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Ted. Assez sympa dans l'ensemble dommage que la fin soit nul à chier.
Citation (DelSpooner @ 17/12/2012 22:56) 
Revu Gone Baby Gone, vraiment un grand film, d'autant plus fort quand on sait que c'est un premier film 
C'est de la triche quand on a Casey Affleck aussi.
Citation (Oni @ 14/12/2012 19:28)
Ça reste quand même super moche 
Krilin
Krilin
J'ai pensé la même chose en voyant Krilin!
Citation (DelSpooner @ 17/12/2012 22:56)
Revu Gone Baby Gone, vraiment un grand film, d'autant plus fort quand on sait que c'est un premier film
Le matériau de base facilite la tâche également même si Affleck s'est révélé un excellent réalisateur par la suite.
Mais la meilleure adaptation d'un Lehane reste quand même le Mystic River d'Eastwood talonné de près par le Shutter Island de Scorsese.
Je me le rappelais plus du tout comme ça, mais :
Ce plan séquence
Ce plan séquence
Celui de la voiture aussi
Sinon, vu Tabou de Miguel Gomes et la nouvelle adaptation des Hauts de Hurlevent d'Andrea Arnold (Fish Tank).
Vu ce qu'on en disait, j'en attendais beaucoup et au final, je ne suis pas entièrement conquis pour les 2.
Tabou offre un noir et blanc en 4/3 absolument magnifique. Le film est divisé en 2 parties, le présent, puis le passé. Cette structure n'est pas anodine, car Tabou se veut comme un film proustien, et je pense que si les 2 parties s'étaient déroulées dans l'ordre chronologique, ça n'aurait clairement pas marché. L'histoire d'amour racontée dans la 2ème partie est tragiquement belle mais assez classique dans son déroulement. Le parti-pris de rendre le tout muet et narré par le personnage de Ventura vieux, est judicieux, et laisse place à un jeu de regard, entre attirance, gêne et mensonge, assez brillant, à l'image de la scène de rencontre entre Aurora et Ventura, magnifique. La transition entre les 2 parties, dans ce centre commercial rempli de plantes exotiques, est assez finement trouvée d'ailleurs. En fait j'ai un problème avec la 1ère partie. Je la trouve nécessaire mais un peu ennuyeuse, on ne rentre pas vraiment dans le film et on a du mal à s'intéresser aux personnages, même si Pilar est intéressante, une sorte d'antithèse à Aurora. Elle pose un regard bienveillant sur les autres, mais aimerait bien attirer également les regards. Elle cherche quelqu'un à aimer alors qu'Aurora l'a déjà trouvé il y a longtemps. C'est un beau film, mais peut-être que je ne m'identifie pas assez au personnage d'Aurora pour vraiment adorer le film tout simplement.
Les Hauts de Hurlevent, également tourné en 4/3, offre quant à lui une mise en images assez somptueuse, sensorielle et très organique, qui épouse complètement son personnage principal, Heathcliff. Le film est également divisé en 2 parties et retrouve des thématiques assez similaires à Tabou finalement. Sauf que cette fois, à part la scène d'introduction, c'est bien dans l'ordre chronologique. La 1ère partie, passionnante, évoque l'amour naissant entre Heathcliff et Cathy enfants. La façon d'utiliser le décor et la camera épaule nous entraîne dans une valse des sentiments au milieu de la nature sauvage. La 2ème partie, où Heathcliff revient trouver Cathy quelques années plus tard, traîne beaucoup plus en longueur, et paraît même interminable, surtout que je n'aime pas du tout la fin. Un peu déçu donc, d'abord emballé puis un peu circonspect.
Sinon, vu Tabou de Miguel Gomes et la nouvelle adaptation des Hauts de Hurlevent d'Andrea Arnold (Fish Tank).
Vu ce qu'on en disait, j'en attendais beaucoup et au final, je ne suis pas entièrement conquis pour les 2.
Tabou offre un noir et blanc en 4/3 absolument magnifique. Le film est divisé en 2 parties, le présent, puis le passé. Cette structure n'est pas anodine, car Tabou se veut comme un film proustien, et je pense que si les 2 parties s'étaient déroulées dans l'ordre chronologique, ça n'aurait clairement pas marché. L'histoire d'amour racontée dans la 2ème partie est tragiquement belle mais assez classique dans son déroulement. Le parti-pris de rendre le tout muet et narré par le personnage de Ventura vieux, est judicieux, et laisse place à un jeu de regard, entre attirance, gêne et mensonge, assez brillant, à l'image de la scène de rencontre entre Aurora et Ventura, magnifique. La transition entre les 2 parties, dans ce centre commercial rempli de plantes exotiques, est assez finement trouvée d'ailleurs. En fait j'ai un problème avec la 1ère partie. Je la trouve nécessaire mais un peu ennuyeuse, on ne rentre pas vraiment dans le film et on a du mal à s'intéresser aux personnages, même si Pilar est intéressante, une sorte d'antithèse à Aurora. Elle pose un regard bienveillant sur les autres, mais aimerait bien attirer également les regards. Elle cherche quelqu'un à aimer alors qu'Aurora l'a déjà trouvé il y a longtemps. C'est un beau film, mais peut-être que je ne m'identifie pas assez au personnage d'Aurora pour vraiment adorer le film tout simplement.
