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Paris se sait attendu
Pour dissiper les doutes nés d’un échec contre Saint-Etienne, Paris est dans l’obligation de dominer la plus faible équipe du groupe. Un succès le rapprocherait des 8es de finale.
Attention danger! On plaisante bien sûr. Après les réceptions de Marseille (victoire 2-0) et Saint-Etienne (1-2), ce 3e match de rang au Parc face à Zagreb est certainement le plus abordable, mais pas le moins important. Dans sa quête d’une qualification pour les huitièmes de finale — l’objectif annoncé —, Paris est sommé d’obtenir un deuxième succès face aux Croates, sûrement la pire équipe de cette phase de groupes et la seule formation à zéro point avec Lille au terme des matchs aller.
C’est bien simple, dans ce groupe A, les six points sont promis à tous les adversaires d’un Dinamo dénué singulièrement de jus. On se référera aux neuf défaites successives en Ligue des champions plutôt que d’allonger la liste des lacunes croates. « Zagreb n’est pas une équipe faible. Ils jouent la Ligue des champions, donc ils méritent d’être là », a tenté de justifier hier Salvatore Sirigu dans un assaut d’amabilité ou de langue de bois.
Surtout, un troisième succès permettrait aux hommes d’Ancelotti de conserver (au moins) trois points d’avance sur l’autre Dynamo, celui de Kiev, opposé dans le même temps à Porto à domicile. Le staff parisien ne manquera d’ailleurs pas de se tenir au courant de l’issue de cette rencontre.
Une contre-performance des Ukrainiens, conjuguée à une victoire parisienne, jouerait en faveur des partenaires de Jallet. Ces derniers se déplaceraient alors dans quinze jours en Ukraine avec la possibilité d’obtenir leur ticket pour les 8es.
Beaucoup à se faire pardonner
Les plus prudents objecteront qu’il s’agit de football fiction, mais cette éventualité renforce la nécessité d’un succès du PSG. « Une victoire peut nous aider pour la qualification. C’est un match important, mais pas décisif », a concédé Sirigu.
Reste à savoir si le PSG s’est remis la tête à l’endroit après sa défaite inattendue et inquiétante face aux Stéphanois. Paris et Ibrahimovic, qui « n’avait pas besoin de s’excuser pour son expulsion », dixit Ancelotti, ont beaucoup à se faire pardonner.
Dans ce contexte, la venue des Croates s’apparente à une bénédiction. Samedi, les Parisiens ont fait mine de ne pas verser dans la sinistrose. C’est heureux et normal après une deuxième défaite en trois mois de compétition. Mais les doutes surgis après des prestations mitigées contre Porto, Marseille et Nancy, pour ne citer que les plus récentes, sont là. Tenaces. Saint- Etienne et sa discipline tactique les ont renforcés. Zagreb et ses insuffisances doivent permettre de les dissiper
Pour dissiper les doutes nés d’un échec contre Saint-Etienne, Paris est dans l’obligation de dominer la plus faible équipe du groupe. Un succès le rapprocherait des 8es de finale.
Attention danger! On plaisante bien sûr. Après les réceptions de Marseille (victoire 2-0) et Saint-Etienne (1-2), ce 3e match de rang au Parc face à Zagreb est certainement le plus abordable, mais pas le moins important. Dans sa quête d’une qualification pour les huitièmes de finale — l’objectif annoncé —, Paris est sommé d’obtenir un deuxième succès face aux Croates, sûrement la pire équipe de cette phase de groupes et la seule formation à zéro point avec Lille au terme des matchs aller.
C’est bien simple, dans ce groupe A, les six points sont promis à tous les adversaires d’un Dinamo dénué singulièrement de jus. On se référera aux neuf défaites successives en Ligue des champions plutôt que d’allonger la liste des lacunes croates. « Zagreb n’est pas une équipe faible. Ils jouent la Ligue des champions, donc ils méritent d’être là », a tenté de justifier hier Salvatore Sirigu dans un assaut d’amabilité ou de langue de bois.
Surtout, un troisième succès permettrait aux hommes d’Ancelotti de conserver (au moins) trois points d’avance sur l’autre Dynamo, celui de Kiev, opposé dans le même temps à Porto à domicile. Le staff parisien ne manquera d’ailleurs pas de se tenir au courant de l’issue de cette rencontre.
