori titulaire en début de saison, au côté de Guillaume Hoarau…
C’est ce qu’on peut lire mais la vérité sera celle du terrain. On est quatre attaquants de pointe et la place se gagnera à l’entraînement. Antoine Kombaouré est un entraîneur qui regarde beaucoup comment on travaille sur la semaine. J’ai pris des risques mais je suis venu ici pour mes qualités et j’ai confiance en moi.

Votre ancien entraîneur à Sochaux, Francis Gillot, a dit sur cette antenne qu’il ne voulait pas vous laisser partir…
Ça fait chaud au cœur mais c’est pareil pour moi. J’ai beaucoup évolué à Sochaux, avec un coach qui me faisait confiance. Mais il fallait que je parte pour continuer à progresser. J’aurais pu rester et faire une saison moyenne.

Paris n’a pas défrayé la chronique des transferts à l’intersaison. Où situez-vous cette équipe ?
Je pense qu’on peut faire mieux que l’année dernière (6e). L’équipe est la même, avec quelques renforts. Je vois que l’équipe est en progression. Les autres clubs achètent beaucoup de joueur malgré une bonne saison. Trois jours, c’est raisonnable. Ici tout le monde se connait et l’adaptation est plus simple.

Grégory Coupet a dit que le PSG se devait de viser le titre. Qu’en pensez-vous ?
Le PSG est l’un des plus grands clubs de France mais il faut être logique. Aujourd’hui Marseille et Lyon ont de grands effectifs. On peut être des outsiders. On va se concentrer sur le championnat en essayant de faire la meilleure saison possible. Mon objectif personnel sera de battre mon record des onze buts inscrits l’an passé avec Sochaux.

Dubdadda
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L. Giuly : « Réaliser une belle saison »

A quelques jours de la reprise de la Ligue 1, Ludo Giuly revient sur la préparation des Rouge et Bleu avant d’évoquer le match de samedi à 21h00 au Stade de la Mosson face à Montpellier.

Ludo, comment s’est déroulée la préparation du PSG ?

« Très bien, je ne l’avais pas faite intégralement la saison dernière et c’est vraiment bien de pouvoir réaliser une bonne préparation complète avec le groupe. Nous avons bien bossé et il n’y a pas eu trop de casse. Nous avons réalisé un bon stage au Port Crouesty dans une très bonne ambiance et je pense que nous sommes prêts physiquement. »

La saison dernière, tu n’avais pas participé à l’intégralité de la préparation, cela t’a-t-il pénalisé physiquement pour le reste de la saison ?

« Oui, puisque tu ne travailles pas de la même façon. Les trois premiers mois, tu essayes de rattraper le reste du groupe physiquement et ce n’est pas facile quand il y a des matches tous les quatre jours. C’est compliqué et c’est donc mieux de réaliser l’intégralité de la préparation car physiquement tu es forcément mieux. Nous sommes comme des machines, qu’il faut bien huiler avant de reprendre la compétition. »

Unique buteur lors de l’Emirates Cup, comment as-tu trouvé le PSG ?

« Nous avons livré de beaux matches avec de belles équipes en face. Moralement, nous sommes mieux que l’an passé et je pense maintenant que nous pouvons jouer contre n’importe qui. Tout le monde est en jambes, tout le monde veut jouer et réaliser une bonne saison. Nous pouvons réaliser de bons matches amicaux et se rater en championnat, il n’y a pas de vérité. Il va donc falloir être présent dès le premier match, ce samedi à Montpellier. »

Samedi le PSG affronte Montpellier, comment abordes-tu cette rencontre ?

« Nous allons affronter un promu, qui aura envie de s’imposer face à nous. Ils vont vouloir imposer leur rythme. Le fait d’affronter le PSG sera une source de motivation supplémentaire pour eux. A nous donc, d’être méfiants, sereins et d’aborder cette rencontre tranquillement en étant concentrés. Montpellier a bien recruté, surtout des joueurs d’expérience, il ne faudra donc pas tomber dans le piège et jouer notre jeu sans pression. »


PSG.fr
Dubdadda
Citation
Leproux : « Je suis le patron »

Déjà à l’œuvre, le futur président du PSG affirme qu’il aura les pleins pouvoirs exécutifs. Avec l’objectif de redonner au club de la capitale les moyens de ses ambitions.

