NewYorkSup
16/08/2019 15:19
Citation (M4URIC3 @ 16/08/2019 09:28)

N'empêche qu'au delà de ça, faut quand même se rendre compte de la frustration qu'entraîne la "libéralisation" des relations hommes / femmes. C'est ce que décrit très bien Houellebecq dans certains de ses bouquins notamment extension du domaine de la lutte.
Et je ne les défends pas.

#expliquercestdejaexcuser
Tu peux developer, j'arrive pas a voir le lien entre frustartion et liberalisation dans ce cas. Au contraire, ca n'a jamais ete aussi simple de se mettre en relation, de baiser juste pour baiser, etc. Il/tu veux dire que comme c'est plus simple, si 'ty arrives pas t'es d'autant pls frustre?
Citation (Lask @ 16/08/2019 09:32)

Là où ça t'interesse davantage c'est qu'on a l'impression que les trois quarts des dernières tueries aux US se revendiquent de cette cause. Les mecs citant régulièrement un gloubiboulga raciste et frustré dans leurs manifestes. ils citent souvent un ou deux "martyrs" de leur camp.
Heureusement que Neo a trouvé une femme quand même.
Franchement, c'est ma hantise (et encore plus depuis que j'ai des gamins) ces conneries. Je pensais etre un peu a l'abri dans le nord-est mais meme pas. Apres, est-ce que c'est ce mouvement qui a provoque une augmentation du nombre de tueries de masses ou est-ce que ca se serait passe de toute facon (avec une autre raison derriere) parce que c'est dans l'air du temps, je sais pas.
Citation (k0brakai @ 16/08/2019 09:38)

Je pense pas que les gens qui participent à ce topic (dont moi) aient un problème avec l’égalitarisme homme/femme et les vrais combats qui en découlent.
toujours difficile a dire sur un forum vu que les personnalites virtuelles peuvent etre tres loin des reelles mais pour certains, je suis pas super convaincu

.
RegardZehef
16/08/2019 15:24
QUOTE (ikki @ 16/08/2019 14:28)

Relis moi bien : pas de police, pas de « fermer ce topic ». Peut-être la 3ème fois que je l’écris...C’est marrant que ce qui est écrit ne soit pas lu/compris.
Je répète donc : je note la contradiction de ceux qui prétendent se marrer mais ne se marre que d’une seule chose. Je demande à personne de rire ou pas rire. Je questionne la propension à mépriser certains et pas d’autres.
Arrete un peu de prendre les gens pour des cons, tes "questionnements" sont plein de sous-entendus.
C'est quoi ce concept au nom duquel il y aurait une contradiction a se moquer de quelque chose sans se moquer d'une chose diametralement opposee. C'est ca ta vision de l'humour ? "Bon j'ai ri a une blague sur les belges vite vite il faut que je lise une blague sur les francais sinon je suis intolerant

"
Ceux qui se foutent du monde, est-ce ceux qui pretendent etre mi-homme/mi-femme mi-blancs/mi-noirs, des dragons cosmiques, des tritons ou des renards, en utilisant une culture victimaire basee sur une pseudo-science, alors que c'est a 99% du narcissisme (et sans doute un peu d'ennui), ou ceux qui se moquent d'eux ?
Quand je dis que tu nous a habitue a mieux c'est qu'a un moment tu defendais des vraies causes et valeurs de gauche, la t'es perdu dans ce combat qui en plus d'etre une insulte a l'intelligence la plus elementaire, est surtout pour la petite bourgeoisie par la petite bourgeoisie.
Citation (NewYorkSup @ 16/08/2019 16:19)

Tu peux developer, j'arrive pas a voir le lien entre frustartion et liberalisation dans ce cas. Au contraire, ca n'a jamais ete aussi simple de se mettre en relation, de baiser juste pour baiser, etc. Il/tu veux dire que comme c'est plus simple, si 'ty arrives pas t'es d'autant pls frustre?