Une contre-performance des Ukrainiens, conjuguée à une victoire parisienne, jouerait en faveur des partenaires de Jallet. Ces derniers se déplaceraient alors dans quinze jours en Ukraine avec la possibilité d’obtenir leur ticket pour les 8es.
Beaucoup à se faire pardonner
Les plus prudents objecteront qu’il s’agit de football fiction, mais cette éventualité renforce la nécessité d’un succès du PSG. « Une victoire peut nous aider pour la qualification. C’est un match important, mais pas décisif », a concédé Sirigu.
Reste à savoir si le PSG s’est remis la tête à l’endroit après sa défaite inattendue et inquiétante face aux Stéphanois. Paris et Ibrahimovic, qui « n’avait pas besoin de s’excuser pour son expulsion », dixit Ancelotti, ont beaucoup à se faire pardonner.
Dans ce contexte, la venue des Croates s’apparente à une bénédiction. Samedi, les Parisiens ont fait mine de ne pas verser dans la sinistrose. C’est heureux et normal après une deuxième défaite en trois mois de compétition. Mais les doutes surgis après des prestations mitigées contre Porto, Marseille et Nancy, pour ne citer que les plus récentes, sont là. Tenaces. Saint- Etienne et sa discipline tactique les ont renforcés. Zagreb et ses insuffisances doivent permettre de les dissiper
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Mohamed Sissoko : « J’ai tellement faim de titres »
Il ne s’était pas exprimé depuis le début de saison. Mohamed Sissoko, le milieu franco-malien du PSG, attendait de recouvrer la forme après une longue blessure au genou. Mais quand il parle, Sissoko (27 ans) a des choses à dire. Et pas seulement sur le football.
Quel souvenir gardez-vous du match aller à Zagreb remporté 2-0 dans un stade presque vide ?
Mohamed Sissoko. C’était une rencontre vraiment bizarre. Je n’avais jamais connu ça en Ligue des champions (NDLR : les supporteurs locaux boudent cette compétition). C’était comme un match amical sans bruit. Maintenant, je m’attends à voir une équipe différente au Parc. Fatalement, Zagreb va vouloir arrêter de perdre tous ses matchs. Cette rencontre est un piège car tout le monde s’attend à ce qu’on gagne. On n’a pas le droit de lâcher le moindre point chez nous. Si on l’emporte, ce sera juste normal. Il faudra donc être sérieux et ne pas refaire les erreurs commises contre Saint-Etienne.
En avez-vous assez qu’on dise que vous êtes un joueur trop souvent blessé ?
Je me sens très bien. Ma blessure au genou a traîné mais elle est guérie. Je veux être très clair : depuis que vous voyez mon nom sur les feuilles de match, cela veut dire que je ne suis plus blessé. Donc si je ne suis pas toujours titulaire, ce sont des choix d’entraîneur. Je joue moins souvent que l’année dernière, alors que j’ai besoin de retrouver le rythme. Il me faut de la compétition.
Pendant votre convalescence, Matuidi et Chantôme vous sont passés devant dans la hiérarchie des milieux défensifs. Est-ce dur à vivre ?
Je suis un compétiteur, j’ai 27 ans et je suis un joueur frustré. C’est normal, non? J’ai encore des choses à démontrer et mon expérience dans mes clubs précédents parle pour moi. J’espère que j’aurai l’opportunité de montrer ce que je sais faire à l’entraîneur. Ensuite, je suis certain que tout se remettra en place. Le bilan, je le ferai en fin de saison, mais je ne suis pas un joueur de banc.
Depuis 2006, vous n’avez gagné aucun trophée. C’est une éternité pour un joueur de haut niveau…
Oh, oui. J’ai un beau palmarès mais il est bloqué depuis six ans. Mon armoire à trophées n’a pas pris de poids depuis trop longtemps! Cette année, il faut que ça s’arrête. Gagner, c’est une sensation énorme. C’est beau. Tu fais vibrer toute une ville et tu rends des gens heureux. Et j’ai envie de faire vibrer Paris. C’est ma ville. A 17 ans, avec Valence, j’ai gagné le Championnat d’Espagne, la Coupe du roi et la Coupe de l’UEFA. Je ne réalisais pas forcément que c’était énorme. Aujourd’hui, j’ai tellement faim de titres.
Disputerez-vous la Coupe d’Afrique des nations (CAN) en janvier avec le Mali ?
