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Wormy
http://www.culturepsg.com/news/club/j-c-bl...trainement/8400

Citation
Les locaux et les écologistes du coin craignent pour la survie du site et se sont donc encore mobilisés


Oyé Sapapaya


En gros c'est pas loin d'être une ruine.
sukercop
Décision fin avril.
Kaionedirection
Citation (Oyé Sapapaya @ 02/04/2016 12:43) *


En gros c'est pas loin d'être une ruine.


Citation
Dans le parc des arbres arrachés lors de la tempête de 1999 jonchent encore le sol.


neokill@h.gif
Comme prévu, les riverains s'en battaient tellement les couilles.
Mais il suffit que le PSG s'intéresse au site, ça vire écolo et ça commence à manifester.
Le Tuc
Citation
Dans les Yvelines: beau comme un stade de foot dans un jardin classé

PAR JADE LINDGAARD
À Grignon, près du château de Versailles, l’État met en vente 300 hectares de parc et un château du XVIIe siècle dans le cadre de l’aménagement du plateau de Saclay. Le site, aujourd’hui consacré à l’enseignement et à la recherche en agronomie, pourrait être acheté par le PSG pour y construire un centre d’entraînement. Les zones d’ombre sont nombreuses.

C’est une petite annonce que vous ne lirez pas sur le portail en ligne du ministère des finances. À vendre, à Grignon, dans les Yvelines, proche du château de Versailles, un parc de 290 hectares et son château du XVIIe siècle, comprenant une forêt de chênes, d’érables et de châtaigniers, mais aussi une falunière étudiée par le paléontologue Cuvier, des salles de cours d’AgroParisTech, des laboratoires de l’Institut national de la recherche agronomique (INRA) et les archives de René Dumont, chercheur et premier candidat écologiste à une élection présidentielle en 1974. Propriétaire : le ministère de l’agriculture. Travaux à prévoir. Mise à prix : inconnue.

Bien que la mise en vente du berceau historique de l’école d’agronomie soit de notoriété publique, elle n’est pas officielle. Alors que les terrains et les bâtiments de Grignon appartiennent au domaine public, le site consacré aux cessions immobilières de l’État ne publie aucune information à leur sujet. Malgré les deux visites du Paris Saint-Germain (PSG), à la recherche d’un lieu où construire son nouveau centre d’entraînement, la propriété « officiellement n’est pas en vente », explique son directeur, Jacques Melin. Le dirigeant d’AgroParisTech, Gilles Trystram, souhaite vendre le site « le plus cher possible », mais aucune offre de vente n’a été rendue publique. Il a fallu des enquêtes de journalistes pour que l’État reconnaisse que son prix plancher est de 35 millions d’euros. « Mais l’attente, c’est de vendre plus cher », explique Philippe Mauguin, le directeur de cabinet de Stéphane Le Foll. Le flou est total et les zones d’ombre nombreuses dans ce dossier.


Le club de foot parisien n’est pas le seul à s’intéresser au site, selon AgroParisTech. Mais les autres, s’ils existent, ne le font pas publiquement. L’annonce par le PSG qu’il pourrait emménager à Thiverval-Grignon a suscité l’indignation de certains riverains. Selon le cahier des charges de Qatari Sports Investment, le fonds propriétaire de l’équipe de foot, décrit par Le Parisien, ils souhaitent construire au moins treize terrains, dont un couvert, deux stades (de 5 000 et 1 000 places), un parking d'environ 1 000 emplacements, des bureaux administratifs, un espace pour les médias. Soit au moins 30 hectares pour la partie sportive, et une réserve foncière équivalente pour des projets immobiliers complémentaires, comme un hôtel, un restaurant ou une boutique. Le tout pourrait leur coûter jusqu’à 300 millions d’euros.

« Il faut sauver cet écrin naturel où serpente le ru de Gally. Ces terres agricoles et ces parcelles expérimentales sur la fertilité des sols, la plaine de Chantepie et son vieux mur de pierre, qui devraient céder la place à 18 terrains de football et à un mur d’enceinte sécurisé », écrit le collectif pour le futur du site de Grignon, créé fin 2015 autour de riverains, de personnels du site et de chercheurs. Leur pétition en ligne avait recueilli 22 500 signatures mardi 29 mars vers 15 heures. Le château de style Louis XIII a appartenu au général Ney qui y célébra ses noces. La légende dit que Napoléon vint y chasser le loup, réintroduit dans les bois alentour à cette occasion. Ce site « représente l’histoire et l’âme de tous ceux qui ont étudié les sciences de la terre et de l’agronomie pendant près de deux siècles », affirme Yvelines environnement. Un enseignement agronomique y est dispensé depuis 1827. Le site de Grignon a aussi hébergé des activités de recherche sur les farines animales pour l’alimentation des ruminants, ou encore sur les fruits lyophilisés. Il abrite aujourd’hui l'un des programmes de recherche de l’INRA sur la séquestration du carbone dans les sols (« 4 pour 1000 »). Spécialisé dans l’étude de la fertilité des terres, il sert aussi de terrain d’entraînement à la conduite de tracteurs pour les jeunes ingénieurs et bénéficie de la proximité d’une ferme expérimentale, où les riverains peuvent acheter des produits.

