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Claude Dusse
Citation (Miles @ 04/01/2018 22:04) *
Le nouveau service public de vélos de Paris est en écriture inclusive ph34r.gif laugh.gif

Mmmm vous imaginer péter une durite tous les matins edhelas.gif !
romano
Citation (Claude Dusse @ 05/01/2018 01:40) *
Mmmm vous imaginer péter une durite tous les matins edhelas.gif !

Toi aussi tu fais des gateaux vegan avec des male tears?
Averell
neokill@h.gif
Tonio
Citation (romano @ 05/01/2018 01:49) *
Toi aussi tu fais des gateaux vegan avec des male tears?

neokill@h.gif
Gabadou
Citation (Alain Miamdelin @ 04/01/2018 14:43) *
Honnêtement, je suis d'accord avec ce que tu dis ici.
Mais je pense aussi que c'est une erreur de juger une politique publique à ses intentions plutôt qu'à ses résultats.

Après on peut aussi essayer plusieurs solutions et acter certains échecs et arrêter les frais. Malheureusement, en politique on admet pas une erreur visiblement.


Pour le coup j'ai vraiment le sentiment que les campagnes de sensibilisation fonctionnent et apportent du résultat, peut être pas forcement optimale, mais c'est une solution que je préfère.
Que des politiques de paiement du sang aient des meilleurs résultats, c'est possible. Le problème étant ce que potentiellement cela ouvre derrière.

Je vais aller loin et il se fait tard, mais j'ai pas très envie de vivre dans un monde ou les gens devront cacher leur rhesus pour être en sécurité, ou un coeur d'AB négatif ou de donneur universel se revendrai à la criée et serait dépendant du prix du marché. Ou il faudrait imaginer des testament "organiques" , ou des gens se sacrifient à l'autre bout de la planète pour nourrir leur famille avec des réseaux de distribution de pièces détachés humaines genre Oscaro ph34r.gif.

Blague à part, concernant la GPA je ne vois pas d'objectif de civilisation autre que de satisfaire une minorité bruyante à fort pouvoir d'achat, et je trouve ça dangereux.
Miles
Citation (FuFax @ 05/01/2018 01:27) *
Sérieux?? mellow.gif

Trouvé sur hfr :





Citation (romano @ 05/01/2018 01:49) *
Toi aussi tu fais des gateaux vegan avec des male tears?

laugh.gif
Houdini
Citation (FuFax @ 05/01/2018 01:27) *
Sérieux?? mellow.gif

Fais gaffe ta carte d'identité aussi est en inclusive. whistle.gif
Tiret ou parenthèse c'est la même chose et là pour le coup avec la borne Vélib nous sommes bien loin du péril mortel.
Miles
Je suis allé vérifier ph34r.gif

Il y a des parenthèses, pas de tiret julm3.png
Herbert
Citation (Miles @ 05/01/2018 08:29) *
Il y a des parenthèses, pas de tiret julm3.png


()>-
Steff14
Pourquoi ils remettent des bornes a la con ? Ya plusieurs marques qui font sans maintenant un peu comme pour les scoot. Et ca permettrait de récupérer un peu de places de stationnement.
Mathieu
Citation (Houdini @ 05/01/2018 03:20) *
Fais gaffe ta carte d'identité aussi est en inclusive. whistle.gif
Tiret ou parenthèse c'est la même chose et là pour le coup avec la borne Vélib nous sommes bien loin du péril mortel.

A la différence près qu'ici (pour le "Prêt") ils utilisent l'écriture inclusive dans une phrase alors que la règle de grammaire veut que le masculin à valeur de neutre soit utilisé. Pour la CI, c'est juste une praticité pour éviter d'avoir 2 modèles du même document officiel.
Le comble du ridicule étant le "service-cliente" qui ne doit je pense être employé par personne.

Pas de péril mortel en effet mais encore de l'étalage de cette idéologie ultra-féministe moisie, barbante et qui choisit surtout les combats les plus grotesques pour faire avancer sa cause (ce qui est contre-productif car au lieu de sensibiliser sur un problème ils génèrent mépris et consternation autour de leurs actions)

Citation (Steff14 @ 05/01/2018 06:45) *
Pourquoi ils remettent des bornes a la con ? Ya plusieurs marques qui font sans maintenant un peu comme pour les scoot. Et ca permettrait de récupérer un peu de places de stationnement.

Je ne pense pas que récupérer des places de stationnement et donc rajouter de la place à la voiture soit la priorité de la mairie de Paris et de celle qui la dirige...
Miles
Citation (Steff14 @ 05/01/2018 11:45) *
Pourquoi ils remettent des bornes a la con ? Ya plusieurs marques qui font sans maintenant un peu comme pour les scoot. Et ca permettrait de récupérer un peu de places de stationnement.

