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aleksandre08
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PSG : une occasion en or pour monter sur le podium

Lyon battu, Paris peut s’emparer de la troisième place de la Ligue 1, qualificative pour le tour préliminaire de la Ligue des champions, au bénéfice d’un succès contre Rennes.


C’est une opportunité unique de prendre la troisième place pour ne plus la lâcher. Pour Paris, la surprenante défaite de Lyon à Valenciennes hier soir (2-0) est un demi-ticket pour la Ligue des champions. En cas de victoire en fin d’après-midi face à Rennes, les Parisiens porteraient un coup de grâce à des Lyonnais au fond du trou.

Avec des confrontations à venir face au Mans, Auxerre, Valenciennes et Monaco, un sans-faute est loin d’être utopique.

« Nous aurions tous signé en début de saison pour nous battre pour la troisième place »


« Remonter sur le podium peut nous donner encore plus d’espoir mais il faudra rester mobilisés, ça se jouera sur cinq matchs, pas forcément ce week-end », prévenait Paul Le Guen avant le début du match Valenciennes - Lyon. Dans un Parc des Princes plein à craquer, ses joueurs doivent absolument saisir l’occasion de prendre l’ascendant sur le champion en titre.
Dans ce mano a mano imprévisible, la prudence reste de mise. Le moindre point, le moindre but et la moindre décision litigieuse de l’arbitre peuvent se révéler déterminants. Les circonstances sont favorables aux Parisiens. Si Rennes n’est pas un client facile, sa visite intervient au meilleur moment : quatre jours après une indigeste défaite face à Bordeaux à la dernière seconde (3-2) et, surtout, une semaine avant une historique finale de Coupe de Bretagne contre Guingamp. Ce match de la 34 e journée ne revêt qu’un intérêt relatif. « On ira chercher une victoire, mais, si l’on fait un bon match nul avec des certitudes dans le jeu, on aura fait un grand pas pour la confiance dont on a besoin avant d’aller au Stade de France », résume Bruno Cheyrou. Avec un effectif au complet, plein de fraîcheur, les Parisiens ont les faveurs des pronostics. Et leur détermination est intacte. « Nous aurions tous signé en début de saison pour nous battre pour la troisième place, rappelle Jérôme Rothen. Nous sommes débordants d’ambition et de motivation pour réaliser cet exploit, car ce serait un exploit de finir devant Lyon. » Désormais, le PSG a son destin en main. A lui de jouer !




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Le Guen, c’est flou

Paul Le GUEN participe à toutes les réunions de réflexion et d’élaboration de l’effectif parisien pour la prochaine saison. Il l’a répété hier tout en précisant qu’il n’en savait pas plus sur son avenir, et que rien n’était arrêté. « Je ne veux pas encombrer avec ça. On discutera le jour venu et puis on avisera.
» Annoncera-t-il sa décision le 30 mai, après le dernier match ? « Je ne sais pas. Je ne sais même pas si j’aurai une décision à prendre. » En fin de contrat, il n’aura rien à dire si Sébastien Bazin décide de ne pas le garder. Mais c’est loin d’être la tendance.



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LA STAT
75 %


C’est le taux de victoires du PSG face à Rennes au Parc. En 22 rencontres, Paris s’est imposé 15 fois et n’a concédé que 2 défaites : 3-1 la saison dernière et 1-0 en 2000-2001. Entre 1971 et 2000, le PSG a réalisé une série de 14 matchs consécutifs sans défaite face aux Bretons au Parc. Après Caen, le Stade rennais est l’équipe de L 1 qui réussit le mieux aux Parisiens à domicile.



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Hoarau discute de son avenir

Les negociations concernant l’avenir de Guillaume Hoarau à Paris ont débuté sur de bien mauvaises bases. Thierry Gras, l’agent du joueur, a rencontré récemment Philippe Boindrieux et Alain Roche, respectivement directeur général et responsable de la cellule recrutement du PSG.
Les trois hommes ont débattu d’une prolongation de contrat assortie d’une revalorisation salariale.
En l’état, Hoarau, quinzième salaire du club avec 80 000 € brut mensuels hors prime, ne prolongera pas. La proposition transmise au meilleur buteur du club (17 réalisations) est loin, en effet, d’avoir contenté le joueur et son représentant.

« Le souhait de Guillaume est de rester »

Le Réunionnais la juge négligeable et pas conforme à son rendement cette saison. Il attend donc un effort de son club davantage en rapport avec ce que perçoivent les attaquants des grands clubs de Ligue 1. Pour autant, si cette situation de blocage perdurait, cela ne déboucherait pas automatiquement sur un départ de Hoarau au mercato estival. « Le souhait de Guillaume est de rester. Avec son agent, ils ont établi un plan de carrière très précis », souligne une source proche du dossier. Après avoir intégré l’équipe de France en mars dernier, Guillaume Hoarau a dans le viseur la Coupe du monde 2010 et entend poursuivre sa progression au PSG.
A Paris, il est sûr de bénéficier de temps de jeu et espère découvrir la Ligue des champions. Mais l’attaquant parisien sait aussi qu’il pourra faire jouer sa clause de stabilité dans un an et demi, soit en janvier 2011. Il pourra alors quitter le club sans rien devoir au PSG, sinon sa dernière année de contrat. Dans ce cas, le PSG ferait une bien mauvaise affaire en laissant filer un joueur dont la valeur marchande dépasse aujourd’hui les 10 millions d’euros. « Si des joueurs importants partent, ce sera difficile, ça va faire réfléchir tout le monde. Il ne faut pas en arriver là », résume Sylvain Armand.


Le parisien
Baghib!
L'Equipe du 3 mai :

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Gare à la marche !

La défaite de Lyon, hier, ouvre au PSG la voie du podium. Mais les Parisiens n’ont pas toujours su profiter de ce genre d’opportunités.

IL Y A COMME UNE FORME de manie chez les Parisiens à décliner les invitations trop sympathiques. En Coupe de France, un soir de mars, ils n’avaient pas su profiter de la clémence d’un tirage et avaient laissé Rodez endosser la panoplie de héros (1-3 a.p.). Quelques jours plus tard, en Championnat, Lyon avait fourni au PSG l’opportunité de s’emparer de la place de leader après une défaite contre Auxerre (0-2), mais l’équipe, qui se voyait sans doute trop belle, avait buté sur l’OM quelques heures plus tard (1-3). Hier, l’OL a renouvelé son offre,mêmesi la perspective est un soupçon moins affriolante. La défaite du champion en titre à Valenciennes (0-2) donne à Paris l’occasion de retrouver un podium, dont il est tombé il y a un mois et demi.

Hier soir, Paul Le Guen et ses joueurs ont bien entendu suivi l’évolution du score au stade Nungesser avant d’aller se coucher. Ce résultat aura-t-il une incidence sur la façon d’aborder aujourd’hui le match contre Rennes ? « Pas sûr, répondait l’entraîneur parisien avant le coup d’envoi de cette trente-quatrième journée. On a, de toute façon, une pression liée à l’attente d’une éventuelle qualification en Ligue des champions. Mais c’est vrai qu’elle sera différente selon le résultat de Lyon. » Le champion de France s’est incliné et la probabilité qu’il soit doublé par le PSG n’a jamais semblé aussi élevée.

L’art de se contenter du minimum

Depuis ses déroutes contre Marseille et à Toulouse (1-4), Paris a appris le pragmatisme. Même lorsque ses matches ne sont pas bons ou lorsque ses joueurs sont en méforme, il sait se contenter duminimum. Un point à Lille (0-0), un autre à Lyon (0-0), une victoire à l’arraché contre Nice (2-1), autant de soirées pas très bien engagées mais dont les issues se sont révélées joyeuses. Elles ont permis de rester collé à un trio de tête aux effectifs plus étoffés, pendant que d’autres, à l’image de Rennes ou Lille, abandonnaient des points en route.

Du coup, le PSG a retrouvé de l’ambition. Cela ressemble à un miracle, après les deux dernières saisons au cours desquelles il a flirté avec la relégation. C’en est un au regard de la physionomie de certaines rencontres cette saison. Les victoires sur Bordeaux (1-0), Lyon (1-0) ou Lorient (1-0) ont davantage tenu à des arrêts phénoménaux de Landreau ou à des gestes exceptionnels de Sessegnon ou Hoarau qu’au sceau d’un véritable fonds de jeu. Mais la réalité mathématique se moque de l’esthétique. À cinq journées de la fin, elle est limpide : Paris n’inscrit plus beaucoup de buts mais il en encaisse encore moins. Cet après-midi, il ne lui reste plus qu’à montrer à son ancien entraîneur, assis sur le banc d’à-côté pour la première fois depuis son départ, les progrès accomplis.

DAMIEN DEGORRE

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Cinq Parisiens convoités

La bonne saison du PSG ne laisse pas les recruteurs indifférents à l’approche de la période des transferts. La régularité de certains joueurs, l’explosivité ou la jeunesse d’autres intéressent de grands clubs européens au portefeuille bien fourni. Aujourd’hui, les dirigeants parisiens assurent ne pas avoir l’intention de se séparer de leurs meilleurs éléments. Mais, l’été venu, d’importantes offres sont souvent de nature à faire changer d’avis. – D. D.

Mickaël LANDREAU
Gardien, 29 ans, au club depuis 20 06 , 33 matches en L 1 cette saison.
À BIENTÔT trente ans (le 14 mai), le gardien reste sur une saison de haute volée que ses « boulettes » à Kiev (0-3) n’ont pas entachée. Il ne lui reste plus qu’une année de contrat et les dirigeants du PSG l’ont approché pour négocier une éventuelle prolongation. Mais l’Espagne et l’Italie le surveillent avec intérêt et Landreau, en faisant jouer sa clause de stabilité, a la possibilité de partir pour pas cher. Il ne devrait pas prendre de décision avant la dernière journée de L1.