Dans le parc, autour du château, des laboratoires se mêlent aux bâtiments administratifs, aux salles de cours et aux résidences étudiantes. Certaines bâtisses sont en partie abandonnées car plus aux normes de sécurité actuelles et trop coûteuses à remettre à niveau. Des paillasses du début du XXe siècle dorment dans la poussière de l’un des plus anciens pavillons. Des toitures ne sont pas réparées, faute de moyens. Sous les arbres, un monument aux chercheurs morts pendant la guerre, et parmi eux, aux résistants. La forêt est fermée aux promeneurs, sauf autorisation, depuis la tempête de 1999. Terrains et bâtisses appartiennent au domaine public de l’État, selon AgroParisTech, depuis que Charles X a offert le site à la Société royale agronomique.

Les lieux sont aussi, dans leur majeure partie, inconstructibles. Selon le plan local d’urbanisme (PLU) de la commune, le site est presque entièrement classé en zone N, où toutes les constructions sont interdites, à part celles liées aux exploitations forestières et agricoles. Quelques parcelles sont estampillées « UD », où les constructions sont autorisées, mais seulement si elles ont un rapport avec des activités de recherche et d’enseignement agronomiques. Les exhaussements (surélévation) et affouillements (creusements) de sol y sont interdits, sauf en cas de déclaration d’utilité publique (DUP) ou d’intérêt général (DIG).


« Le site dans son entièreté est inscrit à l'Inventaire supplémentaire des monuments historiques, des parties sont en zone boisée classée, d'autres en terre agricole, plus des protections de type écologique et autres, explique Serge Lifchitz, l’architecte des Bâtiments de France en charge de ce territoire. Il existe beaucoup de contraintes sur ce site, et de nombreuses autorisations nécessaires pour l'implantation d'un quelconque programme. » 



Selon le ministère de l’agriculture, l’État a établi un document foncier qui énumère tous les schémas de protection du site : PLU, schéma directeur régional d’Île-de-France, plan de prévention des risques inondation, protection de l’eau et des milieux aquatiques, zone naturelle d'intérêt écologique faunistique et floristique (ZNIEFF), autorisation d’occupation temporaire. Malgré nos multiples demandes à la préfecture de région et à son antenne des Yvelines, le dossier est resté introuvable.

Il suffit de se promener sur le site agronomique pour comprendre l’ampleur des contraintes architecturales. La couleur du bâtiment d’une résidence étudiante a été choisie pour ne pas jurer avec les pierres rosées du château. Un récent édifice hébergeant des laboratoires s’étire tout en longueur pour ne pas briser la perspective du paysage. Rien n’a été construit devant ni derrière le château pour préserver la ligne d’horizon qui s’étend par-delà les prairies et les bosquets.

Toute la commune de Thiverval-Grignon est sous contrôle architectural pour préserver son cachet patrimonial. Les consignes du PLU atteignent une incroyable précision : la hauteur des toits, l’orientation des maisons, les tailles des fenêtres. Les piliers décoratifs et les persiennes métalliques sont à éviter, de même que les poutres apparentes et les lucarnes en chien-assis.

Dans ces conditions, comment le complexe du PSG pourrait-il voir le jour ? « Le prérequis de toute offre, c’est de respecter ces contraintes, affirme Philippe Mauguin, directeur de cabinet de Stéphane Le Foll, lui-même ancien élève de l’école. Si le PSG dit qu’il est intéressé, il faut qu’il respecte le ru de Gally, la falunière, la zone humide. S’ils disent “on rase la moitié de la forêt, on pose des grandes structures d’acier partout”, ça ne sera pas possible. Mais on n’en est pas là. » Dans un communiqué, Jean-François Carenco, préfet de la région Île-de-France, affirme qu'il « fera respecter les règles qui sont applicables sur ce site et les protections qui s'imposent en matière des sites et de patrimoine ». Pour Gilles Trystram, directeur de l’école : « On peut construire à Grignon moyennant un certain nombre de contraintes. L’environnement est classé. Quand on a voulu faire le gymnase, l’architecte des Bâtiments de France n’a pas accepté que nous fassions n’importe quoi. »