Parce qu'ils sont volés ? ph34r.gif

A Reims il reste genre 20 vélos sur 400 à la base...
foyan
Grosse histoire

Citation
Les flammes fatales de la rue Fondary
Par Soren Seelow


Dans l’incendie d’un immeuble du 15e arrondissement de Paris, la police découvre le corps carbonisé d’une escort girl. Puis le cadavre d’une autre femme dans la cave d’un squat. Qui les a tuées ? Et pourquoi ?


Le ciel était encore lourd, ce mercredi 3 août 2016, quand l’assassin a été rattrapé par son destin. A 18 h 13 précisément, une violente explosion retentit au 42, rue Fondary, dans le 15e arrondissement de Paris. Le troisième étage est balayé d’un souffle. Le voisinage accourt aussitôt pour observer les trois épaisses langues de fumée noire qui jaillissent des fenêtres au-dessus des jardinières. Parmi la pluie de débris retombés sur la chaussée, une paire de chaussures calcinées.

L’immeuble menaçant de s’effondrer, les enquêteurs du troisième district de police judiciaire (DPJ) n’investiront les lieux que tard dans la nuit. Sur le palier du troisième étage, ils découvrent un corps carbonisé en position fœtale. Un tatouage est encore visible sur le ventre de la victime : les lettres « MP », écrites en gothique. Maria Paz Gallardo Gonzales, une Espagnole de 26 ans, faisait profession d’escort girl et de mère maquerelle avant de périr dans cet appartement loué une semaine plus tôt sur Airbnb.

Maria Paz est la seule occupante de l’immeuble à y avoir perdu la vie. Mais plusieurs témoins disent avoir aperçu un blessé, quelques minutes après l’explosion : un homme, momie vivante surgie des flammes en bermuda, serait sorti dans la rue en courant, la peau des bras et des jambes « en lambeaux ». Sonné « comme s’il avait pris un gros coup sur la gueule », raconte un passant, il aurait articulé quelques mots incompréhensibles avant de « continuer à trottiner sans s’arrêter ».

Le grand brûlé de la rue Fondary est-il un suspect ou une victime ? L’enquête que mène le troisième DPJ se nourrit de faux-semblants et de rebondissements. Elle plonge ses racines dans le milieu de la prostitution en ligne et moissonne ses suspects au sein d’une petite bande de malfrats égarés par leur cupidité. Un cadavre en cachant un autre, elle s’achève par une cruelle ironie du sort dans un implacable retour de flammes.

« Bilka le feu »
Les enquêteurs ne tardent pas à retrouver la trace du mystérieux brûlé. Quatre minutes après l’explosion, il a été filmé par la vidéosurveillance de la RATP en train de sauter un portique à la station de métro La Motte-Picquet-Grenelle. Des prélèvements sont effectués sur le portique pour analyse : il s’agit d’un Algérien de 24 ans, Mourad B., connu pour des faits de vol et une affaire d’incendie dans un lycée de Malakoff (Hauts-de-Seine), six ans plus tôt. Son compte Facebook sonne comme un présage : « Bilka le feu ».

Au laboratoire central de la préfecture de police, les experts confirment ce que chacun pressent : l’incendie de la rue Fondary n’était pas accidentel. De l’essence répandue sur le sol de l’appartement s’est évaporée avant la mise à feu, provoquant la déflagration fatale à Maria Paz. Mourad B. a justement été filmé onze minutes avant l’explosion marchant, un récipient à la main, en direction de l’immeuble.

LA PROXÉNÈTE NE CHERCHE PLUS DE TUEUR : IL LUI FAUT DÉSORMAIS UN « NETTOYEUR »
Les soupçons autour de « Bilka le feu » vont bientôt s’étoffer. La veille de l’incendie, un riverain a aperçu une femme « blond platine » en pleurs à la fenêtre de l’appartement. Sa description ne correspond pas à Maria Paz, qui est brune. Mais, selon lui, la jeune femme était accompagnée dans la pièce par un homme et une autre femme : « Elle criait et elle pleurait. Elle parlait dans une langue étrangère. Elle était hystérique, elle tremblait... »

Après trois semaines de recherches, les enquêteurs localisent Mourad B. dans un hôtel du 17e arrondissement. A la vue des policiers, le jeune homme, étendu en slip sur son lit dans la moiteur de l’été, se jette au sol en hurlant. Brûlé au troisième degré, il porte des bandages ensanglantés aux bras et aux jambes. Ses plaies surinfectées dégagent une odeur pestilentielle. Les pompiers dépêchés sur place jugent impérieux de le transporter aux urgences. Placé en garde à vue à l’Hôtel-Dieu, le suspect se montre peu coopératif :

« Quel était votre emploi du temps le 3 août 2016 ?, lui demande l’officier de police judiciaire.

— Ahhh ! Monsieur, je ne peux pas répondre à vos questions, j’ai super mal, lui répond le blessé.

— Comment vous êtes-vous infligé ces brûlures ?

— Non, c’est bon, je ne réponds plus.

— S’agit-il de questions qui vous gênent ?

