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Dubdadda
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Amical : Première victoire pour Metz

A peine quatre jours après la reprise, le FC Metz avait rendez-vous avec le terrain dimanche pour disputer un match amical contre Magny (DH). Les messins se sont imposés trois buts à un. Les buteurs du FCM sont N’Gbakoto, N'Doye et Sackho. A noter que la recrue messine, Albert Banning s'est blessé à l'heure de jeu (contracture à la cuisse).


Footnational ph34r.gif
HxC
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ASSE : Ceara plutôt que Danze

En marge de la reprise de l'entraînement, le coach stéphanois Christophe Galtier a évoqué le recrutement des Verts. « La priorité, c'est un défenseur latéral droit. Ce ne sera pas Romain Danze. Rennes souhaite le conserver. » L'ASSE s'active donc sur d'autres pistes, dont une mènerait au latéral brésilien Marcos Ceara, laissé libre par le PSG . « C'est une piste parmi d'autres », a confirmé le technicien qui ne pourra plus compter sur Albin Ebondo ni sur Loris Nery, partis à l'intersaison.

Lequipe.fr
keyzer söze
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Kombouaré dit oui à Al Hilal

Limogé du Paris-SG en décembre dernier, Antoine Kombouaré a trouvé un nouveau club. Le technicien kanak s'est engagé ce mercredi avec Al Hilal, club d'Arabie Saoudite, qu'il rejoindra dans quelques semaines. Il a paraphé un contrat de 2 ans et aura dans son groupe un certain Youssef El Arabi, l'ancien attaquant de Caen. Ces dernières semaines, le nom d'Antoine Kombouaré a circulé du côté de l'AC Ajaccio.


Lequipe.fr
6-Heaven
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Antoine Kombouaré à... Al Hilal
Antoine Kombouaré l'a annoncé hier, en "exclu" sur le plateau de 100% Euro sur M6 (où il est chroniqueur durant la compétition, ndlr), il sera l'entraîneur du club saoudien d'Al Hilal la saison prochaine. Il s'est en effet engagé pour une saison, avec une autre en option.

Ce qui est marrant de signaler, c'est qu'à cette annonce, l'ancien coach du PSG n'a pas vraiment communiqué son bonheur... Le technicien a expliqué sa signature davantage par manque de choix, que par défi sportif attrayant : "Je n'ai pas eu d'autres choix et j'ai des conditions exceptionnelles. J'attendais des clubs plus intéressants, plus importants, et j'ai attendu six mois. Mais à partir du moment où il n'y a pas de place…".

Etrange, sachant que le coach kanak a quand même conquis cette saison un titre de champion d'automne avec Paris. Alors que l'on s'attend à un remue ménage sur les bancs de L1, notamment avec le départ de Didier Deschamps de l'OM, Kombouaré n'a pas voulu attendre. Et pendant ce temps, Leonardo se marre.
So Foot
Titipi
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« La même pression qu’à Paris ou au Real »

ANTOINE KOMBOUARÉ réfute que sa signature pour le club d’Al-Hilal, en Arabie saoudite, soit seulement motivée par des considérations financières.

Demain, Al-Hilal débute un stage d’avant saison en Allemagne avec un nouvel entraîneur à sa tête, un certain Antoine Kombouaré. Six mois après son éviction du PSG, le technicien a signé avec le club saoudien un contrat de deux ans, dont une saison en option. Fin juillet, il s’installera à Riyad avec son adjoint Yves Bertucci et Christian Schmidt comme préparateur physique. Pour L’Équipe, Kombouaré (48 ans) livre ses sentiments à l’aube de sa première expérience sur un banc étranger. Et revient sur les rumeurs qui l’envoyaient à la tête des Bleus.

« COMMENT avez-vous atterri en Arabie saoudite ?

– Au départ, je rêvais d’aller entraîner en Angleterre. On était en mars-avril, j’attendais une proposition mais rien ne venait. Il y a un mois, quand Al-Hilal s’est manifesté, j’y ai tout de suite vu une opportunité fantastique. Pour avoir vu un entraîneur comme Éric Gerets partir dans ce pays (à Al-Hilal, déjà, en 2009-2010), je me suis dit que ça devait être un superbe défi.

– Comment s’est noué le contact ?

– Je n’ai jamais été un homme de réseaux. Mais, pour la première fois, parce qu’il s’agissait d’un club à l’étranger, je suis passé par un agent, Fabrice Picot. D’habitude, je ne fais pas confiance. Mais Fabrice, c’est un ami avec qui j’ai joué à Nantes.

– Que savez-vous de ce club ?

– Il y a beaucoup de passion, d’engouement. L’obligation de gagner et la pression y sont aussi fortes qu’à Paris ou au Real Madrid. Cette aventure va me permettre de découvrir un football différent et notamment la Ligue des champions d’Asie (1). Vraiment, je suis honoré que ce club ait pensé à moi.

– Vous pouvez difficilement nous faire croire que vous ne partez en Arabie saoudite que pour la dimension du challenge sportif...

– Bien sûr qu’il y a des conditions financières avantageuses ! Mais je ne serais pas allé ailleurs au Moyen-Orient. Je vais à Al-Hilal parce que c’est un des clubs les plus prestigieux de cette région du monde. Je sens vraiment que je vais m’éclater sur le plan sportif.

– Comment appréhendez-vous le mode de vie saoudien, réputé assez rigide ?

– Je connais bien le Maghreb pour aller souvent en vacances au Maroc. Je connais aussi la Tunisie et l’Algérie, leur façon de vivre. Alors, non, je n’ai aucune appréhension, même si, bien sûr, il y aura des règles à respecter. Vous savez, je suis parti de chez moi à dix-huit ans, je me sens citoyen du monde. J’ai toujours aimé voyager. J’ai même joué en Écosse (à Aberdeen, 1996-1998), en Suisse (à Sion, 1995-1996). Après, les gens peuvent penser ce qu’ils veulent sur les motivations de mon départ. Moi, je sais que je ne vais pas n’importe où. Toutes proportions gardées, ce club, c’est le Barça du Moyen-Orient. Ils ont gagné la Ligue des champions, une cinquantaine de titres (2)… O.K., l’aspect financier est intéressant, mais croyez-moi, je ne vais pas m’amuser là-bas !

« Les Bleus ? On ne sait jamais ce que nous réserve l’avenir… »

– Six mois après, avez-vous digéré votre limogeage du PSG ?

– Depuis le début, j’ai évacué cet épisode ! Je sais dans quel milieu on vit et ces aléas ne me posent aucun souci. Ce qui m’intéresse, c’est d’être parti en bons termes avec tout le monde. Nasser al-Khelaïfi (le président du PSG) m’a même appelé pour me féliciter d’avoir signé à Al-Hilal. Ce qu’il s’est passé avec Paris ne me laisse ni amertume ni remords. Je resterai toujours un supporter de ce club.

– Paris a fini deuxième du Championnat alors qu’il était leader à la trêve, au moment de votre départ. Une réaction ?

– J’ai tourné la page. Chacun a le droit d’avoir son avis sur la question. Moi, je continue ma carrière dans la peau d’un homme libre. C’est ma grande force de n’avoir jamais eu d’attaches. Je vais là où je le sens, c’est tout.

– Votre nom a circulé pour le poste de sélectionneur des Bleus…

– J’en ai été flatté. C’est la preuve que j’accomplis du bon boulot, que je peux tirer quelque chose d’une équipe, d’un groupe. Après, on ne sait jamais ce que nous réserve l’avenir… (Il sourit.)

– Mais avez-vous été sondé récemment par la FFF ?

– Pas du tout. Je ne l’ai jamais été. Indirectement, des gens ont pu parler de moi. Mais, directement, il n’y a rien eu et tant mieux, parce que ça ne m’aurait pas plu. La situation aurait été compliquée parce que Laurent Blanc est un ami.

– Comment jugez-vous l’Euro de Laurent Blanc ?

– Il faut toujours revenir au point de départ : l’Afrique du Sud. Avec son staff, Laurent a réalisé un énorme travail de reconstruction. Cette équipe avait besoin de disputer l’Euro pour mûrir, se donner de l’expérience. Il y avait un objectif minimal – les quarts de finale –, qui a été atteint. À force de le dire, les Bleus s’en sont peut-être contentés, d’ailleurs… Après, on n’a pas aimé leur façon de jouer. On aurait aimé plus de rythme, plus de jeu vers l’avant, plus de plaisir et, bien sûr, de meilleures attitudes. Elle est sans doute là, la grande déception de Laurent, lui qui attachait beaucoup d’importance à restaurer l’image des Bleus. Pour le reste, l’équipe de France est à sa place. C’est une équipe jeune, sans grand vécu international. À l’Euro, elle a appris.

– Laurent Blanc aussi, à votre avis ?

– Oui, il reste l’homme de la situation. Il va aussi faire son autocritique, c’est le propre de tout entraîneur. Après, il faudra avancer, progresser. Le grand test, ce sera la Coupe du monde (2014, au Brésil). Le groupe arrivera alors à maturité. »

JÉRÔME TOUBOUL

(1) L’édition 2011 a été remportée par les Qatariens d’Al-Sadd face aux Sud-Coréens de Chonbuk Hyundai Motors (2-2, 4-2 aux t.a.b.).

(2) Al-Hilal a notamment gagné deux fois la Ligue des champions d’Asie (1992, 2000), deux fois la Supercoupe d’Asie (1997, 2000) et treize fois le Championnat d’Arabie saoudite (la dernière fois en 2011).


Biz Markie
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Ceara signe à Cruzeiro


Libéré lundi de sa dernière année de contrat par le PSG, après cinq ans passés dans la capitale, Marcos Ceara ne restera pas en France la saison prochaine. Bien que courtisé par Saint-Etienne, le latéral droit brésilien va rentrer dans son pays natal. Il s'est engagé vendredi avec le club de Cruzeiro, a annoncé la formation basée à Belo Horizonte. «Plus d'informations sur son contrat seront communiquées après la visite médicale», est-il précisé dans le communiqué. Mais a priori, il s'agirait d'un bail portant sur deux saisons.


lequipe.fr
Titipi
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Brest songe à Edel

EN QUÊTE d’un gardien pour remplacer Steeve Elana (en fin de contrat, en partance pour Lille), Brest s’est renseigné sur l’ancien Parisien Apoula Edel (2007-2011). Le Camerounais de vingt-six ans évolue désormais à l’Hapoël Tel-Aviv, deuxième du dernier Championnat d’Israël, où il lui reste une année de contrat. – G. D.


ZéroQuatorze
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Anelka n'y arrive pas

Dimanche soir, Shanghaï a concédé un nouveau match nul, cette fois-ci face à Jiangsu (deuxième de la Ligue). L'équipe de Batista a arraché un 2-2 à la maison et n'a qu'un point d'avance sur le dernier du Championnat. Titulaire, Nicolas Anelka n'a pas marqué. Cela fait 800 minutes, soit près de neuf matches entiers, que l'ancien attaquant de Chelsea n'a pas fait trembler les filets ph34r.gif

L'équipe.fr
Beuzech
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Kezman revient à Smederevo

Mateja Kezman portait le maillot de Smederevo à l'âge de 19 ans (neuf buts en 17 matches joués en 1998). Et il va le porter de nouveau à 33 ans ! Sans club depuis son départ du South China en janvier 2012, avec qui il a remporté la Coupe de Hong-Kong et la Coupe de la Ligue de Hong-Kong en 2011, l'ancien attaquant international serbe du PSG est tout proche de trouver un accord avec le club de sa jeunesse pour rechausser les crampons.


lequipe.fr
Titipi
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Anelka à Al-Hilal avec Kombouaré ?

NICOLAS ANELKA réfléchirait à l’idée de quitter la Chine. Selon nos informations, l’attaquant du Shanghai Shenhua, recruté en janvier à Chelsea pour un salaire d’environ 250 000 euros par semaine, aurait même discuté ces derniers jours avec Antoine Kombouaré, le nouvel entraîneur du club saoudien d’Al-Hilal. Le Français (33 ans) peine en Chine, où il n’a marqué que deux buts depuis le début de la saison et où son club (14e sur 16) ne compte qu’un point d’avance sur le premier relégable. Après que Jean Tigana a été écarté en avril de son poste d’entraîneur, Anelka a même brièvement dirigé l’équipe, avant la nomination fin mai de l’Argentin Sergio Batista. Sous contrat jusqu’au 31 décembre 2013, Anelka aimerait trouver une solution pour mettre un terme à son aventure chinoise, avant même de croiser son ancien coéquipier chez les Blues, Didier Drogba (34 ans), attendu demain à Shanghai, où il a signé le mois dernier un contrat de deux ans et demi. À Al-Hilal, il semblerait qu’Antoine Kombouaré soit aussi très intéressé par la venue de Kader Mangane. Le défenseur sénégalais de Rennes (29 ans, sous contrat jusqu’en 2013) était la semaine passée tout proche de West Ham. Le club breton ne s’opposera pas à son départ. Son prix est de 3 M€. – G. D.



HHA
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La revanche de Bernard

Il faut être honnête, on avait un peu zappé Bernard Mendy. Depuis son départ du PSG à l’été 2008, direction l’Angleterre et le pas-du-tout-sexy club d’Hull City, que sait-on exactement ? Qu’il a passé une première honnête saison en Premier League, sous les ordres de Phil Brown, l’ex-assistant de Sam Allardyce à Bolton, club où il s’était relancé en prêt en 2002/2003. Qu’il a nettement plus galéré la seconde, se noyant avec l’équipe dans les bas-fonds du classement et préférant résilier son contrat pour mieux se relancer. Qu’il s’est alors manqué dans les grandes largeurs, traînant trop pour choisir un nouvel employeur et se retrouvant huit mois au chômage. Qu’il a finalement atterri à Odense au Danemark, où il a fait le métier, en pro, mais sans se fouler non plus, trop loin de la France et de sa famille qui y était restée pour être totalement épanoui.

