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FC Lorient. Le synthétique abandonné
Six ans après avoir tranché en faveur du synthétique, la ville de Lorient, en parfaite entente avec le club, a choisi de revenir à l'herbe. Une pelouse hybride sera installée l'été prochain au Moustoir.
« Il s'agit de répondre aux exigences de la Ligue. On aurait pu attendre 2018, mais il y a une fenêtre avant l'Euro, qui nous permet de ne pas pénaliser le Festival interceltique et le club. » Norbert Métairie, le maire de Lorient, a tranché et devrait proposer très rapidement le projet à un conseil municipal qui le votera dans la foulée. Et dès l'été prochain, avant ou après le Festival, en fonction des spécificités techniques de l'opération, le stade du Moustoir retrouvera donc l'herbe abandonnée en 2010 au profit du synthétique.
Du simple au double
Mais cette fois, c'est une pelouse hybride, à l'image de celle installée au Roudourou à Guingamp, qui sera déroulée dans l'enceinte du centre-ville. Le club en avait exprimé cette volonté depuis la saison dernière, arguant de la nécessité de changer une surface de jeu qui s'était beaucoup dégradée ces derniers temps, nuisant à la qualité du spectacle proposé.
La réticence de certains joueurs à venir à Lorient pour cette raison est également une explication plausible. Mais ce souhait s'était heurté à la réalité financière d'une ville confrontée à un gros encours de travaux. Car c'est une somme d'1,2 M€ environ qui devra être budgetée, sachant que le remplacement pur et simple du synthétique aurait coûté environ moitié moins.
Sauf que si la Ligue professionnelle a accepté de prolonger de 2016 à 2018 sa dérogation pour le synthétique, l'épée de Damoclès aurait continué à tourner au-dessus de la tête des décideurs lorientais. Alors, plutôt que d'assumer le risque de devoir tout remettre à plat une nouvelle fois dans dans deux ans, la ville a donc préféré prendre les devants et choisir l'option de l'hybride.
Des discussions fructeuses avec le club se poursuivent d'ailleurs à ce sujet depuis de longues semaines, au point qu'un accord de principe a été trouvé.
« Le FCL apportera une contribution économique pour l'investissement, à hauteur de 300.000 €, et l'entretien », confirme Fabrice Bocquet, directeur général du club.
Le chemin du retour à l'hybride pourrait également être suivi à l'été 2017 par Nancy, l'autre club précurseur.
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