Aide - Recherche - Membres - Calendrier
Version complète : [Anciens] Revue de presse
Forum de Culture PSG > Les forums du Haut : L'actualité du PSG et du football > L'actualité du PSG
Pages : 1, 2, 3, 4, 5, 6, 7, 8, 9, 10, 11, 12, 13, 14, 15, 16, 17, 18, 19, 20
Alex177
Citation
Sankharé file à Guingamp
Le milieu de terrain de Dijon (Ligue 2) Younousse Sankharé va s’engager pour trois ans avec l’En Avant Guingamp. L’ancien Parisien doit rejoindre les Côte d’Armor jeudi en fin de journée. Il devrait passer sa visite médicale vendredi, et s’engager avec le promu breton. Sankharé avait été prêté la saison dernière à Valenciennes, mais le club nordiste n’avait pas levé l’option d’achat. Après les départs de Jovial à Chengdu Blades (Chine, prêt avec option d’achat), Altama (Mouscron, D2 belge), Tchagouni et Courgnaud (fin de contrat), Sankharé est le cinquième joueur à quitter le DFCO cet été.

L'Equipe.fr
Alex177
Itw de Yann Lachuer (extraits) dans So Foot

Citation
Yann Lachuer : « Si je jouais aujourd'hui, je serais en équipe de France »

Pourquoi Paris plus que Marseille ?
Car je suis parisien, déjà. Je suis né à Champigny. Deuxièmement, quand j’étais à Châteauroux, Mister Denisot me suivait déjà. L'OM, il y avait Courbis qui m’appelait tous les jours, dès le mois de novembre : « T’es mon choix numéro 1. Si tu me plantes au mois d’avril, comment je fais pour mon choix numéro 2. Il faut que je sache. » « Bon Rolland, si tu veux une réponse maintenant, c’est non. » Il pensait déjà à sa saison d’après. De toute façon j’avais un feeling avec Denisot. Je vais chez Canal, on se met d’accord et il me dit : « Ton contrat, je le mets là ». Au mois de mars, il m’appelle et me dit : « Je m’en vais de Paris. Si tu veux ton contrat, je le déchire ». C’était sympa. Donc j’arrive avec Mister Biétry. Charles il m’aimait bien mais il me met Okocha dans les pattes. Si Denisot restait, c’était Le Guen qui devait reprendre et Le Guen est parti à Rennes. Donc voilà tout avait changé.

A l’époque le coach, c’est Giresse. Ça se passait comment ?
Ça passait bien mais il avait pas la carrure. Pour lui, comme pour sa génération, quand tu as des bons joueurs, ça suffisait. On était pas complémentaire. Et surtout, Roche, Guérin, Fournier, Gava partaient…. Il aurait fallu faire une transition entre les anciens et ceux qui arrivaient comme moi.

Tu le sens dès les premiers jours qu'il y a une couille ?
Dès le premier entraînement, j’ai une tendinite et je la traîne presque toute la saison. Donc je joue un peu diminué. Giresse se fait virer en septembre après une défaite contre Haïfa. Giresse nous présente l’équipe et il nous parle d’un petit joueur, 17 ans à l’époque. Il s’appelle Benayoun. Il dit : « Ouais, c’est un bon mais honnêtement, ils dépasseront pas la moitié de terrain ». Je sais plus si c’est vrai ou pas mais je crois qu’on lui a donné des infos sur l’autre équipe d’Haïfa. Donc tu vois déjà le truc…

C’était quoi le problème de cette équipe ? Car sur le papier…
Le problème c’est qu’il y avait pas de cadre. Le seul, c’était Simone. Et pour la petite histoire, la veille de l’entraînement, il se met pas d’accord avec Biétry sur une revalorisation salariale. Il sèche la reprise. Moi j’arrive d’Auxerre, je me dis : « C’est quoi ce bordel ? ». T’as Okocha qui arrive. Biétry lui son rêve, c’était de faire le FC Nantes à Paris. Donc il prend plein du Nantais. Entre les anciens et les Nantais, ça se passait pas forcément bien. Ouédec, Loko, Carotti et compagnie. Donc l’équipe ça part en vrille.

Y’a des joueurs qui t’ont impressionné là-bas ? Okocha ?
Okocha c’était fort, mais c’était pas efficace. C’était un joueur pour Paris car il faisait lever le stade. Mais niveau efficacité, c’est zéro. T’as Simone qui était vraiment au-dessus. Quand il avait envie de jouer, il faisait la différence… Après à Paris il y a pas vraiment de joueurs qui m’ont impressionné, c’est plus à Auxerre. Mexès m’a impressionné quand il était jeune. Pour moi, c’était le plus talentueux de sa promo. Il avait tout. C’était le gamin qui sortait le premier du vestiaire quand il y avait le ballon mais ça lui pétait les couilles d'aller courir en forêt. Mentalement, il va s’énerver vite. Dès qu’il est en situation d’échec, il va péter les plombs. C'est là qu'il a plafonné. Mexès, c’est marrant car jeune, il avait pas envie d’aller en équipe de France. Des fois il trouvait des excuses pour pas y aller, comme des blessures, alors que Boumsong, il aurait tué sa mère pour aller en équipe de France.


Première partie : Yann Lachuer : « Si je jouais aujourd'hui, je serais en équipe de France »

Seconde partie : Yann Lachuer : « Je savais pas faire 50 000 passements de jambes »
Vaudou
Citation
Gameiro : « Il y a eu des moments durs au PSG »

« Je suis super content. C’est reparti pour une nouvelle aventure, pour un nouveau Championnat. La Liga me plaît. Je n’ai jamais regretté d’avoir choisi Paris plutôt que Valence, même si j’ai vécu une dernière saison particulièrement difficile. Il y a eu des moments durs, comme lors du match retour contre Valence, en Ligue des champions (en mars dernier, 1-1, en huitièmes de finale retour). Il n’y avait plus d’attaquants valides. Je pensais être titulaire et je me suis retrouvé sur le banc. À ce moment-là, j’ai pris un gros coup sur la tête. Si je garderai de bons souvenirs de Paris ? Oui, il y a le Parc des Princes et le titre de champion. Je pense que j’ai apporté quelque chose. J’ai prouvé que je n’avais pas perdu mon sens du but. Je n’ai pas beaucoup joué mais j’ai marqué (25 apparitions en L 1, 8 buts). Laurent Blanc a été clair, et ça fait du bien d’avoir un entraîneur clair. Il m’a dit qu’il souhaitait me conserver tout en m’expliquant que je serais numéro 3 dans la hiérarchie. J’aurais pu rester, j’aurais pris mon argent. Mais je voulais jouer, marquer des buts. Lyon ? Rester en France ne m’aurait pas dérangé, mais Lyon devait vendre avant. Je ne pouvais pas me permettre de laisser passer cette incroyable opportunité de rejoindre Séville »


lequipe
Alex177
Citation
EDF : Bergeroo remplace Bini

Noël Le Graët a annoncé ce mardi que le sélectionneur de l'équipe de France féminine Bruno Bini était remplacé par Philippe Bergeroo à la tête des Bleues.

Coupable d'avoir été éliminé en quarts de finale de la compétition face au Danemark (1-1, 2 tab 4), alors que sa formation était la grande favorite de la compétition, Bruno Bini paye le manque de réalisme des Tricolores et leur incroyable propension à gâcher lors des phases finales.

Critiqué par ses pairs depuis quelques mois , il laisse néanmoins derrière lui un bilan plutôt honorable. Alors qu'elles n'avaient jamais décollé avec Elisabeth Loisel, les Bleues ont progressé sous ses ordres jusqu'à atteindre la 4e place de la Coupe du monde 2011 et des Jeux Olympiques 2012.

Le président de la FFF a d'ailleurs tenu à lui rendre hommage : « Ce n’est pas contre Bruno, c’est pour améliorer, si possible, le comportement sportif de l’équipe en ayant un projet de jeu plus tactique et technique. Je pense que c’était le moment (...) mais Bruno a été exemplaire. Il a révolutionné le football féminin. Grâce à lui, l’équipe de France est aujourd’hui reconnue, estimée (...) Il sera remplacé par quelqu’un de la maison, Philippe Bergeroo, un homme d’une grande humanité, d’un grand respect, quelqu’un de sage, qui ne fait pas beaucoup de vagues. Il n’y aura pas de rupture importante entre Bruno et lui. »

L'ancien sélectionneur n’aura donc pas survécu à la nouvelle attente et médiatisation qui entoure une génération talentueuse sur tous les plans et qui a largement les moyens de remporter un titre international dans les années à venir. La première mission de Philippe Bergeroo sera de préparer les coéquipières de Louisa Necib pour le Mondial 2015 au Canada, dont les qualifications débutent dès le mois de septembre prochain.


So Foot
paseric
Citation
Dernier défi pour les papys parisiens

Le Championnat de France de Ligue 2 reprend demain avec un très fort accent parisien. Au crépuscule de leur carrière, plusieurs anciens cadres du PSG ont trouvé cet été un point de chute dans l’antichambre de la Ligue 1. La
trentaine bien entamée, plus de 100 ans à eux trois, Jérôme Leroy (1996-1999 et 2001-2004 dans la capitale), Danijel Ljuboja (2003-2005) et Jérôme Rothen (2004-2010) forment un trio aux ambitions contrastées cette saison.

Leroy reprend du service
Pour sortir le milieu de terrain Jérôme Leroy, 38 ans, de sa jeune retraite et de ses vacances à Aix-en-Provence, il fallait faire preuve de persévérance. Et trois coups de fil motivés du directeur sportif du club istréen, Frédéric Arpinon. « Le premier, j’étais catégorique, c’était non, raconte le nouveau vétéran des joueurs de champ de la L 2. Le deuxième, j’ai dit : Pourquoi pas ? Le troisième, j’ai cédé. J’ai dit oui et signé pour un an, sans euphorie. » Un an, c’est aussi le temps passé sans toucher le ballon depuis la fin de son contrat à Evian, à garder la forme lors de séances de combat libre. « Je ne connais pas le championnat, je ne connais pas le club, précise-t-il.Mamotivation ? C’est de rendre service, l’aider à se maintenir pour lui rendre la pareille. »

Ljuboja retrouve Kombouaré
Sa célèbre crête décolorée est de retour sur les pelouses françaises. Deux ans après son départ de Nice, Danijel Ljuboja revient dans l’Hexagone, à Lens, où il a signé un contrat d’une saison, plus une en option en cas de montée. L’attaquant international serbe (2 sélections), âgé de 34 ans, reste sur deux années très réussies au Legia Varsovie : élu meilleur joueur et vainqueur de la coupe en 2012, il vient de réaliser le doublé coupe-championnat. Auteur de 30 buts lors de son séjour polonais, l’ancien du PSG peut encore surprendre. « Il est en forme, assure son agent, Jean-Charles Parot. Il voulait rentrer en France avec un bon challenge en Ligue 1 ou en Ligue 2. Il a choisi Lens car c’est un club historique et il sentait qu’on comptait vraiment sur lui. » Dans le Pas-de-Calais, Ljuboja retrouve Antoine Kombouaré. Son ancien entraîneur à Strasbourg compte sur lui pour aider le club à remonter en L 1.

Rothen revient au pays
Alors qu’il lui restait un an de contrat à Bastia, Jérôme Rothen, 35 ans, a mis fin à la belle histoire commencée en 2011. « Je ne pouvais plus lui garantir un statut de leader, explique Frédéric Hantz, l’entraîneur du club corse. Il demeure le grand artisan de la remontée et du maintien du Sporting en L 1. Caen a trouvé en lui un atout inestimable. » L’ancien milieu de terrain parisien a jeté son dévolu sur l’un des favoris pour lamontée. Le gaucher retrouve son club formateur où il avait fait ses débuts pros il y a seize ans. Non sans ambition puisque Caen, 4e l’an dernier, est favori logique au podium. « C’est un challenge intéressant. Un choix du coeur. »

CHRISTOPHE LEMAIRE,
THOMAS COUPPÉ ET MAXIME LE NAGARD
Le Parisien
Ja!
Citation
Ducrocq : « Blanc ne devrait pas rester, même s'il gagne le championnat »

Le PSG, Pierre Ducrocq connaît plutôt bien. Formé au club, le milieu de terrain était du doublé de 1998. Le type jouait avec Jay-Jay Okocha, Ali Benarbia ou Raï. Autant dire qu'il a été à bonne école. Reconverti directeur technique d'une agence sportive abritant des agents de joueurs (Kemari) ainsi que consultant radio pour France Bleu Île-de-France, l'ancien milieu de terrain (1997-2001) parle de son club de cœur avec amour et franchise. Un Clément Chantôme avant l'heure.

Pierre, ça te fait quoi de commenter le PSG pour Radio France Bleu ?
C'est mon club de cœur alors ça me fait kiffer mine de rien. Et puis sur le papier, elle est belle cette équipe quand même. On ne s'en rend pas bien compte.

Plus belle que celle de l'an dernier ?
Forcément. Tu n'as perdu personne sur le terrain et t'as pris Cavani, Digne et Marquinhos. Cavani, c'est exceptionnel comme recrue. Les deux autres sont encore jeunes, ils vont devoir être patients car il y a des clients déjà en place à leurs postes. Je suis rassuré car le club a gardé toute l'ossature de l'année dernière.

Le départ de Carlo Ancelotti et de Leonardo n'ont donc pas affaibli le PSG ?
Non. Carlito n'était pas l'atout principal du PSG. Même si je ne suis pas un grand fan de Laurent Blanc, je ne le vois pas se planter avec une telle équipe. Surtout avec leur vécu. Même les patrons du vestiaire, les mecs qui font le liant entre les étrangers et les Français sont restés. Je parle des Camara, des Douchez. C'est important des mecs comme ça. On est typiquement dans la continuité de l'année dernière. Laurent Blanc a pour lui cette réputation flatteuse de vouloir faire jouer ses équipes. C'est une promesse. Quant au départ de Leonardo, je fais confiance aux Qataris pour trouver une autre personne, avec un autre carnet d'adresses. Ça peut être intéressant d'avoir un autre réseau que l'Italie au final.

Le PSG est-il favori à sa propre succession ?
Ils sont archi-favoris. On a beaucoup parlé de Monaco avec Falcao, mais j'ai l'impression que le Colombien est l'arbre qui cache la forêt. Ils seront peut-être aux premières places mais ça dégage beaucoup moins de certitudes que le PSG. Le PSG, c'est quand même du lourd. Et à tous les postes.

La Ligue des champions peut-elle être un objectif réalisable ?
C'est encore trop tôt. Les mecs viennent de faire un quart de finale pour leur première année, c'est génial. Il faut faire aussi bien. Échouer une nouvelle fois en quart ne serait pas un échec. Au niveau européen, le club est encore un bébé. La Ligue des champions, ça demande du temps pour l'apprivoiser. Dans 3-4 ans, pourquoi pas. Il faut avant cela s'installer dans le giron européen.

Tu te reconnais encore dans ce club, toi, le Parisien ?
C'est difficile. Je me reconnais dans les meubles, le Parc, le maillot, tout ça. Mais après, dans l'ampleur que ça prend et dans ce que veut construire le Qatar, ça n'a plus rien à voir avec ce que j'ai vécu. Plus rien n'est géré pareil, tout a changé. Il n'y a plus aucun point commun avec le PSG que j'ai connu.

QSI a-t-il dénaturé le PSG ?
Le plus gros changement au club, ce n'est pas le Qatar qui l'a mis en place. C'est le Plan Leproux. Pour moi, c'est le changement le plus radical depuis la création du club. Je reste persuadé que tu pouvais faire autrement, différemment. Derrière, le Qatar arrive avec de l'argent et la volonté de faire grandir le club. Ça change tout mais pas fondamentalement. Le logo, ce n'est pas si dérangeant, cela s'était déjà produit avant du temps des anciens actionnaires. Ce qui m'aurait plus embêté, c'est de quitter le Parc des Princes et de construire un nouveau stade. Ça n'a pas l'air d'être dans les plans et c'est tant mieux. Le PSG, c'est le Parc. C'est non négociable.

Bizarrement, on a l'impression que QSI, malgré son pognon, mise énormément sur la formation.
Leur modèle, c'est le Barça. Alors oui, les Sakho, Chantôme, Ongenda, Coman, Maignan, Rabiot and co, ça correspond à cette idée d'un grand club au sens large : formateur, capable d'aller chercher les plus grandes stars et de faire jouer tout le monde ensemble. Ce n'est pas pour rien que le problème du futur centre d'entraînement est un dossier prioritaire pour eux. Ça rentre dans leur logique de croissance. Après, difficile de dire où iront les jeunes. Tous ne seront pas titulaires avec le PSG mais c'est important d'essayer.

Ça t'aurait plu de jouer dans cette équipe ?
Complètement. La question est : aurais-je eu ma place ? (rires). Franchement, je prenais la direction du banc direct. Mais avec la gnac que j'avais, pourquoi pas gratter une ou deux titularisations. Et puis jouer avec tous ces joueurs avec le maillot du PSG, c'est un rêve pour moi.

Quels joueurs te font vibrer dans cette équipe ?
Je ne vais pas être original en te disant Thiago Silva. Quand tu ne regardes que lui, tu te rends compte à quel point il voit tout avant tout le monde. Il anticipe en permanence. Alors oui, ça semble facile vu du canapé mais c'est énorme. C'est un monstre. Maxwell est assez fou aussi. C'est le seul latéral de France que je n'ai pas vu tacler une seule fois l'an dernier. Ça veut tout dire. Et puis y a Blaise Matuidi. Il joue à mon poste alors ça me fait plaisir. Le type sort d'une saison énorme. C'est impressionnant. J'espère qu'il va réussir à garder ce niveau de jeu.

Le PSG de Laurent Blanc peut-il être plus fort que celui d'Ancelotti ?
J'en suis persuadé. Est-ce que ça sera grâce à lui ? Pas forcément. Le groupe commence à se connaître, il y a un vécu, notamment du fait de la Ligue des champions. Les mecs se sont décomplexés. Ils ont pris conscience de leurs forces. Ils ont franchi un palier, notamment dans les tronches. Blanc ne devrait pas rester, même s'il gagne le championnat. Le PSG est devenu un club où les entraîneurs vont venir deux-trois saisons, gagner des titres, et partir. Le groupe est quasiment en auto-gestion, les mecs savent comment gérer les matchs. C'est un vrai collectif malgré tout. Alors 4-4-2 ou pas, c'est un détail du moment que toutes les zones sont occupées. Défensivement, ça s'est mis en place l'an dernier. Et quand t'as un mec comme Thiago Silva derrière, t'es serein.