Tantôt placé latéral droit, son poste de prédilection, tantôt balancé sur le flanc gauche, parfois utilisé au milieu de terrain pour la cause, le bon « Narbé » a fermé une gueule qu’il ouvrait un peu trop par le passé et laissé filer le temps dans l’anonyme championnat Danois. C’est en Scandinavie qu’il a fêté ses 30 ans en août dernier et, très honnêtement, ça commençait à sentir franchement le sapin pour sa carrière, entamée douze ans plus tôt à Caen, son club formateur. Et puis miracle, le Stade Brestois s’est manifesté. La formation bretonne, en quête d’un arrière droit de métier pour remplacer Omar Daf, reparti à Sochaux, a sorti une carte un peu identique à celle jouée la saison dernière lorsqu’elle avait recruté Jonathan Zebina : celle de l’éphémère international français à la carrière déliquescente à l’étranger et désireux de revenir au bercail pour se relancer, fort d’un état d’esprit revanchard.

Mendy, Paris, même combat

Car oui, Bernard a une revanche à prendre. Sur lui-même d’abord, a-t-il dit à la signature de son nouveau contrat, mais aussi sur les autres. Les « autres », ça comprend pas mal de monde en vérité : les suiveurs du foot, les anonymes qui l’ont souvent pris en grippe dans toutes les tribunes de France, Parc des Princes compris, où le public censé l’encourager du temps où il portait la tunique parisienne n’a pas toujours été des plus délicats avec lui. Les journalistes et chroniqueurs sportifs aussi en ont fait une tête de turc un peu facile. Plombé en 2006, raillé pour sa propension à centrer comme une brêle, pointé du doigt pour son insouciance teintée d’insolence, il a semblé cristalliser toutes les rancœurs et les moqueries entourant le PSG de la période de difficile transition entre l’ère Canal et l’arrivée manquée de Colony Capital.

Sans qu’il ne l’ait jamais revendiqué, Bernard Mendy a durant plusieurs saisons été le symbole du club parisien. C’est limite même plus que ça : il était le PSG fait homme. Attachant quoiqu’arrogant, parfois fantastique, parfois embarrassant, le plus souvent moyen, brillant un match durant, brouillon les cinq suivants. C’est en 2000 qu’il a débarqué à la capitale, après seulement un an d’apprentissage du haut niveau en D2 avec Caen. C’est l’époque folie des grandeurs de Laurent Perpère, qui enrôle Nicolas Anelka, Peter Luccin et Stéphane Dalmat. Pourtant les résultats sont décevants. Bernard choppe quelques titularisations, mais est barré le plus souvent par Cristobal. Prêté une saison à Bolton, il mûrit au contact des Okocha, Djorkaeff, N’Gotty et Laville. Son retour en France lors de la saison 2003/2004 constitue l’incontestable sommet de sa carrière. Avec Déhu, Heinze, Pierre-Fanfan puis Sorín, il forme une défense solide. Son entente offensive à droite avec Fabrice Fiorèse est également parfaite. Le PSG d’Halilhodžić termine cette saison-là vice-champion de France, à trois points de Lyon, et vainqueur de la Coupe de France 1-0 face à Châteauroux.

Roberto Carlos enrhumé

Le numéro 5 parisien marche sur l’eau. Et prend le melon, un peu. Retenu par Santini pour disputer un match France/Brésil commémorant le centenaire de la Fifa, il entre en jeu en seconde période et, sur une accélération, enrhume Roberto Carlos avant d’adresser un centre en retrait parfait pour Wiltord. L’action fait le tour du monde et constitue tout à la fois pour Bernard le plus grand et le pire moment de sa carrière. La presse s’enflamme, le public s’enflamme, lui-même s’enflamme. Sauf qu’une action, si superbe soit-elle, n’aurait pas dû masquer l’essentiel : le natif d’Évreux est un honnête latéral, mais certainement pas plus. Formé à la va-comme-je-te-pousse, balancé dans le grand bain sans avoir bien révisé ses gammes tactiquement, Mendy a souvent pêché par excès de fougue et sautes de concentration. Trop généreux, pas assez lucide, c'était le genre à foncer tête baissée et à centrer sans la relever, à privilégier la quantité à la qualité. D’où cette multiplication de centres au troisième poteau qui feront sa réputation, parfois un peu dure avouons-le.

Les quatre saisons suivantes – ses quatre dernières au PSG – déçoivent, forcément. Il s’énerve, il énerve. Quand le club s’enfonce dans la crise, multiplie les entraîneurs et ne peut viser mieux qu’un ventre mou, c’est lui qui prend pour toute l’équipe. Ce n’est pas toujours mérité pourtant. Lassé, il finit par quitter la capitale en 2008, non sans avoir remporté une nouvelle Coupe de France en 2006 et une Coupe de la Ligue en 2008, avec le péno de la gagne transformé au bout des arrêts de jeu en guise de cadeau d’adieu. La suite, c’est donc l’Angleterre, le chômage, le Danemark et ce retour en Ligue 1 avec le Stade Brestois. Bernard Mendy aura 31 ans en août. Seulement, serait-on tenté de dire. Il se dit heureux d’avoir trouvé un « club familial » avec « beaucoup de valeurs ». Heureux aussi de retrouver des potes : Tripy Makonda et Ahmed Kantari de l’époque parisienne, Bruno Grougi et Benoît Lesoimier, qu’il a connu en Normandie. Heureux enfin d’avoir un nouveau défi en France, au contact de sa famille, avec une pression bien moindre qu’à l’époque du PSG. Avec son expérience, son bon esprit, sa sagesse nouvelle et sa polyvalence, Narbé le revanchard pourrait bien constituer un pari gagnant pour Brest.


sofoot.com
HHA
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N'Gog sur le départ

Arrivé il y a un an à Bolton, David N'Gog est déjà prêt à quitter les Wanderers, relégués en deuxième division. Le Français compte rester dans l'élite et se cherche un nouveau club.


lequipe.fr
ZéroQuatorze
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Ceara : « Je ne voulais pas quitter le PSG »

Sur l’antenne de RMC, le nouveau latéral droit du club brésilien de Cruzeiro, Marcos Ceara (32 ans), a évoqué son départ à contrecœur du PSG et l’échec des négociations avec Saint-Etienne.



Marcos, êtes-vous heureux d’être de retour au Brésil ?
Oui, je suis content. Mais c’était difficile de quitter la France. Ma famille s’était habituée à vivre ici. Il faut s’adapter à notre nouvelle vie au Brésil, à mon nouveau club.

Vous avez eu des contacts avancés avec Saint-Etienne. Pourquoi ne pas avoir rejoint les Verts ?
Il y a eu quelques entretiens téléphoniques avec le coach (Christophe Galtier, ndlr) et le directeur du club. J’attendais un meilleur contrat pour moi et ma famille. Je ne suis pas encore retraité. Je vis encore du football. Je voulais concilier deux choses : garder le plaisir de jouer au foot et bien gagner ma vie. Au final, la proposition de Saint-Etienne ne m’a pas plu du tout.

N’êtes-vous pas triste de quitter le PSG alors qu’un de vos compatriotes, Thiago Silva, vient d’arriver ?
Je suis d’abord triste d’avoir quitté le PSG. Je ne souhaitais pas du tout quitter le club. Bien sûr que cela aurait été bien de jouer avec Thiago et d’autres brésiliens, mais ce n’est pas moi qui ai décidé. Son arrivée est logique. Paris a les moyens de recruter de très grands joueurs. Thiago Silva en fait partie. Ils ont réussi un très grand coup. J’espère que Paris sera champion de France et ira loin en Ligue des champions. Paris est toujours dans mon cœur. Je suis son premier supporter.

Vous aviez prolongé votre contrat peu de temps avant votre départ…
J’ai effectivement prolongé lorsque Leonardo est arrivé au PSG (en 2011). J’avais eu une proposition de Santos mais il n’avait pas voulu que je rentre au Brésil. Du coup, il m’a proposé un an de contrat en plus. Il a ensuite réfléchi et a dû un peu le regretter car il avait besoin d’une place pour un extra-communautaire. C’était plus facile pour le club de se séparer de moi pour s’attaquer à Thiago Silva.

Rmc.fr
Beuzech
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Dalmat n'en peut plus

Selon nos informations, qui confirment celles de francefootball.fr, Stéphane Dalmat va arrêter sa carrière. Le milieu de 33 ans a annoncé lundi à Victor Zvunka qu'il ne pouvait plus supporter le rythme des entraînements et des mises au vert. Arrivé il y a seulement trois semaines chez le promu nîmois (L2), l'ancien joueur du PSG, de l'Inter ou encore de Marseille avait quitté Rennes en fin de contrat.


lequipe.fr
Lizzy
Potins :

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Suposto caso entre Raí e Zeca Camargo gera bafafá na Globo

Do Portal HD



AgNews

Zeca está bem irritado com a repercussão do assunto

A Rede Globo proibiu que as atrações de sua programação associem os nomes do apresentador Zeca Camargo com o jogador Raí. A informação é da blogueira Fabíola Reipert, do R7.

Alguns sites de fofoca do país afirmam que o ex-atleta abandonou a esposa e assumiu um relacionamento com o jornalista.

E segundo a blogueira, Zeca está bem irritado com a repercussão do assunto. Na emissora carioca não se fala em outra coisa. Será que é verdade?

En gros Rai aurait quitté femme et enfants pour s'installer avec un présentateur télé.
Befa
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M'Bami à Al Ittihad

Modeste M'Bami a trouvé un nouveau club. Laissé libre par le club chinois du Dalian Aerbin, qui l'avait prêté la saison passée au Changchun Yatai, le milieu international camerounais de 29 ans passé par le PSG et l'OM a signé un bail de deux ans à Al Ittihad (ARS).
paseric
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MARCOS CEARA, l'ancien défenseur parisien, qui a rejoint le Cruzeiro, revient sur ses relations compliquées avec l'entraîneur du PSG.
Tout sourire malgré une blessure contractée à une cuisse face aux Corinthians (0-2, le 25 juillet), Marcos Ceara, désormais au Cruzeiro (D1 brésilienne), nous a reçus, à Belo Horizonte, vendredi dernier dans la chambre d'hôtel où il réside pour l'instant. A trente-deu ans, le défenseur, qui a résilié son contrat avec le Paris-SG à l'amiable le 25 juin dernier, évoque l'actualité de son ancien club (2007-2012). " J'ai discuté avec Max (Maxwell) hier. Je prends des nouvelles, les gars me manquent ", confie-t-il.

" Après deux semaines au Cruzeiro, ressentez-vous déjà la "saudade" du PSG ?
- Oui. J'ai vécu plein de choses merveilleuses à Paris et ça me manque beaucoup. Le club, la ville, les amis, les supporters... Ce club va rester dans mon coeur. Maontenant, je débute une nouvelle vie et même si c'est difficile, il faut que je tourne la page.

- Comment avez-vous digéré votre départ à un an du terme de votre contrat ?
- Grâce à Dieu ! Je prie souvent pour que s'accomplisse sa volonté. Quand j'ai vu qu'on me poussait vers la sortie, je n'ai pas voulu lutter. J'ai laissé faire. Et puis, on ne peut pas se sentir à l'aise dans un endroit où on n'est plus le bienvenu. C'était le cas à Paris. Je ne pouvais pas rester.

- Mais ce n'est pas frustrant de partir maintenant ?
- C'a été difficile à accepter. Mon rêve était de disputer la Ligue des champions avec mon équipe, et finalement, je pars au plus mauvais moment. Mais il faut l'accepter.

- Auriez-vous pu rester en France ?
- Mon premier souhait était de rester. Je me sentais bien, ma famille aussi. Je me suis rapproché de Saint-Etienne et j'ai même reçu une offre (Lille s'était aussi renseigné). Mais, financièrement, ce n'était pas intéressant.

- Nene semble être dans la même situation que vous. Longtemps indiscutable, le milieu offenif (31 ans, lié jusqu'en 2013) devient indésirable...
- Pour moi, Nene devrait être intouchable ! Un joueur qui a accompli autant de belles choses dans un club devient une légende, non ? Ca me paraît bizarre que le PSG cherche à se débarrasser du meilleur joueur des deux dernières années.

- Si vous aviez un message à lui adresser ?
- (Il rigole) On est des frères ! Il m'appelle papa, je l'appelle mon fils ! J'aimerais qu'il reste à Paris car j'ai envie que les grands joueurs restent. Mais Nene a aussi des ambitions personnelles et si le PSG ne lui offre pas d'avenir, il partira.

- Alors que vous étiez capitaine lorsque Antoine Kombouaré était entraîneur, vous êtes devenu remplaçant avec Carlo Ancelotti, pourquoi ?
- Sa qualité d'entraîneur est indiscutable, il n'y a qu'à regarder son palmarès. Mais chaque coach possède sa éthode, sa philosophie et fait ses choix. J'ai des mauvais souvenirs avec Ancelotti... Quand je suis retourné au Camp des Loges pour saluer tout le monde, je lui ai serré la main, mais il était très mal à l'aise.

- Et que pensez-vous de Leonardo ?
- A son poste (directeur sportif), c'est difficile de faire des cadeaux. Il a la pression des Qatariens. C'est un bon dirigenat, un bon politicien, et j'espère qu'il réussira à gagner des titres, à commencer par la Ligue des champions !

