Citation (Yessod @ 28/10/2014 15:11)
Mec vraiment rien à voir et 6 mois plus tard, mais tes posts envoient du lourd, je lis ça un peu tard parce que j'ai pas vraiment le temps en ce moment.
Vraiment le genre de post qui rendent le topic utile pour tous.
3 mois plus tard
merci
Citation (nestor.burma @ 10/12/2014 10:03)
Un tout petit monde, de David Lodge.
J'ai lu pas mal de Lodge il y a un paquet d'années et j'avais vraiment bien aimé. C'est vraiment très british au niveau de l'humour et du second degré. Après, je pense qu'il y a pas mal de références qu'on doit manquer à moins d'être féru de culture anglaise.
Dans le genre, il me fait penser à P.G. Wodehouse avec sa série sur le valet de chambre Réginald Jeeves (que je conseille vivement si on cherche une lecture légère et distrayante).
Citation (Yessod @ 04/01/2015 10:03)
L'adversaire de Carrère j'avais vraiment adoré. Le traitement comme tu dis est assez incroyable. L'histoire m'avait vraiment fasciné à l'époque, tu te poses tellement de questions débiles sur le mensonge, la confiance... Et puis des questions logistiques débiles aussi, qu'est ce qu'il fait de ses journées, comment il gagne ses thunes.
Les questions n'ont rien de débiles, elles sont juste flippantes.
Le film avec Auteuil est une tuerie aussi (sans mauvais jeu de mot
).
Citation (Petit Nain @ 04/01/2015 22:31)
1er tome de la stratégie Ender : Enorme mais je pense pas me lancer tout de suite dans les suites. C'est toujours aussi axé sur l'armée ? Parce que si ça ne l'est pas, je pense vraiment pas me lancer dedans.
Les suivants sont moins intéressants à mon goût. Cela-dit, ça reste quand même une bonne lecture mais pas au niveau du premier tome qui est assez exceptionnel.
Sinon, une petit mot sur
American Gods de Neil Gaiman que j'ai enfin lu (je l'ai depuis sa sortie mais je n'ai jamais été très motivé pour le lire malgré les déluges de critiques positives).
Le petit pitch d'elbakin (ne pas tenir compte de la référence aux supers héros) :
Les premiers émigrants américains ont importé leurs croyances, créant ainsi des avatars des dieux du vieux continent. Aujourd’hui, les anciens Dieux saxons, figures directement issues du Wallala et passées à la postérité dans les comics, inspirant nombre de supers héros, perdent leur influence au fur et à mesure que prospèrent les nouveaux Dieux de la technologie et du consumérisme tels que les Dieux de la carte de crédit, de la télévision ou de l’automobile… Une guerre se joue entre les anciens et les nouveaux Dieux, ces derniers décidés à éliminer leurs prédécesseurs.
Ombre vient de passer trois ans en prison. Libéré sur parole, il apprend que sa femme et son meilleur ami viennent de mourir dans un accident de voiture et qu’ils étaient amants. Il est contacté par un individu mystérieux, se faisant appeler Voyageur, qui l’entraîne dans une aventure mêlant mythologies et réalité…Difficile de parler de se livre sans trop en dire et sans en gâcher la surprise car c'est là, à mon avis, son principal atout, à la fois l'originalité du concept et l'originalité de son traitement.
Nul besoin d'être un amateur de fantasy ou de SF pour apprécier ce livre, même si sans une très solide connaissance des mythologies, il sera impossible de saisir les incessantes références (même moi, y a pas mal de trucs qui m'ont échappé). Cela-dit, ça n'a pas vraiment d'importance, on peut très bien le lire sans ce bagage et ça sera même l'occasion de vous intéresser à certaines légendes (en particulier celle concernant le personnage appelé Voyageur).
Pour moi, ce livre peut tout-à-fait être considéré comme un livre de littérature générale.
Au-delà de mon avis personnel sur ce livre, je le conseille vraiment à tous.
Et pour ce qui est de mon avis perso, je dirai que ma lecture a été gâchée par des questions autour du concept de base qui ne trouveront pas de réponses. Pire, la toute fin (l'épilogue) me laissera encore plus perplexe. Cela-dit, c'est un problème qui tient plus à moi qu'au bouquin en lui-même.
A côté de ça, le bouquin est très plaisant à lire et l'auteur démontre un talent assez sadique pour entretenir un faux rythme tout du long et à prendre le contrepied des attentes du lecteur avec de très belles trouvailles. La galerie des personnages est passionante même si on peut leur reprocher d'être un peu tous calqués sur le même profil. Voyageur se montre attachant dans le rôle du vieux roublard plein de classe (je ne sais pas pourquoi je l'imaginais sous les traits de Sean Connery
) tandis qu'Ombre porte très bien son nom de part son caractère effacé mais aussi mystérieux. Cela pourrait agacer mais, perso, j'ai trouvé ça hyper cohérent avec l'histoire.
Un autre personnage important n'est autre que l'Amérique elle-même. Bon, perso, je n'ai certainement pas apprécié cette référence à sa juste valeur
mais néanmoins le concept qu'il y autour est très intéressant.
L'histoire en elle-même se tient vraiment bien et on assiste à un road-trip halluciné mais toujours compréhensible. La fin est aussi très bien soignée.
Au niveau de l'écriture, on retrouve ce qui est, à mon avis, la grande qualité de Gaiman, une plume élégante qui prouve que l'écriture peut être poétique sans être (trop) sophistiquée.
Bref, ce livre mérite vraiment toutes les bonnes critiques dont il a bénéficié.