SOS racisme va déposer trois plaintes contre des supporteurs du PSG

L'association SOS Racisme a annoncé mardi qu'elle allait déposer trois plaintes "globales" à Paris, Lille et Lyon contre des supporteurs du PSG pour "injures raciales" et "violences à caractère racial", lors d'une conférence de presse.

A trois jours de l'ouverture du Mondial en Afrique du Sud, le pays de la lutte contre l'apartheid, l'association a voulu délivrer un message en se constituant aux côtés de certaines victimes, selon son président Dominique Sopo.

Elle a pu identifier une vingtaine de supporteurs, responsables de ces infractions et membres de groupuscules proches de l'extrême droite: 10 à Paris, 9 à Lyon et 3 à Lille, a précisé son avocate Emilie Perrier.

"Le foot est gangrené par le racisme au point que le public est devenu réticent à se rendre dans les stades", a déploré M. Sopo.

Les injures visées sont appliquées à d'autres supporteurs du PSG "en raison de leur appartenance à une nation, à une ethnie ou de leur apparence physique", a remarqué l'avocate.

Certaines victimes ont été contraintes par la menace de renoncer à leurs plaintes après avoir été identifiées par les supporteurs, a déploré l'avocate, en précisant que les menaces se sont traduites par des tags sur les boîtes aux lettres et aux alentours de la résidence.

Lors de la conférence de presse, SOS Racisme a diffusé des images de violences qui lui ont permis d'identifier leurs auteurs. "La justice peut les identifier et les sanctionner par rapport à la gravité des faits", a souhaité Me Perrier.

Parmi les auteurs des violences identifiés par SOS Racisme figurent des "hooligans historiques" d'une quarantaine d'années ou de jeunes étudiants proches de l'UNI (Union nationale inter-universitaire) "qui essaient de lancer des mouvements du type Renouveau français", selon l'avocate.

Foot - L1 - PSG - Makelele prolonge (officiel)

Claude Makelele a annoncé samedi, en direct sur Canal +, qu'il jouerait bien une saison de plus au Paris-SG. L'ancien international âgé de 37 ans, qui hésitait jusque-là entre arrêter à sa carrière et poursuivre encore un peu, a finalement tranché. Le projet de son président Robin Lepoux, conjugué à son de continuer au plus haut niveau, ont fait la différence. «Je suis soulagé, a-t-il déclaré, parce que je crois en ce club. Il va y avoir un recrutement important et l'objectif est intéressant : redonner une place importante au club en France. J'adhère aux ambitions du coach et du club.»

Makelele: «J'ai reçu des garanties»


Samedi, Claude Makelele a officiellement prolongé d'un an son contrat avec le PSG. A 37 ans, le capitaine parisien a donc décidé de repartir pour une dernière saison, après avoir reçu l'assurance de la part d'Antoine Kombouaré et de ses dirigeants que des renforts d'expérience et d'envergure allaient rejoindre la capitale ceté été. «Ils m'ont expliqué qu'ils voulaient vraiment que je fasse partie d'une nouvelle aventure. Ils ont l'intention de former une bonne équipe, avec des joueurs d'expérience, a expliqué Makelele à L'Equipe, dimanche. J'ai reçu des garanties sur ce point.» Pas question en effet pour l'ancien joueur de Chelsea de s'embarquer dans une nouvelle galère : «Je ne voulais vraiment pas revivre une saison comme celle que nous venons d'achever. Mais là, je suis prêt à remettre le bleu de chauffe. J'ai encore l'énergie pour donner un coup de main. D'ailleurs, j'ai dit au coach : "Je serai à 200%".»

Pour celui qui a disputé 36 matches toutes compétitions confondues en 2009-2010, l'idée d'un calendrier aménagé a été évoquée. Lui assure que «ce sera au coach d'en décider». Mais Claude Makelele espère tout de même que la concurrence sera plus étoffée que cette saison. «Au départ, l'entraîneur pensait donner plus de temps de jeu aux jeunes, mais la situation est devenue trop critique pour prendre des risques et il a préféré s'appuyer sur les joueurs d'expérience, explique-t-il. J'ai puisé dans mes réserves pour tenir jusqu'au bout. Cela aurait été bien que la génération qui arrive puisse prendre le relais, mais la saison était vraiment trop compliquée. C'est pour ça que j'avais besoinde sentir que le club allait se renforcer. Parce que je ne vais quand même pas continuer comme ça jusqu'à quarante ans...»

Les décisions de la DNCG

La Commission de Contrôle des Clubs Professionnels de la DNCG a pris les décisions suivantes à l'issue des auditions qui se sont déroulées entre le 26 mai et le 3 juin 2010 :

Avis favorable au statut professionnel, encadrement de la masse salariale et des indemnités de mutations :
Evian-Thonon-Gaillard FC
FC Istres
Stade de Reims
ESTAC

Encadrement de la masse salariale et des indemnités de mutations :
RC Lens

Mise en délibéré :
Angers SCO
Grenoble Foot 38
Le Havre AC
FC Metz
FC Nantes
Paris SG

Rétrogradation en CFA :
SC Bastia
FC Gueugnon

Pas de commentaires particuliers :
Olympique Lyonnais
Olympique de Marseille
Tours FC

Le PSG fête ses 40 ans

Le PSG a 40 ans aujourd’hui ! En effet, le 17 juin 1970 le protocole d'accord est signé entre l'association Paris Football Club et le Stade Sangermanois. Ce jour, on décide même que la cotisation annuelle à verser pour être souscripteur s'élèvera à 35 francs.

Le programme du PSG avant la reprise du championnat début août :
- Reprise de l’entraînement au Camp des Loges, jeudi 1er juillet (9h30)
- Stage de préparation à Aix-les-Bains, du 6 au 15 juillet
- Match amical : Evian TG - PSG à Genève, samedi 10 juillet (19h)
- Match amical : Sporting- PSG à Annecy, mercredi 14 juillet (20h30, Canal+)
- Match amical : FC Malines - PSG à Arras, samedi 17 juillet (19h)
- Match amical : Legia Varsovie - PSG, samedi 24 juillet (20h, Canal+)
- Trophée des Champions : Marseille - PSG à Radès, mercredi 28 juillet (20h45, M6)
- Tournoi de Paris : PSG-AS Roma ou PSG-Porto, samedi 31 juillet (19h, Canal+)
- Tournoi de Paris : Roma ou Porto ou Bordeaux, dimanche 1er août (19h, Canal+)

Tournoi de Paris : Le programme


A l'occasion des 40 ans du PSG, le Parc des Princes accueille le Tournoi de Paris les 31 juillet et 1er août 2010. Dans son enceinte mythique, Paris reçoit l'AS Roma, le FC Porto et les Girondins de Bordeaux.

Samedi 31 juillet 2010
16h45 : AS Roma - Girondins de Bordeaux
19h00 : PSG - FC Porto

Dimanche 1er août 2010
16h45 : FC Porto - Girondins de Bordeaux
19h00 : PSG - AS Roma

« Pas d’autre solution que d’investir »
SIMON TAHAR président de l’association du PSG


Ancien patron du PSG pendant quelques semaines à la fin de la saison 2007-2008, Simon Tahar est toujours le président de l’association et un administrateur du club. Il tire le bilan de cette saison, évoque la suivante et la nécessité de relancer l’équipe professionnelle.

Quel bilan faites-vous de la saison des équipes parisiennes du centre de formation ?
Simon Tahar. On a fait des efforts au niveau de l’association et de la formation en matière d’investissements.
On a une trentaine d’équipes et la plupart ont été en tête de leurs compétitions. Les U 17 (moins de 17 ans) ont gagné leur championnat, les U 19 ont été battus en finale.

Comme les garçons, les filles ont gagné la Coupe de France… Quel est votre projet pour l’équipe féminine parisienne ?
On a obtenu des résultats puisque l’on termine 3es du championnat et que l’on a gagné la coupe. Et en plus en dominant Lyon en demi-finale. Leur parcours est formidable. Notre ambition est de remporter le titre d’ici à 2012 et de nous qualifier pour la Ligue des champions. Notre projet s’appuie sur une dynamique sportive, mais aussi sociale. On aide les joueuses à s’insérer socialement ou on les accompagne dans leurs études. C’est aussi pour cela qu’elles se sentent bien au club.

Que faudrait-il faire pour améliorer la situation chez les pros ?
On a beaucoup souffert d’instabilité aussi bien à la tête de l’équipe qu’à la tête du club. Or, pour construire, il faut de la stabilité, c’est une condition fondamentale. Ensuite, il faut certes des joueurs de qualité mais il faut aussi reconstituer les valeurs et l’état d’esprit de ce club, qui ont fait sa force. Et enfin il faut des moyens. Il n’y a pas d’autre solution que d’investir. Je suis sûr que Sébastien Bazin en est convaincu et je lui fais confiance pour aller dans ce sens. Mais il faut le respecter. Ce n’est pas en l’insultant ou en demandant son départ comme l’ont fait des supporteurs la saison dernière qu’on lui montre du respect.

Que pensez-vous du plan sécurité ?
Il est unique et historique mais à la mesure de la gravité de la situation. On ne pouvait pas rester comme ça. Ce plan est un acte responsable de la part du club et de sa direction, je le soutiens totalement. On doit tous être derrière car il doit réussir.

Les travaux vont démarrer dans les virages du Parc des Princes

Dans le cadre du plan de sécurité du PSG, dévoilé dans nos éditions du 8 mai, des travaux vont avoir lieu dans les virages Auteuil et Boulogne du Parc des Princes. Ils démarreront après le concert de Green Day prévu samedi soir. Les parties hautes de ces deux tribunes vont être divisées, verticalement, en trois. Les basses, comme ça existe déjà côté Boulogne, en deux.

Ces réaménagements ont pour but d’empêcher les fans de se regrouper sauvagement et de changer de place à leur guise, comme c’était le cas par le passé, dans ces deux coursives populaires. Ils visent également à pré- venir d’éventuels incidents dans ces secteurs.
Des réflexions sont par ailleurs menées pour sécuriser les accès à ces différents secteurs. Pour rappel, dans les tribunes basses des deux kops ainsi qu’en K et A, les places seront attribuées de façon aléatoire et ouvertes à tout le monde. Dans les parties hautes, un contingent de tickets sera affecté aux familles, le reste sera distribué sous forme d’invitations par la Fondation PSG.
L’annonce de ce projet de sécurité, et notamment ses deux mesures phares — la fin des abonnements dans les deux kops et un placement aléatoire des spectateurs à ces endroits —, avait été mal accueillie par les fans parisiens et laisse craindre différents problèmes pour la saison prochaine

Les décisions de la DNCG
La Commission de Contrôle des Clubs Professionnels de la DNCG a pris les décisions suivantes à l'issue des auditions qui se sont déroulées entre le 10 juin et le 17 juin 2010 :

Avis favorable au statut professionnel :
Amiens SC
EA Guingamp

Encadrement de la masse salariale et des indemnités de mutations :
Angers SCO
US Boulogne CO
Le Havre AC
Le Mans FC
FC Metz
FC Nantes

Mise en délibéré :
AC Arles-Avignon
OGC Nice
RC Strasbourg

Aucune mesure :
AC Ajaccio
AJ Auxerre
FC Girondins Bordeaux
Stade Brestois
La Berrichonne Châteauroux
Clermont Foot Auvergne
Grenoble Foot 38
Stade Lavallois
LOSC
AS Monaco FC
AS Nancy Lorraine
Nîmes Olympique
Paris SG
Stade Rennais FC
AS Saint Etienne
CS Sedan Ardennes
FC Sochaux-Montbéliard
Toulouse FC
Valenciennes FC
Vannes OC

Une tribune Philippe-Séguin ?

Bertrand Delanoë, le maire de Paris, a proposé d'attribuer le nom de Philippe Séguin à l'une des tribunes du Parc des Princes.

«En février dernier, le Conseil de Paris a émis le voeu qu'une tribune du Parc des Princes porte le nom de Philippe Séguin. L'amour du sport et de ses valeurs, la fraternité, le sens de l'effort et la compétition pacifique aura été l'une des constantes de la vie engagée de Philippe Séguin, a déclaré dans un communiqué celui qui s'était opposé à Philippe Séguin lors de la campagne municipale de mars 2001. Il vouait notamment une passion au football et suivait attentivement les prestations de son équipe fétiche, le Paris Saint-Germain. (...) C'est pourquoi j'ai proposé aux gestionnaires du Parc des Princes, au maire du XVIe et au président du groupe UMP au Conseil de Paris l'idée d'attribuer à l'une des tribunes de ce stade le nom de Philippe Séguin, dès la prochaine saison.»

Ce sera, selon lui, une façon pour Paris «d'inscrire dans sa trame le nom d'un grand serviteur de l'Etat, qui a consacré sa vie à la défense des principes fondateurs de la République». Philippe Seguin, ancien président de la Cour des comptes, est décédé le 7 janvier dernier. (Avec AFP)

Reprise sous le signe de l’incertitude

La saison commence comme elle avait terminé. Après cinq semaines de vacances, les joueurs parisiens reprennent ce matin le chemin du camp des Loges, avec toujours autant de doutes et bien de peu certitudes.

