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Varino
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BASTIA PENSE À RIOU, NANTES À AREOLA.
En fin de contrat en juin avec Nantes, Rémy Riou pourrait prendre la direction de Bastia la saison prochaine. Le gardien (27 ans) serait la priorité du club corse, conscient qu’il n’obtiendra sans doute pas une prolongation du prêt d’Alphonse Areola par le PSG. Du coup, du côté du FCN, il se murmure qu’on pourrait se mettre sur le dossier du jeune gardien (22 ans, sous contrat avec Paris jusqu’en 2019) et solliciter les dirigeants du club de la capitale pour un prêt d’un an. Les profils de Johann Carrasso (Metz), Guy-Roland Ndy Assembé (Nancy, L 2) et Alexis Thébaux (Brest, L 2), susceptibles d’être mis en concurrence avec le jeune Maxime Dupé, intéressent aussi les Nantais.

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Edit Philo : http://www.culturepsg.com/news/mercato/apr...areola-a-nantes dernier paragraphe plus précis sur ce que veut faire Nantes
Varino
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Le PSG courtise Kevin De Bruyne

SES STATISTIQUES cette saison sont dignes des plus grands. Avec 14 buts inscrits et surtout 23 passes décisives toutes compétitions confondues, Kevin De Bruyne, milieu offensif de Wolfsburg, deuxième de Bundesliga derrière le Bayern Munich, rivalise avec Messi et Cristiano Ronaldo. L’international belge de 23 ans affole les recruteurs des meilleurs clubs européens, notamment ceux du PSG.

Létang a supervisé Reus, Pogba et Tévez

De Bruyne plaît beaucoup à Blanc et à Létang, le directeur sportif adjoint. Celui-ci a assisté jeudi dernier au 8e de finale aller de Ligue Europa entre Wolfsburg et l’Inter Milan (succès 3-1 des Allemands), où l’ancien joueur de Chelsea, qui peut évoluer des deux côtés de l’attaque, a été énorme avec deux buts et une passe décisive. A l’issue de cette rencontre, le dirigeant parisien s’est entretenu avec le joueur et son agent pour leur faire part de l’intérêt du club de la capitale. L’attrait semble réciproque. Cependant, sur ce dossier, le PSG devra faire face à la concurrence de Manchester City et du Bayern Munich. En outre, le prix annoncé du Belge (60 M€ alors qu’il a été acheté 23 M€ à Chelsea en janvier 2014) devrait constituer un handicap pour Paris, dont la marge de manoeuvre restera restreinte par le fair-play financier. Il n’est donc pas certain que les dirigeants parisiens misent une telle somme sur un joueur qui réalise sa première saison pleine. Hier, Létang a assisté, en compagnie de Gérard Houllier, à Dortmund - Juventus pour observer Reus côté allemand, et, du côté italien, Pogba et Tévez. Des joueurs d’une autre ampleur qui constitueraient des renforts de choix.

Le Parisien
ribob
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Paris a nouveau sur A. DI MARIA

Arrivé à Manchester United il y a moins d'un an en provenance du Real Madrid, le milieu offensif ne s'y sentirait pas très bien. Malgré des débuts fracassants, l'international argentin a vécu deux récentes déconvenues qui l'ont freiné dans son adaptation en Angleterre. En janvier d'abord, il a subi une tentative de cambriolage à son domicile, puis en quarts de finale de la Cup, il a été expulsé bêtement contre Arsenal (1-2), ce qui n'a pas été apprécié par ses dirigeants qui lui auraient fait savoir.

D'après les informations du quotidien anglais, deux grands clubs européens seraient intéressés par sa venue : le FC Barcelone et le PSG. Déjà très motivé à l'idée de le recruter l'été dernier, le club de la capitale n'avait pas été en mesure de payer son indemnité de transfert en raison du fair-play financier. Autorisé par l'UEFA à dépenser encore cette année la somme de 60 M€, pour un seul joueur, avant d'équilibrer ses autres dépenses avec ses récettes, le double champion de France réfléchirait à nouveau à l'idée de faire venir Di Maria, sous contrat avec les Red Devils jusqu'en 2019.


l'équipe.fr
Varino
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La tentation Pogba

Encore contraint par le fair-play financier, le PSG ne pourra réaliser qu’un gros coup, s’il ne vend pas par ailleurs. Et il s’interroge toujours sur le profil à recruter.


LE PROCHAIN MERCATO du PSG devrait de nouveau être escorté des bruits les plus fous et les plus nombreux mais, comme l’été passé, le nombre de transactions pourrait être limité par le fair-play financier. En 2015, Paris dispose d’une enveloppe de transfert autorisée par l’UEFA qui s’élèvera à 55 M€ environ, une fois retiré le transfert d’Aurier payé à Toulouse (10 M€) et en comptant ce que le club n’a pas dépensé l’été dernier. La question sur laquelle la direction parisienne va plancher cette semaine, lors d’une réunion sur les transferts, consiste à savoir sur qui le club de la capitale va investir le pactole. Le PSG adore Paul Pogba et a pris contact avec toutes les composantes de son entourage, mais il n’est pas encore certain que le milieu international français, sous contrat jusqu’en 2019 avec la Juventus Turin, soit érigé en priorité.

À vingt-deux ans, Pogba recueille l’unanimité des dirigeants parisiens, mais ces derniers s’interrogent sur le secteur qu’il serait le plus pertinent de renforcer au regard du contexte économique. Le milieu, où Verratti et Matuidi vont rester et où Motta et Cabaye pourraient finalement les imiter ? Ou alors l’attaque, où Cavani a des envies de départ et où Lavezzi devrait partir ? L’été dernier, Paris avait tenté de recruter un milieu un peu plus offensif, un peu plus attaquant que Pogba : Angel Di Maria. Son incapacité à s’entendre avec le Real Madrid (à cause des sanctions de l’UEFA) avait empêché Paris de s’attacher les services de l’Argentin qui a alors pris la direction de Manchester United contre 75 M€. Seulement, Di Maria (27 ans) n’est pas heureux dans le nord de l’Angleterre et le PSG garde un oeil attentif sur sa situation et ses états d’âme.

Pogba ou Di Maria ? Pour l’heure, le premier a un petit avantage dans la hiérarchie des priorités. Mais si le club parvient à vendre et à récupérer quelques millions d’euros supplémentaires pour épaissir son enveloppe, ses préférences pourraient être évolutives et la cote de Pogba à Paris prendrait encore plus de poids si, à côté, un véritable attaquant débarquait.

PARIS AIME BEAUCOUP LACAZETTE

Des joueurs de l’effectif actuel susceptibles de partir, Cavani est celui dont la vente rapporterait le plus, même si l’international uruguayen ne vaut plus les 64 M€ payés en 2013 à Naples. Quelles solutions pour le remplacer ? Le PSG regarde beaucoup du côté de l’Allemagne, vers Marco Reus et Kevin De Bruyne. Mais le premier veut rester une année de plus à Dortmund alors que le second, déjà courtisé cet hiver et que Laurent Blanc adore, est sur les tablettes du Bayern Munich et de Manchester City, et il n’exclut pas de rester un an de plus à Wolfsburg pour jouer la Ligue des champions. Au Borussia Dortmund, Henrikh Mkhitarian (26 ans), dont le contrat expire en 2017, est également suivi par le PSG, mais c’est en Ligue 1 qu’une autre piste se dessine : elle mène à Alexandre Lacazette.

Déjà, l’été dernier, le PSG avait établi un contact avec l’entourage du Lyonnais (23 ans), sous contrat jusqu’en 2018, dont la capacité à jouer dans l’axe ou sur un côté est un atout de taille, dans la perspective d’évoluer avec Zlatan Ibrahimovic. Tant que le Suédois sera à Paris, il apparaîtra délicat de lui associer son successeur. Ce sont donc de « grands joueurs de complément », pourrait-on écrire, que le PSG cherche pour cet été, dans l’hypothèse où Cavani partirait. Même s’il se murmure, en coulisses, que ce dernier afficherait une plus grande complicité avec Ibra…

Enfin, les dirigeants parisiens ne négligent pas les joueurs en fin de contrat. Le milieu offensif belgo-brésilien de Manchester United, Andreas Pereira, dix-neuf ans, en fait partie. Daniel Alves, un peu moins. Libre en juin, le latéral droit brésilien du Barça rêve pourtant de rejoindre Paris où il aimerait, à trente-deux ans, signer un dernier gros contrat. Mais au PSG, on est davantage réticent à offrir 9 M€ par an à un joueur du profil d’Alves, même si Gregory Van der Wiel, mal parti pour prolonger son contrat (il est lié jusqu’en 2016), pourrait quitter la capitale. Parmi les sanctions du fair-play financier figure aussi un encadrement de la masse salariale.

L'Equipe
Varino
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À droite, Paris ne cherche pas

Si Van der Wiel ne prolongeait pas, le PSG ne recruterait pas pour autant au poste de latéral droit.


APRÈS AVOIR assuré les prolongations de Maxwell (jusqu’en 2016) et Marquinhos (jusqu’en 2019), le PSG négocie toujours avec Gregory Van der Wiel, en fin de contrat en juin 2016, mais les discussions n’ont pas vraiment progressé. Si aucun accord n’intervient dans les prochaines semaines, l’international néerlandais de vingt-sept ans pourrait quitter la capitale l’été prochain et migrer vers l’étranger. Jusqu’à présent, les prétentions salariales de Van der Wiel ne sont pas compatibles avec ce que le PSG est disposé à lui proposer et la tendance est plutôt à un départ.

Mais s’il était transféré, l’ancien joueur de l’Ajax Amsterdam ne serait pas remplacé pour autant. Depuis la Catalogne, Daniel Alves, en fin de contrat avec Barcelone, espère signer, à trente-deux ans (il les aura en mai), un dernier gros contrat et il voit en Paris une destination idéale pour rebondir, à moins qu’il ne voit en lui le club parfait pour faire grimper les enchères du côté du Barça, dans l’optique d’une prolongation. Seulement, le PSG, longtemps intéressé par l’international brésilien par le passé, ne l’est plus du tout aujourd’hui.

La saison prochaine, le club de la capitale comptera surtout sur Marquinhos et Serge Aurier, si Van der Wiel part. Le premier sait que la charnière, dans les grands rendez-vous, sera composée de David Luiz et Thiago Silva et il n’est pas réticent à l’idée de s’installer au poste de latéral droit. Par ailleurs, les dirigeants parisiens croient beaucoup dans le potentiel d’Aurier.

La faiblesse de ses prestations cette saison peut être imputée à une période d’adaptation nécessaire quand un joueur débarque dans un club de la dimension de Paris, en provenance d’un autre de la dimension de Toulouse. Et ils sont convaincus que l’international ivoirien, plus expérimenté, sera meilleur dans un an. Du coup, ils ont fermé la porte à toute arrivée, celle de Dani Alves incluse.

De la même manière, le PSG, qui a prolongé le contrat de Salvatore Sirigu jusqu’en 2018, n’envisage pas de recruter un gardien cet été, contrairement aux échos anglais qui annoncent un intérêt des champions de France pour Hugo Lloris.

L'Equipe
Varino
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Lloris au coeur de la valse

Le Français de Tottenham, qui aspire à jouer la Ligue des champions, pourrait être l'un des protagonistes d'un vaste mercato chez les gardiens d'Angleterre.


RAYÉE DE LA CARTE européenne dès les huitièmes de finale de la Ligue des champions, la Premier League aime se consoler en arguant qu’elle compte quatre des c i nq meilleurs gardiens au monde : Thibaut Courtois et Petr Cech à Chelsea, David De Gea à Manchester United et Hugo Lloris à Tottenham, derrière Manuel Neuer au Bayern Munich. Néanmoins, trois d’entre eux pourraient faire leurs valises cet été et changer de club, en Angleterre ou ailleurs.

LLORIS PEUT-IL RESTER ?

Jeudi, Mauricio Pochettino a tenté de balayer la «rumeur» en répétant que « le rêve de Hugo ( Lloris) est de disputer la Ligue des champions avec Tottenham » . Le manager des Spurs n’a pas totalement tort, ni totalement raison. À vingt-huit ans, le gardien de l’équipe de France, qui regardait déjà ailleurs l’an passé, n’a pas changé d’avis. Rassuré par l’apport du technicien argentin cette saison, Lloris a constaté une fois de plus l’écart qui sépare Tottenham du Big Four (7 points). Si le Français a signé un nouveau contrat de cinq ans en juillet 2014, c’était une manière pour Daniel Levy, le président du club londonien, de réévaluer le joueur au regard de son statut de cadre et vice - capitaine, mais surtout d’anticiper, à un an de la fin de son contrat, la vente future du gardien, comme il l’a fait avec Luka Modric (2012) et Gareth Bale (2013). Tottenham peut espérer au moins le double de ce qu’il a payé en 2012 (12 M€). Au sein du vestiaire des Spurs, le départ de Lloris est décrit comme un « secret de polichinelle » . La question est de savoir où il peut signer. Si son nom est cité au PSG et au Real Madrid, c’est à Manchester United que pourrait se jouer son avenir. Malgré la présence de Victor Valdès, le club anglais songerait au Français pour remplacer David De Gea.

DE GEA SUCCESSEUR DE CASILLAS ?

Nommé pour le titre de joueur de l’année en Premier League (*), David De Gea est un acteur majeur du redressement de Manchester United sous Louis van Gaal. Et pourtant, les relations entre le gardien espagnol et le technicien néerlandais ne sont pas au beau fixe. En dehors de la méthode quasi militaire de «LVG», De Gea a été échaudé par le manque de reconnaissance répété de son entraîneur alors que ses nombreux sauvetages ont permis à sa formation d’éviter le naufrage lors de la première partie de saison. Résultat : à un an du terme de son contrat (2016), De Gea n’a toujours pas prolongé. Et les dirigeants mancuniens n’ont pas l’intention de s’asseoir sur l’importante somme qu’ils ont dû débourser en 2011 (23 M€). À vingt-quatre ans, l’Espagnol rêve de succéder à Iker Casillas, tant au Real Madrid qu’en sélection, et aurait déjà donné son accord au club merengue. À trente-trois ans, Casillas a, lui, déjà affirmé vouloir aller au bout de son contrat au Real (2017), même en cas d’arrivée d’un autre gardien.

CECH TROP CHER POUR ARSENAL ?

Après onze années, dont la dernière passée sur le banc derrière Thibaut Courtois, Petr Cech quittera Chelsea cet été. Et, cette année, Arsène Wenger semble bien décidé à se jeter sur l’occasion pour régler un problème historique à Arsenal. Mais jusqu’à quel prix ? José Mourinho, qui n’a pas l’intention de renforcer un futur concurrent au titre, a été très clair, début mars : «Si Petr medit qu’il veut partir, je lui donnerai mon opinion : qu’il est l’un des trois meilleurs gardiens au monde, donc qu’il vaut beaucoup d’argent. » Pour Arsenal, le prix est fixé à 10 M£, soit 14 M€. Wenger est-il prêt à investir autant pour un gardien qui aura trente-trois ans le 20 mai ? D’autant que l’AS Rome, l’Inter Milan et surtout le PSG, qui songe à remplacer Sirigu, pourraient obtenir Cech pour moins que ça...

L'Equipe
Sarconzie
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Depay, une priorité ?

La puissance financière du Paris-SG sert tous les intérêts, y compris ceux de transferts qu'il observe de loin. "Le PSG et Liverpool sont en avance dans la course pour recruter Memphis Depay, a ainsi affirmé le directeur sportif du PSV Eindhoven, Marcel Brand, avant de préciser. Manchester United nous a seulement informés de son intérêt pour l'instant." Le montant du transfert de l'attaquant international néerlandais (21ans, 21 buts, 5 passes décisives, cette saison) s'élèverait à 25 M€. Une somme importante quand, comme Paris, on est soumis au fair-play financier et que l'on vise plutôt des joueurs du calibre d'Angel Di Maria ou de Paul Pogba. Au final, la communication du PSV semble surtout destinée à faire grimper le prix du joueur auprès des Anglais.


L'Equipe
Varino
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PARIS AIME LES LYONNAIS

Paul Pogba est la priorité estivale du PSG mais le club de la capitale veut aussi recruter un attaquant. Il a ciblé Alexandre Lacazette et Nabil Fekir.


PENDANT QUE Jean-Michel Aulas se démène dans la coulisse administrative pour s’offrir le titre de champion aux dépens du ParisSaint-Germain, le club de la capitale planche sur les contours de son prochain effectif et songe à s’offrir… un Lyonnais. Au-delà du dossier Paul Pogba, sa priorité estivale, Paris souhaite en effet recruter un attaquant capable d’évoluer sur un côté et ses deux priorités se nomment Alexandre Lacazette et Nabil Fekir. Il n’est pas question d’attirer simultanément les deux internationaux formés à l’OL, mais enrôler l’actuel meilleur buteur du Championnat ou bien séduire le néo-bleu d’origine algérienne est une perspective qui prend chaque jour un peu plus de consistance du côté de la capitale.

Contraint encore un an par les sanctions du fair-play financier, le PSG n’aura toutefois pas toute latitude pour évoluer sur le marché des transferts cet été. Il dispose, pour l’heure, d’une enveloppe de 55 M€ (*) qu’il pourrait épaissir avec le produit d’éventuelles ventes. Dans un premier temps, les dirigeants parisiens souhaiteraient donc réaliser le coup du mercato avec Pogba. Seulement, sur ce dossier, les courtisans sont légion. Le milieu français de vingt-deux ans, sous contrat à la Juventus jusqu’en juin 2019, figure sur les tablettes des plus grands d’Europe, de Barcelone à Manchester City, en passant par l e Real Madrid et l e Bayern Munich. Et contrairement à ce qu’une partie de la presse italienne avançait récemment, aucun accord n’est intervenu entre Paris et la Juve à son sujet, ni entre Paris et Pogba.