Contacté par Mediapart, le PSG répond qu’« aucune lettre d'intérêt n'a été adressée à aucun des derniers sites à l'étude, ni même au préfet de région à ce stade, mais nous travaillons en transparence avec les services de la préfecture sur l'analyse des démarches administratives potentielles à accomplir sur chacun des sites au cas où ils seraient choisis ». Mais dans L’Express, Jean-Claude Blanc, le directeur général délégué du club, est plus direct : « Nous n’avons pas peur de faire de gros investissements, mais à condition que l’on ait la garantie, si l’on fait une offre, que notre projet pourra réellement et légalement se réaliser sur le site que nous aurons choisi. »
Gâchis d’argent public

Des représentants du personnel d’AgroParisTech et de l’INRA déplorent le gâchis d’argent public. Selon leur décompte, des millions d’euros ont été dépensés sur le site depuis la fin des années 1990. Deux bâtiments de laboratoires de recherche (EGER et BIOGER) ont coûté respectivement 7 et 8 millions d’euros. Une résidence de 250 chambres est le produit d’un partenariat public privé sur 30 ans pour lequel l’école reverse 500 000 euros par an. Selon leur estimation, le prix de vente du site à 35 millions d’euros est très sous-estimé au regard des dépenses des vingt dernières années. Mais pour l’État, même le bâtiment le plus récent (2008) sera amorti en 2020, lorsque enseignants et chercheurs devront partir.


Car pour l’État, la décision est prise : l’école et les labos de recherche doivent déménager pour rejoindre le plateau de Saclay où doit ouvrir, en 2023, le plus gros pôle universitaire français. Doivent y être relocalisés l’École normale supérieure de Cachan, l’École nationale de la statistique et de l’administration économique, Mines-Télécom, Centrale, une partie de l’université Paris-Sud et AgroParisTech. Initié sous la présidence Sarkozy, ce regroupement est destiné à améliorer la visibilité et la reconnaissance de l’enseignement supérieur français à l’international et à gagner des places dans le classement de Shanghai des meilleures facs, qui, malgré ses failles, continue d’obséder les décideurs publics. Il doit aussi créer une ambiance de travail créative, sur la base de l’émulation et des synergies, entre ces institutions et des partenaires privés.
C’est aussi un juteux programme de BTP puisqu’il faudra loger tous ces enseignants, étudiants et chercheurs, les transporter sur la future ligne de métro du Grand Paris Express, les restaurer. Et c’est très coûteux. La dotation financière pour l’aménagement du campus atteint 1,8 milliard d’euros. L’emménagement d’AgroParisTech doit être financé par la vente de ses quatre sites actuels (Grignon, le bâtiment historique de la rue Claude-Bernard, Paris-Maine et Massy), complétée par le plan d’investissement d’avenir, le plan Campus, la région Île-de-France et des économies d’échelle. « Quand on est arrivés, en 2012, on a rouvert le dossier et demandé à AgroParisTech et à l’INRA si la relocalisation à Saclay motivait toujours les équipes et servait l’intérêt scientifique et universitaire, explique Philippe Mauguin, du cabinet de Stéphane Le Foll. La réponse fut positive, notamment pour résoudre les problèmes causés par l’éparpillement des sites. » Pour Jean-François Carenco, préfet de la région Île-de-France : « Il s'agit là d'une mutation indispensable dans le monde moderne : regrouper les organismes de recherche sur un vaste campus permettant des synergies au profit du développement et de l'emploi. »

Le bouclage financier s’est achevé en 2014. Un partenariat public-public (PPPu) est mis en place avec la Caisse des dépôts et consignation qui prête à l’école et à l’institut de recherche selon un échéancier de remboursement qui ne doit pas dépasser leurs dépenses actuelles de fonctionnement. « La décision de vente sera prise fin 2016 au mieux. L’école a intérêt à ce que l’argent arrive le plus vite possible », ajoute son directeur. La société de réalisation Campus Agro a été créée (AgroParisTech : 51 %, Inra : 30 %, Caisse des dépôts : 19 %). Mais comment faire pour qu’elle touche la vente de sites appartenant à l’État ? Profitant d’une disposition de la loi LRU votée sous la droite, la puissance publique va transmettre la propriété du foncier et du bâti à l’école avant la vente, qui se conduira donc sans appel d’offres. « Si c’était une mise en vente par l’État, elle passerait par le site de France Domaine, reconnaît Philippe Mauguin, mais puisque AgroParisTech va devenir dévolutaire, ce n’est pas l’État qui vend et impose sa décision. C’est dans l’intérêt des personnels. »