Une seule nouvelle recrue. L’année dernière, le PSG avait repris l’entraînement avec dans ses rangs déjà deux renforts (Erding, Coupet), tandis que Christophe Jallet était en approche.
Cette année, Mathieu Bodmer sera le seul nouveau visage. L’ex-Lyonnais, 27 ans, doit signer dans les prochaines heures un contrat de trois ans. Il pourrait être présent aujourd’hui ou demain. Les autres dossiers sur lesquels planchent les dirigeants parisiens (Nenê, Tiéné pour le flanc gauche, Basa, Gallas ou Bisevac pour la défense) sont bien loin d’être bouclés. Faute de liquidités ? Selon une source proche du club, le club disposerait « bientôt » d’une rentrée d’argent. Il serait temps. En juin, Sébastien Bazin avait en effet convaincu Claude Makelele de poursuivre l’aventure un an de plus en lui promettant trois joueurs de haut niveau dès cet été. Pour l’instant, rien ne se profile.

Plusieurs joueurs veulent partir. En ce début de saison, le PSG compte 27 joueurs, dont la future nouvelle recrue, Mathieu Bodmer, les quatre jeunes Areola, També, Makonda et Kamghain ainsi que les retours de prêts, Rothen et Arnaud. Un effectif dont les désirs diffèrent. Chantôme, Sankharé et Sessegnon n’ont qu’une seule idée en tête : partir. Les deux premiers ont un bon de sortie, pas le dernier. Armand, Clément et Hoarau réfléchiraient aussi à quitter le club. Seul le Réunionnais sera retenu, pas les deux autres. Enfin, il y a ceux dont le club ne veut plus mais qui ne partiront qu’à certaines conditions (Giuly, Kezman, Rothen). Ces derniers ne s’en iront pas sans négocier leur dernière année de contrat. Et ce n’est qu’un début. Car si aucun renfort de taille ne pointe son nez dans les prochaines semaines, d’autres Parisiens pourraient manifester un désir d’ailleurs.

Déjà des tensions ? En juin dernier, l’arrivée d’Antoine Kombouaré à la tête de l’équipe avait suscité beaucoup d’espoirs. Mais un an après, à l’issue d’une saison bien médiocre (13e), le crédit du Kanak s’est effrité. Certes, il n’est pas le seul en cause. Mais ses méthodes de management comme ses coups de gueule en ont froissé plus d’un dans le vestiaire. Le technicien peut toujours compter sur le soutien sans faille de Claude Makelele. Mais d’autres se posent des questions.

Stage, matchs amicaux et Trophée des champions

Mardi prochain, le PSG partira en stage en montagne à Aix-les-Bains (Savoie) jusqu’au 15 juillet. A cette occasion, Paris affrontera Evian, le 10 juillet, puis le Sporting Portugal, le 14. Avant le Trophée des champions, qui aura lieu le 28 juillet contre l’Olympique de Marseille à Tunis (Tunisie), deux autres matchs amicaux sont prévus contre Malines (club belge, le 17 juillet) ainsi que contre Legia Varsovie (club polonais, le 24 juillet).

Pour clôre sa préparation estivale, le club de la capitale affrontera Porto (L 1 portugaise) et l’AS Rome (L 1 italienne) le 31 juillet et le 1er août lors du Tournoi de Paris, au Parc des Princes.

Peu de réabonnements pour l’instant

C’est l’autre incertitude de la saison. A quoi ressembleront les tribunes du Parc des Princes cette année ? La campagne de réabonnement a débuté depuis quelques jours. Mais les supporteurs du PSG ne sont guère nombreux à s’être manifestés. Certes, le club commence tout juste à communiquer, avec d’ailleurs plus de trois semaines de retard par rapport à la saison dernière.
Des mails d’information devraient être envoyés dans les prochaines heures aux supporteurs tandis qu’un courrier, évoquant les tarifs, devrait leur parvenir aujourd’hui ou demain. Mais de nombreux fans hésitent encore à renouveler leur engagement.
En vertu du plan de sécurité mis en place par le PSG, ceux qui souhaitent rester dans les kops Auteuil et Boulogne ainsi que dans les quarts de virage (environ 13 000 personnes occupaient ces places la saison dernière) ne peuvent plus s’abonner. Ils doivent acheter leur billet à chaque match et accepter le « placement aléatoire ». Pour éviter tout débordement, ces virages seront compartimentés. Les travaux ont commencé.
Mais certains supporteurs craignent malgré tout des incidents et sont donc frileux à l’idée de s’installer dans ces secteurs. Ils peuvent prendre un abonnement en latérales ( environ 7 000 abonnés l’année dernière), mais ils devront alors débourser deux à trois fois plus. Du côté du PSG, on ne se montre guère inquiet. « On a reçu de nombreux appels de supporteurs et d’entreprises qui nous ont apporté leur soutien et qui se disent prêts à venir au Parc », indique-t-on au club. De nombreux fans devraient toutefois attendre les premiers matchs du mois d’août avant de se décider.

Rothen et Sankharé écartés

Le Paris Saint-Germain a repris le chemin de l'entraînement ce jeudi matin au Camp des Loges. Mais sans recrue. Mathieu Bodmer n'a toujours pas signé. «Il reste encore quelques détails à régler (ndlr : liés aux bonus), a expliqué Antoine Kombouaré. J'espère qu'il va vite arriver (ndlr : l'affaire pourrait être bouclée vendredi). Mon idée est de l'utiliser comme milieu de terrain.»

D'autres absences étaient à déplorer. Claude Makelele, qui a prolongé d'une saison son bail parisien, ne retrouvera ses coéquipiers que mardi prochain. Quant à Jérôme Rothen, de retour de prêt à Ankaragücü (Turquie), et Younousse Sankharé, ils étaient présents, mais se sont entraînés à l'écart. «Ils (Sankharé et Rothen) ne font pas partie de mes plans», a simplement indiqué l'entraîneur parisien. En revanche, Antoine Kombouaré a convié les jeunes Alphonse Aréola et Adama Touré à cette reprise. Avec O.B., au Camp des Loges

Areola troisième gardien du PSG

Le jeune gardien parisien Alphonse Aréola, qui avait déjà pris part à plusieurs séances d'entraînement avec le groupe professionnel la saison dernière, sera le troisième gardien du PSG cette saison, comme l’a confirmé Antoine Kombouaré en conférence de presse.

Antoine Kombouaré
« Il y a deux jeunes joueurs qui rejoignent l’effectif dès ce matin, Adama Touré et Alphonse Aréola. Alphonse sera donc notre troisième gardien cette saison. »

A. Kombouaré : « Démarrer fort »
Conf' du coach | 01/07/10 | 15:30

Après la première séance d’entraînement de la saison, l’entraîneur parisien Antoine Kombouaré a évoqué la reprise du groupe professionnel et la prolongation de contrat de Claude Makelele.
Coach, comment les vacances se sont-elles déroulées ?
« Elles ont été très bonnes et reposantes. On est prêt à attaquer la saison. On a fait des bilans et le staff technique a pu travailler lors de la semaine aux États-Unis, avec une série d’entretiens. Nous avons vécu pendant une année ensemble. L’idée est de ne pas répéter les erreurs et tout faire pour progresser et réaliser la meilleure saison possible. »

Comment s’est passée la première séance de la saison ?
« On a fait un footing puis du renforcement musculaire. Nous travaillons pour monter la meilleure équipe et nous ferons tout pour réaliser une grande saison. La préparation est faite pour que l’on soit prêt pour le début du championnat. On a envie d’être prêt tout de suite et de démarrer fort la saison. C’est important. »

Jérôme Rothen et Younousse Sankharé ne se sont pas entraînés avec le groupe ce matin…
« C’est un choix personnel. Je ne compte pas sur eux. Ils ont émis le souhait de partir. C’est un choix sportif. Ils ne rentrent pas dans mes plans, tout simplement. Ils s’entraînent donc à part. »

Qu’en est-il des éventuelles recrues ?
« Mathieu Bodmer est sur la liste d’attente. J’espère que cela va se concrétiser aujourd’hui (jeudi). Le marché est compliqué parce que beaucoup de clubs souhaitent vendre avant d’acheter. On a du temps devant nous. J’espère qu’on aura les recrues le plus vite possible. Ce qui est important, c’est que les joueurs restent concentrés sur le travail parce qu’il y a souvent un gouffre entre tout ce qu’il se dit et ce qu’il se passe. Je souhaite trois joueurs supplémentaires, avec Mathieu Bodmer. »

Êtes-vous satisfait de la prolongation de Claude Makelele ?
« C’est une satisfaction car on a pu compter sur ses qualités la saison dernière. Il a été très costaud. Je suis content de le voir prolonger et repartir pour une saison. Il sera mon relais auprès le groupe. Pour la compétition, ce sera en fonction de la répétition des matches et de comment il récupérera. »

Deux joueurs du centre de formation se sont entraînés avec le groupe pro…
« Deux jeunes intègrent l’effectif pro, Alphonse Aréola et Adama Touré. Alphonse sera notre troisième gardien cette saison. »

LP/VG

ANTOINE KOMBOUARE : « L’idéal, c’est quatre joueurs »
Laurent PICAT
Au Camp des Loges

jeudi 01 juillet 2010 - 17h01
Pour sa première conférence de presse de la saison, Antoine Kombouaré a surtout évoqué le recrutement du Paris Saint-Germain. L’entraîneur parisien, qui doit composer avec les envies de départ de certains, souhaite voir arriver quatre nouveaux joueurs.

Antoine Kombouaré, avez-vous repensé pendant vos vacances à ce qui n’a pas fonctionné la saison dernière ?
Bien avant la fin des vacances. On a passé une semaine aux Etats-Unis pour travailler au niveau du staff technique et préparer les entretiens avec les joueurs. Oui, on a pensé à pas mal de choses. On part maintenant avec une saison de vécu ensemble. L’idée, c’est d’essayer de ne pas répéter les mêmes erreurs. C’est l’un des critères pour s’améliorer et réaliser la meilleure saison possible.

Quel vont être vos objectifs ?
C’est un peu compliqué de parler des objectifs aujourd’hui. J’attends de savoir l’effectif que je vais avoir. Avec des recrues, ce sera plus facile d’envisager les objectifs dans deux semaines.

Quelles ont été les erreurs de la saison dernière selon vous ?
Des erreurs dans le travail au quotidien, des matchs qu’on n’a pas réussis… Quand on finit treizième, c’est qu’on n’a pas fait une bonne saison.

Quelles sont les recrues que vous souhaitez ?
J’ai dressé une liste. Il y a déjà Mathieu Bodmer qui est sur la liste d’attente. J’espère que cela va se concrétiser aujourd’hui (ndlr : jeudi). Et puis d’autres joueurs. Mais vous savez tous que le marché est compliqué. Beaucoup de joueurs ont envie de partir. Il y a des joueurs qui veulent rester. Et les clubs veulent vendre avant de pouvoir acheter. J’espère simplement qu’on aura nos recrues le plus vite possible.

« Des joueurs qui veulent partir »

Avant les vacances, il avait été évoqué une enveloppe assez conséquente. Qu’est devenue cette enveloppe ?
C’est vous qui aviez évoqué cette enveloppe. Si c’était sorti de la bouche de l’actionnaire, ça m’aurait fait plaisir mais ce n’est pas le cas. Moi, je ne peux pas parler de l’enveloppe et aborder ce sujet ne m’intéresse pas. Si elle est de 15 M€, c’est bien mais si elle est de 5 M€, c’est bien aussi. Le principal est que les joueurs que je souhaite rejoignent le club le plus vite possible.

La plupart des clubs veut vendre avant d’acheter. C’est aussi le cas de Paris. Y a-t-il des joueurs que voudriez voir partir ?
Pendant les entretiens, il y a des joueurs qui ont dit qu’ils avaient envie de partir. Mais vous savez, il y a des indemnités de transfert à payer. C’est comme pour nous. Pourquoi est-ce compliqué pour Mathieu Bodmer ? Parce que Lyon veut une certaine somme et qu’on a du mal à aller jusqu’où ils ont décidé. Il y a des joueurs qui veulent partir mais ils ne trouvent pas de club. Donc ils sont là et on travaille. Et puis il y a des joueurs dont moi je veux me séparer mais ils ont aussi des contrats. C’est comme ça. Il faut faire avec. L’important, et c’est ce que j’ai dit aux joueurs, c’est de laisser travailler les agents et les clubs. Mais les joueurs doivent rester concentrés sur le travail. Je veux des joueurs qui s’investissent parce qu’entre tout ce qu’il se dit et ce qu’il se passe à l’arrivée, il y a souvent une différence. On se retrouve souvent avec un effectif assez proche de celui de la saison précédente.

Vous dites qu’il y a des joueurs dont vous ne voulez plus. Ça veut dire que vous n’allez pas travailler avec eux ?
Non. Ils sont là donc ils participent aux séances.

On n’a pas vu Jérôme Rothen et Younousse Sankharé. Qu’en est-il pour eux ?
C’est un choix personnel. On ne compte pas sur eux. Ils souhaitent partir. C’est un choix sportif, ils ne rentrent pas dans mes plans.

Sont-ils indésirables au Camp des Loges ?
Non mais en ce qui me concerne, ils ne font pas partie de l’effectif.

