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HHA
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L. Giuly : « Se concentrer sur la 3e place »

A deux jours du déplacement à Caen, Ludovic Giuly évoque cette rencontre, la mauvaise passe du PSG et l’objectif d’accrocher la troisième place.

Ludovic, comment se passe cette semaine d’entraînement ?
« On se prépare pour rebondir et arrêter cette mauvaise série. Depuis deux semaines, on travaille bien à l’entraînement. En plus il fait beau, il y’a une bonne ambiance. Il nous faut simplement une victoire pour recommencer à ne plus douter et garder cette envie qui pourrait nous permettre d’aller chercher la 3e place, même si on sait que ce sera difficile. »

Y a-t-il néanmoins quelques frictions dans le groupe ?
« On est frustré de ne pas avoir les résultats escomptés, c’est certain. On loupe des coches, on perd des points bêtement et c’est ce qui nous irrite. Ça arrive que ça se frictionne un peu, mais il n’y a aucun problème entre nous. C’est quelque chose de normal dans toutes les équipes. »

Comment expliques-tu cette baisse de régime ?
« Physiquement, peut-être qu’on marque le coup. On a joué un peu plus de matches que les autres et on a eu un petit coup de moins bien. Peguy (Luyindula) et Guillaume (Hoarau) sont blessés, donc il a fallu trouver d’autres solutions. C’est pour ça que, depuis une dizaine de jours, on travaille pour retrouver l’état d’esprit et la force qui nous faisaient gagner il n’y a pas si longtemps. »

Comment abordes-tu la fin de saison ?
« On perd des points, mais les autres aussi. C’est dommage de ne pas en profiter. Il va falloir se concentrer sur notre jeu. Lille et Marseille sont partis devant. On peut encore les rattraper, mais notre objectif est d’abord de se concentrer sur cette troisième place qui se jouera avec Rennes et Lyon. On reçoit d’ailleurs Lyon dans dix jours. On sait que ce sera difficile, mais il faut absolument prendre des points dès samedi à Caen. »

Que sais-tu de cette équipe caennaise ?
« Caen n’est pas bien placé et a besoin de points. On sait que ce sera difficile d’aller gagner là-bas. C’est une bonne équipe. Tous les week-ends, ça va être compliqué entre ceux qui jouent le maintien et nous qui avons besoin de points pour ne pas se faire distancer. Ce sont de bons matches à jouer. »


psg.fr
sylvain
Le Parisien


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PSG : Hoarau accélère son retour

Jeudi matin, Guillaume Hoarau a effectué une séance intensive devant le but, multipliant les frappes des deux pieds. Son genou droit ne semble plus le faire souffrir et l'attaquant du PSG pourrait donc être retenu dans le groupe qui se déplace à Caen samedi, lors de la 30e journée de Ligue 1.
Victime d’une entorse du ligament latéral interne la semaine dernière, l’attaquant n’avait pas pu participer au dernier match face à Lorient (0-0). Après des examens effectués lundi, la blessure s’est révélée moins sérieuse que prévu.
Fidèle à sa ligne de conduite, Antoine Kombouaré ne prendra pas le moindre risque et il attendra l’entraînement de vendredi pour décider de relancer ou non le Réunionnais.


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Un match à trois pour la troisième place


Distancés par le tandem de tête Lille-Marseille, Rennes, Lyon et Paris vont sans doute concentrer leurs efforts sur la troisième marche du podium.

Alors que Lille (1er) et Marseille (2e) semblent bien placés pour se disputer le titre, Rennes (3e), Lyon (4e) et le PSG (5e) vont se battre pour décrocher la troisième place. Pour les Lyonnais et les Parisiens, une qualification en Ligue des champions est déterminante aussi bien sportivement que financièrement. Comme pour masquer les tensions internes, les deux présidents ont fait preuve cette semaine d’un optimisme déroutant. Jean-Michel Aulas pense que son équipe peut encore jouer le titre, alors que Robin Leproux est persuadé de pouvoir finir sur le podium. C’est faire peu de cas de Rennes, mieux placé et délesté de toute pression.

RENNES
Forme du moment. Après un mois de février parfait (4 victoires en 4 matchs), les joueurs de Frédéric Antonetti ont cédé du terrain.
Les Rennais possèdent toujours la meilleure défense de la L1 (21 buts encaissés), mais ils n’ont pris que deux points lors de leurs trois derniers matchs. A domicile, ils restent sur une défaite face à Marseille (0-2) et un nul contre Auxerre (0-0). Pas très bon pour le moral…

L’inconnue. Mercredi, Tettey est venu rejoindre Brahimi et Kembo à l’infirmerie. Des absences préoccupantes, car le banc rennais n’est pas large. Heureusement, Montano est de retour pour le derby à Brest demain.

Calendrier. Malgré cinq déplacements, le programme des Bretons n’est pas insurmontable. Mais leur saison se terminera avec un déplacement peut-être décisif à Lille.

L’avis de Frédéric Antonetti : « Pour le moment, le championnat n’est pas décanté même si Lille sera difficile à aller chercher. Après, on verra. On fera le maximum. On défend bien et on est capables de faire de belles choses. »

PARIS
Forme du moment. L’équipe de la capitale n’avance plus. Toutes compétitions confondues, sa dernière victoire (2-0 a.p.) remonte au 2 mars contre Le Mans (L 2) en Coupe de France, soit trente-sept jours sans succès! Les Parisiens n’ont décroché que deux points lors de leurs quatre dernières rencontres et voient ainsi s’éloigner la Ligue des champions. Au classement de la phase retour, le PSG est 6e, juste derrière Caen (5e), son futur adversaire.

L’inconnue. Le problème est avant tout offensif. Depuis janvier, en Ligue 1, Erding et Hoarau n’ont inscrit que quatre buts. Nene, le meilleur buteur du club, est muet depuis le 18 décembre, soit neuf cent vingt-cinq minutes sans marquer.

Calendrier. La réception de Lyon le 17 avril sera sans doute l’ultime chance pour Paris de combler une partie de son retard sur son rival le plus direct. Car sa fin de saison ne sera pas aisée avec des déplacements à Bordeaux, à Saint-Etienne et la réception de Lille.

L’avis d’Antoine Kombouaré. « Avant de parler de Ligue des champions, il faut déjà commencer par gagner des matchs. Mais il est difficile de l’emporter quand on ne marque pas. Nos attaquants manquent de confiance. On continue, malgré tout, de croire en nos chances. »

LYON
Forme du moment. En 2011, l’OL n’a perdu qu’un seul match en L1 (2-1 à Valenciennes) et reste depuis sur une série de 8 matchs sans défaite (4 victoires et 4 nuls). Mais sa propension à craquer dans le final est inquiétante. Si on ne prenait en compte que les résultats des secondes mi-temps sur l’ensemble de la saison, les Lyonnais seraient 14es… Ils viennent de concéder deux nuls consécutifs dans les dernières minutes (1-1 contre Rennes et 2-2 à Nice) et voient vraisemblablement s’envoler leurs espoirs de titre.

L’inconnue. Avec les deux buts encaissés dans le temps additionnel à Nice, le coup de gueule de Lloris et les tensions à l’entraînement, le vestiaire semble proche du point de rupture. Est-ce le début de la fin ou l’étincelle qui va réveiller le groupe ?

Calendrier. Lyon ira à Paris (31e journée), avant de recevoir Montpellier (32e) et Marseille (34e). S’ils évitent ces obstacles, les Lyonnais pourraient terminer la saison sans embûche.

L’avis de Jean-Michel Aulas. « Le titre reste l’objectif. On vient de perdre 4 points bêtement. Alors, qui dit que Marseille et Lille ne feront pas pareil lors des trois prochains matchs? Si on revient à quatre points de la tête à six journées de la fin, tout restera possible. »
HHA
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Paris pique sa crise

On avait l'habitude de la voir montrer le bout de son nez en novembre. On aura finalement dû attendre le mois de mars pour y avoir droit. Droit à quoi ? La traditionnelle crise du PSG. Après sept mois de compétition maîtrisés - les Parisiens étaient dans la course au titre jusqu'en février -, l'équipe de Kombouaré a fini par craquer. Et depuis cinq matches, c'est le blackout total au PSG, qui n'a plus gagné depuis le 2 mars, le jour de son quart de finale de Coupe de France contre Le Mans (2-0). Le groupe le vit mal et des tensions apparaissent, comme l'a reconnu Ludovic Giuly en conférence de presse vendredi : «Nous sommes frustrés. On loupe des coches, on perd des points bêtement et c'est ce qui nous irrite. Ça arrive que ça se frictionne un peu, mais il n'y a aucun problème entre nous. C'est quelque chose de normal dans toutes les équipes.»

Son entraîneur ne dit pas autre chose : «Forcément, c'est dû aux résultats. Si on gagne samedi à Caen, tout le monde s'embrasse. Quand on ne gagne pas, on est à fleur de peau, on se fait des reproches. Moi aussi, je suis plus derrière eux, j'essaye de les bouger.» Pour Kombouaré, le problème est... «la bonne ambiance» qui règne au club. «J'aimerais qu'on se fasse violence, qu'on se mette un peu plus de pression», avoue-t-il. Un joueur focalise pourtant toutes les rancoeurs ces dernières semaines : Nenê. La roue tourne décidément vite à Paris, puisque ce qui est reproché au Brésilien actuellement, son individualisme, a porté le PSG lors de la première partie de saison. «Nenê est à l'image de l'équipe. Comme d'autres, il est moins efficace que ce que l'on voudrait, a reconnu son coach. Je connaissais son caractère quand je l'ai fait venir de Monaco. Le voir réagir de cette façon, c'est qu'il n'est pas content des résultats et de ses prestations. Je préfère ça que voir les joueurs se satisfaire de la situation. C'est un râleur oui, mais dans le bon sens du terme.»

Au sens propre comme au sens figuré, le PSG est à bout de souffle. «Physiquement, peut-être qu'on marque le coup, avance Giuly. On a joué un peu plus de matches que les autres et on a eu un petit coup de moins bien.» Mais les Parisiens n'ont pas dit leur dernier mot. Giuly reste persuadé qu'il est encore possible de «rattraper Lille et Marseille, mais notre objectif est d'abord de se concentrer sur cette troisième place qui se jouera avec Rennes et Lyon. On reçoit d'ailleurs l'OL dans dix jours.» Avant de penser aux Lyonnais, il faudra renouer avec la victoire contre Caen samedi (19h00)


lequipe.fr
HHA
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Et si Paris se remettait à gagner

C’est un soir à choisir. A quatre points du 4e, Lyon, et à quatre points devant le 6e, Montpellier, le PSG qui est calé entre ces deux formations doit maintenant se décider. Ou il gagne à Caen et se mêle à la lutte pour la 3e place, qualificative pour le tour préliminaire de la Ligue des champions, ou il commence à regarder dans le rétro dans l’espoir de conserver cette 5e place honorable.

Honorable, mais loin des standards auxquels le club de la capitale nous a habitués jusqu’à maintenant. Avec Lille, le PSG est l’équipe la plus plaisante de la saison. L’une sera sûrement championne de France, l’autre mérite aussi un petit quelque chose, un strapontin sur le podium pour sa gourmandise de jeu et quelques mouvements somptueux dans la saison. La louche de Nene pour le but d’Hoarau contre Marseille au match aller (2-1) demeure un doux souvenir. Antoine Kombouaré nous annonce que tout reste possible : « On n’a pas lâché du tout, soutient l’entraîneur. Il y a des manques, des imperfections, mais on a gardé cette volonté d’aller de l’avant. On reste solides derrière. Dans le travail, on fait tout pour gagner très vite un match et participer à la bagarre. Cela passe par une victoire à Caen. »

Paris sort de deux défaites à l’extérieur, contre Auxerre (1-0) et l’OM (2-1), traverse sa pire période de la saison avec six rencontres toutes compétitions confondues sans victoire et ne sait pas s’il pourra compter sur Hoarau ce soir en Normandie. L’attaquant accompagne ses coéquipiers à Caen, mais sans un entraînement collectif dans les jambes de la semaine. Or, si Paris ralentit, il le doit avant tout à son animation offensive anémique. On parle beaucoup de l’inefficacité un tantinet longuette de Nene (925 minutes sans but en L 1), mais il ne faut pas oublier ses coéquipiers en pleine déveine également. Manifestement, Kombouaré ne les oublie pas : « OK pour Nene, mais on attend que tout le monde élève son niveau de jeu et soit performant. Ce n’est pas le cas. Moi, je ne suis pas content des matchs de Bodmer ou de Giuly. Erding doit faire plus, Hoarau doit se regarder aussi avant de critiquer. Tous ne sont pas au niveau de la première partie de saison. » Et, quand le Kanak dit cela en conférence de presse, on peut imaginer ce qu’il leur dit entre quatre yeux. Mais il a raison : c’est le moment de se secouer.

Entre 150 et 200 supporteurs du PSG, opposés au plan de sécurité du club et qui se déplaceront par leurs propres moyens, sont attendus aujourd’hui au stade Michel-d’Ornano à Caen. Le ministère de l’Intérieur portera une attention toute particulière à ces fans. Des arrêtés préfectoraux ont été pris et le dispositif de sécurité a été renforcé.



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Christophe Jallet : « Je n’ai pas envie d’être de passage »

Auteur d’une bonne première moitié de saison, Christophe Jallet, 27 ans, connaît une baisse physique depuis quelques semaines. Proche d’une prolongation de contrat de deux ans, il se projette sur une fin de saison déterminante pour son club.

Avez-vous digéré votre contre-performance contre Lorient (0-0) ?

Christophe Jallet. On n’a pas le choix. Il faut remettre le bleu de chauffe avec un nouveau match compliqué à Caen. Cette équipe joue sa survie en Ligue 1. On a l’occasion de remettre la machine en marche. On n’a plus de droit à l’erreur.

A quoi attribuez-vous les difficultés actuelles du PSG ?

On espérait que cela n’arrive pas… Pour moi, la meilleure façon de rester opérationnel aurait été de continuer encore en Ligue Europa. Cela permettait de garder tout le monde concerné par les différentes échéances. L’élimination contre Benfica nous a fait du mal, même si on nous a dit qu’on avait moins de matchs à disputer.

La semaine dernière, vous disiez que la Ligue des champions passait par un succès contre Lorient… Quel discours tenez-vous avant Caen ?

C’est pareil. L’écart est identique. On en est au même point après les résultats du week-end passé, sauf qu’il y a un match de moins. A chaque fois qu’on aurait pu exploiter le faux pas d’un rival, on n’a pas su le faire. On parle souvent de tournant et, nous, on fonce dans la rambarde. C’est dommage… Mais, si on obtient un bon résultat contre Caen, ça repartira. Autrement, ce sera plus dur pour la Ligue des champions.

Si vous terminez 5es, la saison aura-t-elle été réussie ?

Si on nous avait dit l’été dernier qu’on finirait 5es, on aurait tous été contents. Après, il y a le scénario de cette saison. Comme nous avons souvent été tout en haut du classement, ce serait dommage et frustrant d’être 5es. Il ne faut surtout pas avoir de regrets. Donc mettons-nous un coup de pied au c… maintenant.

A titre personnel, on vous sent plus à la peine ces temps-ci…

C’est la première fois de ma carrière que je dispute autant de rencontres. J’en suis à plus de 40 cette saison. Je suis fatigué.

Vous êtes lié au PSG jusqu’en 2013. Où en êtes-vous de votre prolongation de contrat ?

On n’est plus très loin, je vais prolonger de deux ans. Je m’épanouis dans ma vie d’homme et de joueur ici. Je n’ai pas envie d’être de passage ici. Jouer la Ligue des champions avec ce club, ça serait magique.

Et si Paris ne se qualifie pas pour cette épreuve ?

Je jouerai au PSG.

Le vestiaire semble toujours sujet à quelques tensions et problèmes d’ego. Vous en pensez quoi ?

Quand ça va moins bien, qu’on est moins bien individuellement, on se prend plus la tête pour des broutilles. C’est pareil dans tous les métiers. Après, chez nous, ça revêt plus d’ampleur. En fonction de l’humeur, ça peut être plus tendu.

Antoine Kombouaré l’a officialisé hier : Mamadou Sakho portera le brassard la saison prochaine : « Si Claude (Makelele) s’arrête, il sera le futur capitaine du PSG, annonce l’entraîneur. On lui donne des responsabilités et il les assume. »



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Le directeur financier du PSG s’en va

Thomas Jacquemier, le directeur financier du PSG, va prochainement quitter ses fonctions. Arrivé sous la présidence de Francis Graille entre 2003 et mai 2005 en qualité de contrôleur de gestion, le dirigeant vit mal les tensions récurrentes qui existent entre Robin Leproux, le président, et Philippe Boindrieux, le directeur général. Les deux hommes s’adressent à peine la parole.

Selon plusieurs salariés, l’ambiance est « de plus en plus pesante en interne ». Jacquemier, en raison de sa fonction, pâtit de ce conflit de pouvoir. Au club, on avance un choix de carrière pour expliquer son prochain départ. Il va en effet rejoindre une petite entreprise où il sera directeur général adjoint. Il verra son salaire revalorisé à hauteur de 25%, Paris ne pouvant pas s’aligner sur ses prétentions. Jacquemier n’a pas souhaité répondre à nos sollicitations. Contacté par le RC Lens afin d’occuper le poste de directeur administratif et financier, il n’a pas donné suite.



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Dumas, fan de Giuly

Demain soir, les retrouvailles entre Franck Dumas et Ludovic Giuly s’annoncent chaleureuses. Les deux hommes s’apprécient énormément depuis l’arrivée de Giuly à Monaco en janvier 1998. Alors capitaine de l’ASM, l’actuel entraîneur caennais a vite été séduit par les qualités humaines de Giuly. « Ce mec, c’est le bonheur et le sourire, résume-t-il.

Il est toujours heureux à l’entraînement et possède un enthousiasme communicatif. Dans le foot, il y a de moins en moins de types comme lui qui sont joueurs avant tout par passion. On se croise trop rarement mais, quand on se voit, le respect est total entre nous. » L’été dernier, Dumas et Giuly se sont retrouvés par hasard dans le même hôtel à… Monaco, où ils ont des attaches familiales. Ils ont décidé de dîner ensemble. « Francky, c’est un type calme et posé, et qui m’a souvent servi de modèle, sourit Giuly. Quelque part, il reste toujours un peu mon capitaine. »
Au-delà de l’homme, Dumas s’avoue aussi séduit par le joueur Giuly « J’ai fini ma carrière à 36 ans et je sais que cette longévité était liée à une hygiène de vie irréprochable, estime-t-il. Ludo a exactement la même vision de son métier que moi. Derrière son aspect détaché et marrant, je vous assure qu’il y a un très grand professionnel. »
Pour Dumas, le PSG devrait conserver Giuly, en fin de contrat dans trois mois. « Il ne faut pas hésiter à le prolonger d’un an, note-t-il. Même si on sait qu’il ne jouera pas tous les matchs, Paris aura besoin à un moment d’un mec comme lui. Il va maintenir de la fraîcheur. Dans un club, il faut des gars qui ont de l’expérience pour montrer aux autres comment gérer les bonnes et les mauvaises périodes. »
Et Dumas ne se contenterait pas d’une simple prolongation pour Giuly. « Je n’ai aucun conseil à donner à Antoine Kombouaré. Il sera le seul décisionnaire mais, moi, je verrais bien Ludo capitaine. Au vu de son parcours, ce ne serait pas illogique. Il a déjà été capitaine à Monaco et, quand on lui montre de la considération, il la rend à cent pour cent. »

Dans sa quête d’un milieu droit, le PSG s’est positionné sur le dossier Dimitri Payet pour la saison prochaine. Il suit aussi Romain Hamouma, le jeune Caennais de 24 ans. Ce joueur réussit une première saison en L 1 encourageante avec trois buts et quatre passes décisives.


leparisien.fr
Biz Markie
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Foot - L1 - PSG
Giuly pas sur la feuille à Caen
Alors qu'il était annoncé dans toute la presse comme titulaire pour affronter Caen (19h00), Ludovic Giuly n'est même pas sur la feuille de match. Comme la semaine dernière pour Hoarau, aucune explication n'a pour l'instant été fournie. Le PSG jouera tout de même bien en 4-2-3-1, avec Mevlut Erding en pointe. Hoarau est, lui, sur le banc. Le poste de milieu droit, celui de Giuly, est du coup pris par Christophe Jallet. Marcos Ceara remplacera donc l'ancien Lorientais au poste de latéral droit.
Le onze du PSG : Edel - Ceara, Armand, Sakho, Tiéné - Chantôme, Makelele - Jallet, Bodmer, Nene - Erding
Le onze de Caen : Thébaux - Seube, Inez, Heurtaux, Raineau - Nivet, Yatabaré, Proment, Mollo - El Arabi, Traoré

lequipe.fr
sylvain
Le Parisien

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C’est reparti pour Paris



Attendus au tournant, les Parisiens ont réagi de belle manière en s’imposant en Normandie. Leur première victoire en championnat depuis le 27 février les remet dans le sens de la marche.



On a retrouvé le PSG! Ses arabesques offensives, son sens du mouvement dans le jeu pour son premier succès en championnat depuis cinq matchs. « J’attendais cette victoire avec impatience. On a enfin renoué avec l’efficacité offensive et défensive », se réjouit Antoine Kombouaré. L’entraîneur, avec une nouvelle équipe diminuée (Giuly forfait de dernière minute, Hoarau sur le banc), a encore réussi à bricoler une formation joueuse et performante.

Le PSG a surtout gagné le match qu’il ne fallait pas perdre, le match où même un point glané aurait été insuffisant. Il se relance complètement dans la course à la Ligue des champions, à l’heure où se profile une petite finale pour la 3e ou 2e place dans exactement une semaine, un explosif, alléchant et renversant PSG - Lyon. On a déjà hâte d’y être. Comme Kombouaré, tout heureux de voir son équipe encore concernée par l’objectif européen : « Le match le plus important était celui de ce soir (hier) car il fallait retrouver le chemin de la victoire et relancer la machine. On prépare bien Lyon et on va pouvoir travailler sereinement la semaine prochaine ».

Le rêve de Ligue des champions se poursuit

Et ce soir, devant sa télévision, il supportera le RC Lens, qui en gagnant à Gerland, maintiendrait les hommes de Claude Puel dans le viseur. Dans une rencontre toujours passionnante, pleine d’occasions et de rebondissements, rassurante également sur le niveau de la Ligue 1 puisque Caen se bat pour ne pas descendre et a été formidable de séduction, le fait marquant côté parisien reste cette animation offensive de retour. Eteint en seconde période à Marseille (défaite 2-1), apathique contre Lorient (0-0), le quatuor de devant — hier, Nene, Bodmer, Jallet, Erding — s’est remis à l’endroit. « Sur les quatre derniers matchs, les attaquants étaient en dessous, confirme Kombouaré. Là, je les ai trouvés très en jambes, accomplissant beaucoup d’efforts et de courses pour aller de l’avant. » Ses remontrances de la veille, avec un entraîneur fustigeant le rendement de chacun, les auraient-ils titillés? « J’espère qu’ils n’attendent pas mes piques pour être bons », souffle le Kanak.
En attaque, l’abondance n’aura su éviter son pendant, le déchet. « 3-0 pour nous à la pause, cela aurait dû être le minimum », regrette le technicien de la capitale, qui peste également contre une seconde période « poussive » des siens. Paris manquera alors de maîtrise, jusqu’à prendre un but dans le temps additionnel, signe que quelques imperfections demeurent. Qu’importe, son rêve de Ligue des champions se poursuit.

