CAMEROUN : PAUL LE GUEN TORPILLE DAVID N’GOG !

20/05/2010 - 20 h 00

Sélectionneur du Cameroun, Paul Le Guen aura la lourde tâche de tenter de qualifier les Lions Indomptables pour les huitièmes de finale de la Coupe du monde. Et dans la liste des 30 camerounais retenus, David N’Gog est absent, malgré que le sujet ait été abordé entre les deux hommes.

Interrogé par Camer-Sport, Paul Le Guen a expliqué pourquoi le joueur de Liverpool n’avait finalement pas rejoint le Cameroun : « Il a souhaité être titulaire s’il était appelé à jouer pour le Cameroun, moi je sélectionne des joueurs et non des titulaires. Un joueur ne me pose pas des conditions avant une compétition, je ne fonctionne pas comme ça. Si vous êtes footballeur faites votre travail, exprimez-vous et l’entraîneur va décider. Voilà le rôle d’un joueur ». Et toc !

Khaled Karouri

Coridon: «Kombouaré, du bon boulot»

Présent mercredi dernier à l'événement World Charity Soccer, Charles-Edouard Coridon a naturellement apporté son soutien à Haïti, «une île chère» à son coeur. Pour Francefootball.fr, le Martiniquais en a aussi profité pour évoquer la situation actuelle du Paris Saint-Germain, où il a évolué une saison. Il est convaincu qu'Antoine Kombouaré est l'homme de la situation. (Photo JP)

«Charles-Edouard, vous avez mis un terme à votre carrière professionnelle en 2007, que devenez-vous ?
J'entraîne une équipe de district et je joue en Bretagne, à côté de Guingamp (à l'Union Squiffiec-Trégonneau). Sinon, j'organise également des stages en Martinique, en amenant des clubs pros qui font un recrutement, une détection élite et puis, je suis les gamins.

Le World Charity Soccer* est une belle oeuvre caritative et aussi un bon moyen de retrouver de vieilles connaissances...
C'est vrai qu'il y a des joueurs que je n'avais pas revu depuis cinq ou dix ans, des anciens Lensois notamment (Dacourt, Vairelles, Pierre-Fanfan), donc ça fait plaisir de les revoir. Ça fait aussi plaisir que Wagneau (Eloi, l'organisateur) ait pensé à nous pour animer cette journée. Mais il ne faut pas oublier que le séïsme a dévasté l'île et qu'on est là pour les aider. En tant qu'Antillais proches, Haïti est une île qui nous est chère. Donc forcément, on est touché.

«C'est mieux d'avoir des tribunes saines»

En tant qu'ancien joueur du Paris Saint-Germain, que pensez-vous du plan antiviolence, qui prévoit notamment la fin des abonnements, que souhaite instaurer le président Robin Lepoux ?
S'ils veulent le tenter, pourquoi pas. On verra les conséquences, même si je pense qu'il y aura forcément un manque à gagner. Qui va couvrir ce manque à gagner, je ne sais pas ? Mais quelque part, c'est mieux d'avoir moins de rentrées d'argent à court terme et d'avoir des tribunes saines que de continuer à engranger des sous et d'avoir des tribunes malsaines.

A votre époque parisienne (2004-2005), avez-vous connu des problèmes avec le public du Parc des Princes ?
Non, pas directement. A l'échauffement, quelques fois j'ai entendu des insultes racistes sur l'adversaire ou des cris de singe, sachant qu'au sein du PSG, il y avait aussi des blacks, donc c'est un peu anormal. Critiquer l'équipe adverse, alors qu'à l'intérieur de sa propre équipe, il y a les mêmes individus, je crois que ce n'est pas très intelligent.

Et d'un point vue sportif, comment jugez-vous la saison de Paris ?
Antoine Kombouaré a fait du bon boulot. Ils ont gagné la Coupe, même si c'est vrai qu'en Championnat, ça piétine encore. C'est une grande ville, l'une des plus belles du monde, c'est un très bon club, l'équipe n'était pas trop mal, sauf qu'il n'y a pas eu les résultats escomptés. A force, ils vont trouver la solution. En tout cas, avec Kombouaré, le club a fait une belle affaire.»

Entretien avec... Youssouf Mulumbu : « C’est toujours plus dur dans un grand club comme le PSG »

23/05/2010 - 18 h 45

La Ligue 1 l'a découvert le 22 octobre 2006 alors qu'il n'avait que 19 ans. Lancé dans le grand bain par Guy Lacombe, alors entraîneur du Paris Saint-Germain, Youssouf Mulumbu franchissait alors l'énorme pas qui sépare les jeunes pousses du club de la capitale d'une titularisation en championnat. Malgré des débuts prometteurs, il va faire les frais du changement d'entraîneur et de l'arrivée de Paul Le Guen. Prêté puis définitivement cédé à West Bromwich Albion, il a fait ses preuves cette saison en Championship et va redécouvrir la Premier League, à laquelle il a juste eu le temps de goûter la saison dernière. Courtisé en Angleterre, il a répondu aux questions de Footmercato.


FM : Tout d’abord, comment allez-vous ?
Youssouf Mulumbu : Un peu fatigué, la saison a été très longue. On essaie de savourer la montée en Premier League. On est partis en vacances avec le sentiment du travail accompli. On est tous contents.

FM : Racontez-nous cette belle aventure avec West Bromwich Albion.
YM : Au départ, je ne m’y attendais pas vraiment. On était descendu la saison précédente, je n’avais pas beaucoup joué. Je suis arrivé en tant que remplaçant. Et dès mon premier match, j’ai su trouver mes marques et j’ai enchaîné beaucoup de matches. Ca s’est super bien passé. L’entraîneur, le staff et le public étaient contents de moi. C’était une saison très enrichissante. J’ai progressé, j’ai marqué des buts. Je ne m’y attendais pas et au final je suis super heureux.

FM : WBA est votre première expérience à l’étranger, qu’avez-vous pensé de la Premier League et du Championship ?
YM : J’ai eu la chance de jouer 7 matches en Premier League la saison dernière. J’ai pu faire la différence entre les deux championnats et c’est vrai que la deuxième division est beaucoup plus physique. Surtout, on joue tous les trois jours. Je me disais : on n’a pas temps de repos ! Les dix derniers matches, j’ai joué en tirant la langue. J’ai joué 42 matches de championnat, 45 en comptant les Coupes. C’est très exigeant pour les organismes. J’ai vraiment gagné en volume du jeu, et en terme de puissance physique. Je suis un autre joueur depuis que je suis arrivé en Angleterre.

L’avenir est en Premier League

FM : Ce style de jeu semble vous avoir plu, non ?
YM : Oui. Il fallait que je confirme. Et je peux le dire aujourd’hui, c’est mon style de jeu. Il ne me reste plus qu’à confirmer en Premier League.

FM : Justement, avez-vous déjà parlé avec vos dirigeants et votre entraîneur au sujet de l’année prochaine ?
YM : Il me reste un an de contrat (ndlr : jusqu’en juin 2011). On a parlé avec les dirigeants, ils veulent que je prolonge de deux ans. Il y a des clubs qui sont intéressés, et notamment Newcastle, qui est vraiment très intéressé, avec qui mon agent a des contacts. Il y a aussi des clubs italiens. Moi, j’ai vraiment envie de rester à West Brom, car j’ai beaucoup appris là-bas. En montant en Premier League avec cette équipe, j’aurais plus de chances de jouer. Mais après, il faut trouver un terrain d’entente avec les dirigeants pour que je puisse rester. Mon idée première, c’est de rester à WBA, mais si les négociations ne se passent pas bien, je pense que j’irais peut-être voir ailleurs.

FM : Avec l’équipe actuelle, rester en Premier League n’est pas une ambition démesurée ?
YM : En fait, le club a gardé la même ossature que lors de la dernière saison en Premier League. Seuls deux ou trois joueurs étaient partis. Donc les joueurs présents aujourd’hui connaissent déjà bien la Premier League. Le président et l’entraîneur nous l’ont d’ailleurs dit : ils ne vont pas beaucoup recruter. Comme la plupart des joueurs a déjà gouté à la Premier League, cela sera moins difficile que pour d’autres promus.

FM : L’entraîneur Roberto Di Matteo (ndlr : ancien joueur de Chelsea) va-t-il rester lui aussi ? Quel genre d’entraîneur est-il ?
YM : Oui, il sera là la saison prochaine. Il est assez content de tout le monde. Il m’a félicité pour mon année. Je suis content, car tactiquement c’est un super bon coach. En même temps, il est italien ! Il attache beaucoup d’importance à l’aspect tactique et défensif. Comme il a joué à mon poste, il m’aide beaucoup, on discute beaucoup. C’est aussi pour ça que je me sens bien à WBA.