« Un mois d’août très chargé »

Vous parlez de décisions sportives. Est-ce que le comportement de Younousse Sankharé lors du dernier match contre Montpellier a influencé votre choix ?
C’est uniquement sportif. Lors de notre dernier entretien, il m’a dit vouloir partir et ne plus vouloir travailler avec moi. Moi aussi, de mon côté, je ne le veux pas. C’est mon choix.

Allez-vous poser un veto concernant le départ de certains joueurs ?
Comme je vous l’ai dit, je laisse en discuter les présidents des différents clubs. Moi, je reste concentré sur le travail. S’il y a un montant qui est difficile à refuser pour le club, je ne pourrais pas mettre mon veto. Mais tant que les joueurs sont présents, ils doivent se mettre en condition de travailler. La saison va venir vite. On a le Trophée des Champions fin juillet et un mois d’août très chargé avec la réception de Saint-Etienne, le déplacement à Lille et le tour préliminaire de la Ligue Europa qui va arriver très vite. Moi ce qui m’intéresse, c’est le travail pendant l’entraînement parce qu’il y a des matchs qui vont venir très vite.

Souhaitez-vous des joueurs avec plus de caractère pour éviter les erreurs de la saison dernière ?
Il ne faut pas non plus oublier les blessures de joueurs importants comme Zoumana Camara et Guillaume Hoarau notamment. Quand des joueurs très importants se blessent, ça devient compliqué. Après, bien sûr, la pression à Paris est beaucoup plus importante que dans d’autres clubs donc il faut des joueurs avec un gros mental.

La prolongation de Claude Makelele est-elle une satisfaction ? Sera-t-il encore capitaine ?
Oui, c’est une satisfaction. On a déjà pu compter sur ses qualités. Il a été très costaud la saison dernière. Pour le brassard, je dois avoir une discussion avec lui à ce sujet. S’il a signé, c’est qu’il se sent capable de jouer. Il n’est pas là pour être dirigeant. Il va être mon relais avec le groupe. Après, ce sera en fonction de la répétition des matches et de comment il récupérera.

Que pouvez-vous dire aux supporters qui s’inquiètent à propos du recrutement ?
Qu’on travaille fort pour avoir de nouvelles recrues, pour améliorer l’équipe et pour faire la meilleure saison possible. L’idéal, c’est quatre joueurs en comptant Mathieu Bodmer. Dans l’idéal toujours, on les aurait eus à la reprise. Ce n’est pas le cas. Mais ce qui me rassure, c’est qu’il y a d’autres clubs dans ce cas de figure. Lyon, Marseille, Auxerre ont pris un joueur mais c’est tout. L’idéal, ce serait aussi d’avoir un maximum de joueurs avant le stage. Encore une fois, si ce n’est pas le cas, ils rentreront pendant le stage.

Le PSG reprend sans vagues…

Le PSG a repris l’entraînement hier matin dans le calme. Sans Rothen ni Sankharé, mis à l’écart.

POUR UNE FOIS, il n’y avait pas de surprise. Au Camp des Loges, tout s’est déroulé comme prévu, hier matin, pour la reprise de l’entraînement du PSG. Pas de joueur qui sèche au dernier moment, comme Fabrice Pancrate en 2007. Pas de supporters en colère qui mettent d’entrée la pression, comme en 2008. Et pas de joueur mis à pied pour ses déclarations dans L’Équipe, comme Jérôme Rothen il y a un an. Juste un footing en début de journée et une petite séance avec le ballon l’après-midi, le tout devant une trentaine de spectateurs. Entre-temps, la première sortie de l’effectif aura apporté une confirmation : Jérôme Rothen et Younousse Sankharé sont clairement poussés vers la sortie. Les deux milieux gauchers, encore sous contrat avec Paris, ne sont pas apparus avec le reste du groupe. « C’est un choix personnel, a commenté Antoine Kombouaré. Je ne compte pas sur eux. Ils ne sont pas dans mes plans et s’entraînent à part. »

Dans l’après-midi, les deux joueurs se sont ainsi retrouvés seuls sur un terrain synthétique, tapant dans le ballon sous les conseils de l’ancien joueur parisien Vincent Guérin. Mercredi, l’entraîneur s’était entretenu avec eux. La discussion avec Sankharé (20 ans) a tourné court, les deux hommes n’ayant plus l’intention de travailler ensemble. Avec Rothen (32 ans), elle a duré plus longtemps, ce qui n’a pas pour autant dénoué la situation : l’ancien Monégasque de retour d’un prêt à Ankaragücü, en Turquie, reste interdit de vestiaire parisien. Et à moins qu’un accord ne soit conclu entre le PSG et un club intéressé, il n’a pas l’intention de faire cadeau de sa dernière année de contrat.

Bodmer, c’est pour aujourd’hui

Claude Makelele non plus n’a pas participé à la séance d’hier. Mais le milieu de trente-sept ans, qui a prolongé d’une saison il y a moins d’un mois, a reçu l’autorisation d’allonger ses vacances et ne reprendra que mardi, date du départ pour le stage prévu à Aix-les-Bains jusqu’au 15 juillet. Mathieu Bodmer était attendu hier. Pisté par le PSG depuis l’été 2007, le Lyonnais aura dû patienter une journée de plus pour voir son transfert se concrétiser. Les négociations entre Lyon et le club parisien ont enfin abouti hier soir (3,5 M€, plus des bonus), et Bodmer, que Kombouaré veut faire jouer au milieu de terrain, posera donc ce matin avec le nouveau maillot du PSG. Dans l’idéal, l’entraîneur aimerait que ce rituel des présentations se produise quatre fois, pour autant de recrues estivales. « J’ai dressé une liste, j’espère les voir le plus vite possible », raconte le technicien kanak, qui attend de disposer de l’effectif au complet avant de se prononcer sur un objectif. « Pour l’instant, ce qui me concerne, c’est l’état des joueurs. » Et le premier match ? « Dans un coin de ma tête, je pense à la réaction des supporters face aux décisions qui ont été prises (*). Mais je veux leur dire qu’on fera le mieux possible. »

DAVID FIOUX

(*) Avec notamment le nouveau système de vente des billets attribués aléatoirement en virage Boulogne ou Auteuil (voir L’Équipe du 18 mai).

Sankharé et Rothen mis à l’écart

Le PSG a mis au goût du jour une ancienne mode, celle du « loft ». Comme nous vous l’annoncions dans nos éditions d’hier, Younousse Sankharé et Jérôme Rothen ont été écartés du groupe professionnel. « Je ne compte pas sur eux, explique Antoine Kombouaré. Sankharé m’a également dit, lors de l’entretien de fin de saison, qu’il ne voulait plus travailler avec moi, qu’il voulait partir.

» Hier, les deux joueurs se sont ainsi entraînés à part, sur les terrains de la CFA, à plusieurs centaines de mètres de leurs coéquipiers, sous les ordres de Vincent Guérin. Sankharé, qui s’était garé le matin dans le parking réservé aux « pros », a même été rappelé à l’ordre et contraint de déplacer sa voiture ! Ce dernier ne comprend d’ailleurs pas pourquoi d’autres Parisiens, qui ont aussi manifesté leur désir de partir (Chantôme notamment), avaient le droit de participer aux entraînements collectifs.

Quelques fans sont venus supporter leurs idoles

Mais le jeune milieu de terrain semble aussi payer son geste d’humeur envers Kombouaré lors du dernier match de la saison. Quant à Jérôme Rothen, qui ne fait plus partie des plans du PSG depuis bien longtemps, il peut toujours compter sur le soutien d’une poignée de fans. Cinq supporteurs, soit presque autant que ceux qui assistaient à l’entraînement du reste du groupe, l’attendaient patiemment hier pour la séance prévue à 17 heures.
« C’est inadmissible de le traiter de cette façon », fulminait l’un d’entre eux. « Selon nos règlements, le PSG a le droit de faire ce qu’il fait, précise Philippe Piat, président de l’UNFP. Mais nous sommes actuellement en train de réformer cette règle pour que les joueurs mis à l’écart puissent bénéficier des mêmes conditions d’entraînement que le reste du groupe. »
En attendant, les deux hommes devront prendre leur mal en patience. Rothen, qui entend négocier au mieux sa dernière année de contrat, garde le sourire. « Je ne leur manque pas trop de l’autre côté ? », plaisantait-il hier avec ses fans. Quant à Sankharé, sa porte de sortie pourrait se trouver du côté de Lens. Le club nordiste, qui souhaite le recruter sous forme de prêt avec option d’achat, lui a en effet demandé de patienter, le temps qu’il dégraisse son effectif.

SYLVIE DE MACEDO (AVEC CH.B.)

Traitement de faveur pour Makelele

Les Parisiens ont repris l’entraînement hier. Pas Claude Makelele. L’ex-international français, qui a accepté de poursuivre l’aventure encore un an, a été autorisé à prolonger ses vacances. Il ne rejoindra ses coéquipiers que le mardi 6 juillet pour le départ en stage à Aix-les-Bains. Le privilège de l’âge ? « Non, c’est parce qu’il a fait la Coupe du monde », répond en souriant Antoine Kombouaré.

Pendant le Mondial, Makelele a officié comme consultant pour Canal +. Il s’est ainsi rendu en Afrique du Sud pour commenter quelques matchs. La semaine dernière, il était de retour à Paris et a été présent à quelques reprises sur le plateau de « Canal Football Club ». Il profiterait actuellement de quelques jours de congés.

S.D.M.

S. Bazin : « Une rénovation attendue depuis 35 ans »

Ce vendredi sur l’antenne de BFM Radio, Sébastien Bazin, dirigeant du fonds d'investissement américain Colony Capital, actionnaire majoritaire du Paris Saint-Germain, a évoqué les prochaines rénovations qui vont concerner prochainement l’enceinte du club de la capitale. « C’est une rénovation dont le Parc des Princes a besoin depuis maintenant 35 ans. Donc on va améliorer l’espace, la sécurité, la visibilité, l’éclairage puis l’accès au stade. Et pour tous ceux qui sont dans le stade, on va mettre à leur disposition un certain nombre de zones de restauration qui seront hermétiques afin que l’on ne se caille plus au Parc des Princes quand il fait froid. », a déclaré Sébastien Bazin ce vendredi.

Mathieu Bodmer, première recrue



Mathieu Bodmer s’est engagé avec le Paris Saint-Germain et devient la première recrue parisienne du mercato 2010/2011. Il sera présenté samedi matin au Camp des Loges.

Mathieu Bodmer


« J’ai des souvenirs de très bonnes ambiances ici au Parc des Princes. Mon rêve c’est de fouler cette pelouse avec le maillot de Paris. J’attends ce moment avec impatience. J’ai également hâte de reprendre l’entraînement avec mes nouveaux coéquipiers. »
Mathieu Bodmer fait ses premiers pas de footballeur dans le club de sa ville, Evreux (Haute-Normandie), avant de rejoindre le Stade Malherbe de Caen, où il côtoie notamment l’ancien Parisien Bernard Mendy. En cinq saisons à Caen, il dispute 80 matches de Ligue 2 (4 buts).


Sa carrière prend un tournant décisif lorsqu’il s’engage avec le LOSC, en 2003. Au plus haut niveau, le milieu de terrain se révèle aux yeux du grand public. Il participe à 125 rencontres de Ligue 1 (18 buts), découvre la Coupe d’Europe (13 matches de C1, 14 de C3 et 2 buts) et remporte son premier trophée, la Coupe Intertoto en 2004.

Il signe à l’été 2007 à l’Olympique Lyonnais, où il fait preuve de polyvalence en étant régulièrement aligné en défense centrale. En trois saisons, Mathieu dispute 68 matches en Ligue 1 (7 buts) et 10 en Champions League.

Le natif d’Evreux en profite pour compléter son palmarès, remportant le Trophée des Champions en 2007 et réalisant le doublé Championnat-Coupe de France en 2008. Le joueur âgé de 27 ans devient la première recrue parisienne du mercato 2010/2011 et retrouve son ancien coéquipier à Lyon Grégory Coupet. Il sera présent samedi matin au Camp des Loges afin d'être présenté aux supporters et à la presse.

M.Bodmer : « Relever un nouveau challenge»
Conf | 03/07/10 | 15:00

Ce samedi matin, Mathieu Bodmer a été officiellement présenté à la presse. Le nouveau milieu de terrain parisien a affiché ses ambitions ainsi que son amour pour le club de la capitale.

