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Homer
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Quand Cavani et Blanc jouent au ping-pong avec un champion olympique

Un temple datant de 600 ans transformé en hôtel dans une ruelle à deux pas de la cité Interdite : c'est là ce vendredi matin que le PSG et son partenaire chinois Huawei, spécialisé dans la téléphonie, ont activé leur relation commerciale signée il y a quelques mois contre 1,3 million d'euros annuels. Edinson Cavani et Laurent Blanc ont été mobilisés pour l'occasion et ont affronté au tennis de table Wang Hao, double champion olympique et sept fois champion du monde de la discipline.

Incident diplomatique évité de peu

Son maillot sur le dos, l'attaquant parisien a défié le pongiste chinois quelques minutes avec une raquette. Pour corser la tâche du multiple champion du monde il lui a été demandé de jouer avec un téléphone Huawei. Il en a fait de même contre Blanc. Le coach parisien a voulu l'imiter et a sorti de sa poche son portable, un iPhone du concurrent américain Apple. Blanc l'a vite rangé et un incident diplomatique a été évité de peu...

Cette opération commerciale s'est achevée par une remise de cadeaux: raquettes de ping-pong siglées PSG et maillots du club contre téléphones. Le PSG a remis des tuniques... d'Ibra floquées du numéro 10 et écrites en mandarin. C'est le Suédois qui devait assurer ce partenariat. Très utilisé depuis son arrivée en Asie, Ibrahimovic est fatigué et a préféré se décommander.


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Les petits tourments du PSG à Pékin

Trophée des champions (J - 1). Le séjour à Pékin a réservé quelques surprises aux Parisiens. Mais pas de quoi les détourner de leur mission demain face à Guingamp pour le premier titre en jeu de la saison.

Séduire les fans et pénétrer le marché économique chinois jusque-là inconnu du PSG se mérite. Depuis son arrivée à Pékin mercredi, la délégation parisienne s'agace de certains désagréments vécus. Elle se heurte à la culture et au fonctionnement locaux, différents de son premier contact avec ce continent, dans les jours précédents, à Hongkong, cité plus occidentale que chinoise.

L'irritation est d'autant plus palpable que le club n'a pas pu gérer à sa manière tout le séjour, puisque le Trophée des champions, demain face à Guingamp, est organisé par la Ligue de football professionnel (LFP). Tour d'horizon des petits tracas parisiens.

L'heure, c'est l'heure

La scène fera date. Il est 11 heures hier sur le terrain du Workers Stadium, l'entraînement du PSG touche à sa fin et celui de Guingamp doit suivre. Un officiel chinois entre alors sur la pelouse et ordonne de manière peu diplomatique de mettre fin à la séance. De sa grosse voix, Philippe Lambert, le préparateur physique en chef parisien, le rabroue en français. Au bord de la pelouse, Arnaud Rouger, directeur des activités sportives de la LFP, fulmine. « Qu'il arrête, sinon ça va très mal se passer... » lance-t-il en direction du traducteur qui s'empresse de passer le message. Les Parisiens quittent la pelouse. Motta, trempé de sueur après les efforts, prend alors dans ses bras le dit Chinois pendant de longues secondes. Pas sûr que ce dernier ait réellement apprécié. Un membre du staff parisien glisse : « C'est compliqué ici... »

Pas de passe-droit

C'est une requête très souvent, pour ne pas dire toujours, accordée au PSG quand il se déplace en France et même en Europe. A la descente de l'avion, les joueurs et le staff ont l'habitude de voir leur bus les attendre sur le tarmac afin de filer directement à l'hôtel sans devoir passer par les terminaux. La direction parisienne a donc formulé cette demande aux autorités locales. Celles-ci l'ont refusée. Mercredi, le PSG a aussi connu quelques soucis à la douane à son arrivée. Les douaniers chinois n'auraient pas reçu de la LFP tous les papiers nécessaires pour l'entrée du matériel parisien sur le territoire.


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Lucas apte, Rabiot forfait

Si la confrontation entre le PSG et Guingamp reflète, à la virgule près, les entraînements des deux équipes effectués hier matin, alors le premier trophée décerné cette saison va filer en Bretagne. Les Guingampais ont mis, en effet, plus d'intensité que leurs adversaires pendant leur heure de travail sur la pelouse du Workers Stadium de Pékin.
Après un footing et un échauffement, Ibrahimovic et ses partenaires ont disputé un toro au petit trot. Le même exercice, joué par les Costarmoricains un peu plus tard, s'est révélé beaucoup plus dynamique avec un pressing agressif.

Après leur périple à Hongkong et les séances effectuées dans la chaleur et l'humidité de l'ancienne colonie anglaise, les Parisiens ménagent un peu leurs efforts. « Il fait un peu moins chaud qu'à Hongkong, même si samedi (demain) il est annoncé un temps plus lourd, précise Lucas Digne. C'est un peu plus compliqué de s'entraîner qu'en France. »

Le PSG a toutefois enregistré hier une bonne nouvelle. Lucas est complètement rétabli. Le Brésilien, touché à une cheville contre Videoton (4-3) le 12 juillet, pourra participer à ce Trophée des champions. Après la promenade de santé contre Kitchee (6-2), Laurent Blanc n'était pourtant pas apparu spécialement optimiste en parlant d'une blessure difficile à soigner. Hier, le Brésilien a participé normalement à l'entraînement. Il entrera, en conséquence, en cours de jeu demain. Il paraît difficile, en effet, d'imaginer le staff prendre le risque de le titulariser après presque trois semaines d'arrêt.

En revanche, Adrien Rabiot, également en délicatesse avec une cheville, est forfait. Hier, il a travaillé en salle le matin avant de retrouver le terrain l'après-midi pour une séance supplémentaire avec les trois gardiens, Lucas, Bambock, Kimpembe, Augustin et Cavani. L'Uruguayen poursuit, lui, sa préparation accélérée et bénéficiera également d'un peu de temps de jeu face aux coéquipiers de Mathis.

A Guingamp, outre les trois suspendus (Sankharé, Diallo, Bègue), Gourvennec composera aussi sans Lössl, son gardien danois. Touché à une cuisse, il est en phase de reprise. Yatabaré, de retour dans le groupe après son transfert avorté au Qatar, devrait être titulaire.

Pascal Gentil, ancien champion français de taekwondo, installé à Pékin depuis cinq ans pour le compte de Veolia Environnement, est passé pendant l'entraînement saluer les Parisiens et Laurent Blanc. Les deux hommes se connaissent bien depuis plusieurs années.


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Homer
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Ibra : «Faire mieux que la saison passée»

Zlatan Ibrahimovic n'a pas caché vendredi ses ambitions avec le PSG avant le début de la nouvelle saison. L'attaquant suédois espère l'entamer par un premier titre, samedi (14h00), lors du Trophée des champions face à Guingamp.

Il est arrivé avec un visage fermé mais il est parti sur un éclat de rire. La conférence de presse était normalement terminée quand Zlatan Ibrahimovic a pris le temps de répondre à une ultime question d’un confrère chinois qui voulait savoir s’il y avait une chance de le revoir en Chine après le Trophée des champions qu’il disputera samedi à Pékin face à Guingamp (14h00). «Il y aurait un long chemin à parcourir avant d’en arriver là. Parlez-en aux Qataris !», a-t-il souri.

«Zlatan Ibrahimovic, dans quel état d’esprit êtes-vous à l’approche de ce début de saison ?

J’ai passé de bonnes vacances. Je suis allé à la Coupe du monde et je l’ai regardée à la télévision. Je m’entraîne maintenant depuis trois semaines. Demain (samedi), on joue notre premier match officiel et on peut gagner un trophée. C’est un match pour gagner un titre. Si on gagne ce premier match, on pourra se concentrer sur les autres trophées. On est prêt et on reste une bonne équipe, même s’il nous manque quelques joueurs.

Quels sont vos objectifs cette saison ?

Le but, c’est de faire mieux que la saison passée, qui a été fantastique avec l’obtention de trois trophées (Championnat, Coupe de la Ligue et Trophée des champions). De nouveaux joueurs nous ont rejoint et on attend qu’ils aident l’équipe à progresser. On s’entraîne dur et on est très concentré sur la poursuite du projet du club qu’on veut faire progresser. On a beaucoup de pression. Les joueurs qui sont là aiment ça et sont habitués. Il ne suffit pas de dire qu’on a une bonne équipe, il faut qu’on le démontre.

«On a une meilleure équipe que la leur mais on ne va pas la sous-estimer»

Que savez-vous de Guingamp ?


Je sais que c’est une bonne équipe. On a joué deux fois contre eux la saison passée et ces deux matches n’ont pas été faciles. On a une meilleure équipe que la leur mais on ne va pas la sous-estimer. À nous de faire ce qu’il faut après avoir fait une bonne préparation en Chine.

Pour aller plus loin en Ligue des champions, il va vous falloir une bonne défense. Avez-vous eu des nouvelles de Thiago Silva et David Luiz depuis la fin de la Coupe du monde ?

Je ne sais pas quelles nouvelles vous voulez avoir. Ils sont toujours en vacances. Si vous voulez, vous pouvez les suivre sur Instagram ou Twitter ! La semaine prochaine à leur retour, je pourrai vous donner davantage de nouvelles !

Entre la chaleur et le décalage horaire, pensez-vous que les conditions seront réunies pour une belle rencontre ?

Ce n’était pas facile, honnêtement, surtout au début. On est en Chine depuis une semaine et c’est un avantage. On s’est s’adapté désormais au climat et au décalage horaire. On sera dans le rythme de ce fuseau horaire.»

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Laurent Blanc : «Nous avons une obligation de résultat»

A la veille de ce premier rendez-vous officiel de la saison, disputé samedi à Pékin contre Guingamp, Laurent Blanc a dressé un état des lieux de ses troupes. «Nous ne sommes pas prêts physiquement, prévient-il. Nous n'avons pas encore récupéré tous nos joueurs. Mais c'était aussi un peu le cas l'année dernière lorsque nous avons joué la précédente édition au Gabon (contre Bordeaux, 2-1). Nous avons tout de même une obligation de résultat. Nous devrons tout faire pour gagner.»

Après les propos d'Edinson Cavani qui a nié toute volonté de départ, le coach parisien a aussi mis les choses au clair. «Il a donné la meilleure des réponses hier par rapport à toutes les rumeurs lancées. Il a dit qu'il était heureux à Paris et que tout n'était pas en jeu par rapport à son positionnement sur le terrain», précise-t-il.

En revanche, il a refusé de préciser si l'Uruguayen évoluerait cette saison à la pointe de l'attaque, laissant même entendre qu'il devrait rester sur un côté. «J'ai eu un entretien avec lui mais ça restera entre nous. Tous les joueurs ont une position favorite. Mais, moi, ce qui me préoccupe, c'est avant tout d'avoir une équipe performante. Cavani est un joueur qui a une large palette. Il peut jouer bien plus qu'avant-centre.»


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Ibrahimovic : «Dire qu’on est une grande équipe ne suffit pas»

A moins de vingt-quatre heures du Trophée des champions contre Guingamp, l'attaquant vedette du PSG Zlatan Ibrahimovic a affirmé haut et fort les ambitions de son club.

Comment allez-vous ?

Ibrahimovic. Les vacances ont été bonnes. J'ai repris l'entraînement il y a deux semaines et demain, c'est notre premier match officiel avec un titre à remporter. C'est très important pour nous. Si nous arrivons à gagner, on mettra la barre très haut pour le reste de la saison. Cela nous permettra de nous concentrer plus sereinement sur la suite. Il nous manque beaucoup de joueurs, mais une grande équipe doit pouvoir se débrouiller sans eux.

Que connaissez-vous de Guingamp ?

Je sais qu'ils ont une bonne équipe. Nos deux matchs contre eux la saison passée n'avaient pas été faciles. On ne doit pas les sous-estimer. On est plus forts, mais il y a un match à jouer. A nous de faire ce qu'il faut. On a eu une bonne préparation en Chine.

La chaleur, l'humidité et le décalage horaire vont-ils vous gêner ?

Ce n'était pas facile, pour être honnête, surtout les premiers jours. Mais on est là depuis une semaine. On a pu s’adapter à toutes ces conditions, au climat et au décalage horaire. On avait du mal à dormir les premiers jours, mais là on dort bien. Ce sera un gros avantage.

Quels sont les objectifs de la saison?

Faire mieux que la saison passée. On a réalisé une saison fantastique avec la conquête de trois trophées. On est concentré pour faire avancer et grandir encore plus ce projet. On a la pression mais les joueurs qui sont là y sont habitués. Dire qu'on est une grande équipe ne suffit pas. Il faut le démontrer sur le terrain.


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Varino
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SI LOIN, LES ÉTOILES

Au stade des Ouvriers de Pékin, le PSG essaiera de lancer sa saison en évitant toutes tensions malvenues. Guingamp, lui, espère créer la première surprise de la saison.


IL FLOTTE devant ce Trophée des champions, le sixième en terre étrangère, un voile à peine moins épais que celui qui obstrue en permanence le ciel de Pékin. Ce duvet grisâtre uniforme qui empêche de deviner si c’est vraiment bleu derrière. Eh bien, il est aussi difficile de discerner le sentiment réel sous le discours de joueurs et entraîneurs trop bien briefés pour bouder l’idée de remporter un trophée même un peu factice.

À une semaine de la reprise de la L 1, le déplacement est loin d’être anodin pour les organismes : douze heures d’avion (dans des conditions certes confortables), la petite aiguille de la montre qui avance de six tours au cadran, et un climat étouffant, même suffocant au moindre effort. La pollution, ici, est visible à l’oeil nu, et elle accentue le phénomène d’oppression. Même Zlatan Ibrahimovic, que l’on ne peut pas soupçonner d’être douillet, s’est fendu d’une confession : « Ce n’était pas facile, honnêtement, surtout au début. On est en Chine depuis une semaine, et c’est un avantage. On s’est s’adaptés désormais à la chaleur et au décalage horaire. On sera dans le rythme. »

BLANC : « ON N’EST PAS ENCORE TOUT À FAIT PRÊTS »

Lors du premier entraînement au stade des Ouvriers, l’encadrement parisien s’est employé à nettoyer la pelouse bosselée de dizaines de crottes de chat. Un comble quand on vient de si loin pour vendre sa marque comme un symbole du luxe. Quoi qu’il en soit, le PSG a ciblé ce rendez-vous, remporté dans la douleur, l’an passé à Libreville, face à Bordeaux (2-1). Un succès qui avait eu l’effet d’un trèfle à quatre feuilles sur la suite d’une saison maîtrisée. « Pouvoir obtenir un trophée lors du premier match officiel est une bonne chose. Cela peut lancer notre saison, on l’a vu l’année dernière, observait Laurent Blanc, l’entraîneur du PSG, en conférence de presse. Cela nous avait mis en confiance pour la suite. » L’absence de six joueurs majeurs (voir par ailleurs) et des trois quarts de son socle défensif (Silva, David Luiz, Maxwell) dessine cependant une silhouette plus humaine à l’ogre parisien. Un point de vue partagé par le Guingampais Lionel Mathis : « Sans certains de ses meilleurs éléments, cela peut nous laisser une petite chance. Il reste dans cette équipe de très grands talents individuels, elle est favorite, mais Paris est certainement moins fort. » L’EAG accède pour la deuxième fois de son histoire à cette rencontre de gala. Finaliste malheureux de la première édition délocalisée (Montréal en 2009), le club des Côtes-d’Armor s’était incliné face aux Girondins de Laurent Blanc (0-2), tenants du trophée et champions de France. À l’issue de la saison, il était même descendu en National. Pas mal pour les symboles, mais insuffisant pour inquiéter Thibault Giresse, rescapé de cette édition 2009 : « C’est un match prestigieux et un trophée à aller chercher. Il vaut mieux prendre les Parisiens maintenant, parce qu’en milieu de saison ils sont pratiquement injouables. On va vendre chèrement notre peau, et à nous de faire parler de Guingamp dans un pays de 1,3 milliard d’habitants, même si cela n’est que pour quelques jours. »

Une défaite contrarierait les plans du champion de France et de son principal ambassadeur en Chine, Ibrahimovic, catégorique au moment d’affirmer ses ambitions : « Le but, c’est de faire mieux que la saison passée, qui a été fantastique avec l’obtention de trois trophées (Championnat, Coupe de la Ligue et Trophée des champions). » Lors de l’exercice précédent, le PSG a souffert face au Guingamp de Gourvennec. Pour preuve, les trois buts inscrits par les Parisiens contre les Bretons l’ont été après la 87e minute (2-0, le 31 août 2013 ; 1-1, le 25 janvier 2014). Blanc, lui, a conscience qu’il repart sur une saison où le niveau d’exigence va monter d’un cran au Qatar : « On a une obligation de victoire. On le sait. Et dans les grands clubs, la pression existe toujours pour les entraîneurs. » Blanc sait parfaitement où il a posé les pieds. Et sur ces terres, il est toujours préférable de gagner.



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Cavani, balle au centre

L’avenir de l’attaquant uruguayen semble s’inscrire au PSG, au moins à court terme. Un doute subsiste toutefois sur son utilisation dans le dispositif de Laurent Blanc.


AUSSI PRÈS qu’il est permis de l’approcher, Edinson Cavani dévoile une personnalité charmante et délicate. Hier matin, par exemple, l’attaquant parisien était attendu au temple. Un ancien lieu de culte traditionnel, vieux de six cents ans, classé au patrimoine mondial de l’UNESCO et transformé en hôtel et restaurant de prestige. Il remplaçait Zlatan Ibrahimovic, éprouvé par la préparation et déjà trop sollicité dans ce type d’exercices. Accompagné par son entraîneur Laurent Blanc, l’Uruguayen devait y défier le double champion olympique (2008, 2012) et septuple champion du monde de tennis de table Wang Hao, à l’invitation de Huawei, géant chinois de la téléphonie mobile et partenaire du PSG depuis un an. Après de brefs échanges d’échauffement, l’animateur dépêché pour l’événement a mis entre les mains du pongiste un smartphone surdimensionné à la place de sa raquette pour affronter l’Uruguayen. Une idée un brin ridicule, comme il peut y en avoir lors de ce genre de représentation, dont le « Matador » s’est sorti avec élégance, un large sourire illuminant son visage d’un bout à l’autre de la rencontre.

Au-delà de l’anecdote, sa présence hier et son comportement exemplaire indiquent une volonté commune d’afficher des relations toujours professionnelles et chaleureuses. Le mercato peut bruisser de rumeurs de départ vers Manchester United, l’ex-Napolitain les a désamorcées à la première occasion. Bien entendu, ses déclarations n’engagent que ceux qui les entendront : « Pourquoi ne le serais-je pas (parisien)? Je suis bien ici, tranquille. J'ai un contrat à respecter avec le club (jusqu’en 2018). Mais, comme je l'ai déjà dit, cela ne dépend pas uniquement de la volonté du joueur, mais aussi de certaines choses qui peuvent se passer dans le club. »

La volonté du PSG est limpide. L’Uruguayen (25 buts en 43 matches, toutes compétitions confondues la saison dernière) peut bien être le joueur le plus « bankable» de l’effectif parisien – son transfert permettrait d’attirer le Madrilène Angel Di Maria (26 ans, lié au Real jusqu’en 2018) sans enfreindre le fair-play financier –, mais, à vingt-sept ans, Cavani incarne l’avenir du club et apparaît comme le successeur logique d’Ibra (32 ans).

Un départ enverrait un signal de faiblesse de la part du PSG de QSI (Qatar Sports Investments), plutôt sujet à montrer les muscles quand les grands d’Europe lorgnent ses stars. Un an après le départ de son entraîneur Carlo Ancelotti pour le Real Madrid, Paris ne peut pas laisser apparaître de faille : cet épisode reste le meilleur exemple de ce que Nasser al-Khelaïfi, le président parisien, ne veut plus voir se reproduire.

BLANC : « N’ESSAYEZ PAS DE SAVOIR CE QU’IL S’EST DIT LORS DE NOTRE ENTRETIEN »

L’attaquant de la Celeste, lui, assure avoir obtenu des garanties sur son placement et son rôle technique dans le dispositif de Blanc : « Le staff a répondu à ce que j'avais évoqué l'année dernière (L’Équipe du 1er avril). On a juste eu de petits problèmes sur la position que je voulais occuper. J'ai dit que certaines choses devaient changer (*). Mais je me sens très bien par rapport à cela, désormais. Reste que pour un attaquant, il est préférable d’occuper une position normale pour lui. » Après avoir tenté d’éluder la question, le technicien a finalement livré son point de vue : « Cet entretien reste entre lui et moi. N’essayez pas de savoir ce qu’il s’y est dit. Il vous a répété qu’il était heureux à Paris et que tout n’était pas en rapport avec le poste auquel il évoluait. C’est une réponse qui me plaît parce que, dans le football, il faut penser collectif. Je n’en doutais pas de sa part. Effectivement, il a une position favorite, mais tous les joueurs sont dans ce cas. Moi, ce qui m’intéresse, c’est que l’équipe soit performante, notamment avec Edinson. Or, c’est tout à fait possible, puisque l’an dernier, nous l’avons été. C’est un joueur avec une palette tellement large qu’il peut jouer plus qu’avant-centre. Il l’a démontré lors du dernier Mondial. »

L’entraîneur parisien ne serait donc pas disposé à abandonner son 4-3-3. Une décision logique à croire son homologue guingampais, Jocelyn Gourvenec : « Cavani est un très grand joueur. Il est exemplaire dans le comportement et l’effort lors des matches. Alors je ne peux pas commenter la manière dont Laurent l’utilise sur le terrain, mais s’il joue devant, ce sera forcément avec Zlatan, donc, en changeant de dispositif. Or, je ne pense pas que ce sera le cas. »



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Bahebeck avec Ibra

APRÈS UN ÉCHAUFFEMENT et une séance de travail devant le but, les Parisiens se sont livrés à une petite opposition sur demi terrain lors d’une mise en place ouverte au public, hier. Comme attendu, le PSG devrait afficher son meilleur visage en dépit de l’absence de Maxwell, Thiago Silva, David Luiz, Lavezzi (vacances), Matuidi et Cabaye (reprise). Au milieu, Rabiot, qui ne s’est toujours pas entraîné, est forfait (cheville). Touché à une cheville en début de séjour, Lucas est apte et devrait débuter à droite de l’attaque. Cavani devrait lui s’asseoir sur le banc, Bahebeck occupant le côté gauche pour épauler Ibrahimovic.



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Avec une seule pointe ?

SI LES GUINGAMPAIS ont profité hier de leur matinée libre pour découvrir un quartier du vieux Pékin, ils se sont vite reconcentrés sur la stratégie à adopter pour affronter le PSG. Adepte du 4-4-2, Jocelyn Gourvennec pourrait le troquer contre un système plus dense dans l’entrejeu, comme il l’a souvent fait la saison passée face aux cadors de L 1. Privé au milieu de Sankharé et Mo. Diallo (suspendus), l’entraîneur a travaillé au stade des Ouvriers deux options : le 4-1-4-1 et un 4-2-3-1 avec les mêmes joueurs et Mu. Yatabaré seul en pointe. En l’absence de Lévêque (reprise), finalement forfait, Baca devrait débuter dans le couloir gauche de la défense.

L'Equipe
Varino
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Le trophée DU CHAMPION

Éprouvé par une préparation physique intense et des conditions de jeu limites, Zlatan Ibrahimovic a trouvé les ressources pour inscrire un doublé et offrir un premier titre à Paris cette saison.


LES SAISONS se suivent et risquent de se ressembler cruellement, au moins à l’échelle française, tant que Zlatan Ibrahimovic évoluera dans de telles sphères. Hier, face à Guingamp, en dépit des 35°C, des 80 % d’humidité et d’une pollution franchement pénible, l’attaquant star du Paris-Saint-Germain a une fois de plus assuré le spectacle et le succès de son équipe.

Et encore, il n’était pas au max, assurait Laurent Blanc, son entraîneur : « Comme l’ensemble de l’équipe, Ibra n’est pas encore au top de sa forme. On le sait, on est en retard par rapport aux autres clubs de L 1. On s’attend à souffrir, au moins au niveau physique, au début du Championnat. Mais ce qui m’a plu, c’est que malgré leur état, les niveaux très différents des uns aux autres et les conditions climatiques, il y a toujours eu cette envie de bien jouer au football, de bien mener ses actions et de le faire jusqu’au bout. Et, dans ces cas-là, Zlatan conclut énormément d’actions. Il n’est donc pas illogique, étant donné qu’il a été décisif, qu’il ait été élu homme du match. »

UNE DEMI-HEURE EN SOUTIEN DE CAVANI

Le Suédois a donc commencé par en mettre deux, au petit trot. Un ratio plutôt ordinaire le concernant. Une frappe superbe des 18 mètres qui doit beaucoup à l’étrange passivité de la défense (1-0, 9e). Puis un penalty (2-0, 20e), lequel doit surtout au travail de ses juvéniles partenaires Ongenda (19 ans) et Bahebeck (21 ans), clôturant précocement le premier bal chinois de l’histoire de la Ligue 1 . Au fil du match, on l’a vu en pointe, multiplier les appels, décrocher sur le côté gauche ou redescendre pour organiser le jeu. À l’entrée d’Edinson Cavani (61e), il a encore reculé ou partagé les avantpostes, avec les mêmes attitudes et latitudes qu’on lui connaît. Une combinaison, en pointe de l’attaque parisienne, que l’on pourrait revoir cette saison afin de satisfaire aux désirs de l’Uruguayen, frustré de son exil côté droit la saison passée.

Reste qu’après de longues semaines de trêve, on a retrouvé Zlatan égal à Zlatan. « Comme toutes les saisons, il veut tout gagner dès le départ, résumait son ami Zoumana Camara. Il place déjà la barre haut en signant un doublé. Je pense que ce ne sera pas le dernier. On a besoin de lui comme ça. C’est un joueur phare du groupe, comme le sont d’autres. Il est là, il marque des buts et fait gagner l’équipe. Il a toujours faim de victoires et de trophées. » Mais, déjà, il a aussi pu être un poil agaçant, s’adjugeant le moindre coup franc pour le mettre dans le mur ou largement au-dessus. Ou alors préférant tenter un lob de plus de 50 mètres alors que Cavani lui faisait un appel dans l’axe (90e).

IBRAHIMOVIC : « ON A ÉCRIT L’HISTOIRE ET ON VA CONTINUER DE LE FAIRE »

Reste qu’en quittant l’enceinte pékinoise, où la réussite de l’opération séduction se mesurait au nombre de maillots floqués à son nom, le colosse affichait cette humeur des soirs de succès où il est le plus décisif : disponible, souriant et bavard autant qu’il peut l’être après quatre-vingt-dix minutes passées dans une étuve. « Toutes les victoires sont importantes, car, si on avait perdu, vous vous seriez plaints, non ? », glissait-il dans un sourire entendu. « On a gagné 2-0. J’ai inscrit les deux buts mais c’est la victoire qui me rend le plus heureux. C’était un match important pour nous alors qu’il nous manquait plusieurs joueurs. Mais ceux qui ont joué ont fait un boulot fantastique. Cela signifie que nous sommes forts, mais cela ne suffit pas de le dire, on a besoin de le prouver à l’extérieur. Quand je suis arrivé à Paris, j’ai dit que nous allions écrire l’histoire. Je suis là depuis deux ans, j’entame ma troisième saison ici et on a déjà gagné cinq titres (*). On a écrit l’histoire et on va continuer de le faire. »

Aujourd’hui, l’homme et le joueur, égérie du projet de QSI à Paris, apparaissent épanouis : « J’ai toujours été heureux mais j’ai besoin aussi de gagner. Quand je gagne, je suis plus heureux mais mon boulot n’est pas terminé. J’ai encore besoin de gagner. » Et ce n’est pas le Trophée des champions qui va rassasier celui qui court après une Ligue des champions depuis le début de sa carrière. À ce sujet, il la joue quand même modeste : « On n’a pas l’obligation de la gagner. On s’entraîne pour bien jouer et on gagne ce qu’on peut gagner. Mais je pense que nous avons la possibilité d’y arriver. » Puis Zlatan Ibrahimovic s’en est retourné, direction l’avion affrété aux couleurs du PSG, pour un retour douillet vers la capitale, qui se languit de lui depuis trois mois.



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Vite emballé... et plié

L’AFFICHE de ce Trophée des champions entre le PSG et Guingamp était déséquilibrée sur le papier. Et la logique a été, malheureusement pour le suspense, vite respectée sur la pelouse du stade des Ouvriers de Pékin.

Cette rencontre a rapidement été scellée par le champion en titre parisien, sûr de sa force malgré les absences de Maxwell, Thiago Silva, David Luiz, Lavezzi, Cabaye et Matuidi, qui ont disputé la Coupe du monde. Car tout est allé trop vite pour les joueurs de Jocelyn Gourvennec, menés au score après seulement huit minutes. Ibrahimovic venait d’ouvrir la marque d’une frappe sans élan des dix-huit mètres (9e) après un premier coup franc direct à côté (5e). Et l’attaquant suédois remettait ça onze minutes plus tard, sur un penalty sifflé par M. Turpin pour une légère charge de Jacobsen sur un Bahebeck très remuant (20e). Entre ces deux buts, les Bretons avaient en plus dû recomposer leur entrejeu après la sortie sur blessure (genou) de Cardy (13e). Cela semblait faire beaucoup pour croire à un éventuel retour des vainqueurs de la Coupe de France, trop attentistes pour ne pas s’épuiser encore plus à courir dans le vide. Les Costarmoricains ont pourtant eu cette chance après une première pause-fraîcheur (27e) qui parut les revitaliser.

Mais Yatabaré voyait son penalty repoussé par Sirigu, après une obstruction de Marquinhos sur Beauvue à l’entrée de la surface (31e), alors que Bahebeck avait buté sur Samassa à l’issue d’un exploit individuel (26e). Après la mi-temps, le match s’équilibra et ce phénomène fut autant à mettre au crédit des Guingampais que des Parisiens qui préféraient désormais gérer leur avance pour jaillir en contres. Mais le score en restait finalement là puisque ni Ongenda (51e) ni Cavani, entré à sa place (66e), ne parvenaient à trouver le cadre de Samassa.

Un défaut partagé avec les Guingampais qui n’ont finalement jamais réussi à inquiéter Sirigu, à l’image des tirs mal ciblés de Yatabaré (59) , d’Alioui (64e) ou de Mathis (90e + 5). Mais, venus de loin, ils étaient surtout l’expression d’une forme d’impuissance…



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Van der Wiel assure et rassure

Absent en début de préparation sur blessure, le latéral droit néerlandais a réalisé un match intéressant aussi bien offensivement que défensivement.


VAN DER WIEL (7) Très en jambes, l’ex-joueur de l’Ajax s’est montré efficace offensivement dans son couloir. Dès la 8e minute, il offrait un très bon centre à Bahebeck, répétant ensuite ce genre d’action. En défense, il a réalisé de bonnes interventions et été un soutien important pour ses deux axiaux.

SIRIGU (6) : il a arrêté le penalty qui aurait pu remettre Guingamp dans le match (32e). Quelques relances un peu hasardeuses mais, globalement, un match serein et propre.