Tu passes d'un monde où la sexualité non tarifé et les rapports hommes femmes sont normés (pour faire simple on te choisis ton/ta partenaire avec qui tu passes ta vie) à un monde où seul le consentement individuel compte et ou ces rapports sont constamment remis en question (mis en concurrence). Et la règle a beau être là même pour tous, certains sont plus désirables que d’autres.
Tout est possible pour certains mais rien ne l'est plus pour d'autres. Après la magie dans tout ça c'est qu'une offre de développe. T'as de plus en plus de mecs prêts à payer pour recevoir de l'affection (je ne parle pas sexe ici) et de femmes prêtes à payer pour faire un enfant toute seule. Le marché tisse sa toile.

Je l'explique pas forcément bien mais le thème a pas mal été débattue (notamment via le bouquin) donc tu dois pouvoir trouver de meilleures explications en cherchant un peu sur le net.
(Et je ne fais pas l'apologie du mariage arrangé, ni de la doctrine religieuse qui norme les rapports humains d'une autre manière)
NumeroStar
17/08/2019 10:52
D'ailleurs si quelqu'un avait un abonnement bpour nous c/c l'article.
Sur Tinder, les hommes et les femmes évoluent dans des mondes parallèles
« Cela ne fait que deux heures, et pourtant, je ne peux plus supporter les mecs ! » lâche Nicolas, en jetant son téléphone sur la table. « Je n’ai même pas mis une vraie photo ! J’ai juste mis un écran noir, et ils sont quand même là à me draguer ! Sérieux, les gars ? Un écran noir ? » Nicolas vient juste de se créer un faux compte de femme sur Tinder. « Bienvenue dans mon monde ! », lui ai-je répondu, riant à moitié.
Nicolas Kayser-Bril est datajournaliste. Nous avons commencé notre expérience d’abord comme un jeu. Nous venions de passer une soirée à évoquer les différences entre les hommes et les femmes sur les applications de rencontre en ligne. Nous n’étions d’accord sur pas grand-chose, mais animés par la même conviction : « Côté mec, c’est le pire » ; « Non, c’est côté fille ! » Pour tenter de nous mettre d’accord, nous avons décidé de souscrire à l’application chacun avec un profil du genre opposé, avant de nous lancer dans des recherches de relations hétérosexuelles. « Comme ça, tu verras bien ! »
Inexistante d’un côté, harcelé de l’autre
Je me suis donc créé un faux compte Facebook d’un alter ego masculin imaginaire, afin de le connecter à Tinder. Exprès, je l’ai choisi plutôt attirant, mais pas trop, il fallait que ce soit réaliste. Première connexion : aucun « match » (ce moment où Tinder met en relation deux personnes ayant indiqué, chacune de leur côté, qu’elles se plaisent, afin de pouvoir engager une conversation). Peut-être fallait-il le temps que l’application se mette en route et montre mon profil.
Deuxième et troisième connexions, je devais me rendre à l’évidence : sur Tinder, mon profil masculin était loin d’avoir du succès. Et dans les rares cas où une personne « matchait » avec moi, elle ne me répondait pas. Moi qui, dans ma vie de femme, avais souvent utilisé Tinder en quête de « match » pour booster mon ego, là, j’étais comme inexistante. Nicolas, de son côté, a vite désactivé son compte : il se sentait harcelé de messages.
Nous nous sommes alors demandé : Tinder est-il une expérience si opposée pour les hommes et les femmes, dans le cadre de recherches de relations hétérosexuelles ? Et comment cette différence d’expérience influence-t-elle nos comportements sur ces applications ? La question peut sembler anecdotique. Elle est loin de l’être. Tinder est la première application de rencontre dans le monde, et la plus rentable. Son succès mondial en fait un phénomène global de société. Et, en raison de ses effets de bord sur les mécaniques de drague en ligne, le quotidien The Atlantic a même placé l’application parmi les raisons expliquant que la génération Z a moins de rapports sexuels que les précédentes.
