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Quand Cavani et Blanc jouent au ping-pong avec un champion olympique
Un temple datant de 600 ans transformé en hôtel dans une ruelle à deux pas de la cité Interdite : c'est là ce vendredi matin que le PSG et son partenaire chinois Huawei, spécialisé dans la téléphonie, ont activé leur relation commerciale signée il y a quelques mois contre 1,3 million d'euros annuels. Edinson Cavani et Laurent Blanc ont été mobilisés pour l'occasion et ont affronté au tennis de table Wang Hao, double champion olympique et sept fois champion du monde de la discipline.
Incident diplomatique évité de peu
Son maillot sur le dos, l'attaquant parisien a défié le pongiste chinois quelques minutes avec une raquette. Pour corser la tâche du multiple champion du monde il lui a été demandé de jouer avec un téléphone Huawei. Il en a fait de même contre Blanc. Le coach parisien a voulu l'imiter et a sorti de sa poche son portable, un iPhone du concurrent américain Apple. Blanc l'a vite rangé et un incident diplomatique a été évité de peu...
Cette opération commerciale s'est achevée par une remise de cadeaux: raquettes de ping-pong siglées PSG et maillots du club contre téléphones. Le PSG a remis des tuniques... d'Ibra floquées du numéro 10 et écrites en mandarin. C'est le Suédois qui devait assurer ce partenariat. Très utilisé depuis son arrivée en Asie, Ibrahimovic est fatigué et a préféré se décommander.
Un temple datant de 600 ans transformé en hôtel dans une ruelle à deux pas de la cité Interdite : c'est là ce vendredi matin que le PSG et son partenaire chinois Huawei, spécialisé dans la téléphonie, ont activé leur relation commerciale signée il y a quelques mois contre 1,3 million d'euros annuels. Edinson Cavani et Laurent Blanc ont été mobilisés pour l'occasion et ont affronté au tennis de table Wang Hao, double champion olympique et sept fois champion du monde de la discipline.
Incident diplomatique évité de peu
Son maillot sur le dos, l'attaquant parisien a défié le pongiste chinois quelques minutes avec une raquette. Pour corser la tâche du multiple champion du monde il lui a été demandé de jouer avec un téléphone Huawei. Il en a fait de même contre Blanc. Le coach parisien a voulu l'imiter et a sorti de sa poche son portable, un iPhone du concurrent américain Apple. Blanc l'a vite rangé et un incident diplomatique a été évité de peu...
Cette opération commerciale s'est achevée par une remise de cadeaux: raquettes de ping-pong siglées PSG et maillots du club contre téléphones. Le PSG a remis des tuniques... d'Ibra floquées du numéro 10 et écrites en mandarin. C'est le Suédois qui devait assurer ce partenariat. Très utilisé depuis son arrivée en Asie, Ibrahimovic est fatigué et a préféré se décommander.
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Les petits tourments du PSG à Pékin
Trophée des champions (J - 1). Le séjour à Pékin a réservé quelques surprises aux Parisiens. Mais pas de quoi les détourner de leur mission demain face à Guingamp pour le premier titre en jeu de la saison.
Séduire les fans et pénétrer le marché économique chinois jusque-là inconnu du PSG se mérite. Depuis son arrivée à Pékin mercredi, la délégation parisienne s'agace de certains désagréments vécus. Elle se heurte à la culture et au fonctionnement locaux, différents de son premier contact avec ce continent, dans les jours précédents, à Hongkong, cité plus occidentale que chinoise.
L'irritation est d'autant plus palpable que le club n'a pas pu gérer à sa manière tout le séjour, puisque le Trophée des champions, demain face à Guingamp, est organisé par la Ligue de football professionnel (LFP). Tour d'horizon des petits tracas parisiens.