- Thiago Silva, recruté cet été par le PSG, est-il, selon vous, le meilleur défenseur du monde ?
- Je ne le connais pas personnellement, mais oui je le considère comme le meilleur. C'est un gars sérieux, il joue simple, il va apporter beaucoup. La défense Thiago Silva-Alex, ça va faire mal ! "
L'Equipe
Za£e
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FOOT/ Estac/ Bahebeck : « Avoir le plus de temps de jeu possible !»
Prêté une saison par le Paris-Saint-Germain, Jean-Christophe Bahebeck compte bien aider l’Estac à se maintenir parmi l’élite



Jean-Christophe Bahebeck (19 ans) sera-t-il titulaire samedi contre Valenciennes ? « Je ne me suis pas posé la question de cette façon. Mais pour Jean-Christophe, comme pour Mohamed (Yattara), le plus tôt sera le mieux afin qu’ils puissent exprimer leurs qualités », confiait Jean-Marc Furlan hier après-midi au stade de l’Aube lors de la présentation officielle des deux dernières recrues. En attendant, Jean-Christophe Behebeck se dit prêt à aider l’Estac dans la course au maintien parmi l’élite.

Jean-Christophe, le PSG a enfin accepté de vous prêter ?
« Déjà, en janvier 2012, j’avais émis le souhait, auprès de mes dirigeants, de faire l’objet d’un prêt. Cette demande avait été rejetée au motif que j’étais trop jeune. Je n’avais pas trop bien compris pourquoi. J’ai pris mon mal en patience puis j’ai réédité cette demande à l’intersaison. Malgré quelques réticences, le PSG a accepté enfin un prêt sec. »

Pourquoi avoir choisi Troyes ?
« À vrai dire, plusieurs clubs de L1 étaient intéressés. Mais pour la majorité d’entre eux, ma venue était liée au départ ou transfert de joueurs en place. En revanche, le discours de l’Estac, via son entraîneur et son président, a été clair. Puis, comme le temps passait, le choix de Troyes s’est avéré naturel. Pour ne rien gâter, le style de jeu de Troyes me plaît bien. C’est d’ailleurs ce qui a dicté mon choix »

Mais encore ?
« Ce style de jeu consiste à faire tourner le ballon et à faire courir l’adversaire. Dans ce contexte, Momo (Yattara) et moi, de par nos qualités, allons tenter de faire bonne figure aux avant-postes pour aider Troyes à rester en Ligue 1 »

À quel poste allez-vous jouer ?
« Je ne sais pas où le coach pense m’utiliser. Je sais en revanche que je suis polyvalent, pouvant jouer à tous les postes de l’attaque, sauf à celui de n° 10. »

Quelle est votre ambition première cette saison ?
« C’est d’avoir le plus de temps de jeu possible pour m’imposer en Ligue 1. C’est un challenge. Parallèlement, je sors de l’Euro 2012 en Estonie avec l’équipe de France des U19. Mon but est désormais d’accrocher une première sélection avec l’équipe de France Espoirs. »

Que connaissiez-vous de l’Estac avant de signer ?
« Les deux anciens du Paris SG : Granddi N’Goyi et, un peu moins, Mounir Obbadi. Pour le reste, je suis venu jouer deux fois contre Troyes. Une fois en moins de 18 ans et, en mars dernier, pour un huitième de finale de coupe Gambardella. Quel mauvais souvenir (Ndlr : succès 4-1 de l’Estac). »

Il y a une vidéo : http://www.lest-eclair.fr/article/tout-le-...de-jeu-possible
Herbert
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Le 10/08/2012 à 11:38:00
Foot - Transferts :
Heinze, deux ans aux Newell's
Gaby Heinze va quitter la Roma, avec qui il avait un contrat jusqu'en 2013, après avoir résilié son bail. L'ancien défenseur argentin de Marseille, Paris ou encore Manchester United, va rejoindre les Newell's Old Boys où il signera un contrat de deux ans. Il était courtisé par Bologne et l'Olympiakos.


http://www.lequipe.fr/Football/Actualites/...newell-s/305090
succo
Citation (lequipe.fr)
Foot - BRE : Ronaldinho s'extasie du PSG

Nouveau joueur de l'Atletico Mineiro, club en tête du championnat du Brésil, Ronaldinho a confié ce mercredi dans L'Equipe qu'il n'était pas un joueur «fini». «Rien n'a changé pour moi. Je me sens très bien ici, c'est tout», a-t-il dit.

Agé de 32 ans, l'ancien attaquant du PSG s'est montré pour le moins admiratif du recrutement estival du club de la capitale. «C'est fort ! Avec de grands joueurs mais aussi avec des amis comme Thiago (Silva) et Zlatan (Ibrahimovic) avec qui j'ai joué à l'AC Milan. Je suis très content pour le PSG et j'espère qu'ils vont être récompensés en gagnant très vite des titres.»

Quant à ses chances de disputer le Mondial 2014 au Brésil, Ronnie reste très évasif sur le sujet : «Pour l'instant, l'idée, c'est de continuer sur cette lancée avec l'Atletico. Après, on verra.»
Alex177
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L'Equipe.fr

Bisevac : «Lyon, pas un grand club ?»

Première recrue lyonnaise de ce mercato, le défenseur serbe Milan Bisevac ne regrette pas d'être parti du PSG nouvelle dimension.
Lyon est donc le seul club européen à avoir donné de l'argent au PSG à l'intersaison. «Un hasard», affirme Bernard Lacombe. Mais une décision peut-être surprenante pour Milan Bisevac qui quitte le club parisien au moment où il change de galaxie. «Et Lyon, ce n'est pas un grand club ?, demande le défenseur serbe, présenté ce vendredi quelques heures après avoir signé un contrat de quatre ans en faveur de l'OL. Aujourd'hui je suis là, je suis content. Lyon a joué régulièrement la Ligue des champions Je suis un compétiteur, j'espère qu'on va y retourner dès la saison prochaine. J'ai échangé avec Dejan (Lovren), il ne m'a dit que du positif de ce club.»

Bisevac, qui se «sent prêt» à jouer samedi contre Troyes et en a «très envie», n'était pas forcément le premier choix de l'OL qui avait jeté son dévolu sur Mamadou Sakho. «A cette époque, je ne pensais pas que Milan pouvait sortir du PSG, explique l'entraîneur lyonnais. Je misais plus sur la situation de Mamadou (en manque de temps de jeu, NDLR). Quand j'ai vu qu'il était déterminé à rester, je suis parti sur un autre joueur.» En proie à d'importants soucis défensifs l'an dernier, Garde est «très content» de sa première recrue. «Sur le terrain, c'est un guerrier, il affiche la même détermination que celle qui l'a conduite à signer chez nous.»

Réveillère : «Il s'est passé un truc surprenant mais on ne peut pas en dire plus, secret médical oblige.» Bernard LacombeBisevac, avec sa rigueur et son expérience, représente déjà «un moteur et un exemple dans le vestiaire pour les jeunes». Concernant Anthony Réveillère, retoqué à la visite médicale au PSG, Garde n'a pas nié le plus grand flou. «On va le récupérer aujourd'hui (vendredi après-midi à l'entraînement) et faire le point avec lui. Pour le moment, je n'ai pas plus d'informations...» «Il s'est passé un truc surprenant mais on ne peut pas en dire plus, secret médical oblige», conclut Lacombe. - S.L., à Lyon
Za£e
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Olivier Dall’Oglio (Dijon FCO) : « Aucune nouvelle de Sankharé »



L’entraîneur dijonnais fait le point sur le Mercato du DFCO. S’il comprend le désir de Ligue 1 de Benjamin Corgnet, transféré à Lorient, il regrette l’attitude de Younousse Sankharé, une nouvelle fois absent de l’entraînement mercredi matin.

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Younousse Sankharé a également alimenté l’actualité du Mercato. Comment allez-vous gérer ce dossier ?

Pour Younousse, c’est vite vu, je n’ai aucune nouvelle de lui ! Il n’était encore pas à l’entraînement ce mercredi matin. Il y avait un intérêt de Valenciennes (voir ici) mais ça n’a pas donné suite. On n’y peut rien, c’est la dure loi du football… Il peut encore partir en tant que joker. C’est une situation compliquée à gérer. C’est une situation bloquée. Il y aura des sanctions. Personnellement, je suis prêt à discuter avec lui. Mais j’ai un groupe qui bosse bien, et c’est ça ma priorité.

[...]
Source : http://www.gazetteinfo.fr/2012/09/05/olivi...jon-fco-aucune/
scourmy
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Willy Grondin promu à Nantes
5/09 07h47 - Football, L2
Le FC Nantes a confirmé le départ du club de Fabrice Grange, jusque-là entraîneur des gardiens de but du club, et qui va succéder à Albert Rust à Saint-Etienne. Il est remplacé à son poste par Willy Grondin, ancien élément du club passé également par Valenciennes et le PSG pendant sa carrière de joueur.

sport24
niramo
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Boli : « Comme s'ils n'avaient jamais vu de blacks »

Des transferts ratés, des essais aux quatre coins de l'Europe et une offre du Real. À 24 ans, Yannick Boli a déjà bien vécu. Lui le neveu de Roger et de Basile, lui l'ancien espoir du Paris Saint-Germain. Désormais à Bourgas, sur « la Côte d'Azur bulgare », au bord de la Mer Noire, le natif de Saint-Maur roule sa bosse avec son club du Chernomorets Burgas. Entretien.

Tu viens de marquer ce week-end face au CSKA Sofia (1-1). Comment ça se passe pour toi ?
Pour l'instant, tout se passe bien. Ça fait bientôt plus de six mois que je suis là-bas (il est arrivé à l'hiver 2012, ndlr). C'était un pari, car j'ai eu pas mal de rebondissements dans ma carrière ces derniers temps. Mais jusqu'ici, tout s'est bien passé.

Comment t'es arrivé en Bulgarie ?
J'étais sous contrat avec Nîmes. Un jour, j'ai eu un petit clash avec l'entraîneur (Thierry Froger, ndlr) et il m'a écarté du groupe. Le club est ensuite descendu en National à la fin de la saison (2010-2011) et les dirigeants ont résilié mon contrat. Comme j'avais plutôt mauvaise réputation en France, j'ai dû chercher ailleurs. J'ai fait plusieurs essais en Angleterre, notamment aux Queens Park Rangers. Je devais même signer avec eux, mais Neil Warnock s'est fait licencier au même moment et je me suis à nouveau retrouvé sans club. Je n'avais ni la possibilité d'aller en France, ni en Angleterre, ni en Italie, donc je me suis tourné vers les pays de l'Est. J'ai fait un essai au Chernomorets Burgas pendant quelques jours. Puis j'ai signé dans la foulée.

Tu t'es adapté facilement ?

Quand je suis arrivé, il y avait déjà deux Français dans le groupe, notamment Gaël N'Lundulu qui a joué au PSG. Du coup, c'était plus facile pour moi.

En toute franchise, tu penses quoi du championnat bulgare ?

Au départ, je pensais que la Bulgarie était un bourbier pour être franc. Mais j'ai été agréablement surpris par le niveau de certaines équipes. Au premier abord, on se dit que c'est un championnat assez faible. Mais il y a de très bons joueurs ici. Il y a beaucoup de Brésiliens, de joueurs étrangers qui viennent ici, ça fait un bon mélange. C'est vrai qu'il y a un fossé entre les grosses et les moyennes équipes. Mais par rapport à ce que j'ai vu en Ligue 2 et même en Ligue 1, je peux dire que certaines équipes d'ici ont facilement le niveau français.

Et niveau salaire, c'est comment ?
Des bons comme des petits salaires. Ça dépend des clubs, mais il y a en de très bons. Les mecs qui viennent en Bulgarie se mettent assez bien. Je ne connais pas les contrats de tout le monde, mais c'est plutôt pas mal, je crois.

Qu'est-ce que tu penses de l'ambiance dans les stades ?
Lorsque l'on joue des grosses équipes comme le CSKA Sofia ou le Levski Sofia à domicile, il y a toujours une grosse ambiance. Le stade est blindé. C'est totalement différent de la France. Ici, c'est pétards et fumigènes. C'est assez impressionnant lorsque l'on n'a pas l'habitude.

Le week-end dernier, Basile De Carvalho (ancien de Brest et Sochaux) du Levski Sofia a été victime d'insultes racistes et de jets de bananes. Plus tôt, c'était l'équipe d'Angleterre. T'as déjà été confronté à ce genre de situation, toi ?
Sincèrement, j'en ai pas le souvenir. Il y a sûrement des stades en Bulgarie où cela existe, mais moi, je n'ai jamais été confronté à ce genre de choses. Je trouve ça vraiment déplorable.

Parlons vie locale. Comment est la ville de Bourgas ?
La ville est superbe. J'ai l'impression d'être dans le Sud de la France. Il y a la mer, le soleil, les gens sont torse nu. C'est un coin tranquille pour venir en famille ou avec ta femme. C'est très agréable. La vie est vraiment pas chère. Franchement, c'est top, vraiment top. Niveau tourisme, ça progresse aussi. Il y a de plus en plus d'étrangers qui viennent passer leurs vacances ici. On n'est pas dans le trou de la Bulgarie.

La première fois que t'es arrivé là-bas, qu'est-ce qui t'a sauté aux yeux ?
Vu que je suis noir et que ma femme est typée Europe de l'Est, les gens me regardaient d'une certaine façon. C'était un peu choquant au départ. J'avais l'impression qu'ils n'avaient jamais vu de blacks. Ils ont dû se dire « Qu'est-ce qu'elle fait avec un noir ? » Les gens me regardaient comme si j'étais une créature. C'était frappant. C'est pareil pour les autres gars de l'équipe.

