18 janvier 2011 : « Tu me prends pour qui ? »
Non titularisé par Antoine Kombouaré pour la demi-finale de la Coupe de la Ligue face à Montpellier, alors qu'il avait disputé toute la compétition jusqu'à présent, Luyindula digère mal la nouvelle et apostrophe son entraîneur : « Tu me prends pour qui? » Le joueur a été sanctionné d'une amende dont le montant n'a pas été révélé.
21 janvier 2011 : Un communiqué de façade
Sur son site internet, le PSG et Peguy Luyindula publient un communiqué commun : « La déception de ne pas avoir débuté cette demi-finale l'a conduit à une discussion avec son entraîneur. Le joueur tient à préciser qu'il n'a pas été dans ses intentions de refuser de prendre part à la rencontre. »
10 mars 2011 : « Ni colère ni rage »
Dans L'Equipe, le buteur parisien s'explique pour la première fois sur sa brouille avec Kombouaré : « A un moment donné, on a le droit de se dire : 'Ça me soûle, j'ai contribué à amener l'équipe jusqu'en demi-finales, et là, je ne joue pas'. Oui, j'étais déçu de ne pas jouer. Mais je n'ai manifesté ni colère ni rage. Il y a des propos que je n'ai jamais tenus au coach. »
14 mars 2011 : Casier vidé
A la suite d'une causerie de Kombouaré qui l'agace profondément, l'attaquant parisien n'en peut plus et vide son casier du camp des Loges. La rupture entre les deux hommes est consommée.
Mai 2011 : Kombouaré l'invite à partir
L'entraîneur du PSG signifie à son joueur qu'il ne comptera plus sur lui dorénavant. Luyindula reprend l'entraînement à la reprise en juin. Il dispute tout de même les matches amicaux d'avant saison.
2 août 2011 : Envoyé en réserve
Luyindula doit aller s'entraîner avec la réserve du club parisien.
16 septembre 2011 : La LFP saisie
Luyindula veut des explications sur sa mise au placard. Il décide donc de saisir la commission juridique de la LFP (Ligue du football professionnel).
Début octobre : L'UNFP au soutien
Le coprésident de l'UNFP (Union nationale des footballeurs professionnels) Philippe Piat adresse un fax à l'avocat de Luyindula et au PSG dans lequel il précise qu'être rélégué ad vitam æternam en réserve est « illégal. »
25 octobre 2011 : Réunion à la LFP
Le PSG et Luyindula sont convoqués à la LFP. Le joueur réclame sa réintégration mais la commission juridique met en délibéré l'affaire.
11 novembre 2011 : Luyindula doit retrouver ses coéquipiers
Après une visite au camp des Loges de la commission juridique, le PSG doit réintégrer son joueur banni dans son groupe professionnel. Malgré cette injonction, le club joue avec la loi et refuse de se soumettre à cette décision. S'il participe à l'échauffement avec ses coéquipiers, Luyindula s'est contenté d'un petit jeu avec ses habituels partenaires de la CFA.
14 novembre 2011 : Mise à pied
Luyindula est mis à pied à titre conservatoire et reçoit une lettre recommandée signée par Jean-Claude Blanc, le nouveau directeur général du club parisien.
16 novembre 2011 : Un médiateur à la rescousse
André Soulier, le président de la commission juridique, est chargé par la LFP de jouer les médiateurs entre les deux parties.
22 novembre 2011 : Un entretien préalable
Une semaine après avoir reçu la lettre de sa mise à pied, l'ancien Lyonnais est reçu par Jean-Claude Blanc pour un entretien préalable à un éventuel licenciement.
30 novembre 2011 : Toujours pas d'entente
Saisie par le PSG, la commission paritaire d'appel de la LFP n'a pas réussi à trouver un accord entre les deux parties. Le club parisien a fait appel de la décision de la commission juridique de réintégrer Luyindula.
2 décembre 2011 : Le PSG recule
Peut-être en faute, le club parisien a mis fin à la mise à pied de son joueur exclu mais Luyindula ne veut toujours pas négocier un accord à l'amiable pour retrouver sa liberté contractuelle. Le PSG a également demandé à son joueur de ne plus faire de vagues dans la presse.
7 décembre 2011 : Le PSG débouté
La commission paritaire d'appel de la LFP rejette l'appel des dirigeants parisiens sur le fait de ne pas être obligé de réintégrer leur mouton noir.
9 décembre 2011 : La FFF mise à contribution
Après la LFP, c'est au tour de la Fédération française d'être sollicitée pour trancher dans cette affaire qui s'enlise. L'avocat de Luyindula saisit le Conseil national de l'éthique rattaché à la FFF.
16 décembre 2011 : En arrêt maladie
Déçu par le conseil des prud'hommes de renvoyer son verdict au 20 mars, Luyindula obtient un arrêt maladie de la part du staff médical du PSG.
28 décembre 2011 : Blanc dézingue
Dans une lettre adressée à tous les présidents de L1 et de L2, le directeur général du PSG, Jean-Claude Blanc, critique durement le joueur et se justifie de la mise à l'écart de cet élément perturbateur selon lui.
17 janvier 2012 : Plainte pour harcèlement moral
Excédé, le joueur décide de porter plainte au pénal pour harcèlement moral contre son club.

J'aime bien le passage : peggy refuse une séparation à l'amiable et souhaite réintégrer le groupe.