Le PSG et ses jeunes, une histoire difficile

FM : Suivez-vous toujours les résultats du PSG, votre club formateur ?
YM : Je regarde tout ce qui se passe au PSG. J’ai des amis qui y sont encore, des gens comme Mamadou Sakho, Grandi N’Goyi. Et puis c’est le club de mon cœur. Je suis supporter même dans les moments les plus durs.

FM : Justement, les dirigeants parisiens ont décidé de prendre à bras le corps le problème des supporters et ont pris des mesures drastiques (suppression des abonnements, places aléatoires, etc). Qu’en pensez-vous ?
YM : Supprimer les kops de supporters, c’est aussi pénaliser les joueurs. On a toujours besoin des supporters, des encouragements. Mais si c’est la seule solution, alors il faut le faire. Cela a toujours été un gros problème au PSG.

FM : Quand vous voyez vos anciens partenaires en équipe de jeunes en difficulté ou en manque de temps de jeu comme Sankharé, Chantôme ou N’Goyi, pensez-vous avoir fait le bon choix en partant en Angleterre ?
YM : Personnellement, je pense avoir fait le bon choix. Enchaîner 45 matches avec mon équipe et entendre les échos positifs sur ma saison, je pense que c’était la meilleure solution. Pour Clément Chantôme, c’est différent. Le club tenait vraiment à lui, et lui a promis beaucoup de choses. Je pensais moi aussi qu’il allait s’imposer. Après, au vu des résultats de Paris, cela a été dur de lancer les plus jeunes. C’est toujours plus dur dans un grand club comme le PSG. L’avenir des jeunes est souvent conditionné aux résultats du club. Alors, quand ça devient plus dur, on opte plus pour les joueurs plus âgés et expérimentés. C’est peut-être ça qui porte le plus préjudices aux jeunes pousses du PSG. Mais c’est dur de quitter un club comme ça. Quand on est jeune, on est attaché au club et ce n’est pas évident de partir. Mais il faut savoir ce que l’on veut. La meilleure solution pour moi, c’était de partir et aujourd’hui je suis très content de ce choix.

FM : Comment se passe l’intégration des jeunes en équipe première à Paris ?
YM : L’intégration des jeunes chez les pros se déroule bien. Le problème, c’est ce qui suit. Il y a rarement de la continuité. On ne peut pas juger un jeune sur une petite dizaine de matches. On peut avoir une bonne formation, mais si on ne joue pas derrière. À Lille, il y a des jeunes comme Cabaye, formé au club et qui finit pro et titulaire. On peut aussi citer l’exemple de M’Vila. Ce n’est pas le cas de Sankharé ou Chantôme à Paris.

FM : Vous étiez bien parti pourtant à Paris, puisque Guy Lacombe vous avait lancé en équipe première assez vite. C’est le changement d’entraîner et l’arrivée de Paul Le Guen qui vous a pénalisé ?
YM : Exactement. C’était un cycle non accompli. Quand Lacombe était là, il m’avait vu en équipe réserve et il m’a finalement intégré à l’équipe première. Malheureusement, il y a eu changement de coach. Qui dit changement de coach dit mauvais résultats à l’origine. Donc quand Le Guen est arrivé, cela a été assez dur.

FM : Si Lacombe avait été maintenu, auriez-vous pu vous imposer durablement ?
YM : Oui je pense. Quand j’ai joué, même avec Le Guen, je n’ai pas été mauvais. J’ai quand même un sentiment d’amertume aujourd’hui quand je regarde Paris. Je me dis que j’aurais pu avoir ma chance. Maintenant, la page est tournée. Je reste supporter du PSG, mais je suis allé de l’avant. Et cela se passe bien.

Où l’on reparle de Newcastle

FM : À quoi ressemble votre plan de carrière ?
YM : Disons que ça ressemble encore à deux ans à West Brom ou à Newcastle, et après pourquoi pas un club plus huppé. Mais cela dépend de mes performances. Ici, tout va très vite : un ou deux bons matches et les recruteurs viennent te voir, discutent avec toi après les matches. C’est ce qui se passe avec Newcastle actuellement, avec qui j’ai beaucoup parlé.

FM : L’intérêt de Newcastle semble vous titiller…
YM : C’est un super club. Lorsque mes coéquipiers ont su que Newcastle était intéressé, tout de suite, ils m’en ont parlé, me disant que c’était un grand club avec une grande histoire. J’ai aussi eu la chance de parler avec Fabrice Pancrate, qui était là-bas.

FM : Et la vie en Angleterre, comment vous la trouvez ?
YM : Ici, le foot, c’est passionnel, les gens t’en parlent tout le temps, les stades sont toujours pleins. En dehors du foot, j’arrive à m’occuper, mais je reste souvent à la maison. Avec la Playstation et la télé française, j’ai tout ce qu’il faut !

->Aurélien Léger-Moëc

Sedan : Lucau frustré

Libre de tout contrat après la fin de son engagement à Sedan, Chiguy Lucau est à la recherche d'un nouveau club. En attendant, l'attaquant franco-congolais conserve un souvenir amer de son passage au CSSA où il estime que la concurrence n'a pas toujours été très saine.

A la recherche d'un nouveau club après trois années passées à Sedan, Chiguy Lucau, prêté en fin de saison dernière au club de Châteauroux, ne quitte pas le CSSA avec un grand souvenir de son passage dans les Ardennes. Si la première saison de l'ancien joueur du PSG a été plutôt satisfaisante (26 matchs, 6 buts), cela s'est aggravé au fil du temps. Sur les deux dernières saisons qu'il a passées sous le maillot sedanais, le Franco-Congolais ne présente même à son compteur que treize matchs joués, pour un seul but marqué. « C'est surtout dans les plans du président que je n'entrais plus, regrette Lucau dans l'Union. Il n'a rien à dire sur ma saison. C'est dur mais c'est le football qui est comme ça. J'ai déjà vu comment ça se passait au Paris-Saint-Germain puis au Mans. Mais j'ai des regrets car je n'ai pas été jugé sur le terrain. Les dés étaient pipés d'avance. J'ai envie de me battre sur le terrain, pas contre le système ». Pas de nature à baisser les bras ni à perdre le moral, Lucau espère que le vent va de nouveau souffler dans son sens à l'avenir. « J'ai perdu une bataille, pas la guerre. J'ai tourné la page sedanaise et j'ai besoin d'avancer. Mais, quand un joueur a vécu deux saisons comme ça, les gens pensent qu'il n'a pas été bon. Ils ne savent pas le pourquoi du comment. J'attends, on verra. ».

L'OGC Nice bientôt vendu ?

Nice pourrait bientôt changer de propriétaire. Selon L'Equipe, Charles Villeneuve a été mandaté par un groupe industriel pour entrer en contact avec les dirigeants azuréens pour un rachat à 100% du club. Une offre de 10 millions d'euros aurait d'ailleurs d'ores et déjà été transmise. En retour, Gilbert Stellardo, l'actuel président et actionnaire majoriaite de l'OGC Nice, aurait indiqué vouloir plutôt 15 millions d'euros. Selon L'Equipe, les deux parties ont jusqu'à lundi soir pour trouver un terrain d'entente. Par ailleurs, Le Parisien, également au courant de cette affaire, croit savoir que le groupe industriel susceptible d'acquérir le club niçois serait franco-libanais.

Robert à l’Entente ?
Laurent Robert (35 ans ; ex-PSG, Newcastle ou Benfica ; 9 sélections A), qui s’est entraîné en fin de saison avec la CFA du PSG, pourrait atterrir à l’Entente (CFA).

Laurent Robert bientôt entraîneur ?