Tu y crois, toi, à Cristiano Ronaldo au PSG ?
Il y a trois ans, je t'aurais dis que tu étais fou. Aujourd'hui, je serais même déçu que le PSG n'y arrive pas. Je reste persuadé que si les négociations avec le Real Madrid au sujet de Carlo Ancelotti ont pris autant de temps c'est à cause du Portugais. Le PSG ne fera rien cet été mais en 2014, ça partira. Pour moi, tout s'est joué au moment de Carlo.

Que manque-t-il aujourd'hui à ce club ?
Des associations de supporters. Quand tu vois le terrain, et que tu te souviens de l'ambiance qu'il y a pu avoir dans ce stade, cette magnifique caisse de résonance, tu ne peux qu'avoir des regrets. Avec des associations de supporters, un effectif comme celui-ci et la puissance financière que tu as, tu peux facilement t'inviter dans le top 5 européen.

Propos recueillis par Mathieu Faure

Source : Sofoot
Varino
Citation
« L’odeur me manque, les joueurs me manquent »

L’ancien milieu offensif du PSG ne cache pas son ambition : retrouver les terrains en tant qu’entraîneur.


DAVID GINOLA, sa femme et leurs deux enfants sont installés depuis 2009 à Londres, dans le quartier chic de South Kensington. « Et pas pour des mauvaises raisons (fiscales), assure-t-il. On est bien là-bas, les gens nous aiment bien et nous sourient. » L’été, ils le passent à Sainte-Maxime, où nous avons rencontré l’ancien milieu offensif international français (46 ans).

Depuis sa retraite, en 2002, Ginola a touché à tout, le cinéma, le vin, il a fait de la téléréalité, il a été consultant pour Orange une partie de la saison passée et Christophe Dominici voulait même qu’il fasse du rugby. « Il me trouvait balaise, et un jour il avait appelé Max Guazzini (le président du Stade Français) en lui disant qu’il fallait me prendre, que ce serait un coup de pub énorme. Max lui a dit que c’était n’importe quoi mais dix minutes après il a rappelé : “C’est sérieux, ce truc de Ginola ? Ce ne serait peut-être pas une mauvaise idée…” Mais bon, je n’ai jamais joué au rugby de ma vie. »

Ginola dit moins jouer au golf qu’avant et n’en parle presque plus, mais il parraine l’opération Balles blanches, un tournoi caritatif pour les enfants malades. Il adore le tennis et a gagné un tournoi Pro-Amdedouble, en 2011, associé à Björn Borg (« contre John McEnroe et le patron de Head, j’étais comme un dingue » , sourit-il). Il joue encore au foot, « surtout du foot à 7 » , et participe ici et là à des matches de bienfaisance. Mais son vrai job du moment, c’est d’être l’ambassadeur de la banque Barclays, pour laquelle il promeut la Barclays Premier League partout dans le monde, à travers des opérations associatives et commerciales. « Je rentre de douze jours en Asie, ce sont des fanatiques du Championnat d’Angleterre, un peu moins de la Ligue 1 » , dit-il.

IL SUIT SA FORMATION… À CARDIFF


Depuis onze ans, Ginola a tout fait… sauf travailler dans un club de foot. Et il nous a trop confié ses manques, au cours de ces trois heures à siroter quelques mauresques, pour qu’on ne l’ait pas entendu : il veut revenir. Il suit actuellement la formation d’entraîneur, à Cardiff, au pays de Galles, avec Patrick Vieira et les frères Ferdinand, notamment. « C’est plus près de chez moi et puis je ne me voyais pas revenir à Clairefontaine pour passer mes diplômes français. J’aurai bientôt la licence A de l’UEFA, qui me permettra d’entraîner en Premiership (D 2 anglaise) et j’espère passer la Pro Licence en 2014, pour pouvoir entraîner un jour en Premier League. » Le président de Gillingham (Ligue One, D 3) lui aurait récemment demandé de s’occuper de son équipe, mais « El Magnifico » a d’autres ambitions. Il parle beaucoup du Paris-Saint-Germain ( « mon club de coeur, évidemment » ) et a tenu à nous montrer une récente interview de Joan Laporta, sur Eurosport, dans laquelle l’ancien président du Barça disait : « Il manque au PSG une figure visible et connue dans le monde entier. Un type comme David Ginola, qui incarnait si bien l’élégance parisienne. »

« L’autre jour, conclut Ginola, notre responsable de la formation d’entraîneur nous a dit : “Les gars, si vous êtes là, c’est que vous êtes prêts à repartir pour vingt ans d’hôtel, de bus et de mises au vert. Vous êtes sûrs d’être prêts ?” Et là, je me suis dit que oui. L’odeur me manque, les joueurs me manquent. »

RÉGIS TESTELIN

L'Equipe
paseric
Pour compléter l'article sur Ginola :
Citation
Quiz
Quel est le joueur le plus fort que vous ayez côtoyé ?
George Weah.

Le joueur ou l'entraîneur perdu de vue que vous n'aimeriez jamais revoir ?
Aucun, même pas Gérard Houllier. Ce n'est pas Houllier qui m'a le plus dérangé, c'est l'absence de solidarité. Aucun joueur n'a levé le petit doigt pour dire "Oh, les gars, David ne va quand même pas tout endosser tout seul."

Le joueur le plus dingue que vous avez fréquenté ?
Faustino Asprilla. On habitait à 200 mètres l'un de l'autre à Newcastle et, tous les soirs, il y avait cent personnes chez lui, des voitures sur la pelouse et des filles partout. Il m'appelait à minuit en me disant "David, viens m'aider à faire partir tout le monde". Je débarquais en pyjama.

Quel est le joueur le plus marrant que vous avez rencontré ?
Paul Gascoigne. A 9 heures du mat', il avait toujours une histoire incroyable à raconter qui lui était arrivée. Il mettait tout le monde de bonne humeur, un clown.

Et le moins marrant ?
Paul Le Guen. Un mec super agréable mais pas un boute-en-train.

La plus grosse engueulade à laquelle vous avez assisté dans un vestiaire ?
Après une défaite 4-2 de Newcastle à Liverpool, en 1995. Kevin Keegan nous avait mis minables les uns après les autres dans le vestiaire. On ne pouvait plus l'arrêter.

La décision d'entraîneur que vous n'avez jamais comprise ?
Quand Artur Jorge a laissé Weah sur le banc, lors de notre demi-finale retour (de C2, en 1994) à Arsenal (1-1, à Paris ; 0-1, à Highbury). Quand il nous a annoncé l'équipe, on s'est tous regardés en se demandant pourquoi.

L'anecdote que vous n'avez jamais osé raconter ?
Ce qui ne se racontait pas il y a quinze ans ne peut toujours pas se raconter...

Le joueur actuel qui vous ressemble le plus ?
Gareth Bale ou Cristiano Ronaldo pour leur style de jeu. Mais ils marquent beaucoup plus que moi.

L'entraîneur que vous redoutiez le plus ?
George Graham, à Tottenham. Il avait un a priori sur moi, il ne me sentait pas. Mais, à chaque fois que je devais prouver à quelqu'un qu'il se trompait, j'étais bon. Et c'est la saison où j'ai été élu meilleur joueur d'Angleterre (1999).
Steff14
Citation
Ronaldinho se fait refaire les dents

Dans un entretien récent au mensuel So Foot, Ronaldinho expliquait qu'il n'avait pas voulu faire de chirurgie esthétique dentaire parce que cela faisait partie de lui et que cela le rendait reconnaissable. Le milieu international brésilien de l'Atlético Mineiro a changé d'avis. Mardi, l'ancien Parisien a été opéré : des facettes en porcelaine ont été posées et sa gencive a été redessinée. Sa nouvelle dentition sera scrutée ce mercredi soir lors du match de la 14e journée de Championnat contre Bahia (coup d'envoi à 00h30, jeudi, heure française).


lequipe.fr

ph34r.gif
Homer
Citation
Leonardo vient plaider sa cause à Paris

L’ex-directeur sportif du PSG se présente aujourd’hui devant le CNOSF qui doit examiner la sanction de quatorze mois infligée par la FFF.

Non, ce n’est pas une plaisanterie. Leo est bien de retour. Cinq semaines après avoir quitté le PSG et mis un terme à ses fonctions de directeur sportif, le Brésilien est arrivé hier à Paris. Pas pour négocier un spectaculaire come-back mais pour tenter de clore l’affaire du coup d’épaule donné à M. Castro, l’arbitre du match PSG - Valenciennes, le 5 mai dernier.

L’ancien dirigeant parisien est en effet attendu aujourd’hui au siège du Comité national olympique et sportif français (CNOSF), dans le XIIIe arrondissement de la capitale. A sa demande, la chambre des conciliations examinera la sanction prise par la commission supérieure d’appel de la Fédération française de football (FFF). Début juillet, l’instance fédérale lui a infligé quatorze mois de suspension (jusqu’au 30 juin 2014) de toutes fonctions officielles dans le monde du football et a assorti sa sanction d’une demande d’extension au monde entier. Détail savoureux, il n’a pas le droit pendant cette période de prendre une licence de joueur amateur en France.

Le dernier fil qui le relie à la France

A ce jour, la Fifa n’a toujours pas rendu d’avis sur la demande d’extension internationale formulée par la FFF mais la menace est réelle pour Leonardo. Sur le point de reprendre du service en Italie, très probablement à l’Inter Milan, dans un rôle encore à définir, il souhaite se débarrasser au plus vite de cette épée de Damoclès. Leonardo, accompagné de deux avocats, présentera au conciliateur nommé par le CNOSF un mémoire dans lequel il défend l’idée d’une sanction « manifestement disproportionnée ».

Selon certaines indiscrétions, un argument juridique de taille pourrait être soulevé par ses conseillers. L’audience ne devrait durer qu’une heure, deux au maximum. A l’issue des débats entre la partie requérante (Leonardo) et la partie adverse (FFF), deux scénarios sont possibles. 1. Un accord est trouvé, la sanction est allégée et le volet international de la sanction est supprimé. 2. Aucun accord n’est trouvé et le conciliateur émettra alors, dans les prochains jours, un avis que les deux parties pourront accepter ou pas dans un délai d’un mois. S’il n’obtient pas satisfaction, Leonardo pourrait ensuite se tourner vers le tribunal administratif de Paris. Cette histoire est le dernier fil qui le relie encore à la France. Pour le reste, il est désormais entièrement tourné vers sa nouvelle vie italienne. Leo, 43 ans, se marie le 7 septembre prochain à Lecco, au nord de Milan, avec Anna Billo, présentatrice de télévision. La liste des invités donnera quelques renseignements sur les attaches qu’il a conservées au PSG.

Le Parisien.fr
Varino
Citation
Leonardo, le coup du vice

Présent à une conciliation, hier, devant le CNOSF, l’ex-directeur sportif du PSG a avancé un vice de forme pour tenter d’obtenir une annulation de sa suspension jusqu’au 30 juin 2014.


LEONARDO était de retour à Paris, hier, un peu plus de cinq semaines après avoir quitté ses fonctions de directeur sportif. Un passage devant le CNOSF à l’issue duquel il a évoqué ses deux années comme dirigeant parisien : « Ces deux ans sont la période la plus importante de ma vie. (…) C’était court et intense. J’ai toujours voulu revenir au PSG, je ne regrette rien. J’y aurai vécu des émotions incroyables. » Et d’évoquer « une transformation totale en peu de temps, et c’est pour ça qu’il y a eu des choses bien faites et d’autres mal faites ».

Suspendu de banc de touche, de vestiaire d’arbitres et de toute fonction officielle par la commission d’appel de la FFF jusqu’au 30 juin 2014, « Leo » avait déposé un recours devant le CNOSF pour tenter d’obtenir une annulation, ou du moins une atténuation, de cette sanction consécutive à un coup d’épaule sur Alexandre Castro, l’arbitre de PSG-Valenciennes (1-1, le 5 mai).

À l’issue d’une réunion de deux heures, les deux conciliateurs désignés par le CNOSF ont annoncé à leurs interlocuteurs qu’ils remettraient leur proposition d’ici à la fin de la semaine prochaine. Pendant ce laps de temps, la suspension de Leonardo est provisoirement levée, même si l’intéressé n’entend pas en profiter pour s’engager dans un nouveau club, notamment l’Inter Milan, où il reste pressenti.

Dans l’environnement proche du club parisien, on relevait, hier soir, un argument développé par Mes Christophe Bertrand et Paul Mauriac, les avocats de Leonardo : le Brésilien n’étant pas licencié auprès de la FFF lors de son passage comme dirigeant du PSG (2011-2013), la Fédération n’avait pas le droit de le suspendre. Du côté de l’instance, qui avait envoyé un mémoire au CNOSF pour maintenir sa position, on semble balayer cet axe de défense, qui n’avait d’ailleurs jamais été soulevé par le PSG ou Leonardo, ni le 30 mai devant la commission de discipline de la LFP, ni le 3 juillet devant la FFF. Pour la Fédération, « Leo » disposait d’une licence de dirigeant auprès de LFP – une licence « acteur » –, ce qui autorisait les instances à le sanctionner pour les faits qui lui sont reprochés.

Si la proposition de conciliation ne satisfaisait pas Leonardo, le Brésilien n’exclurait pas de saisir le tribunal administratif pour tenter d’obtenir en référé la levée de sa sanction. Quant à la FIFA, elle attend visiblement l’issue de la procédure française avant de se positionner sur l’extension demandée par la FFF, le mois dernier.

JÉRÔME TOUBOUL (AVEC A. C.)

L'Equipe

Citation
« Le PSG est toujours en moi »

Leonardo, le retour. Cinq semaines après son départ du PSG, l’ex-directeur sportif a retrouvé la capitale hier à l’occasion d’une conciliation devant le Comité national olympique du sport français (CNOSF). Début juillet, il a été suspendu quatorze mois de toutes fonctions officielles par la Fédération française de football pour un coup d’épaule donné à M. Castro, l’arbitre du match PSG - Valenciennes. Aujourd’hui, Leonardo est encore sous la menace d’une extension de cette sanction au monde entier. A commencer par l’Italie, où il souhaite relancer sa carrière de dirigeant, probablement à l’Inter Milan. Bronzé et visiblement plus détendu qu’en fin de saison dernière, le Brésilien s’est exprimé pendant une dizaine de minutes. L’occasion d’évoquer son affaire et de reparler de son passage au PSG.

Quel bilan faites-vous de votre audience devant le conciliateur du CNOSF ?
Il n’a pas été possible de mener une conciliation parce que la Fédération française de football n’était pas là (NDLR : contactée, la FFF répond que les personnes susceptibles de la représenter n’étaient pas disponibles en cette période de congés estivaux). Je me suis exprimé librement, j’ai raconté ce que j’ai vécu, et nous avons aussi regardé les faits. De nouveaux éléments ont été mis en avant (voir ci-contre). Ils vont peut-être changer la donne.

Qu’attendez-vous de cette conciliation ?
Fondamentalement, c’est une question de principe. Moi je n’ai pas fait exprès (NDLR : de donner un coup d’épaule à M. Castro), ce n’était pas volontaire. Je continue donc à me défendre en suivant ce schéma.

Qu’est-ce qui vous ennuie le plus dans la sanction décidée par la commission supérieure d’appel de la FFF ? Est-ce la demande d’extension mondiale ?
L’extension mondiale fait partie de ce dossier. C’est l’une des choses qui comptent. Pour la suite, le fait que la FFF n’ait pas été présente nous oblige à considérer la saisie du tribunal administratif comme une possibilité. Mais, avant cela, nous attendons l’avis du comité olympique.

Que retenez-vous de votre passage au PSG ?
Contrairement à ce qui a été dit, le PSG a toujours été pour moi une passion… Pendant ces deux années, j’ai connu des émotions très fortes, des sentiments intenses. Une transformation totale du club a eu lieu en un temps très court. Beaucoup de choses ont été faites. Certaines bien, d’autres mal.

Avez-vous regardé les matchs du PSG depuis le début de la saison ?
Mais comment voulez-vous que je ne regarde pas les matchs du PSG ? C’est impossible. Je rêve au PSG, je pense toujours au PSG, je parle toujours avec des gens du club. Le PSG est toujours en moi. L’équipe est fantastique. Commencer avec deux nuls, ce n’est pas grave. En plus, l’équipe n’a pas mal joué. Laurent (Blanc) va avoir le temps de s’organiser, et le talent des joueurs va s’exprimer.

Votre avenir s’écrit-il désormais à l’Inter Milan ?
Avec l’Inter Milan, rien n’est défini. Je ne sais pas de quoi l’avenir sera fait. Mais les six mois passés là-bas (NDLR : comme entraîneur en 2011), c’est vrai, ont beaucoup compté pour moi.

Un retour au PSG est-il possible dans quelques années ?
(Il rigole.) Franchement, impossible à dire. Je ne fais pas de programme sur le long terme.



Citation
Leonardo n’avait pas de licence

L’argument juridique soulevé hier par les avocats de Leonardo pourrait faire l’effet d’un coup de massue. D’après des sources institutionnelles proches du dossier, l’ancien directeur sportif du PSG ne disposait d’aucune licence officielle de dirigeant depuis son arrivée à Paris en juillet 2011. Ce « détail » avait jusqu’à présent échappé à tous les acteurs du dossier. Ses conseillers s’en sont aperçus et ont visiblement décidé de s’en servir. Ils ont défendu l’idée qu’en tant que non-licencié, Leonardo ne peut être soumis aux procédures disciplinaires instruites par la Ligue de football professionnel ou la FFF. Si cet argument est entendu par les conciliateurs du CNOSF, une annulation pure et simple de la sanction est envisageable. Dans son mémoire, la FFF oppose à cet argument un statut très flou « d’acteur public » qui rendrait Leonardo responsable, malgré tout, de ses actes devant les instances disciplinaires sportives.

Le Parisien
scourmy
Citation
(Boursier.com) -- C'est officiel, Sébastien Bazin a été nommé président directeur général d'Accor par le conseil d'administration de la société réuni ce matin. Le communiqué diffusé par le groupe hôtelier précise que l'intéressé a mis fin à tous ses mandats chez Colony Capital Europe, qu'il dirigeait depuis 1997.