Sylvain ARMAND
Défenseur, 28 ans, au club depuis 2004,30 matches en L1 cette saison.
INQUIET, il se demande de quoi sera fait l’effectif la saison prochaine (voir par ailleurs) et si le club est disposé à le prolonger d’une année supplémentaire. Sous contrat jusqu’en juin 2011, le latéral gauche se plaît au Paris-SG. Mais ses deux dernières saisons, très convaincantes, suscitent bien des convoitises. En France, Lyon et Bordeaux, qui le suivaient déjà l’été dernier, pourraient revenir à la charge. En Angleterre, Liverpool a pris des renseignements.

Mamadou SAKHO
Défenseur, 19 ans, formé au club, 18 matches en L1 cette saison.
FORMÉ au club, ce solide défenseur central est la fierté des dirigeant s par isiens. Sollicité cette saison par Newcastle, qui a formulé une offre de transfert, il séduit les plus grands clubs anglais. Fin janvier, il a prolongé son contrat jusqu’en juin 2012. Il veut rester au PSG encore un an au moins et ne se oit pas quitter Paris pour un club relégable de Premier League. Pour l’un du Big Four (Arsenal, Chelsea, Manchester et Liverpool), pourquoi pas ? Arsène Wenger, le manager d’Arsenal, l’aime beaucoup. La Juventus aussi.

Stéphane SESSEGNON
Milieu, 24 ans, au club depuis 2008, 30 matches en L 1 cette saison.
ACHETÉ, L’ÉTÉ DERNIER, pour quatre ans et huit millions d’euros, Sessegnon en vaut le double. Si Paris participe à la prochaine Ligue des champions, il se voit rester. Mais il souhaiterait une revalorisation salariale plus conforme à son statut. Jusqu’à présent, les discussions n’ont rien donné. Certains clubs européens pourraient en profiter : Chelsea, Manchester City, le Bayern Munich et le FC Séville ont déjà déclaré leur flamme.

Guillaume HOARAU
Attaquant, 25 ans, au club depuis 2008, 32 matches en L1 cette saison.
DEUXIÈME MEILLEUR BUTEUR de L1 (17 réalisations), il a, lui aussi, entamé des négociations, il y a quinze jours, pour une revalorisation salariale. Jusqu’ici, les offres du PSG ne lui ont pas paru significatives. S’il affirme être épanoui à Paris, où il est sous contrat jusqu’en 2012, Hoarau n’apprécie guère le faible enthousiasme du club pour l’augmenter.Engagé depuisun an et demi, il est prêt à patienter autant avant de faire jouer sa clause de stabilité. En Angleterre, Liverpool et Tottenham pourraient vite venir aux informations.

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ARMAND INQUIET DU FUTUR EFFECTIF DU PSG. – Dans un entretien accordé à Aujourd’hui Sport, hier, le défenseur du PSG Sylvain Armand fait part de ses inquiétudes sur l’évolution de l’effectif parisien la saison prochaine : « Je n’ai pas envie, connaissant un peu le club, qu’il change les joueurs qui sont en place. Si on a fait de belles choses ensemble, ce n’est pas pour tout recasser en une saison (...) Si on veut aller plus haut, il faut du renfort, ça c’est sûr, mais surtout, il ne faut pas briser cet effectif. »

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Pour Rennes, c’est une répétition

Largués dans la course à l’Europe, les Bretons veulent se rassurer au Parc des Princes, une semaine avant leur finale au Stade de France.

RENNES – de notre envoyé spécial permanent

UNE PREMIÈRE RÉAPPARITION pour une dernière répétition. Guy Lacombe n’avait jamais foulé la pelouse du Parc des Princes depuis son renvoi du Paris-SG, le 16 janvier 2007. Son retour dans « ce stade magnifique » où il admet avoir « connu des moments difficiles mais aussi des joies » le tracasse moins (voir ci-dessous) que la santé de son équipe, six jours avant d’aller défier Guingamp au Stade de France pour le match le plus important de la saison et peut-être même de l’ère Pinault. La finale de la Coupe de France teintera la saison rennaise. Les nuances seront proscrites. Un succès et la bande à Lacombe, rayonnante, entrera dans l’histoire du club. Un revers et le gris sera de mise. Cette semaine, les Rennais ont été priés d’éviter d’évoquer la finale avec la presse.

« L’équipe est perturbée par l’absence de joueurs importants (Briand et Mangane), note Guy Lacombe. Dans les têtes, ce n’est pas qu’on est moins bien. Mais, chez nos adversaires, je ressens une envie terrible de gagner. Quand des joueurs de talent ont la rage de gagner, ça fait la “dif”. Je ne peux pas empêcher mes joueurs d’avoir un petit peu la tête à la finale. L’idée, c’est de lier les deux matches. »

Pas facile car, depuis leur défaite, mercredi, contre Bordeaux (2-3), « un match qu’on n’aurait jamais dû perdre », dixit Bruno Cheyrou, les Rennais ne se font plus aucune illusion en Championnat.

Bruno Cheyrou : « On pouvait largement terminer dans les cinq premiers »

La cinquième place, qui sera européenne, est désormais trop loin, à cinq étapes de la fin. Surtout que les Rennais lambinent lors de la phase retour. Ils n’ont pris que 17 points en 14 matches. Soit dix-huit de moins que Marseille, treize de moins que Bordeaux, dix de moins que le PSG et seulement un de plus que Grenoble et quatre de plus que Saint-Étienne. Leur défense, une forteresse difficilement prenable (28 buts encaissés, dont 13 lors de la phase aller), laisse apparaître des failles depuis le début de la suspension de Mangane (9 buts lors des quatre derniers matches de L1).

Cet après-midi, Rennes va donc chercher à mettre à profit son premier périple parisien pour préparer le second. « On n’a plus grand-chose à espérer au classement, reconnaît Cheyrou. On voulait faire eaucoup mieux, évidemment. Mais les équipes de devant ont mené un train d’enfer. Nous avons réalisé plusieurs contre-performances qui nous ont empêchés d’aller chercher la cinquième place. S’il n’y avait pas eu la Coupe, on aurait peut-être fait d’autres résultats en Championnat. Elle a accaparé notre attention. Lyon, Marseille et Bordeaux étaient plus forts que nous sur l’ensemble d’un Championnat, même si, sur un match, on a su rivaliser avec eux. Il y a de la qualité dans notre effectif. On pouvait largement terminer dans les cinq premiers. »

En clair, Cheyrou n’estime pas son équipe inférieure au PSG. Mais aura-t-elle la tête au Parc ou au Stade de France cet après-midi ?

RAPHAËL RAYMOND

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Lacombe, Rothen et la Castafiore

GUY LACOMBE retrouve le Parc des Princes cet après-midi. Le passage de l’actuel entraîneur rennais au PSG, de décembre 2005 à janvier 2007, s’est terminé par une crise avec une bonne partie de son effectif et son licenciement, le 16 janvier 2007. Cette semaine, le technicien, âgé de cinquante-trois ans, a cherché à dépassionner son retour. « C’est un grand plaisir pour moi d’aller au Parc, a-t-il assuré jeudi. J’ai de la chance. Dans ma vie, je suis souvent allé au Parc. Certaines personnes seront contentes de me revoir. Peut-être ne le montreront-elles pas... »

Jérôme Rothen n’en fera pas partie. Le milieu parisien éprouve du respect pour le technicien, moins pour l’homme, avec qui il s’est accroché à plusieurs reprises : « Je ne préfère pas me rappeler cette période-là, explique le joueur. Elle fut très pénible. Je ne pense pas que je lui serrerai la main. Mais ce qu’il réalise à Rennes, c’est une belle chose. Et je retiens aussi qu’on a gagné, avec lui, une belle Coupe de France (2006). »

Le retour de Lacombe à Paris n’a pas animé les débats dans le vestiaire du PSG. Le technicien aveyronnais se doutait, en revanche, de l’intérêt des médias. « Les journalistes ont bien marié le Capitaine Haddock et la Castafiore. Alors, on peut bien dire n’importe quoi sur Guy Lacombe », a-t-il précisé, à titre préventif. – R. R. et D. D

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LES CLÉS DU MATCH

LE PSG, POUR UNE FOIS, PLUS FRAIS. – Paris, l’une des équipes françaises les plus sollicitées, a souvent joué cette saison face à un adversaire plus frais que lui, en raison d’un match en semaine. Cette fois, les rôles sont inversés. Rennes a joué contre Bordeaux (2-3) mercredi alors que les Parisiens ont eu huit jours pour récupérer de leur match contre Lyon (0-0). « Je suis content que vous (les médias) le souligniez, plaisantait Le Guen hier. Moi aussi, je m’en étais fait la réflexion. »

DOUCHEZ PLUS FORT QUE LA DOULEUR. – Après avoir laissé sa place contre Bordeaux (2-3), en raison de soucis dorsaux, Nicolas Douchez retrouve le but de Rennes cet après-midi. Le gardien, qui souffre en fait de deux fractures aux vertèbres, ce que n’a jamais indiqué le club breton, jouera sous infiltration.

DÉFENSE EN SOUFFRANCE. – En quatre matches de L 1, le Stade Rennais a encaissé neuf buts (0-3 à Sochaux, 1-3 àMonaco et 2-3 contre Bordeaux). Avant la 28e journée, le club breton n’avait pourtant cédé que dix-neuf fois. Depuis la suspension de Kader Mangane, Guy Lacombe n’a pas trouvé la bonne formule dans l’axe de la défense. Si Hansson est indéboulonnable, Aubey a joué à Sochaux et contre Monaco et Mbia lui a succédé depuis la demi-finale de Coupe de France contre Grenoble (1-0).

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Stéphane Sessegnon, le roi du dribble

1
Sessegnon est le dribbleur n°1 du Championnat de France. En Ligue 1, cette saison, c’est lui qui a tenté (188) et réussi (92) le plus de dribbles. Le Marseillais Ben Arfa, 2e du classement, en a réussi 72, le Toulousain Braaten, 3e, 53.

3,37
C’est la moyenne par match du nombre de fautes que le milieu béninois du PSG subit cette saison en L1. Seuls trois joueurs affichent une moyenne plus élevée : Le Marseillais Niang (3,77), le Nantais Bagayoko (3,71) et le Lillois Balmont (3,59).

