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jorgevaldano56
Citation
Foot - L1 - PSG
Kombouaré, le conquérant

Après le 1-1 à Montpellier, l'entraîneur du Paris-SG voudrait voir un tout autre visage de son équipe contre Le Mans samedi. Et il l'a fait comprendre en conférence de presse vendredi. «L'état d'esprit qu'il faut, c'est un esprit de conquête. Il faut impressionner l'adversaire, lui mettre la pression, profiter de l'ascendant psychologique de joueur à domicile, il faut être meilleur dans les phases offensives, amener de la vitesse, du mouvement être plus proches les uns des autres, il faut avoir l'ambition de gagner ! ».

Le programme du technicien kanak est alléchant et il espère aussi que les joueurs sarthois ne «seront pas au top» car «c'est une belle équipe» qui a «imposé son jeu contre Lyon» le week-end dernier.
Un match spécial pour le coach

Sur un plan plus personnel, l'ancien défenseur, champion de France 1994 avec Paris retrouvera le Parc des Princes comme entraîneur. Alors ? «J'essaie de contrôler mes émotions mais c'est plus facile comme entraîneur ! Comme tous les matches, il ne faut pas se louper, c'est le match qui permet de lancer la saison».

lequipe.fr
DelSpooner
Citation
PSG-MUC : Le groupe du PSG
Groupe - vendredi 14 août 2009 à 18:54
Voici la liste des joueurs retenus par l’entraîneur Antoine KOMBOUARE pour le match opposant le PSG au Mans, comptant pour la 2eme journée du championnat de France de Ligue 1, le samedi 15 août 2009 :

APOULA Edel
ARMAND Sylvain
BOURILLON Grégory
CEARA Marcos
CHANTOME Clément
CLEMENT Jérémy
COUPET Grégory
ERDING Mevlut
GIULY Ludovic
HOARAU Guillaume
JALLET Christophe
KEZMAN Mateja
LUYINDULA Peguy
MAKELELE Claude
MAURICE Jean-Eudes
NGOYI Granddi
SAKHO Mamadou
SESSEGNON Stéphane
TRAORE Sammy

Match PSG-LE MANS
Parc des Princes
2eme journée du championnat de France de Ligue 1
Samedi15 août 2009 à 19 heures
Match diffusé en direct sur FOOT+


PSG.fr
Baghib!
L'interview de Coupet dans L'Equipe :

Citation
"Pourquoi ne pas y croire ?"

Grégory Coupet regarde toujours vers la première place. Et espère que le PSG sera porté durablement par une énergie positive.


Le 24 juillet, dans France Football, il avait lâché ce que plus personne n'ose lâcher à Paris : que le PSG doit viser le titre de champion. Il demeure persuadé qu'on ne va haut que si on en a l'obsession. Après une saison dans l'ombre à l'Atletico Madrid, Grégory Coupet (36 ans) compte sur son contrat parisien, qui court jusqu'en 2011, pour retrouver du souffle. Avec l'idée, visiblement, de repousser sa retraite le plus tard possible.

PSG-Le Mans, demain, est-il déjà un match sans droit à l'erreur ?
- Ce sera un match très important. Prendre des points à domicile est indispensable pour réaliser un bon parcours. Il faut retenir les leçons du match à Montpellier (1-1), être plus patient dans la circulation du ballon et mieux écarter le jeu. Il faut mieux poser le jeu et , si on mène 1-0, tout faire pour en mettre un deuxième. Quand tu ne te mets pas à l'abri, tu encours des risques sur coups de pied arrêtés jusqu'à la dernière seconde. On l'a vu...

- Venir au PSG pour se refaire un moral, ce n'est pas courant...
- Oui, mais j'ai fait comme quand je suis parti de Saint-Etienne à Lyon, je n'ai regardé que l'enjeu sportif. Si j'avais commencé à réfléchir au risque de passer des Verts à l'OL... Ce qui est certain, c'est que je ne viens pas à Paris en préretraite. Même disputer des saisons compliquées, ça reste un plaisir. Se prendre la tête, vivre avec la pression, ça maintient en vie. Mais ce qui me pousse encore, c'est cette envie intacte d'aller en haut. Pour ça, le PSG, ça m'excite. Ici, on ne joue que des gros matches. Ca n'a pas de prix.

- Quelle image aviez-vous du PSG avant d'y signer ?
- J'ai toujours gardé l'image du PSG dominateur des années Weah, Ginola, Le Guen, Roche, Lama... C'était une équipe fabuleuse. Ils savaient se faire respecter avec classe. Ils ne mettaient pas le feu aux poudres mais, si tu les cherchais, tu les trouvais. Ils en imposaient sans en être arrogants.

- Quel statut pensez-vous avoir dans votre nouveau club ?
- Comme je suis nouveau, je ne me considère pas comme un cadre. Je me fonds dans la masse. Ce qui me plaît ici, c'est que c'est un gros club qui est beaucoup attaqué. Ca soude les gens. Il y a tout pour réussir. Il faut bosser, c'est tout.

- Craignez-vous que Marseillle, Lyon et Bordeaux se détachent durablement dans la hiérarchie du foot français et deviennent difficiles à rattraper pour le PSG ?
- Leur budget et leur recrutement en font des favoris pour le titre. Mais des équipes comme Rennes et Paris peuvent empêcher le championnat de tourner en rond. Je ne clame pas du tout que le PSG sera champion. Mais ça doit être notre ambition. On est à Paris pour viser haut. A Lyon, si on n'y avait pas cru nous-mêmes, on n'y serait pas arrivés. Un groupe ne va loin que s'il est convaincu qu'il peut y parvenir. Quand on voit notre centre d'entraînement, notre stade, notre public, pourquoi ne pas y croire ? Il faut absolument atteindre une Coupe d'Europe.

"Je joue pour le plaisir et par orgueil"

- Quel est l'écart, à vos yeux, qui sépare Paris de Lyon ?
- L'habitude de gagner. La victoire te donne des convictions et c'est ce vers quoi on doit tendre ici. Arrêtons d'être tracassés, d'être freinés par la peur de mal faire et soyons portés par l'envie de bien faire ! Ici, on a un public qui te dit "On est derrière vous" mais qui dit aussi "Attention, c'est difficile ici..." Il y a un côté ambivalent. Mais bon, ça ne reste que du football.

- Que vous restera-t-il de l'Atletico Madrid ?
- En tout cas, aucun regret. Si c'était à refaire, je le referais et si j'avais pu éviter de quitter ce club, je l'aurais fait. Humainement, c'était fabuleux, comme si je reprenais de l'oxygène. Nouveau système, nouveau championnat, nouveaux coéquipiers : c'était ce que j'étais parti chercher. J'étais épanoui, heureux. Mais je suis trop compétiteur pour passer des semaines sans préparer un match par le travail, le repos, la diététique... Quand tu joues, tu as des hauts et des bas. Quand tu ne joues plus, même les bas te manquent. A Madrid, j'avais très peu de communication avec mes coaches. J'attendais les convocations pour connaître mon sort du week-end. A partir de janvier, quand on a perdu en Coupe du Roi, j'ai compris que mon temps de jeu touchait à sa fin. Et je me suis alors tourné vers la saison suivante.

- Quelle est la différence la plus frappante entre l'Espagne et la France ?
- Ici, quand tu prends un but, c'est comme une chape de plomb qui s'abat sur l'équipe. En Espagne, tu penses déjà à réengager le ballon et à partir en marquer un à ton tour. C'est un état d'esprit assez hallucinant. Il y a une volonté avant tout de marquer plutôt que de préserver son but.

- Avez-vous peur d'arrêter votre carrière ?- Bien sûr. J'y pense tout le temps. Je me dis que si je me blessais, ça pourrait arriver à tout moment. Mais je me sens tranquille car j'ai mis mes enfants à l'abri, ce qui était le plus important. Aujourd'hui, je ne joue plus que pour le plaisir et par orgueil. C'est peut-être pour ça que je suis serein depuis que je suis arrivé à Paris.

JEROME TOUBOUL
L'Equipe
Mathis
Citation
Face au Mans, le PSG va mettre le turbo

Pour ses grands débuts au Parc, Antoine Kombouaré attend une démonstration de force de son équipe. Après son match nul (2-2) contre Lyon, Le Mans rêve de gâcher la fête.


Si le PSG est un grand club, il ne le doit pas à ses résultats, souvent décevants, lors des dix dernières saisons. Le PSG demeure un grand club car il a une belle histoire et, surtout, un public fidèle et patient. Beaucoup de villes lui envient également son stade. Trente-sept ans après sa construction, le Parc des Princes reste le plus bel édifice sportif de France.
Sa conception unique en fait une caisse de résonance extraordinaire, et le moindre soubresaut de la foule donne des frissons. Certains joueurs l’oublient parfois, mais évoluer au Parc est un privilège. Cette ambiance incomparable devrait les transcender… Mais, au contraire, cet antre sublime a toujours surmotivé les adversaires. L’an passé, les Parisiens ont ainsi perdu 19 points sur leur gazon (12 victoires pour 5 défaites et 2 nuls).

« L’esprit de conquête »


Ce soir, Le Mans défie le PSG. 15 août oblige, le Parc va malheureusement sonner creux (30 000 spectateurs attendus), mais cela ne doit pas freiner les ardeurs des compagnons de Makelele. Il faut redevenir « intraitable à domicile », comme le souhaite Ludovic Giuly. Il s’agit de se montrer digne de ses couleurs, de son public et de son stade. Antoine Kombouaré, très attaché à certaines valeurs, ne manquera pas de le rappeler à ses joueurs. A Paris, on peut pardonner une faute. On a même appris à pardonner la défaite. « Mais il faut arriver avec l’esprit de conquête, prévient l’entraîneur. On doit profiter de l’ascendant psychologique à domicile. L’état d’esprit est très important. »
Cette saison, si le PSG souhaite rivaliser avec Marseille, Lyon ou Bordeaux, il devra compenser son (supposé) déficit technique et collectif par le coeur. Kombouaré, le joueur, est à cet égard un bel exemple à suivre. Il n’était pas le plus doué, pas le plus élégant, mais son âme de guerrier lui a permis de tutoyer les sommets. Si son équipe lui ressemble, elle doit le montrer dès aujourd’hui en prenant son destin en main, sans attendre une erreur ou une expulsion adverse. Si le PSG se montre à la hauteur, il gagnera le soutien de son public. Et la magie du Parc fera le reste.

Laurent Perrin

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PSG-Le Mans : Hoarau dans le groupe


Blessé aux adducteurs depuis début mai, le buteur du PSG Guillaume Hoarau effectue son retour dans le groupe parisien mais ne devrait pas débuter la rencontre contre Le Mans, samedi soir au Parc des Princes (19h).

Pour ce deuxième acte du championnat de France, Antoine Kombouaré devrait reconduire sensiblement la même équipe que la semaine précédente à Montpellier (1-1).

Guillaume Hoarau, meilleur buteur du club la saison dernière et qui n'a plus débuté un match depuis le déplacement à Lyon le 24 avril dernier, est de retour dans le groupe. « Il a fait une bonne semaine de travail mais pour démarrer, ce sera compliqué », expliquait l'entraîneur parisien vendredi après-midi avant le dernier entraînement à huis-clos. Blessé aux adducteurs, Hoarau avait rechuté cet été en match amical et n'a rejoué que la semaine dernière en CFA. L'ancien Havrais devrait donc prendre place sur le banc et, pourquoi pas, entrer en cours de jeu si les circonstances l'exigent. Reste une incertitude, car Antoine Kombouaré a convoqué 19 joueurs mais ne pourra coucher que 18 noms au maximum sur la feuille de match...

Un déficit de taille ?

Préjudiciable en attaque, l'absence du Réunionnais l'est également en défense et sur les coups de pied arrêtés où son grand gabarit (1m92) rend souvent service. Dans ce domaine, le PSG s'est montré fragile ces derniers temps (contre Glasgow à l'Emirates Cup et contre Montpellier en L1). Suffisant pour amener Kombouaré à revoir sa défense face à une équipe mancelle réputée solide physiquement ? « J'ai réfléchi à tout et cela fait partie des options », a concédé Kombouaré au sujet d'une éventuelle titularisation de Sammy Traoré (1m92) en défense centrale, généralement remplaçant au profit de Grégory Bourillon. « Mais il faudra jouer avec nos armes: un fond de jeu solide, du mouvement, de la vitesse et utiliser les petites gabarits capables de faire la différence », a aussi expliqué l'entraîneur du PSG.

Par ailleurs, Claude Makelele, victime d'une béquille à la Mosson, est resté aux soins en début de semaine mais est apte pour la venue du Mans. Jérôme Rothen, toujours en instance de départ après avoir visiter les installations de Blackburn (L1 anglaise), ne figure pas dans le groupe.

Le groupe parisien :
Edel, Armand, Bourillon, Ceara, Chantôme, Clément, Coupet, Erding, Giuly, Hoarau, Jallet, Kezman, Luyindula, Makelele, Maurice, Ngoyi, Sakho, Sessegnon, Traoré.

Le groupe manceau: Roche, Ovono - Baal, Bouhours, Ben Frej, Cerdan, Corchia, Louvion, Wague - Coutadeur, Estigarribia, Keita, Thomas, Goulon - Helstad, Le Tallec, Maiga, Lamah, Dossevi.


Citation
« Je sais où j’ai mis les pieds »
MEVLUT ERDING, attaquant du PSG


Acheté 8 M€ cet été à Sochaux, l’international turc de 22 ans n’a pas convaincu lors de sa première sortie à Montpellier (1-1). Il promet mieux dès ce soir face au Mans.

Comment jugez-vous votre match à Montpellier ?
Mevlut Erding. Moyen… Si j’avais marqué sur mon occasion (NDLR : un face-à-face perdu avec le gardien à la 35 e minute), l’objectif aurait été atteint.
Cette semaine, le coach m’a parlé. Il m’a dit qu’il comptait sur moi et que, même si je ne marquais pas, travailler pour l’équipe était le plus important.

Il y a une autre occasion, juste avant la pause, où votre pied frôle le ballon sur un centre de Giuly…
Là, c’est différent. On en a parlé avec Ludovic. Son centre était trop fort.

On n’a pas encore retrouvé le Erding tranchant de ces deux dernières saisons. Pourquoi ?

J’ai eu une préparation différente à cause de mes problèmes aux adducteurs. J’ai joué moins de matchs amicaux. A Montpellier, je n’étais pas à 100 %, je manquais d’endurance. Mais cette semaine, je me suis mieux senti et je pense que je serai bien contre Le Mans.

Guillaume Hoarau avait, lui aussi, connu des débuts difficiles l’an dernier…
(Il coupe avec fermeté.) Moi, je ne connais pas de période difficile. J’ai joué un match et je n’ai pas marqué, c’est tout. Je me sens bien, je n’ai aucun doute.

N’existe-t-il pas une pression particulière liée au montant de votre transfert ?
Non, mais la pression existe. A Paris, elle sera toujours là. Je sais où j’ai mis les pieds.

Vous sentez-vous bien intégré dans le groupe ?
Aussi bien qu’à Sochaux. Je pensais que ce serait différent mais, dans le vestiaire, il y a une bonne ambiance entre jeunes et anciens. En plus, je suis assis entre Giuly et Sessegnon, les passeurs quoi ! C’est Ludo qui m’a proposé cette place. Il m’a un peu pris sous son aile. Maké, lui, me fait partager ses vingt ans de carrière. Il me dit d’utiliser les coudes, de bien protéger le ballon.

Comment abordez-vous ce premier match au Parc ?
Depuis qu’on s’y est entraînés mercredi, j’ai hâte d’y être. J’espère que le public me mettra en confiance. Après, les supporteurs peuvent être sûrs que je vais me battre.

Quel serait le scénario idéal ?
Gagner, même si je ne marque pas. Si je marque, ce sera parfait, car ce sera le déclic pour moi.

Etes-vous touché de voir quelques drapeaux turcs au camp des Loges ?
Il y a une grande communauté à Paris et je crois qu’il y aura pas mal de Turcs au Parc. Cela va me motiver encore plus.

La semaine dernière, il paraît que vous avez été arrêté par la police. Pouvez-vous nous en dire plus ?
(Il sourit.) Je quittais le camp des Loges pour rentrer chez moi et des agents m’ont arrêté et m’ont demandé mes papiers. L’un d’eux m’a dit : « Je vous arrête parce que vous êtes turc ! » Je lui ai dit : « Et alors ? » Il m’a répondu : « Moi aussi ! Je suis supporteur du PSG. » Il était fier. On a bien rigolé !

Le Parisien
Baghib!
L'Equipe du 15 août :

Citation
Kombouaré pose sa griffe

Réputé bouillonnant, le nouvel entraîneur fait preuve de patience, jusqu’à présent, pour imposer sa méthode à Paris.


PARFOIS, il était reproché à Paul Le Guen une forme de passivité face aux événements contrariants. Ou, du moins, une réticence à ces discours volcaniques qui peuvent tracer d’autres voies. À la mi-temps du match à Montpellier (1-1), samedi dernier, Antoine Kombouaré a parlé sur un ton nouveau. Sans trop passer par des angles arrondis.

« À la Mosson, dans le vestiaire, le coach a très bien recadré les choses, raconte Grégory Coupet. Il nous a secoués car il trouvait qu’on ne bougeait pas assez, qu’on n’osait pas jouer. Il nous a mis un coup de pied au cul en nous disant de ne pas douter. » Les paroles auront un effet relatif, mais Kombouaré a fait sa part du job. Pendant toute la préparation, le nouvel entraîneur parisien a répété à ses joueurs qu’il voulait voir en eux des « guerriers ». Dans un langage plus pacifique, il leur demande de respirer « la gagne », convaincu que la différence technique entre le PSG et les trois puissances dominantes (Bordeaux, Marseille, Lyon) ne pourra être compensée que par un supplément d’âme.

La semaine dernière, Stéphane Sessegnon disait, lui aussi, que l’ancien coach de Valenciennes avait apporté « un discours plus volontaire ». Il ajoutait : « Il a vraimentenvie de gagner, et c’est important de sentir ça. » Elle est là, pour beaucoup, la touche Kombouaré. Dans ses mots, sa gestuelle, ses regards, tous tournés vers cette « gagne » qui, inlassablement, se faufile dans chaque causerie, chaque déclaration. Il y a, ici,commeun trait d’union entre Paris et Valenciennes : dans le Nord, l’esprit de combat devait aider à survivre ; à Paris, Kombouaré l’invoque pour rallumer les lumières de l’Europe.