CAEN - PSG 1-2 (0-1)
Spectateurs : 18 981.
Arbitre : M. Moreira;
Buts. PSG : Jallet (13e), Chantôme (69e). Caen : Hamouma (90e + 3).
Avertissements. Caen : Yatabaré (17e). PSG : Makelele (38e).
Caen : Thébaux - Inez, Seube (cap.), Heurtaux, Raineau - Proment - El-Arabi, Yatabaré (Leca, 51e), Nivet, Mollo (Morel, 72e) - K. Traoré (Hamouma, 51e). Entr. : Dumas.
PSG : Coupet - Ceará, Armand, Sakho, Tiéné - Chantôme, Makelele (cap.) - Jallet, Bodmer (Hoarau, 70e), Nene (Bahebeck, 89e) - Erding (Clément, 76e). Entr. : Kombouaré.

LES BUTS
13e : Chantôme lance Nene côté gauche qui centre au deuxième poteau pour Jallet. Ce dernier trompe Thébaux d’une reprise du droit en extension. 0-1

69e : passe en profondeur de Bodmer pour Chantôme. Celui-ci déborde jusqu’à la limite du terrain pour décocher une magnifique frappe croisée qui passe entre le premier poteau et le gardien. 0-2

90e + 3 : à l’entrée de la surface, El-Arabi tape un ballon en cloche. Hamouma dévie de la tête et bat Coupet. 1-2

LE FAIT DU MATCH
52e : Seube sert El-Arabi, seul en pointe. Sa reprise de la tête passe… à deux mètres de la cage de Coupet. Caen rate ainsi une occasion en or d’égaliser.



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Clément Chantôme : « L’important, c’était la victoire et faire le plein de confiance »



Clément Chantôme ne boude pas son plaisir. Hier soir, au stade d’Ornano, il a une fois encore livré une prestation haute en couleur et surtout inscrit un but magnifique. « Quel but! » lui lance ainsi son coéquipier Zoumana Camara alors que le jeune milieu de terrain commente son match face aux médias.




Pouvez-vous nous raconter votre but ?

Clément Chantôme. Christophe (Jallet) et Mathieu (Bodmer) font un une-deux, je crois. Mathieu me fait une passe en profondeur. Je vois un défenseur qui arrive, alors je me décale vers la limite du terrain. Dans ma tête, je me dis que je dois tirer fort devant le but de façon à mettre en difficulté l’adversaire. Mais, finalement, j’ai la chance de voir partir le ballon en pleine lucarne opposée.

Vous vouliez donc centrer ?

Je ne voulais pas faire un centre mais frapper très fort. Sur le coup, j’ai eu un maximum de réussite car je n’avais pas non plus décidé de mettre le ballon à cet endroit précis (sourires). Quand je jouais dans les équipes de jeunes, j’avais déjà mis des buts similaires. Mais en tant que professionnel, c’est le plus spectaculaire que j’aie jamais inscrit. Mais à chaque fois que je marque, ce sont des beaux buts quand même.

Avec ce succès, le PSG se relance dans la course pour la troisième place…

L’important, c’était vraiment la victoire et de faire le plein de confiance avant la réception de Lyon. On avait perdu des points à domicile contre Lorient (0-0) la semaine dernière, il fallait donc réagir à Caen. Même si on a toujours un petit problème d’efficacité — on aurait en effet pu inscrire d’autres buts en première mi-temps —, on revient à Paris avec un succès. En cette fin de saison, notre objectif est de faire notre championnat de notre côté et d’engranger le maximum de points. Après, on verra bien ce qu’on obtiendra.

Le match contre Lyon dimanche prochain est-il un tournant ?

Si on veut aller chercher plus haut que cette cinquième place, c’est certain que battre un concurrent direct, c’est important. A nous de tout faire pour réussir. Si on perd la semaine prochaine contre Lyon, ce sera compliqué d’aller chercher la Ligue des champions. Si on gagne, en revanche, tout reste jouable. On va tout faire pour aller chercher un résultat et décrocher cette troisième place.



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Caen-PSG. Kombouaré : «J'attendais cette victoire avec impatience»


Antoine Kombouaré (entraîneur du Paris SG): «J'attendais cette victoire avec impatience après 4 matches sans victoire. Caen a défendu chèrement sa peau, mais on a trouvé de l'efficacité offensive et défensive, je suis content. J'espérais que les occasions gâchées en première mi-temps ne nous coûtent pas cher, et notre deuxième mi-temps a été poussive. On s'attendait à un Caen avec d'autres arguments, et on s'est accroché, arraché pour tenir ensemble même s'il y a eu le but de Caen dans les arrêts de jeu. On a fait une énorme première mi-temps! On s'attendait à ce que les Caennais soient bougés à la mi-temps par Franck Dumas. Mais en général, on a retrouvé le fil et su trouver des décalages vers l'avant. Cette victoire permet de préparer Lyon dans les meilleures conditions. On va essayer de sortir un gros match face à l'OL, pour la suite on verra plus tard. Je ne pense pas que les joueurs aient besoin d'avoir des piques pour réagir. Ce soir ils étaient très en jambes, ils ont fait beaucoup d'efforts pour effectuer des courses et aller de l'avant. Il fallait à tout prix relancer la machine et retrouver le chemin du succès ce soir. J'ai accordé deux jours de repos aux joueurs, on préparera Lyon dès mardi.»


Franck Dumas (entraîneur de Caen): «C'est toute la première mi-temps qui a été difficile, j'ai du mal à comprendre... J'ai recadré à la mi-temps, je n'avais pourtant pas demandé de marcher avant la mi-temps et de courir ensuite! C'est un problème de tempérament. On commence bien, et puis c'est le gros bordel: on commence à demander le ballon dans les pieds alors que notre jeu, c'est le mouvement. On ne suivait pas les milieux excentrés qui rentraient, et Paris a oeuvré facilement: c'est un manque de jugeote. C'était panique à bord, mes joueurs, on aurait dit des pions! Il fallait revenir aux bases, arrêter de jouer à la +baballe+ au milieu, ressortir les ballons plus vite, avoir plus de cran et d'audace. Le deuxième but de Paris est bizarre, et je pensais qu'on allait jouer trois heures sans marquer! Le classement ne change rien, on fera ce qu'il faut faire pour s'extraire. Mais dans ce genre de situation, il faut avoir du caractère et certains en ont manqué ce soir. Le problème, quand ça va un peu mieux, c'est que certains pensent à leur gueule, et ça ne nous ressemble pas.»

Christophe Jallet (milieu de terrain du PSG) : «On savait que ce que nous avions fait depuis quelques semaines n'était pas très beau et pas très productif surtout. Ça a été compliqué, mais nous avons eu une réaction d'orgueil. On s'est sorti les tripes pour aller chercher cette victoire. Elle arrive à point nommé avant la réception de Lyon dimanche prochain. Personnellement, je n'étais pas satisfait de mes dernières performances: ça fait du bien de réaliser un bon match, à la fois au niveau personnel et collectif. Si ça pouvait durer comme ça jusqu'à la fin de la saison, ce serait bien!»



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Les notes


Coupet : 5.5
Des interventions autoritaires (21e, 59e) et un arrêt plus difficile sur un coup franc de Proment (39e). Il ne peut rien sur le but d’Hamouma (90e + 3).

Armand : 6
Chez lui, il n’y a pas de fioritures ou d’interventions surjouées. Tout est propre et net même si ce n’est pas trop spectaculaire. Un match très solide même s’il oublie, sans conséquence, El Arabi dans son dos (54e).

Céara : 5.5
Le Brésilien a pris confiance au fur et à mesure. Son très joli centre (32e) atteste de son souci d’apporter son écot aux offensives.

Jallet : 7
Il est l’auteur d’un but plein de malice (13e), mais sa partie ne doit pas se circonscrire à ce seul fait de jeu. Milieu droit, il a mordu dans le match avec beaucoup d’envie. Une frappe à côté (29e) et un beau centre pour Bodmer (33e).

Sakho : 7
A la suite d’une semelle de Proment sur sa cheville droite (7e), il s’est tordu de douleur. Il a serré les dents pour briller ensuite par ses jaillissements et ses tacles impressionnants. Il est vraiment sur un nuage en ce moment.

Tiéné : 4.5
Yatabaré et Mollo sont certes des joueurs techniques et vifs. Mais cela n’explique qu’en partie son match plutôt moyen. Si Caen est passé trois fois sur quatre de son côté, ce n’est sûrement pas qu’un hasard.

Bodmer: 6
Même s’il n’a pas toujours assez pesé sur l’arrière-garde normande, il se passe souvent quelque chose quand il a l’opportunité de marquer. A son crédit un très bel extérieur du droit (16e) ou un coup de tête sur le poteau (33e). Remplacé par Hoarau (70e).

Chantôme : 8
Déjà indispensable par son abattage et sa faculté singulière à initier les attaques parisiennes, il a parachevé son match par un chef-d’œuvre : un but exceptionnel dans un angle impossible.

Makélélé : 6
Quand son équipe attaque et joue aussi haut, il a toujours plus de liberté pour faire parler sa science du placement. Intelligent et judicieux dans ses interventions. Averti (38e)

Nenê : 5
Les statistiques retiendront sa passe décisive sur le but de Jallet. Kombouaré et d’autres noteront aussi sa propension à trop chercher le penalty pour un contact avec Inez (8e) ou à tergiverser face à Thébaux (13e, 78e). Remplacé par Bahebeck (89e).

Erding : 6.5
Seul en pointe, il a beaucoup travaillé, pour tailler des brèches et offrir des solutions de passes. Un travail ingrat et peu visible mais qui a permis à ses partenaires de briller. Remplacé par Clément (76e).


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Paris augmente son offre pour prolonger Giuly


Ludovic Giuly est resté hier dans les tribunes du stade Michel-d’Ornano. Averti que l’ex-Barcelonais ressentait une légère douleur aux adducteurs, Antoine Kombouaré lui a fait part, en début d’après-midi, de sa décision de le ménager. L’entraîneur parisien n’est pas le seul à vouloir prendre soin de Giuly en ce moment.
La semaine dernière, le président Robin Leproux a reçu le joueur et son agent, Alain Migliaccio, au siège du club. La volonté de Paris de prolonger son milieu droit d’un an est de plus en plus affirmée. Au préalable, les deux parties doivent s’accorder sur une diminution de salaire.
Voici plusieurs semaines, Giuly a décliné une première proposition. Leproux a transmis cette semaine une deuxième offre, supérieure à la précédente. Même si celle-ci semble encore insuffisante, une nouvelle rencontre est programmée d’ici à quinze jours. Courtisé par deux clubs étrangers, le joueur de 34 ans accorde toujours sa priorité au PSG pour la saison prochaine.
HHA
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Paris reste dans le coup

Le Paris-SG a renoué avec le succès après six matches sans victoire en s'imposant à Caen (2-1). Le podium est toujours accessible pour le PSG.

Il fallait bien que ça arrive. Avec le printemps, le Paris-SG s'est enfin relevé d'un mois de mars particulièrement indigeste. Samedi soir à Caen (2-1), le club de la capitale a signé son 13e succès en Championnat mais il a surtout fêté sa première victoire depuis plus d'un mois, après avoir traversé un tunnel de six matches sans victoire toutes compétitions confondues. Les joueurs d'Antoine Kombouaré restent cinquièmes au classement mais grignotent un peu de terrain sur les quatre premiers et peuvent toujours prétendre à une place sur le podium en fin de saison, l'objectif ciblé par l'actionnaire. Pour Caen en revanche, cette défaite est fâcheuse : les Normands n'ont qu'un point d'avance sur la zone rouge.

Ce succès de Paris est d'autant plus salvateur qu'il s'inscrit dans un contexte particulièrement tendu. Car outre l'absence de résultats probants ces dernières semaines, Antoine Kombouaré a surtout pointé du doigt cette semaine à Saint-Germain-en-Laye la méforme persistante de son secteur offensif (le duo Erding - Hoarau) et de sa star brésilienne Nenê, endormi depuis janvier. Sur le terrain, rien de cette nervosité et frustration ambiante n'a rejailli sur la forme d'une équipe qui a montrée un état d'esprit conquérant, à l'image d'Erding, et un jeu plaisant. Comme bien souvent dans pareil cas, la réussite a même suivi cette débauche d'énergie positive.

Dès la 13e minute, Paris a pris l'avantage par Jallet, lequel a repris un bon centre de Nenê. L'ancien Merlu a été repositionné milieu droit en raison du forfait de dernière minute de Giuly, blessé aux adducteurs. Et l'addition aurait pu être plus salée pour Caen à la pause si Bodmer, par exemple, n'avait pas trouvé le poteau à la demi-heure de jeu. En seconde période, le Stade Malherbe a eu un mal fou à exister face à une défense parisienne souvent impeccable, à l'image de Sakho. Et Paris a doublé la mise sur une frappe croisée en lucarne de Chantôme (69e). Un geste magnifique, preuve de toute la confiance affichée par des Parisiens revigorés et qui n'ont flanché que dans le temps additionnel avec un but de Hamouma, qui restera au final anecdotique (90e+3).



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Kombouaré :«On a retrouvé le fil»

Antoine Kombouaré s'est montré très satisfait de son équipe après la victoire à Caen (2-1). Franck Dumas, en revanche, grimaçait.

Antoine Kombouaré a affiché un visage de soulagement après la victoire du PSG à Caen (2-1), samedi soir. «J'attendais cette victoire avec impatience après 4 matches sans victoire (en L1), a déclaré l'entraîneur du Paris-SG. Caen a défendu chèrement sa peau, mais on a trouvé de l'efficacité offensive et défensive, je suis content. J'espérais que les occasions gâchées en première mi-temps ne nous coûtent pas cher, et notre deuxième mi-temps a été poussive.» Surpris de l'opposition, le technicien Kanak s'attendait à «un Caen avec d'autres arguments». «On s'attendait à ce que les Caennais soient bougés à la mi-temps par Franck Dumas. Mais en général, on a retrouvé le fil et su trouver des décalages vers l'avant.»

Ce succès permet à Paris de revenir provisoirement à un point de Lyon, son futur adversaire en Championnat (dimanche 17 avril). «On va essayer de sortir un gros match face à l'OL, pour la suite on verra plus tard. Je ne pense pas que les joueurs aient besoin d'avoir des piques pour réagir. Ce soir ils étaient très en jambes, ils ont fait beaucoup d'efforts pour effectuer des courses et aller de l'avant. Il fallait à tout prix relancer la machine et retrouver le chemin du succès ce soir. J'ai accordé deux jours de repos aux joueurs, on préparera Lyon dès mardi.»

Dumas : «Mes joueurs, on aurait dit des pions !»

Franck Dumas a lui eu du mal à comprendre pourquoi son équipe s'est montrée si amorphe, notamment en première période. «J'ai recadré à la mi-temps, je n'avais pourtant pas demandé de marcher avant la mi-temps et de courir ensuite ! a expliqué l'entraîneur de Caen. C'est un problème de tempérament. On commence bien, et puis c'est le gros bordel : on commence à demander le ballon dans les pieds alors que notre jeu, c'est le mouvement. On ne suivait pas les milieux excentrés qui rentraient, et Paris a oeuvré facilement: c'est un manque de jugeote. C'était panique à bord, mes joueurs, on aurait dit des pions ! » Cette défaite laisse Caen à proximité de la zone rouge. Le premier relégable n'est qu'à un point derrière. «Le classement ne change rien, on fera ce qu'il faut faire pour s'extraire. Mais dans ce genre de situation, il faut avoir du caractère et certains en ont manqué ce soir. Le problème, quand ça va un peu mieux, c'est que certains pensent à leur gueule, et ça ne nous ressemble pas.»


lequipe.fr
sylvain
L'Equipe

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Les notes



L'homme clé
Bodmer : 7
Dans son style si particulier, pas vraiment puissant, pas vraiment rapide, Mathieu Bodmer a éclairé le jeu parisien par ses passes lumineuses. Positionné en meneur de jeu, il est à l'origine de pratiquement toutes les actions dangereuses, et surtout des deux buts parisiens. Sur le premier, l'action part de lui (13e). Sur le second, même si le but était loin d'être tout fait, il sert Chantôme (69e). Il aurait même pu marquer mais Thébaux a sorti sa frappe de l'extérieur du droit (16e) et, sa tête, après un mouvement collectif, a trouvé le poteau (33e).




Coupet : 5
A fait preuve d'un peu trop de fébrilité.

Tiéné : 4
Un ton en dessous de ses coéquipiers.

Sakho : 7
Impressionnant.

Armand: 6

Céara : 5

Makélélé : 5

Chantôme : 7
Impliqué sur le premier but et surtout, marque le second d'une frappe extraordinaire dans un angle impossible.

Nenê : 5

Bodmer : 7
(Voir plus haut)

Jallet : 7
Très actif au poste de milieu droit et auteur d'un joli but.

Erding : 6
Il a offert des solutions intéressantes.


Citation
La Stat

17
Le PSG est l'équipe qui a marqué le plus de buts dans la première demi-heure (17), cette saison en Ligue 1.
sylvain
Le Parisien


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Sakho-Chantôme, la formation gagnante


Il s’agit des deux meilleurs joueurs de la saison du PSG. A Caen samedi, où Paris s’est relancé en remportant son premier succès en Ligue 1 depuis le 27 février (2-1), il n’y en a eu encore que pour eux. Si Nene possède intrinsèquement le plus de talent, Mamadou Sakho et Clément Chantôme sont les plus réguliers.

L’un et l’autre impressionnent par leur maturité ou leur sens du jeu collectif. A seulement 21 ans, Sakho s’est érigé en patron de la défense. Avec lui, les attaquants adverses passent un sale moment. C’est le futur capitaine de Paris (s’il reste) et le prochain grand défenseur des Bleus.
A 23 ans, Chantôme, lui, est devenu un titulaire indiscutable, en initiateur incontournable des mouvements offensifs. Il vient d’ajouter la finition à son registre en inscrivant deux des trois derniers buts de Paris, à Marseille et à Caen. Il s’est d’ailleurs hissé aux portes de l’équipe de France. Il pourrait faire partie de la revue d’effectif que compte opérer Laurent Blanc en juin. Les Bleus affronteront la Biélorussie en éliminatoires de l’Euro 2012 et l’Ukraine et la Pologne en amical.

Parmi les gros, Paris est celui qui mise le plus sur les jeunes

Sakho et Chantôme affichent un autre point commun et c’est un fait inédit à Paris depuis des lustres : les deux meilleurs joueurs de la saison sont issus du centre de formation du club. Chantôme a signé son premier contrat professionnel en septembre 2006, un an avant son compère, en juin 2007. L’histoire de Sakho est bien connue avec une première titularisation en Ligue 1 très médiatisée le 20 octobre 2007 à Valenciennes. Ce jour-là, Paul Le Guen avait voulu piquer au vif ses habituels titulaires et avait lancé la bleusaille — Sakho, Ngoyi, Sankharé, Arnaud, Ngog — et promu le défenseur capitaine. Dans cette liste, le néo-international A est celui qui a vraiment réussi trois ans et demi plus tard.
Pour atteindre le haut niveau, Chantôme a emprunté un chemin plus tortueux. Il s’est longtemps agacé de ne pas obtenir sa chance, a été trimballé à plusieurs postes du milieu de terrain avant de gagner cette saison la confiance de Kombouaré.
En juillet, le PSG était classé 9e centre de formation parmi les clubs de L 1 selon les critères de la direction technique nationale. Loin derrière Rennes ou Sochaux mais devant Lyon et Marseille. Parmi les gros, Paris est celui qui semble vraiment miser sur les jeunes.


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Bertrand Reuzeau : « Deux leaders différents »


De par sa fonction, il est l’un des mieux placés pour évoquer Sakho et Chantôme, sacrés champions de France des 18 ans en 2006 puis cadres de la réserve en CFA avant de rejoindre les professionnels.

Quel regard portez-vous sur les parcours de ces deux joueurs ?
Bertrand Reuzeau. Ils n’ont pas eu les mêmes trajectoires.. Mamadou était précoce et a très vite débuté chez les professionnels. Il a eu quelques difficultés, mais il s’est rapidement adapté et a beaucoup progressé. Clément a mis un peu plus de temps. Il a toujours été un bon joueur, combatif et technique. Mais il avait peut-être plus de concurrence face à lui.

Etes-vous surpris par leur maturité ?
Mamadou est un cas à part, une exception. Je ne suis pas surpris qu’il soit vite devenu un cadre. Il sait ce qu’il veut et a toujours eu cette forme de maturité. Même chez les jeunes, c’était déjà un patron grâce à sa forte personnalité. Clément, davantage introverti, est plus un leader dans le jeu. Mais, à 23 ans, il commence aussi à emmagasiner de l’expérience et de l’assurance. Ce sont deux leaders différents.

Kebano ou Bahebeck sont régulièrement convoqués par Kombouaré. Est-ce une marque de reconnaissance pour la formation au PSG ?
Cela montre surtout que le club a une politique de formation, validée par le président Leproux, et qu’il va jusqu’au bout. Antoine (NDLR : Kombouraré) voit régulièrement les joueurs et essaye de leur donner une chance. C’est évidemment gratifiant pour tout le monde, des éducateurs en préformation jusqu’au surveillant, de voir arriver les jeunes en équipe première. On en est très fiers.
Teichi
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PSG : la vente est relancée

Colony Capital a décidé d’accélérer le processus de cession du club. Sébastien Bazin, le patron Europe du fonds d’investissement américain, va charger un organisme spécialisé de trouver un repreneur.

Laurent Perrin et Harold Marchetti | Publié le 12.04.2011, 07h00 popcorn.gif

C’est désormais officiel : le PSG est en vente. La cession du club, détenu à 95,8% par le fonds d’investissement américain Colony Capital, va connaître dans ces prochains jours un rebondissement. Selon son entourage, Sébastien Bazin, le directeur Europe de Colony Capital, a en effet décidé de solliciter un organisme spécialisé dans ce genre de transaction.

Peut-être que cet intermédiaire est porteur d’une proposition récente d’achat, « obligeant » Bazin à entrer en contact avec lui. Contacté hier soir, ce dernier n’a voulu ni confirmer ni infirmer : « Je ne vous répondrai pas. Tout va bien. Je suis en réunion.» Ce mandataire ne sera pas les habituelles banques auxquelles ce marché revient en général. Il ne s’agira donc ni de Lazard ni de Rothschild.

Un nouvel investisseur pourrait agir comme une bouffée d’oxygène

Cette nouveauté témoigne aussi de la volonté de l’actionnaire principal de céder entièrement le club alors qu’une « simple » entrée dans le capital était encore récemment évoquée, même s’il y a un an il voulait déjà tout vendre après la triste saison de Paris. Ces derniers temps, donc, Bazin cherchait plutôt un partenaire capable de l’épauler sur le mercato. Mais quel investisseur serait assez fou pour s’octroyer seulement 30% ou 40% du PSG, un club aux pertes endémiques ?