Ça fait un moment que je n’ai pas mis les pieds en équipe nationale. Comme pour le reste, il me faut du rythme. Je ne ferme pas la porte au Mali. Si je dois y aller, c’est pour être à fond. Je n’ai aucun deal avec Patrice Carteron, le sélectionneur. Cette CAN me tient à cœur car je ne connais pas l’Afrique du Sud. Le Mali a une vraie chance.
Que représente le Mali pour vous ?
Je l’ai découvert à 18 ans, ce sont mes racines. Et avec les problèmes politiques en ce moment là-bas, c’est important de faire plaisir aux Maliens. Je ne suis pas un homme politique mais j’aimerais que le pays retrouve sa stabilité.
Vous intéressez-vous à d’autres sujets comme l’élection présidentielle aux Etats-Unis ?
Je suis obligé, même inconsciemment, de la suivre. Un Afro-Américain à la Maison-Blanche, c’est important. Et je serais content de voir repasser Obama.
Vous êtes musulman. On parle d’une montée de l’islamophobie en France. La sentez-vous ?
Moi, non, mais certains de mes proches ont eu des problèmes. Il ne faut pas tout mélanger et faire des différences selon les religions. Que tu sois juif, musulman ou catholique, tu dois pouvoir vivre ta foi comme tu l’entends.
Que faites-vous en dehors du foot ?
Je vais voir ma famille dans le XIXe arrondissement de Paris. Je vais au ciné. Là, j’ai vu « les Seigneurs » avec Ramzy et JoeyStarr. C’est marrant mais le vrai foot, ce n’est pas ça (Il éclate de rire.)! Je ne me suis pas reconnu.
Lisez-vous?
J’ai fini récemment le livre de la chanteuse Diam’s. Cela m’a touché car c’est l’histoire d’une fille super célèbre mais malheureuse dans son succès. Elle s’en est sortie en retrouvant des valeurs moins bling-bling.
Et vous, que ferez-vous après le foot ?
J’aimerais devenir entraîneur. J’ai cette envie depuis cette année. J’ai connu Rafael Benitez, Claudio Ranieri et Carlo Ancelotti. Avec des calibres pareils, je suis obligé de picorer le meilleur de chacun (Rires.)!
Il ne s’était pas exprimé depuis le début de saison. Mohamed Sissoko, le milieu franco-malien du PSG, attendait de recouvrer la forme après une longue blessure au genou. Mais quand il parle, Sissoko (27 ans) a des choses à dire. Et pas seulement sur le football.
Quel souvenir gardez-vous du match aller à Zagreb remporté 2-0 dans un stade presque vide ?
Mohamed Sissoko. C’était une rencontre vraiment bizarre. Je n’avais jamais connu ça en Ligue des champions (NDLR : les supporteurs locaux boudent cette compétition). C’était comme un match amical sans bruit. Maintenant, je m’attends à voir une équipe différente au Parc. Fatalement, Zagreb va vouloir arrêter de perdre tous ses matchs. Cette rencontre est un piège car tout le monde s’attend à ce qu’on gagne. On n’a pas le droit de lâcher le moindre point chez nous. Si on l’emporte, ce sera juste normal. Il faudra donc être sérieux et ne pas refaire les erreurs commises contre Saint-Etienne.
En avez-vous assez qu’on dise que vous êtes un joueur trop souvent blessé ?
Je me sens très bien. Ma blessure au genou a traîné mais elle est guérie. Je veux être très clair : depuis que vous voyez mon nom sur les feuilles de match, cela veut dire que je ne suis plus blessé. Donc si je ne suis pas toujours titulaire, ce sont des choix d’entraîneur. Je joue moins souvent que l’année dernière, alors que j’ai besoin de retrouver le rythme. Il me faut de la compétition.
Pendant votre convalescence, Matuidi et Chantôme vous sont passés devant dans la hiérarchie des milieux défensifs. Est-ce dur à vivre ?
Je suis un compétiteur, j’ai 27 ans et je suis un joueur frustré. C’est normal, non? J’ai encore des choses à démontrer et mon expérience dans mes clubs précédents parle pour moi. J’espère que j’aurai l’opportunité de montrer ce que je sais faire à l’entraîneur. Ensuite, je suis certain que tout se remettra en place. Le bilan, je le ferai en fin de saison, mais je ne suis pas un joueur de banc.
