Alors :
- Dialogues archi-pompeux qui débouchent en fait sur un grand vide. Ce film est une suite de dialogues sur tout et n'importe quoi, avec des points de vue, des raisonnements et des conclusions complètement risibles. C'est de la branlette intellectuelle de tout premier ordre.
- Seconds rôles inutiles en masse. Enfin, tous les rôles sauf Pattinson sont inutiles au final.
- Scénario RIDICULE (je rappelle quand même que la trame de fond de la 1ère heure est "je veux aller chez le coiffeur", OK GÉNIAL). Je lui demande pas de chier un chef d'oeuvre mais on a rarement vu aussi nul.
Alors ce sont les dialogues qui sont censés faire avancer le film mais vu que ce n'est pas le cas et que le scénario est très vide, on se retrouve devant un film chiant à mourir où les types s'échangent des banalités.
- Huis-clos raté. Aucune oppression, même lors de la scène où il passe au milieu de la foule qui lui lance des oeufs. Tu n'en as rien à branler qu'il se fasse cartonner ou pas alors que c'est un des rares moments où une vraie interaction entre les mondes pourrait avoir lieu. La fracture qui est censée être décrite dans le film entre le monde de la finance et le monde terre à terre des grouillots n'existe même pas lors de ce moment de tension.
Le monde du type s'écroule et tu ne ressens rien. Tu ne subis rien, tu n'as ni pitié, ni joie, tu te contentes de mater ce type qui jacte sur des sujets de merde. Les rôles défilent et rien, ils sont déjà oubliés dès qu'ils sortent du champ de la caméra vu qu'ils n'ont rien à dire. Tu traverses tout le film par le biais du personnage de Cronenberg, sans charisme et sans vie. Sauf qu'à s'identifier à un personnage aussi fade, tu ponds un film du même tonneau.
Céline avait dit à propos de Proust qu'il lui fallait "300 pages pour nous faire comprendre que Tutur encule Tatave", j'ai eu l'impression qu'il a fallu 1h48 à Cronenberg pour tenter d'expliquer le vide.
En gros, à part Pattinson et Cronenberg qui sait quand même manier la caméra, tout est à jeter. Je me demande quand même sur quoi repose le bouquin tant le film paraît creux.
- Dialogues archi-pompeux qui débouchent en fait sur un grand vide. Ce film est une suite de dialogues sur tout et n'importe quoi, avec des points de vue, des raisonnements et des conclusions complètement risibles. C'est de la branlette intellectuelle de tout premier ordre.
- Seconds rôles inutiles en masse. Enfin, tous les rôles sauf Pattinson sont inutiles au final.
- Scénario RIDICULE (je rappelle quand même que la trame de fond de la 1ère heure est "je veux aller chez le coiffeur", OK GÉNIAL). Je lui demande pas de chier un chef d'oeuvre mais on a rarement vu aussi nul.
Alors ce sont les dialogues qui sont censés faire avancer le film mais vu que ce n'est pas le cas et que le scénario est très vide, on se retrouve devant un film chiant à mourir où les types s'échangent des banalités.
- Huis-clos raté. Aucune oppression, même lors de la scène où il passe au milieu de la foule qui lui lance des oeufs. Tu n'en as rien à branler qu'il se fasse cartonner ou pas alors que c'est un des rares moments où une vraie interaction entre les mondes pourrait avoir lieu. La fracture qui est censée être décrite dans le film entre le monde de la finance et le monde terre à terre des grouillots n'existe même pas lors de ce moment de tension.
Le monde du type s'écroule et tu ne ressens rien. Tu ne subis rien, tu n'as ni pitié, ni joie, tu te contentes de mater ce type qui jacte sur des sujets de merde. Les rôles défilent et rien, ils sont déjà oubliés dès qu'ils sortent du champ de la caméra vu qu'ils n'ont rien à dire. Tu traverses tout le film par le biais du personnage de Cronenberg, sans charisme et sans vie. Sauf qu'à s'identifier à un personnage aussi fade, tu ponds un film du même tonneau.
Céline avait dit à propos de Proust qu'il lui fallait "300 pages pour nous faire comprendre que Tutur encule Tatave", j'ai eu l'impression qu'il a fallu 1h48 à Cronenberg pour tenter d'expliquer le vide.
En gros, à part Pattinson et Cronenberg qui sait quand même manier la caméra, tout est à jeter. Je me demande quand même sur quoi repose le bouquin tant le film paraît creux.
Il a été très fidèle au bouquin en retranscrivant les dialogues mot pour mot. C'est vrai que parfois ils n'ont pas de sens, ou semblent ne pas en avoir. Mais certains sont assez concrets. Les personnages n'ont rien à dire ? ça dépend. Je pourrai même dire que chacun d'entre eux parle de choses réelles. Exemple: l'un des premiers dialogue avec le jeune geek parlant du rat en monnaie d'échange. Ou après quand il parle d'une œuvre d'art en disant "si je l'achète c'est à moi". C'est des mots qui ne se suffisent pas à eux même, mais dans le cadre du film ils trouvent leur utilité.
Cronenberg sait créer de l'action, il sait faire ressentir du dégoût ou de l'angoisse, mais là ce n'était pas le but. Donc réclamer tout ça est un peu malhonnête. C'est juste un film expérimental de plus qui expose la déchéance d'une autre façon.