Philippe Citerne, qui devient vice-président, a souligné que le conseil "a considéré Sébastien Bazin comme le meilleur choix pour le Groupe Accor parmi l'ensemble des candidatures de grande qualité considérées", en mettant en avant son "excellente connaissance" du groupe, son expérience de l'industrie hôtelière et une "vraie culture internationale". Les co-fondateurs Gérard Pélisson et Paul Dubrule ont apporté leur soutien à cette nomination. En revanche, Yann Caillère, directeur général jusque-là, va quitter le groupe.

"La bonne nouvelle de cette annonce est de clore une phase d'incertitudes", souligne le bureau d'études CM-CIC Securities, qui voit quand même quelques bémols à intégrer, au premier rang desquels le fait que l'accélération, nécessaire, vers le numérique, ne produira ses effets que sur le moyen terme. A plus brève échéance, l'analyste estime qu'il existe un risque de déstabilisation en interne, notamment parmi les franchisés, et qu'il subsiste "la crainte d'une lecture par le marché que Colony soit en train de chercher une porte de sortie pour sa participation".
ribob
Citation
D’après Sky Sports, Stéphane Sessegnon a été appréhendé en conduite en état d’ivresse.

Une nouvelle qui devrait faire plaisir à son coach Paulo Di Canio qui a récemment imposé un code strict de conduite au sein des Black Cats. De lourdes sanctions sont donc à prévoir pour l’ancien joueur du PSG, que ce soit par la justice mais aussi par son club.


FM
Homer
Citation
Sakho a «atteint tous ses objectifs» avec Paris

Au lendemain de l'officalisation de son transfert à Liverpool, Mamadou Sakho a tenu à remercier mardi les supporters parisiens pour leurs nombreux messages de sympathie. Sur son site officiel, le défenseur formé au PSG, nommé capitaine à l'âge de seulement 17 ans, a aussi justifié son choix de carrière. «J’ai atteint tous les objectifs que je m’étais fixés avec mon club de coeur et je suis très fier d’avoir partagé tous ces bons moments avec vous, a-t-il indiqué. C’est une nouvelle aventure qui s’offre à moi (...). Quoi qu'il arrive, le sang de Paris coulera toujours dans mes veines...»

L'Equipe.fr
Varino
Citation
« Je pars la tête haute »

MAMADOU SAKHO, le nouveau défenseur de Liverpool, revient sur la manière dont s’est achevée son histoire avec le PSG.


Une semaine après s’être engagé pour quatre saisons avec Liverpool – et un transfert de 19 M€ (plus 4 de bonus) – puis avoir découvert en spectateur le stade d’Anfield, dimanche, à l’occasion de la réception de Manchester United (1-0), Mamadou Sakho (23 ans) s’exprime pour la première fois sur les conditions de son départ du PSG. Il s’imaginait sans doute rester encore un peu dans son club formateur, y remporter quelques titres supplémentaires, mais pas dans un rôle de remplaçant qui l’aurait privé d’une éventuelle Coupe du monde. Son histoire s’écrit désormais en Angleterre, dans un club fantastique où il ne pense plus qu’à progresser encore.

« Pour la première fois de votre carrière, vous allez porter un emblème qui n’est pas celui du PSG. Quelle impression cela fait-il ?
– Disons que c’est… ( Il cherche ses mots.) C’est différent. Mais voilà, il faut penser à autre chose. J’ai accompli beaucoup de choses avec Paris dont je suis très fier et je pars la tête haute. J’espère maintenant que la relève sera opérationnelle pour suivre le chemin que des joueurs formés au club ont tracé. On est les représentants du centre de formation. Avant, on disait qu’aucun joueur n’en sortait. On a prouvé le contraire. Avec le nouveau projet du club, on dit toujours que ce sera difficile pour les jeunes de s’imposer et grandir. Mais ils doivent y croire.

Quitter le PSG cet été était-il votre désir premier ?
– Mon désir premier, c’est de continuer à progresser puis d’atteindre les objectifs que je me suis fixés depuis le début de ma carrière. C’est ma carrière qui m’a dicté ce choix-là. Je l’assume sans regret. Aujourd’hui, j’arrive dans un super club, avec un public fantastique.

Quand vous disiez, lors de la tournée du PSG en Suède, en juillet, que votre décision était prise, pensiez-vous déjà à un départ ?
– Je m’étais entretenu avec mes dirigeants, le coach et le président. Des choses ont été dites mais elles n’ont pas forcément été suivies d’effet. Voilà. Mais je n’ai aucun problème, je n’éprouve aucune amertume. C’est comme ça.

On sent tout de même une pointe de regret…
– Pas du tout. Je suis très fier d’avoir signé à Liverpool. De la même manière que je pars avec fièrté du PSG, avec un titre de champion (2013), une Coupe de France (2010) et une Coupe de la Ligue (2008) en poche.

« À LIVERPOOL, VOUS CROYEZ QU’IL N’Y AURA PAS DE CONCURRENCE ? »

Estimez-vous avoir eu votre chance cette saison ?

– (Il rigole.) Sur le temps de jeu, non, on ne peut pas dire ça (voir chiffre). Vous savez, il y a des choses qui se passent dans un club dont je ne parlerai pas. Je dis juste, contrairement à ce que j’ai pu entendre, que la concurrence ne m’a jamais fait peur. Moi, j’ai grandi dans le combat. À Liverpool, vous croyez qu’il n’y aura pas de concurrence à mon poste?

Avez-vous eu le sentiment d’être un peu viré de chez vous ?
– Encore une fois, pas du tout. Partir a été mon choix. Je ne suis pas poussé vers la sortie.

Dans quelle mesure votre non convocation en équipe de France, pour le déplacement en Belgique a-telle pesé dans votre décision ?
– Je prends mes décisions en fonction de mes convictions et de mes choix de carrière. Laurent Blanc disait lui-même, à l’époque où il était sélectionneur – et il me l’a confirmé –, qu’un joueur devait faire ses choix par rapport à l’équipe nationale. C’est ce qui m’arrive. Cela fait quatre ans que je suis en équipe de France et la seule fois où je n’ai pas été retenu, c’est pendant l’Euro 2012. Je l’ai encore en travers de la gorge mais ça m’a fait grandir. Je voulais juste que ça ne se reproduise pas...

Auriez-vous pu patienter jusqu’en janvier ?
– J’ai voulu rendre au PSG ce qu’il m’avait apporté. Partir en janvier (à six mois de la fin de son contrat) aurait été dommage pour les deux camps. Bien sûr, j’aurais pu faire le jackpot financièrement, mais ce n’était pas mon choix. Je voulais que le club s’y retrouve aussi.

« LE PARC RECONNAÎT LES VRAIS PARISIENS »

Nasser al-Khelaïfi, le président du PSG, ne voulait pourtant pas vous laisser partir.
– Non. Mais c’est quelqu’un de compréhensif. Il a vu mes états d’âme. Pour le bien-être de tous, il a su lâcher la corde.

Plusieurs clubs s’intéressaient à vous. Pourquoi Liverpool ?
– Parce que la Premier League est le meilleur Championnat du monde. C’était le club qui meproposait le projet qui me correspondait le mieux. Les dirigeants ont su me convaincre.

Quelles sont vos premières impressions, en tant que spectateur, sur Anfield ?
– Ça m’a confirmé que j’avais fait le bon choix. C’est un public fantastique, une très belle équipe. Les chants des spectateurs sont beaux même si, pour le moment, je ne comprends pas encore l’anglais (il se marre).

Il y a une meilleure ambiance à Anfield qu’au Parc ?
– Ce n’est pas comparable. Le Parc, c’est mon berceau. Je tiens d’ailleurs à remercier le public pour l’ovation qu’il m’a donnée, samedi dernier, alors que j’étais à Liverpool en train de signer mon contrat. De toute façon, je sais qu’il reconnaît les vrais Parisiens. »


L'Equipe
wil
Citation
Liverpool : Molby déplore l'arrivée de Sakho

Le Danois Jan Molby, ancien milieu défensif de Liverpool, ne comprend pas pourquoi les Reds ont recruté Mamadou Sakho.



Jan Molby, ancien milieu de terrain des Reds, a beau chercher, il n’arrive pas à saisir l’intérêt de Liverpool en recrutant Mamadou Sakho. Un besoin à ce poste ? « Quand vous attaquez la saison avec trois matchs sans prendre de but, c’est un peu surprenant de voir débarquer deux défenseurs centraux le dernier jour du Mercato. » La notoriété de Sakho, jeune international français qui présente déjà 14 sélections ? « Avec tout le respect que je lui dois, quand il est arrivé, il n’y a pas eu la queue devant le magasin du club pour acheter des maillots floqués à son nom. Une recrue de poids, c’est quelqu’un qui vous fait bondir de votre siège, comme peuvent le faire Mesut Ozil (Arsenal), Willian (Chelsea) ou Henrik Mkhitaryan (Dortmund). »

Tout pour s’imposer en Premier League

Et même les débuts précoces de Sakho chez les professionnels (ndlr : il a porté à plusieurs reprises le brassard de capitaine du PSG à seulement 17 ans) ne parviendront pas à convaincre Molby, définitivement déçu. En attendant malgré tout de voir… « Il y a quelque chose qui ne va pas quand vous voyez où il en était à l’âge de 17 ans. Mais il n’a encore que 23 ans et s’il parvient à retrouver la forme de ses débuts… Il est grand, costaud et rapide, soit tous les critères pour réussir en Premier League. » Il ne reste plus à Mamadou Sakho qu’à faire mentir le Danois.


Foot 365
Homer
Citation
Sakho titulaire

Transféré en provenance du Paris-SG pour 19 millions d’euros le 1er septembre dernier, Mamadou Sakho va effectuer ses grands débuts sous le maillot de Liverpool. Le défenseur international français a été titularisé par Brendan Rodgers pour le déplacement des Reds à Swansea (21h00). Il sera associé à Skrtel en charnière centrale.


Citation
Ancelotti : «Là, je n'ai pas compris»

Dans un entretien accordé à notre journal, mardi, Carlo Ancelotti revient sur les raisons qui l'ont conduit à quitter le Paris-SG à la fin de l'exercice 2012-2013.

Pour son premier entretien à un média français depuis son départ du Paris-SG en juin, Carlo Ancelotti a choisi L’Équipe. L’entraîneur italien revient mardi sur les raisons qui l’ont poussé à quitter le club de la capitale, qu’il avait conduit la saison dernière à son premier titre de champion de France depuis 1994 et à un quart de finale de la Ligue des champions (éliminé par le FC Barcelone, 2-2, 1-1).

«C’est après la défaite à Reims (0-1, le 2 mars) que j’ai pris ma décision, glisse le Mister. Là, je n’ai pas compris. On était leader du Championnat avec deux points d’avance, on avait gagné à Valence (2-1, le 12 février 2012, en huitièmes de finale aller de la C1) et pourtant…» Et Ancelotti de poursuivre : «Tout le monde a pensé que j’étais parti parce que j’avais le Real Madrid. Ce n’est pas vrai. J’ai pris cette décision, je ne sais pas si elle était bonne, mais c’était devenu trop compliqué au PSG.»

Alors qu’Edinson Cavani a été recruté cet été pour 64 M€ par le club parisien, le technicien imagine son association avec Zlatan Ibrahimovic : «Si Cavani marque plus (qu’Ibra), ça signifiera que le PSG sera champion, parce qu’Ibra va en marquer, des buts ! Mais Ibra n’a pas de problème pour donner de bons ballons. C’est un joueur collectif, tout le monde ne l’a pas compris.»


Citation
Ancelotti : «Je n'ai pas senti la confiance»

Dans un entretien accordé à notre journal, mardi, Carlo Ancelotti revient sur les raisons qui l'ont conduit à quitter le Paris-SG à la fin de l'exercice 2012-2013.

Pour son premier entretien à un média français depuis son départ du Paris-SG en juin, Carlo Ancelotti a choisi L’Équipe. L’entraîneur italien (54 ans) revient mardi sur les raisons qui l’ont poussé à quitter le club de la capitale, qu’il avait conduit la saison dernière à son premier titre de champion de France depuis 1994 et à un quart de finale de la Ligue des champions (éliminé par le FC Barcelone, 2-2, 1-1). «C’est après la défaite à Reims (0-1, le 2 mars) que j’ai pris ma décision, glisse le Mister. Là, je n’ai pas compris. On était leader du Championnat avec deux points d’avance, on avait gagné à Valence (2-1, le 12 février 2012, en huitièmes de finale aller de la C1) et pourtant … » Et Ancelotti de poursuivre : « C’est vrai qu’on a très mal joué. Mais je pensais qu’après les trois bons mois qu’on venait de faire, j’aurais un petit peu de tranquillité. Là, je n’ai pas senti la confiance. Dès le lendemain, j’ai dit à Leonardo (alors directeur sportif) que je n’entraînerais plus le PSG à l’issue de la saison. »

« La première fois que je suis allé à Bernabeu pour la présentation, je suis allé dans la salle du club et j'ai vu les neufs C1 : ça te met un grosse pression ! »


Le technicien italien affirme que son choix n’est pas lié à l’intérêt du Real Madrid : « Tout le monde a pensé que j’étais parti parce que j’avais le Real Madrid. Ce n’est pas vrai. J’ai pris cette décision, je ne sais pas si elle était bonne, mais c’était devenu trop compliqué au PSG. » Ancelotti évoque la découverte de son nouveau club et mesure les attentes qui pèsent sur lui. « Quand tu arrives à Bernabeu, tu vois toutes les photos : Di Stefano, Ronaldo, Santillana… Cela te donne plus de responsabilités, de motivation. La première fois que je suis allé à Bernabeu pour la présentation, je suis allé dans la salle du club et j’ai vu les neufs C1 : ça te met un grosse pression ! » Questionné sur l’arrivée à Madrid du Gallois Gareth Bale pour près de 100 M€, l’entraîneur y voit un renfort de poids. « Je ne sais pas combien le club a payé mais c’est comme ça. Le plus important, c’est que le club ait acheté un très grand joueur qui peut l’aider à gagner des titres. Ronaldo aime jouer à gauche, Bale à droite, comme lors de sa dernière année à Tottenham, et Benzema en pointe, avec Isco derrière lui. Il n’y a aucun problème pour aligner ces quatre-là. »

Enfin, l’entraîneur donne son avis sur la venue d’Edinson Cavani à Paris. Et pense que son association avec Zlatan Ibrahimovic est prometteuse. « Si Cavani marque plus (qu’Ibra), ça signifiera que le PSG sera champion, parce qu’Ibra va en marquer, des buts. Mais Ibra n’a pas de problème pour donner de bons ballons. C’est un joueur collectif, tout le monde ne l’a pas compris. »

L'Equipe.fr
Biz Markie
Citation
Ancelotti a payé pour venir
Le président du Real Madrid, Florentino Perez, a révélé que Carlo Ancelotti avait payé plus de trois millions d'euros de sa poche pour venir.



Dans un entretien à la Cadena Ser
, Florentino Perez s'est exprimé pendant près d'une heure et est revenu sur les dossiers qui ont fait l'actualité du Real Madrid ces dernières semaines. Mais ce qui fait parler, ce sont ses révélations sur la venue de Carlo Ancelotti. Le président madrilène a révélé que le club «a payé sept millions (pour le faire venir). Ancelotti a payé la moitié et nous l'autre.»

Toujours au rayon des transferts, Perez a reconnu que le Real avait versé «30 millions d'euros» à la Real Sociedad pour Illarramendi et non 40 comme «certains ont déclaré.» Enfin en réponse aux déclarations de Tata Martino, l'entraîneur de Barcelone, qui avait déclaré que le montant pour Bale était «un manque de respect pour le reste du monde en général», le président du Real Madrid a déclaré : «Tata Martino est nouveau, il ne sait rien du prix qu'il évoque. Il ne sait ni comment fonctionne le football, ni Barcelone.»


lequipe.fr
corto-news
Citation
L'ancien préparateur physique du PSG Raphaël Fèvre «n'a jamais eu la sensation d’être avec des stars»

FOOTBALL – Il est à la recherche d’un emploi…

De 2009 à 2012, il a été le préparateur physique principal du PSG. D’Antoine Kombouaré à Carlo Ancelotti, Raphaël Fèvre a vécu de l’intérieur la mutation du club. Sans emploi après un passage à Brest et dans l’équipe nationale d’Oman la saison dernière, le préparateur physique participait cette semaine à un stage de l’Union nationale des entraîneurs et cadres techniques professionnels du football (Unecatef). L’occasion d’évoquer sa situation et de revenir sur son expérience au sein du club parisien, déjà fréquenté entre 1999 et 2005.

Comment vivez-vous votre période de chômage?

Ce n’est jamais simple. Je me suis positionné sur ce stage car je ne voulais pas rester à me morfondre chez moi. Se retrouver avec d’autres techniciens me permet de me dire que je dois rester concentré et continuer de progresser pour retrouver du boulot. Pour l’instant, je ne le vis pas mal mais plus le temps va avancer, plus ça va devenir délicat. J’aime la vie de groupe, m’occuper des joueurs et développer des relations avec eux. Je suis heureux avec ma famille mais j’en ai besoin. Tu te dis que cette période d’arrêt va permettre de te remettre en question mais finalement, le manque est trop important.

Revenons à votre passage au PSG. Quand les investisseurs qataris sont arrivés, aviez-vous conscience d’être menacé?

On a très vite senti que la pression n’était pas la même. L’attente, surtout vis-à-vis d’Antoine Kombouaré, était différente. On sentait que la saison allait être compliquée mais on essayait de l’occulter. Antoine protège énormément son staff des aspects extérieurs. Tous les petits couacs qu’il pouvait y avoir, il ne nous en parlait pas.

Comment avez-vous vécu son départ?

Il nous a annoncé qu’il partait le midi avant le match contre Saint-Etienne (en décembre 2011). Finalement, on gagne, on est leaders à la trêve et je me dis qu’il va peut-être pouvoir rester. Mais au moment de monter dans le bus après le match, je vois Leonardo prendre Antoine par le bras et je me dis qu’on n’aura pas cette chance-là.

Pensiez-vous être également débarqué lors de la trêve hivernale?

Oui, je commençais à chercher ailleurs. Finalement, Leonardo me convoque et me dit «tu dois voir Carlo Ancelotti et Giovanni Mauri (le préparateur physique et ami de Carlo Ancelotti). Je les vois, j’appelle Antoine et je lui dis que je pense partir. «Non, reste bosser avec Carlo Ancelotti, ça sera une très bonne expérience pour toi», me dit-il.

