Citation (Miam @ 06/07/2015 16:21)

Guimard accuse également les oreillettes.
Ah oui, je l'avais entendu ça.
Citation (Chadmild @ 06/07/2015 16:23)

Oui, j'ai retrouvé : le tramadol. Beaucoup l'ont pointé du doigt l'an passé et relevé les risques importants générés.
Citation
Les effets secondaires sont : nausées, céphalées, vertiges, douleurs d'estomac, anxiété, crise d'angoisse, dépression (sur le long terme) et à l'instar de la venlafaxine (antidépresseur de la classe des Inhibiteur de la recapture de la sérotonine-noradrénaline) dont il est très voisin, des dysfonctions sexuelles telles baisse de libido, troubles de l'érection, anorgasmie, retard de l'éjaculation3 (une des raisons pour lesquelles il est parfois détourné)…
Il peut donner des hypoglycémies, même chez la personne non-diabétique4. Cela serait du à son effet sérotoninergique5.
Une dose trop importante de tramadol (plus de 200 à 400 milligrammes en une prise) peut entraîner un collapsus suivi de spasmes et contractions musculaires importantes, la crise ressemblant symptomatiquement à l'épilepsie.
Il n'est pas recommandé de prendre plus de 400 milligrammes par 24 heures. La prescription sera faite avec grandes précautions en cas de traitement par antidépresseurs car il en majore les effets en possédant une action concentrant elle aussi la sérotonine.
D'aucuns ont suggéré de l'utiliser dans le cas de dépression, d'anxiété et de phobies6 à cause de son action sur les récepteurs de noradrénaline et de sérotonine7. Cependant, les spécialistes n'ont pas approuvé son utilisation pour ces désordres psychiques8,9, le mentionnant seulement comme cas particulier d'utilisation (seulement lorsque les autres traitements ont échoué), et obligatoirement avec le suivi d'un psychiatre10,11.
La pharmacodépendance est importante lors d'un usage prolongé, la posologie sera adaptée en conséquence pour éviter un sevrage difficile impliquant des symptômes d'hypertension, hypersudation, insomnie, terreurs nocturnes, angoisses, agoraphobie, troubles de la concentration, spasmes musculaires, micro-mouvements involontaires, agressivité, irritabilité, amnésie temporaire (parmi les plus fréquents). Son activité sur la sérotonine provoque un sevrage long et lourd (3 à 6 mois) en cas d'utilisation sur le long terme à dose croissante, comparable à celui des antidépresseurs agissant sur la récapture de la sérotonine et qui s'ajoute au sevrage plus prépondérant et proprement morphinomimétique (tableau classique de 7 à 10 jours) engendré par le tramadol. Son effet sur la sérotonine est plus sensible que celui des morphiniques, mais il n'est cependant pas un substitut confortable des dérivés analgésiques de la morphine.
Le tramadol est utilisé abusivement dans un contexte toxicomaniaque, de manière plus percutante que la codéine, notamment chez les personnes naïves aux stupéfiants. En 2009 il fait l'objet d'un signalement sanitaire international après avoir été à l'origine d'une importante et très rapide toxicomanie au Moyen-Orient12.
Le tramadol est fortement déconseillé en cas de pathologie hépatique sévère. Il est également fortement déconseillé en cas de prise d'antidépresseurs (particulièrement ISRS) et de triptans (de par leur activité sur le 5HT) car le risque de syndrome sérotoninergique s'en trouve fortement augmenté.
Depuis le 31 janvier 2011, le tramadol fait partie de la liste des médicaments à surveiller de l'Afssaps, liste élaborée après le scandale français du Mediator.
Ah oui quand même