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Varino
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Qui veut sortir du tunnel?

Paris et Marseille abordent le 78e clasico sous tension. Alors que Montpellier vient d'accroitre sa pression, le PSG est obligé de gagner.

Deux nuls et deux défaites pour l'un, neuf défaites et un nul pour l'autre: les séries en cours des deux clubs dessinent une opposition entre un Paris qui patine et un Marseille qui dévisse. L'OM peut profiter du choc pour réveiller sa confiance en vue de la finale de la Coupe de la Ligue, samedi. Pour le PSG, Il s'agit d'effacer le fiasco du match aller (0-3). Et, surtout, de réagir à la victoire de Montpellier contre Sochaux (2-1), hier.


Il ne faut pas dire qu'il n'y aura pas de fans de l'OM au Parc des Princes. Dans trois jours, quitte à s'étrangler un peu, les 45 000 spectateurs attendus ce soir se mueront soudainement en grands supporters de Marseille au moment où les Olympiens croiseront la route de Montpellier, en match en retard de la 30e journée. Distancée de vingt points par le PSG, l'équipe de Didier Deschamps va peser dans la course au titre. Et si ses joueurs ne semblent pas vraiment habités par l'idée de fausser les débats, il reste sans doute quelques ultras marseillais qui n'ont pas oublié avec quel souci du détail le PSG s'était appliqué à nuire à l'OM dans la lutte pour la gloire qui l'opposait à Bordeaux, en 1998-1999.

On raconte que le cheikh Tamim, devant son écran princier, avait très peu gouté le spectacle d'un PSG refractaire au combat, le 27 novembre, lors du match aller (3-0 pour l'OM). Cette soirée en Provence avait très peu fait pour restaurer à Doha le crédit en chute libre d'Antoine Kombouaré. Elle avait brutalement signisfié à Paris le fossé entre sa nouvelle toute-puissance financière et une puissance sportive encore en chantier, la facon dont l'orgueil des uns, parfois, piétine le talent des autres. On le sait désormais aussi au Qatar: une partie des gènes de l'OM se niche dans ce réflèxe qui l'invite à bomber le torse face à l'ennemi. Marseille n'a pas seulement marqué lors des onze derniers clasicos en L1, il a battu cinq fois le PSG lors de leurs six derniers matchs en Championnat...

Ancelotti se méfie des contres de l'OM

Massacré dans les duels au milieu au Velodrome, Paris sait dans quel territoire se jouera à nouveau le rapport de force. Deux différences par rapport au match aller: à Paris, l'arrivée de Thiago Motta en janvier; à Marseille, l'incertitude sur la présence au milieu de Stéphane Mbia, pressenti pour être associé à Nicolas Nkoulou en défense centrale. A l'heure où il est compliqué de délimiter une zone dans le jeu de l'OM, le PSG de Carlo Ancelotti commence à se forger une idée de ses contrariétés persistantes.

1. Une difficulté partagée avec Kombouaré à faire cohabiter joyeuseement Ménez, Pastore et Nene.

2. Un autre casse-tête en défense centrale, une dixième charnière se profilant ce soir avec Alex et Bisevac, une hypothèse qui épaissirait le point d'interrogation qui enveloppe Sakho, laissé sur le banc à Nancy (1-2), le week-end dernier.

3. Du laisser-aller sur les corners, qui ont vu Paris encaisser neuf de ses 32 buts (pire ratio de L1). Une statistique à rapprocher d'un autre chiffre: Loic Remy a inscrit de la tête trois de ses quatre buts face au PSG.

A ce tableau assez gris, Ancelotti a ajouté une touche de noir, hier. En référence à la fin du match fatale en Lorraine, l'Italien a évoqué ses craintes d'un contre adverse: « Face à l'OM, il faudra avoir la possession du ballon et utiliser la vitesse de nos joueurs pour placer des attaques rapides. Récemment on a pris beaucoup de buts sur contre-attaque, donc il faudra prendre soin de garder un équilibre. Surtout que l'OM a de très bons joueurs en contre, comme Remy, Andre Ayew, Valbuena, Amalfitano. »

A six jours de la finale de la Coupe de la Ligue, un trophée qu'il détient depuis deux ans et qui représente son dernier pass potentiel pour l'Europe, l'OM sait où se situent les vrais meubles à sauver. D'ici à son explication avec Lyon, Marseille a notamment ce match au Parc pour se prouver qu'il sait à nouveau gagner et gérer la pression d'une soirée majeure. Deschamps l'a dit cette semaine, « une victoire à Paris servirait surtout à retrouver de la fierté ». Elle recouvrirait aussi d'une légère pommade les tensions internes apparues depuis la défaite à Munich (0-2), mardi dernier, en Ligue des champions. Mais à la facon dont il a soigneusement étouffé le début d'affaire Nene, meurtri de ne pas avoir été titularisé à Nancy, le PSG a rappelé que l'équilibre d'un vestiaire peut rester fragile dans des sphères du classement plus élevées. Pour Paris, l'important ne sera pas de battre l'OM parce que c'est l'OM, mais de se réconcilier avec la victoire à tout prix, en exhibant caractère dans les duels et sérénité dans la gestion du ballon. Les ferments qui font toujours les champions, saison après saison.



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Mandanda s’est endurci

Plus mûr, le gardien international est l’un des rares Marseillais à briller cette saison. Et sera encore l’atout majeur face au PSG.


EN CETTE PÉRIODE TROUBLE, entre tensions internes et résultats affligeants (10 matches sans victoire toutes compétitions confondues dont neuf défaites), le capitaine tient la barre. Steve Mandanda s’est métamorphosé en porte-parole de la délégation marseillaise. Vendredi, en conférence de presse, le gardien a pris son rôle à coeur, passant d’un sourire à des analyses acérées, d’une repartie bien sentie à des regards complices. « Vous n’avez pas plus de questions à poser ? interrogea-t-il. Bon, je reviendrai donc mardi (avant le match face à Montpellier mercredi), j’aurais aimé dire d’autres choses ! » On attendra. Il y aura alors un clasico à débriefer et cela nécessitera d’autres explications. Cette saison, Mandanda reste l’un des rares Olympiens à échapper aux critiques.

Pour préparer le choc face au PSG ce soir, Nicolas Dehon, son entraîneur, lui a concocté, comme toujours, un DVD d’une quinzaine de minutes des arrêts de sa dernière prestation contre le Bayern Munich (0-2, mardi). Il le regardera peut-être aujourd’hui durant le voyage vers la capitale. « J’ai insisté sur sa période où il a fait trois ou quatre arrêts de suite » , explique Dehon. Chaque année, le duo se fixe des objectifs : il s’agissait, cette fois, d’être performant en Europe. Mission accomplie. « Il a pris une autre dimension, une maturité qu’il n’avait pas avant et c’est dû à son travail, analyse son entraîneur. Et il va encore progresser. » Sans cette maturité nouvelle, aurait-il traversé la période actuelle aussi sereinement ?

Son agent: « en bleu? s'il avait sa chance aujourd'hui... »

Dans un passé récent, Mandanda passait du temps à se questionner sur ses performances et écouter les avis des spécialistes. La sortie récente de Fabien Barthez (*) ne l’aurait alors pas seulement énervé, elle l’aurait peut-être atteint psychologiquement. Selon ses proches, cette période est révolue. « C’est sur le recul qu’il a le plus changé, insiste Étienne Mendy, son agent et ami. C’est ce qui lui a fait défaut en bleu. Lloris, quand il a eu sa chance, l’a saisie. À cette époque, Steve prenait [les choses] trop à coeur. S’il avait sa chance aujourd’hui, ce serait très différent. » Avant, Mandanda vivait ses saisons jusqu’à l’épuisement mental. Aujourd’hui, l’international français (27 ans, 14 sélections) en redemande. « Et il est présent dans les grands rendez-vous » , ajoute Guy Stephan, l’adjoint de Didier Deschamps. De là à s’envoler en juin vers une autre destination ? Ce n’est pas d’actualité. L’été dernier, Manchester United lui a préféré David De Gea, alors qu’il était le numéro 1 français sur la short-list, et ce marché très particulier des gardiens ne s’ouvre pas facilement. Les dirigeants de l’Inter Milan ont apprécié ses performances (1-0 ; 1-2 en huitièmes de finale de la Ligue des champions), mais ne comptent pas recruter. « Steve s’inscrit dans le projet de L’OM, assure Mendy. Et il ne partira jamais pour partir. Il faudrait un club qui est au-dessus. » Mandanda (lié jusqu’en 2013) n’y pense pas. Focalisé sur le PSG, il prédit : « Ce sera un match de Ligue des champions. » Un de ces affrontements où il a brillé cette année.
HERVE PENOT

(*) Dans France Football du 27 mars, l’ancien gardien international (87 sélections de 1994 à 2006) avait estimé que Lloris, Mandanda et Carrasso n’avaient pas la carrure internationale.



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Ce serait la dixième

Le PSG a déjà testé neuf charnières centrales cette saison. Ce soir, Carlo Ancelotti devrait associer Alex et Bisevac. Encore une nouvelle défense centrale?


C’EST LE SECTEUR de jeu qui chagrine le plus Carlo Ancelotti, celui où l’entraîneur italien du PSG tâtonne, permute, multiplie les essais. Ce soir, contre L’OM, il pourrait aligner, en associant Alex et Bisevac, une sixième charnière centrale depuis son arrivée, la dixième depuis le début de la saison. Les différentes mises en place de la semaine plaident en ce sens même si l’ancien manager de Chelsea n’est plus à une surprise prêt et pourrait, à la dernière minute, relancer Sakho, piqué au vif toute la semaine après avoir été écarté à Nancy (1-2, samedi dernier).

ALEX SEMBLE INCONTOURNABLE. – S’il est resté en tribunes en Lorraine, c’est parce qu’Alex avait ressenti la veille des douleurs dans le bas du dos et que son entraîneur n’a souhaité prendre aucun risque. Mais l’international brésilien (29 ans, 18 sélections) apparaît incontournable dans l’esprit d’Ancelotti. Son expérience et son impact physique impressionnent, la qualité de son placement est précieuse et, dans les airs, il fait souvent autorité. « Et quand le PSG a un coup franc à vingt-cinq mètres, avec lui, c’est déjà la moitié d’un but », souligne Gérard Houllier, l’ex-entraîneur de Lyon, qui l’a affronté en Ligue des champions lorsqu’il évoluait au PSV Eindhoven. Alex est le choix no 1 d’Ancelotti, mais il suppose, à ses côtés, un joueur rapide. Lourd sur ses premiers appuis, le Brésilien, qui n’a quasiment pas joué lors de la première moitié de saison avec les Blues (4 matches), manque de rythme.

POURQUOI ÇA NE COLLE PAS AVEC SAKHO ? – Depuis qu’il dirige le PSG, Ancelotti ne cache pas sa déception au sujet du jeune défenseur parisien (22 ans). Il le pensait plus vif, plus propre dans ses interventions, plus appliqué dans ses relances. De surcroît, l’international français (5 sélections) n’est pas dans la forme de sa vie. Ancelotti l’avait remplacé, contre Locminé (CFA 2), en trente-deuxièmes de finale de Coupe de France (2-1, le 8 janvier). Il lui avait dit ensuite qu’il s’agissait d’un changement programmé pour le ménager. En revanche, il ne lui a donné aucune explication sur sa mise au banc du week-end dernier et, tout au long de la semaine, il l’a le plus souvent associé à Camara pendant les mises en place. Pour Houllier, Sakho reste « un bon défenseur. Il a du jus, du sang, il y va. Maintenant, comme tous les joueurs, il traverse peut-être un passage un peu plus difficile » . Suffisant pour convaincre Ancelotti ?

BISEVAC PLUS COMPLÉMENTAIRE D’ALEX ? – « Aujourd’hui, la plupart des équipes évoluent avec une seule pointe, reprend Houllier. Sur les deux défenseurs centraux adverses, il en faut un capable de participer au jeu, de créer les décalages. » D’une certaine façon, Sakho présente un profil comparable à celui d’Alex. Dur sur l’homme mais pas toujours capable d’apporter le surnombre. Bisevac l’est peut-être davantage. Il a montré qu’il n’était pas maladroit avec ses pieds quand son entraîneur l’a positionné latéral droit. Le Serbe (28 ans) paraît aussi plus tonique. Sur les tests d’explosivité réalisés par le nouveau staff parisien, il s’est classé au troisième rang de l’effectif derrière Ménez et Gameiro. Avec un joueur de ce profil, l’équipe peut ainsi évoluer plus haut et laisser plus d’espaces derrière elle sans craindre d’être prise de vitesse.






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Mister contre Mister

En Italie, c'est ainsi que l'on appelle les entraineurs. Le pays de Carlo Ancelotti a beaucoup inspiré Didier Deschamps. Alors, qui est le plus « italien » des deux?


Leur culture du jeu

Ancelotti

De 1987 à 1992, Ancelotti a évolué dans le grand Milan de Marco Van Basten. Il est resté imprégné par la culture tactique offensive de son entraîneur d’alors : Arrigo Sacchi, devenu son formateur et maître à penser lorsque Ancelotti l’a rejoint, en tant qu’adjoint, à la tête de la sélection italienne (1992-1995). Dans l’idéal, « Carletto » prône donc un style foncièrement tourné vers l’avant, basé sur 4-4-2, le système qu’il préfère. il a su évoluer, s’adapter au fur et à mesure de ses expériences en passant au 4-3-2-1, le fameux « arbre de Noël » qu’il a utilisé avec L’AC Milan, au 4-3-1-2 en losange et au 4-3-3 à Chelsea ou encore au 4-2-3-1 avec Paris. Quel que soit le dispositif, le technicien veut onze défenseurs et presque onze attaquants. Les défenseurs latéraux du PSG ont reçu la consigne d’évoluer très haut pour participer comme des ailiers aux attaques. Les défenseurs centraux doivent relancer rapidement, en écartant le jeu. Ancelotti apprécie les milieux techniques, distributeurs, dans le style d'Andrea Pirlo, une qualité qu'il dit trouver chez Mathieu Bodmer. Il demande du pressing et du mouvement. Il aime le jeu de passes. Ses changements tactiques en fin de match font aussi la différence.

Deschamps
Il serait réducteur de dire que l'entraineur Deschamps ne s'inspire que de l'Italie. Il a la chance d'avoir cotoyé les quatre Championnats (France, Italie, Espagne à Valence en 2000-2001, Angleterre avec Chelsea en 1999-2000) et chaque expérience l'a aidé à faconner sa culture du jeu. On ne passe pas entre les mains de Jean-Claude Suaudeau, à Nantes, sans conserver des souvenirs pour une vie. Mais il est évident que l'Italie l'a marqué plus que les autres pays. La raison est simple: il a trouvé à la Juventus version Lippi (1994-1999) le modèle de professionalisme qu'il recherchait.

Mais Deschamps est avant tout un pragmatique. S'il pense que le 4-4-2 est le système qui permet le mieux d'utiliser l'espace, il fait jouer l'OM avec une seule pointe. Sa conviction absolue: pour avoir une grande équipe, il faut un grand attaquant et un grand gardien. Et il préfère l'expérience et la connaissance du haut niveau à la jeunesse. Plus l'AC Milan qu'Udinese, en somme. Mais il ne se tourne pas spécialement vers l'Italie pour trouver ses hommes. Ainsi ses premières recrues phares sont venues du championnat espagnol (Heinze, Morientes) ou du Portugal (Lucho). Devant, il voulait Luis Fabiano (Liga), Droga, Adebayor (Premier League) avant même de regarder les Italiens Amauri et Borriello.

Leur management

Ancelotti


Il fourmille d'idées, c'est un chercheur qui s'inspire de sa vie italienne mais aussi de son expérience à Chelsea. Il ose et tente, quitte à bouleverser les habitudes de l'effectif ou des cadres. Depuis qu'il est aux commandes du PSG, il a changé trois fois de système tactique. Il a replacé Milan Bisevac en latéral droite et n'a pas hésité à mettre Nene ou Sakho sur le banc. Il lui arrive de donner ses compositions d'équipe aux médias mais aussi de les cacher, même aux joueurs, jusqu'au dernier moment. Pour imposer tout cela, il faut de l'autorité, de la légitimité. Ancelotti les a mais sa méthode n'est ni froide, ni autoritaire. Il écoute ses joueurs, se veut proche d'eux. Il n'élève jamais la voix mais sa voix porte. Avec lui, la vie de groupe a changé. Des déjeuners au Camp des Loges ont été institués. Les joueurs portent des GPS pour leur suivi athlétique. Les séances sont intenses et des ramasseurs de balle ratissent les ballons pour éviter les temps morts. Le staff, lui, compte désormais treize personnes. Pour l'étoffer, Ancelotti a puisé en Angleterre (Paul Clement, son bras droit, et Nick Broad, chargé de la diététique et des statistiques) et en Italie (le préparateur physique Giovanni Amauri).

Deschamps

L'OM lui donnait les moyens de revenir en France avec un adjoint (Guy Stephan) et il lui a fallu un an avant de mettre en place un staff qui lui correspondait vraiment. Il a notamment embauché Antonio Pintus, préparateur physique italien. DD ne serait certainement pas contre une structure plus étoffée mais l'OM ne possède pas des finances illimitées. Son credo: la star, c'est le groupe. Et l'autorité imposée par le club est essentielle à ses yeux. Sa manière de travailler, de s'exprimer, de gérer un groupe ou les médias n'est pas née en Italie, il l'a simplement paufinée là-bas. Même à Nantes, la communication l'intéressait particulièrement. Il cherche donc les mots clés qui pourraient être compris par tous ses joueurs. Rien n'est laissé au hasard. Il dit avoir plus parlé à Marseille que tous les entraineurs qu'il a connus dans sa carrière. Il a parfois tendance à idéaliser son expérience en Italie. Sur ce plan, il est très marqué par la manière dont les joueurs réagissaient quand il dirigeait la Juve en Serie B (2006-2007): « Ils ne se plaignaient pas quand ils étaient sur le banc. Là-bas comme joueur et comme entraineur, j'ai touché la culture de la gagne, une grande organisation, l'exigence, le professionnalisme et je m'y sentais comme un poisson dans l'eau. »

Quelle image ont-ils en Italie?

Ancelotti

Deux Ligues des champions comme joueur, deux autres comme entraîneur: dans son pays, Carletto est considéré comme l’un des meilleurs entraîneurs en activité. « On connaît tous ses qualités, on connaît la carrière qu’il a eue et la carrière qu’il veut avoir », résume Marco Branca, le directeur sportif de l’Inter qui considère, comme beaucoup, que l’arrivée de l’Italien au PSG va donner une autre dimension à l’équipe parisienne. S’il n’est pas loin de faire l’unanimité, Ancelotti le doit aussi à son caractère rond et à sa faculté d’éviter les conflits. À Milan, où il a passé la plus grosse partie de sa carrière, il a gardé des rapports privilégiés avec des dirigeants, des journalistes et surtout des anciens cadres de son vestiaire, comme Gennaro Gattuso.

Deschamps
L'ancien milieu défensif a laissé un bon souvenir en Italie, où il a gagné une montagne de trophées (dont 3 titres de champions, 1 Ligue des champions, 1 Coupe intercontinentale) et s'est construit une réputation de « gagneur », confirmée par son passage sur le banc de la Juve dans une période délicate, alors que le club venait d'être rétrogradé en Serie B. Au finale l'équipe a survolé la saison et DD soigné sa cote, même si son départ en fin d'année, parce qu'il était en froid avec le directeur sportif du club, l'a aussi fait passer pour une forte tête. Depuis, les acteurs du foot italien en sont persuadés: un jour, Deschamps, dont le nom circulait l'été dernier à l'AS Rome et à l'Inter, viendra entrainer en Serie A.



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Simone: « Dans la communication, Deschamps est un ton au-dessus »

MARCO SIMONE, l’ancien attaquant italien (43 ans), fut dirigé par Carlo Ancelotti à L’AC Milan en 2001-2002, puis la saison suivante par Didier Deschamps à Monaco. Celui qui entraîne désormais le club de la Principauté compare les méthodes des deux techniciens.

« Ce qui les rapproche, c’est d’abord cette âme de gagneur souvent mise en avant en Italie, estime-t-il. Le jeu qu’ils prônent n’est pas très différent, même si Ancelotti fait plus de tactique à l’entraînement. Le palmarès plaide évidemment en sa faveur. Mais il a dirigé des équipes mieux armées. À Marseille, je crois que Deschamps tire le maximum de ce qu’il a. Leur mode de management est différent. Ancelotti, qui a plus d’expérience, a trouvé la juste mesure dans ses rapports avec ses joueurs, ni trop proche, ni trop lointain. J'ai aimé. Deschamps débutait quand je l'ai connu et était encore joueur dans l'ame. Ca ne m'avait pas convenu. Il y a un domaine dans lequel il excelle, c'est la communication. Ancelotti est bon, mais Deschamps est un ton au-dessus. »




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Le Parc des Princes a bien changé

Confronté à un avenir incertain, le stade du PSG est devenu moins dangereux. Mais l'atmosphère qui s'en dégage n'est plus celle d'un temple du foot.


CLASICO OU PAS, depuis cinq mois, tout se joue ici à guichets fermés. Avec 42 322 spectateurs de moyenne – contre 29 317 la saison passée, première année du « plan Leproux » (1) –, le Parc des Princes est redevenu un spot couru de la capitale, un stade où le boycottage des ultras « historiques » a perdu de son souffle à mesure que l’investissement des Qatariens replaçait le PSG en candidat au titre de champion de France.

Selon le Paris-SG, 65 % des abonnés plus ou moins anciens peuplent à nouveau les virages, où le principe du placement aléatoire semble durablement enraciné (2). Ces revenants cohabitent avec un public différent, attiré par le nouveau standing du club et une atmosphère pacifiée. « On a plus de familles, plus d’enfants » , observe Jean- Claude Blanc, le directeur général délégué parisien. L’ex-président de la Juventus a érigé en priorité « un accueil très pointu du spectateur, des stadiers aux hôtesses, depuis la signalétique à son arrivée au stade jusqu’aux conditions de sa sortie ».

Pour lister les points à améliorer, le club s’appuie notamment sur une étude réalisée auprès de 1 900 spectateurs, le 20 février, au lendemain de la venue de Montpellier (2-2). Il en ressort que 84 % des sondés ont jugé le climat autour du Parc « festif et serein » , 16 % l’ayant trouvé « crispé et inquiétant ».

La contestation se manifeste lors des déplacements

Pour les trois quarts, la soirée a été « satisfaisante » (41%), voire « très satisfaisante » (34 %), 15 % ayant été « déçus » et 4 % « très déçus ». Quant à l’ambiance, elle a été estimée « bonne » à 68 %, les insatisfaits s’élevant à 27 %.

« Certains trouvent l’ambiance actuelle artificielle, mais je ne leur donne pas raison, répond Jean-Claude Blanc. Avant, il se passait des choses inacceptables au Parc, jusqu’à la mort de supporters. Aujourd’hui, ce n’est plus le cas et on cherche à passer d’un modèle sécuritaire à une culture de l’accueil. Dans les tribunes, une nouvelle culture va prendre forme, différente de la culture des tifos. » Une mutation qui contrarie ceux qui estiment que le Parc a perdu de la passion volcanique qui a nourri sa légende.

« Il y a moins d’ambiance parce que les ultras ne sont plus là, mais il y a aussi moins de problèmes, souffle-ton au club, où le dialogue est désormais rompu avec les anciens leaders des virages. Une solution intermédiaire a été impossible à trouver parce qu’à Paris il y a eu une frontière trop poreuse entre ultras et hooligans. » Chez les fans réfractaires au nouveau système, la contestation s’est déplacée, depuis la saison dernière, sur certains matches à l’extérieur du PSG, voire, début mars, au Camp des Loges. Journaliste à l’Express et fidèle du Parc depuis 1974, Philippe Broussard admet qu’ « il fallait réagir face à la violence, mais ceux qui avaient une réelle culture du supportérisme à Paris ont disparu. Il y a aujourd’hui un public déroutant, sans expérience, qui sait surtout insulter l’adversaire » . À l’heure où il planche sur un projet de mobilisation pour garder le PSG au Parc, ce spécialiste des tribunes ajoute : « Les supporters historiques s’inquiètent de ce qu’est en train de devenir le club. On a le sentiment que les nouveaux propriétaires tirent un trait sur le passé. Tout va si vite depuis un an… »

JÉRÔME TOUBOUL

(1) Après la mort d’un deuxième supporter en trois ans autour du Parc, Robin Leproux, l’ancien président du PSG (septembre 2009- juillet 2011), avait mis en place un plan de sécurité en août 2010.
(2) Le club compte 16 700 abonnés cette saison, environ 6 000 de moins qu’avant l’entrée en vigueur du plan Leproux.



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Un avenir fixé à la fin du mois

Leonardo, le directeur sportif parisien, estime que « c'est au Parc que pulse le coeur du club ». Au cours de la dernière semaine d'avril, le PSG décidera s'il reste le club résidant du Parc des Princes pour les décennies à venir. Passé ce délai, il sera, a priori, trop tard pour faire voter l'obtention d'un bail emphytéotique lors du conseil de Paris, prévu en juin, et entamer à temps une rénovation qui doit être achevée avant l'Euro 2016, organisé en France. Le PSG, Colony Capital et Vinci restent des candidats communs à l'obtention de ce BEA de cinquante ans proposé par la Ville de Paris, propriétaire du stade à 100%.

Le club et son actionnaire unique (Qatar Sports Investments) ont donné la priorité au site actuel, pour rénover le stade ou le reconstruire. La première option bute sur une capacité maximale portée à 50 000 spectateurs, en décalage avec les ambitions du PSG? qui aspire à une enceinte d'au moins 60 000 places. La seconde se heurte à l'opposition de la mairie, qui craint un lourd conflit avec les riverains. Les études du PSG concluaient pourtant à la possibilité d'ériger in situ un stade de 60 000 places, sur le modèle de l'Emirates Stadium. Evalué à 450 M€, le cout aurait été supporté par QSI, qui en serait devenu le propriétaire exclusif.

Restent les hypothèses d'un déménagement définitif au Stade de France ou de la construction par QSI d'un nouveau stade en Ile-de-France. Des options qui soulèvent l'opposition de la Mairie de Paris. Pour la ville, le contexte est rendu délicat par le dossier du controversé stade Jean-Bouin. Si le PSG quittait son antre, il pourrait être difficile de justifier la présence d'un Parc vide après avoir financé sur fonds publics la reconstruction d'un stade de rugby mitoyen pour 200 M€.



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Les coulisses du match

Leonardo-Labrune, le duel des charmeurs

CE SOIR, en tribune présidentielle, Leonardo (42 ans) et Vincent Labrune (41 ans) rivaliseront à plus d’un titre. Le 22 mars, lors d’une réunion organisée par L’UCPF, le syndicat des clubs professionnels, le directeur sportif du PSG avait expliqué qu’en France le niveau de préparation était « vraiment bas » et que la « culture de la gagne » faisait défaut (notre édition du 23 mars). Le président de L’OM lui avait répliqué que L’OM jouait « toutes les compétitions à fond » et que Didier Deschamps, son entraîneur, avait justement cette « culture de la gagne ». Mais leur rivalité, ce soir, se situera aussi sur le plan de l’image. Les deux dirigeants sont aussi deux charmeurs au style vestimentaire étudié. « Leo », adepte de la marque italienne Dolce & Gabbana, soigne sa réputation de latin lover chic et cool en privilégiant les tenues sombres : veste de costume noire, chemise noire ou blanche, jean noir. Avec ses cheveux mi-longs, coiffés en arrière, une chemise blanche légèrement ouverte et jamais de cravate, Labrune a adopté un style un peu plus bohème. Mais, au final, sur ce terrain-là, on décréterait volontiers un match nul. – A. C.

Antony Gautier, la valeur montante
ANTONY GAUTIER, l’arbitre de ce PSG-OM, est un enseignant chercheur en mathématiques appliquées à la faculté de Lille. « C’est la génération montante. Il est rigoureux et sobre », apprécie Bruno Derrien, l’ancien arbitre international. Âgé de trente-quatre ans, Gautier avait déjà officié lors de la victoire de L’OM à Paris (3-0) le 28 février 2010. Cette saison, il « tourne » à 3,6 cartons jaunes en moyenne par match de L 1 (Lannoy est à 4,4, Turpin à 4, Chapron à 3,3) et a distribué cinq cartons rouges. Dont un pour un Parisien – Christophe Jallet lors de PSG-NICE (2-1, le 21 septembre) – et un pour un Marseillais – Charles Kaboré lors de Toulouse- OM ( 0- 0, le 15 octobre) –, à chaque fois pour deux cartons jaunes justifiés. – A. C.

La décla
« On va les défoncer! »
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De Souleymane Diawara, le défenseur de l'OM, à propos du choc de ce soir, auquel il assistera en tribunes. Blessé, le Sénégalais est retourné dans sa famille, dans les égouts, mais ne voulait surtout pas manquer le match. « On vit une période difficile mais, contre Paris, c'est un tout autre match. Pour les supporters, pour le club, on doit faire honneur au maillot. » Diawara ne sera finalement opéré que la semaine prochaine de sa rupture du ligament croisé antérieur du genou droit, survenue à Nice (1-1), le 24 mars. Un coup de crampon l'a en effet entaillé à un mavais endroit. « Je dois attendre que ca cicatrise», explique til.

L'Equipe

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Biz Markie
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Kombouaré faisait mieux

A huit journées de la fin, le PSG de Carlo Ancelotti fait pour le moment moins bien que celui de Kombouaré. C'est en tout cas ce que disent les chiffres avant la réception de Marseille, dimanche (21h00).

Carlo Ancelotti ne fera pas mieux qu'Antoine Kombouaré. Dans le meilleur des cas, il égalera le bilan du technicien Kanak. Avec seulement 5 victoires au compteur en 11 matches, soit un pourcentage de succès de 45%, son PSG ne soutient pas, pour le moment, la comparaison avec celui d'AK : 12 victoires en 19 matches soit un pourcentage de 63%. Il lui reste huit matches pour inverser la tendance. Et remettre le club de la capitale à la place où il l'avait trouvé l'hiver dernier.
Paris toujours dépendant de ses individualités
A son arrivée, le Mister avait rapidement affiché ses ambitions : «Je veux un jeu efficace, porté vers l'offensive et dynamique», avait-il lancé le 30 décembre dernier. Trois mois et demi plus tard, l'opération séduction n'a pas trouvé de prolongement sur les terrains. Si la possession de balle du PSG a légèrement augmenté (56,3% contre 54,7%), le club de la capitale reste toujours aussi dépendant de ses individualités. Et comme elles ne brillent pas en ce moment, les résultats s'en ressentent inévitablement.
Le PSG d'Ancelotti marque plus, mais...
Un chiffre, toutefois, accrédite l'idée d'un PSG davantage tourné vers l'avant : celui relatif à son efficacité. Dans ce domaine, le Paris d'Ancelotti surpasse celui de Kombouaré : 2,1 buts par match contre 1,6. Mais il en subit aussi le contre-coup derrière. Alors que Sakho et ses équipiers encaissaient moins d'un but par match (0,9) avec AK, ils en prennent désormais 1,4 en moyenne. Dit autrement : le PSG affiche la 16e défense de L1 depuis l'arrivée de "Carletto" alors qu'il était le meilleur dans ce secteur avant la trêve hivernale. Bilan : ses joueurs ne jouent pas mieux et ils gagnent moins.
E. T.


lequipe.fr
Schultzy
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Sirigu :«On doit faire quoi en plus?»