Avant le deal final, la vente devra être acceptée par le conseil d’administration d’AgroParisTech. Dans une transaction entre deux acteurs privés, les arrangements sont permis à l’écart du regard public. C’est bien ce qui inquiète les opposants à la vente du site, effrayés par la puissance financière du fonds qatari. Ils proposent de créer sur le site un centre international d’échanges et de formation pour l’agriculture et l’alimentation et se demandent pourquoi la Caisse des dépôts, puisqu’elle est impliquée dans le dispositif, ne pourrait pas contribuer à son financement.


Si le fonds souverain qatari décide de se porter acquéreur du parc pour y implanter le nouveau centre névralgique du PSG, que pèseront face à ce rouleau compresseur les objectifs de préservation des terres naturelles, indispensables à la réduction des gaz à effet de serre, et de défense des parcelles agricoles ? Le dossier de la vente du site de Grignon démontre à quel point les arguments sur la nécessité et l’urgence de cesser la destruction des sols et d’apprendre à valoriser les campagnes autrement qu’en les couvrant de béton ne sont pas entendus par l’État.

Chaque année, le développement de projets d’activité commerciale (centres commerciaux, centres de loisir, zones logistiques, entrepôts de stockage de la grande distribution…), d’infrastructures de transport (routes, lignes ferroviaires à grande vitesse…) et surtout de logements, détruit entre 50 000 et 100 000 hectares de terres et d’espaces agricoles en France. Selon un calcul réalisé en 2015 pour Mediapart, le bétonnage du territoire français émet 100 millions de tonnes de CO2 chaque année. Cela représente 20 % de toutes les émissions de gaz carbonique du pays. C’est gigantesque. C’est presque autant que tous les rejets annuels des transports en France.

Le devenir du site de Grignon n’est donc pas anecdotique. Veut-on conserver ou démolir un lieu symbolique de la recherche publique française ? Est-on capable d’encourager l’agronomie à devenir une boîte à outils de la transition écologique ? Peut-on protéger les prairies, forêts et zones humides de la région parisienne, indispensables à l’action pour le climat et contre la pollution atmosphérique ? À Grignon, mais aussi dans le triangle de Gonesse, à Sivens ou à Notre-Dame-des-Landes, quatre dossiers qui mêlent enjeux écologiques et agricoles, la réponse du gouvernement est inconsistante et absurde.

Mediapart

#CultureUrba
macbath
Avec les mêmes arguments, les mecs auraient été contre la construction du château ou de l'école pour commencer, et ils se permettent de traiter les autres d'inconsistant et d'absurde neokill@h.gif neokill@h.gif
Heiji-sama
Le Parisien : Pierre Bédier (Président du conseil départemental des Yvelines) annonce qu'ils sont dans la derniere ligne droite, concernant le nouveau centre, et qu'on devrait être fixés avant fin mai (il ne marque pas de quelle année).
Miles
Les délais raccourcissent quand même laugh.gif
Dubdadda
Citation (paname440 @ 03/06/2014 04:12) *
Selon Cedric Chasseur d'Yvelines Premiere, il va y avoir des avancées pour le nouveau centre d'entrainement du PSG sur la plaine d'Achère à St Germain en Laye courant juin.
La Mairie de Paris doit donner le montant et le temps de la dépollution du terrain dans les jours ou semaines qui viennent et le PSG prendra alors position.

UP ph34r.gif

Cette arlésienne laugh.gif
sukercop
Ouais après les temps de discussions ou de décisions pour les projets d'aménagement, c'est une dinguerie en France, j'y vois rien qui sort de l'ordinaire.
Heiji-sama
Citation
Alors que Jean-Claude Blanc, le directeur général délégué du PSG, annonçait une « décision au plus tard en avril », le lieu d’implantation du futur centre d’entraînement du club de la capitale n’a toujours pas été dévoilé. Une communication est désormais programmée pour la deuxième quinzaine de mai, vraisemblablement après la finale de la Coupe de France, mais avec la possibilité d’être une nouvelle fois ajournée.

Depuis quelques semaines, plus rien ne sort des murs de la Factory, l’immeuble de Boulogne-Billancourt qui accueille le siège du PSG. Un indicateur supplémentaire de la complexité et du grand flou qui entourent ce dossier depuis quatre ans.