Tu disais que ce n'était pas du racisme. C'est quoi, de la méfiance ?
Oui, c'est ça, de la méfiance. Mais bon, moi, tant que personne vient me faire chier ou m'insulter, je fais ma petite vie tranquille et il n'y a pas de problème.

Sinon, quand t'as pas match ou entraînement, tu fais quoi ?

Souvent, je reste avec ma femme. Ça m'arrive d'aller manger avec des potes. Avec les Français de l'équipe, on va à la plage ou on va boire un verre. Je suis sorti une ou deux fois après un match. En fait, on a les mêmes hobbies qu'en France. C'est juste un peu plus difficile par rapport à la langue, on peut pas aller au cinéma, par exemple.

Justement, tu t'es mis au bulgare, un peu ?

J'essaye, mais c'est très dur. Je connais juste bonjour et au revoir.

Niveau nourriture, tu as goûté les spécialités locales ?
Ici, c'est surtout connu pour les yaourts. C'est ça, la spécialité, je crois. Sinon, non, je n'ai pas vraiment goûté aux plats locaux.

Revenons un peu sur ta carrière. À l'époque du PSG (été 2008), le Real avait fait une offre pour toi (500 000 euros). C'était donc vrai, cette histoire ?

Les gens qui regardent mon parcours aujourd'hui vont peut-être douter ou se dire que c'est que de l'intox, mais c'était vrai. On s'était rencontrés au Hilton pour discuter. Mais à l'époque, Alain Roche n'était pas pour. C'était l'opportunité d'une carrière et on m'a empêché de partir. C'était difficile pour moi, car, au final, je suis resté pour ne pas jouer et j'ai été prêté au Havre pour moins d'argent.

Tu en veux au club ?
Je n'en veux pas au club, mais à certaines personnes du club, notamment Alain Roche. Parce qu'ils ne m'ont pas donné de raison valable pour me retenir, alors qu'ils ont laissé David N'Gog partir (transféré à Liverpool pour 2 millions d'euros en 2008, ndlr).

Tu suis encore la Ligue 1 ?
Je suis toujours Paris, mon club formateur. Il y a beaucoup de personnes encore là-bas que j'apprécie, que ce soit dans le staff, les kinés, les coachs que j'ai eus en équipes de jeunes. Et même des joueurs qui sont encore là, comme Chantôme ou Sakho.

Tu as encore des contacts avec eux ?
Oui. On se connaît depuis l'âge de douze ans et même si, aujourd'hui, chacun fait sa carrière de son côté, un texto de temps en temps, ça fait plaisir.

Tu te vois rester plusieurs années en Bulgarie ?

Mon objectif, c'est d'aller dans un club plus huppé, mais, après tout ce qu'il s'est passé, c'était important pour moi de rejouer, de retrouver de la confiance. Pour l'instant, c'est vrai que tout se passe bien, mais mon objectif, oui, c'est de progresser et de partir, un jour. La Bulgarie, c'est bien, mais j'aimerais évoluer autre part.

En France ?
S'il y a une opportunité en France, je suis ouvert. Même à l'étranger. Aujourd'hui, je suis en Bulgarie, ça prouve que j'ai franchi un cap dans l'envie de réussir. Je ne perds pas mon temps, je travaille bien en espérant une bonne porte de sortie.

Tu portes le numéro 94, c'est une dédicace au Val-de-Marne ?
Exactement. Dès que j'aurai l'opportunité de faire un clin d'œil à mon département, je le ferai. Que les gens sachent d'où je viens.

Sofoot.
Titipi
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« Je n’avais plus aucune prérogative »

ALAIN ROCHE, qui a quitté le Paris-SG le mois dernier, évoque les raisons de son départ et règle un vieux compte avec Paul Le Guen.

Après neuf saisons passées au club en tant que membre puis responsable de la cellule du recrutement, entrecoupées par quelques années passées au développement de la formation, Alain Roche (44 ans) a quitté officiellement le Paris-SG, le 21 août dernier, une décision devenue inéluctable après l’arrivée de Leonardo au poste de directeur sportif, lors de l’été 2011. Pour la première fois, l’ancien défenseur du club parisien (1992-1998), international à 25 reprises, évoque son départ et répond à certaines critiques.

« COMMENT SE DÉROULE votre vie sans le PSG ?

– Plutôt bien… Je m’occupe tranquillement de ma famille, de mes enfants. J’ai passé de bonnes et longues vacances. Je vais aussi pouvoir m’occuper de ma santé, j’ai un problème de cheville qui me pourrit la vie. C’est ma priorité. Ensuite, je penserai à trouver un autre boulot.

– Avez-vous peur du vide ?

– Non, je suis parti en vacances, j’ai vu des amis. Bon, c’est vrai que le matin, quand tu te lèves, cela fait drôle de voir son fils en costume partir travailler pendant que tu restes à la maison.

– Qu’avez-vous ressenti en quittant le Parc des Princes ?

– Pas de tristesse, plutôt de la nostalgie. J’ai passé neuf ans de ma vie comme dirigeant au PSG, je m’y suis fait des amis. Mais les portes du Parc ne me sont pas fermées. Je peux y aller quand je veux.

– La séparation s’est donc bien passée ?

– Oui.

– Pourquoi êtes-vous parti ?

– Parce qu’on me l’a demandé.

– Qui ?

– Le club.

– Pourquoi ?

– J’étais directeur du recrutement, quasiment directeur sportif car je me suis aussi occupé des contrats des joueurs. Leonardo est arrivé. On faisait doublon. C’était compliqué. Il faut respecter la hiérarchie. C’est une décision difficile à accepter, mais je la trouve quand même assez logique.

– Avez-vous eu l’impression de ne servir à rien durant l’année passée aux côtés de Leonardo ?

– (Il marque une pause.) Je ne dirais pas pendant un an. Mais les six derniers mois ont été plutôt très compliqués.

– Vous lui en voulez ?

– (Il réfléchit longuement et soupire.) On n’a pas réussi à trouver un terrain d’entente. Il a une manière de fonctionner qui est la sienne. C’est quelqu’un qui travaille seul. Il était mon supérieur hiérarchique. Je n’avais qu’à accepter.

– Auriez-vous accepté un rôle avec moins de responsabilités ?

– Je ne me suis jamais mis en avant. Je n’ai jamais parlé dans la presse. J’aurais dû le faire un peu plus, d’ailleurs. Dans une entreprise, il faut se sentir utile. Si on m’avait proposé quelque chose d’intéressant, j’aurais peut-être accepté, oui, mais sans faire n’importe quoi.

– N’est-il pas frustrant de partir à un moment où le club a autant d’argent ?

– Oui, c’est frustrant car ce fut compliqué pendant neuf ans. Je ne dis pas qu’il n’y avait pas d’argent, on avait quand même un budget de 85 millions d’euros, mais j’ai toujours pensé que ce n’était pas suffisant pour jouer le haut du classement et se faire une place en Europe. C’est frustrant, aussi, car tu penses à la mise en place d’une organisation plus complète du recrutement, là, tu peux enfin le faire, et finalement, ce n’est pas possible.

– On vous a parfois moqué en voyant les présidents passer, et vous rester…

– Ouais…

– Sous entendu : Alain Roche se débrouille toujours pour garder sa place.

– On ne peut pas me taxer d’être un politique, sinon j’aurais parlé dans les médias, et je me serais rapproché du pouvoir. On m’a gardé car les présidents et les actionnaires ont estimé que j’étais à un moment ou un autre compétent. Quand monsieur Blayau (président de mai 2005 à juin 2006) m’a demandé de réorganiser la formation, je l’ai fait avec plaisir. Je ne me suis pas accroché à un poste.

– Quelles sont vos plus belles réussites ?

– Je suis très fier de ce qu’on a fait avec la post-formation et la formation. Ça a porté ses fruits. On a sorti quelques joueurs, on a eu des résultats exceptionnels chez les jeunes, mais cela n’intéresse personne. Je suis fier de certains joueurs qui sont arrivés, un peu moins d’autres. En cinq ans, on peut faire quelques erreurs. Je ne fuis pas mes responsabilités. Mais il faut que tous les gens qui sont passés au club assument aussi des décisions prises collégialement.

– Vous pensez à quoi ?

– Et vous ? D’abord, je n’ai pas passé neuf ans à m’occuper du recrutement. Il faut être clair. Cela a duré cinq ans, avec des gens qui avaient envie de travailler avec moi, et d’autres moins.

– Il y a des joueurs dont on vous a reproché la signature.

– Oui. Vous allez me reprocher qui ? Les deux Brésiliens ? (Willamis Souza et Everton Santos, le 31 janvier 2008) Tout le monde a fait passer le message. Et Kezman (août 2008) ? Si on me reproche la venue de ces joueurs, je veux aussi être le responsable des joueurs qui ont réussi. Il y en a un paquet. Oui, il y a des joueurs qu’on n’aurait jamais dû prendre, notamment les Brésiliens. Ce n’était pas le moment. On était dans la panique totale. Mais tout le monde doit assumer leur venue. L’une de mes fautes est de ne pas m’être exprimé. Je ne voulais pas polémiquer car le club était en difficulté.

– Quelles sont vos réussites ?

– Hoarau, on était content de l’avoir. Ceara, même si cela a été galère de le faire accepter… Après, il y a des Jallet, des Nene, des Bisevac… Sessegnon, il a fait une bonne saison et on l’a bien revendu… On peut parler de Makelele et de Giuly, aussi, dans ce cas-là.

– Votre période la plus sombre au Paris-SG est-elle celle où Paul Le Guen était entraîneur (janvier 2007-2009) ?

– Oui, c’était l’enfer.

– Pourquoi ?

– (Il marque un temps d’arrêt.) Parce qu’il n’y avait aucune relation. Mon avis ne l’intéressait pas. Il n’avait pas envie de discuter.

– Paul Le Guen a dit un jour, dans L’Équipe (*), que vous étiez incompétent.

– Oui, il l’a dit. Comme si j’étais responsable des résultats de Paul Le Guen. C’est une hérésie totale. C’est plus facile de m’attaquer que d’attaquer d’autres personnes. J’ai été blessé qu’un ancien partenaire dise une telle chose. On a tout fait, au club, pour essayer de travailler le mieux possible avec lui. Il a été mal influencé par son adjoint (Yves Colleu). C’est l’entraîneur qui, je pense, a laissé la plus mauvaise image auprès des salariés.

– Pourquoi n’aviez-vous jamais répondu, jusqu’à présent, à ses critiques ?

– Je voulais répondre. Mon président (Sébastien Bazin) n’a pas souhaité que je le fasse… J’avais envie. Ça bouillonnait.

– Et lui, il a été compétent ?

– C’est une bonne question. On a failli descendre en Ligue 2 (le PSG s’était sauvé lors de la dernière journée du Championnat, en 2007-2008, grâce à un doublé d’Amara Diané à Sochaux, 2-1). Que tout le monde assume ses responsabilités. Mais encore une fois, il est très mal influencé par son adjoint.

– Cette interview de Paul Le Guen a-t-elle nui à votre image ? Peut-elle vous gêner dans la recherche d’un nouvel emploi ?

– Je ne crois pas. Les gens dans les clubs savent comment ça se passe. Tu ne peux pas imposer un joueur à un entraîneur.

– Que voulez-vous faire désormais ?

– Depuis l’âge de dix-huit ans, je suis dans le foot. J’ai une certaine légitimité. Mais, pour l’instant, je n’ai qu’une idée en tête, soigner ma cheville. Je ne suis fermé à rien. Je connais ce milieu, et plein de domaines de ce milieu. Je me pose, et je verrai.

– Avez-vous eu des propositions ?

– Au cours de la dernière année, j’ai eu peu d’appels, et là, j’en ai encore moins. Je n’ai rien reçu de très précis.

– Si vous deviez retenir une personne de vos années au PSG, quelle serait-elle ?

– C’est difficile. J’ai travaillé avec huit présidents, six entraîneurs. Ce que je retiendrai surtout, c’est le club, un club qui te colle à la peau. Je l’ai dans les gènes. C’est un club difficile, qui use, mais…

– Vous êtes fatigué ?

– Oui. Je suis fatigué.

– Vous êtes peu critique à l’égard du PSG. Parce que vous ne l’êtes vraiment pas ou parce qu’il y a eu une transaction financière ?

– Bien sûr que ça m’embête de partir. Tu ne peux pas être insensible quand tu quittes une entreprise… Mais, là, il y avait deux mecs pour le même poste. Je n’avais plus aucune prérogative. Mais oui, bien sûr que ça m’emmerde. »

GUILLAUME DUFY et SÉBASTIEN TARRAGO

(*) Dans un entretien accordé à L’Équipe, le 29 mai 2009, Paul Le Guen, évincé trois semaines plus tôt de son poste d’entraîneur du PSG, avait notamment déclaré : « Alain, je connaissais sa personnalité. Je savais que je ne pourrais pas compter sur lui pour m’aider à défendre au mieux les intérêts sportifs du club. Il cherche constamment à faire allégeance avec l’autorité, mais je ne mesurais pas à quel point son incompétence et sa médiocrité allaient me pénaliser. »


Titipi
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L’île est son Parc

Avec Bastia, où il a signé en 2011, Jérôme Rothen retrouve le plus haut niveau. Mais il a dû cravacher pour digérer ses dernières années parisiennes.