329
Au Paris-SG, Sessegnon est le joueur qui réussit le plus de passes dans les trente derniers mètres en L1, cette saison. Avec 329 passes, il devance Rothen (242) et Clément (230).

Ces statistiques ne tiennent pas compte de la 34e journée de Championnat, qui se joue ce week-end.

24 ans ; né le 1er juin 1984 à Allahé (Bénin). 1,72 m ; 72 kg.
Milieu 30 matches et 5 buts en L1 cette saison.


L'Equipe.
aleksandre08
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Hoarau trop cher ?

En cours de négociations sur son avenir au PSG, Guillaume Hoarau n’a pas apprécié la proposition faite à son encontre par le club de la capitale, jugée largement insuffisante, révèle Le Parisien.

Avec 17 buts pour sa première saison de Ligue 1, Guillaume Hoarau a répondu au-delà des espérances parisiennes. Sachant qu’il représente le 15e salaire du club (80 000 euros brut mensuels hors prime), soit le but à 4705 euros, l’ancien Havrais est le joueur le plus rentable du Paris Saint-Germain. Logique donc que l’attaquant de 24 ans discute actuellement d’une revalorisation salariale et d’une éventuelle prolongation de contrat. L’agent du joueur, Thierry Gras a, à cet effet, rencontré Philippe Boindrieux et Alain Roche, directeur général et responsable de la cellule recrutement du PSG. Mais d’après Le Parisien, la proposition faite par le club de la capitale est très loin de satisfaire le clan Hoarau. Le Réunionnais aurait même été vexé, compte tenu de son apport cette saison, et refuserait de prolonger en l’état actuel des choses.

Villeneuve avait-il raison ?
On en n’est pas encore là puisque l’avant-centre est sous contrat avec Paris jusqu’en 2012. Il y a tout le temps de discuter, de re-discuter, de négocier… D’autant que le joueur se verrait bien continuer à Paris au moins encore l’année prochaine, année de Coupe du Monde et peut-être de Ligue des Champions en ce qui concerne le PSG. En revanche, si le point d’accord achoppe toujours en 2011, Hoarau pourra alors faire jouer sa clause de stabilité en rachetant sa dernière année de contrat pour aller voir ailleurs. Les informations du Parisien confirment en tout cas que la marge de manœuvre financière du PSG est limitée. Récemment, Paul Le Guen avait lâché que son club avait dû économiser une nuit d’hôtel à Kiev (450 euros par joueur) lors du quart de finale de la Coupe UEFA. De la même façon, les Parisiens étaient rentrés à point d’heure de leur déplacement à Braga. Sachant que Hoarau représente à l’heure actuelle une valeur marchande de 10 millions d’euros, et ne manquera pas de recevoir quelques propositions... C’est un certain Charles Villeneuve qui doit rire jaune.


Sport24
Slip
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Foot - L1 - PSG - Hoarau refuse un nouveau contrat

Quinzième salaire de l'effectif du PSG, Guillaume Hoarau négocie un nouveau contrat avec le club par l'intermédiaire de son agent, Thierry Gras. Selon Le Parisien de dimanche, l'attaquant parisien aurait refusé la proposition récemment effectuée par le club de la capitale. Elle est bien loin de ce qu'il espérait. Les négociations continuent car Hoarau souhaite rester au club afin de bien préparer la Coupe du Monde 2010 qu'il pourrait jouer avec l'équipe de France.

lequipe.fr
Panenka
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Foot - L1 - PSG - Le Guen : «Pas un coup d'arrêt»

Contrairement à ses joueurs, Paul Le Guen est venu s'exprimer en salle de presse à l'issue de la défaite concédé contre Rennes (0-1). Pour l'entraîneur du PSG, ce revers ne doit surtout pas tout remettre en cause. Il s'en est expliqué.

«Par rapport au déroulement du match, oui on est déçus car on a essayé de les contourner, on s'est bagarré, on a eu des occasions mais c'est dur contre Rennes !, a-t-il souligné. Je n'ai pas le sentiment que les joueurs ont laissé filer. Certes, la première mi-temps était un peu bloquée, mais il ne faut pas oublier que Rennes n'a perdu que six matches cette saison. Pour mettre de l'intensité, de la puissance, il faut des qualités et il nous en a manquées. On a fait ce qu'on a pu ou à peu près !». Dans son esprit, la troisième place n'est pas perdue pour autant. «Ce n'est pas un coup d'arrêt. Ce soir on a échoué mais il ne faut pas tout balayer, il faut surtout rester très mobilisés. On a dix jours pour récupérer et bien travailler».

Pour Guy Lacombe, la victoire «fait plaisir où que ce soit» car «en Coupe comme en Championnat, j'aime gagner». «C'est une bonne manière pour nous de préparer notre finale de coupe de France, a-t-il expliqué. Ce n'est pas une victoire tactique, mais une victoire de maîtrise. Paris nous a laissés un petit peu faire. On voulait reprendre confiance dans notre jeu et c'est bien. On a été cohérent mais il faudra l'être beaucoup plus samedi si on veut gagner contre une équipe (Guingamp) que je connais bien!». - C. MICHEL au Parc des Princes


www.lequipe.fr
Baghib!
L'Equipe du 4 mai :

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Le podium qui fait peur

Alors que Lyon craint de tout perdre, le Paris-SG n’a pas montré hier le caractère d’une équipe obsédée par la Ligue des champions.


DANS UN PEU MOINS de quatre semaines, on saura si une place en Ligue des champions a choisi son camp hier, entre la 63e et la 66e minute de ce Paris-SG - Rennes. On repensera peut-être à cette action de la 63e minute qui vit Douchez repousser magnifiquement une tête de Sessegnon et un tir du gauche de Clément avant que Luyindula, de près, ne touche un poteau, le tout empaqueté en une douzaine de secondes. Et on mesurera l’impact réel de ce qui suivit trois minutes plus tard, cette volée de Leroy déviée par le tibia gauche de Sakho dans les mauvais filets. Oui, en trois minutes maudites, le PSG a dilapidé son espoir dujour de s’emparer de la troisième place.

La conséquence de ce résultat, c’est que Lyon, même déréglé, garde la main à quatre journées de la fin. Beaucoup l’imaginaient à deux points du PSG ce matin. Le classement a finalement voté pour le statu quo, laissant les spéculations en l’état.

Rennes semblait démobilisé après sa défaite à domicile contre Bordeaux (2-3) en milieu de semaine ; Rennes paraissait déjà focalisé sur sa finale de Coupe de France, samedi prochain face à Guingamp (Ligue 2). Mais Rennes, pourtant, a gagné. Déjà vainqueur du PSG à l’aller (1-0), l’équipe de Guy Lacombe s’est replacée à quatre points de Toulouse et de cette cinquième place qui lui garantirait l’Europe dans l’hypothèse d’un couac au Stade de France.

Paris ira au Mans sous pression

Comment Paris a-t-il pupasser à côté d’une telle gourmandise ? L’absence imprévue de Guillaume Hoarau, bien sûr, n’est pas à négliger. Sans son meilleur buteur en Ligue 1 (17 buts), le PSG a perdu son point d’appui essentiel, l’homme qui lui permet de jouer long et d’offrir une menace aérienne colossale à chaque coup de pied arrêté. En dehors d’un coup franc de Rothen prolongé par une tête hors cadre de Sakho (42e), Paris n’aura pas eu d’impact, hier, dans les phases de jeu.

D’une façon générale, il amanqué au PSG l’envergure technique ou l’étincelle individuelle qui lui aurait permis de s’emparer du match. Les milieux rennais ont livré un match suffisamment consciencieux pour compliquer la vie d’un adversaire qui manquait de souffle. Surtout en première période, où le PSG fut une équipe sans âme, hormis le temps d’un une-deux Sessegnon-Giuly (18e). Paris dévoila un peu plus d’épaisseur par la suite. Mais, à force de manquer des passes supposées décisives, comme ce centre en retrait de Ceara vers Giuly (53e), ou d’enchaîner des frappes tout sauf cadrées (Armand, Clément, Sessegnon), il n’avait pas vraiment de chances de contrarier l’après-midi des Lyonnais devant leur télé.

Ce fut un match au cours duquel Rothen ne délivra pas de passes inoubliables, qui vit Sessegnon faire peu de différences utiles pour le collectif et Luyindula plus efficace dans ses « décrochages » que dans son jeu dans la surface de réparation. En fin de match, le tir lointain de Makelele que Douchez mit en corner alors que le ballon sortait n’aura servi qu’à rallumer un semblant de flamme au Parc. Rien de plus. Même Le Guen n’a pas paru croire en une révolte, donnant l’impression de subir les événements plus que de chercher à les bouleverser. C’est sûr, dans sa carrière d’entraîneur il a connu des voisins de banc qui offraient plus d’alternatives que Bourillon, Makonda, Barrada, Makhedjouf, Pancrate et Kezman. À 0-0, il a fait entrer Kezman. À 0-1, il n’a plus fait entrer personne.

Sa réalité, désormais, ce sont quatre matches pour tenter de transcender son équipe dans sa quête avouée de Ligue des champions. Après un nul à Gerland (0-0) et cette défaite au Parc des Princes, Paris s’oblige quasiment à gagner le 13 mai au Mans. Entre Paris et Lyon, une lutte très fébrile se poursuit pour la troisième place, avec Toulouse à l’affût. L’OL tremble mais, au vu de ce match au Parc, il peut trouver matière à garder espoir : le PSG tremble aussi.

JÉRÔME TOUBOUL

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Hoarau blessé
Touché aux adducteurs la veille lors de l’entraînement, Guillaume Hoarau a attendu jusqu’au dernier moment pour savoir s’il serait apte à jouer mais n’a finalement pas pu tenir sa place hier face à Rennes. Présent au bord de la pelouse du Parc des Princes lors de l’échauffement de ses coéquipiers, l’attaquant parisien a été remplacé par Peguy Luyindula. – A. C.

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PAUL LE GUEN, l’entraîneur parisien, croit au rebond du PSG lors des quatre dernières journées.