Depuis 2006, vous n’avez gagné aucun trophée. C’est une éternité pour un joueur de haut niveau…
Oh, oui. J’ai un beau palmarès mais il est bloqué depuis six ans. Mon armoire à trophées n’a pas pris de poids depuis trop longtemps! Cette année, il faut que ça s’arrête. Gagner, c’est une sensation énorme. C’est beau. Tu fais vibrer toute une ville et tu rends des gens heureux. Et j’ai envie de faire vibrer Paris. C’est ma ville. A 17 ans, avec Valence, j’ai gagné le Championnat d’Espagne, la Coupe du roi et la Coupe de l’UEFA. Je ne réalisais pas forcément que c’était énorme. Aujourd’hui, j’ai tellement faim de titres.
Disputerez-vous la Coupe d’Afrique des nations (CAN) en janvier avec le Mali ?
Ça fait un moment que je n’ai pas mis les pieds en équipe nationale. Comme pour le reste, il me faut du rythme. Je ne ferme pas la porte au Mali. Si je dois y aller, c’est pour être à fond. Je n’ai aucun deal avec Patrice Carteron, le sélectionneur. Cette CAN me tient à cœur car je ne connais pas l’Afrique du Sud. Le Mali a une vraie chance.
Que représente le Mali pour vous ?
Je l’ai découvert à 18 ans, ce sont mes racines. Et avec les problèmes politiques en ce moment là-bas, c’est important de faire plaisir aux Maliens. Je ne suis pas un homme politique mais j’aimerais que le pays retrouve sa stabilité.
Vous intéressez-vous à d’autres sujets comme l’élection présidentielle aux Etats-Unis ?
Je suis obligé, même inconsciemment, de la suivre. Un Afro-Américain à la Maison-Blanche, c’est important. Et je serais content de voir repasser Obama.
Vous êtes musulman. On parle d’une montée de l’islamophobie en France. La sentez-vous ?
Moi, non, mais certains de mes proches ont eu des problèmes. Il ne faut pas tout mélanger et faire des différences selon les religions. Que tu sois juif, musulman ou catholique, tu dois pouvoir vivre ta foi comme tu l’entends.
Que faites-vous en dehors du foot ?
Je vais voir ma famille dans le XIXe arrondissement de Paris. Je vais au ciné. Là, j’ai vu « les Seigneurs » avec Ramzy et JoeyStarr. C’est marrant mais le vrai foot, ce n’est pas ça (Il éclate de rire.)! Je ne me suis pas reconnu.
Lisez-vous?
J’ai fini récemment le livre de la chanteuse Diam’s. Cela m’a touché car c’est l’histoire d’une fille super célèbre mais malheureuse dans son succès. Elle s’en est sortie en retrouvant des valeurs moins bling-bling.
Et vous, que ferez-vous après le foot ?
J’aimerais devenir entraîneur. J’ai cette envie depuis cette année. J’ai connu Rafael Benitez, Claudio Ranieri et Carlo Ancelotti. Avec des calibres pareils, je suis obligé de picorer le meilleur de chacun (Rires.)!
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Vahid Halilhodzic : « Je m’attends à un carton »
ANCIEN ENTRAÎNEUR DU PSG ET DE ZAGREB
« Il n’y aura pas match. Avec zéro point, le Dinamo Zagreb est quasi éliminé. Je suis d’ailleurs étonné de voir cette équipe manquer autant d’ambition et d’audace en Ligue des champions. Depuis le début de cette campagne européenne, elle ne montre rien. Là, avec trois défaites, les joueurs sont encore moins motivés.
D’autant plus qu’ils viennent aussi de se faire éliminer de la Coupe de Croatie (contre Zadar, 2-3), ce qui a provoqué pas mal de tensions avec les supporteurs. L’équipe est un peu sonnée. Je m’attends donc à un carton du PSG. Les Parisiens, eux, seront hypermotivés à l’idée d’assurer une quasi-qualification face à une formation qu’ils ont déjà facilement battue à l’aller. Et même si Carlo Ancelotti décide de faire tourner, les remplaçants auront à cœur de réaliser un grand match pour se faire remarquer. Il y a tellement de qualités à Paris, y compris sur le banc, que je ne les vois pas perdre ou faire match nul. Surtout au Parc. »
ANCIEN ENTRAÎNEUR DU PSG ET DE ZAGREB
« Il n’y aura pas match. Avec zéro point, le Dinamo Zagreb est quasi éliminé. Je suis d’ailleurs étonné de voir cette équipe manquer autant d’ambition et d’audace en Ligue des champions. Depuis le début de cette campagne européenne, elle ne montre rien. Là, avec trois défaites, les joueurs sont encore moins motivés.