Depuis le début de l’été, le Kanak recadre. À ciel ouvert. Quand Paul Le Guen préférait esquiver les questions car il estimait « ne pas avoir besoin de (se) justifier », son ancien coéquipier s’exprime sans détour. Quand Heinze a signé à l’OM, il a expliqué qu’il n’avait pas poussé son dossier à Paris afin de ne « pas condamner Sakho ». Plus tôt, début juin, il était assis aux côtés de Sébastien Bazin lorsqu’il lui fut demandé comment il envisageait le statut de Makelele. Il avait alors laissé les pincettes au vestiaire : « Il ne devra pas passer par le président pour faire passer un message. La relation privilégiée, il devra l’avoir avec moi. »

« L’injustice me fait sortir de mes gonds »

« Il tient un discours franc et simple, juge Coupet. C’est un sanguin qui ne fait pas dans le non-dit et qui crève les abcès sur-le-champ. » En privé, des joueurs suggèrent l’idée que le coach pourrait faire l’économie de quelques éclats de voix. Excessif peut-être, mais jamais injuste. Début juillet, Kombouaré avait prévenu les joueurs qu’il aurait des frictions avec eux, à la première borne franchie. Le 29, le matin d’un déplacement chez la Fiorentina (3-0), Sammy Traoré est arrivé avec une demi-heure de retard au rendez-vous fixé au Camp des Loges. Le défenseur a essuyé une colère monstre : « Tu dois d’autant plus montrer l’exemple que tu es un joueur cadre ! »

Publiquement, Kombouaré n’en a pas rajouté sur cet épisode. Il se dit peu enclin à individualiser les critiques, les positives comme les négatives. Interrogé, le 2 août, sur la créativité explosive de Sessegnon après son match contre l’Atletico Madrid (1-1), lors de l’Emirates Cup, à Londres, il avait d’abord souligné « son côté rigoureux et ses efforts défensifs ». De quoi faire douter un peu, par moments, de ses revendications déclarées pour un football offensif. « Il prône l’envie, intervient Coupet. Il nous dit qu’il préfère perdre en jouant que faire un match nul en bétonnant tout le jeu, en n’allant pas au bout de nos idées. »

Le jeu d’attaque a nourri ses années valenciennoises et le Parc est un théâtre qui n’attend que ça. Kombouaré prend garde à ne pas promettre une cascade de champagne, ce soir, face au Mans. « Il me faut encore du temps pour trouver mes marques avec ce groupe. J’apprends à les connaître, à voir comment ils réagissent. Au bout de quatre matches, je saurai quoi attendre de cette équipe. »

Suspendu à Montpellier, l’entraîneur du PSG retrouve un banc, ce soir. Il sera en première ligne, lui et son caractère de feu, qu’il a promis de tempérer. « Il est important, pour moi et pour mes joueurs, que je reste concentré sur mon travail. Mais l’injustice mefait parfois sortir demesgonds. »On lui fait remarquer que le PSG vit souvent avec un sentiment d’injustice. Il sourit : « Oui, je sais, c’est ça, le problème… »
JÉRÔME TOUBOUL

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L’incertitude Hoarau

LA STAT N’EST PAS NEUTRE : elle dit que le PSG a remporté 52 % de ses matches lorsque Guillaume Hoarau était présent sur la pelouse (17 sur 33) et que le ratio chute à 33 % dès que l’attaquant réunionnais déclare forfait (deux succès sur les six rencontres disputées sans lui depuis son arrivée, l’été dernier). Ce soir, l’ancien Havrais jouera peut-être. Mais l’incertitude subsiste. La tendance, pour lui, dessine un banc au coup d’envoi. Antoine Kombouaré prône la prudence avec le meilleur buteur du PSG la saison passée (17 buts en L 1), dont la souffrance aux adducteurs a perturbé l’été. « Guillaume a effectué une bonne semaine de travail, indiquait l’entraîneur parisien, hier. Mais le faire débuter le match, ce sera très compliqué. » Dans un Parc où 30 000 spectateurs sont attendus, l’impact aérien de l’attaquant de vingt-cinq ans manquera a priori face aux gabarits de l’adversaire du jour (voir ci-contre). Cette donnée a aussi conduit Kombouaré à une réflexion au sujet de sa défense centrale, rouvrant l’hypothèse d’aligner le 1,92m de Sammy Traoré, laissé sur le banc à Montpellier (1-1), samedi dernier.

Plus largement, l’entraîneur parisien a mis l’accent sur la nécessité de retrouver du mordant sur coups de pied arrêtés, une semaine après avoir vu son équipe céder sur corner à l’ultime minute. Face à une équipe du Mans qui n’a remporté qu’un seul de ses quinze derniers déplacements en L 1, le PSG sera attendu sur le plan du jeu. Avec une seule opportunité nette à la Mosson – celle du but de Giuly –, la marge pour faire mieux est considérable. « Il faudra amener de la vitesse, du mouvement, insistait Kombouaré, hier. Nos petits gabarits devront faire la différence au sol. Il faut partir avec l’idée d’impressionner l’adversaire. » Rothen ne pourra pas appliquer la consigne. En instance de transfert, le milieu offensif ne figure toujours pas dans le groupe. – J. T.
L'Equipe

(Pour Le Mans, ils parlent de Cerdan, Goulon et Maïga, les "grands gabarits" dont l'impact athlétique pourrait nous "causer bien des soucis" ce soir.)
Mathis
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Ce PSG-là est bien plus séduisant

Peu convaincant à Montpellier en ouverture du championnat, le PSG s’est ressaisi pour sa première sortie au Parc des Princes.


On ne peut pas parler de match référence mais juste d’une excellente base de travail pour les prochaines échéances.
C’est déjà énorme. En s’imposant 3-1 au terme d’une partie bien menée, Paris n’a pas raté son premier rendez-vous à domicile. A Montpellier, l’égalisation dans la dernière seconde avait été difficile à digérer mais le score final (1-1) était logique.

On tirera la même conclusion du match d’hier : le PSG n’a pas volé sa victoire. En revanche, au niveau du jeu, c’est le jour et la nuit.

« C’est bon pour la confiance »

Empruntés dans l’Hérault, les Parisiens ont affiché cette fois un état d’esprit irréprochable et de belles ambitions dans l’animation offensive, dilapidées par un fâcheux manque de réalisme. C’est le seul bémol, tous les autres secteurs offrant de nombreux motifs de satisfaction et d’espoir. « Je retiens d’abord la révolte de mes joueurs, déclare Kombouaré. On aurait pu flancher... Le contenu est super intéressant, c’est bon pour la confiance. Je tiens à féliciter l’énorme performance collective ».
Individuellement, on soulignera l’excellence des deux petits nouveaux, Erding et Coupet. En inscrivant le but de l’égalisation sur une action personnelle somptueuse (33e), l’ancien Sochalien a relancé une partie mal engagée. Le Parc l’a déjà adopté et on a hâte de le voir aux côtés de Guillaume Hoarau. Quant au successeur de Landreau, il a réussi deux interventions décisives en milieu de seconde période, empêchant Le Mans d’égaliser.
Pour Kombouaré, ce premier match au Parc est un vrai soulagement. « Ça valide mon travail car les joueurs ne croient votre message que si vous gagnez », confie-t-il avec franchise.
Grâce à cette belle victoire au Parc face à un adversaire qui a fait souffrir Lyon il y a une semaine (2-2), le PSG marque son territoire. « Je ne peux pas dire qui de Paris ou de Lyon est le meilleur, explique Paulo Duarte, l’entraîneur du Mans. Ce sont deux équipes qui travaillent pour jouer le titre, comme Marseille et Bordeaux. On verra à la fin du championnat qui tient le mieux la distance. » Son homologue parisien ne voit pas si loin et garde les pieds sur terre. Il sait déjà sur quoi insister cette semaine : « On va surtout travailler l’humilité, car le pire serait de s’enflammer. »

Laurent Perrin

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Coupet a fait ce qu’il fallait


Coupet (7). Il évite l’égalisation après la pause grâce à deux gros arrêts face à Maïga et Lamah. De quoi se faire pardonner sa faute d’appréciation sur un coup franc lointain de Coutadeur. Ne peut rien sur le but d’Helstad.

Ceara (5). Pas vraiment gêné en défense, le latéral n’a pas eu son rendement habituel en attaque.
Il provoque quand même le but de Thomas contre son camp.

Traoré (4). Une couverture un peu lâche sur le but du Mans. On n’a pas retrouvé le Sammy tranchant de la saison dernière, dont le Parc scandait souvent le nom.

Sakho (4). Son association avec Traoré laisse à désirer. Il est devancé par Helstad sur le but manceau. Dommage car, comme à son habitude, il s’est montré costaud dans les duels.

Armand (5). Il a été devancé de la tête par Maïga sur le ballon qui amène le but encaissé. Il manque encore d’impact dans les contacts.

Giuly (7). A ceux qui se demandent si sa place est bien dans le couloir droit, il a répondu par une activité débordante dans le replacement et son implication dans le jeu. Et en plus, il marque. De quoi faire taire les sceptiques. Remplacé par Ngoyi (83e).

Makelele (6). Toujours ce petit retard à l’allumage. Par la suite, il a joué à merveille son rôle de sentinelle devant la défense.

Clément (6). Un cran plus haut que Makelele, il a réussi à se projeter vers l’avant et à offrir de bons ballons. Décale Erding sur son but.

Sessegnon (7). On avait perdu le Béninois à Montpellier, on l’a retrouvé à Paris. Après une énorme occasion ratée dès l’entame, il a semé la zizanie dans la défense mancelle à chacune de ses initiatives. Remplacé par Kezman (68e), passeur pour Giuly.

Erding (7). Il inscrit son premier but parisien en L 1 tout en puissance et en technique. Mais, surtout, il s’est procuré des occasions, ce qu’il n’avait pas su faire le week-end dernier. Remplacé par Jallet (73e) sous les acclamations du Parc.

Luyindula (5).
Sa disponibilité dans le jeu est exemplaire. Il lui reste à trouver le chemin du but.

Au Mans, Coutadeur s’est distingué mais le show a été assuré par l’entraîneur Duarte intenable dans son carré.

L’arbitre, M. Malige (6), aurait pu se montrer plus sévère sur quelques tacles mais il a souvent privilégié la continuité du jeu.


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LA QUESTION

Pourquoi Hoarau n’est-il pas entré en jeu ?

Si le scénario du match avait été défavorable au PSG, Kombouaré l’aurait lancé, mais à 2-1 il a préféré le préserver. « Guillaume n’a pas joué depuis trois mois et demi et j’aurais eu l’air con (sic) s’il était entré et qu’il s’était blessé de nouveau (adducteurs), explique l’entraîneur parisien.
A 2-1, ça m’a permis de ne pas faire n’importe quoi. Le problème de le prendre dans le groupe, c’est d’être tenté de le faire jouer. »


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« Il était capital de réagir »
LUDOVIC GIULY, milieu du PSG


« Juste trente secondes parce que je suis pressé. » Finalement, Ludovic Giuly va rester un peu longtemps pour tirer les premières leçons du bon résultat du PSG.

Cette première victoire au Parc fait-elle du bien au moral ?
Ludovic Giuly. C’est super-important de s’imposer. Et en plus, on marque trois buts, c’est très bien.
Il était capital de réagir après ce match nul très moyen à Montpellier (1-1). En plus, nous n’avons pas douté après le but du Mans alors qu’il y a eu une petite faute d’inattention de notre part. C’est finalement une petite frayeur sans conséquences. Ensuite, on pourra toujours dire que nous avons eu un peu de chance sur notre deuxième but. Mais sincèrement, l’équipe a fait un match très intense avec de nombreux duels gagnés malgré la chaleur.

Votre prestation personnelle a été nettement plus dense qu’à Montpellier…
(Il coupe) … parce que je suis bien sur le côté droit ! Combien de fois faudra-t-il que je le répète pour qu’on me croie (sourires) ? Mon rôle exige une vraie force physique et je crois qu’on la voit sur le terrain. Par rapport à ce que je pouvais faire à la même époque l’an dernier, c’est le jour et la nuit.

Pourtant, votre maladresse devant le but a semblé longtemps peser sur votre moral…
C’est vrai que j’ai raté quatre grosses occasions en première période. Le pire, c’est que je n’en ai cadré aucune. Et à la mi-temps, j’ai un peu douté. Mais tout le monde m’a rassuré. Mev (NDLR : Erding) m’a assuré que j’aurais une cinquième occasion et que celle-là, je ne la manquerais pas. Et c’est ce qui s’est passé.

Racontez-nous votre but…
Je reçois un super-ballon de Mateja (Kezman) et je sens que je n’ai plus rien dans les jambes. Je jette vraiment tout ce qui me reste dans la course. Au moment de tirer, je ressens d’ailleurs une petite crampe. C’est pour cela que j’ai demandé à sortir juste après le but.

La saison parisienne est-elle lancée ?
Cela me paraît désormais clair. Il faut juste éviter de se refaire, lors des prochains matchs, les mêmes frayeurs que contre Le Mans. Avec un peu plus d’attention, cela devrait aller.


Le Parisien

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Erding, buteur de caractère

Mevlut Erding est un garçon au caractère bien trempé. Hier soir après le match, le nouvel attaquant parisien n’a pas mâché ses mots. « A Montpellier j’ai été moyen mais la presse a été sévère avec moi. Après, je sais que c’est comme ça à Paris », a souligné l’ancien Sochalien.
Ce matin, l’international turc n’aura pas de poussée d’urticaire à la lecture des médias. Son premier but sous les couleurs parisiennes synonyme d’égalisation et son abattage conséquent lui vaudront des louanges méritées.

On s’impatiente de le voir associé à Hoarau

Le temps d’un soir et plus si affinités il est même devenu la coqueluche du Parc qui a scandé son nom avant de l’acclamer lors de son remplacement. Mais surtout, Mevlut Erding s’est laissé à une confidence qui témoigne de sa détermination et de sa spontanéité. « Si je n’avais pas marqué ce soir ( hier ), je ne serais pas satisfait », a t-il lâché, faisant souffler un vent de fraîcheur sur les propos convenus d’après-match. Car Erding aime marquer et il ne s’en cache pas. Hier soir, c’est ce besoin impérieux de scorer qui a remis Paris dans le droit chemin. « Au départ, j’y vais surtout pour tirer, pas vraiment pour marquer, raconte le néo-Parisien. Son audace et sa réussite ne sont pas sans rappeler celles de Guillaume Hoarau. La saison dernière, le Réunionnais avait lui aussi ouvert son compteur buts, au Parc des Princes lors de la 2e journée, face à Bordeaux (victoire 1-0). On s’impatiente déjà de voir ces deux buteurs enfin réunis.


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LE MATCH

PSG - Le Mans 3-1 (1-1)
Arbitre : M. Malige.
Spectateurs : 30 558.
Buts. PSG : Erding (33e), Thomas (60e,csc), Giuly (81e) ; Le Mans : Helstad (22e).
Avertissements. Le Mans : Maïga (37e), Cerdan (51e).
PSG. Coupet - Ceara, Traoré, Sakho, Armand - Giuly (Ngoyi,84e), Makelele (cap), Clément, Sessegnon (Kezman, 68e) - Erding (Jallet, 73e), Luyindula.

Le Mans. Roche - Corchia, Louvion, Cerdan, Baal (Estigarribia, 84e) - Goulon (Lamah, 56e), Thomas (cap.) - Coutadeur - A. Le Tallec (Dossevi, 77e), Maïga, Helstad.

LES BUTS

22e : sur un long dégagement de Roche, Maïga devance Armand de la tête et lance Helstad qui résiste au retour de Sakho et ouvre le score. 0-1.
33e : lancé par Clément, Erding, en puissance, se joue de Louvion, pénètre dans la surface et égalise d’un tir croisé du gauche. 1-1.
60e : sur un coup franc excentré coté gauche de Sessegnon, Thomas dévie de la tête dans son but 2-1.
81e : alerté par Kezman à la limite du hors-jeu, Giuly se présente devant Roche qu’il bat d’une frappe du droit 3-1.

LE FAIT DU MATCH
67e : peu inquiété jusque-là, Coupet réalise deux parades en une minute en écartant un coup franc de Le Tallec qui partait dans sa lucarne puis en jaillissant en force dans les pieds de Maïga.

LE CHIFFRE
30558 Il s’agit de la plus faible affluence en L 1 du PSG au Parc depuis le 17 janvier 2007 et la venue de Toulouse (0-0) qui n’avait été vue que par 29 158 spectateurs. Détail amusant : ce match était le premier dirigé par... Paul Le Guen, le prédécesseur d’Antoine Kombouaré.


Le Parisien ( suite )
Pauleta75
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Erding: «Une soirée parfaite»



Mevlut Erding (attaquant de Paris - Photo Presse-Sports): «C'était une soirée parfaite, je suis vraiment content. Le Parc, c'est encore mieux que ce que je pensais. Sur mon but, dès le début, je sais que je vais y aller pour marquer. J'ai la réussite et cela permet à l'équipe de revenir. Mais on n'a jamais douté. On a toujours pressé sur le porteur et on a été récompensé en 2e période. Le coach amène ce discours de gagneur et on sent que le groupe adhère.»

Stéphane Sessegnon (milieu de Paris)
: «C'était important de ne pas douter car on savait que l'on serait capable de continuer à se créer des occasions. C'est un bon début de saison. L'an passé, on avait commencé par une défaite à l'extérieur et là, on a la chance de mettre trois buts. C'est bon pour la confiance. Il faut continuer à croire en ses chances et défensivement être plus solide, plus méchant. On est passé sur les côtés, dans l'axe, on a varié le jeu. Après Montpellier, on a essayé de corriger le tir mais pour l'instant, on n'a pas vraiment encore d'automatismes. Il faut du temps pour se connaître et Mevlut (Erding) n'a pas joué beaucoup de matches amicaux. Mais il a marqué un super but et c'est important pour lui, qui vient d'arriver, de se mettre tout de suite en confiance. C'est un joueur qui a du tempérament et il a répondu présent.»