Les Hauts de Hurlevent, également tourné en 4/3, offre quant à lui une mise en images assez somptueuse, sensorielle et très organique, qui épouse complètement son personnage principal, Heathcliff. Le film est également divisé en 2 parties et retrouve des thématiques assez similaires à Tabou finalement. Sauf que cette fois, à part la scène d'introduction, c'est bien dans l'ordre chronologique. La 1ère partie, passionnante, évoque l'amour naissant entre Heathcliff et Cathy enfants. La façon d'utiliser le décor et la camera épaule nous entraîne dans une valse des sentiments au milieu de la nature sauvage. La 2ème partie, où Heathcliff revient trouver Cathy quelques années plus tard, traîne beaucoup plus en longueur, et paraît même interminable, surtout que je n'aime pas du tout la fin. Un peu déçu donc, d'abord emballé puis un peu circonspect.
Le dernier résident evil (film) mais bordel je veux la même dope que le scénariste
The Hobbit j'ai vomi. Atroce le film pour gosses, la scène dans la cuisine, 30 vraies minutes à faire la vaisselle...
J'aurais préféré voir un film wow
J'aurais préféré voir un film wow
La finesse incarnée.
Pour ceux que ça intéresse, le UGC de la Défense diffuse régulièrement des classiques du cinéma.
Cette semaine, c'est "Il était une fois en Amérique". Diffusion ce vendredi et mardi prochain à 19h45, en VO.
Cette semaine, c'est "Il était une fois en Amérique". Diffusion ce vendredi et mardi prochain à 19h45, en VO.
Oh putain ça a l'air dingue 
ça a l'air dingue
Citation (Philo @ 20/12/2012 14:24)
Pour ceux que ça intéresse, le UGC de la Défense diffuse régulièrement des classiques du cinéma.
Cette semaine, c'est "Il était une fois en Amérique". Diffusion ce vendredi et mardi prochain à 19h45, en VO.
Cette semaine, c'est "Il était une fois en Amérique". Diffusion ce vendredi et mardi prochain à 19h45, en VO.
Franchement profitez en. Je l'avais vu un paquet de fois à la télé ou en DVD mais le voir en salle c'est quand même autre chose.
Si vous en avez l'occasion, foncez.
Citation (Panenka @ 21/12/2012 00:12)
Franchement profitez en. Je l'avais vu un paquet de fois à la télé ou en DVD mais le voir en salle c'est quand même autre chose.
Si vous en avez l'occasion, foncez.
Si vous en avez l'occasion, foncez.
Jennifer Connelly
Vu de l'autre côté du periph ce soir.
Ma copine voulait initialement aller voir Main dans la main, j'ai joué la montre pour louper la séance
Le film est sympa, aucune prise de tête, bien marrant. Quelques clichés mais on s'en branle.
Si quelqu'un peut me dire quel est le titre de la musique lorsqu'Omar est dans le supermarché avec son fils
Ma copine voulait initialement aller voir Main dans la main, j'ai joué la montre pour louper la séance
Le film est sympa, aucune prise de tête, bien marrant. Quelques clichés mais on s'en branle.
Si quelqu'un peut me dire quel est le titre de la musique lorsqu'Omar est dans le supermarché avec son fils
https://twitter.com/Michael_Haneke/status/282285881358962688
— CulturePSG (@CulturePSG) November7, 2011
Pas de meilleure définition du cinéma d'Haneke.
Citation (Hodgkin75 @ 22/12/2012 09:25)
https://twitter.com/Michael_Haneke/status/282285881358962688
— CulturePSG (@CulturePSG) November7, 2011
Pas de meilleure définition du cinéma d'Haneke.
Citation (GI JOE @ 22/12/2012 18:25)
Drive à moto ?
Only God Forgives, Gangster Squad, The Place Beyond The Pine et le prochain Malick ... Il est parti pour faire une année 2013 de fou furieux.
Je sors de l'odyssée de Pi.
Tellement beau, film parfait en ces périodes de fêtes.
Tellement beau, film parfait en ces périodes de fêtes.
Citation (Hodgkin75 @ 22/12/2012 19:54)
Je sors de l'odyssée de Pi.
Tellement beau, film parfait en ces périodes de fêtes.
Tellement beau, film parfait en ces périodes de fêtes.
Ces plans magnifiques ... Le naufrage
Le naufrage fout un peu les boulles d'ailleurs, je trouve
Sinon le film reste quand même assez bancal, et très imparfait, mais si beau... Pour le coup je suis d'accord, c'est un film de fêtes parfait. 2h de lyrisme totalement réussi.
Sinon le film reste quand même assez bancal, et très imparfait, mais si beau... Pour le coup je suis d'accord, c'est un film de fêtes parfait. 2h de lyrisme totalement réussi.
Citation (Hodgkin75 @ 22/12/2012 19:54)
Je sors de l'odyssée de Pi.
Tellement beau, film parfait en ces périodes de fêtes.
Tellement beau, film parfait en ces périodes de fêtes.
Je savais que tu kifferais
il est passé top 1 en ce qui me concerne, il me revient sans cesse en tête depuis 1 mois.