Satisfait de la victoire contre Marseille (2-1) qui permet au PSG de provisoirement revenir à hauteur de Montpellier, Salavatore Sirigu est apparu agacé lorsqu'on lui a fait remarquer que la manière faisait encore défaut.

«Salvatore Sirigu, quel est votre sentiment après cette victoire contre Marseille ?
C'est une victoire très importante pour nous. Gagner un Clasico, à Paris, dans une magnifique ambiance... On sentait qu'il y avait cette envie de gagner chez nous, mais aussi chez les supporters.

Vous attendiez-vous à un match aussi engagé ?
Bien sûr ! Moi, je m'attends toujours à des matches durs. Quand on doit gagner le titre, il n'y a jamais de match facile.

Paris en fait-il assez pour remporter le titre ?
On doit faire quoi en plus ? Il ne faut pas non plus oublier les adversaires. La difficulté quand tu es le Paris-SG, c'est que les autres équipes sont toujours plus motivées. C'est normal, on est l'équipe la plus médiatique. Je le comprends d'autant mieux que je me suis moi-même retrouvé de l'autre côté. Quand je jouais l'Inter ou l'AC Milan, il y avait toujours ce petit quelque chose en plus.

«Au niveau du jeu, on était à égalité. Sauf que nous, on a réussi à mettre ce petit quelque chose en plus.»

Mais Paris a beaucoup subi. Etait-ce une tactique volontaire ?
Ça m'étonne parfois de vous entendre parler comme ça. Pour moi, on a très bien joué. C'était quand même Marseille en face. Eux comme nous jouons pour attaquer, mais je ne crois pas que l'OM ait attaqué 90 minutes (ironique). C'est normal de défendre aussi. Pour moi, c'était un beau match. Au niveau du jeu, on était à égalité. Sauf que nous, on a réussi à mettre ce petit quelque chose en plus.

Justement, ce «petit quelque chose en plus», c'est quoi ? L'état d'esprit ?
Exactement, l'envie de gagner. Il y a des rencontres où on s'était rattrapé à la dernière minute. Cette fois, on a marqué deux minutes seulement après l'égalisation, mais surtout, on a joué pendant tout le match.

Comment expliquer que cette envie ne soit pas présente à chaque match ?
L'envie est toujours là. A Nancy, je fais deux conneries et on perd, c'est tout. Mais sinon, on a bien joué comme aujourd'hui. Dans le foot, il y a des épisodes. Il faut que vous compreniez ça. Sinon, ça ne sert à rien de parler de foot.

Craignez-vous que l'OM ne joue pas le jeu contre Montpellier mercredi ?
Non, absolument pas. Marseille est composé de joueurs professionnels. Aucun joueur ne rentre sur un terrain pour perdre».

Propos recueillis par Emery TAISNE, au Parc des Princes
L'Equipe.fr


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Ancelotti : «Bon pour la confiance»

«Ce match améliore notre confiance», s'est réjoui Carlo Ancelotti, après la victoire décrochée contre Marseille (2-1) dimanche. Satisfait de la prestation des siens, le coach parisien a tenu à saluer la performance de Jérémy Ménez. (Photo Presse-Sports)

«Pensez-vous, comme l'entraîneur de l'OM Didier Deschamps, que votre victoire est injuste ?
Je pense que c'est juste. Le match était équilibré. L'OM a montré que c'est une bonne équipe, avec des qualités et de la force. Il y a eu beaucoup d'engagement sur le terrain, c'était difficile. C'est mérité car on a très bien commencé. Quand on a eu la possibilité de jouer, on l'a fait. Mais l'OM nous a mis beaucoup de pression. On a fait des erreurs. On a perdu quelques ballons au milieu et c'était plus difficile ensuite. On voulait mettre de l'intensité dès le début et jouer vite. Après le premier but, on a peut-être essayé de contrôler le match pour placer des contres. On a joué comme une équipe pendant 90 minutes.

Pourquoi avoir de nouveau joué sans attaquant véritable ?
Je pense que l'équipe est plus équilibrée avec trois milieux de terrain. Quelques fois, on peut jouer sans avant-centre. Les mouvements des joueurs de devant sont importants. Ils ont bien commencé, bien attaqué la profondeur et Ménez a fait un match fantastique. Javier a très bien travaillé pendant vingt minutes et ensuite, il a été plus défensif. Après 65 minutes, il était fatigué et je l'ai changé pour un joueur frais. Par contre, je suis déçu pour Sissoko car il n'avait pas mérité d'être expulsé contre Dijon et ce soir non plus. S'il a mérité un rouge, d'autres joueurs aussi auraient dû en avoir un. C'est un joueur agressif mais je pense qu'il est correct.

Quelles conséquences aura ce match pour la fin de saison ?
Lille a perdu. Pour eux, ça va être difficile de revenir dans la course. Ce sera une bataille entre Montpellier et le PSG. Et on jouera tous les deux contre le Losc. Après quatre matches sans victoire, c'était très important de gagner de nouveau. Ce match améliore notre confiance. La pression qu'il y a eu avant la rencontre était bonne. On doit mettre la même contre Auxerre car cela renforce notre concentration.»


France Football.fr (Avec AFP)
HHA
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Paris reste candidat au titre

Le bonheur, c’est simple comme une victoire dans le clasico. Hier, c’était soir d’adoubement pour Carlo Ancelotti. Premier clasico, premier succès : l’entraîneur parisien fait désormais partie intégrante de la famille PSG. En ne laissant pas Marseille profiter d’une égalisation méritée, son équipe s’est relancée dans la course au titre, rejoignant en tête Montpellier qui compte cependant un match de moins.

A priori, le titre va se jouer entre ces deux-là et le mano a mano des sept prochaines journées (quand les Héraultais auront joué à Marseille) s’annonce passionnant, plein d’émotions et de nerfs à vif. Le PSG n’a plus le droit à l’erreur, Montpellier a encore un joker. C’est Lille, opposé aux deux candidats, qui va arbitrer les débats et on en salive déjà.

Sur ce que le PSG a encore montré hier — niveau inégal, Pastore perdu, tactique floue —, Montpellier avec son jeu construit possède une petite longueur d’avance. Surtout que la pression s’attache davantage au projet pharaonique des Qatariens qu’au pied de nez offert par Louis Nicollin et sa bande.

Des chicaneries ont rendu le spectacle affligeant

Percutant, le PSG a déployé son plan de jeu en deux étapes avec une réussite toute relative. D’abord étouffer Marseille, le faire craquer sur ses failles du moment — la fragilité née de ses dix rencontres sans succès (onze désormais). Cela ne prendra que six minutes, le temps que Ménez ne libère sa formation sur une frappe sans contrôle. Seconde phase : attendre l’OM et le prendre en contres avec la vitesse de son attaque… sans attaquants (Hoarau et Gameiro sur le banc comme face à Toulouse le 14 janvier dernier).

Paris échouera toujours d’un mouvement mal coordonné, d’une mauvaise passe, d’un hors-jeu. Une fois, Ménez trouvera Nene pour une reprise de volée (57e) non cadrée. Une misère, en somme. Les Phocéens, eux, finiront par prendre goût à l’offrande parisienne et les hommes de Didier Deschamps se montreront plus tranchants après la pause. Jusqu’à une égalisation prévisible, attendue, presque inscrite dans le déroulé de la rencontre (Ayew, 1-1, 59e). Et des ratés monstrueux en fin de partie, notamment de Cheyrou ou encore à cause d’un Sirigu exceptionnel sur sa ligne.

On oubliera au milieu de tout ça plusieurs séquences règlements de comptes, manifestement un passage obligé de ces clasicos. Ces chicaneries ont rendu le spectacle souvent affligeant. Paris s’en fiche : il tient sa revanche de l’aller et recolle à Montpellier.

PSG - OM 2-1 (1-0)
Spectateurs : 46 252.
Arbitre : M. Gautier.
Buts. PSG : Ménez (6e), Alex (61e); Marseille : A. Ayew (59e).
Avertissements. PSG : Moh. Sissoko (11e, 87e), Bisevac (84e); Marseille : Valbuena (12e), Brandao (84e).
Expulsion. PSG : Moh. Sissoko (87e).
PSG : Sirigu - Jallet, Bisevac, Alex, Maxwell - Moh. Sissoko (cap.), Thiago Motta, Matuidi - Pastore (Bodmer, 67e), Nene (Hoarau, 82e) - Ménez (Sakho, 86e). Entr. : Ancelotti.
Marseille : Mandanda (cap.) - Fanni, Mbia, Nkoulou, Azpilicueta (J. Ayew, 90e + 1) - Diarra, Be. Cheyrou - Amalfitano (Gignac, 74e), Valbuena, A. Ayew - Rémy (Brandao, 74e). Entr. : Deschamps.

LES BUTS
6e. Décalé côté gauche par Pastore, Nene centre au deuxième poteau. La reprise de volée manquée de Jallet revient au point de penalty sur Ménez qui glisse le ballon au ras du poteau gauche de Mandanda. 1-0.

59e. Côté gauche, Azpilicueta adresse un long centre dans la surface parisienne. Rémy prend le meilleur dans les airs sur Maxwell et remet pour Ayew. Libéré de tout marquage, l’attaquant ghanéen trompe Sirigu sur sa gauche d’une tête croisée. 1-1.

61e. Corner tiré côté droit par Nene. Alex prend le dessus sur Alou Diarra au deuxième poteau et trompe Mandanda de la tête avec l’aide du poteau droit. 2-1.

LE FAIT DU MATCH
81e. Dans la même minute, les Marseillais manquent l’égalisation à deux reprises. Sirigu se détend d’abord superbement pour repousser une tête de Brandao sur un corner de Valbuena. Puis Cheyrou rate l’immanquable à 8 m du but, en expédiant le ballon dans les tribunes.



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Jérémy Ménez : « J’espère que cette victoire va nous relancer »

Il fallait bien un coup d’intox pour mettre d’entrée un peu de piment sur ce clasico. Alors Carlo Ancelotti a décidé que son avant-centre titulaire face à l’OM ne s’appellerait ni Guillaume Hoarau ni Kévin Gameiro mais... Jérémy Ménez ! Et voilà le percuteur de couloir sommé de rester dans l’axe afin d’étirer, par ses appels et ses décrochages, la défense phocéenne.
Ce coup tactique, l’entraîneur parisien l’avait déjà tenté presque trois mois plus tôt. Le14 janvier au Parc face à Toulouse. Et le PSG s’était imposé 3-1. Ce jour-là, Ménez s’était révélé, en seconde période, passeur décisif sur le deuxième but. Hier, dans un Parc bien plus bouillant, l’ex-joueur de la Roma n’a mis que quelques minutes à donner raison à Ancelotti et lancer Paris sur les rails d’un succès nécessaire. Sur un centre de Nene, Christophe Jallet rate sa reprise de volée.

Des interventions défensives généreuses

Mais le ballon arrive dans la surface où Ménez, en embuscade, a le réflexe classique du renard des surfaces. Sans se poser de question et d’une reprise du droit, il envoie le ballon hors de portée des gants de Mandanda (1-0, 6e). « Sur ce but, j’ai de la réussite, reconnait-il avec humilité. Car dans le jeu, tout n’était pas parfait. Mais dans l’esprit, il n’y a rien à reprocher ». Un constat partagé par Milan Bisevac. « Nos vingt premières minutes sont les meilleures de notre saison. Contre l’OM, on a joué comme une vraie équipe, solide et appliquée. »

Au-delà de son but libérateur, Ménez a été le grand artisan de la précieuse victoire parisienne. Avant la rencontre, Ancelotti avait demandé à ses joueurs de réussir enfin leur entame. Et c’est Ménez qui s’est montré le plus obéissant. Sur chaque ballon touché, il a cherché à accélerer le jeu. Cela n’a pas échappé aux défenseurs marseillais qui lui ont gentiment caressé les chevilles, Mbia et Alou Diarra se chargeant de ces basses oeuvres. Mais Ménez a su garder son calme, sans jamais sortir de ses gonds. D’ordinaire, les prestations de Ménez se résument ainsi : beaucoup de ballons touchés, du déchet, de l’envie et des tentatives de frappes parfois trop égoïstes. Cette fois, il a rendu une copie totalement inversée : un seul tir cadré, peu de ballons touchés, beaucoup de courses et un altruisme irréprochable avec des interventions défensives généreuses. Ce sacrifice, c’était le prix à payer pour enrayer la mauvaise série de quatre matchs sans succès. « On manquait de confiance avant ce match, lâche Ménez. J’espère que cette victoire va nous relancer et que c’est le début d’une nouvelle belle série. »


leparisien.fr
Titipi
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Un succès « pathético »

À l’issue d’un match d’une vraie pauvreté technique, le Paris-SG recolle à Montpellier alors que l’OM s’enfonce un peu plus.


Ce matin, le PSG est toujours coleader du Championnat de France grâce à son succès sur l’OM hier. Mais cette rencontre a accouché d’un spectacle d’une véritable misère technique et Paris doit se dire qu’avant de détrôner Montpellier il devra progresser. L’OM, qui espérait se relancer, a enchaîné un onzième match sans victoire.
C’EST un rugissement qui s’est emparé d’un Parc des Princes bondé comme jamais depuis le début de la saison au coup de sifflet final. Il trahissait autant une délivrance qu’un réel espoir après quatre-vingt-dix minutes qui n’ont jamais ressemblé à un match de très haut niveau, pas même en scrutant à la loupe. De ce PSG-OM, on se souviendra surtout qu’il aura permis au premier de conserver son ambition d’un troisième titre de champion de France, dix-huit ans après le dernier, et enfoncé un peu plus le second dans sa crise. Marseille espérait pourtant de son voyage dans la capitale qu’il le relancerait dans sa fin de saison et mettrait un terme à sa série de dix matches sans victoire. C’est raté. Il avait pourtant la place de ramener au moins un point avec un peu plus de présence offensive et de fluidité dans le jeu. Parce qu’en face Paris n’a jamais étalé une supériorité technique ou physique digne d’un champion en puissance.

Ce matin, les Parisiens peuvent au moins se dire qu’ils n’ont pas laissé Montpellier – qui compte un match de moins – creuser un écart comptable avec eux. En revanche, Carlo Ancelotti peut s’inquiéter sur la marge de manœuvre de son équipe. Face à l’OM, neuvième de L 1 qui doit maintenant autant songer à sa finale de Coupe de la Ligue, dans six jours, qu’à jeter un coup d’œil sur les équipes de derrière, elle était quasiment nulle. Et ce n’est pas Javier Pastore, encore transparent hier et sorti sous une bordée de sifflets (67e), qui tire ses équipiers vers le haut. La prochaine suspension de Mohamed Sissoko n’est pas non plus une source de réjouissance. Indispensable à la récupération, le nouveau capitaine parisien n’arrive pas à canaliser son agressivité, qui vire trop souvent à la violence, et son expulsion pour un second carton jaune, en fin de match, était justifiée. Elle était le symbole d’une rencontre hachée, sans relief, d’une réelle faiblesse technique. À l’exception des cinq premières minutes, l’enchaînement de passes manquées a trop fréquemment rivalisé avec les contrôles approximatifs et les fautes à répétition.

Le PSG avait pourtant étouffé son adversaire d’entrée, le pressant haut et récupérant très vite les ballons perdus. L’ouverture du score sur une reprise de Jérémy Ménez est venu couronner une séquence de domination comme rarement Paris en avait proposé depuis l’arrivée d’Ancelotti. Puis il s’est éteint comme cela lui est souvent arrivé depuis janvier. Comment les Parisiens ont-ils pu refuser le jeu sur l’autel du défi physique ? Pourquoi ont-ils autant reculé et se sont-ils autant exposés ? Ils ont permis à l’OM de sortir la tête de l’eau alors qu’ils avaient l’occasion de le noyer définitivement.

La frappe de Cheyrou s’est envolée…

Sur les quarante-cinq premières minutes, Marseille n’en a pas vraiment profité. À l’exception d’une reprise de Diarra contrée par Alex (44e), aucune équipe n’est parvenue à se créer de véritable occasion. Après la pause, le scénario n’a pas changé. Positionnés toujours plus haut, les Marseillais évoluaient comme à la maison, les supporters en moins, et libéraient toutefois des espaces dont le PSG aurait pu profiter lorsque Ménez décala Nene. Mais la reprise du Brésilien n’était pas cadrée (56e). Trois minutes plus tard, on ne sait pas si c’est la domination olympienne qui allait être récompensée ou la frilosité parisienne sanctionnée, mais une remise de la tête de Rémy pour celle d’André Ayew offrait une égalisation méritée (1-1, 59e).

Comme souvent cette saison, c’est placé face à ses responsabilités que le PSG se montre le plus dangereux. Ou le moins emprunté. Sur un corner de Nene, Alex allait prendre le dessus sur Diarra, qui n’avait pourtant pas perdu beaucoup de duels jusqu’ici, et plaçait une tête sur laquelle Mandanda s’avérait impuissant (2-1, 61e). Après ? La même chose. Paris a reculé, l’OM s’est avancé mais a à peine inquiété Sirigu sur une tête de Brandao (81e) ou sur une frappe de Cheyrou qui s’est envolée (81e). C’était trop peu. Même face à un tout petit Paris.

DAMIEN DEGORRE



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Ça plane pour Alex

LES JOUEURS PARISIENS. – Buteur sur un coup de tête spectaculaire, le Brésilien fut aussi le leader défensif de son équipe.

L’HOMME CLÉ : ALEX (7)

Son but de la tête après une extension monstrueuse devant Diarra (2-1, 61e) a couronné le rayonnement aérien du nouveau leader de la défense du PSG. Peu de fautes de placement, au point qu’il fut même là pour dévier… de la tête une grosse frappe de Diarra (44e). Mais il eut rarement un adversaire direct pour lui donner des maux de tête.

SIRIGU (5) : quelques flottements dans ses prises de balle, mais son arrêt réflexe sur un corner de Valbuena repris par Brandao (81e) empêcha le retour de l’OM à 2-2.

JALLET (4) : même s’il fut moins brouillon en seconde période, il s’est montré trop fragile. Techniquement, il a presque tout manqué… y compris sa reprise, qui aboutit au but de Ménez (1-0, 6e).

BISEVAC (6) : des relances propres, sans risque excessif. Une prestation maîtrisée, même s’il sembla absent de la surface sur le but d’Ayew (1-1, 59e).

MAXWELL (6) : sa précieuse implication offensive a été un peu ternie par son duel aérien perdu avec Rémy, qui provoqua l’égalisation de l’OM. Solide dans son couloir, il a fini le match au milieu.

Moh. SISSOKO (4) : le nouveau capitaine sait mettre de l’ordre, mais il le fait parfois en cassant tout. Averti pour une semelle appuyée sur Ayew (11e), il fut expulsé après un tacle irrégulier sur Diarra (86e), ce qui le privera, au moins, du match à Auxerre, dimanche prochain.

THIAGO MOTTA (6) : dans son rôle d’aiguilleur devant la défense, il a alterné vice, jeu trop latéral et trop facile en première période. Un style plus posé après la pause.

MATUIDI (7) : très accrocheur dans les duels, il a créé des décalages intéressants lorsqu’il joua vers l’avant.

NENE (6) : d’un centre pour Jallet à l’origine du but puis d’un corner décisif pour Alex, il a plutôt réussi sa session de rattrapage, après sa bouderie de Nancy (1-2, samedi dernier). De l’application dans ses replis, mais peu de différences dans le jeu offensif, notamment sur une volée croisée qu’il aurait dû cadrer (56e). Remplacé par HOARAU (83e), immédiatement influent dans les airs en position défensive.

PASTORE (3) : un premier tir laissait augurer d’une soirée constructive (3e). Il n’en fut rien. Une fois de plus, l’Argentin est apparu un peu perdu. Ses passes ont manqué de justesse et, en phase de récupération, il fut le moins actif des trois joueurs offensifs. Remplacé sous les sifflets par BODMER (67e), assez neutre.

MÉNEZ (8) : dans une position théorique d’avant-centre, il a en fait beaucoup décroché pour aller aux duels et réorienter les mouvements. Un but opportuniste (6e) et un caviar pour Nene (56e) ont rendu sa prestation complète. Remplacé par SAKHO (86e), entré comme latéral gauche.

JÉRÔME TOUBOUL



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Carlo Ancelotti : « Déçu pour Sissoko »

« APRÈS QUATRE MATCHES sans victoire, il était important de gagner. Le match a été équilibré face à une bonne équipe, avec beaucoup d’engagement sur le terrain. On a bien commencé, on a joué un bon football. Quand on a eu la possibilité de jouer, nous l’avons fait. Mais c’était difficile face à leur pressing. En seconde mi-temps, nous avons fait quelques erreurs au milieu de terrain en perdant quelques ballons. Mais nous avons joué comme une équipe pendant 90 minutes. Nous avons donné de la vitesse, de l’intensité, nous avons pris l’espace quand on a pu. Mais je suis déçu pour Sissoko. Son expulsion n’était pas méritée. Le match était très dur. Momo utilise son agressivité sur le terrain mais c’est un joueur correct. L’ambiance était fantastique. Les vingt premières minutes, les trois milieux ont fait un très bon travail. Ménez a fait un match fantastique. Pastore a bien travaillé offensivement en première période. Après, il est devenu plus défensif. Il était fatigué. Je l’ai remplacé. Lille a perdu des points hier. Le titre se jouera entre Montpellier et nous. » – A. C.


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Deschamps : « Cette défaite est injuste »

« QUEL EST VOTRE SENTIMENT après cette nouvelle défaite ?

– Je suis forcément déçu. On a répondu présent. Je pense que cette défaite est injuste. Paris a marqué deux buts sur ses deux frappes cadrées. Mandanda n’a pas eu un arrêt à faire. À part les dix premières minutes de jeu, où on a fait un début timide, il y a eu beaucoup de bonnes choses. En fin de match, on a poussé et on a eu deux ou trois occasions qui auraient pu nous permettre d’obtenir un match nul. Et je pense qu’il aurait été logique.

– Vous êtes loin au classement désormais. Craignez-vous que vos joueurs décrochent ?

– Non, ce sont des professionnels. Et ils l’ont prouvé ce soir dans une situation difficile. On va essayer de finir le mieux possible et on a une finale contre Lyon à préparer.

– À titre personnel, dans quel état d’esprit êtes-vous ?

– Celui de digérer. Ce résultat fait mal. Mais il reste six semaines de compétition et, avec de la volonté et du travail, on va essayer de finir à la meilleure place possible. » – A. C.


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Diarra : « Il y avait la place »

Alou DIARRA (Marseille) : « On est dans une période difficile. C’est dommage parce qu’on a fait des choses intéressantes. On a eu pas mal d’occasions et je pense qu’on méritait mieux. Ce qui est vraiment dommage, c’est notre entame de match, parce que ce soir, il y avait la place. » – M. Go.

Souleymane DIAWARA (Marseille) : « Ce qu’on vit en ce moment, c’est très difficile. Mais penser à la relégation, il ne faut pas abuser. Il faut toujours regarder vers le haut. Il reste quelques matches et on peut réussir un petit truc. Il ne faut pas baisser la tête. En ce moment, tout est noir, rien ne va, mais il faut continuer à travailler. » – H. P.

Milan BISEVAC (Paris-SG) : « On savait que remporter le clasico pouvait être un déclic. On a fait un de nos meilleurs débuts de match de la saison. Après ce résultat, on est un peu rassurés, ça nous donne de la confiance en vue des sept derniers matches de la saison. Si on joue comme ça, ça devrait aller. » – J. T.

Blaise MATUIDI (Paris-SG) : « On est satisfaits car on revient sur Montpellier au niveau comptable. Ce soir, on a montré une vraie force de caractère. Ils ont égalisé et on a quand même gagné le match. Il faudra compter avec nous pour le titre. Il y en a qui ont tendance à l’oublier. » – D. D.


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VU DE MONTPELLIER

Belhanda :« Moi, ça me plaît bien »

DE MONTPELLIER, Younès Belhanda a observé avec attention le match entre le PSG et Marseille, hier soir. « Globalement, j’ai trouvé que le niveau de jeu était moyen, explique le meneur de jeu du leader de la Ligue 1 grâce à une meilleure différence de buts, mais avec un match en retard à disputer à Marseille, mercredi. L’OM a eu des balles pour égaliser mais les Parisiens ont fait le job. Ils ont marqué le deuxième but en costauds. J’ai trouvé beaucoup de solidarité dans cette équipe. Ils arrivaient à presser. Jérémy Ménez et Nene ont fait un gros job défensif. Ménez et Alex font la différence, comme ils l’avaient faite contre nous. C’est dans les grands rendez-vous que l’on voit les joueurs de classe internationale. C’était normal qu’ils soient là. Avec ce résultat, on reste au contact avec un concurrent direct. On ne se perd pas de vue. Moi, ça me plaît bien. J’aime bien ce duel au coude à coude. C’est le meilleur moyen de toujours rester concentré sur le jeu. » « Et puis, conclut-il dans un sourire, ce sera de bonne guerre si on peut les doubler à la fin, à la dernière journée de Championnat… » – J. Di.


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Le Parc n’en voulait pas à Nene

LE MATCH EN QUESTIONS. – Malgré son mouvement d’humeur du week-end dernier, le milieu brésilien a été soutenu par les supporters.


COMMENT A ÉTÉ ACCUEILLI NENE ? – Nene n’a pas boudé hier soir, comme ce fut le cas à Nancy samedi dernier, où Carlo Ancelotti avait créé la surprise en ne titularisant pas son joueur le plus efficace (13 buts, 5 passes décisives). Recadré en début de semaine par Leonardo, le Brésilien n’a pas su s’il allait jouer ou pas jusqu’au dernier moment. Sous pression, l’ancien Monégasque a reçu un accueil chaleureux du Parc des Princes tout au long du match. Et des applaudissements nourris ont accompagné sa sortie, lorsqu’il fut remplacé par Hoarau (83e). Jérémy Ménez fut aussi très applaudi à sa sortie (86e). Ce qui ne fut pas le cas de Javier Pastore – remplacé par Mathieu Bodmer (67e) –, qui a quitté le terrain la tête basse et sous les sifflets.

QUELLE AMBIANCE POUR CE CLASICO ? – Surchauffée, assourdissante. Juste avant le coup d’envoi, une bâche géante « Ici c’est Paris » avait été déployée sur la presque-totalité du terrain. Du jamais-vu au Parc des Princes, qui a battu son record d’affluence (46 252 spectateurs), même sans supporters marseillais, interdits de déplacement pour des raisons de sécurité. L’enceinte a donc vibré exclusivement pour le club de la capitale, entre applaudissements et chants pro-Parisiens, sifflets nourris pour l’OM, lasers et fumigènes pourtant prohibés. En fin de match, un slogan vachard contre l’OM est aussi monté des tribunes. Il disait : « Gignac, un big Mac, Brandao en prison. » Pour ce match classé à risque, huit cents stadiers étaient déployés dans les tribunes. À l’extérieur du stade, un millier d’agents des forces de l’ordre étaient mobilisés. À 22 h 45, un seul supporter avait été interpellé.

POURQUOI SAKHO ET HOARAU N’ONT-ILS PAS DÉBUTÉ ? – Comme à Nancy (1-2) le week-end dernier, Carlo Ancelotti a choisi ne pas aligner Mamadou Sakho, lui préférant Milan Bisevac. Dans l’esprit du technicien italien, le défenseur serbe est plus mobile, a plus de qualités de relance. Une situation préoccupante pour le jeune international en vue de sa sélection pour l’Euro 2012. Le choix d’écarter Guillaume Hoarau du onze de départ fut avant tout tactique. Depuis son retour de blessure, l’attaquant s’est montré efficace (5 buts), a même supplanté Kevin Gameiro. Mais c’est tout de même la deuxième fois depuis son arrivée qu’Ancelotti se passe de ses deux attaquants dès l’entame. La première, c’était face à Toulouse (3-1, le 14 janvier). À l’heure d’un clasico décisif, le message qu’il leur a adressé n’est donc pas flatteur. Et accrédite davantage encore l’idée que le PSG recrutera un ou deux attaquants de classe internationale cet été.

L’ARBITRE A-T-IL ASSURÉ ? – Plutôt oui. Dans un match souvent électrique, parfois âpre, Anthony Gautier (34 ans), enseignant de mathématiques à la faculté de Lille, a gardé la tête froide et a su couper court aux risques de débordement. L’arbitre international a distribué peu de cartons jaunes, ce qui est un signe de sa maîtrise. Même s’il n’a pas hésité à exclure Sissoko par un deuxième carton jaune pour une semelle (88e).

À QUAND REMONTE LE DERNIER MATCH DE L’OM SANS ENCAISSER DE BUT EN LIGUE 1 ? – Pour trouver trace d’un tel événement, il faut remonter au 15 janvier et à la victoire de l’OM 2-0 contre Lille. Depuis, Marseille a joué dix matches de L 1 (6 défaites, 3 nuls, 1 victoire) et a encaissé quatorze buts.

ALEXANDRE CHAMORET


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46 252
Comme le nombre de spectateurs qui ont assisté à ce PSG-Marseille. C’est la plus grande affluence pour un match de Ligue 1 cette saison, devant le PSG-Lille du 18 décembre (0-0), auquel 45 195 spectateurs avaient assisté.

1
Jérémy Ménez a ouvert le score à la 6eminute. C’est la première fois que le PSG marque avant la 20eminute au Parc des Princes cette saison en L 1.

1
Alex a marqué le premier but de la tête du PSG au Parc des Princes cette saison en Ligue 1.

3
André Ayew a marqué de la tête lors de chacune de ses trois dernières apparitions contre le Paris-SG en Ligue 1.

7
Le PSG n’a tenté que sept tirs hier soir. C’est son total le plus faible au Parc des Princes cette saison en Ligue 1.

12
Marseille a marqué lors de ses douze derniers matches face au Paris SG en L 1, une série qui a débuté le 10 septembre 2006 (3-1 pour l’OM).

50

Marseille n’avait pas connu une aussi longue série sans victoire (11 matches, dont 10 défaites), toutes compétitions confondues, depuis 1962 (15), soit depuis cinquante ans.

9
Comme le nombre de fautes sifflées au cours du premier quart d’heure, qui fut assez « chaud » sur le terrain. Soit un quart du total de fautes commises durant le match (35). Un total inférieur à celui du match aller (39).

230
Marseille a tiré 10 fois hors du cadre lors de ce match, portant son total à 230, record cette saison en Ligue 1.

Opta


Rjay
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PSG-OM dans le top 5 des affluences !

Avec 46.252 spectateurs, le PSG a connu sa plus belle affluence... depuis 30 ans !
Jamais un "clasico" n'avait attiré autant de monde au Parc des Princes*

Le nouveau top 10 des affluences :

1.PSG-Saint-Etienne, le 16 janvier 1982 : 46.760 spectateurs
2.PSG-Saint-Etienne, le 4 octobre 1980 : 46.629 spectateurs
3.PSG-Saint-Etienne, le 2 octobre 1976 : 46.565 spectateurs
4.PSG-Saint-Etienne, le 12 mars 1980 : 46.305 spectateurs
5 PSG-Marseille, le 8 avril 2012 : 46.252 spectateurs
6.PSG-Marseille, le 21 avril 1990 : 46.045 spectateurs
7.PSG-Marseille, le 15 mars 2009 : 45.774 spectateurs
8.PSG-Monaco, le 20 septembre 1998 : 45.597 spectateurs
9.PSG-Nantes, le 23 mars 1977 : 45.540 spectateurs
10.PSG-Saint-Etienne, le 25 août 1978 : 45.353 spectateurs
* ce classement ne tient pas compte du match PSG-Marseille du 15 janvier 1994, où la presse spécialisée (L'Equipe, Le Parisien, France Football) annonçait une affluence de... 48.000 spectateurs environ ! Le PSG n'ayant pas communiqué sur l'affluence réelle, il est impossible de donner un nombre de spectateurs précis à cette rencontre.

http://psg-canalhistorique.blogspot.fr/
PaRaDoX
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Ligue 1: cette fois c'est la bonne pour Paris ?