EN POINTE OU SUR UN CÔTÉ, LACAZETTE PRÉSENTE PLUSIEURS AVANTAGES

Pour le PSG, l’un des écueils dans cette affaire porte sur l’identification précise des représentants de Pogba. Doit-il se tourner vers Mino Raiola, l’agent de Zlatan Ibrahimovic qui a participé au transfert du joueur de Manchester United à la Juventus en 2012 puis aux négociations sur sa prolongation à Turin l’année dernière, mais qui n’a pas de contrat avec le joueur ? Ou doit-il discuter avec d’autres interlocuteurs historiques, en froid avec Raiola ?

Dans le cas des deux Lyonnais, tout paraît plus clair. Le club s’est déjà entretenu, l’été dernier, avec l’entourage de Lacazette pour lui signifier son intérêt et celui-ci ne s’est pas éteint avec les performances du buteur lyonnais cette saison. En fait, Lacazette, nommé hier au milieu de trois Parisiens (Ibrahimovic, Pastore et Verratti) pour le trophée UNFP de joueur de l’année, est en tête de liste des dirigeants parisiens pour étoffer leur attaque. Sous contrat jusqu’en 2018, l’attaquant de vingttrois ans (il en aura vingt-quatre le 28 mai) a plusieurs fois laissé la porte ouverte à un départ, l’été prochain, et la perspective de signer à Paris ne le laisse pas indifférent même s’il ne néglige pas celle de participer à la Ligue des champions dans le nouveau stade de Lyon.

L’international français présente l’avantage de pouvoir évoluer en pointe, là où Laurent Blanc ne peut s’appuyer que sur Ibra et Cavani, et sur un côté, où Lucas et Lavezzi n’ont pas toujours été très réguliers aux yeux de leur entraîneur. À Lyon, Lacazette émarge à 200 000 euros brut par mois, un peu moins que Lucas Digne, par exemple : autant dire qu’à Paris il pourrait effectuer un bond salarial.

BLANC ADORE FEKIR ET PARLE SOUVENT DE LUI

Fekir aussi, d’ailleurs. À vingt et un ans, il perçoit un salaire mensuel de 50 000 euros et dans un club de la dimension du PSG, il ne ferait pas un bond mais un saut dans l’espace. Blanc l’adore et parle souvent de lui, de ses qualités de dribbleur, de sa vitesse, de sa percussion. L’entourage du jeune Lyonnais a récemment eu vent de l’intérêt du club de la capitale et s’est montré à l’écoute, même si, récemment, Jean-Pierre Bernès, l’agent de Fekir, a déclaré sur RMC qu’il « conseillerait à Fekir de rester » à l’OL la saison prochaine. Mais le train ne passe pas toujours une seconde fois, une considération qui pourrait influer sur son choix de carrière.

S’entendre avec l’un de ces deux joueurs ne sera pas la partie la plus compliquée pour le PSG. En revanche, trouver un accord avec l’OL pourrait l’être davantage. Les champions de France en titre vont, dans un premier temps, devoir se séparer de certains joueurs pour trouver des liquidités. Dans l’absolu, ils aimeraient bien vendre Ezequiel Lavezzi (libre en 2016) et Yohan Cabaye (libre en 2017), qui ne seraient pas forcément opposés à un départ pour profiter d’un temps de jeu plus élevé. Mais Paris ne les bradera pas et eux ne consentiront pas non plus de diminution de salaire significative. Le PSG pourrait également se séparer de Gregory Van der Wiel (2016), qui représente un potentiel financier non négligeable. Enfin, si Cavani (2018) se positionnait publiquement en faveur d’un départ cet été, ses dirigeants ne chercheraient sans doute pas à le bloquer coûte que coûte, quand bien mêmeNasser al-Khelaïfi a affirmé la semaine dernière, dans le Parisien, qu’il n’étudierait aucune offre pour l’Uruguayen.

Une fois l’étape des liquidités réglée, il s’agirait alors de convaincre Jean-Michel Aulas de vendre. Le président de l’OL n’en a pas l’intention, pour l’instant. Mais il sait aussi, par expérience, que les joueurs déterminés à partir sont difficiles à retenir. Lacazette et Fekir n’en sont pas à ce stade. Pas encore…



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Comment intégrer Lacazette ?

S’il signait au PSG, le buteur lyonnais ne pourrait en aucun cas prétendre à une place de titulaire.


NASSER AL-KHELAÏFI, le président du PSG, a assuré dans une interview au Parisien que Zlatan Ibrahimovic et Edinson Cavani resteraient l’année prochaine dans son c l ub. Sans êt re obligés de le croire, on peut toutefois partir de cette hypothèse pour envisager le rôle d’un Alexandre Lacazette dans cet effectif s’il signait cet été à Paris. Son arrivée ne lui assurerait en effet absolument pas un poste de titulaire sur le front de l’attaque en cas de maintien du 4-3-3.
Qui pourrait penser une minute qu’un Zlatan Ibrahimovic, même déclinant, pourrait perdre son statut d’intouchable, lui dont l’influence au PSG dépasse largement le cadre du terrain ? Même une série de performances ratées ne l e pousserait pas illico versle banc. La pointe de l’attaque parisienne semble donc bien occupée, à moins qu’Ibra n’accepte un positionnement plus reculé en cas de changement de système. Mais où installer Pastore, alors ? Sans compter que la perspective de voir le Suédois se muer en passeur demande une sacrée imagination : de temps en temps oui, comme sur cette remise vers Matuidi à Nantes (2-0), dimanche dernier, mais il aime trop la lumière et se sait trop capable de gestes décisifs hors du commun pour se confiner à ce seul emploi.
Lacazette aurait en outre un autre sacré concurrent en la personne de Cavani. L’Uruguayen pourrait-il pour sa part accepter facilement de laisser à un joueur de vingt-quatre ans (il les aura le 28 mai), sans référence internationale (6 sélections, un but), une place de titulaire qu'il réclame de façon incessante ?

A priori, les deux vrais «9» du PSG ne peuvent donc considérer Lacazette comme un vrai concurrent. Le Lyonnais a pour l’instant du mal à s’installer en bleu et il n’a pas marqué en cinq sorties en L 1 contre ses principaux concurrents (OM, PSG, Monaco et Saint-Étienne). Et il viendrait piquer l’un des fauteuils de deux des plus grosses stars du club ? Il en irait de même dans un rôle d’attaquant de couloir avec la concurrence d’un Pastore ou d’un Lucas (Cavani dans le 4-3-3).

Mais l’avenir n’est pas pour autant totalement bouché pour l e Lyonnais. Vu l e nombre d’échéances et les éventuelles blessures ou suspensions, Lacazette aurait tout de même du temps de jeu au PSG. Ses qualités de canonnier, sa puissance et ses déplacements pourraient rendre de fiers services au PSG. Et puis, s’il s’impose à Paris, ce serait pour lui l’occasion de gagner des galons en équipe de France avant l’Euro 2016.

Reste qu’il devra d’abord apprendre à cohabiter, à accepter une concurrence nouvelle, cette concurrence qu’on adore en j ui l l et et qu’on abhorre ensuite quand on regarde ses équipiers depuis le banc de touche. Cabaye pourrait lui parler de ça. En somme, s’il allait au PSG, la saison prochaine Lacazette pourrait se tester avant d’essayer de prendre, peut-être, le pouvoir au moment où Ibra tirera sa révérence. Tout ne dépendrait alors que de lui…

L'Equipe
Golazo
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Foot - Ligue 1 - PSG - Transferts :Laurent Blanc veut de l'expérience en Ligue des Champions

L'entraîneur du PSG Laurent Blanc ne compte pas recruter beaucoup de joueurs cet été, mais veut «un surplus d'expérience en Ligue des Champions».

L’entraîneur du PSG Laurent Blanc a évoqué le mercato estival lors d’un entretien diffusé par BeIN Sports vendredi. «Cette année, ça sera pareil que l’année dernière dans la mesure où ils (l’UEFA à travers les règles du fair-play financier) nous surveilleront, et on ne pourra pas faire ce qu’on veut, mais on aura quand même un peu plus de latitude que l’année dernière» a rappelé le technicien.

Comme nous l'expliquions en avril, le club disposait de 60 millions d’euros utilisables sur un seul joueur l'été dernier. Pour en acheter d’autres, il devait d’abord vendre. Cet été, à la suite de négociations avec l’UEFA, il aura le droit d’utiliser ce qu’il n’ont pas dépensé sur David Luiz la saison passée (environ 5 millions d’euros) et de répartir cette somme sur plusieurs joueurs. Dix millions iront déjà à Toulouse pour régler l’option d’achat obligatoire adossée au prêt de Serge Aurier, ce qui laissera 55 millions d’euros disponibles, auxquels s’ajouteront les produits d’éventuelles ventes.

Laurent Blanc a aussi précisé le profil de joueurs qu’il recherche. «Paris n’a pas besoin de prendre six, sept joueurs, a-t-il souligné. On va avoir besoin de recruter dans la qualité, dans la qualité footballistique bien sûr, mais aussi dans la qualité qui permettra d’avoir un surplus d’expérience en Ligue des Champions.»

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Varino
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Felipe Anderson, le joyau que le PSG convoite

Le PSG veut recruter un attaquant gauche de très haut niveau


SON HISTOIRE ressemble à un conte pour enfants. Sauf que tout est vrai. Débarqué à la Lazio Rome en provenance du Brésil à l’été 2013, méconnu et cantonné au banc de touche pendant un an et demi, Felipe Anderson s’est sorti des limbes en décembre dernier. Avant de rentrer au pays pour fêter Noël et tenter de se refaire une santé, il se décide enfin à faire parler de lui. Quatre buts et deux passes décisives en l’espace de quelques semaines propulsent sa jeune carrière romaine. Depuis cette séquence, l’ailier gauche le plus rapide de la Serie A (d’après les statistiques de son club) scintille sous le maillot de la Lazio et empile les buts (11) comme les passes décisives (9). Suffisamment en tout cas pour que son nom apparaisse sur les radars des plus grands clubs européens.

Comme le Bayern Munich, le PSG est lui aussi à l’affût de l’international espoir brésilien, formé à Santos en compagnie de Neymar et très copain avec Marquinhos. Ces derniers mois, le club de la capitale l’a directement observé à cinq reprises. La dernière fois, c’était mi-avril à Naples, à l’occasion d’une demi-finale de Coupe d’Italie. Sous les yeux de Luis Ferrer, recruteur du PSG, Felipe Anderson (22 ans) s’était encore illustré d’une passe décisive. Un centre au cordeau, du pied droit, simple et efficace, qui ne dit rien de son style brillant, spectaculaire et haut en couleur.

Son prix est estimé à 30 M€

« Felipe joue sur le côté gauche de l’attaque mais peut aussi évoluer dans le couloir droit, expose son coéquipier français Michaël Ciani. Il impressionne par la qualité de sa conduite de balle et sa capacité à éliminer. Dans le style, il ressemble beaucoup au Parisien Lucas mais avec l’efficacité et le sens du but en plus ». Visiblement, ce package technique fait saliver le PSG à la recherche du successeur de Lavezzi, annoncé sur le départ cet été. Felipe Anderson ne constitue pas forcément un premier choix pour le club parisien. L’Argentin Di Maria, en souffrance à Manchester United mais passé par le Real Madrid et vice-champion du monde l’été dernier, figure toujours en tête de liste.

Juste devant le Belge de Wolsfburg Kevin De Bruyne. Cependant, Felipe Anderson a les atouts pour mettre tout le monde d’accord. A commencer par sa valeur sur le marché des transferts, a priori plus en rapport avec les contingences financières du PSG. Sa cote grimpe en flèche mais la Lazio pourrait le laisser partir contre un chèque d’une trentaine de millions d’euros. Seul problème : le club romain ne serait pas vendeur. Du moins pas pour l’instant.
« La Lazio (NDLR : actuellement 3e de Serie A) est à la lutte avec la Roma pour accrocher la 2e place du championnat, synonyme de qualification directe en Ligue des champions, explique un proche du club. En cas de succès, les dirigeants ne vendront Felipe qu’en cas d’offre extraordinaire. »A l’inverse, si les portes de la Ligue des champions se referment sur la Lazio, le départ du joyau brésilien serait étudié avec plus de bienveillance. Le PSG pourrait alors en profiter.



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Bahebeck séduit la Lazio

Il est difficile de dire que l’un prendra la place de l’autre. Cependant, à la faveur d’une possible coïncidence lors du prochain mercato estival, Felipe Anderson et Jean-Christophe Bahebeck pourraient se croiser. Le club romain, actuel troisième de Serie A et donc bien parti pour se qualifier pour le tour préliminaire de la Ligue des champions, apprécie le profil de Jean-Christophe Bahebeck. Les dirigeants romains le suivent depuis longtemps et se sont renseignés sur lui. Le champion du monde des moins de 20 ans (en 2013) est sous contrat au PSG jusqu’en 2019 et émarge entre 50 000 et 60 000 € mensuels. Actuellement blessé, ce pur produit de la formation parisienne, âgé de 22 ans, ne serait pas forcément contre un départ de son club de coeur afin d’augmenter son temps de jeu. Toutefois, comme l’été dernier, le sort de l’international espoir (7 sélections) risque de dépendre des contraintes du fair-play financier et devrait être tranché par la direction parisienne dans un second temps.

Le Parisien
Oni
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Transfert : Paulo Dybala (Palerme) à la Juventus Turin ce jeudi ?

Le 14/05/2015 à 09:04:00

Courtisé par l'AC Milan et le PSG notamment, Paulo Dybala devrait quitter Palerme pour rejoindre la Juventus Turin. Selon la Gazzetta dello Sport et Tuttosport, le finaliste de la Ligue des champions pourrait trouver un accord définitif avec le club de l'attaquant argentin de 21 ans dès ce jeudi. Le Giornale di Sicilia annonce même que les deux parties se sont retrouvées autour d'une indemnité de transfert de 32 millions d'euros (plus bonus). Auteur de 13 buts en 33 matches de Serie A cette saison, il devrait signer pour cinq ans et toucherait 2,5 millions d'euros par année de contrat.

Coman prêté à Palerme ?

Arrivé du PSG l'été dernier, le jeune attaquant français Kingsley Coman (quatre titularisations en Championnat seulement) pourrait être prêté par la Juventus à Palerme dans cette affaire qui verrait aussi la Vieille Dame abandonner 50% des droits fédératifs qu'elle possède sur l'international Espoirs Edoardo Goldaniga (actuellement cédé à Pérouse avec qui il joue la montée en Serie A) et Eric Lanini (également prêté en Serie B, au Virtus Entella).

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Teichi
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Van der Wiel : «J'ai des offres de grands clubs anglais»
Propos recueillis par Dominique Sévérac | 24 Mai 2015, 15h37 | MAJ : 24 Mai 2015, 15h45

Le latéral droit du PSG s'est présenté très tard dans la nuit de samedi à dimanche en conférence de presse dans les sous-sol du Parc des Princes. Le Néerlandais en a gros sur le coeur.

Quel bilan personnel tirez-vous de votre saison?
GREGORY VAN DER WIEL.

«Ce n'est pas ma meilleure. J'ai joué beaucoup de matchs, plus d'un sur deux. J'aurais pu mieux faire. A des moments, je n'étais pas au mieux, je ne me sentais pas bien. C'est important de se sentir bien pour bien jouer. J'ai donc connu quelques difficultés.

Pourquoi n'étiez-vous pas au mieux?
Je ne sais pas. Mais je peux vous dire que quand je me sens bien, je peux être un très bon joueur.

Cet été, vous voulez rester ou quitter le PSG?
Je veux rester mais ça ne dépend pas que de moi. Je suis heureux ici, l'équipe est fantastique, tout le monde veut venir jouer ici. S'ils décident d'acheter un nouvel arrière droit, çe ne dépendra pas de moi. Je ne sais donc pas encore de quoi est fait mon avenir.

Avez-vous demandé au club s'il avait l'intention d'acheter un latéral droit?
Bien sûr que j'ai demandé et on m'a dit: «Non, non» (Sourire) Mais on sait comment est le football, ils vont peut-être en acheter un quand même. Cette histoire a été dure pour moi. Je n'étais pas serein dans ma tête. Je lisais des trucs, je me disais : «Peut-être qu'on ne veut plus de moi, qu'ils vont acheter un autre latéral». Après, je ne pouvais pas jouer libéré. Je ne sais pas comment c'est pour les autres mais moi, je réagis comme ça. J'ai besoin de confiance, de savoir qu'on me veut et alors je peux voler sur le terrain. Comme je l'ai fait la saison dernière, où j'ai été bon.

«Je suis déçu, j'aimerais prolonger à Paris»

Pensez-vous pouvoir rester alors qu'il ne vous reste qu'un an de contrat?
Si je ne signe pas de nouveau contrat, je pense que c'est pour me vendre. C'est la réalité, c'est comme ça. J'aimerais savoir mais je ne sais pas. Pour l'instant, je pense à la Coupe de France, à l'équipe nationale après et enfin les vacances et ce qui doit arriver arrivera.

Avez-vous discuté d'une éventuelle prolongation avec le PSG?
Oui, ça fait dix mois ou un an qu'on en discute... Vous devriez demander au club.

Vous semblez déçu?
Je suis déçu, bien sûr, j'aimerais prolonger et connaître de manière certaine mon avenir. Mais depuis deux mois, je ne pense qu'à ça, ma situation, c'est dans ma tête et je ne suis pas tranquille.