— Non, je n’arrive pas à parler, monsieur, j’ai super mal !

— Avez-vous autre chose à déclarer ou mettons-nous fin à ce sketch ?, s’enquiert l’enquêteur.

— Fin du sketch ! », lâche Mourad B.

Une écoute à Fleury-Mérogis
Cambrioleur réputé du 17e arrondissement, Mourad B. est connu dans le quartier sous les sobriquets de « Kabile », « Bilka » ou encore sous le diminutif de « Kaka ». Ses mésaventures font vite le tour de la place de Clichy. Elles reviennent aux oreilles d’un petit dealeur détenu à Fleury-Mérogis, un certain Sofiane, qui figure parmi ses contacts téléphoniques privilégiés. Les policiers ont la riche idée de le placer sur écoute en prison. Ils ne seront pas déçus.

Grâce à ses relations hors les murs, Sofiane a eu un avant-goût des déboires de son ami le « Kabile ». Le lendemain de son arrestation, un jeune du quartier l’appelle. Dans sa cellule, le détenu fulmine, persuadé que le « Kabile » a été balancé. Il ignore qu’il est lui-même sur le point de confirmer bien involontairement l’implication de son ami dans l’incendie et de conter aux policiers une intrigue aux développements insoupçonnés.

« Wallah, il s’est fait péter, l’autre !, annonce son interlocuteur.

— Ben… qui ?, demande Sofiane.

— Euh… Le Kabile, frère.

— Ben je sais , wallah, j’ai le seum [je suis dégoûté], là, je suis en train de péter un câble que j’insulte les mères aux gens, là ! Le Coran de La Mecque, je suis en train de péter un câble ! (...) Vraiment ils sont trop forts les keufs, wallah, j’te parle sérieux. J’t’explique, c’est comme dans les films : si l’acteur principal, il s’est pas fait péter, c’est mort, c’est lui il va tout prendre. »

Emporté par le flot de ses indignations, le détenu partage, trois jours plus tard, une série de révélations qui font basculer l’enquête : ses conversations révèlent que Mourad B. a voulu faire le « M. Propre » dans une histoire de « murder » (meurtre), une « racli » (femme) s’étant fait « uét » (tuer), qu’il y aurait un deuxième « cané » (mort) dans la « veca » (cave) d’un « bendo » (squat), et que tout a fini en « barbecue ».

« Le Coran, au tiékar [quartier], au bendo en bas, dans la veca, y a un keumé [mec], il est cané, frère, lui annonce un nouvel interlocuteur.

— Mais c’est une dinguerie, c’est qui qu’a fait ça ?

— C’est Bilka et l’autre, là-haut.

— Mais t’es un ouf, toi, tu vas m’dire, ils ont ramené ça ? T’es sérieux, là ? Le baille [le plan] qu’ils ont fait le soir même ?

— Ouais, y en a deux, y en a pas un, y en a deux, frère.

— Mais non ?

– Le Coran de La Mecque, c’est une dinguerie internationale. J’suis passé, et même y a des voisins ils ont dit : “Ça pue, tout ça.” Une racli, elle a cané sur place, elle a lébru [brûlé], la deuxième, juste elle s’est mangé des coups de schlasse [couteau] et ça y est, hop…

— Ah ouais, non, c’est chaud, là…

— Non, mais là, c’est… Non mais là, c’est toute ta vie en zonpri [prison] !

— Ah ouais, chaud chaud chaud.

— A ce qu’il paraît, c’est Bilka qui a cherché.

— Ouais, là il est pas frais, la vie de ma mère, il a fait n’importe quoi ! »

Le bouche-à-oreille continue les jours suivants. Au fil des conversations, l’histoire s’enrichit de nouveaux détails venus de l’extérieur de la prison, que Sofiane relate à ses interlocuteurs :

« Vas-y ma gueule, dans la veca du bendo…

— Ouais ?

— Y a un murder…

— Mais non ? C’est la même story [histoire] ?

— Wallah, en fait y en avait pas une, y en avait deux.

— Le Coran, il est con !

— Non mais là, c’est une dinguerie intergalactique. Il est parti faire le nettoyeur pour une racli.

— Pour une racli ?

— Ouais… Et la racli, ils l’ont uét après.

— Qui l’ont uét ?

— En fait, la racli qui les a envoyés pour faire le nettoyage, là… eh bah, elle les a payés, et après, vas-y, ils ont fumé la racli. (...) Il a explosé l’appart, wesh. Il s’est cramé au deuxième degré les jambes…

— Lui, Kaka, y avait quelqu’un qui voulait le tuer ?

— Mais non ! Il est parti… Regarde, en fait, y avait une meuf, une racli, elle a fumé une autre meuf, t’as capté ?

— Ouais.