Comment s’est passée la cohabitation avec Giovanni Mauri, le nouveau préparateur physique principal?

Les rapports étaient compliqués. A la fin, je ne faisais que poser et enlever les coupelles à l’entraînement. C’est une histoire de personnes, son attitude ne me plaisait pas et je lui ai clairement fait comprendre. Il n’avait pas vraiment de méthode. Devant, les joueurs, je n’ai rien montré. Quand ils me disaient que Mauri faisait n’importe quoi, je le défendais. Il avait un problème avec les Français, il avait cette image de joueurs fainéants. A la fin de la saison, Carlo Ancelotti me propose de rester une année supplémentaire. Je lui ai dit que je souhaitais avoir un vrai rôle et il m’a fait comprendre que ça serait compliqué. On en est donc restés là.

Quel souvenir gardez-vous de cette période?

Rien de négatif. Le PSG reste mon club, je suis Parisien d’origine. J’ai vécu une expérience magnifique avec Carlo Ancelotti. En-dehors d’être un très bon entraîneur, c’est humainement l’une des personnes les plus fortes que j’ai rencontrées. Il est formidable avec les gens, du petit mec qui lui amène ses papiers au président du club. Même avec le recul, je souhaiterais revivre cette expérience.

Comment étaient les rapports entre les joueurs lors de cette saison?

Il y avait une petite coupure, qui n’existe plus maintenant, entre les Français et les étrangers. L’année suivante, Ancelotti a réussi à créer un vrai groupe et à mélanger tout le monde. La scission n’était pas exacerbée. Les Français faisaient des soirées, invitaient les étrangers mais ces derniers ne venaient pas. Les débuts ont été compliqués.

Certains joueurs étrangers arrivés en cours de saison comme Alex ou Thiago Motta avaient-ils des exigences particulières?

Je n’ai jamais eu la sensation d’être avec des stars. Ils n’ont jamais fait sentir qu’ils venaient de tels ou tels clubs, qu’ils avaient tel ou tel palmarès… L’image que le public peut avoir des joueurs n’est pas forcément celle que l’on a à l’intérieur. Ils sont venus avec beaucoup de simplicité.

Etes-vous resté en contacts avec certains joueurs?

J’ai des relations particulières avec certains joueurs comme Mamadou Sakho que j’ai connu très jeune. Cet été, avant son départ à Liverpool, on a échangé par texto. Avec les autres, on ne s’appelle pas régulièrement mais on a toujours plaisir à se recroiser sur les terrains. Quand le PSG est venu à Brest la saison dernière, tous les joueurs sont venus me voir et ont eu un petit mot gentil.

Où souhaiteriez-vous travailler maintenant?

Je n’accepterai pas n’importe quoi. Je veux un vrai projet, une structure qui a envie de progresser. Si c’est en France, ça serait parfait mais je n’aurai aucun souci à partir travailler à l’étranger. Je suis ouvert à tout.


20minutes.fr

http://www.20minutes.fr/sport/football/123...ion-detre-stars
Le Cyclone
Citation
Hechter : «La mémoire du PSG n'existe plus»

Dans "Daniel par Hechter", une autobiographie publiée mercredi (éditions Pygmalion), l'ancien président du PSG (de 1973 à janvier 1978) revient sur l'affaire de la double billetterie, qui l'obligea à quitter son poste. Il se réjouit aussi de l'investissement du Qatar au PSG, mais déplore une certaine distance du club avec son passé.

«Daniel Hechter, comment en êtes-vous venu à soupçonner Philippe Séguin d’avoir vous destituer du PSG ?
Dans cette affaire, tout n’était pas très clair. Quelques mois après ma radiation par les instances, Maurice Szafran, journaliste au Matin de Paris, m’appelle pour me dire qu’il a une histoire à me raconter. Il s’agit de celle d’Alain Rosen, qui était en fait un espion nazi intorduit dans la Résistance pendant la Guerre. Cette fois, il s’infiltrait dans le PSG, d’abord via l’ancien joueur Philippe Redon. De son côté, Philippe Séguin m’a poussé à l’embaucher au club en me disant qu’on était débordé parce qu’on était que cinq pour s’occuper de tout. Quand j’ai demandé à Séguin d’où sortait Rosen, il m’a répondu que ce type était très bien vu au RPR et qu’il pouvait nous rendre des services. Mais je découvrirai à quel point il a pris tout le contrôle de la billetterie. Il y avait quand même des choses bizarres comme ce jour d’un match contre Saint-Etienne où il m’annonce 36 000 places vendues alors que le Parc, qui peut accueillir 45 000 spectateurs, était plein…
Peu après, je décide de licencier Rosen. Il y a alors des pressions sur les membres du comité directeur du PSG, comme Francis Borelli et Bernard Brochand, qui finissent par me dire : "Attends avant de le virer, on n’a pas de preuves…" Mais, moi, cela faisait trois fois de suite qu’il mentait sur le nombre de places vendues et je ne garde pas un type en qui je n’ai pas confiance. Je le vire en octobre 1977. Deux mois plus tard, je pars en vacances en Guadeloupe. Je lis alors dans France Soir qu’on parle d’une caisse noire au PSG. Cette caisse noire existait, c’est vrai. Il nous fallait sortir environ 30 000 francs par mois (l’équivalent de 20 000€ en 2013) pour des compléments de salaire en liquide à verser à quatre ou cinq joueurs, dont le salaire était limité à 12 000 francs mensuels (6 750 € actuels) par les instances. En ne déclarant pas la vente de quelques centaines de places par match, on parvenait à dégager cet argent. C’était d’autant plus facile que les finances des clubs n’étaient alors pas contrôlées. En plus, cette combine m’avait été soufflée par des dirigeants d’autres clubs, dont ceux de Reims. A l’époque, comment s’alimentaient ces caisses noires très répandues en France ? Par exemple en ne déclarant pas les recettes des matches amicaux, comme on le faisait avec le Tournoi de Paris.

Quel impact a eu cette affaire sur votre vie ?
Une très grande frustration doublée d’un sentiment d’injustice. Quand je me suis retrouvé dans une confrontation avec Rosen devant le juge d’instruction, je le vois encore se lever et me dire, presque au garde-à-vous : « M. Hechter, j’ai beaucoup de respect pour vous, mais j’avais une mission et je l’ai remplie… » A l’époque, je n’avais pas tous les éléments donc je ne comprenais pas bien ce que Rosen entendait par « mission ». Toute cette affaire a été montée d’une façon assez machiavélique.

Pour vous, aucun doute, il s’agit d’une machination politique orchestrée à l’époque par le RPR pour récupérer le contrôle du PSG ?
Attention, Philippe Séguin ne s’est pas vengé. De quoi se serait-il vengé ? La vérité, c’est que cet homme avait déjà fait du lobbying pour tenter de récupérer, après Jean Sadoul, la présidence du Groupement professionnel (l’ancêtre de la LFP). Sadoul s’en était aperçu et Séguin avait échoué. Le premier avait la main sur les présidents du club ; le second était un fonctionnaire de la Cour des comptes qui leur faisait peur. Séguin voulait un poste dans le football pour asseoir une ambition politique, lui qui cherchait une circonscription pour se faire élire député. Alors, en 1977, alors que Jacques Chirac vient d’être élu maire de Paris, il va imaginer de monter un grand club omnisports à Paris, qui fusionnerait le PSG, le Racing, le Stade Français et le CA Montreuil. Il se voyait présider la société d’économie mixte qui servirait de cadre juridique à ce club, et il pensait se faire rémunérer pour cette fonction.

Personnellement, vous étiez donc prêt à accepter que le PSG fusionne notamment avec le Racing ?
Oui. Monter un grand club omnisports comme le Real Madrid ou le Barça, l’idée me plaisait. C’est un peu ce que les Qatariens sont en train de faire, d’ailleurs. Lors de cette réunion, j’étais le seul d’accord avec ce projet. Les autres présidents ont exprimé leur désaccord, surtout celui du président du Racing, qui représentait ses 16 000 membres, mais Jacques Chirac passe outre et conclut la réunion en disant : "Eh bien puisque tout le monde est d’accord, demandons à Philippe Séguin de monter une société d’économie mixte"!

«Daniel Hechter, sans un précédent livre, "Le Football business", publié en 1979, vous étiez très piquant envers Francis Borelli, qui vous avait succédé à la présidence du PSG. Vous l’êtes beaucoup moins dans votre autobiographie. L’amertume s’est dissipée ?
Le temps permet toujours de relativiser les choses. J’ai toujours dit que le PSG, c’était l’histoire de quatre copains qui partaient en week-end à Deauville. J’étais le conducteur. Je me faisais prendre à 190 km/h et on me retirait le permis. J’aurais pu alors imaginer passer à l’arrière pendant qu’un autre prenait le volant. Là, que s’est-il passé ? Borelli s’est empressé de prendre le volant et m’a laissé au bord de la route. Et puis, bon, il arrive un âge où on n’a plus beaucoup d’espoir dans la race humaine. Mais c’est encore plus vrai de nos jours. Quelque part, le football est un peu de la politique. J’ai vu des gens, dans le football, se comporter comme des politiques. Sans foi ni loi. En politique, si vous voulez réussir, il faut à un moment "tuer" quatre ou cinq de ses "frères".

A deux reprises, en 2003 puis en 2006, vous sembliez en mesure de pouvoir revenir au club. Pourquoi cela ne s’est-il jamais concrétisé ?
Je sais surtout pourquoi les choses ont échoué la première fois. Un peu plus tôt, à cette époque, après m’être occupé en Suisse de l’Etoile de Carouge, j’avais tenté de reprendre le Servette de Genève, le club de la ville où je réside, alors détenu par Canal+. Gilbert Sau, un agent de joueurs à la réputation controversée, me dit : « M. Hechter, il y a un problème, Canal ne veut pas vous vendre le Servette. » C’était étonnant parce que Canal avait besoin de vendre le club dans les huit jours pour ne pas se retrouver face au règlement de l’UEFA, qui interdit à deux clubs détenus par un même actionnaire de participer en même temps à la Coupe d’Europe. Canal a alors proposé à Michel Coencas de reprendre le Servette. Pourquoi n’ont-ils pas voulu me le vendre ? On peut tout supposer.

Et que supposez-vous le plus ?
Je connais le milieu du foot. Je sais ce qu’il s’est passé à une certaine époque au PSG, notamment sur les transferts. Il s’est dit aussi des choses sur le Servette mais je n’en ai pas la preuve, alors je n’en parlerai pas. Vous savez, quand vous plongez votre nez dans les comptes d’un club, vous vous apercevez rapidement des éléments troublants, comme des commissions d’agents surmultipliées.

Daniel Hechter, Vous n’avez jamais eu peur de perdre de l’argent dans le football ?
Pour moi, on peut gagner de l’argent dans le football. Pourquoi ? Parce que c’est le seul métier au monde où vous connaissez approximativement votre chiffre d’affaires le premier jour de l’année. Entre les droits TV, les recettes stades estimées et le sponsoring, vous avez grosso modo votre budget. Donc si vous avez 100 M€ de revenus, il suffit de dépenser 90 M€ et de garder 10 M€ comme bénéfices.

Il y a dix ans, dans une lettre au Monde, vous vous demandiez où était passée l’âme du PSG. Vous posez-vous toujours la question aujourd’hui ?
La débauche d’argent dans le football est irréversible. Ce sport est devenu une sorte de jeu auquel prennent part une trentaine de milliardaires dans le monde, qu’ils soient du Moyen-Orient, d’Angleterre, de Russie, des Etats-Unis… La surenchère devient ainsi inévitable. Les sommes dans le football sont scandaleuses, des salaires sont indécents, mais on ne peut rien y faire, c’est comme ça. D’un autre côté, on a des millions de gosses qui rêvent grâce au foot. Et ça, c’est beau. On ne peut pas tout avoir. Ce que fait le Qatar au PSG, je trouve ça formidable pour les gosses parisiens. Et un gosse qui pense au foot, c’est un gosse qui ne va pas penser à se droguer ou à aller faire un casse.
Le problème, avec les Qatariens, c’est que la mémoire du club n’existe plus depuis qu’ils ont pris le club (en juin 2011). Récemment, ce qui m’a le plus choqué, c’est la débaptisation du Salon Just Fontaine au Parc des Princes. Parce que "Justo" n’est pas seulement l’ancien entraîneur du PSG, celui de la montée en D1 en 1974. Il est aussi un symbole du football français. Le changement du maillot me fait mal également. Quand on voit le maillot que j’avais dessiné à l’époque… Dessiner un maillot, c’est un métier. Ce ne sont pas les stylistes de sixième ordre de Nike qui savent faire ce genre de choses.

Pourquoi n’avez-vous pas de relations avec l’actuelle direction du club ?
J’ai profité de la sortie de mon livre pour passer un coup de fil à Jean-Claude Blanc (le directeur général du PSG). Je lui ai dit : "Votre président (Nasser al-Khelaïfi) ne me connaît pas et je pense que c’est une erreur ." Je n’ai aucune ambition mais moi qui connais bien Paris et le football parisien, j’estime pouvoir être de bon conseil de temps à autre. J’ai proposé à Jean-Claude Blanc de les inviter à déjeuner. Je pense que eux auraient pu faire cette démarche avant, mais bon… C’est vrai qu’ils ont déjà organisé un repas avec les anciens présidents. Mais je n’y suis pas allé. Je n’ai rien à voir avec certains de mes successeurs…»


Jérôme Touboul


Lequipe.fr
Homer
Citation
Leonardo : "Je voulais Mourinho"

Dans un long entretien au JDD ce dimanche, l’ancien directeur sportif du PSG raconte les coulisses de la succession d’Ancelotti. Extraits.

Leonardo révèle que Laurent Blanc faisait bien partie de la "short-list".

Discret depuis son départ du PSG à la mi-juillet, Leonardo a choisi le JDD pour se confier longuement. L’ancien directeur sportif, qui se rendra mardi au tribunal administratif de Paris pour tenter de faire annuler la suspension de 14 mois infligée par la Fédération française, raconte notamment les coulisses de la succession de Carlo Ancelotti. Le Brésilien confirme qu’il serait devenu l’entraîneur de l’équipe s’il n’y avait pas été suspendu. "Je n’ai rien demandé. C’est Nasser qui m’a demandé de prendre le poste. Si on m’offre quelque chose, je prends. Et le PSG est tellement ancré en moi que je ferais n’importe quoi." C’est alors engagé un feuilleton qui a duré un mois.
"Blanc n’était pas le dixième choix"

Leonardo avait un favori : "Moi, je voulais José Mourinho. Mais il était presque engagé avec Chelsea. Après, on a étudié d’autres solutions mais ma suspension a compliqué les choses. C’était difficile de demander à quelqu’un de venir alors que j’étais moi-même sur le départ. On n’a pas appelé dix mille entraîneurs. Et, contrairement à ce qui a été dit, Laurent Blanc n’était pas le dixième choix. Il était libre et faisait partie de notre short-list. Laurent, c’est un mélange entre la culture française et une très grande expérience internationale. Il est très intelligent et utilise de la meilleure manière les joueurs dont il dispose. Je suis très content de son travail."

Le JDD.fr
Varino
Citation
« Je ferais n’importe quoi pour le PSG »

Discret depuis son départ, l’ancien directeur sportif parisien a choisi le JDD pour se confier longuement. Sa suspension le mine, le départ d’Ancelotti l’a surpris, le niveau du foot français le désole. Mais il trouve « son » club plus fort que jamais,


Ce soir à Milan, Leonardo regardera le clasico devant sa télé. Comme tous les matches du PSG depuis son départ mi- juillet, assure-t-il. Mardi, il se rendra au tribunal administratif de Paris pour tenter de faire annuler sa suspension de quatorze mois de toutes fonctions officielles, infligée par la Fédération française à la suite de son coup d’épaule sur l’arbitre de PSG- Valenciennes (1-1, 5 mai), M. Castro. L’enjeu est de taille : l’ancien directeur sportif parisien est sous la menace d’une extension internationale de la sanction.

Quel bilan faites- vous de vos deux saisons au PSG ?
C’était une expérience extraordinaire. Il n’y a pas d’autre projet comme ça dans le monde. J’ai eu beaucoup de liberté de la part des propriétaires. Je leur en suis très reconnaissant. En 2011, ils m’ont dit : on a un rêve et on veut que tu ailles le réaliser. En deux ans, on a presque atteint nos objectifs. Je regrette simplement de ne pas avoir pu rester plus longtemps.

À cause de la suspension ? C’est l’unique raison de votre départ ?
Bien sûr, puisqu’elle m’empêchait d’assumer certaines responsabilités de ma fonction. Je ne pouvais pas continuer dans ces conditions. Quand Carlo Ancelotti a annoncé qu’il partait, je devais même devenir entraîneur. Là, ça devenait impossible. Je ne suis pas parti pour me rapprocher de ma famille, comme il a été dit. D’ailleurs, je ne sais même pas si je vais rester à Milan… Aujourd’hui, je suis bloqué, je n’ai plus le droit d’exercer mon métier où que ce soit. Cette suspension est injuste. C’est pour ça que je me bats pour la faire annuler. D’autant que, je le répète, je n’ai pas fait exprès de bousculer l’arbitre.

Les images sont quand même accablantes…
Ce sont celles du diffuseur. Elles ne montrent pas tout. C’était une bousculade involontaire dans un endroit exigu où il y avait beaucoup de monde. Quand vous voulez vraiment bousculer quelqu’un, vous ne vous y prenez pas de cette manière : on y va avec la main, on pousse, on ne donne pas un petit coup d’épaule. Mais quand cette séquence tourne en boucle pendant cinq mois, c’est difficile de prouver le contraire. Mon tort, c’est de m’être retrouvé là. Mais le foot sans passion, ça n’existe pas.

Votre image s’est grandement détériorée en France…
Si tu penses à ton image, tu ne gagnes pas de titres. On est venu me chercher pour gagner la Ligue des champions en cinq ans. J’ai accepté ce défi et je m’y suis entièrement consacré. Oui, j’ai été obligé d’être agressif parfois dans mon discours. Il fallait changer les mentalités pour viser l’excellence, y compris au sein de l’équipe. Ça ne se fait pas sans heurts. Ce n’est pas mon rôle le plus sympathique, mais je l’ai assumé. Comme j’assume toutes les choses que j’ai dites et qui n’ont pas été bien prises.

