Citation (Zul @ 25/11/2018 19:50)

Si je suis d'accord avec la grosse partie de ton explication du verdict, sur la phrase en gras non, tu le sais très bien que dans la région d'où il vient on ne considère pas les femmes comme ici, culturellement même si la gamine a voulu exprimer un refus pas sur que le gars l'ait compris comme tel. Le fait qu'il ne soit pas condamné c'est le manque de preuves matérielles, si elle a dit non et l'a repoussé sans laisser de marques visibles c'est juste sa parole comme preuve, mais de base si le gars ne veut pas avoir un rapport ou se retient y'a aucun viol supposé. La base c'est bien d'une sa relation au sexe opposé d'une autre culture et de deux sa méconnaissance de la loi sachant que le consentement est nécessaire lors d'un rapport sexuel, ce qui ne semble pas "culturellement" être le cas dans l'éducation qu'il a reçu.
La loi a été appliquée par défaut de preuve, l'acte supposé de viol a eu lieu de part la fragilité de la victime et les codes culturels dépassés du supposé coupable. Le raccourci du figaro est certes putaclic mais en soi il contient une part de vérité, bien qu'habilement suggestif et subjectif.
Raccourci putaclic, orienté, très loin d’être habile lire l'article étant suffisant pour éventer la manipulation.
Lorsque l’avocat parle de codes culturels, fait-il référence a la façon dont sont considérées les femmes au Bangladesh ? Son éducation ?
Je doute que les jurés, voir les juges eux mêmes ne soient des spécialistes sur les supposées eusses et coutumes de ces contrées lointaines surtout cet argument peut se révéler a double tranchant, desservir son client pour des raisons évidentes de risques de raccourcis.
Ce serait comme de jeter une pièce en l'air en espérant qu'elle tombe coté pile.
«Mon client n’avait pas les codes culturels pour prendre conscience qu’il imposait une relation par crainte ou par surprise. »
Crainte et surprise ces deux mots font références au texte de l’article
222-23 du Code pénal qui définissant le viol.
Ne pouvant pas objecter l’acte sexuel il doit réfuter l’élément légal c’est a dire l’article juridique qui qualifie le fait reproché ici le viol, dans mon post je le dit retors (l’avocat) parce qu’il établit un fait juridiquement factuel mais moralement douteux : il n’est pas d’ici, connait pas la loi ne parle pas français tant est si bien que si la victime ne se débat pas ou n’exprime pas clairement son refus son client ne pouvait pas savoir.
En somme cet argument dans ce cas précis marcherait pour n’importe qu’elle être humain venant d’un endroit de la planète même ceux qui n’auraient pas de culture de viol ou la femme serait mieux considérée.
Donc non le titre putaclic du Figaro est tout simplement putaclic et ne contient de part de vérité que dans l’esprit de ceux qui veulent la voir.
Le procès aux assises s’est joué en 3 ETAPES sur lesquels les jurés et le jury ont statué pour rendre leur verdict :
L’élément matériel qui a été établit : il y a eu acte sexuel.
L’élément légal : le viol qui n’a pas pu être constaté sont en cause, refus de l’enregistrement de la plainte par la police au moment des faits, déposition de la victime, c’est donc parole contre parole
L’élément moral : prouver que l’accusé était conscient d’imposer une relation sous contrainte qui lui non plus n’a pu être constitué, sont en cause la déposition de la victime, le statut du prévenu
Franchement rien que le fait qu'il se mette peloter son interprète dans le commissariat en plein interrogatoire d’où il vient, comment il a été éduqué ne devrait meme plus entrer en ligne de compte, le type doit etre psychologiquement dérangé