VAN DER WIEL(7) : voir ci-dessus.

Z. CAMARA (6) : une prestation solide, mis à part une perte de balle très dangereuse (59e). L’ancien Stéphanois s’est aussi montré à l’aise dans les airs et efficace dans le placement.

MARQUINHOS (4) : le Brésilien fut assez peu rassurant comme depuis le début de la préparation. Coupable d’une mauvaise relance vers Digne (30e), il a provoqué un penalty litigieux sur Beauvue dans la foulée.

DIGNE (4) : pas franchement mis en difficulté défensivement. Offensivement, l’essentiel des attaques parisiennes sont passées par le couloir opposé. Et ses quelques centres n’ont jamais trouvé preneur.

VERRATTI (6) : un rendement global positif au milieu. Intéressant dans ses dribbles, il s’est montré trop altruiste à l’entrée de la surface (40e) en cherchant Ibrahimovic au lieu de prendre sa chance.

THIAGO MOTTA (6) : tranquille devant sa défense, il a géré, distribué. Une perte de balle dangereuse qui a entraîné un tir sans danger de Giresse (24e).

PASTORE (6) : l’Argentin a couvert un terrain monstre et récupéré quelques ballons précieux dans l’entrejeu. Son entente avec Ibrahimovic a amené de nombreuses situations dangereuses, à l’image de l’ouverture du score. Remplacé par LUCAS (86e) après un match généreux.

ONGENDA (4) : à l’origine du centre vers Bahebeck qui a abouti au penalty (19e), il a manqué un face-à-face avec Samassa en écrasant une frappe qui passait à côté (51e). Sorti en boitant, il a été remplacé par CAVANI ( 61e ) . L’Uruguayen s’est seulement illustré sur une frappe au-dessus, après un bon dribble sur Kerbrat (66e).

IBRAHIMOVIC (8) : deux buts (9e, 20e s.p.) qui résumeraient presque sa rencontre. Mais il a, quand même, mis en difficulté Thiago Motta (24e) et complètement manqué trois coups francs.

BAHEBECK (7) : un festival de dribbles, côté droit, avant de buter sur Samassa (26e). Il a provoqué le penalty (19e) et réalisé un gros match qui aurait mérité d’être récompensé par un but. Remplacé par CHANTÔME (72e).



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Et pourtant, Paris se méfie

Les Parisiens ont débuté la saison en conservant facilement leur titre. Mais après une préparation intense, ils redoutent un début de Championnat bien plus laborieux.


DANS LA TOUFFEUR de Pékin, les Parisiens ont été au rendez-vous de leurs ambitions. Ils ont atteint le premier objectif de leur saison en conservant le Trophée des champions face à Guingamp (2-0), un an après leur victoire sur Bordeaux (2-1). « C’est une bonne conclusion à cette tournée en Chine » , appréciait Zlatan Ibrahimovic.

UNE DYNAMIQUE CONSERVÉE

Il s’agit peut-être du moins prestigieux des titres qui se trouvent sur la route des Parisiens cette saison. Mais conserver le Trophée des champions, cela voulait déjà dire beaucoup pour eux, qu’ils soient superstitieux ou non.

Car cette saison commence désormais comme la précédente, achevée avec trois titres (Trophées des champions, Coupe de la Ligue et Championnat). Ce qui n’avait rien d’anodin pour le gardien Salvatore Sirigu. « L’année dernière, cela nous avait servi pour bien lancer notre Championnat et pour être un peu plus tranquilles » , rappelait l’Italien, qui espère surfer sur la même dynamique cette saison. « Ce trophée était chez nous et on voulait le garder, souriait le défenseur Zoumana Camara. On est donc très contents de le ramener avec nous. »

DES JEUNES EN PLACE

Les absences des mondialistes qui retrouveront le Camp des Loges la semaine prochaine ne se sont pas fait ressentir hier soir. Et, outre la performance de Zlatan Ibrahimovic, les prestations des plus jeunes de l’effectif parisien n’y étaient pas rien. Tous les deux titulaires au stade des Ouvriers, Hervin Ongenda, qui profitait du retour tardif de blessure de Lucas, et surtout Jean-Christophe Bahebeck ont su se montrer au niveau de l’événement, alors qu’Adrien Rabiot (cheville) était forfait. « Je compte sur eux dans la mesure où l’on a perdu deux éléments offensifs (Ménez et Coman, transférés), annonçait Laurent Blanc. On a des jeunes qui nous ont donné confiance pendant les matches de préparation, c’était l’occasion de continuer à le faire. Le petit Hervin (Ongenda) est très intéressant. L’an dernier, c’était difficile de lui faire un peu de place. Cette année, avec les partants, ce sera difficile mais pas impossible. Ces joueurs-là ont de grandes chances de demeurer avec nous si on reste dans cette configuration-là. »

UN ÉTÉ À DIGÉRER

Si les Parisiens sont rentrés en France avec un nouveau titre, ils redoutent un début de Championnat compliqué, cette année, par les effets cumulés de la Coupe du monde et une préparation estivale intense. « Comme l’année dernière, on prend un risque parce que l’on travaille beaucoup, notamment physiquement. Cela pèse dans les jambes, reconnaît Blanc. Mais on continue sur notre idée. On a décidé de faire ça parce que l’on a des échéances très importantes qui vont au-delà du mois d’août ou du mois de septembre. » La Ligue des champions, bien sûr, qu’il est encore prématuré d’évoquer, mais qui reste l’ambition suprême. « On ne pense pas au printemps, assure Sirigu. Il faut déjà y arriver. La difficulté qu’on a, c’est qu’il y a de nombreux joueurs qui ont disputé la Coupe du monde. La préparation physique est difficile et il faut aller vite car les matches vont s’enchaîner. Des joueurs arrivent tard. Et même s’ils rentrent tard, les vacances ont été courtes. Les autres joueurs de L 1 ont plus de temps et de vacances pour se reposer et se préparer. Mais on a conscience d’avoir des difficultés à gérer et l’important, c’est de le savoir et de les affronter. »



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Pékin ? Moyen

La capitale chinoise a vécu son premier Trophée des champions avec curiosité mais sans passion.


ILS SONT ARRIVÉS tardivement et sont repartis précocement. Les supporters chinois, qui avaient la chance, hier, d’assister au Trophée des champions, ne possèdent pas encore une grande culture de football. Cela s’est vu et ce fut malheureusement criant au moment de la remise de la coupe.

En effet, en ce samedi soir de Saint-Valentin locale, il était 22 h 15 quand un Zlatan Ibrahimovic visiblement très joyeux la soulevait dans un stade… quasiment déserté. L’enceinte avait commencé à se vider au milieu de la seconde période, au moment de la très nette baisse d’intensité de la rencontre. Au moment, surtout, où la gestion du score par le PSG n’intéressait plus grand monde chez des spectateurs d’abord avides de spectacle et de stars, nettement moins sensibles aux confrontations tactiques. À l’image des sifflets accompagnant une passe à dix parisienne. Ils étaient pourtant près de 40 000 à s’être déplacés pour l’événement, dans un stade de 60 000 sièges. En fait, le plein ne fut pas loin d’être atteint quand on sait que les Chinois ne commercialisent que 80 % des places pour des raisons de sécurité. Cette affluence surprit pourtant Alain Perrin, sélectionneur de la Chine depuis mars, qui reprit avec humour Frédéric Thiriez, le président de la LFP, après la rencontre, persuadé de ne pas avoir vu plus de 30 000 personnes...

En tout cas, ce public encore novice en football de haut niveau s’efforça d’apporter sa bonne humeur, à coups de vuvuzelas et de cris hystériques à chaque tentative offensive marquante. On ne fera pas offense aux Guingampais en affirmant que les spectateurs – facilement identifiables aux maillots du PSG florissants, le plus souvent floqués au nom d’Ibrahimovic – avaient choisi leur camp. L’attaquant suédois, acclamé à chacune de ses prises de balle, leur a peut-être donné rendez-vous l’année prochaine. Le Trophée des champions pourrait revenir dans le pays, encore à Pékin ou à Shanghai cette fois. En espérant, d’ici là, que les Chinois apprennent à mieux maîtriser la ola, qui hier eut tendance à partir un peu dans tous les sens.

L'Equipe
Homer
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Signé Zlatan Ibrahimovic !

Football. Trophée des champions. PSG - Guingamp 2-0. Un doublé de sa star suédoise a offert au PSG son premier titre de la saison. Place désormais à la Ligue 1, dans cinq jours à Reims.

Nasser Al-Khelaifi n'était pas présent hier à Pékin. Mais le patron du club a suivi le match sur son lieu de vacances. Une fois le trophée remis, il a appelé Laurent Blanc et certains joueurs, dont Ibrahimovic, pour les féliciter. La conquête de ce premier titre l'a clairement ravi. Le bilan de cette semaine asiatique est donc positif, et les voyants sont au vert avant la reprise du championnat le 8 août à Reims.

Ibra déjà déterminant. Il n'y avait guère de doute à avoir sur sa motivation. Même s'il n'est pas encore à 100 %, comme l'a reconnu son coach après le match, Ibrahimovic, par son seul talent, crée la différence. A Pékin, il a inscrit les deux buts du match. Si le second l'a été sur un exercice, le penalty, maîtrisé par la star suédoise, le premier procède de son seul génie. Après une feinte de tir, il a trompé Samassa d'une frappe précise et puissante adressée des 18 m. Ensuite, il a géré ses efforts sous une chaleur écrasante. De la voix et du geste, il n'a alors cessé d'encourager et de replacer ses partenaires. « On a besoin de lui, c'est un joueur phare pour nous, analyse son ami Zoumana Camara. Il veut tout gagner. Tout le temps. »

Une défense à l'épreuve de la L 1. Laurent Blanc n'a pas voulu dire s'il reconduirait en Champagne l'équipe victorieuse du Trophée des champions. « On ne peut pas dire cela, même si elle a donné satisfaction, confie-t-il. Mardi, on récupère Silva, Luiz, Maxwell, Matuidi, Cabaye et Lavezzi. On va discuter avec eux pour savoir s'ils peuvent jouer quelques minutes vendredi. » Même si des aménagements sont toujours possibles, le staff parisien alignera dans cinq jours un onze très proche de celui de Pékin. Il s'agit, en effet, de ne prendre aucun risque avec les derniers arrivants. On devrait donc retrouver, sauf blessure, la même défense. Au Workers Stadium, Camara et Van der Wiel ont été bons, Digne correct et Marquinhos moyen. Mais ils n'ont pas tremblé et ont donné certains gages. Sans parler de Sirigu déjà décisif.

Des enseignements à tous les niveaux. « On est venus en Chine en grande partie car le Trophée des champions se tenait à Pékin. On était là pour gagner et on a gagné, se félicite Laurent Blanc. L'autre élément positif est d'avoir continué notre préparation sans alléger nos entraînements pour le match de ce soir (hier). Je retiens seulement du positif. » Sportivement, ce constat s'impose à l'évidence. Economiquement, la direction parisienne va devoir encore attendre un peu pour connaître les réelles retombées de ce premier voyage en Asie. Si le PSG a pu apprécier une base de fans solide dans cette région du globe, il va devoir multiplier les attentions à leur égard afin d'entretenir la flamme.

Shanghai après Pékin. Même si la décision n'a pas encore été prise, tout porte à croire que le Trophée des champions se disputera à nouveau en Chine en 2015, à Shanghai cette fois. C'est le souhait de la Ligue et notamment de son président, Frédéric Thiriez.


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PSG 2 - 0 Guingamp

Mi-temps : 2-0.
Spectateurs : 39 752.
Arbitre : M. Turpin.
Buts. PSG : Ibrahimovic (9 e, 20 e s.p.).
Avertissement. Kerbrat (46 e).

PSG : Sirigu - Van der Wiel, Camara, Marquinhos, Digne - Verratti, Thiago Motta, Pastore (Lucas, 86 e) - Ongenda (Cavani, 61 e), Ibrahimovic (cap.), Bahebeck (Chantôme, 73 e). Entr. : L. Blanc

Guingamp : Samassa - Jacobsen, Kerbrat, Sorbon, Baca - Mathis (cap.), Cardy (Alioui, 13 e) (Marveaux, 69 e) - Beauvue, Schwartz (Mandanne, 69 e), Giresse - Yatabaré. Entr. : J. Gourvennec.


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LES BUTS

9 e : Ibrahimovic, plein axe aux 18 m, feinte une frappe et neutralise deux défenseurs de Guingamp avant de tromper Samassa sur sa droite d'un tir enveloppé. 1-0.

20 e : Après une faute de Jacobsen sur Bahebeck dans la surface après un centre d'Ongenda, l'arbitre siffle penalty. Ibrahimovic le transforme d'une frappe à ras de terre à droite du portier guingampais. 2-0


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LE FAIT DU MATCH

32 e : Penalty généreux pour Guingamp après un contact de Marquinhos sur Beauvue dans la surface. Sirigu se couche et capte la frappe de Yatabaré, empêchant ainsi les Guingampais de réduire le score.


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LE CHIFFRE

4 : Le PSG remporte son quatrième Trophée des champions (1996, 1998, 2013 et 2014) en sept participations. Seul l'Olympique lyonnais fait mieux (7 titres).


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Sirigu déjà décisif

7 Sirigu Il a stoppé le penalty tiré par Yatabaré (32 e). Avant et après, il n'a pas été mis en danger.

6,5 Van der Wiel
Le latéral droit néerlandais est en jambes et a été convaincant en remportant presque tous ses duels.
Quelques bons centres (8 e, 26 e).

6,5 Camara Il n'a pas été pris à défaut même si ses relances manquent parfois de précision. Vigilant défensivement (43 e, 55 e, 90 e + 4).

5,5 Marquinhos Il a affiché une certaine fébrilité. Il perd le ballon qui amène le penalty sévère sifflé par l'arbitre.

5,5 Digne L'international français a essayé de proposer des solutions devant. Trop imprécis dans ses centres. Serein derrière.

6,5 Verratti L'Italien a affiché sa palette habituelle : des passes longues bien senties (2 e, 66 e), une aisance technique pour éliminer mais quelques gestes superflus.

6 Motta
Le métronome parisien a joué à son rythme sans forcer ni multiplier les courses sous une chaleur étouffante.

6,5 Pastore Milieu gauche, l'Argentin a beaucoup couru. Même s'il n'a pas été décisif, il a été de presque toutes les offensives dangereuses, notamment sur le premier but d'Ibra. Remplacé par Lucas (86 e).

5,5 Ongenda Attaquant droit, le jeune Parisien a été un ton en dessous de ses collègues de l'attaque. Mais il n'a pas hésité à se replier pour défendre. Remplacé par Cavani (61 e).

8 Ibrahimovic
Cette saison encore, le Suédois s'annonce comme le grand timonier du PSG. Encore deux buts pour son premier match officiel, dont un premier superbe. Et il a tenté un lob de 50 m (90 e + 1) !

6 Bahebeck Le champion du monde des moins de 20 ans a été bon hier. Il obtient un penalty (18 e) et réussit un superbe rush (26 e). Remplacé par Chantôme (73 e).


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« J'ai encore faim de victoires »

La saison commence à peine et le géant suédois a déjà revêtu ses habits de sauveur. Auteur d'un doublé hier à Pékin contre Guingamp, le capitaine parisien a offert le premier titre de la saison à ses coéquipiers. Et il promet de ne pas s'arrêter en si bon chemin.

Avec ce doublé, vous débutez idéalement votre saison...

Zlatan Ibrahimovic. C'est une bonne façon de terminer cette tournée asiatique.
Nous avons donné le meilleur de nous-mêmes pour rapporter à Paris ce trophée. On a gagné deux à zéro, j'ai marqué deux buts. Je suis très heureux de cette victoire. Elle était importante. Il nous manquait beaucoup de joueurs mais ceux qui ont joué ont fait un travail fantastique. Cela signifie que nous avons une grande équipe. Quand il nous manque des joueurs, on peut se reposer sur d'autres.

En quoi ce trophée était-il important pour vous ?

Toutes les victoires sont importantes. Et, si on ne gagne pas, après vous allez vous plaindre, nous critiquer, non ? (Rires.)

Pensez-vous que le PSG sera plus fort cette saison encore ?

Nous sommes forts. Mais nous devons le démontrer sur le terrain. Nous devons nous entraîner dur chaque jour pour devenir meilleurs. Mais je pense en effet que notre groupe est fort. Nos supporteurs peuvent être fiers de leur équipe. Ces deux dernières saisons à Paris, j'ai gagné cinq titres. Quand je suis arrivé ici, j'ai dit que je voulais écrire l'histoire de ce club. Nous sommes en train de le faire et nous allons continuer à le faire dans le futur.

Vous semblez de plus en plus épanoui au PSG...

J'ai toujours été heureux. Mais j'ai besoin de gagner. Quand je gagne, je suis content. Mon travail n'est pas fini. J'ai encore faim de victoires.

Désormais, vous vous devez de gagner la Ligue des champions, non ?

Non, on ne doit pas gagner. Ce n'est pas une obligation. Mais nous devons nous entraîner dur et jouer de la meilleure façon possible. Et après la victoire vient d'elle-même. Je pense que nous avons de grandes possibilités.

Etes-vous favorable à l'arrivée de l'Argentin Angel Di Maria ?

Nous avons déjà une grande équipe, un groupe fort qui a remporté la saison dernière trois trophées. Pour le reste, ce n'est pas moi qui décide. Ce dont nous avons besoin, il vaut mieux en parler au coach. Pas à moi.


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« Tous les clubs vont souffrir contre le PSG »

Au coup de sifflet final, l'entraîneur de Guingamp s'est incliné devant le talent des champions de France. « On n'a pas à rougir de notre défaite car on a perdu face à une grande équipe, dit-il. Les Parisiens ont fait respecter la hiérarchie. Tous les clubs vont souffrir contre le PSG. » Gourvennec prédit un avenir radieux à son adversaire.
« Il possède les joueurs pour ne pas être inquiété pendant de nombreuses années, assure-t-il. Son objectif sera, évidemment, d'être à nouveau champion de France mais aussi d'aller chercher la Ligue des champions. Ce sera plus difficile. Le niveau est bien plus élevé. Mais les Parisiens ont le talent pour la gagner. »


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Contrat rempli pour les Parisiens

C'est parti. Avec ce trophée en poche, les Parisiens ont donc lancé de la meilleure des manières leur saison. « On veut gagner le maximum de titres cette saison. C'est donc une grosse satisfaction. Cela nous permet d'entamer le championnat avec beaucoup de confiance et de sérénité », se réjouit le latéral gauche Lucas Digne.

« On est heureux de pouvoir rentrer à Paris avec notre trophée, ajoute Salvatore Sirigu. Cela nous tenait à coeur. » « Le PSG subit une énorme pression, on nous annonce gagnants avant tous les matchs. Ce soir (NDLR : hier), on a donc rempli le contrat », assure à son tour Zoumana Camara, titulaire en défense associé à Marquinhos. Les conditions climatiques du match n'ont pourtant guère facilité la tâche des Parisiens. « C'était très difficile, grimace Digne. Il faisait très chaud, très humide. On a vraiment souffert. »

Continuer à travailler

« On s'était bien préparés à cette perspective, soutient Camara. On a essayé de bien faire circuler la balle et de les faire courir. On a eu la réussite et le talent pour marquer assez rapidement, et ils ont couru après le score et le ballon. Ça nous a simplifié la tâche. » De retour à Paris dans la nuit, les joueurs n'auront pourtant guère le temps de se réjouir. Toutes les attentions sont désormais tournées vers le début du championnat, vendredi à Reims.

« On a montré que l'équipe était au point, qu'on était en bonne forme. On se connaît bien maintenant, les automatismes sont vite revenus. Mais il faut continuer à travailler pour monter en puissance en vue de la reprise de la Ligue 1 », admet Digne. « Il y a encore des choses à mettre en route, et on va récupérer des joueurs (NDLR : les trois Brésiliens et Lavezzi), ajoute Camara. Mais le groupe a bien travaillé, les choses vont se faire logiquement, normalement, étape par étape. »

Seul Salvatore Sirigu reconnaît que ce mois d'août risque d'être difficile. « Beaucoup de nos joueurs ont participé à la Coupe du monde. La préparation physique est donc difficile. Il faut aller très vite car les matchs vont s'enchaîner, dit-il. Certains d'entre nous sont arrivés tard, d'autres reprennent la semaine prochaine. Et, même comme ça, les vacances ont été courtes par rapport à d'autres clubs. On est conscients qu'on va avoir quelques difficultés. Il est important de le savoir et de les affronter. »


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Varino
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Les trois chantiers d'août

A quatre jours de la reprise de la Ligue 1 à Reims, Paris doit gérer une mise en route délicate, notamment avec le retour tardif de ses mondialistes.


Le trophée des champions en poche, Paris aborde désormais le début du championnat -- coup d'envoi vendredi à Reims -- non sans une certaine inquiétude. « Août sera particulier », prévenait ainsi Laurent Blanc samedi soir à Pékin (Chine). En raison d'une préparation physique incomplète, le PSG redoute un premier mois de compétition compliqué.

Un simple appel à la vigilance ou une réelle anxiété ? « Il n'y a pas à être rassuré ou inquiet, on a décidé de faire une préparation pour les échéances d'après-août. On se tient à ce que l'on a programmé », répond le coach parisien. Etat des lieux des trois chantiers du moment.

1 Des états de forme très disparates

C'est le propre des grands clubs. Les années de Coupe du monde ou de Championnat d'Europe, les grosses écuries n'ont jamais leur effectif au complet ni au même niveau physique lorsque la saison débute. Et le PSG ne déroge pas à la règle. Si Pastore, Lucas, Marquinhos ou Camara travaillent depuis le premier jour d'entraînement (le 30 juin), Ibrahimovic n'a repris que le 8 juillet, Sirigu, Motta et Verratti le 21, Cavani le 29, Cabaye et Matuidi le 30 et Lavezzi, Maxwell, Luiz et Silva arrivent demain. Autant dire que Blanc et ses adjoints sont confrontés à un casse-tête : comment mettre sur pied une équipe compétitive dès les premiers matchs sans risquer la blessure d'un élément majeur ? A la demande du staff, tous les joueurs devaient suivre un programme de préparation lors de leur dernière semaine de vacances. Conjugué ensuite à un travail individualisé, le PSG espère ainsi passer l'été sans trop de casse.

2 Des Brésiliens à choyer

Thiago Silva, David Luiz, Maxwell, les trois demi-finalistes brésiliens de la Coupe du monde, doivent reprendre l'entraînement demain. Tout comme Lavezzi, finaliste argentin malheureux. Ces quatre joueurs auront ainsi profité de vingt et un jours de vacances. Depuis une semaine, les deux défenseurs centraux auriverde s'entraînent avec un préparateur physique envoyé par le club. Mais c'est surtout leur état psychologique qui interroge. La future charnière du PSG aura-t-elle pansé les plaies de la lourde défaite subie contre l'Allemagne (7-1) ? Les deux hommes ont été décevants lors de ce Mondial, cédant à l'émotion et à la pression, surtout Thiago Silva. A Paris, la nouvelle recrue David Luiz devra aussi gérer les attentes liées au prix de son transfert (50 M€ environ). Le PSG n'a pas prévu d'assurer un suivi psychologique auprès des deux hommes. En revanche, Laurent Blanc compte bien leur porter une attention particulière. « Ils sont très déçus, évidemment, disait-il il y a quinze jours. Nous discuterons à leur retour. Mais les grands joueurs doivent être capables de tourner la page. Je pense que ce sera d'ailleurs plus difficile pour Lavezzi qui a perdu la finale. »

3 Un mercato déjà bouclé ?

Le PSG a déjà recruté David Luiz et Serge Aurier pour renforcer deux secteurs jugés prioritaires. En revanche, le dossier Angel Di Maria est en stand-by depuis plusieurs jours. « La saison dernière a été exceptionnelle, donc on n'a pas besoin de recruter, confiait d'ailleurs Blanc samedi à Pékin. Je suis très satisfait du groupe. Il arrivera un autre joueur s'il y a un départ. » Le Parisien le plus proche de la sortie est Clément Chantôme. Le milieu de terrain est déjà d'accord avec Lyon et attend le départ de Clément Grenier pour débarquer dans le Rhône. Il n'est pas certain qu'il soit remplacé. Les jeunes Bahebeck et Ongenda, eux, ont marqué des points pendant cette préparation. « Compte tenu des départs offensifs cet été de Ménez (Milan) et Coman (Juventus), je compte sur eux, poursuit le technicien parisien. Si on reste avec cet effectif, ces deux joueurs ont de grandes chances de rester avec nous. » Soit, en l'état des forces actuelles, un groupe de 23 joueurs pour cette saison.

Le Parisien
Homer
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Les Brésiliens du PSG vont devoir relever la tête

Les Brésiliens David Luiz, Thiago Silva et Maxwell ainsi que l'Argentin Lavezzi font leur retour à l'entraînement aujourd'hui. Première étape : digérer leur déception de la Coupe du monde.

Oubliez les larmes et la détresse, place aux sourires et au ballon. Thiago Silva, David Luiz et Maxwell sont attendus cet après-midi au camp des Loges pour la reprise de l'entraînement avec le PSG. Les trois Brésiliens seront accompagnés du vice-champion du monde argentin, Ezequiel Lavezzi. Les quatre joueurs ont bénéficié de trois semaines de vacances pour décompresser et oublier les déboires infligés à leurs sélections par les nouveaux maîtres du monde allemands.

David Luiz et Thiago Silva ont choisi de rester au Brésil après le Mondial pour se ressourcer auprès de leur famille et de leurs amis. Depuis une semaine, ils ont reçu l'aide d'un préparateur physique du club pour se remettre au travail. Silva est arrivé hier en France. David Luiz, qui sera présenté officiellement jeudi, est attendu en fin de matinée. Maxwell a lui terminé ses vacances en Californie et est rentré de Los Angeles hier après-midi. Lavezzi avait choisi de traverser l'Atlantique un peu plus tôt pour profiter des plages de la très branchée île de Formentera aux Baléares où sont d'ailleurs venus le rejoindre dimanche Verratti, Pastore et Van der Wiel.

Laurent Blanc, qui dispose enfin d'un effectif de 23 joueurs au grand complet, ne devrait pas pouvoir aligner ses stars avant la fin du mois d'août. L'entraîneur parisien a néanmoins prévu de s'entretenir assez rapidement avec eux pour savoir dans quel état d'esprit ils se trouvent. Si la bonne humeur naturelle de Lavezzi semble avoir pris le dessus sur la déception de la défaite en finale, c'est davantage les cas de Thiago Silva et de David Luiz qui interrogent. Porteur du brassard lors du fiasco de la Seleção face à l'Allemagne en demi-finale (7-1), David Luiz va devoir convaincre nombre de détracteurs qui voient désormais les 50 M€ versés à Chelsea pour le recruter comme une erreur monumentale de la part du PSG. Parmi ceux-ci, son ancien entraîneur José Mourinho qui l'a taclé dimanche : « David a toujours été un bon professionnel et le bon garçon qu'il est nous manquera. Mais, du point de vue du football, nous pensons que notre équipe est meilleure cette saison qu'elle l'était l'an dernier. »

Coupable de ne pas avoir assumé le statut de favori du Mondial, le capitaine brésilien Thiago Silva doit lui prouver qu'il peut redevenir O Monstro, soit le meilleur défenseur du monde. Avec son ami David Luiz à ses côtés, cela pourrait l'aider. Celui-ci semble avoir tourné la page brésilienne pour ouvrir celle du PSG. A des milliers de kilomètres de Pékin (Chine), il a assisté samedi devant sa télé au succès de ses nouveaux coéquipiers face à Guingamp (2-0) lors du Trophée des champions. Sur les réseaux sociaux, il l'a salué en quelques mots : « Ibra » et « Allez Paris ». Il a visiblement déjà tout compris


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Le PSG n'a pas le droit de choisir ses supporteurs

Le PSG ne peut pas choisir ses supporteurs : la Cnil (Commission nationale de l'informatique et des libertés) a retoqué la demande d'autorisation du club parisien de constituer une liste de supporteurs qu'il souhaite exclure, a appris l'AFP lundi auprès d'un avocat des fans concernés.

Le club parisien avait saisi le Conseil d'Etat en référé pour obtenir la suspension de cette décision de la Cnil datant de janvier. Mais cette demande avait abouti à une décision défavorable au PSG le 9 mai.

Le PSG, qui reste dans l'attente d'une décision sur le fond du Conseil d'Etat laquelle ne devrait pas intervenir avant un an, est donc fermement rappelé à l'ordre quant à la possibilité de «choisir le public qu'il souhaite», comme l'avait évoqué en septembre 2012 au «Parisien» - «Aujourd'hui en France» son directeur général Jean-Claude Blanc.

La section handball du PSG également concernée

«C'est une grande victoire pour les supporteurs du PSG que je représente, s'est satisfait Me Cyril Dubois. Il y a des règles à respecter, on est dans un état de droit. Ce n'est en aucun cas une société privée qui peut priver les supporteurs de la liberté de se rendre au stade.»

Contacté par l'AFP, le club n'a pas fait de commentaire.

La décision de la Cnil, qui vaut également pour la section handball du PSG, s'applique plus précisément à une des deux listes dressées par le club, à savoir celle qui concerne des personnes «considérées par le PSG comme ayant un comportement non conforme aux valeurs du club», soit plus de 2000 noms. L'autre liste, qui recense les supporteurs pour lesquels des interdictions de stade ont déjà été prononcées par les autorités compétentes, est elle autorisée.

Dans sa délibération, dont l'AFP a obtenue copie, la Cnil limite à quatre les motifs pouvant donner lieu à l'enregistrement d'une liste soumise à son examen : «l'existence d'un impayé, le non-respect des règles de billetterie (prêt, revente...), une activité commerciale dans l'enceinte sportive en violation des conditions générales de vente, des paris dans l'enceinte sportive sur le match en cours».

L'aboutissement d'une procédure initiée en septembre 2013

Me Dubois assure qu'aucun de ses clients n'est concerné par ces motifs. «Ce sont d'anciens membres d'associations dissoutes, des opposants à la nouvelle direction ou encore d'anciens interdits de stades dont la sanction a été levée», a-t-il dit.

«Nous sommes très satisfaits, malgré la longueur de la procédure, a commenté à l'AFP l'un d'eux, James, porte-parole de l'ex-association Liberté pour les Abonnés. Nous attendons des pouvoirs publics et du président Nasser (ndlr : Al-Khelaifi) qu'ils imposent aux dirigeants du PSG de faire respecter les droits de tous les supporteurs. Le préjudice est très important suite aux deux années d'application de cette liste. Nous étudions les suites à donner avec nos avocats. Mais nous estimons qu'un vrai dialogue constructif entre la haute direction du club et ses supporteurs reste la priorité.»

Cette décision de la Cnil est l'aboutissement d'une procédure initiée en septembre 2013. La Cnil avait alors mis en demeure le PSG, déjà en raison de l'existence d'une liste d'exclusion de supporteurs. Cette mise en demeure avait été levée après que le PSG a transmis à la commission «les dossiers de formalités appropriées».