Alors qu'il s'entraîne avec la réserve du Paris Saint-Germain, Laurent Robert espère un dernier challenge avant de se retirer.(EQ)

Stop ou encore ? Même lui, il ne le sait pas. Laurent Robert, âgé de 34 ans, s'entraîne toujours. Au camp des Loges, comme au bon vieux temps. Mais plus avec les pros. Simplement avec l'équipe réserve où les joueurs le surnomment affectueusement «tonton». Le Réunionnais garde la forme et espère toujours un dernier challenge à la hauteur de ses attentes, comme il nous l'a expliqué lundi soir. «J'attends, j'attends... Mais en France, à partir d'un certain âge, on ne donne plus trop sa chance à certains joueurs et personne ne s'est vraiment manifesté, explique-t-il d'un air décontracté. L'Entente Sannois Saint-Gratien m'a contacté, mais je pense pouvoir encore apporter quelque chose au plus haut niveau. J'ai toujours une grosse envie. Les entraînements que je fais n'ont rien à voir avec les matches, je le sais. Il me faudrait quelques rencontres pour reprendre le rythme. Je me vois bien aider un promu. Comme Caen ou Brest qui ont des bases solides. Après la Ligue 2 ou le National, c'est différent. Le niveau n'est vraiment pas le même.» A défaut de trouver un club, il songe à obtenir ses diplômes d'entraîneur. «Je me suis rapproché de l'UNFP pour les passer cet été.» S'il les obtient, il en a tout cas promis de «faire la révolution». A Paris ou ailleurs. - Tanguy LE SEVILLER

Nice : L’offre de Villeneuve rejetée

Le président co-actionnaire majoritaire de l'OGC Nice, Gilbert Stellardo, a repoussé l'offre d'achat du club formulée par Charles Villeneuve, ancien cadre de TF1 et ex-président du Paris, SG au nom d'un groupe industriel franco-libanais.

Charles Villeneuve ne devrait pas faire son retour dans le monde du football à Nice. En effet, son offre de rachat formulée au nom d’un groupe franco-libanais a été rejetée par le président Stellardo. « J'ai pris connaissance de cette proposition, a déclaré Stellardo. Elle ne m'intéresse pas. Tant au niveau du montant que du projet de développement du club par le centre de formation promis par un groupe dont je ne connais toujours pas l'identité. J'en informerai mes collègues mais nous n'en discuterons pas. » Le président niçois a refusé de préciser la somme offerte pour la cession du club, se retranchant derrière une clause de confidentialité imposée par le candidat à la reprise. Selon plusieurs sources, 10 millions d'euros auraient été proposés.

L. Robert : «Des mauvais choix»


Il s'est entraîné durant toute la saison avec la réserve du PSG, sans jamais pouvoir côtoyer les pros. Avant de mettre probablement un terme à sa carrière à la fin de l'été, Laurent Robert porte pour Francefootball.fr un regard critique sur le club de la capitale et son entraîneur, Antoine Kombouaré. (Photo Presse-Sports)

A 35 ans, Laurent Robert sort d'une saison blanche, passée à s'entraîner avec la réserve du PSG. Une expérience qu'il a toute de même appréciée, puisqu'elle lui a permis de transmettre son vécu à de jeunes joueurs. «Ça se passe super bien ! Ils m'ont tous vu jouer quand ils étaient jeunes... Ils m'appellent tous tonton», nous explique le gaucher réunionnais. Il regrette d'ailleurs qu'Antoine Kombouaré n'ait pas donné leur chance à certains en équipe première : «Il y en a plusieurs qui ont le niveau ! Le petit Partouche était dans le groupe pro l'année dernière, cette année tu ne le vois pas... Il y a plein de jeunes qui méritaient d'intégrer le groupe pro. Ils auraient pu donner un coup de main au PSG. Il y a eu des choix... Des mauvais choix pour moi.»

«Ils savaient tous que j'étais là...»
Lui aussi souhaitait aider un club qu'il a connu avec bonheur entre 1999 et 2002, en proposant même de jouer gratuitement au sein d'une équipe en manque de joueurs de couloir. «C'est entré par une oreille, et ressorti par l'autre... Ils savaient tous que j'étais là, mais personne ne s'est manifesté», regrette-t-il aujourd'hui. La gestion d'Antoine Kombouaré, mais aussi celle de Luis Fernandez à son époque («Il a foutu le bordel !») peuvent expliquer selon Laurent Robert les difficultés du club de la capitale, mais ce n'est pas suffisant. «Ça ne devrait pas arriver à Paris, lâche-t-il. Ça fait combien de temps que le PSG n'a pas fait une grande saison ? Cinq ans ? Six ans ? Ce n'est pas normal.»

«J'ai toujours l'envie»
Et son avenir dans tout ça ? Contacté par l'ambitieuse Entente SSG (CFA), le Réunionnais a «toujours l'envie», son pied gauche est toujours efficace, mais il n'envisage pas de rejoindre un club ailleurs qu'en Ligue 1. En dessous, «le niveau n'est pas le même...» Rejoindre Caen ou Brest, fraîchement promus, pourrait en revanche le tenter. S'il ne trouve pas chaussure à son pied avant la fin du mois d'août, l'ancien joueur de Montpellier prendra sa retraite, avant de passer ses diplômes d'entraîneur. «Je me suis rapproché de l'UNFP pour commencer à les passer cet été», explique-t-il, comme si l'absence de contacts concrets l'avait déjà fait se rendre à l'évidence.

Cédric CHAPUIS

L. Fournier, favori pour Strasbourg

Laurent Fournier, qui vient de quitter son poste d'entraîneur de Créteil, a été sondé par Jean-Claude Plessis, le président de Strasbourg, pour être le coach du Racing la saison prochaine. «C'est vrai», a répondu l'ancien patron de Sochaux, interrogé mardi par le quotidien L'Alsace. Les deux hommes se sont parlés et «ça s'est plutôt bien passé», a-t-il ajouté. «Mais je ne peux pas en dire plus. On a tellement d'autres affaires en cours, notamment notre passage devant la DNCG, que la question de l'entraîneur ne sera pas réglée avant la semaine prochaine.»

Autre piste étudiée par les dirigeants strasbourgeois, celle menant à Didier Ollé-Nicolle, l'ex-entraîneur de Clermont et de Nice. Des contacts ont là aussi été établis. Mais sans suite pour l'instant.

A n'en pas douter, Raï est l'un des tous meilleurs joueurs de l'histoire du PSG. Le Brésilien a accordé un entretien à France Soir, dans lequel il évoque le club de la capitale.

A la question de savoir si le poste d'entraîneur de l'équipe francilienne l'intéresserait, l'ancien numéro 10 répond : " Déjà, pour l'instant, Antoine Kombouaré est en place et je m'en réjouis, c'est une bonne chose de faire confiance aux anciens joueurs. Après, on verra... Il faut déjà que je me convainque moi-même que je suis capable d'être entraîneur, puis que je connaisse une première expérience. Si je suis cette voie, ce qui n'est pas impossible, alors pourquoi pas ? ".

Quant à ses meilleurs souvenirs de joueurs, il confie : " Évidemment, c'est avec le PSG que j'ai vécu mes plus beaux moments. Je pourrais citer, en vrac, la finale de la Coupe d'Europe gagnée en 1996, le quart de Ligue des champions contre Barcelone en 1995 (1-1 à l'aller, 2-1 au retour), l'élimination de Bucarest (5-0 au retour après une défaite 3-0 sur tapis vert à l'aller) en 1997... Mais incontestablement, mon souvenir le plus fort, c'est mon dernier match au Parc contre Monaco, en 1998. Ce jour-là, l'hommage du Parc avait été si fort. Je n'oublierai jamais cela ".

LAURENT FOURNIER : OBJECTIF LIGUE 2 !

Le Racing a officialisé la venue de son nouvel entraineur pour la saison 2010/2011. Il s'agit de Laurent Fournier, qui connait bien le national pour avoir terminé 4ème avec Créteil la saison passée.

Bonjour Laurent et bienvenue en Alsace. Pouvez-vous nous dire un mot sur votre arrivée au Racing ?
Je suis très content de pouvoir signer à Strasbourg, dans un club qui a pour objectif la remontée immédiate en Ligue 2.

Vous avez pris connaissance de l'effectif du Racing, qu'est ce qui va permettre à cette équipe de faire la différence en National ?
Dans un premier temps, ce qui va faire la différence, c'est d'utiliser "on". L'objectif va être réalisé tous ensemble, avec le staff, les joueurs, le personnel et les supporters. Nous devons tous oeuvrer dans le même sens pour arriver à notre objectif.
Ensuite, sur le terrain, les joueurs vont devoir se battre. Le championnat de National est difficile et c'est avec un mental de compétiteur que l'on pourra avoir la régularité nécessaire pour remonter en Ligue 2.
Enfin, l'équipe devra accepter de partir avec l'étiquette de favori dans le dos. Nos adversaires évoluerons à 200 % contre nous, et nous devrons chaque week-end nous surpasser pour arriver à notre objectif.

Pour conclure, un petit mot pour les supporters du Racing ?
Comme je disais, l'objectif, "on" va le réaliser tous ensemble ! Dans la défaite comme dans la victoire, j'attends de mes joueurs qu'ils se battent, qu'ils donnent le maximum sur le terrain et que personne ne se mente. Avec cette mentalité, je suis persuadé que l'on peut réaliser de grandes choses, et ça les supporters le ressente.

