Citation (Parisian @ 16/02/2020 11:26)

Très sincèrement qu'est ce qui empêche les gens de s'entre aider eux même ?Dans certains pays qui n'a ni notre protection sociale, ni notre richesse, je vois bien moins de personnes dormir dans la rue et faire la manche. L'état providence a aussi rendu les gens très égoistes, finalement il a fallu que celui ci prenne des coups de boutoir pour que les gens commencent à s'unir dans un grand mouvement.
Et pourtant je suis pour un protection sociale très forte envers les plus faibles. Mais j'ai des doutes sur le package gestion + mentalité française. Les Danois ne semblent pas penser H24 à comment tirer parti d'une situation là où en France chacun essaye de gratter ce qu'il peut (et ce à tous les niveaux de la société). Ca aussi c'est d'un égoisme extrême d'ailleurs.
Tu trouves t'as réponse dans à peu près n'importe qu'elle analyse de philosophie politique de ce qu'est le néolibéralisme en son essence,le premier truc que j'ai trouvé via Google, je l'ai lu en diagonale et je ne suis pas l'auteur mais de ce que j'ai vu l'idée est là et ça balaie l'essentiel,un extrait sur ce dont on parle:
Citation
Le néolibéralisme instaure et valorise l’individualisme, la compétition et méprise l’action collective et l’autorité publique, puisqu’elles servent à instaurer des règles contraires à la liberté. L’économie n’a nul besoin de règles, car elle s’autorégule. Les interventions humaines sont inefficaces. Non seulement elles n’entraînent pas les effets voulus, mais elles ont des effets pervers néfastes. L’intérêt particulier produit le bien général, et la somme des égoïsmes, le bien commun. Le rôle de l'État est d'instaurer la concurrence.
Les valeurs morales assez spontanées communément partagées (entraide, réciprocité, justice) sont déconsidérées en faveur de l’égoïsme, de l'individualisme, de la compétition, de la liberté individuelle. L’idéologie néolibérale sape les valeurs traditionnelles au nom de l'utilitarisme.
Cette idéologie impose dans la vie individuelle et collective la rentabilité, la compétition, la nouveauté perpétuelle. Courir, s’agiter, faire à la hâte, travailler sans but, réagir sans distance, répondre aux sollicitations incessantes, gagner toujours plus d'argent, capitaliser, consommer un maximum, peu importe si les individus sont incultes, errants, sans racine, sans histoire, pourvu qu'il soient des agents de la machine productive. L’humanisme régresse dans nos sociétés guidées par la marchandisation généralisée et le profit posés comme valeurs suprêmes.
Il apparaît, de manière assez évidente, que la déconstruction culturelle produite par l’idéologie néolibérale laisse les individus isolés et démunis devant le système dans lequel ils sont pris. Il est de l'intérêt d'une économie de marché exacerbée de défaire les liens des communautés humaines. Cette désagrégation permet un libre jeu du marché du travail qui était faussé par les solidarités et les résistances culturelles. Des individus isolés, sans identité, sans repère, expatriés, mis en concurrence les uns avec les autres sont totalement impuissants face à l’oligarchie politico-économique et aux systèmes hiérarchisés des entreprises.
https://philosciences.com/philosophie-et-so...gie-neoliberaleCe n'est pas l'état providence, ça fait bien 40 ans qu'on a une bifurcation vers ce que j'appelle l’État MARCHÉ,c'est l'hégémonie culturelle du néolibéralisme qui construit nos sociétés, je te conseille Gramsci sur la question et ça te donnera un clé d'entrée sur ce qui se passe autour de l’extrême droite et de ses promoteurs qu'on a vu lors de la fameuse convention de la droite.
Ils ont bien compris comment ça marche que ce soit les journalistes de Valeur actuelle que tu voies sur les plateaux, Zemmour,les Goldnadel et j'en passe , ils mènent la bataille idéologique et les médias sont enclin à donner le coup de pousse adéquate vu qu'ils sont néolibéralisme compatible.C'est pour ça que l’extrême droite actuelle me fait plus flipper que celle de Jean Marie qui ne voulait pas le pouvoir, il y a une vraie stratégie métapolitique derrière avec volonté de la prise du pouvoir et ils n'en sont plus très loin.