Sur « le niveau vraiment bas » de la préparation des joueurs et des entraîneurs en France, par exemple ?
Cette polémique est issue d’un séminaire privé [à l’UCPF, en mars 2012]. Je m’adressais aux acteurs du football, pas au public. Ce sont des images volées par Canal + sur une petite partie de mon intervention. Je disais juste que, avec tous les moyens dont dispose la France, il était possible de faire plus et mieux. Ce n’est pas seulement une question d’argent. Regardez les derniers résultats en Coupe d’Europe : c’est incroyable de jouer comme le font les clubs français. C’est aussi incroyable de ne plus avoir un seul arbitre français à partir des huitièmes de finale de Ligue des champions. Autre exemple révélateur : la dernière journée du championnat était fixée le même weekend que la finale de la Ligue des champions… Soit c’est un manque d’intérêt pour le football, soit c’est un manque d’ambition et de travail. En tant que responsable d’un projet ambitieux, il était de mon devoir de faire bouger les choses. Je croyais faire partie de la famille du foot français. Je me rends compte que ce n’était pas le cas…

Les Français sont- ils méfiants ou injustes avec ce qui vient de l’étranger : l’argent, les hommes ou les idées ?
La France a toujours été indépendante culturellement, économiquement, politiquement. Mais le monde a changé. Ne pas s’ouvrir, c’est risquer de rester sur le bord de la route. Quand on est bon et fort, on n’a peur de rien.

Quand vous dites, après la défaite à Reims (0-1, en mars), que le PSG « a une équipe faite pour l’Europe, pas pour ce genre de matches » , c’est maladroit, non ?
Ce n’était pas péjoratif ou insultant pour Reims. On a bâti une équipe pour gagner la Ligue des champions, pour jouer contre des équipes qui ouvrent le jeu. En France, c’est plus fermé. C’était aussi une manière de dire à mon équipe qu’on devait trouver la solution pour gagner ce genre de matches.

C’est à Reims qu’Ancelotti a décidé de quitter Paris, mécontent de la colère de Nasser Al-Khelaifi après la défaite. Comment vous l’a-t-il annoncé ?
Déjà, il n’y a pas eu de colère de Nasser. Il dit toujours les choses calmement… Le lendemain, Carlo m’a effectivement dit qu’il n’était pas content. Mais ce n’était pas la première fois. Dans une histoire, on passe toujours par des hauts et des bas… Je trouvais incohérent qu’il m’annonce son départ en mars alors qu’il lui restait un an de contrat. En pareil cas, soit tu négocies pour rester, soit tu présentes une offre.

Donc, vous n’avez pas cru ni anticipé son départ ?
Non. Dans ma tête, on allait gagner le championnat et ça changerait tout, il allait revenir sur sa décision. C’est devenu clair après le titre, quand il nous a dit qu’il voulait vraiment partir et qu’il y avait le Real Madrid. À partir de là, on est entré dans un processus normal de négociation.

Avez-vous tout fait pour le retenir ?
Oui. J’ai toujours dit que c’était l’entraîneur idéal. Ce n’est pour rien que le Real est venu le chercher.

Pour le remplacer, le premier choix c’était vous ou un entraîneur prestigieux ?
Je n’ai rien demandé. C’est Nasser qui m’a demandé de prendre le poste. Si on m’offre quelque chose, je prends. Et le PSG est tellement ancré en moi que je ferais n’importe quoi. Moi, je voulais José Mourinho. Mais il était presque engagé avec Chelsea. Après, on a étudié d’autres solutions, mais ma suspension a compliqué les choses. C’était difficile de demander à quelqu’un de venir alors que j’étais moi- même sur le départ. Mais on n’a pas appelé dix mille entraîneurs. Et, contrairement à ce qui a été dit, Laurent Blanc n’était pas le dixième choix. Il était libre et faisait partie de notre short list, mais il fallait déjà régler la situation avec Carlo. Laurent, c’est un mélange entre la culture française et une très grande expérience internationale. Il est très intelligent et utilise de la meilleure manière les joueurs dont il dispose. Je suis très content de son travail.

Alors qu’il n’était pas votre premier choix au départ…
Vous croyez qu’on aurait pu le recruter si je n’avais pas été d’accord ? C’était le choix de tout le monde, donc le mien aussi. Vous savez, nous avons toujours été très unis avec Nasser et le prince Tamim, qui est aujourd’hui l’émir. J’ai toujours respecté la hiérarchie. Mais Nasser est aussi devenu un ami. Il était à mon mariage le mois dernier. Carlo était aussi invité mais il n’a pas pu venir.

Comment envisagez- vous votre avenir ?
Je m’imagine manager à l’anglaise ou entraîneur. Une chose est sûre : je ne veux plus occuper un rôle politique. Je ne veux plus parler que de football. À Paris, mon rôle était de construire une équipe, mais ce n’est pas anodin de représenter un actionnaire aussi puissant que le Qatar. C’était exigeant et usant car tout était surinterprété. On a dit que Beckham était un choix politique. Faux ! Je lui ai vendu un projet sportif et il est venu pour ça, et pour finir sa carrière en beauté.

Pourriez- vous revenir au PSG un jour ?
Je pense que ça sera difficile. Mais, c’est bizarre, j’ai toujours l’impression de faire partie de l’aventure. Je suis venu à Paris parce que j’y avais passé quatorze mois inoubliables en tant que joueur. Je viens de vivre deux années très fortes émotionnellement. Ce que je garde en moi, c’est l’image du Parc les soirs de match. Je ne manque pas une rencontre du PSG.

Comme Nasser, trouvez- vous aussi que l’équipe joue mieux que la saison passée ?
Oui, mais c’est normal. La première saison, on a changé d’entraîneur à Noël. La deuxième, on a gagné le championnat. Quand on ôte le poids de dix- neuf ans de disette, ça libère. Pour certains joueurs, c’est leur troisième saison ensemble. Je tiens à préciser qu’on n’a pas jeté l’argent par les fenêtres. On n’a pas plus dépensé que le Real ou les autres grands clubs européens. On s’est tenus à notre stratégie de départ. La première étape était d’être en Ligue des champions pour la visibilité et les recettes. On a acheté huit joueurs dans cette optique. Pastore, tout le monde le voulait : il a beaucoup payé le fait d’être le premier transfert de ce niveau. Après, on a décidé d’investir 150 M€ sur des joueurs de Ligue des champions pour y être compétitif : Ibra, Thiago Silva, Thiago Motta, Lavezzi… On a ajouté de jeunes joueurs comme Verratti, Lucas, Digne ou Marquinhos, et un grand buteur, Cavani. L’idée, ce n’est pas de mettre 100 millions chaque année pendant dix ans. Maintenant, c’est d’équilibrer.

Ibrahimovic, Thiago Silva, Verratti ont été prolongés et augmentés. Au PSG, quand on réclame, on a ?
Non, c’est la réalité des grands clubs européens, et le PSG doit s’y adapter. Tout le monde veut ces joueurs. On les rémunère au niveau de ce qui se pratique ailleurs. Sinon, ils s’en vont. Mais il n’y a pas un joueur au PSG avec un salaire supérieur à ce qu’il aurait pu avoir ailleurs. Si, peut-être Ibra. Mais dans le monde, il y a Messi, Cristiano Ronaldo et lui. Il est à ce niveau-là, il a donc le salaire qui va avec.

Son association avec Cavani fonctionne-t-elle ?
Elle est parfaite ! C’est moi qui les ai fait venir, je ne vais pas dire le contraire… Ce sont des joueurs différents, très complémentaires. Il faut encore trouver une manière de les associer. L’idée, c’est qu’on ne pouvait pas continuer à avoir un buteur à trente réalisations et un autre à huit. Il faut que ce soit mieux réparti. Un grand club se doit d’avoir deux grands buteurs.

Que vous inspire le nouveau dérapage de Jérémy Ménez ?
C’est difficile de commenter quelque chose que je n’ai pas vécu. Jérémy, je l’adore. Quand on l’a recruté, il m’a dit : « Je viens pour toi, Léo. » C’est un joueur fantastique, le buteur du titre à Lyon. Donc, c’est dommage. La clé pour devenir un grand, c’est qu’il change ce caractère.

Le PSG ne vous a pas remplacé. Doit-il le faire ?
C’est à Nasser de choisir. Aujourd’hui, il maîtrise l’environnement. La structure autour de lui fonctionne bien. Le club a recruté 20 joueurs au cours des deux dernières années. L’entraîneur est en place. Il n’y a pas d’urgence.

Paolo Maldini a-t-il le bon profil pour le poste ?
Paolo a le profil pour faire ce qu’il veut, mais il n’a pas encore défini ce qu’il voulait faire… C’est un ami, un proche de Carlo, et il a fait connaissance avec Nasser, mais il n’y a rien de définitif. Ça reste juste une rumeur.

le JDD
Mike
Citation
Mamadou Sakho : « Il fallait quitter Paris pour retrouver les Bleus »

Transféré du PSG à Liverpool, Mamadou Sakho a retrouvé sa place chez les Bleus. Vendredi, il devrait jouer contre l’Australie… au Parc des Princes.

Détendu, presque apaisé, Mamadou Sakho semble transformé. Depuis sa signature cet été à Liverpool, l’ex-défenseur du PSG a l’impression de revivre. Déjà quatre fois titulaire sous le maillot des Reds, il s’est lancé à la recherche du temps perdu en Bleu. A 23 ans, il devrait honorer, vendredi, sa quinzième sélection sur la pelouse du Parc des Princes.
Comme un symbole qu’il ne quittera jamais tout à fait Paris.

Vous revoilà en Bleu. Cela vous donne-t-il raison d’avoir quitté le PSG pour Liverpool ?

Mamadou Sakho. Quand il était joueur, Laurent Blanc aussi a fait des choix en fonction de la sélection. Là, je ne peux être que très content de revenir à Clairefontaine. Il fallait quitter Paris pour retrouver les Bleus. Car tout joueur de haut niveau travaille pour ça. Je sais qu’on a beaucoup parlé sur moi. Mais être sélectionné de nouveau prouve beaucoup de choses.

Quoi par exemple ?

Que j’ai toujours le niveau. Surtout, que je ne suis pas parti dans un grand club à cause de la concurrence. A Liverpool, il y a aussi de très bons joueurs à mon poste. Mais cette concurrence est saine. A Paris, c’était devenu plus compliqué.

Parce que vous êtes un joueur français ?

Je ne veux casser du sucre sur le dos de personne. Sur Paris, je pourrais dire pas mal de choses sur certains dirigeants mais cela ne servirait à rien. J’ai mis cela derrière moi et j’ai refermé la porte. Le jour où j’ai décidé de quitter le PSG, j’ai foncé tête baissée.

Le déclic, est-ce votre non-sélection pour Belgique - France en août ?

Pas spécialement. Il y a eu d’autres événements avant. Ma décision a été mûrement réfléchie. J’ai vu beaucoup de choses qui heurtaient mes principes. Avant d’être des joueurs de foot, nous sommes des hommes. A Paris, je n’ai pas toujours senti du respect. Je ne voulais plus me sentir comme un numéro qu’on met dans un coin pour faire joli et « made in PSG ». Et je rajoute que je n’ai pas fait un choix financier. Sinon, j’aurais attendu janvier pour partir libre. Mais personne ne pouvait acheter mon plaisir de jouer.

Liverpool a mis 19 M€ pour vous enrôler. Vous attendiez-vous à « valoir » autant à un an de la fin de votre contrat ?

Ce chiffre m’a un peu surpris. Mais vous savez, je suis croyant. Il y a un destin qui m’attend et comme j’ai toujours été sérieux dans mon travail, je devais m’en sortir par le haut.

Auriez-vous pu réagir comme Gameiro l’an passé ou Ménez cette année et pester sur le banc de touche de ne pas jouer ?

Cela m’a traversé l’esprit mais j’ai géré différemment. Avec plus de recul mental.

Avez-vous un message pour les supporteurs parisiens ?

Je ne cherche pas à être compris des gens. J’ai quinze ans de carrière devant moi et je veux les savourer. A partir du moment où cela ne colle plus, il fallait passer à autre chose.

Vos larmes avant PSG - Monaco au moment de votre discours d’au revoir ont marqué les esprits…

Certains ont dit que je n’aurais pas dû faire ça vis-à-vis de Liverpool. (Ironique.) A eux, je m’excuse d’avoir passé la moitié de ma vie à Paris, d’avoir eu des éducateurs qui m’ont aidé à grandir en tant qu’homme. Plus sérieusement, il est évident que j’ai un lien très fort avec le PSG et que je ne pars pas sans émotion. Surtout que… Je ne sais pas si je dois le dire…

Allez-y…


Au moment de ce discours, j’ai pensé très fort à mon père Souleymane qui est parti quand j’avais 13 ans… (Silence.) Ma mère était dans les tribunes et je me suis dit que j’aurais aimé aussi voir mon père me regarder à cet instant. Je sais qu’il aurait été fier de son fils. Et là, les larmes ont coulé.

Vous avez aussi dit : « L’histoire n’est pas finie ». Comptez-vous rejouer un jour au PSG ?

Quoi qu’il arrive, je reviendrai vivre à Paris. Quand je suis parti, Nasser (NDLR : al-Khelaifi) m’a félicité et dit que la porte serait toujours grande ouverte pour moi au PSG. Mais mon présent, c’est Liverpool.

Comment se passe votre intégration là-bas ?

Je viens de trouver ma maison dans la banlieue de Liverpool, pas loin de celle de Steven Gerrard. Concernant la conduite, je me suis retrouvé une ou deux fois à droite (sourire). Mais je vais prendre un chauffeur. Ce sera plus facile. Je prends des cours d’anglais. Quant au foot, il n’est pas vécu de la même façon. Je suis en apprentissage et j’écoute les consignes du coach. C’est drôle, il m’appelle Killer (NDLR : « tueur ») ! Sur le terrain, j’essaie de m’adapter à mes coéquipiers. Et ça va de mieux en mieux car j’ai besoin de communiquer.

Aucun regret d’être parti là-bas ?

Pas un seul! Je suis fier de ce choix.

Ne vous dites-vous pas qu’avec la blessure de Thiago Silva vous auriez eu du temps de jeu à Paris ?

Non, c’est du passé. Je ne pouvais plus porter ce maillot cette saison donc je ne raisonne pas ainsi. Mais je reste un supporteur à vie de Paris. J’ai vu le match contre l’OM dans un restaurant. A chaque but, je me suis levé pour chanter « Ici c’est Paris ».

Vendredi, vous allez retrouver le Parc sous le maillot bleu. Est-ce symbolique pour vous ?


Un peu, mais je ne veux pas m’imaginer en train de jouer ou pas ce match. Le coach fait des choix et je n’ai pas à avoir d’exigences sous prétexte que c’est le Parc. Le plus important est ailleurs. Aujourd’hui, je suis tout simplement heureux. J’ai l’impression de revivre mes débuts. J’avais l’esprit pollué par trop de choses. C’est un nouveau départ avec les Bleus. Je revis. Il n’y a plus personne pour me mettre des bâtons dans les roues et stopper ma progression.


Le Parisien
Beuzech
Citation
Jérôme Rothen va résilier son contrat

Jérôme Rothen a rendez-vous mercredi avec son président pour résilier son contrat. Il pourrait rebondir à Auxerre.

Alors qu’il s’était engagé un an avec une option pour une saison supplémentaire avec le Stade Malherbe de Caen lors du dernier mercato, Jérôme Rothen a rendez-vous ce mercredi avec Jean-François Fortin, le président caennais, pour discuter de la résiliation de son contrat. Le dernier match du milieu remonte au 27 septembre 2013 lors de la réception du Havre (1-0).

En froid avec Patrice Garande, son entraîneur qui l’a sorti à la 67e, Rothen a quitté Caen depuis et ne s’est plus entraîné. Jean-François Fortin a tenté réconcilier les deux hommes, mais il n’y est pas parvenu. Selon nos informations, plusieurs clubs auraient déjà sondé Rothen dont Auxerre, où Bernard Casoni cherche un joueur expérimenté au milieu. Le club bourguignon avait déjà approché l'ancien joueur de PSG l'été dernier.


léquipe.fr
Homer
Citation
Kombouaré : «Le but d'une génération»

Antoine Kombouaré, actuel entraîneur de Lens, est le dernier buteur du PSG sur la pelouse d'Anderlecht, en novembre 1992 (1-1). Il revient pour nous sur ce huitième de finale retour de Coupe de l'UEFA.

«Antoine Kombouaré, quels sont vos souvenirs du match retour de Coupe UEFA (1-1) Anderlecht-PSG ?

Un très grand souvenir. J’ai inscrit ce but qui nous apporte la qualification. On avait fait 0-0 à l’aller et on était menés. On a eu beaucoup de joie. Je me souviens d’un temps froid, brumeux. Du Nord, quoi. On avait arraché une qualification difficile en toute fin de rencontre. Le but vient d’un corner de Valdo côté droit. Je l’ai revu à la télé, il est improbable. Le ballon se loge dans la lucarne opposée malgré la présence d’un joueur sur la ligne. Cette tête, je peux la refaire mille fois, elle ne rentrera pas. Ce but nous a libérés. On savait que ce serait un match compliqué. A l’époque, Anderlecht était un adversaire redoutable. Ce n’est plus la même équipe, le même club aujourd’hui. A l’époque, Anderlecht était une grosse équipe sur la scène européenne.

«J'avais beaucoup de rage en moi, de détermination pour marquer ce but. Je voulais prendre ma revanche. J'en voulais beaucoup à l'entraîneur de l'époque»

Cette égalisation vous a fait connaître auprès du grand public…


C’est un but important qui nous a permis de nous mesurer au grand Real Madrid en quart de finale. A l’époque, j’évoluais aux côtés des stars Weah, Ginola, Ricardo, Valdo, Raï. C’est la première fois que je me retrouvais sur la scène médiatique, que j’étais reconnu. On n’était pas parvenu à devenir champions d’Europe mais c’est le but de toute notre génération, la génération Denisot (ex-président délégué du PSG).

A titre personnel, quelles ont été vos émotions sur le terrain ?

Je n’étais pas titulaire et j’étais entré en cours de rencontre sur le flanc droit. J’avais beaucoup de rage en moi, de détermination pour marquer ce but. Je voulais prendre ma revanche. J’en voulais beaucoup à l’entraîneur de l’époque (Artur Jorge). J’avais le sentiment de vivre une injustice. Cela m’a donné des forces. C’est le début de l’histoire.