L'heure, c'est l'heure
La scène fera date. Il est 11 heures hier sur le terrain du Workers Stadium, l'entraînement du PSG touche à sa fin et celui de Guingamp doit suivre. Un officiel chinois entre alors sur la pelouse et ordonne de manière peu diplomatique de mettre fin à la séance. De sa grosse voix, Philippe Lambert, le préparateur physique en chef parisien, le rabroue en français. Au bord de la pelouse, Arnaud Rouger, directeur des activités sportives de la LFP, fulmine. « Qu'il arrête, sinon ça va très mal se passer... » lance-t-il en direction du traducteur qui s'empresse de passer le message. Les Parisiens quittent la pelouse. Motta, trempé de sueur après les efforts, prend alors dans ses bras le dit Chinois pendant de longues secondes. Pas sûr que ce dernier ait réellement apprécié. Un membre du staff parisien glisse : « C'est compliqué ici... »
Pas de passe-droit
C'est une requête très souvent, pour ne pas dire toujours, accordée au PSG quand il se déplace en France et même en Europe. A la descente de l'avion, les joueurs et le staff ont l'habitude de voir leur bus les attendre sur le tarmac afin de filer directement à l'hôtel sans devoir passer par les terminaux. La direction parisienne a donc formulé cette demande aux autorités locales. Celles-ci l'ont refusée. Mercredi, le PSG a aussi connu quelques soucis à la douane à son arrivée. Les douaniers chinois n'auraient pas reçu de la LFP tous les papiers nécessaires pour l'entrée du matériel parisien sur le territoire.
Trophée des champions (J - 1). Le séjour à Pékin a réservé quelques surprises aux Parisiens. Mais pas de quoi les détourner de leur mission demain face à Guingamp pour le premier titre en jeu de la saison.
Séduire les fans et pénétrer le marché économique chinois jusque-là inconnu du PSG se mérite. Depuis son arrivée à Pékin mercredi, la délégation parisienne s'agace de certains désagréments vécus. Elle se heurte à la culture et au fonctionnement locaux, différents de son premier contact avec ce continent, dans les jours précédents, à Hongkong, cité plus occidentale que chinoise.
L'irritation est d'autant plus palpable que le club n'a pas pu gérer à sa manière tout le séjour, puisque le Trophée des champions, demain face à Guingamp, est organisé par la Ligue de football professionnel (LFP). Tour d'horizon des petits tracas parisiens.
L'heure, c'est l'heure
La scène fera date. Il est 11 heures hier sur le terrain du Workers Stadium, l'entraînement du PSG touche à sa fin et celui de Guingamp doit suivre. Un officiel chinois entre alors sur la pelouse et ordonne de manière peu diplomatique de mettre fin à la séance. De sa grosse voix, Philippe Lambert, le préparateur physique en chef parisien, le rabroue en français. Au bord de la pelouse, Arnaud Rouger, directeur des activités sportives de la LFP, fulmine. « Qu'il arrête, sinon ça va très mal se passer... » lance-t-il en direction du traducteur qui s'empresse de passer le message. Les Parisiens quittent la pelouse. Motta, trempé de sueur après les efforts, prend alors dans ses bras le dit Chinois pendant de longues secondes. Pas sûr que ce dernier ait réellement apprécié. Un membre du staff parisien glisse : « C'est compliqué ici... »
Pas de passe-droit
C'est une requête très souvent, pour ne pas dire toujours, accordée au PSG quand il se déplace en France et même en Europe. A la descente de l'avion, les joueurs et le staff ont l'habitude de voir leur bus les attendre sur le tarmac afin de filer directement à l'hôtel sans devoir passer par les terminaux. La direction parisienne a donc formulé cette demande aux autorités locales. Celles-ci l'ont refusée. Mercredi, le PSG a aussi connu quelques soucis à la douane à son arrivée. Les douaniers chinois n'auraient pas reçu de la LFP tous les papiers nécessaires pour l'entrée du matériel parisien sur le territoire.
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Lucas apte, Rabiot forfait
Si la confrontation entre le PSG et Guingamp reflète, à la virgule près, les entraînements des deux équipes effectués hier matin, alors le premier trophée décerné cette saison va filer en Bretagne. Les Guingampais ont mis, en effet, plus d'intensité que leurs adversaires pendant leur heure de travail sur la pelouse du Workers Stadium de Pékin.
Après un footing et un échauffement, Ibrahimovic et ses partenaires ont disputé un toro au petit trot. Le même exercice, joué par les Costarmoricains un peu plus tard, s'est révélé beaucoup plus dynamique avec un pressing agressif.