Citation (Kaji @ 22/12/2012 20:13)
Le naufrage fout un peu les boulles d'ailleurs, je trouve
Spoiler :
Spoiler :
Citation (Hodgkin75 @ 22/12/2012 19:54)
Je sors de l'odyssée de Pi.
Tellement beau, film parfait en ces périodes de fêtes.
Tellement beau, film parfait en ces périodes de fêtes.
Est ce qu'il est aussi creux que Tree of life ou il y a un vrai fond ou une vraie histoire (vraie question) ?
Vraie histoire.
Citation (CL @ 22/12/2012 20:39)
Est ce qu'il est aussi creux que Tree of life ou il y a un vrai fond ou une vraie histoire (vraie question) ?
C'est très loin d'être creux, y'a même pas mal de niveaux de lecture et le double discours final remue bien comme il faut.
Citation (CL @ 22/12/2012 20:39)
Est ce qu'il est aussi creux que Tree of life ou il y a un vrai fond ou une vraie histoire (vraie question) ?
True story bro
Noël
parti voir mes héros avec balasko jugnot et cornillac. Très bon film hyper rafraichissant, agréable, drôle, mignon, attachant. Des bonnes vannes entre les 2 vieux. Balasko sublime dans ce film et jugnot qui se défend bien. Cornillac pas mauvais dans un rôle moins en vu tout de même. Le petit noir © qui est aussi mignon que celui dans polisse que Joeystarr récupère dans le comico.
Bref, foncez en ces périodes de fêtes c'est top.
Bref, foncez en ces périodes de fêtes c'est top.
J'ai vu Looper, c'est pas mal mais gâché par la fin très brève et expéditive.
Vu The Reader aussi, je savais pas trop à quoi m'attendre et finalement j'ai bien kiffé. Kate Winslet j'aime vraiment cette actrice
Vu The Reader aussi, je savais pas trop à quoi m'attendre et finalement j'ai bien kiffé. Kate Winslet j'aime vraiment cette actrice
Je me suis fait une spéciale Ben Affleck réa pendant les fêtes :
Gone Baby Gone : J'ai beaucoup aimé le sujet et la noirceur du film, et effectivement Casey Affleck est très bon.
The Town : Déception ; les scènes d'action sont assez efficaces, mais l'ensemble est beaucoup trop convenu, dialogues "birkiniens" au niveau de la platitude. Ben Affleck devrait se contenter de rester derrière la caméra. Renner très bon par contre, son personnage aurait mérité d'être approfondi.
Gone Baby Gone : J'ai beaucoup aimé le sujet et la noirceur du film, et effectivement Casey Affleck est très bon.
Spoiler :
The Town : Déception ; les scènes d'action sont assez efficaces, mais l'ensemble est beaucoup trop convenu, dialogues "birkiniens" au niveau de la platitude. Ben Affleck devrait se contenter de rester derrière la caméra. Renner très bon par contre, son personnage aurait mérité d'être approfondi.
Des avis sur Le Guetteur avec Kassovitz et Auteuil ?
Citation (Beuzech @ 26/12/2012 13:54)
Je me suis fait une spéciale Ben Affleck réa pendant les fêtes :
Gone Baby Gone : J'ai beaucoup aimé le sujet et la noirceur du film, et effectivement Casey Affleck est très bon.
The Town : Déception ; les scènes d'action sont assez efficaces, mais l'ensemble est beaucoup trop convenu, dialogues "birkiniens" au niveau de la platitude. Ben Affleck devrait se contenter de rester derrière la caméra. Renner très bon par contre, son personnage aurait mérité d'être approfondi.
Gone Baby Gone : J'ai beaucoup aimé le sujet et la noirceur du film, et effectivement Casey Affleck est très bon.
Spoiler :
The Town : Déception ; les scènes d'action sont assez efficaces, mais l'ensemble est beaucoup trop convenu, dialogues "birkiniens" au niveau de la platitude. Ben Affleck devrait se contenter de rester derrière la caméra. Renner très bon par contre, son personnage aurait mérité d'être approfondi.
Je viens de me le mater.
Spoiler :
Citation
Les acteurs français sont trop payés!
LE MONDE | 28.12.2012 à 15h45 • Mis à jour le 28.12.2012 à 20h37 Par Vincent Maraval, distributeur et producteur, fondateur de la société de distribution de films Wild Bunch
L'année du cinéma français est un désastre. Pendant que Gérard Depardieu fait l'actualité et que les ministres rivalisent d'esprit pour en faire le scandale du moment et dénoncer son exil fiscal à 2 kilomètres de la frontière d'un pays dont il ne se sent "plus faire partie", personne ne parle du cinéma français. Or tous les films français de 2012 dits importants se sont "plantés", perdant des millions d'euros : Les Seigneurs, Astérix, Pamela Rose, Le Marsupilami, Stars 80, Bowling, Populaire, La vérité si je mens 3, etc.
Pas un film, sauf peut-être Le Prénom, pour gommer ce que toute la profession sait pertinemment, mais tente de garder secret : le cinéma français repose sur une économie de plus en plus subventionnée. Même ses plus gros succès commerciaux perdent de l'argent.
