Citation (yo_yo @ 14/09/2010 à 15:00)

Ok je comprends mieux
Circulaire de mise en oeuvre des interdictions administratives de stadeVoilà la circulaire précisant la notion de menace à l'ordre public... Donc soit le cas simple on est dans le cas d'une personne avec un casier (Normal) soit on n'est pas dans ce cas et c'est délicat à prouver surtout dans un groupe et la prise de photo doit appuyer la demande.
Honnêtement c'est pas la constitutionnalité de la loi qui est en cause mais la constitutionnalité du fait qu'elle s'applique à un lambda sans casier dont aucune preuve ne motive la mise en IAS.
mais tu ne peux pas analyser la constitutionnalité d'une disposition au regard de sa circulaire, surtout qu'une circulaire n'a aucune valeur juridique sauf si elle comporte des dispositions réglementaires, chose que je n'ai pas analysé en l'espèce, et vu les discussions sans fins sur le caractère réglementaire ou pas d'une circulaire, je vais certainement pas le faire là
bon, par contre, jp sorin, ton TA c'est lequel ? Paris ?
Ta décision semblerait confirmer que Paris développe sur le sujet une jurisprudence plus dure par exemple que Nice, Grenoble ou Montpellier...
Il reste la réserve du cas de la prolongation d'IDS avec une durée plus longue et au fait que les dates litigieuses étaient déjà écoulées, ce qui, en effet, annihile la notion d'urgence.
La porte est pas complètement fermée.
La référence au fait que l'atteinte à la liberté d'aller et venir ait été prévue par le législateur ne m'apparaît pas pertinente dans ton ordonnance car le problème n'est pas que le procédé soit légal, mais qu'il porte atteinte à ladite liberté dans des cas où le mec ne mérite pas son IDS.
Légal ou pas, c'est une atteinte à la liberté d'aller et venir et autres, donc ça caractérise l'urgence.
Ce motif de ton ordonnance revient un peu pour le juge à nier son propre rôle de contrôle.
Bon, attendons les premières ordonnances sur des IDS de 6 mois.