Avez-vous reçu des offres?
Oui. Je ne suis pas inquiet. Pas de clubs français mais en Angleterre, des grands clubs qui disputent la Ligue des champions. Monaco? Non. Mais je veux rester ici, c'est chez moi. J'adore ce club, l'ambition du club. Je suis heureux ici, l'équipe est géniale. Je veux encore grandir avec cette équipe. C'est mon voeu».
Varino
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Le PSG tente un coup de poker avec Xavi

L’OPÉRATION est menée dans le plus grand secret. Depuis quelque temps, les dirigeants du PSG travaillent activement au recrutement de Xavi Hernandez. En fin de contrat au FC Barcelone, le champion du monde 2010 s’est engagé pour deux saisons avec le club qatarien d’Al-Sadd, qui pourrait finalement le prêter un an à Paris.

L’idée de ce montage vient d’Angleterre… Le PSG tente de reproduire le stratagème utilisé l’été dernier par Manchester City avec Frank Lampard. L’équipe mancunienne s’était fait prêter l’international anglais par le FC New York. L’accord avait été facilement trouvé puisque les deux clubs ont le même propriétaire… Une façon astucieuse de contourner les contraintes du fairplay financier qui a d’abord agacé puis inspiré Nasser Al-Khelaïfi.

Dans le cas Xavi, le PSG n’aurait pas d’indemnité de transfert à verser, et le salaire de sa recrue pourrait être pris en charge, en totalité ou en partie, par Al-Sadd. Là encore, l’arrangement serait facile à trouver puisque le président du club de Doha n’est autre que le frère de Tamim bin Hamad al-Thani, émir du Qatar et véritable propriétaire du PSG.

Une réputation irréprochable

Pour convaincre Xavi d’accepter l’aventure qatarienne, les dirigeants lui ont proposé de s’installer en famille dans l’émirat avec sa femme Nuria, ses parents mais aussi sa soeur et ses deux frères, embauchés à l’académie Aspire de Doha. Si le joueur relève finalement le challenge parisien, ses proches resteraient un an de plus en Catalogne. En attendant de finaliser le transfert de l’Argentin Angel Di Maria, le PSG réussirait un premier grand coup avec Xavi. Bien que le Catalan soit âgé de 35 ans, il reste un merveilleux milieu de terrain capable par sa qualité de passes de faire la différence. Il a prouvé cette saison qu’il avait encore les aptitudes pour le haut niveau.

Le Catalan répond en tout cas parfaitement aux exigences techniques prônées par Laurent Blanc, qui a érigé le jeu de possession du FC Barcelone en référence absolue. La saison prochaine, l’entraîneur parisien pourrait compter dans son groupe l’un des meilleurs ambassadeurs de cette philosophie.

En outre, l’arrivée de Xavi s’apparenterait à un recrutement de gala. Parce qu’il possède un palmarès long comme le bras et que sa réputation est irréprochable, voir ce joueur de légende porter le maillot parisien aurait une répercussion mondiale en termes d’image. Et ça, les Qatariens adorent.

Le Parisien
Varino
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L’ombre de Xavi pousse Cabaye vers la sortie

PSG. En quête de temps de jeu avant l’Euro 2016 en France, l’international tricolore n’aurait pas d’autre choix que de quitter Paris si l’arrivée de Xavi se confirmait.


C’EST CE qu’on pourrait appeler le jeu des vases communicants. Le possible recrutement de Xavi Hernandez cet été au PSG — en fin de contrat avec le FC Barcelone, il a signé au Qatar et pourrait finalement être prêté à Paris —, révélé hier dans nos éditions, risque de précipiter le départ de Yohan Cabaye. L’international français, âgé de 29 ans, s’interroge déjà depuis plusieurs semaines sur son avenir dans la capitale. L’arrivée de l’Espagnol ne peut que renforcer ses doutes. Au gré des nombreuses blessures qui l’ont handicapé et des prestations en dents de scie, l’ancien Lillois a perdu du crédit.

Déjà devancé par le trio incontournable Thiago Motta, Matuidi et Verratti, Cabaye a aussi vu Adrien Rabiot, auteur d’une demi-saison convaincante, passer devant lui dans la hiérarchie des milieux de terrain. L’arrivée de Xavi serait encore plus préjudiciable pour le natif de Tourcoing et réduirait ainsi de facto un temps de jeu déjà très limité.

Une bonne cote en Angleterre

A un an de l’Euro en France, ce cadre des Bleus du sélectionneur Didier Deschamps doit jouer régulièrement pour être certain de garder sa place de titulaire. Cette saison, il n’a été que dix-neuf fois dans le onze de départ. Trop peu pour rester au top. L’intéressé le sait et s’est fait une raison. Son départ cet été semble donc désormais inéluctable, bien que Laurent Blanc, son entraîneur à Paris, ait souhaité initialement le conserver.

Les représentants de l’ancien joueur de Newcastle doivent rencontrer les dirigeants la semaine prochaine afin de faire un point sur l’avenir de leur poulain. La révélation de l’intérêt du PSG pour Xavi Hernandez leur offre déjà un élément de réponse. Ils devraient donc logiquement demander un bon de sortie. Et on peut imaginer que la réponse du club sera positive si l’arrivée de Xavi se conclut.

Acheté 16 M€ plus 5 M€ de bonus en janvier 2014 à Newcastle, Yohan Cabaye, lié au PSG jusqu’en 2017, dispose toujours d’une bonne cote outre-Manche. Plusieurs clubs sont en effet intéressés par son profil et sa polyvalence. La presse anglaise répète même avec insistance qu’Arsenal est bien placé. Bien qu’il ne soit pas certain de garder la même rémunération qu’à Paris (420 000 € brut mensuels), Cabaye devrait être prêt à faire quelques sacrifices. Il y a des objectifs qui le valent bien.



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Le mercato parisien en questions

Si les dirigeants parisiens travaillent ardemment sur le prêt de Xavi, ils ne négligent pas les autres dossiers. Leur marge est limitée tant que l'UEFA ne leur a pas clairement signifié les sanctions du fair-play financier (FPF). Si elles sont allégées, le recrutement parisien pourrait être sensiblement réajusté. Voici, à ce jour, leurs pistes de réflexion.

Di Maria est-il toujours la priorité ? Oui. Déjà il y a un an, le PSG souhaitait s'attacher les services de l'ex-Madrilène. Sans le fair-play financier, le compatriote de Messi porterait déjà les couleurs parisiennes. Les dirigeants souhaitent investir la somme qui leur sera allouée par l'UEFA cette année sur Di Maria. Il va falloir discuter avec Manchester United qui a acheté le milieu gauche 75 M€ au Real Madrid il y a un an. Après une saison quelconque, le prix sera forcément à la baisse, mais dans quelle mesure ? Gregory Van der Wiel pourrait faire partie de la transaction car son compatriote Louis Van Gaal, l'entraîneur de MU, cherche un latéral droit de haut niveau. Par ailleurs, Laurent Blanc aimerait pouvoir recruter un autre attaquant de complément pour densifier ce secteur de jeu. La vente programmée de Lavezzi, estimée à 10 M€, pourrait donner les moyens d'attirer un bon attaquant.

Digne et Van der Wiel seront-ils vendus ? A priori, Laurent Blanc n'a pas prévu de changer ses latéraux cet été. Même si le rendement des deux internationaux n'a pas été à la hauteur des espérances, les conditions ne sont pas réunies pour les laisser filer. Avec 250 000 € de salaire mensuel, Digne est trop cher pour de nombreux clubs, même à l'étranger. Quant à Van der Wiel, à un an de la fin de son contrat, un flou réel entoure son avenir. Si le défenseur souhaite rester, la proposition de Manchester United pourrait finir par le convaincre de quitter un club où il ne ressent pas beaucoup de reconnaissance.

Qui remplacera Zoumana Camara ? La fin de carrière du plus ancien Parisien de l'effectif libère une place de quatrième défenseur central derrière les trois Brésiliens (Luiz, Silva et Marquinhos). A cause du carcan imposé par le fair-play financier, ce poste d'appoint n'est pas une priorité pour la direction sportive. La tendance actuelle serait de promouvoir un jeune du centre comme Presnel Kimpembe (19 ans), qui a régulièrement fréquenté Ibra et consorts cette saison.

Paris recherche-t-il un nouveau gardien ? Non, toujours à cause du fair-play financier. Mais si le staff technique parisien avait les mains libres pour faire ce qu'il veut, outre deux attaquants, il aimerait attirer un gardien d'un niveau supérieur à celui de Salvatore Sirigu. Petr Cech (33 ans) constituerait à leurs yeux une recrue de choix. Le Tchèque veut quitter Chelsea pour jouer.

Le Parisien
Varino
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GUERREIRO ATTIRE LE PSG MAIS PAS SEULEMENT
Auteur de sept buts cette saison dans un nouveau rôle d’ailier, le latéral gauche Raphaël Guerreiro (notre photo) ne prolongera pas son contrat à Lorient, qui expire en 2017. Il souhaite quitter le FCL cet été, et beIN Sports évoquait hier une offre de 5 M€ du Paris-SG. Le club breton ne l’acceptera pas car il attend beaucoup plus de la vente de son joueur, qui pourrait partir pour le double de cette somme. S’il envisage de conserver Guerreiro, le FCL peut aussi faire monter les enchères car l’international portugais (2 sélections) est suivi notamment par Monaco et le Séville FC, tandis que Lyon s’était intéressé à lui avant d’engager Jérémy Morel (voir par ailleurs). A. Cl, V. G.

L'Equipe
Varino
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« Il faut que ma situation change »

YOHAN CABAYE, le milieu du PSG, estime que son avenir passe par un départ pour optimiser ses chances de participer à l’Euro.


À vingt-neuf ans, Yohan Cabaye sait qu’il amorce un virage dans sa carrière. Soit il reste à Paris, où il a encore deux ans de contrat, et s’expose au risque de traverser une nouvelle saison avec un temps de jeu limité ; soit il est transféré dans une équipe qui lui fera confiance, comme lorsqu’il est parti à Newcastle, en juillet 2011. Toujours titulaire dans l’esprit de Didier Deschamps, le milieu défensif doit, en tout cas, retrouver du temps de jeu et son niveau de performance pour être certain de disputer l’Euro 2016.

« TRAVERSEZ-VOUS l’une des périodes les plus dures de votre carrière ?
– Oui, c’est la plus dure. Mais je l’affronte sans jamais me plaindre. Et je travaille tous les jours pour vite m’en sortir.

Comment gère-t-on psychologiquement ces moments ?
– J’avais bien repris l’année 2015, avec de bons matches, jusqu’à ce que je me blesse (aux adducteurs contre Caen, 2-2, le 14 février) puis me re-blesse (au genou, à Bordeaux, 2-3, le 15 mars). Pour être épanoui, physiquement et psychologiquement, je dois enchaîner, avoir du rythme, pour garder mes repères sur le terrain. Là, ça devenait difficile.

Dans cette période, que représente l’équipe de France pour vous ?
– À chaque fois que je viens ici, c’est avec un grand plaisir, même si le stage a lieu deux semaines après une longue saison. Ça fait vraiment du bien.

Pour la première fois de votre carrière, vous cristallisez quelques critiques. Comment le vivez-vous ?
– Vous savez, quand ça va très bien, je ne m’enflamme pas. J’ai toujours fait attention aux louanges, parce que je sais qu’elles peuvent vite se transformer en critiques. De la même manière, quand ça va un peu moins bien, je ne suis pas au fond du trou. Je sais que le foot est ainsi. Je sais faire la part des choses.

« J’AI EU UNE DISCUSSION AVEC LAURENT BLANC APRÈS LILLE »

Didier Deschamps disait vous avoir parlé régulièrement : ses mots font du bien ou sonnent-ils comme un avertissement ?
– Ça fait toujours du bien de parler, que ce soit des choses positives ou négatives. Hier encore (lundi) , on a parlé tous les deux. Il m’a dit qu’il me faisait confiance. Ça fait du bien de sentir que le coach est derrière moi. Maintenant, c’est à moi de faire en sorte que la saison prochaine, ça se passe mieux. Comme je le lui ai dit, j’ai juste besoin et envie d’être sur le terrain.

Justement, à partir de quel moment avez-vous senti cette saison vous échapper ? Lors de vos deux blessures consécutives ?
– Ce serait trop facile de se cacher derrière. C’est un ensemble de choses. La première partie de saison a été compliquée collectivement. Individuellement aussi. J’étais bien revenu en janvier et il y a eu un arrêt net dans ma progression. Je ne sais dire si cela aurait été différent sans les blessures, mais c’est sûr que, malgré tous les trophées, ma saison n’est pas trop réussie.

Est-ce dur de se retenir d’aller discuter avec votre entraîneur, Laurent Blanc ?
– J’ai eu une discussion avec lui, après la victoire contre Lille (6-1, le 25 avril). Pour lui, le joueur à ma place est meilleur que moi, voilà ! C’est son opinion, pas de problème. J’ai toujours tout fait pour changer la donne mais cela n’a pas fonctionné. Et je pense qu’aujourd’hui ce sera compliqué pour moi de changer cette situation.

Deschamps déclarait que vous étiez lucide et que vous ne pouviez pas revivre la même saison dans la perspective de l’Euro…
– C’est clair et net. Je le sais. Au club, ils le savent aussi. Ça va être important de bien se poser et de faire le meilleur choix possible.

Est-ce que cela signifie que vous seriez prêt à évoluer dans une équipe de moindre envergure que Paris ?
– Vous savez, on m’avait critiqué quand j’étais parti à Newcastle (en juillet 2011). Soi-disant que je ne voulais pas jouer la Ligue des champions avec Lille et on a vu le résultat : j’ai joué l’Euro 2012 et la Coupe du monde 2014. Moi, je ne suis pas inquiet. Parfois, c’est mieux de reculer pour mieux se relancer, et trouver son plaisir. Je me suis régalé en Angleterre, dans un Championnat qui me correspond bien. Aujourd’hui, je suis au PSG. Certes, j’aurais aimé que ça se passe différemment, le club aussi, mais il y a une réalité. Si j’ai l’opportunité de retourner en Angleterre, j’espère que tout le monde sera assez intelligent pour bien faire les choses. Après, il peut y avoir d’autres destinations…

Seulement, dans le contexte du fair-play financier, le PSG est obligé de vendre, et de bien vendre, pour récupérer de l’argent. Ne craignez-vous pas d’être l’otage de cette conjoncture ?
– J’y ai pensé. Moi, je ne veux être l’otage de rien, ni de personne, même si j’ai conscience que toutes les parties doivent s’y retrouver. Ça doit se passer du mieux possible. Mes représentants travaillent et le font très, très bien.

Envisagez-vous devoir rester à Paris ?
– (Il réfléchit.) Pas trop. Je sais que si je reste, je pourrais tout faire, rien ne changera.

À un an de l’Euro, êtes-vous inquiet par rapport à votre situation ?
– Non, non… Comme je le disais, je ne vais pas exagérer le positif comme je ne vais pas dramatiser le négatif. Aujourd’hui, ma convocation en bleu me conforte dans l’idée que le coach garde confiance en moi mais je sais qu’il faut que ma situation change. Il faut juste que je me retrouve sur le terrain et que je ne me pose plus ce genre de questions : bon, sur ce match, j’ai été plutôt pas mal mais c’est vrai qu’il peut me sortir, est-ce que je vais jouer le prochain ?

« L’ESSENTIEL EST D’ÊTRE PRÊT DANS UN AN »

Collectivement, après ce qu’on a vu contre la Belgique (3-4), faut-il être inquiet à un an de l’Euro?
– Les deux derniers résultats au Stade de France sont négatifs et montrent qu’on est encore loin du compte. Mais ça revient à ce que je disais sur un plan plus personnel : quand l’équipe tournait bien, personne ne s’enflammait et maintenant qu’on est moins bien, il ne s’agit pas de mettre quelqu’un plus bas que terre. On sait d’où l’on vient et qu’on doit garder un état d’esprit irréprochable.

Pour gagner l’Euro, il faudra battre des nations du calibre de la Belgique ou du Brésil (1-3)...
– Bien sûr ! On le sait. On a encore une saison pour progresser ensemble. On a toujours confiance. Ce n’est pas une confiance qui se transforme en arrogance, c’est juste une confiance qui va nous permettre de redresser la barre. On se souvient tous de la tournée en 2013, qui n’avait pas été du tout réussie, à la différence de la Coupe du monde… Il faut être tous ensemble et continuer à travailler.

C’était le sens du coup de gueule du sélectionneur à la mi-temps du match contre la Belgique !
– C’était surtout dire qu’il fallait faire plus, montrer un autre visage. Car on n’en faisait pas assez du tout !

Quelles conclusions doit-on tirer de ces matches de juin, àunan des grandes compétitions ?
– Il est inutile de tirer des conclusions trop hâtives. Que dirait-on si on avait gagné largement contre la Belgique, si on bat l’Albanie samedi et si, dans un an, on ne passait pas les groupes ? Tout le monde peut se poser des questions. L’essentiel est d’être prêt dans un an. »



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Pedro, l’idée qui leur plaît

À la recherche d’un joueur capable d’évoluer sur un côté, les dirigeants parisiens ont relancé la piste menant à l’attaquant du Barça.


DANS SA QUÊTE d’un attaquant capable d’évoluer sur un côté, Paris a récemment relancé une piste explorée la saison passée : celle menant à Pedro Eliezer Rodriguez, dit Pedro. À vingt-huit ans (il les aura le 28 juillet), l’international espagnol (50 sélections, 16 buts) plaît toujours autant aux dirigeants parisiens et, dans le contexte du fair-play financier, il figure en très bonne place sur leur liste. À Barcelone, son club formateur, Pedro n’est plus titulaire et il ne vit plus très bien cette situation. Cette saison, il est apparu à cinquante reprises, toutes compétitions confondues, mais il ne compte, par exemple, que quinze titularisations en Liga. Surtout, Luis Enrique l’a très peu utilisé dans les rencontres de gala. S’il est entré dans le temps additionnel de la finale de la Ligue des champions, il n’avait pas joué la demi-finale aller contre le Bayern Munich (3-0), ni participé au second Clasico (2-1) en Championnat.