« Ce n’est pas fini»

PAS D’EUPHORIE ni d’esprit de revanche dans la joie du vainqueur. Guy Lacombe s’est simplement contenté de souligner « la maîtrise » affichée par ses joueurs et d’évoquer « le bonheur de gagner, que ce soit en Championnat, en Coupe ou lors d’un tournoi de sixte ». Visiblement peu rancunier, l’ancien entraîneur du PSG, passé casaque rouge et noir, estimait que le score aurait été inversé si Paris avait ouvert le feu le premier : « Ils n’ont pas eu la réussite, nous si. Malgré tout, le PSG a une façon de jouer à laquelle il se tient. C’est cohérent. »

La cohérence ne vaut cependant pas grand-chose à la lumière d’un résultat qui exclut toujours le club de la capitale du podium. Paul Le Guen le sait, comme il se doute que son équipe navigue en surrégime depuis quelque temps. « On est quatrième à quatre journées de la fin, dit-il. On n’est pas loin du maxi. On aurait pu être troisième et ne pas sembler à notre place, ç’aurait été très bien aussi. Je n’ai pas envie que cette défaite marque un coup d’arrêt. Ce n’est pas fini, on va essayer de passer devant Lyon d’ici à la fin de la saison. » Mais les opportunités ne se représenteront peut-être pas dans l’immédiat et celle offerte hier n’a jamais été saisie. « Je ne trouve pas que les joueurs ont laissé filer..., reprend le technicien parisien. On n’a pas eu le talent nécessaire pour exercer un “pressing” sur cette équipe de Rennes qui n’a perdu que six matches, pendant 90 minutes. Il nous a aussi manqué quelques atouts. » Comme l’absence de dernière minute de Guillaume Hoarau, blessé aux adducteurs ? « Elle a été très importante, reconnaît Guy Lacombe. On avait travaillé là-dessus pendant la semaine. Bon ! Il a été remplacé par un international, quand même (Luyindula), mais qui correspondait peut-être plus à notre équipe. » Son équipe, justement, va pouvoir préparer sa finale de Coupe de France, samedi, contre Guingamp, dans les meilleures dispositions. « C’était vraiment le match idéal, plaide Nicolas Douchez. On avait besoin de se rassurer et on a retrouvé une solidité défensive. On a été solidaires et on aborde la finale avec beaucoup de confiance. Paris joue le haut du tableau et on savait qu’on allait souffrir. Mais, tactiquement, on a fait un bon match, on est restés en place. » Son entraîneur n’en pense pas moins : « Oui, on s’est rassuré et c’était important avant la finale. Maintenant, contre Guingamp, il faudra être plus fort dans les impacts. Car si les Guingampais font le même match héroïque qu’à Toulouse (2-1, en demi-finales), ce sera dur. » – D. D. et A. C.

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Leroy plombe le Parc

L’HOMME CLÉ : LEROY (Rennes), 6
La partition de Jérôme Leroy n’a pas toujours été sans déchet, notamment lors des trente premières minutes, mais le milieu offensif de Rennes, capable d’éclairs par instants, a encore su être décisif. Aux vingt-cinq mètres, plein axe, l’ancien Parisien a hérité d’une passe piquée de Thomert qu’il a reprise de volée. Sa frappe n’était pas cadrée, mais elle a profité d’une déviation malheureuse de Mamadou Sakho pour tromper Mickaël Landreau. À trente-quatre ans, Leroy, qui a quitté le PSG en septembre 2003, a ainsi indirectement ruiné les espoirs parisiens de monter sur le podium à l’issue de cette 34e journée.

PARIS-SG
LANDREAU (6) : pris à contre-pied par la reprise de Leroy (66e), il n’avait rien eu à faire avant.
CEARA (6) : un ou deux duels perdus face à Moussa Sow, mais une prestation correcte.
Z. CAMARA (6) : bien placé et concentré, il a limité les risques.
M. SAKHO (4) : malheureux dans l’action du but rennais, il n’a pas toujours pris les bonnes décisions.
ARMAND(5) : un apport offensif limité par une douleur au genou. Solide défensivement.
SESSEGNON(5) : encore une fois, il a percuté, dribblé, frappé, mais encore une fois il a connu un certain déchet.
MAKELELE (4) : une frappe de 35 mètres détournée par Douchez (86e) aurait pu illuminer un après-midi où il ne fut pas toujours en réussite.
CLÉMENT(6) : une vraie pile à la récupération du ballon. Sa reprise repoussée a juste manqué de puissance (63e).
ROTHEN (4) : aurait pu peser davantage sur son côté.
GIULY (4) : disponible dans les intervalles, mais peu présent dans la surface de réparation. Remplacé par KEZMAN (59e), peu en vue.
LUYINDULA (4) : a proposé des choses, mais a aussi manqué de lucidité dans le dernier geste, à l’image de son tir sur le poteau (63e).

RENNES
DOUCHEZ (7) : très rassurant dans ses sorties aériennes. Sauvé par son poteau gauche, après deux arrêts réflexes, et décisif face à Kezman et Sessegnon (62e).
FANNI (6) : a bien contrôlé Rothen.
MBIA (6) : sûr et autoritaire.
AUBEY (6) : réactif. De la présence athlétique et de bonnes relances.
BOCANEGRA (5) : a parfois souffert face aux déhanchements de Sessegnon. De bonnes phases offensives.
DANZÉ (4) : pas étincelant sur son côté. Une belle frappe, stoppée par Landreau (79e).
LEMOINE (7) : très présent à la récupération du ballon, incisif dans les phases offensives. Gagne un bon ballon en gênant Mamadou Sakho (9e) dans la surface de réparation.
Br. CHEYROU (6) : une reprise en ciseaux aux 25 mètres, non cadrée (13e).
M.SOW(5) : sa puissance a fait la différence face à Ceara. Une bonne frappe des 20 mètres (25e). Remplacé par KEMBO-EKOKO (62e).
LEROY (6) : voir par ailleurs.
THOMERT (6) : pas d’occasions franches, mais précieux par ses percussions et ses remises.
– D. D. et A. C.

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81,3 %
C’est le pourcentage de tirs cadrés arrêtés par Nicolas Douchez cette saison en Ligue 1. C’est le ratio le plus élevé parmi les gardiens titulaires.
Statistique : Opta SportsData

L'Equipe.
sylvain
Le Parisien

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Encore une fois, le PSG rate un tournant
Le PSG pouvait s’installer sur la troisième marche du podium. Mais selon une triste habitude cette saison, les Parisiens, défaits par Rennes, ont craqué sous la pression.

Laurent Perrin | 04.05.2009, 07h00


Le PSG veut-il vraiment jouer la Ligue des champions ? Après sa défaite face à Rennes (1-0), la quatrième de la saison au Parc, on peut se poser la question. Alors que la troisième place leur tendait les bras, les Parisiens n’ont rien fait, ou si peu, pour s’y asseoir. Les dix dernières minutes, durant lesquelles ils se sont enfin décidés à emballer le match, ne doivent pas masquer l’aridité de leur prestation.

Rothen et ses camarades n’ont pas été dignes de leurs ambitions et ont logiquement quitté la pelouse sous les sifflets de leurs supporteurs. Si Paris veut terminer sur le podium, il ne devra pas uniquement compter sur la déliquescence de l’Olympique lyonnais.
« Ce n’est peut-être pas un hasard, confie Zoumana Camara au micro de Canal +. On a raté des tournants majeurs dans ce championnat et nous sommes à la bonne place. Chaque fois qu’on a eu l’occasion de prendre la troisième place, on l’a ratée. »

Tout reste possible

L’absence de Guillaume Hoarau, forfait de dernière minute, a fortement handicapé le PSG. Ses coéquipiers ne peuvent pas se cacher derrière cette excuse. Ils se sont montrés incapables d’imposer leur rythme et de se procurer de grosses occasions avant cette incroyable action de la 62 e minute qui voit Douchez repousser les tentatives de Luyindula, Clément avant d’être sauvé par son poteau sur une reprise de Luyindula. Cinq minutes plus tard, Sakho marque contre son camp. Personne ne lui en tiendra rigueur, car un match nul n’aurait pas vraiment modifié les enseignements de ce match.
Cette 34e journée se solde par un statu quo dans la course aux places d’honneur. Bien sûr, pour Paris, rien n’est perdu. Mais on se demande vraiment si cette équipe a l’étoffe de finir sur le podium. « Si je les compare à Bordeaux contre qui nous avons joué mercredi, il y a un écart, constate Guy Lacombe. Bordeaux a plus de niaque, ils ont été impressionants, ce que je n’ai pas vu à Paris. Mais sur l’ensemble de la saison, Paris fait un championnat de grande qualité. » Le Stade rennais a préparé de façon idéale sa finale de Coupe de France samedi prochain face à Guingamp. Un sommet breton que Guy Lacombe envisage « beaucoup plus dur » que le match au Parc… De son côté, Paris reste dans le flou. La Ligue des champions demeure une douce espérance. Et l’avenir de Paul Le Guen un mystère. Hier soir dans les salons du Parc, face à quelques invités triés sur le volet, l’entraîneur a toutefois laissé échapper cette confidence : « Je suis revenu avec plaisir à Paris et, plus ça va, plus j’aime ce club. »

LE MATCH
PSG - RENNES 0-1 (0-0)
Arbitre : M. Fautrel.
Spectateurs : 43 875 .
But : Sakho (66e, c.s.c.).
Avertissement. Rennes : Bocanegra (55e).
PSG : Landreau - Ceará, Camara, Sakho, Armand - Sessegnon, Makelele (cap.), Clément, Rothen - Giuly (Kezman, 59e), Luyindula.
Rennes : Douchez - Fanni, Mbia, Aubey, Bocanegra - Danzé, Lemoine, Br. Cheyrou, M. Sow (Kembo Ekoko, 62e) - Leroy, Thomert (cap.).

LE BUT
66e. Rennes développe une attaque. Thomert récupère à trente mètres du but de Landreau et adresse une petite passe lobée à Leroy qui la reprend de volée. Son tir, qui sortait, est dévié par Sakho. Landreau est pris à contre-pied. 0-1.