Mathieu, tu es désormais parisien. Que ressens-tu ?
« C’est un rêve aujourd’hui de pouvoir porter ce maillot. Je ne l’ai jamais caché même quand je suis passé dans d’autres clubs, j’ai toujours clamé haut et fort mon amour pour le PSG. C’était également le club le plus proche de chez moi, j’avais donc la chance de venir souvent au Camp des Loges lorsque j’étais plus jeune. C’est donc le premier club qui m’a fait côtoyer le monde professionnel et depuis, je suis le parcours de cette équipe. Pendant longtemps j’ai voulu venir mais cela ne s’est pas fait pour différentes raisons. Aujourd’hui, je suis parisien et c’est une très bonne nouvelle pour moi. »

Ta dernière saison avec Lyon a été perturbée par des pépins physiques. Ta signature au PSG est-elle une occasion de te relancer ?
« Je viens ici pour me relancer. Les 18 derniers mois à Lyon ont été compliqués d’un point de vue physique. Je viens donc ici dans un autre état d’esprit, pour relever un nouveau challenge aussi bien personnel que collectif. Les compteurs sont remis à zéro avec de nouveaux coéquipiers, une nouvelle équipe, un nouveau stade, donc tout pour bien repartir. »

Comment te sens-tu physiquement aujourd’hui ?
« Très très bien. Ma pubalgie est soignée depuis bien longtemps. Malgré tout ce que l’on a pu dire la saison dernière, je n’avais pas de pubalgie mais plus des pépins musculaires. Depuis fin avril je m’entraîne correctement, à moi maintenant de bien me préparer pour être en forme le plus rapidement possible. »

As-tu une préférence quant à ton placement sur le terrain ?
« Comme je l’avais dit à Lyon, je suis au service d’un collectif. C’est vrai que j’ai une préférence pour le milieu de terrain. Maintenant si il y a des problèmes de blessure ou de suspension je dépannerai en défense même si ça ne m’enchante pas toujours d’évoluer à ce poste. Le problème à Lyon c’est que l’on m’avait installé à ce poste pour une saison complète et mentalement c’était difficile à assumer. Pour l’équipe et pour le bien de tout le monde, je suis prêt à dépanner. »

Robin Lepoux (Président du PSG)
« Ce sont toujours des discussions agréables mais compliquées avec nos camarades de Lyon. Il y avait une volonté commune, claire et sincère de voir Mathieu nous rejoindre. Mathieu est le premier joueur à présenter et à porter le nouveau maillot du PSG, celui, symbolique, des 40 ans du club. Une saison où le club veut marquer une vraie progression et une ambition. C’est le premier recrutement du club avec un joueur qui se montre engagé. »

Antoine Kombouaré (Entraîneur du PSG)
« Je suis très content de la venue de Mathieu. Nous avons bataillé fort pour l’avoir avec nous. C’est également grâce à son envie et sa détermination à nous rejoindre que le transfert a pu se conclure. Maintenant le deal que j’ai avec Mathieu, c’est qu’il vienne en tant que milieu de terrain. J’aimerais le voir briller à ce poste. »

Foot - L1 - PSG
Lepoux veut prendre son temps

Le président du Paris-SG, Robin Lepoux, a assuré samedi, lors de la présentation à la presse de Mathieu Bodmer, que le club de la capitale ne se précipiterait pas pour recruter de nouveaux joueurs. «On sait quels joueurs on souhaite recruter et on aimerait les faire venir le plus rapidement possible. Mais il y a une réalité économique et il ne s'agit pas de dépenser fébrilement en voulant aller trop vite alors que tout pourrait bien se dérouler en prenant quelques jours ou une semaine de plus», a précisé le dirigeant parisien.

Alors qu'Antoine Kombouaré souhaite l'arrivée de quatre nouveaux éléments, le président du PSG tente de freiner les ardeurs de son technicien. «On veut passer un cap et rendre l'équipe plus compétitive. Mais on ne va pas non plus la déstabiliser. On a eu l'année dernière des arrivées très réussies (ndlr, Erding, Jallet et Coupet). On a aussi des gens au club depuis longtemps qui sont importants dans le groupe». (Avec AFP)

Vincent Guérin : « C’est difficile à vivre »



Depuis jeudi dernier, Younousse Sankharé et Jérôme Rothen, qui ne font plus partie des plans d’Antoine Kombouaré, s’entraînent à l’écart du groupe. Vincent Guérin, ancien joueur du PSG (1992-1998) et ex-entraîneur de la CFA (2005-2007), dirige ces séances.

Comment se passe l’entraînement ?
Vincent Guérin. Ce n’est pas facile à gérer ni pour eux ni pour moi.
Mais nous essayons de faire en sorte que cela se passe le mieux possible. J’essaie notamment de leur faire partager mon expérience. J’ai moi aussi été dans cette situation lorsque j’étais à Montpellier (1989-1992). Pendant un mois, j’avais été mis à l’écart. Et j’ai fini par réintégrer le groupe et par faire une excellente saison !

Les sentez-vous abattus ?
Non, pas du tout. Ils gardent le moral. C’est une situation difficile à vivre mais elle ne devrait pas s’éterniser. Ce n’est qu’une parenthèse. Ce qui compte, c’est qu’ils soient le plus en forme possible pour cette saison, qu’elle se passe ici ou ailleurs.

Parce que les deux joueurs pourraient rester au PSG ?
Je n’en sais rien. Ce n’est pas à moi de le dire. Mais ils ont un contrat… Mon boulot à moi, c’est de faire en sorte de les préparer au mieux. C’est d’ailleurs compliqué car ils ne sont que deux. On fait donc surtout beaucoup de travail technique.

Pourquoi dirigez-vous ces séances ?
Alain (Roche) et Antoine (Kombouaré) me l’ont demandé. J’ai accepté et signé un contrat à durée déterminée. Ma mission prendra fin le 10 juillet (NDLR : les deux joueurs devraient ensuite s’entraîner avec la CFA qui reprend le 12 juillet) .

On dit que vous pourriez intégrer le staff du PSG en CFA. Est-ce vrai ?
A partir du moment où vous avez un pied dans le club, vous ne pouvez pas empêcher les gens de le penser. Mais ce n’est pas le cas. Il n’y a aucune négociation à ce sujet.

Vers une annulation des dissolutions des Authentiks et Supras Auteuil ?

Le rapporteur public du Conseil d’Etat, Frédéric Lenica, a annoncé ce lundi ses conclusions sur l’affaire opposant le Ministère de l’intérieur et deux associations de supporters du PSG, les Authentiks et les Supras Auteuil. Ces conclusions sont favorables à une annulation de la dissolution de ces deux associations. Frédéric Lenica a évoqué des vices de légalité internes et externes au dossier. Le Conseil d’Etat se réunira dans quinze jours pour annoncer sa décision définitive. Le PSG, via son service de presse, n’a pas souhaité communiquer sur ce sujet.

Rolin : « Le plan Lepoux peut être remis en cause »

Suite à l’annonce du rapporteur public du Conseil d’Etat, Frédéric Lenica, qui a demandé l’annulation des dissolutions de deux associations de supporters du PSG (les Authentiks et les Supras Auteuil), l’avocat des Supras Auteuil, Frédéric Rolin, a laissé planer l’eventualité d’une remise en cause du plan établi en fin de saison par Robin Lepoux concernant la sécurité et la fréquentation du Parc des Princes. « Le Conseil d’Etat a parlé. Je pense qu’il s’agit à chacun désormais de s’interroger sur ce qu’il doit faire. Le plan du président Robin Lepoux a été annoncé après les dissolutions. Il me semble que l’annulation de ces dissolutions oblige un nouvel examen de ce plan. Il est tout à fait possible qu’il soit remis en cause. »

Christophe Uldry : « Le plan Lepoux est caduc »

Comment réagissez-vous aux conclusions du rapporteur public du Conseil d’Etat ?
Christophe Uldry. C’est une bonne nouvelle. Neuf fois sur dix, le Conseil d’Etat le suit dans sa décision finale. Il a été très clair : le ministère de l’Intérieur a tout faux. C’est ce qu’on disait depuis le début.

On va juste attendre la confirmation de cette décision.

Comment voyez-vous la suite, notamment dans vos rapports avec le PSG ?
Tout reste à faire. Pour nous, si le Conseil d’Etat valide cette annulation, cela remet en cause le plan de sécurité de Robin Lepoux. On a signé deux conventions avec le PSG, l’une en 2005 (sur les droits et devoirs de chaque association), l’autre en 2008 sur le gel des tarifs jusqu’en 2013. En mai, le PSG a dit qu’il résiliait ces deux conventions. Mais pour en sortir, il faut un délai de six mois et un courrier qu’on n’a pas reçu. Il n’est pas possible de rompre unilatéralement ces conventions. Donc, nous avons à nouveau accès au Parc, à nos locaux, à nos abonnements. Le plan Lepoux est caduc.

Vous comptez donc réintégrer la tribune Auteuil ?
Aujourd’hui, on pourrait attaquer le PSG, mais on préfère discuter avec lui et s’asseoir autour d’une table. On ne lâchera rien. On veut démontrer au club qu’il n’a pas le choix. On retournera au stade dans un esprit festif. On est de retour au stade ! Au PSG de faire en sorte que cela se passe bien. On ne peut pas y revenir comme avant. Ce qui s’est passé le 28 février est dramatique (agression d’un supporteur de Boulogne qui décédera de ses blessures).

PSG Express

Hier. Arrivée à Aix-les-Bains (Savoie) vers 21 h 30, avec Makelele, mais sans Rothen ni Sankharé, restés à Paris comme prévu.
Aujourd’hui. Deux séances d’entraînement (10 heures, 17 heures). Elles auront lieu au stade municipal d’Aix-les-Bains.
Rendez-vous. PSG - Evian, match de préparation, samedi, à 19 heures, à Aix-les-Bains.

Lepoux : «Le PSG a vocation à se renforcer»

PROPOS RECUEILLIS PAR SYLVIE DE MACEDO | 07.07.2010, 22h16 | Mise à jour : 22h24

En exclusivité pour «le Parisien», Robin Lepoux dresse la feuille de route de l'été. Le président parisien, qui a rejoint ses troupes à Aix-Les-Bains, évoque bien sûr le plan sécurité mais aussi le volet recrutement.

Dans quinze jours, le Conseil d'Etat pourrait réhabiliter deux associations de supporteurs du PSG, les Supras et les Authentiks, dissoutes fin avril. Votre plan de sécurité pourrait-il alors être remis en cause ?
ROBIN Lepoux. Si on a imaginé ce plan d'envergure, c'est parce que la situation a atteint des sommets de gravité.
Et je peux vous garantir que les amoureux du PSG nous soutiennent. Quand je me promène dans la rue, ils sont nombreux à me dire « Bravo, tenez le coup ! » Alors, pourquoi voulez-vous que notre plan soit remis en cause ? On a besoin de pacifier le Parc des Princes.

Craignez-vous une baisse de la fréquentation au Parc des Princes ?
On est tout à fait conscient qu'il y aura peut-être moins de gens les premiers mois. Parce qu'ils vont regarder si c'est moins dangereux ou si l'ambiance est au rendez-vous. Mais il faut en passer par là pour que le club puisse définitivement proposer à son public de venir en toute sécurité au Parc.

Pourriez-vous vendre Hoarau, Sessegnon ou Erding en cas d'offres importantes ?
Je l'ai dit bien avant le début du mercato, le PSG a vocation à se renforcer, et donc pas à se séparer de ses meilleurs joueurs. Ces trois joueurs savent combien on compte sur eux.

RETROUVEZ L'INTÉGRALITÉ DE CETTE INTERVIEW DANS «LE PARISIEN» DE JEUDI

« Le PSG a vocation à se renforcer »
ROBIN Lepoux - PRESIDENT DU CLUB PARISIEN

C’est autour d’un café, sur la terrasse de l’hôtel Mercure où le PSG séjourne pendant son stage de préparation, que Robin Lepoux dresse la feuille de route de l’été. Le dirigeant parisien, qui a rejoint hier midi ses troupes à Aix-les-Bains, évoque bien sûr le plan sécurité mais aussi le volet recrutement.

Dans quinze jours, le Conseil d’Etat pourrait réhabiliter deux associations de supporteurs du PSG, les Supras et les Authentiks, dissoutes fin avril. Votre plan de sécurité pourrait-il alors être remis en cause ?
ROBIN Lepoux. Si on a imaginé ce plan d’envergure, c’est parce que la situation a atteint des sommets de gravité. Et je peux vous garantir que les amoureux du PSG nous soutiennent. Quand je me promène dans la rue, ils sont nombreux à me dire : « Bravo, tenez le coup ! » Alors, pourquoi voulez-vous que notre plan soit remis en cause ? On a besoin de pacifier le Parc des Princes. On le fera dans le cadre de la loi, bien sûr. Sur le plan juridique, on est des gens sérieux, donc on fait analyser la valeur des conventions. Mais j’ai l’impression que ces dernières, dans lesquelles il y a des devoirs à respecter, ont volé en éclats cette saison. Entre les festivals pyrotechniques, l’accumulation d’amendes et les sanctions, on n’est plus du tout dans l’esprit de ces conventions.

Des supporteurs craignent que le plan de sécurité, notamment le placement aléatoire, ne provoque des incidents en tribune. Pouvez-vous aujourd’hui leur garantir que ce ne sera pas le cas ?
On me demande souvent s’il va y avoir des frictions ou si le Parc va perdre sa ferveur. On va casser l’ambiance, me dit-on aussi. Mais vous ne trouvez pas qu’elle est déjà complètement cassée ? Aujourd’hui, on est au-delà de l’ambiance. On parle de la survie du club.

Craignez-vous une baisse de la fréquentation au Parc des Princes ?
On est tout à fait conscients qu’il y aura peut-être moins de gens les premiers mois. Parce qu’ils vont regarder si c’est moins dangereux ou si l’ambiance est au rendez-vous. Mais il faut en passer par là pour que le club puisse définitivement proposer à son public de venir en toute sécurité au Parc.

