Je corrobore la ligne Witchfinder...
En tant qu'auteur je vois mes écrits évolués depuis 10 ans et je vois combien c'est appréciable d'évoluer. Mais j'espère garder mon style, ma manière de raconter des histoires pour pousser l'exploration vers des thématiques par encore abordées tout en gardant ma patte.
On parle quand même de Métallica hein. Les deux derniers albums seraient sortis par des inconnus... ça aurait finit au fond du lac...
Après je reconnais que les mecs n'ont rien à prouver, ni à justifier. Ils font et créer leur musique comme ils le sentent.
En passant interview du type qui a consciemment décidé de tuer sa batterie :
Dans une interview avec Rolling Stone, Lars Ulrich parle de la direction musicale de l’album : « La plupart des chansons sont plus simples. Nous commençons avec état d’esprit et nous nous y tenons, à la différence des chansons que nous avons faites où un riff arrive et nous partons par-ci et ensuite par-là et ça devient un voyage à travers toutes ces différentes sonorités. Les chansons sont plus linéaires. Et par ‘moins frénétique’, je veux dire qu’il y a certainement moins d’arrêts-redémarrages dans les chansons. Il maintient un peu plus une vitesse de croisière que le dernier album. […] Je ne peux pas dire qu’il y avait un moment magique où nous avons écouté ‘Metal Militia’ et avons écrit une chanson. Mais nous avons effectivement joué Kill ‘Em All en entier au Orion festival, à Detroit, en 2013. C’était la première fois que je suis vraiment rentré dans cet album. Avant, j’étais un peu méprisant avec cet album parce que Ride The Lightning et Master Of Puppets sont peut-être un peu plus stimulants et exigeants intellectuellement – c’était des albums plus profonds – et ce n’était pas avant 2013, lorsque nous l’avons joué que je me suis rendu compte que Kill ‘Em all avait une cohésion. Il avait son propre truc avec la vitesse, mais c’est plus simple – les chansons sont plus longues mais pas tellement progressives. Il a un monde tout à lui. Et je pense qu’il y a des élément de ceci qui ont déteint sur [le nouvel album]. Je dirais qu’il y a une trace de résidu venant de la redécouverte de Kill ‘Em All qui s’est faufilée dans la composition des morceaux. »
Évoquant dernièrement l’album auprès du magazine Citizens Of Humanity, Ulrich avait par ailleurs déclaré : « Ça sonne clairement comme METALLICA. C’est probablement un peu moins frénétique que le dernier album. Sur le dernier, [le producteur] Rick Rubin nous a vraiment encouragé à, pour la première fois, nous inspirer de notre passé. C’était la première fois qu’en quelque sortes nous regardions dans le rétroviseur. Cette fois, c’est un truc un peu différent. Nous ne travaillons pas avec Rick, nous travaillons avec l’ingénieur du dernier album, qui produit, Greg Fidelman. Donc il y a un peu des mêmes éléments de production en jeu, mais nous étendons un peu le côté sonore. C’est probablement un album plus varié que le dernier. C’est excitant, mais nous n’avons pas encore vraiment de recul. »
Il a également évoqué les huit années d’écart depuis le dernier album, soit le plus long laps de temps entre deux albums de leur carrière : « Je pense que ce qui s’est passé, c’est que nos familles et nos responsabilités domestiques sont désormais très importantes pour nous, donc nous avons simplement un nouveau modèle. Nous sommes plus ou moins constamment en train de faire quelque chose mais jamais au point d’être dans le rouge, mais METALLICA ne s’est jamais vraiment mis en sommeil depuis 2005, et c’est un modèle qui fonctionne pour nous. Nous ne travaillons jamais à 110 pour cent au point de devenir dingues, mais nous travaillions un peu constamment les deux tiers du temps, tu sais – lorsque nous faisons l’album, nous composons et nous enregistrons, mais nous le faisons de manière incrémentale. Il y a toujours des choses qui se passent. C’est la façon dont nous aimons faire les choses. Ça fait que nous restons occupé. »
Le single « Hardwired » fait l’objet d’un clip vidéo ci-dessous. Ulrich, évoquant la chanson à Rolling Stone, explique : « C’est en fait la dernière chanson que nous avons écrite pour l’album. Nous avons commencé en balançant différentes idées. La forme [de l’album], en tant que collection de chansons, n’est pas entré en considération avant que nous soyons profondément dedans. A ce stade, les chansons devenaient plus carrées, plus courtes et épurées. Il y a plusieurs mois, nous étions assis pour faire le bilan de l’album et pensions que peut-être nous devrions écrire une chanson rapide et un peu folle en plus, et c’est devenu ‘Hardwired’. Ça s’est un peu fait tout seul. Je pense que James [Hetfield] et moi l’avons écrite et enregistrée en moins d’une semaine, ce qui, pour nous, représente grosso-modo une nanoseconde [rires].