Enclins depuis plusieurs mois à poser leurs valises à Thiverval-Grignon, un village des Yvelines situé à une trentaine de kilomètres de la capitale, les décideurs parisiens ont été singulièrement refroidis par la fronde des riverains et des écologistes. Le Collectif pour le futur du site de Grignon (CFSG) s’est attaché les services d’un avocat et sa pétition a recueilli 25 000 signatures. Ces opposants ont également reçu un soutien de poids courant mars, quand la Fondation Nicolas Hulot s’est prononcée contre l’installation du club de football sur le site du château de Grignon.

L’Etat, propriétaire du domaine qui accueille un des centres de l’école AgroParisTech, doit vendre les terrains pour financer l’installation et la réunion de ses étudiants sur le Plateau de Saclay (Yvelines). Et la préfecture de région, à la manœuvre, continue de pousser afin de ne pas rompre les discussions avec le club parisien. « Mais, à ce jour, aucune offre officielle d’achat nous a été transmise. D’ailleurs, les terrains ne sont pas officiellement en vente », confie-t-on à la préfecture. Jean-Claude Blanc, lui, s’est montré très clair. « Si notre arrivée représente une opportunité pour les collectivités, avec le coup de projecteur de la marque PSG, nous n’irons que là où on est prêt à nous accueillir. »

Dès lors, la cote de Poissy, l’autre ville des Yvelines (avec Saint-Germain-en-Laye) prête à accueillir le centre d’entraînement, est remontée en flèche. Le site, qui avait déjà les faveurs en mai 2015 de Nasser Al-Khelaïfi, le président du club, possède plusieurs atouts, dont l’accessibilité et la proximité avec la capitale. 29 ha sont disponibles immédiatement et 40 autres peuvent l’être rapidement, alors que le PSG exige 60 ha dans son cahier des charges. A ce jour, la mairie, dirigée par Karl Olive (LR), a prévu d’implanter un pôle régional de loisirs sur les terrains des terrasses de Poncy. « Mais, si le PSG veut s’implanter à Poissy, ce sera possible. Il faudra simplement s’adapter », confesse David Douillet, le député de la circonscription et lobbyiste actif. J’ai fait tout ce que j’ai pu et, maintenant, j’attends la décision du club. » Il n’est pas le seul.


Le Parisien du 6 mai
Ronan
Qu'est ce que c'est fatigant aka44.gif
elcuervo
Amusant de voir Douillet nous lecher les fesses quand on pense que ce sinistre cretin etait le premier a monter au creneau et exiger sur un ton rugissant que le club soit exclu de la CDF il y a quelques annees.

Effectivement il est fait pour la politique.
Oyé Sapapaya
Citation (elcuervo @ 06/05/2016 16:18) *
Amusant de voir Douillet nous lecher les fesses quand on pense que ce sinistre cretin etait le premier a monter au creneau et exiger sur un ton rugissant que le club soit exclu de la CDF il y a quelques annees.

Effectivement il est fait pour la politique.

Et il a fait parti du PSG Judo aussi.
Dubdadda
Cliquez pour voir le fichier-joint

La qualité est un peu dégueulasse mais c'est pour ceux qui connaissent. Je croyais personnellement que c'était sur les Terrasses de Poncy que le club voulait s'implanter. Là on est plus vers la ferme du Poult mais là encore cela va créer forcément des polémiques car comme l'indique le document (réalisé par l'opposition au Maire), les terrains appartiennent à un agriculteur/conseiller régional de l'IDF. Bref, réponse le mois prochain@
Zul
QUOTE (Dubdadda @ 06/05/2016 16:58) *
Cliquez pour voir le fichier-joint

La qualité est un peu dégueulasse mais c'est pour ceux qui connaissent. Je croyais personnellement que c'était sur les Terrasses de Poncy que le club voulait s'implanter. Là on est plus vers la ferme du Poult mais là encore cela va créer forcément des polémiques car comme l'indique le document (réalisé par l'opposition au Maire), les terrains appartiennent à un agriculteur/conseiller régional de l'IDF. Bref, réponse le mois prochain@

Bon ben on est reparti avec pétition, Bové, hulot...

On est pas près de l'avoir ce centre.

Quant à Grignon je crois que c'est mort, tous les bobo du coin ont ramené leurs potes, en toute logique si on force le passage, on se retrouvera avec les emmerdeurs de notre dame des landes.
Dubdadda
Citation (Zul @ 06/05/2016 17:27) *
Quant à Grignon je crois que c'est mort, tous les bobo du coin ont ramené leurs potes, en toute logique si on force le passage, on se retrouvera avec les emmerdeurs de notre dame des landes.