Landreau et Carrière reçus au DEF

La Fédération français de football a dévoilé le nom des candidats reçus à l'examen final du diplôme d'entraîneur fédéral de football (DEF) Spécifique. Parmi eux, on retrouve plusieurs joueurs en activité comme le gardien de Lille Mickaël Landreau (photo Presse-Sports), le Dijonnais Mickaël Isabey ou encore le néo-Lavallois Frédéric Mendy. Présent sur le banc de la Tunisie à Radès lors du match amical face à la France (1-1), Ali Boumnijel a également été admis, au même titre que Frédéric Déhu, Vincent Hognon ou le fraîchement retraité Eric Carrière.

La liste complète des candidats reçus

Anas Amalal
Fatsah Amghar
Gharib Amzine
Bertrand Antoine
Eric Anziani
Sener Atila
Xavier Bernain
Pierre Berthaud
Arnaud Bey
Jose Bompastor
Damien Bonnin
Ali Boumnijel
Jérôme Brocard
Arnaud Bulenger
Philippe Burle
Pascal Camier
Frantz Caro
Eric Carrière
Roxane Cavallo
Johann Chapuis
Anthyme Charlet
Marin Colic
Sylvain Colin
Frédéric Cravero
Emerick Darbelet
Frédéric Déhu
Hervé Della Maggiore
Mickael Derouet
Pape Youssouf Diallo
Vincent Dyduch
Armindo Ferreira
David Ferrere
Stéphane Finot
Christophe Gamel
Fabien Gaudfroy
Franck Goncalves
Nicolas Gonfalone
Sébastien Guironnet
Benjamin Hochart
Vincent Hognon
Jean Pierre Ambroise Honoré
Lucas Ignatowicz
Mickaël Isabey
Samuel Journot
Willy Lacoste
Olivier Lagarde
Pierrick Landais
Mickaël Landreau
Olivier Laridon
David Le Digarcher
René Leandri
David Linares
Bruno Luzi
Franck Manceau
Karl Marchand
Frédéric Mendy
Alain Morzières
Christophe Nau
Mamadou Niambele
Jean Marie Pasqualetti
Pascal Pouthier
Antony Rigole
Raymond Robbe
Mathieu Robin
Norberto Rodrigues Da Silva
Boris Schueller
Jean-Daniel Songne
Stéphane Subran
Stéphane Suire
Stéphane Szczepaniak
Guy Noel Tapoko
Gaëtan Texier
Alexandre Torres
Philippe Valentin
Patrick Valery
Benjamin Verdelhan
David Vittorelli
Cédric Voutier
Laurent Weber
David Welferinger

France Football.fr

Boskovic en MLS

Après les capitales de Serbie, de France et d'Autriche, Branko Boskovic s'envole pour la capitale des Etats-Unis. L'ancien joueur du Paris Saint Germain va signer très prochainement un contrat avec le club de DC United. Le milieu gauche du Rapid Vienne signera un contrat de joueur désigné et sera donc attendu comme une star en Major League Soccer. Il s'agira en effet du 2e joueur de l'histoire de la franchise à signer un contrat de ce genre (après le Brésilien Luciano Emilio), et devra faire de son mieux pour permettre au club de la capitale de continuer son redressement au classement de MLS. Après 8 défaites d'affilée lors des 8 premières journées, DC United est pour l'instant sur une série de 3 victoires et match nul. Branko Boskovic ne pourra toutefois pas évoluer sous les couleurs de Washington avant le 15 juillet prochain, date de la réouverture du marché des transferts aux Etats-Unis, et de l'opposition contre les Seattle Sounders.

Cameroun : Eto'o prévient Le Guen

mercredi 16 juin 2010 - 23h32

Interrogé longuement mercredi soir dans l'émission Canal Football Club sur Canal Plus, Samuel Eto'o a déclaré notamment qu'il acceptait le rôle dans lequel veut le voir Paul Le Guen mais que ce dernier devrait assumer les responsabilités en cas d'élimination prématurée des Camerounais.

« Le Cameroun a fait le choix de prendre Paul Le Guen en sélectionneur et il faut qu'il se mette face à ses responsabilités, a déclaré Samuel Eto'o, longuement interviewé mercredi soir dans le Canal Football Club sur Canal Plus. A la fin du Mondial, il devra rendre des comptes, tout comme moi en tant que joueur. Sur mon rôle je donne le maximum. J'ai joué là ou Paul ma demandé, j'ai défendu comme un latéral, mis mes coéquipiers dans les meilleures conditions possibles. Je suis le meilleur buteur de l'histoire du foot camerounais, de l'Afrique. Si le coach me dit de jouer là, je dois le faire, car mon devoir est d'accepter des situations difficiles. J'ai toujours été correct, parfois je me suis trompé, mais je dis ce que je pense. »

Frau: «Lille ne me fait pas confiance»

Alors qu'il lui reste un an de contrat à Lille, Pierre-Alain Frau (Photo Presse-Sports) a appris qu'il ne serait pas prolongé, tout comme ses coéquipiers Larsen Touré et Ludovic Butelle. Dans L'Equipe, PAF, auteur de 13 buts en L1 cette saison, ne cache pas sa déception : «Je pensais que j'avais plutôt fait une bonne saison, mais apparemment, on ne me fait pas plus confiance que ça. Ça me fait vraiment ch...»

Du coup, l'attaquant de 30 ans pourrait aller voir ailleurs dès cet été : «L'été dernier, il fallait déjà que je parte à tout prix. Pour le moment, je n'ai aucun contact. Mais si un club veut me recruter et compte vraiment sur moi, je saisirai l'occasion.»

Le Guen: "Des erreurs dans les 23"
Trois matches, trois défaites, tel est le triste bilan du Cameroun pour cette première Coupe du monde sur le sol africain. Évidemment en première ligne, le sélectionneur des Lions Indomptables, Paul Le Guen, qui va quitter son poste, assume ses responsabilités et préfère remettre à plus tard les règlements de comptes.

Dans ce match, le Cameroun a traversé une première période difficile. Une seconde meilleure avec des choses intéressantes. Que pensez-vous de ces deux visages de votre équipe ce soir ?
On n'a pas attendu la deuxième mi-temps de ce match pour montrer des choses intéressantes. La semaine dernière, on avait déjà vu de la qualité. Mais cela ne suffit pas pour battre les Pays-Bas. Ils ont été plus forts que nous. Il n'y a rien à redire. On s'est accroché, on a fourni beaucoup d'efforts. La fin de match nous a été fatale.

Alexandre Song était sur la feuille de match mais absent au coup d'envoi. Que s'est-il passé (Alexandre Song avait critiqué Le Guen à la suite de la défaite contre le Danemark, NDLR) ?
Il était prévu qu'il joue. Mais dix minutes avant le coup d'envoi, il s'est plaint d'une douleur au mollet. Il y a eu une alerte hier (mercredi) à l'entraînement. On pensait que ce serait bon. Mais on a été obligé de constater qu'il ne pouvait pas jouer.

Pour la première fois de son histoire, le Cameroun sort d'une Coupe du monde sans le moindre point. Quel bilan tirez-vous de ce Mondial ?
C'est forcément un constat d'échec. On termine la Coupe du monde sur trois défaites. Il ne manquait pas grand chose à chaque fois. Il aurait fallu un groupe (l'équipe du Cameroun, NDLR) plus soudé, plus uni dans l'adversité. Il aurait fallu que ça prenne différemment. Je n'ai pas réussi.

Pourquoi ce manque d'unité ?
Parce que c'est compliqué, parce que sans doute que je n'ai pas fait la liste des 23 qu'il aurait fallu faire, je le reconnais. Je pensais que c'était bien au départ, j'étais absolument convaincu qu'il y avait un bon mélange de jeunesse et d'expérience, mais au final, ça n'a pas fonctionné comme espéré.

Vous avez pu faire tout ce que vous vouliez ?
Ça ne fonctionne pas tout à fait comme en Europe. Il y a des suggestions, etc., mais au final, on m'a laissé décider. Quand je fais la liste des 23, sur le coup, je pense que c'est bien, mais avec du recul, je pense que j'ai fait quelques erreurs.

Vous n'avez pas eu de chance, non plus...
On n'a pas eu de réussite non plus, c'est vrai. On n'a pas eu le petit truc notamment contre le Danemark qui aurait pu nous mettre en meilleure position, mais il ne faut pas non plus considérer qu'il n'y a que ça, ce serait une excuse trop facile.

