PuceDeBarbesLaFaMiLLe8013
27/01/2016 18:50
Dans le même genre y'avait lui :
Citation
ASSURÉMENT, Chantilly qui, il y a tout juste une semaine, a été éliminé de la course à la montée en CFA 2, se serait bien passé de cette affaire.
Jeudi, Claude Cauvy s'est rappelé au « bon » souvenir de ses anciens dirigeants puisque le club a été condamné par la cour d'appel des prud'hommes d'Amiens à lui verser environ 55 000 .
Le club n'en ayant pas les moyens, l'affaire Cauvy pourrait le placer dans une situation financière désastreuse.
Rappel des faits. Début juillet 2000, Claude Cauvy débarque dans l'Oise auréolé
d'un CV plutôt alléchant. Le garçon raconte « qu'il a joué avec les réserves du Real Madrid
et de Barcelone, à Colo-Colo en Ligue 1 chilienne devant 100 000 personnes et affronté Diego
Maradona ».
Claude Cauvy raconte également « qu'au Chili, une usine fabrique des chaussures à son nom, qu'il a tourné une sitcom en Amérique du sud et failli tourner un film avec Brad Pitt ». En cet été 2000, Chantilly n'a d'yeux que pour son nouvel attaquant. « C'est Fabrice Vandeputte, alors entraîneur, qui l'avait trouvé, se souvient Christian Garreau, l'ancien président du club. Personnellement, contrairement à d'autres, j'assume ma part de responsabilités. Cauvy
nous avait fourni une cassette vidéo sur laquelle on le voyait jongler et faire des têtes plongeantes.
Sur des plans assez lointains, on apercevait un joueur marquer des buts incroyables des 25 mètres.
Avec le recul, je doute franchement qu'il s'agissait de lui ! En tout cas, Fabrice Vandeputte a été séduit. »
Montage ou pas, CV « bidonné » ou pas, toujours est-il que le club, certain d'avoir flairé la bonne affaire propose immédiatement un contrat fédéral à son « nouveau prodige ». Quelques jours après la signature, Cauvy participe à ses premiers entraînements et à ses premiers matchs amicaux. Et c'est à ce moment que les premiers doutes apparaissent. Les performances de Cauvy sont loin en effet d'être exceptionnelles. Les dirigeants, certains « d'avoir affaire à un escroc », mettent un terme au contrat. Claude Cauvy les attaque alors devant les prud'hommes
pour rupture abusive. Débouté en première instance, il a obtenu gain de cause en appel. Même si le club peut se pourvoir en cassation, la sanction est exécutable.
« Je suis confiant, avance pourtant Pascal Cocuelle, l'actuel président. J'ai eu Claude Cauvy hier (NDLR : avant-hier) au téléphone. Je ne peux pas vous en dire plus mais je vous assure que rien n'est fait. De toute façon, ce n'est pas à moi d'assumer. Je n'étais pas président à cette époque (NDLR : Christian Garreau était président de la section foot et Dominique Bayet était le « financier » et le président
du club omnisport). Les responsables ont pignon sur rue. Ils ont toujours dit qu'ils assumeraient et je pense que ce sont des gens intelligents. »
Joint, hier après-midi en Espagne où il est ésormais agent de joueurs, Claude Cauvy nous a affirmé « ne pas être au courant du dossier et ne pas avoir eu le président Cocuelle au téléphone ». Il estimait toutefois « que justice
avait été faite ».
Quant à Dominique Bayet, désigné comme responsable de ce fiasco, il n'a, malgré plusieurs messages laissés, pas souhaité nous rappeler.
Le gars est devenu agent, il avait de bons joueurs de L1 et Liga à un moment