Paulo Duarte (entraîneur du Mans): «Le match avait bien commencé. Mais sur ces buts encaissés, on peut arrêter les actions en milieu de terrain. J'avais pourtant dit que la force de Paris, c'était la mobilité. Mais à domicile, le PSG a peut-être eu un meilleur contrôle du match et l'a gagné dans la transition attaque-défense. Bon, ce n'est pas anormal de perdre ici et je suis quand même un entraîneur content. On ne perd pas à cause d'un joueur en particulier, on n'encaise pas de but sur une désorganisation ou un déséquilibre causé par l'adversaire mais à cause de la qualité des joueurs de Paris. A 2-1, on a la possibilité de revenir grâce à Maïga et Lamah. Le calendrier n'était pas gentil avec nous et maintenant notre championnat va commencer.» (AFP)


Kaionedirection
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Sessegnon touché à l'épaule

Stéphane Sessegnon devra passer des examens complémentaires dimanche ou lundi pour vérifier l'état de son épaule droite, meurtrie sur un tacle appuyé de Cerdan à la 51e minute de la victoire parisienne contre Le Mans, samedi soir au Parc des princes (3-1).


L'equipe.fr
bacri
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Point médical

Camp des Loges - dimanche 16 août 2009 à 12:33

Le point médical du jour concerne deux joueurs : Stéphane Sessegnon et Papus Camara.
Touché à l’épaule samedi soir face au Mans, Stéphane Sessegnon souffre d’une entorse acromio-claviculaire de l’épaule droite qui nécessite des soins mais ne compromet pas la pratique du football.

Pour sa part, Zoumana Camara soigne toujours une phlébite au mollet droit.


psg.fr
Dubdadda
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Traoré : « Notre marge de progression est importante »

Ravi de la victoire parisienne samedi, Sammy Traoré sait que tout n’a pourtant pas été parfait contre Le Mans, notamment en défense. « En deux matchs, on vient d’encaisser deux buts évitables, reconnaît le défenseur parisien.
Il y a encore du travail. C’est d’ailleurs logique car nous ne sommes qu’en début de saison».

Pour Traoré, les réglages sont principalement d’ordre défensif car l’attaque parisienne, selon lui, est le point fort du PSG. « Si nous arrivons à être costauds défensivement, souligne-t-il, nous allons être vraiment très embêtants à jouer. Car avec le potentiel qu’on a en attaque, les occasions de marquer vont se multiplier. La marge de progression est importante. Nous travaillons énormément l’aspect tactique et je crois que cela se voit déjà sur le terrain. » L’optimisme est donc de mise avant le déplacement à Valenciennes. « Les Valenciennois ont perdu leurs deux premiers matchs. Ils auront le couteau entre les dents, imagine le Malien. Ça tombe bien : nous aussi ! »


Le Parisien
Philo
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Le PSG doit-il lâcher Rothen ?

La semaine passée, Jérôme Rothen a passé deux jours à Blackburn. Il en est revenu avec un a priori positif mais depuis, la formation anglaise n’a pas donné de nouvelles. Du côté du PSG, on fait tout pour faciliter son départ. Pourtant, la probabilité de le voir rester grandit. Le club doit-il le lâcher ?

Oui, il est usé
La dernière saison de Rothen a sans doute été la plus mauvaise de sa carrière.

Son influence sur le terrain s’est considérablement réduite. Il semble usé par l’environnement et le risque de le voir effectuer l’année de trop est réel. Surtout pour un joueur qui fonctionne à l’affectif et qui pense que certains dirigeants ne l’apprécient pas au club. En outre, son départ allégerait la masse salariale (il touche 160 000 brut mensuels), et permettrait au PSG d’avoir les coudées plus franches pour recruter avant la fin du mercato estival, voire cet hiver. Sportivement, son absence ne pèse pas. La solution de Kombouaré (Sessegnon à gauche et Giuly à droite) a montré toute sa pertinence contre Le Mans[.
S’il reste, Rothen ne sera donc qu’un remplaçant de luxe. Pas évident à accepter à son âge (31 ans). L’attitude du public parisien, qui a conspué son nom samedi, a aussi son importance. Les supporteurs digèrent mal son envie proclamée de quitter le club et ses dernières prestations. Mais ce désamour n’est pas rédhibitoire. Le public a pardonné à Kezman son jet de maillot la saison dernière, il peut faire de même avec Rothen, dont l’attachement au PSG est indiscutable.

Non, il peut rendre service
Le PSG ne recrutera personne tant que Rothen est là. Pourtant, il faut absolument doubler le poste de milieu gauche. En ce moment, les deux solutions se nomment Sankharé et Luyindula. Ce dernier s’était montré à l’aise dans cette situation la saison dernière, notamment à Marseille. Mais l’un et l’autre n’offrent pas autant de garanties que Rothen.
La réflexion vaut aussi pour Richard Soumah. Jugé pour l’heure hors de prix (3 M€), le jeune Guingampais (22 ans) n’a jamais joué en L 1. Il serait un pari sur l’avenir, avec les risques que cela représente. En gardant Jérôme Rothen, le PSG ne peut avoir que des bonnes surprises. Avec un calendrier allégé, il peut retrouver un très bon niveau de forme. L’esprit de revanche peut en outre le surmotiver. L’histoire n’est peut-être pas terminée.


Le Parisien
Roufi
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LE PSG A DE LA RELÈVE

Avec la victoire au Parc face au Mans (3-1), remportée notamment avec un bel éclair d'Erding et le deuxième but de Giuly cette saison, le Paris-SG a écarté deux écueils : celui de la Hoarau-dépendance, et celui de la Sessègnon-dépendance. Le grand attaquant venu du Havre, auteur de 17 buts la saison dernière, n'a pas encore été utilisé cette saison. De retour de blessure, il pourrait être titulaire pour le prochain match samedi à Valenciennes. Et le Béninois est encore en-deçà du niveau qui le rendait incontournable la saison dernière même si ses accélérations sont toujours un danger. Ce qui veut dire que lorsque Paris sera au complet et rodé, l'équipe de Kombouaré sera à prendre très au sérieux. - Cé. Ro.


lequipe.fr
romano
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Lundi 17 août 2009 - 13:30

PSG: le maillot se vend bien

Il a fait couler de l'encre ce maillot. Et pourtant, malgré la fronde des supporters ultras du Paris SG, la nouvelle tunique des joueurs parisiens confectionnée par Nike se vend très bien. Au 26 juillet dernier, le club avait écoulé 6.265 maillots "domicile", apprend-t-on dans le nouveau numéro de 100% PSG, le magazine officiel du club. A la même époque l'an dernier, le club de la capitale avait écoulé 4.198 maillots.


sport.fr
Parisian
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Coupet : "Ne pas s'enflammer"



Auteur d'un arrêt décisif face au Mans (3-1), Grégory Coupet a savouré sa première sortie au Parc des Princes en tant que gardien du PSG. "Paris est magique", a-t-il lancé. Même s'il salue la capacité de réaction du groupe, le portier parisien ne veut "pas s'enflammer".
2009 PSG Grégory Coupet - 0
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Grégory COUPET, à 2-1 pour Paris, vous réalisez un arrêt déterminant qui offre la victoire à votre équipe...

G.C : "Faire ça à Paris, c'est pas mal (rires). Je suis content de le réaliser et surtout que derrière on prenne trois points. Ce n'est pas moi qu'il faut féliciter plus que quelqu'un d'autre. C'est avant tout la victoire d'un groupe où on n'a pas abdiqué quand on a pris un but. Il n'y a pas eu de panique. Il y a eu une révolte. Malheureusement, il a fallu qu'on prenne un but pour véritablement enclencher la marche vers l'avant et jouer, poser le jeu. Dans l'ensemble, le groupe a prouvé une certaine valeur de réaction et de football."

Cet un contre un gagné contre Maiga lance-t-il vraiment votre saison ?

G.C : "Non. Pour moi elle est lancée depuis la préparation. A partir du moment où je savais que j'allais signer ici, ma saison était lancée. Il y a un conditionnement qui se fait. Après, la réussite suit ou pas. Avec l'expérience, on sait aborder tous ces moments. Je suis très satisfait de la réception de nos supporters, de l'ambiance et j'espère que toutes mes convictions de dire qu'on a peut-être la possibilité de faire quelque chose cette saison, vont galvaniser aussi bien les joueurs que les supporters."

Avez-vous pris du plaisir pour cette première au Parc ?

G.C : "Oui beaucoup ! Je crois que tout était réuni. On avait une bonne pelouse, on a un public extra, ça chantait, c'était beau et surtout il y a le résultat final. C'est ce qui était le plus important. Je suis venu pour ça. Je ne sais faire que ça. Penser à un match, jouer un match, refaire le match. C'est ma vie. J'avoue que je suis dans une certaine plénitude. Même si on avait dû faire un résultat difficile face au Mans, c'est ce qui me plaît."

Quand vous voyez un match comme ça... (Interruption)

G.C : "C'est magique oui, Paris est magique. C'est beau. Le Parc est un stade magnifique. J'ai connu le Parc en tant qu'adversaire et je sais que c'est un plaisir de venir jouer en tant qu'adversaire. Il faut qu'on arrive à changer ces choses là pour que nos adversaires viennent ici en se disant qu'ils vont galérer. Pour ça, le fait de marquer trois buts face au Mans est une belle chose."

Vous battez le Mans qui a tenu Lyon en échec (ndlr : 2-2) lors de la première journée. De bon augure pour la suite ?

G.C : "Les matches se suivent et ne se ressemblent pas. Il ne faut pas s'enflammer."

Vous manque-t-il encore quelque chose au sein du groupe ?

G.C : "De la confiance ! Il faut prendre de la confiance. Et il faut éviter de prendre un but pour se mettre à jouer."
Propos recueillis au Parc des Princes par Damien SIMONART /


yahoo.fr, qui reprend eurosport.fr semble-t-il
Dubdadda
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Ce très cher Parc des Princes

Samedi soir, le Parc des Princes a connu sa plus faible affluence depuis deux ans et demi (30 558 spectateurs). Certes, il n’y a pas foule un 15 août dans la capitale. Mais selon de nombreux témoignages sur Leparisien.fr, le prix des places a découragé beaucoup de Franciliens : 30 € le billet le moins cher (descendu à 20 € en cours de semaine dernière grâce à une ristourne de 20 % qui n’a finalement pas eu l’effet escompté).

« Je voulais emmener mon fils, mais à 35 € minimum la place, ça fait 70 € pour nous deux, explique par exemple Pondi95. Ça fait tout de même cher, d’autant plus que ce n’est pas Lyon, Bordeaux ou Marseille en face. PSG - Le Mans un 15 août devrait être accessible à 15-20 €, il y aurait 45 000 personnes au Parc. » Un avis plein de bon sens, auquel les dirigeants parisiens ne sont pas insensibles, même si cela ne remet pas en doute leur politique tarifaire. « Le tarif est fixé en fonction de la situation et de l’affiche, mais on essaie de lisser les prix, explique Michel Mimran, directeur marketing du PSG. Pour ne pas exploser les tarifs de PSG - Lyon, on ne peut pas trop baisser les autres. »

« Nous ne sommes pas un club bourgeois »

Pour PSG - Lyon le 20 septembre, les tickets les plus accessibles, situés en quart de virage, seront ainsi vendus 40 €. « Il faut varier les tarifs avec modération, ajoute Michel Mimran. Au cinéma, les bons films ne sont pas plus chers que les mauvais. En outre, si on avait proposé des places à 15 € contre Le Mans, on aurait peut-être eu 5 000 spectateurs de plus, mais on aurait eu un déluge de plaintes d’abonnés qui paient le même prix. »
Et au PSG, on ne plaisante pas avec les abonnés… Cette année encore, ils seront près de 21 000 et, comme s’y étaient engagés les dirigeants la saison dernière, les tarifs n’ont pas augmenté. Certains, fidèles depuis plus de cinq ans, n’auront à débourser que 8,50 € par match. Pour compenser, le prix des billets a augmenté de 2 % à 3 % et varie, selon les matchs et la tribune, de 30 à 85 €.
Les billets les plus chers peuvent même atteindre 180 € pour l’affiche de l’année, PSG - OM, match classé « hors norme » par les dirigeants parisiens tant la demande est forte. « Nous ne sommes pas un club bourgeois, assure Michel Mimran. Il ne faut pas que le football devienne inabordable. »


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LE CHIFFRE

1,1 million. La saison dernière, le Parc des Princes a accueilli au total 1,1 million de personnes sur 29 matchs officiels disputés par le PSG. En L 1, l’affluence parisienne moyenne atteint 40 902 spectateurs (taux de remplissage : 86,24 %). Il faut remonter à la saison 2000-2001 pour retrouver une affluence supérieure (42 716). En 2008-2009, seul l’OM a fait mieux avec une moyenne de 52 276 spectateurs.


Le Parisien
Dubdadda
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PSG EXPRESS

- Hier. Repos.
- Aujourd’hui. Entraînements à 10 heures et 16 h 30 au camp des Loges.
- Infirmerie. Camara (phlébite).
- Rendez-vous. Valenciennes - PSG, 3e journée de Ligue 1, samedi 22 août à 19 heures (Foot +).
- Le PSG a proposé à Younousse Sankharé une prolongation de quatre ans. L’international espoirs, dont le contrat s’achève à la fin de la saison, serait ainsi lié au club de la capitale jusqu’en 2014.


Le Parisien
Dubdadda
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R. Leproux au Camp des Loges

Le futur Président du PSG Robin Leproux était au Camp des Loges mardi matin pour assister à l'entraînement.

Depuis son intronisation comme conseiller du Président, Robin Leproux se rend régulièrement au centre d'entraînement pour assister aux séances et rester en contact avec le groupe professionnel.


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En direct du Camp

De repos lundi, les Parisiens ont repris l'entraînement mardi matin devant une centaine de supporters.

Au programme :
- Accélérations,
- Slaloms, - Courses avec le ballon, - Atelier spécifique des gardiens,
- Attaque défense à 3 contre 2 avec gardien.

Prochaine séance, mardi à 16h30 au Camp des Loges.


PSG.fr
Mathis
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Bourillon-Traoré, le débat est ouvert !

En attendant le retour de Zoumana Camara, Grégory Bourillon et Sammy Traoré se disputent une place en charnière centrale. A Montpellier pour la première journée de L 1, Bourillon était aux côtés de Mamadou Sakho. Une semaine plus tard, Sammy Traoré lui a chipé sa place. Qui sera titulaire samedi à Valenciennes ? Le match est lancé.


Placement
On ne peut pas leur reprocher grand-chose sur ce secteur même si Bourillon s’est montré plus attentif et appliqué àMontpellier. Voilà pour la comparaison lors des deux premiers matchs. Mais, dans ce secteur, le Breton possède une qualité supérieure à l’ex-Niçois, qui a parfois prêté le flanc à la critique dans ce domaine.
>AVANTAGE : BOURILLON

Un contre un

Sammy Traoré sait utiliser son physique pour s’imposer. Bourillon a plus de mal à coller aux attaquants. Il est moins agressif et manque d’impact. Pour reprendre des termes désuets, Bourillon a un profil de libero et Traoré celui d’un stoppeur. Tous les deux souffrent d’un manque de vitesse.
>AVANTAGE : TRAORÉ

Jeu de tête
La taille de Traoré (1,93 m) et son aisance dans le jeu aérien sont des atouts décisifs, autant défensivement qu’offensivement. C’est la raison qui a poussé Antoine Kombouaré à le titulariser face au Mans. Grégory Bourillon n’est pas un nain (1,87 m) mais il présente moins d’efficacité dans ce secteur.
>AVANTAGE : TRAORÉ

Relance
Capable d’évoluer en milieu de terrain, Bourillon est plus à l’aise que Traoré balle au pied. Sa qualité de passe est plus précise même s’il manque de repères dans l’équipe. La lecture du jeu est incontestablement le meilleur point fort de l’ex-Rennais. La relance a toujours été l’un des points faibles de Traoré, qui sait néanmoins ne pas prendre de risques, quitte à dégager dans les tribunes.
>AVANTAGE : BOURILLON

Mental
Avec 180 matchs de L 1 à son compteur, Sammy Traoré (33 ans) ne doute jamais et transmet sa sérénité au reste de l’équipe. Même remplaçant, il conserve un rôle de cadre, qui lui permet par exemple d’accompagner Makelele à une négociation sur les primes de victoire (il est aussi délégué syndical). Grégory Bourillon, en revanche, n’a pas pleinement confiance en lui. D’où des problèmes de constance. Après deux saisons plombées par les blessures (notamment une lombo-sciatique l’hiver dernier), il n’a disputé que 31 matchs de L 1 depuis l’été 2007. A 25 ans, il est en quête de temps de jeu pour retrouver son meilleur niveau. Celui qui lui a permis de devenir international Espoirs (19 sélections) et de s’imposer comme un titulaire indiscutable à Rennes lors de la saison 2005-2006.
>AVANTAGE : TRAORÉ


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Camara vise OM - PSG

Un mois après l’apparition de sa phlébite au mollet droit, Zoumana Camara a passé hier matin une batterie de tests médicaux (prises de sang, radios, échographies…) pour mesurer l’évolution de sa blessure. Si les conclusions se sont révélées satisfaisantes, le défenseur central parisien est toujours contraint d’observer une période d’arrêt de trois mois.
Camara est donc susceptible de refouler les terrains le 17 octobre pour le déplacement à Toulouse, ou plus vraisemblablement le 25 octobre pour le choc OM - PSG (10 e journée). Le staff médical du PSG a toutefois un espoir de raccourcir les délais si les prochains examens dans un mois montrent une évolution très favorable. Pour l’instant, le joueur se contente de séances de musculation, de vélo et de courses très légères et n’a toujours pas repris l’entraînement normal.

Le Parisien
corto-news
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Des jeunes défavorisés assistent à l'entraînement du PSG au Camp des Loges


SAINT-GERMAIN-EN-LAYE — Cinquante-cinq enfants de quartiers défavorisés d'Ile-de-France ont assisté mardi à l'entraînement des joueurs du Paris-Saint-Germain (PSG) au Camp des Loges, dans le cadre des "Vacances PSG", organisées tout l'été par la Fondation PSG.

Les quatre filles et 51 garçons de 8 à 12 ans participent à une semaine de vacances à Clairefontaine, durant laquelle ils font du sport et visitent Paris.

Durant deux heures, derrière les rambardes du terrain, ils ont observé les joueurs du PSG s'entraîner. "Je regarde leur technique", se réjouit Oussama, 10 ans, d'Argenteuil (Val-d'Oise).