EXCEPTION CULTURELLE
Constat unanime : les films sont trop chers. Après les films des studios américains, la France détient le record du monde du coût moyen de production : 5,4 millions d'euros, alors que le coût moyen d'un film indépendant américain tourne autour de 3 millions d'euros. Ce coût moyen ne baisse jamais, alors qu'il y a toujours plus de films produits, que le marché de la salle stagne, que la vidéo s'écroule et que les audiences du cinéma à la télévision sont en perpétuel déclin face à la télé-réalité et aux séries.
Mais alors, pourquoi s'émouvoir ainsi sur le cas Depardieu ? Pourquoi ce déchaînement médiatique et politique ? Sans doute parce qu'il y a là un vrai scandale d'ordre plus général. On le sait, l'époque aime les cas particuliers. Mais le scandale qui nous intéresse les dépasse largement. Il est d'ordre systémique. On peut s'étonner de voir nos ministres s'en laver les mains.
Pourquoi si peu de voix s'en saisissent-elles dans le milieu du cinéma ? Parce qu'il n'y a rien de nouveau sous le soleil ? Que Delon, Hallyday et autres agissent de même depuis longtemps ? Dany Boon, par exemple, ce chantre de la France profonde qui vit à Los Angeles, obtient des sommes qui laissent un Gérard Depardieu sur le carreau, ratatiné. 3, 5 millions d'euros pour Le Plan parfait, dont les entrées ne seront pas suffisantes pour payer son salaire ! Un million pour quelques minutes dans Astérix, film qui fait exploser le ratio entrées/cachet/minute à l'écran...
MIRACLE DU SYSTÈME DE FINANCEMENT
Malgré ses récents échecs, grâce au miracle du système de financement du cinéma français, Dany Boon s'apprête aujourd'hui à attaquer son nouveau film, Hypercondriaque, pour lequel on parle d'une somme proche de 10 millions d'euros. Ce texte ne se transformera pas en lettre de dénonciation, je ne nommerai que ceux qui ont fait leur coming out fiscal. Mais ils sont nombreux, qui se disent à gauche, dénoncent les injustices, mais au fond n'en voient qu'une seule : leur niveau d'imposition.
Mais pourquoi, au fond, les acteurs seraient-ils pires que les sportifs ? Parce que leur carrière est potentiellement plus longue ? Non, le seul scandale, le voilà : les acteurs français sont riches de l'argent public et du système qui protège l'exception culturelle. A part une vingtaine d'acteurs aux Etats-Unis et un ou deux en Chine, le salaire de nos stars, et encore plus le salaire de nos moins stars, constitue la vraie exception culturelle aujourd'hui.
Pourquoi est-ce qu'un acteur français de renom, qu'il se nomme Vincent Cassel, Jean Reno, Marion Cotillard, Gad Elmaleh, Guillaume Canet, Audrey Tautou, Léa Seydoux, touche pour un film français - au marché limité à nos frontières - des cachets allant de 500 000 à 2 millions d'euros, alors que, dès qu'il tourne dans un film américain, dont le marché est mondial, il se contente de 50 000 à 200 000 euros ? Pourquoi, par exemple, Vincent Cassel tourne-t-il dans Black Swan (226 millions d'euros de recettes monde) pour 226 000 euros et dans Mesrine (22,6 millions d'euros de recettes monde) pour 1,5 million d'euros ? Dix fois moins de recettes, cinq fois plus de salaire, telle est l'économie du cinéma français.
Savez-vous que Benicio Del Toro, pour le Che, a touché moins que François-Xavier Demaison dans n'importe lequel des films dans lesquels il a joué ? Que Marilou Berry, dans Croisière, touche trois fois plus que Joaquin Phoenix dans le prochain James Gray ? Que Philippe Lioret touche deux fois plus que Steven Soderbergh et sept fois plus que James Gray ou Darren Aronofsky ? Pourquoi s'en priveraient-ils ?
Et pourquoi Depardieu est-il le salaud ? Lui qui fait Mammuth gratuitement pour permettre au film d'exister et propose de faire la même chose pour DSK de Ferrara. Pourquoi Vincent Cassel, qui met son argent et son énergie au service de jeunes talents comme Kim Chapiron ou Romain Gavras, serait-il plus coupable que le système ?
DES ÉCHECS ÉCONOMIQUES
L'explication, jamais le Centre national du cinéma et de l'image animée (CNC) ni la ministre ne l'ont fournie : la subvention directe dont jouit le cinéma français (chaînes publiques, avances sur recettes, aides régionales), mais surtout la subvention indirecte (l'obligation d'investissement des chaînes privées). Voilà pourquoi tous les échecs de 2012 mentionnés ci-dessus n'ont guère ému la profession, et que ceux-ci n'ont pas suscité d'articles de fond. Et pourtant, rendez-vous compte ! Sur le top 10 des films d'une économie qui en concerne 220, un seul est rentable !
Il est vrai, les scores de ces films ne sont pas honteux : 6 millions d'entrées pour le Marsupilami, 4 millions pour Astérix ou La Vérité si je mens, 3 millions pour Les Seigneurs, 2 millions pour Stars 80, 1 million pour Populaire... Ils sont même bons dans l'absolu, et il est probable que le niveau d'entrées 2012 ne va guère baisser par rapport à 2011, la fameuse année d'Intouchables. Mais ce sont tous des échecs économiques parce qu'ils coûtent beaucoup trop cher.