LES PISTES DI MARIA OU DE BRUYNE RESTERAIENT D’ACTUALITÉ

Malgré tout, Pedro, dont le contrat arrivait à terme en juin 2016, a accepté de prolonger jusqu’en 2019 pour qu’en cas de départ, le Barça puisse récupérer une indemnité de transfert. Sa signature ne signifie pas pour autant qu’il effectuera une neuvième saison chez les pros en Catalogne. Surtout que le projet parisien serait, selon son entourage, susceptible de l’intéresser. Au PSG, le champion du monde 2010 et champion d’Europe 2012 serait capable d’évoluer sur les deux côtés de l’attaque, mais il peut également évoluer en pointe, comme ce fut le cas parfois avec la sélection ibérique ou lors de ses deux dernières titularisations avec le Barça, en l’absence de Luis Suarez. Et Laurent Blanc a souvent regretté, cette saison, l’absence d’un troisième joueur capable d’évoluer dans l’axe en l’absence d’Ibrahimovic et/ou de Cavani. Du coup, une éventuelle signature de Pedro ne remettrait pas forcément en cause celle d’Angel Di Maria – un dossier sur lequel le Bayern Munich semble avancer également – ou Kevin De Bruyne, qui n’a toujours pas prolongé avec Wolfsburg. Néanmoins, les négociations avec le Barça pourraient être ralenties en raison des élections pour la présidence du Barça, qui auront lieu le 18 juillet. Même si le club catalan ne devrait pas poser trop de difficultés dans les négociations (pour services rendus par Pedro), il s’agira surtout, pour Paris, de trouver un interlocuteur catalan habilité à négocier. Mais les deux clubs entretiennent de bonnes relations, ce qui pourrait faciliter une éventuelle transaction.


L'Equipe
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Liverpool s'active sur Digne

Parmi les joueurs donnés partants au PSG (Cabaye, Van der Wiel, Lavezzi) et que le champion de France souhaite vendre, Lucas Digne (21 ans) pourrait être le premier à trouver un point de chute. Le latéral gauche fait partie de la "short list" à ce poste de l’AS Roma. Son ancien entraîneur lillois, Rudi Garcia, aimerait le faire venir chez le vice-champion d’Italie. Le club romain s’intéresse aussi au Monégasque Layvin Kurzawa à cette place.

Digne a également été approché par le club espagnol de Valence. Mais dernièrement, c’est Liverpool qui est revenu à la charge pour l’international français, dont le coût du transfert est estimé à 12 ME plus des bonus. Les Reds seraient même repassés en pole position depuis quelques jours. Digne est sous contrat jusqu’en juin 2018 avec le PSG, où son salaire est estimé à 3 ME brut par an.


France Football

Varino
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Ibra devrait bien rester

À l’issue de sa réunion avec le président Nasser al-Khelaïfi, l’avant-centre suédois aurait assuré qu’il irait au terme de son contrat au Paris-SG.


ZLATAN IBRAHIMOVIC devrait bien honorer son contrat avec le PSG jusqu’en juin 2016. La réunion entre l’attaquant suédois, Mino Raiola, son agent, et Nasser al-Khelaïfi, le président du club de la capitale, hier, à Doha, a débouché sur un consensus : le PSG tient à Ibra, il le lui a fait savoir et l’a convaincu qu’il était dans l’intérêt des deux parties de rester dans le giron des champions de France, avec lesquels il participera à la Ligue des champions. « Tout va bien », assure-t-on dans l’entourage du joueur.

Alors que des rumeurs de plus en plus insistantes le renvoyaient à l’AC Milan, dont il a porté les couleurs entre 2010 et 2012, Ibrahimovic va donc partir en vacances l’esprit libéré : il sait que le PSG et son président comptent toujours autant sur lui pour contribuer au rayonnement du club sur la scène continentale. D’une certaine manière, Ibra avait besoin de garanties et il les a reçues de vive voix. En revanche, il n’a pas été question d’une prolongation de contrat comme certains médias transalpins le laissaient entendre.

Évidemment, le marché des transferts ferme le 31 août à minuit, et si, d’ici à cette date, une offre mirobolante atterrit sur le bureau de la direction du PSG pour son international suédois de trente-trois ans, la porte n’est pas fermée à double tour. Mais, pour l’heure, point d’offre et, compte tenu du contexte du fair-play financier qui ne devrait pas desserrer son étau cet été, le club de la capitale semble miser sur une stabilité de son effectif. Une position qui risque de ne pas enchanter Edinson Cavani…

COMMENT VA RÉAGIR CAVANI ?

Le clan de l’attaquant international uruguayen suit aussi de très près la situation de Zlatan Ibrahimovic, et le fait que ce dernier reste à Paris pourrait être un argument pour motiver son départ. Cavani veut jouer dans l’axe et l’a dit et répété. Avec Ibra, cela paraît compliqué dans les grands rendez-vous, même si, en fin de saison, Laurent Blanc a « recentré » le Matador avec le Suédois sur le terrain. Actuellement au Chili avec sa sélection pour la Copa America, Cavani pourrait faire part de ses envies de départ à l’issue de la compétition, alors que la Juventus Turin, l’Atlético Madrid et Manchester United ont manifesté un intérêt à son endroit.

Seulement, pour Nasser alKhelaïfi, il est hors de question de se séparer d’un attaquant qui a pris de plus en plus d’importance au fil de la saison écoulée. Surtout que l’Uruguayen de vingt-huit ans est sous contrat jusqu’en 2018. Pour le convaincre de rester et prévenir tout début de bras de fer, des discussions pourraient avoir lieu, cet été, afin d’évoquer une prolongation. En attendant, Cavani est attendu pour la tournée du PSG aux États-Unis à partir du 15 juillet. Comme Ibra.



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AREOLA À VILLARREAL, TRAPP EN APPROCHE ?
EN CONTACT ces dernières semaines avec Toulouse, Alphonse Areola (22 ans) doit s’engager aujourd’hui, sous forme de prêt, à Villarreal, 6e de Liga cette saison. Le PSG souhaitait que son gardien, prêté ces deux dernières années à Lens (L 2) puis Bastia, soit confronté à un plus haut niveau. Alors que le troisième gardien du PSG Mike Maignan (19 ans) devrait lui aussi être prêté, le PSG lorgne, selon plusieurs médias allemands, le prometteur Kevin Trapp (24 ans, Eintracht Francfort). Toujours selon les médias locaux, une offre de 9 M€ du PSG serait arrivée pour s’attacher les services de cet ancien international Espoirs.

L'Equipe

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Ibra parti pour rester

PSG. S’il s’est entretenu à Doha avec son président, le buteur vedette parisien n’envisage cependant pas un départ. Il a demandé une rallonge pour sa dernière année de contrat.


LES VACANCES, c’est donc maintenant pour Zlatan Ibrahimovic. L’attaquant parisien de 33 ans doit quitter Doha aujourd’hui et filer en congés avec sa petite famille, aux Etats-Unis, selon certaines sources. Comme prévu (voir notre édition d’hier), le Suédois s’est entretenu hier avec Nasser Al-Khelaïfi, le président du PSG. Le rendez-vous s’est déroulé au Ritz-Carlton de la capitale qatarienne en compagnie de Mino Raiola, l’agent d’Ibra, d’Olivier Létang, le directeur sportif adjoint du club, et de l’un des fils du buteur, assis sur ses genoux le temps de la conversation. La présence de l’un des enfants de la star parisienne semble avoir conféré à cette réunion un caractère peu solennel et vraiment pas crucial.

Un avenir au Qatar après son séjour parisien ?

Selon nos informations, à aucun moment Ibrahimovic n’a demandé à quitter le PSG cet été, contrairement aux nombreuses rumeurs venues d’Italie qui l’annonçaient en partance pour l’AC Milan dans les prochains jours. A l’issue de cet entretien, et sauf revirement de situation, la tendance forte est à ce que la star honore sa dernière année de contrat à Paris. S’il n’a été question ni de transfert ni de résiliation, une prolongation du bail au-delà de 2016 n’aurait pas non plus été évoquée. Pas davantage qu’une reconversion dans l’organigramme du PSG à l’issue de sa carrière sur le terrain. De son côté, le patron qatarien n’a pas manqué de rappeler l’importance du joueur dans le projet du club.

Mais si Ibra a effectué un crochet par l’émirat pendant près de quarante-huit heures, avec femme et enfants, ce n’était pas pour le simple plaisir de dresser un bilan de parcours avec son président. Sa venue était bien évidemment intéressée. Ibra a demandé une petite rallonge financière pour la dernière année de son aventure parisienne. De quel ordre ? Il est encore difficile de le dire précisément.

Un réajustement de son salaire 2015-2016 — en baisse de 20 % environ la saison prochaine, comme révélé dans notre édition d’hier — sur celui de cette année, c’est-à-dire 16 M€ ? Peut-être. Ou une prime ? C’est une autre possibilité. Sans faire de folie, le président Al-Khelaïfi n’apparaît pas fermé à l’idée de satisfaire la requête de son cadre. Outre cet aspect, les discussions auraient aussi porté sur la suite de la carrière d’Ibra — après le PSG — dans un championnat moins relevé. Le Suédois n’a jamais caché qu’il aimerait continuer à jouer quelques saisons. Si la piste américaine (MLS) a été avancée, il ne serait pas impossible de retrouver la star au Qatar à l’été 2016.

En attendant, Ibra a encore plusieurs objectifs à remplir à Paris et en Europe. Notamment celui de battre le record de buts de Pauleta sous le maillot du PSG. Le Portugais en a inscrit 109, contre 106 au Suédois. Et, avec sa sélection, il souhaite se qualifier pour l’Euro 2016… en France. Ce serait une belle manière de boucler ses quatre années parisiennes.



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Zlatan reste t'il indispensable?

« Oui, je ne vois personne capable d’assumer son rôle »


Olivier Dacourt


EN TROIS ANS, Ibrahimovic a laissé une empreinte à nulle autre pareille dans le paysage du foot français. Mais le Suédois, 34 ans en octobre, est-il toujours aussi indispensable au PSG ? Olivier Dacourt, son ancien coéquipier à l’Inter Milan, livre son sentiment.

Zlatan Ibrahimovic serait-il remplaçable dès la saison prochaine ?
OLIVIER DACOURT. Parmi les attaquants disponibles sur le marché, je ne vois personne capable de remplacer Zlatan. Ni sur le terrain ni en dehors. Dès son arrivée à Paris, il s’est imposé comme la tête d’affiche du club, son ambassadeur et même la figure majeure de la Ligue 1. Son successeur éventuel serait aussi attendu dans ce domaine-là. La vérité, c’est que, en dehors de Neymar, Messi ou Cristiano Ronaldo, je ne vois personne capable d’assumer ce rôle.

Pourquoi Edinson Cavani ne serait-il pas capable de devenir l’attaquant no 1 du PSG la saison prochaine ?
Cavani est un bon attaquant de complément, au PSG comme avec l’Uruguay. Mais il ne peut pas devenir le leadeur du club sur toute une saison. Ce n’est pas un reproche. Prenez Karim Benzema. Au Real Madrid, il est devenu un joueur très important, mais il sera toujours au service de Cristiano.

Ibra fêtera ses 34 ans en octobre. Le sentez-vous encore capable de porter le club une saison de plus ?
L’avenir nous le dira. Mais, quand on dit que Zlatan est sur le déclin, cela me fait un peu sourire. Cette saison, il a été blessé à plusieurs reprises et il a tout de même marqué trente buts.

Où Zlatan jouera-t-il la saison prochaine ?
Je ne suis sûr de rien. Je pressens qu’il va rester une dernière saison à Paris, avant de tirer sa révérence. Il sortira par la grande porte.


Rolland Courbis

signes du déclin sportif du buteur parisien s’étant fait sentir la saison passée, Rolland Courbis, coach de Montpellier, évoque le phénomène Ibra.

Ibrahimovic est-il irremplaçable ?
ROLLAND COURBIS. Irremplaçable? Ne jouons pas sur les mots. Ibra n’est pas irremplaçable, mais il n’est pas évident à remplacer. Trouver son équivalent avec les mêmes qualités, la même taille, la même personnalité et le même look, ce n’est pas possible. En revanche, le PSG peut trouver une solution. Le départ d’un joueur peut coïncider avec la hausse du niveau d’autres éléments de l’effectif.

Pourquoi n’est-il pas évident à remplacer selon vous ?
Parce que c’est un gars hors norme. Il a fait une grosse publicité pour notre Ligue 1. Les Qatariens ont été très adroits en le

En raison du fair-play financier, les quatre noms que vous citez semblent hors d’atteinte. Alors à qui pensez-vous en cas de départ du Suédois ?
Il faut attendre de voir un peu comment le dossier Ibra va évoluer et comment le PSG compte gérer le fair-play. Plusieurs solutions pourraient être envisageables. Un garçon comme Aubameyang (NDLR : aujourd’hui au Borussia Dortmund), qui est capable d’évoluer sur tout le front de l’attaque, pourrait très bien être associé à Edinson Cavani. Et servi par Pastore et X ou Y, ce serait franchement pas mal du tout.

Le Parisien
Varino
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Rabiot, l’éternel départ

Le jeune milieu parisien, pas satisfait de son évolution actuelle en club, a demandé à partir. Comme l’été dernier…


IL Y A QUELQUE CHOSE d’immuable dans la relation entre le PSG et son milieu Adrien Rabiot. Cette incapacité à être sur la même longueur d’onde sur un temps long. L’été dernier, alors qu’il souhaitait déjà partir et que les relations entre le club et la mère – et représentante – du joueur étaient ombrageuses, Rabiot (20 ans) était resté en marge du groupe avant finalement de prolonger son contrat, fin octobre, jusqu’en 2019. C’était le temps des déclarations d’amour. « Le projet du club est ambitieux et je suis fier d’en faire partie pour les années à venir », lâchait Rabiot, pendant que le président, Nasser al-Khelaïfi, qui avait octroyé à l’international Espoirs un salaire de 250 000 euros brut mensuels (et 4 M€ de prime à la signature versée en deux fois), se réjouissait « d’une des signatures les plus importantes pour l’avenir du club ».

Huit mois plus tard, et alors que Rabiot a disputé 21 matches de L 1 cette saison, l’entente a volé en éclats. Sous l’effet notamment de ce fameux retard à la convocation pour la finale de la Coupe de France face à Auxerre (L 2), fin mai (1-0), qui a valu au jeune homme d’être privé du rendez-vous et une forte amende. La sanction de trop pour Rabiot ? C’est en tout cas le sentiment qu’a clairement exprimé sa représentante hier sur le site Canal Supporters. Après avoir amèrement regretté l’interprétation de l’épisode du retard, Véronique Rabiot n’a pas caché les projets familiaux : « Adrien aime le PSG, c’est son club de coeur. Il aimerait y faire carrière. Mais ce n’est pas possible. Il lui faudrait 35 matches pleins par saison pour poursuivre sa progression, Adrien ne les aura pas la saison prochaine. Comme il ne peut pas se faire sa place, il est préférable qu’il parte, a-t-elle indiqué, avant d’égratigner la gestion du PSG. Je demande depuis le 18 février un rendez-vous au président alKhelaïfi. C’est le silence total en réponse. Aussi, lors d’un entretien avec Olivier Létang, je lui ai dit que je demandais un transfert. Mme Rabiot en a profité pour glisser un tacle au directeur sportif adjoint, en louant les qualités de son prédécesseur. « Je regrette le départ de Leonardo ! Il faudrait un ancien footballeur de haut niveau en tant que directeur sportif. Quelqu’un qui sait écouter et comprendre les joueurs. »

Les protagonistes de ce dossier auront très certainement l’occasion de se recroiser. Car le PSG n’a pas l’intention de laisser partir Rabiot qui, de l’aveu de sa mère, a fait de l’Angleterre sa priorité. D’abord pour des raisons pratiques : le club parisien a besoin de joueurs formés au club pour les placer, en C 1, sur la liste UEFA. Ensuite parce que le club de la capitale est décidé, comme il l’avait fait l’hiver dernier avec les retardataires – Cavani, Lavezzi –, à lancer un message de fermeté. Pour montrer que « l’institution » est plus forte que les cas personnels… Le roman passionnel entre Rabiot et le PSG n’en est pas à son dernier chapitre.

L'Equipe
Kaionedirection
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West Ham veut aussi Rémy et Cabaye

Après la signature de Dimitri Payet, West Ham cible d'autres internationaux français. Selon nos informations, Loïc Remy (Chelsea) et Yohan Cabaye (Paris SG) sont, en effet, également dans le viseur du club de l'est londonien. Les dirigeants se disent même confiants quant à la conclusion de ces deux dossiers.


L'équipe papier
Varino
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Sirigu bientôt en concurrence ?

Et si, quasiment contre toute attente, la première recrue parisienne était un gardien... Le club a notamment approché le très prometteur Kevin Trapp, le portier de Francfort.


Alors que les incertitudes concernant les sanctions du fair-play financier seront levées dans les prochaines quarante-huit heures (lire ci-contre), le PSG devrait enfin passer à l'action sur le marché des transferts.

Sa priorité absolue n'a guère changé et mène toujours à l'Argentin de Manchester United, Angel Di Maria. Kevin de Bruyne (Wolfsburg) est également suivi, tandis qu'en Espagne on évoque un intérêt pour le milieu offensif turc de l'Atlético Madrid, Arda Turan.