Ouafa, 9 ans, de Saint-Denis (Seine-Saint-Denis), l'une des rares filles du groupe, trouve que "ça fait bizarre de les voir en vrai".

Certains joueurs ont ensuite signé des autographes aux enfants, qui les attendaient sagement en rang mais avec impatience. "J'ai dit à (Clément) Chantome: +t'as vu, j'ai la même coupe que ton pote (Mamadou) Sakho+", raconte, tout ému, Jérémy, 12 ans.

"Durant cette semaine, nous insistons sur les valeurs de solidarité, respect, politesse, entraide", explique Makrem Ben Ahmed, directeur du centre "Vacances PSG".

"Il s'agit d'offrir des vacances à ces enfants d'un milieu modeste, leur faire découvrir Paris, car certains n'y sont jamais allés, et leur apprendre des règles de vie", a précisé Christine Le Gal, directrice de la Fondation PSG.

"Une maman me racontait qu'après le stage, son fils demandait l'autorisation de se lever de table, faisait son lit, rangeait sa chambre", s'amuse Djamila Bordet, secrétaire générale du Secours Populaire Val-d'Oise.

Elle ajoute: "beaucoup viennent dans l'espoir d'être repérés par le PSG".

L'opération "Vacances PSG" existe depuis la création de la Fondation PSG, en septembre 2000. Quelque 300 enfants y participent chaque été. Le coût du stage, environ 600 euros par enfant, est financé à parts égales par la Fondation et le Secours Populaire


AFP
Biz Markie
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Foot - L1 - VA/PSG

Penneteau, blessure sérieuse ?


Un cri de douleur a momentanément interrompu l'entraînement de Valenciennes mercredi en fin de soirée. Celui de Nicolas Penneteau, le gardien de VA, sérieusement touché au genou droit lors d'un exercice spécifique réservé aux gardiens. Le club du Hainault a été pris de panique quelques instants car la blessure de Penneteau est intervenue à un jour près un an après le malaise cardiaque du défenseur David Sommeil, lui aussi évacué des terrains d'entraînement le 20 août 2008.

La jambe protégée par un attele amovible, Penneteau est sorti du terrain sans pouvoir poser le pied droit à terre, porté par des membres du club, le visage marqué par la souffrance. Les examens qu'il passera jeudi matin à Valenciennes doivent déterminer la gravité du mal et la durée de son éventuelle indisponibilité. Jean-Louis Leca, qui occupait les buts de VA ce samedi à Lyon (0-1, 2e journée) en raison de la suspension pour une rencontre du gardien corse, expulsé face à Nancy (1-3, 1ere journée), et Rolland Ndy Assembe, récemment prêté à VA par Nantes, seraient en concurrence pour être titularisés ce samedi face au Paris-SG s'il fallait remplacer Penneteau. - J. D. (à Mont Houy)

lequipe.fr
Dubdadda
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Savidan raconte Kombouaré

Après-demain, Antoine Kombouaré retourne déjà à Valenciennes, qu’il a entraîné ces quatre dernières années. Steve Savidan, qui l’a côtoyé de 2005 à 2008, raconte au travers de quelques souvenirs le passage du Kanak dans le Nord. L’ex-attaquant vedette (qui a été contraint d’arrêter sa carrière) soutiendra samedi « VA et Antoine », avec qui il reste très lié.

Quelle image vous reste-t-il d’Antoine KombouaréàValenciennes ?

Steve Savidan. Je viens de faire le tour de toutes les photos que ma mère gardait. J’en ai trouvé une de lui quand il était défenseur au Racing Paris (1998-1999) et moi attaquant d’Angers, en National. La légende dit : « Savidan contre Kombouaré, le duel a fait des étincelles hier soir. » C’est exactement cela : tous les deux, on a fait des étincelles à Valenciennes ! Je retiens surtout son côté humain. Pour lui, un sportif de haut niveau, c’est un esprit sain dans un corps sain. Il s’intéresse particulièrement à l’esprit sain.

Vous voyez-vous en dehors du foot ?

Il y a eu la fête en 2006 pour célébrer la remontée en L 1 de VA. Il était très cool, pas exubérant. Accessible. C’est un mec normal que l’on rêverait d’avoir comme ami. A Valenciennes, il y avait une tradition au Jour de l’An. On le faisait tous entre joueurs, avec femmes et enfants, et staff du club. Ce sont des moments sympas où certains l’ont découvert. Quand il est en confiance, il donne beaucoup. Ce n’est pas forcément ce qu’il montre au premier abord.

Quand il ne parle pas de son métier, quels sont ses sujets favoris ?

Le golf et la famille. On a un peu le même parcours familial et footballistique. Il a eu un profil de vie très atypique. Quand il débarque à Nantes, il est resté à l’essai pendant un an. Antoine, c’est l’un de mes modèles professionnels et l’un de mes modèles d’homme.

Avez-vous eu quelques prises de bec ensemble ?

Souvent même ! C’est quelqu’un de caractère et moi aussi. On se prenait bien la tête ! Avec lui, c’est limite violent.
Dans la gestuelle comme dans les mots. C’est un vrai sanguin. Ce n’était pas forcément oublié très vite. Moi, je choisissais le terrain pour lui prouver qu’il pouvait à nouveau me faire confiance.

Evoquait-il son expérience au PSG ?

Oui. Il disait qu’il avait vécu une histoire géniale, un passage de sa vie énorme, avec un public extraordinaire. Il le confiait pour nous montrer que l’on peut encore vivre des trucs de dingue dans le football alors que c’est un monde décrit comme aseptisé, briseur de rêves. Au contraire, il mettait Paris en avant comme un exemple.


Le Parisien
Dubdadda
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S. Armand : « On peut gagner des titres »

Samedi à Valenciennes, Sylvain Armand devrait disputer son 300e match en Ligue 1. Le latéral gauche évoque ce cap symbolique et ses objectifs pour l’avenir.

Sylvain, tu devrais disputer samedi à Valenciennes ton 300e match en Ligue 1 !

« Ce ne sont que des chiffres, mais cela prouve une certaine régularité dans les matches, sans parler des prestations. Depuis le début de ma carrière, j’ai eu la chance de jouer régulièrement ce qui est déjà bien. Je suis content d’être arrivé à 300 matches, ce n’est pas donné à tout le monde. J’espère que je vais continuer et franchir un autre cap. J’ai toujours la même envie ça ne changera pas. Et puis, si un jour ça ne va plus, il faudra savoir dire stop, mais je pense que j’ai encore de belles années devant moi. »

En dix ans de carrière tu as tout gagné sur la plan national : Championnat, Coupes, Trophée des Champions… Quels sont tes objectifs aujourd’hui ?

« Tout simplement de gagner encore plus de titres avec Paris ! Je suis bien à Paris, j’aime ce club et c’est pour ça que j’ai prolongé récemment. On ne sait pas ce que nous réserve le futur, mais je sais que l’on peut gagner des titres en France et à la fin de sa carrière c’est toujours intéressant d’avoir un beau palmarès. »

Comment abordes-tu ce déplacement dans les Nord ?

« Nous allons à Valenciennes avec le même état d’esprit qu’à Montpellier, c'est-à-dire avec l’envie de prendre 3 points. Selon la physionomie du match, nous verrons ce qu’il est possible de ramener, mais nous avons la volonté de rester sur notre bon début de saison et d’engranger des points. »


PSG.fr
Philo
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Yannick Boli, 21 ans, l’attaquant du PSG, effectuait hier un essai à Blackpool en D 2 anglaise.

Granddi Ngoyi, à qui il reste un an de contrat, va se voir proposer une prolongation de quatre ans avec 50 000 € mensuels brut la première saison puis 5 000 € de plus par année de contrat pour finir ainsi à 65 000 € brut par mois.

Nicolas Penneteau, le gardien de Valenciennes, s’est blessé hier après-midi à l’entraînement. Touché au genou droit, il pourrait être remplacé par Jean-Louis Leca ou Rolland Ndy Assemba samedi soir face au PSG.


Le Parisien
Dubdadda
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Montanier : « Paris dans mes favoris »

Philippe Montanier, entraîneur du VAFC et Rudy Mater, défenseur nordiste ont livré leurs impressions avant de recevoir le PSG ce samedi pour le compte de la 3eme journée de Ligue 1.

« En début de saison, je mettais Paris dans mes favoris pour ce championnat en compagnie de Marseille, Lyon et Bordeaux. Les deux premiers matches confirment ça. Paris a une équipe très solide, avec de belles individualités qui, pour la plupart, évoluent ensemble depuis deux saisons. » a ainsi déclaré Philippe Montanier lors de la traditionnelle conférence de presse.

Rudy Mater a pour sa part rendu hommage à Antoine Kombouaré, ancien coach de Valenciennes aujourd’hui sur le banc parisien. « On reste sur deux défaites d’affilée donc, que l’on reçoive Paris ou une autre équipe, on veut prendre des points et faire un bon match. Après, c’est le retour d’un grand Monsieur avec qui j’ai travaillé pendant un long moment, ça fera plaisir de le revoir à Nungesser. Mais il faut avancer. Antoine Kombouaré est parti et M. Montanier est arrivé. On continue à travailler avec les mêmes objectifs. Et sur ce match face au PSG, il y a une volonté de prendre 3 points, c’est tout. »


PSG.fr
Dubdadda
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J. Clément : « De mieux en mieux »

Jérémy Clément revient sur les deux premiers matches du PSG et sur la préparation du déplacement à Valenciennes, ce samedi 22 août à 19h00.

Jérémy, sens-tu l’équipe monter en puissance ?

« L’effectif a très peu changé, ce qui constitue un avantage. On était mieux samedi dernier contre Le Mans (3-1) que lors du premier match contre Montpellier (1-1). Nous nous sentons de mieux en mieux physiquement, et on arrive à faire de meilleures choses sur le terrain. Lors des deux premiers matches, on a pris deux buts sur des erreurs d’inattention. Il y a encore certains points à travailler, mais tout commence à se mettre en place. On a fait des bonnes choses samedi dernier, même si on aurait pu se mettre à l’abri avant. »

Ressens-tu à l’entraînement l’importance du match face à Valenciennes pour Antoine Kombouaré ?

« C’est son ancien club et il doit être impatient de vivre une telle rencontre. Il aura à cœur de faire un bon match, de le gagner. Au-delà de ça, je pense qu’il sera content de revoir ses anciens joueurs. Mes coéquipiers et moi avons envie de gagner tous les matches, donc nous n’avons pas de pression particulière. Les Valenciennois vont nous attendre. Ils ont deux défaites, donc ils seront très motivés et feront tout pour prendre des points. Ca va être un match compliqué. »

Paris peut-il viser le titre ?

« Il y a des équipes mieux armées que nous. Nous avons fait une bonne saison l’année dernière en terminant sixième, mais nous avons manqué le coche à la fin. Il faut qu’on essaye de refaire la même saison, en chageant la fin. On doit essayer de jouer l’Europe. Pour l’instant, je ne pense pas au titre, je préfère prendre les matches les uns après les autres et nous verrons en fonction de notre classement en janvier ou février ce que nous pouvons viser. »

Attends-tu avec impatience le retour de Guillaume Hoarau ?

« Il a été très utile et a marqué beaucoup de buts l’année dernière. C’est bien qu’il revienne même si Péguy (Luyindula) et Mevlut (Erding) ont fait du bon boulot. C’est important que tous les attaquants soient disponibles. »


PSG.fr
Biz Markie
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VAFC-PSG : Penneteau forfait

Avant match - jeudi 20 août 2009 à 14:38

Nicolas Penneteau, gardien de Valenciennes, a été victime d'une rupture des ligaments croisés du genou droit. Il est donc forfait pour la rencontre Valenciennes-PSG, ce samedi à 19h00..
Jean-Louis Leca, qui occupait le but de VA samedi à Lyon (0-1), en raison de la suspension pour une rencontre de Nicolas Penneteau, devrait être titulaire ce samedi.


PSG.fr
vinceb75
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Hoarau, un retour sous conditions


Bientôt quatre mois. Dix-sept semaines que Guillaume Hoarau, la révélation parisienne de la saison dernière, n’a plus joué un match entier avec l’équipe professionnelle du PSG. Tout cela à cause d’un adducteur gauche récalcitrant.
Samedi dernier face au Mans (3-1), le public du Parc a bien cru qu’Antoine Kombouaré allait lancer le Réunionnais en fin de partie.

Toutes les conditions semblaient réunies une fois le score acquis. C’est le contraire qui s’est passé.
« Guillaume n’a pas joué depuis trois mois et demi et j’aurais eu l’air con (sic) s’il était entré et qu’il s’était de nouveau blessé, s’est justifié l’entraîneur. A 2-1, ça m’a permis de ne pas faire n’importe quoi. » En creux, Kombouaré admet qu’il aurait sûrement fait appel à son buteur pour débloquer une situation compromise. Mais surtout, il laisse entendre que son attaquant n’est pas totalement prêt physiquement, même s’il a reçu l’autorisation médicale de jouer.

« La reprise se fera en dents de scie »

Dans ce processus de reprise, le nouvel entraîneur du PSG marche sur des oeufs. Pour l’instant, le meilleur buteur parisien 2008-2009 (20 buts toutes compétitions) est dans une phase de transition. Il progresse régulièrement à l’entraînement mais risque de plafonner à un moment donné. D’un autre côté, lancer Hoarau dans le grand bain de la Ligue 1 est un risque que Kombouaré entend prendre sans se précipiter. Dans son esprit, il existe toute une série de facteurs et pas seulement d’ordre médical à étudier. L’état de forme, le contexte, voire l’envie du joueur sont autant d’éléments à prendre en compte. Hier, l’entraîneur parisien a lâché qu’il ne savait pas encore si Hoarau serait aligné demain à Valenciennes. On n’est pas obligé de le croire. « Il faut donner du temps au temps », insiste le coach. Une petite phrase qui semble encore repousser le retour, comme titulaire, de l’attaquant vedette. D’autant que samedi dernier, face au Mans, l’attaque parisienne avec Erding et Luyindula a donné des gages de satisfaction.
Mais si demain soir l’ancien Havrais venait à jouer à Valenciennes, il ne faut pas s’attendre à retrouver d’emblée le Hoarau de la saison dernière. Pour le joueur, ce retour après une longue absence risque de s’apparenter à une épreuve. Lui-même en est conscient. « Je n’ai pas de douleurs mais je sais que la reprise se fera en dents de scie », a-t-il prévenu hier à la sortie du camp des Loges.


Le parisien 21.08.2009
Befa
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Hoarau dans les starts

ÉCARTÉ DES TERRAINS depuis près de quatre mois en raison d’une pubalgie tenace, Guillaume Hoarau est désormais prêt à évoluer sous les ordres d’Antoine Kombouaré. Hier, l’attaquant parisien s’est une nouvelle fois entraîné sans douleur et sans appréhension, se lâchant totalement dans ses frappes de balle notamment. « Tout va bien, je ne ressens plus rien », confiait-il au sortir des vestiaires. Celui qui a terminé meilleur buteur du club (17 buts) pour sa première saison en L 1 voit donc enfin le bout du tunnel. Sa blessure aux adducteurs, contractée à la fin du mois de mai, juste avant la réception de Rennes (0-1), l’avait empêché de participer aux cinq dernières journées de L 1. Une nouvelle douleur, lors du match de préparation contre Nantes (2-0) le 14 juillet, a ensuite différé son retour à la compétition. À ce moment-là, Hoarau a su sortir à temps. Depuis, la blessure aurait complètement cicatrisé et l’attaquant du PSG a pu évoluer pendant quatrevingt- dix minutes avec la réserve parisienne contre Le Mans B (0-2), le 9 août. Antoine Kombouaré l’a donc reconvoqué dans le groupe professionnel samedi mais ne l’a pas fait entrer, sans doute par précaution. Hoarau est pourtant prêt et ne demande qu’à jouer. Ce sera peutêtre le cas demain à Valenciennes. Son dernier match en pro remonte au 24 avril et un déplacement à Lyon (0-0).

L'Equipe 21/08/09
Dubdadda
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« VA, c'est quatre ans de pur bonheur »

Deux mois après son départ pour Paris, Antoine Kombouaré est de retour à Nungesser demain soir sur le banc adverse. Demain comme hier...

- Antoine, que vous reste-t-il de VA ?

« J'y pense encore, souvent même. J'ai encore beaucoup de contacts, régulièrement Francis (Decourrière) au téléphone. Je suis les résultats dès que mon match est fini. Je suis le premier supporteur. »

- On reste marqué par cette dernière victoire contre le PSG qui a assuré le maintien alors que vous étiez sur le départ ou presque pour... Paris.

« J'ai souffert des propos d'un certain président (Jean-Michel Aulas) qui mettait en doute mon honnêteté. Jamais je n'ai été aussi fier de mes joueurs que ce soir-là. Valenciennes, c'est quatre ans de pur bonheur. Même si on a souffert parfois. C'est dans la souffrance que j'ai vu que j'avais de grands joueurs. Ce qu'on a vécu, c'est gravé en moi, c'est un titre de champion. De l'extérieur, personne ne peut comprendre. »

- Surtout la saison dernière où vous revenez de très loin...

« Complètement. Il faut voir les engueulades, la pression qu'il y avait... Il faut vivre ça pour dire "les hommes sont là ". Je n'ai pas peur de le dire : si je n'ai pas été évincé de VA, c'est grâce à mes joueurs. Et si je suis à Paris, c'est grâce à eux aussi. »

- Qu'est-ce qui change à Paris ?

« La pression, l'attente est beaucoup plus grande. Il n'y a que ça, mais c'est beaucoup. On vise les cinq premières places. Après, le reste... C'est le foot. Quand on est mauvais, les critiques pleuvent, d'autant plus fort qu'on vous en demande beaucoup. »

- Paris sera-t-il fort cette saison ?

« J'attends au moins quatre matchs pour me prononcer. J'ai gardé l'ossature comme je l'avais fait à Valenciennes, pris trois recrues. Le groupe me plaît. »

- Comment voyez-vous VA cette saison ?

« C'est difficile car je n'ai envie de parler qu'avec mon coeur... Ce que je peux dire, c'est que j'ai une grande confiance en ce nouveau staff et en mes joueurs. Vous voyez, je continue à les appeler mes joueurs... Ce sont des guerriers, je sais qu'ils ne lâcheront jamais rien, qu'ils iront jusqu'au bout. »

- Le match samedi, vous le voyez comment ?