Astérix, à 60 millions d'euros, a le même budget qu'un film de Tim Burton. Voilà qui laisse rêveur... Stars 80 plus cher que The Hangover ou Ted. Ça laisse pantois... Et tout autant Populaire, plus cher que Black Swan ou Le Discours d'un roi ! La responsabilité de cette situation n'est pas à chercher, hélas ! dans une supposée incompétence de nos producteurs, mais dans ce que les Américains appellent le "above the line " ("la surévaluation"), les cachets qui font de nos talents, inconnus au-delà de nos frontières, les mieux payés du monde.
Mais à quoi servent de tels cachets si les résultats ne se matérialisent pas en recettes économiques ? En réalité, ils permettent d'obtenir le financement des télévisions. Black Swan se finance sur le marché. Il n'y a dans son financement aucune obligation, aucune subvention, l'acteur est donc payé pour ce qu'il vaut, 226 000 euros. Mesrine, en revanche, a besoin de ce financement pour exister, ce qui explique que l'acteur se retrouve avec un pouvoir de vie ou de mort sur le projet, et ce en fonction de sa valeur télé. Il réclame donc sa part du gâteau. Lui sera payé entre 1 et 1,5 million d'euros. Qui peut l'en blâmer ? Cela devrait vouloir dire qu'il touche là le fruit de sa notoriété sur le marché télévisuel. Sauf que le cinéma enregistre des contre-performances à la télévision. Sans les obligations légales issues de notre système public de financement, il y a bien longtemps que "Les Experts" et la "Star Ac" auraient réduit à néant les cases "Cinéma" des chaînes de télévision.
JETÉ À LA VINDICTE PUBLIQUE
Est-ce à l'individu qu'il revient de "réguler" le système sous peine d'être jeté à la vindicte publique comme Gérard Depardieu ou est-ce au CNC et à son ministère de tutelle de le faire ? A l'heure où François Hollande veut que les patrons des grandes entreprises publiques limitent leurs salaires, laissera-t-on les "hauts salaires" du cinéma gagner plus qu'ils ne valent, et ce grâce à de l'argent public, à un système unique, exceptionnel de financement ? Est-il normal qu'un Daniel Auteuil, dont les quatre derniers films représentent des échecs financiers de taille, continue à toucher des cachets de 1,5 million d'euros sur des films coproduits par France Télévisions ?
Le fameux système d'aide du cinéma français ne profite qu'à une minorité de parvenus. Mais jamais cela ne provoquera un scandale aussi retentissant que l'exil fiscal de Gérard Depardieu. Les miettes que laisse ce système réduisent en effet au silence ceux dont le rôle serait de pousser l'analyse.
Une idée simple : limitons à 400 000 euros par acteur - et peut-être un peu plus pour un réalisateur -, assorti d'un intéressement obligatoire sur le succès du film, le montant des cachets qui qualifient un film dans les obligations légales d'investissement des chaînes de télévision. Qu'on laisse à Dany Boon un cachet de 10 millions d'euros, si telle est véritablement sa valeur marchande. Mais alors que ce soit en dehors de ces obligations. Et redonnons ainsi à notre système unique et envié sa vertu en éliminant ses vices.
Vincent Maraval, distributeur et producteur, fondateur de la société de distribution de films Wild Bunch
Le catalogue de Vincent Maraval
Wild Bunch, créée en 2002, détient un catalogue de plus de 1 700 films. Plusieurs films distribuésou vendus par Wild Bunch ont reçu des distinctions : "The Artist", de Michel Hazanavicius (Oscars, 2012),"La Part des anges", de Ken Loach, (Festival de Cannes, 2012),"Mr Nobody", de Jaco Van Dormael (Mostra de Venise, 2009), "La Saveurde la pastèque", de Tsai Ming-liang (Berlinale, 2005)
LE MONDE | 28.12.2012 à 15h45 • Mis à jour le 28.12.2012 à 20h37 Par Vincent Maraval, distributeur et producteur, fondateur de la société de distribution de films Wild Bunch
L'année du cinéma français est un désastre. Pendant que Gérard Depardieu fait l'actualité et que les ministres rivalisent d'esprit pour en faire le scandale du moment et dénoncer son exil fiscal à 2 kilomètres de la frontière d'un pays dont il ne se sent "plus faire partie", personne ne parle du cinéma français. Or tous les films français de 2012 dits importants se sont "plantés", perdant des millions d'euros : Les Seigneurs, Astérix, Pamela Rose, Le Marsupilami, Stars 80, Bowling, Populaire, La vérité si je mens 3, etc.
Pas un film, sauf peut-être Le Prénom, pour gommer ce que toute la profession sait pertinemment, mais tente de garder secret : le cinéma français repose sur une économie de plus en plus subventionnée. Même ses plus gros succès commerciaux perdent de l'argent.