Robin Leproux, comment se passent vos premiers pas de président du PSG ?

Je suis déjà au travail. J’ai vu les équipes lundi au retour de l’Emirates Cup. J’ai un dialogue régulier avec (l’entraîneur) Antoine Kombouaré. J’ai vu les matches de préparation et je pense qu’on a tout pour réussir. Le groupe est équilibré, en place et a montré qu’il avait bien travaillé. Il y a de la motivation et une bonne ambiance dans l’ensemble du club.

On sait que vous êtes un homme des médias. Mais quel est votre rapport au football ?

Je suis parisien, j’ai toujours vécu à Paris et ça fait 40 ans que je joue au football. J’ai écumé pas mal de clubs amateurs et je n’ai raté comme qu’une saison, comme chaque footballeur qui se respecte, en me blessant aux ligaments croisées il y a sept ans. Je me suis fait opérer et je suis reparti. C’est toujours un plaisir de jouer le dimanche matin.

On vous qualifie de défenseur rugueux sur le terrain. Quel type de président serez-vous ?

Je serai un vrai président. L’actionnaire m’a donné l’ensemble des pouvoirs dirigeants de ce club, comme c’était le cas dans toutes les entreprises où je suis passé. J’ai toujours travaillé en équipe mais la décision m’appartient. Je veux faire grandir ce club, lui donner plus de moyens, tout en étant conscient qu’on est dans le domaine des grands équilibres. Il y a le sportif, l’économique, avec un peu de tactique et de politique. C’est quelque chose d’assez sophistiqué.

Tout n’a pas toujours été très clair dans l’organigramme du PSG par le passé…

Je ne partage pas cette opinion. Au moment du départ de Charles Villeneuve de la présidence, Sébastien Bazin a voulu prendre son temps. Il n’a jamais eu vocation à être président exécutif. C’est ça, l’histoire des quatre ou cinq mois qui se sont passés. Il a vu du monde et a confié les rênes du club à quelqu’un qui a, aujourd’hui, tous les pouvoirs exécutifs. Je ne viens pas ici pour faire de l’argent ou me faire un nom mais je ne suis pas là non plus pour faire de la figuration. Je suis le patron.

Vous a-t-on déconseillé de venir au Paris Saint-Germain ?

Quand on évoque le PSG, on est passionné et forcément dans l’exagération, l’outrance. Mais j’ai toujours voulu travailler dans ces métiers comme ça, que ce soit la musique ou la télévision. Je suis un manager sérieux dans des domaines qui ne le sont pas. Il y a un travail très précis et très professionnel à faire dans les clubs de football. Bien sûr qu’on m’a dit : « Tu vas dans un truc pas possible » ou « C’est trop exposé ». Mais à mon âge (50 ans), j’ai une certaine expérience qui me permet de relativiser tout ça. Je connais ce monde-là et je ne serai pas surpris. Je suis conscient ce qui m’attend.

Certains supporters estiment que le club s’est coupé de sa base. Avez-vous l’intention de faire un effort pour changer ça ?

Je viens d’un milieu assez modeste et je sais que Paris correspond à une mixité sociale. En faire un club de l’élite sociale, ce serait trahir l’esprit du club. J’ai rencontré les supporters. On s’est parlé naturellement, très directement et quand je ne veux pas répondre à une de leurs questions, je leur dis franchement. On n’a rien à cacher à part quelques données économiques parce qu’on est dans un domaine de concurrence. Antoine (Kombuaré) et moi sommes ouverts au dialogue.

Revenons sur le cas de Gabriel Heinze, qui a signé à l’OM. Est-ce exact que vous pouviez le faire revenir avant d’y renoncer ?