D’autant plus qu’ils viennent aussi de se faire éliminer de la Coupe de Croatie (contre Zadar, 2-3), ce qui a provoqué pas mal de tensions avec les supporteurs. L’équipe est un peu sonnée. Je m’attends donc à un carton du PSG. Les Parisiens, eux, seront hypermotivés à l’idée d’assurer une quasi-qualification face à une formation qu’ils ont déjà facilement battue à l’aller. Et même si Carlo Ancelotti décide de faire tourner, les remplaçants auront à cœur de réaliser un grand match pour se faire remarquer. Il y a tellement de qualités à Paris, y compris sur le banc, que je ne les vois pas perdre ou faire match nul. Surtout au Parc. »
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Lavezzi de retour contre Zagreb
Carlo Ancelotti doit faire face à une vague d'absents pour la visite du Dinamo Zagreb mardi (20h45) au Parc des Princes. Le PSG devra en effet se passer de Bodmer, Chantôme et Gameiro, tous blessés. Motta et Nene sont toujours en phase de reprise.
Le technicien italien a surtout un problème au milieu de terrain. Lui qui comptait faire reposer Blaise Matuidi cette semaine devrait de nouveau s'appuyer sur l'international français sorti prématurément samedi contre Saint-Etienne après avoir reçu une béquille sur une cuisse. Ezequiel Lavezzi, remis de sa blessures aux adducteurs, effectue en revanche son retour dans le groupe.
Face à la plus faible équipe du groupe A qui reste sur neuf défaites d'affilée en Ligue des Champions, le PSG tient l'occasion parfaite de se relancer après sa première défaite en championnat concédée samedi contre Saint-Etienne (1-2). « On a manqué d'énergie, reconnait Carlo Ancelotti. J'espère que ce n'était qu'un mauvais passage. J'attends une réponse contre Zagreb.»
« Cette équipe du Dinamo peut nous gêner si elle ferme le jeu, prévient le gardien Salvatore Sirigu. On a vu qu'il était difficile pour nous de jouer contre des équipes regroupées car on n'a plus d'espace pour démontrer nos qualités ».
Le groupe du PSG : Sirigu, Douchez - Alex, Armand, Camara, Maxwell, Van der Wiel, Sakho, Silva, Jallet - Matuidi, Verratti, Rabiot, Sissoko, Pastore - Ibrahimovic, Lavezzi, Ménez, Hoarau.
Carlo Ancelotti doit faire face à une vague d'absents pour la visite du Dinamo Zagreb mardi (20h45) au Parc des Princes. Le PSG devra en effet se passer de Bodmer, Chantôme et Gameiro, tous blessés. Motta et Nene sont toujours en phase de reprise.
Le technicien italien a surtout un problème au milieu de terrain. Lui qui comptait faire reposer Blaise Matuidi cette semaine devrait de nouveau s'appuyer sur l'international français sorti prématurément samedi contre Saint-Etienne après avoir reçu une béquille sur une cuisse. Ezequiel Lavezzi, remis de sa blessures aux adducteurs, effectue en revanche son retour dans le groupe.
Face à la plus faible équipe du groupe A qui reste sur neuf défaites d'affilée en Ligue des Champions, le PSG tient l'occasion parfaite de se relancer après sa première défaite en championnat concédée samedi contre Saint-Etienne (1-2). « On a manqué d'énergie, reconnait Carlo Ancelotti. J'espère que ce n'était qu'un mauvais passage. J'attends une réponse contre Zagreb.»
« Cette équipe du Dinamo peut nous gêner si elle ferme le jeu, prévient le gardien Salvatore Sirigu. On a vu qu'il était difficile pour nous de jouer contre des équipes regroupées car on n'a plus d'espace pour démontrer nos qualités ».
Le groupe du PSG : Sirigu, Douchez - Alex, Armand, Camara, Maxwell, Van der Wiel, Sakho, Silva, Jallet - Matuidi, Verratti, Rabiot, Sissoko, Pastore - Ibrahimovic, Lavezzi, Ménez, Hoarau.