PARIS (AFP) - En battant l'OM dimanche (2-1) après quatre matches sans victoire, le Paris SG s'est remis dans le sens de la marche et peut toujours croire au titre à sept journées de la fin, d'autant que certains choix radicaux de Carlo Ancelotti se sont avérés payants.

Pourtant, certains aspects du jeu parisien restent inquiétants, ainsi que la méforme durable de Javier Pastore.




Ancelotti reprend la main

Sakho sur le banc pour la deuxième fois d'affilée, Gameiro et Hoarau également pour laisser place à un trio offensif sans véritable N.9: Ancelotti a fait des choix forts avant ce clasico et il en a été globalement récompensé.

En charnière centrale, le duo Alex-Bisevac (dixième formule testée cette saison !) a donné satisfaction, même si Ayew semble bien seul sur l'égalisation marseillaise. Le Brésilien a été dominateur dans les airs, y compris dans la surface adverse où il saute plus haut que Diarra pour redonner l'avantage au PSG. Le Serbe, lui, est plus vif et surtout moins emprunté dans la relance qu'un Sakho qui peut commencer à s'inquiéter à deux mois de l'Euro.

Le message du technicien italien n'est pas non plus des plus aimables pour ses deux avant-centres de métier, Gameiro et Hoarau. Le nouveau système mis en place - une sorte de 4-3-1-2 avec Ménez un peu plus avancé que Nene, et Pastore en retrait - a gêné la défense marseillaise, essentiellement grâce aux efforts de Ménez, buteur et auteur selon son entraîneur d'un "match fantastique", et de Nene, passeur décisif sur corner. Pastore a lui de nouveau déçu.



Une saine réaction


"La pression qu'il y a eu avant la rencontre était bonne. On doit mettre la même contre Auxerre car cela renforce notre concentration", a expliqué Ancelotti après la victoire. Effectivement, les Parisiens étaient doublement attendus, après une triste série de quatre matches sans succès, et surtout après le match aller où ils avaient pris une leçon de combat de la part des Marseillais (3-0). Ils ont cette fois été à la hauteur dans l'engagement, notamment lors d'un premier quart d'heure très heurté, où l'on se serait presque cru au début des années 90.

"C'était prévisible qu'il y ait des étincelles au milieu vu la densité des trois Parisiens au milieu", a jugé l'entraîneur marseillais Didier Deschamps après la partie. De fait, le trio Motta, Sissoko, Matuidi a été solide et dissuasif. Seul bémol: les trois hommes ne font pas dans la dentelle et prennent beaucoup de cartons. Sissoko a ainsi été exclu pour la troisième fois de la saison.

Peu de jeu, pas de Pastore

Même une victoire contre l'OM ne peut masquer les insuffisances persistantes du collectif parisien. La qualité de ses individualités permet au PSG de rester en situation d'être champion sans trace de fond de jeu collectif, mais il était parfois étonnant dimanche de voir à quel point les Parisiens ont reculé et abandonné le ballon à l'OM.

Le PSG a fini le match avec deux tirs cadrés et une possession de balle inférieure et n'a montré ni supériorité technique, ni domination physique.

Paris devra sans doute être meilleur pour finir devant Montpellier et pourrait avoir besoin pour cela d'un Pastore à un tout autre niveau. Défendu après la rencontre par Sirigu - "Il a joué pour l'équipe, il a pris beaucoup de coups, il a créé des espaces" - ou Ancelotti - "Javier a très bien travaillé pendant vingt minutes" - , l'Argentin est sorti sous les sifflets du Parc.

Pour Blaise Matuidi, "il ne faut pas oublier que Javier a 22 ans et que c'est sa première année en France". "Il est un peu moins bien en ce moment mais on est derrière lui. Il est talentueux et on a besoin de lui", a ajouté le milieu de terrain français.


A2V
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Un clasico inoubliable, par Juan Pablo Sorin


Allez PSG, pour la victoire! A la demande de mes amis, je vous raconte les sensations d’être protagoniste d'un clasico. Voici mon DERBY inoubliable...J’espère que vous l’apprécierez.

J’avais fait la queue pour acheter une baguette chaude dans une boulangerie du centre de Saint-Germain-en-Laye. Mon corps endolori a ensuite traversé plusieurs rues pour rentrer au domicile où m’attendait ma compagne. Ses tableaux naïfs décoraient la vieille maison qui avait appartenu aux enfants d’une famille aristocratique. Forcément une famille avec beaucoup d’argent.

L’arôme du maté émanait de la cuisine tandis que j’essayais de cacher les cernes du succès. A ce moment-là, quelque chose s’est passé. Quelque chose qui n’arrive jamais. On a commencé à entendre des cantiques venant de l’extérieur de la maison. Le bruit s’approchait de plus en plus. Il était 8 heures du matin! J’ai pensé que j’étais en train de rêver et que ma tête continuait à ressasser le tumulte de la nuit antérieure. Mais non. Les chants devenaient à chaque fois de plus en plus clair. Ma femme me regarda avec un demi-sourire, comme si elle savait...

« So...rin...So...rin... ». Les voix adolescentes transperçaient les vieux murs de la bâtisse. Mes nerfs commençaient à lâcher à cause de la fatigue, mais j’éprouvais un véritable sentiment de joie et de fierté envers cet hommage matinal. Il y avait quelques autres cris mais quand j'ai enfin ouvert les volets, les ombres des gamins étaient déjà entrain de s’évaporer dans la quiétude habituelle du village. Tout avait commencé il y a 24 heures.

24 Janvier 2004, Stade Vélodrome, OM-PSG (1-2)

Avez-vous déjà ressenti cette sensation où vous avez l’impression que la lumière est en vous? Où vous sentez dés le réveil que ce sera un jour historique? Les premiers derbys ont marqué au feu ma carrière de footballeur. Je savais qu’un match, un but ou une histoire pouvaient changer pour toujours le déroulement d’une vie. Laisser une empreinte. Un héritage. Laisser une marque de complicité avec le supporter. Voilà une chose qui n’a ni prix, ni dimension.

Le Vélodrome était plein comme un œuf. Une aiguille n’aurait pas tenu dans ces tribunes bondées. Et puis, la pluie n’arrêtait pas de tomber. C’était la finale anticipée de la Coupe de France. Le match fut une lutte de pouvoir jusqu’au bout. Les jambes répondaient grâce à la force du cœur et à la faim de victoires. Nous savions que nous étions à un moment charnière d’une saison qui avait mal commencé et qui pouvait se finir de meilleure manière.

Les faibles capitulent tandis que les guerriers gardent la foi jusqu’à la fin grâce à la conviction et la garra qui les caractérisent. Nous n’étions pas une équipe subtile, ni techniquement super dotée, mais nous avions réussi à surmonter les difficultés du vestiaire et ses divisions. Nous avions aussi surmonté les obstacles de dépendre uniquement d’un seul joueur pour devenir un groupe de personnalités très fortes. Nous nous étions unis, dans un seul objectif : devenir champion de quelque chose et rester dans l’histoire du PSG comme des vainqueurs.

On aurait dit que le match allait s’achever sur un match nul et une séance de penalties pour départager les deux équipes. On aurait dit que personne ne pouvait briser la solidité de Barthez. Néanmoins, nous avons réussi à inventer une petite triangulation sur le coté gauche. Reinaldo dribbla les coups adverses et fit un centre parfait. L’autre attaquant, Ljuboja, était là, mais j’avais décidé d’anticiper avec une diagonale… Je me rappelle encore la manière dont j’ai piqué ce ballon de la tête. La balle fusa sur la pelouse humide pour finir sa course rapide au fond des filets. Imparable même pour un champion du monde comme Barthez…

Aujourd’hui encore, je me souviens d’avoir retiré follement mon maillot et crier de toute mon âme le but qui éliminait les marseillais. Aujourd’hui encore, je garde précieusement gravé dans ma mémoire les visages de ces supporters parisiens, parqués dans un coin du stade et qui criaient et sautaient de joie. Mes compagnons vinrent me rejoindre et on aurait dit que tout se mélangeait : supporters et joueurs dans une même célébration. Dans un même cri de joie.

Cette victoire fut fondamentale pour la conquete de la Coupe de France:


J’envoie un grand salut à la bande de cette époque-là : Fiorese, Dehu, Pauleta, Reinaldo, Alonso, Paulo Cesar, Ljuboja, Heinze, M’bami et tous les autres avec une pensée spéciale pour Florian, l’intendant, Pascal, le docteur Hakim et à tout le staff qui m’a toujours traité merveilleusement bien.

Fuerza pour le PSG. J’espère que cette année sera celle où ils finiront champions de Ligue 1 grâce à Leonardo, Pastore, Lugano, Nenê et toute l’équipe.

Après une longue absence je suis revenu.
J’attends vos commentaires et vos tweets sur : @jpsorin6
www.facebook.com/jpsorin6
juan-pablo.sorin@sofoot.com

Abrazo,

JP

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Varino
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Paris joue l’incompris

Ni séduisant ni dominateur, le PSG aimerait qu’on reconnaisse au moins son état d’esprit et son réalisme.


IL Y AVAIT comme une forme d’incompréhension, dimanche soir, dans les couloirs du Parc des Princes, entre les Parisiens et les observateurs. Quand les premiers se gargarisaient de leur succès face à Marseille (2-1), les seconds s’étonnaient du manque de qualité dans le jeu du PSG et soulignaient le sentiment mitigé sur lequel ils restaient à l’issue de la soirée.

Comment une équipe aussi peu convaincante collectivement pourrait-elle prétendre au titre, à l’issue de la trente-huitième journée ? Ses arguments offensifs individuels suffiront-ils pour finir la course en tête ? Est-elle capable de reproduire pendant quatre- vingt- dix minutes ce qu’elle a montré pendant les cinq premières contre L’OM, ou ne s’agissait-il là que… ?

Cette dernière question n’a pas eu le temps d’être posée que Salvatore Sirigu, déjà, haussait les épaules, soupirait et répliquait, grimace à l’appui : « Mais vous voulez quoi ? Vous trouvez qu’on ne méritait pas de gagner contre Marseille ? Pourquoi toujours être aussi négatif avec le PSG ? » Parce qu’il existe un degré d’exigence avec cette équipe à la hauteur de ses investissements dans le marché des transferts (104,5 millions d’euros). Parce que voir Paris vaincre L’OM en se créant deux fois moins d’occasions que son adversaire, en frappant deux fois moins au but, avec une possession de balle nettement inférieure (46 % contre 54 %), peut sembler insuffisant. « Mais j’ai dû faire combien d’arrêts en première période ? », demande l’international italien (25 ans, 2 sélections), offensif. Ce n’est pas révélateur de la supériorité de son équipe, est-on tenté de lui répondre. « Non, mais dites- le ! Combien d’arrêts ? » , insiste-t- il, avant de dessiner un rond avec son pouce et son index pour montrer qu’il n’avait pas été sollicité. Une réalité bien parcellaire, dans la mesure où une frappe d’alou Diarra avait été contrée in extremis par Alex, juste avant la pause.

Sirigu : « Je suis vraiment très content »

L’agacement de Sirigu quant aux critiques sur le niveau de ce PSG est partagé par plusieurs de ses coéquipiers. À Nancy (1-2), une semaine plus tôt, Zoumana Camara avait lancé : « S’il fallait vous écouter ( les médias), on céderait à la panique. » Dimanche, c’est Blaise Matuidi qui, après avoir vanté « la force de caractère » de son équipe, déclarait : « Il faudra compter sur nous, il y en a qui avaient tendance à l’oublier. » Paris seul contre tous, la recette est connue, la marque déposée, mais elle fait toujours son effet. Au-delà de l’état d’esprit des Parisiens, Sirigu évoque aussi la discipline nouvelle qui habite ses partenaires : « Je vous avais dit, dans une interview, regretter par moments qu’on ne pense qu’à attaquer et qu’on en oublie notre positionnement défensif sur l’action suivante, raconte le gardien parisien. Eh bien, ce soir (dimanche soir), je trouve qu’on a été très forts dans ce domaine. On n’a jamais oublié de se replacer. Je suis vraiment très content de ça. C’est la preuve qu’on progresse. »

Le pragmatisme dessinerait donc la nouvelle carte d’identité du PSG. Pas besoin, selon les Parisiens, d’être spectaculaires, ni trop dominateurs, pour aspirer au titre de champion. Une action de classe de l’un des attaquants et une volonté farouche de conserver ensuite l’avantage constitueraient la panacée. On comprend mieux pourquoi assuraient alors, 19 février), Dijon (2-1, le 11mars) le 17 mars) confirment davantage un état d’esprit irréprochable qu’une emprise totale sur leur adversaire. Et si les Parisiens décèlent, comme Sirigu, des progrès dans le jeu, il n’est pas évident qu’ils soient suffisants Sirigu ou Sissoko après Marseille : « On a maîtrisé notre match. » De l’extérieur, l’avis diffère. Paris n’a jamais contrôlé son destin, à l’image de cette dernière frappe de Benoît Cheyrou, à la 81e minute. Ce n’est pas une nouveauté cette saison. Les points récoltés dans les dernières minutes contre Montpellier (2-2, le Lyon (4-4, le 25 février), ou Caen (2-2, pour doubler Montpellier, qui ne les devance pour l’instant qu’à la différence de buts.

DAMIEN DEGORRE


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PSG-OM dauphin D’OM-PSG

MALGRÉ LE BATTAGE médiatique orchestré par Canal + pour « vendre » PSG-OM, avec une programmation pantagruélique de près de onze heures autour du clasico, l’affiche de clôture de la 31e journée de L 1 ne lui a pas permis de battre son record d’audience de la saison. La victoire du PSG ( 2- 1) a réuni 2,2 millions d’abonnés, contre 2,34 millions enregistrés par la victoire phocéenne (3-0) à l’aller. L’opération marketing a trouvé ses limites dans le Super Debrief, programmé de 0 h 30 à 3 heures du matin, et qui proposait l’intégralité du match recommenté en plateau par l’équipe du Canal Football Club. « Vous ne pouvez pas sublimer un match vide. Là, il y a de la matière », plaidait Karim Nedjari, directeur des rédactions sport de la chaîne, en amont de l’opération. Las, l’indigence technique de la rencontre, soulignée par la note médiocre décernée par les abonnées (10,97), a rendu l’exercice vain. « Ça n’a pas été le match du siècle, on ne va pas vous faire croire ça », avertissait d’emblée Hervé Mathoux sur le plateau déserté par le public. La rediffusion du pensum se mua rapidement en Carnaval Football Club, ponctué par l’apparition à la mi-temps de Pierre Ménès en pyjama et bonnet de nuit. Pour tromper l’ennui et maintenir le téléspectateur en éveil, l’équipe, consciente de la vacuité de l’exercice d’analyse, multiplia digressions humoristiques et commentaires loufoques, tel ce running-gag sur l’historique du toss (pile ou face désignant l’équipe qui donnera le coup d’envoi) développé par Mathoux. Jusqu’à cette question existentielle de Ménès, alors que le match n’en finissait pas de s’éterniser : « Est-ce qu’on est sûr qu’on est toujours à l’antenne ? » – J. L.


L'Equipe
niramo
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PSG : l’avenir incertain de Sakho

Dimanche soir, face à l’OM, et pour la deuxième fois de suite après le déplacement à Nancy, Mamadou Sakho, le capitaine parisien, s’est assis sur le banc de touche. Né dans le XVIIIe arrondissement et formé au PSG, il a raté le match qui lui tient le plus à cœur.

Titulaire en défense centrale depuis trois saisons et demie, Sakho se retrouve contesté pour la première fois de sa jeune carrière. Les prochaines semaines seront décisives et détermineront peut-être son avenir dans la capitale.

Pourquoi il ne joue plus ?

Après une première partie de championnat très correcte sous la houlette de Kombouaré, Sakho, 22 ans, est méconnaissable depuis l’arrivée d’Ancelotti à la tête du PSG. Quelques relances ratées et des interventions trop brutales à chacune de ses sorties l’attestent. Même si Leonardo a stigmatisé publiquement une légère surcharge pondérale, le problème est ailleurs. S’il s’en défend, Sakho fonctionne à l’affectif et Kombouaré avait su trouver les mots et créer le lien nécessaire à son épanouissement. « Tu seras mon guerrier », lui avait-il dit en substance. Ancelotti l’a d’abord maintenu comme titulaire et capitaine mais, imperceptiblement, Sakho a senti que son crédit s’effritait et que certains, dans l’encadrement, l’observaient avec circonspection. Le doute s’est installé et il a commencé à décliner sportivement tandis que le Serbe Bisevac s’installait comme une vraie alternative.

Ira-t-il quand même à l’Euro ?

Même si son temps de jeu se réduit franchement d’ici à la fin de la saison, Sakho devrait néanmoins disputer l’Euro 2012. Derrière le duo Mexès-Rami, sa place semble assurée. Laurent Blanc apprécie son profil ainsi que sa marge de progression. Dans son esprit, Sakho reste supérieur à Koscielny ou Kaboul. Sauf blessure grave, Sakho découvrira donc Donetsk en juin prochain.

Peut-il quitter Paris ?


Le président Nasser al-Khelaifi, Ancelotti et Leonardo ont toujours mentionné le capitaine du PSG comme l’une des pierres angulaires du club pour les années futures. Au nom, notamment, de son identité parisienne. Mais ce discours public se heurte à la réalité des transferts. Leonardo a déjà enrôlé Lugano et Alex et rien ne dit que le directeur sportif parisien ne va pas, à nouveau, se mettre à la recherche d’un très grand défenseur central l’été prochain. Dans cette éventualité, sa mise sur le banc de touche pourrait inciter Sakho à se poser des questions sur son avenir au PSG. En même temps, lié jusqu’en 2015, il perçoit plus de 300000 € par mois. Combien de clubs européens peuvent aujourd’hui offrir de tels émoluments à un jeune défenseur qui a perdu sa place de titulaire?


Citation
Pourquoi Pastore doit céder sa place

Vendredi dernier, dans l’entretien qu’il nous a accordé, Carlo Ancelotti avait demandé que les jugements à l’égard de Javier Pastore soient indexés sur ses prestations et non pas sur sa valeur marchande. Dont acte. Il est question ici de passes ratées, de pertes de balles et d’incapacité à éliminer. Soit en résumé le match très médiocre de l’Argentin de 22 ans dimanche soir face à Marseille.

En 67 minutes sur la pelouse, El Flaco a joué 33 ballons, ce qui est négligeable pour un milieu censé être le dépositaire du jeu parisien. Le milieu offensif a également perdu 11 ballons et a réussi 65% de ses passes, soit le plus faible total des titulaires du PSG.

Sur le banc dimanche à Auxerre ?

Le public parisien, réputé exigeant, a d’ailleurs escorté sa sortie du terrain de sifflets nourris. « C’est injuste, s’est insurgé son partenaire et ami Salvatore Sirigu. Aujourd’hui (dimanche) Javier a joué et s’est sacrifié pour l’équipe. Il a pris beaucoup de coups. » Ces soutiens de circonstance, avec ceux de Matuidi et d’Ancelotti, ne suffisent pas à dissiper le malaise grandissant qui entoure le milieu argentin. Depuis son retour de blessure après une déchirure à la cuisse, le 25 février à Lyon, ses insuffisances répétées — à l’exception de la réception d’Ajaccio — fragilisent son statut de titulaire et la progression du PSG. « Pastore n’est pas privilégié », nous a assuré son entraîneur la semaine dernière. Comme pour Kevin Gameiro, et plus récemment Mamadou Sakho, il n’y aurait donc pas matière à s’offusquer si Ancelotti choisissait de se passer de son milieu à 42 M€ dimanche soir à Auxerre. Ce serait une décision cohérente qui sanctionnerait une mauvaise passe et favoriserait la concurrence. Il s’agirait aussi d’un signe fort envoyé à une partie du vestiaire qui associe trop souvent le nom de Pastore à celui de Leonardo. Aux yeux de certains partenaires, cette proximité avec le directeur sportif parisien promeut le natif de Cordoba au rang d’intouchable. Une position difficilement tenable, si elle venait à perdurer.


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HHA
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L’ombre du PSG - Bordeaux de 1999 plane

Les supporteurs marseillais font, depuis une semaine, systématiquement référence au PSG - Bordeaux (2-3) du 29 mai 1999 qui avait vu le sacre des Girondins. Selon eux, Paris avait fait exprès de perdre pour priver l’OM du titre. Treize ans plus tard, plusieurs Parisiens de l’effectif 1998-1999 n’acceptent pas que leur probité soit toujours mise en cause.
« Il faut juste se souvenir que c’était le dernier match de la saison, lâche Eric Rabesandratana. Bordeaux jouait le titre et Paris n’espérait plus rien. Les supporteurs nous avaient demandé de perdre, mais personne n’a balancé le match. On l’a joué honnêtement, même si j’étais affligé par les applaudissements du Parc à chaque but bordelais. »

Bruno Carotti, alors défenseur parisien et aujourd’hui directeur sportif de Montpellier, était blessé le jour de PSG - Bordeaux. « Mais ce match avait été normal, assure-t-il. Il y avait eu du jeu des deux côtés. On avait vraiment essayé de gagner. Mais le plus fort, ce jour-là, c’était Bordeaux. »

Seul Francis Llacer a tenu un autre discours. Un soir de mai 2011, en écoutant RMC, il a téléphoné à la radio. « Je voyais d’un meilleur œil que le titre aille à Bordeaux plutôt qu’à l’OM, avait-il confié. J’ai eu des absences, je n’ai pas donné tout ce que j’aurais dû. J’ai traîné les chaussures. On n’était pas motivés à 100%. Et je n’étais pas le seul… »



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Les joueurs parisiens ne sont pas obnubilés par cette rencontre

«Quel match ? Marseille - Montpellier ? Ah non, je ne vais pas le regarder. Je m’en fous, c’est le PSG qui m’importe. » Avant de quitter le camp des Loges hier après-midi, Nene n’a pas fait mystère du peu d’intérêt qu’il porte à la rencontre en retard de la 30e journée de L 1.

D’autres, en revanche, seront devant leur téléviseur vers 18 heures. « Bien sûr que je vais regarder, même si l’horaire n’est pas idéal, confie Blaise Matuidi. Et je pense que les Marseillais joueront le jeu. » « Je n’ai rien de prévu, je vais regarder la rencontre », poursuit son coéquipier Siaka Tiéné. « On est dans le money time, donc je serai devant mon poste, annonce Guillaume Hoarau. On va s’organiser avec des collègues. Ce sera pourtant en plein dans l’heure de ma sieste, surtout que je fais des nuits pendant la sieste. (Sourire.) »

Milan Bisevac, comme plusieurs autres de ses partenaires, se tiendra informé mais ne regardera pas la rencontre du jour. « Je ne préfère pas, j’ai peur d’être trop stressé si je suis en direct les débats, explique le défenseur serbe. Je regarderai le résultat et le résumé après. » Dimanche, en quittant le Parc, Salvatore Sirigu affirmait préférer aller au cinéma, sans que l’on sache vraiment s’il blaguait ou pas.


leparisien.fr
HHA
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Hoarau assure l’ambiance au PSG

Comme il aime le faire, Guillaume Hoarau avait invité « quelques collègues » mercredi en fin d’après-midi pour regarder la victoire de Montpellier à Marseille. Malgré un résultat final qui n’arrange pas le PSG, la soirée n’a pas dû être désagréable. Elle ne l’est jamais avec le Réunionnais, qui adore réunir autour de lui les gens qui lui sont chers. « Cette convivialité lui vient de ses origines, de son père », raconte son ami et conseiller d’image Frank Hocquemiller. « Un vieux dicton dit : Tu es comme ton père, sourit Pierre Hoarau, le papa de Guillaume. J’ai toujours apprécié recevoir mes amis ou mes proches. »

Chaque année, l’attaquant invite ses coéquipiers à fêter son anniversaire ou celui de son fils. Ces réunions sont l’occasion de fêtes toujours réussies. « C’est un vrai gentil, il prend plaisir à donner de la joie aux autres », explique Hocquemiller. Les soirées made in Hoarau sont souvent à thème : « Western » ou « la Réunion » pour les dernières en date, où les convives ont vu des joueurs parisiens débarquer en short et claquettes comme à la plage. « Son sens de la convivialité, c’est l’esprit des îles, on aime passer du bon temps. Et ça fait du bien », poursuit son père.
Les bons moments sont d’autant plus appréciés qu’ils succèdent à plusieurs mois de galère. A cause d’une longue blessure à l’épaule, Hoarau n’a quasiment pas joué lors de la première partie de saison. Pourtant, pendant cette mauvaise période, le Réunionnais n’a jamais perdu sa bonne humeur. Et même sans jouer, il est resté un personnage incontournable du vestiaire parisien. « Guillaume a toujours le sourire, avoue un de ses partenaires. Il est joyeux et festif, jamais sérieux et il fait des blagues en permanence. Et elles ne sont pas souvent drôles… »

Le côté blagueur de Hoarau, qui lui vient aussi de son père, s’est révélé au grand jour le 14 janvier, après PSG - Toulouse (3-1). L’attaquant a raconté une blague sur les blondes en zone mixte. Succès immédiat. Depuis, presque à chaque fois, il n’oublie pas de sortir un bon mot ou une autre plaisanterie lors de son passage devant les journalistes.
Dans l’intimité du vestiaire, l’ancien Havrais est garant de l’ambiance. La musique, le reggae de Bob Marley, son idole, qu’il s’est fait tatouer sur un mollet, est aussi un ingrédient important de sa joie de vivre contagieuse. « Il est comme les enfants, il ne sait pas s’arrêter, mais ça part d’un bon sentiment », enchaîne un autre coéquipier.

A 28 ans, Hoarau est beaucoup plus qu’un trublion. Ses cinq buts inscrits depuis le 19 février démontrent que, malgré le recrutement attendu d’un attaquant d’envergure l’été prochain, son futur à Paris n’est pas bouché. Au club depuis 2008, figure forte du vestiaire, il s’impose comme le trait d’union idéal entre le passé et l’avenir du PSG.


leparisien.fr
Homer
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Maxwell soutient Pastore et Sissoko
Présent devant les médias ce jeudi matin, le Parisien Maxwell a tenu a apporter son soutien à Javier Pastore et Momo Sissoko.

Ce jeudi matin, Maxwell a apporté un soutien sans faille à ses coéquipiers Javier Pastore et Momo Sissoko. Le milieu argentin se trouve actuellement dans l'oeil du cyclone suite à des prestations très moyennes. «Malgré la pression énorme qu'il a sur les épaules, il a toujours un super comportement sur le terrain. Et il a répondu présent sur de nombreux matches», a expliqué le latéral brésilien. Ce dernier est également monté au front pour défendre Momo Sissoko, déjà expulsé trois fois cette saison dont deux en L1 : «Sans vouloir critiquer l'arbitrage, il a pris des cartons vraiment sévères. C'est dommage car c'est un joueur super important pour nous. Son jeu, très physique, est peut-être impressionnant, notamment pour les arbitres. Alors, il doit faire un peu plus attention. Mais les arbitres doivent aussi être plus compréhensifs.»

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Maxwell va voir Abidal

Grand ami d'Eric Abidal, qui a été opéré mardi du foie, Maxwell va aller lui rendre visite dès que possible. «J'ai eu des nouvelles plutôt rassurantes de la part de son médecin que j'ai appelé directement, a confié le Brésilien jeudi matin au Camp des Loges. Il faut attendre quelques jours pour en savoir un peu plus sur l'évolution de son état de santé. Mais, en tout cas, je vais aller le voir dès que je le pourrais.» Le latéral parisien a joué deux ans et demi aux côtés du défenseur international français

Varino
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« Il faut tout gagner »

Milan Bisevac, le défenseur parisien, pense que le PSG, devancé en L 1 par Montpellier, ne doit plus commettre aucune erreur pour devenir champion.


GRÂCE À SA VICTOIRE à Marseille (3-1, mercredi), Montpellier compte trois points d’avance sur le PSG, désormais sous pression. Mais Milan Bisevac croit toujours aux chances de titre de sa formation, qui se déplacera à Auxerre dimanche. Pour cela, l’international serbe (28 ans) pense qu’un sans-faute jusqu’à la fin de la saison sera nécessaire. Il revient aussi sur les critiques essuyées par son équipe, sur le cas Javier Pastore et sur sa situation personnelle plutôt florissante.

« SI ON PERDAIT LE TITRE, CE SERAIT UN ÉCHEC »

Mercredi, Bisevac n’a pas regardé Marseille-Montpellier. Parce qu’il subodorait le résultat. « Je n’ai pas été dégoûté ni surpris, confie-t-il. Quand un grand club comme L’OM accumule autant de contre-performances, c’est qu’il y a un problème. Je sentais qu’ils n’allaient pas gagner. Montpellier va nous faire ch... jusqu’au bout (sourire). Maintenant, ils sont devant à trois points et avec leur différence de buts, ça fait presque quatre. Ça va être serré jusqu’au dernier moment et beaucoup de choses peuvent encore se passer. Il reste sept matches, il faut tout gagner. Si on perdait le titre, ce serait un échec. »

« À CERTAINS MOMENTS, ON N’A PAS EU LE MENTAL »

« Parfois, je ne comprends pas. Le PSG, ce n’est pas le Barça ni le Real Madrid, mais on n’a pas toujours été mauvais non plus. J’ai l’impression que beaucoup de monde ne veut pas que Paris soit champion. Ça donne encore plus de rage et on va l’être ! » Après un mois de mars préoccupant (2 nuls, 1 défaite), la victoire contre Marseille (2-1, dimanche dernier) a relancé le PSG, selon lui. « À Nancy (1-2, le 31 mars), on ne méritait pas de perdre. Face à Marseille, on a vu une équipe. À certains moments, c’est vrai, on n’a pas eu le mental. On ne tirait pas tous dans le même sens. On a des individualités super fortes mais on a du mal à répéter les matches. »

« Il FAUT LAISSER PASTORE TRANQUILLE »

Javier Pastore doit-il laisser sa place à Mathieu Bodmer ? L’influence sur le jeu de l’Argentin, sifflé à sa sortie contre Marseille, est en question. Mais Bisevac estime que les critiques contre son coéquipier sont excessives. « Il a vingt-deux ans. On ne peut pas attendre qu’il dribble tout le monde à chaque match pour marquer quatre buts. Toutes ces critiques sont très sévères. Il faut lui laisser le temps. Il faut le laisser tranquille. Il travaille bien et il ne lâche pas. Il nous a apporté beaucoup de points. C’est un grand joueur. »

« PRENDRE DEUX BUTS PAR MATCH, ÇA FAIT MAL »

Depuis l’arrivée de Carlo Ancelotti, la défense du PSG a chuté de la première à la treizième place du classement en L 1. « Lors de nos sept derniers matches, on a pris deux buts par match. Ça fait mal. Il faut qu’on arrête tout de suite. Perdre un duel au marquage, ça arrive. Mais je ne comprends pas que le joueur que tu dois marquer puisse être à trois mètres de toi, tout seul. On doit être plus concentrés, travailler tous ces détails. »

« SAKHO ? TOUT EST DANS LA TÊTE »

Bisevac n’est pas la star de l’effectif et il n’aspire pas à l’être, mais ses performances sont appréciées par Carlo Ancelotti. L’italien aime sa qualité de relance, sa technique et son explosivité. Face à Auxerre, le Serbe a donc de fortes chances d’occuper l’axe de la défense pour la troisième fois d’affilée. « Je me sens très bien ici et je peux encore progresser. Parfois, je regarde mon GPS et je dis : “C’est moi, ça ?” (*) » Indéboulonnable jusque-là, Mamadou Sakho vit-il mal sa situation de remplaçant ? « Je m’entends vraiment bien avec “Mamad”. Je lui ai parlé. Tout est dans la tête. Mais il sait qu’il a des qualités et c’est un bosseur. Pour moi, ce sera l’un des trois meilleurs défenseurs en Europe. Il est jeune, il est capitaine et, cette année, il a peut-être plus de pression. Mais il ne lâche pas. »

ALEXANDRE CHAMORET

(*) Lors de récents tests sur l’explosivité, Bisevac s’est classé troisième derrière Ménez et Gameiro.