— Dans le zequin [le 15e arrondissement]. Elle a pété Kaka, elle lui a dit : “Vas-y, nettoie-moi ça, faut pas que je me fasse tacler.” T’as capté ? Il est parti là-bas pour faire le nettoyeur, M. Propre, il a fait un barbeuc là-bas, ça a explosé, ça a fait retour de flammes sur lui. »

Les tremblements d’Alixon
Après avoir visité plusieurs dizaines d’adresses dans le 17e arrondissement, les policiers découvrent, le 23 septembre, un corps putréfié enroulé dans un drap blanc, un ours en peluche dans les bras, au fond d’une cave de la rue Sauffroy. La victime a été tuée de trente coups de couteau. Alixon Julietta Ortega Cano, une Colombienne de 26 ans, était portée disparue depuis le 2 août. Abandonnée dans ce sous-sol depuis cinquante jours, sa frêle silhouette aux cheveux ondulés blond platine n’est plus qu’un squelette noirci.

Les enquêteurs apprennent bientôt que la jeune femme travaillait depuis la mi-juillet comme escort girl pour Maria Paz, la victime de l’incendie de la rue Fondary. Son avatar en ligne lui a survécu sur les sites de prostitution Sexemodel et 6annonce, où des clients consciencieux ont commenté ses prestations. Ce cruel mémorial dressé deux semaines avant sa mort se résume à quelques photos de circonstance, un pseudonyme, « Karen la Colombienne », et des mensurations : « 100/62/90 », « 166 cm » pour « 49 kg ».

Le portrait dressé devant les enquêteurs par ses collègues de travail n’est guère plus éloquent. Elles se souviennent confusément d’une femme fragile, un peu « étrange », sujette à des trémulations. « Les clients se plaignaient d’elle, car elle fumait des joints et était toujours tremblante », dit l’une. « C’était une fille très très tranquille. La seule chose dont je me souvienne, c’est qu’elle tremblait beaucoup. Je crois que sa nervosité venait de la drogue », suppose une autre.

LE SANG A SÉCHÉ SUR LES MURS. LA MAQUERELLE DEMANDE ALORS À SON ACOLYTE DE DESCENDRE ACHETER UN BIDON D’ESSENCE POUR METTRE LE FEU À L’APPARTEMENT
Alixon Julietta Ortega Cano est morte incomprise. Née en Colombie, elle avait suivi sa mère en Espagne à l’âge de 9 ans, où elle avait été violée un an plus tard par son oncle maternel. Sa mère avait préféré retirer sa plainte pour faire sortir l’agresseur de prison. C’est à cette époque que les premiers spasmes sont arrivés : « Depuis ce moment-là, Alixon a commencé à avoir des tremblements, se souvient sa mère dans sa déposition. Elle a commencé à prendre des médicaments contre la dépression. »

La jeune fille devient mère à 17 ans. Elle travaille en Espagne comme femme de ménage et occasionnellement comme prostituée. Quelques années plus tard, elle fait la connaissance, à Barcelone, de Maria Paz, qui lui propose de travailler pour elle en France. Alixon a deux enfants de 2 et 9 ans. Elle a besoin d’argent. A la mi-juillet 2016, elle emménage avec une autre fille dans un coquet appartement parisien, loué par sa proxénète.

Voilà près d’un an que Maria Paz, belle brune à l’allure sportive, aussi ambitieuse qu’irritable, s’éloigne peu à peu du métier d’escort pour s’essayer au proxénétisme. Elle a fait venir à Paris quelques filles originaires d’Espagne et d’Amérique latine qu’elle régente avec autorité. La jeune maquerelle s’occupe de tout : elle loue les appartements, rédige les annonces en ligne, répond aux clients en se faisant passer pour ses filles et empoche la moitié du prix des passes, facturées 200 euros de l’heure.

Clients nocturnes
Entre les « marcheuses » des grands boulevards et la prostitution de luxe, un proxénétisme « milieu de gamme » s’est développé sur Internet. Après consultation des catalogues en ligne, les rendez-vous se prennent par SMS.

Logées par paires dans trois appartements parisiens, les filles de Maria Paz passent donc le plus clair de leur temps à dormir et à manger en attendant que leur maquerelle leur envoie des clients. Elles possèdent chacune plusieurs pseudonymes, « parce que les hommes aiment bien changer de fille », dit l’une d’elles aux policiers.

Dès son arrivée à Paris, Alixon fait part de ses premières désillusions à sa mère sur la messagerie WhatsApp. Elle se désole d’avoir moins de clients que la prostituée qui partage son appartement : « Elle n’arrête pas de travailler. Trop de magie noire. Ils arrivent les uns après les autres. » La jeune femme cherche un soutien dans le regard de sa mère, restée en Espagne. Elle lui envoie son annonce d’escort girl, et quelques photos : « Regarde, comme elle est belle, celle que j’ai faite, là. — Tu es magnifique ! Moi, je te trouve belle, ma fille. Sois patiente. Tu es très belle », l’encourage la mère.