En février, le club a annulé «pour des raisons impératives de sécurité» plusieurs dizaines de billets délivrés à ses supporteurs pour le match de Ligue 1 Monaco-PSG, puis avait récidivé en annulant une centaine de places, sans justification cette fois, pour le match de Ligue des champions à Leverkusen contre le Bayer. Deux décisions alors contestées par Me Dubois, qui avait saisi la Cnil en urgence.

L'interdiction d'utiliser cette liste sous sa forme actuelle est applicable au PSG immédiatement. Si le club ne respecte pas cette décision, «la Cnil pourrait entrer dans une voie de condamnation, qui pourrait aboutir à une sanction pécuniaire, mais aussi à un renvoi du PSG, en tant que personne morale, en justice correctionnelle», selon Me Dubois.

Le premier match du PSG, pour la saison 2014-2015 de Ligue 1, du PSG aura lieu ce vendredi 8 août à à Reims (Marne).

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Biz Markie
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Le PSG au complet, en attendant Di Maria ?

Les derniers mondialistes (Thiago Silva, David Luiz, Maxwell et Lavezzi) reprennent l'entraînement ce mardi matin au PSG. Mais ils pourraient ne pas être les derniers joueurs à arriver car le transfert d'Angel Di Maria en provenance du Real pourrait s'accélérer.

Après une tournée asiatique conclue par une victoire lors du Trophée des champions samedi, les joueurs du PSG doivent reprendre l'entraînement ce mardi en fin de matinée au centre Ooredoo, à huis clos. Pour la première fois depuis la reprise, ils seront au complet puisque les derniers mondialistes, les Brésiliens Thiago Silva, David Luiz et Maxwell, ainsi que l'Argentin Ezequiel Lavezzi, en ont terminé avec leurs vacances. A trois jours de la première journée de Championnat, les derniers arrivés ne vont toutefois pas intégrer immédiatement le reste du groupe. Ils auront d'abord besoin de suivre une préparation physique avant d'être opérationnels. C'est la raison pour laquelle aucun d'entre eux ne jouera vendredi (20h30), à Reims.

Réunion au sommet pour le transfert de Di Maria

En revanche, ces quatre-là pourraient rapidement être rejoints par un cinquième larron, fraîchement débarqué d'Argentine... Car lundi, les discussions pour le transfert d'Angel Di Maria au PSG ont clairement avancé, selon la presse espagnole. Une réunion au sommet entre le représentant du joueur, le Portugais Jorge Mendes, mandaté pour effectuer la transaction, et le président du Real Madrid, Florentino Perez, s'est déroulée au déjeuner dans l’un des restaurants du stade Santiago Bernabeu. Photo à l'appui, le quotidien AS croit même savoir que l'international argentin aurait prévenu directement son (futur-ex ?) entraîneur qu'il ne serait pas présent ce mardi à la reprise de l'entraînement à 17h00. Déterminé à rejoindre Paris, il serait resté hermétique aux arguments du coach italien.

Dans ces conditions, le club merengue, avec lequel Di Maria est sous contrat jusqu'en 2018, n'aurait pas d'autre choix que de négocier les conditions de vente de son joueur. Une première proposition de prêt payant à hauteur de dix millions d'euros, avec option d'achat automatique en fin de saison en échange de 65 millions d'euros aurait déjà été refusée par la Maison blanche. Pour satisfaire aux règles du fair-play financier, le PSG plancherait donc désormais sur la meilleure solution à adopter. Ce qui est loin d'être évident compte-tenu de la volonté des dirigeants de ne pas affaiblir l'effectif en vendant le moindre joueur. S'il ne trouve pas, le champion de France n'insistera pas et conservera le groupe actuel.

Selon le média espagnol ABC, Manchester United et Monaco seraient revenus à la charge pour tenter d'enrôler Angel Di Maria, au nez et à la barbe du PSG. Le club de la Principauté serait prêt à offrir 55 millions d'euros cash pour recruter l'international argentin du Real Madrid.


lequipe.fr
Varino
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On se revoit dans dix jours ?

Le PSG a récupéré hier ses derniers mondialistes, dont les très observés David Luiz et Thiago Silva. Les deux défenseurs brésiliens pourraient figurer dans le groupe qui affrontera Bastia, le 16 août.


À FORCE, on en oublierait presque qu’un vice-champion du monde est revenu, hier, dans un Camp des Loges à huis clos. Le retour à Paris d’Ezequiel Lavezzi, finaliste du 13 juillet face à l’Allemagne (0-1 a.p.), a été éclipsé par la présence d’un duo qui a vécu l’enfer d’une Seleçao doublement massacrée sur ses terres par la Nationalmannschaft (1-7) en demi-finales, puis par les Pays-Bas (0-3) pour la troisième place. Depuis hier, le PSG accueille en son centre d’entraînement la défense centrale la plus chère du monde, objet d’interrogations post-traumatiques depuis que Thiago Silva (42 M€ hors bonus) et le tout nouveau David Luiz (49,5 M€ hors bonus) ont vu se fracasser leur rêve de gloire au pays.

« Ils avaient l’air très contents d’être ici et l’ambiance de ce groupe n’a pu leur faire que du bien » , confie un proche du vestiaire parisien. L’ancien joueur de Chelsea, souriant et détendu, s’est montré particulièrement disponible auprès des fans du club qu’il a croisés. Pris en charge depuis le 25 juillet au Brésil par Marcelo Costa, l’un des kinés du PSG, les deux défenseurs ont pris part hier aux exercices avec ballon effectués par le reste du groupe, à l’exception d’Adrien Rabiot, touché à un pied depuis le déplacement à Leipzig (2-4, le 18 juillet). Si le milieu relayeur manquera au minimum les deux premières journées de L 1, les mondialistes revenus hier ont a priori de fortes chances de figurer dans le groupe qui sera convoqué pour la réception de Bastia, le 16 août. Notamment les deux centraux, dont le poste est moins exposé physiquement que ceux des autres joueurs de champ.

DAVID LUIZ CHERCHE UN NUMÉRO DE MAILLOT

Alors qu’un délai de préparation de six semaines est souvent préconisé pendant l’été, le PSG envisage avec optimisme un rétrécissement de cette durée pour David Luiz (27 ans) et Thiago Silva (29 ans), dont le corps n’est pas ressorti abîmé par la Coupe du monde. Pour l’aspect psychologique, le club n’a pas prévu un suivi particulier, préférant observer l’évolution des Brésiliens. « Il faudra attendre la fin du mois d’août pour apprécier dans quelle mesure ils ont digéré le Mondial, observait-on hier en interne. Une blessure ou des mauvais résultats de l’équipe peuvent toujours compliquer les choses. »

En attendant, après une nouvelle séance collective aujourd’hui, les derniers mondialistes de retour auront droit à des entraînements spécifiques de jeudi à samedi. Grâce aux capteurs GPS, le staff va suivre le niveau de leur remise en forme. Reçu hier par l’entraîneur Laurent Blanc dans son bureau, David Luiz, lui, attend encore de connaître son numéro de maillot, son habituel 4 étant déjà attribué à Yohan Cabaye. Un sujet un peu contrariant, qu’il abordera peut-être lors de sa présentation officielle, demain matin, à l’hôtel Peninsula, à deux pas de l’Arc de triomphe. Inauguré vendredi dernier, le palace à 430 M€ présente un point commun avec le défenseur chevelu : il est un nouvel investissement du Qatar en France. Reste à voir lequel des deux sera le plus rentable.

L'Equipe
Homer
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Rabiot out quinze jours

Touché à un pied depuis le match amical à Leipzig (2-4 le 18 juillet), Adrien Rabiot sera absent au moins quinze jours. Le jeune milieu français du PSG sera ainsi indisponible face à Reims et contre Bastia lors des deux premières journées de Ligue 1.

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Varino
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La même chose, en mieux

Pour la première fois sous l’ère QSI, le PSG attaque sa saison sans lessive estivale. Renforcé avec parcimonie, il est encore condamné à faire mieux que l’année dernière, notamment en C1.


LE PARIS-SAINT-GERMAIN a fait les choses vite. Ses acteurs principaux ont d’ailleurs baptisé d’un élément de langage quasi hollywoodien la prise de pouvoir du club par le Qatar en 2011 : « Le projet ». Face aux impatients ou aux sceptiques, inlassablement, ils rappellent que « ce projet n’a que trois ans » ou bien qu’il est « en perpétuelle construction» . L’exigence autour des performances du PSG pèse plus lourd que jamais. C’est le lot des autres grands européens, à ceci près que leur Championnat demeure d’une valeur supérieure. Aujourd’hui, la Ligue 1 apparaît encore trop pâle pour livrer au club de la capitale des challengers à sa mesure. Même Monaco, qui a laissé filer James Rodriguez vers les ors de Madrid, semble trop léger. Les plaisirs domestiques ne suffiront plus à combler joueurs, investisseurs et supporters de ce Paris. Pour autant, les raisons de croire à des lendemains plus souriants, sinon glorieux, en Ligue des champions se sont multipliées. Pour la première fois depuis longtemps, l’intersaison a été calme. Pas de psychodrame ou de spéculations autour de l’entraîneur. Laurent Blanc a travaillé tout l’été dans la sérénité. Il a pu organiser la préparation physique, passer en revue la jeunesse et planifier le retour de ses internationaux. Il n’a pas hérité des dossiers transferts d’un directeur sportif au-dessus de lui et l’exercice démarre donc sous son entière responsabilité. Un confort lorsque l’on a des convictions (philosophie de jeu basée sur la possession, choix d’une préparation physique longue et très dure), mais cela accentue encore plus la pression d’une hiérarchie qui n’acceptera pas un recul sur le carnet de résultats. Le PSG devra réaliser un grand chelem sur le territoire national ou progresser de manière significative en C 1 (il reste sur deux éliminations en quarts de finale).

CAVANI INCARNE LA SUCCESSION ET L’AVENIR

Or s’alignent devant ce tableau, pour l’heure idyllique quelques, inconnues à dissiper en début de saison. En première ligne : l’utilité du recrutement du défenseur central brésilien David Luiz (55 millions d’euros, bonus inclus). La qualité du joueur n’est évidemment pas remise en cause, mais plutôt l’intérêt de son profil quand la prolongation d’Alex, l’un des trois meilleurs Parisiens la saison dernière, n’aurait quasiment rien coûté.

Le fair-play financier de l’UEFA lui impose une enveloppe de 60 millions d’euros à dépenser sur un seul joueur, et la limitation de la masse salariale du club. Du coup, après cette première arrivée, le PSG se retrouve embarrassé dans ses tractations avec le Real Madrid pour attirer Angel Di Maria. Dans l’ordre des priorités, la venue du milieu offensif argentin semblait pourtant répondre davantage aux besoins des champions de France. Il faut ajouter à cela l’état psychologique incertain des membres de la Seleçao (le capitaine Thiago Silva, David Luiz et Maxwell), humiliés en demi-finales de leur Mondial par l’Allemagne (1-7). Enfin, la dernière question entoure la complicité entre Zlatan Ibrahimovic et Edinson Cavani. L’Uruguayen, à vingt-sept ans, incarne la succession de la statue suédoise (32 ans) et l’avenir. Selon « El Matador », une discussion avec son entraîneur aurait réglé le différend stratégique qui lui avait donné des envies d’ailleurs, en avril. Laurent Blanc a refusé de confirmer. Le retour tardif de Cavani après la Coupe du monde et sa prestation, pendant une demi-heure lors du Trophée des champions, ne permettent pas encore d’y voir plus clair. Les seuls enseignements de ce titre symbolique, conservé dans la moiteur de Pékin, c’est que Zlatan fait vendre beaucoup de maillots jusqu’aux confins de l’Asie et que le PSG n’a rien perdu de son style. Il doit simplement, encore, monter en puissance pour retrouver ce rythme de croisière qui l’avait rendu irrésistible du milieu, de l’automne au début du printemps.



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« Le regard des autres sur le club a changé »

SALVATORE SIRIGU, le gardien du PSG arrivé en 2011, comme Qatar Sports Investments, apprécie que le club parisien ait rapidement changé de dimension.


Il a rejoint Paris durant l’été 2011 alors qu’il était presque un anonyme. Trois saisons plus tard, Salvatore Sirigu est devenu l’un des cadres du PSG. Après avoir notamment remporté deux titres de champion de France, le club parisien entend désormais jouer les premiers rôles sur la scène européenne. Jeudi, deux jours avant de disputer le Trophée des champions face à Guingamp (2-0), le gardien italien (27 ans) s’est confié durant un quart d’heure. Il espère vivre une saison encore plus réussie que la précédente.

« QUE PEUT-ON souhaiter au PSG cette saison ?
– C’est toujours difficile de continuer à gagner, parce qu’il y a une tendance naturelle à penser que tout devient plus facile. D’un côté, les victoires entretiennent la confiance, l’envie de continuer à remporter des titres et des trophées. Mais d’un autre, on s’habitue. Il faut donc trouver d’autres sources de motivation pour continuer à vivre les belles choses que nous avons connues jusqu’à maintenant. Ce serait bien de repartir sur les mêmes dispositions que la saison dernière. Après, le groupe est formé d’individualités suffisamment solides mentalement pour affronter des compétitions et des matches importants.

Le jeu de votre équipe est décortiqué, disséqué, vous attendez-vous à un Championnat plus difficile ?
– Petit à petit, les équipes se sont mises à jouer de manière différente face à nous. Elles étaient un peu plus serrées. C’était plus difficile pour nous aussi parce que certaines refusaient le jeu. Mais cela veut aussi dire que Paris devient encore plus fort.

Devez-vous changer quelque chose dans votre jeu fondé sur la possession du ballon et un certain enthousiasme offensif ?
– C’est important pour une équipe de chercher à évoluer et à s’améliorer. Mais je pense, malgré tout, que le plus important est d’éviter les révolutions et de continuer dans notre philosophie positive, continuer dans ce schéma et nous améliorer, en tant que joueur et en tant qu’équipe. Mais ça, c’est le quotidien d’un club qui rêve d’être parmi les meilleurs d’Europe.

Vous êtes arrivé au début du projet QSI (Qatar Sports Investments) à Paris. Quel regard portez-vous sur l’évolution du club ?
– Beaucoup de choses se sont améliorées. Si on regarde un peu l’histoire récente, c’est une équipe très jeune et nous avons fait les choses assez vite finalement. Alors, même si on ne s’en aperçoit pas encore, dans quelques années, on se retournera dessus et on s’apercevra qu’elles ont été fondamentales pour la construction du club. Tout le monde s’est impliqué pour faire grandir le PSG, et pas seulement les joueurs, l’ambiance autour de lui et la Ville de Paris aussi…
Le regard des autres sur le club a changé en même temps que la progression de l’intérêt de la France pour son football. On parle un peu plus de ce sport. On est un peu plus regardés de manière générale et pas seulement le Paris Saint-Germain. Il y a des équipes qui commencent à sortir et le foot devient de plus en plus important. Par exemple, quand je retourne en Italie, aujourd’hui, la Ligue 1 est beaucoup plus connue. Et, dans un pays comme le mien, où le calcio est l’une des choses les plus importantes, c’est déjà un signe de la dimension que la L1 est en train de prendre parce que les Italiens ne s’intéressent pas qu’au PSG.

Après deux éliminations frustrantes en quarts de finale (*), l’objectif majeur est-il la Ligue des champions ?
– On n’a pas encore disputé le premier match officiel, c’est un peu tôt pour parler de la Ligue des champions. On a perdu les deux saisons précédentes en quarts de finale, alors on ne va pas commencer à dire qu’on va la gagner. Il peut arriver n’importe quoi. On cherchera sans doute à aller aussi loin, à faire fructifier l’expérience emmagasinée, à construire sur les sacrifices consentis. On n’oublie pas non plus ce qu’il s’est passé lors de l’élimination face à Chelsea et j’espère que cela fera notre force pour ne pas commettre les mêmes erreurs, réaliser un parcours encore plus beau et être encore plus décisif.

Au regard de ses ambitions, le PSG s’est-il suffisamment renforcé cet été ?
– L’année dernière nous avions déjà une équipe forte et deux joueurs sont arrivés (David Luiz et Serge Aurier). Je ne sais pas s’il y en aura un troisième. Jusqu’à maintenant le club cherche à enrichir l’équipe, à accroître son niveau et, forcément, les hommes enrôlés participent à cette progression. Aurier et David Luiz sont de grands joueurs qui vont sûrement nous aider.
Ils ont remplacé Christophe Jallet (parti à Lyon), qui était important dans le vestiaire, et Alex (AC Milan), qu’on n’oublie pas, parce qu’il reste dans l’histoire de l’équipe, qu’il s’est battu avec nous et qu’il a gagné avec nous, comme Jérémy (Ménez, AC Milan aussi), d’ailleurs. Après le mercato, on le sait, c’est une période pendant laquelle beaucoup de gens disent beaucoup de choses. Alors, je ne sais pas si le club est prêt à faire des efforts supplémentaires, mais je suis certain que les dirigeants et l’entraîneur savent ce dont l’équipe a besoin.

Il vous reste une année de contrat. Une prolongation était attendue après la Coupe du monde. Qu’en est-il ?
– C’est en discussion, tout va bien et je pense qu’il n’y aura pas de problème. Mais pour le moment, c’est la dernière de mes préoccupations.»



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En Chine, Zlatan est le bienvenu

UNE SCÈNE AMUSANTE s’est déroulée à Pékin la semaine dernière. Lors d’une conférence de presse de Zlatan Ibrahimovic avant le Trophée des champions face à Guingamp (2-0), un journaliste chinois levait la main depuis un moment. Alors quand Jérôme Belaygues, le chargé de communication de la LFP, ne l’a pas choisi pour poser la dernière question, il était forcément déçu. C’est là qu’Ibra est intervenu: « Allez-y, posez votre question. » Le journaliste enchaîna : – Pensez-vous qu’un jour vous viendrez jouer dans le Championnat chinois ? Rires dans la salle, sourire de Zlatan. – Je n’en suis pas à ce moment de ma réflexion. J’imagine qu’il faudra que vous discutiez avec le Qatar. (Sourire.) – En tout cas, vous serez le bienvenu ! – Merci. »



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SUIS-JE HEUREUX ICI ? JE L’AI TOUJOURS ÉTÉ, MAIS J’AI AUSSI BESOIN DE GAGNER ZLATAN IBRAHIMOVIC, l’attaquant suédois, qui entame sa troisième saison au Paris-SG.

L'Equipe
Homer
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Ibra va-t-il encore vous régaler ?

Epoustouflant la saison dernière, le joueur star de la L 1 apparaît encore comme l'atout majeur du club pour conserver sa couronne. A bientôt 33 ans, sera-t-il toujours aussi impressionnant ?

Après avoir survolé le dernier Championnat de France (26 buts, 11 passes décisives), le meilleur joueur de Ligue 1 des deux dernières saisons reprend son show dans l'Hexagone demain, à Reims, après une entrée en matière réussie contre Guingamp lors du Trophée des champions (deux buts). Dans la cité des rois, Zlatan Ibrahimovic doit démontrer que son règne est loin de toucher à sa fin.
A bientôt 33 ans (le 3 octobre), la superstar de la L 1 peut-elle rester au sommet ?

« Blanc va devoir le gérer »
Frédéric Antonetti, ancien entraîneur de Rennes
. « La saison dernière, je ne l'ai pas vu émoussé. Je le vois faire le même genre de saison. Son absence à la Coupe du monde fait qu'il n'a pas eu de surmenage tant physique que psychique. S'il fait une bonne préparation, il n'aura plus qu'à s'entretenir à partir de septembre lorsque Paris jouera trois matchs par semaine. Après, Laurent Blanc devra le gérer, car c'est un compétiteur hors pair qui souhaite jouer tous les matchs. Mais à son poste, il va pouvoir gérer ses efforts car il sait faire des déplacements justes. Avec l'âge, la motivation peut être plus difficile, surtout pour aller s'entraîner. Avec les échéances et le nombre de matchs du PSG, il n'y aura pas de problème. C'est d'ailleurs pour cela que dans les grands clubs, il y a davantage de joueurs expérimentés. »

« Etre à l'écoute du moindre bobo »
Jean-Pierre Paclet, ancien médecin de l'équipe de France.
« L'âge d'Ibrahimovic n'est pas un problème, regardez la carrière de Maldini ou celle de Pirlo. Il y a l'entraînement invisible, l'hygiène de vie et la gestion de son corps durant toute sa carrière qui entrent en ligne de compte. S'il dort et ne fait pas d'excès, un joueur peut évoluer très longtemps. Médicalement, on prête plus d'attention aux pathologies de surcharge, notamment les tendinites. Les tissus sont moins élastiques et résistants. Il faut être à l'écoute du moindre bobo. Il doit sûrement mieux gérer son corps qu'à 20 ans et sait quand il doit prendre un peu de repos. On n'observe pas davantage de rupture de ligaments après 30 ans. »

« La vitesse, il ne l'a pas perdue »
Raphaël Fèvre, préparateur physique de Bastia.
« Faut arrêter de croire qu'on est vieux à 32 ans. C'est une idée reçue. La vitesse, il ne l'a pas perdue. Le plus important est la répétition des efforts. Ibra est un joueur qui n'a quasiment jamais été blessé. Il n'a pas de pathologie récurrente. Il connaît tellement bien son corps qu'il peut tenir encore longtemps à ce niveau. En revanche, il faut l'écouter s'il réclame un peu de relâche. On s'adapte. Sa préparation estivale sera très importante, après il n'y aura que des retouches. Mais avec Philippe Lambert (le préparateur physique du PSG), il n'y aura pas de souci. Il n'y a aucune raison qu'il perde en performance physique. Ne vous inquiétez pas pour lui. »

« Il mettra encore des buts venus d'ailleurs »
Sylvain Armand, défenseur de Rennes.
« C'est un professionnel hors norme. Et je suis certain qu'il peut encore aller très loin. Il sera aussi fort cette saison malgré ses 33 ans (NDLR : en octobre). Il n'y a qu'en France qu'on a un problème avec l'âge. Il va nous régaler, faire des merveilles comme il en a le secret. Il a une hygiène de vie irréprochable. Il sait aussi s'économiser quand il le faut. Pas tellement lors des matchs où il se donne à fond, mais plutôt aux entraînements. Il va gérer certaines séances, en préférant des soins à des oppositions soutenues. Déjà, sous Ancelotti, lui ou encore Alex avaient souvent un programme à part. J'imagine qu'avec Laurent Blanc aussi. Je ne m'inquiète pas pour lui. Il mettra encore des buts venus d'ailleurs. Et c'est tant mieux pour notre championnat. »


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David Luiz en quête du bon numéro

Il ne fait guère mystère de son numéro fétiche. A son arrivée à Paris, mardi, David Luiz arborait fièrement un large bandana dans les cheveux sur lequel était inscrit un 4. Sur Twitter, le Brésilien a aussi nommé son compte @DavidLuiz_4. Un numéro qu'il portait à Chelsea et qui est le sien en sélection. Or, au PSG, ce chiffre est déjà attribué à Yohan Cabaye (qui porte le 6 en équipe de France, déjà pris à Paris par Camara).
A Benfica, la nouvelle recrue parisienne -- présentée officiellement ce matin dans un palace parisien en présence de Nasser al-Khelaifi, le président du PSG -- arborait sur sa tunique le 23, « propriété » de Van der Wiel dans la capitale.

Et si Cabaye lui cédait le n°4...

De quoi contrarier le Brésilien, moins les plans marketing du PSG. « Ces histoires de numéros sont toujours un petit jeu entre le joueur, l'agent et le club. Mais d'un point de vue marketing, cela n'a aucune importance, signale Gilles Dumas, cofondateur de SportLab, une agence spécialisée dans ce domaine. David Luiz n'a pas encore construit toute une histoire autour de son numéro. C'est un très bon joueur, mais ce n'est pas une icône marketing ni une star planétaire. Il a un bon potentiel, avec son look un peu atypique. Mais c'est un défenseur qui, en plus, vient de vivre une Coupe du monde compliquée. Il a encore beaucoup à prouver sur un terrain. Qu'il ait le 4, le 3 ou le 13, cela n'aura pas de conséquence. Le numéro n'a du sens que pour un joueur qui a vraiment marqué toute une époque. A l'image d'un Pelé qu'on associe au 10. » « Ce n'est pas une donnée si primordiale que cela, indique-t-on également chez Nike, l'équipementier du PSG. C'est un joueur avec une forte notoriété. Le numéro importe peu. »

L'histoire récente du PSG montre d'ailleurs que les nouvelles recrues n'ont jamais récupéré un numéro déjà attribué. Lorsque Zlatan Ibrahimovic est arrivé à l'été 2012, il n'a pas caché pas son désir de porter le 10. Il a dû toutefois attendre le départ de Nene six mois plus tard pour l'avoir. En janvier 2013, David Beckham a obtenu par dérogation le 32. Son numéro mythique, le 7, étant déjà porté par Jérémy Ménez. A moins d'un cadeau de bienvenue de Cabaye, David Luiz devra donc patienter...


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Il y en a sept de disponibles

Avec un effectif de 24 joueurs (en comptant le troisième gardien, Mike Maignan), les numéros libres au PSG sont au nombre de sept. S'il n'obtient pas le 4 de Yohan Cabaye, David Luiz aura ainsi le choix entre le 3 laissé vacant depuis le départ de Mamadou Sakho à Liverpool l'été dernier, le 13 porté la saison passée par Alex ou encore le 26 de Christophe Jallet, parti à Lyon il y a deux semaines.

Lucas ayant pris le 7 de Ménez cet été, le numéro 29 est également libre. Ainsi que le 11, le 12 et le 28. A noter que Bahebeck et Ongenda se sont vu respectivement attribuer hier les numéros 15 et 18.


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Homer
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David Luiz : «Jouer très vite»

Présenté officiellement à la presse ce jeudi, David Luiz a fait part de son impatience à jouer avec le PSG. Il s'est dit aussi «très heureux de jouer (encore) pour un grand club» après avoir défendu les couleurs du Benfica Lisbonne et de Chelsea.

Pour ses premiers mots en tant que joueur du Paris Saint-Germain, le défenseur brésilien David Luiz s'est montré heureux, et impatient de jouer sous ses nouvelles couleurs. «Je suis très heureux d'être ici. Merci au président (du PSG, Nasser al-Khelaïfi, ndlr) de m'avoir permis de rejoindre ce grand projet. Je suis très heureux de jouer pour un autre grand club, après Benfica et Chelsea, a-t-il tout d'abord indiqué. J'aimerais bien jouer le plus vite possible. J'aime être sur le terrain, c'est mon boulot, c'est ma vie.»

De l'ambition à revendre

«Tout me parait merveilleux»


En signant à Paris, le joueur de 27 ans réalise selon lui un grand pas dans sa carrière. «C'est un projet merveilleux dans ma vie, j'ai maintenant l'opportunité de vraiment rêver plus grand (la devise du PSG, ndlr), a-t-il affirmé, avec le sourire. Je vais tout donner dans mon travail. J'en profite comme si j'étais un enfant. Tout me parait merveilleux. Toute cette affection, c'est gratifiant. J'espère que cela continuera comme ça.»

Concernant son arrivée, et le projet parisien, David Luiz s'est montré très élogieux : «Le PSG est une équipe qui peut se permettre de choisir les meilleurs joueurs au monde, qui grandit chaque année. Faire partie de ce projet pour moi, c'est quelque chose de fantastique.» Le défenseur, qui a coûté près de 50 millions au club de la capitale, est conditionné. «Je suis disposé à tout faire pour Paris, j'aimerais le voir briller, et respecté partout dans le monde» a-t-il clamé.

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David Luiz : «La Coupe du monde, c'est du passé»

En marge de sa présentation comme nouveau joueur du PSG, ce jeudi dans un grand hôtel parisien, David Luiz est revenu brièvement sur le Mondial qu'il a joué avec la Seleçao au Brésil. Le défenseur ne voulait pas seulement retenir la triste fin et les deux lourdes défaites contre l'Allemagne (1-7) et par les Pays-Bas (0-3). «C'est du passé, a assuré l'ancien joueur de Chelsea. Ça nous servira à l'avenir. Les qualités de Thiago Silva, Dante et des autres défenseurs ne se discutent même pas. Ce sont des choses qui arrivent dans le football.»


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Homer
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David Luiz : «Un projet merveilleux»

Présenté ce jeudi midi dans le palace parisien le Peninsula, David Luiz s'est dit enchanté à l'idée de défendre les couleurs du PSG. Et il a dissipé les doutes sur son traumatisme vécu lors de la Coupe du monde.

« David Luiz, quelles sont vos premières impressions ?

Le Paris-SG est un club fantastique. C’est un projet merveilleux dans ma vie. Je remercie dieu pour cette opportunité. Mon premier contact a été très bon. J’ai vu tous mes partenaires, et j’en profite comme si j’etais un enfant. Toute cette affection est gratifiante. J’espère que ça va continuer comme ça.

«Heureusement, le football vous permet de répondre rapidement et d'apprendre de vos erreurs.»

Avez-vous digéré la Coupe du monde ?


Sans aucun doute. Les premiers jours ont été très difficiles. Mais c’est normal. Quand vous n’arrivez pas à atteindre votre objectif vous ressentez des choses… Heureusement, le football vous permet de répondre rapidement et d’apprendre de vos erreurs. Je suis disposé à tout faire pour Paris, sur comme en dehors du terrain.

«Je veux jouer le plus vite possible»

Il n’y a donc aucun doute à avoir ?


Je pense que si la Coupe du monde s'était arrêtée en quarts pour le Brésil, alors il n’y aurait pas cette question. Tout ceci fait partie du passé et ce sont des choses qui arrivent. Mes qualités comme celles de Thiago cela ne se discute même pas. Nous n’avons juste pas joué deux matches dans notre carrière. On parle toujours de la dernière rencontre et de celle qui va arriver. J’ai vraiment hâte de jouer le premier match et d’être sur le terrain. Je veux jouer le plus vite possible. Et puis, je veux toujours m’améliorer.»

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David Luiz : pro, zen et religieux

Lors de sa présentation officielle, ce jeudi midi au palace parisien Le Peninsula, le nouveau défenseur du PSG David Luiz a laissé transparaître sa faim de jouer, sa zénitude absolue et sa grande foi.

Le Paris-SG a pris l’habitude de faire les choses bien, et en grand. Oublié l’auditorium du Parc, le club de la capitale a cette fois choisi le cadre luxueux du prestigieux palace Peninsula, avenue Kléber à Paris, pour présenter son nouveau joueur à la presse, en l’occurrence David Luiz. Devant une assistance garnie et triée sur le volet, le président du club, Nasser al-Khelaïfi, a intronisé le défenseur brésilien avec beaucoup d’éloges. « Je suis très heureux d’annoncer l’arrivée officielle de David Luiz. Tout le monde le connait, c’est l’un des meilleurs défenseurs du monde. Il croit en notre grand projet, et va nous aider à atteindre notre objectif, que tout le monde connait, gagner la Ligue des champions. Merci David d’avoir choisi le PSG. » Pour Al-Khelaïfi, l’ancien de Chelsea n’a pas coûté « très cher »… Alors que Di Maria serait, lui, en revanche « trop cher »... Bluff ou pas bluff ?