« Je le redoute beaucoup. Quand j'étais joueur, je voulais briller contre mon ancien entraîneur. Et puis avec VA, en championnat, on n'a jamais perdu contre Paris, non ? (1) La seule différence, c'est que maintenant je suis de l'autre côté... J'avais des recettes, on va voir si j'en ai encore. En tout cas j'ai prévenu mes joueurs : vous pourrez tout dire de cette équipe à la fin, mais vous ne pourrez pas dire qu'elle ne s'est pas battue. »


La Voix Du Nord
Dubdadda
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Saez et D. Traoré sur le flanc

Après la rupture des ligaments croisés du genou droit de Nicolas Penneteau mercredi, l'entraîneur valenciennois, Philippe Montanier, a appris, jeudi, deux autres mauvaises nouvelles. José Saez a passé une IRM, qui a révélé une fracture de fatigue d'un métatarse du pied, et Damé Traoré souffre de nouveau d'un ménisque.


France Football
Dubdadda
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A. Kombouaré : "Je connais "mes" joueurs"

Forcément très concentré sur la nouvelle mission qu'il mène à la tête du PSG, Antoine Kombouaré ne vivra tout de même pas un match comme les autres demain pour son retour à Nungesser. La preuve, les Valenciennois sont encore ses joueurs...

Comment s’est passé votre passage de VA au PSG ?

J’ai tout de suite été dans le travail, dans l’action. Je n’ai pas eu le temps de me poser de questions, j’ai vite été dans le vif du sujet. Après, on se met en place, on travaille.

Le PSG a-t-il changé depuis que vous avez quitté le club ?

Oui, ce ne sont plus les mêmes installations, il y a un vrai centre d’entraînement à la hauteur des ambitions du club. Les structures tiennent la route. Après, il y a toujours autant de pression autour du club, la présence des médias est palpable. Le PSG est un des grands clubs français, avec tout ce que ça comporte.

Vous aviez déjà un bel effectif à disposition, que vous avez pu compléter avec quelques arrivées…

Je voulais m’appuyer sur ce qui a été fait la saison dernière, en gardant l’ossature, les meilleurs éléments comme Hoarau, Sessegnon, Armand ou Sakho. Ensuite, il fallait apporter 2-3 retouches, avec les arrivées de Coupet, Erding et Jallet. Maintenant, il faut que tout ça se mette en place, avec du travail, en faisant des efforts ensemble.

Pour l’instant, vos deux premiers matches ont été satisfaisants…

J’attends 4 matches pour me faire un avis sur mon équipe. Pour l’instant, on travaille, on avance. Les points permettent de valider le travail, d’engranger de la confiance.

Et pour cette 3ème journée, vous faites votre retour à Nungesser…

C’est un gros match, avec beaucoup d’enjeu. Pour nous, ce sera un match difficile, compliqué. Je connais "mes" joueurs, ils auront à cœur de me montrer que je ne me suis pas trompé avec eux, qu’on a progressé ensemble. Je sais qu’ils ne voudront pas me décevoir. Mais on mettra les sentiments de côté pour ce match, ce qui ne change rien à l’amour que j’ai pour ces joueurs, ce club.

Quel regard avez-vous sur le VAFC en ce début de saison ?

Je ne me fais pas de soucis pour Valenciennes, il n’y a eu que 2 matches. Je m’attends surtout à une chaude réception, avec un public qui va transcender son équipe. De toute façon, je n’attends pas de cadeau de "mes" joueurs, c’est le discours que je leur ai toujours tenu, c’est comme ça que les ai "éduqués".

Vous avez certainement été touché par les blessure de Nicolas Penneteau ?

Nico, on connaît la relation particulière que j’ai avec lui. Je suis très peiné, mes pensées l’accompagnent, je le soutiens de toutes mes forces. Il va revenir vite, il est costaud. De toute façon, on l’accompagnera.


VAFC.com
Dubdadda
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«Pas de jeûne le jour du match»

Alors que le ramadan, mois sacré de l'Islam, débute ce samedi en France, Antoine Kombouaré a tenu à préciser les règles qu'il compte mettre en place avec les joueurs musulmans pratiquants de son effectif. L'entraîneur du Paris-SG est clair : les joueurs qui souhaiteraient observer le jeûne du ramadan «le jour du match» ne seraient pas alignés. «J'ai une règle toute simple, que j'ai mise en place partout où je suis passé: pendant la semaine, il n'y a pas de souci, j'accepte, a-t-il expliqué. Mais les jours de match: interdit. Ceux qui font le ramadan le jour du match restent chez eux, a-t-il poursuivi avant de conclure. Je ne vais pas jouer avec la santé des joueurs ni mettre les autres joueurs en difficulté. Quand on ne s'alimente pas toute la journée, ça devient compliqué», a-t-il ajouté. Pendant toute la période du ramadan, les musulmans doivent s'abstenir de manger, de boire, de fumer et d'avoir des relations sexuelles du lever au coucher du soleil. (Avec AFP)


Lequipe.fr



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A. Kombouaré : « Peiné pour lui »

Antoine Kombouaré a fait part de sa tristesse après l'annonce de la grave blessure qu'a subi son ancien gardien à Valenciennes, Nicolas Penneteau. Extrait.

Antoine Kombouaré (Entraîneur du PSG)

« Je suis très peiné pour lui. Ca arrive en début de saison, et c’est une blessure très grave qui l’éloigne des terrains pour longtemps. Il doit être costaud, solide, et je lui souhaite de revenir le plus vite possible. Sur la durée, ça aura des conséquences sur l’équipe, mais sûrement pas pour le match de samedi et les quelques matches qui vont suivre. En fonction des résultats à venir, ça peut être compliqué pour Valenciennes, mais on verra avec le temps. »


PSG.fr
Golazo
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PSG : Le groupe face à Valenciennes

Antoine Kombouaré, l'entraîneur du Paris Saint-Germain, a retenu un groupe de 18 joueurs pour le déplacement à Valenciennes, samed (3eme journée de Ligue 1). Il s'agit du même groupe qui s'est imposé contre Le Mans moins le jeune Maurice.

Le groupe parisien
Edel, Coupet - Armand, Bourillon, Ceara, Jallet, Sakho, S.Traoré - Chantôme, Clément, Makelele, Ngoyi, Sessegnon - Erding, Giuly, Hoarau, Kezman, Luyindula

Blessé : Z.Camara (mollet)
Suspendu : Aucun
Choix de l'entraîneur : Grondin (g), Maurice, Baning, Rothen (en instance de départ), Sankharé, Arnaud, Boli, Makonda, Partouche

football365.fr reprenant psg.fr
Dubdadda
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Kombouaré : « Pas de cadeau »

Antoine Kombouaré nous parle de son retour à Valenciennes, samedi à 19h00, ainsi que de la blessure du gardien du club nordiste, Nicolas Penneteau.

Antoine, le match de samedi est un peu particulier pour vous…

« Il n’y a que deux mois et demi que j’ai quitté Valenciennes ! J’ai passé quatre années fantastiques dans un club convivial et familial. Mais la priorité, c’est d’aller là-bas pour gagner. Il n’y a que ça qui compte. Après le match, je serai certainement gagné par l’émotion, heureux de revoir des gens que j’ai quittés il y a peu. Ces quatre années passées là-bas m’ont fait changer, grandir et progresser. Si je suis aujourd’hui au PSG, c’est parce que je suis passé par Valenciennes, et que mon staff et moi avons fait du bon travail. Je sais ce dont les joueurs sont capables. Ils vont avoir envie de faire un grand match, donc à nous d’être prêts samedi. Il va falloir un grand PSG pour aller gagner à Nungesser. J’ai des joueurs avec une grande expérience qui seront capables de répondre à ces situations qui sont difficiles. »

Valenciennes a perdu ses deux premiers matches, n’auriez-vous pas préféré y revenir dans un contexte plus favorable pour le club ?

« Oui, mais on fait avec le calendrier. Même si j’adore le PSG, il fallait gagner quand j’affrontais le club. Aujourd’hui j’ai changé de camp et je n’ai qu’une idée en tête, c’est de gagner. Je suivrai leurs résultats après, mais il n’y a pas de cadeau ni de concession à faire samedi. Les Valenciennois, eux, ne m’en feront pas. Ils n’auront qu’une envie, c’est de me prouver qu’ils sont capables de taper le Paris Saint-Germain. »

Qu’est-ce qui pourrait vous amener à changer de charnière centrale ?

« Il y a beaucoup de paramètres qui rentrent en ligne de compte. J’attends d’avoir davantage de précision sur l’équipe qu’alignera Valenciennes. Il n’y a pas de hiérarchie parmi les joueurs, en défense comme au milieu et en attaque. Rien n’est acquis. Je peux changer l’équipe après une victoire, et la conserver après une défaite. Je fais aussi en fonction de ce que je vois à l’entraînement. J’ai besoin de tout le monde, et je n’ai pas onze titulaires. »

Qu’avez-vous ressenti en apprenant la blessure de Nicolas Penneteau, votre ancien gardien à Valenciennes ?

« Je suis très peiné pour lui. Ca arrive en début de saison, et c’est une blessure très grave qui l’éloigne des terrains pour longtemps. Il doit être costaud, solide, et je lui souhaite de revenir le plus vite possible. Sur la durée, ça aura des conséquences sur l’équipe, mais sûrement pas pour le match de samedi et les quelques matches qui vont suivre. En fonction des résultats à venir, ça peut être compliqué pour Valenciennes, mais on verra avec le temps. »

Guillaume Hoarau est-il capable de jouer un match de championnat aujourd’hui ?

« Si il est dans le groupe, c’est qu’il en a la possibilité. Avec le temps et l’accumulation des séances de travail, il se sent plus fort et a plus confiance en lui. »


PSG.fr
Mathis
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Kombouaré : « Hoarau se sent plus fort »

Pour le déplacement à Valenciennes comptant pour la 3e journée de Ligue 1, samedi soir à 19 heures, Antoine Kombouaré a convoqué, à l'exception de Jean-Eudes Maurice, les mêmes joueurs que la semaine dernière. Edel, Armand, Bourillon, Ceara, Chantôme, Clément, Coupet, Erding, Giuly, Hoarau, Jallet, Kezman, Luyindula, Makelele, Ngoyi, Sakho, Sessegnon et Traoré sont donc du voyage dans le Nord.

Huit jours après son retour dans le groupe pro, Guillaume Hoarau y figure donc à nouveau. Concernant une éventuelle titularisation de son attaquant, samedi à Valenciennes, Antoine Kombouaré est resté secret mais a expliqué : « S'il est dans le groupe, c'est qu'il est capable (de jouer 90 minutes, ndlr) . Avec l'accumulation des séances d'entraînement, du travail et du temps, il se sent plus fort et a surtout plus confiance en lui ». Pour une première, l'entraîneur parisien pourrait cependant opter pour une entrée en cours de jeu.

L'autre incertitude concerne la charnière centrale. Qui de Bourillon, titulaire à Montpellier (1-1), ou de Traoré, titulaire contre Le Mans (3-1), épaulera Mamadou Sakho en défense centrale ? « C'est d'abord toujours une question d'équilibre par rapport au onze de départ. Mais il y a plein de paramètres qui entrent en ligne de compte. Aujourd'hui, j'attends de voir avec plus de précisions quelle équipe Valenciennes alignera demain [...] Il n'y a rien d'acquis. Je peux changer l'équipe après des victoires et garder la même après des défaites...»

Une certitude, en revanche, Jérôme Rothen, qui souhaite toujours partir mais dont la situation n'a pas évolué depuis sa visite à Blackburn (L1 anglaise) en début de semaine dernière, n'est lui toujours pas dans le groupe.

L'équipe probable : Coupet- Ceara, Traoré, Sakho, Armand- Giuly, Makelele, Clément, Sessegnon- Erding, Luyindula.


Le Parisien
Hari
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Valenciennes, un défi à part pour Paris et Kombouaré


Pour son retour dans le Nord, Antoine Kombouaré rêve de ramener un bon résultat à la tête du PSG, sa nouvelle équipe. D’autant que les Parisiens n’y ont jamais vraiment brillé.


C’est peut-être pour cela, au fond, qu’a été engagé Antoine Kombouaré. Connaître les recettes du monstre du Nord, nommé VA pour Valenciennes, une sacrée terre hostile (lire ci-dessous). Qui mieux que l’entraîneur kanak, deux victoires et quatre nuls en championnat lors des six dernières confrontations VA - PSG, pour vaincre cette malédiction ?
L’ex-défenseur vit des semaines à émotions.
Samedi, c’était sa première au Parc sur le banc parisien. Aujourd’hui, son premier retour où il est « né » comme entraîneur, où il s’est forgé une solide réputation de technicien. « J’ai passé quatre années magnifiques, fantastiques dans un club familial, convivial, dit-il plein de reconnaissance. On a fait du bon boulot surtout. Ces quatre ans m’ont changé, fait grandir et progresser dans mon travail. Si je suis au PSG aujourd’hui, c’est parce que je suis passé par Valenciennes. Les joueurs m’ont permis cette ascension. »

Hoarau sur le banc


Deux mois et demi après son départ de Nungesser, le nouvel entraîneur parisien joue les modestes. « Je connais bien les Valenciennois, oui, glisse Kombouaré. L’avantage ? Je sais ce dont ils sont capables. L’inconvénient ? Ils vont avoir envie de briller et d’être performants. » Histoire de prouver qu’ils ont appris la leçon de coach Antoine. Prudent, ce dernier ajoute : « Il faudra un grand PSG pour gagner là-bas. »
N’en fait-il pas trop ? Pas dans l’amour, sincère, qu’il voue à ses autres racines, celles du Nord. Mais à propos de cet adversaire féroce qu’il décrit ? Parce que son Valenciennes a changé. Voilà une équipe balayée à domicile par Nancy la première journée (3-1), défaite 1-0 par Lyon la semaine suivante par des Lyonnais aussi efficaces face à Anderlecht (5-1) que maladroits devant VA. C’est aussi une formation qui vient de perdre son gardien pour six mois, Nicolas Penneteau, victime d’une entorse du genou et qui sera remplacé par Jean-Louis Leca, 35 matchs professionnels en six ans dont… 3 en Ligue 1 (2 avec Bastia, 1 à Lyon la semaine dernière).

Son « grand PSG » de ce soir, Kombouaré l’imagine sans Guillaume Hoarau si l’on se fie à la mise en place tactique effectuée hier à huis clos. L’entraîneur prône la stabilité en reconduisant son attaque Luyindula-Erding comme il redonne sa confiance à Traoré en défense. « S’il est dans le groupe, c’est qu’il est capable de jouer. Avec le temps et l’accumulation des entraînements, il se sent plus fort », disait hier Kombouaré au sujet de Hoarau. C’est une première information et relative surprise de ce début de saison : Luyindula n’est plus un choix par défaut. C’est l’histoire de Peguy : jamais donné gagnant, à la fin il s’impose. Il vient déjà de modifier la géopolitique offensive du PSG en août.

Dominique Sévérac avec Ch.B.



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Sakho a bien grandi depuis l’épisode du brassard


Le stade nungesser n’est pas un stade comme un autre pour Mamadou Sakho. C’est là que le 20 octobre 2007 contre Valenciennes (0-0), il est devenu, à 17 ans et 8 mois, le plus jeune capitaine de l’histoire du PSG. Pour l’occasion, il s’agissait surtout d’une mesure vexatoire décidée par Paul Le Guen à l’encontre de plusieurs cadres, à qui il reprochait un manque de combativité.
Par la suite, ce dernier reconnaîtra d’ailleurs avoir fait une erreur en confiant si tôt le brassard à Sakho.
Deux ans plus tard, le jeune défenseur central figure parmi les titulaires indiscutables. Mais, peut-être gêné par la lumière de cette époque, Sakho se fait le plus discret possible hors des terrains. En ce début de saison, il répugne à s’exprimer publiquement. Une timidité surprenante au vu de son potentiel physique.

Perfectionniste

En réalité, Mamadou Sakho reste un joueur qui doute en permanence. Sans trop le dire, il s’est demandé si le nouvel entraîneur, Antoine Kombouaré, allait compter autant sur lui que Paul Le Guen. Sur ce point, il a vite été rassuré. Kombouaré lui a simplement demandé de ne pas partir disputer l’Euro des moins de 19 ans cet été. Ce que Sakho a accueilli comme une marque de confiance. Et la phrase lâchée par le Kanak, « Faire venir Heinze, cela aurait condamné le jeune Sakho », a fini de rassurer le défenseur.
Pourtant, Sakho reconnaît s’être mis beaucoup de pression en ce début de saison. Perfectionniste, il a compris que ses deux premiers matchs n’ont pas été exceptionnels et qu’on peut lui reprocher sa passivité sur le but encaissé face au Mans samedi dernier. Dans les duels comme dans la relance, sa marge de progression est grande pour retrouver son niveau de l’an dernier.
Cet été, il s’est contenté de quelques jours de détente en Turquie avec des amis qu’il a connus au centre de formation du PSG. Il a aussi passé une semaine auprès de sa famille à Dakar. Au Sénégal, Sakho a joué son rôle préféré : celui d’un petit frère.

Christophe Bérard



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« Trois cents matchs en L 1, ça m’amuse »
SYLVAIN ARMAND, défenseur du PSG



Ce soir à Valenciennes, Sylvain Armand va disputer son 300 e match de L 1. Au sein de l’effectif parisien, seuls Coupet (438), Luyindula (321) et Giuly (320) ont joué davantage.

Est-ce important pour vous d’atteindre la barre des 300 matchs en L 1 ?

Sylvain Armand. Ce chiffre rond m’amuse, mais ce n’est pas un objectif en soi.
Le but, c’est de gagner des titres, car c’est ce qui reste à la fin d’une carrière. Mais cela prouve aussi que j’ai su faire preuve de régularité. Cela montre que j’ai réussi à échapper aux blessures. Trois cents matchs, c’est un peu la récompense d’une bonne hygiène de vie.

Comment jugez-vous votre début de saison ?


Je le trouve vraiment très correct. Dans le jeu, je me suis trouvé pas mal dans le travail défensif. Après, bien sûr, il y a ce gros bémol du but égalisateur de Montpellier à la dernière minute (1-1). Car le gars qui marque (NDLR : Spahic), c’est celui que j’avais au marquage. Mais sinon, physiquement, je me sens très bien. Antoine Kombouaré demande à tous les défenseurs de l’équipe de se concentrer surtout sur les tâches défensives avant de penser à attaquer.