Pensez-vous devoir porter seul le chapeau de cette élimination alors que l'on sait que les joueurs ont aussi mis la pagaille dans le groupe ?
Je préfère assumer et ne pas développer. C'est moi qui assume les décisions, j'ai à le faire jusqu'au bout. Je suis déçu, c'est un constat d'échec, mais on est parvenu à la Coupe du Monde de façon inespérée et on oublie que j'ai participé aussi un peu à la qualification. Ensuite, je pense qu'on avait les moyens de faire mieux, mais on n'avait pas non plus beaucoup de marge et compte tenu de cela, il aurait fallu afficher, du début jusqu'à la fin, un esprit de sacrifice et mettre les intérêts de la sélection tout le temps en priorité.

Vous en voulez aux joueurs ?
Non, je ne suis pas du genre de toute façon à exposer tout cela. Je préfère m'arrêter tranquillement. Je suis en fin de contrat. J'ai fait du mieux possible pour le Cameroun en prenant à mon sens quelques décisions courageuses. Alors ça ne parait pas grand-chose aujourd'hui parce qu'on est éliminé. Mais je pense que j'ai essayé de faire fonctionner les choses de façon différente. Ce n'est pas payé, mais pour moi c'était la façon dont il fallait s'y prendre.

Vous avez notamment alignés beaucoup de jeunes, en, particulier ce soir, face aux Pays-Bas...
De toute façon on n'a pas le choix. Vous pouvez vous garder d'intégrer des jeunes quand vous avez de très bons anciens qui sont incontestables, qui sont des valeurs sûres au niveau européen. Mais au Cameroun, vous êtes obligés de prendre un peu de risques. Est-ce qu'il y a beaucoup d'anciens qui jouent dans des grands clubs en Europe, mis à part Eto'o ? Il n'y en a pas énormément quand même. Donc, vous êtes obligés de prendre des risques avec des jeunes. Pour moi, ils ont vraiment du potentiel, du talent. Après, ils font quelques erreurs de jeunesse. Vincent Aboubakar que je fais rentrer ce soir, pour moi, cela va être un très bon joueur, mais il est encore tendre, il prend deux ou trois options dans le match qui n'étaient pas les bonnes. Mais vous verrez que c'est un joueur d'avenir.

On parle de vous en Australie, qu'en est-il ?
Mon contrat se termine avec le Cameroun. Il est prévu que j'arrête à la fin de la Coupe du monde. Je vais arrêter. Pour le reste, ce ne sont pas vos affaires. Je n'ai pas envie de répondre à cela. Je termine ma mission avec le Cameroun. Je réfléchirai à la suite tranquillement. On verra bien.

Peut-on imaginer vous revoir à la tête d'une sélection, de surcroît africaine ?
Je ne sais pas. Ça dépend. On verra bien.

Foot - L1 - St-Etienne
Rocheteau dirigeant
Le conseil de surveillance de l'AS Saint-Etienne a décidé, ce mardi, de nommer Dominique Rocheteau en tant que vice-président. Il sera notamment chargé de travailler sur la réalisation d'un nouveau «projet sportif», inspiré par des valeurs chères aux Verts : travail, respect, amour du maillot...
Dès son retour de la Coupe du monde qu'il suit en qualité de consultant de Radio France, il prendra ses nouvelles fonctions et, au terme de l'été, il s'installera à Saint-Etienne où débutera, pour lui, une nouvelle aventure.

Procès du PSG : deux anciens présidents risquent la prison

Laurent Perpère et Francis Graille pourraient être condamnés à de la prison avec sursis dans le cadre du procès des transferts douteux du PSG.

Le tribunal correctionnel de Paris rend, mercredi 30 juin, son jugement dans le procès des transferts douteux du Paris Saint-Germain. Les peines requises contre deux anciens présidents du club sont pour Francis Graille, un an avec sursis et 25 000 euros d'amende tandis que Laurent Perpère risque 18 mois avec sursis et 40 000 euros d'amende.

Laurent Perpère a été à la tête du club de 1998 à 2003. Francis lui a succédé 2003 et a occupé la fonction jusqu'en 2005. Les deux dirigeants du club parisien sont poursuivis pour "faux et usage de faux" et "travail dissimulé" et soupçonnés d'avoir établi, avec les dirigeants de Nike et des agents de joueurs, un système de compléments de salaires pour permettre à des joueurs d'échapper à l'imposition et aux charges sociales.

Le procureur Bruno Nataf a également requis un an de prison avec sursis contre Pierre Frelot, ancien directeur financier du PSG, et 20 000 euros d'amende. 150.000 euros d'amende ont été requis contre le PSG, en tant que personne morale, et 120 000 contre Nike France.

Lors des audiences qui se sont tenues durant un mois jusqu'au 14 avril dernier, le tribunal présidé par Agnès Quantin avait découvert, parfois avec stupeur, les arcanes du football, le rôle trouble de certains agents et les montants et salaires faramineux négociés lors des transferts.

"Niveau aberrant de rémunération"

Le procureur avait ainsi taclé "la place délirante qu'a pris l'argent dans le football, la passion irrationnelle que le foot déchaîne, la déconnexion à mon sens totalement scandaleuse entre talent sportif et niveau aberrant de rémunération des joueurs".

La juge Agnès Quantin, s'adressant à Laurent Perpère, avait été plus ironique: "Vous dites que les joueurs sont individualistes. Je suis déçu, je pensais que c'était un sport collectif. Et vous dites même qu'ils ne sont pas là pour gagner mais pour gagner de l'argent. Un mythe tombe".

Mais tous les protagonistes avaient surtout pointé l'absence à la barre des joueurs et de représentants de Canal+, actionnaire majoritaire du PSG à l'époque des faits et partie civile.

Me Bernard Dartevelle, avocat de Jean-Pierre Petit, alors président directeur général de Nike France, avait ainsi lancé: "Le Parquet a manqué incontestablement du courage de poursuivre ces icônes, de déplaire en amenant devant nous ces joueurs qui gagnent tant d'argent et qui sont tant admirés".

"L'actionnaire Canal+ savait, c'est un système qu'elle a adoubé, encouragé, dans l'intérêt du football français", avait dénoncé Me William Bourdon, défenseur d'Olivier Jaubert, directeur de Nike France.

Nouvelobs.com

Prison avec sursis dans l'affaire des transferts douteux du PSG

Les anciens présidents Laurent Perpère et Francis Graille ont été respectivement condamnés à des peines de 12 mois et 8 mois.
Les anciens présidents du Paris-Saint-Germain Laurent Perpère et Francis Graille ont été respectivement condamnés, mercredi 30 juin, par le tribunal correctionnel de Paris à des peines de 12 mois et 8 mois de prison avec sursis lors du procès sur les transferts douteux au PSG.

Peines légèrement inférieures

Des peines légèrement inférieures aux réquisitions, puisque 18 et 12 mois avaient respectivement été requis. Les deux dirigeants ont aussi été condamnés à 40.000 et 20.000 euros d'amende.
Nike France a été condamnée à une amende de 150.000 euros, et le PSG a été condamné en tant que personne morale à payer 200.000 euros. Les agents qui étaient jugés à ce procès ont eux tous été déclarés coupables et condamnés pour la plupart à une peine de six mois de prison avec sursis et une amende de 15.000 euros.

"Système de compléments de salaires"

Les deux dirigeants (Graille, président de 2003 à 2005, Perpère, président de 1998 à 2003) étaient poursuivis pour "faux et usage de faux" et "travail dissimulé" et soupçonnés d'avoir établi, avec les dirigeants de Nike et des agents de joueurs, un système de compléments de salaires pour permettre à des joueurs d'échapper à l'imposition et aux charges sociales.
Lors des audiences qui se sont tenues durant un mois jusqu'au 14 avril, le tribunal présidé par Agnès Quantin avait découvert, parfois avec stupeur, les arcanes du football, le rôle trouble de certains agents et les montants et salaires faramineux négociés lors des transferts. Le procureur avait ainsi taclé "la place délirante qu'a pris l'argent dans le football, la passion irrationnelle que le foot déchaîne, la déconnexion à [son] sens totalement scandaleuse entre talent sportif et niveau aberrant de rémunération des joueurs".

(Challenges.fr, avec AFP)

Rocchi a rendez-vous en Israël

Le milieu de terrain de Metz Romain Rocchi (28 ans), à qui il reste un an de contrat en Lorraine, est en contact avec l'Hapoël Tel-Aviv, rapporte L'Equipe, jeudi. Le joueur (33 matches de L2 la saison dernière, 2 buts) doit se rendre en Israël, dans les jours à venir, pour rencontrer les dirigeants.

lequipe.fr

Pedro Pauleta (Photo Presse-Sports), élu joueur des 40 ans du PSG par les internautes du site officiel du club, a évoqué, non sans émotion, ses années parisiennes. Avec le nouveau maillot rouge (domicile) sur le dos, qu'il trouve «très beau», l'Aigle des Açores a affirmé qu'il souhaitait «voir grandir» le club parisien. «C'est un club assez jeune. J'espère le voir grandir. Il est déjà grand en tant que club, il doit également l'être en tant qu'équipe. Il faut continuer à gagner des titres pour tous les supporters et tous les gens qui aiment le PSG, et qui souhaitent le voir continuer à grandir», selon lui.