LE FAIT DU MATCH
62e. Un centre de la droite de Kezman est repris de la tête par Luyindula. Douchez réalise une superbe parade. Le ballon revient dans les pieds de Sessegnon qui parvient à servir Clément au cœur de la surface rennaise. La reprise du gauche du milieu est encore repoussée par Douchez sur Luyindula dont le tir finit sur le poteau.

LE CHIFFRE
5 Comme le nombre de défaites d’affilée du PSG contre Rennes en L 1. La dernière victoire parisienne (1-0) remonte au 28 octobre 2006, lors de la 11e journée de la saison 2006-07. Guy Lacombe était alors l’entraîneur du club parisien.



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LES JOUEURS
Le cauchemar de Sakho
Christophe Bérard | 04.05.2009, 07h00


Avec le forfait de dernière minute d’Hoarau, gêné par une douleur à un adducteur, le PSG est resté dans son classique 4-4-2 mais avec un duo offensif Giuly-Luyindula aux caractéristiques trop semblables. Sans Hoarau et sa capacité à jouer les points de fixation, le jeu parisien a été trop décousu.

Landreau (5). Longtemps le spectateur le mieux placé du Parc car réduit au chômage jusqu’à un tir croisé de Thomert (54e). Impuissant sur le but rennais.
Ceará (5). Volontaire et désireux d’aider ses attaquants. Même si cela implique pas mal de déchets, notamment dans sa lecture de quelques ballons aériens et dans son replacement défensif.
Camara (5). Bien implanté dans son axe. Puissant et vigilant quand les Rennais venaient faire un tour dans sa zone. Un peu laxiste après le repos.
Sakho (4). Il s’est trop reposé sur son énorme potentiel physique. Mais après un péché d’orgueil qui offre un corner sans conséquences (9e) et des relances trop imprécises, son après-midi a viré au cauchemar quand il a dévié dans son but la frappe de Leroy (67e).
Armand (4,5). Défensivement, l’arrière gauche ne s’est pas trop fait bouger. Mais quand il a fallu prendre le couloir, il a beaucoup plus pioché.
Sessegnon (6). Nettement plus rigoureux et moins désordonné dans ses dribbles que lors des derniers matchs. Deux tirs trop croisés (18e , 34e), une capacité évidente à éliminer son adversaire direct avec sa technique haut de gamme.
Makelele (4,5). L’éternelle question : sa science du recadrage collectif suffit-elle à compenser ses ballons perdus et ses passes dans le vide ? Une belle frappe en fin de match (86e).
Clément (5). A l’aise dans le grattage de ballons mais nettement plus imprécis dans les phases offensives, notamment quand il faut écarter le jeu. Du mieux dans ce domaine en seconde période.
Rothen (3,5). Un bon coup franc posé sur la tête de Sakho (42e) et un centre pour Luyindula (60e). Pour le reste, sa force de percussion dans le couloir ou dans l’axe a été une nouvelle fois bien légère.
Giuly (4,5). Un début empli de mobilité avec toujours le souci de jouer rapidement en une touche de balle. De bons centres (13e , 20e) et une jolie ouverture pour Sessegnon (18e). Mais il a nettement baissé après la pause. Remplacé par Kezman (59e) qui s’est illustré par des méchants tacles.
Luyindula (4,5). Sa bonne volonté est indéniable. Mais il a cette tendance à tenter le dribble de trop. A la 62e minute, il manque de chance, son tir est repoussé par le poteau.
A Rennes, Douchez a été simplement fantastique sur les tentatives de Luyindula et Clément (62e).
L’arbitre, M. Fautrel (note 7), a rendu une copie très propre.


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« Je ne veux pas que ce soit un coup d’arrêt »
PAUL LE GUEN, entraîneur du PSG
Propos recueillis par Arnaud Hermant | 04.05.2009, 07h00


Paul LE GUEN est le seul Parisien à s’être exprimé hier. Disert, l’entraîneur est revenu sur cette fâcheuse contre-performance.

Que vous inspire cette défaite ?
Paul Le Guen. C’est une déception par rapport à l’opportunité que nous avions et aussi un petit peu au regard du déroulement du match.
On a eu quelques situations très favorables, mais on a été maladroits et on a eu affaire à un bon gardien. Paris ne s’est vraiment montré offensif qu’en seconde période… Rennes a seulement perdu six matchs cette saison. Cette équipe n’est pas facile à contourner. On a essayé de le faire avec des centres. Mais on n’a pas eu l’opportunité d’ouvrir le score.

Le PSG manque souvent les grands rendez-vous. Est-ce lié à un déficit d’expérience ?
On peut l’interpréter ainsi. C’est aussi lié à un manque de qualité peut-être. On n’a pas fait un si mauvais match que cela. On a fait ce que l’on a pu ou à peu près. Depuis le début de la saison, on n’est pas loin de notre maximum. On a conscience des enjeux. Je sens l’équipe mobilisée. Après on juge par rapport au score, mais je n’ai pas senti les joueurs nerveux. Il nous a manqué certains atouts, mais on pouvait s’y attendre.

Le but de Sakho contre son camp était-il évitable ?
On commençait à mettre plus de pression. On était plus entreprenants offensivement, mais on baissait aussi un peu au niveau du repli défensif. Et c’est là qu’on concède le but, un petit peu par un manque de réussite mais ce n’est peut-être pas complètement un hasard non plus.

Zoumana Camara a déclaré que Paris était à sa place. Partagez-vous son analyse ?
On est quatrièmes à quatre journées de la fin. On aurait pu être troisièmes et ne pas être à notre place non plus. Je n’ai cessé de répéter que Marseille, Lyon et Bordeaux avaient des effectifs supérieurs. Mais quand on a cette opportunité, il faut la saisir. Ça permet à des clubs de gagner du temps dans leur progression.

La troisième place est-elle toujours un objectif réalisable ?
Je ne veux pas que ce soit un coup d’arrêt. On a échoué ce soir (hier), mais il ne faut pas tout balayer. Je veux que l’on continue à être mobilisés. Il reste quatre matchs.


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Giuly a joué blessé
Ch.B. | 04.05.2009, 07h00


Remplacé à la 58e minute par Kezman, Ludovic Giuly aurait dû céder sa place bien plus tôt. Selon nos informations, il avait demandé à sortir à la pause. Pourtant, le staff technique lui a demandé de reprendre le jeu en seconde période. Face aux Rennais, l’ancien Barcelonais n’a pas disputé la rencontre dans les meilleures conditions physiques.

Depuis le match à Lyon (0-0), il souffre en effet d’un problème à la cuisse droite. Il est victime d’une déchirure de l’aponévrose de cette cuisse. Après un début de match encourageant, la douleur s’est réveillée au bout de vingt minutes et l’a empêché d’accélérer comme il le souhaitait. Un tel problème se règle en dix jours avec un entraînement allégé. Giuly n’aurait donc pas dû jouer hier. Désormais, il devra se soigner pendant dix jours. Sa présence pour le déplacement au Mans le 13 mai est d’ores et déjà incertaine. Pour Giuly, le problème est simple : ou il accepte de faire l’impasse sur le prochain match ou alors il prend le risque d’une rechute qui l’empêcherait de disputer les trois dernières rencontres…


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L’absence d’Hoarau a pesé
Frédéric Gouaillard | 04.05.2009, 07h00


Les dirigeants parisiens, qui négocient en ce moment l’avenir de Guillaume Hoarau au PSG, auront sûrement pointé les conséquences néfastes de l’absence de leur attaquant. Victime d’un problème à l’adducteur gauche, le Réunionnais a dû déclarer forfait hier matin, à quelques heures de ce rendez-vous capital.

Son retrait forcé n’est pas l’unique raison de la défaite parisienne. Mais la variété de son jeu, conjuguée à son efficacité, a manqué à une équipe empruntée dans son schéma offensif. Et la défense de Rennes, qui s’attendait à souffrir, a passé une soirée tranquille.

« Pour nous, c’était plus facile »

« Quand Hoarau n’est pas là, ça leur enlève un point de fixation avec une possibilité de dévier les ballons pour Giuly. Pour nous, c’était plus facile défensivement, notait d’ailleurs Nicolas Douchez, le gardien rennais après la rencontre. Il y a eu beaucoup de centres parisiens, mais on n’a pas été acculés sur notre but. » Une seule fois cette saison, lors du déplacement à Nantes, le meilleur buteur parisien avait fait défaut en raison d’un genou récalcitrant. Comme hier, Paul Le Guen avait fait confiance à la paire Luyindula et Giuly en attaque pour une victoire (4-1). Mais leur réussite à la Beaujoire (trois buts) a contrasté avec les insuffisances et le manque d’automatismes déploré hier soir. « L’absence d’Hoarau a été très importante, insiste Guy Lacombe, l’entraîneur du Stade rennais. Je note qu’il a été remplacé par un international (NDLR : Luyindula) mais ses courses sont différentes et ça correspondait un peu plus à notre équipe. » Le profil du Réunionnais est un atout dont Paris a aujourd’hui beaucoup de mal à se passer. Surtout face à des équipes comme Rennes bien disposées tactiquement.
« Evidemment, il nous a manqué, ne peut que déplorer Paul Le Guen. Il est titulaire à chaque match. Donc j’estime qu’il nous apporte notamment au niveau de l’alternance. Il est capable de jouer avec son corps, de remettre les ballons de la poitrine ou de la tête. C’est très utile. »
11G
Citation
Hoarau absent quinze jours ?

Souffrant des adducteurs, l’attaquant du PSG, Guillaume Hoarau, qui n’a pas été en mesure de tenir sa place dimanche contre Rennes, pourrait être absent pendant quinze jours.
Il pourrait ainsi manquer les deux prochains matchs du club parisien, à savoir le déplacement du Mans et la réception d’Auxerre. Un nouveau coup dur pour le club parisien dans la course à la qualification pour la prochaine Ligue des Champions.