IL NE VOIT PAS POURQUOI il aurait changé. On lui suggère des pistes : peut-être qu’il agaçait, qu’il a roulé en Ferrari rouge écarlate lors de son passage au PSG, qu’il parlait trop fort, qu’il aimait capter la lumière. Et alors ? « La Ferrari, c’était un rêve de gosse, répond Jérôme Rothen, mitraille verbale intacte. Ça fait de moi un mauvais garçon ? Non. Je parle, c’est vrai, mais je dis les choses. Je vis dans un milieu où il est bon de passer de la pommade à tout le monde, même quand tu ne le penses pas. Ce n’est pas mon genre. Moi, on m’aime ou on me déteste, c’est comme ça. » Confirmation : le milieu à tête blonde a beau avoir traversé tempêtes médiatiques et déserts sportifs, à trente-quatre ans il reste le même. « C’est toujours un compétiteur », assure Hervé Sekli, l’entraîneur des gardiens à Bastia, ex-coéquipier à Troyes. Il ajoute, en riant : « Du coup, il est toujours un peu sensible à la critique. » « Toujours un énorme chambreur et un grand imitateur », se marre le Parisien Sylvain Armand. « Toujours un mec aussi drôle », poursuit Mevlut Erding, qui l’a recroisé avec plaisir, lors d’un match à Rennes, fin août, après avoir fait sa connaissance à l’été 2010 au Camp des Loges.

Alors, Rothen, à prendre ou à laisser ? Le besoin de reconnaissance est patent, le désir de validation évident et la conquête de son image un souci en moins. Cela posé, on fait comment ? Il y eut d’abord le gaucher de Monaco, que Chelsea et le FC Barcelone courtisaient en 2004 mais qui a préféré Paris parce qu’il fonctionne à l’affectif et a toujours rêvé de porter ce maillot. Il y eut ensuite le joueur de L 1 le plus détesté par les adversaires, ceux qui ne le connaissaient pas. « C’est ce que m’a dit “Cahu” (Yannick Cahuzac) peu de temps après avoir signé à Bastia : “Mais, en fait, t’es pas comme je l’imaginais.” Ça m’a fait marrer. » Il y a toujours ce malade de foot, qui ne peut s’empêcher de regarder les matches du PSG à la télé et n’a pas bien dormi dans la nuit de mardi à mercredi après la victoire parisienne en Ligue des champions : « S’ils jouent contre nous comme contre Kiev (4-1), ça va être très, très compliqué. »

En fait, c’est sa relation avec le PSG qui est très, très compliquée. Le teint hâlé, le look bobo, il repasse souvent devant le Parc au volant de sa Smart, parce que son appartement n’est pas loin et qu’il apprécie de voir Paris quand il en a la possibilité. Il recroise certaines têtes du club – ou de son entourage – qui lui redonnent du « Djé » ou du « mon Jérôme » et s’étonnent de ne plus avoir de nouvelles.

« C’est marrant, parce que quand j’étais au fond du trou, ces mêmes gens fuyaient pour ne pas être vus avec moi. » La période n’est pas si lointaine. À l’automne 2008, Rothen sort sa biographie (1), titille Zidane et encaisse rafale sur rafale : « Là, je me suis demandé si ça allait s’arrêter un jour. Je me doutais que le livre ferait parler. Je ne voulais rien cacher, c’était mon histoire. Après, était-ce la période pour le sortir ? En France, c’était une première pour un joueur en activité. J’ai vu l’ampleur des dégâts à l’arrivée et je ne l’avais pas prévu, c’est clair. Mais c’est aussi parce que je me sentais fort. J’avais une grosse cote auprès du public et, dans le vestiaire, je comptais… Là, je me prenais tellement la tête que mes performances étaient catastrophiques. Alors, quand tu ne peux plus faire taire les gens parce que tu n’es pas bon… »

Après les heures de gloire monégasque ponctuées par une finale de C 1 perdue face au FC Porto le 26 mai 2004 (0-3), le titre de meilleur passeur de L 1 (2), les convocations en équipe de France ou le transfert retentissant à Paris, Rothen découvre la plongée dans les abîmes et éprouve le sentiment que son club ne lui jette pas de bouée. « Quand les premières fusées t’arrivent en pleine tête, t’espères être soutenu par les dirigeants, reprend-il. C’était ma cinquième année au PSG : en face on me faisait des sourires, par-derrière on me lançait des fléchettes. Certaines venaient de Charles Villeneuve, le bon président qui a passé six mois à Paris (du 27 mai 2008 au 15 janvier 2009). Lui, au début, il m’assurait de son soutien, m’expliquait qu’il avait aussi sorti un livre, que je pouvais compter sur lui. Ah, ça, les phrases étaient belles ! Les actes, je ne les ai pas vus. Au contraire, j’ai senti les fléchettes. Encore aujourd’hui, il se permet de parler de moi, de mon niveau, alors qu’il ne connaît rien au foot. Il doit être amoureux… »

Les déboires débordent du terrain, la coupe n’est jamais pleine. Parfois, Rothen la remplit seul, à l’image de cet excès de vitesse sur l’autoroute A 13 au début de l’année 2008. Six mois de suspension de permis. Parfois, le sort s’acharne. Les six mois s’écoulent, son permis tarde à lui être rendu et l’avocat du Parisien lui signe un papier certifiant qu’il est légalement autorisé à conduire dans l’attente du nouveau document. « Un dimanche soir, je reprends la voiture, pour la première fois, pour acheter à dîner à mes enfants, raconte-t-il. À un feu rouge, une voiture de police se place à côté puis devant moi. Les policiers m’arrêtent, observent le papier de l’avocat et me disent qu’il n’est pas valable. À l’arrivée, ils me conduisent au poste, me gardent toute la nuit jusqu’à ce qu’on leur dise que je ne suis pas en tort. Le lendemain, évidemment, je ne suis pas en état d’aller à l’entraînement. » Ce jour-là, il s’aperçoit aussi qu’il compte quelques soutiens : « Paul (Le Guen, l’entraîneur) et Yves (Colleu, son adjoint) ont été super. Ce matin-là, ils m’ont protégé. Surtout, même si mes performances n’étaient pas bonnes, Paul ne m’a jamais retiré sa confiance. Il m’a évité de plonger. »

Mais sa fin de saison 2008-2009 ne tourne pas rond (3) et les supporters, qui l’adulaient l’été précédent, lui tournent le dos au printemps. Vexé, il « artille » avec allégresse en interview et récolte dix jours de mise à pied ramenés à cinq. Entre-temps, Le Guen a laissé la place à Antoine Kombouaré sur le banc parisien. Rothen est invité au départ. Ce sera les Glasgow Rangers, pour quatre mois, puis Ankaragücü, pour cinq. Les Écossais, étranglés financièrement, se séparent de lui en janvier alors que les Turcs l’auraient bien conservé mais… avaient quelques retards de paiement. « Je garde un bon souvenir de ces deux clubs, dit Rothen aujourd’hui. À Ankara, je me suis refait la santé et c’est grâce à Roger Lemerre, alors l’entraîneur. C’est marrant, parce que le jour de mon arrivée là-bas, j’ai croisé Roger dans le bureau du directeur sportif du club. Il était surpris : “Bah, Jérôme, qu’est-ce que tu fais là ? – Tu n’es pas au courant ? – Non. J’avais donné une liste de noms sur laquelle tu étais, mais je ne savais pas que t’étais d’accord.” À l’arrivée, on aura sauvé l’équipe de la relégation mais, bon, je n’étais plus payé depuis deux mois. La galère continue… »

Le PSG, où il lui reste un an de contrat, ne veut pas le réintégrer dans le groupe pro à l’été 2010. Rothen goûte au loft où il s’entretient physiquement, mais espère un come-back. Kombouaré éteint ses illusions. Après deux mois de conflit, le gaucher trouve un accord à l’amiable pour résilier. « J’aime trop le football pour me contenter de prendre mon salaire sans jouer », lance-t-il. Pendant deux mois, il loue les services d’un préparateur physique, afin d’être disponible en janvier, à l’ouverture du mercato. Mais aucun contact n’aboutit, comme si son image l’avait précédé. « On m’a collé l’étiquette de fous-la-merde mais je n’ai jamais foutu la merde dans un groupe », se défend-il. Sylvain Armand confirme : « J’ai kiffé jouer à ses côtés pendant cinq ans, j’ai trop rigolé. Aujourd’hui, je parle encore de lui dans le vestiaire. » Hervé Sekli renchérit : « Que ce soit à Troyes à l’époque ou avec Bastia aujourd’hui, Jérôme discute avec tout le monde, du jardinier à la secrétaire. Il s’investit à fond et les jeunes, chez nous, lui demandent beaucoup de conseils. »

Mais, pendant six mois, il reste à l’écart du foot, se retranche vers le tennis et défie régulièrement son ami Richard Gasquet, ou encore Paul-Henri Mathieu, Nicolas Mahut ou Martina Hingis. « J’ai eu la chance d’être dans une structure avec pas mal de joueurs pros… Je déjeunais avec eux, j’avais l’impression d’appartenir à un collectif, ce qui me manquait le plus. » Le charme opère, Rothen s’éclate même s’il prend quelques passing-shots qui le ramènent à sa condition d’amateur… « Il a un bon petit coup droit, joue 15/2 ou 15/3 et je sentais qu’il essayait de me faire des points, mais je n’avais pas trop envie de lui laisser ce plaisir, rigole Richard Gasquet. Bon, mon père lui a collé un 6-0, c’est bien de le lui rappeler. Il s’entretenait avec nous, s’est bien intégré au groupe de tennismen, mais on sentait qu’il avait faim de rejouer au foot, qu’il était à l’affût d’un club. » En mars, Hervé Sekli lui propose de rejoindre Bastia si le club accède à la L 2. Rothen accepte et pose son sac en Corse. Parce que l’île lui ressemble ? « Sans doute un peu », concède Sekli. « J’ai l’impression que ça fait six ans que j’y suis », confirme l’ex-Parisien. « Dès les premiers entraînements, il était en tête dans les footings, à l’écoute de tout, reprend l’entraîneur des gardiens du club corse. “Fred” Hantz (l’entraîneur bastiais) ne savait pas comment Jérôme allait se fondre dans le groupe et il a eu la réponse très vite. » Élu meilleur joueur de L 2 par ses pairs la saison dernière, Rothen se sent « au top dans ce club » où les « supporters l’ont adopté », selon Sekli.

Il se retourne brièvement sur sa carrière et évacue d’emblée le moindre regret. Le livre ? « Il fallait que j’assume, j’ai mis du temps à l’assumer mais, aujourd’hui, je ne regrette rien. » Son côté chambreur excessif ? « Je comprends que des fois ça passe mal. Mais je ne peux pas changer, ce ne serait pas moi. Si je ne dis pas ce que je pense, je dors mal. Après, avec l’âge, j’essaie de dire les choses différemment, peut-être moins crûment… » Il conclut : « Avec le recul, réaliser la carrière que j’ai réalisée, jamais je ne l’aurais rêvé. À Clairefontaine (à l’Institut national du football, le centre de préformation), je ne sortais pas du lot, j’étais plus petit que les autres et, déjà, juste devenir pro était exceptionnel. Après, j’ai tout fait par étapes, je me suis mis des challenges que j’ai toujours relevés. Je suis même devenu international français (13 sélections). Alors des regrets, non, j’en ai aucun. Qu’on parle de toi, en mal ou en bien, l’essentiel, c’est qu’on parle de toi. »

DAMIEN DEGORRE

(1) Vous n’allez pas me croire, éditions Prolongations.

(2) Avec 18 passes décisives en 2002-2003, il détient le record de passes sur une saison, en L 1.

(3) 6 passes décisives en L 1, en 2008-2009.



ipanema
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Edmilson : "Le PSG dominera le football mondial d'ici peu"

L'ancien attaquant du Paris SG, Edmilson, s'est confié à Sambafoot au sujet de son passage dans la capitale française lors de la saison 1997-1998. Aujourd'hui président d'un club au Brésil, l'homme âgé de 40 ans révèle son admiration pour Leonardo et pour le projet de la nouvelle direction du club.

Vous avez joué au Paris SG lors de la saison 1997-1998 mais vous n'avez disputé que quatorze rencontres. Quelles sont vos principaux souvenirs de votre courte aventure en France ?
Je garde de beaux souvenirs, l'équipe était dirigée par Ricardo Gomes. Il y avait Raí, Leonardo, Simone, Le Guen, Fournier, Lama .. Que de grands joueurs dans une belle équipe. Malheureusement nous n'avons pas réussi à gagner le championnat.

Avec du recul, comment jugez-vous votre passage en France ?
Je pense que j'aurai pu rester plus longtemps, Raí m'avait conseillé de rester. J'ai connu une adaptation difficile à Paris notamment à cause de la langue. J'avais trois années de contrat mais j'ai finalement décidé de revenir au Portugal et de signer au Sporting. J'avais déjà conquis pas mal de titres avec Porto avant de signer au PSG. Je connaissais bien certains dirigeants du club et j'ai décidé de revenir au Portugal.

Qu'avez-vous à nous dire au sujet des difficultés d'adaptation des brésiliens en France et notamment au PSG ? Raí a pris une saison pour trouver son meilleur niveau, Ronaldinho a également eu besoin de temps...
Je pense qu'apprendre la langue est essentiel. Quand je suis arrivé à Paris, j'ai tout de suite commencé les cours de français. J'ai eu beaucoup de difficultés à apprendre. Mais c'est difficile de s'intégrer dans un groupe quand tu ne parles pas la langue. Je suis arrivé à Paris, j'ai été tout de suite titulaire durant quelques matchs. Après j'ai commencé à connaitre des difficultés. Mais j'ai été très bien reçu par le club, les dirigeants, les joueurs. Si j'étais resté plus longtemps comme Raí ou Ronaldinho, j'aurai pu montrer un autre football.