«C'est un club spécial, et c'est aussi pour ça que je l'aime»

Le fait d'avoir été élu joueur le plus populaire de l'histoire du club lui fait chaud au coeur. «C'est un grand plaisir. J'ai toujours aimé ce club et ses supporters. Ils ont toujours été derrière l'équipe. Il existe un lien très fort entre nous. C'est le plus important pour moi. Je les remercie de cette confiance et je continuerai à défendre le PSG jusqu'au dernier jour de ma vie. C'est un club spécial et c'est aussi pour ça que je l'aime», explique Pauleta, plutôt optimiste pour la saison à venir : «Il faut être optimiste et ne jamais se dire que ça ne va pas bien se passer. Il faut être confiant et avoir un groupe fort. Ce n'est pas la peine d'avoir de grands joueurs. Il faut un groupe uni derrière le club. C'est ce que j'ai envie de voir à chaque match du PSG», réclame enfin Pauleta sur le site Internet du club.

ENRIQUE DE LUCAS BALANCE SUR LE PSG !

Son nom ne vous dit peut-être rien, mais Enrique De Lucas a bien foulé la pelouse du Parc des Princes sous les couleurs du Paris Saint-Germain. Prêté par l’Espanyol Barcelone lors de la saison 2000/2001, le milieu espagnol âgé aujourd’hui de 31 ans se confie.

Dans une interview accordée au journal La Voz de Galicia, le joueur espagnol, qui revient de rejoindre le Celta Vigo, reparle de certains épisodes de sa carrière. Et malgré ses quatre petits matches au PSG, le joueur a eu de quoi dire sur son passage dans la capitale.

« Chaque pays a ses coutumes. Au Paris Saint-Germain quand nous montions dans le bus, les joueurs fumaient alors que c’était Luis Fernandez l’entraîneur ! Ça en Espagne c’est impensable. Ici, c’est très mal vu qu’un joueur fume, et encore moins s’il le fait pendant qu’il se trouve au travail. » On attend une réaction de l’ancien coach francilien...

Lorik Cana rejoint Galatasaray

Lorik Cana, milieu de terrain et capitaine de Sunderland, quitte le club anglais et rejoint la Turquie. L'ancien Parisien et Marseillais s'est engagé, ce jeudi, avec Galatasaray où il a signé pour quatre saisons. Sur le site officiel des Black Cats, l'Albanais a expliqué les raisons de ce choix surprenant : «On m'offre la possibilité de disputer la Ligue des champions et d'être plus proche de ma famille. Cela n'a pas été une décision facile à prendre et j'espère que les gens comprendront. Je remercie tout le monde à Sunderland». En Angleterre, la saison dernière, il avait disputé 35 rencontres de Premier League.

Rocchi à l'Hapoël Tel-Aviv

Arrivé au FC Metz en juillet 2008, Romain Rocchi a résilié son contrat avec le club lorrain. L'ancien milieu de terrain d'Ajaccio, 28 ans, s'est engagé avec le dernier champion d'Israël, l'Hapoël Tel-Aviv..

lequipe.fr

Baning à Tel-Aviv

Djibril Sidibé quitte Sedan (L2) pour s'engager au Maccabi Tel-Aviv, avec qui il a signé un contrat de deux ans. En Israël, le milieu de terrain de 28 ans retrouvera l'ancien Parisien et Strasbourgeois Albert Baning (25 ans) qui, de son côté, s'est engagé pour une saison, annonce L'Equipe.

Le Guen, Eto'o n'est «pas contre»

Plusieurs semaines ont passé mais Samuel Eto'o semble toujours autant marqué par l'échec du Cameroun lors de la Coupe du monde. «J'espère que Dieu me donnera les forces de m'en relever», déclare-t-il jeudi dans Le Parisien. Abattu juste après l'élimination de son équipe au premier tour, le capitaine des Lions Indomptables martèle pourtant aujourd'hui qu'il portera bien de nouveau un jour le maillot de sa sélection. Pas question pour lui d'envisager refuser une convocation, et ce malgré toutes les critiques dont il a fait l'objet. «Je ne parlerai pas de revanche, mais je jouerai toujours pour mon pays tant que mes jambes me le permettront», annonce-t-il.

«Je n'ai rien à reprocher à Le Guen. J'ai essayé de l'aider sans rien lui imposer»

Déterminé à aller de l'avant, il revient toutefois brièvement sur les raisons d'un tel fiasco. «Les joueurs ont le devoir et le pouvoir de changer les choses. Certains ont tiré sur moi et j'ai assumé. Mais il ne faut pas accuser les gens, prévient-il. Arsène Wenger a déclaré au sujet de l'équipe de France qu'il ne fallait pas passer l'éponge. Chez nous, c'est pareil.» Parmi ses cibles potentielles, on aurait pu croire qu'il visait son entraîneur, Paul Le Guen. Pas du tout. «Je n'ai rien à lui reprocher et je lui ai dit, assure-t-il. Que les gens l'aiment ou pas, il a pris ses reponsabilités. Je ne suis pas contre le fait qu'il continue. J'ai essayé de l'aider sans rien lui imposer». Pas même un repositionnement dans l'axe pour le troisième match. «Jamais, insiste Eto'o. J'ai eu une discussion avec le coach. Il m'a dit: "Samuel, on a un coup à jouer si tu joues à droite". Je lui ai répondu : "Si le Cameroun doit gagner et que Samuel Eto'o doit passer au second plan, peu importe où je jouerai"».

Et pourquoi pas un jour sélectionneur ? «Devenir un jour sélectionneur, c'est l'un de mes souhaits. Au début de ma carrière, j'avais deux objectifs : remplir mes devoirs de joueur avec la sélection et créer un centre pour qu'il y ait la relève. Je les ai atteints tous les deux. Maintenant j'attends que mes jeunes frères arrivent en équipe nationale pour pouvoir partir.

L'Equipe.fr

Mulumbu prolonge de deux ans

Le milieu de terrain international congolais Youssouf Mulumbu a prolongé son contrat de deux ans avec West Bromwich Albion, promu en Premier League. Le joueur de 23 ans est désormais lié au club basé à Birmingham jusqu'en juin 2013. «Je suis ravi qu'un de nos talentueux jeunes joueurs s'engage à long terme avec le club», a réagi le manager de WBA, Roberto Di Matteo. «Youssouf a été l'un des cinq joueurs qui ont joué le plus de matches la saison dernière, et il a joué un rôle majeur dans notre succès, a-t-il poursuivi. Ce qui est super avec lui, c'est que c'est un garçon très humble qui souhaite apprendre. Il va devenir de plus en plus fort parce qu'il est encore jeune.»

Formé au Paris Saint-Germain, Youssouf Mulumbu avait été prêté à WBA en janvier 2009, avant de s'engager définitivement l'été dernier et de disputer 46 matches de Championship sous le maillot des Baggies.

David N'Gog pourrait quitter Liverpool cet été.

Evalué à 7,2 millions d'euros par les Reds, le Français intéresse West Bromwich, Newcastle et Bolton si l'on se réfère aux informations du Daily Mirror. L'ancien parisien demanderait à Liverpool un salaire de 2,4 millions d'euros par saison. Une somme jugée disproportionné par le club anglais.

L’expérience du PSG ne vous a pas guéri ?
Non. Et pourtant. En neuf mois de présidence, le club qui était relégable à mon arrivée, a fini la saison dans les six premiers. Le problème, c’est que je croyais naïvement qu’un financier était un entrepreneur. Si l’actionnaire avait tenu ses promesses d’investissement, le PSG serait le grand club d’Europe qu’il devrait être.

Bonaventure Kalou à l'essai à Arles-Avignon

Sans club depuis son départ de club néerlandais d'Heerenveen au mois de janvier, l'attaquant ivoirien Bonaventure Kalou va effectuer un essai à l'AC Arles-Avignon à partir de jeudi, selon Le Parisien. L'ancien Auxerrois, Parisien et Lensois, âgé de 32 ans, n'avait disputé que sept rencontres lors de sa dernière demi-saison à Heerenveen.

Trois recrues à Arles-Avignon

[...]Un autre attaquant a rejoint le club: Franck Dja Djédjé, 24 ans, en provenance de Strasbourg (National) qui a signé un contrat d'un an.