La pacification des tribunes passe aussi par la réalisation d’une bonne saison. Quels objectifs avez-vous fixés à votre équipe ?
Je voudrais que cette saison soit une saison de progression sur le terrain sportif. Je voudrais voir le PSG aller vers les hauteurs du championnat. Je suis venu ici pour cela. Mais on n’est encore qu’au début du mercato, un mercato d’ailleurs extrêmement mou. Pour l’instant, même si on a déjà bouclé la venue de Mathieu Bodmer, il m’est difficile de parler d’objectifs car je ne connais pas l’effectif.

Vous craignez donc de ne pas réussir à recruter les trois autres renforts réclamés par Antoine Kombouaré ?
Non, pas du tout. Nous sommes en négociations intensives pour la venue d’un deuxième joueur. Mais les éléments que nous voulons recruter représentent de très gros investissements. Or, je suis aussi le gardien des finances du PSG. Je ne peux pas faire n’importe quoi, à n’importe quel prix. Et Antoine a pleinement conscience qu’étant donné la situation déficitaire du football professionnel en France on se doit d’être raisonnables.

Il se dit qu’au regard de vos finances vous ne pouvez recruter qu’après avoir vendu des joueurs. Qu’en est-il ?
Ce n’est pas le cas. Si, demain, on a des ventes spectaculaires sur des joueurs qui a priori possèdent un bon de sortie, ça me donnera des possibilités additionnelles pour aller chercher d’autres renforts. Mais on dispose bel et bien d’une enveloppe de recrutement, puisqu’on a déjà une recrue et qu’on est en train d’en négocier d’autres. Mais je ne donnerai aucun chiffre…

Pourriez-vous vendre Hoarau, Sessegnon ou Erding en cas d’offres importantes ?
Je l’ai dit bien avant le début du mercato, le PSG a vocation à se renforcer et donc pas à se séparer de ses meilleurs joueurs. Ces trois joueurs savent combien on compte sur eux.

La saison débute dans trois semaines avec le Trophée des champions. Le groupe sera-t-il au complet d’ici là ?
Ce serait l’idéal. Mais le mercato finit fin août. Ce qui compte, c’est la qualité des joueurs qui viendront. Et si nos futures recrues n’arrivent que le 31 août, ce n’est pas grave. Surtout, pas de fébrilité, parce que c’est comme ça qu’on fait des bêtises et qu’on dépense mal l’argent.

Le fiasco des Bleus en Afrique du Sud a eu des conséquences négatives sur l’image des footballeurs. Comptez-vous prendre des mesures pour que vos joueurs soient plus proches du public, notamment celle de leur interdire le port des casques et des écouteurs ?
Certains joueurs m’en ont parlé. Ils en parlent aussi beaucoup entre eux. Mais je ne leur demanderai rien car je préfère que cela vienne du groupe, qu’ils s’ouvrent d’eux-mêmes au public. Ils savent que, parfois, ils peuvent apparaître comme des gens fermés. Souvent, c’est d’ailleurs par timidité ou par pudeur. J’attends donc de voir comment ils vont réagir et ce qu’ils vont faire.

PROPOS RECUEILLIS PAR
SYLVIE DE MACEDO

Les Parisiens en VTT

Sous une température proche des 30 °C, les Parisiens ont bien transpiré hier. Après une séance de deux heures le matin au stade municipal d’Aix-les-Bains, les joueurs se sont ainsi adonnés au plaisir du VTT en montagne l’après-midi. Leur guide : le cycliste professionnel Ludovic Turpin. Le départ a été donné sur les bords du lac du Bourget vers 17 heures. Au programme : une quinzaine de kilomètres dont 6 en montée. Une fois en haut du col de la Chambotte (650 m environ), beaucoup ont semblé essoufflés. « Je comprends maintenant pourquoi ils se dopent tous », plaisante Guillaume Hoarau. « Même dopés, je les respecte », rétorque Sylvain Armand. Christophe Jallet et Marcos Ceará sont arrivés en tête de cette course. En bons derniers, en revanche : Stéphane Sessegnon, Sammy Traoré et Edel. « Je suis bien content de faire du foot », s’exclame le Béninois. Seuls Makelele, qui n’a repris l’entraînement qu’hier matin, Clément, blessé au bras, et Erding, opéré du poignet en mai, n’ont pas participé à cette séance.
S.D.M. et G.G.

PSG EXPRESS

Hier. Footing, atelier physique, exercices devant le but, opposition le matin ; du VTT l’après-midi, séance à laquelle Makelele, Erding et Clément n’ont pas participé. Ils ont couru.
Aujourd’hui. Deux séances d’entraînement (10 heures et 17 heures).
Rendez-vous. PSG - Evian, match de préparation, le samedi 10 juillet à 19 heures à Aix-les-Bains

Giuly se donne à fond

Il aime soulever son tee-shirt afin de faire admirer à ses coéquipiers ses abdos. En cette première semaine d’entraînement, Ludovic Giuly, 34 ans demain, est déjà à fond. Mercredi après-midi, lors de la séance VTT sur les hauteurs du col de la Chambotte, il s’est certes laissé distancer par Jallet et Ceará mais il est parvenu à se maintenir dans le peloton de tête.
Lundi matin, au camp des Loges, à l’occasion du test d’endurance (le test Vameval), il a aussi réussi à tenir la cadence. Il s’est classé 11e sur 23, Sessegnon, Bodmer, Hoarau ou Erding ayant craqué avant lui. L’année dernière, lors du même exercice, il avait été l’un des premiers à abandonner.

Il s’est maintenu en forme pendant ses vacances

« Pendant ses congés, il s’est maintenu en forme, raconte l’un de ses proches. Il s’est accordé une semaine de repos total mais ensuite il a bossé. Ce n’est pas le genre de mec à se la couler douce sous les cocotiers. » En vacances à Majorque (en Espagne) puis à Lyon, en famille, l’ex-Barcelonais s’est ainsi imposé des footings dès 8 h 30, à jeun, des exercices physiques ou encore de nombreuses parties de tennis. « Physiquement, et mentalement, il est là. Il est prêt à répondre présent pour la saison », poursuit le proche.
En mai, le PSG lui avait pourtant indiqué qu’il ne comptait pas sur lui et qu’il pouvait se trouver un nouveau club. Mais Ludovic Giuly ne l’entend pas de cette oreille. Quelques formations, aux Etats-Unis ou au Qatar, ainsi que le Panathinaïkos se sont certes renseignés ces dernières semaines. Mais le joueur ne désire pas quitter la France. Ni même le PSG. Il veut honorer sa dernière année de contrat et prouver qu’il peut encore jouer un football de haut niveau. Et pour atteindre un tel objectif et regagner les faveurs de son entraîneur, il compte bien se montrer exemplaire.

Le match PSG-Varsovie avancé au vendredi 23 juillet


Initialement prévue le samedi 24 juillet, la rencontre amicale entre le Paris Saint-Germain et le Legia Varsovie a finalement été avancée d’une journée. Elle se jouera bien à Alençon, au stade Jacques-Fould (19 h), mais le vendredi 23 juillet.

Ce changement de date a été réclamé par la Fédération française de football qui ne souhaitait pas qu’un tel match vienne faire de la concurrence à l’Euro U19, dont quatre affiches sont programmées le samedi 24 juillet, avec notamment un Espagne-Italie, à Flers.

Le prix des places est fixé à 15 € en tribune, et 10 € pour les pourtours. L’entrée sera gratuite pour les enfants de moins de 12 ans et la billetterie ouvrira en milieu de semaine prochaine. Cerise sur le gâteau, les caméras de Canal + Sport pourraient également être de la partie.

Grégory Coupet : « Je ne sais pas si je serai titulaire »
PROPOS RECUEILLIS PAR SYLVIE DE MACEDO | 10.07.2010, 07h00



Grégory Coupet, 37 ans, entame sa deuxième année sous le maillot parisien. Il parle de ce stage de préparation qui se passe « merveilleusement bien » mais évoque surtout les objectifs de la saison. Sans oublier l’épisode des Bleus…

L’année dernière, à la même époque, vous aviez dit que le PSG devait viser la première place. Tenez-vous le même discours aujourd’hui ?
Grégory Coupet. Je le pense encore.
On devrait chaque année avoir cette ambition-là. Mais au regard de nos performances moyennes de l’année dernière, il faut être modeste. On nous annonce encore deux, trois recrues.
Mais on ne sait pas si nos investisseurs peuvent mettre de l’argent. Vu la situation du marché et la crise financière, on se doit d’être prudent et attendre de voir l’évolution de l’effectif.

Lyon a déjà affirmé jouer le titre. N’est-ce pas un manque d’ambition de la part du PSG de ne pas pouvoir se fixer de tels objectifs dès la reprise ?
L’OL a bien plus de légitimité pour tenir un tel discours. On ne joue pas dans la même cour. Ils sont en Champions League depuis dix ans ! A Lyon, le minimum, c’est la troisième place ! Nous, on sort d’une saison compliquée, sur le terrain et en dehors. Puis cela fait des années qu’à la tête du club ou de l’équipe ça change tout le temps. M. Lepoux fait du très bon travail. Il prend des décisions très courageuses pour faire enfin évoluer ce club.

Quels sont vos objectifs personnels ?
Je voudrais faire une saison la plus pleine possible, jouer le maximum de matchs et évidemment remporter un titre, que ce soit en championnat ou en coupe.

Serez-vous numéro un au poste de gardien ?
Je ne sais pas si je serai titulaire. Je suis en concurrence avec Edel. Cela ne me pose aucun problème. Au contraire, c’est une motivation. Et si je ne suis pas titulaire, j’espère bien pouvoir apporter mon expérience au groupe.

En tant qu’ancien international, quel regard portez-vous sur le fiasco des Bleus ?
Ça m’a fait très mal, il n’y a vraiment pas de quoi être fier. On s’était déjà qualifié grâce à une main. Et là, l’équipe de France a manqué de classe. L’image du foot aujourd’hui est ternie. Certains présidents vont prendre des mesures pour rapprocher les joueurs de leur public, comme par exemple enlever les casques. Et je pense que c’est une bonne idée. C’est à nous à présent de reconquérir les coeurs.

Avez-vous compris ce mouvement de grève ?
Très sincèrement, non. Et j’ai du mal à croire que la grève soit juste due à l’éviction de Nicolas (Anelka) . Je me dis qu’il y a eu autre chose. Je ne sais pas quoi, mais ce n’est pas possible autrement. Faire grève, c’est un acte très, très fort, c’est même hallucinant de faire ça pendant un Mondial. En revanche, je ne suis pas d’accord lorsque j’entends dire que Patrice (Evra) ne doit plus porter le maillot. Le traiter ainsi, c’est aller un peu trop loin. Je le connais, c’est un super-mec et un super-joueur.

Paris augmente son offre pour Nenê
S.D.M. et V.M. | 10.07.2010, 07h00

Ces dernières heures, le PSG aurait augmenté son offre de 4,5 M€ à 5 M€ (plus des bonus, soit un montant total proche de 6 M€) pour obtenir le transfert du milieu gauche de Monaco, Nenê. La proposition est désormais entre les mains des dirigeants monégasques. Une fois l’accord trouvé entre les deux clubs dans les prochains jours, espère-t-on dans l’entourage du joueur , les négociations pourront alors débuter sérieusement entre le Brésilien et le PSG.
Mais là aussi, les deux parties, qui sont déjà d’accord sur le principe d’un contrat de trois ans, pourraient s’entendre assez rapidement, le club de la capitale étant plutôt disposé à céder aux exigences salariales du milieu gauche, soit 2 M€ net par an. Ce dernier ne s’est d’ailleurs pas envolé hier vers la Corée du Sud où ses coéquipiers doivent affronter dimanche en amical l’Incheon United Football Club. Ses dirigeants ont préféré le laisser en principauté afin d’éviter qu’il ne se blesse.

PSG EXPRESS
10.07.2010, 07h00

Hier. Footing matinal (à 7 heures) d’une demi-heure environ ; exercices de circulation de balle puis opposition lors de la séance de 10 heures ; course d’endurance et exercices physiques l’après-midi à l’hippodrome d’Aix-les-Bains.
Aujourd’hui. Entraînement à 10 heures.
Rendez-vous. PSG - Evian, match de préparation, ce soir à 19 heures à Aix-les-Bains.

PSG - Malines (Bel), match amical du samedi 17 juillet, pourrait ne plus se dérouler à Arras, comme initialement prévu. En raison des conditions drastiques de sécurité imposées par la préfecture, la ville serait en effet peu encline à accueillir cette rencontre. Le PSG devra alors chercher un autre stade.

A.Kombouaré : « Donner une âme à l’équipe »

L’entraîneur parisien revient sur le début du stage de préparation à Aix-les-Bains, avant de se pencher sur la première rencontre amicale du PSG face à Evian, samedi à 19h.