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Violents affrontements à Bastille avant PSG - Zagreb
Les autorités françaises, comme les autorités européennes du football, avaient vu juste. La rencontre de Ligue des Champions qui doit opposer ce mardi au Parc des Princes le Paris Saint-Germain au Dinamo Zagreb (Croatie) était classée à très hauts-risques. Dès lundi soir, des affrontements ont opposé des supporters des deux clubs autour de la place de la Bastille à Paris.
Des heurts jugés très violents par les forces de police intervenues sur place.
Un supporter croate, sérieusement blessé, a été évacué par le Samu, tandis qu'un autre était soigné sur place dans un camion de pompiers. Les policiers ont procédé à vingt-quatre interpellations, en majorité des supporters croates, conduits au commissariat du XIe arrondissement. Peu avant minuit, le calme semblait revenu dans le quartier où patrouillaient encore des voitures de police.
Parmi les mesures prises pour éviter les incidents lors de la rencontre de ce mardi, outre des interdictions de stade prononcées à l'encontre de supporters croates identifiés comme violents, aucun ultra croate ne pourra approcher du stade. Mais surtout, depuis mardi matin 0 heure, et pour 24 heures, aucun supporter du club de Zagreb n'est autorisé à circuler sur le territoire français. Une mesure exceptionnelle prise par arrêté du ministère de l'Intérieur. Les autorités prévoyaient que quelque 200 à 300 Croates tenteraient d'accéder au stade.
Les autorités françaises, comme les autorités européennes du football, avaient vu juste. La rencontre de Ligue des Champions qui doit opposer ce mardi au Parc des Princes le Paris Saint-Germain au Dinamo Zagreb (Croatie) était classée à très hauts-risques. Dès lundi soir, des affrontements ont opposé des supporters des deux clubs autour de la place de la Bastille à Paris.
Des heurts jugés très violents par les forces de police intervenues sur place.
Un supporter croate, sérieusement blessé, a été évacué par le Samu, tandis qu'un autre était soigné sur place dans un camion de pompiers. Les policiers ont procédé à vingt-quatre interpellations, en majorité des supporters croates, conduits au commissariat du XIe arrondissement. Peu avant minuit, le calme semblait revenu dans le quartier où patrouillaient encore des voitures de police.
Parmi les mesures prises pour éviter les incidents lors de la rencontre de ce mardi, outre des interdictions de stade prononcées à l'encontre de supporters croates identifiés comme violents, aucun ultra croate ne pourra approcher du stade. Mais surtout, depuis mardi matin 0 heure, et pour 24 heures, aucun supporter du club de Zagreb n'est autorisé à circuler sur le territoire français. Une mesure exceptionnelle prise par arrêté du ministère de l'Intérieur. Les autorités prévoyaient que quelque 200 à 300 Croates tenteraient d'accéder au stade.
Une vidéo aussi sur le Parisien.fr
Le Parisien.fr
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Ancelotti: «Pas fantastique mais efficace»
S'il a vanté «l'efficacité» de ses joueurs, Carlo Ancelotti a reconnu que le Paris-SG ne proposait «pas un jeu fantastique» cette saison. Après la défaite face à Saint-Etienne (1-2) samedi en Championnat, le coach parisien attend «une réaction» mardi contre le Dinamo Zagreb en Ligue des champions.
«Il y a des critiques sur le jeu collectif parisien. Qu'en pensez-vous ?
Je pense que l'on n'a pas montré un jeu fantastique en ce début de saison, même si on a parfois très bien joué. On a eu de la qualité, de l'équilibre et bien sûr, on a beaucoup de qualité individuelle. L'idée est de s'améliorer encore. Contre Marseille (2-0), juste avant Saint-Etienne (1-2), on a été très bons. Au total, on a eu des bons résultats, on n'a pas pris beaucoup de buts, on a gagné neuf fois sur douze. On a montré un jeu pas fantastique mais efficace. Contre Saint-Etienne, on a manqué d'intensité et d'énergie. J'espère que ce n'était que sur un match. Mardi, on le saura. Quand on construit quelque chose, tout ne peut pas être bon en même temps. Mais j'attends une réaction mardi.
Matuidi et Lavezzi vont-ils débuter ? Et Verratti, qui semble en baisse de régime ?
Tous les deux sont disponibles. Les blessures de Chantôme et Bodmer font que Matuidi a plus de chances de jouer, il a récupéré vite de sa béquille. Lavezzi est disponible, en bonne condition physique. Peut-être qu'il va jouer. Quant à Verratti, il n'y a pas de problème. Le seul problème, c'est qu'il a 20 ans. C'est son anniversaire aujourd'hui. Il a plus de difficulté en ce moment mais c'est absolument normal. J'ai confiance en lui. Je ne crois pas qu'il y ait un problème avec Verratti. Contre Saint-Etienne, c'était un problème d'équipe.