A Paris, la pression est vraiment particulière ?
Oui je l'ai senti, les supporters de Paris sont exigeants. C'est un grand club et les supporters veulent une victoire à chaque match. A tous les matchs, le Parc des Princes était plein.

Vous avez joué avec Leonardo, actuel directeur sportif du Paris SG. Qu'avez-vous à nous dire à son sujet ?
C'est une personne fantastique! C'était un joueur extraordinaire aussi bien au Brésil qu'en Europe. C'était un collègue merveilleux, sincère et honnête. C'était un plaisir immense de travailler avec lui. Tout comme avec Raí.

Vous sentiez que Leonardo allait prendre dans le futur de telles responsabilités dans un grand club ?
Leonardo a toujours été un leader. Il parle plusieurs langues: français, anglais, japonais, espagnol .. Son expérience à Milan l'a beaucoup aidé. Leonardo va amener Paris au sommet.

Que pensez-vous du nouveau PSG de Thiago Silva et Ibrahimovic ?
Je suis certain que Paris va devenir une des meilleurs équipes au monde avec Leonardo aux commandes, Ibrahimovic, Lucas. Le PSG dominera le football mondial d'ici peu.

Vous êtes au Brésil depuis plusieurs années, vous suivez donc de près le championnat national. Qu'avez-vous à dire aux supporters parisiens au sujet de Lucas ?
Lucas est un joueur fantastique. Il a comme principales caractéristiques la technique, la force et la vitesse. Il est très rapide et marque beaucoup de buts. Il réussira en France, il va beaucoup progresser là-bas.

Vous êtes actuellement président d'un club au Brésil. Pouvez-nous en dire plus ?
Le nom de mon club est Espirito Santo Sociedade Esportiva, c'est un club de l'Etat d'Espirito Santo. Ce club existe déjà depuis quatorze ans. Notre objectif principal est de former et de révéler des jeunes joueurs.

SambaFoot
corto-news
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Agressé chez lui, Fabrice Fiorèse échappe à un kidnapping dans les embouteillages

Retraité des terrains depuis 2009, Fabrice Fiorèse n’habite plus Marseille, et pourtant il a été la victime d’un home jacking. Le Dauphiné Libéré raconte que lui et son épouse ont été accueillis vendredi chez eux, à Salins-les-Thermes, par trois hommes cagoulés et armés.
Les malfrats les attendaient pour cambrioler la maison, mais leur action s’est poursuivie ensuite lorsqu’ils ont obligé Fabrice Fiorèse à monter dans sa voiture pour les accompagner. « Otage » de sa propre voiture, escorté de deux malfrats, l’ancien footballeur a alors profité d’un embouteillage pour casser la vitre et s’échapper !

La suite ? Une tentative de fuite des cambrioleurs qui se termine par un accident. Ils sont alors obligés de partir à pied, abandonnant les voitures.

Aujourd’hui, la police est toujours sur leurs traces, tandis que Fabrice Fiorèse est légèrement blessé mais surtout « choqué », selon un proche du joueur.



http://www.popnsport.com/football/100188/a...-un-kidnapping/
Titipi
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« C’est un autre monde »

LUDOVIC GIULY, l’attaquant lorientais, passé par le FC Barcelone et le Paris-SG, reste bien plus impressionné par la confrontation espagnole.


MÊME S’IL RETROUVE cet après-midi Lyon, son club formateur (voir page 13), Ludovic Giuly ne devrait pas s’attarder dans les couloirs du Moustoir après la rencontre. L’attaquant lorientais (36 ans) a un match à regarder, et ce n’est pas celui de 21 heures, mais celui de 19 h 50. « Barça-Real, ce n’est pas comparable, c’est un autre monde, souffle-t-il, enthousiaste. Il y a sept ou huit Ballons d’Or potentiels, toujours des buts, du jeu, et comme Madrid a gagné à Barcelone (2-1) la saison dernière, il va y avoir une belle revanche. Huit joueurs sur dix vont regarder Barcelone-Madrid. » Giuly sait de quoi il parle, puisqu’il a passé trois saisons à Barcelone (2004-2007) et autant à Paris (2008-2011). Ses souvenirs creusent un vrai fossé entre Clasico et « classique ».

UN SOMMET MONDIAL, UN DUEL FRANCO-FRANÇAIS

Débarqué dans le Barça de Ronaldinho et Eto’o au moment où se dressait le Real des Galactiques, Giuly garde la sensation d’avoir vécu un événement planétaire. « Il y avait cent vingt-trois chaînes de télévision, se rappelle-t-il. On joue ce match comme une finale de Coupe du monde. Il y a deux fois plus de pression, il ne faut pas se louper parce que tout le monde va en parler. En France, c’est plus une affaire de Marseillais et de Parisiens. Cela reste un super derby, mais ce n’est pas mondialisé. »

LA GUERRE DES MÉDIAS

Avant son premier Clasico, qu’il avait raté à cause d’une blessure (3-0, le 20 novembre 2004), Giuly s’était plongé dans l’ambiance et en était ressorti bluffé par l’exposition médiatique. « Ça commence quinze jours avant, ils font des comparatifs sur chaque joueur, chaque ligne, sortent les salaires, sourit-il. Ils cherchent des détails de fou, comment ce joueur va faire pour passer son adversaire, comment il aime recevoir le ballon… La grande différence avec la France, c’est que chaque journal est supporter d’un club. Marca est pour le Real, Mundo Deportivo est pour le Barça, ils se font même la guerre dans les médias, c’est marrant. »

LA GUERRE SUR LE TERRAIN

L’évolution des PSG-OM laisse penser à Giuly que l’animosité décline : « Il y avait de la haine dans les années 1990, mais ce n’est plus pareil. C’est tant mieux car ça joue plus au foot. Les joueurs se connaissent et s’apprécient. » En Espagne, ils se connaissent aussi, mais le contexte peut prendre le dessus. « Dans le vestiaire, c’est une semaine différente, se souvient Giuly. Il y a plus de tension, l’atmosphère change, des joueurs comme Xavi se renferment. C’est particulier pour les Espagnols car ils connaissent les joueurs en face et sont obligés de se faire la guerre. Avant, ils n’en parlent pas et après ils se font la bise. Mais sur le terrain, ce sont des ennemis et ça part parfois en sucette car ils en oublient carrément que ça reste un match avec trois points. »

UN ANTAGONISME PLUS FORT

Si Giuly dit encore « on » quand il parle de Barcelone, c’est parce que l’évocation des Clasicos fait resurgir l’appartenance à l’institution. « De l’intérieur, c’est beaucoup d’émotions, tout le club est sous pression. Il faut gagner ce match de la capitale contre la Catalogne. Pour les Madrilènes, on n’est pas en Espagne, les Catalans ont leur langue, veulent leur indépendance… À Paris, il y a l’opposition avec le Sud, mais on ne ressent pas ce que j’ai ressenti en Espagne. »

LE SOUVENIR DU TRIOMPHE DE « RONNIE »

Giuly a marqué avec Paris contre Marseille (1-3, le 15 mars 2009), mais il se souvient davantage de la grippe A, le 25 octobre 2009, qui avait provoqué l’annulation du match. « C’est à cause de moi, je l’ai eue en premier ! Dommage que ça se soit mal passé. » De violents affrontements urbains avaient eu lieu après l’annonce du report entre Marseillais et Parisiens. En Espagne, c’est une réaction plus noble qui l’a impressionné. « Ce qui m’a le plus marqué, c’est quand Ronnie (Ronaldinho) a marqué deux buts à Santiago-Bernabeu (3-0, le 19 novembre 2005). À sa sortie, les gens se sont levés et ont applaudi. C’était un moment unique, très fort. »

ANTHONY CLÉMENT



wil
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Mendy : «Ça perd en saveur»Bernard Mendy, qui a porté le maillot du PSG durant sept saisons, nous livre son regard sur le Classique qui se tient ce dimanche (21h00) au Vélodrome. Il estime que, sans déplacement de supporters, ce choc «perd en saveur.»

«Bernard Mendy, dimanche, c'est le Classique. Cela doit vous rappeler des souvenirs.
Oui, je me souviens notamment du produit qu'ils avaient mis dans le vestiaire (en octobre 2005). On ne pouvait pas respirer, ça nous piquait les yeux. On avait dû attendre 30 minutes avant de pouvoir se changer. Il y a aussi eu ce match de Coupe de France (de Coupe de la Ligue, en fait, lors de la saison 2004-2005) où on était mal embarqué et où on avait réussi à inverser la tendance et gagner 3-2. La communion avec les supporters avait été extraordinaire.

Dimanche, il y en aura à peine 150 au Vélodrome.
Oui, quasiment rien. Pour moi, un Classique, ce sont les supporters parisiens qui vont à Marseille et vice-versa. Sinon, ce n'est pas un vrai OM-PSG... Ça perd en saveur.

De part leur position au classement et les investissements réalisés cet été par le PSG, ce Classique n'en reste-il pas moins l'un des plus palpitants de ces dernières années ?
Oui, par rapport à l'équipe star du Paris-SG, c'est sûr. Si Zlatan est en forme, il peut gagner le match à lui tout seul. A mon avis, ça va se jouer sur des détails, sur des coups de pied arrêtés. Paris a de gros gabarits pour faire la différence, et l'OM tire aussi super bien les coups de pied arrêtés avec Valbuena. Ce qui est sûr, c'est qu'il y en a plein qui espèrent que Paris perde.

C'est ce que vous ressentez à travers les discussions que vous pouvez avoir avec vos équipiers ?

Eux ils disent tous : «Paris est au-dessus, ils vont gagner». Mais le seul problème à Paris, c'est Paris, pas les autres.

Avec son équipe de stars, Paris semble à l'abri de lui-même, non ?

Sur le papier, l'équipe est forte, mais il faut toujours faire attention. Regardez le match contre Porto et celui d'avant face à Sochaux où Verratti faisait des crochets dans la surface. En L1, ça passe, mais en Ligue des champions, visiblement non. Mais bon, ils vont se remobiliser. Perdre, ça arrive. Cela dit, je ne crois pas que les supporters comprendraient qu'ils s'inclinent au Vélodrome. Toi dans ce genre de match, tu es à 200%, mais eux, c'est à 1 000% qu'ils sont.

Vous rappelez-vous de lendemains de match difficiles ?

Oui, une année où on avait perdu 3-1 à domicile. Le lendemain, on avait été secoués. En fait, pour les supporters, c'est un peu l'extrême. Même si tu es bien au classement, si tu perds ce match-là, ils t'en voudront quasiment toute l'année. C'est un match tellement particulier pour eux...

Un match que vous auriez bien aimé jouer ?

Comme tous les joueurs. Qui n'aimerait pas ça ? Mais bon, j'en ai déjà joués pas mal, il n'y a pas de manque, je ne suis pas envieux. A Paris, j'ai fait mon temps même si ça aurait été génial de pouvoir faire partie d'un tel projet à l'époque. Je resterai toujours le premier supporter du PSG. D'ailleurs, quand les Qataris sont venus, j'ai tout de suite trouvé ça super bien. Et puis, Zlatan, il va payer ses impôts en France. Tout le monde devrait être content !»


Titipi
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Valdo, le « Leo »de la Huitième Division


Après avoir échappé deux fois à la mort, l’ancien milieu offensif brésilien est, depuis juillet 2011, directeur sportif des Saint-Maur Lusitanos. Le même poste que Leonardo au PSG, mais en DSR !

QUE PEUT-IL arriver de grave à Valdo Candido de Oliveira Filho ? Cet homme-là est passé si près de la mort qu’il se sent aujourd’hui de plus en plus vivant. En cette douce fin de journée automnale, il est arrivé joyeux, l’humeur vagabonde, son éternel sourire aux lèvres, sur le petit stade Louison-Bobet du Plessis-Trévise (Val-de-Marne). Un endroit où, franchement, on ne pensait pas retrouver un jour l’ancienne vedette du PSG (1991-1995).