Lire aussi La recette très secrète de Tinder
Quelques heures passées à lire d’innombrables pages de stratégies développées sur les forums Reddit sur « comment avoir plus de “matchs” » m’ont permis de comprendre que mon profil masculin était loin d’être le seul à faire tapisserie sur Tinder. Pourquoi ? Bien sûr, dans notre monde actuel, les logiques traditionnelles de genre font qu’il est bien plus probable pour une femme que pour un homme de recevoir un certain type d’attention (pas toujours bienvenu, d’ailleurs), si elle se rend dans un bar, une discothèque ou n’importe quel lieu public.
La différence semblait ici encore plus accrue. Serait-elle due à un ratio hommes-femmes inscrits trop déséquilibré ? Les applications de rencontre comme Tinder refusent de communiquer sur cette question, mais admettent aussi que « recruter une utilisatrice » prend plus de temps et d’argent que pour un utilisateur.
« Responsabilité immense »
D’autant plus que le design d’une application de rencontre peut renforcer ou amoindrir le poids de ces logiques de genre, explique Mark Brooks, PDG de Courtland Brooks, une agence de conseil dans l’industrie de la rencontre, qui a travaillé avec des grandes enseignes comme Plenty of Fish, OKCupid, etc. « La responsabilité des applications de dating est immense. L’architecture de votre application influence la façon dont les utilisateurs s’y comportent » poursuit-il.
La première à avoir évoqué cette question publiquement est Whitney Wolfe Herd, qui a créé Bumble, une application de rencontre supposée favoriser les femmes. Wolfe Herd était avant cela l’unique femme de l’équipe dirigeante de Tinder. Elle a quitté l’entreprise dans un contexte lourd : elle a notamment porté plainte pour une affaire de harcèlement sexuel au sein de Tinder, qui a été réglée en septembre 2014 par un accord à l’amiable.
J’ai rencontré Whitney Wolfe Herd dans un luxueux café de Paris lors du lancement de la version française de son application Bumble centrée sur l’« empowerment féminin ». Sur Bumble, seules les femmes peuvent envoyer le premier message pour amorcer la conversation.
Lire sur le sujet : Bumble, l’application de rencontres dopée par #metoo
Selon elle, cette caractéristique permet de créer un environnement moins hostile pour les femmes : « Sur les applications de dating classique, chaque femme a reçu au moins un message agressif, violent, vulgaire », explique-t-elle.
« Ces messages sont autant d’agressions qui érodent la confiance des femmes. Mais aussi celle des hommes qui les envoient. Car certains de leurs auteurs n’auraient peut-être jamais écrit de tels propos dans d’autres circonstances. C’est ce contexte, où les hommes doivent attirer à tout prix l’attention des femmes qui reçoivent des dizaines de messages par jour, qui fait que certains deviennent agressifs. Le rejet crée de l’obsession et l’obsession crée de la violence. »
Horrifiée par le nombre de messages d’insultes
Bien sûr, le rejet ne légitime pas la violence – contrairement à ce qu’affirment certains extrémistes du mouvement masculiniste Incel, qui se définissent comme « involontairement célibataires » pour justifier leur haine des femmes. Mais la question du rôle des environnements numériques qui peuvent favoriser de tels rejets mérite d’être posée.
Il y a deux ans, j’ai demandé à Tinder l’intégralité de mes données personnelles et j’ai reçu 800 pages d’informations, dont l’intégralité de mes conversations. A les relire toutes les unes après les autres, j’ai été horrifiée par le nombre de messages d’insultes que j’avais reçus.
Aurais-je pu recevoir moins de messages violents si l’application avait été pensée autrement ? Certains commentateurs expliquent par exemple qu’Instagram est un réseau social moins propice au harcèlement car vous pouvez effacer les commentaires reçus sur votre profil. Ce qui est impossible sur Twitter, un réseau régulièrement dénoncé pour sa violence et sa misogynie, entre autres.