Les médias ont ensuite gentiment cuisiné le joueur. Tout y est passé : ses premières impressions du club, la Coupe du monde, les déclas acerbes de Mourinho et Dunga, la religion… Débarqué au camp des loges lundi après des vacances bien méritées suite au naufrage de la Seleçao, le défenseur vit un moment « merveilleux » et il lui tarde de « commencer un match » avec sa nouvelle équipe. Sur ce point, s’il ne sera pas du déplacement vendredi à Reims, il espère être prêt pour la venue de Bastia, dans une semaine au Parc. « Moi, je veux être sur le terrain le plus vite possible. J’espère être prêt la semaine prochaine, à 100 % ou au moins à 90%. Je suis pressé de jouer à Paris. Mon premier match de Coupe d’Europe était d’ailleurs à Paris. » En mars 2007, le PSG s’était imposé contre Benfica (2-1) en Coupe de l’UEFA.

«J'ai été très heureux à Chelsea mais c'est du passé »

Célèbre aussi pour sa folle tignasse bouclée, le joueur est en apparence quelqu’un de très zen et souriant. Même quand on le taquine avec Mourinho ou Dunga, il ne cherche pas à enflammer le débat, qu’il veut apaiser. Sur Mourinho, qui a dit qu’il ne le regrettait pas : « Je pense que c’est normal, comme ça il ne se contredit pas. Ce n’est plus mon entraîneur, moi désormais j’écoute le mien. J’ai été très heureux à Chelsea mais c’est du passé. » La sortie de Dunga ("Si nous allons à la guerre, nous ne pouvons pas nous permettre de pleurer pendant les matchs") ne le perturbe pas non plus. « J’ai entendu ce qu’il a dit et je suis d’accord. Il veut onze joueurs qui sont bien sur le terrain. C’est naturel. Et les critiques sont les bienvenues. »

Son association avec Thiago Silva promet beaucoup sur le papier, alors que des craintes planent depuis le Mondial. « Avec Thiago, nous sommes de très bons amis et nous jouons bien ensemble depuis très longtemps, a-t-il assuré. On se comprend juste avec un regard. Nous sommes très alerte quand quelque chose de pas bon arrive. » Enfin, on ne peut évoquer David Luiz sans parler la religion. Les deux sont indissociables. « J’ai grandi avec, Dieu est tout dans ma vie, c’est celui en qui je crois. Sans Dieu, je ne serai rien. C’est toujours lui qui m’a aidé dans les moments de ma vie. Je sais qu’il est de mon côté. » Donc de celui du PSG aussi.

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Thiago Silva dans le groupe

De retour à l’entraînement mardi, le défenseur brésilien a été convoqué par son entraîneur Laurent Blanc pour affronter Reims. Mais sa titularisation n’est pas garantie.


ALORS QU’IL SEMBLAIT devoir initialement rester à Paris travailler avec les derniers joueurs revenus mardi de la Coupe du monde (Lavezzi, David Luiz, Maxwell), Thiago Silva (29 ans) a été convoqué par Laurent Blanc dans le groupe qui ouvrira ce soir le Championnat, à Reims. La titularisation du défenseur brésilien n’est cependant pas garantie, son entraîneur devant a priori reconduire la charnière Camara-Marquinhos alignée lors du Trophée des champions contre Guingamp (2-0), samedi dernier, à Pékin. Pour le reste, les principaux changements pourraient concerner le secteur offensif. En Chine, alors que Cavani, fraîchement arrivé d’Uruguay, avait débuté sur le banc, Paris avait entamé le match dans son habituel 4-3-3 avec Ongenda à droite et Bahebeck à gauche. Entré en jeu en fin de rencontre, l’Uruguayen avait souvent évolué dans une zone proche d’Ibrahimovic, confirmant la promesse qui lui aurait été faite d’évoluer plus régulièrement dans l’axe cette saison. Sa titularisation, aujourd’hui, pourrait accélérer la reconfiguration offensive du PSG, même si Blanc semble attaché à conserver un système à trois milieux axiaux qui avait été un ressort essentiel de l’équilibre de son équipe la saison dernière. Ànoter, dans ce secteur de jeu, que Matuidi et Cabaye, qui ont repris l’entraînement le 30 juillet, resteront s’entraîner au Camp des Loges aujourd’hui.




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Vasseur, ex-« accompagnateur » du PSG

À QUELQUES HEURES de faire ses débuts sur un banc de l’élite, le nouvel entraîneur de Reims, Jean-Luc Vasseur, arrivé de Créteil (L 2), cet été, est apparu serein et souriant ces derniers jours. Le calendrier lui a réservé le PSG comme premier adversaire. Joueur parisien entre 1987 et 1992, Vasseur (45 ans) a également longtemps été en charge de certaines équipes de jeunes du club de la capitale (il a notamment été champion de France avec les moins de 17 ans, en 2011). À l’idée de ses retrouvailles, il n’a pas versé dans la nostalgie : « Un Parisien historique ? Non, j’étais accompagnateur d’entraînement (rires). Je suis passé comme ça, a expliqué l’ex-défenseur. Paris est un club important pour moi, mais tout ça, ça passe après, j’ai avant tout envie de faire un bon match. Mais, c’est vrai, je suis toujours très content de revoir des jeunes joueurs que j’ai eus : Rabiot, Ongenda, Bahebeck, Chantôme. »

L'Equipe

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Sirigu- VDW, Camara, Marquinhos, Digne- Verratti, Motta, Pastore- Lucas (ou Cavani), Ibrahimovic, Bahebeck

Le Parisien
Varino
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PSG, objectif croissance

Double champion de France en titre, le PSG s’est déjà bâti un statut d’hyperpuissance nationale. Malgré le frein du fair-play financier, le club de Qatar Sports Investments entend poursuivre son développement. Avec, toujours, la Ligue des champions en ligne de mire.


LE PSG OUVRE À REIMS, ce soir, la quatrième saison de l’ère QSI avec l’objectif de conforter une hégémonie nationale que seul Monaco semble pouvoir lui contester. Adossé à ses cinq trophées en trois ans (deux titres de champion de France, une Coupe de la Ligue, deux Trophées des champions), le club de la capitale s’est considérablement redimensionné, sportivement, économiquement et en termes d’image, beaucoup moins assombrie par les problèmes extra-sportifs. Hier, Nasser Al-Khelaïfi a répété son ambition de voir le club « gagner la Ligue des champions » . Un rêve que le président du PSG espère toucher d’ici à 2018 et qui nécessitera a priori des renforts sportifs, des ressources supplémentaires et de nouvelles infrastructures. En marge de la présentation de David Luiz, Nasser Al-Khelaïfi l’a affirmé, hier : « J’ai eu des échanges avec Florentino Pérez au sujet d’Angel Di Maria. Mais, pour moi, il est trop cher et nous avons cessé les discussions. » Une affirmation à prendre avec des pincettes, le président du PSG ayant d’ailleurs soigneusement omis de qualifier de définitive l’interruption des négociations avec son homologue du Real Madrid, qui réclame au moins 60 M€ pour son milieu argentin de 26 ans, sous contrat jusqu’en 2018.

Paris garde Di Maria en ligne de mire, mais ce dossier lui fait toucher du doigt les épines du fair-play financier d’une UEFA très soucieuse, notamment, de ne pas voir le club dépasser sa masse salariale de la saison dernière (231 M€). Fidèle à sa nouvelle devise, le PSG veut « rêver plus grand », mais avec une force de frappe limitée par l’instance européenne, auprès de laquelle il entend accroître son influence dans les années à venir.

En trois ans, après avoir investi environ 430 M€ sur le marché (*), le PSG version Qatar s’est déjà doté d’une « machine sportive » , selon l’expression de Jean-Claude Blanc, son directeur général. Qui annonce l’ambition du club, pour les trois années à venir, « de poursuivre l’internationalisation de la L1 en attirant à Paris de grandes stars mondiales » . Si les rêves Messi et Ronaldo ont été mis en veilleuse, des jeunes cibles comme Hazard, Draxler voire Neymar pourraient éclairer l’horizon parisien.

Un familier du club souligne : « Aujourd’hui, les grands joueurs veulent venir à Paris, ce qui n’était pas toujours le cas au début du projet. » Reste à voir si les beaux contrats suffiront. Si Leonardo a été le grand architecte sportif du début de l’ère qatarienne (2011-2013), Nasser Al-Khelaïfi n’est toujours pas pressé de recruter un directeur sportif de la dimension du Brésilien. En 2010-2011, lors de la dernière saison précédant l’arrivée de QSI, le PSG affichait un budget de 93,9 M€. La saison dernière, il atteignait 488 M€. Cette saison, la direction du club espère atteindre un chiffre d’affaires de 500 M€ et devenir l’un des trois clubs les plus riches du monde, avec le Real Madrid et le FC Barcelone. Sur le papier, l’objectif apparaît compliqué depuis la décision de l’UEFA de décoter le contrat conclu avec Qatar Tourism Authority, obligeant le PSG à faire réduire sa valeur de moitié pour le plafonner à environ 100 M€.

Pour compenser cette diminution, le club table sur un accroissement sensible des recettes liées au sponsoring et à la billetterie. Grand acquis des trois premières années de l’ère QSI, sous le double effet Ibra-Beckham, l’internationalisation de la marque a permis au club d’attirer des partenaires du Moyen-Orient, des Etats-Unis, d’Europe et d’Asie. Et d’élargir sa base de fans à l’étranger, du Brésil à l’Indonésie, un phénomène perceptible sur les réseaux sociaux.

« La sortie d’un accord de dix ans avec Sportfive nous a permis de reprendre le contrôle de la stratégie et de la vente ‘’sponsoring et hospitalités’’ (loges) » , observe Jean-Claude Blanc. A guichets fermés à chaque match de L1 et de Ligue des champions, le Parc des Princes offre au PSG des ressources croissantes. La saison dernière, l’ensemble billetterie et hospitalités représentait un chiffre d’affaires de 60 M€. Un montant qui sera dépassé cette année suite à une augmentation des tarifs qui n’a pas refroidi les fans : le club s’apprête à battre un nouveau record en s’approchant des 36 000 abonnées (contre 33 500 en 2013-14). En investissant 75 M€ dans une profonde rénovation du Parc des Princes en vue de l’Euro 2016 et après avoir conclu avec la Mairie de Paris, en novembre dernier, une nouvelle concession du stade jusqu’en 2044, l’actionnaire du PSG a confirmé sa volonté de s’inscrire durablement dans l’enceinte historique du club. Mais la question de son agrandissement, qui renvoit à la recherche de nouveaux revenus pour le futur, reste en suspens.

A ce stade du projet de QSI, le dossier le plus contrariant reste le retard pris pour la construction d’un nouveau centre d’entraînement dans les Yvelines, dont l’inauguration était initialement programmée pour l’été 2015. Nasser Al-Khelaïfi semble décidé à accélérer le processus à la rentrée, même s’il mesure le poids des contraintes politiques. En marge de ces choix d’infrastructures, le club réfléchit, d’ici à 2017, à la possibilité d’étendre sa dimension omnisports au-delà du football et du handball. Même si aucun choix n’est encore arrêté.



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Pour David Luiz, « c’est du passé »

Présenté hier, le défenseur brésilien de vingt-sept ans, qui portera le numéro 32, a assuré avoir laissé derrière lui le traumatisme de la Coupe du monde. De même que les piques de José Mourinho.


UN PALACE FLAMBANT NEUF pour présenter le défenseur le plus cher de l’histoire : deux ans après avoir présenté Thiago Silva à l’Hôtel de Crillon, sur la place de la Concorde, le PSG avait choisi The Peninsula, inauguré vendredi dernier, pour offrir à une soixantaine de journalistes les premiers mots de David Luiz, transféré de Chelsea pour 49,5M€ (+ 5,5 M€ de bonus), tandis qu’une bonne centaine de badauds, à l’extérieur de l’établissement, guettait les longs cheveux de la recrue brésilienne.

De son pays, il fut question, forcément, comme d’un fantôme difficile à chasser lorsqu’il s’agit de savoir comment on se relève d’un 1-7 administré par l’Allemagne en demi-finales d’une Coupe du monde, suivi d’un 0-3 infligé par les Pays-Bas pour la troisième place. « Évidemment, je n’étais pas très heureux après cette demi-finale, a répondu le vice-capitaine de la Seleçao, qui portait le brassard, ce jour-là, en raison de l’absence de Thiago Silva, suspendu. Les jours qui ont suivi ont été très difficiles. Mais ça fait partie du passé et il faut en retenir les leçons. Ma qualité de défenseur, comme celle de Thiago Silva ou Dante, ne se discute même pas. On n’a quand même pas disputé que ces deux matches dans notre carrière. »

« LE MEILLEUR DÉFENSEUR AU MONDE », SELON AL-KHELAÏFI

Sans doute aidé par sa foi – « Sans Dieu, je ne serais rien ; il m’a toujours aidé dans les bons comme dans les mauvais moments » –, David Luiz soulignera que « la beauté du football est de permettre de se relever rapidement » . Dans cette démarche reconstructrice, l’ancien joueur de Benfica, réputé pour sa décontraction, a préféré un petit sourire au moment d’évoquer José Mourinho, qui avait récemment affirmé que son Chelsea serait « meilleur » sans le Brésilien, qu’il préférait utiliser au milieu. « S’il avait dit que je lui manquais, cela aurait été plutôt incohérent de la part d’un entraîneur qui m’a laissé partir. Le coach que j’écoute maintenant, c’est Blanc. Mourinho et Chelsea, c’est du passé. »

À la droite de sa recrue phare de l’été, engagée jusqu’en 2019, Nasser al-Khelaïfi l’a décrit, à deux reprises, comme « le meilleur défenseur au monde » . Et le président du PSG d’ajouter : « Il n’était pas trop cher car c’est un grand joueur que beaucoup de grands clubs convoitaient. »

Quelques heures avant de se séparer de ses coéquipiers, au Camp des Loges, pour courir avec un préparateur physique, David Luiz a clamé son impatience de rejouer, lui qui pourrait intégrer le groupe pour la venue de Bastia, le 16 août (2e journée de L 1). « J’aime le football, être sur le terrain pour y exercer mon métier. J’espère rejouer le plus vite possible. Le foot, c’est mavie. »

L'Equipe
Homer
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Tous à la poursuite de Paris

Le PSG, qui ouvre le championnat ce soir à Reims, ne semble pas avoir d'adversaires à sa hauteur en France. Mais le feuilleton de la Ligue 1 s'annonce passionnant.

C'est la rentrée de la classe. Le double champion de France en titre, le PSG bien sûr, remet une nouvelle fois son titre en jeu et on ne s'en lasse toujours pas, à l'image d'un public de fidèles de plus en plus nombreux autour de la Ligue 1. Paris a été sevré trop longtemps de cette couronne nationale pour commencer à pincer les lèvres dès le deuxième sacre en poche, avec vue imprenable sur le troisième.
Le suspense n'est sans doute pas irrespirable, et il y a toutes les chances que le club de la capitale se succède à lui-même, mais cette histoire reste singulière.

Parce que le PSG de Zlatan Ibrahimovic demeure une équipe hors norme pour la Ligue 1, parce que Monaco lorgne avec de plus en plus de gourmandise sur ce trophée de champion et que l'exercice, avec ses chausse-trapes chez les petits un soir où l'envie n'est pas de sortie, recèle toujours quelques surprises.

Le PSG doit aussi assurer le spectacle

Cependant, il n'y a pas que les sans-grade qui se rebiffent. Toutes les équipes du championnat se dressent devant Paris. Il y a Monaco et son actionnaire russe, qui possède à peu près le même type de projet que les Qatariens, et qui n'aurait vraiment rien contre décrocher son premier titre de champion depuis 2000. Il y a également les places historiques de la Ligue 1, qui viennent de changer d'entraîneur comme pour se redynamiser : l'Argentin Bielsa à Marseille, l'ancien Rémois Fournier à Lyon. Lille, étonnant troisième la saison passée, avec une équipe quasiment inchangée, conserve tous les atouts pour brouiller une nouvelle fois la hiérarchie. Saint-Etienne pratique l'un des meilleurs footballs d'ici et peut gêner toutes les équipes. Bordeaux, discret comme à son habitude, avec les premiers pas sur un banc de L 1 de Sagnol, guette le spectacle sans rechigner à apporter son obole.

Bref, le PSG ne marchera jamais seul et comptera quelques affiches de prestige pour exercer son talent et se préparer aux joutes de la Ligue des champions, à laquelle il ne veut plus simplement participer pour cette quatrième saison du projet de l'émirat du golfe Persique.

Et, bien que le suspense se dérobe à la fin en France, il existe aussi le comment, la manière avec laquelle le PSG va remplir ses objectifs, une forme devenue aussi importante que le fond aux yeux des actionnaires comme de l'exigeant public parisien et des observateurs. Avec Laurent Blanc, pour l'instant, on n'a pas été déçu. L'idée, c'est que ça dure.


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Les autres concurrents ne semblent pas de taille

Derrière l'orge parisien, cinq clubs affichent leurs ambitions. « Le Mondial rebat les cartes et il pourrait y avoir des surprises en début de championnat », pronostique Frédéric Antonetti, ancien entraîneur de Rennes. Une bonne raison pour les outsiders de bien entamer la saison.

Monaco en embuscade

Avec ses 170 M€ de budget, Monaco est le principal concurrent du PSG. Mais, après avoir mené une dispendieuse campagne de recrutement la saison dernière, le club du Rocher a vendu James Rodriguez (meilleur buteur de la Coupe du monde) au Real Madrid pour 90 M€ et n'a pas attiré de stars. Falcao, également convoité par les champions d'Europe, est toujours là et c'est le Portugais Leonardo Jardim qui doit orchestrer la montée en puissance d'un club qui rêve tout haut de gagner un jour la Ligue des champions. « La fin du mercato est une incertitude, prévient Eric Carrière, consultant Canal +. En l'état, c'est l'équipe qui peut poser le plus de problèmes à Paris, même s'ils auront du mal à les concurrencer sur le long terme. »

Lille en alerte

Premier du « championnat normal », selon son président, Michel Seydoux (qui exclut Paris et Monaco), Lille ne sait pas encore dans quelle Coupe d'Europe il évoluera. Mais les Nordistes savent que leur aventure continentale peut leur faire perdre des plumes. Ils ont réussi à ne perdre aucun cadre tout en se renforçant avec l'arrivée de Sébastien Corchia. « Il faut se rappeler de ce qui est arrivé à Marseille la saison dernière avec la Ligue des champions, prévient Carrière. Lille a l'avantage d'être un club stable. Les joueurs se connaissent bien. »

Marseille espère rebondir

Sixième du dernier championnat après un parcours européen catastrophique, Marseille semble en avance au vu de sa préparation estivale. Mais le club phocéen doit encore, après le départ de Valbuena, se débarrasser de quelques cadres à hauts revenus pour affiner son effectif. « Ils avaient besoin d'un changement, estime Carrière. Il faut se souvenir qu'ils avaient terminé deuxièmes il y a deux ans et depuis, ils ont récupéré Thauvin et Alessandrini. Il leur manquait la solidarité, mais Bielsa ne laissera rien passer là-dessus. »

Saint-Etienne rêve de nouveau

La quatrième place décrochée au printemps, leur meilleur classement depuis 1988, renvoie les Verts sur la scène européenne et réveille une douce nostalgie à mesure que l'équipe de Christophe Galtier confirme ses bons résultats. « C'est un très bon entraîneur mais aussi un excellent manageur, remarque Carrière. Je les vois confirmer cette saison malgré le départ de Brandao. Le groupe n'est pas le plus talentueux, mais il a du potentiel et est cohérent. »

Lyon mise toujours sur la jeunesse

Les heures glorieuses des années 2000 sont loin et Lyon doit encore faire le dos rond en attendant la sortie de terre du nouveau stade qui marquera la fin de la période de vaches maigres. Si le podium paraît difficile à aller quérir, les Gones espèrent néanmoins se qualifier une 19e fois de rang pour une compétition européenne. « Hubert Fournier va continuer à faire évoluer les jeunes, souligne Carrière. Désormais, ils restent car le marché des transferts est atone et Lyon profite de cela avec des garçons comme Lacazette, Grenier ou Gonalons. Mais il sera intéressant de voir comment l'OL tourne la page Gomis. »


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Pour les entraîneurs de Ligue 1, il n'y a aucun suspense

« Le PSG est hors concours. » A l'image de Rolland Courbis (Montpellier), les entraîneurs de Ligue 1 ne voient personne capable de rivaliser avec le club de la capitale. Claude Puel, coach de Nice, assure que les Parisiens « sont encore très bien armés pour faire une belle saison ».

Beaucoup considèrent que Paris est encore plus fort que l'an dernier. « Ils s'améliorent chaque année », estime Christophe Galtier (Saint-Etienne). « Paris va encore survoler le championnat, assure Michel Der Zakarian, l'entraîneur de Nantes. Ils ont gardé une stabilité dans leur effectif et se sont améliorés avec l'arrivée de David Luiz. » Un recrutement qui va « densifier le groupe et donner plus de crédibilité au projet parisien, complète Jean-Luc Vasseur (Reims). Cela va être plus impressionnant que la saison dernière où on avait vu un Ibrahimovic très efficace ».

Pour Alain Casanova, des performances de la star suédoise dépendra la saison du PSG. « Que serait Paris sans Ibrahimovic ? interroge le coach de Toulouse. On a vu que le Barça sans Messi n'était plus le même, que le Brésil sans Neymar non plus. Avec toutes ses forces vives, le PSG est intouchable mais, si l'équipe connaît quelques déboires, les choses peuvent devenir plus compliquées. »

L'autre inconnue, c'est la Coupe du monde. « Paris a eu des joueurs au Mondial et cette saison peut prendre une tournure un peu différente de celle de l'an dernier où tout a roulé, prévient René Girard (Lille). Il n'est pas sûr que ce soit la même chose cette saison. » Ce doute ne traverse pas l'esprit du Caennais Patrice Garande : « Ils auront peut-être quelques couacs en cours de saison mais, une fois que la machine sera lancée, ce sera difficile de les arrêter. »

Paris couronné, c'est donc acté. Mais, pour le reste, « tout est ouvert », garantit Sagnol, le coach bordelais. La deuxième place directement qualificative pour la Ligue des champions n'est pas forcément promise à Monaco, qui devra se méfier de l'effet Bielsa. Quelques entraîneurs de l'élite voient en effet l'OM venir titiller le club du Rocher. Willy Sagnol rêve, lui, de s'installer sur la deuxième place du podium. « Personne n'a de certitudes, même Monaco et Marseille », qui ont changé d'entraîneur, plaide-t-il. Mais ils sont peu à croire en Bordeaux. Seul René Girard place les Girondins dans « un peloton avec Marseille, Saint-Etienne et Lille » pour la 3e place (le coach lillois voit Monaco finir 2e). Un peloton auquel Michel Der Zakarian ajoute Lyon. « Derrière les deux ogres parisien et monégasque, on trouve un groupe homogène de clubs qui se battront pour la dernière place qualificative pour la Ligue des champions. »

Une analyse qui montre que, malgré la valse sur les bancs et les quelques transferts de l'intersaison, les entraîneurs de Ligue 1, pour la plupart, s'attendent à vivre une saison proche de la dernière. Avec des Parisiens intouchables. « Maintenant, s'ils font les cons comme l'année où Montpellier a été champion... » lance Rolland Courbis.


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Homer
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Camara s'en contentera

Zoumana Camara va débuter contre Reims vendredi (20h30), pour le premier match de la nouvelle saison de Ligue 1. Et quand viendra le tour de David Luiz et Thiago Silva, il s'effacera sans rien dire.

Zoumana Camara entame sa huitième saison au PSG. Dans l’effectif actuel, seul Clément Chantôme fait mieux, mais le milieu de terrain a été prêté l’an dernier à Toulouse et pourrait ne pas s’éterniser (Lyon ?). En attendant que la charnière centrale la plus chère au monde – David Luiz, Thiago Silva - ne prenne place en défense, le joueur de 35 ans sera associé comme en préparation et lors du Trophée des champions contre Guingamp (2-1) à un autre brésilien, Marquinhos, pour le premier match de la saison de Ligue 1 à Reims. Si David Luiz démarre comme il le souhaite le plus rapidement possible, l’intérim s’arrêtera toutefois rapidement : «Que voulez-vous que je vous dise ? Cela fait partie d’une carrière, disait-il le 30 juillet dernier dans nos colonnes. La saison est longue et je prendrai tout ce qui se présentera.» Depuis que les Qatariens sont arrivés, Camara se contente de bouts de matches. Ces deux dernières saisons, avec les arrivées de Thiago Silva, Marquinhos ou Alex, il n’a joué que douze rencontres de Ligue 1. Mais a souvent répondu présent.

Traducteur, négociateur et équipier modèle

«C’est un super joueur, un super pro, il a de l’expérience. Il est conscient de ses qualités. Sa longévité à Paris est parfaitement logique. C’est un remplaçant de luxe, vraiment, expliquait son ancien coéquipier Grégory Coupet dans nos colonnes en octobre dernier. Pour un gardien, c’est un régal d’avoir un défenseur comme ça. Il est très attentif. C’est un athlète, il est hyper tonique, il va très vite sur les premiers mètres.» Une vitesse qui diminue toutefois avec les années. Pendant la préparation, il a paru parfois emprunté et quelques fois pris de vitesse au sein d’une défense poreuse : dix buts encaissés en quatre matches.

Prolongé au printemps pour une saison supplémentaire, désigné capitaine avant que Zlatan Ibrahimovic ne revienne de vacances cet été, Camara est un équipier modèle. Tantôt traducteur (italien, anglais), tantôt négociateur des primes aux côtés de Silva ou Ibrahimovic, il ravit aussi et bien sûr son entraîneur sur le terrain. «''Papus'' a un état d’esprit irréprochable, soulignait Laurent Blanc quand les blessures s’accumulaient en défense la saison dernière. Quand il joue, il fait son match. J’adore ce genre de joueur. Vous ne tremblez pas quand vous jouez avec lui. » Et c’est pour cela que Camara débutera vendredi à Reims avec le rôle de patron de la défense.


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Homer
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Accroché à Reims, le PSG évite la douche froide

Un nouveau doublé de Zlatan Ibrahimovic n'a pas suffi au PSG pour s'imposer à Auguste-Delaune, vendredi contre Reims (2-2) en ouverture de la saison. Les Parisiens, qui ont manqué de réalisme, n'ont plus gagné lors de la première journée depuis 4 ans.

Le match

Il flottait comme un parfum de Coupe du monde brésilienne ce vendredi soir lors des 20 premières minutes du match entre Parisiens et Rémois (2-2). Le raccourci est facile, au moins autant que les occasions vendangées par le PSG, rapidement devant au score grâce à l'indispensable Ibrahimovic (1-0, 9e). Après avoir laissé passer l'orage, Reims a marqué sur son premier tir cadré, par Oniangué (1-1, 22e).

La défense parisienne, au sein de laquelle Thiago Silva était titulaire quatre jours seulement après avoir repris l'entraînement, a ensuite été baladée par Devaux, à la conclusion du gauche après un relai avec Charbonnier (2-1, 34e). Mené, Paris a dominé, insisté sur les côtés - Lucas à droite, Cavani à gauche - en deuxième période, et logiquement égalisé par son géant suédois (63e, 2-2). Entré en jeu en fin de match, Chantôme a buté sur Mandi, auteur de deux sauvetages décisifs dans la dernière minute (90e+4). Les retours des Mondialistes (Cabaye, Matuidi, Lavezzi, David Luiz et Maxwell) vont faire du bien à ce Paris déjà ultra-dominateur, mais en manque cruel de réalisme ce vendredi soir.

Le fait marquant

Paris menait 1-0 lorsqu'il s'est procuré en l’espace de trois minutes (17e à 19e) trois énormes occasions qu’il n’a su concrétiser. Après avoir récupéré le ballon sur un mauvais contrôle de Bourillon, Lucas a oublié Ibra dans l’axe et tenté vainement un crochet sur Placide (17e). Verratti s’est ensuite montré plus inspiré que l’ailier brésilien, en décalant parfaitement le Suédois, dont le tir a heurté le poteau droit du portier rémois (18e). Dans la foulée, Ibrahimovic a eu l’occasion de se rattraper, en obtenant un penalty sur un tacle mal maîtrisé de Tacalfred. Une deuxième fois, il a manqué l’occasion d’inscrire un doublé, en voyant sa frappe repoussée par Placide (19e). Trois minutes de football champagne durant lesquelles le PSG a raté le K.-O., et vu le scénario d'une entame rêvée s'évaporer...

Le joueur

Quatre buts en deux matches, Zlatan est parti sur des bases très élevées. Privé de Coupe du monde en juin dernier, l’attaquant suédois n’avait attendu que 9 minutes pour se mettre en évidence, samedi dernier à Pékin lors du Trophée des champions, contre Guingamp (2-0). Il a été encore plus rapide, de deux minutes exactement, à Auguste-Delaune ce vendredi soir, profitant d’un service parfait Javier Pastore, prometteur au milieu, pour marquer après 406 secondes. Le PSG attendra le cœur de la deuxième période pour voir sa star signer un doublé, d’un centre mal ajusté que Placide a accompagné dans ses propres filets (2-2, 63e). Entre ses deux coups d’éclats, Zlatan a expédié sur le poteau un but tout fait (18e) et manqué un penalty (19e). Pas suffisant pour contester son statut d'homme-clé du PSG.


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Blanc : «On aurait dû tuer le match»

Après le match nul concédé à Reims vendredi soir (2-2), Laurent Blanc, l'entraîneur du PSG, a regretté les occasions manquées par ses joueurs. «Je suis satisfait de la production de l'équipe. Le score ne reflète pas le match», a-t-il tenu à préciser.

«Laurent Blanc, quel est votre sentiment après ce match ?

Je suis déçu du résultat mais pas de la manière, en sachant qu'on aurait des difficultés en raison de l'arrivée tardive de plusieurs joueurs. Mais dans le jeu, les joueurs ont fait ce qu'il fallait faire. Le seul reproche, c'est qu'ils n'ont pas fait le geste pour tuer le match au bout de 20 minutes. On aurait dû tuer le match, on ne l'a pas fait et on a donné de l'oxygène à notre adversaire. Pour un premier match, le niveau était élevé, je suis satisfait de la production de l'équipe. Le score ne reflète pas le match. Le nul est la moindre des choses ce soir.

Si vous trouvez que le PSG est en retard au niveau physique et technique, je dis oui, mais on a été supérieur à Reims, non ?

Le résultat est-il dans la logique d'un mois d'août ?

On peut l'expliquer mais on a mis en grande difficulté Reims. 0n n'a pas réussi à concrétiser cela et on peut reprocher aux joueurs de ne pas avoir fait le geste qu'il fallait parce que c'était dans nos cordes. Paris mérite une victoire sans problème. Je m'attendais à de la difficulté notamment physique. Mais que ce soit dans le domaine physique ou technique, on a été supérieur à Reims. On n'a pas fait ce qu'il faut pour gagner le match, ce qui veut dire qu'on n'est pas tout à fait prêt. Si vous trouvez que le PSG est en retard au niveau physique et technique, je dis oui, mais on a été supérieur à Reims, non ?