«Il y a eu des moments forts»

Et c’est votre plus beau souvenir de joueur ?

Mon plus beau souvenir, c’est la campagne européenne cette saison-là. Et puis mon but au tour suivant contre le Real Madrid (1-3, 4-1). Il y a eu des moments forts. Je n’étais qu’un bon joueur parmi les stars. Ca été mon petit moment de gloire à moi. Les supporters du PSG, les purs, s’en souviennent. Même les Belges m’en reparlent quand je les croise en vacances.

Anderlecht a-t-il une chance ce soir contre le PSG ?

Je vais être honnête, je ne connais pas trop cette équipe. J’ai juste récupéré dans mon effectif l’Argentin Pablo Chavarria qui y évoluait. Il m’a parlé d’Anderlecht, mais assez vite. Il n’avait pas du tout envie d’évoquer son entraîneur (Ariël Jacobs, actuellement à Valenciennes, qui ne lui a pas donné sa chance). Sinon, j’en ai discuté avec Gervais (Martel, son président). C’est une formation très jeune. Si je pars du principe qu’ils se sont inclinés face à l’Olympiakos (0-3) et que le PSG s’est imposé devant ces mêmes grecs (4-1)… Sur sa valeur, Paris n’a donc rien à craindre. Car les Belges n’ont pas beaucoup d’expérience européenne. Je ne vois pas le PSG embêté. Mais sur un match, tout reste possible.»

L'Equipe.fr
Dude
Citation
Rencontre avec Benachour le globe-trotter

C’est une surprise de vous retrouver à Nicosie…

Selim Benachour. Oui, je suis là depuis un an. Ça se passe bien. Je me sens bien dans cette ville. Par rapport à l’Espagne, la France et le Portugal, les autres championnats dans lesquels j’ai joué, c’est évidemment plus faible.

Il y a quatre ou cinq équipes qui se détachent, qui sont de bon niveau, comme Apollon, Omonia, Anorthosis et nous. Le plaisir, pour nous, c’est d’affronter ces formations-là. En général, on se retrouve en play-offs.

On vous avait laissé au PSG en 2005…

À l’issue de la saison 2004-2005, je suis parti à Guimaraes, au Portugal, puis à Rubin Kazan en Russie où je suis resté un an et demi. Oui, je sais, c’est surprenant mais c’était une belle proposition. La fin du mercato approchait et je n’avais toujours rien. Je suis donc parti. Certes, là-bas, au niveau du foot, je n’ai rien vécu d’extraordinaire et la vie quotidienne n’était pas facile, surtout en hiver. Je ne me suis pas très bien adapté.

On a fini 5e la première saison et je suis parti au bout de six mois pour Al Qadisiya, au Koweït lors de la deuxième saison.

Pourquoi le Koweït ?

Je ne vous cache pas que financièrement, c’était très intéressant. Ma femme et moi avons beaucoup aimé la vie là-bas et la culture, la même que la mienne. Le fait d’être musulman m’a beaucoup aidé.

Une fois encore vous partez au bout d’un an et demi…

Parce qu’au niveau du football, c’était quand même moyen et que j’avais une proposition de Malaga en Liga espagnole. Ce fut incontestablement la plus belle expérience que j’aie vécue chez les pros. La ville était magnifique. Au niveau du football, le championnat d’Espagne est pour moi le meilleur du monde.

Malheureusement, alors que je m’en faisais une fête, j’étais suspendu pour le match aller au Camp Nou contre le Barça puis blessé pour le retour ! En revanche, j’ai pu jouer les deux matches contre le Real. Ensuite, je suis retourné au Portugal, puisque j’ai signé pour Maritimo où, après une première saison intéressante, nous nous sommes qualifiés pour l’Europa League l’année d’après.

Mais je suis parti pour Nicosie à l’été 2012 avant de pouvoir rencontrer les Girondins (en Ligue Europa la saison dernière NDLR).

Qu’éprouvez-vous, cette fois, à l’idée de les affronter ?

Je suis très heureux de jouer contre une équipe française. En outre, je vais retrouver mon ami Fahid (Ben Khalfallah), que j’ai beaucoup apprécié en sélection. J’espère sincèrement qu’il jouera contre nous. Je vais l’appeler pour le chambrer un peu !

Vous vivez une saison un peu mouvementée avec l’Apoel…

Nous avons mal démarré, en ratant la qualification pour la Ligue des Champions contre Maribor. Un échec difficile à digérer car on avait beaucoup misé sur cette compétition. On avait concédé le nul 1-1 chez nous, puis 0-0 en Slovénie, dans un match où l’arbitre nous a oubliés deux ou trois penalties pourtant évidents.

Cela nous a plombés et nous l’avons payé lors de la qualification pour l’Europa League contre Zulte Waregem (1-1, 2-1). On a été repêché grâce à l’exclusion de Fenerbahce (pour des paris truqués NDLR). C’est sûr que l’on a des résultats mitigés en championnat (7e), ce qui a coûté sa place à notre entraîneur Paolo Sergio, remplacé par Giorgos Donis.

Qu’espérez-vous de l’Europa League ?

L’Eintracht Francfort est au-dessus du lot mais tout reste ouvert pour la deuxième place. A priori, cela va se jouer entre le Maccabi et nous, mais il ne faut pas condamner les Girondins. On va donc essayer de faire un bon match à Bordeaux et de rapporter quelque chose. Mais on sait que cela ne va pas être facile.

Suivez-vous le PSG depuis Nicosie ?


Bien entendu. Paris, c’est mon club de cœur. Je suis fier de ce qu’il est devenu, de ce qu’il réussit. C’est devenu un gros club au niveau mondial. J’ai une parabole chez moi et j’essaie de ne rater aucun match.


sudouest.fr
Homer
Citation
Anderlecht teste Momo Sissoko

Sans club depuis son départ du PSG, Momo Sissoko s'entraînait dernièrement avec Monaco. Mais le futur du milieu international malien pourrait passer par la Belgique. En effet, Anderlecht l'a pris en test «pour quelques semaines» comme indiqué sur son site internet.

L'Equipe.fr
Homer
Citation
Marco Simone à Lausanne

Ancien entraîneur de Monaco, Marco Simone a pris la tête de Lausanne Sport (dernier du championnat suisse). N'ayant pas encore la licence permettant d'entraîner en Suisse, il a choisi de confier le rôle de coach au Français Henri Atamaniuk. Le club était coaché par Laurent Roussey jusqu'au 21 octobre dernier.


L'Equipe.Fr
Teichi
Citation
Ginola débarque sur Canal+

David Ginola (46 ans) va commenter des matches de Premier League sur Canal+, confirme l'ancien international au Parisien - Aujourd'hui en France, samedi. Le nouveau consultant de la chaîne cryptée débute dès ce dimanche par le match Tottenham - Everton (13h00), deux clubs pour lesquels l'ancienne star du PSG (1992-1995) a joué lors de sa carrière anglaise (1995-2002).

L'équipe.fr
Teichi
Citation
Kebano : « J’ai donné une priorité au temps de jeu sur mon salaire. »

Il fait partie des sacrifiés du PSG version qatarie. Neeskens Kebano, milieu de terrain aussi atypique que son patronyme, a choisi de s'exiler après une saison en prêt à Caen. En Belgique, le joueur de 21 ans a regagné en temps de jeu et régale désormais les habitants de Charleroi. Sans jamais oublier le club de son cœur, Neeskens raconte ses premiers pas dans une ville qui l'a déjà adopté.

Quel a été ton parcours avant de rejoindre le Sporting Charleroi ?J’ai commencé par évoluer dans le club de mon quartier, à Montereau, de 6 ans à 13 ans. Ensuite j’ai été repéré par plusieurs clubs de Ligue 1 pour intégrer les centres de formation. Il y avait Rennes, Sochaux, Strasbourg, Auxerre ou encore Bordeaux. Mais j’ai choisi Paris, car c’est mon club de cœur. J’y suis resté de mes 13 ans jusqu’à 21.

Comment tu t’es retrouvé dans ce club ?J’ai appris qu’ils étaient intéressés par mon profil. Ils m’ont présenté le projet, ce qu’ils voulaient faire, et j’ai décidé de venir car j’étais en recherche de temps de jeu.

Tu connaissais déjà la Belgique ? Oui, je connaissais pas mal car j’ai passé quelques vacances dans le pays. J’ai beaucoup de famille qui réside dans le coin dont quelques cousins et ma tante. Avec le PSG, j’avais également joué contre Anderlecht lors d’un tournoi au Portugal.

Parle-nous un peu de la ville.Je me suis installé en centre-ville. Il faut dire que j’y étais un peu obligé. J’ai perdu mon permis à Caen l’an passé donc il fallait que je ne sois pas trop loin des installations ! (rires). Sinon, l’ambiance est très sympa. Le peu de fois où je me suis baladé, j’ai rencontré des gens qui m’ont souri, m’ont salué. Ils sont très respectueux des joueurs de leur équipe et n’hésitent pas à te glisser un petit mot d’encouragement. Pour moi évidemment, ce qui revient le plus souvent c’est « J’espère que tu vas marquer ! ».

Comment s’est passée ton intégration dans ta nouvelle équipe?Super. Au début, je suis resté un peu dans mon coin à observer les autres membres de l’effectif, sans faire de vagues. Petit à petit, les gens sont venus vers moi. Comme je suis quelqu’un d’assez sociable en général, ça a été plutôt facile une fois le contact établi. En plus, il y a beaucoup de Français dans l’équipe, dont Parfait Mandanda que je connaissais, ce qui est forcément est un avantage.

Le championnat belge est-il d’un bon niveau ?C’est clairement inférieur à la Ligue 1. C’est un championnat moins homogène avec des petites équipes et d’autres qui se débrouilleraient si elles évoluaient en France. Je pense que le Standard, Anderlecht ou Zulte y auraient leur place. A Charleroi, on ne prétend pas être aussi forts que ces équipes mais depuis le début de saison, on a obtenu de bons résultats contre ces « gros ». Après le match aller d’Anderlecht face à Paris (5-0), les gens ont pu penser que l’écart était énorme. Mais au retour, ils se sont donnés à 200%. Le PSG, qui n’a sans doute pas abordé la partie de la meilleure des façons, n’a pas pu ramener mieux qu’un match nul, ce qui prouve que les clubs belges peuvent aussi bien jouer.

Comment se déroule un derby contre le Standard ?Les supporters de Charleroi sont venus nous voir avant le match pour nous demander de tout donner. L’an passé, l’équipe a mangé 6-2 à l’aller et 6-1 au retour. Il y avait une envie de revanche. On a finalement réussi à décrocher 2-2. Au retour du match, quand le car est arrivé dans Charleroi, il y a eu un énorme accueil avec des chants et une foule amassée. J’ai vu à quel point le derby était important pour le staff, les supporters. Rien qu’à voir les têtes après la rencontre, j’ai su qu’on venait de faire quelque chose de grand. Ça reste mon meilleur souvenir depuis mon arrivée.

En dehors de ce contexte particulier, la ferveur est-elle la même ?Si je compare ça à la France et en particulier à Paris, je dirai que c’est extrêmement différent. Les supporters peuvent plus s’approcher des joueurs, rien qu’aux entrainements. Au PSG, tu es scruté pour tes moindres faits et gestes et c’est plus sur ta vie privée qu’on t’embête. Après, sur le plan strictement footballistique, tu trouves la même chose. A Charleroi, il commence à y avoir une superbe ambiance et grâce à une série de bons résultats, le stade s’est rempli. Au final, c’est à peu près la même ferveur qu’en Ligue 1 si on parle uniquement de football.

Et question salaire, tu t’y retrouves ?La différence est colossale. Mais l’obligation pour moi, c’est d’être sur le terrain. J’ai donné une priorité au temps de jeu sur mon salaire. Après, les gros clubs belges n’ont rien à envier aux clubs de Ligue 1.

Ressens-tu la division du pays autour du conflit Wallons-Flamands ?Je dois avouer que je ne m'y intéresse pas plus que ça. D’ordinaire, je suis quelqu’un d’assez casanier et je me concentre beaucoup sur mon jeu. Alors mise à part la langue à laquelle je ne comprends rien (rires), les seules choses que j’ai pu observer concernant le sujet, c’était lors des rencontres face aux clubs flamands. Tu ressens la rivalité, les rencontres sont beaucoup plus engagées et accrochées.

« Ne plus avoir cette étiquette de jeune joueur du PSG »

La rapport au foot a-t-il évolué avec l’éclosion de la nouvelle génération belge ?L'équipe de Belgique a eu une influence. Les gens ici ne regardent pas autant les émissions consacrées au foot ou les matches à la télé mais c’est en train de changer. La popularité de ce sport augmente depuis que les Diables Rouges cartonnent. Personnellement, je suis sûr que c’est une génération qui est promise à un bel avenir et je ne suis pas le seul à le penser. C’est une équipe en devenir qui peut accrocher par exemple une demi-finale lors du prochain Mondial.

Revenons un peu à la France. Comment s’est passé ton départ de Paris ?Il me restait 3 ans de contrat, j’aurais pu rester même si j’allais très peu jouer et me contenter de bouts de matches. Mais je voulais sortir du nid et voir ma propre image ailleurs, ne plus avoir cette étiquette de jeune joueur du PSG.

Tu étais un espoir du club. L’arrivée des Qataris a-t-elle changé la donne ?Si les Qataris n’étaient pas arrivés, ça aurait fait plus de place pour moi ou des mecs comme Bahebeck. D’un autre côté, j’étais supporter du club avant d’en être joueur, donc de ce point de vue-là, c’est une bonne chose. Et puis j’ai quand même côtoyé des joueurs d’une autre trempe. Mais en tant que footballeur, je me devais de partir.

Quel regard tu portes sur le changement de dimension du club ?Je les suis toujours, je regarde les matches. Je parle encore avec certains de là-bas. J’étais bien pote avec Sakho, Jallet, Sissoko, Néné. Il ne reste plus que Christophe d’ailleurs. Le départ de Mamadou Sakho, ça marque vraiment un tournant de l’histoire du PSG. C’était l’emblème du club et perso, j’étais dégouté. J’ai pu discuter avec lui des conditions de son départ, mais ça reste entre nous.

Comment s’annonce ton avenir à Charleroi ?Je ne sais pas du tout. Je resterai le temps qu’il me sera donné. L’important pour moi, c’est vraiment le temps de jeu, qu’importe le club ou le championnat.

Sofoot.com
ILAG
Citation
Ronnie aimerait finir à Paris

A l'instar de David Beckham, Ronaldinho va-t-il terminer sa carrière sous le maillot du PSG. En tout cas, l'attaquant de l'Atletico Mineiro n'écarte pas cette possibilité, comme il l'a avoué à nos confrères de France Football : «J'ai des amis dans l'équipe : Thiago Silva, Ibra et d'autres encore. C'est une équipe merveilleuse. Je ne pense pas au futur mais n'importe quel joueur aimerait avoir la chance et la joie de terminer sa carrière dans un club comme le PSG.» L'ancien joueur du Barça et de l'AC Milan est en fin de contrat dans quelques semaines. Son appel du pied sera-t-il entendu par les dirigeants du PSG ?


L'Équipe.fr
Teichi
Citation
Leonardo veut redevenir entraîneur

Ancien directeur sportif du PSG (2011-2013), Leonardo a vu sa suspension être levée par le tribunal administratif de Paris. Le Brésilien peut donc de nouveau exercer et celui qui a entraîné l'AC Milan et l'Inter Milan entend retrouver un banc plutôt qu'un siège réservé aux dirigeants dans les tribunes. «Je ne veux pas rester hors-jeu trop longtemps, a-t-il expliqué vendredi dans les colonnes de la Gazzetta dello Sport. Un poste de dirigeant implique un travail politique et ce côté de la question ne me plaît pas. Je veux vivre le sport et donc redevenir entraîneur, pourquoi pas ?»

L'équipe.fr
Baghib!
Citation
Landreau : « J'éprouve une fierté d'écrire une page »

Le 6 octobre 1996, au stade Armand-Cesari, un jeune garçon de 17 ans, arrêtait un pénalty pour son premier match en Première division et offrait le point du match nul à Nantes, son club formateur, sur la pelouse de Bastia. 17 ans et 602 matchs plus tard, Mickaël Landreau est toujours dans les cages au stade Armand-Cesari mais avec le brassard de capitaine du club corse pour la réception, dimanche 1er décembre, d'Evian-Thonon pour le compte de la 15e journée de Ligue 1.

Un match qui permet à Mickaël Landreau, 34 ans, d'égaler le record de Jean-Luc Ettori, l'ancien gardien de Monaco et de l'équipe de France. Un record que le troisième portier des Bleus devrait porter à 603 matches, mercredi, lors du derby face à Ajaccio. Entretien


Le 4 décembre, vous battrez le record de matchs en Ligue 1 que détenait seul Jean-Luc Ettori. Que vous inspire ce record ?
Derrière ce record, il y a plein de choses : de la régularité, une remise en question, beaucoup de travail, une présence au plus haut niveau. Si tu n'es pas performant, tu passes ton tour. Je vais préparer ce match comme j'en ai préparés 600 autres. J'éprouve une fierté, un plaisir d'écrire une page. Si je réussis ma carrière, c'est parce que je n'ai jamais sous-estimé un match. Pour un gardien de but, on ne peut pas se permettre de le faire, sinon on le paye cash. Je ne cherche pas à rendre ce record imbattable. Je suis d'abord un passionné. J'arrêterai lorsque cette flamme-là sera différente. Un gardien doit être présent tout le temps psychologiquement et avoir un impact sur sa défense. Et physiquement, je me sens super bien.

Quel est votre meilleur souvenir en Ligue 1 ?
J'ai disputé tant de matchs. Je pourrai parler de ma première rencontre. Mon premier titre. J'ai joué le maintien dans la dernière journée en 2000. J'ai vécu des moments très difficiles. J'ai apprécié d'être champion avec Lille au Parc des Princes en 2011. C'était tout un symbole. A tout moment, je me suis donné à fond et me suis remis en question. C'est peut-être pour ça que j'ai duré aussi longtemps.