En est-il de même sur Tinder ? « Oui, vous auriez pu être moins harcelée », répond Mike Monteiro, auteur du livre Ruined by design, qui se définit comme un « designer éthique » et dirige un studio à San Francisco. « J’étais à la conférence où Sean Rad, ancien PDG et cofondateur de l’application, a dévoilé Tinder. Il se présentait avant tout comme un mec parlant à d’autres mecs de la nouvelle façon de draguer des filles, témoigne-t-il. Et le problème est que certains hommes pensent encore que l’attention des femmes leur est due. C’est ainsi que Tinder leur est vendu, comme une manière d’obtenir l’attention des femmes. Ce qui est un mensonge, car les fondateurs savent bien que ce ne sera pas le cas pour la majorité des hommes. Alors quand l’application ne fonctionne pas de la manière attendue, ces hommes se sentent floués et deviennent agressifs. »
L’espoir d’obtenir davantage de « matchs »
Heureusement pour nous, certains essaient aussi d’être créatifs. Parmi les forums de désespérés du « match », Nicolas a découvert un tutoriel pour construire un programme afin d’accepter automatiquement les profils qui défilent sur Tinder, dans l’espoir d’obtenir davantage de « matchs ». « Un dimanche après-midi de flemme, je me suis amusé sur Tinder et je me suis souvenu de mes amis qui passaient des heures sur l’appli dans l’espoir d’obtenir des “matchs”, écrit l’auteur du tutoriel. Je me suis demandé, pourquoi je ne pourrais pas rétro-ingéniérer Tinder et automatiser les “swipes” ? » Et pourquoi, nous non plus, ne pourrions-nous pas ? Non pas pour bêtement automatiser nos « swipes », mais pour autopsier Tinder et savoir si nos expériences, à Nicolas comme à moi, étaient représentatives.
Suivant simplement les instructions du tutoriel, nous sommes parvenus à accéder à l’API de Tinder. Pour faire simple, une API est un peu comme une porte entre les serveurs d’une application et le reste d’Internet. Accéder à une API permet de voir quelles sont les informations qui circulent entre votre téléphone et le serveur d’une application. Nous ne les voyons pas, mais les informations échangées entre nos téléphones et les serveurs d’une application voyagent, et il est possible de les « intercepter » lors de leurs trajets.
« Tinder a une approche laxiste des informations privées de ses utilisateurs », poursuit Nicolas. Au lieu de, par exemple, fournir à l’application l’âge d’un utilisateur pour afficher sur son profil (l’information mise en avant sur les profils Tinder), l’API fait transiter sa date de naissance précise, ainsi que son pseudo Instagram. Plus une application fait transiter d’informations dans son API, plus elles peuvent être interceptées, et observées par des acteurs extérieurs.
Soirée « don de données »
Afin de pouvoir nous livrer à une analyse des taux de succès en fonction du genre de notre profil Tinder, nous avons organisé une soirée « don de données », le 30 octobre 2018, à Berlin, avec l’aide de l’ONG allemande de défense des droits numériques Tactical Tech. Cette organisation s’était notamment fait connaître quand elle avait acheté un million de profils issus de sites de rencontre, pour 150 dollars.
Nous avons construit un programme afin de pouvoir accéder aux comptes Tinder de nos volontaires, et recueillir les « taux de succès » des profils qui leur étaient proposés sur l’application. Ce taux de succès est affiché si l’utilisateur a activé l’option « smart photo » dans Tinder, qui permet de mesurer le nombre de « swipes » à droite (des « j’aime », qui indiquent une sélection positive) pour chacune des photographies. Selon nos informations, le taux de succès révèle le pourcentage de « j’aime » associé à chaque photo. Interrogé sur le sujet, Tinder a refusé de confirmer ou d’infirmer cette information. Mais ce chiffre, censé être confidentiel, n’est pourtant pas sécurisé et bien accessible. Et tous les participants, ou presque, à notre soirée ont voulu avoir une idée de leur propre taux de succès. Ils furent déçus du résultat (moi la première).