EXCEPTION CULTURELLE
Constat unanime : les films sont trop chers. Après les films des studios américains, la France détient le record du monde du coût moyen de production : 5,4 millions d'euros, alors que le coût moyen d'un film indépendant américain tourne autour de 3 millions d'euros. Ce coût moyen ne baisse jamais, alors qu'il y a toujours plus de films produits, que le marché de la salle stagne, que la vidéo s'écroule et que les audiences du cinéma à la télévision sont en perpétuel déclin face à la télé-réalité et aux séries.
Mais alors, pourquoi s'émouvoir ainsi sur le cas Depardieu ? Pourquoi ce déchaînement médiatique et politique ? Sans doute parce qu'il y a là un vrai scandale d'ordre plus général. On le sait, l'époque aime les cas particuliers. Mais le scandale qui nous intéresse les dépasse largement. Il est d'ordre systémique. On peut s'étonner de voir nos ministres s'en laver les mains.
Pourquoi si peu de voix s'en saisissent-elles dans le milieu du cinéma ? Parce qu'il n'y a rien de nouveau sous le soleil ? Que Delon, Hallyday et autres agissent de même depuis longtemps ? Dany Boon, par exemple, ce chantre de la France profonde qui vit à Los Angeles, obtient des sommes qui laissent un Gérard Depardieu sur le carreau, ratatiné. 3, 5 millions d'euros pour Le Plan parfait, dont les entrées ne seront pas suffisantes pour payer son salaire ! Un million pour quelques minutes dans Astérix, film qui fait exploser le ratio entrées/cachet/minute à l'écran...
MIRACLE DU SYSTÈME DE FINANCEMENT
Malgré ses récents échecs, grâce au miracle du système de financement du cinéma français, Dany Boon s'apprête aujourd'hui à attaquer son nouveau film, Hypercondriaque, pour lequel on parle d'une somme proche de 10 millions d'euros. Ce texte ne se transformera pas en lettre de dénonciation, je ne nommerai que ceux qui ont fait leur coming out fiscal. Mais ils sont nombreux, qui se disent à gauche, dénoncent les injustices, mais au fond n'en voient qu'une seule : leur niveau d'imposition.
Mais pourquoi, au fond, les acteurs seraient-ils pires que les sportifs ? Parce que leur carrière est potentiellement plus longue ? Non, le seul scandale, le voilà : les acteurs français sont riches de l'argent public et du système qui protège l'exception culturelle. A part une vingtaine d'acteurs aux Etats-Unis et un ou deux en Chine, le salaire de nos stars, et encore plus le salaire de nos moins stars, constitue la vraie exception culturelle aujourd'hui.
Pourquoi est-ce qu'un acteur français de renom, qu'il se nomme Vincent Cassel, Jean Reno, Marion Cotillard, Gad Elmaleh, Guillaume Canet, Audrey Tautou, Léa Seydoux, touche pour un film français - au marché limité à nos frontières - des cachets allant de 500 000 à 2 millions d'euros, alors que, dès qu'il tourne dans un film américain, dont le marché est mondial, il se contente de 50 000 à 200 000 euros ? Pourquoi, par exemple, Vincent Cassel tourne-t-il dans Black Swan (226 millions d'euros de recettes monde) pour 226 000 euros et dans Mesrine (22,6 millions d'euros de recettes monde) pour 1,5 million d'euros ? Dix fois moins de recettes, cinq fois plus de salaire, telle est l'économie du cinéma français.
Savez-vous que Benicio Del Toro, pour le Che, a touché moins que François-Xavier Demaison dans n'importe lequel des films dans lesquels il a joué ? Que Marilou Berry, dans Croisière, touche trois fois plus que Joaquin Phoenix dans le prochain James Gray ? Que Philippe Lioret touche deux fois plus que Steven Soderbergh et sept fois plus que James Gray ou Darren Aronofsky ? Pourquoi s'en priveraient-ils ?
Et pourquoi Depardieu est-il le salaud ? Lui qui fait Mammuth gratuitement pour permettre au film d'exister et propose de faire la même chose pour DSK de Ferrara. Pourquoi Vincent Cassel, qui met son argent et son énergie au service de jeunes talents comme Kim Chapiron ou Romain Gavras, serait-il plus coupable que le système ?
DES ÉCHECS ÉCONOMIQUES
L'explication, jamais le Centre national du cinéma et de l'image animée (CNC) ni la ministre ne l'ont fournie : la subvention directe dont jouit le cinéma français (chaînes publiques, avances sur recettes, aides régionales), mais surtout la subvention indirecte (l'obligation d'investissement des chaînes privées). Voilà pourquoi tous les échecs de 2012 mentionnés ci-dessus n'ont guère ému la profession, et que ceux-ci n'ont pas suscité d'articles de fond. Et pourtant, rendez-vous compte ! Sur le top 10 des films d'une économie qui en concerne 220, un seul est rentable !
Il est vrai, les scores de ces films ne sont pas honteux : 6 millions d'entrées pour le Marsupilami, 4 millions pour Astérix ou La Vérité si je mens, 3 millions pour Les Seigneurs, 2 millions pour Stars 80, 1 million pour Populaire... Ils sont même bons dans l'absolu, et il est probable que le niveau d'entrées 2012 ne va guère baisser par rapport à 2011, la fameuse année d'Intouchables. Mais ce sont tous des échecs économiques parce qu'ils coûtent beaucoup trop cher.