Alonzo raccroche

Jérôme Alonzo était encore en stage avec Nice il y a quelques jours et avait un contact à Monaco. Mais lorsque la piste le menant à l'ASM s'est transformée en impasse, le gardien de but de 37 ans, en fin de contrat avec Nantes, a décidé de mettre un terme à sa carrière, après dix-sept saisons de professionnalisme. Dans L'Equipe, samedi, Alonzo explique qu'il sera désormais consultant pour la chaîne Orange Sport. Il débutera à l'antenne dès la première journée lors de PSG-St-Etienne, deux de ses anciens clubs.

De ces passages à Marseille (1995-1997), Sainté (1997-2001) et Paris (2001-2008), Jérôme Alonzo retient le meilleur : «Des rencontres et des moments magiques. Je ne finis pas ma carrière richissime, mais je m'en fous. Elle aura surtout été riche d'émotions. J'aurai eu la chance de jouer avec Ronaldinho, Pauleta, Heinze, Déhu, Okocha... La chance, aussi, de côtoyer Lionel (Letizi) pendant des années. De Nantes (2008-2010), à la fin, il me restera une vraie blessure parce que je n'y ai connu que des malheurs du premier au dernier jour. Mais je ne suis pas amer. J'arrête heureux.»

Bourillon à l'hôpital

Victime d'une mauvaise chute durant la rencontre amicale qui opposait le FC Lorient au Legia Varsovie ce samedi, Gregory Bourillon a perdu connaissance et a été évacué durant la pause. «Il est en observation à l'hôpital mais sa perte de connaissance a été de très courte durée», a déclaré à l'AFP le président du club breton, Loïc Féry, avant d'ajouter : «Il va beaucoup mieux et attend les résultats de radios de contrôle». (Avec AFP)

Nice insiste pour Digard

Toujours à la recherche d'un milieu, Nice a formulé une nouvelle offre à Middlesbrough (D2 anglaise) pour la reconduction du prêt de Didier Digard, comme l'a révélé ce mardi Patrick Governatori, le directeur général du club azuréen. «Notre première proposition a été rejetée, nous venons d'en transmettre une nouvelle», a affirmé le dirigeant azuréen.

L'entraîneur Eric Roy souhaite conserver l'ancien Parisien, sous contrat jusqu'en 2012 avec Boro, mais toujours en convalescence après une lésion musculaire. Recruté en janvier dans le cadre d'un prêt de six mois avec une option d'achat beaucoup trop élevée (6,7 millions d'euros) pour les finances du Gym, Digard s'était parfaitement intégré dans l'ensemble azuréen et l'avait enrichi notamment avec son aptitude à évoluer en milieu de terrain et en défense.

Nice, dont la masse salariale et les indemnités de mutation sont encadrées par la DNCG, ne peut envisager qu'un nouveau prêt assorti de la répartition de la charge salariale avec Middlesbrough pour espérer boucler ce dossier compliqué. (Avec AFP)

J.Alonzo: «Je reviendrai au PSG»

Il a pris sa décision en une demi-journée, l'a d'abord annoncée aux joueurs et au staff niçois avec qui il s'entraînait cet été, puis a rendu la chose officielle samedi. Jeune retraité de 37 ans, Jérôme Alonzo confie à Francefootball.fr dans la seconde partie de cet entretien les souvenirs, bons ou mauvais, qui ont jalonné une carrière riche en émotions. (Photos Presse-Sports)
Son meilleur souvenir

«Il y en a eu pas mal, mais je pense que c'est mon premier PSG-OM, en février 2002 (8es de finale de Coupe de France, 1-1, 7-6 t.a.b.). C'est subjectif de dire que tu as fait un bon match quand tu as arrêté des penalties parce que c'est un peu la loterie, mais pour le coup, j'en avais arrêté quatre ! Un durant le match, et trois pendant la séance de tirs au but. Pour un premier PSG-OM et pour ton histoire future avec le club, ça aide bien... J'avais vécu ce match dans des conditions psychologiques personnelles difficiles, et ça reste un souvenir absolument incroyable. Ce sont encore des images qui ornent mon salon et ma cuisine, parce que c'est un moment charnière de ma carrière.»

Son pire souvenir

«C'est ma blessure au Stade de France avec Saint-Etienne contre le Red Star, le 11 mars 1999. A l'époque, j'étais arrivé à un niveau de maturité et de technique super intéressant, la montée était quasiment acquise, je venais de prolonger mon contrat avec Saint-Etienne... Et je me broie la cheville. C'est une vraie douleur physique et psychologique. C'était une triple fracture tibia-malléole-péroné, avec arrachement du ligament interne : sept mois d?arrêt. C'et quasiment là que s'arrête mon histoire avec les Verts, et dieu sait ce qui ce serait passé après sans cette blessure. On ne peut jurer de rien, mais c'est un premier tournant. Il y a aussi mon dernier match avec le PSG, perdu en finale de Coupe de France face à Lyon (0-1 a.p.), car je sais que c'est la fin de mon histoire avec Paris. Au coup de sifflet final, je me revois au milieu de la pelouse en me disant : «Voilà, c'est fini...» Un peu comme si je savais déjà que ce qui arriverait après serait moins bien.»
Le joueur qui l'a le plus impressionné

«Je ne vais pas être original en disant Pauleta. Ronaldinho, c'est autre chose, c'est le génie, mais sur la durée c'est Pauleta. Sans problème. C'est un seigneur, un monsieur. Et puis c'est un mec avec qui je m'entendais très bien. C'est le plus gros chambreur que j'ai connu dans ma carrière. Avec son air de ne pas y toucher, il te massacrait dès le matin dans le vestiaire, c'était extraordinaire. Avec son accent, il te sort deux phrases, il te massacre ! Il y avait d'ailleurs une bonne liste de chambreurs dans l'équipe, avec Pauleta, Edouard Cissé et Jérôme Rothen. Dès que tu arrivais avec un jean un peu trop large le matin, tu étais mort ! C'est ça qui va me manquer, en fait. Ces moments-là, c'était génial.»

Paris, une rupture douloureuse

«C'est très paradoxal. J'étais très considéré par les Parisiens, dans la rue, à Auteuil, à Boulogne, mais aussi tellement peu considéré par les dirigeant de l'époque... Je pars au bout de sept ans de bons et loyaux services, même pas par la petite porte, mais par le garage ! Je me revois le lendemain de la finale vider mon casier tout seul au Camp des Loges, put... c'est glauque quoi ! Tout ça pour ça. Dans tous les domaines, le manque de reconnaissance, c'est quelque chose d'extrêmement violent. Ce dernier week-end, j'en ai vraiment beaucoup souffert. Après, c'était avec des dirigeants qui ne sont plus en place. Et je n'imagine pas ma vie sans revenir un jour au PSG filer un coup de main. J'ai la prétention de connaître les rouages de ce club comme peu de gens, et de pouvoir vraiment aider le jour où j'irai, quelque soit le poste.»

OM-ASSE-PSG, qui a le meilleur public ?

«C'est la question qu'on me pose le plus souvent. C'est vrai que faire chronologiquement, Marseille, Saint-Etienne et Paris... La facilité serait de dire Paris, parce que c'est là où j'ai passé le plus de temps et où j'ai fait mes plus gros matches, mes meilleures saisons. Mais c'est plus complexe que ça, parce que j'ai eu la chance de jouer dans l'ancien Vélodrome. Et ça foutait vraiment les jetons ! Ça sentait la sueur, c'était vraiment une arène. J'ai vu des mecs arriver là et se décomposer. En plus à l'époque j'avais quelques poètes dans l'équipe, genre Jambay, Dib, Casoni, Cascarino... J'ai aussi un souvenir avec Saint-Etienne, en 1998-99, l'année de la montée, où on joue deux matches dans la semaine, face à Valence et Gueugnon, avec 33 000 spectateurs de moyenne ! Pour deux affiches pourries ! C'était extraordinaire. J'ai vécu des instants de fou partout. Au niveau de la folie quotidienne, je mettrais dans l'ordre : Marseille, Paris et Saint-Etienne. C'est difficile de choisir, parce que ce sont trois clubs qui m'ont apporté tellement. Au niveau des publics c'est... Pfff, rien que d'en parler, je me sens privilégié.»