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Bisevac en chiffres

En L1 cette saison, il est le défenseur central du PSG
... qui gagne le plus de duels: 69%
... qui gagne le plus de duels aériens: 89%
... qui récupère le plus de ballons par match: 5.3
... qui intercepte le plus de ballons par match: 2.3

Opta



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Sakho encore sur le banc?

EN DOUZE MATCHES DE L 1, depuis sa prise de fonction, Carlo Ancelotti n’a jamais aligné deux fois de suite la même équipe. Face à Auxerre, dimanche, l’entraîneur italien pourrait encore chercher une nouvelle formule en l’absence de Sissoko et Hoarau, suspendus. Hier, l’entraînement était axé sur la circulation du ballon. Nene, Ménez et Pastore ont régulièrement été alignés ensemble, ce qui pourrait donner une formule en 4-3-3 comme face à Marseille (2-1). À moins que Gameiro ou Bodmer ne soient retenus à la place de Pastore dans une option en 4-2-3-1. En défense centrale, Ancelotti privilégierait à nouveau la paire Alex-Bisevac plutôt que Sakho. Maxwell est revenu sur la victoire de Montpellier face à Marseille (3-1) en conférence de presse. « Nous allons courir derrière eux et nous n’avons plus le droit à l’erreur, a déclaré le défenseur du PSG. Ça va être une guerre entre eux et nous. » – A. C.

L'Equipe
HHA
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Maxwell : «Ce sera la guerre entre Montpellier et le PSG »

Avant la séance d’entraînement de jeudi matin, le Brésilien Maxwell s’est présenté devant les médias. Lors de cette conférence de presse, le latéral gauche, ex-joueur de Barcelone assure que le titre de champion n’est pas encore perdu pour Paris, malgré la victoire de Montpellier, mercredi à Marseille (3-1).

Avec trois points d’avance, Montpellier est-il désormais favori pour le titre ?

Maxwell. Oui, ils sont favoris. On a trois points de retard. Mais on se battra jusqu’au bout. Ce sera la guerre entre eux et nous. Ce serait un échec de ne pas être champion. On a la responsabilité de gagner, on en a tous besoin.

Votre victoire contre Marseille (2-1) dimanche est-elle un déclic ?

On en avait besoin. Ce genre de match génère de l’envie. Depuis le clasico, il y a un élan de bonheur.

A vos yeux, le sprint final est-il lancé ?

Oui. Désormais, chaque match est fondamental, chaque point aussi. On n’a plus le droit de perdre aucun point. Il faut rester concentrer. A Auxerre, ce sera compliqué car c’est une équipe qui joue son maintien. Ce sera décisif pour les deux équipes. Auxerre, je connais. J’y suis allé avec l’Ajax en 2003. On a été éliminés. ..

Avez-vous pris des nouvelles d’Eric Abidal ?

Oui, car on est très proche. J’ai appelé son médecin qui m’a donné des nouvelles rassurantes. Je compte bien aller le voir bientôt à Barcelone. C’est un vrai pote.


leparisien.fr
girlinlove
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Actualité > Saint-Germain-en-Laye
Un homme providentiel pour garder le PSG

C’est officiel. Xavier Thuilot, qui a ses entrées dans le monde du ballon rond, a été désigné par Saint-Germain-en-Laye pour défendre le dossier du centre d’entraînement.

Yves Fossey | Publié le 13.04.2012, 11h02

Xavier Thuilot a occupé les fonctions de directeur général du Losc, le club de Lille, de 2002 à 2009. | (« Réagir Les élus de Saint-Germain-en-laye ont fait leur mercato pour travailler sur le dossier du nouveau centre d’entraînement du PSG. Ils ont validé l’arrivée de Xavier Thuilot, l’ancien directeur général du club de football professionnel de Lille et Racing-Métro, l’équipe de rugby des Hauts-de-Seine. La mairie prévoit d’aménager un équipement sur son territoire en bordure de la plaine d’Achères.

Il devra remettre sa copie en septembre

La mission de Xavier Thuilot est de présenter un projet ficelé aux dirigeants qatariens du PSG. Il devrait remettre sa copie avant septembre. Une rencontre est d’ores et déjà fixée dans les jours qui viennent avec Jean-Claude Blanc, le directeur général du club. « Nous devons définir un cahier des charges pour savoir ce que le PSG veut », indique Philippe Pivert (UMP), l’adjoint chargé des sports. En fait le principal actionnaire du club, le prince héritier du Qatar, Tamim bin Hamad al-Thani, estime que le Camp des Loges, l’actuel centre d’entraînement, est dépassé. Il veut doter l’équipe d’un pôle digne des plus grands clubs internationaux.

Un déménagement est envisagé vers la plaine d’Achères sur une zone de 30 à 60 ha. « C’est positif de présenter un projet mais il ne faut pas travailler chacun dans son coin, indique Arnaud Péricard, de l’opposition municipale de droite. Il faut aussi y associer les anciens joueurs, comme Jean-Claude Lemoult, Pedro Pauleta ou encore Safet Susic, qui vivent dans le secteur ».

Des détracteurs estiment également que le projet est plombé en raison d’une pollution des sols. « L’endroit où a été construit le Stade de France était 15 fois plus pollué que la plaine d’Achères », réplique Philippe Pivert.

Un éventuel départ du PSG serait vécu comme un cataclysme par la ville. C’est pour cette raison qu’Emmanuel Lamy (UMP), le maire, travaille sur un projet de repli et s’entoure d’un expert. Il rappelle par ailleurs que « le PSG est indissociable de Saint-Germain-en-Laye ». Les deux partenaires sont liés depuis 1975 par les statuts du club.


Le Parisien
Oyé Sapapaya
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Le PSG veut sa cour des grands


Parc des princes ou Stade de France ? Pour le club de la capitale, les jeux ne sont pas faits. D'autant qu'une multitude d'intérêts entrent en jeu. Explications.
Par Alexandre Ferret

Le Paris SG peut-il évoluer ailleurs qu'au Parc des princes ? Difficile à imaginer. Pourtant, d'ici à la fin du mois d'avril, la direction du PSG va annoncer si l'aventure se poursuit entre le club de la capitale et son enceinte historique. Les possibilités qui s'offrent aux dirigeants parisiens sont multiples même si un passage - temporaire, voire définitif - au Stade de France semble inévitable.

En effet, pour répondre aux ambitions des dirigeants parisiens, le Parc des princes se doit de faire peau neuve. Nasser Al-Khelaïfi, président du PSG, ne voit pas le club qu'il essaye de hisser parmi les plus grands d'Europe évoluer dans une enceinte de moins de 60 000 places. Et c'est là que le bât blesse puisqu'actuellement le Parc des princes ne peut rassembler que 45 700 spectateurs. Mais le problème ne tient pas qu'à une question de capacité ou de taille. En décembre dernier, le directeur sportif du club, Leonardo, mettait un coup de pied dans la fourmilière en déclarant : "À Paris, nous jouons dans un stade vieux et inadapté, où il y a des concerts et des manifestations qui détruisent la pelouse. On n'en peut plus." Cris d'orfraie des supporteurs et de la ville de Paris.

Un Parc des princes trop vétuste

Alors, même si, depuis, Nasser Al-Khelaïfi est monté au créneau pour éteindre l'incendie, la réalité est bien là : l'enceinte dessinée par l'architecte Roger Taillibert en 1972 n'est plus adaptée aux exigences du haut niveau. Même Nicolas Sarkozy y est allé de son petit mot, dans les colonnes du Parisien, jeudi : "Au Parc des princes, il n'y a pas de parking, c'est un problème." La rénovation de l'enceinte parisienne est de toute façon incontournable. D'abord pour répondre aux ambitions démesurées du fonds d'investissement Qatar Sports Investments (QSI), propriétaire du club, mais aussi pour être en conformité avec l'UEFA. En effet, en vue de l'Euro 2016 en France, l'instance du foot européen a établi un cahier des charges très strict concernant les stades qui souhaitent accueillir les rencontres du Championnat d'Europe. Sans un réaménagement profond du site de la porte de Saint-Cloud, aucun match ne se déroulera à Paris, capitale du pays organisateur. Du jamais-vu, ou presque.

Sauf que, là encore, les dirigeants du club parisien ne sont pas comblés, le projet de rénovation ne correspondant pas à leurs attentes. L'exploitation du stade de l'Ouest parisien à compter de 2014 sera attribuée par la ville de Paris, propriétaire du Parc des princes, via un bail emphytéotique administratif de 60 ans. Conjointement, Vinci et Colony Capital se sont positionnés. Après avoir été retoqué une première fois, le nouveau projet du groupement Vinci-Colony prévoit d'augmenter la capacité de l'enceinte historique du PSG à 50 300 places. C'est peu... Il s'agit pourtant du maximum réalisable en tenant compte des nombreuses contraintes inhérentes au quartier (boulevard périphérique, tissu local réticent, etc.).

La décision des dirigeants qataris dans les semaines qui viennent est donc attendue comme le messie. S'ils refusent le projet de rénovation, l'hypothèse du Stade de France s'imposera d'elle-même. Mais, même en cas d'accord, l'enceinte de Saint-Denis attendra alors le club de la capitale les bras grand ouverts puisqu'un stade doit bien assurer l'intérim durant les deux années que dureront les travaux de réaménagement au Parc des princes.

La tentation du Stade de France

Et c'est là que le piège se referme. Car le retour du PSG à la porte de Saint-Cloud est loin d'être assuré. Aucun contrat ni aucune clause ne lient indéfectiblement le club de la capitale au Parc des princes. Personne n'ose réellement envisager l'installation définitive du club de la capitale à Saint-Denis, mais le risque est bien présent. La ville de Paris tout comme Colony Capital ont pourtant bien prévenu : il n'est pas question d'engager une profonde et onéreuse refonte du site historique du club si le PSG ne le remplit pas. "Le Parc, c'est l'ADN du PSG, le club y est intimement lié et je vais tout faire pour qu'il y reste. La seule option sur laquelle je me refuse de travailler, c'est une installation du PSG au Stade de France", déclarait Sébastien Bazin, président de Colony Capital, en mars dernier. Et le déménagement de l'équipe parisienne impliquerait une succession d'événements malencontreux : retrait de Colony Capital et de Vinci du projet, absence de travaux dans les temps impartis, nouvel appel d'offres de la municipalité, etc. Et en prime, aucun match de l'Euro 2016 à Paris...

Le Paris SG a donc les cartes en main. D'autant que le président Nasser Al-Khelaïfi est délégataire de l'image et des ambitions sportives du Qatar, qui accueillera la Coupe du monde de football en 2022. Le PSG ne peut donc pas évoluer dans un stade de seconde zone sachant que Lille, Marseille et Lyon vont entamer d'importantes modernisations propulsant leurs enceintes parmi les grands standards européens. Alors, sauf retournement de situation exceptionnel dont les Qataris sont capables, le club de la capitale évoluera à un moment donné au Stade de France.

Enjeux économiques et politiques

Et avec cette hypothèse, de nouveaux acteurs entrent en jeu. Car même si l'État est propriétaire de l'enceinte de Saint-Denis, c'est le consortium Bouygues-Vinci qui est chargé de l'exploitation du site. Et si le PSG venait à s'installer définitivement, cela en arrangerait plus d'un. D'abord l'État, obligé de verser une indemnité annuelle au consortium en raison de l'absence de club résident (7,5 millions d'euros en 2010 et 5 millions en 2011). Et en période de crise, il serait bien vu de mettre un terme à cette dîme systématique. Même s'il ne veut prendre aucune position sur ce dossier épineux, Nicolas Sarkozy, grand fan du club, s'est laissé aller à une petite remarque : "Une chose est sûre, c'est que le PSG n'aurait aucun mal à remplir les 80 000 places du Stade de France."

Le président-candidat n'est pas le seul dans cette position. Le consortium composé de Vinci à 67 % et de Bouygues à 33 % pourrait éventuellement se serrer pour laisser une place confortable aux dirigeants qataris du PSG. Cette possibilité a été démentie de toute part, mais l'idée est loin d'être saugrenue tant elle s'inscrit bien dans la stratégie d'ensemble des fonds souverains des pays du Golfe. Et c'est sans compter les intérêts colossaux qui sont en jeu. QSI pourrait effectivement investir jusqu'à 300 millions d'euros pour acquérir entre 30 et 40 % des parts du consortium en cas d'augmentation du capital. De quoi combler la chute des bénéfices réalisés par le Stade de France l'an dernier (trois millions d'euros) et donner du baume au coeur à Vinci et à Bouygues.

Pour autant, les deux groupes ne comptent pas se mettre en retrait "gratuitement". Ils espèrent bien que le Qatar leur rende la pareille. Car la Coupe du monde de football de 2022 s'annonce à l'image du pays organisateur : démesurée. Le Qatar doit effectivement réaliser des travaux titanesques pour ses infrastructures et ses stades. Ce marché représente près de 100 milliards de dollars et nul doute que Vinci et Bouygues se verraient bien en décrocher quelques-uns. Mais, cette fois-ci encore, ce sont les Qataris qui ont les clés du dossier. Ils feront ce qui sert le plus les intérêts du Paris SG, disent-ils. C'est-à-dire les leurs.

http://www.lepoint.fr/sport/le-psg-veut-sa...-1451230_26.php
Varino
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La chance de Gameiro ?

AUXERRE. – Wallemme n’a guère changé son groupe par rapport au week-end dernier. Seule nouveauté : le milieu Soualiho Meité remplace le défenseur central Christopher Jullien. Ben Sahar (cuisse), Léon, Ndinga, Berthod (reprise), Sanogo (pubis), Coulibaly (pied), Sidibé (genou) sont toujours absents. Kossoko, remplaçant à Lyon samedi dernier, pourrait démarrer, tout comme Le Tallec en pointe. – B. B.
L’équipe probable : Sorin – Dudka, Boly, Grichting (cap.), Hengbart – E. Cissé, Mandjeck – Contout ou Oliech, Al. Traoré, Kossoko – Oliech ou Le Tallec.

PARIS-SG. – Une hanche toujours douloureuse, Chantôme est le seul Parisien encore à l’infirmerie. Tous les autres ont pu effectuer les exercices de conservation de balle sans problème, hier matin. Touché à une cheville, Ménez va mieux et pourra tenir sa place. L’homme en forme du PSG pourrait d’ailleurs être aligné sur un côté, contrairement aux deux derniers matches. Hoarau suspendu, Carlo Ancelotti pourrait offrir sa chance à Gameiro et repositionner le PSG en 4-2-3-1, puisque Sissoko est suspendu pour les deux prochaines rencontres. Enfin, rien, pour le moment, n’augure d’un changement de charnière centrale. Alex et Bisevac devraient donc être reconduits. – D. D.
L’équipe probable : Sirigu – Jallet, Bisevac, Alex, Maxwell – Thiago Motta, Matuidi – Nene, Pastore, Ménez – Gameiro.

L'Equipe
HHA
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Bisevac-Alex, les deux font la paire

Et si la dixième était la bonne? Depuis le début de la saison, le PSG a déjà aligné dix charnières défensives différentes. La dernière en date, testée contre l’OM dimanche dernier (2-1), pourrait bien battre un record de longévité. L’association entre le Brésilien Alex, 29 ans (axe droit), et le Serbe Milan Bisevac, 28 ans (axe gauche), sauf blessure de l’un ou de l’autre, a en effet toutes les chances de s’imposer jusqu’à la fin du championnat.

Tout invite à le penser : le potentiel de ces deux joueurs, leur maturité, leur complémentarité ainsi que leur prestation commune face à l’OM. Quand Bisevac fait apprécier sa qualité de relance, son impact dans les duels et sa mobilité, Alex domine régulièrement le secteur aérien et se montre dangereux sur les coups de pied arrêtés. « Ancelotti a besoin de s’appuyer sur deux défenseurs centraux fiables et réguliers, estime Philippe Jeannol, ancien libero du PSG lors de la fin de son passage au club (NDLR : 1984-1991). Comme le poste de gardien ou de meneur de jeu, ce sont des postes clés dans une équipe. »

Sakho, le grand perdant

S’il s’impose dans la durée, le duo Alex-Bisevac pourrait alors stabiliser l’équipe parisienne. Même s’il ne reste que sept matchs, ce serait à la fois un progrès et une rupture. Depuis l’été dernier, le PSG souffre en effet d’une instabilité chronique en défense centrale. Un problème dû aux blessures des uns et des autres mais aussi (et surtout?) à la pléthore de défenseurs centraux. Ils étaient cinq avant le mercato hivernal, six après (Alex, Armand, Bisevac, Camara, Lugano et Sakho). Une fois en position de choisir, Ancelotti a d’abord misé sur une doublette Alex-Sakho. Il l’a alignée sept fois de suite en championnat entre le 12 février (déplacement à Nice, 0-0) et le 25 mars (réception de Bordeaux, 1-1). Entre-temps, le PSG n’a engrangé que deux victoires en sept matchs de L1 et Mamadou Sakho a fini par épuiser son crédit. Face à la méforme persistante de son capitaine, Ancelotti a changé de formule. Milan Bisevac a repris les clés de la défense en association avec Camara d’abord (défaite à Nancy, 2-1) puis Alex, titulaire indiscutable. Après une première réussie lors du clasico, les deux joueurs devraient de nouveau être titularisés demain à Auxerre.



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Sissoko doit canaliser son énergie

Mohamed Sissoko ne croisera pas Jean-Pascal Mignot dimanche soir à Auxerre. Celui-ci a été transféré à Saint-Etienne à l’intersaison, et le milieu du PSG est suspendu pour ce déplacement. Dommage, car ils auraient pu disserter sur les expulsions à répétition qui les frappent depuis le début de la saison. Les deux joueurs totalisent chacun trois cartons rouges, deux en L1 (Dijon et OM) et un en Ligue Europa (Bilbao) pour Sissoko.

Dimanche soir, après son exclusion face à l’OM, Momo Sissoko a laissé percer son dépit sur son compte Twitter : « En ce qui concerne mon carton rouge, très frustré parce que ce n’était pas mérité. » Le nouveau capitaine du PSG a clairement le sentiment que son jeu passe mal auprès des arbitres français. Il faut dire qu’en dix ans de carrière au plus haut niveau à Valence (Espagne), Liverpool (Angleterre) et la Juventus (Italie), le milieu de 27 ans n’avait jamais traversé une telle série noire. Entre 2005 et 2010, il n’a écopé que de quatre expulsions. Sa pire saison au niveau de la discipline remonte à sa première année chez les Reds (2005-2006), où il avait reçu 13 cartons jaunes en 48 matchs.

« Mohamed Sissoko n’est pas dans le collimateur des arbitres français, nous a assuré l’arbitre Philippe Malige, qui l’avait expulsé face à Dijon. Lorsque j’ai sifflé la faute, je ne connaissais pas l’identité du joueur. Et, encore aujourd’hui, je maintiens la sanction. La semaine suivant ce match, cette action a été la plus regardée sur le site réservé aux arbitres, et tout le monde a estimé que j’avais pris la bonne décision. » Le paradoxe est d’autant plus fort que, dans une Ligue 1 devenue très physique, Sissoko devrait se sentir comme un poisson dans l’eau.

Selon son entourage, Momo serait surtout trahi par son physique (1,87 m, 81 kg) et sa volonté de (trop) bien faire. « C’est dû à son style et à son gabarit, témoigne un de ses proches. Comme il se sent bien physiquement, ce qui ne lui était plus arrivé depuis longtemps, il a envie de tout casser et il s’engage sans retenue au risque de perdre parfois un peu de lucidité. Mais c’est aussi une question d’équilibre de l’équipe. Aujourd’hui, on lui demande beaucoup dans un rôle où il couvre beaucoup de terrain. A lui de se freiner un peu sur les points d’impact, car quand il tacle, c’est toujours spectaculaire. » « Il faut qu’on en discute ensemble afin qu’il soit plus prudent », a admis hier le Brésilien Maxwell. Le plus tôt sera le mieux.


leparisien.fr
Panenka
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Ligue 1 - Leonardo dément mollement un départ
ven, 13 avr 11:52:00 2012

Leonardo va-t-il quitter le PSG un an seulement après son arrivée? Le Brésilien venu pour construire une équipe avec l'aide de Qatar Sports Investment aurait des envies de retour vers l'Italie. Le Parisien évoque ce matin de raisons privées à cette éventualité.
La femme du directeur sportif ne se plairait en effet pas dans la capitale et aurait repris sa profession de journaliste. Le couple multiplierait donc les allers-retours entre la France et l'Italie. Invité sur RMC jeudi, Leonardo a démenti. Sans grande conviction. A la question "Serez-vous au PSG l'année prochaine?", il a répondu: "Je ne promets rien à personne".
Les rumeurs font notamment état de contacts avec l'Inter Milan que le Brésilien a quitté l'an dernier pour rejoindre Paris. "J’ai des contacts avec beaucoup de clubs, des clubs avec lesquels j’ai travaillé, a répondu Leonardo. L’Inter est le dernier. J’ai un très bon rapport avec le président Moratti, mais je n’ai aucun contact avec l’Inter pour revenir travailler là-bas. Zéro (agacé, NDLR). Ça fait 22 ans que j’ai quitté Rio. Je suis donc heureux partout et je suis très content ici à Paris. Je n’ai jamais quitté un pays en fonction de ma situation familiale. Mais je vis de résultats. C’est le football. C’est normal."
Dans le Corriere della Sera en ligne ce vendredi, le président de l'Inter Massimo Moratti reconnait avoir lu l'information mais dit ne rien savoir. "Leonardo, je l'ai au téléphone. Nos contacts sont fréquents comme ça l'est naturellement entre deux personnes qui s'apprécient." Moratti explique par ailleurs que Leonardo est "bon sur un banc mais qu'il a surtout une vision systémique du club". Le Brésilien va-t-il revenir dans un rôle de dirigeant et laisser ainsi le terrain au jeune Andrea Stramaccioni (36 ans)? Ce serait l'hypothèse la plus crédible selon le Corriere.
Philippe DA COSTA / Eurosport


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Football - Ligue 1
PSG-Barça le 4 août au Parc?

Publié le 14/04/2012 à 10:01, mis à jour le 14/04/2012 à 10:01

Le président du PSG Nasser al-Khelaifi étudie la possibilité de faire venir le FC Barcelone au Parc des Princes pour un match amical le 4 août, selon le Parisien. Le club parisien discute avec d’autres équipes mais on rappelle que le Barça est sous contrat avec Qatar Foundation.
Le club parisien discute avec d’autres équipes mais on rappelle que le Barça est sous contrat avec Qatar Foundation qui, comme Qatar Sports Investments (QSI), le propriétaire du PSG, appartient aux fonds souverains qatariens.


Eurosport.fr
giovanni pontano
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Valbuena, roi des truqueurs

Quand la L1 juge la L1, les résultats peuvent faire sourire, grincer ou surprendre. L'Equipe Magazine a posé une vingtaine de questions aux joueurs. On y apprend notamment que Mathieu Valbuena est considéré (de loin) comme le plus truqueur. Chez les présidents, Jean-Michel Aulas n'a pas la cote.


La Ligue 1 parle à la Ligue 1. Et, surtout, de la Ligue 1. L'Equipe Magazine a interrogé 88 joueurs représentants 17 des 20 formations de l'élite française. Pourquoi 17? Parce que Nancy, Toulouse et le Paris Saint-Germain n'ont pas souhaité répondre. 24 questions ont été posées au panel. Joueurs, entraineurs présidents, arbitres, supporters, tout le monde est passé à la moulinette. Certains vont se réjouir d'être cités de façon positive. D'autres risquent de tiquer.

Parmi les questions peu flatteuses, on trouve notamment celle-ci: qui est le joueur le plus truqueur? Il est amusant de constater que seuls cinq joueurs ont reçu des voix ! Ils sont manifestement étiquetés... Dans ce domaine peu enviable, Mathieu Valbuena fait un véritable carton. Le Marseillais s'impose avec 74% des suffrages. La seule catégorie où un joueur obtient la majorité absolue. Bonjour la réputation... Il devance très largement Nenê (17%). Mais le milieu de terrain brésilien du PSG peut se consoler. Il prend une belle revanche dans la catégorie "joueur le plus chambreur" où il s'impose avec 37% des suffrages. Son coéquipier parisien Jérémy Menez et le Lillois Rio Mavuba complètement le podium, mais avec seulement 6 et 5% des voix.

Pastore surcoté

Une autre star du club de la capitale est citée en bonne place dans cette consultation. Javier Pastore est considéré par ses pairs comme le joueur le plus surcoté du championnat. Sans doute l'Argentin paie-t-il là la conjonction de son transfert record (42 millions d'euros) et de ses performances en demi-teinte sous le maillot parisien. Avec 21%, il devance, et ce n'est pas vraiment une surprise, le milieu de terrain lyonnais Yoann Gourcuff (9%) et le Marseillais Alou Diarra (8%). Chez les gardiens, c'est Cédric Carasso (26%) qui est considéré comme le plus surcoté à son poste, devant l'Ajaccien Ochoa et... Hugo Lloris. A l'inverse, Steeve Elana chez les portiers et Florent Balmont parmi les joueurs de champ sont les plus sous-cotés.

Parmi ces résultats, certains surprennent donc moins que d'autres. Tony Chapron est ainsi l'arbitre qu'on voit (ou entend) trop. Le public de Saint-Etienne est considéré comme le plus connaisseur de France et Jean-Michel Aulas apparait en première position des présidents les plus antipathiques devant Louis Nicollin, lequel est également considéré comme le plus sympathique. Preuve que les joueurs ne sont pas à un paradoxe près. Idem chez les entraineurs, où Frédéric Antonetti est à la fois le coach que les joueurs n'aimeraient pas avoir, tout en étant en troisième position dans le classement inverse (l'entraineur qu'on aimerait avoir) derrière Carlo Ancelotti et Rudi Garcia.

LE PALMARES

Le joueur le plus surcoté: Javier Pastore (PSG)
Le joueur le plus sous-coté: Florent Balmont (Lille)
Le gardien le plus surcoté: Cédric Carasso (Bordeaux)
Le gardien le plus sous-coté: Steeve Elana (Brest)
Le joueur le plus truqueur: Mathieu Valbuena (Marseille)
Le joueur le plus chambreur: Nene (PSG)
Le joueur le plus fair-play: Laurent Bonnart (Lille)
Le joueur le plus physique Kader Mangane (Rennes)
Le joueur le plus élégant: Javier Pastore (PSG)
L'arbitre qu'on voit trop: Tony Chapron
L'arbitre qui sent le mieux le jeu: Clément Turpin
Le président le plus sympathique: Louis Nicollin (Montpellier)
Le président le plus antipathique: Jean-Michel Aulas (Lyon)
Le public le plus connaisseur: Saint-Etienne
Le public le moins connaisseur: Nice
Le club qui vous attire le plus: PSG
Le club qui vous attire le moins: Ajaccio
L'entraineur qu'on aimerait bien avoir: Rudi Garcia (Lille)
L'entraineur qu'on n'aimerait pas avoir: Frédéric Antonetti (Rennes)
La meilleure pelouse: Lille
La pire pelouse: Ajaccio
Le stade où on se fait le plus voler: Marseille
Le plus beau maillot: PSG
Le maillot le plus laid: Evian TG

Eurosport.fr
Varino
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Paris ne se laisse pas impressionner

Plus souvent laborieux que flamboyant, le PSG, désormais à trois points de Montpellier, avance ses raisons de croire encore au titre.


IL NE JOUE PAS BIEN, ne maîtrise plus ses matches, observe certaines de ses meilleures individualités décliner, compte trois points de retard et une différence de buts défavorable sur Montpellier, et pourtant, oui, le PSG a des raisons objectives de croire en son sacre, au soir du 20 mai. La seule colonne des débits n’inviterait pas à l’optimisme sans une lecture plus complète du potentiel et de l’état d’esprit parisiens du moment. À sept journées de la fin, Carlo Ancelotti est convaincu – en tout cas, il l’affirme en public – de la qualité de son équipe et déclare : « On a beaucoup de motivation pour remporter le titre. Parce que ça fait dix-huit ans que le club ne l’a pas gagné. Parce que de nombreux joueurs n’ont encore rien gagné dans leur carrière. Je pense que c’est suffisant. »

Pour cette saison, Paris semble avoir fait son deuil du beau jeu et ses résultats dépendent à chaque journée un peu plus du rendement de ses individualités. La bonne nouvelle, c’est que Jérémy Ménez est en forme. À lui seul, l’international est capable de débloquer une situation en dépit de son inconstance sur quatre- vingt- dix minutes. C’est le cas dans un rôle de buteur, comme face à Marseille (2-1), dimanche dernier, ou dans celui de passeur, comme à Dijon (2- 1, le 11 mars) ou à Caen (2-2, le 17 mars). L’autre bonne nouvelle, c’est que Javier Pastore ne peut pas être plus mauvais qu’en ce moment. Décisif en début de saison, l’Argentin ne pèse plus– ou plus assez – dans les résultats de son équipe. Sur la phase aller, ses buts et ses passes décisives avaient rapporté neuf points au PSG. Depuis le début des matches retour, seul son but à Caen a permis à Paris de récolter un point. Son entraîneur est persuadé qu’il peut recouvrer un niveau d’efficacité proche de celui déployé à son arrivée dans la capitale et que les critiques le feront avancer.

Si Paris n’illumine pas par sa technique collective, sa force de réaction et sa propension à ne jamais lâcher sont autant de vertus qui alimentent l’espoir d’un troisième titre dans son histoire (après 1986 et 1994). Contre L’OM, les Parisiens ont su reprendre l’avantage à peine plus d’une minute après l’égalisation d’André Ayew alors qu’ils avaient abandonné la possession du ballon à l’adversaire. Sur quatre des sept matches précédents, contre Montpellier (2-2, le 19 février), Lyon (4-4, le 25 février), Dijon et Caen, le PSG a arraché des points dans les dernières minutes, comme un sprinteur casse son buste sur la ligne d’arrivée pour faire la différence. D’une certaine manière, il surfe sur « la chance du champion », même si les Montpelliérains n’ont pas à se plaindre dans ce domaine.