Comment se passe votre entente sur le côté gauche avec Stéphane Sessegnon ?

Bien. Mais c’est différent de Jérôme Rothen que je connais par coeur. Là, c’est à moi de m’adapter au jeu de Stéphane qui est un super technicien mais qui ne reste pas toujours dans le couloir gauche. Il repique souvent au centre, voire à droite. C’est donc à moi de juger s’il faut, ou pas, combler son absence et monter dans le couloir gauche. C’est juste une question d’automatismes.

A la fin du match contre Le Mans, vous avez, au micro de Foot +, tenu à dire qu’il ne fallait pas oublier que vous savez aussi jouer avec Jérôme Rothen. Pourquoi ?

Parce que je ne veux pas qu’on oublie Jérôme. Il est toujours joueur du PSG même s’il traverse une période pas très amusante. C’est un peu facile de le dénigrer gratuitement. D’un coup, on a l’impression qu’il n’existe plus. C’est mon ami et je sais que ce n’est pas facile pour lui. Je sais que le terrain lui manque.

En parlez-vous avec lui ?

Un peu. Mentalement, il a du mal à se sentir concerné dans tous les entraînements car il sait qu’il ne jouera pas le samedi d’après. En apparence, il reste toujours chambreur et souriant. Mais je sais qu’il souffre. Il ne faut pas oublier tout ce qu’il a apporté au club.

Quelle est votre ambition pour le PSG cette saison ? Le titre, comme Grégory Coupet ?

Greg a raison de dire ça. En même temps, si, dans deux mois, on se retrouve 6 e ou 7 e , on nous balancera nos ambitions dans la figure. Mais accrocher la Ligue des champions, ce serait pas mal. Allez, disons qu’il faut se qualifier pour l’Europe grâce au championnat. Mais ce serait un minimum.

Propos recueillis par Christophe Bérard


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LA PHRASE



« Pendant la semaine, il n’y a pas de soucis, je l’accepte et je le tolère, mais les jours de match, je l’interdis. Ceux qui font le ramadan le jour de match restent chez eux. Je ne joue pas avec la santé des joueurs et je ne mets pas les autres joueurs en difficulté. »

Antoine Kombouaré, entraîneur du PSG (Traoré, Sakho et Erding font le ramadan).


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LE CHIFFRE 32


En championnat, Paris n’a pas gagné à Valenciennes depuis trente-deux ans ! Il faut remonter au 27 mai 1977 pour trouver trace d’une victoire du PSG (3-0, triplé de François M’Pelé). Depuis, le bilan est de cinq nuls et quatre défaites, la dernière datant du 23 mai 2009 (2-1, but de Kezman). Au total, le PSG n’a gagné qu’une fois en onze matchs.
« Les statistiques sont faites pour être fracassées », a déclaré Antoine Kombouaré hier.


leparisien.fr
Baghib!
L'Equipe du 22 août :

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Sessegnon peut être immense

Imprévisible, le milieu béninois du PSG peut, à lui seul, débloquer une rencontre fermée.


LA FATIGUE est nerveuse, inexorable. Les défenseurs ont beau être préparés physiquement, ils savent qu’ils vont ressortir éreintés de leur confrontation directe avec Stéphane Sessegnon. Parce qu’ils imaginent... Ou plutôt, non, ils n’imaginent pas, jamais, ce que le milieu béninois est capable de réaliser balle au pied. Sa facilité technique, sa lecture du jeu, son explosivité ou encore sa puissance en font un joueur difficile à maîtriser et à cerner. Un Augustin "Jay-Jay" Okocha (*) en plus puissant et régulier.

Qui peut affirmer, aujourd’hui, quelle est sa meilleure place, par exemple ? « Derrière les attaquants », assure l’intéressé. La qualité de ses dribbles courts et sa faculté à se retourner sur ses premiers appuis peuvent se montrer précieuses à une vingtaine de mètres du but. Sa frappe, violente, est aussi un atout précieux dans cette zone. La barre transversale de Nicolas Penneteau, lors de PSG-Valenciennes (2-2), le 21 décembre, s’en souvient encore. Cette saison-là, justement, Paul Le Guen l’avait positionné côté droit, où sa percussion et sa vitesse ont largement dépanné le club de la capitale.

Dans ce registre de milieu excentré, Sessegnon permet aussi aux attaquants de profiter de sa qualité de passeur. Son flair et son sens du jeu ont ainsi été récompensés de sept passes décisives en Championnat. Il fut également le joueur de L 1 qui a réussi le plus de passes en profondeur (21). À gauche, où Antoine Kombouaré lui demande cette année d’évoluer, l’international béninois utilise moins cette arme. En revanche, il percute autant et pénètre davantage dans l’axe, sur son bon pied, ce qui le place plus facilement en position de tireur, même s’il n’a pas encore cadré une frappe.

Il se complique parfois la vie

Sa disponibilité et sa volonté d’aimanter les ballons le positionnent par ailleurs souvent dos au but. Là encore, Sessegnon est un cauchemar pour les défenseurs, souvent obligés de monter à deux sur lui. D’abord, parce qu’il est très difficile à bouger en raison de son physique, très musculeux, et de son centre de gravité, très bas. Ensuite, parce qu’il a une grande propension à utiliser ses fesses pour repousser l’adversaire direct et se retourner très rapidement. Enfin, parce qu’il peut éliminer ce dernier d’un simple contrôle orienté dont il maîtrise toutes les données. Dans la phase de préparation de l’action, le milieu parisien est sans doute l’un des joueurs les plus redoutés. Vite en action, fin dribleur, il efface un premier rideau défensif assez aisément. Depuis le début de saison, il a réussi plus de 50 % des dribles tentés (voir par ailleurs). En revanche, lorsqu’il entre dans la phase de finition, le grand ami de Guillaume Hoarau apparaît perfectible. Son côté imprévisible peut aussi perturber ses coéquipiers qui n’auraient pas su lire sa feinte ou compris que leur appel serait servi mais pas nécessairement au moment où ils s’y attendent. Du coup, son nombre de passes décisives gonflerait avec une complicité plus affinée.

Paradoxalement, sa volonté de bien faire peut lui nuire. Trop proche et seul face au but, l’ancien Manceau ne choisit pas toujours la bonne solution et a tendance à privilégier le côté fermé. Ce fut le cas, à plusieurs reprises, en fin de saison dernière. En situation d’échec, le joueur a tendance à se compliquer la vie et à tenter des gestes encore plus difficiles. Il devient irritable et s’énerve facilement, un aspect sur lequel il doit aussi progresser. Les défenseurs le savent et n’hésitent pas à le provoquer. Hier, Antoine Kombouaré avouait alors : « Parfois, il n’a pas besoin de prendre des coups pour s’énerver. Stéphane doit apprendre à se maîtriser, être capable de faire gaffe. » Là, il aura encore pris une autre envergure.

DAMIEN DEGORRE

(*) : Le meneur de jeu nigérian a joué au PSG de 1998 à 2002.

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210
Comme le nombre de dribbles tentés la saison dernière par Sessegnon. Il en a réussi 101. Aucun joueur de L 1 n’en avait tenté autant.

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Avec le même onze de départ ?

ANTOINE KOMBOUARÉ NE DEVRAIT PAS tenir compte du début du ramadan, aujourd’hui, pour composer son équipe. Hier, l’entraîneur du PSG a été clair à l’endroit des joueurs de confession musulmane de son effectif (Traoré, Sakho, Erding, notamment) : « Pendant la semaine, pas de problème. Mais le jour de match, interdit. Moi, en tout cas, je ne joue pas avec la santé des joueurs, ni avec les résultats du club. » A priori, tous les joueurs concernés devraient adhérer au discours du technicien et donc s’alimenter les jours de match. Du coup, il ne devrait pas y avoir de changement dans le onze de départ parisien par rapport à l’équipe vainqueur du Mans (3-1), samedi. Hier, lors de la séance à huis clos, Sakho et Traoré ont ainsi été associés ensemble en défense centrale, alors que dans l’équipe adverse, Luyindula et Erding formaient la paire d’attaquants. Hoarau, remis de sa pubalgie, pourrait entrer en cours de jeu selon l’évolution du score. « S’il est dans le groupe, c’est qu’il est capable de jouer, a déclaré Kombouaré, hier. Plus les jours passent, plus il se sent fort et plus il a confiance en lui. » – D. D.

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HOARAU:POURQUOI LE STAFF EST SI PRUDENT.– C’est avec d’extrêmes précautions qu’Antoine Kombouaré semble appréhender le retour à la compétition de Guillaume Hoarau. Cet été, lorsque le joueur a ressenti de nouvelles douleurs aux adducteurs, le staff médical a même envisagé l’hypothèse d’une opération avant de préférer finalement laisser la blessure cicatriser. Si tous les signaux semblent aujourd’hui au vert, le staff parisien aurait néanmoins décidé d’opter pour l’opération en cas de rechute du joueur en cours de saison. Ce qui se traduirait a priori par quatre à cinq mois d’indisponibilité. – J. T.

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Valenciennes y pense encore

Le club nordiste a été marqué par la personnalité d’Antoine Kombouaré, son ancien entraîneur. Mais la page se tourne doucement.


TROIS MOIS après son départ pour le PSG, Antoine Kombouaré, ex-coach de VA pendant quatre saisons (2005-2009), retrouve le stade Nungesser. Attention à ne pas se tromper : pour le vestiaire des visiteurs, c’est à gauche avant le tunnel qui mène à la pelouse.

« Je ne vis pas avec le passé, explique celui qui a été remplacé cet été par le duo Montanier-Troin. Les entraîneurs ne sont que de passage. J’ai essayé de hisser Valenciennes le plus haut possible. J’aurais aimé qu’on puisse goûter un jour à la Coupe d’Europe par le biais d’une Coupe nationale et découvrir le nouveau stade en Première Division. Mais là, je veux gagner ce match avec le PSG. »

Danic : « Avec lui, c’était un peu sanguin »

Contraint de lâcher à Paris celui qui était sous contrat jusqu’en juin 2013, le club du Hainaut digère ce départ sans la moindre nostalgie, mais avec une nouvelle organisation sportive. D’ici peu, Francis Decourrière, qui s’est fait aider pour les transferts cet été par Henri Zambelli, ex-collaborateur de l’agent FIFA Philippe Flavier, sera épaulé par un conseiller sportif.

« Le système est en place, les infrastructures sont les mêmes, commente le président de VA, qui a souvent Kombouaré au téléphone. Ce sont les hommes qui ont changé. Mais dans l’esprit, on est restés dans la culture de la gagne, des couleurs, de la région. Avec Antoine, nous avions une direction bicéphale qui ne peut plus fonctionner aujourd’hui au plus haut niveau. Les responsabilités sont plus réparties. Maintenant, au final, il reste quand même deux personnes qui décident : le président et l’entraîneur. »

Manager général dont les prérogatives étaient contractuellement élargies, Antoine Kombouaré décidait de tout sur le plan sportif. Et il assumait. Valenciennes en a conservé une certaine rigueur.

« Au début, sa discipline nous semblait excessive, rappelle Alain Dhée, le directeur général. Mais elle a fait progresser le club et elle nous a permis d’être au niveau où nous sommes. » « Antoine était un leader, poursuit Decourrière. Quand il est arrivé (après Daniel Leclercq), on venait d’accéder à la L 2. Il a laissé cette trace. Les gens souffraient après l’affaire VA-OM. Il nous a ramenés parmi l’élite. »

L’ancien défenseur central est également parvenu à maintenir son effectif en L 1 au terme d’une impressionnante deuxième partie de saison 2008-2009. « On était dans le trou, se souvient Grégory Pujol. Rien que pour ça, ça valait le coup de participer à cette belle aventure humaine. » « C’est vrai qu’avec lui, c’était un peu sanguin, rigole Gaël Danic. Il avait fait le recrutement avec des joueurs qui lui correspondaient, qui étaient en adéquation avec son discours. Moi, j’étais revanchard. J’avais envie de me battre. Il reste cet esprit qu’il entretenait au quotidien. » « C’était quelqu’un d’important pour le club et pour nous, admet Nicolas Penneteau. Mais la page est tournée. Si on peut tuer le père, on ne va pas s’en priver. »

JOËL DOMENIGHETTI

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Montanier s’est senti trahi

À LYON (0-1), Philippe Montanier n’a pas apprécié le comportement de son équipe en première période. Il l’a fait savoir à ses joueurs et, pour les piquer au vif, a évoqué une trahison. Ce mardi, l’entraîneur de VA a invité ses troupes à exposer leurs réticences. Elles semblent nombreuses et tiennent aux changements intervenus dans la vie du club (nouveau management, passage du 4-4-2 au 4-3-3, entraînements intensifs la veille des matches, nouveau capitaine). « On sent que les joueurs adhèrent, remarquait mercredi l’entraîneur comme s’il témoignait de l’avancée du dialogue interne. Leur engouement me rend optimiste. » « On est tous restés sur notre belle deuxième partie de saison 2008-2009, estimait Gaël Danic hier. On a tous repris cette saison avec une certaine assurance. Mais les matches amicaux nous ont prouvé que si on ne faisait pas les efforts, il n’y avait pas de continuité dans les résultats. Parler du changement tactique, c’est trop réducteur. On doit être meilleurs individuellement. Moi, je suis à 50 % . » – J. D.

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Qui dans les buts ?

Mercredi, la logique voulait que Jean- Louis Leca soit titularisé pour la deuxiè e suite ce soir face au me fois de, PSG. A Lyon (0-1 2e journée), il avait remplacé Nicolas Penneteau, suspendu après son expulsion face à Nancy (1-3, 1re journée). Mais hier, Philippe Montanier, en phase de réflexion, a tenu un discours différent. Il décidera ce matin, qui de Leca (23 ans, un match en L1) ou de Rolland Ndy Assembe (23 ans, huit matches), récemment prêté par Nantes avec option d’achat, jouera. L’indisponibilité de Penneteau pour au moins cinq mois (blessé au genou droit mercredi, il va se faire opérer sous huit jours d’une déchirure du ligament croisé antérieur) oblige Valenciennes à recruter un troisième gardien dont le profil reste à déterminer. Le club du Hainaut a pris contact avec Rudi Riou, 29 ans, suppléant à l’OM (L’Equipe d’hier).

« Ce n’est pas l’urgence de la fin de semaine, atempéré Philippe Montanier hier. On a d’abord un match à gagner. Mais on ne peut pas rester en l’état car si un de nos deux titulaires potentiels se blesse... » - J. D

L'Equipe.
Golazo
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Foot - L1 : Du galon pour Alain Roche ?


Alain Roche est candidat au poste de directeur sportif du Paris-SG dont il a la charge du recrutement depuis six ans.(EQ)

En charge du recrutement du Paris-SG depuis 2003, Alain Roche pourrait devenir le directeur sportif du club de la capitale qui doit officialiser son nouvel organigramme au mois de septembre. L'intéressé laisse clairement entendre samedi dans L'Equipe Magazine qu'il est attiré par le poste. «J'ai l'impression de déjà accomplir ce travail. Dans toutes les négociations, je me sens au coeur du décisionnel du club. Je pense que j'aurais la légitimité d'être directeur sportif...» Alain Roche précise encore qu'il souhaite se rapprocher du groupe pro, ce que lui interdisaient de fait ses mauvaises relations avec l'ancien entraîneur du PSG, Paul Le Guen.

«Il a un rôle à tenir dans le futur du PSG» (Boindrieux)

«Cette coupure me posait des problèmes pour mon travail. J'ai besoin de savoir comment vit le groupe et les personnalités qui le composent. Avec Antoine Kombouaré, nous pourrons faire avancer les choses.» Sans se prononcer sur une éventuelle promotion de l'ancien défenseur, Philippe Bondrieux, le directeur général du club, dresse de lui un portrait flatteur, insistant notamment sur son action en faveur de l'actif joueurs du club. «Il a un rôle à tenir dans le futur du PSG», conclut-il. L'Equipe Mag précise que Kombouaré n'a pas souhaité donner son avis.

Kiolm
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Kombouaré : «Heureux et triste»
Pour son retour « chez lui », à Valenciennes, Antoine Kombouaré s'est imposé avec Paris au terme d'un match dont le scénario s'est animé en deuxième période (3-2).

«Antoine Kombouaré, qu'avez-vous pensé du match de votre ancienne équipe ?
Les joueurs valenciennois ne m'ont pas surpris. Je m'attendais à un match difficile, délicat même. A 2-0 ce n'était pas plié. Ce sont les valeurs du VAFC. Même en difficulté, les joueurs font les efforts. J'espère qu'ils vont désormais pouvoir engranger des points.

Mais Paris s'est imposé...
Oui. C'est une énorme satisfaction car on gagne. Ces trois points sont importants pour avancer dans la sérénité. Après, c'est compliqué car on ne peut pas se contenter de marquer à chaque fois trois buts pour gagner. J'attendais plus de sérénité, de maîtrise, de force mentale quand Valenciennes poussait. A 2-0, on a moins fait les efforts, on a eu moins d'impact dans les duels. Maintenant, on est capable de marquer à tout moment et c'est rassurant car cela veut dire que l'on produit du jeu. Les attaquants marquent et dans le jeu. Il y a du jeu, c'est bien, même si la base du football est d'être solide derrière pour pouvoir se projeter.

Que retenez-vous encore de la prestation de votre équipe ?
J'ai vu un grand PSG offensivement. Défensivement, on a souffert. Le fait de mener 2-0 a fait qu'on s'est peut-être relâchés. Il va falloir éviter de se mettre en danger.

Comment avez-vous vécu ce retour très particulier pour vous ?
Je suis encore dans le mach, même s'il s'agit d'une énorme satisfaction car le PSG n'avait pas gagné depuis longtemps à Valenciennes. Je suis heureux et triste en même temps pour Valenciennes. Des fois, il y a des défaites sur lesquelles on peut travailler. Cette deuxième mi-temps a été belle de leur part. Ce n'est pas passé loin pour eux.

«C'est un énorme début. J'aurais signé tout de suite pour avoir sept points après trois matchs.»