Dans quel état d'esprit est Zlatan Ibrahimovic après son expulsion ? A-t-il présenté des excuses ?
Zlatan n'a pas besoin de s'excuser. Il a essayé de marquer, il a fait une faute, il n'a pas à s'excuser. Il est déçu que l'équipe soit restée à 10 mais il ne s'agissait pas de faire mal à l'adversaire.»
S'il a vanté «l'efficacité» de ses joueurs, Carlo Ancelotti a reconnu que le Paris-SG ne proposait «pas un jeu fantastique» cette saison. Après la défaite face à Saint-Etienne (1-2) samedi en Championnat, le coach parisien attend «une réaction» mardi contre le Dinamo Zagreb en Ligue des champions.
«Il y a des critiques sur le jeu collectif parisien. Qu'en pensez-vous ?
Je pense que l'on n'a pas montré un jeu fantastique en ce début de saison, même si on a parfois très bien joué. On a eu de la qualité, de l'équilibre et bien sûr, on a beaucoup de qualité individuelle. L'idée est de s'améliorer encore. Contre Marseille (2-0), juste avant Saint-Etienne (1-2), on a été très bons. Au total, on a eu des bons résultats, on n'a pas pris beaucoup de buts, on a gagné neuf fois sur douze. On a montré un jeu pas fantastique mais efficace. Contre Saint-Etienne, on a manqué d'intensité et d'énergie. J'espère que ce n'était que sur un match. Mardi, on le saura. Quand on construit quelque chose, tout ne peut pas être bon en même temps. Mais j'attends une réaction mardi.
Matuidi et Lavezzi vont-ils débuter ? Et Verratti, qui semble en baisse de régime ?
Tous les deux sont disponibles. Les blessures de Chantôme et Bodmer font que Matuidi a plus de chances de jouer, il a récupéré vite de sa béquille. Lavezzi est disponible, en bonne condition physique. Peut-être qu'il va jouer. Quant à Verratti, il n'y a pas de problème. Le seul problème, c'est qu'il a 20 ans. C'est son anniversaire aujourd'hui. Il a plus de difficulté en ce moment mais c'est absolument normal. J'ai confiance en lui. Je ne crois pas qu'il y ait un problème avec Verratti. Contre Saint-Etienne, c'était un problème d'équipe.
Dans quel état d'esprit est Zlatan Ibrahimovic après son expulsion ? A-t-il présenté des excuses ?
Zlatan n'a pas besoin de s'excuser. Il a essayé de marquer, il a fait une faute, il n'a pas à s'excuser. Il est déçu que l'équipe soit restée à 10 mais il ne s'agissait pas de faire mal à l'adversaire.»
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Le Dinamo veut éviter «une correction»
Ante Cacic, l'entraîneur du Dinamo Zagreb, a assuré lundi que ses joueurs n'étaient pas «venus en touristes» à Paris, où ils affronteront le PSG mardi lors de la 4e journée de la Ligue des champions. «Bien sûr, nous ne sommes pas favoris, a avoué le coach croate. Le PSG est un vivier de grands talents, on l'a vu à l'aller à Zagreb (0-2). Mais on va donner le maximum pour réaliser un exploit.»
«On fera le maximum pour ne pas prendre une correction. Si tout le monde se donne à 100%, on peut faire quelque chose de bien», a-t-il ajouté, alors que son équipe n'a toujours pas marqué le moindre point. «Aucune équipe n'attaque contre nous dans le Championnat croate, elles ont peur. On survole le Championnat, alors nous ne sommes pas habitués à défendre. C'est notre handicap», a-t-il ensuite expliqué
Ante Cacic, l'entraîneur du Dinamo Zagreb, a assuré lundi que ses joueurs n'étaient pas «venus en touristes» à Paris, où ils affronteront le PSG mardi lors de la 4e journée de la Ligue des champions. «Bien sûr, nous ne sommes pas favoris, a avoué le coach croate. Le PSG est un vivier de grands talents, on l'a vu à l'aller à Zagreb (0-2). Mais on va donner le maximum pour réaliser un exploit.»