Aligner Thiago Silva, quatre jours après son retour en France, était-ce un pari ?

Ce n'est pas un pari. Il se prépare depuis le 24 juillet. On a envoyé un préparateur physique au Brésil, donc il a une préparation de 14-15 jours, on n'envoie pas comme ça des joueurs au bout de 2-3 jours.»


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Vasseur : «Une saveur de victoire»

Jean-Luc Vasseur (entraîneur de Reims) : «J'ai vu une équipe qui a affiché de l'abnégation et de la générosité. Elle y a cru et par rapport au peu de ballons qu'elle a eu à négocier, il y a eu pas mal de justesse. On marque deux buts sur deux tirs cadrés et ça a une saveur de victoire. Le mérite, dans le foot n'existe pas, il y a un résultat à la fin. On a posé des problèmes aux Parisiens, ils ont eu des occasions mais il y a eu des choses intéressantes de notre part. Malheureusement, ils égalisent à une période où ils étaient moins biens. On aurait pu prendre une valise mais c'est le foot, c'est ouvert.»


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Thiago Silva : «Difficile d'oublier» la Coupe du monde

Titulaire quatre jours seulement après avoir repris l'entraînement, Thiago Silva, le capitaine du PSG, tenu en échec vendredi à Reims (2-2), a reconnu encore penser à la demi-finale du Mondial, perdue avec le Brésil contre l'Allemagne (1-7).

Thiago Silva (défenseur du PSG) : «J'ai fait seulement trois ou quatre entraînements mais j'ai travaillé une semaine au Brésil avec mon préparateur physique. J'ai confiance en lui et je fais confiance au coach, sinon j'aurais demandé de ne pas jouer. J'ai ressenti une petite gêne à la cuisse droite, je ne savais pas si c'était une lésion ou une gêne musculaire donc j'ai eu peur au début mais après tout a bien marché. Je ne pense qu'au PSG en ce moment mais c'est difficile d'oublier la façon dont on a perdu en demi-finales contre l'Allemagne (7-1). C'est dur mais il faut bien gérer cette situation et essayer d'oublier petit à petit parce qu'il faut être prêt mentalement à gagner tous les matches avec Paris.»

Thiago Motta (milieu de terrain du PSG) : «C'est le premier match, pourquoi s'inquiéter ? Ce n'est jamais facile, comme on l'a vu ce soir. Ce sera encore plus compliqué que la saison dernière parce que toutes les équipes qui jouent contre le PSG, c'est normal, vont donner 100% et on devra aussi donner 100% pour gagner le plus de matches possibles.»


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Homer
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Paris, roi du gâchis

Malgré l'ouverture du score et des occasions en cascade dont un penalty raté par Ibra, les Parisiens ont dû se contenter hier soir du match nul.

A Ce rythme-là, la saison du PSG s'annonce mouvementée, renversante et pleine de rebondissements. En un match, le PSG a livré tant de visages de lui-même qu'il est ce matin méconnaissable, ni défiguré ni égal à lui-même, mais un peu défait comme après une nuit agitée. C'est aussi la logique du mois d'août et d'une préparation incomplète avec des états de forme disparates.

Entre le pari raté de Laurent Blanc avec Thiago Silva titulaire après trois semaines de vacances et trois jours au camp des Loges et les jambes en coton de Cavani, Paris s'est souvent débrouillé comme il a pu face à des Rémois à bloc, comme prévu. On a d'ailleurs vu un match d'ouverture emballant sur les standards de la dernière Coupe du monde avec 4 buts, ce qui ne gâte rien.

Le PSG n'a pas perdu une rencontre qu'il a refusé de gagner avec une entame idéale (Zlatan dès la 7 e), puis un enchaînement incroyable des 17e, 18e et 19e minutes avec un rush de Lucas conclu à la Lucas (dans le néant), une frappe d'Ibra sur le poteau avec but grand ouvert et un penalty généreux manqué par le même Suédois, qui venait sans doute de vivre ses deux pires minutes en Ligue 1 en deux saisons et un match.

Le mérite d'égaliser

Comment se remet-on de ne pas mener 2, 3 ou 4-0 ? On ne s'en remet pas, et l'équipe de Blanc s'est effondrée en deux contres, où toutes les insuffisances athlétiques du moment ont mis les Champenois dans des conditions idéales pour se jouer facilement de Sirigu, lâché par ses protecteurs dans des proportions assassines.

Après avoir refusé de gagner, le PSG est tombé après la pause sur un adversaire qui a eu peur d'emporter le morceau. Moins agressif et combatif, Reims s'est abandonné à la maîtrise parisienne, et Ibra a lifté un centre que Placide, impeccable jusque-là, n'a pu que renvoyer dans ses propres filets (2-2, 63e). Le PSG respecte finalement sa tradition des longues dernières années : patiner au démarrage, offrir le spectacle de ses faiblesses et s'en sortir au final en trébuchant tout en restant droit, une figure qui lui est propre tous les mois d'août.

Pour le reste, il y a quelques certitudes sur lesquelles on peut s'appuyer, même en ayant quitté la France de longues semaines : Lucas sait tout faire, sauf marquer ; Verratti évolue toujours à une température plus proche de la bouillotte que des 38°C convenus, et tout dépend encore et pour longtemps d'Ibrahimovic. De tout ce qui ne change pas, c'est ce qu'on préfère.

Reims 2 - 2 PSG
Mi-temps : 2-1.
Spectateurs : 18 540.
Arbitre : M. Lannoy.
Buts. Reims : Oniangué (22 e), Devaux (34e) ; PSG : Ibrahimovic (7e et 63e).
Avertissements. PSG : Verratti (73e), Bahebeck (88e).
Reims : Placide - Mandi, Tacalfred (cap.), Bourillon, Signorino - Devaux, Albaek (Bocundji, 67e), Oniangué - Fortes, Charbonnier (Courtet, 67e), Diego (Glombard, 83e). Entr. : J.-L. Vasseur.
PSG : Sirigu - Van der Wiel, Marquinhos, Thiago Silva (cap.), Digne - Verratti (Chantôme, 87e), Thiago Motta, Pastore - Cavani, Ibrahimovic, Lucas (Bahebeck, 72e). Entr. : L. Blanc.


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LES BUTS
7e : excellent travail de Pastore qui récupère le ballon dans les pieds d'Albaek puis sert Ibrahimovic à la limite du hors-jeu. Le Suédois trompe Placide d'une frappe croisée du gauche. 0-1.

22e : sur un coup franc excentré, Oniangué se débarrasse du marquage de Thiago Silva, devance toute la défense parisienne et bat Sirigu du plat du pied. 1-1.

34e : après un une-deux avec Charbonnier qui prend de vitesse Marquinhos, Devaux conclut d'un pointu du pied gauche. 2-1.

63e : parfaitement lancé par Pastore, Ibra gagne son duel contre Tacalfred et centre du gauche. Sa passe, flottante, est légèrement déviée dans son propre but par le gardien rémois. 2-2.


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LE FAIT DU MATCH
19e : moins d'une minute après avoir touché le poteau, Ibrahimovic obtient un penalty à la suite d'une faute peu évidente de Tacalfred. Le Suédois voit son tir repoussé par le gardien rémois.


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Thiago Motta : « C'est à l'entraîneur de trouver des solutions »

Le patron du milieu de terrain parisien est un homme qu'on écoute. Sur la pelouse comme en dehors. Avec une certaine dose de diplomatie, Thiago Motta passe ses messages, à l'attention de ses coéquipiers comme de son entraîneur. L'ancien joueur de l'Inter Milan n'a pas apprécié par exemple la désinvolture avec laquelle son équipe a vécu la première période hier. Et pour lui, le manque de préparation physique du PSG en début de saison ne doit pas constituer une excuse.

Comment pourriez-vous résumer ce match complètement fou par moments ?

Thiago Motta. Au bout de vingt minutes, nous devons mener par trois ou quatre buts d'écart. Au lieu de ça, nous concédons un but sur la première occasion de Reims et le match change de visage. Nous avons laissé beaucoup trop d'espaces à nos adversaires. Ils ont deux occasions et à la mi-temps, le score est en leur faveur. C'est un scénario incroyable mais c'est ce qui arrive en football quand on manque d'efficacité. En fin de rencontre, nous avons deux opportunités nettes pour gagner mais dans l'ensemble, le résultat nul est juste me semble-t-il.

Certains joueurs, à commencer par Thiago Silva, sont encore en phase de reprise. Cela explique-t-il les difficultés rencontrées ?

Oui, c'est vrai. Il nous manquait encore plusieurs joueurs et l'état de forme physique n'est pas encore homogène. Moi, je suis rentré à Paris avec un peu de retard. Mais ce n'est pas une excuse. Avec l'équipe que nous avions ce soir (NLDR : hier), nous avions les moyens de l'emporter.

Quel était donc le problème principal ?

Nous avons tout simplement manqué d'efficacité et de détermination à certains moments du match et nous n'avons pas toujours joué à un bon niveau. Ensuite, c'est à l'entraîneur d'identifier les problèmes de l'équipe et de trouver des solutions.

Que pensez-vous du déplacement qui vous attend lundi à Naples ?

C'est un match amical spécial, placé entre deux journées de championnat. Pour ceux qui n'ont pas joué, c'est une bonne occasion de disputer un match intéressant dans un grand stade face à une équipe de haut niveau. Pour les autres, c'est un peu différent. C'est comme ça...

Le PSG a-t-il besoin d'une recrue supplémentaire d'ici la fin du mercato ?

Je pense que nous avons déjà une bonne équipe. Mais si un nouveau joueur arrive pour élever encore le niveau de notre groupe, il sera le bienvenu. Qu'importe le poste qu'il occupe. Nous avons de grands objectifs cette saison et pour les atteindre, nous avons besoin des meilleurs.


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Thiago Silva ne voulait pas attendre

Fallait-il titulariser Thiago Silva pour ce premier match de championnat ? La question se pose après la prestation très décevante du capitaine parisien hier soir à Reims. Laurent Blanc a préféré aligner son capitaine, rentré en France mardi et en manque de préparation alors qu'il disposait de Zoumana Camara. L'entraîneur parisien a néanmoins nié avoir tenté un coup de poker.

« C'est notre capitaine, c'est un élément important du groupe, il voulait jouer et je savais qu'il allait tenir sa place. Ce n'est pas un pari, on ne fait pas cela avec de tels joueurs, coupe l'ancien sélectionneur passablement agacé par la question. Thiago Silva se prépare depuis le 24 juillet au matin. On a envoyé un préparateur physique le faire travailler au Brésil. Il a fait deux à trois séances quotidienne. Il a donc une préparation de 14 ou 15 jours. »

Certains joueurs n'ont pas masqué leur étonnement de voir leur capitaine débuter la rencontre. « J'ai été très surpris de le voir aussi vite de retour, reconnaît Gregory Van der Wiel. C'est un grand professionnel, il s'est entretenu physiquement pendant ses vacances mais quand même... Bon à l'arrivée, il a joué tout le match dans de bonnes conditions. Respect. »

« On connaît son état d'esprit, son envie de tirer l'équipe vers le haut et, vu ses capacités, ce n'est pas si étonnant », nuance de son côté Lucas Digne. Thiago Motta se souvient pour sa part d'une situation similaire. « La saison dernière, il avait aussi disputé le trophée des Champions après quelques jours d'entraînement, rappelle le milieu italien. De sa part, il n'y a rien d'étonnant. »

Le traumatisme du Mondial toujours dans sa tête

Après la rencontre, l'interessé n'a pas esquivé les micros et a tenu à se montrer rassurant : « Je n'ai fait que trois entraînements, peut-être quatre, depuis mon arrivée à Paris. Je sais que ce n'est pas beaucoup, même si je me suis préparé avec mon physiothérapeute Marcelo. J'ai ressenti une gêne à la cuisse droite en début de match et puis ensuite, cela allait beaucoup mieux et j'ai pu terminer la rencontre sans problème. »

Si ses capacités physiques ne l'inquiètent pas, Thiago Silva a reconnu que psychologiquement, le traumatisme issu de l'élimination du Brésil en demi-finale du Mondial face à l'Allemagne (7-1), à laquelle il n'a pas participé pour cause de suspension, est toujours présent. « C'est difficile d'oublier la façon dont on a perdu, conclut-il. C'est dur, mais il faut bien gérer cette situation et essayer d'oublier petit à petit, parce qu'il faut être prêt mentalement à gagner tous les matches avec Paris. »


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Marquinhos s'est fait une raison

Interrogé par Canal + à l'issue de la rencontre, Marquinhos a laissé entendre que son avenir devrait s'écrire dans la capitale. « J'ai un contrat avec le PSG et c'est le président qui décide », explique le défenseur brésilien. Depuis l'ouverture du mercato, Nasser al-Khelaifi a repoussé toutes les offres, notamment celles du FC Barcelone qui est sur le point de recruter Thomas Vermaelen, le défenseur belge d'Arsenal, pour 15 M€.
Très tenté par l'aventure catalane, Marquinhos semble s'être fait une raison. « C'est le PSG et son projet, et c'est toujours bien d'y rester ».

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Varino
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Le PSG doit-il vendre Cavani ?

C’EST LE DOSSIER le plus brûlant de ce début de saison. Bien au-delà des péripéties de la première journée de championnat, la direction du PSG garde les yeux rivés sur l’évolution du marché des transferts. Jusqu’au 31 août, le jeu de chaises musicales va battre son plein entre places fortes du football européen. Et les Parisiens n’ont pas forcément dit leur dernier mot avec les recrutements de David Luiz et Serge Aurier.

Le club de la capitale aurait aussi souhaité renforcer son secteur offensif en s’attachant les services d’Angel Di Maria. Le gaucher argentin du Real Madrid, capable d’évoluer au milieu et en attaque, est l’un des joueurs les plus séduisants de notre époque. Mais, le président du PSG Nasser al-Khelaifi s’est heurté à l’intransigeance de son homologue madrilène. Celui-ci exige le versement d’une indemnité de transfert supérieure à 60 M€. Or, depuis mai, le club parisien est passé sous les fourches caudines du fair-play financier.

Dans le cadre des sanctions négociées avec l’UEFA, et après avoir déboursé 50 M€ pour David Luiz, le PSG doit équilibrer les ventes et les achats de joueurs. Dès lors, deux stratégies s’affrontent. Rester les bras croisés, ne recruter personne et espérer que les forces en présence soient suffisantes pour viser la Ligue des champions. Ou alors céder un joueur à forte valeur marchande pour en racheter un autre, plus performant et plus adapté au moule du PSG.

Si la direction parisienne choisit cette voie, conforme aux ambitions qu’elle affiche, il lui faudra alors céder non pas l’un de ses seconds couteaux, mais bien l’une de ses figures de proue. Le secteur prioritaire est identifié : l’attaque. Lavezzi, Pastore ou Lucas, trois éléments pour lesquels le PSG a déboursé ces dernières années entre 30 et 40 M€, n’ont pas répondu aux attentes placées en eux et ont perdu un peu voire beaucoup de leur valeur marchande.

Plusieurs pistes en Angleterre

En fait, un seul joueur possède le profil : il s’agit d’Edinson Cavani. Recruté l’été dernier à Naples pour 64 M€, l’Uruguayen fait toujours partie de la frange supérieure des attaquants du football européen. A Paris, il donne pourtant l’impression de traîner son spleen, autant sur le terrain qu’en dehors. Entre ses états d’âme liés à sa position sur le terrain, dans l’ombre d’Ibrahimovic, et son efficacité en berne, El Matador (25 buts et 7 passes tout de même la saison passée) broie du noir depuis plusieurs mois. Depuis le début de l’année 2014 en fait.

Sa prestation vendredi à Reims, peu en rapport avec son standing, n’a fait que confirmer cette tendance. Dans le même temps, son entourage laisse filtrer ses envies d’Angleterre sans que l’intérêt supposé de clubs comme Arsenal, Manchester United ou Liverpool aient débouché sur des offres concrètes de transfert. Dans ce dossier, les intérêts du joueur et de son employeur sont peut-être en train de converger. Vendre Cavani à un bon prix offrirait à Paris la possibilité de relancer le dossier Di Maria ou de se positionner sur celui de Wayne Rooney et du champion du monde André Schürrle, en instance de départ à Chelsea. L’équation est complexe, mais le PSG doit trancher.



Citation
OUI

« On voit bien que ça ne fonctionne pas »

Eric Di Meco, ancien joueur de l’OM


« CELA NE SERT À RIEN d’attendre une année supplémentaire avant de se séparer de Cavani. On voit bien que cela ne fonctionne pas. Il est complètement vampirisé par la présence et le niveau de performance d’Ibrahimovic. Et cela ne risque pas de changer dans les prochains mois. Cavani est arrivé à Paris pour épauler Ibra et prendre sa succession. Mais il souffre trop de la comparaison et il ne va pas attendre que Zlatan prenne sa retraite parce que, sinon, il peut patienter quelques années… Dans les grands matchs, à Chelsea par exemple la saison passée, on attendait qu’il tire le PSG vers le haut. Cela n’a pas été le cas. A Naples, il brillait dans son rôle de dévoreur d’espaces. A Paris, on lui demande d’effectuer le geste juste dans des petits périmètres ou à l’approche du but. Ce n’est pas le même rôle et je ne suis pas sûr qu’il ait le niveau technique suffisant pour faire ça. Pour le remplacer, le profil de Di Maria serait à mon avis le plus intéressant. »


NON

« Trop tôt pour le juger »

Alain Roche


« IL A MANQUÉ d’efficacité, il n’est pas bien, mais il n’a pas beaucoup d’entraînements dans les jambes. Il faut lui laisser du temps et attendre 4 ou 5 matchs, il est beaucoup trop tôt pour le juger. On ne va pas tirer un bilan après une seule journée. Il n’a pas effectué la même préparation que les autres. Pour le reste, je l’ai trouvé dans le bon état d’esprit, il s’est procuré des occasions. Le vendre ? Jamais de la vie. Il faut le garder, absolument. Si Ibra se blesse, avec qui le PSG joue devant ? Et puis le vendre pour prendre qui derrière ? En revanche, l’attaque est en berne parce qu’il faudrait plutôt se poser des questions sur Lucas. Il n’évolue pas, il ne progresse pas. On nous dit qu’il a fait une bonne préparation, lui, pour le coup, et on n’en voit pas les effets. Il veut sa chance, il l’a et ne la saisit pas. Selon toutes vraisemblances, le PSG va repartir cette saison avec une attaque Lavezzi-Ibrahimovic-Cavani. »

Le Parisien
Homer
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David Luiz pourrait débuter à Naples

Placée entre ses deux premiers matchs de championnat, la rencontre amicale à Naples demain devrait donner l'occasion à Laurent Blanc de procéder à une large revue d'effectif à base de mondialistes et de jeunes joueurs. Yohan Cabaye et Blaise Matuidi devraient notamment commencer la rencontre, au même titre que la recrue Serge Aurier. Quant au vice-champion du monde Ezequiel Lavezzi, il devrait selon toute logique évoluer sous les yeux de son ancien public.

Enfin, David Luiz pourrait disputer ses premières minutes sous son nouveau maillot. C'était en tout cas la tendance ces derniers jours. Une décision sera prise aujourd'hui à l'issue de l'entraînement matinal. Javier Pastore, touché dans le bas du dos à Reims, sera probablement ménagé. La délégation du PSG quittera la capitale demain matin et sera de retour à Paris dans la nuit.


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Varino
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David Luiz dans le groupe à Naples

LE PSG EFFECTUE, aujourd’hui, un aller-retour express à Naples afin d’y disputer un match amical conclu dans le cadre du transfert à Paris d’Ezequiel Lavezzi, en juillet 2012, pour 31 M€ (bonus inclus). À l’époque, l’accord entre les deux clubs prévoyait également, au bénéfice du club italien, la recette d’un match amical face au PSG.

Initialement prévue l’été dernier, la rencontre avait été repoussée sur demande des Napolitains, le transfert record d’Edinson Cavani (64 M€), lors de l’été 2013, ayant suscité des tensions parmi les tifosi, furieux de voir partir leur attaquant uruguayen aux 104 buts en trois saisons. Un an plus tard, notamment à la suite de la bonne intégration de Gonzalo Higuain, l’amertume des fidèles du stade San Paolo s’est dissipée et ce rendez-vous de gala devrait réunir pas moins de 50 000spectateurs. Vendredi, après l’ouverture de la L 1 à Reims (2-2), Cavani avait évoqué la possibilité de voir « l’émotion prendre le dessus » lorsqu’il retrouvera « une ville unique » où il a «passé des moments uniques » .

Pour Laurent Blanc, qui joua à Naples en 1991-1992, ce match casé entre le déplacement rémois et la réception de Bastia (samedi) sera l’occasion d’offrir ses premières minutes parisiennes à David Luiz face au 3e de la dernière Serie A.

La recrue phare de l’été du PSG (49,5 M€ hors bonus) n’avait pas été convoquée pour la première journée de L 1, au contraire de son compatriote Thiago Silva, les deux Brésiliens étant revenus à l’entraînement mardi dernier. Également ménagés vendredi , Lavezzi , Maxwell, Matuidi et Cabaye seront du voyage à Naples, au contraire de Rabiot, toujours blessé à un pied. À noter que ce match (coup d’envoi à 20 heures), affiche de l’Acqua Lete Cup, se dénouera aux tirs au but en cas d’égalité après quatre-vingt-dix minutes.

L'Equipe

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Naples n’en veut plus à Cavani

« Ce match a une saveur très spéciale. Naples est une ville fantastique. J’y ai de très bons souvenirs »


LE STADE SAN PAOLO attend le PSG depuis un an. Le match amical entre Naples et Paris, prévu dans le cadre du transfert d’Ezequiel Lavezzi pour 28,5 M€ en 2012, aurait dû avoir lieu le 30 juillet 2013. Mais, deux semaines avant, les dirigeants napolitains ont préféré le reporter. Ils craignaient des manifestations de mécontentement de leurs supporteurs. Ces derniers n’avaient alors pas digéré la vente, quelques semaines plus tôt, de l’idole locale, Edinson Cavani, à Paris !

Douze mois plus tard, les rancoeurs locales ont été déversées dans le Vésuve : les places pour le match (entre 10 et 60 €) sont presque toutes vendues et le club annonce près de 50 000 spectateurs. « Cavani et Lavezzi seront probablement applaudis, explique Mimmo Malfitano, spécialiste du Napoli à la Gazzetta dello Sport. Les tifosis étaient d’abord furieux contre Cavani quand il est parti et ils ont réagi avec dépit. Mais ils ont compris ensuite que cela aurait été de la folie de refuser autant d’argent. 64 M€, c’est énorme. »

Giovanni Orlando, président du club de supporteurs Napoli Sicilia Azzurra, confirme. « Au début, on l’a trouvé très ingrat car il avait dit qu’il ne partirait que pour un club très prestigieux, raconte-t-il. Et le PSG, c’est surtout un sac d’argent sans palmarès. Mais maintenant, c’est digéré. Il aurait été fou de refuser une telle somme ! »

Aujourd’hui, Cavani et Lavezzi gardent une belle cote d’amour dans la cité napolitaine. Les noms de l’Argentin (48 buts en cinq ans) et de l’Uruguayen (104 buts en trois ans) sont prononcés avec nostalgie et respect. « Tout le monde sait qu’ils ont largement contribué à refaire de Naples un grand nom du football italien, poursuit Mimmo Malfitano. Ils ont bien joué et sont partis pour beaucoup d’argent. Mais plus personne ne rêve de les revoir jouer ici. Cavani est trop cher et Lavezzi a eu des soucis avec des mauvaises fréquentations. »

De son côté, Cavani ne masque pas le plaisir de retrouver un club où il s’est pleinement épanoui. « Je ressentirai une grande émotion au moment d’entrer sur le terrain, a-t-il confié au site officiel du PSG. Je suis très heureux. C’est un match qui a une saveur très spéciale. Naples est une ville fantastique. J’y ai de très bons souvenirs, des moments uniques vécus qui m’ont marqué à jamais. »

Naples, qui disputera les barrages de la Ligue des champions les 19 et 27 août face à l’Athletic Bilbao, poursuit sa préparation d’avant-saison en se choisissant des adversaires de renom. Après avoir battu Barcelone (1-0) le 6 août, les hommes de Rafael Benitez s’attendent à une opposition plus dense face au PSG. Mais ce soir, de nombreux Napolitains viendront d’abord admirer les stars parisiennes. « Ibrahimovic, Thiago Silva, Thiago Motta ou Cavani ont tous joué dans notre championnat, souligne Emilio Schiavo, un fervent supporteur du Napoli. Les savoir en France prouve quand même que l’Italie n’est plus le pays du foot. »

Ce soir à 20 heures au stade San Paolo.
Naples. Rafael - Maggio, Albiol, Koulibaly, Jorginho - Gargano, Callejon, Hamsik (cap.), Insigne - Michu, Higuain. Entr. : R. Benitez.
PSG. Sirigu - Aurier, Camara, David Luiz, Maxwell - Verratti, Cabaye, Matuidi (cap.) - Lucas, Cavani, Lavezzi. Entr. : L. Blanc.



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« J’attends mon tour »

Serge Aurier, defenseur du PSG


Arrive cet ete à Paris après une Coupe du monde réussie avec la Côte d’Ivoire, Serge Aurier devrait débuter le match amical contre Naples ce soir. Le défenseur latéral prêté par Toulouse (avec une option d’achat automatique de 12 M€) est retourné habiter dans sa famille à Sevran (Seine-Saint-Denis) en attendant de trouver un logement. Il revient sur ses premiers pas avec le PSG.

Comment se passent vos premières semaines au PSG ?
SERGE AURIER. Tout se passe bien. J’ai pris mes premiers repères facilement. Je suis très heureux d’évoluer dans un club avec un tel effectif. J’ai déjà énormément appris et progressé, notamment sur le plan mental. Petit à petit, je retrouve la forme. Tout va bien.

Physiquement, comment vous sentez-vous après le Mondial ?
Je reviens super bien. Cela n’a pas été facile après des vacances très courtes. Je n’ai pas encore digéré, car je me suis mis dans le rouge pour revenir à mon meilleur niveau. Cela revient petit à petit. Pour retrouver la confiance, c’est parfait.

Avez-vous évoqué avec Laurent Blanc votre rôle et la concurrence avec Grégory Van der Wiel ?
Il n’y a pas besoin d’en discuter. Je savais qu’en signant à Paris il y aurait de la concurrence. C’est très sain entre Greg et moi. Le meilleur jouera. Je suis très tranquille, je suis patient et j’attends mon tour.

Qu’est-ce qui vous impressionne le plus depuis votre arrivée ?
L’équipe. C’est très différent de Toulouse, même si on avait une bonne équipe qui avait à coeur de proposer un beau football. Mais ici, je note le professionnalisme de chacun, cette façon de toujours vouloir bien faire, de progresser chaque jour. C’est bien de voir que, malgré leurs grandes carrières, ces joueurs veulent toujours en apprendre davantage. Même les grandes stars sont très déterminées à chaque entraînement ; elles ont toujours envie de gagner.

L’intégration semble facile. Est-ce si simple dans ce vestiaire de stars ?
Je connaissais Clément Chantôme, Adrien Rabiot et certains autres. Cela m’a facilité la tâche. Je m’attendais à quelque chose de plus difficile. Tout le monde est très sympa. Cela permet de travailler plus sereinement. Des mecs comme Ibra ou Cavani sont très abordables et tu discutes facilement avec eux malgré la barrière de la langue. C’est facile de se mettre dans le bain.

Quel progrès avez-vous encore à réaliser pour vous installer dans cette équipe ?
Je dois travailler dans tous les domaines. Je ne suis pas encore un joueur complet. J’ai besoin d’apprendre au quotidien. Je suis venu ici pour cela. Mais je ne me fais pas de souci, car je suis un bosseur. Je vais m’installer tranquillement.


Le Parisien
Homer
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David Luiz dans le groupe, pas Rabiot

Laurent Blanc a convoqué, dimanche en fin d'après-midi, 22 joueurs pour disputer, lundi contre Naples au San Paolo (20h00), un match amical dans le cadre de l'Acqua Lete Cup. Retenu dans le groupe, David Luiz, la recrue phare de l'été du PSG (49,5M€ hors bonus), devrait disputer ses premières minutes sous ses nouvelles couleurs. Lavezzi, Maxwell, Matuidi et Cabaye, absents à Reims vendredi (2-2), sont du voyage, au contraire d'Adrien Rabiot, toujours blessé à un pied.

Le groupe parisien

Sirigu, Douchez - Aurier, Van der Wiel, Thiago Silva, Camara, David Luiz, Marquinhos, Digne, Maxwell - Cabaye, Matuidi, Thiago Motta, Verratti, Pastore, Chantome - Bahebeck, Ongenda, Cavani, Lavezzi, Lucas, Ibrahimovic.


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Homer
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Naples - PSG (1-2) : Paris se souviendra du voyage

Au terme d'une deuxième période plaisante, Paris a logiquement remporté un match amical marqué par la blessure de son capitaine, Thiago Silva.

Un conseil si vous ne savez pas quoi faire en août : venez faire un tour à Naples. La mer et la plage ne sont jamais loin et il y a aussi le stade San Paolo, merveilleux écrin dont même la vétusté possède un charme infini. Aucun stade de Ligue 1 ne ventile une telle énergie à l'intérieur. Le Napoli y recevra Bilbao en barrage de la Ligue des champions le 19 août si vous voulez une expérience grandeur nature. Le PSG a flirté avec elle mais seulement du haut d'un match amical où il a perdu Thiago Silva d'emblée (13e), une affaire qui lui pendait au nez.

On se demande ce matin ce qui serait arrivé au pauvre Cavani si l'accord conclu entre les deux clubs avait placé le match comme convenu l'été dernier. Car un an après son départ, les tifosi n'ont toujours pas digéré le départ du Matador. Les sifflets sont montés en décibels au cours de la partie, une bronca infernale accompagnant chacun de ses gestes. On sait déjà une chose à la mi-août : s'il quitte Paris, il y a peu de chances qu'il retourne en Campanie. Laurent Blanc passe un message au Parc des Princes: « On va oublier ça, et j'espère que les supporters du PSG lui réserveront un autre accueil. »

Après une première période quelconque, le PSG a fait apprécier son réalisme et trois jours après Reims (2-2), ça change un peu le décor. Dominé par un bon Naples, le PSG s'est rassuré quand les joueurs les plus affûtés sont entrés, notamment les milieux Verratti et Thiago Motta et le sublime Javier Pastore. Oui sublime, avec un but de grande classe qui offre à Paris l'Acqua Lete Cup que Zlatan a brandi en grand pro.

Avant de voir Naples et de gagner, la plus grosse attente s'est portée sur les premiers pas de David Luiz. Moins d'une semaine après son arrivée, le Brésilien n'aime toujours pas les Argentins, devancé par Higuain sur l'ouverture du score (51e). Mais sa tête presque victorieuse sur corner (76e) rappelle son potentiel... offensif. « Pour leur première titularisation, David Luiz et Serge (Aurier) ont été excellents, se félicite Laurent Blanc. Je suis très content de leur production. » Fantasque, spectaculaire, déjà en jambes, David Luiz postule à une place de titulaire samedi contre Bastia. Ça tombe bien: Thiago Silva ne sera pas là.