Si un repreneur se manifestait demain, il empocherait a priori la totalité du club, même si l’opération se déroulait en plusieurs étapes, selon la méthode de la vente en sifflet : entre 30 et 50% tout de suite, 100% à terme. Le PSG vaut aujourd’hui 50 à 60 millions d’euros et il en faut autant pour le relancer et en faire une équipe capable de se qualifier régulièrement pour la Ligue des champions, l’épreuve phare de la scène européenne. Vingt millions d’euros sont en effet nécessaires pour combler le déficit à la fin de l’actuelle saison et 30 millions d’euros sont indispensables pour effectuer un recrutement alléchant, pourtant sans star internationale. Il s’agit d’enrôler le Lorientais Kevin Gameiro, le Stéphanois Dimitri Payet, le Bordelais Alou Diarra et le Niçois David Ospina.
Rien de ronflant, mais du solide et du sérieux pour un club de Ligue 1 ambitieux. Reste qu’il y a urgence car la saison prochaine se prépare maintenant. L’arrivée d’un nouvel investisseur pourrait agir comme une bouffée d’oxygène. Aux dernières nouvelles, il n’est pas prévu que Colony Capital, qui n’a plus envie de s’endetter, se montre très actif lors du prochain marché estival. Or, la recherche d’investisseurs est un chemin de croix. Pas sûr qu’avec un intermédiaire pour vendre, le résultat soit différent de la pêche des derniers mois : pour l’instant, aucun repreneur intéressé jusqu’à finaliser l’achat ne s’est manifesté. Certains se sont renseignés sans donner véritablement suite. Mais le propriétaire actuel du PSG se veut rassurant. Dans une interview accordée à Canal + le 27 mars, il a livré sa philosophie sur le dossier : « Les partenaires existent. Je ne veux pas me tromper. Je prends mon temps. » Un peu trop parfois. Il devenait urgent de passer à l’action.

LeParisien.fr
JeromeTouboulArnaudHermant
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Un club valorisé à 50 M€

Selon diverses estimations recueillies auprès du monde du football et de la finance, le PSG se négocie aujourd’hui pour 50 M€, 60 M€ si le repreneur est généreux. Mais, dans cette hypothèse, la vente engloberait les pertes (20 M€), ce qui revient en fait à vendre le club 30 ou 40 M€. Colony Capital, qui a déjà investi 100 M€ environ dans le PSG, n’aurait donc aucun retour sur investissement.

Un désengagement en douceur

En 2006, Canal + avait cédé le club de la capitale pour 41 M€, mais avait dû faire un dernier chèque pour le déficit de la saison 2005-2006 de 15 M€. Colony Capital, Butler et Morgan Stanley n’avaient ainsi payé que 26 M€ réellement à eux trois. Cinq ans plus tard, le PSG ne vaut donc quasiment pas plus. Au printemps 2010, il avait négocié la cession du club avec de riches investisseurs qatariens intéressés par 66% du capital pour une somme comprise entre 30 et 40 M€. Ils n’ont finalement pas confirmé leur offre initiale.
Concrètement, il devrait s’agir, si elle a bien lieu, d’une vente en sifflet, moins spectaculaire qu’une vente sèche en une seule fois comme il y a cinq ans. Le repreneur intéressé commencerait alors par prendre une participation (entre 30 et 50%) dans l’assurance d’obtenir presque 100% à terme (en général dans les deux ans qui suivent). Un processus idoine pour Colony Capital, qui a toujours pris son temps dans ce dossier et qui lui permet un désengagement en douceur. Surtout qu’en parallèle la rénovation du Parc des Princes maintiendra Sébastien Bazin et ses équipes dans la galaxie PSG un certain temps (lire ci-contre).

Le Parisien


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Colony Capital, un bilan en demi-teinte

Il y a cinq ans, le 11 avril 2006, Colony Capital, aux côtés de Butler Capital Partners et de Morgan Stanley, devenait actionnaire du PSG. Avant d’en prendre le contrôle majoritaire en janvier 2008 puis le contrôle quasi exclusif en juillet 2009. L’ambition de Sébastien Bazin, le patron Europe de ce fonds d’investissement? Redonner à Paris son lustre d’antan.

PSG : les investisseurs prennent leur temps Pourquoi Paris est sur la mauvaise pente Mais l’affaire est coriace : Jean-Michel Aulas, président de l’OL, a mis quatorze ans avant de gagner un titre de champion, Robert Louis-Dreyfus, propriétaire de l’OM, n’en a gagné aucun de son vivant en quatorze ans. A Paris, l’homme d’affaires n’a pas réussi à atteindre cet objectif. Pas pour l’instant du moins.

Une fade 12e place en moyenne. Sébastien Bazin n’a cessé de le répéter : un club tel que le PSG se doit de jouer tous les ans la Ligue des champions. Or, si ces quatre dernières saisons, le PSG a remporté deux coupes nationales, son bilan en championnat situe le club à une 12e place en moyenne. Les deux premières saisons de Bazin ont été catastrophiques (15e puis 16e). Le PSG s’est ensuite classé 6e (2008-2009) avant d’échouer en milieu de tableau (13e). Cette saison sera peut-être la bonne. Paris, 5e, peut encore monter sur le podium. C’est notamment le résultat d’une politique de recrutement cohérente menée depuis deux ans. Après des erreurs qui ont coûté cher (Everton, Souza, Kezman), le club a réussi à construire une équipe compétitive en s’appuyant sur des joueurs cadres (Giuly, Makelele, Coupet), des éléments à forte plus-value potentielle (Hoarau, Erding, Nene) ou encore des jeunes prometteurs (Sakho, Chantôme).
En revanche, Bazin n’a pas su maintenir une stabilité à la tête du club : il a changé cinq fois de président (Cayzac, Tahar, Villeneuve, lui-même, Leproux).

Déjà 100 M€ injectés. En raison des déboires sportifs, d’une masse salariale importante et de recettes qui n’ont guère progressé, Colony Capital a échoué là où ses prédécesseurs s’étaient également cassé les dents. L’actionnaire n’a pas su construire un modèle vertueux. Sous son règne, le PSG perd toujours autant d’argent (environ 20 M€, sauf en 2009 où le déficit n’a été que de 5 M€), obligeant ainsi l’homme d’affaires à combler ce trou, année après année. Du coup, l’enveloppe dévolue au recrutement a souvent été bien maigre (entre 5 et 10 M€ chaque été). Au total, Colony Capital a déjà injecté dans le club environ 100 M€ dont 4 à 5 pour la rénovation — nécessaire et réussie — du camp des Loges.

Deux morts de trop. Depuis son arrivée, deux fans parisiens sont décédés en marge du Parc des Princes, Julien Quemener en novembre 2006 et Yann Lorence en mars 2010. A l’issue de ce dernier drame qui s’est déroulé sur fond de guerre des tribunes entre Auteuil et Boulogne, le PSG, sous l’impulsion de son propriétaire et de son président, Robin Leproux, a enfin pris des mesures inédites et courageuses. Le plan de sécurité mis en œuvre (placement aléatoire dans les virages, fin des abonnements…) n’a pas encore réglé tous les problèmes de violence, mais il a le mérite de s’attaquer enfin à ce fléau qui gangrène le Parc depuis des années.

Le Parisien


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Les questions qu’on se pose

La décision de Sébastien Bazin de faire appel à un mandataire pour vendre le PSG soulève de nombreuses questions. A commencer par l’identité du futur repreneur ou les conséquences sportives qu’un changement de propriétaire impliquerait pour le club.

En effet, le capital du club parisien est en vente totale ou partielle depuis l’arrivée de Colony en 2006. Les acheteurs potentiels sont toujours issus des mêmes régions du monde : golfe Persique, Etats-Unis, pays de l’Est (Russie) ou Chine. Si actuellement il n’y a aucune piste concrète, des discussions plus ou moins sérieuses ont déjà eu lieu avec des repreneurs américains en 2008, juste avant la crise financière mondiale, et avec des investisseurs qatariens au printemps dernier. « Les acheteurs potentiels devraient venir, très vraisemblablement du golfe Persique et du Qatar particulièrement, explique un homme d’affaires français. Ce sont eux qui, aujourd’hui, ont le profil pour cette opération. Mais ils ne s’engageront pas pour une participation minoritaire. »

Les conséquences sportives
A priori, un changement de propriétaire n’aurait aucun impact sur la saison en cours, car une reprise du club — si elle devait avoir lieu — n’interviendrait pas avant cet été, voire d’ici une à deux saisons. En revanche, l’arrivée d’un nouvel actionnaire majoritaire poserait inévitablement la question de ses intentions envers l’équipe dirigeante. Quid du duo en place constitué du président Robin Leproux et de l’entraîneur Antoine Kombouaré? En général, les nouveaux propriétaires aiment bien placer leurs hommes pour imprimer leur marque, bien qu’on doute que ce soit la meilleure solution pour un PSG gangrené par l’instabilité de ses équipes dirigeantes au cours des dernières années. En revanche, pour les joueurs sous contrat, cela ne modifierait pas leur avenir. En 2006, le départ de Canal + n’avait pas bouleversé en profondeur la physionomie de l’équipe professionnelle.

Pourquoi maintenant ?
Depuis son arrivée dans le capital du club en avril 2006, et surtout depuis qu’il est devenu majoritaire en janvier 2008, Sébastien Bazin a souvent hésité sur sa stratégie à propos de l’actionnariat. Lors du premier semestre 2008, il a missionné la banque Lazard pour tenter de trouver un successeur à Morgan Stanley, actionnaire à 33,33%, qui souhaitait se désengager. En vain. Il a même dû racheter la totalité des parts de la banque anglo-américaine. Le patron de Colony a ensuite décidé de gérer lui-même la recherche de nouveaux investisseurs. Aujourd’hui, il va de nouveau s’adjoindre les services d’un mandataire pour tenter de vendre le club. A moins qu’une banque lui ait proposé, de sa propre initiative, un repreneur.

Quid du dossier du Parc ?
Pour l’instant, la vente du PSG et l’attribution du bail emphytéotique du Parc des Princes restent deux dossiers disjoints. Ce qui signifie que, demain, Sébastien Bazin peut entamer une procédure de cession du club et , dans le même temps, devenir le futur concessionnaire du stade de la porte de Saint-Cloud si les négociations avec la mairie de Paris aboutissent. Ceci est d’autant plus vrai que, dans le dossier Parc, Colony Capital est associé avec Vinci Concessions, et n’est donc pas seul décideur. Surtout dans ce genre de deal où une clause prévoit une stabilité du pacte d’actionnaire sur plusieurs années. Cependant, on ne peut pas totalement exclure qu’en cas de vente du club le futur acquéreur se montre également intéressé par la gestion du Parc et demande l’adossement des deux dossiers.

Le Parisien
HHA
Citation
Nouvelle rumeur de vente

Souvent évoquée, jamais réalisée. Le Parisien annonce mardi la mise en vente prochaine du Paris-SG, Colony Capital, l'actionnaire majoritaire du club, ayant décidé d'accélérer le processus de cession. Le journal, qui cite «l'entourage» de Sébastien Bazin, assure que le directeur Europe du fonds d'investissement américain, va charger un organisme spécialisé de trouver un repreneur. Il est même possible, ajoute le journal, que cet intermédiaire ait déjà pris lui-même contact avec le club à l'initiative d'un investisseur intéressé. La vente - totale ou partielle - du club parisien, est un serpent de mer depuis que Colony l'a racheté à Canal+ en 2006.

La valeur du PSG est estimée entre 50 et 60 millions d'euros selon les sources du Parisien. Mais le ou les repreneurs éventuels devraient dépenser à peu près la même somme pour éponger les dettes (20 millions) et recruter en vue de la saison prochaine. Sont notamment cités depuis plusieurs semaines les noms de Gameiro, Payet, Alou Diarra et Ospina.

La piste qatarie


Un scénario possible serait une vente dite en sifflet, c'est-à-dire en deux étapes, l'investisseur entrant d'abord dans le capital à hauteur de 30 à 50%, avec l'assurance d'en prendre la quasi-totalité au bout de deux ans par exemple. Si elle se réalise rapidement, la première phase d'un tel processus agirait comme une bouffée d'oxygène avant les emplettes estivales sur le marché des joueurs, commente le journal. Dès décembre dernier, L'Equipe avait évoqué la relance du processus de vente. Et précisé l'identité du repreneur intéressé à l'époque: le fonds qatari Qatar Investment Authority.


lequipe.fr
HHA
Citation
Luyindula à part

Après deux jours de repos accordés par Antoine Kombouaré dans la foulée de la victoire obtenue à Caen (2-1), les Parisiens se sont retrouvés ce mardi matin au Camp des Loges pour une seule mais longue séance, débutée par un footing de 20 minutes. Peguy Luyindula, en phase de reprise (cheville gauche), a travaillé à part ses appuis, tandis que le reste du groupe a enchaîné les exercices de conservation de balle, avec Coupet et Edel dans le champ. Pas un mot ou presque sur la rumeur de rachat du club. « On a lu ça dans le journal, nous a confié Zoumana Camara, dans un petit sourire, mais on n'en a pas parlé, ce sont des rumeurs... » Ce qu'a confirmé Guillaume Hoarau, en quittant le parking : « Le rachat du club ?u Non, on n'en a pas parlé entre nous dans le vestiaire.»


lequipe.fr
sylvain
Le Parisien

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Paris est-il un club attractif ?




Officiellement en vente (voir nos éditions hier), le PSG ne trouvera pas forcément preneur dans l’immédiat. Le prix d’achat — autour de 50 M€ — divise les spécialistes. Trop haut? Trop bas? Voilà quelques éléments de jugements à travers des critères objectifs ou psychologiques.



Une fin de saison déterminante
Une éventuelle qualification pour la Ligue des champions peut changer la donne. C’est toujours quand un club est au top qu’il faut le céder. Une première participation depuis huit ans à la plus lucrative des épreuves continentales fera forcément augmenter le prix de vente.

Un effectif bien valorisé
Elle permettrait également à certains joueurs de prendre de la valeur. Globalement, celle de l’effectif actuel n’a jamais été aussi haute en comparaison des dernières saisons. Avec la locomotive Sakho, les attractions Chantôme, Hoarau, Erding, Nene et l’ensemble des autres joueurs, la formation parisienne est estimée aujourd’hui entre 65 et 75 M€. La valeur d’un joueur est une notion fluctuante. C’est la photographie actuelle, qui peut évoluer très vite en fonction de la fin de saison.

Une image forte…
Le PSG, depuis la mort du Matra Racing en 1990, est le seul club de Ligue 1 en Ile-de-France, un bassin de 12 millions d’habitants. La rareté du football d’élite dans la capitale incarnée par le PSG et sa permanence au plus haut niveau — c’est actuellement le recordman de la longévité en L1 — augmentent son prix. C’est aussi le club d’une capitale connue dans le monde, avec la tour Eiffel (présente sur le logo et le maillot), les Champs-Elysées…

... mais controversée
Le club est plombé par deux dossiers. Son modèle économique, d’abord. Qu’il soit aux mains de Canal + ou de Colony Capital, le PSG continue de perdre régulièrement de l’argent. Le fonds d’investissement, pourtant rompu à la gestion au cordeau de ses actifs, n’a pas réussi à dégager un modèle vertueux. La succession de déficits abîme les comptes du club et baisse son prix. Le PSG passe pour un club bourgeois, donc pas assez populaire, moqué par les humoristes de tout poil et la province. Le caractère turbulent, voire violent, même si le plan sécurité est passé par là, de certains supporteurs empêche aussi le vendeur de toucher la somme qui lui conviendrait. Dans l’entourage de l’actionnaire, on espère encore céder le PSG entre 80 et 90 M€.
HHA
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Edel était bien là

Initialement excusé, Apoula Edel a finalement participé mercredi matin à l'entraînement. Il se rendra au commissariat de Poissy dans l'après-midi.

Attendu ce mercredi matin au commissariat de police de Poissy, dans le cadre de l'affaire qui l'oppose à Nicolas Philibert (au sujet de sa présumée fausse identité), Apoula Edel a bien participé à la seule séance du jour au Camp des Loges. Le gardien du PSG devrait finalement se présenter dans l'après-midi (16h00) à Poissy pour être auditionné, dans ce qui pourrait constituer le dernier acte de cette affaire. «Mon client répond à une simple convocation prévue depuis février. C'est la dernière audition de l'enquête préliminaire de police», a déjà précisé Christophe Bigot, l'avocat du joueur, qui n'a pas prévu d'accompagner son client. Après cette «audition classique» (dixit Maitre Bigo), Edel a cependant peu de chances d'être gardé à vue, car la police de Poissy transmettra son enquête au procureur de Versailles qui décidera des suites à donner à cette affaire.

Traoré trouve la lucarne de Coupet

Pour revenir au terrain, comme mardi, Peguy Luyindula a poursuivi, de son côté, son travail de reprise avec le préparateur physique pour tester la résistance de sa cheville gauche touchée il y a maintenant un mois sur la pelouse de Benfica (1-2). Pour les autres, la séance a été axée sur un travail physique et devant le but, et s'est conclue par une opposition à 11 contre 11, marquée par une superbe reprise de volée de... Sammy Traoré dans la lucarne de Grégory Coupet ! Attendu par la centaine de gamins présents autour du terrain, Coupet s'est lancé dans une interminable séance de dédicaces et de photos, avant de regagner le vestiaire. En début de soirée, c'est Mamadou Sakho qui «se collera à l'exercice» avec une séance de dédicaces programmée aux Halles à 18h30. Demain, l'unique séance se déroulera à huis-clos.


lequipe.fr
sylvain
Le Parisien


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Edel entendu sept heures par les policiers




Apoula Edel, le gardien du PSG, est sorti, hier, peu avant 19h30 du commissariat de Poissy (Yvelines), commune où il réside. Durant sept heures, il a été entendu par les enquêteurs dans le cadre d’une affaire de fausse identité qui l’oppose à son ancien agent, Nicolas Philibert.


Ce dernier assure que le joueur arméno-camerounais a falsifié son identité et son âge. Selon son ancien manager, le gardien du PSG se prénommerait Ambroise Beyamena et aurait cinq ans de plus que l’âge indiqué sur sa licence, enregistrée par la Ligue professionnelle de football (LFP), c’est-à-dire 29 ans et non 24 ans. De son côté, le footballeur a porté plainte, en janvier 2010, contre son ancien mentor, pour tentative d’extorsion de fonds. Il accuse Philibert de lui réclamer 30 000 € au titre d’une dette impayée.
Hier, au sortir du commissariat, le footballeur, « tranquille » selon certains témoins, se déclarait « soulagé ». « J’ai été auditionné. Tout s’est bien passé. Je n’ai rien à me reprocher. »
Une source proche du dossier assure que cette audition a été très fructueuse. « Il a répondu point par point à ce que soi-disant lui réclame son ancien manager et sur son identité, précise-t-on. Nous y voyons beaucoup plus clair dans cette affaire dans un sens et dans l’autre. Nous ne sommes pas loin de tout savoir dans tous les domaines. Il était nécessaire qu’il vienne pour s’expliquer. »

Il pourrait rester au PSG la saison prochaine

Le joueur a, semble-t-il, montré sa volonté d’éclaircir cette affaire. Et d’en finir. Pour cela, il s’est montré très coopératif. Il a même fourni des documents. A présent, le dossier est entre les mains du parquet de Versailles. Au vu de tous ses éléments, le procureur de la République devra décider s’il classe l’affaire, ouvre une information judiciaire ou, encore, fait comparaître Edel devant le tribunal correctionnel de Versailles. Sur un plan purement sportif, le gardien parisien réfléchit toujours à son avenir. Il dispose d’une prolongation de contrat de deux ans de la part du PSG. Il a aussi en main une offre plus intéressante financièrement et en terme de durée (trois ans) des Turcs de Kayserispor. Voici quelques jours, il était plutôt enclin à quitter Paris. Il semble, depuis, avoir revu sa position et serait plus près de rester. Il a en effet discuté avec plusieurs de ses partenaires, dont Coupet et Makelele. Les deux hommes lui ont conseillé de demeurer au PSG pour s’y imposer. Et ce, même s’il devrait être numéro deux la saison prochaine, derrière Douchez ou Ospina. Il a jusqu’à fin avril pour donner une réponse à ses dirigeants.
molesting
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PSG à vendre : comment évaluer le prix d'un club de foot ?


Le Paris Saint-Germain est officiellement à vendre. Selon Le Parisien, Sébastien Bazin, à la tête du fonds d'investissement américain Colony Capital, détenteur de 95,8% du club, a décidé de solliciter un organisme spécialisé pour effectuer cette transaction.

Le prix du club francilien est aujourd'hui estimé entre 50 et 60 millions d'euros, sans compter les investissements à peu près équivalents, nécessaires pour faire de Paris une équipe compétitive sur la scène européenne.

Le PSG a de grandes chances de terminer l'exercice en cours en déficit (probablement plus de 20 millions d'euros) pour la treizième année consécutive. Comment un club dans cette situation peut-il espérer trouver un repreneur ? Réponse avec Frédéric Bolotny, économiste du sport.


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Alain Cayzac, ancien président du PSG

« La valeur du PSG repose sur ce que les Anglo-saxons appellent le “good will”. Une société pas très rentable mais une réputation qui lui donne une valeur forte.

Même si elle est controversée, l'image du PSG est forte en France et à l'étranger. L'acheteur fait attention au potentiel. Or, le PSG est le seul club professionnel d'Ile-de-France et la ville de Paris possède un attrait important.

Quand je suis arrivé au PSG, il y avait de très bons joueurs comme Rothen, Yepes ou Pauleta. Mais ils étaient en fin de contrat.

Aujourd'hui, de jeunes joueurs comme Hoarau, Sakho ou Chantôme apportent une forte valeur ajoutée.

Désormais, il reste une responsabilité aux actionnaires. Ils doivent vendre le club à des gens qui ont un projet solide et qui sont là pour durer. Pour Colony Capital, le spectre est très large. »


Rue89 : Comment déterminer la valeur d'un club de football ?

Frédéric Bolotny : La valeur d'un club de football correspond au prix que veux bien mettre l'investisseur, l'objectif étant rarement une rentabilité immédiate.

En 2005, les clubs de Ligue 1 annonçaient des déficits significatifs, mais les actionnaires sont restés fidèles. Les règles ne sont pas les mêmes que dans une entreprise classique. Robert Louis Dreyfus n'a pas investi 200 millions dans l'Olympique de Marseille pour rentabiliser son investissement. Le propriétaire d'un club peut viser une multitude d'objectifs.

Quel intérêt pour un actionnaire de racheter un club en déficit ?


La stratégie de Canal+ (propriétaire de 1991 à 2006 et qui a dû éponger près de 238 millions d'euros de perte), par exemple, était de racheter le PSG pour intégrer la chaîne de fabrication du spectacle sportif. La chaîne voulait maîtriser tous les maillons de la fabrication du foot-spectacle.

Cette stratégie d'intégration verticale plaît généralement beaucoup aux Américains. Cela peut également permettre de rentrer dans la cour des grands. Certains investisseurs du Qatar, des Etats-Unis ou de Russie font des investissements irrationnels dans des clubs qui ont déjà tout gagné dans une logique de respectabilité et même parfois de divertissement comme pour Roman Abramovitch avec Chelsea ou Cheikh Mansour avec Manchester City.

Tous les propriétaires de clubs ne sont pas aussi riches…

Posséder un club de football peut permettre un ancrage dans un tissu économique local. Un club, c'est aussi un moyen de faire des relations publiques.

Louis Nicollin, propriétaire de club de Montpellier, possède une entreprise de traitement des déchets. Il se sert de son club pour se rapprocher des collectivités et s'ancrer dans un réseau local. C'est la stratégie de Colony Capital qui possède des intérêts dans l'immobilier et qui a pu se rapprocher des collectivités, des entreprises et des investisseurs. A l'échelle industrielle, 50 millions ce n'est pas si élevé.

Peut-on gagner de l'argent avec un club de Ligue 1 ?

Frédéric Bolotny (Eric Flogny).Le foot français traverse une période difficile. Avec la crise, les gens se sont moins déplacés dans les stades car le foot n'est pas un bien de première nécessité. L'OL sort de deux années de disette, mais il a été rentable pendant une longue période. Certains clubs de Ligue 2 sont également rentables.

Cela ne représente pas grand-chose !

Oui, mais c'est peut-être le bon moment pour investir dans le foot français. Les clubs affichent un déficit important, mais ne sont pas très endettés. Ils sont de plus en plus propriétaires de leur stade même si les collectivités restent souvent parties prenantes.