Pourquoi avoir choisi de rejoindre en décembre 2012, Bastia, club moins exposé ?
Par rapport à ce que m'avait dit Didier Deschamps, c'était important à ce moment-là que je continue de jouer en Ligue 1. On m'avait prévenu que j'allais vivre une expérience marquante. Je suis servi. C'est un club où il y a beaucoup de passion. Médiatiquement, on ne retranscrit pas tout le temps ce qu'il se passe réellement. J'ai découvert beaucoup de ferveur. C'est un club qui avance et progresse. Comme Nantes, ce n'est pas un cocon. J'ai toujours été dans des clubs où je sentais le projet collectif. Des opportunités à l'étranger se sont présentées mais cela ne s'est pas fait. On ne serait pas ici aujourd'hui en train de parler si j'étais parti à l'étranger. Cela fait partie des choix de vie.

Le FC Nantes est actuellement 6e du championnat. Ça vous fait plaisir ?
Oui, cela me fait plaisir. Mais Paris est premier, Lille deuxième, Nantes quatrième et Bastia est dans les dix premiers. Donc je suis content. Quand on passe longtemps dans les clubs, on fait de belles rencontres et on a envie de voir les gens heureux. J'ai été super content de voir les supporteurs nantais heureux à Bordeaux après la victoire (3-0). J'entends "antinantais" à Bordeaux. Alors quelque part cela me fait plaisir quand Nantes gagne là-bas. A Rennes, je me fais encore siffler. Donc ça me fait plaisir quand Nantes gagne là-bas.

A la fin de votre carrière, souhaiteriez-vous revenir dans votre club formateur ?
Aujourd'hui, je ne me pose pas la question. Comme dans tous projets, il faut être sur la même longueur d'onde. Tout dépend du poste. En tant que gardien, je finirai à Bastia.

A l'aune de votre précocité, estimez-vous avoir eu la carrière que vous méritiez en sélection ?
J'estime qu'on mérite toujours ce que l'on a. En tant que sportif de haut niveau, on a des périodes où on est en haut et d'autres où on est plus bas. J'ai une carrière qui me correspond. Les regrets que je pourrais éventuellement avoir en sélection sont sur le plan humain. J'aurais aimé qu'on gère certaines choses différemment avec moi. Le reste… j'ai gagné tous les trophées que je devais gagner en France.

Finir avec les Bleus au Brésil, ce serait un sacré accomplissement, non ?
Ce serait idéal. Mais j'ai payé pour apprendre qu'être sélectionné, c'est à chaque fois être remis en question. Si je dois y être, j'y serai à fond. Si je n'y suis pas, je serai quand même supporteur des Bleus. Et ma vie continuera.
lemonde.fr
Homer
Citation
Raï chevalier de la Légion d'honneur

Les Brésilien Raï, ambassadeur de L'Equipe pour la Coupe du monde 2014, a été fait chevalier de la Légion d'honneur par François Hollande jeudi. Le président de la République a décoré l'ancien joueur du PSG (1993-1998) devant la communauté française de Sao Paulo, lors de sa visite d'Etat au Brésil.

«Raï n'est pas simplement un grand footballeur, il est aussi un homme engagé sur la plus belle cause qui soit, l'éducation des plus fragiles et des plus pauvres», a souligné le chef de l'Etat à propos de l'ex-international brésilien (49 sélections, 17 buts), aujourd'hui à la tête de la fondation Gol de Letra, qui oeuvre en faveur de l'éducation des enfants.

Retraçant sa carrière, François Hollande a souligné qu'il avait su «séduire le public parisien, un public très difficile. (...) Mais son élégance, son talent et sa gentillesse ont fait que, partout où il est allé avec la maillot du Paris-Saint-Germain sur tous les stades de France, il a été à chaque fois acclamé»


L'Equipe.fr
Homer
Citation
Entretien avec... Jay Jay Okocha : « Je garde le PSG au plus profond de mon cœur »

Joueur à la technique sans faille, Jay Jay Okocha a donné bien des maux de tête à ses adversaires tout au long de sa carrière, auteur de buts et autres gestes de classe qui lui ont valu une réputation exceptionnelle. Pour Foot Mercato, l'ancien joueur du PSG vous donne de ses nouvelles, évoque son passage dans la capitale, et la sélection du Nigeria.

Jay Jay, vous êtes retraité depuis 2008. Que devenez-vous ?

J’ai quelques affaires, et surtout ma famille, qui occupe la grande majorité de mon temps. Mais je continue de jouer au football avec amis dès que le temps me le permet, mais seulement pour le fun. Je suis aussi membre du Comité technique de la Fédération Nigériane de Football.

Certains joueurs ont du mal à trouver une reconversion. Qu’en était-il pour vous ?

Je ne dirais pas exactement que ça a été difficile, mais quand tu fais constamment la même chose pendant longtemps, comme te lever à la même heure, ça peut être compliqué. Mais je me suis maintenant habitué à mon nouveau mode de vie, j’apprécie car j’ai maintenant plus de temps pour mes proches.

Beaucoup d’anciens joueurs tentent de devenir consultants, ou agents. Est-ce quelque chose qui peut vous plaire ?

Non, je ne pense pas être capable de faire ce genre de choses. Vous, journalistes, avez un travail très difficile, que je ne pense pas être capable de faire. Quant aux agents, vu mon expérience, je pense aussi que c’est un travail difficile.

Pour le public français, votre nom est forcément lié à celui du PSG. Comment jugeriez-vous vos quatre saisons au sein de ce club ?

J’ai apprécié mon passage au PSG. C’est un club que je garde au plus profond de mon cœur. On n’était pas le club dominant en France, mais personne ne pouvait nous prendre de haut, pas même Lyon ou Marseille. J’ai vraiment apprécié ce passage, j’ai connu des coéquipiers fantastiques, et ensemble on a pratiqué le plus beau football du championnat.

Vous avez notamment évolué aux côtés de Ronaldinho. Est-ce le meilleur joueur que vous avez côtoyé ?

C’est une question difficile, dans la mesure où j’ai évolué avec des joueurs exceptionnels comme Djorkaeff ou Nwankwo Kanu. Mais Ronaldinho est un joueur fantastique, avec de grandes qualités. Le football est fait pour s’amuser et faire plaisir, et il jouait avec beaucoup de joie, de passion. C’est comme ça que j’aime aussi jouer. Les supporters aiment ce genre de joueurs, mais certains coaches ont un autre avis, pour des raisons évidentes. Mais on s’est bien amusé tous les deux au PSG.

On a coutume de dire que les supporters du PSG sont parmi les meilleurs de France. Quels souvenirs gardez-vous du Parc des Princes ?

Je ne sais pas ce qu’il en est maintenant mais, à mon époque, je peux dire qu’on avait les meilleurs supporters de France. Le Parc des Princes était un cauchemar pour nos adversaires, l’atmosphère y était incroyable. Ce n’est pas un endroit pour les faibles, car les supporters ne tardent pas à te faire savoir ce qu’ils pensent de toi. Ils peuvent parfois être un peu fous, mais c’est aussi pour ça que c’est un club génial.

Que pensez-vous du PSG actuel ?

Je regarde toujours leurs matches, la plupart du temps à la télévision. Je pense qu’ils ont la meilleure équipe en France, et que leur coach fait un très bon travail.

Si vous aviez été encore joueur, auriez-vous aimé évoluer aux côtés d’Ibrahimovic, Cavani, ou Thiago Silva ?

Ce ne serait pas une mauvaise idée ! Ce sont tous de très bons joueurs. Zlatan est l’un des meilleurs joueurs du monde, et quand il joue bien, c’est toute l’équipe qui joue bien. Cavani et Thiago Silva sont également de bons joueurs, ce sont tous des joueurs fantastiques.

Pensez-vous le PSG capable de remporter la Ligue des Champions dès cette saison ?

La Ligue des Champions est une compétition très difficile à remporter. Parfois, avoir les meilleurs joueurs ne suffit pas pour gagner, c’est aussi une question de chance, surtout au niveau du tirage. Mais oui, je les pense capables de l’emporter.

Durant toute votre carrière, avez-vous quelques regrets ?

Je n’ai pas vraiment de regrets, mais j’aurais adoré pouvoir remporter la Coupe du monde. Je pense que nous avions une bonne chance en 1994, car on avait vraiment l’une des meilleures équipes du monde, mais on a perdu contre l’Italie. Si on avait gagné ce match, je pense qu’on aurait été jusqu’en finale.

Quel regard portez-vous sur l’équipe actuelle du Nigeria, et pensez-vous les Super Eagles capables de créer la surprise dans cette Coupe du monde ?

Cette équipe progresse à chaque match, et je les vois pouvoir créer la surprise. Le tirage a été plutôt favorable, et s’ils jouent au maximum de leurs possibilités, je les pense capables de se qualifier pour la phase finale, et faire mieux que nous en 1994 ou 1998. Mais il faut être réaliste, et savoir qu’il y a d’autres très bonnes équipes. La différence entre la génération actuelle et la mienne, c’est au niveau de la maturité.

Regrettez-vous qu’il manque peut-être un Jay Jay Okocha dans cette équipe, un joueur avec votre créativité ballon au pied ?

Je ne vais pas dire que je le regrette, mais il est bon pour une équipe d’avoir quelqu’un capable de changer le cours d’un match. Mais cette équipe joue un peu plus collectif, et je pense qu’ils font du bon travail en tant qu’équipe, ce qui est le plus important en football.


FootMercato (site en bois désolé)
romano
Citation
Jérôme Rothen arrête sa carrière

Jérôme Rothen n'insistera pas. Sans club depuis sa résiliation à Caen (L2), le milieu gaucher a annoncé mercredi à l'antenne de Canal + Sport qu'il ne cherchera pas de nouveau challenge lors du mercato hivernal (1er - 31 janvier) et qu'il songe à poursuivre dans un rôle de consultant TV.

Rothen, qui aura 36 ans en mars prochain, a porté le maillot de l'équipe de France à treize reprises (1 but). Découvert aiu Stade Malherbe, il a porté les maillots de Troyes, Monaco, Paris et a connu une brève expérience à l'étranger (Glasgow Rangers et Ankaragücü) avant de revenir en L1, à Bastia (2011-2013) et donc de tirer un trait après dix derniers matches avec son club d'origine. Son nom avait été prononcé du côté d'Auxerre (L2) et de Créteil (L2), sans suite donc.


lequipe.fr
Next
Citation
Hoarau bientôt à Bordeaux ?

Libéré par Dalian Aerbin (D1 chinoise), l’ex-Parisien Guillaume Hoarau (15 matches, 2 buts) devrait très prochainement s’engager avec les Girondins de Bordeaux. L’information, révélée par le quotidien régional Sud-Ouest, mercredi, n’a pas été confirmée par le club mais elle est crédible. Les Girondins, privés de Jussiê pour encore cinq semaines (fracture du coude) sont en effet à la recherche d’une opportunité de renforcer leur ligne offensive. L’attaquant réunionnais, qui s’était entraîné chez le voisin du Stade Bordelais à son retour de Chine, est un familier de la région, où vit son fils. Son engagement est suspendu à son retour de la Réunion, où il a passé les fêtes, le département ayant été placé dans l'après-midi en alerte cyclonique et tous les vols suspendus.

source : lequipe.fr
Beuzech
Citation
JSF - ARRIVEE DE M. PARTOUCHE 8.01.2014

Jura Sud Foot annonce l'arrivée de Maxime Partouche, milieu/attaquant de 23 ans. Dans son parcours sportif, Maxime a connu des clubs pretigieux tels que le PSG et Créteil.

Après une blessure à un genou (ligament croisé) en début d'année 2013, Maxime a repris le chemin de l'entrainement en octobre dernier avec le club de Versailles. Malgré une opportunité de jouer aux Etats-Unis, Maxime a choisi de rejoindre Jura Sud Foot.

Nous souhaitons donc la bienvenue à Maxime Partouche dans son nouveau club.


Site officiel Jura Sud Foot
Homer
Citation
Quand Jérémie Clément défie... Jérémy Clément !

COUPE DE FRANCE : Cannes (CFA) - Saint-Etienne (L 1). Ce dernier match des 32es de finale mettra aux prises mardi soir le Cannois Clément à son homonyme Stéphanois.

Ils sont nés la même année (1984), portent le même nom et quasiment le même prénom. Pour la première fois de leur carrière, Jérémie et Jérémy Clément vont s'affronter ce mardi à l'occasion de Cannes - Saint-Etienne en Coupe de France. Le duel d'homonymes, initialement programmé le 4 janvier, avait été remis en raison d'une météo capricieuse dans le Var.

Les deux joueurs, qui n'ont aucun lien de parenté, s'étaient néanmoins croisés dans les coursives du stade Pierre-de-Coubertin et avaient échangé quelques mots sous le regard complice de leurs amis communs, les Stéphanois Jessy Moulin et Renaud Cohade.

« C'était marrant de se parler pour la première fois », confie le Cannois Jérémie au CV bien moins fourni que le milieu de terrain stéphanois. Quand l'un affiche 4 apparitions en Ligue 2 (à Arles-Avignon lors de la saison 2009-2010), l'autre totalise 321 matchs en Ligue 1, a remporté trois titres de Champion de France (2004, 2005 et 2006) avec Lyon, une Coupe de la Ligue (2008) et une Coupe de France (2010) avec le PSG.

Toute sa carrière, et notamment en 2009 lorsqu'il avait signé au Paris FC (National), le défenseur a souvent été confondu avec son illustre homonyme. Et ce jusque dans son village du Vaucluse, Bédoin, au pied du Mont-Ventoux. « Dans la famille de mon père, ils sont 10 frères et soeurs, et tout le monde me prenait pour lui, confie le papa d'Andrea (2 mois et demi), pacsé à Christelle. Lorsque Jérémy a contracté la grippe A (en 2009 au PSG), toute la famille s'inquiétait pour moi... »

D'incroyables imbroglios

De quoi créer d'incroyables imbroglios. Le joueur de Cannes n'a pas non plus oublié cette improbable discussion en 2010 avec un agent. « Il m'a téléphoné pour me proposer un contrat aux émirats. J'avais beau lui dire que je n'étais par le Clément du PSG, il continuait de m'avancer ses arguments pour me faire venir. Un vrai langage de sourds... »

Clément le Cannois ne se dit pas « envieux » du parcours de Clément le Stéphanois. Les deux hommes ont fait leur chemin, et l'ancien pro d'Arles-Avignon se dit déjà fier d'avoir été une valeur sûre du championnat National (3e Division). Un niveau que l'ancien joueur de Nîmes et du Red Star ambitionne de retrouver avec Cannes. « Je suis venu ici pour monter (NDLR : l'équipe entraînée Jean-Marc-Pilorget, recordman des matchs joués avec le PSG, est 5e du groupe C de CFA). Cannes, c'est vraiment le club avec qui j'ai envie de rejouer en National. Après, à titre personnel, je ne me fais plus d'illusions pour la Ligue 2... »

CANNES (CFA) - SAINT-ETIENNE (L 1)
Mardi soir (18 h 30), stade Pierre-de-Coubertin. Arbitre : M. Fautrel.


Le Parisien.fr
Asa
Citation
George Weah : «Un rôle au PSG, pourquoi pas ?»

Le Ballon d’or 1995 se verrait bien intégrer le projet parisien.



A 47 ans, George Weah impliqué dans la politique au Liberia, reste un observateur avisé du football. De passage à Paris pour présenter sa marque d’équipements sportifs, il livre son avis sur Monaco et le PSG, deux de ses anciens clubs, et s’imaginerait bien jouer un rôle dans le projet qatarien dans la capitale.

Le 9 février, vous assisterez à Monaco - PSG. Lequel de ces clubs a le plus marqué votre carrière ?

George Weah. Monaco car c’est mon premier club en France.
Arsène (Wenger) et Henri (Biancheri) sont venus me voir jouer au Cameroun, et ensuite c’est à Monaco que j’ai été formé. Paris, je n’y suis pas resté longtemps (NDLR : trois saisons de 1992 à 1995), mais j’y ai de grands souvenirs. J’ai été meilleur buteur de Ligue des champions avec le PSG et j’ai gagné un titre de champion de France en 1994. Mais le meilleur club pour moi, c’est la maison, la famille, Monaco. Car, sans Monaco, je n’aurais pas pu être là.

Quelle rôle a joué Arsène Wenger ?

Il a été comme un père, pas seulement un entraîneur. Lui aussi voulait réussir et montrer au monde entier qu’il pouvait sortir des grands joueurs. Il était avec moi, et on a travaillé ensemble tous les jours, même les jours de repos. Car il a décelé en moi quelque chose que les autres n’avaient pas vu.

Pour le sommet de la Ligue 1, votre cœur penchera donc pour Monaco ?

Je serai surtout à Monaco pour voir du beau jeu et des amis. On m’a invité pour donner le coup d’envoi, et c’est une grande fierté. J’ai été triste quand Monaco est descendu en Ligue 2. Aujourd’hui, je suis content de ce qui s’y passe, comme je suis heureux de voir le projet de Paris. Depuis que Nasser al-Khelaifi et les Qatariens ont repris le club, le PSG n’est pas seulement une grande équipe en France, mais dans le monde entier.

Quelle relation entretenez-vous avec le président al-Khelaifi ?

On s’est vus plusieurs fois au Qatar quand je faisais des analyses pour la chaîne Al-Jazira Sports (NDLR : aujourd’hui BeIN Sports), dont il est le dirigeant. C’est une amitié sincère. Je suis fier de sa réussite. On est en contacts, mais c’est personnel. Je peux juste vous dire que, quand c’est important et que je lui écris un e-mail, il répond.

Est-ce que vous pourriez jouer un rôle dans ce nouveau PSG ?

Pourquoi pas? Nasser est un ami. On parle pour que je vienne travailler avec lui à Paris, mais on attend encore de définir quel rôle j’aurai. Ce serait avec un grand plaisir. Je peux être consultant, recruteur ou n’importe quel autre poste. J’ai terminé un diplôme de « public administration » (MPA). Ça se fera peut-être dans le futur. On ne sait jamais.

L’équipe actuelle du PSG est-elle meilleure que celle de votre génération ?

On ne peut pas dire ça. Michel Denisot, avec ses moyens, a fait venir de grands entraîneurs, Artur Jorge et Luis Fernandez, et de bons joueurs. Les Qatariens font aussi des choses. Mais on ne sait pas quand le PSG va devenir la plus grande équipe du monde. Ils ont gagné le championnat et on attend la Ligue des champions.

Le duo Ibra-Cavani est-il plus fort que Weah-Ginola ?