Naples 1 - 2 Paris SG
Mi-temps : 0-0.
Spectateurs : 60 000.
Arbitre : M. Damato (Ita).
Buts. Naples : Higuain (51e). PSG : Ibrahimovic (55e), Pastore (77e).
Naples : Rafael (Andujar, 75e) - Maggio, Albiol (Henrique, 67e), Koulibaly (Ghoulam, 47e), Britos - Gargano (Inler, 46e), Jorginho (Mertens, 46e), Hamsik (cap.) - Callejon (Higuain, 46e), Duvan (Michu, 46e), Insigne. Entr. : R. Benitez.
PSG : Sirigu (Douchez, 46e) - Aurier (Van der Wiel, 78e), Thiago Silva (cap.) (Marquinhos, 14e), David Luiz (Camara, 78e), Maxwell (Digne, 78e) - Chantôme (Verratti, 58e), Cabaye (Thiago Motta, 58e), Matuidi (Bahebeck, 71e) - Lavezzi (Lucas, 64e), Cavani (Ibrahimovic, 46e), Ongenda (Pastore, 58e). Entr. : L. Blanc.


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La blessure de Thiago Silva était prévisible

La blessure sérieuse d'un joueur majeur. C'est exactement le genre de désagrément que le PSG souhaitait éviter à l'occasion de ce match amical à Naples. Le scénario du pire s'est pourtant produit dès la 13e minute de jeu. Lors d'une course vers l'arrière conclue par une talonnade ratée, Thiago Silva, le capitaine parisien, s'est blessé derrière la cuisse droite au niveau des ischio-jambiers. Immédiatement, le visage du Brésilien s'est refermé comme s'il avait compris la gravité de sa blessure.

Des examens médicaux, IRM et scanner, seront organisés aujourd'hui ou demain pour déterminer la nature exacte du mal et évaluer la durée de son indisponibilité. Selon les cas (élongation, claquage ou déchirure) et selon la taille de la lésion, son absence devrait être comprise entre un et deux mois. A moins d'une très bonne surprise, il est déjà forfait pour les trois prochaines journées de championnat et probablement pour la première journée de la Ligue des champions mi-septembre.

Il s'agit donc d'une très mauvaise nouvelle pour le PSG, pour Laurent Blanc et pour Thiago Silva lui-même. « C'est le point noir de la soirée, a reconnu l'entraîneur parisien à l'issue de la rencontre. Il s'est étiré musculairement. J'espère que cela ne sera pas trop grave. »

Cette blessure, et c'est sans doute le plus rageant, ne doit absolument rien au hasard. Elle intervient six jours après le retour de vacances du Brésilien. Très marqué par l'échec de la Coupe du monde, le capitaine de la Seleção a demandé de manière insistante à rejouer le plus vite possible sous le maillot du PSG. Comme s'il s'agissait pour lui d'une thérapie. Laurent Blanc a alors accédé aux desiderata de son capitaine en le titularisant, à la surprise générale, vendredi à Reims (2-2). A l'issue de la rencontre, O Monstro confiait alors qu'il avait ressenti une gêne... à la cuisse droite.

Comment expliquer dans ce contexte que, trois jours plus tard, Thiago Silva soit à nouveau titulaire à Naples ? A-t-il de nouveau demandé à être présent au coup d'envoi pour accompagner les débuts de son ami David Luiz ? « Je le dis, je le répète, Thiago a repris l'entraînement dès le 25 juillet, bien avant son retour à Paris, se défend Laurent Blanc. L'an dernier, il avait rejoué très rapidement dès le Trophée des champions. Tout s'était bien passé, et vous ne m'aviez pas posé ces questions. »

Au-delà des mesures de prudence évidentes qui doivent s'imposer à l'aube d'une saison, la direction sportive parisienne aurait pourtant dû tenir compte de la fragilité musculaire de l'ancien défenseur milanais. Depuis son arrivée au PSG, à l'été 2012, Thiago Silva a déjà connu deux graves blessures, à chaque fois au niveau de la cuisse. La première lors de l'hiver 2012, la deuxième l'automne dernier face à Monaco. On dirait qu'une troisième longue période d'indisponibilité se dessine.


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Blanc : «Retenir la victoire»

L'entraîneur parisien s'est montré satisfait de la prestation de ses joueurs, victorieux de Naples en amical (2-1). Tout en déplorant la blessure de Thiago Silva.


Laurent Blanc, entraîneur du Paris-SG, au micro de beIN Sports : «On va retenir la victoire car, même si c’était un match amical, on voulait gagner. Le point noir de la soirée, c’est bien sûr la blessure de Thiago Silva (sorti à la 14e minute). Pour l’instant, on sait juste qu’il a eu un problème musculaire, c’est une évidence. On établira la gravité de la blessure après examens. Cela arrive, il va devoir se soigner car on va avoir besoin de lui. Pour leur première titularisation, David Luiz et Serge (Aurier) ont été excellents. Je suis très content de leur production. (Au sujet d'Edinson Cavani, sifflé par son ancien public smile.gif Quand on revient dans son ancien club, parfois, on n'est pas bien accueilli. C'est triste, mais c'est comme ça. Maintenant il va revenir à Paris, et j'espère que les supporters parisiens lui feront un autre accueil.»

David Luiz, défenseur du Paris-SG : «C’est un nouveau cycle dans ma vie, et je suis très content. C’était un match difficile pour moi, car je manque encore d’entraînement. Mais je commence avec une victoire, c’est une bonne chose. Je suis très heureux d’être ici.»

Blaise Matuidi, milieu du Paris-SG : «Naples est une très bonne équipe qui a l’habitude de jouer la Champions League. Elle était déjà prête car elle dispute le tour préliminaire de la Champions League. Ce n’était donc pas un match facile. On avait beaucoup de joueurs qui disputaient leur premier match de la saison. Le plus important était de retrouver de la fraîcheur physique. Cela s’est plutôt bien passé, malgré la chaleur. Il y avait une bonne équipe en face de nous, et la victoire est là. C’est une bonne chose. »


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Varino
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Un mois qui fait débat

Touché à la cuisse droite, lundi, à Naples, Thiago Silva sera indisponible pendant quatre semaines. Le timing de son retour sur les terrains après la Coupe du monde pose question.


À VOIR THIAGO SILVA s’appuyer sur des béquilles à sa descente de l’avion revenu de Naples, dans la nuit de lundi à mardi, plusieurs membres de la délégation parisienne avaient été saisis par le pessimisme. Quelques heures plus tôt, le Brésilien avait quitté la pelouse du Stadio San Paolo dès la 12e minute du match amical contre Naples (2-1), victime d’une forte douleur à la cuisse droite, après avoir effectué une talonnade dans la surface de réparation du PSG.

Hier, le staff a ressenti un certain soulagement en découvrant les résultats de l’IRM passée par le défenseur central : le muscle touché n’a pas subi une rupture totale, qui aurait pu étirer l’indisponibilité du joueur jusqu’à sept semaines, soit une durée comparable à celle qu’il avait connue lors de deux précédentes blessures à la cuisse gauche, en janvier puis en septembre 2013.

Cette fois, l’absence du « Monstro » ne devrait pas a priori excéder quatre semaines. En interne, on considère que cette coupure forcée pourrait permettre à Thiago Silva de se régénérer complètement, lui qui n’a pas encore chassé complètement le souvenir d’une fin de Coupe du monde très douloureuse avec la Seleçao. La volonté du joueur à exorciser le cauchemar mondialiste a-t-elle nourri le processus de cette douleur ?

ALIGNÉ À REIMS, CAR CAMARA ÉTAIT TOUCHÉ

Vu de l’extérieur, sa titularisation à Reims (2-2), vendredi dernier, pour l’ouverture du Championnat, n’avait pas manqué de surprendre et elle posait la question de savoir si Laurent Blanc n’avait pas cédé un peu trop facilement devant l’empressement du Brésilien à rejouer. Au club, on tempère cette lecture : la titularisation inattendue de Thiago Silva découlait d’une gêne à un genou ressentie par Zoumana Camara depuis le Trophée des champions contre Guingamp (2-0, le 2 août, à Pékin), mais le staff n’avait pas communiqué sur ce risque d’aligner l’ancien Stéphanois à Reims.

Avant le match, Blanc a consulté Silva, qui s’est estimé capable de jouer, comme il l’avait fait, un an plus tôt, en participant au Trophée des champions face à Bordeaux (2-1, le 3 août 2013, à Libreville), peu après être revenu de ses vacances post-Coupe des Confédérations. Il se blessera néanmoins un mois et demi plus tard, contre Monaco (1-1, le 22 septembre 2013). Après le match à Reims, Silva avait déclaré avoir ressenti une gêne à la cuisse droite en début de match. Mais, autant lors du décrassage du lendemain que lors d’une opposition organisée le dimanche au Camp des Loges, il ne ressentait plus la moindre douleur. Avec Blanc, il était ainsi convenu qu’il disputerait une mi-temps à Naples. Il aura suffi d’une talonnade pour confirmer que, cet été, rien ne se passe comme prévu pour Thiago Silva.


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D'ici à la mi-septembre, LE CAPITAINE DU PSG MANQUERA CINQ RENCONTRES, à commencer par les matches de L 1 contre Bastia (samedi), sur le terrain de l'Évian-TG (le 22 août) et face à Saint Étienne (le 31 août). Il sera également absent lors des deux amicaux du Brésil contre la Colombie (le 5 septembre, à Miami) et l'Équateur (le 9, à New York). J. T.

L'Equipe
Varino
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Thiago Silva absent au moins un mois

LA BLESSURE de Thiago Silva, touché à la cuisse droite face à Naples et absent au moins quatre semaines, renvoie à la gestion des stars dans les grands clubs. Ce coup dur va mettre encore plus en lumière David Luiz, propulsé patron de la défense du PSG dès samedi face à Bastia.

Qui est responsable ? Un peu tout le monde. Quand un grand joueur se blesse, partout la communication cafouille. Ribéry en équipe de France, Diego Costa à l’Atlético Madrid, Cristiano Ronaldo au Real Madrid. Le PSG n’échappe pas à la règle et rien n’est clair. Que sait-on ? Que le Brésilien a demandé à jouer à Reims, au 4e jour de son retour en France après trois semaines de vacances, rabotées par un début de préparation avec un spécialiste dépêché par le PSG. Nourri d’une expérience identique la saison passée (après la Coupe des Confédérations) et sans conséquence, Laurent Blanc a accepté, comme tous les entraîneurs acceptent. Mais le défenseur et/ou l’entraîneur auraient dû choisir : c’était ou Reims ou le match amical à Naples mais pas les deux, même pendant quarante-cinq minutes, le plan initial. Le capitaine voulait sans doute tester une première fois son association avec David Luiz au PSG, avant la grande première de Bastia. C’était risqué, donc inutile. Pour effacer son Mondial, Thiago Silva a tort de vouloir rejouer très vite. Comme Ancelotti avant lui, Blanc sait qu’une star se manage comme elle veut. Au PSG, Ibra et les deux Thiago (Motta et Silva) s’entraînent grosso modo comme ils l’entendent. Mais le Suédois et l’Italien possèdent un mental hors norme que n’a sans doute pas le Brésilien, très friable sur ce plan. Blanc aurait dû lui dire non à Reims mais dit-on non à son capitaine, prolongé la saison dernière, et cadre installé ?

Un possible retour avant la Ligue des champions. Le problème de la blessure de Thiago Silva, c’est aussi le moment auquel elle intervient : elle arrive au coeur de sa préparation d’avant-saison. Son absence minimum — trois semaines environ (le club n’a pas communiqué hier) — précédera la remise en forme classique et la nécessaire remise à niveau général, qui aurait dû continuer progressivement au fil des matchs. Comme il ne pourra pas les disputer, le Brésilien devrait sans doute manquer un mois de compétition avec retour programmé après la trêve internationale, juste avant la Ligue des champions.

David Luiz, le nouveau patron. Marquinhos, qui va jouer beaucoup plus qu’il ne le pensait (comme la saison passée), n’a rien de l’étoffe d’un boss en défense. C’est donc David Luiz, la recrue phare du PSG (49,5 M€), qui va endosser les habits de patron face aux Bastiais samedi et le temps de l’indisponibilité de son compatriote. Ses premiers pas à Naples confirment une énorme envie de bien faire, un sens du spectacle dans son jeu assez prononcé avec des prises de risque emballantes mais aussi des lacunes de placement étonnantes. Mais il a une grinta qui va s’ajouter à celles des Ibra et Verratti et ne peut donc qu’améliorer le collectif parisien.



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Ibrahimovic a offert 38 000 € à l’équipe de Suède de football adapté (handicap mental, intellectuel ou psychique) afin qu’elle puisse participer à la Coupe du monde (São Paulo, 11-25 août).

Le Parisien
Varino
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« Encore deux ans et je regarderai les matchs devant ma télévision »

Zlatan Ibrahimovic, attaquant du PSG


DANS UNE INTERVIEW exclusive accordée hier à Espnfc.com, Zlatan Ibrahimovic a indiqué qu’il prendrait sa retraite à la fin de son contrat avec le PSG, soit en juin 2016. « J’ai encore deux saisons devant moi. Après, j’aurai 34 ans et je ne me vois pas continuer à jouer au plus haut niveau à cet âge-là. Donc la réponse est probablement oui », a confié Ibra au média américain.

Un peu plus loin dans l’entretien accordé hier juste après l’entraînement, le Suédois se veut plus explicite encore quant à sa décision. « Le football a bien changé depuis mes débuts. Aujourd’hui ce n’est qu’un business. Il faut des résultats. Si tu n’en as pas, un autre arrive et prend ta place. Mais je suis toujours là. Encore deux ans, et après je regarderai les matchs devant ma télévision », a poursuivi sans équivoque l’attaquant du PSG, de très bonne humeur, qui aura alors 34 ans et qui a longuement raconté son bonheur d’être à Paris.

« Plus le temps passe et plus je me sens comme un vrai Parisien, dit-il. Je comprends mieux les gens, la ville et la culture. Et ma famille se sent aussi très bien ici. S’ils sont heureux, je suis heureux. Tout se passe comme je l’avais prévu, en fait. Jamais je n’aurais pensé que je jouerais un jour en France, mais tout est toujours possible en football. Ce que je vis ici est très spécial. Je suis là depuis le début de cette grande aventure. Si je suis venu ici, c’est parce que je croyais en ce projet, et j’y crois toujours. Quand je vois où le club était quand je suis arrivé et où il est aujourd’hui, c’est incroyable. Il s’est passé tellement de choses en deux ans. Je suis fier et heureux parce que je peux me dire : J’ai participé à tout ça depuis le départ. »

Lors des deux saisons qu’il lui reste au PSG, la Ligue des champions, le seul trophée qu’il lui manque en club, sera forcément une priorité, mais pas une obsession. « Si cela devient une obsession, cela signifie que tu n’as pas atteint ce que tu voulais dans ta carrière. Ce n’est pas mon cas. Ma carrière est un succès. J’ai remporté 23 titres. Bien sûr, j’ai envie de gagner la Ligue des champions. Mais si ça n’arrive pas, je serai quand même heureux et fier. Quand vous êtes le meilleur, les gens cherchent toujours des choses pour vous critiquer. Le vrai Ronaldo n’a pas gagné la Ligue des champions non plus. Qu’est ce que les gens disent sur lui ? » argumente-t-il.

Pour autant, Ibra sent que cette saison peut être la bonne pour Paris sur les pelouses européennes. « Bien sûr que l’on peut gagner la Ligue des champions. Il faut un peu de réussite dans les moments clés. Ça se joue sur des détails, mais on a plus d’expérience. Et on est plus forts que l’an dernier », avance l’attaquant aux 78 buts en 92 rencontres pour Paris.

Remporter la plus prestigieuse des coupes européennes permettrait très certainement à l’ancien Milanais de faire enfin figure de favori pour le Ballon d’or. Mais à l’évidence, cela semble être le cadet de ses soucis : « Le Ballon d’or ? Ce n’est que de la politique. Ce n’est pas le meilleur qui gagne. Ce qu’ils (NDLR : les votants à l’élection du trophée) pensent ne m’intéresse pas. Ce qui compte, c’est ce que je pense et ce que mes proches pensent. »

Le Parisien
Homer
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Ibrahimovic se voit à la retraite en 2016

Zlatan Ibrahimovic a évoqué la fin de sa carrière mercredi dans une interview à Espnfc.com. «Mon contrat s'arrête en 2016. J'aurai 34 ans, je ne me vois pas continuer à ce niveau à cet âge», explique le joueur du PSG.

Jusqu'à quand pourra-t-on observer le talent de Zlatan Ibrahimovic sur nos pelouses ? Probablement jusqu'en 2016, a indiqué le Suédois mercredi à l'occasion d'une interview au média américain Espnfc.com. «Mon contrat s'arrête en 2016. J'aurai 34 ans, je ne me vois pas continuer à ce niveau à cet âge. Donc la réponse (à la question terminerez-vous votre carrière au PSG) est probablement oui», assure l'attaquant. Alors que Nasser al-Khelaïfi, le président du PSG, avait évoqué une possible reconversion de sa star en tant que directeur sportif du club, "Ibra" s'est voulu plus prudent. «Je ne sais pas si je souhaite devenir manager. Il est trop tôt (...) Attendons un peu et voyons ce qui se passe.»

«Je pense que nous pouvons gagner la Ligue des champions.»

Le joueur évoque aussi ses ambitions pour la nouvelle saison. «Je pense que nous pouvons gagner la Ligue des champions. Nous avons notre chance. Cette équipe est faite pour jouer de grosses compétitions (...) nous avons plus d'expérience désormais, notamment après la saison dernière (élimination contre Chelsea en quart de finale, 3-1, 0-2).» Pour autant, Ibra affirme ne pas faire de la C1 «une obsession». «Si ça en devient une, ça vous donne le sentiment de ne pas avoir accompli ce que vous souhaitiez dans votre carrière. Moi, j'ai accompli ce que je souhaitais atteindre. J'ai gagné 23 titres. J'ai donné mon meilleur et fait tout ce que je pouvais pour gagner le plus possible.»
«Plus le temps passe et plus je me sens Parisien»

S'il brille sur le terrain, c'est aussi parce qu'Ibrahimovic se sent bien en dehors. «Je connais mieux Paris maintenant. Je comprends les gens, la ville, bien mieux qu'avant. Tout ce passe comme je l'espérais. Plus le temps passe et plus je me sens Parisien. Ma première année ici n'était pas si simple mais tout s'est amélioré. Ma femme et mes enfants pensent la même chose. C'est important pour moi qu'ils soient heureux. S'ils le sont, je le suis aussi.»

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Beuzech
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Aurier : «Je découvre des compétiteurs»

Recruté cet été, Serge Aurier s'adapte progressivement à l'environnement du PSG, qui affrontera Bastia samedi (17h00). Le latéral droit raconte ses premières semaines sous ses nouvelles couleurs.

«Serge Aurier, vous avez disputé la fin de match contre Naples (2-1), quel est votre état de forme ?
Je ne suis pas encore prêt. Je suis arrivé en retard en raison de ma participation à la Coupe du monde (avec la Côte d’Ivoire), mais je vais essayer d’être à 100% le plus tôt possible.

Vous allez être en concurrence avec Gregory Van der Wiel, quel discours vous a-t-on tenu à ce sujet lors de votre arrivée ?
Il n’y a eu aucun discours. On n’a pas eu à me dire que je serai en concurrence avec lui, ça fait partie du foot. Tant qu’elle est saine, ça ne me pose pas de problème.

Quels sont vos objectifs personnels pour cette saison ?
Je veux m’adapter au jeu de l’équipe. Je viens de Toulouse, une équipe différente. Petit à petit, je souhaite m’adapter dans cet effectif rempli de qualité. Le Championnat va être long, il faudra être patient.

Comment appréhendez-vous la réception de Bastia, votre premier match au Parc des princes sous le maillot du PSG ?
J’ai eu l’occasion de joueur au Parc avec différentes équipes, c’est une ambiance particulière. Je suis impatient de faire des bonnes choses. Ça va être spécial contre Bastia (3-3). Ils sortent d’un bon match contre l’OM, ils voudront rééditer cette performance. Nous on aura à cœur de nous rattraper après le match de Reims (2-2). Chaque équipe aura son mot à dire.

De l’intérieur, comme vit ce groupe parisien ?
Je découvre des compétiteurs, des mecs qui ont toujours envie de bosser malgré leur carrière respective. Le groupe est complet, et quand tu vois tous les efforts fournis au quotidien… c’est top, ça permet de s’y coller aussi. Même les stars sont plutôt cools. Ils dégagent une image de durs, mais quand tu les côtoies, ce sont des êtres humains.»


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Varino
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Un doute pour David Luiz

Le nouveau défenseur du PSG est revenu de Naples avec un mollet douloureux. De quoi inviter Laurent Blanc à la prudence face à Bastia, demain.


C’EST UN aller-retour lourd de conséquences que le PSG aura effectué à Naples (2-1) pour y disputer, lundi, un match amical conclu en juillet 2012 dans le cadre du transfert d’Ezequiel Lavezzi. Après avoir perdu pour quatre semaines Thiago Silva, victime d’une lésion musculaire (partielle) au niveau des ischiojambiers droit, le staff s’interroge également sur l’état de David Luiz, revenu de San Paolo avec des douleurs à un mollet.

Hier, Laurent Blanc a également indiqué qu’Edinson Cavani avait reçu un coup sur un pied et il s’est montré très préoccupé par la fissure au cou d’un pied dont souffre Adrien Rabiot depuis le déplacement à Leipzig (2-4, le 18 juillet). « Son rétablissement sera très long » , a-t-il dit au sujet du milieu axial.

« ON VA DIRE QUE LE FAUTIF, C’EST MOI »

Au sujet de Cavani et de David Luiz, Blanc a assuré que « ce ne sont pas des pépins très graves, mais il faut être attentif » . Et d’ajouter : « J’ai en tête mon équipe de départ contre Bastia mais encore faudra-t-il que les joueurs soient à 100 %. » En cas d’impossibilité de titulariser demain David Luiz aux côtés de Marquinhos, Blanc devrait faire appel à Zoumana Camara.

La prudence de l’entraîneur se lit forcément à la lumière de la blessure de Thiago Silva dès la 12e minute contre Naples. Vendredi dernier, à Reims (2-2), sa présence au coup d’envoi avait surpris, trois jours à peine après son retour au Camp des Loges et treize jours après le début de sa remise en jambes au Brésil avec un kiné du PSG. Peu désireux de s’étendre sur le dossier, hier, en conférence de presse – « Je ne répondrai qu’à une question sur le cas Silva, sinon je quitte la salle » –, Blanc s’est montré un brin caustique : « J’écoute, je lis… Pour moi, non, il n’a pas repris trop tôt. À qui la faute ? On va dire que le fautif, c’est moi, puisqu’il en faut toujours un. Quand il y a un blessé, on se pose des questions. On aurait certainement pu faire autrement. L’an passé, Thiago avait également repris rapidement mais, comme il ne s’était pas blessé tout de suite, personne n’avait rien dit… »

L'Equipe
Varino
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Un nouveau système pour Cavani

LES FIGURES FORTES du PSG s’expriment peu, surtout depuis que la saison a recommencé. Sa prise de parole était donc très attendue et Laurent Blanc s’est soumis hier à l’exercice pendant dix-neuf minutes au camp des Loges, avec une condition : une seule question sur la blessure de Thiago Silva. Pour le reste, l’entraîneur a livré quelques secrets de la saison.

Le cas Thiago Silva : Blanc protège son capitaine

Absent au moins un mois après s’être blessé aux ischio-jambiers lundi à Naples en amical, Thiago Silva a repris trop tôt, trop vite à Reims il y a une semaine. Pour protéger son capitaine, homme clé du PSG, Laurent Blanc a donné dans la communication hier, prenant la responsabilité de cette reprise avortée. « Pour moi, non, il n’a pas voulu reprendre trop tôt, soutient le coach parisien. Cette blessure fait beaucoup jaser et on se demande à qui la faute. Je la prends, comme ça, on n’y reviendra plus. Le fautif, c’est moi. Il faut en trouver un, c’est moi. » Il n’est pas sûr que Blanc pense vraiment ce qu’il dit mais il arrondit les angles : Thiago Silva n’aura pas en plus de tous ses malheurs à porter la croix de sa blessure. « Si on avait pu faire autrement, on l’aurait fait. Je ne suis pas content qu’il se soit blessé », conclut le technicien.

Un mercato ouvert

Il y a le cas Rabiot, très symbolique (voir ci-dessous). Il existe la possibilité de voir Chantôme partir à Lyon si Grenier quitte les Gones. Tout le reste, arrivées comme départs, serait considéré comme une surprise, même la venue de Di Maria, alors que le président du PSG a clos le sujet la semaine dernière.

Pour une fois, tous les joueurs transférables de la planète n’ont pas fini potentiellement au PSG dans les gazettes. Mais un club de cette dimension reste à l’affût. Côté départ, on dirait qu’il reste une seule vraie interrogation : Lavezzi, courtisé par l’Inter Milan. « Le mercato principal du PSG est déjà terminé, annonce Blanc. On a eu les joueurs qu’on désirait. Si l’effectif reste ainsi, je serai très heureux. Il y a peut-être un joueur qui désire partir. A ce moment-là, il y aura une 3e recrue. » On l’a dit la saison dernière, on peut le redire aujourd’hui : il manque sans doute un ailier gauche au PSG.

Contre Bastia en 4-4-2 ?

L’une des révélations-confirmations de cette conférence de presse se situe aussi dans cet aveu : « A domicile, on peut changer de système. Cette année, pour équilibrer et économiser certains joueurs, on pourra peut-être évoluer dans un autre système. » Là encore, il y a un sous-texte : celui que l’entraîneur cherchera à « économiser » se nomme Cavani. Ainsi, Blanc reprend une forme de management déjà en vogue à Bordeaux : un système dans les gros matchs, un autre lors des rencontres plus abordables. C’est au Parc, c’est Bastia, il y a donc toutes les chances que ce 4-4-2 soit testé demain pour revenir au 4-3-3 lors des matchs appelés à plus de densité (Ligue des champions et grosses affiches de L 1).

Cavani a été entendu en partie et le changement, c’est maintenant mais surtout pour lui. Sauf contretemps évidemment : l’Uruguayen a reçu un coup au pied lundi à Naples. Quant à David Luiz, en souffrance avec ses mollets, l’épisode Thiago Silva pourrait amener le staff à différer ses débuts prévus demain. La paire Marquinhos-Camara serait alors à la baguette. Réponse lors du dernier entraînement de la semaine, cet après-midi.

Le Parisien
Homer
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Feu vert pour le Parc des Princes, mais ...

PSG / Bastia aura bel et bien lieu au Parc des Princes ce samedi. La commission de sécurité (préfecture, pompiers et mairie) est passée ce vendredi, elle a donné son feu vert, mais aussi émis quelques réserves. Les travaux débutés fin mai et qui devaient se terminer début août ne sont pas terminés. Le stade parisien ne sera pas fonctionnel à 100%.

Jeudi, en sortant de sa conférence de presse au Camp des Loges, Laurent Blanc a lancé à l’assistance en partant : « RDV samedi au parc, il paraît que c’est un vrai chantier ! ». L’entraîneur parisien - qui a découvert jeudi en fin d’après midi les nouvelles installations avec son staff - ne croyait pas si bien dire. Le Parc des princes est en effet encore en travaux. Les vestiaires, les couloirs d’accès au terrain et la pelouse sont prêts. En revanche, les conditions d’accueil en tribune présidentielle (les « clients hospitalités »), des officiels et de la presse s’annoncent spartiates.

Nouveaux salons fermés et parking souterrain non accessible

Un peu comme le propriétaire d’une maison qui découvre que son chantier ne sera pas terminé à temps alors qu’il a prévu son déménagement, les dirigeants parisiens ont compris lundi que le stade ne serait pas totalement prêt pour ce samedi. Il y avait déjà quelques problèmes électriques, de connexion internet et de toilettes pas raccordés. Mais c’est dans certains nouveaux salons, le parking du stade et en tribune de presse que les membres de la commission de sécurité ont été le plus surpris : rien n’est prêt ou presque. D’où un avis défavorable pour l’ouverture de certains nouveaux salons et l’accès au parking. Les partenaires auront leurs places dans le stade, mais pas de prestations repas pour le match face à Bastia. Les véhicules des officiels seront garés en dehors du stade. La tribune de presse a elle été validée de justesse.

Fin des travaux pour St Etienne … ou peut être mi- septembre

En interne au club, on nous annonce que toutes les conditions sont réunies pour accueillir le public (40 000 spectateurs attendus). Mais cette situation fâcheuse énerve les dirigeants parisiens, dépendants des prestataires et entrepreneurs qui travaillent sur le chantier. Impossible pour l’instant de donner une date pour la fin des travaux. Certains espèrent que le stade parisien sera fin prêt pour la réception de St Etienne (le 31 août). D’autres, plus pessimistes, annoncent que tout sera rentré dans l’ordre pour le premier match de ligue des champions mi-septembre / début octobre.


Dready14
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Pastore, la bonne passe

Auteur de deux passes décisives pour sa rentrée en Ligue 1, Javier Pastore confirme sa grande forme d'avant-saison. Mais à quelques heures de recevoir Bastia ce samedi (17h00), Laurent Blanc reste prudent.

Etre privé de Coupe du monde, ça a du bon. Si en juin et juillet, Javier Pastore ne devait guère être convaincu de la chose, en août, l’histoire est toute autre. Derrière Zlatan, l’Argentin est en effet celui qui a le mieux tiré son épingle du jeu parisien. Présent sur toute la phase de préparation, le Sud-Américain a pu corriger le retard physique accumulé l’an dernier. Affûté et l’affût, le n°27 parisien a délivré deux passes décisives à Ibra face à Reims (2-2), signant la prestation la plus remarquée de la rentrée parisienne en Ligue 1. Et cela n’a guère étonné Laurent Blanc : «Les qualités démontrées par Javier cet été, il les possède depuis très longtemps. Je n’étais pas encore au PSG, mais je me souviens de l’année où il est arrivé ici. Il a fait une bonne préparation et elle porte ses fruits. C’est un des joueurs qui a le plus joué les matches de préparation.»

En attendant Matuidi ...

Face à Naples, lors de l’Acqua Lete Cup, l'ancien Palermitain a inscrit une merveille de but qui a fait le bonheur des réseaux sociaux. Alors que son club a du mal à finaliser le dossier Di Maria, Pastore a fait taire d’un coup les rumeurs qui l’annonçaient partant, lui qui n’a jamais cessé de clamer son envie de rester dans la capitale, où son entraîneur loue sa polyvalence : «Il offre une large palette en pouvant évoluer à différents postes. Il peut jouer dans les trois du milieu, dans les trois de devant. Il y a donc une multitude de possibilités.» A l’heure actuelle, dans l’attente du retour de Blaise Matuidi, Laurent Blanc use de la première option, comme durant les matches de préparation. Mais la rentrée de l’international français ne signifierait pas pour autant une mise au banc automatique de l’Argentin, que l'on pourrait sans grande surprise redécouvrir sur les ailes.