En revanche, et presque contre toute attente, les dirigeants parisiens prospectent aussi sur le marché des gardiens. Ils ont notamment approché le portier allemand de l'Eintracht Francfort, Kevin Trapp, 25 ans en juillet. Un transfert estimé, outre-Rhin, à 7-8 M€. Une fois que le club saura de quelle marge de manoeuvre il dispose, un possible passage à l'acte dans les prochains jours est évoqué en interne. Et si, finalement, la première recrue parisienne était un gardien ?

Ce choix, qui peut paraître surprenant, s'explique par les interrogations qui entourent l'actuel titulaire du poste, Salvatore Sirigu. Si l'international italien offre toutes les garanties en Ligue 1, les dirigeants ne sont guère convaincus par ses performances en Ligue des champions. Sa mauvaise prestation lors du match aller contre Barcelone (défaite 3-1) a jeté un certain trouble. La multiplication des petits pépins physiques la saison dernière (épaule, genou...) a également interpellé le staff et a laissé penser que le Parisien avait du mal à gérer la pression. Bref, au club, on commence à émettre certains doutes sur la capacité de Sirigu à élever son niveau de jeu.

Le PSG s'est donc mis en quête d'opportunités à réaliser dans ce secteur de jeu. Le club de la capitale s'est notamment intéressé au portier de Chelsea, Petr Cech (annoncé désormais à Arsenal), mais le salaire demandé (entre 6 et 7 MEUR net par an) a empêché toute tentative d'approche. D'autres profils ont également été étudiés. Si le rêve absolu du PSG s'appelle Neuer (Bayern Munich) ou Courtois (Chelsea), l'Allemand Kevin Trapp, inconnu du grand public mais considéré comme très prometteur, est vite sorti du lot. Autant dire que Salvatore Sirigu pourrait trouver là un concurrent plus féroce que Nicolas Douchez.

Le Parisien
Varino
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Trapp, décision imminente

En attendant d’être fixé sur son sort à propos du fair-play financier, le PSG pourrait vite recruter le gardien de l’Eintracht Francfort.


ET SI LA PREMIÈRE recrue estivale du PSG s’appelait Kevin Trapp? Le gardien allemand (24 ans) est tout proche de rejoindre le club de la capitale. Le capitaine de l’Eintracht Francfort s’est même rendu à Paris à plusieurs reprises, ces derniers jours, afin de négocier avec les responsables du PSG. Selon la presse allemande, Trapp se serait mis d’accord avec le triple champion de France en titre. Mais les dirigeants de l’Eintracht ont laissé à leurs homologues parisiens jusqu’à demain, jour de la reprise de l’entraînement à Francfort, pour répondre à leurs exigences financières : soit Trapp rejoint immédiatement le Camp des Loges pour 10 M€, soit il reste fidèle à un club dont il porte les couleurs depuis trois ans, lui qui a été formé à Kaiserslautern. Les dirigeants allemands ne mettront en tout cas pas de bâtons dans les roues du joueur. Pour le directeur général de l’Eintracht, Heribert Bruchhagen, Trapp est tout sauf intransférable, malgré un contrat qui a été prolongé jusqu’en 2019 il y a seulement quatre mois : « Nous sommes au courant que le PSG a fait une offre concrète à Kevin. Le club fait partie des grands d’Europe. Peut-être que Kevin n’aura plus cette opportunité et qu’il faut qu’il la saisisse afin d’évoluer au plus haut niveau. Nous ne pourrions pas lui en vouloir d’avoir la volonté de vouloir disputer chaque saison la Ligue des champions. »

« Nous aimerions beaucoup que Kevin reste, mais soyons honnêtes : nous ne pouvons pas exclure qu’il parte à Paris, déclarait pour sa part l’entraîneur, Armin Veh. Nous ne voulons pas l’empêcher de signer le contrat de sa vie. Kevin est un gardien pétri de talent. Il est le plus fort du pays, juste derrière Manuel Neuer. Et puis, en tant que club, ce serait le moyen d’empocher de l’argent utile pour renforcer notre effectif. »

Le natif de Merzig (à environ 100 km de la frontière francaise) est une valeur sûre du foot allemand : bon des deux pieds, imposant dans le jeu aérien et impressionnant sur sa ligne. Mais il n’a encore jamais été appelé par Joachim Löw. Pour franchir un cap, il sait qu’il doit rejoindre une formation plus huppée, lui qui avait refusé les offres de la Juventus et du Borussia Dortmund il y a un an. Pour lui succéder, l’Eintracht serait sur le point d’engager Roman Weidenfeller, devenu indésirable au BVB.

L'Equipe
Varino
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Maintenant, le PSG va se lancer

Délesté du fair-play financier, Paris ne devrait pas révolutionner son effectif cet été. Mais les retouches envisagées doivent l’aider à être plus compétitif en Ligue des champions.


ALORS QUE MARSEILLE a bafouillé son « projet Dortmund », Monaco transformé le sien en « projet Porto », tandis que Lyon prépare ses retrouvailles avec la Ligue des champions avec beaucoup d’enthousiasme mais moins de moyens qu’il y a dix ans, le grand dessein du PSG, entre parenthèses lors des trois premières semaines du mercato, va reprendre son cours. Les dirigeants parisiens n’avaient pas souhaité s’avancer sur trop de dossiers tant qu’ils ne savaient pas si l’UEFA allait – ou pas – alléger les sanctions qui frappent leur club depuis un an au nom du fair-play financier. Maintenant, ils savent : elles sont levées, ce qui va permettre d’accélérer notamment sur le dossier Angel Di Maria.

Parce que si le PSG n’a pas frappé, il n’est pas resté inactif, pour autant, depuis l’ouverture du mercato, le 9 juin. Les contacts ont été entretenus avec l’entourage du milieu international argentin de vingt-sept ans, auteur notamment d’un doublé en demi-finales de la Copa America face au Paraguay (6-1), dans la nuit de mardi à mercredi. La relation entre les deux parties est jugée « excellente » au point que certaines sources assurent que Di Maria, également courtisé par le Bayern Munich, aurait choisi le PSG. Mais les dirigeants parisiens doivent encore trouver un terrain d’entente avec Manchester United, où le milieu offensif argentin n’est pas heureux.

Lié jusqu’en 2019 avec les Red Devils, Di Maria avait été acheté 75 M€ au Real Madrid en août 2014. En Angleterre, il se dit que le club mancunien souhaiterait obtenir au moins 60 M€, ce qui est désormais de l’ordre du possible pour Paris. Désireux que cette opération soit bouclée avant le départ de l’équipe pour sa tournée aux États-Unis (du 15 juillet au 2 août), le PSG pourrait ainsi formuler une première offre dans les prochaines heures ou les prochains jours pour celui qui avait été élu homme de la finale de la C 1, en 2014 (Real Madrid - Atlético Madrid : 4-1 a.p.). Si elle aboutit à un accord, Di Maria rejoindrait ses nouveaux partenaires directement aux États-Unis après avoir bénéficié de trois semaines de vacances (vers le 25 juillet), comme tous les internationaux sud-américains du club.

Paris réfléchit également à l’idée de recruter Kevin Trapp. Le club de la capitale a noué le contact avec l’entourage du gardien de Francfort (24 ans) mais il n’a toujours pas approché les dirigeants allemands, qui réclameraient un peu moins de 9 M€. Là encore, la levée des sanctions par l’UEFA permet d’envisager sereinement une telle signature, mais la direction et le staff du PSG poursuivent leur réflexion sur l’opportunité de boucler cette opération. Salvatore Sirigu (28 ans), le titulaire du poste, qui avait prolongé son contrat jusqu’en 2018 en septembre dernier et dispose de nombreux relais parmi les cadres du vestiaire, n’entend pas céder sa place facilement. Malgré tout, ses dirigeants ne sont pas complètement satisfaits de ses performances en Ligue des championsetils estiment que Trapp fait partie destrois meilleurs gardiens allemands. Comme Manuel Neuer (Bayern Munich) et Ter Stegen (Barcelone) sont intouchables, il ne reste plus que lui. S’il venait, ce serait également un message assez sombre à l’endroit d’Alphonse Areola, prêté désormais à Villarreal…

PAS DE SALAIRE « ZLATANESQUE » POUR POGBA

Mais si c’est de nouveau open bar pour Paris sur le mercato, pas question de l’arroser en surpayant les transferts et les salaires comme lors des premières saisons de Qatar Sports Investments (QSI) à la tête du club. L’actionnaire du PSG sait que le fair-play financier demeure une menace et il ne tient pas à s’exposer à de nouvelles sanctions dans un an, après avoir présenté des comptes équilibrés cette saison. Du coup, une arrivée de Paul Pogba paraît de moins en moins plausible. Paris ne semble pas disposé à offrir à nouveau un salaire « zlatanesque » à un joueur qui ne serait pas capable de lui faire gagner la C 1. De toute façon, le milieu international français n’aurait pas très envie de rejoindre la capitale (voir par ailleurs).

Un autre Bleu pourrait avoir envie de la quitter, justement. En mal de temps de jeu, Yohan Cabaye, lié jusqu’en 2017 avec le PSG, a très envie de retrouver la Premier League et le Guardian faisait état, hier, d’une offre de Crystal Palace. Si Cabaye partait, il serait remplacé : le nom de Miralem Pjanic (AS Rome) revient, comme à chaque mercato, avec insistance. De la même manière, si Lucas Digne ou Gregory Van der Wiel quittaient les champions de France, ils seraient remplacés poste pour poste. Laurent Blanc pourrait également étoffer son effectif avec un autre attaquant polyvalent, capable de jouer en pointe dans l’hypothèse d’absences simultanées d’Ibrahimovic et de Cavani. Le Barcelonais Pedro et le Lyonnais Alexandre Lacazette présentent ce profil. Si le premier hésite à quitter la Catalogne, le PSG sait que l’OL ne lui lâchera pas le second. En tout cas, l’arrivée d’un tel joueur ne ferait pas les affaires d’Ezequiel Lavezzi. Pourtant, « Pocho » pourrait bien effectuer sa dernière année de contrat à Paris, en dépit de sa relation tendue avec son entraîneur. L’international argentin a pu décevoir cette saison mais il présente un atout non négligeable : c’est un très grand ami de Di Maria.

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Varino
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Trapp à Paris pour se faire un nom

Mercato. Le transfert du gardien allemand de l’Eintracht Francfort devrait être officialisé en début de semaine prochaine. Outre-Rhin, il est considéré comme un joueur particulièrement prometteur.


« L’OPÉRATION est ficelée à 99 % », selon un proche du dossier. Hier, des dirigeants de l’Eintracht Francfort étaient à Paris pour finaliser la vente de Kevin Trapp. Ce transfert d’environ 8 M€ pourrait être officialisé en début de semaine prochaine, et le gardien participera au stage en Autriche. A priori, la première recrue du PSG n’a pas le standing cinq étoiles auquel les supporteurs du PSG se sont habitués. Méconnu du grand public, Trapp ne possède ni la notoriété ni le talent d’un Courtois ou d’un Neuer. Ce grand gabarit (1,89 m, 88 kg), à Francfort depuis l’été 2012, totalise 117 rencontres de Bundesliga, mais seulement 9 matchs de Ligue Europa. Alors qu’il fêtera ses 25 ans mercredi prochain, il n’a jamais été appelé en sélection.

Outre-Rhin, il est pourtant considéré comme un gardien des plus prometteurs. « Son seul point faible, c’est son manque d’expérience internationale, estime Gernot Rohr, consultant sur BeIN Sports et ancien directeur sportif de l’Eintracht Francfort. Il reste sur deux saisons de très bonne facture. Il réalise souvent des miracles, il fait partie des meilleurs gardiens allemands et il intégrera prochainement la sélection. Son jeu au pied est excellent, il est fort dans le domaine aérien et sur sa ligne. A Francfort, il a souvent beaucoup de travail. Certes, il est encore jeune mais déjà plein de maturité. »

Sa propre ligne de vêtements

Trapp a fait ses gammes à Kaiserslautern. Un centre de formation réputé pour façonner des gardiens « à l’ancienne » comme Wiese ou Weidenfeller, deux cadors de Bundesliga. « Trapp est aussi fort dans les duels en un contre un et costaud dans les sorties aériennes, précise Hardy Hasselbruch, journaliste à « Kicker ». Il affiche aussi une grande personnalité, sur le terrain comme en dehors. » Souvent décrit comme un leadeur, il a logiquement hérité du brassard de son équipe la saison dernière. Plus anecdotique, il s’est longtemps chargé de la programmation musicale dans le vestiaire et a concrétisé sa passion pour la mode en lançant sa propre ligne de vêtements. Plutôt beau gosse, il n’hésite pas à se muer en mannequin pour faire la promotion de ses différentes collections. « A 24 ans, il est promis à une grande carrière, conclut Hardy Hasselbruch. Son potentiel est à mon avis supérieur à celui de Sirigu. » Ce sera l’un des grands débats de l’été, voire de la saison.



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« Rejoindre le PSG ne lui fait pas peur »

Bodo Illgner, gardien champion du monde en 1990


Le 8 juillet 1990, jour de naissance de Trapp, Bodo Illgner était sacré champion du monde avec l'Allemagne. Consultant pour Sky Deutschland, l'ancien gardien décrit les forces et les faiblesses du joueur de Francfort.

Etes-vous surpris que Trapp ait tapé dans l'oeil du PSG ?
BODO ILLGNER. Oui, car Kevin Trapp n'est pas très connu hors d'Allemagne. Mais si le PSG souhaite le recruter, c'est parce qu'il possède de grandes qualités et qu'il a un gros potentiel.

Quels sont ses points forts ?
Il est impressionnant au niveau de ses réflexes sur sa ligne. Il anticipe très bien les contres adverses, et dans les airs, il est costaud. Il est complet.

A-t-il des points faibles ?
Le fait de n'avoir jamais porté le maillot de l'Allemagne et de n'avoir jamais joué en Ligue des champions ne plaide pas en sa faveur. Mais, à 24 ans, il a pris ses responsabilités en acceptant le brassard de capitaine à l'Eintracht Francfort, où la pression est forte. Rejoindre le PSG ne lui fait pas peur.

Le PSG est-il le bon choix pour lui ?
Etre dans un club qui ne cesse de monter en puissance et qui aspire à gagner la Ligue des champions va lui faire franchir des caps, à l'image de Ter Stegen au Barça. Pour Trapp, il est temps de jouer la Ligue des champions et d'intégrer l'équipe d'Allemagne.

Et la concurrence avec Sirigu...
Je ne peux pas imaginer que Paris veuille recruter Trapp pour le mettre sur le banc. Si les deux sont mis en concurrence, il serait logique que Trapp ait sa chance en début de saison afin qu'il ait la possibilité de faire ses preuves.

Le Parisien
Varino
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Trémoulinas encore loin de Paris

CE N’EST PAS FORCÉMENT le dossier le plus clinquant du mercato parisien, mais Laurent Blanc y tient pourtant beaucoup. Pour remplacer l’arrière gauche Lucas Digne, décevant depuis deux saisons et dans l’attente d’un transfert, l’entraîneur parisien a coché le nom de Benoît Trémoulinas, 29 ans, au FC Séville depuis l’été dernier.

Sous l’impulsion de Blanc, le PSG a ainsi pris contact avec Jean-Christophe Cano, l’agent du joueur, autour de la mi-juin avant de lui formuler une première proposition. Sélectionné en équipe de France début juin et titulaire contre la Belgique, Trémoulinas sort d’une première saison convaincante sous le maillot du FC Séville (33 matchs, 7 passes décisives). Titulaire régulier ces derniers mois, il a notamment remporté la Ligue Europa fin mai, un trophée qui qualifie le club espagnol pour la prochaine Ligue des champions.

D’abord hésitant à l’idée de se heurter à la concurrence du Brésilien Maxwell, surtout à un an de l’Euro, l’ancien Bordelais serait aujourd’hui de plus en plus séduit par le projet parisien. A son âge, il sait aussi que les chances sont faibles qu’une telle opportunité se représente. Problème, le FC Séville se déclare, selon nos informations, non-vendeur de son arrière gauche. Du moins pour l’instant. S’agit-il aussi d’une stratégie des dirigeants andalous pour tester l’intérêt réel de leurs interlocuteurs parisiens ?

Dans l’entourage du club de la capitale, on minimise l’enjeu du dossier en faisant savoir que Trémoulinas « n’est pas une priorité » du mercato. Pourtant, l’agent du joueur doit monter au créneau dans les prochains jours auprès du FC Séville pour tenter de débloquer la situation. Si le PSG veut faire fléchir les Espagnols, il devra sans doute offrir une indemnité un peu supérieure à 10 M€. Or, même débarrassé des sanctions liées au fair-play financier, le club de la capitale ne peut pas dépenser sans compter cet été. L’arrivée de Trémoulinas est donc conditionnée, aussi, par le départ de Lucas Digne. Un joueur que le PSG n’a pas l’intention de brader après l’avoir acheté 15 M€ à Lille en 2013.



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Odsonne Edouard réfléchit

Mercredi, le PSG a officialisé le premier contrat professionnel de deux espoirs du club : Lorenzo Callegari (17 ans, milieu de terrain) et Alec Georgen (16 ans, latéral droit). En revanche, Odsonne Edouard, attaquant vedette de l’équipe de France des moins de 17 ans, sacrée championne d’Europe fin mai, n’a pas encore donné suite à la proposition des dirigeants parisiens. Courtisé par plusieurs grands clubs étrangers, notamment de Premier League, le jeune homme de 17 ans souhaite se donner le temps de la réflexion. S’il ne signe pas de contrat pro d’ici à la fin de la saison, le Guyannais pourrait quitter le PSG libre. Ce serait, à coup sûr, un mauvais coup pour la formation parisienne, alors même que le président Nasser AlKhelaïfi avait assuré, il y a quelques semaines, que les meilleurs joueurs de cette génération signeraient professionnels à Paris.