Le fair-play financier si cher à Michel Platini, président de l'UEFA, imposera aux clubs de ne pas dépenser plus que ce qu'ils ne gagnent d'ici 2016, sous peine d'être exclus des grandes compétitions européennes. En France, les clubs sont mieux encadrés qu'ailleurs. Et les inégalités vont s'atténuer entre les clubs français et les clubs italiens, anglais ou espagnols.

Mais un des plus gros problèmes, comme le montre le cas de l'Olympique lyonnais, c'est qu'en France, un stade met deux à trois fois plus de temps à pousser qu'ailleurs.





http://eco.rue89.com/2011/04/13/psg-a-vend...-de-foot-199701
sylvain
Le Parisien


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PSG et Lyon, le couac des finances


Dimanche soir, Parisiens et Lyonnais seront opposés sur le terrain sportif.Depuis peu, les voilà réunis question déficit. Ils sont les deux plus mauvais élèves de l’élite avec de lourdes pertes.



L’un est coutumier du fait, l’autre parle d’un accident. Reste que, pour une fois, Paris et Lyon jouent dans la même catégorie. Avec respectivement 21,9 M€ et 35,1 M€ de pertes la saison dernière, les deux clubs totalisent 50 % de l’ensemble du déficit de la Ligue 1 (115 M€). Explications du phénomène et perspectives d’en sortir, au PSG comme à l’OL. Se qualifier pour la Ligue des champions agirait comme une bouffée d’oxygène. C’est tout l’enjeu du PSG - Lyon après-demain.

A Paris, l’équilibre reste précaire

En juin prochain, le PSG devrait encore afficher un déficit de près de 20 M€. Le budget prévisionnel tablait sur une 6e place en championnat et 18,9 M€ de pertes. La forte baisse de l’affluence — et la mise en place du nouveau plan sécurité, qui va coûter 5 M€ — complique la donne et n’est pas compensée par la campagne en Ligue Europa, qui a rapporté près de 3 M€. La baisse des revenus liés aux droits TV, calculée sur la base de la 13e place lors du dernier championnat, engendre quant à elle un manque à gagner de 5 M€. Si on y ajoute les chèques signés à Rothen et Kezman, on comprend les causes de ce nouveau résultat négatif.
A Paris, le déficit n’est pas irréversible. A condition de faire de bons choix, ce qui n’a pas toujours été le cas… Si on prend tout en compte (montant du transfert, le salaire et ses charges, les primes puis les indemnités de départ), un joueur comme Mateja Kezman a ainsi coûté près de 20 M€!
En interne, on souligne que la situation financière s’améliore. D’abord parce que la masse salariale, qui représentait 60% du budget en 2010, a sensiblement baissé depuis les départs de Kezman, Rothen et Sessegnon, chutant de 59,3 M€ en juin 2010, à environ 45 M€ actuellement.
Pour masquer la faiblesse des ressources, les dirigeants parisiens mettent régulièrement en avant l’« actif joueurs », c’est-à-dire la valeur marchande de l’ensemble de l’effectif. Grâce à des éléments comme Sakho (13,5 M€), Hoarau (10 M€), Erding (8 M€) ou Nene (8 M€), Paris possède un petit trésor de guerre. Vendre l’un de ces joueurs pour maintenir le club à flot tente les financiers. Les techniciens, moins.

Colony Capital comblera le trou

Paris demeure un club contraint à l’austérité car ses recettes stagnent. Depuis son arrivée, Robin Leproux pense que la balance ne s’équilibrera que si l’image du PSG se rétablit durablement. Les choses évoluent peu à peu. Certains sponsors comme Groupama, qui refusaient d’accoler le nom de leur société à celui du PSG, sont à nouveau prêts à discuter.
A la fin du prochain exercice, Colony Capital devra une fois de plus combler le trou. Alors qu’il souhaite accélérer la vente du club, Sébastien Bazin n’est donc pas convaincu de l’intérêt d’accorder une nouvelle rallonge à Robin Leproux et Antoine Kombouaré pour cadenasser le futur recrutement. Ces derniers réclameraient près de 20 M€ pour construire une équipe capable d’accrocher la Ligue des champions. Vu le contexte, on imagine mal le patron de Colony leur accorder une telle faveur… L’arrivée d’un nouvel investisseur pourrait remettre le club à flot. En attendant, il faudra réussir quelques petits miracles lors du prochain mercato pour former un groupe capable de jouer les premiers rôles la saison prochaine.



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Giuly forfait ?


Ludovic Giuly pourrait rater la rencontre face à Lyon dimanche soir. Il a été obligé d’écourter la séance à huis clos, hier au camp des Loges, pour aller passer une imagerie à résonance magnétique (IRM). Déjà blessé aux adducteurs et contraint de renoncer samedi dernier à Caen, Giuly s’est plaint d’une douleur au mollet gauche.
L’IRM n’a rien révélé d’inquiétant, sinon une contracture, mais l’ancien Barcelonais vient de vivre une semaine perturbée et le staff pourrait décider de ne prendre aucun risque.
Beuzech
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Bodmer : «A Lyon, c'était pire»


Pour la troisième fois de la saison, Mathieu Bodmer retrouvera l'OL dimanche soir. Son regard sur son ancien club, son positionnement, les objectifs du PSG,... Le milieu de terrain se confie.


Ses retrouvailles avec Lyon

«Cette saison, on les a déjà joués deux fois à Gerland. Là, ce sera au Parc, ce sera forcément différent. J'étais un peu revanchard par rapport à Claude Puel, mais aujourd'hui, je suis passé à autre chose. J'ai vécu à Lyon deux périodes bien distinctes : une avec des titres, l'autre avec des blessures. A Paris, je suis juste content de rejouer.»

Son retour au milieu

«A Lyon, j'ai accepté d'être défenseur, mais ça ne m'a pas plu. Ça a été une expérience peut-être négative. Même si j'ai été formé à ce poste-là, moi j'ai besoin de toucher le ballon. Quand j'étais à l'OL et que je voyais les attaquants s'amuser, créer du jeu, j'étais frustré. Là, je suis bien, mais le coach aimerait que j'évolue encore un peu plus haut. Presque comme un deuxième attaquant.»

L'inefficacité des attaquants parisiens

«Il y a plein de choses qui sont entrées en ligne de compte : manque de confiance, manque de réussite, et puis de très bons gardiens en face. Mais bon, ça ne nous a pas non plus empêché d'en marquer quelques-uns. On n'a peut-être pas de joueur à 20-25 buts, mais chez nous, tout le monde peut marquer.»

Les tensions dans le vestiaire

«S'il y a des tensions, elles viennent de l'extérieur parce que dans le vestiaire, ça se passe très bien. Moi qui ne lis pas la presse, j'ai même été très surpris quand on m'a parlé de ça. La mise au point du coach sur Nenê, Hoarau et Erding avant Caen ? Je n'étais pas au courant, mais pour être beaucoup avec Guillaume et Nenê, je peux vous assurer que ça se passe très bien. Le problème, c'est qu'à Paris, on n'est pas assez préservé par rapport aux médias. A Lyon, il y a des choses dix fois pires qui se sont passées, et personne n'en a jamais entendu parler».

La victoire à Caen

«On restait sur quatre matches sans victoire, on avait gâché pas mal d'occasions, mais ce n'est pas non plus comme si on était à côté de la plaque. Le problème, c'est qu'on ne mettait pas nos occasions au fond et qu'on s'est battu nous-mêmes. On a continué à travailler, et la réussite est partiellement revenue à Caen. Je dis partiellement parce qu'on pouvait encore mieux faire».

La Ligue des champions

«Mathématiquement, c'est possible, mais tout dépendra de que qu'on fait contre Lyon. C'est un vrai tournant. Jusqu'à présent, on a un peu gâché. C'est de notre faute, mais dans l'ensemble, on s'en sort quand même très bien. A ce stade de la saison, être encore en mesure de se qualifier pour la C1, c'est un luxe. Si on y arrive, ce sera extraordinaire, mais si on termine dans les cinq, ça sera quand même une bonne saison. Il ne faut surtout pas brûler les étapes. On a besoin de sérénité et de calme pour continuer à grandir.»

Les difficultés rencontrées par l'OL

«J'ai été à la fois surpris et pas surpris. Par rapport à la qualité de l'effectif, je savais que l'OL allait remonter la pente. Ce qui m'étonne en revanche, ce sont toutes ces petites histoires qui ont rythmé leur quotidien. A mon époque, il y en avait aussi, mais ça ne faisait pas autant de bruits.»


paseric
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Le PSG participera, les 30 et 31 juillet, à l’Emirates Cup à Londres, avec Arsenal. Les deux autres équipes, qui prendront part à ce tournoi amical, ne sont pas encore connues.
Le Parisien du 12/04/2011

Citation
Des situations différentes
Résultats financiers 2009-2010 (en millions d'euros)

PSG / OL
Recettes 88,7 / 160,2
dont :
billeterie 16 / 24,8
droits TV 32 / 78,4
partenariats-publicités 20,7 / 14,7
merchandising 14 / 28,2
cessions de joueurs 6 / 14,1
Déficit -21,9 / -35,1
Masse salariale 59,3 / 111
Achats de joueurs 13 / 95,8


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Bruno Dupuis, le directeur sportif de Boulogne-sur-Mer (Ligue 2), a été condamné à trois mois d’emprisonnement avec sursis et 2 500 € d’amende par le tribunal correctionnel. Il était poursuivi pour violences volontaires après l’agression dont il s’était rendu coupable en décembre 2009 contre Bruno Skropeta, le directeur de la communication du PSG.
Le Parisien - 15/04/2011
HHA
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Giuly va consulter un ostéo

Touché au mollet gauche jeudi, lors de la séance à huis clos, Ludovic Giuly a pu participer normalement à la séance légère du jour, débutée par un footing (avec Peguy Luyindula) et conclue par des soins, devant une centaine de gamins.

Tandis que Coupet, Edel et Areola (le gardien de l'équipe de France des 18 ans) ont fait du spécifique avec Gilles Bourges, l'entraîneur des gardiens, le trio Ceara-Nenê-Armand était opposé à Bodmer-Jallet-Traoré dans un exercice de tennis-ballon. Apoula Edel a prolongé, seul, la séance dans le but sous les yeux d'Antoine Kombouaré qui lui a donné des consignes.

Giuly consultera un ostéopathe vendredi après-midi pour en savoir plus sur ses chances d'être dans le groupe pour la venue de Lyon, dimanche (21h00).


lequipe.fr
HHA
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Kombouaré - Puel le feu et la glace

Comme joueurs, ces deux-là privilégiaient l’impact physique à la finesse technique. Issus de la même génération — 49 ans pour Claude Puel, 47 pour Antoine Kombouaré —, ils sont aujourd’hui à la tête de deux des plus grands clubs français après avoir prouvé leur savoir-faire dans deux équipes du Nord, à Lille (Puel) et Valenciennes (Kombouaré).
Copains sans être intimes, ces deux techniciens au parcours franco-français cultivent aussi leurs différences.

Le caractère
ANTOINE KOMBOUARÉ. L’entraîneur parisien est un personnage entier. Ce qui peut parfois lui jouer des tours. D’un tempérament fougueux, il est capable de coups de sang contre les arbitres mais aussi contre ses joueurs. Depuis le début de cette saison, il a tenté de dompter ses emportements et n’a été expulsé qu’une seule fois du banc de touche, face à Séville en Ligue Europa. Il fait aussi preuve d’une grande franchise dans ses interventions médiatiques, comme après le départ de Sessegnon, où il était allé à l’encontre de la position du club.

CLAUDE PUEL. Personnalité complexe, il se nourrit de l’adversité. Sur le banc de touche ou à l’entraînement, il arbore le visage d’un homme qui n’aime pas perdre. Un peu à l’image de sa situation personnelle. Souvent donné partant de Lyon cette saison, les critiques semblent glisser sur lui. A l’extérieur se dévoile un être pudique, limite taiseux, et qui déteste l’esbroufe. Ses proches en parlent comme quelqu’un d’honnête et sans concessions. Ce qui peut apparaître comme une qualité mais aussi comme un défaut.

La philosophie de jeu
ANTOINE KOMBOUARÉ. Il a toujours avoué sa préférence pour les systèmes à deux attaquants. Il s’y tient d’ailleurs depuis le début de sa carrière à Strasbourg. Cet ancien défenseur est porté vers l’offensive, même s’il n’a pas toujours eu les moyens de ses ambitions. Cette saison semble pourtant lui donner raison, le jeu du PSG étant loué comme l’un des plus attractifs de la L 1 à défaut d’être le plus efficace.

CLAUDE PUEL. Il souffre de l’image d’un entraîneur défensif, une étiquette qui l’énerve passablement. Il aime faire remarquer que Lyon possède la meilleure attaque de L 1 (52 buts, à égalité avec Lille) et cite souvent le Barça comme référence. Pourtant, il peine à imposer un style à l’OL depuis son arrivée à la tête de l’équipe il y a trois ans. Adepte du turnover, il aligne souvent un seul attaquant. Cette saison, par exemple, la montée en puissance de Gomis l’a conduit à décaler Lisandro sur la gauche plutôt que d’évoluer avec deux attaquants de pointe.

La relation avec les joueurs
ANTOINE KOMBOUARÉ . « Je me vois comme un chef de clan qui aime ses joueurs comme des enfants. » Cette phrase de Kombouaré résume un état d’esprit paternaliste vis-à-vis de son équipe. A la fois protecteur et censeur, il défend ses joueurs dans les moments délicats (tels Hoarau et Erding). Il n’hésite pas non plus à les tancer en privé — voire en public — quand la situation l’exige, comme récemment lors de la sortie intempestive d’Hoarau à la mi-temps de PSG - Montpellier. Loin d’être obtus, il est aussi capable de changer d’avis sur un joueur, par exemple sur Giuly ou Chantôme, avec qui il entretenait des relations compliquées la saison dernière.

CLAUDE PUEL. La proximité avec ses joueurs n’est pas le credo de l’ancien Monégasque. D’ailleurs, il ne la recherche pas. Puel installe un cadre et n’aime pas y déroger pour accorder des passe-droits. Il fait montre d’un caractère plus rigide qu’autoritaire qui peut être un obstacle dans la gestion des joueurs à fort ego. Cela lui a valu de se brouiller avec certains éléments, comme Mathieu Bodmer ou François Clerc, qui gardent une dent contre leur ancien entraîneur.

L’avenir
ANTOINE KOMBOUARÉ. L’entraîneur parisien est bien parti pour aller au bout de son contrat qui s’achève l’année prochaine. Après avoir gagné la Coupe de France sous sa direction en 2010, le PSG est en passe de réaliser sa meilleure saison depuis 2002-2003. Et rien ne dit que le technicien kanak ne prolongera pas ensuite son bail avec Paris si les deux parties décident de lever l’option d’un an prévue dans le contrat de Kombouaré à l’issue de l’exercice 2011-2012.

CLAUDE PUEL. Les dernières déclarations de Jean-Michel Aulas et de Bernard Lacombe augurent pour Claude Puel un avenir qui se dessine loin de Lyon. L’entraîneur rhodanien avait également émis l’idée qu’il pourrait partir de lui-même, avant de se raviser, d’autant qu’il lui reste une année de contrat. Si Lyon n’est pas champion, un départ est donc plus que probable. Car, pour l’instant, Puel, sacré avec Monaco en 2000, n’a gagné aucun trophée en trois ans de présence à Lyon.


leparisien.fr
paseric
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Le PSG à Pékin en juillet ?
Le Paris-SG devrait effectuer un stage de préparation d'une semaine à Pékin, du 13 au 20 juillet, et disputer deux rencontres amicales en Chine, dont l'une, probablement face à l'Ajax Amsterdam. A la différence de la tournée américaine de mai 2010, dont les bienfaits avaient été loués par toute l'équipe, il s'agirait cette fois d'un rassemblement d'avant saison.

Kebano et Bahebeck premières recrues du PSG ?
Neeskens Kebano (19 ans) et Jean-Christophe Bahebeck (17 ans), encore sous contrat de stagiaire, devraient prochainement signer leur premier contrat professionnel avec le PSG. Le milieu offensif et l'attaquant, issus du centre de formation, sont internationnaux dans leur catégorie d'âge. Cette saison, Antoine Kombouaré les a régulièrement convoqués comme remplaçants pour les matches. Ils ont tous les deux marqué face au Mans (2-0 a.p., le 2 mars) en Coupe de France et permis au PSG de se qualifier pour la demi-finale face à Angers (mercredi).

L'équipe probable contre Lyon :
Coupet - Jallet ou Ceara, Armand, Sakho, Tiéné - Makelele, Chantôme - Giuly ou Jallet, Bodmer, Nenê - Erding
L'Equipe
Kiolm
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« Il va se passer quelque chose »

Jean-Michel Aulas, président de L’OL, et Robin Leproux, président du PSG, assurent, avant le match entre leurs équipes demain, que Lille n’est pas encore champion.

« C’est la première fois que vous vous voyez dans le cadre d'une interview...
- Jean-Michel Aulas : Une interview, oui... (Il sourit)
- Robin Leproux : Sinon, on se voit régulièrement.
- J.-M. A. : Pas dans les hôtels en général...

- Quels rapports entretenez-vous ?
- J.-M. A. : On s'apprécie. Robin est un dirigeant qui a la chance d'être plus récent que moi dans le foot (1 ), donc il est plus spontané. Je ne sais pas s'il est plus dur de gérer l'OL ou te PSG. Les deux sont très durs.
- R.L: Je suis un homme de conviction qui a la fraîcheur du nouveau venu. (Sourire.)

- Votre histoire n'avait pourtant pas très bien commencé. La saison dernière, après le PSG-OL (1-1), vous aviez qualifié Robin Leproux de "puceau"...
- J.-M. A : (li rit.) C'était une première mêlée.
Vous savez, des fois, dans la première mêlée... Le sujet est parti en vrille par médias interposés. Mais aujourd'hui on se voit régulièrement.
- R. L. : On étalonnait nos caractères respectifs... Mais on a appris à se connaître. Depuis, on a eu le temps de se "débriefer". (Sourire.)

- Il y a deux mois, la première place aurait pu être en jeu entre vos deux clubs. Aujourd'hui, ce match ressemble plus à un combat pour la troisième place (L'OL est 3e avec 53 points, le PSG, 5e à 4 points de Lyon).
- R. L. : On est en ligne avec nos objectifs, qui étaient de finir sixième ou cinquième et de retrouver le Stade de France. On est un club en progrès. Les premières places ou la Ligue des champions, c'est du super bonus pour nous. Quand je suis arrivé au PSG, il était, en moyenne, onzième dans ce Championnat. Aujourd'hui, on est armés pour battre Lyon. Cette saison est un tournant qu'il faut réussir.
- J.-M. A. : (Il sourit) On va tenter de se qualifier une quinzième fois de suite pour la Coupe d'Europe, c'est unique en Europe ! Ce qui manque, c'est cette ambition raisonnable d'un titre, l'objectif chaque année du club. Mais, en tant que dirigeant et actionnaire de l'OL, le plus important, ce sont les onze qualifications en Ligue des champions et les huit participations aux huitièmes de finale, parce que c'est ce qui fait bouillir la marmite économique.

- Mais prenez-vous toujours plaisir à regarder votre équipe ?
- J.-M.A.; Il y a toujours de la qualité de jeu, des artistes comme Lloris, Toulalan, Lisandro, Gomis, Delgado, Bastos et j'en oublie... Je lutte contre la sinistrose ambiante qui dévalorise globalement notre football. Je trouve que le PSG joue bien aussi. Canal + a beaucoup de chance de retransmettre dimanche soir PSG-OL. C'est un must du Championnat.

- Qui a le plus à perdre dimanche ?
- R. L. : On n'a pas une pression insoutenable car on a budgété la place de sixième. Néanmoins, on a une pression sportive car il ne faut pas vivre de regrets.

- À Lyon, quelle place avez-vous budgétée ?
- J.-M. A. : La deuxième.

- Donc, vous avez beaucoup à perdre, vous ?
- J.-M. A. : (Il sourit.) Oui, mais comme chaque année.
- R.L.: C'est un problème de riches.
- J.-M. A. : On aurait beaucoup à perdre si on n'était pas européens. Robin a raison de dire que le PSG est favori. Parce qu'il joue bien, parce qu'il est à domicile, parce qu'il a envie de gagner. Maintenant, considérer que nos joueurs n'ont pas envie de démontrer qu'ils valent mieux que ce qu'on a dit d'eux serait une erreur.

- Ce serait une catastrophe économique, si vous n'étiez pas qualifiés pour une compétition européenne, voire pour la Ligue des champions ?
- R. L. : Le mot est trop fort mais ce serai: un coup d'arrêt dans notre progression. On perdrait une année et perdre une année à Paris n'est pas acceptable.
- J.-M. A. : Je n'utiliserais pas le terme de "catastrophe". On a, à Lyon, les structures financières et techniques qui nous permettent de continuer à avancer. L'image de Lyon en Europe est excellente, on fait partie des dix meilleurs clubs européens sur le plan sportif. Notre objectif est de rester parmi les équipes qui, au moment du tirage au sort de la Ligue des champions, font "flipper" les adversaires.

- La DNCG (Direction nationale du contrôle de gestion) a récemment pointé les pertes financières des clubs de L1 et de L 2 (130 M€ au total, au 30 juin 2010), dont les vôtres (21,9M€ pour le PSG, 35,1 Me pour Lyon)...
- J.-M. A. : La DNCG est dans son rôle lorsqu'elle attire l'attention des pouvoirs publics. La litanie des charges supplémentaires que nous avons à prendre en compte dans le foot professionnel est excessivement importante. On est dans un modèle économique à revoir. La porte de sortie, c'est la construction des stades. Mais à Lyon, il n'y a pas de drame. On a 130 M€ de fonds propres, on peut se permette de reperdre cinq fois de suite ce qu'on a perdu (la saison dernière).
- R.L.: Ces deux dernières années, j'ai cherché à enrichir le PSG. Et je dirai qu'on l'a fait En prolongeant certains joueurs, en cédant un remplaçant cet hiver (2), on a réalisé de belles affaires. La situation de l'actif joueurs du club n'a jamais été aussi bonne depuis très longtemps. Maintenant, c'est à mon actionnaire (Colony Capital) de savoir s'il veut réinvestir parce qu'il pense qu'on peut atteindre rapidement la Ligue des champions.

- Il y a plutôt urgence au niveau des stades, non ? Ils doivent être livrés en 2014 pour l'Euro 2016 organisé en France...
- R. L : Il y a urgence, en effet. Il faut prendre les bonnes décisions assez vite. Aujourd'hui, on n'a pas de loge, on n'est même pas tout à fait aux normes UEFA en longueur de sièges, il y a des travaux considérables à faire. J'espère que les travaux vont commencer à la fin de la saison prochaine.
- J.-M. A. : Il y a trois niveaux d'urgence : 1. Si on veut avoir des actionnaires qui viennent à côté de Colony Capital ou de Pathé (actionnaire de L’OL), il faut modifier la loi sur le sport demain matin, en permettant aux clubs d'avoir la pleine propriété de leur numéro d'affiliation (3). 2. Autour de Canal +, il faut des partenaires qui permettent de valoriser les droits télé sinon on ne pourra pas être compétitifs. 3. Voter une loi sur l'Euro 2016 qui permette une liberté d'avancer rapidement et de ne pas être gêné par n'importe quelle minorité qui veut faire de la gestion des recours son activité professionnelle (4). Il faut savoir où est l'intérêt général.