Un article des échos ou Libé ou Capital allaient dans ce sens depuis 1 ou 2 mois déjà. Les Qataris ont trop peur de se taper un Notre Dame des Landes (toute proportion gardée).
Extrajim
Au final on va se retrouver avec la plaine d 'Achères à dépolluer le terrain.
Homer
Citation (Extrajim @ 06/05/2016 17:48) *
Au final on va se retrouver avec la plaine d 'Achères à dépolluer le terrain.

On perd surtout deux ans sur ce projet, alors qu'au final, c'est la solution la plus simple.
romano
Ils ont mis cette option de côté seulement à cause des coûts de dépollution?
Putain de pince Nasser ohmy.gif
Homer
De mémoire, c'est la Ville de Paris fait la pince sur la dépollution et veut raquer, en laissant le PSG payer l'opération.
Philo
T'as ça et le fait que la dépollution est estimée à 10M€ alors que ça pourrait aller jusqu'à 50M€... Et personne veut être le cocu qui va payer la différence.
Trivial
Citation (Philo @ 07/05/2016 19:49) *
T'as ça et le fait que la dépollution est estimée à 10M€ alors que ça pourrait aller jusqu'à 50M€... Et personne veut être le cocu qui va payer la différence.


Vous voulez dire qu'il y a un " complot " au plus haut sommet politique visant à forcer le club parisien à payer la dépollution du terrain ?
Homer
Complot non, mais y'a un pigeon à plumer quoi...
Trivial
Plus on avance, plus j'ai l'impression que notre centre High-tech on l'aura quand il gèlera en enfer.

Le plus triste c'est qu'on va pas réussir à profité de la présence des Qataris pour faire grandir le club au niveau des infrastructures.
Heiji-sama
Citation
Le centre d’entraînement espéré fin 2019

LE PSG a prévu d’annoncer le lieu d’implantation de son futur centre d’entraînement à la fin du mois de mai. Parmi les trois candidats en lice, Poissy semble tenir la corde devant Thiverval-Grignon et Saint-Germain-en-Laye. Le club de la capitale veut désormais aller vite et anticipe une livraison de son nouvel outil de travail à la fin de 2019, au plus tard début 2020.

Entre-temps, le PSG lancera un concours d’architectes dès le mois prochain, et espère ensuite pouvoir déposer le permis de construire dès le début de l’année prochaine. Devraient s’ensuivre environ deux ans de travaux à partir de janvier 2018.


Le Parisien
johncoltrane
Citation
L'annonce du lieu choisi pour l'implantation du futur centre d'entraînement du PSG, déjà plusieurs fois différée, pourrait intervenir à la fin du mois de mai, selon le Parisien-Aujourd'hui en France, samedi, ou «vers le 15 juin» selon un "indiscret" du Journal du Dimanche citant ce 15 mai une source interne «en haut lieu» au club parisien.

Selon les deux journaux, Poissy serait l'option désormais privilégiée, devant Thiverval-Grignon, donné favori ces derniers mois, et Saint-Germain-en-Laye, autre site des Yvelines. Selon le JDD, qui ne mentionne que les deux premiers, «aucun de ces deux sites (...) ne satisfait pleinement les dirigeants parisiens», tandis que Le Parisien indiquait samedi que le club espérait disposer de son nouvel outil de travail fin 2019.


L'équipe.fr
elcuervo
Parfait, on continue de glisser de 2 semaines tous les 15 jours en changeant le nom du favori.
Pas de décision avant 2020 quoi.
Miles
Avant ça glissait de 2 mois tous les 2 mois, il y a de l'amélioration clooney3.gif
Heiji-sama
Dans l’Équipe :

-Reprise le 4 juillet
-Stage de 5 jours en Autriche (8-12 juillet)
-Départ au Usa le 21 juillet. 3 matchs (24 contre l'inter, 27 contre le Real et 30 contre Leicester)
-Trophée des Champions le 6 juillet à Klagenfurt (Autriche).
Homer
Citation (Heiji-sama @ 17/05/2016 02:22) *
-Trophée des Champions le 6 août à Klagenfurt (Autriche).

Extrajim
Bon apparement selon le maire de Saint Germain, la décision est prise. Ça sera Poissy pour le centre d'entraînement. Saint Germain c était trop petit et Thiverval trop d opposition. Tout ce temps pour ca.
Dready14
Ils ont qu'à acheter le château de Saint-Germain, c'est tout près du Camp des Loges.
psgmat92i
Citation
Pour le maire de Saint-Germain, PSG à Poissy, c’est fait !