Lee Parisien
Varino
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Paris et Monaco s’arrachent une pépite

Jeune prodige de l’AC Milan, l’attaquant Hachim Mastour est ciblé par le PSG, qui devrait toutefois faire face à la concurrence de l’ASM.


DÉBARRASSÉ depuis quelques jours des sanctions infligées par l’UEFA dans le cadre du fair-play financier, le Paris-SG peut désormais recruter sans restriction et il est forcément attendu sur des opérations d’envergure durant ce mercato. En coulisses, le club francilien s’active pourtant également sur un dossier qui ne devrait pas drainer des sommes totalement folles et qui commençait à faire du bruit dès hier de l’autre côté des Alpes. Le Corriere dello Sport affirmait ainsi que l’AC Milan serait enclin à lâcher son jeune attaquant Hachim Mastour (17 ans) et le PSG pourrait être intéressé par un élément qui s’entraîne avec le groupe professionnel rossonero depuis l’âge de… quinze ans !

Selon nos informations, le PSG a pourtant déjà dépassé la simple marque d’intérêt sur ce dossier et une offre parisienne d’environ cinq millions d’euros serait même attendue sur le bureau des dirigeants milanais, d’après une source interne au club lombard. Elle pourrait toutefois ne pas être la seule. Outre le PSG, l’AS Monaco et Manchester City auraient également initié des discussions avec les dirigeants milanais. Dans le cadre de son projet qui se concentre autour de jeunes éléments d’avenir, le club de la Principauté ne laisserait pas insensible le joueur.

Cet emballement autour d’un élément qui vient de fêter ses dix-sept ans peut-il s’expliquer ? En réalité, cela fait déjà plusieurs années que le jeune homme suscite l’intérêt des plus grands clubs européens et l’AC Milan avait dû débourser 500 000 euros à la Reggina pour arracher Mastour à la concurrence, à l’été 2012.

IL A CHOISI LE MAROC PLUTÔT QUE L’ITALIE

Depuis, le garçon a très vite franchi les étapes parmi les équipes milanaises de jeunes, dispose d’énormes contrats publicitaires avec la marque de boissons énergisantes Red Bull ou avec Nike et les vidéos de ses exploits totalisent des millions de vues sur Internet. Ces deux dernières années, marqué par son recul économique et sportif, l’AC Milan n’avait d’ailleurs pas hésité à axer régulièrement sa communication autour du jeune joueur adoubé par la famille Berlusconi et présenté comme le symbole d’un club qui souhaitait désormais former ses jeunes talents plutôt que de débourser des millions d’euros pour les recruter. Depuis son passage dans le groupe professionnel, Hachim Mastour n’a pourtant jamais eu sa chance en Serie A et s’interroge sur son avenir, à deux ans de la fin de son contrat, alors que son club a recruté les attaquants Carlos Bacca (Séville FC) et Luiz Adriano (Chakhtior Donetsk) cet été. Dans le même temps, du côté du club lombard, tout le monde n’aurait pas forcément apprécié de voir le joueur opter pour le Maroc, avec lequel il a fêté sa première sélection le 12 juin dernier face à la Libye (1-0), alors qu’il avait déjà porté le maillot des équipes italiennes de jeunes et qu’il était présenté comme l’une des plus grandes promesses du football transalpin. Face à ce qui aurait pu prendre des airs de polémique, Mastour avait toutefois bénéficié du soutien de Marco Materazzi, champion du monde 2006 avec la Nazionale : « Il a pris la décision de ne plus être complètement « italien » mais c’est un choix qui lui fait honneur car il concerne son pays d’origine pour lequel il a gardé de l’affection. »

Après avoir donné une orientation inattendue à sa carrière internationale, Hachim Mastour pourrait maintenant en faire de même avec sa carrière en club, qui pourrait donc se poursuivre en Ligue 1.



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Trapp, guest star de la rentrée ?

Le gardien allemand, qui a salué ses coéquipiers à Francfort ce week-end, est l’attraction attendue de la reprise du PSG.


LES GRANDES MANOEUVRES ont commencé au Paris-SG. On ne parle pas (seulement) du mercato, un terrain sur lequel le champion de France est attendu, encore plus depuis que l’UEFA a desserré sa pression du fair-play financier et levé les sanctions qui touchaient le club parisien. On parle de la réfection du Camp des Loges, actuellement en cours en attendant les futurs travaux d’agrandissement du Parc des Princes (pas avant 2017). Provisoirement privé de son centre d’entraînement, c’est au Centre national de rugby de Marcoussis que Laurent Blanc et ses joueurs retrouveront le chemin de l’entraînement, ce matin à 11 heures, après quelques semaines de vacances.

Une reprise presque symbolique. D’abord, parce que les joueurs parisiens ne s’y installeront que deux petits jours, le temps d’effectuer les traditionnels tests physiques et médicaux. Mercredi, ils prendront la direction de l’Autriche pour le premier stage de préparation (8-12 juillet), avant le grand départ pour la tournée américaine (15 juillet1er août). Ensuite, car seule une partie de l’effectif est concernée. Ce qui a conduit Laurent Blanc à convier quelques jeunes du club pour étoffer les troupes à Marcoussis. La plupart des internationaux ont été comme d’habitude autorisés à revenir un peu plus tard. Ceux qui étaient encore sur le pont lors des matches amicaux de juin (Ibrahimovic, Matuidi…) sont attendus le 15 juillet. Les Sud-Américains ayant pris part à la Copa America (Thiago Silva, Lavezzi, Pastore…), eux, rejoindront le groupe de manière échelonnée aux États-Unis.

Il y retrouveront peut-être Benoît Trémoulinas, qui a confirmé l’intérêt du champion de France pour suppléer un éventuel départ de Lucas Digne, et plus sûrement Kevin Trapp. Le gardien allemand de l’Eintracht Francfort (24 ans) pourrait même être la guest star de la reprise du PSG. La semaine dernière, le club parisien s’est mis d’accord avec lui pour un contrat de cinq ans et un salaire de 5M€ brut annuel. Samedi, il a fait ses adieux à ses futurs ex-coéquipiers avant d’aller saluer les employés du club où il évoluait depuis trois ans. Depuis cet auf Wiedersehen, il patientait dans son appartement que l’accord de transfert soit finalisé autour d’une somme comprise entre 8 M€ (la proposition du PSG) et 10 M€ (la somme espérée par l’Eintracht).

Les dirigeants francfortois craignaient toutefois que l’affaire ne capote à la dernière minute, leurs homologues parisiens n’ayant guère goûté qu’ils communiquent sur l’intérêt du PSG pour Trapp ces derniers jours dans la presse allemande.

L'Equipe
Varino
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Ces joueurs qui pourraient quitter le PSG

C’EST LA FIN DES VACANCES au PSG. Cinq semaines après la victoire en finale de la Coupe de France, une bonne moitié de l’effectif, non sollicitée par les sélections nationales, reprend le chemin de l’entraînement ce matin sous les ordres de Laurent Blanc. Contrairement à son homologue marseillais Marcelo Bielsa, absent il y a quinze jours à la reprise de l’OM, l’entraîneur parisien devrait être ponctuel au rendez-vous. A condition, bien sûr, qu’il trouve la route de Marcoussis (Essonne), le temple du rugby français, que les Parisiens vont fréquenter pendant les travaux au camp des Loges. Quant à la direction du club, elle prépare l’avenir immédiat. L’arrivée du gardien allemand Kevin Trapp doit être officialisée ces prochains jours. D’autres recrues suivront. Dans le même temps, certains éléments pourraient faire leurs valises. Passage en revue des dossiers en dehors du cas Rabiot (voir encadré).

Cabaye penche vers West Ham. Pour lui, la situation est claire. L’international français va quitter Paris. Il attend juste la bonne proposition. Crystal Palace, 10e du dernier Championnat d’Angleterre, aurait proposé 14 M€ à Paris pour s’attacher ses services. Mais Yohan Cabaye préférerait se relancer ailleurs, à West Ham par exemple. Le club londonien a récemment pris contact avec le PSG.

Digne veut rebondir. En panne de confiance, Lucas Digne cherche un club où il pourra trouver du temps de jeu. Mais l’écart entre son niveau de la dernière saison et son salaire refroidit bon nombre de courtisans. A ce jour, le chemin le plus crédible mène à la Roma en Italie. Le club de Rudi Garcia vient de se séparer de deux défenseurs latéraux gauche. Mais aucun contact n’a encore été établi entre dirigeants.

Thiago Motta se sent mal à l’aise. A un an de la fin de son contrat, le milieu de terrain italo-brésilien a entamé des négociations pour prolonger son bail. Mais les discussions se sont enlisées. Motta reproche aux dirigeants parisiens un manque de considération à son égard. D’après ses proches, cela ne serait pas seulement une question d’argent. Même si son départ n’arrangerait pas du tout le PSG, une incertitude existe.

Van der Wiel regarde vers l’Angleterre. A un an de la fin de son contrat au PSG, le latéral droit néerlandais a compris qu’il ne rentrait plus vraiment dans les plans de la direction sportive du club. Aucune prolongation ne lui a ainsi été proposée. Van der Wiel peut compter sur des contacts avec des clubs huppés, à commencer par Manchester United. Il pourrait être intégré dans la transaction autour de Di Maria.

Lavezzi attend sereinement. L’Argentin, en perte de vitesse au PSG depuis un an, a traversé la Copa America comme une ombre, hormis une entrée en jeu en finale pour remplacer Di Maria, blessé. Un avant-goût de la prochaine saison au PSG ? L’arrivée de l’attaquant de Manchester United, priorité du mercato parisien, le repousserait sur le banc de touche. Mais cette situation ne l’inquiète pas outre mesure. Heureux à Paris, il est prêt à honorer sa dernière année de contrat. Seule une offre de transfert consistante, venue d’Italie ou d’Angleterre, pourrait changer la donne.



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Rabiot, dossier sensible

Il reste sur un incroyable malentendu avec le PSG, et avec Laurent Blanc en particulier. Adrien Rabiot, en retard de quelques minutes à la veille de la finale de la Coupe de France, avait raté le départ du bus parisien avant de rentrer chez lui et de manquer le dernier rendez-vous de la saison. Le psychodrame a laissé des traces. Quelques jours plus tard, lors d’un rendez-vous avec la direction sportive du club, Véronique Rabiot, mère et principale conseillère du joueur, a demandé à ce que son fils soit placé sur la liste des transferts. Une requête restée à ce jour sans réponse. Au club, on promet des sanctions à son égard. Mais on guette surtout son attitude à son retour de vacances. Mobilisé avec l’équipe de France Espoirs début juin, il est parti en congés le 17. Initialement, le jeune milieu de terrain, 20 ans, prévoyait d’anticiper sa reprise et de participer au stage en Autriche, à partir de mercredi. La direction du PSG lui a demandé d’être de retour à Paris le 11 juillet, date à laquelle le club sera encore en stage en Autriche. La question de son transfert, ou de son départ en prêt, ne manquera pas de se reposer jusqu’à la fin du mercato.

Le Parisien
Varino
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Trapp pousse Sirigu vers la sortie

LA GUERRE des goals aura bien lieu au PSG. L’Allemand Kevin Trapp doit passer aujourd’hui sa visite médicale avant de parapher un contrat de cinq ans. Comme le laisse supposer le montant de son transfert, entre 8 et 10 M€, le joueur de Francfort ne franchit pas le Rhin pour observer depuis le banc de touche les prestations de Salvatore Sirigu, le titulaire du poste depuis 2011.

Si le gardien italien, en vacances jusqu’à la mi-juillet, n’a pas encore réagi à l’arrivée d’un concurrent de ce calibre, c’est Nicolas Douchez, sa doublure ces quatre dernières saisons, qui a déclenché les hostilités, hier, en marge de la reprise de l’entraînement à Marcoussis (Essonne). Très déçu de ne pas avoir été tenu informé par le PSG de l’arrivée de Trapp, Douchez a signifié son mécontentement et a demandé des explications. On lui a alors répondu qu’il ne devait pas se sentir visé par ce recrutement et qu’il fallait patienter. Une façon de lui faire comprendre que c’est plutôt Sirigu qui serait invité à faire ses valises. Mais nul ne peut présumer de la réaction de l’international italien, lié avec Paris jusqu’en 2018.

Douchez ne s’imagine pas numéro 3

Acceptera-t-il le jeu de la concurrence avec Trapp ? Ou se mettra-t-il spontanément à la recherche d’un autre club ? Encore faudrait-il qu’il trouve un point de chute conforme à ses prétentions. Une chose est sûre, Nicolas Douchez, 35 ans, lié avec le PSG jusqu’en juin prochain et auteur de performances remarquées la saison passée (15 matchs, toutes compétitions confondues), n’a pas du tout l’intention de passer la saison dans le rôle de gardien numéro 3. Si Sirigu affiche son intention de rester coûte que coûte à Paris, il demandera alors à partir. Entre Trapp, Sirigu et Douchez, c’est bien l’histoire d’un impossible ménage à trois qui se dessine.

Le Parisien
Heiji-sama
L'Equipe :

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KEVIN TRAPP était à Paris hier. Le gardien allemand de l'Eintracht Francfort a passé sa visite médicale dans lamatinée et son transfert auParis-SG, pour lequel quelques détails restaient à finaliser hier soir, pourrait être officialisé aujourd'hui autour de 9 M€ hors bonus. La première recrue parisienne de l'été devrait ainsi découvrir ses nouveaux coéquipiers à l'occasion du stage en Autriche (8-12 juillet).
Actuellement en vacances prolongées comme laplupart des internationaux, Salvatore Sirigu doit rejoindre pour sapart le club parisien la semaine prochaine, à l'occasion du départ pour la tournée américaine (15 juillet-1er août). Et les retrouvailles s'annoncent tendues. L'Italien sait depuis vendredi dernier que Trapp varejoindre le PSG et il est très remonté par cette concurrence inattendue.

POUR BLANC, TRAPP ARRIVE COMME NUMÉRO 1

Forcément, la question de la hiérarchie va vite se poser mais le sujet est déjà réglé pour Laurent Blanc. Dans l'esprit de l'entraîneur des champions de France, Trapp anive à Paris comme numéro 1, au moins pour le début de saison C'est lui qui jouera au Trophée des champions (le 1er août à Montréal contre Lyon) et c'est lui qui débutera le Championnat dans le but. Son arrivée conespond en fait à un constat. Si Sirigu a fait ses preuves enL 1, le staff et la direction partagent le sentiment -comme de nombreux observateurs - qu'iln'est pas assez décisif en Ligue des champions, à l'image de la dernière campagne. Libérés des contraintes dufairplay financier la semaine passée, les dirigeants du PSG ne se sont donc pas privés de se renforcer dans ce secteur clé. Es ont choisi un gardien qu'on annonce prometteur en Allemagne, où on le situe juste derrière Neuer et Ter Stegen. Outre sa belle envergure (1,89 m) qui lui assure une certaine aisance dans les airs, il est doté d'unbon jeu au pied un domaine où Sirigu est plus en difficulté.
L'Italien a déjà connu une situation de concurrence au PSG puisque, à son arrivée, en 2011, dans un relatif anonymat, il était promis à batailler avec Nicolas Douchez avant de profiter d'une blessure de l'ex-Toulousain pour s'installer dans le but. Mais depuis, Sirigu était devenu l'incontestable numéro 1 et s'est posté en doublure de Buffon en sélection.
Comment va-t-il réagir ? Si son agent adéjàpris la température dans quelques clubs, il n'apas l'intention, pour le moment, de quitter le Paris-SG, où il a prolongé l'an dernier jusqu'en juin 2018. Ilfaut dire que son salaire lui offre peu de perspectives de départ (4,5 MCpar an) et s'il peut éventuellement être tenté par l'ASRome, encore faut-il que le club de Rudi Garcia ait l'envie et les moyens de le faire venir.
Laurent Blanc va donc devoir s'armer de la plus grande diplomatie pour trouver un terrain d'entente entre ses goals, y compris Douchez qui demandera à partir s'il venait à être relégué comme troisième gardien. Le technicien optera-t-il pour une mise en concurrence totale ?Pour un partage des tâches comme le fit le Real Madrid avec succès il y a deux saisons entre Diego Lopez (Liga) et Casillas (Ligue des champions) ? Oupoussera-t-il doucement Sirigu vers la sortie ? L'équation n'est pas simple pour Blanc, car l'Italien jouit d'unpoids non négligeable dans le vestiaire, enparticulier au sein de la frange italo -brésilienne (Venatti, Thiago Motta, Thiago Silva, Maxwell, Marquinhos, Lucas) où sabonhomie est appréciée.


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L'AVENIR de Yohan Cabaye ne semble plus s'inscrire à Paris. Le milieu international français de vingt-neuf ans veut du temps de jeu en vue de l'Euro 2016 et il craint qu'au PSG la concurrence ait ses limites et qu'il soit abonné au banc. C'est donc à Crystal Palace qu'il devrait rebondir, c'est en tout cas son intention, un an et demi après avoir quitté la Premier League, un Championnat qu'il adore. Pour l'heure, Cabaye est toujours sous contrat avec le PSG jusqu'en 2017, mais il espère que les dirigeants parisiens trouveront vite un terrain d'entente avec leurs homologues londoniens, alors que les discussions durent depuis plusieurs jours maintenant. Peut-être dès aujourd'hui...
Depuis qu'il a eu vent de l'intérêt du 10e du dernier Championnat d'Angleterre, Cabaye a fait son choix, en dépit de plusieurs appels du pied de l'Atlético Madrid et de quelques autres clubs d'outre-Manche. Mais à Crystal Palace, l'ancien Lillois retrouverait Alan Pardew, qui fut son entraîneur à Newcastle, de 2011 à janvier 2014. Les deux hommes y avaient noué une réelle complicité et c'est sous ses ordres que le Français a pris une autre dimension et qu'il s'est installé dans la peau d'un titulaire en équipe de France. Motivé par des considérations sportives, Cabaye est donc déterminé à évoluer de nouveau sous les ordres de Pardew et à s'épanouir dans une atmosphère qui lui plaît. Il sait aussi que Didier Deschamps préférera le voir performant dans le meilleur Championnat du monde plutôt que remplaçant dans le meilleur club français.
Varino
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Sirigu dans le viseur de Valence

Alors que la nouvelle recrue Kevin Trapp s’est entraînée hier avec le groupe parisien, le gardien italien considère désormais l’hypothèse d’un départ. Le club espagnol s’est manifesté auprès du PSG.