Après leur périple à Hongkong et les séances effectuées dans la chaleur et l'humidité de l'ancienne colonie anglaise, les Parisiens ménagent un peu leurs efforts. « Il fait un peu moins chaud qu'à Hongkong, même si samedi (demain) il est annoncé un temps plus lourd, précise Lucas Digne. C'est un peu plus compliqué de s'entraîner qu'en France. »
Le PSG a toutefois enregistré hier une bonne nouvelle. Lucas est complètement rétabli. Le Brésilien, touché à une cheville contre Videoton (4-3) le 12 juillet, pourra participer à ce Trophée des champions. Après la promenade de santé contre Kitchee (6-2), Laurent Blanc n'était pourtant pas apparu spécialement optimiste en parlant d'une blessure difficile à soigner. Hier, le Brésilien a participé normalement à l'entraînement. Il entrera, en conséquence, en cours de jeu demain. Il paraît difficile, en effet, d'imaginer le staff prendre le risque de le titulariser après presque trois semaines d'arrêt.
En revanche, Adrien Rabiot, également en délicatesse avec une cheville, est forfait. Hier, il a travaillé en salle le matin avant de retrouver le terrain l'après-midi pour une séance supplémentaire avec les trois gardiens, Lucas, Bambock, Kimpembe, Augustin et Cavani. L'Uruguayen poursuit, lui, sa préparation accélérée et bénéficiera également d'un peu de temps de jeu face aux coéquipiers de Mathis.
A Guingamp, outre les trois suspendus (Sankharé, Diallo, Bègue), Gourvennec composera aussi sans Lössl, son gardien danois. Touché à une cuisse, il est en phase de reprise. Yatabaré, de retour dans le groupe après son transfert avorté au Qatar, devrait être titulaire.
Pascal Gentil, ancien champion français de taekwondo, installé à Pékin depuis cinq ans pour le compte de Veolia Environnement, est passé pendant l'entraînement saluer les Parisiens et Laurent Blanc. Les deux hommes se connaissent bien depuis plusieurs années.
Si la confrontation entre le PSG et Guingamp reflète, à la virgule près, les entraînements des deux équipes effectués hier matin, alors le premier trophée décerné cette saison va filer en Bretagne. Les Guingampais ont mis, en effet, plus d'intensité que leurs adversaires pendant leur heure de travail sur la pelouse du Workers Stadium de Pékin.
Après un footing et un échauffement, Ibrahimovic et ses partenaires ont disputé un toro au petit trot. Le même exercice, joué par les Costarmoricains un peu plus tard, s'est révélé beaucoup plus dynamique avec un pressing agressif.
Après leur périple à Hongkong et les séances effectuées dans la chaleur et l'humidité de l'ancienne colonie anglaise, les Parisiens ménagent un peu leurs efforts. « Il fait un peu moins chaud qu'à Hongkong, même si samedi (demain) il est annoncé un temps plus lourd, précise Lucas Digne. C'est un peu plus compliqué de s'entraîner qu'en France. »
Le PSG a toutefois enregistré hier une bonne nouvelle. Lucas est complètement rétabli. Le Brésilien, touché à une cheville contre Videoton (4-3) le 12 juillet, pourra participer à ce Trophée des champions. Après la promenade de santé contre Kitchee (6-2), Laurent Blanc n'était pourtant pas apparu spécialement optimiste en parlant d'une blessure difficile à soigner. Hier, le Brésilien a participé normalement à l'entraînement. Il entrera, en conséquence, en cours de jeu demain. Il paraît difficile, en effet, d'imaginer le staff prendre le risque de le titulariser après presque trois semaines d'arrêt.
En revanche, Adrien Rabiot, également en délicatesse avec une cheville, est forfait. Hier, il a travaillé en salle le matin avant de retrouver le terrain l'après-midi pour une séance supplémentaire avec les trois gardiens, Lucas, Bambock, Kimpembe, Augustin et Cavani. L'Uruguayen poursuit, lui, sa préparation accélérée et bénéficiera également d'un peu de temps de jeu face aux coéquipiers de Mathis.
A Guingamp, outre les trois suspendus (Sankharé, Diallo, Bègue), Gourvennec composera aussi sans Lössl, son gardien danois. Touché à une cuisse, il est en phase de reprise. Yatabaré, de retour dans le groupe après son transfert avorté au Qatar, devrait être titulaire.
Pascal Gentil, ancien champion français de taekwondo, installé à Pékin depuis cinq ans pour le compte de Veolia Environnement, est passé pendant l'entraînement saluer les Parisiens et Laurent Blanc. Les deux hommes se connaissent bien depuis plusieurs années.