- Le foot français, contrôle par la DNCG, joue-t-il avec les mêmes règles que ses concurrents européens ?
- J.-M. A. : Ce sont les décisions politiques de nos dirigeants qui sont à mettre à cause. Les droits télé ? Regardez le modèle italien. Le gouvernement a joué le jeu. Il s'est mis dans un contexte qui permettait à son football de passer de 500 à 600 M€ de revenus à un modèle qui va en générer près d'un milliard (5). Après les reversements, imposés par la taxe Buffet, à la FFF et à la L 2, la L1 dispose de moins de 500 M€ par an. L'Angleterre, c'est plus d'un milliard avec des droits étrangers importants (581 M€).
- R. L. : Je rejoins moins Jean-Michel sur l'État providence pour les droits télé que sur les stades. Je veux bien être le nouveau, mais au bout de deux ans je suis un peu moins nouveau. Je pense que c'est à nous de mieux nous organiser. Il y a des métiers que je connais quand même (il a exercé des fonctions de dirigeant dans plusieurs médias, dont M 6 et RTL). Et d'autres, comme Patrick Le Lay (président de Rennes) ou Nicolas de Tavemost (président de M 6, propriétaire des Girondins de Bordeaux) qui s'y connaissent encore mieux. Mais on n'a pas été invités à participer à ces travaux. Le football se met en danger en travaillant en vase clos avec des cabinets de conseil et d'avocats. On doit avoir une autre vision, se demander à quels autres horaires on peut diffuser le football.

- Jean-Michel Aulas, vous vous êtes souvent montré intéressé par des joueurs du PSG sans les acheter ensuite : Pauleta, Armand, Rothen...
- J.-M. A.: (Il coupe) Pauleta, avec toute l'amitié que j'ai pour lui, c'est lui qui nous avait contactés. Après, on peut réécrire l'histoire... Armand, c'était pareil. Mais aujourd'hui, j'ai quand même l'impression qu'il y a plus de Lyonnais (Giuly, Bodmer, Coupet) à Paris que l'inverse.

- Lyon et Paris conserveront-ils leurs entraîneurs respectifs la saison prochaine ?
- R.L.: Avec Antoine (Kombouaré), on a effectué un travail de qualité ces deux dernières saisons. J'ai grand plaisir à travailler avec lui, il a toute ma confiance. Je souhaite qu’il reste pour ses deux dernières années de contrat. Mon projet, je l’ai construit avec lui.
- J.-M. A. : Claude (Puel) est sous contrat jusqu’à la fin de la saison prochaine (juin 2012). En général, on respecte les contrats. Ça m'est arrivé, une fois, de ne pas les respecter (6).

- Mais vous n'avez jamais connu une telle pression des supporters.
- J.-M. A. : C'est vrai. Je suis obligé d'en tenir compte dans ma réflexion. Un club doit être envisagé comme une grande entreprise avec des discussions paritaires. Les représentants des grandes associations qui sont légalisées doivent être écoutés.

- Sakho (21 ans) sera-t-il toujours parisien la saison prochaine ? Et Lloris et Lisandro seront-ils toujours lyonnais ?
- R.L.:Je tenais à ce que Mamadou prolonge (le défenseur l'a fait début mars, pour deux saisons, jusqu'en 2014). Je me suis investi pour le convaincre. Mon vœu le plus cher est qu'il soit là pour vivre la progression de ce club. C'est un joueur immense, physique et extrêmement correct.
- J.-M. A. : Notre volonté est qu'ils soient là. Pour Lisandro (28ans, sous contrat jusqu'en 2014), on discutera d'une prolongation. Et pour Hugo (24 ans, sous contrat jusqu'en2013), on en discute en ce moment. A priori, ils seront ici, même dans l'hypothèse d'offres intéressantes.

- Vous pensez toujours au titre ?
- J.-M. A. : Le Championnat n'est pas fini. Que ce soit pour les places européennes et même pour la première place. On a vu, à Monaco (défaite de Lille, 0-1) que les choses n'étaient pas aussi lisibles. Il reste huit matches. Celui contre Paris va donner un peu de sens à l'histoire car Bordeaux va vendre sa peau à Lille dans le même temps (samedi). Tout est possible, pour nous comme pour le PSG.
- R. L. : C'est pour ça que ce sport nous passionne.
- J.-M.A.:Je sens qu'il va se passer quelque chose ce week-end. »

ALEXANDRE CHAMORET et DAMIEN DEGORRE

(1) Jean-Michel Aulas a pris la direction de l'OL en 1987. Robin Leproux est président du PSG depuis septembre 2009.
(2) Le PSG a vendu Stéphane Sessegnon pour 7 M€ hors bonus à Sunderland le 1ER février (voir page 12).
(3) Un club doit disposer d'un numéro d'affiliation délivré par la FFF pour participer aux compétitions nationales. Ce numéro n'appartient pas aux sociétés qui gèrent les clubs mais à leur association support, qui s'occupe de la section amateurs.
(4) À Lyon, la construction du stade des Lumières (60 000 places), prévue à Décines-Charpieu, à une quinzaine de kilomètres du centre-ville, a pris du retard et les opposants au projet multiplient les recours juridico-administratifs depuis plusieurs mois.
(5) Avant 2010, chaque club de Série A signait un accord individuel avec les chaînes de télévision. Depuis, les droits TV sont collectifs, comme en France. 40% de la somme est la même pour tous. Le reste dépend du palmarès et de l'audience de chaque club.
(6) Jean-Michel Aulas s'était séparé d'Alain Perrin, sous contrat pour deux ans, au bout d'une saison (2007-2008). Mais ce n'était pas la première fois qu'il licenciait un entraîneur avant la fin de son contrat : Guy Stephan était parti au cours de la saison 1996-1997.



Citation
Optimisme autour de Giuly

DÉJÀ MÉNAGÉ le week-end dernier, à Caen (2-1 ). en raison d'une douleur aux adducteurs, Ludovic Giuly (34ans) est incertain pour la réception de Lyon demain. Cette fois, il souffre du mollet gauche. Hier matin, le milieu droit parisien est resté aux soins, pendant que certains de ses coéquipiers participaient à un tennis-ballon. Il a vu un ostéopathe dans l'après-midi. En fin de journée, il se sentait déjà plus confiant sur sa participation. Un dernier test doit être effectué aujourd'hui lors de la séance à huis clos. « Le fait de jouer contre Lyon (Giuly est né à Lyon et a joué à l'OL jusqu'en 1998) peut suffire pour le motiver et anesthésier sa douleur », plaisantait Grégory Coupet hier matin.
À l'exception de Péguy Luyindula (cheville gauche), qui poursuit sa rééducation, Antoine Kombouaré, l'entraîneur, devrait donc disposer d'un groupe au complet. Si Giuly est apte à jouer, Christophe Jallet devrait retrouver son poste de latéral droit et Ceara le banc de touche. Dans le cas contraire, la formation pourrait être la même qu'à Caen, samedi dernier. - D. D.


L'equipe
sylvain
L'Equipe.fr

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Luyindula indisponible

Toujours en phase de reprise, Peguy Luyindula (cheville gauche) ne sera pas dans le groupe pour affronter Lyon dimanche soir. «Il n'a toujours pas repris l'entraînement collectif, il progresse dans son travail, mais ne sera pas là», a précisé Antoine Kombouaré. Quant à Ludovic Giuly (mollet gauche), «il va faire un dernier test samedi lors de la séance à huis clos et on verra s'il est apte», a expliqué l'entraîneur kanak. - O.S.



PSG.fr

Citation
PSG- OL : Le groupe du PSG

Avant match - Samedi 16 Avril 2011 à 19:00
Voici la liste des joueurs retenus par l’entraîneur Antoine Kombouaré pour le match opposant le PSG à Lyon, le dimanche 17 avril 2011 :

APOULA Edel
ARMAND Sylvain
BAHEBECK Jean-Christophe
BODMER Mathieu
CAMARA Zoumana
CEARA Marcos
CHANTOME Clément
CLEMENT Jérémy
COUPET Grégory
ERDING Mevlut
GIULY Ludovic
HOARAU Guillaume
JALLET Christophe
KEBANO Neeskens
MAKELELE Claude
NENE
SAKHO Mamadou
TIENE Siaka
TRAORE Sammy

PSG-LYON
Parc des Princes
31ème journée du championnat de France de L1
Dimanche 17 avril 2011 à 21 heures
Match diffusé en direct sur CANAL+
Oyé Sapapaya
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L1 / PSG :
Paris vendu, Lucescu entraîneur ?


Mircea Lucescu, l'entraîneur du Shakhtar Donetsk, figure dans les petits papiers du Paris Saint-Germain, qui pourrait être racheté par un repreneur qatari. Mercato365 fait le point sur ce dossier chaud.

Après avoir exploré les pistes russe et surtout américaine au cours des derniers mois, Sébastien Bazin, directeur Europe de Colony Capital, propriétaire du Paris Saint-Germain, est actuellement en contact avec un repreneur qatari. Des discussions sont en cours depuis plusieurs semaines. « Même si les différentes parties concernées ne sont pas encore parvenues à un accord », glisse un proche du club de la Capitale. Le Cheikh Tamim Bin Hamad Al-Thani, prince héritier du Qatar, est une nouvelle fois derrière ce projet de reprise. Reste désormais à trouver une entente sur la valorisation de l'actuel cinquième du championnat, avec cinq points de retard sur le troisième, Lyon.

Après avoir fait son maximum pour améliorer l'image déplorable du Paris Saint-Germain, notamment avec le « plan Leproux », Colony Capital espère toujours obtenir aux alentours de 100 millions d'euros. Mais le montant du rachat, qui engloberait les pertes du club (qui devraient s'élever à une vingtaine de millions d'euros en fin de saison), devrait davantage avoisiner les 50-70 M€. Même si une qualification pour la prochaine édition de la Ligue des Champions ou encore l'obtention d'un bail emphytéotique de longue durée pour le Parc des Princes sont toujours susceptibles de faire grimper les enchères pour un club qui présente l'avantage d'être composé de certaines individualités de haut niveau (Nenê, Sakho, Chantôme) et surtout d'être basé à Paris. Une vitrine incomparable.

En Ukraine, Lucescu touche 3 M€ / an et dispose des pleins pouvoirs

En cas d'arrivée d'un nouveau repreneur, pour l'instant sous la forme d'une vente en sifflet, l'organigramme risque de connaître d'importants chamboulements. Outre Robin Leproux (président), l'entraîneur parisien Antoine Kombouaré pourrait aussi faire les frais de cette réorganisation. Et ceci malgré un contrat qui court jusqu'en juin 2012, son staff étant quant à lui libre dès l'été prochain. Dans cette optique, Mircea Lucescu (65 ans, Shakhtar Donetsk) aurait déjà été sondé par certains intermédiaires. Une information que le technicien roumain s'est refusé de commenter en préambule du quart de finale aller de Ligue des Champions face au FC Barcelone (5-1), le 6 avril dernier.

Aujourd'hui sous contrat jusqu'en juin 2012, l'ancien entraîneur de l'Inter Milan ou encore du Besiktas Istanbul - qui avait déjà été approché par l'OM lors de l'après Eric Gerets - ne se montre guère plus prolixe, même s'il reconnaît que « le projet d'un vrai grand club parisien est intéressant ». Grand amateur d'art, le Roumain, qui parle parfaitement le français, est souvent de passage à Paris. Mais le Paris Saint-Germain a-t-il les moyens de débaucher l'entraîneur du Shakhtar Donetsk, qui perçoit près de trois millions d'euros par an et qui dispose des pleins pouvoirs ? Aujourd'hui, non. Un discours qui vaut également pour Marseille, toujours intéressé par son profil ou encore le Besiktas Istanbul qui lui a récemment proposé en vain un bail de trois ans (pour un montant global de neuf millions d'euros). Après plusieurs années de travail, Lucescu rêve de remporter la C1 avec les coéquipiers de Dario Srna. Mais avec de nouveaux investisseurs qui seraient prêts débourser jusqu'à cinq millions par an, le club parisien pourrait avoir son mot à dire. Comme cela aurait pu être le cas sur le dossier Ganso (21 ans), le milieu de terrain offensif de Santos. Là encore, c'est aussi une question de timing et de gros sous.

http://www.mercato365.com/infos-clubs/psg/...traineur-.shtml
Ballack Odrama
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Kombouaré: «Un enjeu fantastique»

Relancé par son succès à Caen (2-1), le Paris-SG peut réaliser un bon coup face à Lyon (21h00). Antoine Kombouaré en a parfaitement conscience.

«Antoine Kombouaré, on imagine qu'il est "facile" de motiver son groupe pour un choc contre Lyon...
Forcément. Mais c'est d'autant plus facile après le résultat du week-end dernier. Cette victoire à Caen nous a redonné confiance, elle apaise les tensions, permet d'engranger de la confiance. Et puis cette victoire nous permet surtout de jouer ce match-là avec un enjeu fantastique. On n'a pas fait un bon mois de mars. On a connu un contre-coup avec tous ces matches accumulés. Mais on est en train de retrouver des cannes, à l'image de la rentrée intéressante de Guillaume (Hoarau). Et on n'est qu'à quatre points de Lyon...

Justement, ce match pourrait laisser des traces psychologiquement dans les deux camps...
Une victoire nous rapprocherait de Lyon. Une défaite nous mettrait à sept points, c'est clair. Ce n'est pas un quitte ou double, mais on a beaucoup à perdre (dimanche), je pense. Avec ce match, il y a un palier à franchir, si on veut se rapprocher des équipes de devant. Il faut absolument valider le résultat du week-end dernier.

Quel regard portez-vous sur cette équipe lyonnaise?
Depuis leur défaite à Valenciennes, ils n'ont toujours pas perdu. Ça fait neuf matches quand même. J'entends partout que Lyon est en crise, moi, j'aimerais bien avoir leurs soucis. Ils ont la capacité de toujours réagir. Regardez depuis sept ans, en fin de saison, ils sont toujours là. C'est un exemple pour nous.

Cette année, Lyon vous a plutôt bien réussi, en Coupe notamment...
C'est vrai, c'est une équipe contre laquelle on a eu de bons résultats. Mais (ce soir), on remet tout à plat. On a la pression, car on joue à la maison. Si on veut jouer dans la cour des grands, il faut gagner.
Pensez-vous que l'éventuel rachat du club puisse perturber vos joueurs?
Non. Cela fait un an ou un an et demi que l'on vit cette situation. On n'en a même pas parlé entre nous de toute la semaine, ça ne nous regarde pas. C'est au-dessus de nous.»

- Propos recueillis par Olivier SCHWOB, au Parc des Princes


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Luyindula forfait

Toujours en phase de reprise, Peguy Luyindula (cheville gauche) ne sera pas dans le groupe pour affronter Lyon demain.«Il n'a toujours pas repris l'entraînement collectif, il progresse dans son travail, mais ne sera pas là» a précisé Antoine Kombouaré. Quant à Ludovic Giuly (molet gauche), «il va faire un dernier test et on verra s'il est apte» a expliqué l'entraîneur kanak.- O.S.


lequipe.fr
sylvain
Le Parisien


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Une dernière chance à saisir pour le PSG


Pour les Parisiens, cinquièmes du classement, et les Lyonnais, troisièmes, le championnat peut définitivement basculer ce soir au Parc. Choc en vue.



C’est l’histoire d’un championnat qui va basculer, priver une équipe de ses rêves de titre, l’autre de ses envies de podium ou encore figer les deux formations dans des positions inconfortables. Ce sont donc trois points, s’il y a un vainqueur, qui vont tout changer et donner du sens à une saison. Un 8 e sacre encore possible pour Lyon, une place en Ligue des champions dans le viseur pour Paris.


Lyon vient au Parc avec ses grands airs d’équipe à qui on ne la fait pas. Sur les neuf dernières saisons, le club de Jean-Michel Aulas aligne 7 titres de champion, une 3e et une 2e place. Paris ne soutient pas la comparaison. La chance de l’équipe d’Antoine Kombouaré cette année, c’est que Lyon fait du Paris dans sa gestion des événements périphériques au terrain. Claude Puel est sous la menace permanente, au moins des petites phrases de son président, et quand l’OL perd deux points dans le temps additionnel à Nice (2-2), il s’offre une crise de nerfs que ne renierait pas le PSG, le spécialiste de l’actualité hors du jeu.

Au moins Paris et Lyon auront-ils trouvé un terrain d’entente cette saison : en deux matchs déjà — championnat et Coupe de la Ligue — ils ont offert un beau spectacle, avec des rencontres intenses, et une bourde à jamais dans les mémoires d’Edel ratant un dégagement de dernière minute à Gerland. Cette troisième manche s’annonce tout aussi passionnante. « Vu le jeu direct et alerte que pratiquent les Parisiens, je m’attends à un match enlevé », abonde Claude Puel. Fort de statistiques impressionnantes (une défaite lors de ses 22 derniers matchs de championnat) Lyon s’avance en favori. Ce qui renvoie le mistigri dans le camp parisien, à en croire Antoine Kombouaré. « On a beaucoup à perdre, dit le technicien parisien. On a beaucoup plus de pression parce que l’on est à quatre points de Lyon et que l’on se doit de gagner si l’on veut titiller les premières places. Quand vous voulez jouer dans la cour des grands, il faut gagner. » C’est donc un match pour costauds de la tête et légers de la cuisse et dans ce domaine-là, Paris va mieux sans la Ligue Europa. « On retrouve de la fraîcheur et des cannes », se réjouit Kombouaré. Et comme les grands matchs appartiennent aux grands joueurs, Lisandro, autant de buts en L1 cette saison que Hoarau et Erding réunis, fera peur ce soir tout comme Nene, qui pourrait choisir de se délivrer de ses 11 matchs sans but. Si le championnat bascule ce soir, ils en seront peut-être à l’origine.

Hoarau et Erding ne sont pas les meilleurs. Lisandro est-il le meilleur attaquant de la L 1 ? La question a été posée à Kombouaré hier. « Ceux qui sont devant au classement des buteurs sont les meilleurs du championnat », répond le Kanak. Ce qui positionne de facto Hoarau (17 e ) et Erding (29 e ) parmi les moins bons ? « Par rapport au classement, oui, forcément », ajoute Kombouaré, un peu piégé.
HHA
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Coupet savoure

A 38 ans, Grégory Coupet va retrouver son club de coeur, dimanche au Parc, dans la peau d'un titulaire. Avec bonheur mais surtout l'envie d'aider le PSG à finir le plus haut possible, avant de raccrocher définitivement.

Un retour au premier plan inespéré

«C'est vrai que le scénario de la dernière journée a apporté beaucoup d'espoirs chez nous avec la possibilité de revenir au premier plan. C'est presque inespéré pour nous. On revient presque de loin. Il y a deux, trois journées, on était mal placés pour aller là-haut. Pour moi aussi d'ailleurs, le scénario actuel n'est pas du tout anticipé, mais il m'est plutôt bénéfique. Je déguste. Ce n'est que du bonheur...»

Son état de forme

«Je me sens bien, j'ai plutôt de bonnes sensations. Je ne me mets pas de pression insoutenable. Je trouve mes performances plutôt honorables, correctes. J'espère apporter au groupe une certaine autorité derrière.»

Finir en beauté

«A mon stade, je m'impose toujours une pression pour mon ego, mon orgueil personnel, mais quoi qu'il arrive, pour moi, dans un mois et demi, c'est fini. Je vous le garantis ! Donc je déguste et j'ouvre grand mes oreilles, mes yeux, tout en m'imposant plus de pression pour essayer de finir en beauté. Quitter le PSG avec un trophée et pourquoi pas une place en Ligue des champions, ce serait une belle fierté.»

Les enjeux du choc de dimanche

«C'est un match à six points. Lyon a plus à perdre que le PSG, je pense. Les ambitions lyonnaises sont affichées depuis longtemps et sont obligatoires même si j'estime, qu'en jouant à Paris, on doit toujours viser le haut du tableau. On n'a pas à avoir de trouille particulière. On est respectueux par rapport à Lyon mais ambitieux. Je crois qu'il faut continuer à jouer, on a prouvé par le jeu qu'on était capables de battre tout le monde, notamment Lyon. Si Lyon doit être meilleur que nous, qu'ils le prouvent. On a de quoi rivaliser individuellement et collectivement. A nous de le montrer !»

Son regard sur Lyon


«On est face à un adversaire qui n'est pas totalement irrésistible cette saison. Ils ont peut-être moins ce côté rouleau compresseur qu'à mon époque, mais ils ont des joueurs d'exception et le club reste fort dans la tempête. J'ai d'ailleurs une grande admiration pour M. Puel car il fallait tenir les commandes et il les a tenues. L'équipe a peut-être moins de leadership. Il manque des guides. Avec Cris, Réveillère, Toul' ils en ont mais il faut avoir la force de caractère pour s'investir dans ce sens.»


lequipe.fr
ZéroQuatorze
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Lyon l'a bien cherché

Toute la semaine, Lyon a clamé qu'il se contenterait d'un match nul au Parc des Princes. Vu le bouillon pris par l'OL en première période, il n'aurait de toutes façons pas mérité de prendre plus qu'un point. Pire, il s'est incliné (0-1) sur un but gag signé par... le genou de Camara (77e). Mal géré par Lloris, le coup franc de Nenê est arrivé sur Giuly qui a immédiatement centré sur l'ancien défenseur de St-Etienne. Titularisé à la surprise générale pour la première fois depuis trois mois, "Papus" a marqué, même s'il semble avoir été hors jeu au départ de l'action. Un peu plus tôt dans le match, l'arbitre aurait pu expulser Chantôme pour un geste d'énervement dks.jpg , le même ayant valu le rouge à Gervinho la semaine passée à Monaco...

Puel a perdu la bataille tactique contre Kombouaré. Un symbole : la sortie de Gourcuff, de nouveau transparent, à la pause.
Passons... Car les faits sont là ! Dépassé techniquement et physiquement par une bonne équipe du PSG, le groupe de Claude Puel a concédé trop d'occasions en première période (six contre zéro). Hoarau, notamment, a constamment pris le dessus sur un Lovren de nouveau branché sur courant alternatif. En 120 secondes (10e-11e), Lyon a failli encaisser trois buts mais Toulalan et surtout Lloris ont sauvé l'affaire. Avec son 4-2-3-1, Puel a perdu la bataille tactique face au 4-4-2 de Kombouaré. Un symbole : la sortie de Gourcuff, de nouveau transparent, à la pause.


Réorganisé en 4-4-2 avec l'entrée d'Ederson, Lyon s'est tout de suite montré plus pressant, plus précis. Et plus dangereux, forcément. A la 50e, Gomis a trouvé la barre sur une volée suite à un raid «à la Messi» de Gonalons (!). L'ancien Stéphanois aurait ensuite pu marquer le but de l'année de 35 mètres sans une parade royale de Coupet. L'ancien portier de l'OL a d'ailleurs sorti un match parfait, réussissant toutes ses prises de balles, toutes ses sorties. Lloris aussi avait fait un énorme travail, avant de manquer sa sortie de la 77e. Lyon, qui n'a pris que cinq points lors des quatre derniers matches, voit Marseille (2e) prendre de l'avance. Le PSG, qui ne s'est pas incliné contre l'OL cette saison en trois rencontres (Coupe de la Ligue comprise), n'est plus qu'à un point du podium. Et de la lucrative Ligue des champions. - Cyril OLIVES

L'équipe.fr
Biz Markie
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Sakho: «Un très grand PSG»

Dans le sillage d'un Mamadou Sakho encore énorme, Parisiens et Lyonnais ont tous salué la performance physique que Paris a su imposer à l'OL. Témoignages.