RMC.fr
D'Alessandro
Citation
Lésion de l’adducteur pour Hoarau

Guillaume Hoarau a ressenti une douleur à l'adducteur gauche samedi, à la fin de la séance d'entraînement à huis clos.
Les examens complémentaires réalisés ce jour ont révélé une lésion de l’adducteur gauche. Guillaume doit observer des soins ces prochains jours et sera forfait pour les deux prochains matches du PSG au Mans et contre Auxerre.

psg.fr
Biz Markie
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Foot - L1 - PSG - Le Guen ce sera fini le 30 mai
[Le Guen.]

L'Equipe révèle, dans son édition de mardi, que Paul Le Guen ne sera plus l'entraîneur du Paris-SG la saison prochaine. Son contrat signé en janvier 2007 court jusqu'à l'issue de la saison 2008-2009. Paul Le Guen n'ira pas au-delà.

Contrairement à ce qui s'était passé à Lyon en 2005, où Le Guen lui-même avait résisté à toutes les propositions de prolongation de Jean-Michel Aulas, le Breton a subi, cette fois, une décision de son actionnaire principal. Sébastien Bazin, représentant en Europe de Colony Capital, a longtemps été séduit par le profil et le travail de Le Guen. Mais, au moment d'aborder l'avenir avec son entraîneur, après la défaite contre Rennes (0-1), celui-ci lui a clairement fait comprendre que si Le Guen restait, ce serait avec une influence réduite dans l'organigramme du club. Alain Roche, notamment, chef de la cellule de recrutement en qui Le Guen n'a pas confiance, fait partie des collaborateurs confirmés. Même Yves Colleu, le fidèle adjoint, n'était plus assuré de rester en poste.

Le Guen, qui a fait valoir bruyamment ses arguments durant la conversation, a alors compris que son avenir au Paris-SG se bouchait. Le club de la capitale a entrepris la recherche de son successeur. Charles Villeneuve, aujourd'hui démis, avait rencontré Didier Deschamps en début de saison. La piste pourrait être réactivée. Antoine Kombouaré est l'autre nom cité par L'Equipe.

lequipe.fr
sylvain
Le Parisien

Citation
Hoarau va rater deux matchs


C’est une mauvaise nouvelle pour le PSG et pour Guillaume Hoarau qui est tombée hier soir. L’attaquant parisien, blessé à l’adducteur gauche, sera absent les deux prochaines semaines et ratera les rencontres au Mans (le 13 mai) et face à Auxerre (le 16 mai). Forfait de dernière minute contre Rennes (0-1), le Réunionnais a passé hier des examens complémentaires qui ont révélé cette lésion de l’adducteur.



Sakho absent lui aussi ?

Cette défection est très préjudiciable pour Paris qui reste en course pour une place en Ligue des champions. Dimanche, le PSG est apparu très emprunté en l’absence de son meilleur buteur (20 réalisations). Il devra aussi composer avec l’incertitude liée à la blessure à la cuisse droite de Ludovic Giuly qui pourrait manquer le déplacement au Mans. Mais les problèmes du PSG ne s’arrêtent pas là.
Mamadou Sakho pourrait lui aussi rater deux rencontres de championnat face à Auxerre et à Valenciennes (le 23 mai). Avec Tripy Makonda, le défenseur central parisien fait partie de la liste de 18 joueurs que vient de transmettre Jean Galice, le sélectionneur de l’équipe de France des moins de 19 ans, à l’UEFA. Tous ces joueurs sont appelés à participer au Tour Elite qualificatif pour l’Euro 2009, du 14 au 23 mai, avec trois rencontres au menu. « C’est cornélien, constate Jean Galice. On est à l’écoute de l’intérêt des clubs mais la qualification (pour l’Euro 2009) se joue sur ces trois matchs et il faut finir premier. On va donc discuter avec le staff parisien et Gérard Houllier, le directeur technique national. »


Citation
Le PSG mise sur la stabilité


Quel visage aura le PSG la saison prochaine ? Si la question passionne les amateurs de transferts, la réponse peut calmer leurs ardeurs. Même si le club de la capitale se qualifie pour la Ligue des champions, même s’il change d’entraîneur, son équipe type 2009-2010 sera très proche de celle alignée depuis le début du championnat par Paul Le Guen.

L’actuel entraîneur, qui participe pleinement à l’élaboration du prochain effectif, est sur la même longueur que Sébastien Bazin, son président, et Alain Roche, responsable de la cellule recrutement. L’idée de base est simple : garder l’ossature actuelle et étoffer le groupe en doublant certains postes.

Conserver les cadres. C’est le premier objectif des dirigeants, à commencer par le cas Claude Makelele. L’ancien lieutenant de Zinedine Zidane avait très envie de raccrocher les crampons il y a quelques semaines. Depuis, Sébastien Bazin use de toute son influence pour lui faire comprendre que c’est sur le terrain, pour le moment, qu’il sera le plus utile. A 36 ans, Makelele devrait donc rempiler pour une ultime saison. L’autre cas épineux concerne Mickaël Landreau qui peut faire jouer sa clause de stabilité. Si Le Guen reste, l’ancien Nantais pourrait poursuivre l’aventure. Dans le cas contraire, il faudra trouver de très bons arguments. Zoumana Camara, lui, négocie actuellement une prolongation. S’il n’obtient pas satisfaction, il pourrait prêter une oreille attentive à quelques belles propositions de clubs espagnols. Si Guillaume Hoarau sera toujours parisien dans trois mois, le sort de Stéphane Sessegnon reste incertain. Le Béninois rêve de jouer en Angleterre. Une grosse offre pourrait faire réfléchir le club et le joueur. Le cas de Jérôme Rothen est plus délicat. Au club, personne n’est satisfait de sa saison. Mais personne ne souhaite vraiment s’en séparer… L’objectif est de lui trouver une doublure. Après avoir pensé au Toulousain Jérémy Mathieu, le PSG s’intéresse au jeune Lyonnais Anthony Mounier (voir nos éditions du 26 avril).

Dépenser le moins possible. Les autres dossiers concernent un défenseur latéral, un défenseur central, un milieu défensif et éventuellement un attaquant, en fonction des départs. Le profil des recrues est un espoir français ayant fait ses preuves en L 1. Le PSG n’aura pas les moyens d’investir dans des joueurs de niveau international. Et il ne fera pas ses emplettes en Amérique du Sud où il a très peu prospecté cette saison. « Trop risqué », selon un dirigeant. L’autre casse-tête concernera les nombreux retours de prêt : Ngoyi, Boli, Mulumbu, Sankharé, Baning et les Brésiliens Souza et Everton. L’an prochain, Paul Le Guen (ou son successeur) devrait s’appuyer sur un effectif d’environ 25 joueurs. Une qualification en Ligue des champions pourrait permettre de faire un ou deux bons coups, guère plus. Cette politique sportive a été construite sur deux arguments simples : miser sur la stabilité et dépenser le moins possible.


Extrait de l'aticle sur le site internet du Parisien concernant le possible départ de PLG
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Le Guen quitterait le PSG.
Restera, restera pas ? Selon le journal l'Equipe de ce mardi, la question est déjà tranchée. Paul Le Guen l'entraîneur du PSG ne sera plus le coach de l'équipe parisienne la saison prochaine. Selon le journal, tout se serait joué dimanche soir - après la défaite à domicile contre Rennes (0 - 1) - lors d'un entretien entre l'entraîneur breton et le président de l'équipe, Stéphane Bazin.


«Sauf très improbable retournement de situation, Paul Le Guen n'entraînera plus Paris après le 30 mai, date de la derrnière journée de L1 », assure le quotidien sportif.

Entraîneur du PSG depuis janvier 2007 après avoir entraîné Lyon, Paul Le Guen arrivera à la fin de son contrat à l'issue de cette saison de L1. Il planchait pourtant sur le prochain recrutement du club pour la saison prochaine, «ce qu'il n'avait pas souhaité faire lors de sa dernière saison lyonnaise», explique l'Equipe. Mais la perspective de bénéficier de moyens financiers réduits pour recruter de nouveaux joueurs, et celle de ne pouvoir donner son avis sur le choix de la future équipe dirigeante aurait poussé l'entraîneur vers la sortie. La direction du PSG n'a pas encore commenté ces informations ce matin.
sylvain
Résumé de l'article d'Aujourd'hui Sport.

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A quel jeu joue Paris avec Hoarau??

Guillaume Hoarau et son agent ont commencé à discuter de sa revalorisation salariale la semaine dernière. Touchant actuellement 80 000 euros bruts par mois, le cub parisien lui aurait proposé, selon les informations du journal, une offre pour le moins surprenante.
En effet, le direction parisienne lui aurait proposé une augmentation de 10 000 euros brut à chaque début de saison. Si il allait au bout de son contrat, l'ancien havrais toucherait alors 120 000 euros bruts par mois, ce que veut son agent dès la saison prochaine. A titre de comparaison, Camara touche 120 000 euros bruts par mois, Armand 150 000, Rothen 160 000 et Kezman 250 000. Autre exemple, Bourillon qui n'a disputé que 8 matchs cette saison, touche lui 85 000 euros par mois.
Il y a plusieurs façon d'interpréter l'offre de la direction parisienne:
- Le PSG, en difficulté financière, ne se lancera pas dans d'importantes revalorisations salariales cet été.
- Ce n'était qu'une première réunion de travail et une offre plus adéquate devrait bientôt être transmise au joueur.
- Le PSG compte vendre Hoarau cet été. Sa valeur est estimée entre 12 et 15 millions et sa vente permettrait de combler une partie du déficit.
sylvain
L'Equipe

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Colony sort Le Guen

Paul Le Guen, qui a rencontré Sébastien Bazin dimanche, ne sera plus l’entraîneur du PSG la saison prochaine. En conférence de presse, dimanche soir, Paul Le Guen évoquait sa déception après la défaite contre Rennes (0-1). La désillusion allait suivre, quelques heures plus tard, au moment de rencontrer son président dans un bureau du Parc des Princes. À l’issue de l’entretien, il apparaissait clairement que le technicien breton n’entraînerait plus Paris après le 30 mai.