Le mystère autour du lieu d’implantation du centre d’entraînement du PSG doit être levé sous peu. Selon nos informations, les propriétaires qatariens du club vont très probablement choisir Poissy et les 80 ha du hameau de Poncy en bordure de la A 13.


Les deux autres lieux pressentis, situés sur les communes de Saint-Germain-en-Laye et de Thiverval-Grignon, ont été écartés. L’un ne répond pas aux souhaits des dirigeants et l’autre coince à cause d’opposants mais aussi des lenteurs administratives.

Car le PSG est pressé. Le club qui juge que l’actuel camp des Loges est « inadapté », veut profiter de son nouvel équipement à l’horizon 2019-2020. Emmanuel Lamy, le maire (LR) de Saint-Germain-en-Laye qui propose des terrains proches de la plaine d’Achères en bordure de la N 184, ne se fait plus d’illusions : « Je n’ai que 30 ha, c’est insuffisant et Thiverval est gelé, souffle-t-il. Ce sera donc Poissy ».

Pour beaucoup, Poissy est en effet la situation la moins compliquée. Karl Olive, le maire (LR), ne s’exprime pas. Mais en coulisses, tout est fait pour optimiser les chances de gagner la partie. La ville, le département des Yvelines, le député David Douillet (LR) et la communauté urbaine conjuguent leurs efforts pour favoriser le dossier et écarter tout risque de blocage.

Poissy. Les 80 hectares des terrasses de Poncy, en bordure de la A13, ont l’avantage d’être disponibles dès maintenant. (LP/LMt.)

Les différentes parcelles du hameau de Poncy sont acquises les unes après les autres depuis de longs mois et la présence, dans le périmètre, de la fourrière intercommunale n’est pas un frein. L’affaire a été anticipée. Cet équipement qui voit passer dans ses murs quelque 1 500 véhicules par an est géré par un syndicat regroupant près de 40 communes du secteur. Des négociations ont déjà été engagées depuis des mois avec le président afin de prévoir le déménagement de la fourrière. Un lieu de transfert aurait été retenu mais l’endroit n’est pas dévoilé.
Découvrez le site où pourrait s’installer le PSG

C’est l’inverse à Thiverval-Grignon où le dossier est au point mort. Même si le montant de 300 M€ a été évoqué pour acquérir et aménager le site de l’institut scientifique AgroParisTech avec son château style Louis XIII et son cadre exceptionnel, le PSG risque de ne pas pouvoir tenir son calendrier. L’Etat, propriétaire des lieux, est vendeur mais il ne pourra les céder qu’après le départ prévu en 2019 des 300 chercheurs réticents à rejoindre le plateau de Saclay (voir encadré). Le site a reçu, à deux reprises, la visite des émissaires qataris durant l’été 2015 et au début de l’année 2016. « Je n’ai pas de nouvelles du PSG, ni du ministère depuis l’automne dernier, confie, de son côté, Rémi Lucet, le maire (SE) de ce village d’un millier d’habitants. Mais on parle de l’aménagement du plateau de Saclay depuis 45 ans et la première pierre n’est toujours pas posée… »

Thiverval-Grignon. Près de 25 000 personnes ont signé la pétition contre l’installation du PSG sur le site qui appartient à l’Etat. (LP/Yves Fossey.)

Par ailleurs, un collectif d’opposants et des associations se disent prêts à déposer des recours contre l’installation du PSG, si elle devait se concrétiser. Une pétition a recueilli plus de 25 000 signatures contre le projet. Et pas question de dénaturer le patrimoine. « 145 ha sont classés, prévient Christine-Françoise Jeanneret, présidente de l’association de défense du patrimoine Yvelines Environnement. Pour le déclassement, il faut saisir le Conseil d’Etat, la procédure est très longue ».

Les dirigeants du PSG devraient officialiser leur choix avant le 15 juin.
Le personnel de l’Inra réticent à quitter Grignon pour Paris-Saclay

En 2020, environ 300 personnes, qui travaillent aujourd’hui à Thiverval-Grignon, quitteront les lieux pour Paris-Saclay. Ce projet de relocalisation de l’Inra et de l’école d’ingénieurs AgroParisTech est piloté par le ministère de l’Agriculture qui a d’abord besoin de vendre le site pour couvrir financièrement l’opération de déménagement.

Au total, ce sont 13 unités de l’Inra et les quatre sites franciliens d’AgroParisTech (rue Claude-Bernard et avenue du Maine à Paris, Massy et Grignon) qui feront leurs valises pour le futur plus grand pôle de recherche de l’Hexagone. Sur place, les personnels s’établiront sur 4,5 ha et 66 000 m2 de bureaux.