Mamadou Sakho voit le Paris-SG fondre sur l'OL.(EQ)


Ca commence par un aveu «d'impuissance» d'un joueur lyonnais pourtant réputé pour son gabarit et sa capacité à user les défenses. «C'est vrai que Mamadou Sakho et Zoumana Camara, dont il faut souligner la rentrée, m'ont posé pas mal de problèmes», a reconnu «volontiers» Bafé Gomis. Résistant sans plier face à Lyon, Paris a remporté le combat physique, gagnant énormément de duels avant de trouver la faille à un quart de la fin, grâce à... un défenseur, "Papus" Camara : «Je pensais que le ballon que Ludo ramène était un peu plus haut, je m'apprêtais donc à faire une tête et au final, je marque du ménisque !» s'est amusé le défenseur central. Avant de lancer, enthousiaste : «Cette victoire va nous permettre de vivre une fin de saison excitante. On est devant Rennes, on revient à un point de Lyon, on les talonne. La Ligue des champions ? Tout va tellement vite... Il faut avancer sereinement, garder une certaine régularité, et on verra ce que l'on peut espérer à quatre journées de la fin.»

TOULALAN : «IL Y A PLUS DE PRESSION. IL FAUDRA ÊTRE BON CAR NOTRE CALENDRIER EST COSTAUD.»

Avec cette précieuse victoire qui replace le PSG au pied du podium, Paris revient dans le coup, et c'est Lyon qui sent un souffle nouveau dans son cou : «On a un peu plus de pression, a concédé Toulalan. Il faudra être bon, car on a un calendrier costaud. Au Parc, on n'a pas forcément eu de réussite, c'est dommage...» Si Gonalons et Briand se persuadaient à tour de rôle que rien n'était perdu pour le titre ou la Ligue des champions «car il reste sept journées et donc 21 points à prendre», Anthony Réveillère s'inquiétait : «Paris revient sur nous, ça va être serré jusqu'au bout.»

Mamadou Sakho, lui, répétait à l'envie son plaisir de voir son club relancé dans «ce Championnat fou, où tout le monde peut battre tout le monde» (dixit Källström, photo L'Equipe). «On a vu un très grand PSG, se félicitait le joueur formé au club. On a savouré la victoire dans le vestiaire, mais on ne va pas s'enflammer. On s'accroche au haut du tableau, mais dès lundi on va vite se concentrer sur un autre rendez-vous important : la demi-finale de Coupe de France face à Angers, mercredi.» Même si Lille ou Marseille restent loin au classement de Ligue 1, Paris a toujours la possibilité de remporter un... titre cette saison. Et à les entendre, les joueurs d'Antoine Kombouaré semblent bien décidés à conserver leur trophée.
- Olivier SCHWOB, au Parc des Princes

SuperStar
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Vers un stage en Autriche ?

Le Paris-SG cherche un stage de début de saison à l'étranger. C'est le souhait d'Antoine Kombouaré. Selon Le Parisien, un membre du club s'est rendu en Autriche pour repérer un site éventuel. Paris participera également à une tournée en Chine du 13 au 20 juillet et à l'Emirates Cup à Londres.


L'équipe.fr

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Biz Markie
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Coupet : «finir fort»

Auteur d'une bonne performance dimanche contre Lyon (1-0), Grégory Coupet n'a qu'une envie «c'est finir fort». «Sur un plan personnel, enchaîner les matches donne forcément de la confiance. Je sais que le boulot, ça paie toujours, et je n'ai jamais arrêté de bosser, a-t-il expliqué. Retrouver des parfums comme dimanche, c'est fort. Ce sont des matches qui rendent différents. Tout ce qui m'arrive aujourd'hui n'est que du bonheur. Quoi qu'il advienne, je tirerai ma révérence à la fin de la saison. Il ne peut plus rien m'arriver. J'ai envie de tout déguster en mettant le plaisir avant tout, il n'y a plus beaucoup de pression négative». Coupet ne cache donc pas son optimisme à l'heure d'entamer la dernière ligne droite : «On a envie d'aller chercher le podium mais il faut avant tout rester lucide, calme et modeste».
(Avec AFP)


sylvain
Le Parisien

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Et si Paris relevait le défi de la Ligue des champions…

La Ligue des champions, on en parle de nouveau à Paris. Un point — deux si l’on prend en compte le goal-average favorable à Lyon —, voilà ce qui sépare désormais le PSG d’un tour préliminaire. Inenvisageable au mois de mars, ce retour en grâce augure d’une fin de saison excitante. Pour faire la nique à l’OL, Paris devra se montrer aussi irrésistible qu’en 2003-2004 lors de sa dernière qualification pour la plus prestigieuse des coupes européennes (16 points pris sur 21 lors des 7 dernières journées).

Les raisons d’y croire sont nombreuses, à commencer par un calendrier intéressant, mais un doute subsiste.
Lors des trois derniers matchs, le PSG n’a encaissé qu’un but (à Caen) là où il en avait pris huit en cinq rencontres consécutives courant mars. Les prestations de Grégory Coupet, de nouveau titulaire depuis le déplacement à Marseille, et l’enchaînement des grosses performances de Sakho participent de cette solidité. Antoine Kombouaré s’est même permis de modifier sa défense, dimanche face à Lyon, sans altérer cette imperméabilité. D’ailleurs, le retour de Camara en défense centrale et le décalage de Sylvain Armand sur la gauche pourraient devenir la norme jusqu’à la fin de la saison. En effet, on voit mal l’entraîneur parisien renvoyer Camara sur le banc, à moins d’une grosse contre-performance.

Une attaque balbutiante

« C’est le meilleur PSG avec lequel j’ai joué », a confié hier Sylvain Armand, au club depuis la saison 2004-2005. Il aurait pu aussi affirmer le plus solide mentalement. Après le mois de mars calamiteux, on craignait beaucoup pour ce groupe en perdition. « Avant, on aurait explosé », nous a d’ailleurs confié le capitaine Makelele. Mais la maturité aidant, ce Paris-là a su crever les abcès et se remettre la tête à l’endroit. Généralement, les collectifs sortent grandis de ce type d’épisodes. « On s’est dit : il ne faut pas tout gâcher! Et tout le monde a joué le jeu, même si ce n’était pas évident », a indiqué Sylvain Armand.
Reste un point noir, comme une vieille rengaine : si le PSG n’encaisse pas de but, ses attaquants n’en marquent pas non plus. En tout cas pas assez. Guillaume Hoarau n’a plus marqué depuis plus d’un mois (le 13 mars face à Montpellier), Ludovic Giuly depuis deux mois (le 20 février à Nice) et Mevlut Erding depuis presque trois mois (le 29 janvier face à Arles-Avignon). Sans parler de Nene toujours muet lors de cette phase retour. Pour l’instant, les milieux défensifs, voire les défenseurs, pallient ces carences récurrentes. Mais dans le sprint, un réveil serait salutaire.



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« Ce groupe est assez fort »
VAHID HALILHODZ Clex-entraîneur du PSG (2003-2005)*

« Le PSG peut se qualifier. Il y a vraiment de bons joueurs et un réel équilibre entre jeunesse et expérience. On entend qu’il y a quelques problèmes relationnels, mais à Paris, c’est toujours comme ça. J’ai le sentiment que ce groupe est assez fort pour créer une ambiance de travail et réussir sa fin de saison. Le retour de Coupet est aussi un gage de stabilité. C’est un leader positif. Quand les défenseurs se retournent, ils savent qu’il y a quelqu’un qui peut les sauver et ça compte en fin de saison. Il faudra juste faire attention aux petits problèmes — mercato, petits tiraillements… — qui font qu’une fin de saison est toujours compliquée. »

* Dernier entraîneur à avoir qualifié le PSG en Ligue des champions à l’issue de la saison 2003-2004


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« Lyon n’a pas dit son dernier mot »
PATRICK MÜLLER ancien joueur de l’OL (2000-2004 et 2006-2008)

«Je ne pense pas que Paris puisse rattraper Lyon. L’OL n’a pas dit son dernier mot, y compris pour le titre. C’est un club que je connais bien pour y avoir joué quelques années. Lyon est habitué à être là quand il le faut et a l’expérience nécessaire pour gérer cette fin de saison, même s’il n’a rien gagné ces deux dernières années. Tout va très vite, Lille a perdu cinq points en deux matchs. Je n’ose même pas imaginer que l’OL ne soit pas qualifié pour la Ligue des champions. J’ai trouvé le PSG pas mal, dimanche, avec surtout un grand gardien (NDLR : son ami Coupet). Si j’écoutais mon cœur, j’aimerais que Paris soit sur le podium, pour Greg, mais je ne pense pas que Marseille et Lille s’effondrent. Je vois un podium final Lyon, Marseille et Lille, et si cela arrive, je serai place des Terreaux (NDLR : l’endroit où Lyon célèbre ses trophées) pour fêter ça! »




France Football


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Armand, la nouvelle arme à gauche

Dimanche soir, Sylvain Armand a fait un bond dans le passé. Face à Lyon, le défenseur parisien a retrouvé le poste de ses débuts : latéral gauche. L'ancien Nantais avait perdu l'habitude. «J'étais un petit peu surpris car je n'y avais plus joué depuis janvier.» Depuis le 15, précisément, lors de la victoire parisienne face à Sochaux (2-1).

«La grande surprise» d'Antoine Kombouaré avait un sens. Elle a permis à Zoumana Camara d'être aligné dans l'axe, au côté de Mamadou Sakho. Là où Armand excelle depuis le début de saison. Choix payant : en bon renard des surfaces, Camara a signé un but peu académique. Celui de la victoire parisienne (1-0). Et Armand ? Il a bien bouclé son couloir. Jouer arrière gauche, c'est comme le vélo, ça ne s'oublie pas. «J'ai dû très vite me concentrer sur le poste pour retrouver les repères, a-t-il confié dans les couloirs du Parc des Princes. Les efforts ne sont pas les mêmes, mais j'ai donné le maximum pour répondre à la demande du coach.»

«Si c'est pour le bien du collectif...»

A un poste exigeant, Armand «avait pour consigne de plutôt bien défendre, puisque (ses) courses ne sont plus les mêmes». «J'ai essayé en première période de faire des va-et-vient. Après, il a fallu bien défendre. J'avais le coach qui me rappelait les consignes.» Et lorsque, porté par son élan offensif, il a dépassé les limites, Claude Makelele était là pour le remettre dans le droit chemin. «Il ne voulait pas trop que je monte, que je dépasse le milieu de terrain, raconte Armand, sourire en coin. C'est pour ça qu'on s'est un peu "pris la tête"».

L'expérience s'est en tout cas avérée concluante. Kombouaré pourrait être tenté de la renouveler mercredi, face à Angers, en demi-finale de la Coupe de France. «Je n'ai aucun indice, assure Armand. Mais si c'est pour le bien du collectif...»

Gil BAUDU, au Parc des Princes
Schultzy
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10 millions de déficit en 2010-2011 ?

Plombés par un déficit record de 130 millions d'euros en 2009-2010, les clubs pros vont le réduire à 10 millions cette année, anticipe la Ligue.

Fâchée par la DNCG qui, selon elle, «noircit la tableau» économique du football professionnel, la LFP entend donner une image plus optimiste des comptes des clubs à travers son rapport d'activité annuel, mis en ligne ce mardi sur son site Internet. Les clubs de L1 et L2 tablent ainsi sur un déficit cumulé de 10 millions d'euros pour la saison 2010-2011, tandis que la saison 2009-10 a été bouclée comme prévu sur un déficit de 130 millions d'euros. «Pour la saison 2010-2011, les clubs tablent sur un résultat fortement amélioré puisqu'ils prévoient un déficit de 10 millions d'euros en cumulé Ligue 1 + Ligue 2», se félicite la LFP dans son rapport.
Transferts et masse salariale

La Ligue, qui précise que ce chiffre est un «indicateur de tendance», prévient néanmoins que les résultats des clubs seront «de nouveau très fortement tributaires des réalisations sur le marché des transferts». Or, alors que les clubs ont anticipé «264 millions d'euros de plus-values sur transferts», la majorité d'entre eux «sont en retard par rapport à leur objectif de réalisation de ce montant puisque, avant le mercato hivernal, seuls 41% des plus-values sur cessions de joueurs avaient effectivement été réalisées (contre 75 à 80% d'habitude à la même date)».

La LFP souligne également que les clubs s'efforcent de «réduire sensiblement leur déficit d'exploitation (résultat des opérations hors mutations), alors qu'il se dégradait de manière continue depuis 2005-2006». Les efforts portent notamment sur une diminution de la masse salariale. Sur la saison 2009-2010, la LFP a annoncé comme prévu un déficit cumulé de 130 millions d'euros pour les clubs de L1 (114,1 millions) et L2 (15,8 millions). Ce déficit est dû en grande partie à une baisse des produits des transferts dans un contexte financier délicat dans toute l'Europe. (Avec AFP)

Lyon et Paris mauvais élèves. Lyon, avec un déficit de 35,1 millions d'euros lors de la saison 2009-10, et le Paris SG (-21,9), sont les mauvais élèves de la L1 alors que l'OM présente un résultat passable (-0,4), selon le rapport des comptes individuels des clubs établi par la DNCG, publié mardi par la LFP. Seuls cinq clubs de l'élite ont enregistré des bénéfices, Lorient en tête (2,8), suivi de Bordeaux (2,2), Montpellier (0,4), Boulogne, désormais en L2, (0,2) et Monaco (0,01). Quatorze clubs sont en déficit alors que Rennes est à l'équilibre.

L'Equipe.fr


Pour ceux que ça intéresse le rapport "détaillé" sur chaque club sur le site de la ligue est dispo en pdf


Edit:
sylvain
Le Parisien


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Paris doit éviter le trou noir


Tenants du titre, les Parisiens ne sont plus qu’à un match du Stade de France, où ils pourraient retrouver Lille en cas de victoire. Ils partent archifavoris contre une équipe de L 2.

Après avoir fait rêver le Parc contre Lyon, le PSG veut éviter de faire rire la France à Angers. Cette saison d’ailleurs, à part sur un ou deux dégagements d’Edel, Paris n’est plus une équipe dont on se moque. Quand tout revient à l’endroit, il s’agirait de ne pas se mettre la tête à l’envers.

Ce serait quand même un comble! Chaque printemps, les coupes nationales diffusent leur petit effet placebo à l’instant où le PSG se rate une nouvelle fois en championnat. Cette saison, ses cours de maintien lui donnent fière allure, alors ce n’est vraiment pas le moment de redonner des idées de sketchs aux Guignols.
Relancé avec deux victoires de rang (Caen et Lyon), 4e de Ligue 1 à seulement une longueur de l’OL, le club de la capitale s’avance archifavori ce soir à Angers, en demi-finale de la Coupe de France. Et paraît, avec son jeu retrouvé et dans sa forme du moment, à l’abri d’un trou noir en Maine-et-Loire. « Tout est possible, coupe Antoine Kombouaré. On est le PSG! »
L’entraîneur parisien n’a pas l’air de plaisanter. « Mon travail est de faire prendre conscience aux joueurs que si l’on arrive tranquilles au match, la fleur au fusil, on court au-devant de grosses déconvenues, enchaîne-t-il. Il y en a peut-être qui ne connaissent pas les joueurs de Ligue 2. Moi, je les connais tous! Si on n’est pas prêts mentalement, on va tomber de très haut et voler en éclats. » Tenant du titre, Paris, encore épargné cette année par le tirage au sort (Lens, Agen, Martigues, Le Mans!), défie l’invité surprise du dernier carré de la Coupe de France. La formation de Jean-Louis Garcia s’est drapée en spécialiste dans une alternance de gros coups (éliminations de Valenciennes et Bordeaux) et de pièges contournés (qualification face à Strasbourg et Chambéry). Kombouaré reconnaît un « dilemme » au moment de coucher ses onze titulaires sur la feuille de match. Le PSG n’a pas le droit de se louper à Angers en demi-finales de Coupe de France, comme il lui est interdit de laisser des points en route dimanche en championnat à Brest. Paris dispute deux matchs couperets dans la semaine et ne peut pas en choisir un plus que l’autre. Kombouaré demeure confiant : « L’effectif n’est pas dur à gérer. Tout le monde est dedans. Il y a une forte émulation et une volonté de croquer dans tous ces matchs. J’aurais été inquiet si l’on n’avait pas d’objectif de fin de saison avec tout le monde la tête ailleurs. » Ce soir, la seule diversion possible, c’est de rêver du Stade de France.

Ludovic Giuly n’a pas été retenu par Kombouaré, qui lui a demandé de finir de soigner son mollet afin d’être prêt pour le match à Brest dimanche.

Précision. En cas de succès à Brest, dimanche en L1, les joueurs du PSG toucheront au total 20 000 € de prime, et non 28 000 € comme indiqué hier dans nos colonnes.

ANGERS (L 2) - PSG
CE SOIR, 20 H 45, stade Jean-Bouin, à Angers.
Arbitre : M. Coué.
Angers : Malicki (cap.) - Deroff, Hénin, Couturier, Djellabi - Auriac, De Freitas - Saivet, Charbonnier, Renouard - Doré. Entr. : J.-L. Garcia.
PSG : Coupet - Ceará, Camara, Sakho (cap.), Tiéné - Chantôme, Bodmer, Clément, Nene - Hoarau, Erding. Entr. : Kombouaré.



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Loris Arnaud : « J’ai le PSG dans la peau »



Deux ex-Parisiens, Gaëtan Charbonnier et Loris Arnaud, retrouvent le PSG ce soir. Si le second, prêté par Paris, rêve d’y revenir, les deux hommes sont d’accord pour convenir de la difficulté de réussir à gagner sa place au PSG.





Ces retrouvailles avec le PSG sont-elles particulières?

Loris Arnaud. Cela va être une sensation étrange. J’ai eu Erding qui m’a demandé si on était prêts à les affronter! J’ai aussi gardé de bonnes relations avec Chantôme, Makonda ou Maurice. C’est bien parce que le camp des Loges me manque un peu.

Gaëtan Charbonnier. Pour moi, ce sera un match classique. Je ne chercherai pas à jouer les revanchards. Je ne regrette pas mon année là-bas (NDLR : 2008-2009), mais j’ai refusé de signer deux ans de plus. J’ai préféré assurer du temps de jeu avec un club de L2. C’était le bon choix.

Est-ce si difficile pour un jeune de s’imposer à Paris ?

L.A. C’est moins dur qu’avant de signer pro au PSG, mais s’imposer, c’est autre chose. Pour un Sakho et un Chantôme, je peux citer une vingtaine de jeunes pros qui n’ont pas eu la même chance.

G.C. Le PSG doit être compétitif tous les ans, alors que le principe quand on aligne des jeunes, c’est de ne pas attendre tout de suite des résultats. A Paris, on n’a pas le temps d’être patient.

Sachant cela, referiez-vous une partie de votre formation à Paris si c’était à refaire ?

L.A. Sans hésiter. J’ai le PSG dans la peau. J’estime que mon parcours est quand même assez beau.

G.C. Pareil. Les yeux fermés, je ressigne. On apprend beaucoup avec le PSG.

Vous êtes à un match du Stade de France. Que vous évoque ce lieu ?

L.A. J’ai eu la chance d’y jouer deux finales avec le PSG! La Coupe de la Ligue remportée contre Lens (NDLR : 1-0, en 2007) et la Coupe de France perdue contre Lyon (NDLR : 0-1, en 2008). Face à Lens, je devais entrer sur la pelouse, mais c’est au moment où Luyindula nous a mis le but de la victoire. Du coup, je me suis rassis (sourires).

G.C. Moi, je connais bien les tribunes… J’y ai vu quelques matchs des Bleus. Quand on est au PSG, c’est plus facile d’avoir des places. C’est évidemment un stade mythique et, comme Loris, j’ai envie de passer des gradins à la pelouse.

Craignez-vous le PSG ?

G.C. Il est hors de question d’avoir peur.

L.A. Euh… Si Paris joue comme face à Lyon dimanche, il est clair qu’on aura beaucoup de problèmes. J’espère pourtant avoir la chance de montrer à Paris que j’existe encore.
HHA
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Une jolie routine

Opposé à Angers (Ligue 2) mercredi (20h45), le PSG, dans une bonne dynamique, tentera de se qualifier pour sa sixième finale de Coupe de France en 10 ans.

A Paris, malgré un printemps de plus en plus clément, le moment est désormais venu de ne plus rien se permettre. Paradoxal, mais essentiel. Chaque geste, chaque point, chaque victoire comptent. L'horloge de fin de saison accélère son rythme, et les colonnes de bilan de fin d'exercice escomptent validation. Dans celle consacrée à la Coupe de France, le PSG attend d'inscrire la ligne «finale». Sur les neuf dernières saisons, il y est parvenu à cinq reprises. En 39 ans d'histoire, le club de la capitale a remporté la compétition à huit reprises et disputé onze finales. La Coupe, c'est donc bien sa tasse de thé, et le chemin le plus dégagé pour une fin de saison réussie, reconnaît Sylvain Armand : «Si on se qualifie pour la finale, on vivra une fin de saison excitante. Une finale de Coupe de France, c'est toujours une belle récompense pour les joueurs. On est tenants du titre, la Coupe de France c'est donc un objectif.»

Un objectif, oui, presque une routine, ce qui expliquerait peut-être que certains ne s'en fassent pas une montagne, à l'image de Clément Chantôme : «On n'a pas plus de pression que ça pour mercredi, mais on veut confirmer notre résultat face à Lyon.» Ce que son coach Antoine Kombouaré modère tout de même, exigeant de ne pas prendre l'adversaire, Angers, de trop haut : «C'est une demi-finale, on a envie d'aller au bout et de conserver notre trophée. Angers est une équipe redoutable. Mon travail est de faire comprendre aux joueurs que si on arrive là-bas tranquille, on va vers de grosses déconvenues. Si on n'est pas prêt mentalement et si on ne prend pas Angers au sérieux, on va tomber de très haut.»

De très haut, soit de sa belle 4e place en Championnat, consolidée contre Lyon dimanche au Parc des Princes, où le club a pris un plein de confiance avant sa venue à Jean-Bouin : «Notre série face à Caen (2-1) puis Lyon (1-0) est bien et nous redonne le sourire. Mais je l'ai dit aux joueurs: la force des grandes équipes et des grands joueurs, c'est de répéter les performances de très haut niveau. Messi joue tous ses matches pour les gagner. On n'a pas Messi mais il y a des joueurs motivés, prêts à se mettre "chiffon". L'envie est là, la motivation aussi mais tout est possible : on est le PSG», concède Antoine Kombouaré, dans un grand sourire. Et quand on est le PSG, on ne badine pas avec la Coupe.

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L'oeil de Kombouaré sur Angers - «Moi, je regarde tous les matches de L2 donc je connais cette équipe. Les Angevins ont perdu leur premier match retour mais depuis, ils sont sur une série de onze matches sans défaite avec 5 victoires et 6 nuls. En Coupe, ils ont battu Valenciennes, Bordeaux notamment, c'est solide. Leur entraîneur, je le connais un peu (ils ont passé leurs diplômes d'entraîneur ensemble, NDLR). Jean-Louis (Garcia) est un copain. C'est un militaire, il gueule sur le banc. Mais généralement, ses équipes sont très disciplinées et bien en place. Si Angers est la meilleure défense de L2, ce n'est pas par hasard».


lequipe.fr
HHA
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Paris, voie douze

Le PSG s'est qualifié pour la douzième finale de Coupe de France de son histoire en battant Angers (3-1). Et s'offre un double rendez-vous fin mai avec le LOSC.