Après avoir analysé près de 15 000 photos ce soir-là, nous avons découvert que le taux de succès moyen d’une femme est de 50 %, et celui d’un homme de… 2 %. Les données récoltées ne nous ont, en revanche, pas permis de fournir des résultats pour les profils d’autres orientations sexuelles, trop peu de personnes homosexuelles ayant participé à notre expérience.
Varoon Bashyakarla, statisticien et datascientist chez Tactical Tech, a vérifié l’exactitude de nos résultats. Le scientifique a recalculé les moyennes de cent profils masculins pris au hasard et cent profils féminins. Utilisant la technique du « bootstrapping », il a répété cette opération 10 000 fois. « Bien que votre échantillon soit biaisé (vos donateurs avaient autour de la trentaine, étaient diplômés et vivaient dans des zones urbaines), vos informations sont exactes sur cette tranche d’âge, et la tendance est indéniable : les femmes ont un taux de succès largement supérieur aux hommes », a-t-il conclu. Tinder, de son coté, n’a pas souhaité répondre à nos sollicitations sur le sujet, après obtention de ces résultats.
73 % des femmes victimes de harcèlement en ligne
De retour de notre soirée don de données, j’ai regardé mes « matchs » Tinder différemment. Avoir une idée de ce qui se passe de l’autre côté me rendait plus empathique. Sur Tinder, avant même qu’ils s’adressent la parole, un homme et une femme vivent une expérience complètement différente – mais qui, dans les deux cas, sont de nature à abîmer leur estime d’eux-mêmes et à éroder leur image du genre opposé.
Ceci dans un contexte où les femmes utilisatrices ont bien plus de chances d’avoir déjà reçu des messages en ligne et d’avoir été harcelées (73 % des femmes ont déjà été victimes de harcèlement en ligne, selon un rapport de l’ONU sur le sujet en 2015). Les hommes, de l’autre côté, ont peu de « matchs », et quand ils en ont, ils sont encore nombreux à faire le premier pas, sans recevoir de réponse. Quand une conversation commence sur une application, il y a de fortes chances pour que les deux parties soient déjà, en réalité, épuisées.
Les choses pourraient-elles se passer autrement ? « Bien sûr ! », répond Joe Edelman, philosophe proche du Centre pour une technologie humaine, fondé par Tristan Harris. « Le fait de ”swiper”, de décider de la valeur de quelqu’un en deux secondes, n’a rien d’anodin. Ajoutant à cela que les hommes et les femmes vivent des expériences opposées aggrave le phénomène. Imaginez : les femmes savent que quand elles “likent” un profil, il y a de fortes chances qu’elles soient “likées” en retour. Et elles savent qu’elles ne peuvent pas “matcher” à la légère car elles prennent un risque à chaque fois. Elles deviennent de plus en plus sévères dans leur jugement, avec très peu d’informations à leur disposition, ce qui les pousse à des jugements superficiels. Les hommes feraient pareil dans leur situation. »
Joe Edelman poursuit : « S’il y avait une façon de connaître un tout petit peu mieux l’homme derrière le profil, comme en jouant à un petit jeu avec lui, beaucoup plus d’hommes recevraient des “likes”. » Mais si les hommes recevaient plus de « likes », cela signifierait aussi qu’ils seraient… bien moins nombreux à payer pour souscrire à Tinder Boost ou Tinder Gold, les options payantes de l’application. Elles permettent respectivement d’avoir son profil fortement mis en avant par l’algorithme, ou de pouvoir déceler en amont qui sont les personnes qui vous ont déjà sélectionné sur l’application.