Je peux le dire franchement. On a parlé entre nous avec Sébastien Bazin et Antoine Kombouaré. On ne regrette pas notre décision et le résultat de notre analyse. D’abord parce que le PSG n’a pas le budget de l’OM ou de Lyon. On travaille dans une économie différente. On a fait des recrutements réussis, notamment Erding. Pour Heinze, on parle d’un salaire mensuel aux alentours des 400 000 euros. On se retrouve là dans un sureffort, qui aurait tordu notre budget. On se serait mis en risque et c’était une décision majeure. Antoine Kombouré a vu que le groupe lui donnait satisfaction lors des matches de prélation. Le risque était trop grand. L’avenir nous dira si on a eu tort ou raison mais on veut travailler avec ce groupe là.

Que répondez-vous à ceux qui considèrent que Colony Capital ne veut pas investir et faire du PSG un grand club ?

On fait souvent ce procès d’intention à Colony Capital. A quelques jours de la reprise, les joueurs clés on été prolongés et il y a eu un recrutement astucieux, cohérent et fait dans de bonnes conditions économiques. L’actionnaire a joué son rôle mais est-ce qu’il peut faire plus ? J’ai travaillé dans ma carrière avec de grands actionnaires. C’est au club de monter qu’on est dans le bon sens, qu’on a des résultats qu’on progresse en faisant mieux que l’an dernier. C’est toujours comme ça. Pour demander de l’argent, il faut montrer que le travail est fait.

Quels seront les objectifs de l’équipe ?

Il y a ceux que je vous dis, à savoir faire mieux que la sixième place, et ceux qu’on a. Mais c’est le terrain qui parlera. En tout cas, l’état d’esprit est à la conquête.


RMC.fr
giovanni pontano
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Pierre Ménès: Le PSG parmi les favoris pour le titre.

Vos favoris pour le titre?
Pierre Ménès: L'OM qui est en train de bâtir une super équipe. Le PSG, son grand rival, qui a su retenir Hoarau pourrait avoir un rôle à jouer. Les joueurs comme Coupet ou Erding, sont de bons renforts. Je crois beaucoup au petit Erding. Sans oublier Bordeaux, le tenant du titre, et Lyon qui a animé le marché des transferts.


source: Télécable Satellite.
Rjay
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Ligue 1 - Sakho, le Paris d'avenir

Eurosport - mer, 05 août 18:54:00 2009

A 19 ans, Mamadou Sakho est considéré comme un vrai cadre du PSG au moment d'entamer la nouvelle saison. A tel point que le club de la capitale a décidé de ne pas recruter Gabriel Heinze, afin de ne pas faire de l'ombre à son jeune stoppeur. Un phénomène rare à Paris.

Jamais contents. Depuis des années, le PSG est critiqué pour ne pas savoir profiter du formidable vivier de jeunes en Ile-de-France. Plutôt que de piocher dedans, Paris préférait recruter des joueurs, parfois à prix d'or, pour une rentabilité douteuse. C'est désormais du passé. Enfin, le club de la capitale est toujours critiqué. Mais plus pour les mêmes raisons. Cette fois-ci, c'est parce qu'il a laissé filer Gabriel Heinze, l'ancienne idole du Parc, chez l'ennemi juré marseillais. Car l'Argentin n'était vraiment pas loin de retrouver le stade de la Porte de Saint-Cloud cet été. " Avait-on les moyens de le faire revenir à Paris ? Oui. Y avons-nous pensé ? Oui. Maintenant nous n"avons pas été plus loin", confirmait ainsi Sébastien Bazin à l'occasion de la conférence de presse pour la présentation du futur président du club, Robin Leproux.

Si le rugueux Argentin n'évoluera certainement plus jamais au PSG, c'est pour une seule et unique raison: Mamadou Sakho. Du haut de ses 19 ans, le capitaine de l'équipe de France Espoirs est déjà considéré comme un cadre de Paris, mais surtout comme l'avenir du club de la capitale. Dans cette optique, son contrat a été prolongé et revalorisé cet été, alors que des grands clubs étrangers, comme Arsenal, l'Inter Milan ou le Milan AC, étaient prêts à faire des propositions intéressantes aux dirigeants parisiens. Pourquoi ne pas associer Sakho à Heinze alors ? Parce qu'ils ont un profil tellement similaire que cela met en doute leur complémentarité. Il était difficilement envisageable de mettre Heinze sur le banc au détriment de Sakho, ou l'inverse, alors Kombouaré a tranché. "C'était surtout compliqué pour le jeune Mamadou Sakho qui, comme Heinze, est gaucher", soulignait ainsi l'entraineur parisien le jour de l'officialisation de l'arrivée de Heinze à Marseille. "On a souhaité conserver Sakho et surtout le faire jouer malgré tout le respect et l'admiration que je porte à Heinze."