La beauté n’y étant pour rien, l’horizon d’Alixon s’obscurcit. La jeune Colombienne n’est autorisée à sortir dans la rue que trente minutes par jour et ne dort guère la nuit, sa proxénète lui réservant les clients nocturnes : « En fait, s’ils l’appellent et qu’elle se repose la nuit, moi, je travaille. C’est une connasse », résume-t-elle. La relation entre les deux femmes s’envenime rapidement à cause de l’argent : Maria Paz a pour règle de collecter les gains des passes, et de ne payer ses filles qu’en fin de semaine pour s’assurer qu’elles ne s’enfuient pas.

« Maman, je n’en peux plus. Quand tu peux, appelle-moi, écrit Alixon dix jours après son arrivée. La patronne m’a insultée, on était en train de faire les comptes, et elle a sorti un autre prix et m’a retiré une grande quantité d’argent. Je lui ai dit que ça ne m’intéresse pas de travailler pour elle, et elle me dit que je ne peux pas partir, qu’elle a mon argent et qu’elle ne va rien me donner. » Sa mère tente de la réconforter : « Je m’inquiète, et je veux que tout se passe bien pour toi, ma fille. Essaye de te reposer. Je te mettrai une bougie blanche. »

Après deux semaines à Paris, la captive envisage déjà de rentrer en Espagne. Le 28 juillet, elle demande à sa mère de se renseigner sur le prix des billets d’avion : « On va voir jusqu’à quand je vais supporter ça. Si ça ne va pas mieux, je reviens dans une semaine. » A compter du 2 août, elle ne donne plus signe de vie : « Salut, ma fille, pardon de te déranger. Mais si je ne m’inquiète pas pour toi, toi qui es mon soleil, qui le fera ? », « Ma fille, ma reine, je t’aime. Tu ne dis rien, parle-moi, s’il te plaît », « Je suis inquiète, ma fille, pour l’amour de Dieu, réponds »...

« Blablabla… Policia… Finish ! »
Le temps était humide, ce mardi 2 août en début d’après-midi, quand un employé de bureau a aperçu une femme « blond platine » pleurer à la fenêtre du troisième étage du 42, rue Fondary. Dans l’appartement, une violente dispute vient d’éclater entre Maria Paz et Alixon. Cette dernière veut rentrer en Espagne et menace d’aller voir la « policia » si la maquerelle ne lui rend pas les 4 000 euros qu’elle lui doit.

Maria Paz appelle son petit copain occasionnel, Moncef, alias « Basic », chauffeur épisodique de VTC. Elle lui demande de passer pour l’aider à résoudre « un problème avec une fille ». Moncef se présente à l’appartement. Il y restera près d’une heure, suffisamment longtemps pour que les enquêteurs s’interrogent sur son rôle exact dans les événements qui vont suivre. Voici le récit qu’il en a fait : « Là, en clair, Maria m’a dit : “S’il te plaît, débarrasse-moi de cette fille !” Je l’ai regardée. J’ai rigolé. Je me suis dit : “Cette fille [Maria Paz], elle est pas nette.” Et je suis redescendu sur le trottoir. »

Sur le trottoir, Moncef a une idée. Il appelle son ami Kamel, alias « l’Escroc », livreur et cambrioleur à ses heures, et lui fait miroiter un plan. Appâté par la perspective d’un billet facile, Kamel déboule à son tour rue Fondary. Il raconte la suite : « Basic m’a dit : “Il y a deux meufs là-haut, y en a une qui veut caner l’autre.” Il me disait que la fille, elle voulait arrêter de faire la pain au chocolat, et que la mac elle voulait pas. Je lui ai dit : “T’es sérieux, là ? Tu veux que je tue quelqu’un ?” Il m’a dit : “Mais non, Kamel, je te connais, toi, tu es un escroc, on va trouver une combine pour pas faire ce qu’elle nous demande.” »

« L’Escroc » se laisse rapidement convaincre : « Basic voulait qu’on emmène la fille au métro d’à côté, et qu’on fasse croire à la mac qu’on l’avait éliminée. Le but était de la lui faire à l’envers. Pour moi, on n’allait rien faire de grave. Même, dans mon délire, on allait plus la sauver qu’autre chose. J’avais une petite appréhension quand même, on ne sait jamais dans quoi on se lance, mais bon… Il m’a dit que la mac pouvait nous donner 20 000 euros. J’ai dit : “C’est bien, on va la voir.” Et nous sommes montés à l’appartement… »

Le duo se présente sur le palier du troisième étage. Derrière la porte, la musique est assourdissante. « Basic » toque. La porte s’entrouvre. Maria Paz apparaît dans l’embrasure en minishort. « Et là, c’était ouch… La mac, on était choqués, elle était recouverte de sang », poursuit Kamel. « Elle avait des taches de sang sur son visage, ses mains, sur sa poitrine, abonde Moncef. Derrière elle, je voyais un truc par terre qui bougeait pas, qui parlait pas… C’était un drap, ou un rideau, une forme, une silhouette. »

Durant le laps de temps que « Basic » a passé sur le trottoir à attendre Kamel, Maria Paz a sauvagement tué Alixon de trente coups de couteau, ulcérée que cette dernière ait menacé de la dénoncer à la « policia ». Les deux hommes restent interdits sur le pas de la porte. « La maquerelle, elle nous a dit : “Blablabla… Policia… Finish !” Elle s’est retournée à 180 degrés, et elle a mis un coup de pied dans le truc qui était par terre, raconte “l’Escroc”. Elle a dit : “Voilà !”, et a mis un gros coup de pied, comme si c’était un sac-poubelle. » Moncef et Kamel se regardent, livides, et dévalent l’escalier.