«On fera le maximum pour ne pas prendre une correction. Si tout le monde se donne à 100%, on peut faire quelque chose de bien», a-t-il ajouté, alors que son équipe n'a toujours pas marqué le moindre point. «Aucune équipe n'attaque contre nous dans le Championnat croate, elles ont peur. On survole le Championnat, alors nous ne sommes pas habitués à défendre. C'est notre handicap», a-t-il ensuite expliqué
France Football.fr
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Sirigu : «De plus en plus dur»
Avant le Dinamo Zagreb, mardi au Parc des Princes (4e journée de C1, 20h45), Salvatore Sirigu, le gardien du PSG, lance une mise en garde à ses coéquipiers : «Ce sera de plus en plus dur.»
«Salvatore Sirigu, jouez-vous une partie de votre qualification sur ce match ?
Bien sûr. Un bon résultat nous aiderait pour la qualification en huitièmes. C'est un match important, mais pas décisif.
Quel regard portez-vous sur cette équipe de Zagreb ? Ne pas gagner serait terrible, non ?
Le Dinamo n'est pas faible. C'est un club qui joue toujours la Ligue des champions et mérite d'être ici. De toute façon, en Ligue des champions, personne n'est faible. Et puis, qui que ce soit en face, il faut toujours gagner.
«Quant à mon niveau personnel, il est trop tôt pour le juger. Je pense que c'est positif mais ce n'est pas à moi de le dire.»Cela peut-il être plus dur qu'à l'aller (victoire du PSG 2-0) ?
J'espère que non. A l'extérieur, c'était dur... J'espère que nos supporters nous aideront, comme contre Kiev. Ils ont vraiment leur rôle à jouer.
Quels problèmes particuliers peut vous poser le Dinamo ?
C'est une équipe qui a l'habitude de gagner dans son Championnat. Elle peut nous mettre en difficulté en fermant beaucoup le jeu et en réduisant les espaces pour partir dans notre dos en contre. Mais on doit tout de même évoluer comme nous savons le faire, sans nous préoccuper de l'adversaire.
C'est votre première campagne en Ligue des champions et cela se passe plutôt bien...
C'est le haut niveau. C'est difficile pour tout le monde. Notre groupe ne l'a jamais joué, sauf pour quelques uns. Et je préviens les autres : ce sera de plus en plus dur. Quant à mon niveau personnel, il est trop tôt pour le juger. Je pense que c'est positif mais ce n'est pas à moi de le dire.»
Avant le Dinamo Zagreb, mardi au Parc des Princes (4e journée de C1, 20h45), Salvatore Sirigu, le gardien du PSG, lance une mise en garde à ses coéquipiers : «Ce sera de plus en plus dur.»
«Salvatore Sirigu, jouez-vous une partie de votre qualification sur ce match ?
Bien sûr. Un bon résultat nous aiderait pour la qualification en huitièmes. C'est un match important, mais pas décisif.
Quel regard portez-vous sur cette équipe de Zagreb ? Ne pas gagner serait terrible, non ?
Le Dinamo n'est pas faible. C'est un club qui joue toujours la Ligue des champions et mérite d'être ici. De toute façon, en Ligue des champions, personne n'est faible. Et puis, qui que ce soit en face, il faut toujours gagner.
«Quant à mon niveau personnel, il est trop tôt pour le juger. Je pense que c'est positif mais ce n'est pas à moi de le dire.»Cela peut-il être plus dur qu'à l'aller (victoire du PSG 2-0) ?
J'espère que non. A l'extérieur, c'était dur... J'espère que nos supporters nous aideront, comme contre Kiev. Ils ont vraiment leur rôle à jouer.
Quels problèmes particuliers peut vous poser le Dinamo ?
C'est une équipe qui a l'habitude de gagner dans son Championnat. Elle peut nous mettre en difficulté en fermant beaucoup le jeu et en réduisant les espaces pour partir dans notre dos en contre. Mais on doit tout de même évoluer comme nous savons le faire, sans nous préoccuper de l'adversaire.
C'est votre première campagne en Ligue des champions et cela se passe plutôt bien...
C'est le haut niveau. C'est difficile pour tout le monde. Notre groupe ne l'a jamais joué, sauf pour quelques uns. Et je préviens les autres : ce sera de plus en plus dur. Quant à mon niveau personnel, il est trop tôt pour le juger. Je pense que c'est positif mais ce n'est pas à moi de le dire.»
L'Equipe.fr