Astérix, à 60 millions d'euros, a le même budget qu'un film de Tim Burton. Voilà qui laisse rêveur... Stars 80 plus cher que The Hangover ou Ted. Ça laisse pantois... Et tout autant Populaire, plus cher que Black Swan ou Le Discours d'un roi ! La responsabilité de cette situation n'est pas à chercher, hélas ! dans une supposée incompétence de nos producteurs, mais dans ce que les Américains appellent le "above the line " ("la surévaluation"), les cachets qui font de nos talents, inconnus au-delà de nos frontières, les mieux payés du monde.
Mais à quoi servent de tels cachets si les résultats ne se matérialisent pas en recettes économiques ? En réalité, ils permettent d'obtenir le financement des télévisions. Black Swan se finance sur le marché. Il n'y a dans son financement aucune obligation, aucune subvention, l'acteur est donc payé pour ce qu'il vaut, 226 000 euros. Mesrine, en revanche, a besoin de ce financement pour exister, ce qui explique que l'acteur se retrouve avec un pouvoir de vie ou de mort sur le projet, et ce en fonction de sa valeur télé. Il réclame donc sa part du gâteau. Lui sera payé entre 1 et 1,5 million d'euros. Qui peut l'en blâmer ? Cela devrait vouloir dire qu'il touche là le fruit de sa notoriété sur le marché télévisuel. Sauf que le cinéma enregistre des contre-performances à la télévision. Sans les obligations légales issues de notre système public de financement, il y a bien longtemps que "Les Experts" et la "Star Ac" auraient réduit à néant les cases "Cinéma" des chaînes de télévision.
JETÉ À LA VINDICTE PUBLIQUE
Est-ce à l'individu qu'il revient de "réguler" le système sous peine d'être jeté à la vindicte publique comme Gérard Depardieu ou est-ce au CNC et à son ministère de tutelle de le faire ? A l'heure où François Hollande veut que les patrons des grandes entreprises publiques limitent leurs salaires, laissera-t-on les "hauts salaires" du cinéma gagner plus qu'ils ne valent, et ce grâce à de l'argent public, à un système unique, exceptionnel de financement ? Est-il normal qu'un Daniel Auteuil, dont les quatre derniers films représentent des échecs financiers de taille, continue à toucher des cachets de 1,5 million d'euros sur des films coproduits par France Télévisions ?
Le fameux système d'aide du cinéma français ne profite qu'à une minorité de parvenus. Mais jamais cela ne provoquera un scandale aussi retentissant que l'exil fiscal de Gérard Depardieu. Les miettes que laisse ce système réduisent en effet au silence ceux dont le rôle serait de pousser l'analyse.
Une idée simple : limitons à 400 000 euros par acteur - et peut-être un peu plus pour un réalisateur -, assorti d'un intéressement obligatoire sur le succès du film, le montant des cachets qui qualifient un film dans les obligations légales d'investissement des chaînes de télévision. Qu'on laisse à Dany Boon un cachet de 10 millions d'euros, si telle est véritablement sa valeur marchande. Mais alors que ce soit en dehors de ces obligations. Et redonnons ainsi à notre système unique et envié sa vertu en éliminant ses vices.
Vincent Maraval, distributeur et producteur, fondateur de la société de distribution de films Wild Bunch
Le catalogue de Vincent Maraval
Wild Bunch, créée en 2002, détient un catalogue de plus de 1 700 films. Plusieurs films distribuésou vendus par Wild Bunch ont reçu des distinctions : "The Artist", de Michel Hazanavicius (Oscars, 2012),"La Part des anges", de Ken Loach, (Festival de Cannes, 2012),"Mr Nobody", de Jaco Van Dormael (Mostra de Venise, 2009), "La Saveurde la pastèque", de Tsai Ming-liang (Berlinale, 2005)
Pas mal déçu par The Hobbit également.
Pas mauvais parce que visuellement ça reste joli et que je ne me suis pas ennuyé. Mais le résultat est loin de valoir les 3 précédents films.
Pour ce qui est de la 3D, elle est techniquement réussie, mais n'apporte rien au film.
Pas mauvais parce que visuellement ça reste joli et que je ne me suis pas ennuyé. Mais le résultat est loin de valoir les 3 précédents films.
Spoiler :
Pour ce qui est de la 3D, elle est techniquement réussie, mais n'apporte rien au film.
Sur The Hobbit :
Du coup à cause de ça je ne pense pas que j'irai voir la suite
J'ai plutôt bien aimé même si c'est différent du Seigneur des Anneaux et sinon je rejoins globalement NextTrunk dans son analyse et je rajouterai que
Spoiler :
Du coup à cause de ça je ne pense pas que j'irai voir la suite
J'ai plutôt bien aimé même si c'est différent du Seigneur des Anneaux et sinon je rejoins globalement NextTrunk dans son analyse et je rajouterai que
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Citation (Biz Markie @ 28/12/2012 19:05)
Des avis sur Le Guetteur avec Kassovitz et Auteuil ?
Pas terrible , les acteurs sont bons mais le scenario est bidon.