Coach, ce début de stage répond-il à vos attentes ?
« Oui. Nous bossons. L’objectif premier est de travailler physiquement mais aussi tactiquement et mentalement. Ce stage permet aussi de créer des liens forts et de donner une âme à cette équipe. Dans l’esprit, c’est ça. On a débuté le stage mercredi. Il nous reste neuf jours pour peaufiner tout ça et continuer puisque le stage n’est pas une fin en soi. On a pratiquement cinq semaines de préparation pour être prêt pour le début du championnat. »

La vague de chaleur est-elle supportable pour les joueurs ?
« On ne va pas se plaindre. C’est la première fois que je viens ici en tant qu’entraîneur, travailler en altitude. J’avais pour coutume d’aller en Bretagne parce que je connais bien l’endroit. C’est vrai qu’il fait chaud, mais comme partout en France. On s’adapte et on essaye de bien doser le travail de façon à ce que les joueurs puissent enchaîner les séances dans les meilleures conditions. »

Pensez-vous préparer les futures échéances dans les meilleures conditions ?
« Aujourd’hui, on pense au travail à effectuer pour préparer au mieux les échéances qui vont venir très vite. Les rencontres amicales vont nous servir de matches d’appuis mais le premier titre en jeu est le Trophée des Champions. On se concentre pour être prêt pour cette rencontre. »

Comment abordez-vous cette rencontre face à Evian ?
« C’est un match de préparation, qui entre dans le cadre du travail spécifique. Je donnerai un temps de jeu équitable à mes joueurs. Car dimanche, il y a entraînement. Ce sera davantage une rencontre d’entraînement. »

Le PSG poussif

En stage à Aix-les-Bains depuis le mardi précédent et pour une durée de 10 jours, le Paris SG a débuté samedi sa campagne de préparation par une victoire face à Evian Thonon-Gaillard (2-1). Et le moins que l'on puisse dire, c'est que la partie n'a pas été une tache aisée pour les joueurs de la capitale. Rapidement pris au dépourvu par une formation Haute-Savoyarde entreprenante, ils pliaient logiquement par l'intermédiaire de Pouye (12e).

Les équipes du Paris SG:

Mi-temps 1 : Coupet - Jallet, Traoré, Sakho ©, Makonda - Giuly, Touré, Clément, Maurice - Erding, Hoarau
Mi-temps 2 : Edel - Ceara, Camara, Ngoyi, Armand - Arnaud, Bodmer, Chantôme, Sessegnon - Kezman, Luyindula

Dans une rencontre peu intense - les acteurs fatigués par le travail physique de la semaine et à la recherche d'automatismes- le salut des Parisiens est venu d'un joueur cloué au banc de touche la saison dernière et en instance de départ : Clément Chantôme, auteur d'un doublé en moins de dix minutes (68 et 75e), dont un but sur coup franc. Un autre Parisien «indésirable» s'est mis en évidence, Mateja Kezman, remuant sur le front de l'attaque et qui a failli être récompensé à la 62e, le poteau en décidant autrement. C'était également l'occasion pour Mathieu Bodmer de faire ses grands débuts sous le maillot parisien. Prochain rendez-vous pour le Paris-SG, mercredi, face au Sporting Portugal.

A. Kombouaré : « Important de s'imposer »

Retrouvez les réactions d'Antoine Kombouaré et de Mathieu Bodmer après la victoire 2-1 du PSG face à Evian.
Antoine Kombouaré (Entraîneur du PSG)
« Les joueurs ont une grosse charge de travail en ce moment. Il est important qu’on tienne physiquement. Nous avons beaucoup de réglages à mettre en place, des automatismes à créer. C’était important de s’imposer, même s’il s’agissait d’un match amical. La confiance se crée dans la victoire. On a pour but d’être prêt pour le Trophée des Champions, mais tous les matches sont importants. Nous avons réalisé une belle rencontre, avec la victoire au bout. Cela nous permet de bâtir sur du solide. Il faut être costaud mentalement car il y a encore beaucoup de travail à faire. »

Mathieu Bodmer (Milieu de terrain du PSG)
« Cela fait dix jours que j’ai repris l’entraînement avec mes nouveaux coéquipiers. On commence à se comprendre. C’était un bon test après une semaine de travail difficile. Nous avons manqué de vivacité mais nous avons répondu présent. On travail ( ) dur. Il faut continuer à bosser et revenir à Paris en forme. Personnellement, j’ai retrouvé certains repères au poste de milieu de terrain. Je n’avais pas joué à ce poste depuis longtemps et à Lyon, j’avais l’habitude d’y jouer à trois. Mais ça s’est bien passé pour moi. »

Au bon souvenir de Chantôme

Ce n’était qu’une « séance d’entraînement », selon Antoine Kombouaré. Mais ses hommes ont bien failli rater leur premier test de la saison. A la fin de la première période, le PSG était mené 1-0 par Evian, promu en L 2. Ce n’est qu’en deuxième période que les Parisiens ont retrouvé des couleurs, grâce notamment à un joueur qui bénéficie d’un bon de sortie, Clément Chantôme, auteur d’un doublé.
« Je ne parle pas des prestations individuelles, répond le coach Kanak, interrogé sur la performance de son milieu. Il y avait 22 joueurs. Physiquement, c’était difficile car ils ont eu une grosse charge de travail ces derniers jours. Mais ils ont su revenir et gagner. » « On manque encore de vivacité et de rythme, admet la nouvelle recrue, Mathieu Bodmer. Et cela faisait longtemps que je n’avais pas joué à ce poste (NDLR : en milieu de terrain). Mais je suis plutôt satisfait de ma prestation et de celle de l’équipe. » Kombouaré reconnaît cependant qu’il y a « beaucoup de réglages à mettre en place, notamment défensivement ou dans la finition ». Le duo Erding-Hoarau, aligné en première période, a eu bien du mal à se trouver. « L’idée, c’est de se préparer au mieux pour le 28 juillet (NDLR : pour le Trophée des champions, face à l’OM), précise Kombouaré, et surtout d’être prêts pour le championnat, le 7 août. »

Paris fait des folies pour Nenê
AIX-LES-BAINS (SAVOIE)






Il est 16 h 50, hier. Nenê descend du train, accompagné de son agent, Christophe Mongai. Sur le quai de la gare d’Aix-les-Bains, le président du PSG, tout sourire, l’accueille. « Je suis bien heureux de vous voir, lui glisse Robin Lepoux. Vous arrivez le jour de la finale de la Coupe du monde, c’est bon signe, non? » Le Brésilien s’avoue lui aussi « heureux ».
Mais pas un mot de plus, le club lui interdit de parler tant que son transfert ne sera pas officialisé. Il le sera certainement aujourd’hui.
L’ex-Monégasque s’engage ainsi pour trois ans avec le club de la capitale, moyennant une indemnité de transfert de 5 M€ (+ 500 000 € de bonus). En recrutant le milieu gauche, auteur de 14 buts la saison dernière avec Monaco et passé par l’Espanyol Barcelone en 2008-2009 (4 buts), le PSG affirme réaliser l’un des « meilleurs coups » du mercato. Mais il consent aussi à des efforts financiers colossaux. Le Brésilien, 29 ans dans une semaine, s’apprête à percevoir un salaire net de charge et d’impôt proche de 1,8 M€ et, selon son entourage, 2 M€ plus des bonus.
« Nenê, c’est l’un des meilleurs à ce poste en France. Il est vif, rapide et très juste techniquement, indique-t-on dans l’entourage du PSG. Mais, à ce prix-là, le joueur sera forcément très attendu. Et l’entraîneur, qui en avait fait sa priorité, aussi! » « Il est très bon, mais ce n’est pas non plus un international. Et un tel salaire risque de créer quelques jalousies dans le vestiaire ou encore de donner des idées aux autres joueurs convoités par le PSG, nuance un agent. Surtout que le club n’arrête pas de répéter qu’il doit faire attention à son argent. »
La question se pose en effet. Comment le PSG, en proie à un déficit important (estimé début juin avant la clôture des comptes entre 26 M€ et 29 M€), peut se permettre d’offrir une telle rémunération ?
Dans ce dossier, comme ce fut le cas pour les arrivées de Kezman et Makelele, les dirigeants parisiens bénéficient de la prime d’impatriation, une mesure fiscale qui s’applique aux expatriés ou étrangers qui n’ont pas payé d’impôt sur le revenu lors des cinq dernières années et qui reviennent ou arrivent en France. C’est le cas du Brésilien qui, étant joueur étranger à Monaco, a été exempté d’impôt sur le revenu comme l’autorise la législation monégasque. Ainsi, en lui offrant presque 2 M€ net, le PSG aurait dû débourser environ 5 M€. Mais, grâce à cette prime, le club n’aurait « plus » à dépenser qu’entre 4 M€ et 4,5 M€, soit une économie de 500000 € à 1 M€ par an.

Par ailleurs, pour payer ce salaire, le club compte beaucoup sur les départs de certains de ses plus gros revenus : Kezman, Rothen et Giuly notamment. Mais, pour l’instant, rien ne se profile et le PSG risque bien, cette saison encore, de voir sa masse salariale augmenter…

Nenê a «2 ou 3 détails» du PSG

Le milieu de Monaco a rejoint dimanche les Parisiens en stage d'avant-saison mais il n'est pas encore officiellement au PSG.

Le milieu offensif brésilien Nenê a rejoint Aix-les-Bains en TGV dimanche en fin d'après-midi pour retrouver les Parisiens, actuellement en stage dans la cité savoyarde. Le futur ex-Monégasque avait passé dans la matinée la traditionnelle visite médicale préalable à son transfert dans la capitale.

Tout ou presque est réglé pour son arrivée au Paris-SG. Le joueur de 28 ans et le club se sont mis d'accord pour un contrat de trois ans, tandis que Monaco et le PSG se sont entendus pour une indemnité de transfert de 5,5 millions d'euros. Mais les deux clubs ont «encore deux ou trois détails administratifs à régler», selon un proche du dossier cité lundi par L'Equipe.

Le journal précise que le contrat dûment paraphé par toutes les parties devrait être envoyé à la Ligue lundi dans la matinée. Dimanche, Nenê restait encore prudent, mais sans inquiétude excessive. «Ce n'est pas signé, on ne sait jamais», a t-il dit en souriant en s'engouffrant dans la voiture du président du PSG, Robin Leproux.

PSG Express

Hier. Exercices devant le but, opposition. Sakho (douleurs musculaires sans gravité) ne s’est pas entraîné.
Aujourd’hui. Double séance d’entraînement à 10 heures et à 17 heures à Aix-les-Bains.
Rendez-vous. PSG - Sporting Portugal, match de préparation, mercredi 14 juillet (19 heures) à Evian.
Le départ de Ngoyi, convoité sous forme de prêt par Brest, « n’est pas encore d’actualité », affirme-t-on au PSG. Antoine Kombouaré préfère attendre de connaître l’évolution de son effectif et aimerait encore tester son milieu de terrain lors des prochains matchs amicaux avant de donner son accord.

Nenê : « Heureux d’être à Paris »

Interview | 12/07/10 | 09:32


Nenê, te voilà parisien. Satisfait ?
« Je suis vraiment très heureux d’avoir signé à Paris. J’espère que tout va bien se passer sur le terrain maintenant. »

Pourquoi as-tu choisi le PSG ?
« D’abord parce que c’est un grand club. Les supporters et l’ambiance au stade sont incroyables. Ça me rappelle les stades du Brésil et pour un joueur c’est exceptionnel. Par ailleurs, tout comme Paris, je souhaite réaliser un grand championnat et réussir quelque chose en coupe d’Europe. »

Connais-tu déjà quelques-uns de tes nouveaux coéquipiers ?
« Je les connais un peu pour les avoir affrontés. Et puis il y a mon compatriote, Marcos Cearà, dont on m’a beaucoup parlé. C’est quelqu’un de bien. Je vais faire connaissance avec tout le monde petit à petit et les affinités vont se créer naturellement. »

Robin Leproux : « Un signe fort »

Le Président du PSG Robin Leproux a tenu à faire part de sa satisfaction après la signature de Nenê dans le club de la capitale.

Président, êtes-vous satisfait de la signature de Nenê ?
« Je suis très heureux de l’arrivée d’un joueur comme Nenê parmi nous. C’est important car la saison dernière, il y avait un déficit à ce poste (milieu gauche). Nenê va perpétuer la tradition des joueurs brésiliens du PSG qui brillent au Parc des Princes. »

Son arrivée montre-t-elle que le PSG intéresse toujours les grands joueurs ?
« Nenê a eu de nombreuses autres propositions mais a choisi Paris. C’est un signe fort. Il a fait un pari parce qu’il sait que ses prestations seront suivies. Il y a beaucoup d’enjeu. Il sait qu’il est attendu et apprécié. En tout cas, il a été très bien accueilli. »

Le PSG montre également qu'il est ambitieux !
« Nous avions annoncé en fin de saison que nous souhaitions rendre l’équipe plus compétitive. On a prévu un recrutement de joueurs de grande valeur. L’arrivée de Mathieu Bodmer était un premier signe fort, celle de Nenê en est un autre. Nous continuons à travailler pour boucler le recrutement rapidement et avoir une équipe complète pour le championnat et les autres compétitions, dont la coupe d'Europe évidemment. »

LP/VG

Nenê déborde d’ambition

La grosse averse du milieu d’après-midi, hier à Aix-les-Bains, ne lui a pas ôté le sourire. Nenê semble fier de porter pour trois saisons le maillot du PSG. « Je suis vraiment content d’être là », a confessé le natif de S ã o Paulo où a longtemps évolué un certain Raï quelques heures après avoir paraphé son contrat.