« Disquette » pour un nettoyage
En fin d’après-midi, les deux amis ont regagné le 17e arrondissement. Maria Paz ne cherche plus de tueur : il lui faut désormais un « nettoyeur ». Elle appelle Moncef, qui rappelle Kamel. Remis de ses émotions, « l’Escroc » perçoit dans ce drame une occasion de se faire un peu d’argent. Il persuade deux complices d’entrer dans son « film » : son frère Nasser et le fameux Mourad, alias « Bilka le feu ». A 2 heures du matin, les trois hommes ont rendez-vous avec Maria Paz dans le quartier du Marais.

« Je leur ai expliqué que, quand la maquerelle arriverait en taxi, ils devaient rester assis sur un banc, car ils allaient me servir de tableau dans mon baratin, raconte Kamel. J’ai dit à la mac que Mourad était nettoyeur. Mourad lui a alors dit que, genre, il allait mettre le corps dans une valise. Il était en train de la baratiner, pour la disquetter [l’arnaquer]. C’était une mise en scène, tout ça. »

Convaincue par le tableau de « l’Escroc », Maria Paz remet aux trois acolytes une enveloppe contenant 11 000 euros, et leur en promet 4 000 de plus une fois le corps disparu. « Dès qu’elle s’est barrée dans son taxi, on a été dans une petite rue, on a sorti l’enveloppe et on a explosé de joie, se souvient Kamel. Mourad, tout content, mon frère, tout content aussi. Ils me prennent dans les bras en me disant : “Tu es le meilleur !” » L’histoire aurait pu s’arrêter là.

Aux yeux de « l’Escroc », l’arnaque est terminée. Mais Mourad et Nasser voient plus grand. Ils veulent récupérer le reste de la somme promise par Maria Paz. Au cours de la nuit, au bar d’un hôtel Ibis du 17e arrondissement, où la bande a ses habitudes, ils convainquent deux connaissances de les aider à transporter le corps, moyennant 1 000 euros chacun. Vers 6 h 30, le 3 août, Nasser, Mourad, « Chems », serveur chez Hippopotamus, et Hamza, un sans-papiers surnommé « le Blédard », garent une Mini Cooper de location devant le 42, rue Fondary.

« La loi de Dieu tombera sur toi »
« Chems », qui a passé la soirée à descendre des vodkas-Red Bull et des whiskys-miel, reste assis au volant. Ses trois comparses montent chercher le corps. « Quand j’ai pris le sac pour le mettre dans la voiture, j’ai senti que c’était un truc mou, comme une éponge, se remémore “le Blédard”. Puis j’ai senti comme un pied, ça me dégoûte même d’en parler. » Faisant fi de leur répulsion, les quatre apprentis nettoyeurs traversent Paris avec le cadavre d’Alixon dans le coffre de la Mini Cooper. Faute d’une meilleure idée, ils le déposent dans la cave d’un squat du 17e, tout près de chez eux.

Quelques heures plus tard, Mourad et Nasser retournent rue Fondary avec Maria Paz pour récupérer l’argent promis. La maquerelle est prête à monter jusqu’à 20 000 euros s’ils l’aident à nettoyer le sang qui macule les murs et le sol de l’appartement. La tueuse et ses deux comparses, équipés d’éponges et de produits ménagers, frottent tout l’après-midi. Mais le sang a séché. Le meurtre ne veut pas s’effacer.

La maquerelle demande alors à Mourad de descendre acheter un bidon d’essence pour mettre le feu à l’appartement. « Le Kabile » s’exécute et asperge le plancher. Une partie du carburant s’évapore dans l’espace confiné du salon : à peine a-t-il allumé son briquet que la pièce s’embrase en une soudaine déflagration. Maria Paz est carbonisée sur place. Gravement brûlé, Mourad sera retrouvé trois semaines plus tard agonisant dans une chambre d’hôtel. L’engrenage infernal s’est refermé sur la meurtrière et son âme damnée.