EN DÉPIT de ses intentions initiales de rester à Paris, Salvatore Sirigu pourrait bien quitter les champions de France cet été. La récente arrivée de l’Allemand Kevin Trapp (25 ans) relègue l’international italien dans un rôle de doublure et Nicolas Douchez à un poste de numéro 3, ce qui risque de poser un double problème. Aucun des deux gardiens parisiens n’acceptera cette nouvelle situation : ni Sirigu, très contrarié par la perte de son statut de titulaire ; ni le Français, qui estime que ses performances de la saison passée ne justifient pas un tel traitement.

Le PSG ne tient pas vraiment à s’offrir une crispation dans le vestiaire avant même le coup d’envoi de la saison et il ne verrait pas d’un mauvais oeil un départ de Sirigu, sous contrat jusqu’en 2018, après avoir prolongé en septembre dernier. Si des contacts lui ont été prêtés avec l’AS Rome, c’est le Valence CF qui s’est récemment manifesté auprès du club de la capitale. Cette hypothèse ressemble à un joli lot de consolation pour le gardien italien de vingt-huit ans, puisqu’il aurait sans doute l’opportunité de jouer la Ligue des champions (Valence est qualifié pour les barrages).

CABAYE SIGNE AUJOURD’HUI À PALACE

Surtout, Sirigu sait que son temps de jeu pourrait être limité à Paris, ce qui, à un an de l’Euro, représente un risque non négligeable. Alors, même s’il a très envie de rester en France, au moins par orgueil, l’ancien joueur de Palerme devrait étudier l’intérêt valencian dans les prochains jours. Et le PSG ne devrait pas s’opposer à son départ, au contraire…

Le club a opposé davantage de difficultés à celui de Yohan Cabaye vers Crystal Palace mais, cette fois, celui-ci est quasiment acté. Les deux clubs sont tombés d’accord hier, en fin d’après-midi, sur les termes définitifs du transfert du milieu international français de vingt-neuf ans : son prix est de 14 M€, auxquels s’ajouteront 4 M€ de bonus.

Le joueur devrait signer un contrat de quatre ans (3+1) aujourd’hui avec le club londonien où il retrouvera Alan Pardew, qui fut son entraîneur à Newcastle, entre 2011 et janvier 2014.

D’une certaine manière, l’exemple de Cabaye pourrait être le modèle à suivre pour Sirigu. Conscient que son temps de jeu serait de nouveau réduit à sa portion congrue la saison prochaine et que rester au PSG compromettrait ses chances de participation au prochain Euro, le milieu de terrain a privilégié la solution sportive qu’il considérait la meilleure parmi tous les contacts qu’il possédait (Atlético Madrid, Aston Villa, West Ham).

Très vite, il a porté son choix sur Crystal Palace, dixième du dernier exercice de Premier League et qui souhaiterait progresser encore lors du prochain, et évacuer les autres.

En Angleterre, l’ancien Lillois évoluera dans un Championnat qu’il adore et où il s’était distingué pendant deux ans et demi, au point de susciter l’intérêt d’Arsenal et de Manchester United. Le voilà de nouveau prêt à reprendre le fil de sa progression. Et déterminé à porter le maillot bleu en juin 2016.

L'Equipe
Varino
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Angel Di Maria a déjà un pied à Paris

KEVIN TRAPP A FÊTÉ ses 25 ans hier en paraphant un contrat de cinq ans avec le PSG. Dans le même temps, le club parisien et Crystal Palace ont trouvé un accord concernant Yohan Cabaye à hauteur de 14 M€ plus bonus. Ce dossier étant réglé, les dirigeants peuvent se concentrer sur ce qui devrait être le gros morceau du mercato parisien : Angel Di Maria. Plus que jamais, l’Argentin reste le choix numéro un au poste d’attaquant gauche, devant Kevin De Bruyne, l’international belge de Wolfsburg (L 1 allemande). Même si la plupart des signaux sont positifs en ce qui concerne l’arrivée de Di Maria, l’accord pourrait n’intervenir qu’à la fin du mois de juillet.

L’Argentin veut jouer au PSG

L’été dernier déjà, Angel Di Maria avait été séduit par le projet et l’offre du PSG. Mais les contraintes du fairplay financier (FPF) avaient eu raison de ce mariage annoncé. Un an après, plus rien ne semble pouvoir entraver cette union. Di Maria et son entourage sont toujours convaincus par le discours du président Nasser Al-Khelaïfi, qui a maintenu le contact pendant toute l’année. Même si tous les détails de son futur contrat ne sont pas arrêtés (quatre ou cinq ans de durée, par exemple), l’exjoueur du Benfica Lisbonne, 27 ans, a donné son accord de principe pour rejoindre Paris, où il bénéficiera de l’un des plus gros salaires du club.

Manchester attend une offre

Avec la levée des sanctions du fairplay financier, le PSG dispose à nouveau de moyens conséquents pour finaliser l’arrivée de Angel Di Maria sans échafauder de montage financier complexe. Paris sera en mesure de verser les quelque 60 M€ demandés par Manchester United, qui avait acheté l’Argentin 75 M€ au Real Madrid il y a un an. Les dirigeants anglais ne devraient pas être trop difficiles à convaincre. Angel Di Maria ne se plaît pas à Manchester et y rester un an de plus pourrait lui faire perdre encore davantage de valeur.

En outre, les Red Devils lui ont déjà trouvé un successeur en la personne du Néerlandais Memphis Depay. Ultime élément, le latéral droit Gregory Van der Wiel, apprécié par Louis Van Gaal, le coach mancunien, pourrait être inclus dans la transaction. Il reste à savoir si la concurrence d’autres clubs peut faire monter les enchères. Les clubs prétendants ne sont pas légion. Le Bayern Munich, un temps intéressé, a recruté le Brésilien Douglas Costa. Bref, rien ne semble aujourd’hui en mesure d’empêcher le PSG de finaliser son gros coup de l’été.

Le Parisien
Varino
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Paris retient Motta et entrevoit Di Maria

L’international italien a déclaré son intention de partir cet été. Le PSG ne voit pas les choses de la même façon et attend l’Argentin, peut-être d’ici ce week-end.


SAUF SURPRISE, Thiago Motta sera dans l’avion privatisé par le PSG, en début d’après-midi, pour rejoindre les États-Unis où les champions de France entament une tournée de deux semaines, avant de participer au Trophée des champions, le 2 août à Montréal. Mais le milieu international italien de trente-deux ans ne s’envolera pas le coeur léger : hier, dans une interview à la Gazzetta dello Sport, il a déclaré son envie d’ailleurs. « J’ai l’impression que, pour moi, un cycle se termine à Paris, a-t-il affirmé. J’ai donné et reçu beaucoup. À la limite, ce serait plus simple de rester mais ce ne serait pas honnête, ni avec moi-même, ni avec un club que j’ai appris à aimer. Ce n’est pas une question d’argent mais de motivation. » C’est également ce qu’il avait annoncé à Laurent Blanc, lors du premier stage en Autriche, mais les mots de son entraîneur ne lui ont pas vraiment ouvert la porte du départ. « Tu es important pour l’équipe et pour le club, on compte sur toi », lui avait répondu, en substance, le technicien parisien.

La position de Blanc est aussi celle du club. Pour le PSG, il semble hors de question de se séparer d’un joueur considéré comme l’un des maillons les plus importants de l’effectif. Nasser al-Khelaïfi, le président, n’avait-il pas dit, dans un entretien au Parisien, le 28 avril dernier, au sujet de l’Italo-Brésilien : « C’est un très grand joueur, un vrai leader sur le terrain. S’il avait été présent contre Barcelone (en quarts de finale de la C 1) ,je pense que le scénario aurait été différent. » Cet hommage avait été apprécié par l’intéressé. Mais quelques semaines plus tard, les négociations sur une prolongation et une revalorisation de son contrat (qui expire en juin 2016) échouaient.

Désormais, Motta ne veut plus parler de prolongation. Il n’a d’ailleurs pas demandé, récemment, d’augmentation au club, ni de prime quelconque. Mais il estime que la considération qu’on lui porte en interne n’est pas en adéquation avec les mots du président. Lors de la première partie de saison dernière, il a aussi regretté le manque d’esprit collectif dans le vestiaire, déplorant le «moi,je» dans la plupart des interviews de ses partenaires. Pour l’heure, aucun club n’a approché le PSG pour racheter sa dernière année de contrat mais il se dit que l’Inter Milan serait tenté de rapatrier le joueur qu’il avait vendu 10 M€ à l’hiver 2012.

LE DÉPART DE LAVEZZI EST LOIN D ‘ÊTRE ACQUIS

Seulement, le PSG n’est ouvert à aucune négociation. Au milieu, les champions de France ne cherchent qu’un successeur à Yohan Cabaye et ont déterminé un profil de joueur capable de remplacer Thiago Motta lorsqu’il est absent, blessé, fatigué ou suspendu. Pas pour le concurrencer. C’est pour cette raison qu’ils souhaitent enrôler Benjamin Stambouli (25 ans). Motta n’a pas non plus envie d’entamer un bras de fer au cours duquel la tension atteindrait un point de non-retour. Il sait qu’il est sous contrat et que le PSG peut le contraindre à le respecter. Il espère juste que le club assouplira ses positions.
Comme les dirigeants parisiens espèrent que le joueur assouplira les siennes… Ce n’est pas gagné ! De même qu’il n’est pas acquis qu’Ezequiel Lavezzi quitte Paris cet été. Cette fois, c’est le schéma inverse de celui de Motta qui se dessine. Le PSG souhaiterait se séparer de l’international argentin (30 ans) alors que celui-ci envisagerait d’aller au terme de son contrat (2016). Une rencontre a eu lieu, la semaine dernière, entre son représentant et la direction parisienne, au cours de laquelle le premier a répété que Lavezzi n’était pas spécialement partant. À moins que le club lui paie sa dernière année de contrat, ce qui n’est pas la tendance… Pourtant, comme en janvier, l’Inter Milan suit sa situation d’un oeil attentif.

Seulement, Lavezzi est d’autant moins enclin à aller voir ailleurs qu’Angel Di Maria, son grand ami, est en approche sur la capitale. Comme annoncé dans ces colonnes (le 2 juillet), le milieu offensif de Manchester United a choisi le PSG mais il restait à s’entendre avec les Red Devils où Di Maria n’est plus forcément en odeur de sainteté. Mais il y est toujours sous contrat (2019). Les discussions entre les deux clubs devraient s’intensifier dans les prochains jours, voire les prochaines heures, au point qu’un dénouement pourrait survenir d’ici ce week-end. C’est, en tout cas, le souhait du PSG dont l’objectif est que Di Maria rejoigne ses nouveaux coéquipiers aux États-Unis avec ses deux autres compatriotes finalistes de la dernière Copa America (Lavezzi et Javier Pastore), le 26 juillet.

L'Equipe

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Rabiot veut rencontrer Al-Khelaïfi

Adrien Rabiot retrouve ses coéquipiers aujourd’hui. Dans quel état d’esprit sera le jeune milieu de terrain parisien après la brouille de fin de saison avec ses dirigeants, suite à son retard à la convocation pour la finale de la Coupe de France ? A priori, Rabiot souhaite toujours quitter le PSG cet été. Sa mère et conseillère en avait déjà fait la demande début juin à Olivier Létang, le directeur sportif adjoint, qui l’avait éconduite. Selon nos informations, le clan Rabiot souhaite désormais un rendez-vous avec le président Nasser Al-Khelaïfi afin de tenter d’obtenir gain de cause. Il n’est pas certain que le patron parisien, actuellement au Qatar avant de partir en congé, réponde rapidement à cette requête. Le PSG souhaite toujours conserver le joueur, même mécontent, dans son effectif. Cela n’empêche pas la mère de Rabiot de rencontrer des prétendants. Parmi eux, West Ham (Premier League). Selon des sources anglaises, un rendez-vous aurait eu lieu à l’aéroport de Roissy-Charles-deGaulle il y a quelques jours entre le joueur, sa mère et des représentants de la nouvelle équipe de Dimitri Payet.

Le Parisien
Varino
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Sirigu persiste et... ne signe pas ailleurs

APRÈS LA VICTOIRE contre la Fiorentina (4-2), Salvatore Sirigu a assuré, devant les médias italiens, qu’il ne se sentait pas dans la peau d’un remplaçant à Paris. « Je me suis toujours senti titulaire, a-t-il déclaré à la Gazzetta dello Sport. Pour l’instant, mon avenir est ici, personne ne m’a rien dit. Je pense juste à me préparer et à m’impliquer au-delà des choix de l’entraîneur et du club. Jusqu’à ce que je parte, je serai toujours ici. Je ne vais pas jeter aux toilettes ces quatre dernières années. »

Le gardien italien, vingt-huit ans, sous contrat jusqu’en 2018 et très remonté contre Laurent Blanc, semble déterminé à rester au PSG quand bien même les champions de France ont recruté Kevin Trapp pour 8 M€(+ 2 M€ de bonus). Pour le jeune Allemand (25 ans), la situation n’est pas évidente à vivre : il a dû céder sa place à la 65e minute des deux premiers matches de préparation. Même s’il a reçu la garantie d’être le numéro 1 cette saison, il ne se prépare pas dans un climat de confiance idéal. De son côté, Sirigu voit ses portes de sortie se restreindre. La seule approche concrète émane du Valence CF, qui a sollicité un prêt au PSG, option rejetée par le club, qui veut le vendre.

Sirigu interprète cette décision comme une volonté du Paris-SG de le garder, ce qui n’est pas le cas. Seulement, l’Italien est toujours parisien et envoie chaque jour des messages implicites au staff, le pressant de lui offrir du temps de jeu pendant cette tournée nord-américaine. Selon certains proches, il est tout de même de plus en plus conscient que son horizon au PSG est bouché.

L'Equipe
Kaionedirection
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DI MARIA N'A PLUS QU'À SIGNER

Le PSG et Manchester United sont tombés d'accord, hier, sur le transfert du milieu argentin pour une indemnité inférieure à 65M€

Les négociations ont duré toute la semaine, au téléphone, entre Oliver Létang, le directeur sportif du PSG, et Ed Woodward, le vice président de Manchester United, au sujet du transfert d'Angel Di Maria, et elles sont toutes proches d'une conclusion heureuse pour Paris. Hier, un accord entre les deux clubs pour le rachat des quatre dernières années de contrat du milieu argentin de vint-sept ans est intervenu pour une indemnité inférieure aux 65M€ annoncées outre-Manche. Plutôt de l'ordre de 63 M€ et sans bonus.
Quelques détails restaient toutefois à régler entre le club parisien et le joueur, mais ce dernier a tout de même de grandes chances de retrouver ses futurs coéquipiers dans le New Jersey dans les prochains jours, peut être même les prochaines heures, dans la foulée de ses compatriotes, Ezequiel Lavezzi et Javier Pastore, finalistes de la Copa America arrivés hier soir. Comme Benjamin Stambouli la semaine dernière, Di Maria pourrait alors passer sa visite médicale à New York, dans les installations médicales des Red Bulls, avant de parapher son nouveau contrat.
En fait, Di Maria, qui était aussi suivi par le Bayern Munich, a donné sa préférence au PSG depuis plusieurs semaines (l'Equipe du 2 juillet) mais Manchester United refusait de brader un jour acheté 75M€ au Real Madrid un an plus tôt. Dans son argumentaire, le club mancunien assurait ne pas vouloir perdre d'argent et réclamait une somme proche de celle dépensée pour acquérir celui qui avait été élu homme du match en finale de la Ligue des champions 2014 (Real Madrid - Atlético Madrid, 4-1 a.p. 26 mai 2014). Pour le PSG, même débarrassé du boulet du fair-play financier, il n'était pas question d'être considéré comme la vache à lait de l'Europe et de débourser un tel montant. Après de longues négociations, un accord est intervenu entre les deux clubs ce week-end.
Il reste maintenant à ficeler le contrat de Di Maria chez les champions de France. Les deux parties discutaient encore hier de la durée, entre quatre et cinq ans (plutôt cinq a priori) et de ses conditions financières. L'Argentin, qui était en vacances dans son pays et perçoit 8M€ par an en Angleterre, aurait des exigences élevées. Mais il n'est pas non plus dans une situation ou il peut demander l'impossible, même à l'actionnaire qatarien du PSG.

DISPONIBLE FIN AOÛT ?

À Manchester United, Louis Van Gaal ne compte plus sur lui, le Bayern Munich, qui lorgnait dessus, a recruté Douglas Costa, et un retour dans un club espagnol est inenvisageable car Manchester United devrait reverser 50 M€ au Real. Di Maria, représenté par Jorge Mendes, très proche de Nasser al-Khelaïfi et plutôt réjoui à l'idée de compter enfin un joueur de son écurie au PSG, devrait donc tomber très rapidement d'accord avec Paris et débarquer sans le New Jersey assez vite.
S'il satisfait la viste médicale, l'Argentin devrait donc s'engager avec le PSG jusqu'en 2019 ou 2010 et devenir, après Kevin Trapp et Benjamin Stambouli, la troisième recrue de l'été pour les champions de France. A la différence des deux premiers, le vice champion du monde 2014 ne sera cependant pas opérationnel immédiatement. Victime d'une lésion musculaire à une cuisse à la 28e minute de la finale de la Copa America (le 4 juillet), il a encore besoin de soins avant de retrouver les pelouses. Mais Laurent Blanc devrait pouvoir compter sur lui d'ici à la fin août.