Des joueurs intrigués par les comportements marseillais

Le caractère invulnérable des Parisiens a été renforcé cette semaine par le sentiment du « seul contre tous ». La victoire de Montpellier au Stade-Vélodrome (3-1), mercredi, a nourri les discussions dans le vestiaire et intrigué les joueurs. Certains se sont demandé comment Djimi Traoré avait pu se comporter comme « un potentiel international volleyeur ». D’autres se sont étonnés du « marquage à cinq mètres » des défenseurs marseillais ou encore de « la lenteur » de Mandanda pour se détendre sur le but de Belhanda. Ancelotti n’a pas voulu ouvrir une polémique et s’est contenté de remarquer, hier : « Peut-être que Marseille a plus pensé à sa finale (de Coupe de la Ligue) et que Montpellier avait une plus grosse motivation pour ce match. » Mais l’Italien sait que ni l’écart de trois points ni la différence de buts ne sont insurmontables. « On doit courir pour revenir à la première place, convient-il. Et six buts d’écart, ce n’est pas énorme. Il suffit que Montpellier perdeune fois et que nous on gagne, et la différence sera déjà moins importante. » Dans cette dernière ligne droite, Ancelotti se doute qu’aucun cadeau ne lui sera fait. Il sait aussi que son équipe, même avec un fonds de jeu contestable, est composée de nombreux internationaux habitués aux matches sous haute pression. Ce qui n’est pas forcément le cas de son concurrent direct.
DAMIEN DEGORRE


Citation
SÉCURITÉ: UN DISPOSITIF CLASSIQUE.– La préfecture de l’Yonne a prévu un dispositif de sécurité classique pour un match face au PSG : deux unités de forces de l’ordre seront mobilisées, en plus des effectifs policiers habituels. Au total, plus de 200 hommes seront ainsi déployés. Environ 100 supporters parisiens feront le déplacement organisé par le club. Mais les responsables du PSG estiment que près de 500 autres devraient se rendre à Auxerre par leurs propres moyens. – J. Ba., D. D.




Citation
Le « Mister » n’est pas d’accord pour Sissoko

CARLO ANCELOTTI n’a pas apprécié la sanction de deux matches prise à l’encontre de Mohamed Sissoko. Expulsé contre L’OM (2-1), dimanche, après deux avertissements pour deux tacles dangereux, le milieu international malien avait estimé la décision arbitrale injuste. Hier, c’est son entraîneur qui est monté au front. Il s’est étonné de la sévérité de la commission de discipline. « La règle est très claire, a affirmé le “Mister ”. Si tu “fais ” un engagement sur le ballon, il n’y a pas faute. Si tu “fais ” un engagement sur l’homme, il y a faute. Momo est un joueur agressif, mais sur le ballon. Que ce soit à Dijon (2-1, le 11 mars, où Sissoko a également été expulsé) ou contre Marseille, il n’y avait pas faute. Et pourtant, il prend deux fois deux matches. Je pense que, là, il y a un problème. Je ne vais quand même pas lui demander de jouer comme dans la cour d’école. » Ce soir, à Auxerre, Sissoko sera suspendu et Ancelotti pourrait le remplacer par Bodmer. Cette semaine, l’entraîneur italien a souvent travaillé un milieu à trois avec un trio offensif identique à celui aligné contre Marseille : Nene-Ménez-Pastore. En l’absence d’Hoarau, suspendu, Ancelotti réfléchit aussi à titulariser Gameiro, même si ce n’est pas son option prioritaire. « Gameiro a 50 % de chances de jouer, a-t-il lancé. Comme Pastore et comme Bodmer. » – D. D.



L'Equipe
sylvain
France Football

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T. Motta : «Pas de faux pas»


Thiago Motta, le PSG a la pression après la victoire de Montpellier à Marseille...
Montpellier est bien, gagne ses matches, mais nous ne devons penser qu'à gagner les nôtres. Si nous pensons beaucoup à Montpellier, ça ne sert à rien. Bien sûr, on ne dépend pas que de nous-mêmes, il faudrait qu'ils fassent un faux pas, mais en ce moment, c'est à nous de ne pas en faire.

Serait-ce un échec pour le PSG de ne pas finir champion ?
Je ne crois pas. Cela fait longtemps que le PSG ne l'a plus été. Il y a eu beaucoup de changements ces derniers temps dans le club, qui ont grandement amélioré l'équipe, mais on ne pourrait pas parler d'échec.

Que faut-il améliorer dans le jeu du PSG ?
La possession de balle : on laisse trop le ballon à l'adversaire. Nous avons des joueurs pour le faire. En ayant plus le ballon, on fera moins d'erreurs que ces derniers temps.

«La différence n'est pas grande en L1»

Comment un titulaire à l'Inter Milan se retrouve-t-il au PSG ?
Dans le foot, il y a des moments. Actuellement, c'est le moment de Barcelone, qui gagne tout. L'Inter a eu ce moment. J'espère que dans l'avenir proche ce sera le tour du PSG. Nous en avons les possibilités, le club y travaille. A nous, sur le terrain, de gagner les matches qui nous restent et le Championnat.

Que pensiez-vous de la L1 avant et comment la jugez-vous désormais ?
C'est ce à quoi je m'attendais : ce n'est pas facile parce que c'est très équilibré. En Espagne ou en Angleterre, il y a trois ou quatre équipes qui sont très supérieures aux autres. Ici, la différence n'est pas grande et ça se voit chaque week-end.

Quelles sont les instructions que vous donne Carlo Ancelotti ?
En tant que milieu de terrain, je dois maintenir l'ordre, jouer simple, donner de la vitesse au jeu et aider l'équipe dans ses versants défensif et offensif. Il n'y a pas de secret au milieu de terrain.

Vous avez une image de joueur dur. Etes-vous d'accord ?
Dur, non. J'essaie de faire le maximum pour gagner, comme les autres. Je ne suis pas un joueur rapide, et je dois donc profiter de ma taille et de ma force physique. Ce n'est pas facile pour moi contre des joueurs plus petits et rapides. Ils profitent de leurs qualités, moi des miennes. Mais je n'ai jamais l'intention de faire mal.

«Quand on vit à Paris, on ne peut pas se plaindre»

Vous avez gagné deux Ligues des champions. A quand la troisième ?
(rires) A Barcelone en 2006, nous avions la conviction que nous pouvions la gagner, parce qu'on avait une très grande équipe. L'Inter en 2010, jusqu'aux quarts de finale, n'avait pas cette conviction. L'équipe a progressé pendant l'année et a vu qu'elle avait le niveau pour la remporter. Il faut du temps, une bonne préparation, les joueurs adéquats au bon moment. C'est l'ambition du PSG et du groupe, mais on ne peut pas penser que d'une année à l'autre... Il y a beaucoup d'équipes qui ont progressé sur une période courte mais ne l'ont pas gagnée.

Comment décririez-vous vos entraîneurs successifs Frank Rijkaard, José Mourinho et Carlo Ancelotti ?
Rijkaard est quelqu'un de très tranquille, un peu comme Ancelotti : ils parlent beaucoup avec les joueurs, essaient de transmettre leurs idées dans les conversations, de savoir ce que les joueurs pensent. Ils se ressemblent beaucoup, ce sont deux anciens milieux de terrain de haut niveau et ont donc plus de facilité avec les joueurs. Mourinho, c'est totalement différent. Il n'a pas été un joueur important, mais c'est un entraîneur très émotif. Il est unique. Il sait à quel moment engueuler un joueur ou l'embrasser. Si vous le mettez entraîneur d'une équipe de basket de bon niveau, il gagnera parce qu'il sait diriger.

Que pensez-vous de la ville de Paris ?
Quand on vit à Paris, on ne peut pas se plaindre : il y a tout. J'ai eu de la chance dans ma carrière d'être toujours dans de bonnes villes. Paris est sans doute une des cinq meilleures villes du monde. Je vis à Paris même, c'est mieux pour moi et ma famille, ma femme et ma fille de 5 ans, et mes jumelles qui vont naître.» (AFP)
Rjay
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Ancelotti n'a pas aimé

Tenu en échec à Auxerre (1-1), le Paris-SG compte deux points de retard sur Montpellier. Ancelotti a parlé de «suffisance», Bisevac de « faute professionnelle...»

Même quand il est en colère, Carlo Ancelotti parvient à conserver ce flegme si britannique, qu'il a sans doute su cultiver lors de son passage sur le banc de Chelsea (2009-2011). On connaît en Ligue 1 d'autres entraîneurs qui auraient commenté avec un peu moins de retenue la performance de leur équipe. Mais l'Italien, sans hausser le ton - du moins en public - sait faire passer ses messages. Et jamais, depuis son arrivée au PSG en janvier dernier, l'ancien milieu de terrain du Milan AC ne s'était montré aussi dur envers ses joueurs.

Pour lui, «le PSG ne méritait pas de gagner. Contre Auxerre, nous n'avons vraiment pas réalisé notre meilleure performance. » Plus que le résultat, c'est l'attitude de son équipe qui l'a ulcéré. «On a joué très facile. Trop facile même. On ne peut pas se contenter de cela si on veut gagner le championnat. Nous devons montrer plus de caractère lors de certains passages. Nous avons bien joué les vingt premières minutes, c'est tout. Nous savons que tous les matches sont difficiles.» Et le pousser à évoquer la suffisance de son équipe, coupable d'avoir gâché des occasions très nettes (Menez, Nene), s'est finalement révélé être un exercice plus facile que prévu. «Oui, il y a eu de la suffisance. Et avec de la suffisance, on ne peut pas gagner des matches ! Je suis énervé contre les joueurs ! Il faut savoir être décisif.»

Comme souvent lorsque le sort d'un match leur échappe, les joueurs parisiens ont soigneusement évité de répondre aux questions de la presse. A l'exception de Milan Bisevac qui, après s'être excusé «auprès des supporters», ne s'est pas gêné pour livrer le fond de sa pensée. «C'est une grosse déception, mais c'est surtout une faute professionnelle. Si on joue facile, on ne peut rien faire, et surtout pas gagner des matches, alors qu'on a les occasions de marquer trois ou quatre buts. Nous avons fait un cadeau à Montpellier», a grincé l'international serbe. Carlo Ancelotti a assuré que la défaite des Héraultais dimanche en fin d'après-midi à Lorient (1-2) «n'expliquait pas cette performance. Mais le championnat n'est pas terminé...»

Maxwell touché à une jambe - Remplacé par Sylvain Armand à la soixante-deuxième minute de la rencontre à Auxerre (1-1), le défenseur brésilien du Paris-SG Maxwell «souffre d'une jamb », d'après Carlo Ancelotti. Mais l'entraîneur parisien n'a pas donné plus de précisions sur la blessure de l'ancien Barcelonais.

A. BILLEBAULT ph34r.gif , à Auxerre

L'Equipe.fr
ZéroQuatorze
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Le retour en grâce de Nene vahid.gif

L’heure n’était plus à la bouderie. Quinze jours après sa mise au ban, à Nancy (défaite 2-1), le Brésilien a en effet retrouvé le chemin des filets hier à Auxerre. A la 23e minute de jeu, après une remise de Gameiro, il s’infiltre dans la surface malgré la présence de Boly et de Grichting et trompe Sorin d’une frappe sèche. Un but (son 14e en L1) célébré en grande pompe, les bras levés vers le ciel. Comme s’il venait de prendre une petite revanche.

En Lorraine, le 30 mars, le no 10 parisien avait en effet été laissé sur le banc par Carlo Ancelotti. Cette mise à l’écart lui avait fortement déplu sur le coup. Elle semble toutefois lui avoir rendu une partie de son talent. Contre Marseille la semaine dernière, il a en effet été impliqué sur les deux buts parisiens.

A Auxerre, hier soir, le Brésilien s’est montré encore plus percutant dans le jeu. En l’absence de Pastore, laissé sur le banc, il a été titularisé à la pointe du milieu en losange. Ce poste lui a octroyé plus de liberté et lui a permis d’être plus présent dans l’animation offensive.

Cinq buts en six matchs contre Auxerre

Non seulement il a participé aux tâches défensives mais il a aussi obtenu plusieurs coups francs, effectué quelques jolis gestes techniques (comme cette louche pour Ménez en fin de première période). Il a ainsi été à l’origine, avec Bodmer, des principales occasions dangereuses de son équipe. A la pause, il est le Parisien qui a frappé le plus en direction des buts (quatre tirs dont un cadré, le but). Il est aussi celui ayant touché le plus de ballons (41). En seconde période, quand son équipe paraît fléchir, il effectue un très bon centre (61e) pour Gameiro qui marque avant d’être signalé hors jeu. Mais sa prestation est ternie par cet incroyable face-à-face perdu face à Sorin. Par excès de gourmandise, une fâcheuse constante chez lui, il a raté une occasion en or de vider le match de son enjeu. Son club l’a ensuite payé au prix fort avec l’égalisation de Le Tallec. Avant la rencontre, Nene avait prévenu les siens qu’il comptait bien ne pas faillir. « Il faudra aller là-bas avec l’envie de tout donner pour gagner ce match. Comme face à Marseille, tout le monde devra être à 100% », expliquait-il au micro de PSG TV.

Muet en Ligue 1 depuis le 4 mars (contre Ajaccio, 4-1), ce perfectionniste ne pourra pleinement se satisfaire de sa prestation. Il pourra quand même se consoler avec ce but, son 5e en six confrontations face aux Auxerrois.

Le Parisien.fr
Varino
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... et Paris joue les divas

Le PSG a abandonné l’occasion de rejoindre Montpellier au terme d’un match qu’il aurait gagné avec un meilleur état d’esprit.


La défaite de Montpellier à Lorient (1-2), un peu plus tôt dans la journée, offrait au PSG une occasion en or de revenir à hauteur du leader. Mais face à une faible équipe auxerroise, les Parisiens, arrogants, se sont arrêtés de jouer après l’ouverture du score. Ils ont ensuite manqué trop d’occasions et ont concédé un match nul finalement pas si illogique.

CE PARIS-LÀ ne mérite pas le titre de champion. Cela ne signifie pas qu’il ne l’arrachera pas mais ce qu’il a montré, hier à Auxerre, a trop souvent confiné à la suffisance pour qu’on retienne ses vingt-trois premières minutes de domination technique et qu’on oublie le reste de la rencontre, où l’excès d’individualisme a encore pris le pas sur la cohésion collective et les gestes d’agacement sur ceux de classe. Face à des Bourguignons fébriles, qui ont d’abord donné le sentiment de petits garçons affrontant leurs idoles, le PSG a abandonné deux points qui pourraient peser lourd à l’heure de l’addition finale. Celui pris par L’AJA pourrait, en revanche, ne pas suffire pour garantir son maintien en Ligue 1 au moment où la majorité de ses concurrents ont gagné, hier. Avec cinq unités de retard sur le premier non-relégable et encore six matches à jouer, le destin d’Auxerre n’est pas scellé, mais avec une seule victoire sur les quatre derniers mois, sa marche en avant ne peut se satisfaire de résultats nuls.

L’égoïsme de Nene coûte cher

Même s’il a assez vite et logiquement été mené au score (23e) et s’il a égalisé à quatre minutes de la fin du temps réglementaire (86e), Auxerre peut nourrir quelques regrets ce matin. Ce n’est pas sa qualité technique, assez faible, qui le sortira de son marasme actuel, mais si elle affiche le même état d’esprit qu’en seconde période jusqu’à la fin de la saison, l’équipe de Jean-Guy Wallemme peut avoir des raisons d’espérer, surtout si ce dernier se montre toujours aussi judicieux dans son coaching. En lançant Kossoko (73e) et Le Tallec (77e), il a donné de la vitalité et un soupçon de justesse technique à son groupe, qui en avait manqué avant la pause. Il est délicat de se montrer aussi élogieux avec celui de Carlo Ancelotti. Pourquoi, après avoir fait entrer Lugano à la place de Bodmer (83e), a-t-il décalé Bisevac sur la droite de sa défense et perturbé une charnière qui n’avait pas souvent été mise en difficulté ? C’est finalement du côté droit parisien que l’égalisation auxerroise a puisé son origine : un tir de Kossoko, une mésentente dans l’axe du PSG, une faute de main de Sirigu, et Le Tallec à la conclusion (86e).

Le PSG avait pourtant eu l’occasion de tuer tout suspense dans une rencontre qu’il avait démarrée avec tant d’aisance. En première période, il a compté quatre occasions nettes et n’en aura converti qu’une, par Nene qui, après avoir effacé Grichting, plaça un tir croisé du gauche dont il a le secret (23e). Mais, comme face à Marseille (2- 1, le 8 avril) une semaine plus tôt, le PSG a laissé son adversaire rentrer dans la rencontre après l’ouverture du score. Conquérant, inspiré, tourné vers l’avant pendant les vingt- deux premières minutes, il est ensuite devenu moins précis, avec des mouvements moins spontanés, et a laissé Auxerre s’immiscer dans sa moitié de terrain. Sur la première période, L’AJA n’aura pourtant cadré que deux frappes et, s’il a pu s’approcher du but de Sirigu, il le doit davantage au recul du PSG qu’à sa propre qualité technique, qui flirtait parfois avec le néant.

Les occasions de creuser l’écart d’assommer Auxerre se sont tout de même égrenées tout au long de la seconde période. D’abord par Ménez, dont la frappe fut bloquée par Sorin (46e) mais aussi, et surtout, par Nene, lancé par Ménez dans le dos de la défense bourguignonne, et qui a complètement oublié Gameiro, tout seul sur sa gauche, pour tenter un dribble quasiment à l’arrêt (69e). Sans l’expression de cet égoïsme dans sa forme la plus aiguë, Paris aurait sans doute, ce matin, deux points supplémentaires et une différence de buts de moins en moins défavorable. On n’aurait alors pas évoqué la frappe sur le poteau de Chafni (53e), la tête d’Oliech à bout portant (60e), ou le centre-tir de Mandjeck détourné de justesse par Sirigu (80e), pour rappeler la fébrilité et la vanité de ce PSG qui a pris l’habitude de ne jouer qu’une vingtaine de minutes par match. Ancelotti, qui a plusieurs fois rappelé depuis son arrivée que l’esprit collectif doit l’emporter sur toutes considérations individuelles, a sans doute apprécié.

DAMIEN DEGORRE


Citation
TROIS SUPPORTERS PARISIENS EN GARDE À VUE. – Trois supporters parisiens ont été interpellés pour jet de fumigènes et de pétards. Ils ont été déférés et placés en garde à vue. – D. D.



Citation
Je suis énervé contre les joueurs

Carlo Ancelotti, l'entraineur du PSG, ne cachait pas son agacement devant l'attitude de son équipe.


« COMMENT EXPLIQUER la seconde période de vos joueurs ?
– Nous avons connu des problèmes de concentration. Nous avons joué facile, très facile, trop facile. Si on veut gagner le Championnat, on doit jouer avec plus de caractère, de détermination, de concentration dans les moments importants. Nous devons changer complètement notre attitude, car tous les matches sont difficiles. Si nous pensons que le match est facile parce qu’on a ouvert le score, ce n’est pas bon. On a arrêté de jouer après avoir marqué. Je suis énervé contre les joueurs, je pense que nous devons changer d’attitude. Nous avons perdu une belle opportunité de prendre la tête du Championnat, je ne suis pas content. On a eu des opportunités de mener 2-0 et on les a manquées.

– Vos joueurs ont-ils fait preuve de suffisance ?
– Peut-être de la suffisance, oui.

– Qu’avez-vous dit à vos joueurs dans le vestiaire à la fin du match ?
– Ça, je ne peux pas vous le dire. On a bien commencé, on a fait vingt bonnes minutes. Puis on a été suffisants. Ce n’est pas bon pour une équipe qui veut gagner le Championnat.

– La défaite de Montpellier un peu plus tôt dans la journée (1-2 à Lorient) peut-elle expliquer cette attitude ?
– Non. Leur défaite était une très bonne motivation pour prendre la tête du Championnat. Nous n’avons pas mérité de gagner.

– Avez-vous perdu le titre ce soir ? – Non, non, il nous reste six matches. Il faudra juste changer d’attitude.

– Et changer des joueurs ?
– Ce n’est pas juste changer tel ou tel joueur qui va résoudre ça. » – J. Ba.

Milan BISEVAC (Paris-SG) : « C’est une grosse faute professionnelle. Vraiment. Il faut finir le match bien avant. Si on peut en mettre quatre, il faut les mettre, il ne faut pas lâcher le match comme ça. Si on continue comme ça, je ne suis pas optimiste. C’est une grosse déception. Montpellier ? On leur a fait un vrai cadeau. » – H. De.

Christophe JALLET (Paris-SG) : « On a joué un peu trop facile. À 1-0, on pensait avoir fait le plus dur mais on a commencé à reculer. Au lieu d’appuyer pour enfoncer le clou, on s’est contentés de ce score et on n’a pas tout fait pour l’emporter, ce qui nous fait défaut ces derniers temps. Même avec quelques avertissements, ça n’a pas suffi. Ce soir, on est vraiment honteux. C’était l’occasion de remettre la pression sur Montpellier. Si on ne gagne pas ce titre, on pourra vraiment se mordre les doigts. Ce que nous a dit le coach ? Que ce n’était pas possible de repartir d’ici avec un match nul après avoir eu une telle maîtrise. Pour le reste, on reparlera de tout ça à froid. » – J. Ba.

Jean- Guy WALLEMME (entraîneur d’Auxerre) : « Je ne sais pas si c’était un résultat inespéré. C’était un peu les deux extrêmes qui s’affrontaient. En première période, on n’a pas su gérer les permutations parisiennes et on a joué par à-coups. Ce qui m’intéresse c’est qu’on n’a pas lâché. On a su réagir en équipe. On a mis un peu de folie pour l’emporter, même si Paris a aussi eu plusieurs occasions. Ce match est encourageant, on a montré qu’on ne voulait pas mourir. On est toujours en course, mais sur le plan comptable onn’avance pas, on resteà 5 points (du premier non-relégable). Une fois de plus on a des regrets, j’espère qu’on n’en aura pas à la fin de la saison. » – J. Ba.


Citation
Qui ? Kossoko !

L’HOMME CLÉ
KOSSOKO, AUXERRE(NON noté). – Il n’est sûrement pas le plus connu des attaquants auxerrois, mais l’ancien Amiénois (24 ans), arrivé l’été dernier, a fait hier soir les vingt minutes les plus abouties de sa courte carrière en L 1 (14 matches). Entré à la 73e minute, il a très vite mis en difficulté Jallet par sa vitesse et l’intelligence de ses contrôles orientés. À la 82e minute, son centre tendu, dévié par Armand, aurait pu tromper Sirigu. Quatre minutes plus tard, sa frappe relâchée par le gardien parisien et prolongée par Le Tallec fut décisive (1-1, 86e).
ILS ONT ASSURÉ
Dans la continuité de sa prestation face àmarseille le week-end dernier (2-1, le 8 avril), MATUIDI (7) a été précieux à la récupération. Mais la vraie nouveauté de ces dernières semaines réside dans la capacité de l’ancien Stéphanois (2007-2011) à apporter le danger en franchissant le premier rideau adverse (15e, 22e) ou en orientant intelligemment le jeu. C’est d’ailleurs lui qui est à l’origine du but de Nene (1-0, 23e). MÉNEZ (6) n’a pas toujours fait les bons choix et aurait dû convertir son dribble sur Sorin (13e). Mais sa capacité d’élimination, ses passes dans l’intervalle (69e pour Nene) et son aisance technique furent par instants délicieuses. Côté auxerrois, la densité et l’impact physique de MANDJECK (6) sont à noter. Décidément, OLIECH (6) est un attaquant atypique. Mais sa mobilité et ses déviations ont embêté le duo Bisevac- Alex. Très discret en première période, CHAFNI ( 5) s’est réveillé ensuite en « dévorant » régulièrement Jallet. Sa frappe sur le poteau (53e) et son centre pour Oliech (60e) ont symbolisé son activité.
ILS ONT DÉÇU
L’ensemble de la défense bourguignonne, en difficulté face à la vivacité des attaquants parisiens, est à placer dans cette catégorie. Mention spéciale à GRICHTING (3), pris sur le but, et sans cesse en retard. Quant à HENGBART (3), il a raté à peu près tout ce qu’il a essayé de faire. Le fantôme d’alain TRAORÉ (3) a erré à l’abbéDeschamps, hier soir. Le Burkinabé a semblé complètement perdu et n’a fait aucune différence. Côté parisien, NENE (5) a ouvert le score. Il a pesé, mais une gourmandise de plus, une gourmandise de trop, sur une énorme occasion à 1-0, altère vraiment sa prestation (69e). Pas toujours bien placé, souventpris de vitesse, JALLET (4), lui, a subi. C’est de son côté, notamment en seconde période, que les Auxerrois ont fait des différences. Avant de sortir ( 62e), MAXWELL ( 4), emprunté, n’avait pas fait une grosse impression. Tout comme GAMEIRO (4), qui, s’il est décisif sur le but (23e), a été très discret pour sa première titularisation en L 1 depuis un mois. SIRIGU (4) avait été parfait jusqu’à sa grosse faute de mains sur l’égalisation.
HUGO DELOM

L'Equipe
niramo
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Sakho : «C'est rageant»
Plus la fin de saison et l'Euro approchent et plus le temps de jeu de Mamadou Sakho s'amenuise. Le capitaine du PSG tente de positiver malgré une grosse frustration.

«Mamadou Sakho, l'Euro c'est dans à peine deux mois. Avez-vous peur de passer à côté au vu de votre situation actuelle au PSG ?
Ça va, je continue à bien travailler pour tenter d'avoir du temps de jeu. Je donne toujours mon maximum. Quand le coach fait des choix et prend des décisions, il faut les respecter. Et la liste pour l'Euro, j'espère évidemment en faire partie.

Carlo Ancelotti vous a-t-il expliqué ses choix ?
Sincèrement ?

Oui.
Non !

Vous aimeriez ?

Chacun sa philosophie. Moi, j'essaie de rester toujours le même. J'arrive le matin avec le sourire. Je me donne à fond sur le terrain. Je travaille pour progresser. C'est l'essentiel.

Allez-vous solliciter une entrevue avec votre entraîneur ?

On verra, on verra...

Vous êtes quand même le capitaine du PSG. Être sur le banc, ça doit vous faire bizarre, non ?
Bien sûr que c'est frustrant et énervant, surtout quand on est un compétiteur comme moi. Mais bon, il reste encore six matches de Championnat. Je reste concentré sur l'objectif du club (décrocher le titre de champion, ndlr). On travaille pour ça depuis l'été dernier. Ce serait vraiment bien d'être récompensé en fin de saison.

Carlo Ancelotti a dit samedi que vous restiez l'avenir du PSG. Le croyez-vous ?

Tous mes coaches m'ont dit ça, et ils m'ont donné leur confiance. S'il le dit, c'est que c'est peut-être le cas. En attendant, je n'ai pas le temps de jeu que j'avais précédemment... Mais je dois travailler, comme tous les joueurs. Même les plus grands ne doivent pas s'arrêter de le faire.
«Je reste toujours là, toujours présent»

Avez-vous vraiment le sentiment de traverser une mauvaise passe ?
Je dirais que ma saison est différente de celle de l'année dernière. Mais pas... (il se reprend) Je reste toujours là, toujours présent et je ne change pas.

En tant que Parisien, comme avez-vous vécu le fait d'avoir raté le Clasico ?
C'est rageant et frustrant de rater ce type de match. J'étais sur le banc mais j'ai essayé de faire en sorte que l'équipe ne ressente pas mon énervement. Car le plus important reste le collectif. Le groupe doit, dans ces moments-là, avoir un état d'esprit positif. Mais personnellement, ce fut énervant.»
Propos recueillis par David MICHEL


L'Equipe.fr
Varino
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Trop de questions pour être champion ?

Entre les choix d'Ancelotti, le comportement de certains joueurs et l'absence de fonds de jeu, le PSG soulève de nombreux doutes.


QUAND, À LA FIN D’UN MATCHDU PSG, Carlo Ancelotti s’adresse à son équipe dans un français énervé, mâtiné d’italien, pour dire qu’il est « inadmissible » de ne pas gagner une telle rencontre, que si l’équipe « ne change pas de comportement » le titre s’éloignera, pas une tête ne dépasse, personne ne réplique. Les joueurs ont déjà connu les colères froides de leur nouveau manager, à Nice (0-0, le 12 février), après les deux premiers points abandonnés sous son ère, ou encore à Dijon (2-1, le 11 mars), à l’issue d’une victoire inespérée dans le temps additionnel, mais celle exprimée dans le vestiaire de l’abbé- Deschamps transpirait un peu plus la crainte de voir la fin de saison lui échapper. « Sa première grosse colère, confiait Mamadou Sakho, hier. Il a dit ce qu’il pensait. C’était un peu glacial. » Le départ de Leonardo du stade bourguignon, cinq minutes avant le coup de sifflet final, abonde dans le sens d’un Paris inquiet, incertain, sans marge de manoeuvre. L’attitude individualiste de quelques joueurs est en cause, mais elle n’est pas l’unique responsable de cette conjoncture.

LES ATTITUDES ÉGOÏSTES PEUVENT-ELLES DISPARAÎTRE ? NON

C’est ce qu’avait demandé Ancelotti la semaine précédant le déplacement à Nancy (1-2, le 31 mars), mais le naturel des éléments offensifs qui composent son équipe est trop prégnant pour être chassé définitivement. Il suffit d’observer l’attitude de Nene, dimanche, à Auxerre (1-1), pour réaliser que sa conception collective du football se heurte assez vite aux limites de ses propres aspirations. Parfois, c’est payant. D’autres fois, c’est le PSG qui paye. À aucun moment, dans sa colère dominicale, le manager italien n’a visé un joueur nommément, mais l’action de la 69e minute, lorsque le Brésilien oublie Kevin Gameiro alors que Paris mène 1-0, était sans doute vivace dans son esprit.

Au-delà de l’égoïsme des uns sur le terrain, certaines inimitiés en dehors peuvent générer des répercussions. Javier Pastore, par exemple, n’apprécie pas Nene, et on avouera qu’il s’agit là d’un euphémisme. Contre Bordeaux (1-1, le 25 mars), une querelle symbolique les avait opposés sur une action. À Auxerre, lorsque le Brésilien a trop attendu avant de servir l’aArgentin, ce dernier a manifesté son dépit d’un mouvement de main bien visible. La complicité entre Gameiro et Jérémy Ménez n’est pas non plus flagrante. Le premier a bien décalé le second d’une jolie talonnade en début de match, mais c’est l’une des rares fois où ces deux-là se sont trouvés. Et ça fait sept mois que ça dure.

ANCELOTTI A-T-IL FAIT DES MAUVAIS CHOIX ? OUI

Son coaching, d’abord. À Auxerre, le remplacement de Mathieu Bodmer par Diego Lugano a contraint Milan Bisevac à se décaler au poste de latéral droit. Trois minutes plus tard, Auxerre égalisait d’un centre venu... de la droite, après une mésentente de... la nouvelle défense centrale. À Nancy, le remplacement de Mohamed Sissoko par Ceara n’avait pas non plus obtenu les effets escomptés. Réputé bon tacticien, Carlo Ancelotti n’a pas souvent brillé par ses décisions dans ce domaine depuis son arrivée. Ses choix de joueurs, ensuite, peuvent prêter à confusion au sein du groupe. Pour la première fois, dimanche, il a placé Pastore sur le banc en L 1 après l’avoir maintenu dans un rôle de titulaire contre vents et marées dans ce qui ressemblait plus à une motivation politique qu’à un choix sportif. Du coup, à Nancy, c’est Nene et son individualisme qui l’ont payé. Sur un terrain synthétique, le Brésilien, Parisien le plus décisif depuis le début de saison, aurait pourtant pu signer des différences notables s’il était, au moins, entré en jeu. De la même manière, abandonner Gameiro aussi régulièrement sur le banc peut paraître injustifié. Le jeune avant-centre international (24 ans) n’a peut-être pas le rendement souhaité, mais lui signifier de manière aussi ostensible qu’on ne compte plus sur lui n’est pas le meilleur moyen de le mettre en confiance quand les circonstances (suspension de Hoarau, par exemple) font qu’Ancelotti a besoin de lui. À l’arrivée, quand ses individualités peinent, aucun élan collectif ne semble en mesure de prendre le relais, et c’est le PSG qui pioche.