Evidemment, le coach parisien n’en parle pas encore, pleinement conscient de la volatilité de sa pépite. «Il faut maintenant être régulier. C’est ce qu’il fait actuellement. J’espère qu’il va poursuivre dans cette dynamique, qu’il va être un élément important du groupe.» Auteur de bons débuts de saison en général (voir data plus haut), Javier Pastore a une réputation à faire mentir. Et si en 2014-2015, enfin, le feu follet ne se transformait pas en feu de paille ?


Lequipe.fr
Varino
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Alphonse Areola : « Partir pour mieux revenir »

Gardien de Bastia prêté par le PSG


Prêté cette saison à Bastia par Paris après une saison en L 2 avec Lens, le portier de 21 ans, titulaire en L 1 pour la première fois le week-end dernier face à Marseille (3-3), espère prouver à ses dirigeants qu'il a le potentiel pour évoluer un jour dans la capitale.

Le rendez-vous au Parc des Princes était-il coché depuis longtemps dans votre agenda ?
ALPHONSE AREOLA. J'ai hâte d'y être. Vivre un match au Parc, même si ce n'est pas sous les couleurs du PSG, c'est excitant. Je vais en profiter au maximum. Se retrouver face à Ibra ou Cavani, ce sont des matchs qu'on a envie de jouer.

Les incertitudes autour de l'avenir de Lens vous ont empêché de poursuivre l'aventure dans le Pas-de-Calais. Comment avez-vous vécu cette période ?
J'ai pris la décision de venir à Bastia car ma carrière était en jeu. Mon objectif était de rester dans la continuité de la montée avec Lens mais, comme les décisions étaient négatives, je ne pouvais pas prendre de risque. Je voulais vraiment jouer en Ligue 1. Je n'ai pas de regrets d'avoir choisi Bastia. Je connaissais le coach, comme joueur et comme homme. Dans son rôle d'entraîneur, il est toujours aussi proche des joueurs mais aussi très exigeant.

Quels sont vos objectifs personnels cette saison ?
Je veux rester sur la continuité du titre mondial des moins de 20 ans et de ma saison en L 2. Je veux prouver ce que je vaux et passer le palier de la L 1. Il y a l'Euro Espoirs avec l'envie de le remporter (NDLR : en 2015). Les A ? Cela peut aller vite, mais je n'aime pas me projeter trop loin. Je préfère avoir des objectifs à court terme plutôt que de me brûler les ailes.

Vous avez prolongé votre contrat avec Paris jusqu'en 2019. Votre avenir peut-il s'écrire dans la capitale ?
L'idée est simple, c'est de partir pour mieux revenir. Il y a un très grand gardien au PSG, il réalise de grandes performances. C'est difficile d'aller le chercher. Je me concentre donc sur ma saison avec Bastia et on verra ce qu'il se passera l'été prochain. Une saison en L 1, c'est l'idéal. Je veux montrer aux dirigeants parisiens ce dont je suis capable. L'expérience que j'ai accumulée à Paris est exceptionnelle car le groupe est de très très haut niveau. Mais aujourd'hui, j'ai besoin de me lancer en tant que titulaire et de renouer avec la compétition.

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Varino
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Ibra sous traitement, Van der Wiel dans le flou

Au cours de la semaine, le staff médical du PSG précisera l’indisponibilité de l’attaquant suédois, touché à l’abdomen. Blessé au dos, le latéral néerlandais sera a priori absent plusieurs semaines.


ÉCLIPSÉE PAR l’affaire du coup de tête de Brandao asséné à Thiago Motta, samedi, à la fin de PSG-Bastia (2-0), la blessure de Zlatan Ibrahimovic, sorti du terrain dès la 16e minute, a fait l’objet d’un point médical du club parisien, hier, en début de soirée. L’attaquant suédois souffre d’une « désinsertion partielle du muscle oblique gauche sur la douzième côte ». « L'évolution sous traitement médical dans les prochains jours permettra de fixer la période d'indisponibilité » , précise le communiqué du club.

Comme toute blessure à l’abdomen, le mal qui affecte Ibra laisse planer l’ombre d’une pubalgie, à l’image des douleurs qu’avait ressenties le buteur, en octobre 2010, alors qu’il évoluait à l’AC Milan. À l’époque, cette rumeur avait été rapidement démentie par l’intéressé. En attendant des précisions sur la gravité de sa blessure, le Suédois a entamé une période de repos qui compromet au minimum sa participation au déplacement à Annecy, contre l’ETG, vendredi.

De son côté, Thiago Motta souffre d’une « fracture du nez non déplacée» , un diagnostic qui écarte a priori l’hypothèse d’une intervention chirurgicale. Si l’international italien pourrait également renoncer au match en Haute-Savoie, son retour sur les terrains pourrait prochainement s’effectuer avec un masque de protection. Quant à Gregory Van der Wiel, remplacé à la mi-temps par Serge Aurier à la suite d'un coup de genou de Brandao dans son dos, le staff médical du PSG lui a diagnostiqué une « fracture de l'apophyse transverse droite de la deuxième vertèbre lombaire » . Comme pour Ibra et Motta, la durée de l’indisponibilité du latéral droit néerlandais n’a pas été déterminée mais il pourrait attendre au minimum quatre semaines avant de reprendre l’entraînement. Un nouveau coup dur pour l’ancien défenseur de l’Ajax Amsterdam, dont le printemps avait été gâché par une tendinite rotulienne au genou droit.

L'Equipe
Varino
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Affaire Brandao : ça reste tendu entre Paris et Bastia

IL A SUFFI d’un communiqué officiel des dirigeants corses pour raviver les tensions. « Le SC Bastia condamne sans ambiguïté le geste de son attaquant Brandao », a d’abord souligné le club, deux jours après le violent coup de tête asséné au Parisien Thiago Motta à la fin du match. Pour autant, « les dirigeants, staff et joueurs n’ont en aucune façon à se substituer aux instances, seules habilitées à prononcer des sanctions sportives.

«Dans l’attente d’éléments complémentaires, le Sporting se réserve toute possibilité d’action ultérieure. » Et le club corse de terminer en visant, sans le nommer, Thiago Motta : « Qu’il nous soit simplement permis de déplorer le comportement tout aussi inacceptable de certains joueurs qui n’ont de cesse d’insulter et de provoquer leurs adversaires. » « Il y a des mots qui font plus mal que des coups, a ajouté Pierre-Marie Geronimi, le président du Sporting, sur RMC. Brandao nous a donné quelques explications. On ne peut pas tolérer que des joueurs insultent en permanence d’autres joueurs. Et on n’en est pas encore au licenciement. »

Sur sa page Facebook, Brandao a fait son mea culpa : « Je veux demander pardon à mon collègue Thiago Motta et à mes équipiers pour ce geste. Je regrette mon attitude mais je peux compter sur la compréhension de ceux qui me connaissent. » Message qui a finalement été retiré une heure après avoir été mis en ligne.

Alessandro Canovi, l’agent de Thiago Motta, ne cache pourtant pas sa colère : « Bastia fait passer Thiago pour un provocateur. La vérité, c’est qu’il est tombé dans une embuscade et que rien ne peut justifier cela. » De son côté, le PSG a répondu par un autre communiqué dans lequel il s’étonne de l’absence de sanction du côté de Bastia à l’égard de leur joueur « dont le geste prémédité et d’une rare violence mérite une sanction exemplaire ».

Histoire de ne pas en rester là si d’aventure la clémence s’invitait autour de Brandao, le PSG précise qu’il se réserve le droit de prendre toute action qu’il jugera nécessaire en fonction des mesures qui seront prises. Bien qu’il ait d’ores et déjà décidé de licencier Brandao, le SC Bastia pouvait difficilement aller plus loin pour ne pas risquer le vice de forme. Tant que Brandao n’est pas sanctionné par les instances sportives, il est difficile de lui reprocher, sur le plan du droit, une faute grave entraînant un préjudice pour son employeur. Hier, Brandao a simplement été privé d’entraînement par Claude Makelele. Le SC Bastia a aussi fait savoir qu’il se réservait le droit de faire de même à l’égard du Brésilien dans les prochains jours.

Jeudi, le joueur sera suspendu à titre conservatoire par la commission de discipline. Celle-ci devrait ensuite mettre le dossier à l’instruction pour deux semaines afin que chaque partie puisse se défendre. La sanction finale — les textes prévoient entre un et deux ans de suspension — tombera donc après la clôture du mercato, qui a lieu le 1er septembre.

Le Parisien
Varino
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Paris peut survivre sans Zlatan

L’ABSENCE pour au moins un mois de Zlatan Ibrahimovic, conjuguée à celle de Thiago Silva pour une période similaire, jette une ombre sur le début de saison du PSG. Les coéquipiers de David Luiz vont devoir apprendre à jouer sans leurs deux leaders.

Le Suédois n’est pas devenu fragile

Longtemps épargné par les blessures graves, Zlatan Ibrahimovic n’a pas été gâté ces derniers mois. Victime d’une lésion à la cuisse droite le 2 avril contre Chelsea, la star n’avait pu rejouer que le 7 mai, le jour du titre face à Rennes (1-2). Sa nouvelle blessure musculaire au niveau des obliques, une partie des abdominaux qui permet les rotations du tronc, interpelle sur la fragilité d’un joueur qui va fêter ses 33 ans le 3 octobre. Une thèse à laquelle ne croit pas le corps médical. « C’est un hasard, car c’est à deux endroits différents, explique Alain Simon, l’ancien médecin du PSG et de l’équipe de France. Sa préparation a été bonne car il n’a pas joué le Mondial. S’il accumule les blessures toute la saison, on pourra parler de son âge mais, là, c’est davantage la théorie de l’accident. Quand on vieillit, il y a une certaine atrophie des muscles, ils sont moins puissants et plus fragiles. Mais pas à 33 ans. »

Nouvelle chance pour Cavani

Contre Bastia samedi, Edinson Cavani a naturellement repiqué au centre de l’attaque après la sortie d’Ibrahimovic. S’il faut relativiser en raison du faible niveau de l’opposition, sa prestation, conclue par un joli but, a plutôt rassuré. L’Uruguayen a clamé haut et fort qu’il préférait évoluer à ce poste et s’en est ouvert à Laurent Blanc cet été. Par la force des choses, l’entraîneur parisien va se plier aux desiderata de l’ancien Napolitain, qui n’a pas le droit de décevoir. Au printemps, dans la même configuration, il n’avait pas été à la hauteur. Au match retour contre Chelsea, il avait été fantomatique et, en cinq matchs de championnat sans Ibra, il n’avait inscrit que deux buts dans la lignée de ses standards de 2014. Seul son doublé en finale de la Coupe de la Ligue face à Lyon (2-1) avait sauvé la fin d’une saison très décevante. Pour lui, l’absence d’Ibrahimovic est une chance qu’il doit absolument saisir.

Le système restera le même

La semaine dernière, Laurent Blanc avait laissé entendre qu’il pourrait ponctuellement passer dans un système en 4-4-2 avec Ibra et Cavani en pointe. Sans son avant-centre vedette, il n’a plus de munitions pour épauler l’Uruguayen, sachant que Lavezzi n’a jamais convaincu dans ce rôle et qu’il paie encore son retard dans la préparation. Pastore peut profiter de la situation et surfer sur sa belle forme estivale pour démontrer qu’il est également un recours dans le trio offensif. Lucas doit aussi s’émanciper et démontrer qu’il peut endosser des responsabilités plus importantes. « Il n’y a aucune raison que Blanc change de système, estime Mickaël Landreau, l’ancien gardien désormais consultant sur Canal +. Avec Thiago Motta, Sirigu, Matuidi ou même Verratti, il y a des leaders pour prendre le relais. Même s’il y a un PSG avec et sans Ibra, l’effectif est capable de se passer de lui pour les rencontres de Ligue 1. »

Le Parisien
Homer
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Lucas : « Je me suis amélioré »

Auteur de l'ouverture du score samedi contre Bastia (2-0), Lucas devrait de nouveau être titulaire demain à Evian sur la lancée d'un été où seul une petite entorse de la cheville l'a contrarié.

Comment expliquez-vous votre bon début de saison ?

Lucas. Le fait de ne pas avoir joué la Coupe du monde m'a permis de faire une meilleure préparation.
Je me sens mieux que les saisons précédentes. Je suis très bien à Paris, je me sens bien dans la ville et dans ce groupe. Je ressens aussi beaucoup d'affection de la part des supporteurs. C'est important pour moi.

Où situez-vous le PSG par rapport à celui de la saison dernière ?

Je pense qu'on est plus forts cette année. L'équipe n'a pas beaucoup évolué et cette stabilité est très importante. Nous pouvons aller encore plus haut. On doit remporter davantage de titres. C'est bien qu'on ait marqué les esprits samedi contre Bastia car on doit être intraitables chez nous au Parc des Princes. Nous sommes favoris pour conserver notre titre en Ligue 1, mais il faut à chaque fois se donner à fond. Le championnat français n'est jamais facile. Après, c'est vrai que l'on rêve tous de la Ligue des champions. Je sais qu'on y arrivera un jour.

Quelle est votre relation avec Laurent Blanc ?

Elle est excellente. J'ai beaucoup de respect pour lui et je sens que c'est réciproque. Il a confiance en moi. Dans cette équipe, c'est difficile de gagner sa place. Il n'y a que des joueurs talentueux et expérimentés. A chaque fois qu'il fera appel à moi, je ferai tout pour saisir ma chance et montrer que je peux évoluer dans cette équipe.

Etes-vous touché par les critiques qui pointent votre manque d'efficacité ?

La critique est normale. C'est la vie du football. Le plus important, c'est comment je me sens mentalement. Et franchement, je me sens très bien à ce niveau-là. Je sais que j'ai encore besoin de beaucoup travailler, de marquer davantage, d'être plus décisif. Tactiquement, je reconnais aussi que j'avais des lacunes. Mais j'ai l'impression que je me suis amélioré.

Est-ce toujours un regret de ne pas avoir pu participer au Mondial ?

Je suis jeune, j'ai encore du temps pour jouer une Coupe du monde. La Seleção a toujours été dans un coin de ma tête. Mon objectif est de disputer la Coupe du monde 2018.

Sentez-vous Thiago Silva, David Luiz et Maxwell encore affectés par le Mondial ?

Ce qu'il s'est passé ne peut pas être effacé. Ils vont y penser pendant longtemps et c'est normal. Mais ce sont de grands joueurs, ils ont de l'expérience, ils sont capables de dépasser tout cela. David Luiz vient d'arriver et écrit un nouveau chapitre de son histoire. C'est un joueur magnifique et un ami. Il va beaucoup nous aider.

Vous êtes cinq Brésiliens au PSG, est-ce que cela vous apporte davantage de confiance ?

Pour moi, c'est un plaisir et une force supplémentaire. Nous passons beaucoup de temps ensemble, au camp des Loges mais aussi dans la vie quotidienne. C'est un soutien important.


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Ibra est rentré en Suède

Quelques heures après s'être entraîné au camp des Loges, Zlatan Ibrahimovic a atterri à Stockholm hier soir. L'attaquant parisien, touché aux abdominaux samedi contre Bastia va poursuivre sa convalescence en Suède durant quelques jours avant de regagner Paris. Il semble que sa remise sur pied se passe bien au point qu'il puisse être convoqué en sélection pour les matchs des 4 et 8 septembre face à l'Estonie et l'Autriche.

Erik Hamren, le sélectionneur, semble compter sur lui pour la 2e rencontre. « Les prochains jours seront cruciaux, a dit Hamren à Expressen. Nous espérons que ce n'est pas trop grave. Je n'ai pas parlé avec Zlatan, mais plusieurs personnes autour de moi ont parlé avec lui et le PSG. Je suis très positif. » La liste sera dévoilée le 26 août.

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Homer
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Ibrahimovic en Suède

Ibrahimovic est arrivé hier soir à Stockholm, en Suède, à bord d'un avion privé. L'attaquant vedette du Paris Saint-Germain qui souffre d'une blessure aux abdominaux devrait profiter de ces quelques jours dans son pays d'origine pour se reposer, mais il devrait aussi poursuivre des soins avec le staff médical de l'équipe nationale. Le sélectionneur de la Suède a d'ailleurs indiqué hier qu'il restait très «positif» quant à la possibilité de voir Ibra participer au match des éliminatoires de l'Euro 2016, le 8 septembre, en Autriche.

Alors que le PSG se déplace vendredi soir à Evian Thonon Gaillard pour le compte de la 3e journée du championnat, le vice-capitaine parisien a obtenu le feu vert de Laurent Blanc comme souvent dans ce type de situations. Ibrahimovic devrait être de retour en France, et au camp des Loges, à la fin de la semaine. Pour l'instant sa participation au match face à Saint-Etienne du 31 août semble toujours compromise malgré une amélioration de l'état de sa blessure.


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Varino
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Ici, ils s’amusent rarement

En quatre rencontres à Annecy contre l’ETG, toutes compétitions confondues, les Parisiens ne se sont imposés qu’une fois.


LES DÉPLACEMENTS du PSG à Annecy, pour y affronter l’Évian-Thonon Gaillard, n’ont jamais été de purs moments de plaisir. Une victoire, seulement, en quatre rencontres toutes compétitions confondues au parc des sports (2 nuls, 1 défaite) et des souvenirs de soirées rugueuses. « Mais on y a souvent joué quand il faisait froid, avec des mauvais terrains, explique le milieu Javier Pastore. Là, ce sera sans doute différent. » C’est également ce que souhaite Laurent Blanc qui garde toujours en mémoire un brin d’amertume de la défaite concédée la saison passée en L 1 (0-2, le 4 décembre 2013), la première de l’exercice précédent. Et semble ne pas vraiment tenir compte des deux larges défaites vécues par son adversaire du jour lors des deux premières journées (0-3 contre Caen et 2-6 face à Rennes). « À mon avis, ce sera un match compliqué, accroché, dit l’entraîneur. J’espère que le terrain sera bon. Le stade sera plein et les gens seront très motivés pour battre le PSG. On doit faire en sorte de gagner les matches dans ces conditions. »

À Annecy, le PSG se présente privé de plusieurs joueurs : Ibrahimovic, touché à l’abdomen et rentré en Suède pour se reposer, Van der Wiel, victime d’un coup dans le bas du dos contre Bastia (2-0, le 16 août), Thiago Silva (cuisse) et Rabiot (pied). En revanche, Blanc pourra bien titulariser Thiago Motta (fracture du nez non-déplacée après le coup de tête de Brandao, voir page 5), capitaine de circonstance, et qui jouera sans protection. Au milieu, au regard de l’état de préparation de Cabaye et de Matuidi, pas encore à 100 %, Blanc devrait reconduire Pastore et Verratti alors que Lavezzi et Lucas semblent bien partis pour soutenir Cavani devant. En défense, Aurier connaîtra sa première titularisation sur le côté droit alors que Maxwell pourrait remplacer Digne à gauche…


Sirigu- Aurier, Marquinhos, Luiz, Maxwell ou Digne- Verratti, Motta © , Pastore- Lucas, Cavani, Lavezzi



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« On a fait douze fois son procès »

OLIVIER MARTIN, l’avocat de Brandao, appelle à la modération en attendant l’audience de l’attaquant bastiais devant la commission de discipline de la Ligue, le 18 septembre. D’ici là, le Brésilien est suspendu à titre conservatoire.


IL N’ÉTAIT PAS CONVIÉ mais il s’est présenté. Après une semaine où il n’a été question que de lui à Bastia, sans que personne ne l’y aperçoive, Brandao est réapparu hier, à Paris, à la commission de discipline de la Ligue, pour s’expliquer du coup de tête qu’il a asséné au joueur du Paris-SG Thiago Motta, dans les couloirs du Parc des Princes, samedi (0-2). Le joueur et son avocat maître Olivier Martin ont été entendus par la commission durant une quinzaine de minutes. « Brandao a simplement dit une seule chose, explique maître Martin, joint dans la soirée par téléphone. C’est qu’il regrettait bien évidemment ce geste et qu’il donnerait des explications dans le cadre de l’audience du 18 septembre prochain. » D’ici là, et comme cela était attendu, Brandao est suspendu à titre conservatoire, le temps pour la commission de mener une enquête, qui durera un mois et sera ponctuée par un débat contradictoire avec Thiago Motta, le 18 septembre.

« Ce que j’espère à très court terme – et la présence de Brandao aujourd’hui (hier) était dans ce droit fil – c’est que les choses se calment, poursuit son avocat. Il faut que ce dossier reprenne les proportions qui sont les siennes. Depuis cinq ou six jours, on a fait douze fois son procès. On l’a pendu, on lui a coupé la tête, on a voulu le radier à vie. Il est temps qu’il y ait de la sérénité. Que l’on puisse instruire ce dossier dans un calme relatif. Une fois que l’instruction du dossier sera faite, on ira s’expliquer. Non pas pour excuser ce geste, mais pour l’expliquer. »

MAKELELE : « JE L’AI MIS AU REPOS POUR LE PROTÉGER, LUI ET LE GROUPE »

Hier soir, le SC Bastia n’a fait aucune déclaration, publiant simplement sur son site Internet les décisions de la commission de discipline le concernant lui et ses coéquipiers (voir par ailleurs). Dans la semaine, condamnant « sans aucune ambiguïté le geste de son attaquant » , le club corse avait indiqué attendre de connaître la décision de la commission dans ce dossier avant, vraisemblablement, de prendre des mesures à son encontre. « L’état d’esprit du joueur, c’est de se défendre dans le cadre de la procédure disciplinaire qui est engagée et à laquelle s’ajoute une procédure pénale, explique maître Martin. L’horizon c’est ça, il n’y a pas autre chose. »

L’hypothèse de voir le SC Bastia licencier celui qui était censé incarner son attaque cette saison est pourtant réelle, même si le club n’a pas encore avancé dans ce sens. Le SCB n’a jusqu’à présent sanctionné son joueur qu’en le privant d’entraînement. « Dans l’immédiat, je l’ai mis au repos pour le protéger lui et le groupe. C’est important qu’on puisse travailler dans de bonnes conditions » , expliquait hier en fin de matinée son entraîneur Claude Makelele. L’ancien milieu de terrain n’a pas précisé la durée de cette mise à l’écart. « Je prendrai la décision un peu plus tard, ce qui m’intéresse, c’est Toulouse (samedi) », s’est contenté de déclarer le technicien, qui n’a pas nié avoir passé « une semaine assez difficile ».

L'Equipe
Varino
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Matuidi, ou le triomphe de l’intelligence

Paris retrouve aujourd’hui son milieu de terrain international. Technique et physique, il se distingue également par ses facultés d’adaptation.


SES COURSES, ses passes, ses ballons récupérés et ses buts : on a déjà décortiqué toutes les données disponibles sur Blaise Matuidi. Une seule manque à l’appel : son QI. Pour ceux qui l’ont côtoyé tout au long de sa carrière, sa fulgurance intellectuelle est pourtant l’explication majeure du parcours du milieu de terrain du PSG et des Bleus. « La caractéristique commune aux joueurs de classe mondiale, c’est d’être intelligents, avance Jean-Marc Furlan, l’entraîneur qui l’a lancé à 17 ans en Ligue 2 avec Troyes. Il est à la fois dans la remise en question permanente et le dépassement de soi. Il est capable d’analyser ce qui se fait de bien ailleurs. Il puise l’extraordinaire chez les autres et sait l’assimiler par mimétisme. C’est un stratège. Toutes ces qualités viennent du cerveau. »

Pour un staff technique, un Matuidi est donc une bénédiction. « Ancelotti avait opposé la façon de travailler des joueurs étrangers et des Français. Eh bien, Blaise, c’est un étranger, s’amuse Raphaël Fèvre, l’ancien préparateur physique du PSG désormais en poste à Bastia. Quand on lui dit quelque chose, il sait ce qu’il doit changer. Il comprend l’enjeu d’un atelier sans avoir à lui répéter deux fois. Qu’on lui parle de nutrition, de renfort musculaire ou d’un exercice spécifique, il écoute. C’est génial de travailler avec un mec comme lui. »

Ces facultés d’analyse et d’adaptation à son environnement, Matuidi semble les avoir toujours eues. Pour son premier match en L 1 avec Troyes en 2005 face à Nice, il évolue avec Ronan Le Crom. Sept ans plus tard, le gardien a retrouvé à Paris un footballeur transformé mais un homme fidèle à ses principes. « Très jeune, il avait déjà toujours une oreille attentive, glisse l’ancien troisième gardien du PSG. Pas mal de joueurs mettent du temps à appliquer ce qu’on leur explique. Lui, c’est quasi instantané. A Paris, il est à bonne école car il n’y a que des grands joueurs. Au niveau de la compréhension du jeu, il est rapide, incisif. Il comprend les trajectoires à l’avance et se place très bien. A chaque fois qu’on lui propose plus dur, il s’adapte. Il n’arrête pas de progresser. »

« On n’a pas encore tout vu avec lui, confirme Raphaël Fèvre. Chaque petite information, il la capte et l’analyse. Il est réfléchi, très intelligent. On n’a pas non plus besoin de le surveiller. C’est un vrai professionnel. » Cette progression linéaire l’a naturellement conduit chez les Bleus où il est désormais indéboulonnable. Et très apprécié pour ses qualités humaines.

« Il est charmant, posé, à l’écoute, savoure Guy Stéphan, l’adjoint de Didier Deschamps. Sur des qualités naturelles est venue se greffer une faculté à comprendre les situations. Blaise ne fonctionne pas à l’intuition. Il traite les informations, les comprend et s’adapte. C’est ça l’intelligence. » Face à ce flot de louanges, difficile de trouver une ombre au tableau. « Ah si, il est très tête en l’air, s’amuse Le Crom. S’il vous emprunte un chargeur de portable, vous pouvez être certain qu’il va l’égarer ! »



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Thiago Motta sera bien là

Le patron sera bien là. Moins d’une semaine après avoir reçu un coup de tête de Brandao en pleine figure, Thiago Motta sera titulaire ce soir à Annecy pour affronter Evian. Le capitaine parisien, en l’absence de Thiago Silva et de Zlatan Ibrahimovic, souffre d’une fracture du nez sans déplacement, mais il devrait évoluer sans masque de protection comme il le fait depuis le début de la semaine à l’entraînement. « Il a pu reprendre dès lundi, rappelle Laurent Blanc. Il est apte à jouer, sans problème. »

Première titularisation pour Aurier

L’entraîneur parisien n’a pas souhaité revenir sur les conséquences éventuelles du geste de l’attaquant bastiais mais a fermement répondu au club corse, qui a accusé Thiago Motta d’avoir passé toute la rencontre à insulter ses adversaires. « Personne ne peut donner de leçon à personne. Tous les joueurs parlent sur les terrains de foot et, en amateur, c’est pire, s’agace l’entraîneur parisien. Si ça se finit toujours comme ça parce qu’on parle sur un terrain… Ce n’est pas ça le foot. » Lors du dernier entraînement effectué hier après-midi au camp des Loges, Blanc a aligné son stratège italien devant la défense, tandis que Pastore évoluait un cran plus haut que d’habitude en soutien de Cavani et Lucas. Verratti devrait de nouveau être titularisé, Matuidi est quant à lui en balance avec Cabaye, qui évoluait hier avec les probables titulaires. En défense, le duo David Luiz-Marquinhos sera aligné, tout comme Lucas Digne. Serge Aurier connaîtra sa première titularisation en match officiel en raison du forfait de Van der Wiel, victime d’une fracture de l’apophyse d’une vertèbre. A propos des absences du Néerlandais et de Zlatan Ibrahimovic, Blanc a précisé hier que ce ne serait pas long.


Sirigu- Aurier, Marquinhos, Luiz, Digne- Verratti, Motta © , Matuidi ou Cabaye- Lucas, Cavani, Pastore

Le Parisien
Homer
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Le footballeur Brandao renvoyé au tribunal correctionnel pour son coup de tête sur Thiago Motta

L'attaquant du SC Bastia Brandao, auteur samedi dernier d'un coup de tête dans les vestiaires sur le milieu défensif du Paris Saint-Germain Thiago Motta, a été renvoyé aujourd'hui au tribunal correctionnel, a appris l'AFP de source policière.

Le joueur provisoirement suspendu hier par la Ligue de football professionnel jusqu'au 18 septembre, était visé par une enquête préliminaire ouverte mardi par la justice.

Malgré ses excuses, son entraîneur, Claude Makelele ne l'a pas réintégré au groupe depuis qu'il l'a écarté de l'entraînement lundi.

Le Figaro.fr
Homer
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Tout n'est pas rose pour le PSG

Dernier de la L1, Evian-TG a résisté au PSG lors d'un match ennuyeux (0-0). Titularisé en pointe, Cavani a encore déçu tandis que Cabaye a été expulsé.

Le match : 0-0

Caen a donc mis trois buts à Evian-TG, Rennes lui en a passé six et le PSG… aucun ! Désireux d’arrêter l’opération portes ouvertes, les hommes de Dupraz ont tenu le choc contre le champion de France en titre (0-0). Comme d’habitude, ce dernier a peiné et aurait même pu être puni à la 92e : Sirigu a d’abord sorti une parade magnifique sur une frappe de Benezet, puis David Luiz a sauvé les siens devant Mensah et enfin le retourné de Wass a frôlé le montant parisien…

Ayant décidé de mettre Motta et Lavezzi sur le banc, Blanc a un peu chamboulé son onze de départ en faisant monter Pastore d’un cran. Au niveau de l’animation offensive, cela n’a pas été une réussite… Si le PSG a été le maître du ballon (80% de possession en première période mais deux frappes cadrées), il a vu l’Argentin se recentrer en permanence et gêner les montées de Matuidi. En revanche, certaines choses ne changent pas : Verratti a été immense au milieu et la défense centrale Marquinhos-D.Luiz a été rassurante.

Un homme dans le match : Cavani pas à sa place ?

Réclamant sans cesse un poste dans l’axe de l’attaque, Edinson Cavani est exaucé en raison de la blessure de Zlatan Ibrahimovic. Le problème, c’est que l’Uruguayen ne convainc pas beaucoup lorsqu’il est aligné à sa place préférentielle comme ce fut le cas la saison dernière face à Chelsea en Ligue des champions. Ce vendredi soir, il s’est procuré une énorme occasion à la 27e mais il a tergiversé, glissé et s’est manqué devant Hansen. Le portier danois a ensuite repoussé l’une de ses frappes (71e). Payant sa reprise tardive, il a multiplié les mauvais choix.

Le fait du match : Cabaye titularisé puis expulsé

Pas encore à 100 %, Yohan Cabaye a été titularisé à la surprise générale en l’absence de Thiago Motta. Engagé dans l’âpre combat de l’entrejeu face aux locaux, il a récolté un avertissement dès la 17e pour une charge sur Nielsen. Peu après l’heure de jeu, l’ancien joueur de Newcastle a taclé Camus de manière irrégulière et a pris un rouge. De quoi poursuivre la triste tradition des expulsions dans les duels entre ces deux équipes. Très loin dans la hiérarchie dans milieux de terrain parisiens, l’international français n’a pas marqué de points à Annecy : avant son expulsion, il avait très peu pesé sur le jeu du PSG.