Vous avez aligné en fin de rencontre un tandem Erding-Hoarau intéressant...
Il était important de faire rentrer Guillaume en fin de match. Mais Pegguy Luyindula est aussi intéressant. Il est capable d'apporter le danger, de créer du jeu. Néanmoins, il faut plus d'efficacité pour avancer. Sur ce match, on a bien attaqué et mal défendu, mais, en disant cela, je parle de toute l'équipe. Ceci dit, il faut mettre en avant la valeur de cette équipe de Valenciennes.

Paris réalise un excellent début de saison...
C'est un énorme début. J'aurais signé tout de suite pour avoir sept points après trois matchs. Il faut aussi attendre quatre-cinq matchs avoir un peu plus une idée de la valeur du groupe. C'est bien de grappiller des points. Je suis content car on engrange et on reste dans le haut du panier. Les joueurs sont conscients qu'on n'a pas fait un grand match car on s'est fait bouger, on a été bousculé. Mais si c'est le cas tous les week-ends et que l'on gagne, je signe tout de suite. Ca permet d'accumuler de la confiance. Il est important de gagner, même quand on ne joue pas bien !»

Dubdadda
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« On s’en sort très bien »
CHRISTOPHE JALLET, défenseur du PSG


L’entrée en jeu de Christophe Jallet a été parfaite hier soir. Auteur d’un but décisif, l’ex-Lorientais trouve peu à peu ses marques au sein de l’équipe. Mais il garde la tête sur les épaules et retient surtout les deux buts encaissés.

Quel est le sentiment général à l’issue de cette victoire dans le Nord ?

Christophe Jallet. Le soulagement ! C’est le mot évident car la soirée a été difficile.
On s’en sort très bien. Cette victoire a été dure à remporter car les Valenciennois nous ont quand même pas mal bougés. La chance était de notre côté, notamment sur notre deuxième but.

Pourtant Valenciennes n’avait pas existé en première période…

C’est vrai. A ce moment-là, nous étions parfaitement dans le match. Mais dès le début de la deuxième période, nous avons trop reculé. Valenciennes s’est alors procuré quelques occasions qui ont réveillé l’équipe et le public. A partir de là, un autre match a commencé. Ça s’est joué plus au courage qu’au talent.

Dans quelles conditions avez-vous inscrit le troisième but ?

Je récupère le ballon après un coup franc de Jérémy Clément. Je vois que les défenseurs sont mal placés. Comme je suis frais, je tente un raid et je sers Sessegnon qui temporise parfaitement avant de me rendre le ballon. Là, je vois que Ndy a laissé un côté libre. Je vise et j’entends un cri. Là, je comprends que le ballon est rentré ! C’est une sensation incroyable. En fait, c’est deux minutes après que j’ai réalisé que j’ai marqué !

Il est vrai que vous n’êtes pas un grand buteur…

Non. A Lorient ces trois dernières années, mon rythme c’était un but par saison ! Mais comme là, j’ai déjà égalé mon record, je ne vais pas m’arrêter. (Sourires.)

Depuis deux matchs, Antoine Kombouaré vous utilise comme milieu droit alors que vous êtes plutôt défenseur. Est-ce gênant ?

Pas du tout. J’ai débuté à ce poste à Lorient. Et avec Christian Gourcuff, j’ai appris plein de trucs tactiques dans ce rôle. Je sais comment me placer par rapport à mon défenseur.

Mission accomplie, donc ?

Oui, mais on a quand même pris deux buts. Dans le vestiaire, l’entraîneur nous a dit que nous ne marquerons pas toujours trois buts à l’extérieur pour nous sauver de notre fébrilité défensive. Mais c’est plus facile de travailler quand on a sept points après trois journées.


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LES JOUEURS

Erding se rend indispensable

Sans surprise, Kombouaré a aligné l’équipe victorieuse du Mans une semaine plus tôt, un 4-4-2 avec Traoré en défense centrale et Hoarau sur le banc. La première période est terne, Valenciennes monopolise le ballon sans parvenir à déstabiliser le bloc parisien. Le PSG livre un match sans étincelles jusqu’au but de Luyindula.
La deuxième période est beaucoup plus enlevée mais n’atteint pas des sommets de technicité. Au coeur des Nordistes, Paris oppose son sérieux, sa rigueur et son opportunisme.

Coupet (5). Mal placé sur le joli coup franc de Tiene, il se laisse surprendre par la frappe de Mater dans les arrêts de jeu. A son crédit, deux excellentes interventions sur des frappes de Danic (47e) et Sanchez (51e).

Ceará (5). Calme et appliqué, il cadenasse son couloir droit. Mais, comme Armand à gauche, sa contribution offensive reste insuffisante. Son placement se relâche en seconde mi-temps, il se laisse surprendre de la tête par Danic (70e).

Traoré (5). Préféré à Grégory Bourillon, il n’a pas souffert pour museler l’athlétique Samassa. Quelques dégagements mal assurés. Un match sans grosse faute et sans fioritures, comme d’habitude.

Sakho (6). Solide au poste, il s’entend parfaitement avec Armand qui sait le couvrir au cas où… Très appliqué dans ses relances.

Armand (6). Pour son 300e match, il fait honneur à sa réputation de joueur régulier. Il se signale par un tacle d’école sur Samassa (26e) et bouche son couloir gauche, obligeant Ben Khalfallah à régulièrement repiquer dans l’axe.

Giuly (5,5). Dangereux quand il se détache de son couloir droit, il ne rechigne pas à défendre. Une superbe interception aurait mérité meilleur sort (59e). Remplacé par Hoarau (59e), pas encore au top mais qui n’a rien perdu de son toucher de balle.

Makelele (5,5). Mal inspiré dans ses passes, à contretemps sur ses interventions défensives, il compense par sa science du placement. Plus à l’aise en seconde période, il a brisé quelques assauts adverses.

Clément (6,5). A l’image de ses deux premiers matchs, il s’est montré hyperactif en première période avant de s’essouffler peu à peu. Mais son volume reste impressionnant.

Sessegnon (4). Un match moyen pour le Béninois, pas en jambes et moins créatif que d’habitude. Cela démontre que l’attaque parisienne n’est pas complètement dépendante de lui.

Luyindula (7). Il a conclu un petit bijou d’action collective et inscrit son premier but de la saison (35e).
Il joue par intermittence mais éclaire le jeu par quelques belles inspirations. Après une pige au poste de milieu droit, il a cédé sa place au très intéressant Jallet (71e) qui marque dès sa première occasion (84e).

Erding (7). Un but, une passe décisive. Il a fait preuve d’opportunisme sur son but et d’un joli sens du collectif sur l’action lancée et conclue par Luyindula. En outre, sa combativité va vite en faire le chouchou des supporteurs. Remplacé par Chantôme (80e).

A Valenciennes, les individualités et le collectif ne sont pas encore à la hauteur du jeu prôné par Montanier. Avec un peu plus de confiance, la réussite peut sourire.

L’arbitre, M. Kalt (6). A oublié de siffler un penalty pour le PSG en première période. Il s’est parfaitement fait respecter.



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A défaut d’être génial, Paris se montre réaliste

Vainqueurs à Valenciennes, les Parisiens se hissent à la deuxième place du classement. Mais tout est loin d’être parfait...

Un jour, le PSG tombera contre une bonne équipe, encore meilleure que Le Mans, vaincu (3-1) la semaine dernière. Ce jour-là, Paris verra peut-être sa puissance offensive le lâcher, sa défense se révéler encore plus empruntée qu’elle ne l’est actuellement, son mental se fragiliser encore plus qu’en ces instants déjà nombreux en trois rencontres.

Ce jour-là, l’équipe d’Antoine Kombouaré sera protégée par son petit matelas de sept points qu’elle s’est construit face à Montpellier, au Mans et hier soir encore à Valenciennes (2-3), que le club de la capitale défait enfin après avoir buté 32 ans sur lui. « C’est un énorme début, se réjouit le technicien parisien. Mais il faudra attendre quatre ou cinq rencontres avant de cerner totalement la valeur du groupe ». Cela tombe bien : la semaine prochaine, Lille s’annonce au Parc et il s’agira enfin du premier test sérieux de la saison, avec une formation engagée en Ligue Europa. On sera loin de Valenciennes, l’un des combos les plus faibles observés depuis longtemps.
Cette anecdote à la sortie de Nungesser confirme cette impression. Francis Decourrière, le président de Valencinnes, s’avance vers la presse locale et lance : « Il a encore du boulot le coach ! ». « Philippe ? », lui répond un journaliste, évoquant Montanier, l’entraîneur de Valenciennes. « Ah non, Antoine ! On les a bien bougés en seconde période », rétorque le dirigeant.

Efficacité offensive

Mais Kombouaré, justement, a adoré cette victoire. Bien sûr parce qu’elle rapporte trois points mais surtout parce qu’elle s’annonce comme une solide base de travail pour les prochaines semaines. Le coach parisien ne s’est pas caché pour le dire : « Les joueurs sont conscients que l’on n’a pas fait un grand match. J’attendais plus de maîtrise, de sérénité et de force mentale. Défensivement, on a beaucoup trop souffert ». Ainsi engagée sur la voie royale du succès et de l’humilité, il ne peut rien arriver de grave en ce moment au PSG.
Surtout que la tableau est quand même plutôt rose. Certes, il y a ce relâchement coupable dans le temps additionnel à Montpellier (1-1), cette victoire trop large face au Mans en comparaison des deux équipes ce jour-là, les atermoiements défensifs hier à Valenciennes, mais on retiendra surtout la force de frappe parisienne, auteur de sept buts depuis le début du championnat, la deuxième derrière Nancy et ses huit réalisations. Avec des attaquants qui marquent, ce qui ne gâche rien. La veille du match, Kombouaré exigeait « un grand PSG » pour s’imposer en terre nordiste. Il ne l’a pas vu mais se contentera de « ce grand PSG offensivement », comme il le souligne. Pour l’instant, le PSG tient ses promesses.

LE MATCH

Valenciennes - PSG 2-3 (0-1)
Arbitre : M. Kalt.
Spectateurs : 12 927.
Buts. Valenciennes : Tiené (58e), Mater (90e) ; PSG : Luyindula (35e), Erding (56e), Jallet (84e).
Avertissements. Valenciennes : Cohade (26e) ; PSG : Clément (53e), Hoarau (87e).
Valenciennes. Ndy - Mater, Bisevac (cap.), Schmitz (Bong, 46e), Tiené - Sanchez, R. Gomis, Cohade - Ben Khalfallah (Nam, 71e), Samassa, Danic (Pieroni, 80e).
PSG. Coupet - Ceará, Traoré, Sakho, Armand - Giuly (Hoarau, 59e), Makelele (cap), Clément, Sessegnon - Erding (Chantôme, 80e), Luyindula (Jallet, 71e).

LES BUTS
35e. Servi par Clément devant la surface, Luyindula effectue un une-deux avec Erding et pénètre dans la surface avant de battre imparablement Ndy d’une frappe du plat du pied. 0-1.
56e. Sur une longue ouverture de Sakho, Bong, devant Erding, juge mal la trajectoire. Ndy s’empare du ballon mais le relâche devant le Parisien qui marque dans le but vide. 0-2.
58e. Sur un coup franc côté droit aux 20 mètres, Tiené enveloppe sa frappe et envoie le ballon en pleine lucarne de Coupet. 1-2.
84e. Parti en contre-attaque de son camp, Jallet effectue 60 mètres de course, s’appuie sur Sessegnon et décoche une frappe croisée hors de portée de Ndy. 1-3. 90e.Sans opposition à 25 mètres, Mater expédie un tir qui se loge sous la barre de Coupet. 2-3.

LE FAIT DU MATCH

59e. Guillaume Hoarau fait son entrée sur le terrain à la place de Giuly. Cela faisait près de trois mois (PSG - Monaco, le 30mai dernier) que l’ex-Havrais n’avait plus disputé le moindre match officiel.

LE CHIFFRE

40%
C’est la possession de balle du PSG contre Valenciennes. Ce qui démontre le réalisme et la faculté à contre-attaquer dont a su faire preuve Paris pour s’imposer dans le Nord.


Le Parisien
Raijojp
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Rothen a refusé de jouer en CFA

Avant de vivre l'émotion d'un retour réussi à Valenciennes, samedi avec le Paris-SG (3-2), Antoine Kombouaré a connu une fin de semaine mouvementée avec Jérôme Rothen. Selon le récit du Parisien, dimanche, les deux hommes se sont pris le bec jeudi dans le bureau de l'entraîneur parisien.

Le milieu gauche parisien, en instance de départ (Blackburn ? Espanyol Barcelone ?) aurait refusé de jouer avec la réserve le derby contre le Red Star ce dimanche, estimant que disputer une telle rencontre - souvent tendue avec les voisins du stade Bauer - pouvait présenter un risque de blessure. Kombouaré, qui souhaitait que son joueur garde le rythme, ne l'entendait pas de cette oreille mais Rothen n'a pas cédé. «Il ne faut pas qu'il se blesse» a sobrement commenté le coach parisien samedi soir.

Le Parisien précise que l'éventuel départ de Rothen semble de plus en plus hypothétique. A neuf jours de la clôture du marché, aucun des clubs a priori intéressés n'aurait adressé d'offre aux dirigeants parisiens.


L'Équipe(.fr)
Pauleta75
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L1 / PSG :
L'équipe aux deux visages




dimanche 23 août 2009 - 17h56
Comme face au Mans la semaine passée, le PSG a mené au score à Valenciennes et montré un séduisant visage offensif. Avant une nouvelle fois de se faire peur en fin de match.


En revenant de Nungesser avec les trois points, le PSG a mis fin à une terrible série dans l'Artois (9 matchs sans victoire, la dernière remontant au 27 mai 1977). Mais il a su avant tout confirmer un allant offensif indéniable. Avec six buts inscrits lors des deux dernières rencontres, l'attaque parisienne impressionne. Au point de quasiment faire oublier l'absence de Guillaume Hoarau (entré samedi pour la dernière demi-heure). L'association Erding-Luyindula fait en effet déjà merveille tant le Turc s'est rapidement adapté au jeu des hommes d'Antoine Kombouaré. Passeur pour l'international français au terme d'un superbe une-deux dans la surface, l'ancien Sochalien a ensuite profité des maladresses valenciennoises pour inscrire son deuxième but de la saison. Symbole de la vivacité parisienne, il semble bien parti pour devenir l'un des hommes de base de son nouvel entraîneur.

Mais, si Erding a flambé, d'autres ont déçu. Dans son nouveau rôle de milieu gauche, Stéphane Sessegnon a une nouvelle fois touché beaucoup de ballons mais les a rarement bonifiés. S'il a su se mettre souvent en position de frappe, son rendement reste très inégal en ce début de saison. Giuly a lui aussi fonctionné sur courant alternatif. Au point d'être remplacé par Hoarau à l'heure de jeu. Jallet prenant ensuite la place de l'ancien Barcelonais sur le côté droit. Antoine Kombouaré, comme la semaine passée, a en effet confié à l'ancien Lorientais le soin d'aider Ceara à bloquer son couloir droit. Une excellente idée tant les joueurs de la capitale ont une nouvelle fois terriblement souffert en fin de match. Une mauvaise habitude, qui s'était révélée fatale à Montpellier, et qui aurait pu leur valoir une nouvelle mésaventure. Il a fallu un solide Grégory Coupet et surtout une coupable inefficacité valenciennoise pour s'éviter pareille mésaventure.

Le constat est là. Paris joue bas, ce positionnement lui permet au mieux de profiter de la vivacité de ses joueurs offensifs qui explosent dans les intervalles dès le ballon récupéré. Mais cette solution se retourne contre l'équipe de la Capitale dès que son adversaire parvient à faire davantage de pressing, coupant parfois l'équipe en deux et l'exposant à de nombreuses occasions (20 frappes valenciennoises dont de nombreuses tentatives lointaines de Cohade et le but, magnifique, de Mater). Le Camp des Loges devrait donc voir les Parisiens travailler ces phases défensives cette semaine afin de pouvoir présenter au plus vite un bloc plus compact. Si Paris joue le titre comme le souhaite Grégory Coupet, il sera alors indispensable de s'éviter de nouvelles sueurs froides en fin de match.


FOOTBALL365.FR
Dubdadda
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Coupet juge son PSG

Gregory Coupet est un vrai Parisien. En quittant le stade Nungesser samedi soir, une seule chose intéresse ce grand fan de rugby : « Qu’a fait le Racing à Toulon ? » Informé de la défaite 27-13 des coéquipiers de Sébastien Chabal, le gardien grimace. L’évocation des statistiques de son équipe lui redonne le sourire. Le PSG ne s’était pas imposé à Valenciennes depuis trente-deux ans, et cela l’inspire : « C’est bon, ça ! Avec Lyon, on avait commencé comme ça en faisant tomber les records.»

Une victoire heureuse
Selon Coupet, le PSG ne méritait pas de gagner samedi (3-2). « On revient de loin, car Valenciennes nous a fait souffrir en nous faisant visiter les quatre coins du terrain. On a eu plus de réalisme, mais le match nul aurait été mérité pour eux. Ce sont trois points très importants. C’est une grande victoire, mais il faut être réaliste, on l’a échappé belle. »

Garder les pieds sur terre
Avec deux victoires et un nul, le bilan parisien est bon. « On aurait pu faire le plein sur les trois premiers matchs, mais il faut éviter de se griser et prendre en considération le contenu des matchs, juge le gardien. A Montpellier, on se fait rejoindre à la dernière seconde ; à Valenciennes, on se fait bouger. Heureusement qu’on n’a pas de Coupe d’Europe ! Mais, pour la confiance, c’est bien de s’imposer, surtout dans la difficulté. »

Gagner en sérénité
De sa surface de réparation, il est bien placé pour mesurer les forces et les faiblesses de son équipe. Et son analyse est pleine d’acuité. « C’est difficile de tout demander d’un coup. Mais il faut gagner en maturité dans la conservation de balle, estime Coupet. En plus, on fait quelques erreurs de placement. Sur le but de Mater, on ne doit pas laisser partir la contre-attaque. Quand Valenciennes est devenu euphorique, on n’a pas réussi à poser le ballon. Il faut mieux le faire. Ça viendra avec une certaine confiance. »

Mais l’optimisme est de mise
« Cette victoire nous montre qu’on a un gros potentiel et il y a de quoi croire en nos chances et nos capacités, reconnaît néanmoins le portier parisien. Paris mérite d’être pris en considération. Dans l’abnégation, dans la volonté de ne rien lâcher et tout donner, on a été là et c’est de bon augure pour la suite. »


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« Le vrai test, ce sera Lille »
Vahid Halilhodzic, ex-entraîneur du PSG

Après chaque match du PSG, « le Parisien » - « Aujourd’hui en France » donne la parole à un supporteur, à un fan ou à un simple spectateur présents dans les tribunes ou devant sa télévision. Cette semaine, Vahid Halilhodzic était présent stade Nungesser samedi soir pour Valenciennes - PSG (2-3). L’ex-entraîneur parisien nous livre ses impressions.