DAMIEN DEGORRE

L'Equipe
HHA
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Le coaching perdant d’Ancelotti

Dans les couloirs de l’Abbé-Deschamps, dimanche soir, à l’issue de la rencontre Auxerre - PSG (1-1), Carlo Ancelotti avait l’œil des mauvais soirs. Enérvé contre ses joueurs, l’entraîneur italien était peut-être aussi furieux contre lui-même. Pour la première fois depuis son arrivée au PSG en janvier, il a perdu sur son propre terrain, celui du coaching.
A Nancy déjà, fin mars, Ancelotti avait procédé à un remplacement en fin de rencontre avant que le PSG ne concède un but fatal (2-1). Mais les deux événements ne présentaient pas de lien de cause à effet.

Dimanche soir, la responsabilité d’Ancelotti était au contraire directement engagée. L’ex-entraîneur de l’AC Milan et de Chelsea a délibérément choisi de modifier l’organisation de sa défense à sept minutes de la fin du temps réglementaire. Déjà malmenée, l’arrière-garde parisienne a d’abord flotté puis craqué. L’égalisation auxerroise coûte deux points aux Parisiens, deux points précieux dans la lutte pour le titre de champion.

Lugano pris de vitesse plusieurs fois

Que s’est-il donc passé à la 83e minute ? Alors que rien ne l’y oblige, Ancelotti décide de sortir Mathieu Bodmer. Lugano entre en jeu et s’installe en défense centrale en lieu et place de Bisevac. Le Serbe glisse alors au poste d’arrière droit et Jallet monte d’un cran au milieu de terrain. Soit trois changements de poste en un instant! « A moins de dix minutes de la fin, c’est très déstabilisant pour l’équipe, surtout en défense, estime Jean-Michel Moutier, ex-directeur sportif du PSG. Avant de bouger une charnière centrale, un entraîneur doit se demander s’il n’y a pas d’autre solution. C’est le BA-ba du métier. » « La décision de faire ce changement a perturbé la défense parisienne », appuie l’ancien Parisien Daniel Bravo.

Que Carlo Ancelotti cherchait-il donc à faire? A-t-il vraiment voulu verrouiller sa défense, notamment dans le secteur aérien, en misant sur l’Uruguayen, préféré à la surprise générale à Sakho, laissé sur le banc, et à Camara, oublié en tribune? Force est de constater que son entreprise a échoué.

Pris de vitesse en plusieurs occasions, Lugano a fini par ployer au pire moment face à Kossoko, dont la frappe mal repoussée par Sirigu a échoué dans les pieds de Le Tallec, buteur à la 86e minute. Soit trois minutes après le remplacement de Bodmer. « Cette décision d’Ancelotti est très étonnante, soupire José Pierre-Fanfan, ex-défenseur central et capitaine du PSG. On sait bien que les défenseurs axiaux ont toujours besoin de quelques minutes pour trouver leurs marques et s’habituer aux appels de leurs adversaires directs. Lorsqu’un tel changement intervient dans un moment fort de l’équipe adverse en fin de match, cela devient carrément risqué. » Rien pourtant n’obligeait Carlo Ancelotti à prendre un tel pari.


leparisien.fr
Dagoberto
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Carlo Ancelotti et son totem
Arrivé avec son CV de star et son aura exceptionnelle, Carlo Ancelotti voit sa belle réputation s'effriter semaine après semaine. Pour le moment, l'Italien est moins performant que son prédécesseur et, surtout, sa patte tactique n'est encore visible. Au contraire...



On a beau avoir gagné deux Ligues des Champions sur le banc, raflé des titres de champion en Italie et en Angleterre et avoir dirigé des Ballons d'Or, on peut laisser des plumes à Nancy et à Auxerre. C'est ce qui est en train d'arriver à Carlo Ancelotti, le coach du Paris-SG. Dimanche, le PSG de Don Carlo a concédé le match nul sur le terrain de la lanterne rouge, Auxerre (1-1). Un partage des points qui porte le sceau de la défaite, mine de rien. Sans parler du fait que le club de la capitale a raté l'occasion de revenir à la hauteur de Montpellier, le PSG a dégagé une impression de suffisance et, surtout, une incroyable incapacité à préserver un score. Pour une fois, la faute ne revient pas exclusivement aux joueurs. Carlo s'est raté. Tactiquement, on entend. Ses remplacements n'ont rien apporté. Pire, ils ont déstabilisé le bloc équipe. Déjà, l'entrée du fantôme de Pastore pour le remuant Gameiro était une première erreur. A la rigueur, on comprend la logique de vouloir injecter un mec capable de tenir le ballon. Soit. Mais l'injection de Lugano au profit de Bodmer, pour décaler Bisevac à droite et Jallet au milieu relève de l'étrangeté. Hasard ou coïncidence, le but icaunais est arrivé dans la foulée, et par ce côté.

Pourtant, l'ancien coach de l'AC Milan a d'abord fustigé ses joueurs en conférence de presse avant de penser à faire son auto-critique : « Je suis énervé contre les joueurs, je pense que nous devons changer d'attitude. Nous avons perdu une belle opportunité de prendre la tête du Championnat, je ne suis pas content. » On ne sait pas si le coach en veut autant à Nenê pour sa roulette russe ou à son propre coaching. Une chose est certaine, ce n'est pas la première fois que les choix de l'entraîneur font parler. A Nancy, déjà, sa volonté de se passer de Kevin Gameiro sur le synthétique de Marcel-Picot, alors que l'ancien Lorientais enfilait les caramels sur cette même surface à Lorient, avait fait jaser. On passera sur la sur-utilisation d'un Javier Pastore visiblement cramé et sur l'envie de toujours compter sur un Lugano qui a déjà la tête à Fenerbahçe, où il devrait vraisemblablement retourner en fin de saison. Le schéma en sapin de Noël que l'entraineur a voulu mettre en place ne produit pas l'effet escompté. Certes, Paris marque plus de buts. Mais sa défense est à la rue. Depuis la trêve, le PSG n'a réalisé que deux clean sheets en championnat, contre Nice et Brest. Et sur les neuf derniers matches, Sirigu a pris 15 caramels dans les ficelles. Un secteur défensif où le nouvel homme fort du PSG a pourtant été chercher Alex et Maxwell.

Une méconnaissance de la Ligue 1

Depuis trois mois et demi, Ancelotti tâtonne. Il n'a aucune certitude. Sa touche n'est pas visible. On le disait rigoureux, c'est pourtant le bordel sur le pré. L'équipe prend l'eau de partout au moindre changement de rythme. La défense centrale n'est même pas encore figée à six journées de la fin du championnat. A priori, le Transalpin espère terminer la saison avec la paire Alex-Bisevac. Sauf que celle-ci n'est pas encore rodée. Même si Sakho a été écarté, il faut persister dans ce choix. Une défense a besoin de temps. Au milieu, le dispositif en triangle avec Motta en sentinelle ne séduit pas. On dit de l'ancien de l'Inter qu'il est incontournable, expérimenté et précieux. Pour le moment, son vice et son bagout sautent plus aux yeux que tout le reste. Quant à l'attaque, les mecs jouent pour leur gueule. Dimanche, Nenê a préféré la jouer solo plutôt que de filer la galette à Gameiro. Ce n'est ni la première fois, ni la dernière fois que l'ancien Merlu est zappé par ses potes dans la surface de vérité.

On sait que le staff de l'Italien a beaucoup œuvré sur le travail en dehors des matches. Que ce soit au niveau de la discipline, de l'hygiène de vie et de la responsabilisation des joueurs. Là-dessus, le nouveau staff a changé beaucoup de choses. Or, ce n'est pas visible sur le pré. Ancelotti est-il en train de payer sa méconnaissance du championnat de France ? On pourrait le penser. Leonardo, lui, assure le contraire. Il y a peu, le Brésilien avançait dans L'Équipe que Don Carlo connaissait « toute la Ligue 1, jusqu'à la couleur de slip des adversaires ». Excusez-nous d'en douter. Arrivé en cours de route alors qu'il ne rêvait que d'Angleterre, Carlo fait tout par empirisme. Il a hérité d'un groupe qui est ce qu'il est. Il façonnera son effectif cet été, sans doute. Il lui faut du temps pour comprendre le championnat de France, sa rigueur, son physique, son homogénéité. Sauf que du temps, il n'en a pas. Les dirigeants franciliens ont fait le choix de l'Italien pour gagner des titres. A l'issue des matches aller sous la houlette d'Antoine Kombouaré, Paris comptait 40 points (2,10/match en moyenne) et trônait en tête avec trois longueurs d'avance. Mi-avril, il en dénombre 24 de plus (1,84 de moyenne). Le constat mathématique est terrible pour le nouveau coach. Et encore plus pour le board de QSI. Mais dans son malheur, Carlo peut s'appuyer sur un postulat que l'ancien locataire des lieux n'a jamais eu : la mansuétude des médias, du monde du football et des supporters à son égard. On appelle ça l'immunité. Jusqu'à quand ?


http://www.sofoot.com/carlo-ancelotti-et-s...tem-155788.html
Pastk
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PSG: Un joueur remet en cause l'entrée de Lugano
Ça gronde au PSG, à en croire les déclarations d'un joueur relayées mercredi par Le Parisien. Ce dernier, dont l'identité n'est pas déclinée, remet en cause l'entrée en jeu de Diego Lugano, dimanche à Auxerre (1-1) lors de la 32e journée de Ligue 1: "On n'est pas là pour faire plaisir à untel parce qu'il a été recruté par Leonardo. On joue un titre ! Lugano n'est pas bon, et en plus, il s'est plaint toute la semaine. Il jouait en serrant les dents. Le staff le savait, alors pourquoi le faire entrer ?" Ambiance...


http://sports.orange.fr/breves/football/20...2053.html?popup
ZéroQuatorze
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Sakho va-t-il quitter le PSG ?

Relégué sur le banc des remplaçants depuis trois matchs, l’ex-capitaine du PSG Mamadou Sakho, 22 ans, n’exclut pas un départ en fin de saison. C’est du moins ce qu’il a laissé entendre, hier, en marge d’une opération commerciale organisée par l’un des partenaires de l’équipe de France. « C’est frustrant d’être sur le banc mais il ne faut pas faire sentir sa nervosité auprès du collectif, a expliqué le défenseur parisien.
Le plus important, c’est que le PSG gagne et soit champion. Après, mon cas personnel, on en discutera plus tard... » Une petite phrase lourde de sens quand on connaît le désamour entre Sakho et certains de ses dirigeants.

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HHA
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PSG : résignation et agacement au camp des Loges

L’ambiance, hier après-midi au camp des Loges pour la reprise de l’entraînement après le couac d’Auxerre (1-1), était à l’image de la météo : triste, pluvieuse et fraîche. Et le cœur n’y était pas vraiment. La séance, programmée à 15 heures, a duré moins de soixante minutes. Avant 16 heures, les premiers Parisiens quittaient déjà le camp des Loges, les mines fermées.

Comme il le fait habituellement, Carlo Ancelotti a parlé à ses joueurs. Son discours a été bref. En substance, l’entraîneur leur a dit que « ce n’était pas la peine de revenir sur ce qu’il leur avait déjà confié après le match à Auxerre, sur la suffisance affichée dans une rencontre qu’ils auraient dû gagner, et que désormais il fallait continuer à avancer ».

Peut-être toujours groggy, l’entraîneur italien n’a pas dispensé de message mobilisateur pour les six derniers rendez-vous de L1 à venir. Le technicien italien et son staff ont été profondément agacés et déçus par le nul concédé en Bourgogne. Les attitudes de certains cadres supposés leur ont fortement déplu. Hier, les coéquipiers de Sissoko semblaient toujours marqués par cette contre-performance. A l’image de Milan Bisevac — dimanche, il a tapé de rage dans les casiers du vestiaire bourguignon —, qui a quitté le camp des Loges hier tête basse.

En privé, certains de ses partenaires se disent résignés pour le titre. On est loin de l’assurance encore affichée dimanche, avant d’affronter Auxerre. La causerie d’avant-match avait même été retardée de quelques minutes afin de permettre à tout le monde de suivre la défaite des Montpelliérains à Lorient. Ancelotti avait alors prévenu que le « cadeau de Montpellier » ne servirait à rien si Paris ne gagnait pas…

L’individualisme de Nene reste un sujet de crispation entre les joueurs et le choix d’Ancelotti de lancer Lugano demeure incompréhensible pour la majeure partie de l’effectif. « On n’est pas là pour faire plaisir à untel parce qu’il a été recruté par Leonardo, s’agace un Parisien. On joue un titre! Lugano n’est pas bon et, en plus, toute la semaine, il s’est plaint. Il jouait en serrant les dents. Le staff le savait, alors pourquoi le faire entrer? » En regagnant les vestiaires dimanche, Ancelotti, en colère, a lâché : « On ne va plus rigoler maintenant. » La reprise en main débute peut-être aujourd’hui. L’entraîneur a programmé deux séances avec, dans l’après-midi, le visionnage d’Auxerre - PSG.


leparisien.fr
Schultzy
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Ce que le PSG doit changer au plus vite

Le compte à rebours a commencé. Deuxième de L1 à deux longueurs de Montpellier, le PSG n’a plus que six matchs pour arracher un titre de champion qui le fuit depuis dix-huit ans. La mission n’a rien d’impossible, encore faut-il que Paris ne retombe pas dans les travers constatés à Auxerre (1-1). Pour réaliser cette performance, les joueurs de la capitale doivent notamment apprendre l’humilité et retrouver la cohésion.

Adopter un comportement plus humble. Dimanche soir, Christophe Jallet a reconnu que son équipe avait péché par « suffisance ». « On a joué comme des sénateurs », a-t-il regretté. « Or l’humilité est une qualité indispensable pour un candidat au titre, précise Patrick Colleter, champion de France avec le PSG en 1994. Sur ce match et d’autres, Paris en a manqué. » L’occasion ratée par Nene à la 69e minute, alors qu’il aurait pu glisser le ballon à Gameiro, en semble l’exemple parfait. « Certains joueurs doivent apprendre à être plus altruistes. Il faut que le nul à Auxerre leur serve de leçon », insiste Colleter. Carlo Ancelotti devrait-il alors se passer des services des « starlettes » et ne lancer que des amoureux du maillot et du collectif comme Ceará, Armand, Camara, Bodmer ou encore Gameiro? « Il ne faudrait pas chambouler toute l’équipe à six journées de la fin, prévient Vincent Guérin, autre champion de France 1994. Mais vu leur situation, les Parisiens ont tout intérêt à mettre très vite leur ego de côté. »

Renouer avec un état d’esprit plus combatif. « Un titre va se chercher avec les tripes, signale Colleter. Et à Auxerre, à part les vingt premières minutes, cette équipe a clairement manqué de caractère. » Là aussi, les titulaires devraient se servir de l’exemple donné par ceux qui cirent habituellement le banc. Lorsque Ancelotti a fait appel à eux, ils ont souvent affiché une grande combativité. A l’image de Ceará et Bodmer, décisifs à Lyon (4-4). « Le problème de cette équipe, c’est surtout qu’il lui manque un leader. Sur le terrain, il n’y a personne pour recadrer les troupes, pour insuffler cet esprit combatif », regrette Guérin.

Retrouver plus de stabilité dans le jeu. En treize matchs de L1, Ancelotti a utilisé quatre systèmes de jeu différents. On ne peut guère lui reprocher d’avoir voulu trouver le meilleur équilibre en effectuant des tests. Mais à six journées de la fin, alors qu’un titre est en jeu, l’heure n’est plus aux expérimentations. Ces changements perpétuels ont souvent déstabilisé les joueurs et empêché l’équipe d’avoir des automatismes et un jeu plus fluide. Lors de ces treize matchs, le onze de départ, en outre, n’a jamais été le même! « La charnière centrale a souvent été changée. Ce qui peut expliquer pourquoi la défense est devenue l’une des plus perméables du championnat dans cette seconde moitié de saison, ajoute Vincent Guérin. Or, pour que les joueurs s’y retrouvent, il faut une certaine stabilité. » Le 4-2-3-1, système dans lequel le PSG a évolué pendant six mois sous l’ère Antoine Kombouaré, étant notamment l’organisation dans laquelle les Parisien se sont montrés les plus efficaces.

Sakho ouvre la porte à un départ

Relégué sur le banc des remplaçants depuis trois matchs, l’ex-capitaine du PSG Mamadou Sakho, 22 ans, n’exclut pas un départ en fin de saison. C’est du moins ce qu’il a laissé entendre hier, en marge d’une opération commerciale organisée par l’un des partenaires de l’équipe de France. « C’est frustrant d’être sur le banc, mais il ne faut pas faire sentir sa nervosité auprès du collectif, a expliqué le défenseur parisien.
Le plus important, c’est que le PSG gagne et soit champion. Après, mon cas personnel, on en discutera plus tard… » Une petite phrase lourde de sens quand on connaît le désamour entre Sakho et certains de ses dirigeants.

Gérard Languedepute
Le Parisien.fr Bien pensant hebdo.fr
HHA
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PSG : pourquoi beaucoup de joueurs sont fragilisés

Il n’y a pas eu d’effet Ancelotti sur les performances individuelles des joueurs parisiens. Mis à part pour Ménez et Sissoko, leur rendement n’a pas été bonifié par l’arrivée de l’entraîneur italien. Sakho est devenu un défenseur normal avant de s’asseoir sur le banc, Gameiro joue de moins en moins, Nene s’est senti meurtri de sortir de l’équipe à Nancy. Bodmer, Jallet, Ceará, Camara et Armand ont l’impression de faire le nombre. Quant à Chantôme, blessé, il y croit encore moins qu’avant. Au sein du vestiaire, beaucoup sont fragilisés par la tournure du nouveau PSG. Tentatives d’explication.

Le changement de dimension

Avec la signature d’Ancelotti au PSG et ses corollaires — le départ d’Antoine Kombouaré et le recrutement de joueurs comme Alex ou Thiago Motta appréciés du nouveau coach — l’effectif parisien s’est enfin rendu compte que Paris ne boxait plus dans la même catégorie qu’avant. Certains joueurs ont très vite « gambergé » sur leur sort immédiat, sur celui qu’on allait leur réserver la saison prochaine, sur le rôle de Leonardo dont certains se méfient. Consciemment ou non, leur jeu s’est délité, effrité, à l’image d’un Sakho en perte de confiance (voir ci-dessous). Les rumeurs de mercato incessantes — à tous les postes — rendent leur adhésion encore plus hypothétique, même si la quête du titre fédère encore le vestiaire.

Une méthode qui dérange

Le staff pléthorique du technicien transalpin a débarqué avec des méthodes nouvelles et modernes. Ces changements radicaux dans la préparation ont perturbé les joueurs, quand d’autres se demandent s’ils ne sont pas responsables des blessures à répétition (Maxwell, Pastore, Bodmer, Chantôme ont notamment été sur le flanc). « On a forcé, on en a trop fait », dit-on au camp des Loges. Il faut également du temps pour comprendre le rôle des adjoints de Carletto, tous étrangers sauf Claude Makelele. Cet aspect va de pair avec le nouveau dimensionnement du PSG : les joueurs doivent s’adapter à des entraînements plus intenses, plus athlétiques et plus perfectionnés qu’avant.

Ménez et Sissoko, les exceptions

Ces deux-là, en revanche, semblent encore meilleurs depuis la prise en charge d’Ancelotti. L’un a étoffé son jeu quand le second se révèle encore plus tranchant au milieu, jusqu’à se faire… expulser deux fois, dont l’une à Dijon, assez injustement. Leur cas renverse les arguments : s’ils sont meilleurs, c’est parce qu’ils arrivent de deux grands clubs — l’AS Roma et la Juventus Turin — quand les autres étaient au PSG ou viennent de Lorient, Palerme ou Saint-Etienne. Autrement dit : ils possédaient déjà la culture des grosses machines, ses codes et ses exigences quand leurs coéquipiers les découvrent, devant s’adapter avec plus ou moins de réussite.



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Pastore en quête d’un rebond

Dimanche dernier, à Auxerre, Javier Pastore s’est assis sur le banc. Les caméras étaient braquées sur lui et le prodige argentin de 22 ans, large sourire aux lèvres, s’était composé un visage de circonstance. Son rôle de remplaçant, conséquence d’un niveau de performance en baisse, n’a pourtant pas dû le ravir, surtout sous les yeux de sa compagne, la délicieuse Chiara Picone, présente dans les gradins de l’Abbé-Deschamps.« Il a un côté très détaché. On a l’impression que tout coule sur lui mais, en réalité, cela le touche », confie un de ses partenaires.

En revanche, le milieu du PSG n’a pas dû être vraiment surpris. Ancelotti avait, en effet, tenu dans « Téléfoot », le matin même, des propos explicites. « Pastore n’est pas dans un bon moment et peut-être que comme Nene, il ira sur le banc pour quelques matchs. » Le Brésilien avait « manqué » la rencontre à Nancy avant d’être réintégré pour la réception de Marseille. Pastore sera-t-il titulaire dimanche contre Sochaux? L’éventualité existe. Mais au regard des derniers entraînements, on se dirige vers un trident offensif composé de Ménez, Nene et Hoarau.

Pour autant, la prestation offensive de son équipe en Bourgogne souligne que l’Argentin n’est pas le seul responsable des errements actuels du PSG. Mais si Pastore retrouve sa place dans l’entrejeu, il devra montrer une tout autre implication pour « sauver » sa saison et faire taire les critiques.



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Sakho ne voit rien venir

Le 8 avril, Mamadou Sakho a très mal vécu de ne pas participer à la victoire face à l’OM (2-1), un match particulier pour ce titi parisien. Dimanche, il a aussi ressenti comme une humiliation l’entrée en jeu de Diego Lugano en fin de match contre Auxerre, alors qu’il demeurait sur le banc. Il ne laisse pourtant rien transparaître de ses états d’âme.
Mais il sait que certains, au club, s’interrogent sur son réel niveau et n’hésitent pas à s’ouvrir de ses insuffisances techniques et tactiques. Cette défiance lui pèse autant que son statut de remplaçant.

Alors qu’il y a huit mois, il constituait avec Pastore le socle des jeunes talents sur lesquels le PSG version Qatar souhaitait s’appuyer pour assouvir ses rêves de gloire, pour l’instant, son horizon est bouché. Même si Ancelotti n’a pas voulu affirmer qu’il avait trouvé en Alex et Bisevac sa charnière de titulaires, il a qualifié ces deux joueurs de « fiables » à leurs postes.

Si ces derniers ne traversent pas un trou d’air, le roc Sakho a très peu de chances de retrouver sa place avant la fin de la saison. Pour l’instant, aucun rendez-vous n’a eu lieu entre le joueur, âgé de 22 ans, et la direction du club. « Mon cas personnel, on en discutera plus tard », a-t-il confié voilà trois jours. Nul doute qu’à ce moment-là, la question de confiance sera posée.


leparisien.fr
Titipi
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Maxwell de retour contre Lille ?

TOUCHÉ À UNE CUISSE à Auxerre (1-1, dimanche) et remplacé en cours de jeu par Armand (62e), Maxwell ne sera pas rétabli pour la réception de Sochaux, demain, et le staff parisien espère qu’il sera prêt pour le déplacement à Lille, dans huit jours. Hier, le latéral gauche brésilien s’est contenté de courir aux côtés de Bahebeck, Kebano et d’un préparateur physique avant de regagner les vestiaires et de poursuivre sa séance par des soins. Armand, qui avait donné satisfaction face à Lyon (1-3, le 21 mars), en Coupe de France, puis à Nancy (1-2, le 31 mars), en L 1, part favori pour le remplacer dans le onze de départ, même si l’hypothèse Tiéné n’est pas écartée complètement.

L’absence de Maxwell s’ajoute à celle de Sissoko, qui purgera son second match de suspension, et de Chantôme, qui a travaillé à part hier matin et souffre toujours d’une douleur à un mollet au moment de frapper dans la balle. Cette saison, sans le milieu international malien, nouveau capitaine du PSG depuis la mise à l’écart de Sakho, le PSG a remporté un match sur deux. Cela peut être perçu comme un bon présage, finalement, après le match nul concédé en Bourgogne...

Seul joueur autorisé à s’exprimer cette semaine, Thiago Motta ne semblait d’ailleurs pas très inquiet, hier matin, en conférence de presse, à l’heure d’évoquer les six derniers matches de la saison. « Quels dangers guettent l’équipe ? Je n’en sais rien, a répondu le milieu international brésilien, souriant. Nous n’avons pas vraiment mal joué jusqu’à présent mais on a obtenu plusieurs occasions sans marquer. C’est vrai, on doit marquer plus. Mais ce qui compte, désormais, est de toujours avoir un bon état d’esprit et l’envie de gagner. Cette semaine, on a dû digérer le match d’Auxerre mais il y aura d’autres opportunités d’ici à la fin. » – D. D.

L’équipe probable : Sirigu – Jallet (cap.), Bisevac, Alex, Armand – Matuidi, Thiago Motta, Bodmer ou Pastore – Ménez, Hoarau ou Gameiro, Nene.


HHA
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Comment le PSG tente de se relancer

Le PSG se lance, sans certitude, dans le sprint final susceptible de le conduire à un troisième titre de champion le 20 mai prochain. Le match nul à Auxerre (1-1) semble avoir douché les ambitions et réveillé certaines tensions entre joueurs. Le groupe parisien a vécu une semaine mâtinée d’inquiétudes et d’espoirs ténus. « La situation est un peu inquiétante, mais on a six finales à disputer », exhorte un joueur. Retour sur sept jours particuliers où le PSG a tenté, par tous les moyens, de se remobiliser.

Le club se coupe de l’extérieur. Comme souvent quand les résultats s’effilochent et que la tension gagne le vestiaire, le PSG a souhaité se refermer un peu plus sur lui-même et se contenter d’une communication extérieure minimaliste. La direction de la communication a ainsi décidé d’interdire tout entretien individuel avec les journalistes. « Les joueurs ne veulent pas se disperser avant Sochaux », expliquait-on en substance sans avoir demandé leur avis… aux principaux intéressés. Malgré cette consigne, les Parisiens sont apparus plutôt détendus hier en quittant le camp des Loges. La plupart se sont arrêtés pour signer des autographes à la poignée de fans présents malgré la pluie.

Un dîner jeudi soir à Paris
. Il était prévu depuis la semaine passée et n’est donc pas une conséquence du couac d’Auxerre. Nene, à la suite de son important retard à l’entraînement du jeudi 12 avril, avait décidé d’offrir un dîner à ses partenaires et au staff technique. Le repas s’est tenu, jeudi soir chez Cesar, un restaurant italien situé avenue de Wagram dans le VIIIe arrondissement de Paris. Si Carlo Ancelotti et quelques-uns de ses adjoints étaient présents, tous les joueurs ne sont pas venus. Certains n’ont visiblement toujours pas digéré le comportement égoïste du Brésilien à Auxerre. Mercredi, lors de la séance vidéo de l’après-midi, Ancelotti avait pointé les mauvais déplacements et choix de ses joueurs lors de ce match. Ceux du Brésilien notamment.

Altercation Ménez-Motta à Auxerre
. Une autre scène confirme les crispations actuelles. Thiago Motta a reproché à Ménez, pendant la rencontre face à Auxerre, son manque d’envie sur une contre-attaque du PSG. L’international français alors en bonne situation pour porter le danger sur la cage de Sorin avait préféré temporiser. Ménez lui a alors rétorqué en italien : « Va chier. » L’ex-Interiste a très peu goûté cette remarque et l’a fait savoir à son partenaire. Cette semaine, les Parisiens se sont promis qu’ils allaient recadrer, désormais, celui ou ceux qui n’afficheraient pas un esprit collectif pour les « six finales de cette saison ». Il ne faut plus traîner.



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Thiago Motta prend la défense de Nene

Le milieu du Paris SG Thiago Motta a pris vendredi la défense de son coéquipier Nene, accusé d'avoir péché par égoïsme à Auxerre dimanche dernier (1-1), en estimant qu'il n'était «pas juste» de le rendre responsable du match nul. «Après un nul comme ça, c'est facile de se focaliser sur un seul joueur mais ce n'est pas juste, on a eu 95 minutes pour gagner le match et donc la responsabilité ne repose pas sur un seul joueur», a jugé l'Italien.

Interrogé sur d'éventuelles remarques à l'endroit de Nene, Thiago Motta a répondu: «On n'a pas besoin de parler à des joueurs comme lui. Dans le club, nous sommes des joueurs mais aussi des hommes qui savent quand ils font une erreur». A Auxerre, Nene, auteur de l'ouverture du score, avait ensuite préféré tenter de dribbler le gardien alors que Gameiro se trouvait démarqué devant le but vide.

«Tout le monde était en colère après le match d'Auxerre»


«On n'a pas fait un mauvais match, mais on a eu beaucoup d'occasions qu'on n'a pas concrétisées, c'est une des choses qu'on peut améliorer, a souligné l'ex-joueur de l'Inter Milan. Souvent on perd facilement le ballon, il faut essayer de changer cela, d'avoir plus le contrôle du jeu. Ce sont de petites choses qui changent complètement un match», a ajouté le joueur, qui se dit «bien intégré dans le groupe» depuis son arrivée au club l'hiver dernier.

Durant cette semaine presque totalement à huis clos, Carlo Ancelotti, le coach parisien, n'a pas manqué de tirer les oreilles de ses joueurs. «Vous savez, il n'y a pas que lui qui était en colère après le match d'Auxerre. Tout le monde l'était. Cette semaine, il nous a parlé afin de rectifier certaines erreurs, ce qui est normal, quand on est entraîneur», a-t-il simplement expliqué. Le PSG, 2e à deux points du leader Montpellier, affronte Sochaux dimanche à 17h00.


leparisien.fr
Hercule Poirot
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Impôt : le Paris-Saint-Germain perd face à la pétanque

Le Paris-Saint-Germain a demandé au Conseil constitutionnel de se pencher sur l'« impôt sur les spectacles ». Les Sages ont jugé que les exonérations dont bénéficient certains sports sont constitutionnelles.

Complexe et touffue, la fiscalité française a aussi un petit côté fantaisiste. Exemple avec le mal nommé «impôt sur les spectacles», qui ne frappe plus aucun spectacle culturel mais s'applique aux réunions sportives, aux cercles et aux maisons de jeu. Cette taxe est de 8 % sur les droits d'entrée, sauf pour les courses automobiles et… le tir aux pigeons, imposés, on ne sait pourquoi, à 14 %. D'autres sports sont exonérés. Un très sérieux arrêté les énumère : athlétisme, judo mais aussi pétanque, sport de quilles, javelot-tir sur cible, longue paume… Nos technocrates zélés n'ont voulu oublier personne. Enfin, les communes, qui sont les bénéficiaires de la taxe sur les spec­tacles, peuvent décider d'exonérations spécifiques.

Estimant que de telles exemptions rompent le principe de l'égalité devant l'impôt, le club de foot du Paris-Saint-Germain a porté l'affaire devant le Conseil constitutionnel. En vain. Les Sages ont jugé ces exonérations constitutionnelles car fondées sur des critères objectifs et rationnels. «L'arrêté énumère principalement des sports dont la qualité première n'est pas d'attirer les foules», explique le Conseil. Et de préciser: «Les recettes dégagées par une compétition de canne, de patinage à roulettes, de trampoline ou de twirling bâton (qui sont exonérés) seront sans commune mesure avec celles que pourrait dégager une compétition de tennis, de football ou de rugby.» On ne saurait mieux dire.