La perte d’influence du club de la capitale lors des dernières années et la peu flatteuse 13 e place de la saison passée n’ont pas freiné la détermination du milieu gauche à s’engager. « Ce n’est pas ce qui compte, raconte Anderson Luis de Carvalho, dit Nenê. Le nom de ce club (NDLR : PSG) est énorme. Au Brésil, on sait que pas mal de joueurs y ont fait des choses importantes. Les supporteurs sont magnifiques. Je n’en ai pas parlé directement avec des anciens joueurs brésiliens du PSG mais avec des amis et des proches. Mon objectif est d’arriver en sélection et je pense que c’est le club approprié pour ça. A Monaco, c’est aussi un grand club mais on n’a pas la même visibilité qu’à Paris par rapport aux supporteurs et aux médias. »

Nenê, qui aura 29 ans lundi prochain, veut donc être vu. Hier, pour ses deux premières séances avec son nouveau club, il a surtout été couvé des yeux par le président Robin Lepoux qui n’a pas perdu une miette des faits et gestes de sa recrue. Le matin, le Brésilien s’est contenté de courir avec Mateja Kezman et le kiné Jérôme Andral. L’après-midi, il a participé à l’entraînement le plus normalement du monde avec ses nouveaux coéquipiers, laissant entrevoir quelques esquisses de son toucher de balle.

« C’est un joueur spectaculaire comme on aime les voir au Parc, s’enthousiasme Robin Lepoux, pas peu fier de sa dernière trouvaille. On s’aperçoit qu’on est en train de construire une équipe qui a vraiment de l’allure. » Pour ses premières heures comme néo-Parisien, Nenê n’est jamais resté très loin de son compatriote Marcos Ceará, même si l’ancien Monégasque use d’un français plus que correct.
A la fin de l’entraînement, les deux Brésiliens sont même allés porter les cages sur le bord du terrain comme deux apprentis footballeurs. Un fait peu coutumier pour Nenê, une star qui va bientôt émarger à presque 2 M€ annuels. Ou un simple moyen d’accélérer son intégration.

Juste pour signaler que les places pour la supercoupe PSG-OM sont en vente sur le réseau Tunisie Ticket :

http://www.tunisieticket.com/order?ev=1276937347


De 7 à 30 dinars tunisiens (soit de 3,5€ à 15€ environ).

Les zones B,C et A inférieur (à éviter... ) pour les parisiens.

Foot - Amical
Le PSG n'est pas le bienvenu

Le PSG, actuellement en stage à Aix-les-Bains, affrontera mercredi le Sporting Portugal à Evian. En revanche, pour le prochain match amical, face à Malines (D1 belge), le club a toutes les peines du monde à trouver un stade susceptible d'accueillir la rencontre dans le Pas-de-Calais. En cause, la mauvaise réputation du club et de ses supporters, qui refroidit la préfecture et les municipalités.

Le premier refus vient de Cambrai (Nord), dont le terrain n'était pas disponible avant le 24 juillet pour des problèmes d'«engazonnage», selon l'encadrement du club. Ensuite, c'est Arras qui a fait machine arrière. «Il y a eu une réunion en préfecture, nous avons pris les devants en demandant au club d'Arras d'organiser un dispositif de sécurité minimal», explique la préfecture du Pas-de-Calais. En raison du coût trop élevé de ce dispositif, le club amateur «a préféré renoncer» même s'il n'y a «pas eu de décisions d'annulations émise par les autorités».

Le PSG s'était alors rabattu sur la station balnéaire du Touquet, avant d'essuyer un nouveau refus du maire, comme l'a dévoilé La Voix du Nord. Daniel Fasquelle a expliqué que le directeur de la police départementale et le préfet lui avaient «vivement déconseillé ce match en raison des dangers qu'il représentait» et a évoqué la capacité «très réduite» du stade. Préoccupé par la «mauvaise réputation» des supporters des deux équipes, il a «émis un avis défavorable» pour assurer la sécurité de ses concitoyens. «Dans une commune touristique, on aime la fête, mais pas le n'importe quoi», a-t-il ajouté.

Le PSG n'a pas fait de commentaire pour l'instant, mais après les mises en gardes de la préfecture, il risque d'avoir du mal à trouver un stade dans la région. (Avec AFP)

PSG-Malines annulé
Initialement programmé ce samedi 17 juillet, la rencontre amicale du Paris Saint-Germain face à Malines (D1 belge) a été purement et simplement annulée ce mercredi, a annoncé le site Internet du club de la capitale. La raison ? Le club parisien n'a pas réussi -ou on leur a refusé- à trouver un stade dans le Pas-de-Calais susceptible d'accueillir ce match.

PSG-Malines aura lieu à huis clos!

Annoncé annulé ce mercredi matin par le Paris Saint-Germain sur son site officiel, le match amical devant opposer le club parisien à Malines (D1 belge) ce samedi soir devrait néanmoins avoir lieu. Selon nos informations, les deux clubs se seraient mis d'accord pour le disputer à l'heure prévue, samedi en fin d'après-midi, mais à huis clos, donc sans billetterie ni public, sur la pelouse du Camp des Loges, habituellement occupée par l'équipe réserve.

Arras et Le Touquet ont refusé la venue du PSG

Le communiqué laconique publié à 10h12 sur psg.fr n'aurait donc pour but que d'éviter aux éventuels spectateurs de se rendre à Arras, où était initialement programmée la rencontre, ou au Touquet, qui a refusé de l'accueillir, craignant de ne pouvoir contenir les supporters parisiens, non sans avoir tenté de le faire, en demandant une aide logistique aux dirigeants du PSG et aux autorités (stadiers et forces de police notamment).

PSG - Legia Varsovie avancé

Pour la petite histoire, le PSG n'en a pas fini avec ses problèmes de matches amicaux. Celui prévu le samedi 24 juillet à Alençon (Orne) contre le Legia Varsovie (Pologne) a été avancé au vendredi 23 à la demande de la Fédération Française de Football (FFF). Quatre rencontres de l'Euro UEFA 2010 U 19 (Championnat d'Europe des moins de 19 ans) se disputent en effet le 24 sur des stades de Basse-Normandie (Flers, Bayeux, Mondeville, Saint-Lô) et la FFF, qui a le pouvoir d'autoriser ou non les matches amicaux, ne souhaitait pas que la venue du PSG fasse de l'ombre à une compétition officielle...

Guy Sitruk

Le PSG s'impose en costaud

En stage physique du côté d'Aix-les-Bains depuis le 6 juillet, le PSG, après avoir disposé d'Evian Thonon-Gaillard (2-1) samedi, s'est une nouvelle fois imposé mercredi, 4-2 face au Sporting Lisbonne. Pour cette rencontre, Nenê, arrivé seulement deux jours auparavant, a été titularisé d'entrée de jeu. Une entame de match catastrophique pour des Parisiens aux abonnés absents coupables d'errements défensifs. Sur une passe en retrait pour le moins appuyée de Sammy Traoré, Edel rate littéralement son contrôle et envoie le ballon au fond de ses propres filets (2e). Deux minutes plus tard, rebelotte. Cette fois, c'est Daniel Carriço qui trompait un Edel peu inspiré d'une tête bien placée. Giuly remettait néanmoins le PSG sur de bons rails en distillant une passe décisive pour Mevlut Erding (20e) et en trompant le portier portugais après un cafouillage dans la surface de réparation (22e).

Les Parisiens, auteur d'un piètre début de match ont relevé leur niveau de jeu en fin de première période sous l'impulsion de ses attaquants très en jambes. Le Brésilien Nenê, pour ses premiers foulées sous ses nouvelles couleurs, est apparu affûté et aura même touché le haut de la barre transversale sur coup franc (11e).

Au retour des vestiaires, Antoine Kombouaré a totalement remanié son onze en alignant notamment la deuxième recrue estivale du club, Mathieu Bodmer en milieu de terrain. Un remaniement efficace puisque Sessegnon (56e) puis Jean-Eudes Maurice - au terme d'un beau mouvement collectif (64e) - donnaient l'avantage aux leurs. Les joueurs de la capitale, sérieux et appliqués ont assuré l'essentiel avec cette victoire (4-2) et ont pu peaufiner leur préparation face à une belle équipe du Sporting. Une deuxième période animée avec des Parisiens désireux de se projeter rapidement vers l'avant qui laisse présager de belles choses en vue du prochain championnat. - B. PO.

Les équipes du PSG:

Mi-temps 1 : Edel - Ceara, Traoré, Camara, Armand - Makelele ©, Chantome, Giuly, Nene - Luyindula, Erding.

Mi-temps 2 : Coupet - Makonda, A.Traoré, Sakho ©, Jallet - Clément, Bodmer, Sessegnon, Maurice (Arnaud, 71e) - Kezman, Hoarau

Top 10 : Brésiliens du PSG

13 juillet 2010

« Nenê va s’inscrire dans la tradition des milieux brésiliens qui ont brillé au Parc des Princes ». Quand on entend Robin Leproux, on se dit que le soleil d’Aix-les-bains doit taper un peu trop fort. Retour sur les dix derniers paris brésiliens du PSG.

Marcos Ceara

Le symbole du recrutement made in Alain Roche. Il fallait un concurrent sérieux à Bernard Mendy. Comme il n’y avait toujours personne au 31 août, le club ouvre ses portes à Ceara, que personne ne connaît. Sa première année se résume à une action, lorsqu’il marche sur le ballon au Parc contre Caen. Dès la fin du match, Sylvain Armand le pourrit devant les caméras parce que, bien évidemment, le PSG a perdu sur cette boulette. Même si sa deuxième année est bien meilleure, on est loin très loin de la Seleçao.

Everton / Souza

Toujours pareil. Dernier jour du mercato, Paul Le Guen attend un milieu droit depuis des lustres. Alain Roche, un homme de réseau, fait donc venir deux brésiliens inconnus pour 6 millions d’euros. Plus c’est gros, plus ça passe. Dans la même logique, le moins bon des deux, Everton, déclare à son arrivée : « Je joue dans un registre proche de Robinho ». Même l’effectif se fout de sa gueule. Ils l’appellent Jean-Claude Robigneau, comme le joueur de CFA du coin.

Paulo César

Formé au même club que Raï (São Paulo) et comparé à Roberto Carlos pour son caractère offensif, Paulo, défenseur latéral de son vrai nom Paulo César Arruda Parente, arrive au Paris Saint-Germain à l’été 2002 avec de sérieux atouts en main. Auteur d’un début de saison loin d’être dégueulasse avec notamment un doublé contre Guingamp, le futur joueur de Toulouse paiera le contre coût du jeu des chaises musicales parisiennes et passera en revue tous les sièges du banc des remplaçants. Quatre entraîneurs en cinq ans sous les couleurs de la capitale : ici, c’est Paris !

Reinaldo

Attaquant maladroit, il a eu un bon passage, au printemps 2004. Moitié improbable d’un duo d’attaque avec Ljuboja lorsque Pauleta n’est pas là, il accroche la deuxième place. Mais ce qui est bien avec Reinaldo, c’est la légende qui entoure son arrivée : lors de la cession de Vampeta, que le club détenait en copropriété avec l’Inter, Flamengo propose deux attaquants. Paris choisit Reinaldo. L’Inter devra donc se contenter d’Adriano.

Ronaldinho

Deux « classicos » PSG-OM, une chevelure de travesti et des dents de cheval auront suffi à Ronnie pour devenir le chouchou du Parc. Seul hic, Luis Fernandez lui reproche sa discipline alimentaire, son manque de rigueur tactique et son goût prononcé pour le sexe tarifé en chambre d’hôtel, si bien qu’il lui préfère Francis Llacer et Stéphane Pédron. Pour info, Ronaldinho est devenu ballon d’or en 2005 avec le FC Barcelone. Un visionnaire ce Luis.

André Luiz

Eté 2002, à l’hôtel de Ville, Bertrand Delanoë et tous ses guests dansent la samba. Ronaldinho revient de la Coupe du Monde avec la médaille d’or. Pour l’accueillir, le PSG a chipé André Luiz à l’OM. La meilleur recrue de l’ère Tapie II n’était que prêté par Tenerife. Tout le Parc attend de voir à l’œuvre le nouveau spécialiste des coups francs et des passes enroulées. Evidemment, ça sera un fiasco total.

Aloisio / Alex

Été 2001, l’ASSE descend en seconde division après s’être vu enlever sept points pour avoir voulu faire passer ces deux Brésiliens pour des Portugais. Plutôt couillue comme idée. Le PSG de Luis se rue sur l’occasion et s’empresse de faire signer Aloisio pour une dizaine de millions d’euros et de se faire prêter Alex. Le premier restera deux saisons et marquera 14 buts en étant blessé la moitié de son mandat. Mouais. Le second aura à peine le temps de faire la panthère sur la pelouse du Parc qu’il repartira aussitôt l’année suivante direction la case départ. Couac.

Vampeta

Ce que l’on sait de lui c’est surtout qu’il a été l’un des seuls joueurs de sa génération à avouer son homosexualité. Mais ce que l’on soupçonne moins, c’est que le joueur a aussi été champion du Monde 2002 avec le Brésil. Voilà pour le côté glamour. Son passage au PSG le sera beaucoup moins : 7 matchs et un seul but (anthologique certes) contre l’AJA. Si c’est de cette tradition dont parle Robin Leproux, les supporters peuvent se délecter à l’avance de la future saison de Nenê.