Vingt-deux ans après notre première rencontre au stade de la Luz, à Lisbonne, avant un Benfica-Marseille qui allait déchaîner les passions, et parfois même attiser la haine, lorsque le bras d’un certain Vata éliminait injustement l’OM en demi-finales de la Coupe des clubs champions européens (1-0, le 18 avril 1990 ; aller : 1-2), le génial Brésilien (48 ans) est venu vers nous, a demandé des nouvelles, avant de lâcher, hésitant, en baissant timidement les yeux : « Je suis là aujourd’hui devant toi, mais j’aurais pu être dans l’eau… »

Le 31 mai 2009, alors qu’il s’apprête à embarquer sur le vol Air France Rio-Paris, l’un des joueurs qu’il accompagne en Europe est bloqué par la douane pour un problème de passeport. Les deux hommes décident alors de reporter leur voyage d’une journée. Quelques heures plus tard, l’Airbus A 330 s’abîme dans l’océan Atlantique, faisant 228 victimes. Persuadé que, tout là haut, Dieu a un plan pour chacun d’entre nous, Valdo vit désormais pour accomplir son destin. Son destin, il l’a envisagé un moment dans des entreprises de constructions d’appartements, à Camborio, dans le sud du Brésil. « J’ai toujours aimé ça, même quand j’étais encore joueur, mais j’aimais encore plus le foot, et en 2006 j’ai replongé. »

De l’autre côté de la barrière, en costume-cravate, comme sur ce stade de la banlieue parisienne, juste avant l’entraînement des joueurs de Saint-Maur (Division Supérieure Régionale, niveau 8), qui accueillent dimanche (14h30) le Racing Colombes (CFA 2), au 6e tour de la Coupe de France. « Depuis que j’ai arrêté (en 2004, à Botafogo), je n’ai plus jamais joué. Je m’entretiens juste en courant un peu. Au départ, je faisais du 800 et du 1 500 m, pas du foot. Maintenant, je regarde les jeunes. Mais pas comme un agent, tient-il aussitôt à préciser. Je suis juste un intermédiaire entre les clubs. »

Avec le Sera Macaense, tout d’abord, un club basé à Macaé, dans l’État de Rio de Janeiro, et, depuis juillet 2011, avec les Lusitanos de Saint-Maur. « Avec Valdo, on se connaît depuis sept ou huit ans, confirme Artur Machado, le président du club val-de-marnais. Quand je suis revenu au club, je lui ai demandé de nous rejoindre comme directeur sportif et il a accepté. Il nous apporte son expérience, des joueurs brésiliens qui viennent chez nous pour se montrer, et beaucoup de crédibilité. Moi, si je demande à un jeune Brésilien de venir à Saint-Maur, il va me rire au nez. Si c’est Valdo, il obéit. »

Trois gamins, Vidal Mazzotti, « Biturana » et Da Silva Alberto, qui possèdent un bon niveau L 2, sont actuellement en stage aux Lusitanos. Ils appartiennent tous à un centre de formation brésilien, qui rémunère les joueurs. « Je vais voir les jeunes, une fois, deux fois, détaille Valdo, je leur parle pour connaître leur mentalité, et après je leur explique ce qu’ils doivent faire pour se montrer en Europe. C’est ça le but. Montrer qu’ils existent. Même à Saint-Maur. Ici, ils ne vont pas rester des années, mais quelques mois seulement. Le temps pour eux de se faire remarquer. D’ailleurs, les trois qui sont ici ont déjà été contactés et vont bientôt partir. »

Au-delà de l’amitié qui le lie au président du club, pourquoi Valdo se perd-t-il ainsi dans les divisions inférieures parisiennes ? « Parce que c’est la vie, lâche-t-il. J’ai passé mes diplômes d’entraîneur, mais on ne m’a jamais rien proposé, malgré mon passé, comme tu dis. Mais pour nous, les Noirs, c’est un peu plus compliqué. Cite-moi seulement cinq entraîneurs noirs connus dans le monde. Au Brésil, il y en a eu un, Jorge Luiz Andrade, qui a été champion avec Flamengo (2009), mais aujourd’hui il dirige un club de Troisième division. C’est comme ça. Je ne me plains pas. J’essaye juste de faire quelque chose de ma vie. Pourtant, que l’on soit blanc, noir ou jaune, le ballon, lui, ne fait pas la différence. Mes anciens coéquipiers, Ricardo ou Leonardo, ont eu cette chance (*) et j’avoue que cela m’aurait plu d’essayer. »

L’ancien milieu offensif assure cependant ne pas ressentir d’amertume aujourd’hui. « Je suis tranquille avec ça. Quand je jouais au Paris-SG (1991-1995), j’étais tout aussi tranquille. Je me souviens de ce fameux match contre le Real Madrid (4-1, le 18 mars 1993, en quarts de finale retour de la Coupe de l’UEFA ; aller : 1-3), j’avais marqué le troisième but une minute avant la fin du temps réglementaire, et ensuite Antoine (Kombouaré) avait inscrit le quatrième, dans le temps additionnel. Le lendemain, cela ne m’a pas empêché d’aller faire mon marché. La vie est simple. Ce sont les gens eux-mêmes qui se la compliquent… »

Cette vie à laquelle il s’accroche, qu’il aurait pu perdre, en 2009, dans le crash d’un Airbus, et même vingt ans plus tôt, au Brésil, kidnappé devant chez lui, un pistolet sur la tempe, enfermé deux jours durant dans une pièce sordide d’une favela. « J’ai bien cru que j’allais mourir... Mais, au bout de longues heures d’angoisse, mon ravisseur m’a demandé dans quel club je jouais. Je lui ai dit Porto Alegre. Il m’a alors répondu, son arme à la main : “Tu as de la chance, je suis supporter du Gremio. Tiens, voilà les clés de ta voiture. Va-t’en.” Et me voilà à Saint-Maur. Tranquille… »

JEAN-PHILIPPE COINTOT

(*) Ricardo a notamment entraîné le PSG (1996-1998), Bordeaux (2005-2007) et Monaco (2007-2009). Aujourd’hui directeur sportif du PSG, Leonardo a, lui, dirigé l’AC Milan (2009-2010) et l’Inter (décembre 2010-2011).


Citation
C’était une idole du Parc

IL AURA passé deux décennies sur les terrains. Du Gremio Porto Alegre (1984-1988) à Botafogo (2003-2004). C’est au printemps 1990 que le public français le découvre véritablement. Valdo (alors âgé de 26 ans) porte les couleurs de Benfica depuis deux ans et élimine le grand Olympique de Marseille, en demi-finales de la Coupe des clubs champions européens (1-2 ; 1-0), sur un but… du bras (Vata). Ce milieu offensif au jeu très délié, qui compte 53 sélections et 5 buts avec la Seleçao, atterrit ensuite au Paris-SG, en 1991, à l’initiative d’Artur Jorge. Pendant quatre saisons, il s’impose comme l’une des idoles du Parc des Princes grâce, notamment, à son but (le troisième des Parisiens) lors du légendaire quart de finale retour de Coupe de l’UEFA contre le Real Madrid (4-1, le 18 mars 1993 ; aller : 1-3). Après être retourné au Benfica (1995-1997), Valdo s’envole vers le Japon, au Nagoya Grampus Eight, puis rentre au pays, en 1998 : d’abord à Cruzeiro, puis à Santos (2000), l’Atletico Mineiro (2001), la Juventude (2002) et, enfin, Botafogo. Né le 12 janvier 1964 à Sideropolis, dans l’État de Santa Catarina, au sud du Brésil, Valdo termine sa riche carrière, le 19 décembre 2004, par un résultat nul (1-1) sur le terrain de l’Atletico Paranaense. À près de quarante et un ans. – J.-Ph. C.



Kirk
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Appelez-le « l’aventurier » ! Dix mois après s’être exilé à Shanghai, l’ex-international français va bien. Pour le Parisien Magazine , Nico revient sur le dernier défi de sa carrière. Et cela part en fanfare : « Je suis venu en Chine en éclaireur. J’ai ouvert la voie, comme d’habitude ! », assène-t-il. « Je suis venu pour découvrir un continent et cette mentalité. Je suis fan des films de kung-fu, de Jackie Chan, de Jet Li, de Bruce Lee. »

Mais Anelka n’était pas là que pour parler cinoche. Vient le tour de l’épineuse question de son aversion pour les journalistes : « Dans un futur proche, j’envisage de décerner et d’organiser la cérémonie du journaliste de plomb qui récompensera le plus bidon d’entre eux. » Pour élever le débat, l’ancien de Chelsea de conclure : « Un homme sans ennemi est un homme sans valeurs. » Le bonhomme sait de quoi il parle.


Mais à force de s’ouvrir, Nicolas arrose un peu dans tous les sens. « Je suis contre les anti-footeux qui pensent que lire des kilomètres de bouquins et posséder une culture générale est synonyme d’intelligence. Moi, je parle français, anglais et espagnol et j’attaque le chinois. Les Fourberies de Scapin, le théorème de Pythagore ou Cinquante nuances de Grey, ça ne me sert à rien », tranche-t-il.

Et dire qu'il est fils d'instit…
SoFoot.com
Beuzech
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Guy Lacombe nommé coach d'Al-Wasl

Quelques jours après l'annonce du départ de Bruno Metsu, pour raisons de santé, le club d'Al-Wasl de Dubaï a annoncé mercredi, comme c'était à prévoir, la nomination d'un autre Français au poste d'entraîneur en la personne de Guy Lacombe. Libre depuis sa dernière expérience à Monaco, en 2011, l'ancien coach de Sochaux et du PSG notamment va prendre ses fonctions immédiatement. Les détails de son contrat n'ont pas été communiqués.


lequipe.fr
Fred
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M6 songe à Kombouaré

Dans l'hypothèse où Francis Gillot ne s'accorderait pas avec les Girondins pour prolonger son contrat (qui prend fin en juin prochain), Bordeaux pourrait se tourner vers Antoine Kombouaré, l'ancien entraîneur du Paris-SG. C'est en tout cas une piste envisagée par M6, l'actionnaire du club. Kombouaré coache actuellement Al-Hilal, en Arabie Saoudite. Son contrat d'un an, débuté en juin dernier, comprend une option pour une saison supplémentaire.

L'equipe.fr
And1
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Le BSC est heureux d’annoncer la venue d’Alain GIRESSE au sein du club. Celui-ci a choisi de regagner le club de la ville où il réside pour y apporter toute sa grande expérience. Il occupera les fonctions de Conseiller technique et s’impliquera dans la vie du Club comme il l’avait fait en son temps à Bordeaux.

Eric Taborda retrouve là l’entraîneur qui l’avait fait signer au TFC et nul doute que cette association devrait bien fonctionner.

Nous lui souhaitons la bienvenue.


http://www.balmafoot.com
LTN
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Selon nos informations, Cédric Daury, l’entraîneur du Havre, a été démis de ses fonctions ce lundi après-midi après une entrevue avec son président, Jean-Pierre Louvel. En fin de contrat à la fin de la saison, il a été licencié. En raison du manque de moyens du club, le staff de Cédric Daury reste en place avec une réorganisation de l'organigramme du club. Christophe Revault, l’ancien gardien du HAC, devient le nouvel entraîneur. Il était jusqu’alors conseiller du président. Guillaume Marie prend en charge le centre de formation. Patrice Montheilh, ex-entraîneur adjoint, passe au recrutement. Frédéric Guégen conserve son poste d’entraîneur des gardiens. Johann Louvel, fils du président, et Abasse Ba, ancien joueur, seront les adjoints de Christophe Revault.


source: http://www.rmcsport.fr/editorial/318822/le...action_ref_map=[]
Philo
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Pochettino remplacé par Marcelino

Elu président de l'Espanyol depuis quelques jours, Joan Collet vire déjà son premier entraîneur. Mauricio Pochettino a appris officiellement ce lundi qu'il était licencié par les dirigeants de la lanterne rouge de la Liga. A la tête du club depuis janvier 2009, l'ancien joueur du PSG sera remplacé par Marcelino Garcia Toral (47 ans). Ce dernier a déjà entraîné Huelva, Gijon, Santader, Séville et Saragosse.


Lequipe.fr
Biz Markie
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Landreau et Lille, c'est fini

Après un peu plus de trois saisons passées dans le Nord, Mickaël Landreau quitte le LOSC. La rupture du contrat se fait d'un commun accord et prend effet immédiatement.

INFO L'EQUIPE. Mickaël Landreau et le LOSC ont trouvé un accord, jeudi, pour rompre le contrat du gardien international français, qui courait jusqu'en 2014. Une initiative qui, selon nos informations, viendrait du joueur et auquel le club nordiste a répondu favorablement, ce qui lui permet d'économiser un gros salaire dans un contexte de rigueur financière.

Mais les racines de cette séparation sont plus profondes. Les relations entre Landreau et son entraîneur, Rudi Garcia, s'étaient dégradées au fil du temps. Il y a quelques mois, le joueur avait même quitté « le conseil des sages », un groupe de joueurs relais du coach dans le vestiaire. Avec les dirigeants, en particulier Frédéric Paquet, le directeur général adjoint, l'ambiance n'était pas meilleure. Le troisième gardien de l'équipe de France était également de plus en plus isolé avec ses coéquipiers lillois. Soumis aussi à la concurrence de Steeve Elana, titulaire, mercredi, en Ligue des champions, contre Valence CF (0-1), le joueur de 33 ans, qui avait participé au doublé Championnat-Coupe de France en 2011, a décidé de poursuivre sa carrière ailleurs qu'au LOSC.
- Damien DEGORRE et Guillaume DUFY


Alex177
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Peter Luccin à Dallas !

Treizième de la dernière MLS, le FC Dallas accueille Peter Luccin. Le milieu français de 33 ans cherchait un club depuis son départ de Lausanne en avril dernier. Passé par Cannes, Bordeaux, Marseille, Paris, Vigo, l'Atlético Madrid, Saragosse et Santander, Luccin a porté le maillot de l'équipe de France Espoirs à 30 reprises.


L'Equipe.fr
Le Cyclone
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Christophe Revault quitte son poste

Christophe Revault a pris la décision de quitter son poste d'entraîneur du groupe professionnel du Havre Athletic Club. Il reprend son poste de conseiller technique auprès du président en charge du groupe professionnel du HAC. L'entraîneur de 40 ans participera avec Johann Louvel, directeur de la formation et entraîneur du groupe CFA, au recrutement d’un nouvel entraîneur. Christophe Revault et son staff encadreront néanmoins le groupe professionnel lors du déplacement à Laval, ce vendredi 21 décembre, lors de la 19ème journée de Ligue 2. Il avait été appelé sur le banc début novembre après le limogage de l'ancien entraîneur du Havre Cédric Daury.