Lefigaro.fr
Biz Markie
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Sans Ceara mais avec Rabiot

Carlo Ancelotti sera privé de trois joueurs pour la réception du FC Sochaux-Montbéliard dimanche au Parc des Princes (17h00).

«Ceara est indisponible pour demain», a annoncé l'entraîneur du PSG ce samedi en conférence de presse sans toutefois préciser la nature du forfait du Brésilien. Les deux autres absents sont Momo Sissoko (suspendu) et Clément Chantome (hanche). A noter l'apparition dans le groupe d'Adrien Rabiot, jeune milieu offensif âgé de tout juste de 17 ans.

Le club de la capitale devrait évoluer en 4-3-3 avec, en défense, Jallet à droite, Tiéné ou Armand à gauche et le duo Bisevac-Alex dans l'axe. Maxwell sera remplaçant. Au milieu, Bodmer remplacera Momo Sissoko. Devant, Nene et Ménez devraient animer les côtés alors que Hoarau et Gameiro sont en balance pour le poste d'attaquant de pointe. Pastore pourrait bien ne pas être titulaire, comme ce fut le cas dimanche dernier à Auxerre (1-1). - D. Mi.

Le groupe du PSG
Douchez, Sirigu - Alex, Armand, Bisevac, Camara, Jallet, Lugano, Sakho, Tiene - Bodmer, Rabiot, Matuidi, Menez, Thiago Motta, Nene, Pastore - Gameiro, Hoarau, Luyindula


L'Equipe.fr
Titipi
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Les Parisiens se sont fait cajoler

Après le nul à Auxerre (1-1), dimanche dernier, Carlo Ancelotti s’est évertué toute la semaine à redonner confiance à ses joueurs.

ENTRE UN RENDEZ-VOUS manqué avec la première place dimanche dernier à Auxerre (1-1) et un autre où Paris ne doit pas trébucher, aujourd’hui face à Sochaux, surtout après la victoire de Montpellier face à Valenciennes (1-0), les Parisiens ont pu découvrir une nouvelle facette de leur entraîneur. Agacé comme rarement à sa sortie du stade de l’Abbé-Deschamps, Carlo Ancelotti a retrouvé Saint-Germain-en-Laye, le surlendemain, avec les stigmates de celui qui n’avait toujours pas digéré. Mais, au fil des jours suivants, le manager italien a ravalé sa déception, réprimé sa colère et tenté d’insuffler de la confiance à une équipe qui la perd trop facilement au cours d’une rencontre.

À la reprise de l’entraînement, mardi matin, Ancelotti n’a donc pas souhaité s’éterniser sur le nul en Bourgogne. Au groupe, juste avant que les titulaires ne trottinent pour éliminer les toxines et que les autres travaillent physiquement, il a redit qu’il ne comprenait pas comment il avait pu laisser filer un match qu’il contrôlait et regretté qu’il n’ait pas su profiter du faux pas de Montpellier à Lorient (1-2).

À la vidéo, hors de question de s’attarder sur les erreurs

Quand le « Mister » s’exprime, pas un autre membre du staff ne prend la parole, tout le monde écoute et acquiesce devant sa conclusion, teintée d’optimisme : « Si on gagne les six prochains matches, on ne sera pas très loin du titre. » Le discours est vite imprimé dans les esprits et Thiago Motta, seul joueur autorisé à s’exprimer dans la semaine, le ressert, réchauffé, lors du point presse du vendredi : « Si on ne fait pas d’erreur… »

Les erreurs, justement, Ancelotti n’a pas souhaité s’étendre dessus lors de la séance vidéo d’une demi-heure, mercredi après-midi. Au contraire, il a surtout montré ce que les Parisiens avaient réalisé de positif, à l’image de l’action à l’origine de l’occasion de Jérémy Ménez, à la 13e minute, ou celle mal conclue par Nene en seconde période. « Une séance constructive » , commenteront certains joueurs.

Le coach a aimé les mouvements offensifs, les nombreuses situations favorables que l’équipe s’est créées, la disponibilité autour du porteur de ballon. Il a moins aimé le recul assez net du bloc, le relâchement après l’ouverture du score et le manque d’efficacité dans le dernier geste. « Quand on a autant d’occasions, il faut marquer plus » , a-t-il dit. Mais à aucun moment il n’a élevé la voix, montré de l’irritation ou cité un joueur nommément. Ni Ménez, qui ne cadre pas quand le but est grand ouvert, ni Nene, qui ne passe pas quand Kevin Gameiro est tout seul. Tout juste concède-t-il : « Je vous l’ai déjà dit : ne cherchez pas la solution individuelle quand vous pouvez faire la passe. Ne tentez pas les solutions les plus compliquées. »


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Ancelotti : « I feel good » (*)

Rechercher la simplicité, combiner, mieux gérer les situations de supériorité numérique, cadrer ses frappes, recouvrer plaisir et confiance, tel était le menu des séances dès mercredi matin, jeudi et vendredi. Ancelotti et son staff ont renoncé à la traditionnelle séance tactique du milieu de semaine sur l’autel des petits jeux intenses et ludiques. Parti cinq minutes avant le coup de sifflet final à Auxerre, Leonardo est réapparu jeudi, au Camp des Loges, vers 10 h 30. Sans un mot en particulier, le directeur sportif a salué les joueurs un à un et assisté à tout l’entraînement à huis clos, séduit par l’engagement et la motivation étalés sous ses yeux.

Aucun indice n’a été livré sur la composition de l’équipe qui affrontera Sochaux trois jours plus tard, Ancelotti prenant soin de mélanger tout le monde. À l’arrivée, un match nul (2-2), mais celui-là ne laissera pas un goût amer au coach parisien. « On a fait une bonne semaine de travail » , a assuré l’Italien, hier, avant la dernière séance au Parc des Princes. Les joueurs en sont convenus, même si certains pestaient toujours contre Nene et sa roulette manquée.

Par son calme et sa manière de mettre en valeur les aspects positifs de son équipe, Ancelotti a réussi à épargner au PSG un léger parfum de crise qu’une communication délibérément minimaliste aurait pu trahir. « I feel good », plaisantait même, en anglais, l’ancien manager de Chelsea, hier, lorsqu’il lui fut demandé comment il gérait la pression qui entoure son équipe. Et il a conclu : « Il y a naturellement de la pression à ce moment de la saison. Mais c’est une bonne essence pour travailler. Et j’ai dit aux joueurs, cette semaine, que ce n’était vraiment pas le bon moment pour perdre la confiance. »

DAMIEN DEGORRE

(*) « Je me sens bien. »


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« Nene n’est pas un joueur égoïste »

À SIX JOURNÉES du terme de la saison, Carlo Ancelotti sait que Nene, le joueur le plus décisif de son effectif (14 buts en L 1, 6 passes décisives), peut l’être encore d’ici au 20 mai et qu’il est préférable de le protéger des feux médiatiques en dépit de son action manquée à Auxerre (1-1, dimanche) par excès d’individualisme. Vendredi, c’est Thiago Motta qui avait défendu son « compatriote » (*), déclarant : « À Auxerre, on a eu quatre-vingt-quinze minutes pour gagner. Bien sûr qu’il faut reconnaître ses erreurs, mais on ne peut pas tout mettre sur le dos d’un seul joueur. »

Hier, c’était au tour de l’entraîneur de se faire l’avocat de Nene : « J’ai parlé avec lui cette semaine. Il m’a dit qu’il n’avait pas vu que Gameiro était démarqué. C’est pour ça qu’il ne lui a pas donné le ballon. » On n’est pas obligé de croire qu’Ancelotti croie Nene. Mais, dans sa volonté de prévenir toute tension, le premier a ajouté : « Nene n’est pas un joueur égoïste ou individualiste. C’est un joueur généreux. » Ancelotti n’a pas toujours pensé la même chose du Brésilien, coupable, à ses yeux, d’un manque de rigueur hors terrain (il déplore trop de retards aux entraînements) et d’un manque d’altruisme pendant les matches. Cela ne devrait pas l’empêcher de l’aligner cet après-midi face à Sochaux. – D. D.

(*) Thiago Motta, ancien international Espoirs au Brésil, son pays natal, possède la double nationalité brésilo-italienne. Il est international italien depuis février 2011 (7 sélections, 1 but).


HHA
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C’est chaud pour Paris…

Gagner pour continuer à y croire. Le programme du jour, pour le PSG, se révèle extrêmement simple. Les résultats d’hier soir sont effectivement un cauchemar pour son ambition d’être proclamé vainqueur le 20 mai prochain. Montpellier et Lille ont gagné, le premier accentue son avance (+ 5 points), le second revient sur ses talons, à seulement deux longueurs, une semaine avant de recevoir ce Paris-là, si fragile en ce moment. C’est bien simple : aujourd’hui, le PSG ne remportera pas le titre de champion de France s’il prend trois points contre Sochaux. Mais il le perdra s’il n’en prend qu’un ou pis, zéro. En résumé, la saison du club parisien peut basculer vers 19 heures, mais seulement d’un côté, le mauvais.

Cette victoire impérative qui maintiendrait le mano a mano avec Montpellier, le PSG ne possède qu’une manière de l’accrocher : changer tout! Fini la suffisance, les râteaux ou les dribbles à l’arrêt devant le gardien.

Ce match doit renseigner sur les changements attendus


C’est une équipe qu’attend le Parc des Princes, ou ce qui s’en rapproche : des temps forts, un pressing haut sur l’adversaire, des mouvements tranchants. « Non, je ne suis plus en colère, souligne Carlo Ancelotti, furieux après le nul (1-1) à Auxerre. On ne peut pas rester une semaine énervé. Cette semaine, nous avons analysé nos problèmes. On verra une autre attitude contre Sochaux. » C’est une promesse et l’on sait bien ce que cela vaut, surtout au printemps. Mais c’est la direction attendue.

Ou le PSG demeure une équipe de starlettes centrées sur leur nombril ou il se décide à copier les modèles qui marchent : l’aspiration collective. « Il n’y aura pas de sanctions dans la composition contre Sochaux », ajoute l’entraîneur italien. Carletto prend donc l’option de la page blanche sur le mode « on efface tout et on recommence ».

On ne pensait pas, quatre mois après son arrivée, le Mister aussi en difficultés avec les ego et les performances individuelles. « Nous devons montrer du caractère, comme à Lyon où nous avons réussi à égaliser à la dernière minute quand ce n’était plus possible », insiste-t-il. Il est vrai qu’en même temps que les divas repeuplent l’ordinaire du PSG, l’« Ancelottime » ou la force mentale parisienne s’effrite. Oui, vraiment, ce PSG - Sochaux doit renseigner sur les changements attendus.

Droopy Ancelotti garde un flegme mâtiné de James Brown : « Cela fait quinze ans que je suis entraîneur et cela fait quinze ans qu’il y a une pression en fin de saison car tous les matchs sont importants. Il faut rester confiant et optimiste. Moi ? I feel good » Un « je me sens bien » que ses joueurs doivent maintenant adopter.



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Pastore encore remplaçant ?

Cet après-midi au Parc des Princes, le PSG évoluera en 4-3-3. « Nous jouerons avec 3 attaquants, 3 milieux, 4 défenseurs et un gardien », a ironisé hier Carlo Ancelotti à l’instant de parler de son onze de départ. En défense, la charnière Bisevac-Alex devrait ainsi être reconduite, tandis que Christophe Jallet portera, comme à Auxerre, le brassard de capitaine.

Pour pallier l’absence de Maxwell, blessé (Ceará et Chantôme sont aussi forfait), Sylvain Armand devrait occuper le poste de latéral gauche. Au milieu, alors que Mohamed Sissoko purgera son deuxième et dernier match de suspension, Mathieu Bodmer devrait être titularisé aux côtés de Thiago Motta et de Blaise Matuidi. « Il est capable de jouer dans la position de Momo, affirme le coach italien. Il a la qualité et l’expérience pour le remplacer. »

Des incertitudes subsistent en revanche sur les joueurs offensifs. Dans ce schéma tactique, à moins de n’aligner aucun attaquant de métier (comme contre Marseille, 2-1), Ancelotti devra se passer de l’un de ses trois « fantastiques », Pastore, Nene ou Ménez. Ce dernier devrait être titulaire. En revanche, le coach italien a laissé planer le doute sur la présence au coup d’envoi de l’Argentin, déjà remplaçant la semaine dernière à Auxerre. « Peut-être qu’il sera sur le banc. Ou peut-être qu’il jouera », s’est-il contenté de répondre. Nene, pointé du doigt après sa grosse occasion gâchée au stade de l’Abbé-Deschamps, semble en revanche garder la confiance de son entraîneur. « Je ne pense pas que ce soit un joueur égoïste. J’ai parlé avec lui dans la semaine. C’est un joueur généreux qui pense à marquer. Il n’est pas individualiste », affirme-t-il. Devant, Ancelotti peut titulariser Hoarau, de retour de suspension, ou Gameiro, titulaire la semaine dernière. « Il a fait un bon match à Auxerre, précise-t-il. Il n’a pas marqué. Mais aux entraînements, il a confiance. » Au total, Ancelotti a convoqué un groupe de 20 joueurs, dont le très jeune milieu de terrain de 17 ans Adrien Rabiot.


leparisien.fr
Homer
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Paris a assuré le show

Une semaine après avoir perdu deux précieux points à Auxerre (1-1), le Paris-SG s'est rassuré en étrillant Sochaux (6-1) ce dimanche au Parc des Princes, ce qui lui permet de revenir à deux points du leader Montpellier. Décrié en Bourgogne, Nene a signé un doublé.

Pato et Tévez n'ont pas rejoint Paris l'hiver dernier. Qu'à cela ne tienne, Carlo Ancelotti a appris à se passer de véritables attaquants. L'entraîneur du PSG, qui accorde une confiance pour le moins limitée à sa doublette Gameiro-Hoarau, a une nouvelle fois fait sans pointe. Comme face à Toulouse (3-1) et Marseille (2-1), l'Italien a aligné Ménez et Nene autour d'un Javier Pastore posté en neuf et demi. Et pour la troisième fois, le club de la capitale a gagné, et avec la manière. Le festival réalisé devant Sochaux (6-1) donne raison au technicien et permet à son équipe de recoller à deux points de Montpellier, vainqueur la veille de Valenciennes (1-0). Pour Paris comme pour Sochaux, scotché à la 19e place, les cinq dernières journées s'annoncent on ne peut plus haletantes.

Alors que l'incertitude planait sur sa titularisation, Javier Pastore était sur la pelouse au coup d'envoi. Et son punch s'est révélé très précieux, une première depuis fort longtemps, et une très bonne nouvelle pour Ancelotti au moment du sprint final. Il n'a fallu que six minutes à l'Argentin pour tromper Teddy Richert, d'un tir limpide du pied gauche (6e, 1-0). Et «El Flaco» a rempli son contrat jusqu'au bout en délivrant une passe décisive pour Armand (90e). Mais l'euphorie fut de courte durée puisque, comme bien souvent, Paris a aussitôt baissé de pied après un temps fort. Cinq minutes après l'ouverture du score, Maïga a pris le meilleur sur Sirigu pour égaliser (11e, 1-1). Le gardien italien traverse une période sans puisque sa sortie ratée fait suite à des erreurs plutôt inhabituelles relevées contre l'OM et l'AJA.

Nene s'est fait pardonner

Il n'est pas le seul en cause derrière. La charnière centrale Bisevac-Alex n'est pas toujours exempte de tous reproches et l'intenable Maïga a même manqué le break en voyant son tir renvoyé par le poteau (21e). Le navire parisien a tangué mais les velléités offensives ont été, contrairement au match d'Auxerre, récompensées. C'est d'abord Thiago Motta qui a redonné l'avantage aux siens en reprenant de la tête un coup franc de Nene (25e, 2-1). Puis ce fut au tour du virevoltant Ménez de voir son travail (16e, 22e, 38e) porter ses fruits. Sur un centre de Tiéné, l'ancien Romain a vu sa tête faire mouche (44e, 3-1). Et pour passer une fin de match tranquille, Paris s'est vite mis à l'abri dès la reprise avec deux buts coup sur coup signé Nene (55e et 60e), euphorique et réconcilié avec ses partenaires, qui cette fois ne peuvent lui en vouloir. Bien au contraire.

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Ménez :«A coeur de se rattraper»
Auteur d'un but contre Sochaux (6-1) ce dimanche, Jérémy Ménez a confirmé que les Parisiens avaient à coeur d'effacer le nul d'Auxerre (1-1) de la semaine passée. Le milieu offensif assure que le PSG se battra jusqu'au bout pour le titre.

« Jérémy Ménez, Paris a parfaitement réagi après le nul à Auxerre. Quelle analyse faites-vous de ce match ?
Ce soir, on a bien su réagir. On a joué en équipe et on a montré un bel état d'esprit. C'était important de relever la tête après le match d'Auxerre, où on aurait dû gagner 2 ou 3-0. On avait à coeur de se rattraper. Il le fallait absolument aussi après les résultats de Montpellier et Lille d'hier soir.

Vous avez également soigné la différence de buts. C'était un objectif ?
On n'a pas du tout pensé à ça en début de match. L'idée était de gagner et de jouer tous ensemble en équipe. A prendre du plaisir aussi. Je pense que ce soir tout le monde en a pris. Et en plus de ça, on a soigné le goal average. C'est vraiment une belle soirée.

Comment expliquez-vous que ce soir tout a fonctionné ?
Tout simplement parce que tout le monde y a mis du sien et a tiré dans le même sens pour aider le collectif, et le partenaire à côté. Quand c'est ça, tout devient plus facile.

«Quand on joue comme ce soir, personne ne nous fait peur.»

A Lille, dimanche prochain, il vous faudra rééditer le même type de prestation, non ?
Mais c'est ce qu'il faut faire tout le temps. C'est ce qu'on aurait dû faire lors des matches précédents. Maintenant, il s'agit de regarder vers l'avant. Ce qu'on a fait, c'est bien. Mais il faut vite se reconcentrer parce qu'il y a effectivement un match important dans une semaine.

Sauf que Lille sera un tout autre adversaire...
Nous ne nous focalisons pas sur l'adversaire. Nous nous occupons de nous. Quand on joue comme ce soir, personne ne nous fait peur. Ce sera une autre équipe que Sochaux mais il faudra aller là-bas pour gagner.

Cette belle victoire est aussi un message envoyé à Montpellier, le leader. Vous y pensez ?
Un message... (il soupire) On dit depuis le début de saison qu'on se battra jusqu'au bout. Dans une saison, il y a toujours des hauts et des bas. Désormais, nous savons exactement ce qu'il nous reste à faire. Il faut l'appliquer à chaque match jusqu'à la dernière journée. »


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Carlo Ancelotti a apprécié l'état d'esprit : «Ce soir, le travail de l'équipe a été très performant. Nous avons joué un bon football et gagné un match important pour le classement. Après la partie difficile contre Auxerre, nous avons changé complètement d'attitude. La chose la plus importante était notre « spirit ». Et nous avons affiché un bel état d'esprit. Les joueurs ont compris l'erreur que nous avons fait à Auxerre, notamment la suffisance. Nous avons joué avec caractère et qualité. La performance devant a été bonne, car nous avons été très efficaces. Nous aurons davantage confiance pour le prochain match. Nous irons à Lille avec confiance et pour y jouer notre football



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Paris corrige Sochaux

Emmené par un trio de feu (Nene, Pastore, Ménez), le Paris-SG s'est rassuré en atomisant Sochaux(6-1). Il revient à deux points du leader, Montpellier, et consolide sa deuxième place avec cinq points d'avance sur Lille. De son côté, Sochaux (19e) reste relégable. Dans l'autre rencontre décalée de l'après-midi, Ajaccio et Nancy n'ont pu se départager (0-0)

«A nous de montrer qu'on est les patrons chez nous». Dans le couloir menant à la pelouse du Parc des Princes, à quelques secondes du coup d'envoi de la rencontre face à Sochaux, Christophe Jallet avait déjà prévenu. Le Paris-SG, qui restait sur une contre-performance à Auxerre (1-1, le 15 avril) devait impérativement se ressaisir à domicile, surtout après la victoire de Montpellier sur Valenciennes (1-0), samedi soir. Le message a été entendu par ses coéquipiers, larges vainqueurs d'un match riche en occasions (6-1). Efficaces, inspirés, les hommes de Carlo Ancelotti ont signé leur plus large victoire de la saison en Championnat. Et, cette fois, ils n'ont pas péché par excès d'individualisme ou par manque de finition, comme ce fut le cas la semaine passée à l'Abbé-Deschamps...

Des individualités au service du collectif

Au coup d'envoi, le technicien italien avait opté pour un trio offensif composé de Nene, Ménez et Pastore. Un choix judicieux car les trois hommes, déchaînés, ont été directement impliqués sur chaque réalisation parisienne. C'est d'abord l'Argentin qui ouvrit le score suite à un double une-deux avec Nene, suivi d'un crochet sur Corchia conclu par une frappe de gauche (6e). Il s'agit du 8e but de l'ancien joueur de Palerme (2009-2011) cette saison en L1, son premier depuis le 17 mars dernier (2-2 à Caen).

Nene servit ensuite Motta sur coup-franc (25e), avant d'inscrire un doublé (55e, 60e). Deux réalisations qui portent à 16 le total du Brésilien en L 1. Son meilleur score depuis qu'il est en France (2007). Ne manquait plus que Ménez pour se joindre à ce festival offensif. L'ancien Romain y alla aussi de son but, une tête en pleine course juste avant le repos (44e). Du travail bien fait. Ménez appréciait, à la pause : «Quand on se met tous au service du collectif, on sait que ça marche bien». Sylvain Armand, entré en jeu à la 81e minute, se chargea de mettre un point final à cet après-midi de feu (90e+2)

Sochaux reste relégable, pas Ajaccio

Pour Sochaux, en revanche, la pilule risque de mal passer. Avec cette correction, les Doubistes (19e) restent relégables. Malgré l'ampleur du score, ils n'ont jamais démérité, cherchant dès que possible à aller de l'avant. Maïga, qui égalisa de la tête après une sortie de Sirigu mal assurée (12e), aurait même pu donner l'avantage aux Lionceaux si sa frappe n'avait pas été repoussée par le poteau (21e)... Dans l'autre rencontre de la journée, Ajaccio et Nancy n'ont pu se départager (0-0). Un point qui contente malgré tout les Corses, qui sortent de la zone de relégation (17e, 34 pts), dans laquelle tombe Brest (18e, 33 pts). Avec 41 unités, Nancy a lui presque assuré son maintien.

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Ancelotti : «La bonne attitude»

«Suffisant» à Auxerre (1-1) la semaine passée, le PSG «a complètement changé d'attitude» face à Sochaux (6-1) ce dimanche, s'est réjoui Carlo Ancelotti. Le coach italien aborde plus sereinement le choc face à Lille, dimanche prochain. «Peut-être une des clés de la saison», a-t-il avoué. (Photo Presse-Sports)

«Qu'est-ce qui a changé en une semaine?
A Auxerre, on avait été suffisants. Là, on a joué en équipe. On a complètement changé d'attitude, celle-ci était bonne. On a très bien conservé la balle, et devant, on a eu beaucoup d'opportunités. Quand on a pris le but, on n'a pas perdu notre confiance et on a continué à jouer. J'espère revoir le même état d'esprit lors des prochains matches. Les joueurs ont retenu les erreurs qu'ils ont faites à Auxerre. On a joué avec de la qualité et du caractère.

Vos trois joueurs devant ont enfin donné l'impression de jouer ensemble...
Ces trois-là ont fait un travail fantastique, ils ont joué de manière simple. Nene a été très bien, il a joué pour l'équipe et marqué deux buts. Il y a aussi eu un très bon Pastore. C'est peut-être son passage sur le banc qui l'a aidé à avoir plus de motivation.

«On a plus de confiance pour la suite»

Ce schéma sans attaquant qui perturbe les défenses est-il une clé de votre fin de saison?
Le plus important, c'est d'être habile et de prendre la profondeur. C'est un travail que peut faire un avant-centre, ou d'autres joueurs comme Ménez et Nene. Je pense que Ménez a sa vitesse, et Nene son intelligence pour aller derrière la défense. Tout dépend des caractéristiques des joueurs. Gameiro aussi prend très bien la profondeur, et c'est la raison pour laquelle je l'ai mis à la fin, les adversaires étant fatigués.

L'égalisation vous a-t-elle rappelé de mauvais souvenirs?
Sur le but, il y a peut-être une incompréhension entre Alex et Sirigu, mais après, on n'a plus eu aucun problème. Prendre un but quand tu peux en mettre six, ce n'est jamais un souci. On pratique un football offensif, et peut-être que quelquefois, on a des problèmes derrière. J'étais un peu inquiet après ce but car on pouvait perdre un peu de confiance, mais on a continué à jouer et à garder la possession de balle.

Comment réussir à conserver cet état d'esprit jusqu'à la fin de saison?
Naturellement, on ne doit pas bien jouer seulement un match, mais aussi lors du prochain à Lille, qui sera plus difficile. Mais après un tel match, on a plus de confiance en vue de la suite.

«Le titre ? C'est possible»

Le titre reste-t-il envisageable pour vous?
C'est possible, naturellement. Le prochain match est peut-être la clé de la saison. Cela va être une semaine très importante pour les trois équipes de tête. Peut-être même la plus importante de la saison.

Est-ce anecdotique d'avoir comblé en partie votre différence de buts avec Montpellier?
Non. On a égalisé avec eux à la différence de buts, c'est bon aussi (le Paris SG a encore une différence de buts défavorable d'une unité par rapport à Montpellier). On a gagné un match important pour le classement.»

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Matuidi : «On continue à croire au titre»

Après la large et convaincante victoire du Paris-SG face à Sochaux (6-1), Blaise Matuidi a estimé que son club pouvait concurrencer le leader Montpellier pour décrocher le titre de champion de France. (Photo Presse Sports)

Blaise Matuidi (Paris-SG) : «La victoire était importante, il fallait le faire, mais il y a aussi les buts. Le titre, on y a toujours cru et on va continuer à le faire. On va se battre jusqu'au bout. Chaque match est une finale. Il ne faut pas regarder Montpellier et se concentrer sur notre parcours. Dimanche, on va à Lille, chez un adversaire redoutable. Personnellement, je me sens bien. J'ai envie de donner le maximum. Jouer à côté de joueurs comme Motta, ça me fait progresser. Je fais ce que le coach me demande de faire.»

Jérémy Menez (Paris-SG) : «Au début du match, on ne pensait pas au goal-average mais surtout à la victoire et à prendre du plaisir. Tout le monde y a mis du sien et a tiré le collectif vers l'avant. Ce qu'il faudra faire jusqu'à la fin et aussi qu'il aurait fallu faire avant. Bon, c'est inutile de regarder vers l'arrière. Quand on joue comme ça, rien ni personne ne nous fait peur.»

France Football.Fr
Homer
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Le PSG cartonne face à Sochaux
PSG - SOCHAUX 6-1. Une victoire, six buts inscrits : Paris a fait carton plein hier au Parc des Princes et colle aux crampons du leader Montpellier, en attendant le choc décisif à Lille dimanche.

Ce n’est pas encore un second tour mais plutôt un match à trois qui va se dénouer en partie ce week-end. De loin, Lille - PSG et Toulouse - Montpellier ressemblent à des tournants, capables de déterminer l’ordre d’arrivée du championnat le 20 mai entre Montpellier, Paris et Lille, qui ont tous le droit de rêver du titre en se rasant le matin.

« Ce sera peut-être la semaine la plus importante de la saison, appuie Carlo Ancelotti. Tous les matchs sont désormais des finales et Lille sera peut-être la clé ».

L’entraîneur italien peut se montrer ravi : il tient son meilleur match depuis son arrivée dans la capitale. Une rencontre qui tient compte de la performance accomplie de A à Z, avec le bémol du but encaissé, encore un.
Cette soirée parfaite se décline ainsi : six buts pour une formation désormais meilleure attaque de L 1, enfin des mouvements construits, trois joueurs offensifs décisifs (Nene, Pastore et Ménez ont tous marqué), une différence de buts réduite à une unité par rapport à Montpellier (+ 28, contre + 29) alors que le titre pourrait se décider sur ce critère. Bref, et c’est si rare de le souligner : le PSG s’est enfin comporté en équipe.

Ancelotti : Pastore «a été très bon. Je ne sais pas pourquoi.»

« Nous avons complètement changé d’attitude par rapport au match d’Auxerre, se réjouit ainsi l’entraîneur italien. Nous avons laissé à l’extérieur la suffisance. Les trois joueurs devant ont effectué un travail fantastique. L’état d’esprit était bon. J’espère voir le même au prochain match.» Mister semble enfin avoir trouvé la bonne formule. Elle passe par n’aligner aucun attaquant — troisième victoire dans ce schéma après des succès à domicile contre Toulouse et Marseille — et évoluer avec trois récupérateurs au milieu. Ce sera sans doute encore mieux à Lille avec le retour de Sissoko. Reste à savoir si son système, qu’il n’a utilisé qu’au Parc, s’exporte.

Le désaveu est certes terrible pour Hoarau et Gameiro mais on sait qu’Ancelotti n’est pas inscrit à leurs fan-clubs. Il préfère éluder quand on insiste sur cette organisation. « La chose la plus importante, c’est d’attaquer dans la profondeur, relève l’Italien. Quels que soient les attaquants. Ménez avec sa vitesse et Nene avec son intelligence sont très importants mais ce qui compte, c’est le mouvement, pas les caractéristiques des joueurs. »

Hier au Parc, il y avait Mister et mystère. Car on n’a pas reconnu Pastore, redevenu un joueur important. Même Ancelotti s’en étonnait : « Il a été très bon. Je ne sais pas pourquoi. Peut-être le fait d’être sur le banc à Auxerre l’a aidé à avoir plus de motivation. » Avec un grand Pastore, le changement, c’est peut-être maintenant.

Varino
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Ça, c’est Paris !

Inspiré et efficace, collectif et talentueux, le PSG n’a pas laissé Montpellier prendre ses distances dans la course au titre.

Quand Montpellier perd, comme ce fut le cas il y a huit jours, Paris ne sourit pas. Quand l’actuel leader gagne, le PSG s’éclate et reste à ses basques. Sa prestation d’hier, face à Sochaux, augure une fin de saison excitante. Avec un collectif (re)trouvé, une efficacité maximale et un Nene de haut niveau, l’équipe de Carlo Ancelotti se sent capable de grandes choses.


LE MATCH À PEINE TERMINÉ, la victoire tout juste savourée, Carlo Ancelotti s’est projeté, hier, dans le vestiaire parisien, sur le prochain rendez-vous dominical, à Lille. Bien sûr, l’entraîneur italien était satisfait par ce qu’il avait vu pendant quatre-vingt-dix minutes, à l’opposé de ce qui l’avait énervé, une semaine plus tôt, à Auxerre (1- 1). Une équipe altruiste et efficace devant, se créant quinze occasions de but, hermétique et solidaire en défense, en dépit de l’égalisation de Maïga (1-1, 12e), très vite après l’ouverture du score de Pastore (1-0, 6e). « Les joueurs ont appris de leur dernier match, de leur suffisance, a déclaré Ancelotti. Ce soir (hier), on a joué comme une équipe, avec continuité, du début jusqu’à la fin, et il faudra reproduire la même chose à Lille. Ce sera un match très difficile, mais on doit y aller avec confiance. »

Pour le préparer, le manager parisien pourra s’appuyer sur une rencontre aboutie, au cours de laquelle les individualités se sont mises au service du collectif sans que leur rendement en souffre. Nene en est l’exemple le plus criant. Cloué au pilori en Bourgogne pour ne pas avoir décalé Kevin Gameiro, seul face au but, alors que le PSG menait 1-0, le Brésilien s’est montré hier aussi magnanime qu’efficace et a assis un peu plus son statut de joueur le plus décisif de son équipe. Avec une passe décisive sur coup franc (25e) et deux buts (55e, 60e), il a reconverti tous ceux qui le désignaient par anticipation comme fossoyeur des ambitions parisiennes. Son sens du collectif en était même, par moments, exagéré, à l’image de cette action de la 59e minute : parti à la limite du hors-jeu, Nene aurait pu frapper, mais il a préféré, d’une passe aveugle, chercher un coéquipier… qui n’avait pas suivi.