Chaque jour, pendant un mois, la mère d’Alixon continuera à envoyer des messages à sa fille, sans recevoir de réponse. Elle se résout à approcher sa tourmenteuse. Le 2 septembre, un mois après le double homicide, elle supplie Maria Paz de lui répondre, puis la maudit en invoquant le feu du ciel : « S’il te plaît, réponds. Mes petits-enfants ont 2 et 9 ans. Ne les laisse pas sans leur maman. Si tu fais ce mal à ces deux innocents, la loi de Dieu tombera sur toi. »

Maria Paz Gallardo Gonzales ne répondra jamais de son crime devant la justice des hommes. Neuf suspects ont, en revanche, été mis en examen dans ce dossier pour « assassinat en bande organisée », « recel de cadavre » ou « non-dénonciation de crime » : une prostituée vénézuélienne soupçonnée d’avoir aidé la maquerelle à laver des draps tachés de sang après le meurtre d’Alixon, ainsi que huit membres de la bande du 17e, consumés par leur vénalité.

Soren Seelow
Le 5 janvier 2018 à 12h40
Oyé Sapapaya
"Bilka le feu " edhelas2.gif

Ca ferait un super "faites entrer l'accuser". implosion du tibia.gif
Putamadre
La conversation téléphonique avec le Coran de la Mecque on dirait un dialogue de mauvaise série avec des "zyva" laugh.gif
Babou1
Elle a écrit combien de fois Kabile?
Sinon quelqu'un a deja entendu "uèt"?
Malédiction
Citation (foyan @ 05/01/2018 15:00) *
Grosse histoire


du lourd implosion du tibia.gif
Averell
“Il y a deux meufs là-haut, y en a une qui veut caner l’autre.” Il me disait que la fille, elle voulait arrêter de faire la chocolatine, et que la mac elle voulait pas. Je lui ai dit : “T’es sérieux, là ? Tu veux que je tue quelqu’un ?” Il m’a dit : “Mais non, Kamel, je te connais, toi, tu es un escroc, on va trouver une combine pour pas faire ce qu’elle nous demande.” »

neokill@h.gif
Tourista-chan
Un peu de respect pour une ex de Guilanboy mad.gif
prolaapsus
Citation (Babou1 @ 05/01/2018 16:07) *
Elle a écrit combien de fois Kabile?
Sinon quelqu'un a deja entendu "uèt"?


Oui SCH ph34r.gif
Sinon c'est un mec Soren Seelow.
Putamadre
Citation (Babou1 @ 05/01/2018 16:07) *
Elle a écrit combien de fois Kabile?
Sinon quelqu'un a deja entendu "uèt"?


Ouais c'est du verlan de quand t'avais 12 ans
Averell
QUOTE (Putamadre @ 05/01/2018 16:27) *
Ouais c'est du verlan de quand t'avais 12 ans

Soit a peu près l'age mental des mecs en question
Oyé Sapapaya
Citation (prolaapsus @ 05/01/2018 16:24) *
Oui SCH ph34r.gif
Sinon c'est un mec Soren Seelow.

Han Babou1 l'a mégenré vincemcmahon.gif
Parisian
Citation (Babou1 @ 05/01/2018 16:07) *
Elle a écrit combien de fois Kabile?
Sinon quelqu'un a deja entendu "uèt"?


Oui, quand j'étais au collège... j'ai passé le 35 ans edhelas.gif
RegardZehef
C est moi ou l article est ecrit avec les pieds? J'ai eu vachement de mal a comprendre l'histoire, une constante avec le monde
Aphasie
Il est mal construit oui, notamment dans la présentation des protagonistes (leur nombre, qui est qui), ça flotille.
Zul
ce récit cerveau dawa noel.gif
Tonio
Citation (Oyé Sapapaya @ 05/01/2018 15:52) *
"Bilka le feu " edhelas2.gif

Ca ferait un super "faites entrer l'accuser". implosion du tibia.gif

Que de précisions ouais c'est fou.

Citation (Tourista-chan @ 05/01/2018 16:19) *
Un peu de respect pour une ex de Guilanboy mad.gif

J'ai aussi pensé à lui direct neokill@h.gif

Citation (Barman Corbin @ 05/01/2018 16:10) *
“Il y a deux meufs là-haut, y en a une qui veut caner l’autre.” Il me disait que la fille, elle voulait arrêter de faire la chocolatine, et que la mac elle voulait pas. Je lui ai dit : “T’es sérieux, là ? Tu veux que je tue quelqu’un ?” Il m’a dit : “Mais non, Kamel, je te connais, toi, tu es un escroc, on va trouver une combine pour pas faire ce qu’elle nous demande.” »

neokill@h.gif

C'était pas le filtre du forum ?
Averell
QUOTE (Mr Charo @ 05/01/2018 19:06) *
C'était pas le filtre du forum ?