Si le jeune défenseur parisien doutait encore de la confiance que son club pouvait lui accorder, il est désormais fixé. Celle-ci n'est pas injustifiée. Car Sakho, élément cadre de toutes les catégories de jeunes en équipe de France, a fait l'unanimité à Paris par ses performances et son état d'esprit. Pour sa première année en tant que titulaire, il a ainsi largement contribué à la bonne saison du PSG l'an passé par son impact physique dans les duels et sa complémentarité avec Zoumana Camara. De là à être préféré à Heinze, il y avait un pas délicat à franchir. D'autant plus que le club de la capitale n'avait jamais offert une place de titulaire indiscutable à un jeune issu de son centre de formation, pas même à Nicolas Anelka. Dans ce sens, c'était déjà un exploit pour Sakho de figurer dans l'équipe-type du PSG la saison passée. Mais pas autant que d'y être encore cette saison, alors que Paris avait l'opportunité de rapatrier l'un de ses joueurs les plus populaires, qui comptabilise de surcroît plus de 50 sélections en équipe d'Argentine.

"Je me sens petit"

Kombouaré n'a pas hésité à suivre la voie tracée par Paul Le Guen. Le technicien breton, parti à l'issue de la saison passée, avait lancé Sakho dans le grand bain. Le très grand bain même, puisqu'il lui avait confié le brassard de capitaine pour la réception du champion de France de l'époque, Lyon, il y a deux ans, alors que Sakho n'avait que 17 ans. Le défenseur parisien sait ce qu'il doit à son ancien coach. "Lors du dernier match contre Monaco (0-0), j'avais mis un tee-shirt sous le maillot où il était écrit "Merci Le Guen". Je n'ai pas pu le montrer au public, mais je l'ai donné à Paul dans le vestiaire. Si j'en suis là aujourd'hui, c'est grâce à lui. Il a tout mon respect", confiait ainsi le défenseur dans les colonnes du Parisien. Le Guen parti, Sakho est désormais sous les ordres de Kombouaré, quelqu'un qui ne lui était pas inconnu puisque le Kanak avait été l'entraineur de la CFA parisienne quand Sakho était au centre de formation. "Je le regardais de loin quand j'avais 14 ans et qu'il dirigeait la réserve du PSG" , se souvient-il. "Pour moi, c'était un monsieur et je n'osais pas lui adresser la parole. Il m'impressionnait tant. J'espère qu'il compte sur moi pour cette saison", avait-il ajouté avant la reprise. Le voilà fixé.

Reste maintenant à savoir si Sakho saura se montrer à la hauteur des attentes placées en lui. Etre titulaire au PSG à 19 ans avait déjà de quoi le perturber, et l'"affaire Heinze" ne devrait pas bouleverser cette tendance, bien au contraire. La pression va s'intensifier autour de lui, le danger de prendre la grosse tête après avoir été préféré à l'ancien chouchou du Parc aussi. Mais l'international Espoirs semble bien armé pour lutter contre un phénomène encore exacerbé par la pression médiatique qui règne inlassablement autour du PSG. Il sait d'où il vient. Et surtout où il va. "Il n'y a qu'un vrai Sakho et il est mort quand j'avais 13 ans. C'était Souleymane, mon papa. Les gens me regardent en disant "C'est Sakho du PSG." Mais, moi, je me sens tellement petit par rapport à mon père Je ne cherche qu'à être digne de lui. Pas à être célèbre", avait-il confié au Parisien. Il a tout l'avenir devant lui pour parvenir à ses fins.

Vincent BREGEVIN / Eurosport
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