Vasco Evtimov voit grandPour son premier match sous ses nouvelles couleurs, samedi, le Franco-Bulgare a grandement participé à la victoire (84-68) sur Roanne. Selon lui, le club peut viser les play-off.

Crédité de 4 points, 8 rebonds, 1 passe et 3 balles perdues en 17 minutes, Vasco Evtimov (au centre), ici à la lutte avec Nsonwu (à gauche) et Dunn, a réussi son retour en France et, déjà, transformé le Paris-Levallois.
L’effet Evtimov n’a pas tardé. Pour ses débuts avec Paris-Levallois, l’ex-international franco-bulgare s’est montré à son avantage. Au-delà de sa participation active au succès qui a permis au PL de s’éloigner de la zone rouge (2 points d’avance), l’intérieur (33 ans, 2,07 m et 120 kg) a aussi apporté sa rage de gagner, sa bonne humeur et son expérience.
Quelles sont vos impressions ?VASCO EVTIMOV. Je suis d’abord très content pour le coach et mes coéquipiers. Battre le leader va nous donner confiance et on en a besoin. J’ai tout donné et j’ai eu un peu de mal à la fin. Je pense que je suis à 60-65% de mes capacités. Mais ça va venir. Je connais mon corps.
Quel est votre rôle ?J’ai discuté avec Christophe (Denis, le coach) le premier jour. Il veut que j’apporte des rebonds et de la défense au poste bas. Mais j’aime bien faire des passes aussi.
Pourquoi êtes-vous venu ici ?J’ai commencé la saison en Allemagne mais le club ne pouvait plus me payer. Ensuite, je suis parti à Chalon chez mon frère (Ilian). Mon objectif était de jouer dans un championnat sérieux financièrement comme en France, mon premier choix, ou la Belgique. Je reste sur deux saisons difficiles sur ce plan.
Le mauvais classement du club ne vous a pas rebuté ?Non. Je suis même surpris du classement. Il y a de bons joueurs ici. Il reste douze journées, à jouer comme une finale à chaque fois. On peut viser les play-off. Je suis optimiste. Avec Eric Chatfield (arrivé en janvier) et Noël (blessé à un pied, il devrait effectuer son retour début mars), on fera mal.
Aimeriez-vous rester la saison prochaine ?Oui. J’ai deux enfants et, avec ma femme, on en attend un troisième. Ce n’est pas un plaisir de bouger tout le temps. Mais pour l’instant, je ne pense qu’aux prochains matchs. Je suis venu pour gagner, pas pour plaisanter.