Si mais ça m'a fait marrer dans tout le vocabulaire employé dans l'article de voir ça au milieu laugh.gif
Miles
Citation (foyan @ 05/01/2018 15:00) *
Grosse histoire

J'ai un ex collègue qui habitait l'appart du dessous laugh.gif

Ils ont oublié de préciser que c'était un airbnb d'un mec de hec en vacances qui s'est retrouvé avec sa valise devant l'immeuble calciné deux semaines plus tard. Il était locataire, donc c'est non couvert par l'assurance de airbnb clooney3.gif

C'était vers 18h, il faisait beau, le couple de l'appartement mitoyen, qui a également été soufflé par l'explosion, était exceptionnellement sorti dans un bar du quartier, ça les a sauvés.

edit : c'était pas un truc de pd : http://temoins.bfmtv.com/mediaplayer/video...mtv-847333.html
RegardZehef
Citation (Babou1 @ 05/01/2018 16:07) *
Elle a écrit combien de fois Kabile?
Sinon quelqu'un a deja entendu "uèt"?




ph34r.gif
Tonio
Citation (Barman Corbin @ 05/01/2018 19:08) *
Si mais ça m'a fait marrer dans tout le vocabulaire employé dans l'article de voir ça au milieu laugh.gif

Moi aussi laugh.gif
Boulick
Ca vient pas du filtre, vous pouvez aller vérifier l'article original sur lemonde.fr, c'est juste que l'expression s'est popularisée.
Parisian
Citation (Miles @ 05/01/2018 19:15) *
J'ai un ex collègue qui habitait l'appart du dessous laugh.gif

Ils ont oublié de préciser que c'était un airbnb d'un mec de hec en vacances qui s'est retrouvé avec sa valise devant l'immeuble calciné deux semaines plus tard. Il était locataire, donc c'est non couvert par l'assurance de airbnb clooney3.gif


neokill@h.gif
Oni
"Ils ont tout souillé" : un couple loue sa maison sur Airbnb et la retrouve dévastée, jusqu'au poisson rouge retrouvé mort



C'est moche mais la photo de l'article m'a fait marrer ph34r.gif

Grosses chocolatines les mecs qui ont ruiné l'appart quand même.
Amo
Ça doit pas arriver souvent, le truc qui me fait flipper avec airbnb c'est quand tu loues ton appart principal, tu peux te faire voler plein de trucs sans que tu t'en rendes compte.... J'suis pas serein vis à vis de ça.
sukercop
Une cagnotte? Parce que airbnb ne couvre pas ce genre de merde?
Et les 5 putes devraient être ramenées par le col pour récurer.
Zul
ils ont pas une assurance pour ce genre de désagrément ?

Le mec s'est fait un very bad trip du nouvel an.
Miles
À l'époque on m'avait dit, uniquement si t'es propriétaire, pas si tu sous loues
Babass
Citation (Miles @ 06/01/2018 19:52) *
À l'époque on m'avait dit, uniquement si t'es propriétaire, pas si tu sous loues

Heureusement en même temps...

Par contre ce serait marrant si le gars avait un redressement relatif aux différentes taxes qu'il devrait déclarer ph34r.gif
M4URIC3
Citation (Miles @ 06/01/2018 19:52) *
À l'époque on m'avait dit, uniquement si t'es propriétaire, pas si tu sous loues


En même temps tu n'as pas le droit de sous-louer sans l'accord du proprio non?
Miles
Oui, je donnais juste une info ph34r.gif

Reste à savoir dans quel cas ils se trouvent.
Bab
Je doute qu'ils se mettent en scène dans les médias s'ils sous-louent.
Ozzy Ryss
Mais surtout, ils ne peuvent pas porter plainte et faire marcher l'assurance des locataires déjà ? Sur airbnb tu as l'identité de ceux à qui tu loues...
Parisian
J'avais lu que Airbnb prend effectivement en charge ce genre de choses, mais deja il y a les délais administratifs, ca reste une assurance. Et pendant ce temps, il faut se loger. Et d'ailleurs je sais pas si l'assurance prend en charge les frais de relogement le temps de la remise en état du logement.
Par contre les gars qui ont fait ca de vrais Matuidi Charo.

Apres louer son propre logement un soir de nouvel an, c'est pas l'idée du siècle hanouna.gif
BlackCats
France Gall n'est plus. Après la mort de Johnny, je me posais la question. Quelle mort me toucherait le plus de cette époque 60/70 française. J'avais cité France Gall et Françoise Hardy. Tellement d'admiration pour ces deux femmes. Mais je pensais pas si tôt.

Voilà ça n'a pas raté. C'est arrivé. Fait chier...
Miles
edhelas2.gif
Rjay
Citation (Ozzy Ryss @ 07/01/2018 00:56) *
Mais surtout, ils ne peuvent pas porter plainte et faire marcher l'assurance des locataires déjà ? Sur airbnb tu as l'identité de ceux à qui tu loues...

Alors qu'ils louent de façon illégale et non déclarée ?

Par contre j'avais lu un article où ils expliquaient que AirBnb allait les aider et que ça rentrait dans le cadre de la garantie Airbnb.
FuFax
Faut surtout être con pour louer le 1er janvier comme dit plus haut. Règle de base sur airbnb, ne pas louer le réveillon du jour de l'an !
M4URIC3
Si ils récupèrent un bon montant de l'assurance, vu la tune récupérée en dons, c'est plus que rentable.
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