Une fois encore, pour la 6e fois en neuf ans, Paris n'y coupera pas. Une douzième finale, le Stade de France, le trophée en ligne de mire sur sa jolie estrade, et pourquoi pas le soulever une neuvième fois. A ce niveau-là, c'est de la haute fidélité. Toute la détermination d'Angers, qui s'était déjà payé deux écuries de Ligue 1 sur son parcours (Valenciennes et Bordeaux), les cris des 16.484 spectateurs de Jean-Bouin, rien n'y a fait. Tombeur des Noir et Blanc (3-1) avec la manière, la maîtrise, et un certain art du contre, Paris ira défendre sa Coupe, le 14 mai prochain, face à Lille.

Voilà peut-être un adversaire qui fera davantage douter les hommes d'Antoine Kombouaré, qui ont paru bien sereins en terre angevine. Sereins, à l'image d'un Mathieu Bodmer privé de Lyon le week-end dernier, et qui avait donc deux fois plus les crocs. Dès la 2e minute du match, comme pour avertir de ses bonnes dispositions, l'ancien Dogue déclenchait une frappe des 25 mètres. Il trouvait finalement le cadre vingt minutes plus tard, bien servi par Nenê, d'une jolie entourloupe de l'extérieur du droit (22e, 1-0). La validation logique de la domination parisienne, symbolisée par cette tête d'Hoarau (21e) sur le poteau droit de Malicki.

Paris ne voulait pas prendre de haut le SCO. C'était dit dans les discours d'avant-match, c'était visible dans la composition de départ où figurait, en capitaine, Mamadou Sakho. Paris n'a donc rien pris de haut, mais a juste été au-dessus. Techniquement et tactiquement. Au-dessus, à l'image de cette claquette magique de Coupet face à Renouard (50e), et de la sanction de Nenê sur un centre de Bodmer à la conclusion d'un contre (52e, 2-0). Au-dessus, dans sa capacité à ne pas se démobiliser quand Renouard rétablissait l'équilibre d'une frappe en pivot (57e, 2-1).

L'art du contre, Nenê était décidément pour, en servant Hoarau qui trompait Malicki d'une frappe croisée à ras de terre (3-1, 62e). Au final, les hommes de Jean-Louis Garcia n'ont pas démérité dans l'envie, mais manqué de cette précision si précieuse à ce niveau-là (à l'image de Keserü qui trouvait la transversale à la 68 e). Invaincu depuis 14 rencontres toutes compétitions confondues, le SCO laisse donc sa place au PSG, regonflé comme jamais dans le sprint final. Et qui s'est offert deux rendez-vous, en une semaine, avec le LOSC (le 14/05 au SDF, le 21/05 en Championnat au Parc des princes). A Paris, le mois de mai s'annonce donc bien... laborieux.


lequipe.fr


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Coupe de France : le PSG en finale

Le crocht par Angers n'a pas ralenti le PSG dans son haletant sprint final. Face à la formation de L2, Paris s'est qualifié sans vraiment se faire peur pour sa sixième finale de Coupe de France en dix ans (3-1), la douzième de son histoire. Le club de la capitale retrouvera donc Lille le 14 mai au Stade de France pour conserver son titre et ajouter une nouvelle ligne à son palmarès.
Une semaine plus tard, le PSG rencontrera de nouveau les Lillois en championnat dans un duel qui pourrait avoir un fort parfum de Ligue des Champions.

Comme souvent ces derniers temps, Paris a beaucoup gâché avant la pause. Pour un but de Bodmer , parfaitement servi par Nene (0-1, 22e), Hoarau de la tête (21e) et Nene d'une frappe limpide de 25 mètres (43e) ont buté sur les montants du but de Malicki, décisif devant Chantôme (43e).

Paris est alors très heureux de voir Coupet sortir d'un gant très ferme une frappe de De Freitas (50e). Le tournant du match. Moins d'une minute plus tard, Bodmer sert Nene d'une petite balle piquée et le Brésilien signe d'une belle volée son premier but depuis le 8 janvier et le 32e de finale de Coupe de France contre Lens (0-2, 51e). La joie collective parisienne fait alors plaisir à voir et elle est à peine ternie par la réduction du score de Renouard, étrangement seul au coeur de la défense parisienne (1-2, 57e).

Car ce Paris là était trop fort pour Angers et trop vorace pour lâcher sa Coupe de France dans le Maine-et-Loire. Servi par Nene, décidémment indispensable, Hoarau scelle le sort du match d'un intérieur du droit froid comme un coup de scalpel (1-3, 62e). Histoire de faire encore un peu vibrer les 16000 spectateurs de Jean-Bouin, Keserü fait trembler la barre sur un improbable coup franc le long de la touche (68e) mais Mamadou Sakho et ses coéquipiers peuvent rentrer à Paris avec le sentiment du devoir accompli. Leurs rêves d'une fin de saison dorée sont toujours réalisables.


leparisien.fr
Biz Markie
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Kombouaré : «Un immense exploit»

Une place en finale de la Coupe de France, une autre en Ligue Europa et l'efficacité offensive retrouvée : au PSG, la joie était de mise après le succès à Angers (3-1)

Antoine Kombouaré qualifie d'immense exploit la qualification pour une deuxième finale de Coupe de France.(EQ)

On ne manquait pas de raisons de se réjouir, mercredi, dans le camp parisien. Des buts attendus, une place en finale de la Coupe de France pour la deuxième année d'affilée, et une place en Ligue Europa assurée... «C'était le match le plus important», reconnaissait volontiers Antoine Kombouaré, à la lecture du bilan de la soirée. La coupe serait-elle donc déjà pleine ? A en croire la mine réjouie du président Leproux au sortir des vestiaires.... «On est en vrai progrès. On a montré du caractère, on a gagné ce match avec tenue et talent, il y a eu de très belles séquences, donc c'est une très grande joie ce soir. Que le PSG se retrouve deux années consécutives en finale au SDF, c'est formidable. Si on fait bien les comptes, ce soir, on est aussi qualifié en Ligue Europa. Est-ce qu'on arrivera à avoir mieux, la Ligue des champions ? Je crois que le groupe est dans l'état d'esprit de se battre pour conquérir ces points, c'est une saison en vrais progrès sportifs pour le club. On est en train d'essayer de construire du solide.»

«C'EST QUAND MÊME UN IMMENSE EXPLOIT, ON VA SE FAIRE (SIC) DEUX FOIS LE STADE DE FRANCE... MÊME SI ON SAIT QUE CE SERA PLUS COMPLIQUÉ PARCE QUE CE SERA LILLE EN FACE.» ANTOINE KOMBOUARÉ

Du solide, comme ce qu'on a vu mercredi soir sur la pelouse de Jean-Bouin, selon Antoine Kombouaré : «On a été très efficaces, on a été très forts. C'est ce qui m'a plu dans la manière dont on a abordé ce match. L'idée, c'était de rendre coup pour coup. Bien sûr il faut défendre, mais dès qu'on récupérait, il fallait bien renvoyer le ballon, leur faire très mal. Je tenais à rendre hommage à mes joueurs. C'est quand même un immense exploit, on va se faire (sic) deux fois le stade de France... Même si on sait que ce sera plus compliqué parce que ce sera Lille en face.»
Lille, pour une double opposition fin mai, Coupe et Championnat, qui fait déjà saliver Robin Leproux : «Ce sont des grands matches. C'est très excitant ! Cette perspective de jouer un match de ce niveau-là, contre une telle équipe... Ce soir, le PSG a démontré qu'il était capable de faire du très beau football.» Pour Antoine Kombouaré, l'échéance apparaît encore lointaine : «Il y a Brest dimanche qui joue le maintien, d'abord ! J'espère qu'on va être capables de clore cette semaine avec une 3e victoire consécutive, on espère gagner pour continuer notre bonhomme de chemin en Championnat. ». Et d'ajouter, le sourire en moins : «Ce serait une manière de faire taire les critiques qu'il y a eu ces derniers temps... »
- A.-S.B, à Angers


lequipe.fr
HHA
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PSG - Lille, la finale que tout le monde espérait

Attention, c’est l’équipe du moment! Vainqueur de Lyon dimanche en championnat, d’Angers hier en demi-finale de la Coupe de France, le PSG arrive au sommet à l’heure du sprint final. « C’est du grand PSG que l’on voit aujourd’hui, capable de soutenir le rythme, de tenir la cadence et de répondre dans les grands rendez-vous », confirme Antoine Kombouaré.

Son équipe rejoint Lille en finale de la Coupe de France, la douzième de Paris en quarante ans d’existence pour huit succès, un record européen sans doute. Avec l’avantage de pouvoir défendre son trophée. « Il n’est pas banal de se qualifier deux ans de suite pour la finale de la Coupe de France, se réjouit le président Robin Leproux. Face à Lille, c’est une promesse de beau jeu. C’est une saison à finir en beauté et le groupe est dans l’esprit de se battre pour se qualifier pour la Ligue des champions. » Pareille saison aussi excitante n’a plus peuplé les rêves nocturnes de Paris depuis des lustres. Avec sa face obscure : le PSG peut encore tout perdre : la finale comme le final et terminer 4e voire 5e en Ligue 1, ce que l’on appelle en sport « la place du con ».

Désormais, il ne reste que des étapes cruciales sur son parcours. La prochaine se situe dès dimanche à Brest et Kombouaré craint le coup de mou. « Il ne faut pas croire que c’est arrivé, rester plein d’humilité. En Bretagne, ce sera très difficile parce que les gars sont morts de fatigue. » C’est le moment de saluer le préparateur physique : quand on voit le deuxième match enchaîné en trois jours par Papus Camara, lui qui n’avait pas joué depuis un mois, on lui tire notre chapeau.

Avec cette finale Paris - Lille, qui récompense les deux plus belles équipes de cette saison, dans les intentions, la gourmandise de jeu et les talents — Hazard, Nene par exemple —, le club de la capitale est quasi certain de se qualifier d’ores et déjà pour la prochaine édition de la Ligue Europa. « C’était l’objet de ma causerie : la place européenne au bout, révèle le technicien parisien. Cela permet désormais une belle finale, avec du jeu et des buts. » « Le PSG est en vrais progrès », ajoute en écho son président.
Si Paris et Lille ont la bonne idée de régaler le 14 mai au Stade de France, on aura droit à une séance supplémentaire en championnat, une semaine plus tard au Parc des Princes. L’Espagne a ses quatre clasico Barcelone - Real Madrid en un mois, la France aura ses deux PSG - Lille en une semaine. Il n’y a pas à se moquer, c’est ce dont on pouvait rêver de mieux.


ANGERS (L 2) - PSG 1-3 (0-1)
Spectateurs : 16 484.
Arbitre. M. Coué.
Buts. Angers : Renouard (57e) ; PSG : Bodmer (22e), Nene (51e), Hoarau (62e).
Avertissements. Angers : Auriac (52e), Couturier (66e) ; PSG : Nene (79e), Bodmer (82e).
Angers. Malicki (cap.) - Deroff, Hénin, Couturier, Djellabi - Auriac, De Freitas - Saivet, Charbonnier (Diers, 78e), Renouard (Keserü, 63e) - Doré (Arnaud, 86e). Entr. : J.-L. Garcia.
PSG. Coupet - Ceará, Camara, Sakho (cap.) (Armand, 73e), Tiéné - Chantôme, Clément - Jallet, Bodmer (Bahebeck, 83e), Nene - Hoarau (Erding, 78e). Entr. : Kombouaré.

LES BUTS
22e : à la réception d’un centre de Nene, Bodmer, de l’extérieur du pied droit, envoie le ballon hors de portée deMalicki. 0-1.

52e : devant la surface, Bodmer décale Nene dont la reprise de volée du gauche passe entreMalicki et son poteau. 0-2.

57e : Renouard, à la réception d’un centre de De Freitas, se retourne et décoche une frappe enroulée qui bat Coupet. 1-2.

62e : contre rapide de Nene dans l’axe qui sert Hoarau. L’attaquant parisien résiste au retour de deux défenseurs etmarque d’une frappe croisée à ras de terre. 1-3.

LE FAIT DU MATCH
51e : à la réception d’un centre, De Freitas, à cinq mètres du but, frappe. Mais Coupet, d’un superbe réflexe de la main droite, repousse le ballon. Sur le contre, Nene marque le deuxième but parisien.



Citation
Guillaume Hoarau : « Notre redressement n’est pas tombé du ciel »

Guillaume Hoarau a quitté le stade Jean-Bouin sans trop vouloir afficher sa satisfaction. Pour l’attaquant parisien, le PSG a juste rempli sa mission à Angers et il n’est pas encore temps de se féliciter.

Retourner au Stade de France pour une deuxième finale consécutive, ce n’est pas anodin…

Guillaume Hoarau. (Petit sourire). Cela fait deux finales. C’est donc une belle performance et ça fera une belle affiche pour les supporteurs. Mais dans le vestiaire, on s’est dit qu’il y avait encore le temps pour y penser. Maintenant, retournons au championnat car un gros match nous attend dimanche à Brest. Concernant cette demi-finale, nous l’avons abordée comme il fallait en marquant assez vite et en gérant bien notre avance. Et même quand Angers a marqué, nous avons réussi à refaire le break derrière. C’était parfait. Cette qualification me semble incontestable.

A-t-on retrouvé le PSG de la première partie de saison ?

Il est clair que nous avons connu un mois de mars assez compliqué. On voulait redresser la barre. Et c’est arrivé comme on peut le voir ce soir (NDLR : hier). Mais notre redressement n’est pas tombé du ciel. C’est dû à beaucoup d’efforts à l’entraînement.

Quand Nene marque son but, toute l’équipe s’est précipitée sur lui pour le féliciter. Est-ce aussi un symbole ?

(Il souffle). Ces derniers temps, certains se sont amusés à pointer du doigt nos relations, paraît-il, tendues. Eh bien là, nous avons prouvé que tout le monde se fout de savoir qui marque ou qui fait marquer. Ce qui compte, c’est le bonheur collectif de l’équipe. Rien d’autre n’a d’importance. La joie est collective car Paris est une équipe.

Sur un plan personnel, votre but doit également vous faire du bien…

Il me soulage un peu. C’est important pour un attaquant de marquer. Mais je dois bien me mettre dans la tête que ce but-là non plus n’est pas venu par hasard. Il me récompense de tous mes efforts. Décidément, il y a un célèbre dicton qui me plaît de plus en plus. C’est celui qui dit que « le travail finit toujours par payer ». Il ne faut pas oublier toutes ces choses-là, rester humble et bosser. Tout passe par là. Mais je ne m’enflamme pas. L’objectif était la finale, peu importe contre qui. Là, il y aura un bel adversaire en face. Seul le vainqueur sera heureux. Le travail n’est pas fini.



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Bodmer, pour la beauté du geste

L’arbitre Bruno Coué vient à peine de siffler la fin de la première période que les journalistes de France Télévisions se précipitent sur Mathieu Bodmer afin de lui glisser un micro sous le nez pour lui demander ses impressions. A cet instant, l’ex-Lyonnais est assurément l’homme du match. Quelques dizaines de minutes plus tôt, il avait refroidi la chaudière du stade Jean-Bouin en ouvrant le score pour le PSG.

A la réception d’un centre côté gauche de Nene, Bodmer s’est placé intelligemment au point de penalty et, d’une reprise magnifique de l’extérieur du pied droit, a glissé le ballon loin des gants de Grégory Malicki (0-1, 22e). A cet instant, Paris se contentait de dominer tranquillement les débats sans vraiment forcer son talent. Mais en coupe, il est conseillé au gros de vite marquer sous peine de se laisser gagner par le doute. Et quand le but est magnifique, c’est encore mieux.
Bodmer, 28 ans, un des joueurs les plus fins techniquement de l’effectif parisien, n’aime rien tant que marquer des buts superbes. Celui contre Benfica (1-1), en match retour de la Ligue Europa le mois dernier, était du même calibre. Une belle reprise en demi-volée qui avait fait rêver le Parc des Princes quelques minutes.

Il sait aussi faire preuve d’altruisme

Et il y a deux semaines, Bodmer avait également étalé quelques gestes de classe sur la pelouse de Caen, avec notamment une frappe, véritable copier-coller de son but à Angers. Frapper de l’extérieur du pied droit et donner au ballon une trajectoire vicieuse, Bodmer aime à l’évidence ce geste. La preuve? A la 38e minute, il retente, quasiment au même endroit, la même frappe. Mais cette fois, Malicki ne se laisse pas surprendre et détourne. Dès la reprise, Bordmer n’attend que vingt secondes pour tirer à nouveau et… de l’extérieur du droit (46e) !
Mais le buteur d’un soir sait aussi faire preuve d’un altruisme bienvenu. A l’entrée de la surface, au lieu de tenter sa chance, il décale intelligemment Nene sur sa gauche. La reprise du Brésilien ne laisse aucune chance au gardien angevin.
Remplacé à la 82e minute par Bahebeck, Bodmer, qui a déjà remporté une Coupe de France avec Lyon en battant… le PSG en finale, a toujours dit qu’il rêvait de soulever une nouvelle fois le trophée, mais avec le maillot parisien sur les épaules. Si, le 14 mai contre Lille, il reproduit le même match qu’hier soir, il ne sera pas loin de son rêve.


leparisien.fr
Dagoberto
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Clément Chantôme prolonge jusqu’en 2015

Après Mamadou Sakho début mars, Clément Chantôme a prolongé ce jeudi son contrat au PSG. Le milieu de terrain parisien est désormais lié au club de la capitale jusqu’en 2015.

Né à Sens (Yonne), Clément Chantôme rejoint le PSG à 13 ans. Champion de France des moins de 18 ans en 2006, il intègre le groupe professionnel dans la foulée et débute avec les pros à l’occasion du Trophée des Champions, perdu face à l’Olympique Lyonnais (1-1, 6 t.a.b. à 7). Le milieu de terrain réalise une première saison pleine d’espoirs avec 20 matches de Ligue 1 et 7 de Coupe UEFA.

Sa deuxième saison est l’année de la confirmation. Le numéro 20 du PSG gagne sa place dans le onze de départ et contribue grandement aux deux finales disputées par le club de la capitale cette saison. Clément remporte son premier trophée, la Coupe de la Ligue contre Lens (2-1) mais s’incline en finale de la Coupe de France face à Lyon (0-1, a.p.).

Les deux saisons qui suivent sont plus compliquées pour le Parisien. Paul Le Guen puis Antoine Kombouaré préfèrent associer le duo Makelele-Clément au milieu de terrain et Chantôme se retrouve sur le banc, et même en tribune lors de la victoire en Coupe de France 2010 face à Monaco (1-0, a.p.).

La saison 2010-2011 est synonyme de renouveau. Le jeune parisien gagne sa place dans l’entrejeu et participe pleinement au beau parcours du PSG, au point d’être régulièrement cité parmi les potentiels appelés en Equipe de France.

Ce jeudi après-midi, Robin Leproux s’est félicité de la prolongation du numéro 20. « C’était très important car Clément est un joueur formé au club, a affirmé le Président du PSG. Il a progressé considérablement cette saison et a franchi un cap. On s’attend à le voir encore plus fort car on connait son potentiel. Il peut faire partie de ces joueurs emblématiques, qui représentent leur club. Le PSG, c’est son club. »

« C’est une grande fierté pour moi de prolonger avec mon club de cœur, a quant à lui précisé le milieu de terrain du PSG. Je suis donc très content aujourd’hui. J’ai vécu une saison dernière difficile. Cette saison, j’ai réussi à m’imposer en faisant preuve de régularité, ce qui me manquait. Avoir l’opportunité de prolonger est une satisfaction. Signer un nouveau contrat est une énorme joie. Nous avons énormément progressé cette année, et il faut continuer sur ce chemin. »


PSG.fr
HHA
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Comment Nenê a changé

Ces dernières semaines, on parlait davantage de Nenê pour ses difficultés et son individualisme forcené que ses buts en pagaille. Un changement de décor brutal, si l'on se souvient de la première moitié de saison du Brésilien, au cours de laquelle il a inscrit 13 buts lors des 18 premières journées de Championnat. Depuis le 8 janvier et un match de coupe de France contre Lens (5-1), Nenê n'avait plus marqué. Et les résultats du PSG s'en sont ressentis.

Antoine Kombouaré a consacré beaucoup de temps à le réconforter ces dernières semaines. Afin d'éviter que le Brésilien ne soit isolé, l'entraîneur du PSG lui a demandé de simplifier son jeu. Nenê l'a écouté. Il privilégie maintenant le jeu en première intention et les passes intérieures plutôt que les dribbles impossibles, même s'il ne se prive pas, de temps en temps, d'un geste de classe, comme ce coup du sombrero contre Angers. «Il y a des joueurs comme ça, dès qu'ils arrivent sur un terrain, ils pensent qu'ils peuvent régler tous les problèmes, être le sauveur, explique Kombouaré. Il me rappelle David Ginola. Ce sont des mecs attachants, mais à qui il faut savoir dire les choses de temps en temps.»

Outre Kombouaré, Robin Leproux, le président du PSG, et Claude Makele, le capitaine, l'ont recadré. Les autres membres de l'effectif lui ont également renouvelé leur confiance, comme l'explique Grégory Coupet : «Nenê nous a vraiment porté pendant six mois. On a toujours eu confiance. On s'est réunis, on s'est parlé pour lui dire qu'on croyait en lui». Et visiblement, ça a marché


lequipe.fr
Mike
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Rémy prend trois matches !

Loïc Rémy a été suspendu trois matches ferme par la commission de discipline de la LFP ! L'attaquant international français de l'Olympique de Marseille avait giflé le défenseur de Montpellier Abdelhamid El Kaoutari, qui lui a écopé de deux matches ferme. Les deux joueurs seront donc absents de la finale de la Coupe de la Ligue qui se joue samedi au Stade de France, au contraire de Stéphane Mbia dont la suspension ne prendra effet que le 25 avril.

«Je trouve cette sanction anormalement sévère, car il ne s'agissait pas d'un gros incident. La commission de discipline aurait pu prendre en compte l'équité de la fin du championnat. Mais je m'incline devant sa décision, qui interpelle néanmoins sur la gouvernance» de la Ligue, a déclaré Jean-Claude Dassier, président de Marseille. Rémy manquera également les matches de l'OM face à Nice (comme Mbia) et Auxerre. El-Kaoutari, sera également suspendu pour la rencontre prévue à Lyon. Le Rennais Kana-Biyik sera absent contre Monaco et Bordeaux. (avec AFP)

Les décisions

Trois matches ferme:


Loïc Rémy (Olympique de Marseille)

Deux matches ferme:

Abdelhamid El Kaoutari (Montpellier Hérault SC), Jean Armel Kana Biyik (Stade Rennais FC)

Un match ferme + un match avec sursis:

Samuel Souprayen (Stade Rennais FC)

Un match ferme suite à un troisième avertissement dans une période incluant 10 rencontres de compétition officielle (Ligue 1, Coupe de la Ligue, Coupe de France) ou par révocation du sursis. La sanction prend effet à partir de lundi 25 avril à 0h00:

Stéphane Mbia (Marseille), Drissa Diakité (Nice), Julio Nkoulou (AS Monaco), Jean-Jacques Gosso (AS Monaco), Christophe Jallet (Paris Saint-Germain), Victor Hugo Montano (Stade Rennais), Romain Inez (Caen), Dennis Oliech (AJ Auxerre)



SOURCE : L'Equipe.FR
Dagoberto
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Christophe Jallet a prolongé

Vendredi après-midi, Christophe Jallet a prolongé de 2 ans son contrat au PSG. Le latéral droit de 27 ans est désormais lié au club de la capitale jusqu’en 2015.


Arrivé à Paris au mercato 2009, Christophe Jallet s’est vite imposé dans le onze de départ parisien. Arrière droit de formation, l’ancien Lorientais a également démontré ses qualités au milieu de terrain à plusieurs reprises. A la fin de sa première saison, le défenseur était récompensé par un premier trophée : la Coupe de France. Cette saison, « Jaja » a confirmé et disputé pas moins de 46 matches toutes compétitions confondues, inscrivant trois buts au passage.