Ce sont des qualités et des mouvements différents. David était un joueur plein de fantaisie qui travaillait pour les autres et, quand il centrait, c’était un ballon propre. Cavani, ce n’est pas la même chose. Il a une activité différente, il ne va pas centrer pour un attaquant. Quant à Zlatan et moi, on a des mentalités et des styles différents. Normalement, il est trop grand de taille pour être un très grand joueur. Il devrait être maladroit mais, au contraire, il est technique et rapide dans l’exécution. J’étais plus rapide que lui et technique aussi. Mais, encore une fois, on ne peut pas me comparer à Zlatan.

Comme lui, vous avez joué au PSG et à l’AC Milan. Le PSG a-t-il dépassé l’AC Milan ?

Aujourd’hui Milan est en crise, ce qui me rend triste. J’espère qu’ils vont redevenir ce qu’ils étaient et que Seedorf va réussir à redresser le club. Mais oui, je pense que le PSG est plus fort que l’AC Milan.

Auriez-vous aimé jouer dans cette équipe de Paris ?

Pourquoi pas ? C’est une équipe complète avec de grands joueurs. Tous les attaquants ont plaisir à évoluer dans ce genre d’équipe. Mais c’est une autre génération.

Quel souvenir gardez-vous du Parc des Princes. C’était aussi la maison ?

Chaque samedi, je venais au boulot et j’étais content d’être là. C’était spécial pour moi. Il y avait plein de gens de toutes les races qui venaient de banlieue et qui me demandaient de faire quelque chose pour Paris. J’étais heureux de donner à ces gens qui aiment le foot.

Paris vous manque-t-il ?

J’y viens souvent. Vous ne m’y voyez pas, car je ne vais pas au stade. Mais, si on m’invite et que je suis là, je m’y rends pour voir du beau football. Aujourd’hui, la politique me prend beaucoup de temps, je suis souvent en réunion, mais je vois ça à la télé : je ne manque pas un match du PSG, de la Juventus, de Monaco, de l’AC Milan et de Tottenham. Ce sont les clubs que je regarde tout le temps.

Allez-vous vous présenter de nouveau à la présidentielle au Liberia ?

Oui, je me suis déjà présenté deux fois et je serai de nouveau candidat en 2017. Mais avant, en 2014, on prépare les sénatoriales avec mon parti le Congrès pour le changement démocratique. Le Liberia a retrouvé le calme après quatorze ans de guerre civile, c’est encore fragile et on attend notre tour.

Du football et de la politique, lequel des deux univers est le plus impitoyable ?

Dans la vie, rien n’est difficile pour celui qui veut réussir. Quand j’ai dit que je voulais devenir footballeur professionnel, les gens pensaient que je n’y arriverais jamais. Mais j’ai cru en moi et j’ai dominé le foot camerounais (NDLR : son premier club était le Tonnerre de Yaoundé). Ensuite, je suis allé à Monaco, puis en Italie dans le championnat le plus fort du monde à l’époque et je suis devenu Ballon d’or. Il y a donc la possibilité que je devienne un grand président du Liberia.



Le Parisien
Homer
Citation
Weah, un businessman… citoyen

Vincent Guérin, Patrick Mboma ou Laurent Fournier avaient fait le déplacement hier à Pacy-sur-Eure (Eure) pour l’inauguration de la première boutique Weah Sports en France. La marque d’équipements avait été lancée durant la guerre au Liberia par l’ancien avant-centre du PSG, George Weah, afin d’aider la Fédération libérienne.
Relancée récemment, elle développe également des projets d’accompagnement pour la création de boutique et de conseil en promotion et communication pour les clubs et les fédérations, notamment en Afrique.

« C’est normal que je commence mon activité en France, qui ne connaît pas George ici! sourit le Ballon d’or 1995. Si ça marche, on va pouvoir aider beaucoup de gens au Liberia. Les sponsors ne sont pas présents en Afrique. Si notre marque peut aussi aider le sport sur ce continent, c’est une bonne chose. Quand j’étais footballeur, déjà 25% de mon salaire partait dans l’humanitaire. »

Une démarche citoyenne qui a poussé Weah en politique avec deux campagnes malheureuses à l’élection présidentielle dans son pays. Il prépare désormais le scrutin de 2017. Un parcours qui n’étonne pas ses anciens coéquipiers. « Lorsqu’il jouait, George avait déjà une personnalité bien affirmée. Il était sérieux et rigoureux dans tout ce qu’il faisait, se rappelle Vincent Guérin. En tant que joueur, il a bien géré sa carrière sans être pollué par les agents, il a toujours fait les bons choix. Son entrée en politique ne m’a pas surpris. Il était déjà très proche des gens. Etre sur le devant de la scène lui a juste ouvert des portes. Aujourd’hui, il va au-devant de son peuple. »

« George a toujours eu bon cœur, poursuit Laurent Fournier. A chaque fois qu’on rentrait de déplacement, il récupérait les paniers-repas et allait les distribuer aux sans-abri à la station de RER de Saint-Germain-en-Laye (Yvelines). Il a toujours été tourné vers les autres. » « Son business est quasiment associatif, c’est surtout pour redonner aux enfants du Liberia, confirme Jean-Michel Moutier, l’ancien directeur sportif qui l’a fait venir dans la capitale. Il a toujours voulu œuvrer pour son pays. Quand il partait en sélection, il emportait déjà des ballons, des chaussures. »


Le Parisien.fr
Homer
Citation
Ardiles accidenté

L'ancien champion du monde argentin Osvaldo Ardiles a été victime d'un accident de voiture sur l'île des Malouines dans la nuit de lundi à mardi, annonce la BBC. Ardiles, qui était notamment accompagné de son ancien coéquiper Ricky Villa, a perdu le contrôle de sa voiture. Selon la BBC, il aurait reçu plus de 20 points de suture à la tête, mais il serait déjà sorti de l'hôpital. Ardiles, qui a remporté la Coupe du monde 1978 avec l'Argentine, était passé brièvement par le PSG en 1982-1983. Il a fait l'essentiel de sa carrière à Tottenham, à qui il a appartenu de 1978 à 1988.


L'Equipe.fr
Teichi
Citation
Kebano, l’or noir des Zèbres

Neeskens Kebano est passé du 5e club plus riche d’Europe à un des plus petits budgets belges.

Débarqué du PSG à la fin du mercato d’été, Neeskens Kebano (4 buts) est, à 21 ans,un des atouts les plus précieux des Zèbres.

Il y a des footballeurs qui choisissent d’effectuer la diabolique «quenelle». Neeskens Kebano, lui, a opté pour une autre figure. Les coudes à angle droit, les poings serrés, et on croise de haut en bas. C’était en quittant le terrain lors d’un match à Zulte, en hommage au rappeur français Kaaris dont ce geste est la marque de fabrique. «Je suis fan, explique le médian carolo. C’était un clin d’œil, à destination des amis et de la famille présents au stade, comme à chaque fois».

L’artiste d’origine ivoirienne a secoué la scène hexagonale avec son «Or noir». «Si j’devais choisir entre tout ce biff et toutes ces bitches. Je prendrais le gros chèque, parce que l’oseille est la plus bonne des Scheks. Et j’suis fait d’or noir comme le pétrole…» Des paroles qui filent, qui percutent, qui vont au but. Sans trop de détour. Et qui collent à la peau et au style du jeune Parisien.

À partager,un jour, avec le PSG

D’ailleurs, au Mambour, justement, s’il y a eu en son temps du charbon sous la pelouse, on n’y a jamais trouvé de pétrole. Par contre, il y pousse des idées. L’or noir, c’est Kebano. Venu du PSG pour trois grains de sable, il rapportera quelques cailloux bien taillés, même si les Carolos, le jour de la revente, devront faire fifty-fifty avec les Parisiens.

Et en parlant de «gros chèque», comme dans le morceau, Neeskens Kebano, pour le moment, s’en passe. «J’avais signé un contrat pro de quatre ans à Paris, souligne-t-il. J’aurais pu rester jusqu’en 2016, au calme, à attendre de palper l’argent à chaque fin de mois. Mais au bout de compte, à 24 ans, j’en aurais été où dans ma carrière?» Sans doute pas à Charleroi. Car même si cela en a surpris plus d’un, c’est en passant la frontière, en troquant la Ville Lumière pour le Pays Noir que l’ancien Espoir de l’équipe de France a choisi de se relancer.

La blessure avec Marcq, les massages avec Pollet

Aussi parce qu’entre-temps, un prêt à Caen, s’est soldé par un échec cuisant. «Au PSG, j’ai joué une dizaine de matches, raconte-t-il. L’entraîneur, Antoine Kambouaré, comptait sur moi. Je voyageais de la réserve à l’équipe première. Après, Carlo Ancelotti m’a conseillé de rester, de travailler. J’ai beaucoup appris en m’entraînant régulièrement avec les stars qui débarquaient au club. Je suis tout de même parti à Caen pour obtenir du temps de jeu. Mais en Normandie, la poisse s’est acharnée. Il fallait digérer l’impact physique de la L2. J’ai eu une blessure au genou, au ménisque. Et puis plusieurs petits pépins comme une entorse à la cheville ou une béquille, un coup direct à la hanche… offert par Damien Marcq, que j’ai retrouvé à Charleroi! Bref, l’aventure n’a pas été concluante. Ensuite, de retour au PSG, je me suis vite rendu compte que le club ne comptait pas sur moi pour rivaliser, par exemple, avec un Cavani. Il y a eu pas mal de propositions. Dont celle de Charleroi. Après une semaine de réflexion, j’ai pris ma décision sur le fil, à la veille de la clôture du mercato d’été. »

Chez les Zèbres, Neeskens Kebano, est devenu le meilleur ami des kinés… juste après David Pollet, sans doute le plus fervent carolo de la table de massage. «J’ai compris que je devais me soigner, beaucoup travailler la prévention. Et cela fonctionne. Depuis mon arrivée, je suis quitte de tous ces petits soucis physiques. Car ici, il faut tenir le coup. Moi qui aime que les choses soient claires et cash, j’ai été servi en disputant mon premier match à OHL. Cela m’a donné de suite une idée du style de la plupart des matches de ligue belge et de ses duels.»

À 170 km/h…

Pourtant, issu de Seine et Marne où il a vu le jour en mars 1992, Kebano n’a pas attendu son transfert pour découvrir la Belgique. «J’y venais déjà régulièrement car j’ai de la famille et des amis un peu partout dans votre pays. De Nivelles à Courcelles en passant par… Dendermonde. Mais de Charleroi, je ne connaissais que la gare de Charleroi Sud.» D’ailleurs Neeskens n’en a pas complètement fini avec le train, lui, qui s’est fait sécher son permis depuis une pointe à 170 km/h entre Paris et Caen. Le prochain coup d’accélérateur, ce devra être pour sa carrière, à Charleroi, où on ne va pas traîner non plus à lever l’option qui fera passer la fin de contrat de 2015 à 2017. «Depuis la cour au couloir, j’ai dû courir pour tout avoir », déclame Kaaris.

(L'Avenir.net)
Homer
Citation
Beckham attendu à la soirée de la Fondation PSG

Mille euros le dîner. Voilà ce que vont débourser les convives de la soirée de charité de la Fondation PSG, qui se déroulera mardi au Pré Catelan dans le bois de Boulogne. Ils partageront ce repas de gala aux côtés d’Ibrahimovic et ses partenaires. Un invité exceptionnel pourrait aussi être de l’événement. Il s’agit de David Beckham. Nasser al-Khelaifi, le président du PSG et aussi de la fondation, a invité le Spice Boy mais, hier, celui-ci n’avait pas encore confirmé sa présence. En revanche, Raï, ancien capitaine du PSG, sera bien là, ainsi que plusieurs personnalités du sport.

Au cours de la soirée, une vente aux enchères aura lieu. Les participants pourront acquérir différents objets de l’univers du PSG, comme la paire de chaussures d’Ibrahimovic avec laquelle il avait marqué deux buts contre Marseille la saison dernière, le ballon officiel de PSG - Barcelone en Ligue des champions ou, plus original, une partie de golf avec Laurent Blanc. La mise à prix est de 500 € pour chaque lot. L’argent récolté servira à des projets menés par la Fondation PSG auprès d’enfants en difficulté ou malades.


Le Parisien.fr
Jean Francisco
Citation
Gameiro, par ici la sortie

Une semaine après avoir ramené un point de son déplacement à Vicente-Calderon, contre l’Atlético (1-1), le FC Séville est tombé de haut, samedi, en chutant à domicile face à Levante (2-3). Titulaire - une première depuis le 5 janvier-, Kevin Gameiro est resté muet pendant 90 minutes, comme lors de ses sept dernières apparitions avec les Sévillans. L’ancien attaquant du PSG reste bloqué à cinq buts en vingt apparitions en Liga. Il n’a plus marqué depuis le 1er décembre, contre Grenade (2-1). Surtout, c’est son manque de complémentarité avec le Colombien Carlos Bacca (neuf réalisations), meilleur buteur de Séville, qui interpelle. Depuis deux jours, la presse espagnole bruisse d’ailleurs d’une rumeur qui enverrait Gameiro à Monaco dès cet hiver, pour pallier la blessure d'un autre Colombien, un certain Radamel Falcao.

L'équipe.fr
Philo
corto-news
Citation
Dja Djédjé à l'OM, ça brûle

Annoncée il y a quelques jours, l'arrivée de Brice Dja Djédjé à Marseille n'est plus qu'une question d'heures. Le latéral droit de l'Evian-TG, en fin de contrat en juin, a trouvé un accord pour rejoindre le club phocéen pour une somme estimée entre 500 000 et 1 million d'euros.

Le départ de l'ancien joueur du PSG ne dépend plus que de la finalisation d'un autre transfert en sens inverse, celui du Marseillais Kassim Abdallah. Après s'être montré réticent à un départ, ce dernier se serait résolu à quitter l'OM et rejoindrait le club haut-savoyard pour un contrat d'un an et demi minimum. Quelques détails restent à régler pour conclure l'opération.


http://www.lequipe.fr/Football/Actualites/...ca-brule/435971
ILAG
Citation
Les regrets de Nene

Mercredi 5 Février 2014

La Ligue 1 nous réserve son plus beau menu dimanche soir, puisque le Paris Saint-Germain se déplacera sur la pelouse de son dauphin, l'AS Monaco. Alléchant pour tout le monde, surtout pour les anciens joueurs des deux clubs.

Interrogé hier sur RMC, Anderson Luis de Carvalho alias Nene a déjà choisi son camp. « J’ai passé deux années magnifiques à Paris. Les supporters du PSG sont toujours avec moi, je serai pour Paris. » Plutôt Qatar que Russie donc, même si le joueur d'Al-Gharafa avoue avoir parfois quelques regrets dans la gestion de son cas avec le club de la capitale : « Un regret par rapport au PSG ? Des fois, je me pose la question… Et si j’avais été plus patient… Maintenant, Leonardo est parti, Laurent Blanc me connaît. Mais bon, c’est comme ça… »

L'occasion de se rappeler que le gaucher a failli jouer pour l'équipe de France. Et l'Espagne. Et le Brésil...

AD


http://www.sofoot.com/les-regrets-de-nene-180195.html
Homer
Citation
Gameiro, profession joker

Arrivé du PSG l'été dernier afin de retrouver un rôle important, Kevin Gameiro est devenu le douzième homme du Séville FC depuis trois mois. Début janvier, l'ancien Lorientais, qui reçoit le Barça ce dimanche (21h00), rêvait pourtant encore de Coupe du monde.

Ce dimanche, au moment de sortir du vestiaire pour affronter le FC Barcelone (21h00), Kevin Gameiro devrait être en survêtement, pas en short. Depuis le mois de novembre, l'avant-centre du Séville FC est cantonné la plupart du temps à un rôle de remplaçant (sept entrées en jeu et deux titularisations lors des neuf dernières journées). Un statut de joker qu'il espérait laisser derrière lui après deux saisons compliquées à Paris et dans l'espoir de se refaire une place en équipe de France. Mais l'ancien Lorientais n'a inscrit que cinq buts en Liga, et le dernier date du 1er décembre. Son entraîneur Unai Emery, qui s'appuie sur un 4-2-3-1 avec Bacca (10 réalisations) en pointe à l'extérieur et face aux gros, ne devrait pas changer son fusil d'épaule face à l'armada catalane. D'autant qu'il a insisté sur l'importance d'une «base défensive forte» avant cette rencontre, l'équipe andalouse ayant concédé six buts lors des deux dernières journées.

«J'espère jouer la Coupe du monde avec ma sélection», lachaît-il début janvier Pourtant, il y a tout juste un mois, Gameiro affichait sa confiance face à la presse, s'attribuant la note de 7 sur 10 pour sa première partie de saison (il a également marqué trois fois en quatre matches de Ligue Europa). «J'espère jouer la Coupe du monde avec ma sélection», avait-il également lâché. Un objectif qui paraît pourtant bien éloigné au vu de son temps de jeu et de son efficacité. Le week-end dernier, le joueur de 26 ans (devenu papa d'un deuxième garçon il y a deux semaines) était entré à la pause sur le terrain de Malaga, mais n'avait pas tiré une seule fois au but. S'il espère faire réfléchir Didier Deschamps à son sujet, Kevin Gameiro n'a plus franchement de temps à perdre. Face au Barça, le joker andalou abat sans doute l'une de ses dernières cartes.


L'Equipe.fr
Kirk
Citation
M'Bami signe en Colombie

Modeste M’Bami, ancien milieu défensif du Paris Saint-Germain et de l’Olympique de Marseille, s’est engagé avec l’équipe colombienne des Millonarios de Bogota. « Le Camerounais Modeste M’Bami a officialisé son contrat de nouveau joueur des Millonarios. Le joueur a déjà été dirigé par Juan Manuel Lillo à Almeria. Cela fait une semaine et demi qu’il s’entraîne avec l’équipe », a confirmé le club via un communiqué.
Âgé de 31 ans, l’ex-international camerounais va connaître le huitième club de sa carrière après des expériences en France (Sedan, PSG, OM), en Espagne (Almeria), en Chine (Dalian Aerbin, Changchun Yatai) ainsi qu’au Moyen-Orient (Al-Ittihad).


L'équipe.fr
Ceci est une version "bas débit" de notre forum. Pour voir la version complète avec plus d'informations, la mise en page et les images, veuillez cliquer ici.
Invision Power Board © 2001-2025 Invision Power Services, Inc.