Homer
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Landreau hésite

Mickaël Landreau a reçu cinq propositions de contrat, toutes valables pour les six prochains mois. «Autrement dit, je pourrais soit me libérer en juin, soit aussi pour certaines d'entre elles prolonger d'un an, explique l'ancien portier lillois. Deux émanent de France, deux d'Europe du Sud et une autre d'Europe du Nord. Contrairement à ce que j'ai lu, aucune ne vient d'Angleterre ! Je donnerai une réponse dimanche, au plus tard.»

On sait Bastia intéressé, et on devine le troisième gardien de but des Bleus également attentif à la proposition corse, qui présente le double avantage de lui préserver une place en Ligue 1, et donc de lui permettre de se rapprocher du record de longévité de Jean-Luc Ettori (602 matches en L1), ainsi que de conserver sa place en équipe de France, Didier Deschamps lui ayant simplement demandé de signer dans un club français début janvier.

Il y a une autre piste en France si jamais celle de Bastia n'aboutissait pas. A l'étranger, un poste de doublure dans une grosse écurie l'attend. «Ce serait prestigieux, dit le Français, mais ça me priverait d'une place chez les Bleus et de l'éventuel record d'Ettori». Deux postes de numéro 1 dans des clubs visant une place européenne lui ont été également proposés.

France Football.fr
Homer
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Kombouaré, priorité de Bordeaux ?

Francis Gillot ayant à priori décidé de ne pas prolonger son aventure au-delà de l'actuelle saison, Bordeaux lui cherche un successeur. Et la liste des noms s'allongent de jour en jour. Selon Sud-Ouest, plusieurs reviennent avec insistance, à commencer par celui d'Antoine Kombouaré, aujourd'hui en poste à Al Hilal, en Arabie Saoudite, et qui serait la priorité de Nicolas de Tavernost, le président de M6.

Champion de France en 2011 avec Lille, Rudi Garcia serait aussi une cible potentielle, tout comme Jean-Louis Gasset, le fidèle adjoint de Laurent Blanc ces dernières saisons. Enfin, René Girard, en fin de contrat en juin prochain à Montpellier, et Michel Preudhomme, qui entraîne actuellement Al Shabab, sont également cités.

France Football.fr
Kirk
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Dans les colonnes de l'Equipe, l'ancien Parisien, Marcos Ceara, a critiqué durement Leonardo.

Marcos Ceara n’a visiblement pas digéré son départ forcé du PSG. L’ancien latéral droit du club de la Capitale a donné son avis sur le cas Nenê dans les colonnes de l’Equipe. « C’est une véritable injustice. Nenê a été l’artisan de la qualification en Ligue des Champions. Je regrette aussi la position des supporters. Ils devraient manifester plus pour apporter leur soutien à Nenê, pour le convaincre de rester. »

L’actuel latéral droit de Cruzeiro en a profité pour tacler Leonardo, le directeur sportif du club de la Capitale. « Ce ne sont plus les meilleurs qui jouent mais ceux sur lesquels Leonardo a investi », a-t-il déclaré.



foot365.fr ph34r.gif
wil
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Sports de combat : Leroy arrête le foot pour le… MMA

Sans club depuis son départ d'Evian TGFC, Jérôme Leroy a décidé d'arrêter le football pour se lancer dans le MMA (Mixed Martial Arts).

Enfin des nouvelles de Jérôme Leroy. L’ancien Rennais, sans club depuis son départ d’Evian TGFC il y six mois, a décidé d’arrêter le football. Pour devenir entraîneur ou agent ? Non, car selon Le Dauphiné, Leroy a décidé de se lancer dans le MMA ! Le MMA, Mixed Martial Arts, est un sport de combat se déroulant dans une cage où tous les coups sont permis (coup de pieds, poing, genou et coude). Le Dauphiné précise que l’ancien de Marseille découvre cette pratique et s’y met de manière très sérieuse.


Foot 365
Homer
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Simon Tahar : "Aujourd'hui le PSG est dans une autre dimension"

Yves Calvi recevait vendredi Simon Tahar, ex-président du PSG qui vient de démissionner de la tête de la section amateur. Dirigeant historique du Paris Saint-Germain, président de l'association et éphémère président de la section professionnelle en 2008, Simon Tahar a annoncé qu'il quittait ses fonctions après près de 34 ans dans les sphères dirigeantes du club. Simon Tahar, l'une des figures historiques du PSG, était arrivé au club en 1978. Il a décidé de jeter l'éponge et de quitter l'association du club en ne se représentant pas à la présidence. Il a donc mis fin à ses fonctions d'administrateur et de président de l'association lors d'une assemblée générale le 14 décembre dernier. Après trente-quatre ans dans la maison, Simon Tahar était l'invité d'Yves Calvi.

RTL.fr

http://www.rtl.fr/actualites/sport/footbal...sion-7756331626 Podcast de l'emission en bas de page.
Kirk
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Remercié il y a un an par QSI, alors qu’il menait le PSG en tête de la Ligue 1 à la trêve, Antoine Kombouaré vit pleinement sa nouvelle aventure à Al-Hilal (2e de son championnat), qu'il a rejoint en juin dernier. Jeudi, il a accordé une interview à L’Equipe pour présenter sa nouvelle vie en Arabie Saoudite et, comment l’éviter, son départ de la capitale.

« Je voulais prendre du recul, profiter un peu. J’avais vécu six ans et demi sans prendre le temps de voir mes proches (…) L’idée était de penser aux amis, à la famille et à soi aussi. En juin, j’éais prêt à retrouver le terrain. » Concernant l’attrait financier qu’offre le club de Ryad, le Français est franc, comme à l’accoutumée : « Je ne peux pas empêcher les gens de raisonner ainsi. Je voulais aller à l’étranger pour découvrir quelque chose, pour apprendre sur moi, sur les autres. Quand il y a eu Al-Hilal, ça m’a parlé illico. Je pouvais aller dans un très grand club, sportivement ambitieux et avec un aspect financier intéressant. Tout était réuni ici. »

Et le PSG dans tout ça ? Toujours pas de rancœur pour le Kanak : « Certains ont même pensé que je ne disais rien car j’avais été acheté ! (…) Dès le départ, il était logique que des investisseurs viennent avec leurs hommes. Et leur première décision, dans ce cas, c’est de prendre les postes clés de président et d’entraîneur pour mener à bien leur projet. (…) Ce sont les hommes qui bougent, pas les structures. Le PSG n’est pas le club de Kombouaré ou d’Ancelotti. Dans ce travail, il y a toujours un début et toujours une fin. (...) Tout ce qui m'est arrivé participe de la construction d'un homme dont le métier est d'entraîner. Quel que soit l'endroit, on est juste de passage. »



SoFoot.fr
niramo
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Giuly, la rage de vaincre

Ludovic Giuly a joué à Lyon, à Monaco, au FC Barcelone, à la Roma, au PSG , à Lorient et en équipe de France. Bref, il a une carte de visite dorée sur tranches. Pour nous, il joue avec les questions…

Vos relations avec Christian Gourcuff ?

C'est quelqu'un qui travaille bien. Il est très pointilleux dans tout ce qu'il fait, mais à un moment donné, il faut que les joueurs prennent leurs responsabilités. À nous d'être des hommes, comme on dit. Un coach peut faire les séances qu'il veut, si sur le terrain, les joueurs ne prennent pas leurs responsabilités…

Les mentalités ont-elles changé depuis vos débuts à Lyon ?
À l'époque, j'ai l'impression qu'on aimait plus le foot. Aujourd'hui, les gars ont plus de qualités physiques et tactiques, mais il y a moins de folie dans le jeu. Pour beaucoup, le foot est un métier, pas une passion. Cela se sent dans le vestiaire. Un gamin de 20 ans fait les efforts pour signer pro, puis se contente de ça et oublie de bosser. Il croit que c'est arrivé. Moi j'ai 36 ans et je me remets toujours en cause. Après le 0-4 contre Bordeaux, je n'ai pas pu dormir. J'avais conscience d'avoir raté mon match et n'arrêtais pas de chercher comment faire pour que ça ne se reproduise plus. Tout est une question d'état d'esprit.

Après 18 ans de carrière, si vous ne deviez retenir qu'un coach…
J'en citerais deux. Tigana et Deschamps. Sans le premier, je ne serais pas sorti de Lyon et je n'aurais sans doute jamais été pro. Le second m'a fait comprendre qu'on ne peut pas faire une carrière sans le style de vie qui va avec. Après, des mecs comme Rijkaard ou Spaletti ont également compté au niveau tactique. À la Roma, on répétait les schémas tous les jours pour qu'en match cela devienne instinctif. Si un mec décrochait, il savait qu'il avait telle ou telle solution… Au Barça, avec Rijkaard, c'était autre chose. Quand une équipe a la gagne en elle, il suffit de définir un cadre. Il nous faisait confiance à 100% et avait juste besoin de recadrer certaines choses de temps en temps...

En juin, vous allez dire stop. Des regrets ?
Peut-être celui d'avoir quitté Lyon sans un titre. Mais la situation était compliquée. J'étais capitaine, mais ne jouais plus trop souvent. En décembre, j'ai eu l'opportunité de rejoindre Monaco. J'ai foncé. Après, je pense avoir fait une très belle carrière. Je peux également exprimer quelques regrets en ce qui concerne mon parcours en équipe de France. Mais là, ça ne dépendait pas que de moi et je ne maîtrisais pas tous les paramètres...

L'après Lorient ?
Je vais couper pendant trois mois pour prendre de vraies vacances en famille. J'ai quatre garçons de trois lits différents qui vivent au quotidien avec leurs mères ph34r.gif . Je suis toujours entre deux matches, deux avions, ce n'est pas évident de les voir. Si je ne les avais pas, j'aurais continué, mais ils me manquent trop. En septembre, je vais encore un peu jouer mais ce sera en CFA, avec le club de ma ville, Chasselay. Son président est décédé l'été dernier et je lui avais promis que quand j'arrêterais le plus haut niveau, je ferais une dizaine de matchs dans son club. Après, je vais tenter ma chance en tant que consultant télé. Je pense également passer mes diplômes d'entraîneur. J'ai envie de rendre au foot tout ce qu'il m'a donné.
Nice-matin.com
Homer
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Sankharé tout proche de VA

Le milieu de terrain de Dijon, Younousse Sankharé, passe ce vendredi sa visite médicale au VAFC comme l'a confirmé Jean Raymond Legrand le président du club. Si ses examens sont positifs, le joueur sera prête six mois avec option d'achat dans le Nord

L'Equipe.fr
Alex177
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Sankharé :«Envie de grandir»

Après avoir failli rejoindre le VAFC en septembre dernier, Younouse Sankharé voit enfin son voeu exaucé. Prêté six mois au cub nordiste, le milieu de terrain de Dijon est heureux de retrouver l'élite après six derniers mois en Ligue 2.

«Younousse Sankharé, pourquoi avoir choisi Valenciennes ?
C’est un club qui grandit. Quand on voit ce qu’ils font depuis le début de saison (6e de Ligue 1) et l’ambition qu’ils ont, j’ai vraiment envie d’évoluer et de grandir avec ce club.

Etes-vous remis de votre blessure (décollement de l ‘aponévrose) qui vous a perturbé depuis le début de saison ?
Je suis en phase de reprise et j’intègre le groupe lundi. Je me suis bien entraîné pendant la trêve et je suis à la disposition du groupe. On verra ce que le staff dira.

Quel est votre poste de prédilection ?
Je suis milieu de terrain de formation mais je jouerai là où le coach fera appel à moi. Je n’ai pas de préférence. Je suis quelqu’un qui défend en avançant et qui récupère beaucoup de ballons. J’étais d’ailleurs le meilleur dans ce domaine la saison dernière en Ligue 1. Je suis capable de me projeter vers l’avant et je marque aussi de temps en temps. Je commence à gagner en maturité et en sérénité sur le terrain.

Vous êtes allé au bras de fer avec Dijon après votre départ avorté l’été dernier. Comment ça s’est passé cette fois-ci ?
Je ne suis pas allé au bras de fer et je me suis très bien comporté avec eux. La preuve, j’ai rejoué. Ce sont les aléas du mercato mais il y a eu ni bras de fer, ni mauvaises attitudes. La preuve, ils m’ont laissé partir à Valenciennes.»

Recueilli par P.Iv., à Valenciennes pour L'Equipe.fr
Kaionedirection
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Anelka s’entraîne avec le PSG

Nicolas Anelka est-il un nouveau joueur du PSG ? Mercredi matin au camp des Loges, l'ancien attaquant de Chelsea au eu droit, selon l’un de ses proches, à une séance individuelle avec un membre du staff parisien. Le club parisien avait eu la délicatesse de lui fournir la tenue officielle... Survêtement et bonnet rouge sur la tête, l'enfant terrible du football français a fait des exercices avec le ballon.
La présence de l'ancien international s'explique par ses bonnes relations avec Carlo Ancelotti qui l'a dirigé à Chelsea.

Les deux hommes avaient déjeuné ensemble au mois de décembre. Toujours sous contrat avec l'équipe chinoise de Shanghai Shenhua où il a occupé le poste d'entraîneur-joueur, Anelka tente actuellement de rompre son contrat pour rebondir ailleurs. Ses contacts avec les Queens Park Rangers (L1 anglaise) ou Los Angeles Galaxy (Etats-Unis) n’ont pas abouti pour des raisons salariales. Des rumeurs font état de discussions avec le club qatarien d’Al-Arabi. En attendant d’y voir plus clair sur son avenir, le natif de Trappes a reçu l'autorisation de venir s'entretenir au centre d'entraînement parisien. Mais cela ne devrait pas déboucher sur un nouveau contrat avec son club formateur.


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