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Homer
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Paris ne méritait pas mieux

Les Parisiens comptent autant de points que la saison dernière après trois matchs (5). Mais on ne retiendra pas grand-chose du nul d'hier, si ce n'est l'expulsion de Cabaye.

Sans Ibra, il ne se passe rien. Privé de son meilleur joueur et de sa colonne vertébrale (les deux Thiago, Silva et Motta), le PSG redescend au niveau des équipes ordinaires, surtout pendant le mois d'août, celui de la digestion de la préparation. Il ne s'est rien passé hier à Annecy et, si vous étiez à la plage ou au cinéma, vous n'avez rien raté.
Rien d'incroyable en tout cas. Cavani a eu les occasions pour faire un peu oublier Zlatan et, comme souvent, il les a gâchées, comme s'il n'avait pas envie de militer pour sa propre cause -- l'axe. Aurier, Matuidi et Cabaye ont aussi fêté leur première titularisation de la saison et, pour ce dernier, la douche est venue plus tôt, exclu dès la 63 e par un arbitre juste selon la majorité des versions, par un arbitre sans mansuétude pour la nôtre.

Fin d'été pour Pastore ?

« On a pris un point et on n'a pas fait grand-chose pour en prendre plus », résume Blanc, qui ne doit pas reconnaître son équipe et qui doit vite trouver des solutions. Saint-Etienne, une autre forme de bête noire ou grise -- après Evian --, se profilant la semaine prochaine au Parc des Princes. « On a créé trop peu de situations, enchaîne l'entraîneur. Dans la transmission, on a été trop lents. » Pas de panique, cependant, le PSG possède exactement le même nombre de points que la saison dernière à pareille époque et les Mondialistes vont bien finir par retrouver un niveau et une condition, même pour le Championnat de France.

Après une première période d'un mortel ennui, la seconde s'est un peu animée. Pire, ce n'aurait pas été possible. Evian a regardé le ballon pendant 1 h 25 avant de tenter le coup sous le poids de la fatigue d'un Paris à 10. Ça a failli marcher et comme dit Laurent Blanc : « Là, ç'aurait été la totale ! » Mais la faute en revient pleinement à son PSG, qui pour la première fois en 41 sorties sous ses ordres en L 1 s'est abîmé dans un 0-0 très laid. Un soir sans Zlatan, donc, et on voudrait qu'il y ait un hasard à tout ça. Non, évidemment.

« On aurait dû être meilleurs en phase offensive. On n'était pas en capacité de créer cette étincelle, ajoute Blanc. On ne mérite pas de gagner. » Il est possible que ce genre de constat ne plaide pas en faveur d'un Pastore, méconnaissable, ou trop justement (celui de la saison dernière) alors qu'il retrouvait sa région d'avant, l'attaque. Pastore au milieu, c'est mieux, mais le milieu, on le connaît. Ce sera encore cette saison Motta, Verratti et Matuidi. Est-ce déjà la fin de l'été pour Pastore ?

Thiago Motta est resté sur le banc. « Dans le contexte actuel, ce n'était pas la meilleure chose de l'aligner. Il sera frais et fin prêt contre Saint-Etienne », explique Blanc.

Evian TG 0 - 0 Paris SG
Spectateurs : 14 600.
Arbitre : M. Bastien.
Avertissements. Evian TG : Mensah (15e), Nsikulu (21e), Sorlin (66e). PSG : Cabaye (17e et 63e), Verratti (78e).
Expulsion : Cabaye (63e).
Evian TG : Hansen - Abdallah, Mensah, Angoula, Sabaly - Wass, Koné, Sorlin (cap.), Nsikulu (Benezet, 72e) - Bruno (Camus, 61e), Nielsen (Barbosa, 83e). Entr. : Dupraz.
PSG : Sirigu - Aurier, Marquinhos, David Luiz, Digne - Verratti, Cabaye, Matuidi (cap.) - Lucas (Lavezzi, 75e), Cavani, Pastore. Entr. : Blanc.

Le fait du match
90 e + 2. Evian profite de sa supériorité numérique pour pousser en fin de match. Benezet frappe plein axe à 18 m. Sirigu se détend et dévie le ballon en corner d'une superbe claquette.


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Blaise Matuidi : « Parfois, il faut savoir ne pas perdre »

Il n'a pas été dépaysé pour son retour à la compétition : le PSG a toujours autant de mal au mois d'août. Le milieu de terrain Blaise Matuidi a disputé sa première rencontre depuis la Coupe du monde, après avoir repris l'entraînement fin juillet. Sans s'inquiéter pour la suite, il reconnaît la récurrence des problèmes parisiens en été et espère un autre visage la semaine prochaine face à Saint-Etienne.

Vous attendiez-vous à une autre issue pour votre premier match de la saison ?

Blaise Matuidi. Le résultat est compliqué. On se déplaçait chez une équipe qui avait concédé 9 buts en deux rencontres et qui devait stopper l'hémorragie. Elle l'a fait de belle manière. Evian est resté groupé, on s'est retrouvé face à deux lignes de quatre et les deux attaquants revenaient derrière le ballon dès la perte.

Pourquoi n'avez-vous pas pu contourner ce bloc ?

C'était difficile de se trouver entre les lignes. Là, ce qui nous a manqué, c'est de la fluidité dans notre jeu. Ce sont des matchs délicats, on en aura beaucoup comme ça cette année. Il faut s'y habituer. On sait que c'est souvent dur ici. Ça se vérifie.

L'expulsion de Cabaye change-t-elle le match ?

A 10, c'était encore plus compliqué. Nous sommes passés à deux milieux et le but était de conserver le ballon, mais notre adversaire nous a bien bloqués.

Paris a-t-il fait assez d'efforts ?

Quand on ne gagne pas, on peut répondre non. On aurait pu faire mieux, mais lorsqu'on ne peut pas gagner, parfois il faut savoir ne pas perdre. A 10, il fallait ne pas prendre ce but qui nous aurait fait mal. On y est parvenu, il faut retenir ça.

Est-ce moins facile sans Zlatan Ibrahimovic et Thiago Silva ?

Oui, on le sait. Normalement, on a les joueurs qu'il faut pour pallier leurs absences. Malheureusement, ça n'a pas fonctionné cette fois. J'espère que ce sera le cas la semaine prochaine contre Saint-Etienne.

Etes-vous inquiets avec seulement 5 points en 3 matchs ?

Non, il n'y a pas d'inquiétude. Certes, on est déçus. Normalement, on se doit de gagner ce genre de matchs.

Paris connaît souvent des difficultés au mois d'août. Est-ce normal ?

C'est le même début que la saison dernière. C'est comme ça. Cela s'explique aussi par le fait de ne pas avoir tous eu la même préparation. On avait également des absents. C'est un tout qui fait que le PSG est moins bien au mois d'août. Mais il n'y a pas de problème, on sera présents dès la semaine prochaine et on récupérera les points perdus.


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Blanc : «Pas montré grand-chose»

Après le match nul de son équipe sur la pelouse d'Evian-TG vendredi soir (0-0), Laurent Blanc s'est montré réaliste : «Nous avons eu très peu d'occasions et dans la transmission du ballon, nous avons été très lents», a regretté l'entraîneur du PSG.

Laurent Blanc, entraîneur du Paris-SG: «Nous étions venus pour gagner. La physionomie du match fait que nous n'en avons pris qu'un seul (point). Nous n'avons pas montré grand-chose pour en prendre d'autres, mais un point c'est quand même mérité, car en football, l'équipe qui tente de créer du jeu doit prendre un point sur ce match. Nous avons eu très peu d'occasions et dans la transmission du ballon, nous avons été très lents. Si Evian-TG joue ainsi, elle ne sera pas facile à prendre surtout à domicile. Il n'y a pas d'agacement mais nous aurions dû être meilleurs dans la phase offensive. Ils défendent à onze. Nous ne sommes peut-être pas en capacité de créer cette étincelle qui fait qu'un joueur peut éliminer deux ou trois adversaires. Chaque fois que nous l'avons fait comme le petit (Marco) Veratti l'a fait, nous avons été dangereux. Si nous ouvrons le score, nous pouvons gagner ce match, mais nous ne l'avons pas fait, et donc, on ne mérite pas de la gagner.»

David Luiz : «Evian-TG a bien joué»

David Luiz, défenseur du PSG: «C'était un match difficile pour nous, mais c'est le championnat de Ligue 1. Bien sûr, ce n'est pas un bon résultat, mais ce n'est pas un mauvais résultat non plus. Nous avons pris un point face à une équipe d'Evian-TG qui a bien joué.»


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Dupraz : «Des vertus retrouvées»

Après avoir accroché le PSG à Annecy (0-0), vendredi soir, Pascal Dupraz, l'entraîneur de l'Evian-TG, a estimé que son équipe avait livré «un match de bonne facture».

Pascal Dupraz (entraîneur de l'Evian-TG) : «C'est un match de bonne facture de notre part avec des garçons qui ont respecté le football. On va pouvoir s'appuyer sur une organisation solide où l'on ne fuit pas le duel, comme c'était le cas lors des deux premiers matches. Nous avons au moins retrouvé ces vertus là. J'ai beaucoup de regrets sur les deux premières journées, plus que sur la fin de ce match. C'est facile d'être extrêmement concentré contre Paris Saint-Germain car, si on ne l'est pas, on prend une gifle.

«Sans rien voler à personne, nous abordons notre 4e saison en L1»

Le problème pour un club comme le nôtre c'est d'être concentré tout le temps et ne jamais banaliser une rencontre de Ligue 1, quelle qu'elle soit. C'est cela l'attitude que l'on doit avoir, mais c'est du ressort de l'entraîneur de le faire comprendre à ces braves gens. A leur décharge, ils ne l'ont pas trop mal fait jusqu'à présent, car sans rien voler à personne, nous abordons notre quatrième saison en Ligue 1 alors que d'aucun considérait que nous allions redescendre immédiatement.»

Camus : «Ne pas faire la fine bouche»

Daniel Wass (milieu de l'Evian-TG) : «Nous sommes contents. Nous avons livré un très bon match. C'était une rencontre difficile. C'est bien d'avoir pris un point. Nous avons été très costauds défensivement, mais il faudra l'être aussi sur d'autres matches.»

Fabien Camus (milieu de l'Evian-TG) : «Prendre un point, c'est toujours intéressant contre le PSG. Nous avions à coeur de réagir par rapport à ce que nous avions fait jusqu'à présent, sur les matches précédents au cours desquels nous avions encaissé trop de buts. Nous avons été solides défensivement. Nous prenons un point. A la limite, nous aurions pu espérer mieux sur la fin de match, mais nous n'allons pas faire la fine bouche et nous sommes heureux de ce point pris. Sur l'exclusion de Yohan Cabaye, je ne suis pas l'arbitre, je suis joueur. Je sais qu'il me touche et il sait qu'il me touche. Ce n'est pas à moi de dire s'il y a carton rouge.»


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Pourquoi Motta n'a pas joué

Nez fracturé par Brandao il y a une semaine en marge de PSG-Bastia (2-0), Thiago Motta n'a pas pris part au match nul (0-0) rapporté par les Parisiens de leur déplacement vendredi soir à Annecy contre l'ETG. L'international italien s'était pourtant entraîné normalement toute la semaine et tout portait à croire qu'il serait titularisé par Laurent Blanc. Après la rencontre, ce dernier a justifié son choix de laisser le milieu sur le banc. Et ne l'a pas seulement expliqué par sa blessure. «Il a été préservé, a-t-il dit. Je pense sincèrement que dans le contexte actuel, ce n'était pas la meilleure des choses de l'aligner. Il sera frais et fin prêt pour jouer contre Saint-Etienne la semaine prochaine.»


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Homer
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Reims ne veut pas d'Ongenda

A la recherche d'un prêt en L1, Hervin Ongenda ne prendra pas la direction de Bastia... ni de Reims. «Il ne nous intéresse pas», a déclaré le président Caillot à propos de l'attaquant du PSG.

Quant à Chris Mavinga, défenseur français du Rubin Kazan, le dirigeant champenois a confirmé l'information : «La piste Mavinga existe mais nous ne ferons pas n'importe quoi financièrement.»

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Varino
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Paris attend Ibra, quand même

Le match nul concédé vendredi contre l’ETG (0-0) ne semble pas inquiéter les champions de France, ni leur entraîneur. Même si tout est mis en oeuvre
pour que le Suédois soit rétabli dès dimanche, contre Saint-Étienne.


VENDREDI SOIR, dans le vestiaire du parc des sports d’Annecy, à la fin de leur petit match contre une équipe qui venait de prendre neuf buts en deux journées, le discours de Laurent Blanc à ses joueurs évacuait toute forme de crispation. S’il a déploré le manque de rapidité dans les transmissions pour contourner un bloc aussi regroupé, l’entraîneur parisien a précisé : « Ce genre de match, c’est important de ne pas le perdre.»

Avec cinq points en trois journées, les comptes ne sont pourtant pas terribles, mais ils ne sont pas pires que la saison passée à la même époque. « Il n’y a pas mort d’homme, déclarait Blaise Matuidi, au moment de regagner son bus et avant de profiter de deux jours de repos. Bien sûr qu’il y a de la déception, mais il n’y a pas d’inquiétude. » David Luiz, qui découvre la Ligue 1 et des adversaires qui jouent à onze dans leur propre camp quand il s’agit d’affronter Paris, ajoutait : «Ce nul n’est pas un bon résultat mais ce n’est pas un mauvais résultat non plus. À partir du moment où on s’est retrouvés à dix contre onze (après l’expulsion de Yohan Cabaye), c’était plus compliqué.»

En dépit de ce score, donc, Paris apparaît sûr de sa force, convaincu, à juste titre, que la qualité supérieure de son effectif suffira pour dominer la Ligue1.

La plupart des internationaux retenus pour la Coupe du monde n’ont repris l’entraînement que début août et devraient être prêts en septembre, quand les échéances européennes se rapprocheront. « À mon poste, on a besoin de rythme et c’est bien d’avoir du temps de jeu» , confirmait Matuidi. Cela vaut pour Cabaye, Lavezzi et Cavani, qui a déçu vendredi et qui n’aura pas non plus cinquante opportunités de convaincre son entraîneur de l’installer durablement dans l’axe. Une autre raison vient calmer les premières questions qui affleurent et porte sur le nombre d’absents parmi les titulaires de l’équipe type. À Annecy, le PSG était privé des trois quarts de sa défense (Van der Wiel et Thiago Silva blessés et Maxwell en phase de reprise), de Thiago Motta, le maillon fort du milieu préservé à la suite de l’affaire Brandao et, bien sûr, de Zlatan Ibrahimovic, touché à l’abdomen.

BYE BYE DI MARIA ?

L’avant-centre suédois est indispensable à ce Paris-là, et si son indisponibilité se prolongeait ou si elle se répétait, l’atmosphère au club serait sans doute plus tendue. Seulement, tout est mis en oeuvre depuis une semaine pour qu’Ibra soit rétabli le plus vite possible. Le staff espère même être en mesure de l’aligner dès dimanche, contre Saint-Étienne, au Parc des Princes, quinze jours après sa blessure, quand certains échos faisaient état d’ une a bsence pouvant s’étaler sur un mois.

Avec Ibra sur le terrain, tout est plus simple, plus fluide. Mais la direction du club de la capitale se doute aussi que sa star n’est pas à l’abri d’un autre pépin d’ici à la fin de saison.

Vendredi soir, Nasser al-Khelaïfi, un peu plus conscient de l’impact de l’absence de Zlatan sur le collectif parisien, a mieux saisi encore l’importance de recruter dans le secteur offensif avant le 1er septembre. Le président du PSG aimerait vraiment s’offrir Angel Di Maria. Mais les contraintes du fair-play financier ne le lui permettent pas tant qu’il ne s’est pas séparé d’un gros salaire. Et dans ce dossier, Manchester United aurait pris un avantage décisif. En Angleterre, hier soir, on annonçait en tout cas une signature imminente de l’international argentin chez les Red Devils.

L'Equipe
Varino
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Paris ne change pas

L’AFFREUX match du PSG vendredi à Evian (0-0) s’inscrit dans une triple logique. La plus inquiétante, c’est le manque de solutions crédibles pour bousculer la hiérarchie déjà établie.


Out en août

C’est donc toujours pareil depuis que le PSG a retrouvé la Ligue des champions à l’orée de la saison 2012-2013 : le mois d’août permet d’améliorer, de corriger ou de poursuivre la préparation estivale. En 2012, avec Carlo Ancelotti aux manettes, le club a débuté par trois nuls écrasants d’ennui (Lorient, Ajaccio, Bordeaux) avant d’aller chercher sa première victoire à Lille en septembre. En 2013, premiers pas de Laurent Blanc, l’équipe a démarré par deux nuls très poussifs (Montpellier, Ajaccio) puis s’est lancée en s’imposant à Nantes, avec 5 points en trois journées, comme aujourd’hui, une sorte de minimum. La dernière sortie en août, face à Saint-Etienne, va donner à ce début de saison des airs de réussite normale ou d’inquiétudes passagères. La Coupe du monde, la première depuis que le club a été racheté en 2011 avec une politique d’internationaux à la clé, aggrave forcément les retards à l’allumage. A Evian au coup d’envoi, seuls trois joueurs (Marquinhos, Pastore, Lucas) n’étaient pas au Brésil et, comme par hasard, ils étaient les plus en jambes, pas forcément les plus justes techniquement, mais c’est un autre sujet.

La Ligue 1 au petit trot

La majorité de l’effectif sait depuis deux saisons comment on devient champion de France. Sa seule inconnue : son nombre de points d’avance sur son dauphin. Alors Paris gère une pléiade de rencontres, comme face à Bastia. Et ça marche puisque sans forcer et sans quasiment Ibra toute la partie, les hommes de Laurent Blanc ont gagné 2-0. Entre les adversaires qui ont perdu avant que le match ne commence parce que le PSG leur fait peur et ceux qui n’ont pas le niveau pour rivaliser plus d’une demi-heure par journée, le PSG se met rarement dans les mêmes dispositions que les soirs de Ligue des champions, où clairement son niveau s’élève, mécaniquement, mentalement. On ne peut pas lui en vouloir, juste le constater et se rappeler un poil envieux qu’à l’étranger, le Real, le Barça, City ou le Bayern ne se privent pas pour filer des roustes aux « petits » de leur championnat.

Une concurrence sans relief

Même avec une Coupe du monde à digérer pour certains, les titulaires d’août auraient dû en profiter pour bousculer la hiérarchie. En trois rencontres, Lucas en a trop peu fait pour qu’on ait envie de le revoir quand Lavezzi aura recouvré tous ses moyens athlétiques. Paris ne possède sans doute pas mieux qu’une ligne d’attaque Cavani-Ibra-Lavezzi, de droite à gauche. C’est un trio exceptionnel mais qui ne souffre d’aucune concurrence. Au milieu, Pastore a clairement milité cette semaine pour intégrer le triangle où Thiago Motta et Verratti ont le rond de serviette. Mais son Mondial et son aura (4e capitaine en trois journées après Thiago Silva, Ibra et Thiago Motta) ont tout l’air d’indiquer que Matuidi reste indispensable. En défense, Aurier et surtout Digne n’ont pas donné de sueurs froides à Van der Wiel et Maxwell au point d’imaginer un changement de statut. Selon toute vraisemblance, l’équipe type restera donc la même que la saison dernière, David Luiz remplaçant juste Alex. Ce qui renvoie à ce problème : le banc du PSG reste trop jeune (Digne, Marquinhos, Aurier, Lucas) et trop inconstant (Pastore), donc trop inexpérimenté pour mettre sous pression les titulaires et espérer remporter la Ligue des champions, la grande affaire de cet exercice.



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Marquinhos sous son meilleur jour

ET SI C’ÉTAIT lui le meilleur… Son début de saison a été quelque peu éclipsé par les trois premiers matchs estimables (Trophée des champions compris) d’un Javier Pastore revenu à ses errements avant-hier face à Evian. Pourtant, le mois d’août de Marquinhos s’inscrit dans une progression constante et ferait presque oublier l’absence du capitaine, Thiago Silva, blessé le 11 août, contre Naples, en amical. A tout juste 20 ans, le défenseur central brésilien a été l’un des rares joueurs de champ parisiens à s’affranchir de la médiocrité ambiante vendredi à Annecy. Aux côtés de David Luiz depuis deux rencontres, l’ancien de la Roma est en train de montrer l’étendue du talent qu’on lui prêtait il y a un an lors de son arrivée à Paris.

Une saison plus tard, ses 31,4 M€ d’indemnités de transfert n’étaient pas encore amortis que le Barça pointait déjà le bout de son nez et de son carnet de chèques. Mais pas de quoi faire plier les dirigeants parisiens. « Il y a eu quelques discussions avec d’autres clubs, mais le président n’a pas donné suite, car il veut me garder. Il me fait énormément confiance », a expliqué ces derniers jours Marquinhos, confirmant à demi-mot les contacts avec le FC Barcelone cet été.

Rappelé en sélection du Brésil

Son début de saison encourageant valide le choix catégorique de Nasser al-Khelaifi de le conserver dans son effectif à l’intersaison. Surtout après le départ d’Alex pour l’AC Milan. « En fin de saison dernière, il n’a pas été retenu pour la Coupe du monde et il a appris l’arrivée de David Luiz. Malgré cela, il répond présent aujourd’hui, ce qui prouve qu’il a du caractère et de la personnalité, analyse Luis Fernandez, consultant pour RMC et BeIN Sports. Il y a de la concurrence à son poste avec David Luiz et Thiago Silva, et il est naturellement le numéro 3. Mais Marquinhos développe d’énormes qualités, notamment de vitesse et d’anticipation. Et on ne sait jamais ce qui peut se passer au cours d’une saison. »

Ses dernières prestations n’ont pas échappé à l’oeil vigilant de Dunga, le nouveau sélectionneur du Brésil, qui l’a appelé pour les prochains matchs face à la Colombie et l’Equateur. Comme au PSG, Marquinhos profite encore de l’absence de Thiago Silva. Mais jusqu’à quand ? Lui seul détient la réponse, mais, s’il est certain d’une chose, c’est de poursuivre sa carrière à Paris. « L’année dernière, je n’ai pas été souvent titulaire au PSG, expliquait il récemment. Mais avec le Mondial et les joueurs en vacances, j’ai joué tous les matchs depuis le début de saison. Ma voie est désormais de rester au PSG. »

Le Parisien
Varino
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Ibra a recouru

DE RETOUR de Suède, où il a passé quelques jours en famille, Zlatan Ibrahimovic, touché à l’abdomen contre Bastia (2-0, le 16 août), a effectué plusieurs tours de terrain hier au Camp des Loges, avant de retourner aux soins. Sa présence contre Saint-Étienne, dimanche, est toujours espérée par le staff technique, mais elle n’est pas acquise pour le moment. Gregory Van der Wiel (vertèbres) est quant à lui resté aux soins. Il ne jouera pas contre les Verts.


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Vers une prolongation de Bahebeck

Jean-Christophe Bahebeck (21 ans) devrait prolonger son contrat avec le PSG dans les prochaines heures. L’attaquant international Espoirs, lié jusqu’en 2016 avec son club formateur, pourrait signer pour deux années supplémentaires après une préparation estivale qui a séduit ses dirigeants.

L'Equipe

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Le PSG a-t-il réussi son mercato ?

Comme prévu, Angel Di Maria ne signera pas au PSG. Plus aucun mouvement d’importance n’est à attendre à Paris avant la fermeture du marché, le 2 septembre.


C’ÉTAIT Angel Di Maria ou rien. Ce sera donc rien. Le mercato du PSG est terminé, sauf improbable revirement. La signature imminente de l’Argentin à Manchester United clôt le recrutement estival parisien 2014, qui pourrait seulement être animé par les départs de Rabiot, Ongenda ou Chantôme. Avec David Luiz et Serge Aurier, le club champion de France a-t-il visé juste cet été ?

Di Maria était la priorité

En attaque, on a longtemps cru que la priorité se nommait Eden Hazard. Laurent Blanc adore le Belge, alors qu’à Chelsea c’est un peu « je t’aime, moi non plus » avec son entraîneur José Mourinho. Bien que des contacts entre le PSG et l’ancien Lillois aient existé en fin de saison dernière, cette piste n’était pas celle privilégiée par le club. Angel Di Maria a toujours été la cible numéro un en attaque, où un ailier gauche manque. L’Argentin est un joueur extracommunautaire. Le cibler, le désirer, entamer avec le Real Madrid la négociation permet aujourd’hui de mieux comprendre le départ d’Alex (extracommunautaire) pour lui faire une place. En perdant le Brésilien, il fallait bien le remplacer et l’opportunité David Luiz, un grand joueur, ne pouvait se rater. Comme le club n’avait le droit qu’à une dépense sèche d’un montant maximal de 60 M€, restriction imposée par l’UEFA dans le cadre du fair-play financier, la venue du défenseur central a sévèrement compliqué la donne de la direction parisienne dans ses négociations pour Di Maria.

Le fair-play financier a tout changé

La nouvelle politique de régulation mise en place cette saison par l’instance européenne a donc fortement contrarié le PSG, alors que des clubs surendettés ont pu dépenser sans compter (Real Madrid, FC Barcelone…). Sans cette sanction, Di Maria serait venu au PSG en plus de David Luiz. Cependant, après avoir fait signer le défenseur brésilien, Paris s’est retrouvé bloqué. Pendant ce temps-là, les clubs déjà en avance sur le PSG en termes d’effectif se sont renforcés comme le Real (James Rodriguez, Kroos), le Barça (Suarez) ou Chelsea (Diego Costa, Drogba). Après avoir dépensé 50 M€ pour David Luiz, Paris n’avait plus que deux possibilités pour recruter. La première, le prêt. C’est dans ces conditions que Serge Aurier a quitté Toulouse pour la capitale, avec une obligation d’achat estimée à 12 M€ la saison prochaine. C’est aussi par ce biais que le PSG a tenté d’enrôler Di Maria. Toutefois, le Real Madrid ne voulait pas en entendre parler. On comprend les Espagnols : alors qu’on parlait d’un transfert à 60 M€, l’Argentin va rejoindre Manchester United pour au moins 85 M€, ce qui aurait constitué le plus gros achat de tous les temps en Ligue 1. Même sans le fair-play financier, le jeu en valait-il la chandelle ? Autrement dit : Di Maria vaut-il vraiment cette somme ?

La seconde possibilité pour Paris consistait à vendre pour acheter. Mais vendre qui ? Pastore, malgré son inconstance, possède un profil unique au sein de la formation parisienne. Lavezzi ? Le vice-champion du monde, très apprécié du vestiaire parisien, sait élever considérablement son niveau de jeu quand la compétition le réclame. Et vendre pour acheter, est-ce réellement se renforcer ? Il aurait fallu un Di Maria en plus de tous les autres pour renforcer encore un peu plus la ligne d’attaque du PSG. La marge de manoeuvre du PSG était, on le comprend, très étroite.



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OUI

« La réussite, c’est la stabilité »

Pierre Dreossi, ancien manageur de Rennes et de Lille


« La grande force du PSG sur ce mercato, c’est d’avoir réussi à stabiliser son effectif. Aucun joueur majeur n’a quitté le club : la réussite, c’est la stabilité. Le changement crée toujours un doute alors que, dans la situation actuelle, il y a des certitudes dans le jeu et sur la qualité du groupe et de l’entraîneur. Beaucoup de clubs se sont renforcés, mais ils ont aussi perdu des joueurs. Reste que Paris a effectué un mercato classique parce que ce club n’est plus organisé pour faire des coups comme le recrutement de Verratti. Leonardo n’a pas été remplacé, et il manque quelqu’un pour poursuivre son très bon travail. Il n’y a pas eu cette volonté de lui trouver un successeur, et ça, c’est étonnant dans la mesure où on trouve un directeur sportif dans tous les grands clubs. Il va falloir à un moment que Paris se renouvelle, car les dirigeants ne peuvent pas se contenter de consolider. Et ça, c’est plus dur. »


NON

« Ils auraient dû attendre et prendre Di Maria »

Jean-Michel Moutier, ex-directeur sportif et recruteur du PSG


« Serge Aurier incarne la jeunesse et il va apprendre derrière Van der Wiel. Quant à David Luiz, c’est un joueur qui a fait ses preuves dans les clubs dans lesquels il est passé. Je suis sceptique sur le fait que ce soit un vrai défenseur. Mourinho ou Benitez le faisaient jouer au milieu, donc ça interpelle. Disons que le PSG a réussi son mercato dans la mesure où ils avaient le couperet du fair-play financier au-dessus de leur tête. Mais je reste convaincu qu’ils ont dépensé leur enveloppe de 60 M€ un peu vite en faisant l’acquisition de David Luiz. Je me demande si les dirigeants parisiens n’auraient pas dû attendre un peu et prendre ensuite Di Maria. Avec leurs deux renforts, ce sera suffisant pour le championnat, qui est déjà plié, mais il me semble que ce sera difficile pour prétendre à la victoire finale en Ligue des champions. »



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Ibrahimovic compte les jours

La course contre la montre de Zlatan Ibrahimovic se poursuit. Victime d’une désinsertion partielle d’un muscle abdominal le 16 août contre Bastia (2-0), l’attaquant parisien poursuit son programme de réhabilitation. La semaine dernière, il était resté aux soins au camp des Loges avant de poursuivre sa convalescence en Suède, où il s’est rendu mercredi avec femme et enfants pour quelques jours. Sur place, il a pu travailler et est resté en contact avec le staff médical de la sélection suédoise. Hier, il a effectué son retour à l’entraînement sous la pluie du camp des Loges. La star a participé à l’échauffement avec ses coéquipiers. Au menu, footing et accélérations en ligne droite. Mais, quand le reste du groupe s’est mis en place pour des oppositions sur terrain réduit, « le grand » comme on le surnomme au club, est resté en retrait. Travailler avec un ballon est encore impossible après une blessure qui touche les muscles obliques, une zone indispensable pour les rotations du buste et donc sollicitée sur toutes les frappes de balle.

Il espère jouer dimanche

La date de son retour reste mystérieuse. Le club n’a pas souhaité communiquer sur la durée de son indisponibilité, mais plusieurs sources médicales avancent quatre semaines d’arrêt pour ce type de blessure. Mais, sans le dossier médical d’Ibra, difficile d’établir un diagnostic précis. Une indication sera donnée aujourd’hui avec la divulgation de la liste des joueurs convoqués par Erik Hamren, le sélectionneur suédois, pour les rencontres face à l’Estonie et l’Autriche les 4 et 8 septembre. Le staff de l’équipe nationale avait bon espoir la semaine dernière de le voir remis sur pied, au moins pour le deuxième rendez-vous comptant pour les éliminatoires de l’Euro 2016. Dans l’entourage d’Ibra, on se montre très optimiste sur sa participation dimanche au match contre Saint-Etienne. Mais Paris ne prendra aucun risque pour un joueur avec lequel il remporte 71 % de ses matchs, contre seulement 40 % en son absence.

Le Parisien
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