Ce fut une discussion tendue, musclée, avec quelques haussements de ton. Pas vraiment celle à laquelle l’un et l’autre des protagonistes s’attendaient. Mais, quand Sébastien Bazin a laissé entendre à Paul Le Guen que, s’il souhaitait rester l’entraîneur du Paris Saint-Germain la saison prochaine, il n’aurait pas son mot à dire dans le choix de la future structure dirigeante, ni, sans doute, sur le nom de son adjoint, le breton a compris que ses jours à la tête du PSG étaient comptés et que son contrat ne serait pas renouvelé. Prévu depuis pusieurs jours, l'entretien entre le président et son entraineur, dimanche soir, quelques heures après la défaite contre Rennes (0-1), a abouti à la conclusion suivante : sauf très improbable retournement de situation, Paul Le Guen n’entraînera plus Paris après le 30 mai, date de la dernière journée de L 1. En fin de contrat à l’issue de cette saison, celui qui était arrivé en remplacement de Guy Lacombe, le 15 janvier 2007, attendait sûrement autre chose de son entretien avec Sébastien Bazin. Il devait lui dire s’il avait envie, ou non, de rester aux commandes, mais il n’en aura pas eu le temps.

Depuis quelques semaines, le président-actionnaire semblait changer d’avis sur son entraîneur. Très longtemps proche de lui, désireux même de le reconduire à son poste, il n’avait ensuite que peu apprécié les mots de Le Guen, avant le quart de finale face au Dynamo de Kiev (0-3). Ce dernier avait parlé du coût « d’une pension complète de 450 euros pour un joueur lors des mises au vert », ainsi que des « petits moyens » du PSG. Pas du goût de Bazin... Mais ces propos ne traduisaient pas une envie de départ de la part de l’entraîneur en place. Au contraire, il planchait déjà sur le recrutement de la saison prochaine et sur les stages d’avant-saison, ce qu’il n’avait pas souhaité faire, par exemple, lors de sa dernière année lyonnaise. Dans l’avion du retour de Lyon (0-0), justement, il y a dix jours, Le Guen s’était montré particulièrement souriant et affable, heureux de constater que son équipe était toujours en lice pour le dernier strapontin vers la Ligue des champions. Cette attitude séduisait davantage le patron de Colony Capital, mais elle n’était visiblement pas non plus de nature à modifier son opinion sur la question. Si Le Guen voulait rester, il devrait se plier à ses conditions.

Alain Roche, le gagnant

Parmi celles-ci, des moyens financiers pour recruter réduits à leur portion congrue et la volonté demaintenir Alain Roche, responsable de la cellule recrutement, et Bruno Skropeta, directeur de la communication, deux hommes avec lesquels l’exentraîneur de Lyon ne voulait plus collaborer. Or, Bazin les a rencontrés tous les deux la semaine dernière pour leur dire qu’il souhaitait poursuivre avec eux. Autre point de tension, le nom de l’entraîneur adjoint. Le Guen se veut fidèle à Yves Colleu, rencontré à Rennes en 1998. Seulement, ce dernier ne plaît pas à tout le monde au sein du club. Certains ne le trouvent pas assez proche des joueurs, d’autres un soupçon autoritaire. Pas une raison pour s’en séparer, répliquait Le Guen en substance, quitte à déplaire à certains administrateurs qui le souhaiteraient.

La litanie des conditions imposées par son futur ex-patron, déjà remonté par la physionomie de la rencontre face à Rennes, a suffi à faire comprendre à Paul Le Guen que son avenir se situait ailleurs que dans lacapitale. Une qualification du PSG en Ligue des champions ne changerait pas grand-chose. Ce départ forcé pourrait en revanche influer sur la décision de Claude Makelele de prolonger sa carrière de joueur d’une année. Certains proches du capitaine parisien laissaient d’ailleurs entendre qu’il resterait plus volontiers sur le terrain avec un autre entraîneur...

Le Guen, lui, a encore quatre matches pour boucler son parcours parisien en beauté. Si son désir de continuer à entraîner est intact, il ne semble avoir pris aucun contact. Le PSG, en r evanche, aurait déjà commencé à sonder certains techniciens. Le nom de Didier Deschamps, libre de tout contrat, pourrait revenir à la surface, six mois après avoir été en contact avec Charles Villeneuve, le président de l’époque. Celui d’Antoine Kombouaré est aussi évoqué avec insistance. L’actuel entraîneur de Valenciennes est un ami proche d’Alain Roche. Et ce dernier apparaît comme l’un des grands gagnants de l’histoire.
11G
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Paul Le Guen confirme son départ du PSG

Contacté ce mardi par le Parisien ce mardi matin, Paul Le Guen a confirmé qu'il ne serait plus l'entraîneur du PSG la saison prochaine. Son contrat, qui arrive à terme au mois de juin, ne sera pas prolongé. La décision a été prise dimanche soir, à l'issue d'une réunion avec Sébastien Bazin, président du PSG.

Le coach du PSG confirme ainsi l'information parue ce matin dans le quotidien l'Equipe. «Sauf très improbable retournement de situation, Paul Le Guen n'entraînera plus Paris après le 30 mai, date de la derrnière journée de L1», assurait ainsi le quotidien sportif.

Entraîneur du PSG depuis janvier 2007 après avoir entraîné Lyon, Paul Le Guen arrivera à la fin de son contrat à l'issue de cette saison de L1. Il planchait pourtant sur le prochain recrutement du club pour la saison prochaine, «ce qu'il n'avait pas souhaité faire lors de sa dernière saison lyonnaise», explique l'Equipe. Mais la perspective de bénéficier de moyens financiers réduits pour recruter de nouveaux joueurs, et celle de ne pouvoir donner son avis sur le choix de la future équipe dirigeante aurait poussé l'entraîneur vers la sortie.

La direction du PSG n'a pas encore officiellement réagi ce matin.


Leparisien.fr
stoner_man
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Exclu RTL : Charles Villeneuve de retour au PSG ?

C'est une exclu RTL de Christian Ollivier : Charles Villeneuve est toujours intéressé par la reprise du PSG. L'ancien président du club, limogé par le propriétaire du PSG et représentant français de Colony Capital Sébastien Bazin en février dernier, travaille sérieusement sur l'hypothèse d'un rachat par des financiers du Golfe Persique. Un cabinet d'affaires parisien spécialisé dans la reprise des entreprises a été missionné pour évaluer la valeur du PSG.


RTL.fr
furet
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Communiqué

Le Paris Saint-Germain annonce aujourd’hui la décision du Club de ne pas renouveler, après près de 3 années de collaboration, le contrat de son entraîneur Paul Le Guen qui arrive à échéance le 30 juin 2009.

Le nom de son successeur sera rendu public dans les prochaines semaines, Paul Le Guen assumant pleinement ses fonctions jusqu’à la fin de son contrat.

Cette décision intervient à ce stade de la saison car le Paris Saint-Germain entame la préparation de la saison prochaine.
Le Paris Saint-Germain tient à saluer l’engagement de Paul Le Guen et son travail depuis près de trois ans comme entraîneur du Paris-Saint Germain. Grâce à lui, son successeur héritera d’un club aux fondamentaux humains et financiers solides et d’une équipe qui sait faire la preuve de sa cohésion et de ses qualités. Paul Le Guen a su tenir le cap dans des périodes difficiles et redonner au Paris Saint-Germain l’ambition qui lui permet de figurer aujourd’hui parmi les premiers clubs français. Cette ambition demeure intacte pour la fin de saison et les saisons à venir.


PSG.FR
Ja!
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Bazin au Camp des Loges

Sébastien Bazin, le président du Paris-SG, était présent mardi soir au Camp des Loges, quelques heures après l'annonce du départ de Paul Le Guen à l'issue de la saison. Le représentant européen de Colony Capital a pénétré seul dans le centre d'entraînement du club parisien à 18h35 pour rencontrer les joueurs et échanger avec eux. Le Guen et son adjoint Yves Colleu, qui sont habituellement les derniers à partir, avaient quitté les lieux quelques minutes plus tôt. Ludovic Giuly nous a déclaré que le départ annoncé de son entraîneur «l'avait surpris»


Lequipe.fr
sylvain
So Foot

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PSG : Qui après Le Guen ?

mardi 5 mai 2009
Le Guen dehors, tout redevient possible à Paris. De Kombouaré à Rijkaard en passant par Fernandez et Lenoardo, revue d’effectif des candidats possibles au banc parisien. Qu’ils soient plus ou moins crédibles importe peu : ici c’est Paris !

Le scénario L1

Bon bah on va pas se mentir : Paris, c’est fini. Oubliées les années Canal, les grands noms, les trophées. Aujourd’hui, le PSG est un club de L1 comme un autre. Le Guen parti, c’est donc au milieu de tableau que Bazin ira pêcher son remplaçant.

Le nom qui revient le plus : Antoine Kombouaré. Sur le papier, le profil de “Casque d’or” est parfait : ancien joueur de club époque Canal, première expérience d’entraîneur réussie, fraîcheur du débutant, et même un passage concluant à la réserve du PSG sous Luis II. Sur le terrain, c’est autre chose : le garçon est connu pour rentrer dans ses joueurs, insulter les arbitres, et passer au moins un jour par semaine en commission de discipline. Carotte et bâton, donc. Le risque : voir l’Antoine sortir en conférence de presse le 22 long rifle à la première crise sportive. Ou le voir fracturer l’arcade de Rothen à sa première jérémiade.

Si c’est pas le Kanak de Valenciennes, ce sera peut-être le Corse de Nice. Grillé par Deschamps pour le poste à l’OM, Frédéric Antonetti semble en course pour le PSG. Son problème, c’est qu’il a le même côté sanguin que Kombouaré, plus un autre désavantage, et un sacré : l’accent. L’an dernier, Michel Moulin avait déjà trébuché sur le même obstacle.