« Paris était supérieur à Valenciennes, une équipe pourtant difficile à manoeuvrer à domicile. Les Parisiens n’ont pas eu à forcer leur talent pour s’imposer sur cette pelouse. Ils se sont contentés de jouer pour empocher les trois points sans chercher à faire de grande démonstration dans le jeu. Quand ils décidaient d’accélérer, ils se sont montrés bien plus dominateurs. Leur niveau technique était indéniablement supérieur à celui de VA.

Mais les Parisiens ont aussi manqué de constance. J’ai remarqué également une certaine fébrilité défensive et quelques passages à vide. Ils n’ont pas toujours joué en bloc. Parfois, ils se sont laissé dominer, je ne sais pas si c’était fait exprès ou non. Cela aurait pu leur coûter cher ! Ils ont réussi à s’imposer en jouant de cette manière, mais ce n’était que… Valenciennes. Il faudra se montrer plus rigoureux contre les grosses équipes. On saura vraiment ce que vaut ce PSG dimanche contre Lille. Ce sera le vrai test.

En revanche, je suis toujours sous le charme de Stéphane Sessegnon, même s’il n’a pas livré son meilleur match hier (NDLR : samedi). Ses qualités techniques sont énormes. A lui seul, il peut faire la différence à condition qu’il décide de jouer à fond, ce qui n’était pas le cas à Nungesser. Quant à Mevlut Erding, c’est un bon avant-centre qui se déplace beaucoup. Mais il manque encore d’agressivité. Je suis convaincu qu’avec plus d’expérience il deviendra un grand attaquant. »


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VA - PSG en chiffres : 18

Le nombre de ballons joués par Christophe Jallet en vingt deux minutes. Il en a gagné 6, a tiré une fois au but et a marqué. En soixante minutes, Ludovic Giuly, qui a évolué milieu droit comme Jallet, possède exactement les mêmes statistiques (18 ballons joués, 6 gagnés, 1 tir). Selon les chiffres, Claude Makelele affiche la plus grosse activité de l’équipe avec 68 ballons joués et 22 gagnés.
(Source : LFP.)


Le Parisien.fr
sylvain
L'Equipe

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Paris doit s’endurcir

Dans l’animation offensive, Paris séduit. Mais pour que cela dure, il doit solidifier sa défense centrale.

C’était le seul motif de mécontentement d’Antoine Kombouaré samedi soir. L’entraîneur parisien trouvait que son équipe avait« beaucoup souffert défensivement » face à Valenciennes (3-2). Sans pointer du doigt un joueur en particulier, il déplorait le manque « de sérénité » du bloc défensif à certains moments de la rencontre. Au premier rang de la critique s’esquisse une charnière centrale qui n’a pas commis beaucoup d’erreurs mais qui a laissé transpirer des inquiétudes, notamment dans la relance et le placement. Le talent offensif du PSG et la maîtrise tactique orchestrée par Makelele en première période ont, en partie, compensé ces lacunes. Mais lorsque VA a poussé un peu plus, la paire Sakho-Traoré n’a pas imprimé l’autorité nécessaire, ni diffusé la confiance qu’on attend d’une défense centrale.
En associant ces deux joueurs aux caractéristiques assez proches depuis deux matches, Kombouaré, qui doit se passer de Camara (phlébite) jusqu’en octobre, souhaitait aligner deux défenseurs durs sur l’homme, dotés d’un bon jeu de tête. Mais ni l’un ni l’autre n’ont, jusqu’à présent, montré une solidité à toute épreuve, à l’image du but encaissé contre Le Mans (3-1). Et, dans le Nord, ils ont éprouvé quelques difficultés dans la relance, se contentant de passes latérales, sans prise de risque.
À Montpellier (1-1), lors de la première journée, le technicien parisien avait choisi la paire Sakho-Bourillon, a priori plus complémentaire. Les difficultés dans les airs de ce dernier face à Souleymane Camara lui ont coûté sa place face aux grands gabarits manceaux alors que sa prestation d’ensemble avait été plutôt correcte. Ce qui est certain, « c’est qu’on ne marquera pas à chaque fois trois buts à l’adversaire », reconnaissait Kombouaré, qui ne dispose pas non plus d’un panel de solutions très large pour redonner de la confiance à son bloc défensif.


Le chantier de la charnière

* Celle du moment : Mamadou Sakho/Sammy Traoré (2 matches, 3 buts encaissés)
Les + :
Rugueux dans le combat, ces deux-là s'avèrent précieux dans les airs. Sakho, le plus jeune (19 ans), peut s'appuyer sur l'expérience de Traoré (33 ans) qu'il écoute plus facilement. Ils ressemblent tous les deux au profil de "défenseur guerrier" qui plait à Kombouaré. Mentalement, aucun ne doute, même lorsqu'il commet des erreurs. Dans les matches où Paris est dominé, cette association présente certains avantages.
Les - :
Leur complémentarité laisse sceptique. Sur la couverture, par exemple, ils ne sentent pas toujours les coups, à l'image du but du Manceau Helstad, qui après avoir pris l'avantage sur Sakho, a pris Traoré de vitesse. S'ils présentent des qualités identiques, leurs défauts se ressemblent aussi. Dans la relance, aucun des deux n'est capable de prendre l'initiative et de déclencher la première passe. C'est un problème, surtout que ce n'est pas non plus le point fort des deux milieux défensifs, Makelele et Clément.


* La première testée : Sakho/Bourillon (1 match, 1 but encaissé)
Les + :
D'abord, la complémentarité. Dans les domaines où Sakho pèche, Bourillon (25 ans)est en réussite. La relance, par exemple. Dans le jeu court, comme dans le jeu long, il trouve souvent une solution. Son sens du placement et de l'anticipation sont aussi précieux. Plus athlétique, Sakho joue davantage les premiers ballons et l'ancien Rennais, les seconds. Ces deux-là semblaient bien s'entendre en préparation.
Les - :
Le jeu de tête, l'un des points forts de Bourillon à son époque rennaise, est devenu un point faible. Il doit encore gagner en agressivité pour dissuader les attaquants adverses de trop jouer sur lui. Là où Traoré est capable de booster ses coéquipiers, lui montre encore un peu trop de timidité.


* L'autre possibilité : Traoré/Bourillon
Cette paire présenterait les mêmes avantages et inconvénients qui celle qui lie Sakho à Bourillon.Seulement, pourquoi Kombouaré devrait-il forcément choisir entre Bourillon et Traoré ? Si Sakho est sans doute celui qui a le plus gros potentiel, il tarde à le démontrer de façon régulière, et ses deux dernières sorties n'ont pas toujours rassuré. Ses qualités défensives sont indéniables, mais l'international Espoir français a encore trop de sautes de concentration dans une rencontre pour être indiscutable.


* L'autre possibilité : Armand/Traoré ou Armand/Bourillon
A priori, elles ont peu de chances de voir le jour, mais elles ont le mérite d'exister. Capable d'évoluer dans l'axe, Armand présente à la fois des qualités de relance et d'agressivité dans les duels susceptibles de répondre aux goûts de son entraineur et complémentaires à celles de Traoré ou de Bourillon. Cela suppose alors de décaler Sakho en latéral gauche puisqu'il est la doublure "officielle" d'Armand à ce poste. Ses prestations dans ce registre lors des matches amicaux avaient d'ailleurs été séduisantes. Mais pas sûr que l'entraîneur parisien souhaite déséquilibrer son nouveau couloir gauche.
Vasco
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Le PSG tiendra t-il la distance ?


Avec sept points en trois matchs, le PSG a bien négocié son début de saison. C’est assez rare pour être souligné. La satisfaction ne se réduit pas seulement au bilan arithmétique. Il permet à Kombouaré et à ses joueurs de travailler tranquillement. A Paris, cette sérénité n’a pas de prix… Mais elle ne garantit rien.
Le club de la capitale est ambitieux mais sait, au fond de lui, qu’il n’a pas encore les armes pour lutter d’égal à égal avec Bordeaux, Marseille et Lyon. A force de désillusions, le PSG a appris à ne pas se voir trop beau. Sur les cinq dernières saisons, il n’a jamais terminé dans les cinq premiers, et son classement moyen est 11 e … D’où cette forme de prudence, voire de méfiance, de la part des joueurs, des dirigeants et des supporteurs.

Des problèmes défensifs

L’équipe de Makelele est aujourd’hui troisième de L 1. Pour combien de temps ? Il est trop tôt pour donner un avis définitif, car le niveau des trois premiers adversaires n’est pas assez significatif pour déterminer celui du PSG. Mais, dans ce championnat où les confrontations entre favoris auront une incidence directe sur le classement final, ne pas disputer de Coupe d’Europe est un atout décisif. Quand les Parisiens vont défier Lyon (le 20 septembre) et Marseille (le 25 octobre), ces deux équipes auront joué un match de Ligue des champions quatre jours plus tôt. Pour le moment, d’un point de vue sportif, Paris semble un cran en dessous de ses trois principaux concurrents. Offensivement, l’équipe de Kombouaré semble mieux fournie que celle de Paul Le Guen l’an dernier. Erding s’est bien adapté, Sessegnon reste le meilleur dribbleur de la Ligue 1 et Giuly est en pleine forme. Le retour attendu de Guillaume Hoarau va encore augmenter le potentiel de l’équipe. En attaque, Paris n’a rien à envier aux cadors de L 1.

La principale inquiétude vient de la ligne défensive. La charnière s’est fait bousculer à Montpellier et Valenciennes, et l’absence de Zoumana Camara n’explique pas tout. En fin de match, les lignes se desserrent, les joueurs font moins d’effort dans le replacement et sont plus lâches dans le marquage. Voilà le genre de détail qui fait la différence entre une bonne et une grande équipe. Antoine Kombouaré en a sans doute conscience. Il sait aussi que le temps joue en sa faveur et que les premiers bons résultats ont consolidé sa crédibilité auprès des joueurs. C’est tout, sauf anecdotique.


Laurent Perrin, Le Parisien
Hari
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PSG/Rothen : Kombouaré dément


Interrogé lundi soir sur Europe 1, Antoine Kombouaré, l'entraîneur du PSG a démenti avoir eu une prise de bec avec Jérôme Rothen jeudi dernier suite au refus de l'ancien Monégasque de jouer en CFA le dimanche suivant.

Antoine Kombouaré a démenti lundi sur Europe 1 le bruit selon lequel l'entraîneur parisien aurait eu un accrochage avec Jérôme Rothen le jeudi précédent, après que ce dernier a appris de la bouche de son coach qu'il devait aller jouer en CFA face au Red Star le dimanche suivant.

« Avec Jérôme, il y a un accord entre lui et moi. On m'a rapporté qu'il y a deux ans, ça c'était très mal passé contre le Red Star. Il faut trouver une solution et je ne suis pas sûr que jouer des matches merdiques (sic) où il prend des coups et est pris à partie par le public en soit une. Si demain, il a une proposition, il faut qu'il puisse partir », a déclaré Kombouaré, faisant ensuite un point sur la situation de son milieu gauche, soumis au même règlement que les autres joueurs du PSG.

« J'attends le 31 août. S'il est encore là, il sera à ma disposition et je compterais sur lui. S'il fait un écart, il dégage du vestiaire, c'est très clair entre nous. Je ne ferai pas de cadeaux, car moi on ne m'en fera pas. »


football365.fr
Hari
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A. Kombouaré : « Encourageant »

Antoine, après la victoire à Valenciennes, le PSG est 3e de Ligue 1. Espériez-vous une telle entame de championnat ?


« C’est anecdotique, parce que ça ne reflète que les trois premiers matches. L’important c’est de rester invaincu et d’avoir engrangé sept points sur neuf, avec deux déplacements. C’est une très bonne chose et, maintenant, il faut confirmer. Il faut continuer de travailler, garder les pieds sur terre et espérer faire un résultat face à Lille pour avoir une meilleure idée de ce que l’on est capable de faire. »

Comment jugez-vous l’intégration des recrues ?


« C’est très encourageant, et agréable de les voir s’intégrer si vite. Au PSG, on s’attend à avoir des recrues efficaces le plus tôt possible. Ce sera sur la durée que je pourrai les juger, mais en tous cas ce sont des débuts prometteurs. »


Le PSG a-t-il déjà atteint son meilleur niveau ?

« On a vu à Valenciennes qu’il y avait encore beaucoup de travail. Des corrections sont à faire sur les plans défensif et collectif. Comment récupérer le ballon, ne pas jouer trop bas, améliorer la transition entre la récupération et les phases offensives. Mais c’est tout de même de bon augure. C’est encourageant et ça nous met en confiance. Les victoires engendrent les victoires, mais il ne faut pas s’enflammer. Il y a encore beaucoup de travail à accomplir. »

C’est donc sur une bonne dynamique que Paris reçoit Lille ce dimanche…

« Il vaut mieux accueillir Lille après une victoire. On s’attend à un match difficile. Lille a pris un point en trois matches. Face à nous, ils vont vouloir récupérer les points perdus à domicile. Nous sommes avertis et nous savons qu’il faudra faire un grand match pour gagner. »

Etes-vous satisfait du retour de Guillaume Hoarau ?

« C’est une bonne chose. Guillaume récupère tout doucement. Il a besoin de jouer, de retrouver ses repères et les automatismes avec ses coéquipiers. Je suis très content de son retour parce que cela va me donner des options supplémentaires. J’espère qu’il va être efficace très vite. »


PSG.fr

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PSG : Kezman absent de l'entraînement

Une seule absence à déplorer lors de la séance d'entraînement du PSG, mardi au Camp des Loges : celle de Mateja Kezman. L'attaquant se trouvait en Serbie pour des raisons administratives, selon le site officiel du club.


football365.fr
Dubdadda
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Qui paiera le « nouveau » Parc des Princes ?

Cette absence résume tout. Au mois de juillet, Jean-Pierre Escalettes, président de la Fédération, et Frédéric Thiriez, son homologue de la Ligue, ont achevé une tournée de plusieurs mois qui les a conduits dans toutes les villes candidates à l’Euro 2016. On les a vus à Lille, Marseille, Bordeaux ou encore Nancy. Douze municipalités ont été visitées.

Deux manquent à l’appel : Saint-Denis, où trône le Stade de France, sûr d’être retenu, et Paris, qui tarde à officialiser la candidature du Parc des Princes, un équipement municipal. Ce dernier « oubli » sera bientôt réparé : Bertrand Delanoë, le maire de la ville, va « bientôt » (selon son entourage) rencontrer les deux pontes du football français.
Actuellement, le département de la jeunesse et des sports de Paris et une équipe de consultants étudient avec attention le cahier des charges de l’UEFA et les contacts sont réguliers entre la Fédération et la Ville, où l’on estime être dans les temps.

La mairie ne participera pas

En l’état actuel, le Parc ne peut pas accueillir l’Euro 2016. Il ne répond pas aux exigences d’accueil fixées par l’UEFA qui obligent par exemple les enceintes à se doter de sièges VIP quasiment partout. Il faut également construire des loges, améliorer la luminosité… « Convivialité » est le mot d’ordre instauré par l’UEFA. Avec sa capacité actuelle (environ 47 000 places), le Parc ne peut postuler qu’à l’organisation du premier tour de l’Euro jusqu’aux quarts de finale (40 000 sièges minimum requis). Il ne pourrait pas proposer une demi-finale (50 000 minimum), ce qui l’arrange puisqu’à ce moment-là, le lifting coûterait encore plus cher.

La rénovation du Parc des Princes oscille pour l’instant entre 50 et 75 millions d’euros. Selon nos informations, la mairie de Paris ne participera pas au coût des travaux. Après les critiques, recours et pétitions s’abattant sur le nouveau Jean-Bouin (150 millions minimun sur deniers publics), la mairie privilégie cette fois-ci une autre option. Il s’agira donc d’une maîtrise d’ouvrage privé. Colony Capital, propriétaire du PSG et concessionnaire de l’enceinte de la porte d’Auteuil jusqu’en 2014, est prêt à le financer en partie, mais souhaite passer de la forme juridique de la concession à celle du bail emphytéotique (de longue durée) pour en amortir le coût.

Ce dossier politique, hypersensible, sera au coeur des discussions ce matin au Camp des Loges où Bertrand Delanoë se rend pour sa visite annuelle. Il s’entretiendra du sujet pour la première fois avec Robin Leproux, le futur président du PSG.


Le Parisien
Dubdadda
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B. Delanoë au Camp des Loges

Comme chaque année, le Maire de Paris est venu rencontrer les joueurs et le staff au Camp des Loges ce mercredi matin.

Après avoir visité les installations du centre d'entraînement en compagnie de Robin Leproux et s'être vu remettre un maillot floqué à son nom, Bertrand Delanoë s'est entretenu avec Antoine Kombouaré qui lui a présenté ses joueurs.


PSG.fr
NeiBaF
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Le Parc est bien candidat

Le futur président du Paris SG, Robin Leproux, était mercredi matin au Camp des Loges, le centre d'entraînement du club parisien, pour accueillir Bertrand Delanoë venu saluer les joueurs. Ce fut l'occasion pour le maire de Paris d'évoquer la candidature de la capitale, propriétaire du Parc des Princes, à l'Euro 2016, dont la condition sine qua non est la rénovation de l'enceinte sportive. Des travaux que l'actionnaire majoritaire, Colony Capital, ne veut pas supporter financièrement à lui seul (on parle d'un coût global compris entre 50 et 75 millions d'euros).

Robin Leproux a voulu néanmoins se montrer optimiste quant au montage économique du dossier. «On est à l'unisson avec la Mairie de Paris (ndlr : propriétaire du Parc) pour faire un trés très beau stade pour les cinquante ans à venir. Le cahier des charges de l'UEFA est ce qu'il est (sièges VIP, loges, éclairage etc..) mais le Parc fera partie des stades pour l'Euro 2016, on ne peut pas l'imaginer autrement. C'est trop tôt pour savoir qui paiera mais notre projet sera crédible».

L'Equipe.fr
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