Faire payer les hommes par des mécanismes de frustration
« Soyons honnêtes, explique Jean Meyer, PDG de l’application Once, que Match (la société mère de Tinder) a essayé d’acheter. Ce ne sont pas les femmes qui payent pour ce genre d’option, mais les hommes. Les applications de dating en général, comme Tinder, travaillent avec des spécialistes du jeu vidéo pour savoir comment activer les mécanismes de frustration dans le cerveau des hommes. Quand ils ont identifié un profil susceptible de payer – un certain niveau de revenus, un certain niveau d’études, etc. –, il est fort probable qu’ils le rangent dans une catégorie où son profil apparaît moins. Une fois qu’il achète l’option, son profil est, selon son niveau d’attractivité, soit montré normalement, soit montré beaucoup plus. L’idée est de créer chez un lui un sentiment de gratification instantané dès qu’il se met à payer », affirme-t-il.
Un système qui fonctionne : Tinder est l’une des applications les plus rentables de l’Apple Store, avec 800 millions d’euros de chiffre d’affaires en 2018. « Oui, c’est comme ça que ça marche !, confirme une ancienne employée d’une application de rencontre, qui souhaite rester anonyme. Il y a davantage d’hommes sur l’application, et la majorité d’entre eux ne sont tout simplement pas montrés aux utilisateurs. Seuls les utilisateurs payants le sont. Les autres restent dans l’ombre, n’ont pas de “match”, se disent que c’est de leur faute… ou de celle des femmes. »
Tinder a permis une révolution : donner une image cool et fun de la rencontre en ligne. C’est encore comme ça qu’est perçu l’outil aujourd’hui, comme une application pour faire des rencontres légères, s’amuser, et pourquoi pas avoir une histoire d’une nuit. C’est une description exacte.
Mais pas pour tout le monde. Selon les recherches menées par le blogueur et datascientist Worst-Online-Dater, dont les travaux sont estimés dans l’industrie de la rencontre en ligne, à peu près 20 % des utilisateurs masculins correspondent aux critères et recueilleront un grand nombre de « matchs ». Le reste des hommes, et toutes les femmes, sont coincés dans une boucle infernale pouvant mener à la frustration, à l’agressivité et au harcèlement. Quant à Nicolas et moi, nous avons tranché notre débat : nous avions tous les deux complètement raison.
Malédiction
17/08/2019 21:58
Citation (NumeroStar @ 17/08/2019 11:52)

[...]
« Soyons honnêtes, explique Jean Meyer, PDG de l’application Once, que Match (la société mère de Tinder) a essayé d’acheter. Ce ne sont pas les femmes qui payent pour ce genre d’option, mais les hommes. Les applications de dating en général, comme Tinder, travaillent avec des spécialistes du jeu vidéo pour savoir comment activer les mécanismes de frustration dans le cerveau des hommes. Quand ils ont identifié un profil susceptible de payer – un certain niveau de revenus, un certain niveau d’études, etc. –, il est fort probable qu’ils le rangent dans une catégorie où son profil apparaît moins. Une fois qu’il achète l’option, son profil est, selon son niveau d’attractivité, soit montré normalement, soit montré beaucoup plus. L’idée est de créer chez un lui un sentiment de gratification instantané dès qu’il se met à payer », affirme-t-il.
Un système qui fonctionne : Tinder est l’une des applications les plus rentables de l’Apple Store, avec 800 millions d’euros de chiffre d’affaires en 2018. « Oui, c’est comme ça que ça marche !, confirme une ancienne employée d’une application de rencontre, qui souhaite rester anonyme. Il y a davantage d’hommes sur l’application, et la majorité d’entre eux ne sont tout simplement pas montrés aux utilisateurs. Seuls les utilisateurs payants le sont. Les autres restent dans l’ombre, n’ont pas de “match”, se disent que c’est de leur faute… ou de celle des femmes. »
[...]
Bizarrement on ne l'entend pas sur ce genre de truc l'autre connasse de Schiappa.