Christophe Jallet (Défenseur du PSG)

« Je souhaitais m’inscrire dans la durée avec le PSG. C’est chose faite et j’en suis très heureux. Ça marque une reconnaissance du club envers moi et de mon côté le souhait de le lui rendre. Je vis bien à Paris, ma famille aussi. C’est l’un des facteurs qui ont compté. Quand tout le monde est heureux et que l’on réalise des saisons comme cette année, ça donne envie de continuer. »

Robin Leproux (Président du PSG)
« Christophe est quelqu’un de très important dans le jeu du Paris Saint-Germain. C’est un joueur décisif, qui marque des buts et qui a un rôle très important dans le vestiaire. Christophe a du caractère, mais du très bon caractère surtout. C’est un compétiteur exigeant et qui sait rester positif. Cette prolongation s’inscrit dans la volonté du club d’avoir ses cadres solidement implantés et heureux d’évoluer dans un PSG qui progresse. »


PSG.fr
HHA
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Nene est de retour


Nene est en passe de redevenir la solution du PSG. Ce n’est pas tant le but inscrit mercredi à Angers (L 2) en demi-finale de la Coupe de France (3-1) que l’attitude générale qu’il manifeste depuis le début du mois. Le Brésilien va mieux, et cela transparaît dans son jeu. Plus à l’aise techniquement et moins irritable, le gaucher a confirmé son redressement avec deux passes décisives et un but.

Sa frappe sur la barre, juste avant la pause, après un petit jongle, souligne une confiance en hausse. Il ne l’aurait sûrement pas tenté le mois dernier quand certains de ses partenaires pestaient contre ses choix jugés « individualistes », alors que lui-même s’irritait d’être devenu le problème de l’équipe.
A Angers, ses coéquipiers (Hoarau en tête) sont venus le congratuler. Ce geste montre le rôle important joué par ses partenaires dans cette renaissance. Outre Kombouaré qui l’a protégé et recadré, ses coéquipiers — notamment les leaders — ont accompagné ce retour au premier plan. « On s’est réunis, on a parlé et on a lui dit qu’on était à fond derrière lui. Mais que lui aussi devait prendre conscience qu’il avait besoin de nous », explique Grégory Coupet. Une sorte de donnant, donnant qui fait que Nene porte à nouveau le PSG. Ou bien est-ce l’inverse ? « Depuis deux ou trois matchs, on dit qu’il va mieux, mais c’est aussi l’équipe qui va mieux, analyse son agent Christophe Mongai. Nene a été exceptionnel six mois, ensuite un peu moins. Mais il a continué à offrir des passes décisives (NDLR : dix depuis la trêve toutes compétitions confondues), ce pour quoi il a été recruté. Et puis, il n’était pas non plus responsable de la maladresse des attaquants. »

Ce retour au premier plan intervient au meilleur moment pour Paris mais aussi pour le Brésilien, qui rêve toujours d’intégrer la Seleçao. Un mois de mai de feu avec son club et une qualification en Ligue des champions serviraient ses intérêts, mais pourraient aussi exciter la convoitise d’autres clubs. Cependant, son agent est catégorique : « Je peux vous garantir que Nene va rester à Paris (NDLR : son contrat court jusqu’en 2013). Il n’y a aucun problème là-dessus. »


laparisien.fr
psgmat92i
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Un banc en pointillés

A l'image de Jérémy Clément, Peguy Luyindula ou encore Zoumana Camara, certains remplaçants parisiens s'interrogent sur leur avenir avec le club de la Capitale. L'heure du départ a peut-être sonné.

Si Mamadou Sakho, Clément Chantôme et Christophe Jallet ont récemment rempilé, certains joueurs du Paris Saint-Germain ne sont toujours pas fixés sur leur avenir. Un discours qui vaut notamment pour Apoula Edel et Ludovic Giuly, qui seront libres à l'issue de la saison, Grégory Coupet et Claude Makelele ayant eux décidé de mettre un terme à leur carrière. Ainsi que pour quelques éléments en manque de temps de jeu. Alors que le départ du défenseur central malien Sammy Traoré (35 ans), dont le salaire est estimé à 70 000 euros brut (plus des bonus), est acté, Peguy Luyindula (31 ans) a quant à lui fait part de ses envies d'ailleurs.

Sous contrat jusqu'en juin 2012, l'international français ne supporte plus de rester cantonné dans un rôle de remplaçant de luxe (ndlr : quatre titularisations cette saison parmi l'élite). L'ancien joueur de Marseille ou encore de Lyon espère trouver preneur en Premier League où Fulham et surtout West Ham lui avaient fait les yeux doux lors du dernier Mercato. Peguy Luyindula ne sera pas retenu par le club du président Robin Leproux qui se verrait en revanche bien conserver Jérémy Clément (26 ans) en tant que doublure.

Luyindula et Clément partants, Camara s'interroge

Mais l'ex-Lyonnais - qui perçoit actuellement un peu plus de 100 000 euros mensuels - a lui aussi des envies d'ailleurs. Le natif de Béziers est décidé à faire ses valises. Pisté par Lille, Jérémy Clément figure aussi dans les petits papiers de Saint-Etienne qui pourrait par exemple essayer de l'inclure dans un éventuel transfert de Dimitri Payet chez l'actuel quatrième du championnat. Reste le cas de Zoumana Camara (32 ans), titulaire convaincant lors des deux dernières sorties du club entraîné par Antoine Kombouaré (ndlr : contre Lyon et Angers). Libre en juin 2012, « Papus » n'est pas contre une prolongation de contrat. Au contraire.

Mais pour l'instant, son cas n'est pas prioritaire pour les dirigeants parisiens. Suivi par certains clubs allemands, dont le VfB Stuttgart, le numéro 6 commence à se poser des questions. D'autant que le PSG s'active déjà pour mettre la main sur un défenseur central l'été prochain et plus précisément Milan Bisevac (27 ans, Valenciennes). Aujourd'hui, Paris active ses réseaux pour recruter des titulaires en puissance. Mais il va aussi falloir penser à se racheter un banc. Même si les départs de Sammy Traoré, Zoumana Camara, Jérémy Clément ou Peguy Luyindula pourraient permettre d'économiser près de 400 000 euros brut par mois…

Mercato 365

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Euro 2016 : quelle rénovation ?

Ce samedi, Libération consacre une double page aux projets de rénovation des stades dans le cadre de l’Euro 2016. « L’ampleur des travaux n’est pas tant dû à l’augmentation de la capacité des stades, parfaitement dans les normes de l’UEFA pour organiser l’Euro : deux stades de plus de 50 000 places, trois autour de 40 000, quatre d’au moins 30 000. L’essentiel consiste à augmenter les places VIP : lors de l’Euro 2008 en Suisse et Autriche, ces derniers avaient rapporté plus que le spectateur lambda (12 % des recettes, contre 7 %), une grande première. Comme le reconnaît le député (UMP) Bernard Depierre, rapporteur de la loi permettant le financement par les collectivités, “l’UEFA demande des structures d’accueil haut de gamme pour les invités de marque, dont les partenaires financeurs de l’événement”. Les clubs, qui récupéreront les stades rénovés, s’en frottent les mains. “Le taux moyen des places à prestations passera de 4 % à 10 %”, salive déjà la Ligue de foot professionnel. Si Aulas tient autant à son nouveau stade à 15 kilomètres du centre-ville de Lyon, c’est qu’il contiendra 6 200 places VIP, l’antique Gerland plafonnant à 1800. Même le vénérable Geoffroy-Guichard à Saint-Étienne entend tripler son espace premium. À l’Assemblée nationale, l’opposition a dénoncé ces “caprices” de l’UEFA : 5 000 loges, salle de musculation de 150 m2 , des sièges élargis de 4 centimètres pour les fesses des VIP… »

Taillibert fâché avec Colony Capital ?

Après une présentation générale (voir ci-dessus), Libé détaille la rénovation du Parc des Princes : « Il s’agit moins d’agrandir les capacités du Parc (3 000 spectateurs gagnés en enfouissant la pelouse de quelques mètres et en grattant sur la tribune de presse démesurée) que de dégager des espaces commerciaux ou VIP : une rénovation à 100 millions d’euros. Le stade étant classé monument historique, Sébastien Bazin, patron de Colony, a envisagé une couverture du périphérique voisin pour y installer quelques galeries marchandes. Et réussi à se fâcher avec l’architecte historique du Parc, Roger Taillibert, détenteur d’un droit moral, prêt à œuvrer à sa rénovation, mais aujourd’hui très remonté contre les méthodes de Colony. »

PSGMAG
HHA
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Antoine Kombouaré : « Attention à l’euphorie… »

L’entraîneur du PSG n’a qu’une idée en tête : décrocher une troisième victoire d’affilée en L1 pour la première fois de la saison.

Dans quel état d’esprit abordez-vous ce match à Brest ?

Antoine Kombouaré. Depuis le début de saison, on n’a jamais enchaîné trois victoires : c’est le moment de le faire.
Ne nous occupons pas du classement et de l’enjeu. Brest reste sur une victoire face à Rennes et un nul à Lens, il faut être vigilants. Cette équipe est portée par un public fantastique. Nous, on est sur une très bonne dynamique, le plus dur est de rester humbles pour ne pas chuter alors qu’on est en train de relever la tête. Attention à l’euphorie! Je ne peux pas empêcher les joueurs de lire les journaux, de regarder la télé, d’écouter leur entourage familial. Tout le monde a tendance à nous enterrer quand ça va mal et à nous encenser quand ça va bien. Il faut garder la mesure, c’est là où mon travail est important.

Malgré l’accumulation des matchs, êtes-vous désormais physiquement aussi frais que vos concurrents ?

On a eu du mal en février et mars, mentalement on a été en dedans. Depuis, j’ai senti aux entraînements que les joueurs étaient beaucoup mieux et prêts à repartir de l’avant. Cela a coïncidé avec les bons résultats. Même s’il y a un peu de fatigue, les victoires compensent les petits bobos. Les joueurs sont concentrés, très costauds mentalement. Pourvu que ça dure…

Les prolongations de contrat de Jallet et Chantôme vous rassurent-elles ?

C’est un signe fort pour ceux qui doivent rester et ceux qui doivent venir. Garder les meilleurs joueurs fait du PSG un club attractif.

Giuly va-t-il bientôt prolonger ?

Je souhaite qu’il signe. Lui aussi, mais il faut se mettre d’accord et il doit revoir ses prétentions à la baisse.

A cause de la finale de la coupe, votre match à Bordeaux doit être reporté au 18 mai. Cela vous pose-t-il un problème ?

Oui. Avec Rudi Garcia, on est d’accord. On préfère jouer notre match suivant le 25 mai car, s’il y a un résultat positif en finale, on va se coucher tard; alors, jouer trois jours plus tard, c’est dangereux. On a aussi demandé à jouer Monaco - PSG le 7 mai plutôt que le 8 pour être à égalité avec Lille.



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Pourquoi Sakho fait l’unanimité

Mamadou Sakho (à gauche) est devenu cette saison un défenseur central redoutable... et redouté des attaquants adverses (ici Bafetimbi Gomis) qui éprouvent les pires difficultés à le prendre en défaut. Existe-t-il en Europe un défenseur de 21 ans qui, semaine après semaine, fait autant parler de lui? Actuellement, les qualificatifs entourant ses prestations sont épais et solides comme le jeu de Mamadou Sakho, le vice-capitaine parisien.
A chaque match, l’histoire se répète : les attaquants adverses commencent par buter sur les interventions physiques de Sakho avant de tenter, sans grand succès, de contourner l’obstacle.
Et ce scénario devrait vite se teindre en bleu. Avec la blessure au genou de Philippe Mexès, il est probable que Laurent Blanc, le sélectionneur national, titularisera le Parisien pour le Biélorussie - France du 3 juin, qualificatif pour l’Euro 2012.

Il est couvert d’éloges
« Sur ses derniers matchs, c’est le meilleur défenseur de L1, reconnaît son coéquipier Clément Chantôme. Il est dur sur l’homme, il gagne tous ses duels, il a une bonne relance, c’est un meneur. En match, il ne fait pas semblant : il est là pour casser l’adversaire sans faire de faute. » Avant PSG - Lyon (1-0), Bernard Lacombe, le dirigeant lyonnais, confiait, à sa façon, son admiration pour les qualités physiques hors norme de Sakho : « Il me plaît car il aime la chair! » Le Marseillais Loïc Rémy est de ceux qui ne se réjouissent pas à l’idée de l’affronter sur une pelouse : « Physiquement, il est au-dessus du lot, constate-t-il. Il ne craint pas les duels et il fait vraiment mal. Bon, moi, il ne m’a pas encore chopé! (Sourires.) » Même Philippe Mexès, qui l’a côtoyé lors des derniers rassemblements des Bleus, lui tresse des lauriers. « Il est super jeune, mais il a énormément de talent, souligne le Romain. Il apprend vraiment très vite. Ce n’est d’ailleurs pas pour rien qu’il joue en bleu. »

Il a apuré son jeu
En réalité, Sakho n’a pas beaucoup musclé son jeu. Il s’est contenté de le simplifier et de gommer une mauvaise habitude. « Avant, il se permettait des gestes techniques et des relances superflues, explique un de ses proches. Maintenant, il se concentre sur l’essentiel et il évite les erreurs qui mettaient l’équipe en danger. » Alain Roche, le responsable du recrutement du PSG et ex-défenseur central international, apprécie en connaisseur. « Contre Lyon, il n’a fait qu’une faute, analyse-t-il. Il se place mieux, il anticipe mieux, il se déplace avec beaucoup d’intelligence; il sait qu’il y a des zones où il ne faut pas s’engager, il a un mental impressionnant. Un défenseur est là pour gagner des duels et Mamadou entre sur le terrain comme sur un ring de boxe. »

Il écoute les autres
A force de brûler les étapes et de prendre de l’avance, Sakho n’avait peut-être pas pris le temps d’écouter les conseils de ses coéquipiers. Très à l’aise avec les joueurs de sa génération, il éprouvait plus de difficulté à s’ouvrir aux anciens. Moins timide et plus mature, il y arrive désormais. « Il est agréable, reconnaît Sylvain Armand, son coéquipier dans l’axe. Il discute plus facilement avec les autres. Mamadou arrive à demander des conseils. Avant, il était plus jeune, plus renfermé et plus insouciant. »

Il veut marquer le club
Si Sakho est conscient que son destin l’emmènera dans quelques années dans un grand club européen, il estime que son histoire avec le PSG est loin d’être finie. Sans jamais l’avouer, il a toujours rêvé de devenir une idole du Parc. Et l’annonce, par Kombouaré, qu’il sera le capitaine du PSG la saison prochaine l’a touché, voire libéré. Sakho a compris qu’il devra être un leader également en dehors du terrain. De fait, cette nouvelle a déjà rejailli sur ses prestations. « Sa carrière s’annonce belle, note Alain Roche, car c’est quelqu’un d’ambitieux. Il n’oublie pas d’où il vient, c’est une référence pour le club. »


leparisien.fr
HHA
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Le PSG limite les dégâts

Menés 2-1, privés de Coupet sorti sur blessure, les Parisiens ont arraché un point à la 87eminute. Ils restent en course pour la Ligue des champions.

« La boulette! La boulette! » Précédé par sa réputation, Edel est accueilli par les railleries des Ultras brestois. On joue depuis trente-quatre minutes. Paris, plus fort que son hôte, maîtrise la partie et mène 1-0 grâce à un coup franc de Bodmer. Ressentant une douleur en bas du dos, Coupet cède sa place. Deux minutes plus tard, Edel exauce les vœux du public du stade Francis-Le-Blé et commet une faute grossière sur Larsen Touré.
Le penalty est indiscutable. La faiblesse du gardien camerounais aussi. On ne compte plus le nombre de points qu’il a coûtés. Alors que son équipe avait une chance unique de prendre la troisième place, ses errements ont inversé le cours d’un match très bien engagé. Sans un but inespéré de Kantari contre son camp à la 87e minute, Paris aurait replongé dans le doute. Finalement, les dégâts sont limités. Ce matin, l’équipe de Kombouaré possède le même nombre de points que Lyon et deux de plus que Rennes, qui a chuté à Monaco. « Franchement, après avoir battu Lyon et Angers, j’aurais signé tout de suite pour un match nul à Brest, clame le coach parisien. On savait que ce ne serait pas facile, Rennes avait perdu ici. » Mais vu la tournure des événements, Paris peut réellement nourrir des regrets. Personne n’accablera Edel. « Ce n’est pas de sa faute, c’est de la nôtre », a plaidé Makelele en bon capitaine au micro de Canal +.

Chantôme leur a manqué

« Ce n’est pas évident d’entrer comme ça pour un gardien, sans s’échauffer, ajoute Kombouaré. J’aurais voulu voir ses partenaires mieux défendre pour ne pas l’exposer. Mais, là, la défense a été en dessous. La clé, c’est toujours d’être solide défensivement pour ne pas donner confiance à l’adversaire. »
A partir de l’égalisation brestoise, Paris n’a pas été rayonnant. L’absence de Chantôme (qui a reçu un coup sur le tendon d’Achille, samedi à l’entraînement) s’est cruellement fait ressentir dans l’entrejeu. Sans fil conducteur, l’équipe de la capitale est passée à l’attaque de façon désordonnée. Son seul mérite est de ne jamais avoir abdiqué. « Ce genre de match, on l’aurait perdu il n’y a pas si longtemps, estime Kombouaré. On a été forts. On s’accroche, c’est de bon augure. »
Mercredi soir, les Parisiens jetteront un œil sur le match en retard entre Lyon et Montpellier. Le duel à distance pour accrocher la troisième place qualificative pour la Ligue des champions se poursuit et tous les espoirs sont encore permis pour le PSG. Surtout si Grégory Coupet rejoue dès samedi prochain au Parc contre Valenciennes.



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Les efforts d’Hoarau ont fini par payer

Antoine Kombouaré avait dû se priver de Chantôme et relancer Clément à sa place. Le changement se passait sans dommage quand Edel est entré sur la pelouse…

2 EDEL Il remplace Coupet, blessé au bassin (34e) et jusque-là irréprochable. Il ne lui faut que quelques minutes pour concéder un penalty. Même s’il le détourne ensuite dans les pieds de Touré, cela n’excuse rien. Et le deuxième but brestois lui passe entre les jambes… Hier, c’était le maillon faible du PSG.

5,5 JALLET Il n’a pas hésité à foncer tête baissée dans son couloir droit, ce qui lui permet notamment de délivrer un joli centre pour Hoarau, un peu à la peine en fin de match devant Lesoimier.

6 ARMAND Il n’y a vraiment pas grand-chose à lui reprocher. Toujours bien placé et lucide dans la lecture des déplacements brestois.

5,5 SAKHO Son engagement lui permet d’obtenir le coup franc à l’origine du but de Bodmer. Mais, défensivement, il a offert une prestation moins dense qu’à l’accoutumée. Toujours fort dans les airs mais moins concentré avec le ballon.

5,5 TIÉNÉ Sa frappe futée et puissante (25e) et son centre pour le but d’Hoarau (87e) récompensent un match correct. Même si l’Ivoirien est coupable sur le deuxième but. Averti (27e).

4,5 MAKELELE Plutôt correct dans sa première demi-heure, le capitaine parisien a ensuite souffert devant la vitesse des Brestois. Enrhumé par Lesoimier (31e) et bien trop lent devant Grougi (45e + 1).

4,5 CLÉMENT Sa frappe (24e) est trompeuse sur son réel culot offensif. Hormis cela, il n’a pas su faire le liant entre la défense et l’attaque. Remplacé par Bahebeck (63e).

4 GIULY Avec un centre (41e) et une frappe croisée (81e), son bilan est terne. Malgré sa volonté, il a perdu presque tous ses duels. Replacé en deuxième attaquant, il n’a pas pesé.

5,5 BODMER Comme à Angers, c’est lui qui débloque le PSG grâce à un coup franc parfaitement tiré. S’il a joué par à-coups, l’ex-Lillois n’a pas assez illuminé le jeu. Une belle frappe au-dessus (45e + 2) et un coup franc copié-collé du premier but mais à côté (67e). Remplacé par Erding (78e).

5,5 NENE Il talonne le coup franc pour Bodmer et semble toujours susceptible de faire la différence tout seul. Mais il ne l’a jamais faite.

5,5 HOARAU Le longiligne attaquant a perdu beaucoup de ballons mais n’a jamais renoncé. Victime d’un méchant coup de coude de Kantari (70e), qui mériterait le comité de visionnage, il se venge en forçant ce dernier à marquer contre son camp (87e).


A BREST, le mental et la générosité sont appréciables. Mention spéciale à Roux et Lesoimier dans ce domaine.

4 M. CHAPRON, l’arbitre, ne fera pas taire ses détracteurs. Juste avant le penalty brestois, il oublie de siffler une faute sur Nene.


leparisien.fr


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Coupet devrait revenir vite

Blessé en bloquant un tir et remplacé par Apoula Edel à la 35e minute de Brest-PSG (2-2), dimanche, Grégory Coupet «souffre d'un dérangement de l'articulation sacro-iliaque» (dans le bas du dos, Ndlr), a expliqué le docteur du Paris-SG, Éric Rolland. «Il sera sous traitement pendant quarante-huit heures. A priori, ce sera une indisponibilité très courte.» Le club parisien, dont Coupet est redevenu le gardien n°1, recevra Valenciennes, samedi prochain au Parc des Princes. Après la prestation calamiteuse d'Edel (un penalty provoqué et un deuxième but où le ballon lui passe entre les jambes), le staff parisien prie sans doute pour que le "doc" dise vrai...


lequipe.fr
Golazo
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Et pourtant, Edel va prolonger...

À nouveau passé à côté à Brest (2-2), dimanche, Apoula Edel, le gardien n°2 du Paris-SG, annonce qu'il va prolonger à Paris. Dès cette semaine ?

Apoula Edel, entré en jeu à la place de Grégory Coupet, blessé, à la 35e minute de Brest-PSG (2-2), dimanche, n'a pas seulement présenté des excuses pour ses boulettes. Auteur de nouvelles erreurs pénalisantes pour son équipe (L'Equipe le note 3, lundi), le gardien arméno-camerounais a également assuré après la rencontre qu'il allait prochainement prolonger dans le club de la capitale. «Je vous l'annonce, je reste à Paris.»

En fin de contrat en juin prochain, Edel devrait signer une prolongation de trois ans. Il a récemment donné son accord au club et pourrait signer cette semaine. Avec une belle revalorisation salariale à la clé, jusqu'à deux fois ce qu'il perçoit actuellement. Si elle se confirme, la prolongation d'Edel suivrait de près celles de Christophe Jallet, Clément Chantôme et Mamadou Sakho.

romano
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PSG: Kombouaré forcé de partir ?
Antoine Kombouaré ne sait pas encore si son avenir passe par le PSG. L'entraîneur parisien a avoué ses doutes ce lundi dans une interview accordée à RMC. "Aujourd'hui je suis très heureux à Paris, on va tout faire pour réussir une fantastique fin de saison. Si un nouveau repreneur arrive avec son équipe, je prendrai mes affaires et je m'en irai. Personnellement, j'ai envie de poursuivre l'aventure et de permettre au club de franchir un cap. On n'est pas très loin, à condition d'avoir les moyens et de travailler dans la continuité. Mais dans 90% des cas, un investisseur arrive avec son équipe..." Antoine Kombouaré est également revenu sur l'affaire Taiwo: "Si demain un de mes joueurs se permettait d'insulter les supporters de Marseille, je monterais au créneau. C'est inadmissible. On a besoin de montrer une autre image du football."


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