Citation
Douchez (5) : Titularisé en lieu et place de Sirigu, au Parc, il n’a jamais eu l’occasion de remettre la hiérarchie en cause. Et de toute façon, elle n’est pas à remettre en cause.
Thiago Silva (8) : Le Prince, il parle pas à toi, mais il parle à Thiago Silva. Entre grands de ce monde, on se comprend. Le Brésilien est cher, précieux, limite éclatant. Le geste est toujours élégant, même quand il remonte ses chaussettes, et surtout quand il claque un pénalty. Va finir par faire des pubs pour du parfum.
Camara (6) : Camara café. Allongé. Sans sucre. En terrasse. Peinard.
Maxwell (4,5) : Titulaire au sein de l’équipe B (qui en fait ressemble fortement à une équipe du PSG de l’an dernier), c’est dire qu’il a des choses à prouver.
Jallet (5) : Un match lisse comme son crâne, propre comme son sosie.
Bodmer (5,5) : Bon, Mathieu, on veut bien t’aimer te défendre et te chérir, mais si c’est pour que tu rates le cadre d’un mètre quand t’es à deux mètres de la ligne et que tu passes le reste de ton match à regarder le temps passer dans le blanc des yeux le soir-même, on va finir par passer pour des cons.
Sissoko (4,5) : Une barbe à faire peur aux bureaux du Point, le Malien a pourtant un physique qui peut lâcher à tout moment. Touché à la cuisse gauche à la demi-heure de jeu, il a pu respirer un peu une fois les Marseillais à dix. Mais jamais jusqu’à retrouver un vrai second souffle. Moyen, Il a laissé sa place à Louis Garrel à l’heure de jeu.
Matuidi (7) : Un appel de patron mais une frappe de poussin sur un bon centre de Maxwell en début de match. Un but serait venu à point pour décorer le nouveau gros match de Spontex double face, celui qui éponge le jeu des siens et gratte des ballons aux autres.
Pastore (5,5) : Titulaire au sein de l’équipe B, c’est dire qu’il a des choses à prouver ? Non, c’est dire qu’Ancelotti continue de faire confiance à son petit amour de meneur de jeu. De lui laisser le temps. De le protéger, même, de son niveau de jeu malheureusement affligeant. Car le plus fin des joueurs de notre championnat peut aussi se faire le plus nonchalant. Le plus agaçant ; le plus génial. Le plus fragile, le plus dispensable. Comme le long de cette première mi-temps. Puis, pour le but du 2-0, Javier a placé l’une de ses fulgurances dont il a le secret, de celles qui rattrapent tout. Même sa note.
Menez (6,5) : S’est joué de Morel. Sait jouer à la limite du hors-jeu. S’est joué de Mandanda. Puis s’est rejoué de Mandanda, mais son petit piqué manquait de puissance. Pas de doublé pour Jérémy mais une paire de différence. S’est fini sur Kaboré avant de recevoir l’ovation, méritée, du Parc.
Hoarau (4) : Grand Corps maladroit.
Ancelotti 6 : Lavezzi, Motta et Nene blessés. Sirigu, Alex, Verrati, Ibrahimovic et Kein Gameiro ménagés. Areola, Sakho, Van der Wiel, Tiené, Rabiot, Chatôme et Guy Luyindula sur le banc. Carlo avait aligné une équipe bis. Vu la tournure des évènements, il n’a eu qu’à gérer la rencontre. Genre Rabiot pour Momo. En mode pilote automatique, sur la file de droite, du Morricone dans l’autoradio, il s’est même payé le confort de faire rentrer Tiené et Luyindula. Comme ça.
So Foot