DAMIEN DEGORRE


L'équipe
Varino
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Thiago Motta : un départ si une arrivée

THIAGO MOTTA ne quittera le PSG cet été, comme il en émet le désir depuis la reprise, qu’à la condition que son départ soit compensé par une arrivée. C’est à la fois une bonne et une mauvaise nouvelle pour le milieu international italien (32 ans) qui a encore un an de contrat. Elle est plutôt positive puisque le club de la capitale montre un signe d’ouverture à son endroit et ne campe pas sur une position intangible de joueur intransférable. Mais dégoter un joueur capable de le remplacer n’est pas la mission la plus aisée du moment. À part le Barcelonais Sergio Busquets, les milieux du profil – et avec l’expérience – de Thiago Motta n’existent pas. Et Busquets a une clause de 175 M€ qui rendrait une arrivée à Paris impossible.

Conscient que trouver un nouveau Thiago Motta est quasiment impossible, Laurent Blanc souhaite plutôt un milieu relayeur capable de ressortir proprement les ballons, avec une faculté à se projeter vers l’avant. Une fois le profil dessiné, il ne reste donc plus qu’à cocher des noms… Pendant ce temps, Motta est disponible même s’il a ressenti quelques douleurs musculaires après le match contre Chelsea (1-1, 5-6 aux t.a.b.), le week-end dernier. Il pourrait cependant être prêt pour participer au Trophée des champions, samedi, contre Lyon.

Pour lui, il est effectivement important de bien se préparer, qu’il parte ou qu’il reste. Si une porte s’est légèrement entrouverte, la décision finale reviendra au président Nasser al-Khelaïfi, avec qui Motta, désireux de rejoindre l’Atlético de Madrid, espère discuter début août.



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DI MARIA, A PRIORI JUSQU’EN 2019
L’arrivée d’Angel Di Maria à Paris ne devrait plus être qu’une question d’heures. Et si les discussions entre le club de la capitale et l’entourage du joueur se poursuivent, l’essentiel semble atteint. En contrepartie d’une indemnité de transfert d’un peu plus de 63 M€, le milieu international argentin de vingt-sept ans devrait s’engager la semaine prochaine avec le PSG jusqu’en 2019 et passer sa visite médicale à Paris. D. D.

L'Equipe
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Di Maria au PSG, c'est bon !

Angel Di Maria va s'engager la semaine prochaine avec le PSG jusqu'en 2019.

Cette fois, le feuilleton touche à sa fin et, comme le présageait Laurent Blanc, ce sera une fin heureuse. Après avoir trouvé un accord avec Manchester United le week-end dernier pour un transfert de 63 millions d’euros sans bonus – soit le deuxième plus gros transfert du football français derrière Edinson Cavani, en provenance de Naples pour 64 millions –, Angel Di Maria va s’engager la semaine prochaine avec le PSG jusqu’en juin 2019 et un salaire annuel d’un peu plus de dix millions d’euros. Toutes les parties sont désormais tombées d’accord et il ne reste plus qu’à signer les documents…

L'Equipe
Varino
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Digne se rapproche de Rome

Le latéral gauche du PSG pourrait être prêté au club de Rudi Garcia. Pour le remplacer, Paris pense au Lorientais Raphaël Guerreiro.


LUCAS DIGNE devrait voir son souhait exaucé. Après avoir exprimé, début juin, son envie de quitter Paris cet été, l’ancien Lillois pourrait être prêté à l’AS Rome dans les prochains jours et retrouver en Italie Rudi Garcia, son entraîneur à Lille entre 2011 et 2013. Pour Digne, ce départ serait l’occasion de retrouver du temps de jeu à l’approche de l’Euro et une exposition pour l’équipe de France ; pour le PSG, ce prêt, assorti d’une option d’achat élevée et non obligatoire, la possibilité de voir son défenseur international de vingtdeux ans, sous contrat jusqu’en 2018, progresser et éventuellement de le récupérer à l’issue de cette saison.

KURZAWA CIBLÉ AUSSI

Parce que Paris ne tient pas à voir une partie de son capital joueur s’évaporer. Séduit par la préparation du Français, il n’était plus très chaud, courant juillet, pour le laisser partir. Les dirigeants parisiens savent que Maxwell devrait effectuer sa dernière année sous le maillot parisien et ils doivent penser à la succession de leur Brésilien (33 ans). Rapatrier Digne, acheté 15 M€ en 2013, après une saison de prêt à l’étranger est une idée pertinente. Pendant un an, l’ancien Lillois devrait être en mesure de s’exprimer, il pourra se frotter à quelques solides attaquants de Serie A et progresser davantage que s’il se contente d’un rôle de doublure en L 1. Ce que le joueur ne veut plus, après deux ans de banc dans les grands rendez-vous.

Tout le monde, donc, pourrait y trouver son compte. Mais Paris doit, en parallèle, trouver un remplaçant à Digne dans son effectif. Comme dans le cas du successeur de Yohan Cabaye, le club devrait recruter un joueur qui ne débarquera pas avec des revendications de titulaire dès sa première année. L’idée n’est pas de concurrencer Maxwell mais d’acheter un latéral gauche suffisamment bon pour le remplacer en cas de pépins, être titulaire dans les compétitions nationales et avoir une marge de progression. Au milieu de terrain, le PSG avait vite couché le nom de Benjamin Stambouli. En défense, ce sont ceux de Raphaël Guerreiro (Lorient) et de Layvin Kurzawa (Monaco) qui auraient les faveurs du staff. Les dirigeants parisiens ont déjà contacté deux fois leurs homologues lorientais pour Guerreiro, qui ne souhaite pas prolonger avec les Merlus. L’international portugais (21 ans), originaire de la banlieue parisienne, serait séduit par le PSG alors que son club s’oppose, pour l’heure, à un transfert. S’il semble en tête de liste des dirigeants parisiens, le Lorientais, dont le contrat expire en 2017, n’est pas le seul. Paris apprécie aussi Kurzawa (22 ans) que Monaco ne bloquerait pas en cas d’offre intéressante. Mais l’international français est plus cher, beaucoup plus cher : l’ASM a refusé une proposition de 16 M€ de l’Atlético de Madrid cet été pour son joueur, sous contrat jusqu’en 2018. Pour les mêmes raisons financières, la piste menant à Benoît Trémoulinas (29 ans), dont Blanc adore le profil, apparaît compliquée, le Séville FC se montrant très gourmand pour son international français.

L'Equipe
DyD75
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LE PSG PRÉFÈRE KURZAWA

Pour pallier le départ imminent de Lucas Digne à l'AS Rome, le PSG privilégierait la piste menant au Monégasque.

PEUT-ÊTRE que, dans un an, le PSG comptera dans son effectif les deux arrières gauche de l'équipe de France du moment. On n'en est pas là, pas encore, mais il n'est pas improbable que, en début de saison 2016-2017, Lucas Digne et Layvin Kurzawa soient tous les deux en concurrence pour devenir titulaires du poste à Paris et… en bleu. Même s'il s'est encore entraîné hier matin au Camp des Loges, le premier est dans l'attente d'un prêt imminent pour l'AS Rome. Celui-ci devrait être assorti d'une option d'achat non obligatoire et suffisamment dissuasive (25 M€) pour être levée à l'issue de cet exercice. Pour le remplacer, le PSG a dressé une liste de quelques noms dont semble désormais émerger Kurzawa.


DU TEMPS DE JEU EN COMPÉTITIONS NATIONALES



Le jeune Monégasque (22 ans) affiche de meilleures qualités défensives que Raphaël Guerreiro (21 ans), également sur les tablettes du club parisien, et son potentiel est jugé supérieur à celui du Lorientais. En revanche, Kurzawa, sous contrat jusqu'en 2018, est plus cher que l'international portugais. L'AS Monaco, qui n'a jamais caché qu'elle était vendeuse en cas de bonne offre, en a récemment refusé une de l'Atlético de Madrid de 16 M€. Un transfert pourrait donc s'envisager à partir de 20 M€.

Pour un joueur de l'âge du Français, Paris ne serait pas effrayé par un tel tarif. Pour Benoît Trémoulinas, les champions de France sont davantage circonspects. S'il était au début de l'été la priorité de Laurent Blanc, qui l'a dirigé à son époque bordelaise (2007-2010), le Sévillan de vingt-neuf ans, lié jusqu'en 2017, présente un inconvénient majeur : son club réclame plus de 25 M€ pour le libérer. Fin des discussions.

C'est donc vers la France que le PSG a décidé de s'orienter pour dénicher une doublure à Maxwell. Car le latéral gauche qui débarquera ne viendra pas pour concurrencer le Brésilien mais pour le remplacer lorsque Blanc estimera qu'il faudra le laisser souffler. La quatrième recrue des champions de France (après Trapp, Stambouli et Di Maria) aura donc du temps de jeu, essentiellement à l'échelle nationale, et cela ne devrait pas l'empêcher d'être sélectionnable en juin prochain : lorsqu'il a été transféré de Lille à Paris, en juin 2013, pour 15 M€, Lucas Digne avait su profiter de ses vingt matches sous le maillot parisien pour retenir l'attention de Didier Deschamps et être du voyage au Brésil.

C'est le même raisonnement qui anime aujourd'hui Kurzawa. Qui doit se dire, aussi, qu'à l'issue de cette saison Maxwell sera en fin de contrat et qu'une place de titulaire sera à saisir. À ce moment-là, il pourrait alors être en concurrence avec… Digne, sauf si la Roma est disposée à lever l'option d'achat le concernant, auquel cas Paris réalisera un bénéfice conséquent. En 2016, l'ancien Lillois aura encore deux ans de contrat à Paris. Pour l'instant, il est attendu avant la fin de la semaine en Italie, où il espère bénéficier d'un temps de jeu suffisant pour retrouver l'équipe de France, à dix mois de l'Euro.


L'équipe
Varino
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Le mercato dans la dernière ligne droite

PLUSIEURS DOSSIERS chauds agitent encore l’été parisien en matière de transferts. Le point complet.

Latéral : les pistes étrangères


Comme nous le mentionnions hier, la piste Layvin Kurzawa pour remplacer Digne, en partance pour l’AS Rome, s’est considérablement refroidie devant l’insistance de Monaco à faire monter les enchères. Il ne faut jurer de rien, et si les dirigeants monégasques se montrent moins gourmands que les 30 M€ réclamés, les négociations pourraient reprendre. En attendant, Paris a réactivé d’anciennes pistes comme celles menant à Ghoulam (Naples) ou Guerreiro (Lorient). Mais il ne faut pas exclure le Brésilien Alex Telles (Galatasaray), alors qu’Infosport + évoquait hier un intérêt pour Coentrao (Real Madrid).

Van der Wiel, blessé ou non ?

« Je suis apte à jouer. Je ne suis pas blessé et ne l’ai jamais été », a tweeté hier Van der Wiel, non retenu pour ce déplacement. Dimanche soir, après la réception d’Ajaccio, le club affirme que le latéral n’a pas pu participer au petit entraînement programmé pour les remplaçants à cause d’une douleur au tendon d’Achille. « Les douleurs au tendon, je ne les invente pas et toute la semaine il s’entraînait à part, a insisté Blanc. Il pensait peut-être figurer dans le groupe mais j’ai besoin de joueurs à 100 %. » La prolongation de contrat de deux ans (jusqu’en 2018) du Néerlandais n’est pas remise en cause mais une mise au point s’impose.

Sirigu devrait rester

Douchez pourrait être l’un des animateurs de la dernière semaine du mercato du PSG. Le gardien numéro 3 a toujours laissé entendre que, si Sirigu ne bougeait pas de Paris d’ici à la fin du marché estival, il pourrait se résoudre à le faire. Et, justement, le portier italien, qui ne bénéficie d’aucune offre à ce jour, entend rester dans la capitale, même en numéro 2 de Trapp. Si Douchez devait être transféré (Nice l’avait contacté), le jeune Descamps occuperait le poste de doublure de la doublure.

Thiago Motta, fin du feuilleton

Comme indiqué encore mardi dans nos colonnes, l’Italien va rester à Paris où, pour la direction du club, il n’y a pas de sujet Thiago Motta. Sa revalorisation est prête et, au siège, on n’entend pas faire traîner ce dossier plus longtemps. Le dénoue
ment est proche.

Le Parisien
Varino
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Kurzawa-PSG, ça se rapproche

COMME INDIQUÉ dans nos colonnes hier, le PSG est loin d’avoir abandonné l’idée de faire signer le latéral gauche Layvin Kurzawa (22 ans, sous contrat jusqu’en 2018 avec Monaco, et qui est autorisé par le règlement de l’UEFA à jouer avec le PSG en phase de groupe de la Ligue des champions). Tandis que Lucas Digne est arrivé hier à Rome où il doit être prêté pour un an à l‘AS Roma, le champion de France serait décidé à revoir son offre à la hausse pour Kurzawa – à hauteur de 24 M€ –, après avoir déjà fait deux propositions (18 puis 20 M€). Un montant à même de faire céder l’ASM, selon certains dirigeants monégasques. La position de l’ASM dans ce dossier n’était pas dépendante du résultat du barrage retour face à Valence, hier soir. Si, pour autant, Paris et Monaco ne parviennent à s’entendre définitivement, la piste du Madrilène Fabio Coentrao serait naturellement réactivée par le club de la capitale. Le Portugais (27 ans, 2019) demande un salaire de 4 M€ annuels. Pour pallier l’éventuel départ de Kurzawa, les dirigeants monégasques, eux, ont fait du Marocain de Palerme Achraf Lazaar (23 ans, 2017) leur priorité.

L'Equipe
Golazo
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Juventus Turin : Relance pour Lavezzi ?

Selon Tuttosport, la Juventus Turin pourrait relancer la piste menant à Ezequiel Lavezzi, l'attaquant argentin du Paris Saint-Germain.

La Juventus Turin envisagerait sérieusement de relancer la piste menant à l’attaquant international argentin Ezequiel Lavezzi (30 ans, Paris Saint-Germain), dont le contrat expire en juin 2016. Selon Tuttosport, les Bianconeri pourraient revenir à la charge lors du mois de janvier. Histoire de le récupérer « gratuitement » la saison prochaine. La Vieille Dame pourrait ainsi recontacter son entourage dès les prochaines semaines. Lors du Mercato d’été, Roberto Mancini, l’entraîner de l’Inter Milan, avait émis le souhait de le récupérer. Mais les Nerazzurri s’étaient alors heurtés aux exigences de l’ancien Napolitain (bail de trois ans et salaire annuel de quatre millions d’euros).

Beuzech
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Le PSG vise Marko Grujic, un grand espoir européen

Le PSG s'intéresse à Marko Grujic, milieu de l'Étoile Rouge Belgrade, considéré comme l'un des plus sûrs espoirs européens à son poste.


Depuis plusieurs semaines, le PSG multiplie les approches autour de Marko Grujic, longiligne (1,91m) milieu de l’Étoile Rouge Belgrade. Le club parisien est convaincu du potentiel de ce vainqueur de la Coupe du monde des moins de 20 ans en Nouvelle-Zélande, l’été dernier. Considéré à 19 ans comme l’un des plus sûrs espoirs européens à son poste, le Serbe est également dans le viseur de Chelsea et Manchester United. Paris se positionnera sur ce dossier en cas de départ d’Adrien Rabiot cet hiver, que le club serait prêt à vendre en cas d’offre substantielle (supérieure à 20 M€).


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Homer
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Pep Guardiola au PSG ? Son agent ne l'envisage pas

Josep Maria Orobitg, l'agent de Pep Guardiola, a démenti lundi la rumeur d'une arrivée de l'entraîneur espagnol au PSG.

La presse catalane indiquait samedi que le président du PSG, Nasser al-Khelaïfi, aurait sondé l’entourage de Pep Guardiola en vue d’une éventuelle venue à Paris à la fin de la saison. Un écho démenti par le club parisien, mais aussi par l’agent du Catalan, Josep Maria Orobitg.

«Je n’ai jamais parlé avec le président du PSG, que ce soit dernièrement ou par le passé, assure ce dernier. J‘ai des contacts avec leur directeur sportif (Olivier Létang), mais pour parler d’un de mes joueurs. Nous n’avons jamais évoqué la situation de Pep et le PSG ne m’a pas posé la moindre question sur ses envies, etc. À moins que Pep ait eu un contact direct, mais ça m’étonnerait et il ne m’en a pas parlé. De toute façon, c’est très loin des choses envisageables aujourd’hui. »

Guardiola devrait rejoindre la Premier League

Guardiola quittera le Bayern Munich en juin et devrait rejoindre la Premier League. «C’est une grande possibilité, consent Orobitg sans confirmer les pistes de Manchester United et surtout City. Pep prendra sa décision d’ici à deux-trois mois. Tout est possible, même une année sabbatique.» De son côté, le PSG devrait prolonger Laurent Blanc de deux ans (2018) dans les semaines à venir.

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Jean-Christophe Bahebeck de retour au PSG ?

Saint-Étienne discute actuellement avec le PSG pour mettre un terme au prêt de Jean-Christophe Bahebeck. Arrivé l’été dernier dans le Forez, le champion du monde des moins de 20 ans 2013 est considéré comme une erreur de casting. Il n’a convaincu ni par ses performances ni par son attitude. Au rayon des arrivées, un latéral gauche (Franck Tabanou, transféré à Swansea en juin) et un ailier gauche sont espérés.

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