Alonzo-Landreau, une cohabitation difficile

«C'est très bien que je puisse en parler après ma carrière, comme ça on ne pourra pas me taxer de quoi que ce soit. La relation que j'avais avec Lionel Letizi était tellement importante que les gens n'ont pas compris que j'aie le droit de ne pas être ami intime avec Micka. Parallèlement à ça, il y a une tradition au PSG qui veut que les gardiens titulaires laissent la Coupe aux remplaçants. Et là, hasard ou pas, Micka arrive et il n'y a plus ça... Je ne peux pas être mort de rire ! Ça casse les c... ! Après, Paul Le Guen m'a fait rejouer la Coupe, mais j'ai du gueuler. Mais ce n'est pas la guerre avec Micka. Je vais être consultant, le jour où il fera un super match, je le dirai, le jour où il sera pourri, je le dirai, voilà. Je ne vais pas m'amuser à le massacrer parce qu'on a eu un différend à Paris par rapport à la Coupe. Ce n'est pas mon ami, mais s'il est bon, je le dirai !»

Semak s’engage avec le Zenit


Le club russe du Zenit Saint-Petersbourg a annoncé ce jeudi l’arrivée de l'ancien joueur du PSG, Sergei Semak. Après le Portugais Bruno Alves et le Serbe Alexandar Lukovic, le joueur russe est la troisième recrue du Zenit Saint-Petersbourg.

Arteta rempile cinq ans

Courtisé par le FC Barcelone et Arsenal, Mikel Arteta vient de prolonger son contrat avec Everton ! Arrivé en janvier 2005 des Glasgow Rangers, le milieu espagnol de 28 ans avait signé pour cinq saisons. En 2007, il avait de nouveau signé pour cinq ans, jusqu'en juin 2012. Il est désormais lié avec les Toffees jusqu'en juin 2015.

Ricardo quitte Sao Paulo
Eliminé en demi-finales de la Copa Libertadores par l'Internacional Porto Alegre avec Sao Paulo, Ricardo quitte le club. L'ancien technicien de Monaco ou de Bordeaux était en fin de contrat avec le SPFC qui a décidé de ne pas lui proposer un nouveau bail. Le coach de 45 ans a passé treize mois à la tête du club pauliste. Il cherche désormais un nouveau club.

Gallardo au Nacional Montevideo

Marcelo Gallardo, 34 ans, va s'engager pour une saison -avec deux années supplémentaires en option- avec le Nacional Montevideo, a annoncé le club uruguayen. Le joueur passé par Monaco et Paris, notamment, évoluait a saison passé à River Plate. Il avait annoncé son départ en mai dernier.

Halilhodzic au Dinamo Zagreb

Disponible depuis la fin de son contrat avec la sélection ivoirienne en février dernier, l'ex-coach de Nantes et Paris, Vahid Halilhodzic, va s'engager ce mardi avec le Dinamo Zagreb sur un contrat de deux ans et demi. Le champion de Croatie en titre s'est séparé de son entraîneur, Valimir Zajec, en raison des mauvais résultats enregistrés depuis le début de saison (6e place, avec 7 points, après quatre journées). Objectif affiché par Halilhodzic à sa prise de fonction : conduire le Dinamo en Ligue des champions.

Pauleta revient sur le terrain

Pedro Miguel Pauleta (37 ans), qui a pris sa retraite il y a deux ans, sera bientôt de retour sur les terrains.
Le meilleur buteur de l'histoire de la sélection portugaise (47 buts en 88 matches) jouera pour le Desportivo de Sao Roque, une équipe des Açores qui réintègre le Championnat à 11, sept ans après l'avoir quitté. L'ancien buteur du PSG sera une sorte de parrain pour cette équipe, qui débutera en septembre lors de la 1ere journée de la Coupe d'honneur de l'association de football de Ponta Delgada. Il portera le numéro 9. Évidemment.

Digard prêté à Nice (officiel)
L'OGC Nice a confirmé ce jeudi le prêt avec option d'achat de Didier Digard. L'ancien parisien est donc une nouvelle fois prêté par Middlesbrough au club azuréen. Il sera présenté vendredi à l'issue de l'entraînement à huis clos.

Heinze encense le PSG

Interrogé en conférence de presse sur la qualité de l'équipe parisienne cette saison, Gabriel Heinze (Photo Presse-Sports), l'ancienne coqueluche du Parc des Princes, a fait des compliments à son ancien club. «Le PSG, c'est une grande équipe mais je ne suis personne pour parler d'un vestiaire et d'un club où je ne suis plus. (...) Je pense sincèrement que Paris va lutter pour le titre car ils ont de grands joueurs», estime le défenseur marseillais.

France Football.fr

Gerard Houllier on Villa standby

GERARD HOULLIER has emerged as a leading ­contender to become Aston Villa manager.

Caretaker boss Kevin MacDonald will discover his fate tomorrow.

But given the manner of defeats to Newcastle and Rapid Vienna, People Sport understands owner Randy Lerner has drawn up a shortlist of candidates.

He wants to appoint Martin O’Neill’s long-term successor during the ­international break. He is keen on former Tottenham boss Martin Jol, now at Ajax, and would love to coax David Moyes from Everton.

But they would have to be bought out of their contracts whereas Houllier, out of club management since leaving Lyon in 2007, is available immediately.

The Frenchman, who is open to the idea of returning to the Premier League, was in charge at Liverpool between 1998 and 2004, winning the Uefa Cup, FA Cup and League Cup.

MacDonald has been in temporary charge at Villa Park and has been ­assessed on the side’s manner of play rather than results. He is likely to be retained as a coach to continue to bring through their youngsters.

Lerner realises a more experienced head is needed to oversee first-team affairs.

Approached

Moyes is an ambitious target for the Villa board. He signed a five-year ­contract in 2008 and it seems highly unlikely he would walk out of Goodison Park at the start of a season full of promise.

Jol, who almost took over Fulham in the summer, has been approached by Villa but recently indicated he is ­focused on trying to win the Dutch title.

Houllier, 62, left Lyon three years ago, saying he needed a break after winning the league title twice.

He would be a popular choice with most supporters as Villa attempt to maintain the momentum of last season’s sixth placed finish.

Houllier has indicated to sources in France that he would listen to any offer and is now waiting for Villa to make contact with him.

Meanwhile, Stiliyan Petrov has ­delivered a damning verdict on Villa’s disastrous week – and admitted the squad needs fresh blood if it wants to challenge for the top four.

Last season, they missed out on a Champions League qualification spot by just six points under O’Neill.

But a 6-0 thumping from Newcastle last week and an ­embarrassing home defeat to Rapid Vienna had been a severe “reality check”.

Villa skipper Petrov said: “You can see that other teams are getting stronger – everybody is trying to compete.

Offered

“But we haven’t and we need to try to strengthen before the transfer ­window closes. And we need the ­managerial situation sorted out.

“It is a reality check. In football today teams are prepared, teams are ready – and if you’re not ready this is what happens. We need to learn that.

“We’ve lost a great player in James Milner but that’s the way football goes. When you get offered money like that you will get some chairmen who accept it, and others that don’t. Unfortunately, we accepted it here.”

Villa began the season with a 3-0 win over West Ham and face Everton this afternoon.

Petrov said: “We started very well against West Ham but did not progress from there. All we can do now is battle on and hope that we can turn things around.

“We have conceded nine goals in two matches and it’s just not good enough. With all due ­respect to our opponents, we should have not let that ­happen.”

Lille : Plestan out, Rozenhal in

La défense de Lille va être remodelée à l'issue de cette dernière journée du mercato : selon nos informations, Nicolas Plestan s'est engagé mardi avec Schalke 04. Pour le remplacer, Lille a été faire son marché en Bundesliga pour faire appel à un ancien du Paris-SG : actuellement sous contrat avec Hambourg, David Rozenhal va signer dans les prochaines heures et sera prêté pour un an.

Nantes : Lucau à l'essai

Le FC Nantes met actuellement à l'essai l'attaquant Chiguy Lucau, libre depuis son départ de Sedan, qui devrait être rejoint la semaine prochaine par Karim Boutadjine, attaquant d'Alfortville (National). Malgré la fin du Mercato, les deux joueurs pourraient signés au FCNA puisque le premier est chômeur et le second a le statut amateur.

PSG : Susic veut succéder à Kombouaré (02/09/2010)

Prochain adversaire des Bleus avec la Bosnie, Safet Susic est revenu au micro de RMC sur la situation difficile du Paris Saint-Germain. L'ancien attaquant du club de la capitale en a profité pour déposer sa candidature à la succcession de l'entraîneur Antoine Kombouaré. "Je veux d'abord qualifier mon pays pour l'Euro 2012. Après pourquoi pas. Il vaut mieux tard que jamais. Je pose ma candidature", a lâché le sélectionneur bosniaque mercredi soir. Kombouaré est lié au PSG jusqu'en 2012. (Par Nicolas Lagavardan)