Ancelotti : « La semaine la plus importante de la saison »

« Nene a joué pour l’équipe », s’est félicité Ancelotti. Il n’est pas le seul. Le triple une-deux entre Ménez et Pastore à l’origine du premier but ou cette combinaison entre Ménez et Nene (38e) ont été révélateurs de l’état d’esprit qui a animé le PSG hier. « On a très bien joué, remarquait Salvatore Sirigu. C’est sans doute l’une des meilleures prestations de notre saison. Voir un match comme ça, moi, j’aime, je me suis amusé. C’est magnifique… » Mais le gardien italien n’a pas souvent eu l’occasion de s’enthousiasmer de la sorte depuis son arrivée. L’équilibre est fragile, l’harmonie demande confirmation. « Tout le monde a tiré le collectif et ses partenaires vers le haut, ajoutait Jérémy Ménez. C’est ce qu’il faudra faire jusqu’à la fin de la saison et ce qu’il aurait fallu faire avant. Maintenant, ça ne sert à rien de regarder en arrière. Il faut se projeter vers les cinq derniers matches. » L’heure n’est donc pas aux regrets mais à l’espoir d’un deuxième succès d’affilé en Championnat, ce qui ne lui est plus arrivé depuis le début de mars (4-1 contre Ajaccio, le 4 mars, et 2-1 à Dijon, le 11 mars). « Avec Montpellier, qui se déplace à Toulouse, et nous à Lille, ce sera une semaine très importante pour les trois équipes de tête, peut-être même la semaine la plus importante de la saison », relevait Carlo Ancelotti. Comme une semaine plus tôt il a accordé à ses joueurs une journée de repos avant cinq jours de préparation qui pourraient, de nouveau, être orientés vers la recherche du plaisir et de la confiance. Sur le plan tactique, ses joueurs semblent avoir adopté le système « en sapin de Noël » ; il leur reste à confirmer que ce match prolixe en buts n’était pas l’histoire d’un soir.
DAMIEN DEGORRE


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L'avis de l'envoyé spécial
Laisser Nene jouer tranquille

NENE, que certains dans le vestiaire parisien surnomment parfois « TPSG » (tout pour sa gueule), a su répondre aux critiques qu’il a dû essuyer après le match nul à Auxerre (1-1, le 15 avril). Pour avoir tenté un dribble de trop et oublié Kevin Gameiro, le Brésilien était d’un coup devenu le principal responsable du fiasco parisien en Bourgogne. Par avance, on le désignait même comme le premier fautif si Paris n’était pas champion. C’est injuste mais surtout faux. Depuis le début de la saison, le Brésilien est le joueur le plus efficace du PSG et son meilleur buteur (16). Il l’a magnifiquement rappelé contre Sochaux avec un doublé. Au final, si le PSG n’est pas champion, il aura tout fait pour éviter cet échec. Et si le PSG est champion, il y sera pour beaucoup. C’est plutôt comme cela qu’il faut voir les choses.
ALEXANDRE CHAMORET


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Trop fort, le PSG

LES PARISIENS ont construit leur succès à partir d’une maîtrise technique et d’une possession de balle supérieures à celles des Sochaliens, et leur domination s’est vite concrétisée par l’ouverture du score de Pastore, après un triple une-deux avec Ménez et un crochet devant Corchia, d’une frappe en force (1-0, 6e). Puis, comme souvent après un but parisien, le bloc a reculé, l’équipe a ronronné et l’adversaire en a profité. Une ouverture magnifique de Martin pour Maïga, parti dans le dos d’Alex, qui permet à l’attaquant d’égaliser de la tête, après une mauvaise sortie de Sirigu (1-1, 12e). La suite du scénario aurait pu être différente si Maïga, un poil gourmand, n’avait frappé sur le poteau (21e). Cette action, une fois encore initiée par Martin, a réveillé les Parisiens qui, en vingt minutes et deux coups de tête, ont tué tout suspense. D’abord par Thiago Motta, à la réception d’un coup franc de Nene (2-1, 25e), puis par Ménez, après un centre de Tiéné (3-1, 43e). Une fois lancé, rien ne pouvait arrêter Paris, pas même la pause, et Nene en a profité pour augmenter son avance au classement des buteurs du club (16 buts). À chaque fois servi par Jallet, le Brésilien a fait preuve de précision et de sang-froid pour battre Richert, soit trop court (4-1, 55e), soit abandonné (5-1, 60e). Hély a eu beau changer un défenseur central (68e) et un milieu défensif (61e), son équipe s’est noyée dans la capitale. Le sixième but, signé Armand, au bout du temps additionnel (90e + 2), donnera une ampleur méritée au score. – D. D.


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Sa réponse, un doublé

L’HOMME CLÉ
NENE, PSG (8). –
Le Brésilien a réalisé un festival. Il a marqué un doublé. Le premier but sur une reprise du gauche dans la surface (4- 1, 55e), puis le second à la suite d’un crochet sur Richert (5-1, 60e). À son crédit, il faut aussi ajouter son coup franc décisif pour Thiago Motta (2-1, 25e) et son application collective. Le meilleur buteur parisien (16 buts) est sorti sous les ovations méritées du Parc (85e).

ILS ONT ASSURÉ
MÉNEZ (8)
a marqué d’une belle tête décroisée (3-1, 43e). Ses coups de reins ont fait la différence. PASTORE (7) a ouvert le score du gauche après une série de une-deux avec Ménez (1-0, 6e). L’Argentin, plus constant et actif, a bonifié le jeu parisien par ses passes. THIAGO MOTTA (7) a joué les courroies de transmission avec efficacité. Il a inscrit son premier but sous les couleurs parisiennes d’une tête (2-1, 25e). BODMER (6) a délivré des ouvertures précieuses. MATUIDI (6) s’est démené à la récupération. Côté sochalien, MAÏGA (6) a constitué un vrai danger. Il est allé au contact de la tête avec Sirigu pour marquer son neuvième but (1-1, 12e). L’attaquant a ensuite décoché un bel intérieur du gauche repoussé par le poteau (21e). Au milieu, MARTIN (7) a été le seul à surnager par ses ouvertures.

ILS ONT DÉÇU
TIÉNÉ (5)
a ajusté le centre qu’il fallait pour le but de Ménez, mais le latéral a été techniquement approximatif en défense. SIRIGU (4) a réalisé quelques arrêts mais il s’est troué lors de sa sortie aux poings sur le but de Maïga. ALEX (4) a souffert face à Maïga. RICHERT (2) est passé au travers. La charnière BANANA(2)- CARLAO(4) a été acculée. NOGUEIRA (2) a couru dans le vide et SAUGET (3) a subi les combinaisons parisiennes. – A. C.

L'Equipe
HHA
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Salvatore Sirigu : « Je me suis beaucoup amusé »

En dehors de trois occasions dangereuses de Sochaux en première période, dont le but encaissé, Salvatore Sirigu a vécu une soirée des plus tranquilles hier. Il a ainsi eu tout le loisir de profiter du spectacle.

On imagine votre joie après cette victoire…

Salvatore Sirigu. C’est même une victoire très nette.
C’est l’un des meilleurs matchs de la saison. Moi, en tout cas, je me suis beaucoup amusé. Voir mes coéquipiers jouer de cette façon, c’était vraiment beau. C’était un spectacle énorme, non ?

L’équipe a-t-elle enfin compris qu’elle se devait de tirer dans le même sens ?

On a toujours tiré dans le même sens, notre état d’esprit a toujours été bon. On a certes raté des choses. Mais tout le monde rate. Même nous, parce qu’on n’est pas encore une équipe parfaite. Mais ce soir (hier), on a aussi montré de quoi on était capables.

Que se passe-t-il sur le but que vous encaissez ?

L’attaquant était seul, j’ai voulu anticiper, je suis sorti, mais Maïga a touché le ballon avant moi. C’est comme ça… Mais ce but, c’est presque la seule occasion que Sochaux a eue. On a presque fait le match parfait.

Pensez-vous déjà à ce déplacement à Lille ?

Oui, bien sûr. C’est une grosse équipe qui veut montrer qu’elle vaut autant que le PSG ou Montpellier. Si on gagne à Lille, on fera le plein de confiance avant d’aborder cette dernière ligne droite. Malheureusement, on sera toujours dépendants du résultat de Montpellier (NDLR : qui se déplace à Toulouse). Mais on y croit.


leparisien.fr
HHA
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Des supporteurs appellent à un maintien du PSG au Parc des Princes

Les associations PSG Grand Sud et Titi-Fosi, ainsi que Michel Bibard, champion de France avec le PSG en 1986 ont réclamé lundi dans une lettre ouverte « le maintien du PSG au Parc des Princes après les travaux de modernisation ». Le stade de la porte de Saint-Cloud doit subir de gros travaux de rénovation en vue de l'Euro 2016. Mais les projets à l'étude ne sont pas forcémment du goût des propriétaires qatariens qui rêvent d'une enceinte moderne et performante à l'image de l’Allianz Arena du Bayern Munich (66 000 places), de l’Emirates Stadium d’Arsenal (60 335) ou de l’Arena de l’Ajax Amsterdam (52 960). Pendant la durée des travaux, il est déjà acquis que le club parisien déménagera au Stade de France.

« Les événements des derniers mois donnent le sentiment que l'équipe dirigeante est pressée d'évacuer le passé, écrivent les signataires dans cette lettre. Ainsi, les déclarations parfois contradictoires de Leonardo et des responsables qataris laissent penser qu'une installation définitive au Stade de France, à Saint-Denis, est envisagée. Cette hypothèse, qui fait actuellement l'objet de discussions, attise notre inquiétude ».

« Nous voudrions que les dirigeants s'engagent à un maintien du PSG au Parc des Princes après les travaux de modernisation dont il a bien sûr besoin. Nous invitons également l'ensemble des fans du PSG, mais aussi les anciens joueurs, dirigeants ou employés, à faire savoir combien ils sont attachés à ce club, et à ce stade ».

Lire ci-dessous l'intégralité de la lettre:


POURQUOI LE PSG DOIT RESTER AU PARC


De nouvelles ambitions, de nouvelles stars… Demain, peut-être, un nouveau stade. Le Paris Saint-Germain, notre club, n’en finit plus de changer. L’argent investi par l’actionnaire qatari autorise toutes les audaces, même les plus risquées. Cette révolution, menée à une vitesse déroutante, oblige les supporters que nous sommes, de tous horizons, de tous âges, à s’interroger sur l’avenir du PSG. A l’euphorie – relative – des premiers transferts, a succédé une vive inquiétude dans les rangs de ceux qui, comme nous, soutiennent ce club depuis des années, voire des dizaines d’années. Saura-t-il préserver son âme, respecter son histoire, sans tomber dans les excès du formatage « marketing » ?

Aucun de nous n’est naïf : le football est un business planétaire, et le PSG, comme tout club ambitieux, a besoin de moyens importants. Notre objectif, à travers cet appel, n’est pas de rejeter l’actionnaire actuel. Plutôt, dans un esprit constructif, de rappeler une évidence : l’aura d’un club ne se mesure pas uniquement à ses capacités financières, ni au potentiel commercial de ses vedettes. C’est aussi, et surtout, une affaire de sport, de passion, d’identité. Or le PSG a la sienne, si forte qu’elle est à jamais indissociable de celles de la capitale, et de son stade, le Parc des Princes.
En quarante ans de présence, le club y a vécu le meilleur, parfois le pire. Même si les dérives violentes d’une minorité l’ont longtemps pénalisé, il a su fidéliser un public varié, représentatif de la région parisienne. C’est cette richesse – inestimable - qui est aujourd’hui menacée.

Les événements des derniers mois donnent le sentiment que l’équipe dirigeante est pressée d’évacuer le passé. Ainsi, les déclarations parfois contradictoires de Leonardo et des responsables qataris laissent penser qu’une installation définitive au Stade de France, à Saint-Denis, est envisagée. Cette hypothèse, qui fait actuellement l’objet de discussions, attise notre inquiétude. A l’heure où l’ambiance dans les tribunes se ressent déjà de l’absence d’une partie du public historique (nous parlons ici de supporters non-violents), un tel « déménagement » constituerait une rupture avec les racines du PSG. A nos yeux, ce serait sa mort.

Pour éviter pareille issue, nous voudrions que les dirigeants s’engagent à un maintien du PSG au Parc des Princes après les travaux de modernisation dont il a bien sûr besoin. Nous invitons également l’ensemble des fans du PSG, mais aussi les anciens joueurs, dirigeants ou employés, à faire savoir combien ils sont attachés à ce club, et à ce stade.

Bien sûr, tout cela peut paraître futile, voire indécent, en période de crise. Mais il faut comprendre qu’il est ici question du patrimoine et de l’image de la capitale.Un club de football, ce n’est pas seulement onze joueurs et un entraîneur : c’est avant tout un « vécu », un maillot, le ciment d’une vie communautaire. A Barcelone, il est d’usage de dire que le « Barça », vrai modèle de réussite sportive et financière, est « plus qu’un club ». Le PSG aussi. Et c’est au Parc, à l’écoute de son public, que son histoire doit s’écrire.

Associations PSG Grand Sud et Titi-Fosi, Michel Bibard (champion de France 1986, champion olympique), Jérôme Benadiner, William S. Touitou (producteurs), Franck Berteau, Philippe Broussard (journalistes), Cyril Dubois, Thibault de Montbrial (avocats), Michel Kollar (historien du psg).

Rejoignez nous à l’adresse suivante : http://www.facebook.com/touchepasamonparc


leparisien.fr
Varino
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Trois Parisiens qui peuvent trembler

À un mois et demi de l’euro, Gameiro, Sakho et Hoarau, remplaçants au PSG, sont, à des degrés différents, les grands perdants de cette fin de saison.


KEVIN GAMEIRO et Mamadou Sakho ont l’occasion de mesurer à quel point tout va vite dans le football. Il y a moins d’un an, le premier, deuxième meilleur buteur de L 1 avec Lorient (22 buts), s’installait comme la doublure de Karim Benzema en équipe de France, quand le second, futur capitaine du PSG, avait l’occasion de démontrer en sélection toutes les qualités étalées en club. Aujourd’hui, l’un comme l’autre sont remplaçants à Paris, leurs temps de jeu se réduisent comme peau de chagrin, tout comme leurs chances de participer à l’Euro (8 juin-1er juillet). Ils ne sont pas les seuls internationaux français parisiens en péril. Guillaume Hoarau, longtemps blessé, avait fait revivre, à la fin de l’hiver, l’espoir d’une place dans les vingt- trois Bleus, même si Olivier Giroud, au profil identique, conservait quelques longueurs d’avance. Mais, face à Marseille (2-1, le 8 avril) puis contre Sochaux (6-1, dimanche), Carlo Ancelotti, l’entraîneur du Paris-SG, a préféré évoluer sans pointe et laisser son attaquant longiligne (1,92 m) sur le banc. Le PSG en est sorti vainqueur. Pas Hoarau.

GAMEIRO GARDE LE MORAL

Il ne joue plus. Ou presque plus (239 minutes lors des sept derniers matches en L 1). Et quand il joue, Gameiro n’est pas très bon. Ou alors pas aidé par ses coéquipiers. À Auxerre (1-1, le 15 avril), Nene l’a oublié alors qu’il était seul, but grand ouvert. Mais l’attaquant parisien, résigné, n’en a même pas voulu au Brésilien. Cette action symbolisait à ses yeux ce qu’il traverse depuis son arrivée, l’été dernier, dans la capitale, où il se sent souvent victime des choix de ses partenaires qui ne le voient pas. Il s’agit là d’une réalité parcellaire qui ne doit pas écarter que Gameiro (11 buts en Championnat) n’a pas toujours su adapter son jeu à sa nouvelle équipe. Avec Lorient, il avait l’habitude d’affronter des défenses qui libéraient des espaces dans leur dos. La qualité de ses appels axiaux et la précision de ses frappes faisaient la différence. Face à Paris, les blocs adverses sont positionnés plus bas et c’est sur la latéralité que Gameiro aurait dû plus se déplacer. Dans un premier temps, il ne l’a pas fait, ce qu’Ancelotti a remarqué et sanctionné. Trois titularisations au cours des deux derniers mois, pas d’explication à la clé. L’international français (24 ans, 8 sélections, 1 but) sait que sa situation tendue, à un mois et demi de l’Euro, ne plaide pas en sa faveur. « Mais c’est un joueur qui a un moral d’acier, assure Franck Hocquemiller, son agent d’image. Il ne baissera pas les bras parce que la situation est plus compliquée que prévue. »

SAKHO S’AGACE DE LA SITUATION

Dimanche, le public du Parc des Princes l’a réclamé, mais son entraîneur n’a pas sourcillé et Sakho est resté collé au banc. Pour la cinquième fois de suite en L 1. « Oui, je me pose des questions » , avouait- il, la semaine dernière, sans se départir de son sourire. Dans le vestiaire, le capitaine déchu donne le change à ses coéquipiers, leur lance des « t’inquiète » lorsque l’un d’entre eux prend des nouvelles, mais la situation commence à l’agacer. En privé, Ancelotti confie le trouver trop lourd sur ses premiers appuis, trop violent sur certaines interventions. Mais il ne lui a jamais fourni d’explications en direct. Flatté par les chants du stade ce week-end, le défenseur central français (22 ans, 5 sélections) sent pourtant l’inquiétude le gagner un peu plus à quelques semaines de l’Euro.

HOARAU RESTE ZEN

L’émergence du Montpelliérain Olivier Giroud conjuguée à sa blessure à une épaule lors de la première partie de saison l’ont éloigné de la liste des possibles pour le Championnat d’europe. Puis Hoarau est revenu, d’abord sur le banc, ensuite en tant que titulaire. Il a marqué des buts importants, notamment contre Montpellier (2- 2, le 19 février) ou Lyon (4-4, le 25 février), avant d’être de nouveau invité, après quelques prestations décevantes, à Caen(2-2, le 17mars) ou Nancy (1-2, le 31 mars), à retourner sur la touche. Sa difficulté à s’imposer comme un indiscutable au PSG n’est pas une source d’optimisme pour sa présence dans la liste des vingt-trois Bleus. Mais le Réunionnais (28 ans, 5 sélections), fidèle à lui- même, affiche « zénitude » et pragmatisme. Et répète que son premier objectif est d’être champion de France.
DAMIEN DEGORRE



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Les sponsors, eux, les sélectionnent

SI LES CHANCES de Kevin Gameiro et Mamadou Sakho de participer à l’euro se réduisent, les sponsors continuent de miser sur eux. Le Crédit agricole, l’un des partenaires majeurs de l’équipe de France, organisait hier, à Clairefontaine, le tournage de ses spots publicitaires pour l’euro 2012. Cinq joueurs évoluant en L 1 y étaient conviés : Olivier Giroud, Yann M’vila, Jérémy Ménez, Kevin Gameiro et Mamadou Sakho. La semaine dernière, c’était Citroën, l’un des partenaires officiels, qui avait « tourné » au château de Clairefontaine. Étaient invités Hugo Lloris, Anthony Réveillère, Cédric Carrasso, Olivier Giroud ainsi que … Gameiro et Sakho. – D. D.



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Ils étaient meilleurs avec Kombouaré!

10,5 %
C’est le ratio buts/ tirs de Kevin Gameiro depuis l’arrivée de Carlo Ancelotti en tant qu’entraîneur du PSG. L’attaquant parisien, qui a tenté 19 tirs en L 1, n’a marqué que deux fois. Sous Antoine Kombouaré, il avait tiré à 62 reprises pour 9 buts (soit un ratio buts/tirs de 14,5 %).

64 %
Mamadou Sakho a remporté 59 duels sur 92 (soit 64 %) sous les ordres du manager italien. Avec Kombouaré, son pourcentage de duels gagnés s’élevait à 72 % (56 sur 78).

61 %
Alors qu’il remportait 67 % de ses duels aériens (10 gagnés sur 15 tentés) lorsque Kombouaré entraînait le PSG, Guillaume Hoarau est moins efficace dans ce domaine avec Ancelotti. L’attaquant n’a remporté que 61 % de ses duels (39 sur 64).
OPTA

L'Equipe
truite38
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L'absence troublante de Leonardo

Face à l'ampleur de la victoire parisienne, dimanche contre Sochaux (6-1), un fait troublant a échappé aux yeux des observateurs : Leonardo était encore absent dans les tribunes du Parc des Princes. C'est la deuxième fois d'affilée que le directeur sportif du PSG ne prend pas place dans la corbeille présidentielle aux côtés de Nasser al-Khelaïfi. Car contre l'OM (2-1), le 8 avril, il avait préféré suivre la rencontre des vestiaires. Seulement dimanche, le Brésilien n'était même pas présent dans l'enceinte puisqu'il n'est pas venu saluer les joueurs à la fin de la rencontre, selon nos informations. Aperçu brièvement en fin de semaine au Camp des Loges, Leonardo se fait discret ces derniers temps. En Italie, il se murmure que l'Inter Milan souhaiterait le récupérer la saison prochaine. Selon le Corriere dello Sport, un poste au sein de l'organigramme intériste lui aurait même déjà été proposé.

lequipe.fr
HHA
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A-t-il enfin trouvé la bonne formule ?

Trois fois utilisée, trois victoires. Et si Carlo Ancelotti avait enfin trouvé la bonne formule? Tout en restant en 4-3-3, l’Italien s’est passé pour la troisième fois cette saison d’un attaquant dans son onze de départ. Exit Hoarau et Gameiro, place à Pastore derrière Ménez et Nene. Après les succès face à Toulouse (3-1) et devant Marseille (2-1), cette composition surprise a laminé Sochaux (6-1) dimanche dernier.
Une option partie pour rester?

Pourquoi se passer des attaquants ? Soit Ancelotti estime que cette option est la bonne, soit il la teste par défaut, déçu du rendement d’Hoarau et de Gameiro. « C’est une solution momentanée, explique Jacques Crevoisier, consultant de Canal +. Le PSG ne peut pas tenir une saison avec des joueurs qui n’évoluent pas à leur meilleur poste. Je pense qu’Ancelotti ne croit pas en ses attaquants. Il s’est passé d’eux pour son premier match en Ligue 1 (face à Toulouse) et a mis Erding en tribunes. C’est un signe! Ancelotti est un entraîneur qui a besoin d’un avant-centre très haut de gamme à la pointe d’un système défensif. » « Le ponctuel pourrait durer, oppose Jérôme Alonzo, commentateur sur Orange Sport. Ancelotti essaie pas mal de systèmes et dimanche, malheureusement pour Hoarau et Gameiro, les absents ont eu tort. Le Barça joue comme ça parfois, sans vrai attaquant. Je m’enflamme mais, contre Sochaux, j’ai parfois vu du Barça dans certaines phases de jeu du PSG. »

Un système reconduit à Lille ? « Non, répond d’emblée Alonzo. Il y a les matchs à domicile et à l’extérieur. Et il y a les matchs à l’extérieur et les matchs à Lille. Il faut prendre en compte le contexte : c’est une finale, même si ce n’est pas contre Montpellier. Alors je sors Pastore et je mets Hoarau. Si Guillaume a déçu Ancelotti depuis l’arrivée de l’Italien, c’est qu’on ne voit pas le même football. » Crevoisier, lui, souligne la faiblesse défensive de Sochaux pour relativiser la dernière performance parisienne. « On a vu tellement de Paris différents cette saison qu’on ne sait plus à quel saint se vouer. Quel PSG verra-t-on à Lille? Celui d’Auxerre ou de Sochaux ? La clé, c’est la position du bloc. Lille - PSG, voilà deux équipes avec des bombes capables de faire mal dans le dos de la défense, poursuit Crevoisier. Ancelotti, ce n’est pas le genre d’entraîneur qui garde une formule parce qu’il gagne un match. Mais c’est vrai qu’avec Nene, Pastore et Ménez, ça plonge tout le temps, ça rentre dans l’axe, ça permute sans cesse. C’est le dézonage permanent. Toutes proportions gardées, cela me rappelle ce que fait Manchester City. » Manchester City, Barcelone : voilà de belles références pour le PSG à l’heure du sprint final.



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En Italie, Ancelotti fait toujours l’unanimité

Même si beaucoup s’étonnent de voir Montpellier leader du Championnat de France, les compatriotes de Carlo Ancelotti n’ont aucun doute sur sa capacité à mener le PSG vers le titre. De l’autre côté des Alpes, la réputation du Mister est intacte. Tous ceux qui ont croisé sa route restent sous le charme.

« PERSONNE NE PARLE MAL DE LUI. » Fabio Bianchi, journaliste à « La Gazzetta dello Sport ». Ancien gardien de l’équipe d’Italie, partenaire d’Ancelotti à l’AS Rome entre 1986 et 1987, Angelo Peruzzi est élogieux dès qu’il évoque son vieil ami. « J’ai de grands souvenirs avec Carlo, souffle-t-il. Quand il était joueur, on voyait déjà qu’il allait devenir coach. Il avait ça dans le sang. Il a toujours aimé aller vers les autres. C’est vraiment quelqu’un de très communicatif. Il adore transmettre son savoir. » Une conviction que partage une partie de la presse transalpine. Fabio Bianchi, journaliste à « La Gazzetta dello Sport », s’en fait l’écho : « Ancelotti est toujours amical. Il traite bien les journalistes. Avec tout le monde, il aime avoir une bonne relation. D’ailleurs, tous les joueurs que je connais ont toujours un mot gentil pour Carlo. Personne ne parle mal de lui. »

« C’EST UN GRAND HOMME, PAS UN MAGICIEN. » Arrigo Sacchi, ancien entraîneur de l’AC Milan. De Turin à Milan en passant par Chelsea, le natif de Reggiolo, 52 ans, est souvent décrit comme un entraîneur raffiné. Il apprécie l’art et ne s’intéresse pas exclusivement aux seules choses du football. « Carlo est quelqu’un d’intelligent », confirme Peruzzi. « Dans le monde du football, c’est une personne rare car il sait très bien gérer la pression », ajoute Ciro Ferrara, ancien défenseur de la Juventus Turin et actuel sélectionneur des Espoirs italiens. Ancien maître du grand AC Milan, Arrigo Sacchi préfère évoquer son ancien disciple en des termes différents : « Avant d’être un grand entraîneur, Carlo, c’est un grand homme. Il a des bonnes idées et connaît bien le travail. Il peut faire grandir le PSG, mais ce n’est pas un magicien! Il a besoin de temps. Paris ne pourra pas gagner la Ligue des champions dès l’an prochain. Il n’y a pas suffisamment d’argent pour ça. »

« S’IL VEUT QUE JE JOUE POUR LUI À PARIS… »
Alberto Paloschi, international espoir italien. C’est un fait de l’autre côté des Alpes, l’intérêt des tifosi pour le PSG va crescendo. Alors que la fin de saison se profile, les Italiens se prennent au jeu. « Depuis l’arrivée d’Ancelotti à Paris, les gens suivent beaucoup plus le PSG, estime le journaliste de La Gazzetta, Fabio Bianchi. Mais chez nous, tout le monde pense qu’avec les joueurs qu’il a, Carletto doit facilement remporter le championnat. C’est assez bizarre. Mais peut-être que les Italiens ne connaissent pas assez le Championnat de France. » Il reste que les supporteurs ne sont pas les seuls à s’intéresser à l’actualité du Mister. Alberto Paloschi, 22 ans, attaquant formé à l’AC Milan, espère recroiser la route d’Ancelotti : « C’est Carlo qui m’a lancé en Serie A, glisse celui qui évolue désormais au Chievo Vérone. Donc forcément, avec lui c’est spécial. Après, s’il veut que je joue pour lui à Paris, cela voudra dire que je me suis beaucoup amélioré. Mais ça serait un plaisir de le retrouver car c’est vraiment un grand entraîneur. » Loin de sa terre natale, Carlo Ancelotti peut dormir tranquille. Car en Italie, son aura reste intacte.


leparisien.fr
HHA
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Deux sièges pour trois au milieu

C'est une bataille à trois… pour deux postes restants. Le retour de suspension de Mohamed Sissoko, dimanche face à Lille, va relancer la concurrence parmi les milieux défensifs. Depuis la défaite (1-3) en Coupe de France face à Lyon, Carlo Ancelotti privilégie une ligne à trois récupérateurs. Lors des deux dernières rencontres face à Auxerre et Sochaux, Bodmer, Thiago Motta et Matuidi constituaient le trio gagnant.
Sachant que Thiago Motta apparaît indéboulonnable devant la défense, le Mister va devoir éliminer Sissoko, Bodmer ou Matuidi, trois joueurs qui réalisent une belle saison.

Mohamed Sissoko, la valeur sûre
. Depuis son retour fin septembre après sept mois de convalescence, le Franco-Malien a progressivement retrouvé son meilleur niveau. Ancelotti en a fait un titulaire indiscutable et son capitaine lorsque Sakho a été placé sur le banc. L’entraîneur parisien l’a même défendu bec et ongles au moment de ses deux cartons rouges contre Dijon et l’OM. « C’est un joueur agressif mais sur le ballon », a plaidé le coach italien, qui apprécie le profil de l’ancien joueur de la Juve, capable de jouer « box-to-box », c’est-à-dire à la fois récupérateur et apte à attaquer la ligne adverse. Au regard de ces considérations, Ancelotti devrait logiquement le titulariser dimanche dans le Nord.

Blaise Matuidi a saisi sa chance
. Un peu comme Milan Bisevac, Blaise Matuidi est l’invité surprise de cette deuxième partie de saison. L’ancien Stéphanois vient d’enchaîner les quatre dernières rencontres comme titulaire. En un sens, il a su pleinement profiter des blessures de Clément Chantôme ou des suspensions de Mohamed Sissoko. L’international français s’est parfaitement relancé après sa blessure contractée en octobre alors qu’il brûlait les planches. Depuis quelques semaines, il enchaîne les bonnes prestations et démontre des progrès manifestes dans l’apport offensif. On peut y déceler un effet Makelele, qui n’a pas ménagé ses conseils auprès de lui. Matuidi possède aussi l’avantage d’être gaucher, ce qui pourrait achever de convaincre Ancelotti de le titulariser face à Lille.

Mathieu Bodmer, la note technique
. Il a démarré l’année titulaire. En janvier, Ancelotti ne tarissait pas d’éloges à son endroit. C’était avant l’arrivée de Thiago Motta et la montée en puissance de Matuidi. Depuis, l’ancien Lyonnais semble avoir perdu de son crédit. Il compte neuf titularisations contre dix pour Matuidi en 2012. L’entraîneur italien, qui aimait l’utiliser dans l’axe, juste devant la défense, lui préfère Thiago Motta. Quand il joue, comme lors des deux derniers matchs, Bodmer ne déçoit pas mais il ne rayonne pas non plus. Fin technicien, il possède des atouts pour fluidifier le jeu et sait se montrer décisif près du but. Dans d’autres équipes, cela suffirait pour conserver sa place mais, à Paris, cela n’offre aucune garantie.


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