A Grignon, le personnel se montre assez réticent à quitter les 350 ha du domaine où il dispose de conditions exceptionnelles pour l’expérimentation même si la ferme expérimentale toute proche restera en place. Le départ signifie aussi l’abandon des 36 parcelles de l’essai « Deherain », le plus ancien terrain d’expérimentation du monde exploité depuis la fin du XIXe siècle. Mais aussi l’abandon de la Falunière de Grignon, une exceptionnelle carrière de fossiles datant de 45 millions d’années.

A l’inverse, Paris-Saclay se situera au sein d’un campus au milieu des plus grandes universités de l’Hexagone.

http://www.leparisien.fr/yvelines-78/pour-...016-5814169.php
VDVisBack
Vraiment des victimes.
Extrajim
Citation (VDVisBack @ 20/05/2016 21:14) *
Vraiment des victimes.

Et encore je pense qu on n a pas encore tout vu avec le projet de pseudo agrandissement du parc ....
Philo
Le Parisien a changé le titre de son article pour info, passant à "Centre d’entraînement du PSG : et si c’était Poissy ?"
Philo
Les citations "Ce sera donc Poissy" ont disparu d'ailleurs.
ribob
Citation (Philo @ 20/05/2016 22:11) *
Les citations "Ce sera donc Poissy" ont disparu d'ailleurs.

Le maire de Saint germain a du se faire recadrer surtout, le dossier étant politique avant tout.
alcaponej
Ils peuvent enlever le point d'interrogation, c'est choisi, c'est Poissy.
Oyé Sapapaya
Le PP ça le fait moins quand même sad.gif
wil
Citation (Oyé Sapapaya @ 20/05/2016 22:21) *
Le PP ça le fait moins quand même sad.gif


Non Poissy Saint Germain laugh.gif

Citation (alcaponej @ 20/05/2016 22:13) *
Ils peuvent enlever le point d'interrogation, c'est choisi, c'est Poissy.


Karl Olive, le maire de Poissy, a partagé l'article de Canal Supporters avec l'interview du maire de St Germain et dans les commentaires il y a Eric Rabesandratana qui le félicite wink.gif
stoner_man
Poissy, c'est là où il y a l'étang, le Cora et le coin à putes? ph34r.gif
wil
Citation (stoner_man @ 20/05/2016 22:31) *
Poissy, c'est là où il y a l'étang, le Cora et le coin à putes? ph34r.gif


C'est pas Achères ça ?

A Poissy, c'est au hameau de Poncy (80h), en bordure de la A 13.
Dubdadda
Citation (stoner_man @ 20/05/2016 22:31) *
Poissy, c'est là où il y a l'étang, le Cora et le coin à putes? ph34r.gif

Non c'est à Saint Germain/Achères ça. Bon, les putes sont pas très loin à Poissy, il suffit de franchir l'A13 ph34r.gif

Dommage tout de même qu'ils aillent s'implanter dans une zone coincée entre deux autoroutes, Grignon avait plus de cachet mais bon, l'avantage c'est qu'à Poissy cela peut aller vite car tu as la mafia Bédier/Douillet/Olive qui te débloque ce que tu veux et c'est très pratique pour s'y rendre. Il pourra aussi y avoir connexion avec les zones commerciales à côté.
DonTornado
80ha cest la taille de celui de City non ?
Y'a de quoi faire
Trivial
Citation (Dubdadda @ 21/05/2016 11:21) *
Non c'est à Saint Germain/Achères ça. Bon, les putes sont pas très loin à Poissy, il suffit de franchir l'A13 ph34r.gif

Dommage tout de même qu'ils aillent s'implanter dans une zone coincée entre deux autoroutes, Grignon avait plus de cachet mais bon, l'avantage c'est qu'à Poissy cela peut aller vite car tu as la mafia Bédier/Douillet/Olive qui te débloque ce que tu veux et c'est très pratique pour s'y rendre. Il pourra aussi y avoir connexion avec les zones commerciales à côté.


Olive est un supporter du club. Ca aide.
Philo
Finir à Poissy, ville connue pour sa prison et ses cassoces, il est beau le Rêvons plus grand implosion du tibia.gif
Dubdadda
Pour vous aider un peu
Cliquez pour voir le fichier-joint
Tonio
Citation (Philo @ 21/05/2016 10:34) *
Finir à Poissy, ville connue pour sa prison et ses cassoces, il est beau le Rêvons plus grand implosion du tibia.gif

Grave ca pue Poissy laugh.gif
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