Vu avec peu d'intervalle The Hobbit en 3D IMAX 48 image/s à Ivry et Jack Reacher dans des conditions normales.
Finalement, ça me rassure sur le cinéma et ce qu'est un bon film : un bon scénario, une mise en scène solide et des acteurs au diapason (Tom Cruise et Duvall en tête), contrairement à The Hobbit et ses 3 heures de numériques chiantes à mourir, sa technologie à la con filant un mal de crâne après 10 minutes de film, son manque de personnalité totale.
Finalement, ça me rassure sur le cinéma et ce qu'est un bon film : un bon scénario, une mise en scène solide et des acteurs au diapason (Tom Cruise et Duvall en tête), contrairement à The Hobbit et ses 3 heures de numériques chiantes à mourir, sa technologie à la con filant un mal de crâne après 10 minutes de film, son manque de personnalité totale.
Total Recall. Je m'attendais à pas grand chose vu que Mars disparaissait mais j'ai retrouvé l'ambiance du premier. Des gadgets futuristes, histoire à peu près semblable, sans kiffer j'ai bien aimé.
Belly. Film de 98 à la boys in the hood - Menace dont j'étais passé à coté. C'était pas plus mal vu le résultat, le doublage français est juste horrible (rarement entendu un doublage aussi à chier), faut dire que l'on retrouve les voix de Joey Starr et Oxmo qui ne vont absolument pas aux personnages.
Torpedo. On retrouve François Damiens dans un autre film mais toujours dans le même rôle. Je l'aime bien mais c'est un peu dommage et fatiguant; pour le film en lui même c'est un road movie assez banale qui manque de piquant.
Le Chat Botté. Au niveau des dessins animés du genre, c'est bien fait avec de l'humour on s'ennuie pas.
Belly. Film de 98 à la boys in the hood - Menace dont j'étais passé à coté. C'était pas plus mal vu le résultat, le doublage français est juste horrible (rarement entendu un doublage aussi à chier), faut dire que l'on retrouve les voix de Joey Starr et Oxmo qui ne vont absolument pas aux personnages.
Torpedo. On retrouve François Damiens dans un autre film mais toujours dans le même rôle. Je l'aime bien mais c'est un peu dommage et fatiguant; pour le film en lui même c'est un road movie assez banale qui manque de piquant.
Le Chat Botté. Au niveau des dessins animés du genre, c'est bien fait avec de l'humour on s'ennuie pas.
Jack Reacher c'est vraiment pas mal, pas trop de surprises dans le scénario mais bon film.
Je suis au ciné pour "Jack Reacher", la salle est complète 
Vu le Hobbit, bien aimé le film.
Je pense que Jackson aurait commencer par cette histoire plutot que par celle du seigneur des anneaux, quand on fait la comparaison entre une trilogie où les mecs doivent sauver le monde et une quête pour aider 13 nains à reconquérir leur montagne, y a une grosse différence d'importance c'est pour ça que certains peuvent penser ce film plus enfantin.
Je pense que Jackson aurait commencer par cette histoire plutot que par celle du seigneur des anneaux, quand on fait la comparaison entre une trilogie où les mecs doivent sauver le monde et une quête pour aider 13 nains à reconquérir leur montagne, y a une grosse différence d'importance c'est pour ça que certains peuvent penser ce film plus enfantin.
Citation (aleksandre08 @ 30/12/2012 14:44)
Jack Reacher c'est vraiment pas mal, pas trop de surprises dans le scénario mais bon film.
+1. Scénario un peu grillé mais vraiment un bon film.
Le vieux du stand de tir aura bien fait rire la salle. Tom Cruise aussi sur 1-2 répliques
Citation (Fanfan14 @ 31/12/2012 02:59)
Vu le Hobbit, bien aimé le film.
Je pense que Jackson aurait commencer par cette histoire plutot que par celle du seigneur des anneaux, quand on fait la comparaison entre une trilogie où les mecs doivent sauver le monde et une quête pour aider 13 nains à reconquérir leur montagne, y a une grosse différence d'importance c'est pour ça que certains peuvent penser ce film plus enfantin.
Je pense que Jackson aurait commencer par cette histoire plutot que par celle du seigneur des anneaux, quand on fait la comparaison entre une trilogie où les mecs doivent sauver le monde et une quête pour aider 13 nains à reconquérir leur montagne, y a une grosse différence d'importance c'est pour ça que certains peuvent penser ce film plus enfantin.
Pareil j'ai bien aimé sauf
Spoiler :
Je voulais enfin voir Argo samedi soir : complet ok alors L'Odyssée de Pi : complet 
donc ben allons y pour Jack Reacher.
Je m'attendais pas à ça, j'avais juste vu le petit trailer où il nique les mecs devant le bar donc je pensais à un truc plus bourrin et badass
Bon petit film sinon, un poil long.
Et Robert Duvall
ok alors L'Odyssée de Pi : complet donc ben allons y pour Jack Reacher.Je m'attendais pas à ça, j'avais juste vu le petit trailer où il nique les mecs devant le bar donc je pensais à un truc plus bourrin et badass
Bon petit film sinon, un poil long.
Et Robert Duvall
Citation (Miles @ 31/12/2012 04:21)
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