Christian

L’attaquant symbole de la bonne période de Philippe Bergeroo. Second du championnat en 2000, il claque 16 buts. Discipliné, il va au pressing et joue en équipe. Par contre, il n’est pas, non plus, capable de se transcender lors d’une finale de Coupe de la Ligue contre Gueugnon. Paris en garde un bon souvenir. Notamment parce qu’il a été vendu la saison suivante pour 80 millions de francs à Bordeaux.

Raï

Arrivé au PSG avec le brassard de capitaine du Brésil sur le bras gauche, Raï aura mis une année entière à s’acclimater au jeu européen. Peu importe puisque le meneur de jeu raflera tout avec le PSG les saisons suivantes. Un championnat de France, deux Coupes de France, deux Coupes de la Ligue et une Coupe d’Europe. Ajoutez à ça une grosse séance de pleurnichage devant la tribune Auteuil en clôture de son dernier match et vous obtenez logiquement le plus grand joueur de l’histoire du club. « Capitaine Raï, Capitaine Raï, Où tu es, Nous sommes là, … ».

Franck Lenfant et Romain Canuti.

Nenê : « Ça s’est bien passé »

Auteur d’une passe décisive lors de son premier match sous les couleurs du PSG, mercredi soir, en amical face au Sporting Portugal, Nenê revient sur sa prestation, une prestation qu’il juge encourageante.

« Mes coéquipiers m’ont aidé à réaliser au mieux ce que je sais faire, a confié le Brésilien sur le site internet du club de la capitale. Je manque un peu de fraîcheur physique mais dans l’ensemble, ça s’est bien passé. Il faut continuer à travailler pour progresser chaque semaine. Nous encaissons deux buts malchanceux en début de rencontre mais nous sommes parvenus à revenir au score. On a été fort mentalement, c’est important pour l’équipe. »

AMICAL/PSG - SPORTING 4-2
Paris a déjà des certitudes


ÉVIAN (HAUTE-SAVOIE) DE NOTRE ENVOYÉ SPÉCIAL
FRÉDÉRIC GOUAILLARD | 15.07.2010, 07h00

A deux semaines du Trophée des champions qu’il disputera face à l’OM le 28 juillet, Paris victorieux (4-2) hier du Sporting Portugal a déjà quelques certitudes sur son potentiel offensif.

Des promesses à tenir. En deux sorties, les joueurs d’Antoine Kombouaré ont inscrit six buts (2 face à Evian-Thonon et 4 face au Sporting).
« Et pourtant, on s’est compliqué la vie à chaque fois avec des débuts de matchs difficiles, souligne Antoine Kombouaré. Mais on est capables de revenir au score. Cela veut dire qu’on est solides mentalement. » Pour l’instant, Paris semble avoir visé juste avec Nenê et Bodmer, ses deux premières recrues. Hier, comme ses partenaires, le Brésilien n’a joué qu’une mi-temps mais il a montré à deux ou trois reprises son impact sur coups de pied arrêtés ou dans un rôle de passeur. « Je manque encore de physique, mais ma première impression c’est que c’est bien. Il faut de la confiance pour faire ce que je sais faire », a confié l’ancien Monégasque. Mathieu Bodmer a lui, stabilisé l’entre-jeu. « L’adaptation se fait facilement, explique l’ex-Lyonnais. Je suis très content car j’ai la chance de jouer au milieu de terrain. Les automatismes sont en train de se faire et, physiquement, je me sens beaucoup mieux. »

Une défense à consolider. Hier les deux buts encaissés en moins de cinq minutes de jeu dont un premier but gag de Edel après une passe en retrait de Traoré ont fini de convaincre les dirigeants parisiens de la nécessité de renforcer le secteur défensif. Ils le savaient déjà et travaillent sur ce dossier depuis de longues semaines sans résultats concrets pour l’instant. « Sur le plan offensif, on a un effectif qui est de qualité, confessait avant-hier Antoine Kombouaré après l’arrivée de Nenê. Maintenant, on doit travailler pour améliorer le secteur défensif. L’idéal, c’est que ces joueurs arrivent le plus vite possible, mais ce qui est important, c’est qu’ils travaillent dans leur club. » Cet emploi du pluriel confirme que le Paris Saint-Germain est bel et bien disposé à s’attacher les services d’un défenseur central et d’un latéral gauche. Pour ce dernier, le PSG s’est déjà mis d’accord avec Saka Tiéné, l’arrière gauche de Valenciennes. Mais depuis, plus rien. VA n’a jamais reçu d’offre. Pour le défenseur central, c’est plus compliqué. Kombouaré pencherait pour Milan Bisevac, qu’il a coaché à Valenciennes alors qu’Alain Roche ferait le forcing pour Marko Basa, l’ancien Manceau. Un troisième nom est apparu récemment. Il s’agit de l’international mexicain Hector Moreno, 22 ans, même si le contrat de quatre ans qui le lie à l’AZ Alkmaar (Pays-Bas) constitue un obstacle non négligeable.

PSG - SPORTING 4-2 (2-2)
600 spectateurs envrion.
Arbitre : M. Bien
Buts. Sporting : Edel (2e c.s_c.), Carriço (4e). PSG : Erding (20e), Giuly (23e), Sessegnon (56e), Maurice (64e).
PSG (1e mi-temps) : Edel - Ceara, Camara, Traoré, Armand - Giuly, Makelele (cap.), Chantôme, Nenê - Erding, Luyindula.
Entr. : Kombouaré.
PSG (2e mi-temps) : Coupet - Jallet, Touré, Sakho, Makonda - Sessegnon, Bodmer, Clément, Maurice (Arnaud, 71e) - Hoarau, Kezman.
Entr. : Kombouaré.

Quand le club tente de rassurer ses nouveaux abonnés…
JULIEN MARIVAL (AVEC GAËLLE EPINAT) | 15.07.2010, 07h00

L’inquiétude est légitime. Les supporteurs parisiens qui souhaitent s’abonner ou simplement acheter un billet pour la saison prochaine pourront en théorie se retrouver au Parc des Princes côte à côte avec des anciens des tribunes Auteuil et Boulogne, dont certains sont en guerre ouverte depuis plusieurs années. Dans le nouveau plan de sécurité approuvé par Robin Leproux, le président du PSG, toutes les places en virage sont vendues de manière aléatoire et seules les tribunes latérales restent ouvertes aux abonnements.
Un vrai défi, une question de survie.
A la plate-forme téléphonique du club, que nous avons contactée, on se veut rassurant. Certains opérateurs consacrent même près d’une demi-heure à expliquer les bienfaits de la nouvelle politique du PSG. « Je pense que ça va bien se passer, explique l’un d’eux. En imposant la mixité, on veut casser le sentiment d’appartenance qui faisait que certains supporteurs se sentaient chez eux. Le but est de chanter d’une même voix plutôt que de se taper dessus. »

Seul un millier d’abonnements a été vendu

Et l’assistant commercial de vanter « l’esprit de famille » qui doit découler de la nouvelle offre de prix en virage pour les femmes (gratuit) et les enfants (6 €).
Une mixité forcée qui risque, dans un premier temps, de refroidir l’ambiance. « La ferveur ne sera pas aussi belle que les années précédentes, avoue en toute honnêteté un autre opérateur. Les gens d’Auteuil et de Boulogne ne sont pas beaucoup à se réabonner. Faut dire qu’en latérale, les abonnements leur coûtent trois fois plus cher (450 € contre 170 € en moyenne en virage). Ils privilégieront les billets match par match. Les deux kops sont source de problèmes mais ils étaient aussi source d’ambiance. »
Résultat, seul un petit millier d’abonnements a été vendu pour l’instant contre près de 22 000 au total l’an dernier. Un assistant commercial craint même « un grand maximum de 6 000 abonnés cette saison ». « Il y avait 13 000 abonnés à Auteuil et Boulogne, poursuit-il. On est conscient qu’on ne va pas tous les déporter en latérale. Ils ne sont pas obligés de comprendre le message tout de suite. Ça ne sert à rien de dire que le stade sera plein. » Avant de conclure, optimiste : « Je pense que cette saison sera meilleure que la précédente. Mais je dis ça chaque année ! »

PSG-Malines sans public avec caméras

Incroyable mais vrai : vingt-quatre heures après que francefootball.fr ait annoncé que le match amical PSG-Malines (D1 belge) aurait bien lieu samedi, il est toujours «annulé» sur le site du club parisien ! Or, il se disputera bien à l'heure prévue, samedi à 18 heures, mais à huis clos, sur la pelouse du Camp des Loges, à Saint-Germain-en-Laye (Yvelines). Sans billetterie ni public... mais en présence des caméras de Canal + Sport, qui retransmettra la rencontre en léger différé, à partir de 20h30.
Guy Sitruk

France Football.fr

le classement des 18 joueurs les mieux payés au PSG :

1. Ludovic Giuly 266 000 euros nets par mois (fin de contrat 2011)
2. Nenê 250 000 euros nets par mois
3. Mateja Kezman 250 000 euros nets par mois (fin de contrat 2011)
4. Guillaume Hoarau 233 000 euros nets par mois
5. Claude Makélélé 200 000 euros nets par mois (fin de contrat 2011)
5. Mathieu Bodmer 200 000 euros nets par mois
7. Jérôme Rothen 160 000 euros nets par mois (fin de contrat 2011)
8. Grégory Coupet 150 000 euros nets par mois (fin de contrat 2011)
8. Sylvain Armand 150 000 euros nets par mois
10. Stéphane Sessègnon 120 000 euros nets par mois
10. Zoumana Camara 120 000 euros nets par mois
12. Jérémy Clément 105 000 euros nets par mois
13. Péguy Luyindula 100 000 euros nets par mois
13. Mevlut Erding 100 000 euros nets par mois
15. Mamadou Sakho 90 000 euros nets par mois
16. Clément Chantôme 80 000 euros nets par mois
16. Ceara 80 000 euros nets par mois
18. Sammy Traoré 70 000 euros nets par mois (fin de contrat 2011)

LIGUE1/PSG
Les Parisiens tombent le casque

Mamadou Sakho sur une pelouse avec son énorme casque plaqué sur les oreilles : l’image appartient peut-être au passé. Mercredi soir, avant leur match amical face au Sporting Portugal, les joueurs du PSG se sont présentés sur le terrain d’Evian sans leurs écouteurs. Sammy Traoré portait bien une oreillette, mais il s’agissait d’un kit mains libres relié à son téléphone portable.

Sinon, plus aucune trace des fameux casques de baladeurs numériques, symboles de la coupure avec le public et du dédain affiché par les footballeurs vis-à-vis des supporteurs. Personne au PSG n’était hier en mesure d’affirmer s’il s’agit d’une décision ferme de l’équipe et encore moins si celle-ci perdurera jusqu’à la fin de la saison. « C’est le choix des joueurs, indique juste le club. Ils évoquent ce problème depuis quelque temps. Il y a une vraie prise de conscience de l’image que renvoie le footballeur aujourd’hui et des choses qui doivent être corrigées. » Contrairement à Brest où le président Michel Guyot a interdit les écouteurs en présence des supporteurs, le club parisien n’aurait donc rien imposé au groupe professionnel, comme nous l’avait confié le président Robin Leproux la semaine dernière.

Le club mène une entreprise de séduction

Pourtant, tout au long du stage effectué à Aix-les-Bains (du 6 au 15 juillet), les joueurs se sont rendus disponibles auprès des supporteurs, signant des autographes et posant pour des photos après chaque entraînement. Les partenaires de Makelele ne faisaient toutefois que répondre à une consigne du club. Car le PSG mène une entreprise de séduction visant à réhabiliter l’image d’un club noircie par les débordements de ses supporteurs. Pour les joueurs, il s’agit aussi de gommer les marques d’arrogance et de mépris qui les touche par ricochet, après la Coupe du monde désastreuse des Bleus en Afrique du Sud. Chacun s’y emploie à sa manière avec plus ou moins de bonheur. Ainsi Dominique Dord, le maire d’Aix-les-Bains, a-t-il peu goûté l’absence des joueurs parisiens, lundi soir, lors de la réception organisée par la mairie à l’hôtel même où logeait l’équipe du PSG. « Il a lancé une petite pique lors de son allocution, commente un élu présent. C’est une déception car les jeunes du club de foot d’Aix et les jardiniers étaient là. Quand on reçoit Monaco ou Marseille, ils arrivent tous en costard à l’hôtel de ville. Pas le PSG. Et pourtant, cette fois-ci, on avait décidé d’organiser la réception à leur hôtel pour leur éviter le déplacement. »

Coupet plutôt qu'Edel comme n°1

Indécis depuis le début de la préparation quant aux rôles qu'il attribuera cette saison à ses deux gardiens, Antoine Kombouaré aurait aujourd'hui une idée plus claire sur la question. Selon L'Equipe de vendredi, le coach parisien aurait décidé de choisir Grégory Coupet comme numéro un au détriment d'Apoula Edel. Une décision qui fait suite à la prestation plus que moyenne du portier arméno-camerounais, mercredi en match amical contre le Sporting Lisbonne (4-2). Sur son premier ballon, le gardien de 24 ans s'est complètement troué, marquant même un but contre son camp qui devrait faire le tour des télévisions. Un énième bourde, qui s'ajoute à celles de la saison passée.

Comme dans le même temps Coupet a rassuré son entraîneur, à la fois dans le jeu et sur son état physique, les dés semblent être jetés. Réponse définitive le 7 août contre Saint-Etienne, lors de la première journée de Championnat.