Qui, alors ? Eh ben ils ne sont pas 3000. Rudi Garcia ? Pas con : né en banlieue parisienne et supporter notoire du PSG, qu’il rêverait d’entraîner, le coach de Lille a réussi à transformer une équipe solide et ennuyeuse en une escouade offensive, sans véritable numéro 9 qui plus est : pile le challenge parisien de 2010. Surtout que Garcia, qui ressemble à un jeune Le Guen - sympathie et beau jeu en plus -, pourrait ramener Bastos, Obraniak ou Mavuba dans ses valises. Bref, la panoplie idéale. Bazin si tu nous entends…

Le scénario canal historique

Quoi, un changement d’entraîneur à Paris et on n’a même pas prévenu Luis ? Oh ! En train de sauver Reims, Fernandez ne manque pas de bulles. 1) il aime le club parisien. 2) en quelques mois, il a encore fait des miracles et transformé ses « joueurs » de Province en machines à gagner. Si Bazin le rappelait, Luis pourrait en outre rapatrier Jérôme Leroy, et trouver une petite place à Llacer dans l’organigramme du club : le rêve de Boulogne.

Sinon, il y a Ricardo, bientôt viré de Monaco. Lui aussi connaît bien la maison, lui aussi a déjà ramené du trophée (Coupe de France et Coupe de Ligue 98, finale de Coupe des Coupes 97), et lui aussi a déjà pris un bon paquet de vannes quand il tenait le banc de Paris : un profil impeccable, donc.

Et pourquoi pas un ticket Luis-Ricardo, tiens ? S’ils ont besoin d’un « manadjeur à l’anglaise », les deux gars pourront appeler Carlos Bianchi. L’ancienne gloire seventies du club se fait chier à Boca, dans un poste de directeur technique qui ne sert à rien.

Tant qu’à parler d’Amérique du Sud, une autre idée de triple ticket vient d’ailleurs à l’esprit : Valdo-Raï-Leonardo, soit les trois hommes maîtrisant le mieux la langue française à avoir jamais porté le maillot parisien. On n’est pas sûrs de voir des victoires, mais niveau classe, ce serait impeccable, il faut bien l’avouer. Comme un retour au PSG Hechter, en fait.

Le scénario James Bond

Ici c’est Paris ! Tour Eiffel, boîtes de nuit, Champs Elysées et Pink Paradise, le PSG ne sera jamais un club comme les autres. Et s’il y a un homme qui l’a compris, c’est bien Charles Villeneuve. Mis de côté par Bazin, Charly prépare son retour, avec des investisseurs persiques plein les poches du treillis.

Son rêve : Arsène Wenger sur le banc, et des champions 98 en veux-tu en voilà. Après Makélélé et Giuly, on le voit bien revenir cette année avec Vieira, Gallas et Pirès. Si Villeneuve rate son coup d’État, ce ne sera pas une raison pour perdre espoir. L’Europe entière est remplie d’entraîneurs prestigieux prêts à tous les sacrifices pour emmener leurs femmes rue St Honoré. Dans le désordre, Klinsmann, Rijkaard, Van Gaal, Ranieri, Ancelotti. Et Johan Cruyff, il fait quoi l’an prochain ?

Sdazz Gnocchi
Biz Markie
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Rothen : « Je commence à être lassé »


Après l’annonce du départ de Paul Le Guen à la fin de la saison, Jérôme Rothen exprime sa déception et regrette le manque de stabilité règnant au sein du PSG.

Jérôme Rothen, que pensez-vous du départ officiel de Paul Le Guen ?
Il m’a apporté humainement pendant deux ans et demi. Même si ça n’a pas été évident sportivement au début, il a fait avec le groupe qu’on lui a donné. On a vécu une saison dernière catastrophique et ce qui se passe cette année n’était pas gagné d’avance. Personnellement, il a su me redonner la confiance que j’avais perdue sous Guy Lacombe. Il reste quatre matches pour finir le mieux possible avec lui.

Avait-il le soutien de tout le monde au club ?

Je pense qu’il était de plus en plus isolé. Il n’a pas été aidé d’entrée par l’arrivée d’un nouveau président (Charles Villeneuve). Paul avait vu que tout le monde ne tirait pas dans le même sens et qu’il valait mieux changer ou faire en sorte que tout le monde puisse se regarder dans les yeux, ce qui n’était plus le cas. Ces derniers temps, on sentait qu’il y a avait des gens pour et des gens contre. C’est chiant de sentir ça et j’espère que ça ne nous portera pas préjudice pour aller chercher la troisième place.

Chez les joueurs, il ne semblait plus avoir que votre soutien et celui de Mickael Landreau…

Je ne sais pas si nous n’étions plus que deux. Paul était là et ça s’est bien passé avec nous, comme avec d’autres joueurs. Il n’était pas en guerre avec les joueurs. Je pense que c’est plus au niveau du club et de l’encadrement. On va voir désormais ceux qui auront le sourire et ceux qui l’auront moins. Ce n’est que mon avis. Je suis déçu de son départ parce que c’est quelqu’un qui avait apporté une certaine sérénité malgré les difficultés.

Le PSG est-il voué à l’instabilité ?

On était stable depuis deux ans et demi avec Paul. On ne pouvait pas se plaindre. Maintenant, il y a tout à refaire et ça risque d’être compliqué à l’intersaison.

Ce nouveau changement peut-il avait une influence sur votre avenir au club ?

On finit la saison et on verra. C’est vrai, je commence à être lassé de tout ca. Pour n’importe qui, les changements perpétuels ne font pas plaisir. Aujourd’hui, je vois qu’on est plus que trois joueurs par rapport au groupe d’il y a trois ans. C’est maintenant aux dirigeants de mettre tout en place pour avoir une équipe encore compétitive la saison prochaine.

Que pensez-vous de l’arrivée à Marseille de votre ancien entraîneur à Monaco, Didier Deschamps ?

Ca me satisfait parce qu’il a montré ses qualités d’entraineur dans plusieurs clubs et l’OM manquait d’un homme comme ça. C’est là qu’il a vécu ses plus belles en tant que joueur. Je suis content pour lui et je vais lui envoyer un texto pour le féliciter. Il m’a apporté énormément, j’ai connu le haut niveau et l’équipe de France avec lui. J’ai donc un grand respect par rapport à tout ça. Sa réussite à Monaco et à la Juve n’est pas anodine.

RMC.fr
Schultzy
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PSG/départ de Le Guen : la version du directeur-général

Le départ de l'entraîneur du Paris SG Paul Le Guen en fin de saison, officialisé mardi, a été motivé par le «besoin d'un nouveau souffle», a dit le directeur général du club Philippe Boindrieux dans un entretien à l'AFP.

Le départ en fin de saison de Paul Le Guen avait été décidé à l'issue d'une réunion dimanche avec son actionnaire-président Sébastien Bazin.

«Il a été évoqué un manque de moyens financiers et le départ éventuel d'Yves Colleu (adjoint de Le Guen) pour expliquer le départ de Le Guen. C'est totalement faux !», a assuré à l'AFP M. Boindrieux, qui s'est rendu au Camp des loges avec M. Bazin mardi après-midi.

L'actionnaire-président s'est entretenu, pendant environ une heure, avec les joueurs à l'issue de l'entraînement. Paul Le Guen l'avait précédé en leur parlant avant le début de la séance. Mais les deux hommes ne se sont pas croisés, Paul Le Guen ayant quitté le terrain une dizaine de minutes avant l'arrivée de Sébastien Bazin.

«Le départ de Paul est avant tout lié à un besoin d'un souffle nouveau», a expliqué le DG du club, réfutant que la discussion entre M. Bazin et le technicien breton dimanche ait été «houleuse».

«Cela a été une discussion pour savoir comment on pouvait apporter (au club) et aller plus loin», a ajouté M. Boindrieux, qui n'était pas présent dimanche lors de l'entretien.

«Paul est resté deux saisons et demi au club et a maintes fois démontré ses qualités d'entraîneur. Mais nous étions arrivés en fin de contrat et il y a eu une réflexion», a-t-il poursuivi.

L'hypothèse Kombouaré "précipitée"

«Nous avons été clairs avec Paul, nous ne souhaitions pas nous précipiter et nous avions souhaité avoir cette discussion le plus tard possible. Le moment était venu», a dit le directeur général.

Quant au profil du successeur de Le Guen pour la prochaine saison, M. Boindrieux a jugé «totalement précipitée» l'hypothèse Antoine Kombouaré, l'actuel entraîneur de Valenciennes et ancien joueur du club parisien.

«Nous avons identifié certains candidats, en France et à l'étranger. Maintenant que la situation est clarifiée, nous allons pouvoir discuter avec eux», a-t-il précisé, sans vouloir dévoiler les noms de ces candidats.


leparisien.fr
afterfoot
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Kombouaré favori pour succéder à Le Guen

COMME le révélait hier "L'Equipe", Paul Le Guen quittera le PSG le 31 mai à l'issue de sa dernière année de contrat. Reste à lui de trouver un successeur. Sébastien Bazin, directeur Europe de Colony Capital, propriétaire du PSG, prépare d'ores et déjà la saison 2009-2010. Il a arrêté son choix sur trois ou quatre entraîneurs. Deux noms se détachent : Antoine Kombouaré, actuellement sous contrat avec Valenciennes, et Jean Tigana, libre. Parmi les autres pistes évoquées sont cités Christian Gourcuff, sous contrat à Lorient, Reynald Denoueix, libre. Bazin n'exclut rien, même pas les pistes étrangères. Officiellement, il n'a contacté personne : pourtant il aurait rencontré Didier Deschamps il y'a peu...
Mais il semble bel et bien ce matin que sa priorité soit Antoine Kombouaré qu'il apprécie. Enfin du club, le Kanak reste à tout jamais le dernier buteur du fantastique PSG-Real Madrid (4-1), quart de finale de la Coupe de l'UEFA en 1993. Comme Paul Le Guen, il figure parmi les derniers joueurs champions de France avec le PSG en 1994. Il a surtout entraîné de 1999 à 2003 la réserve du PSG et tous les observateurs de l'époque se souviennent d'un jeu séduisant prôné par ce coach de 45 ans.
Depuis la fin de son parcours pro, il mène une carrière d'entraîneur remarquée, commencée au plus haut niveau à Strasbourg en 2003. La même année, Alain Cayzac, alors président de l'Association PSG, avait soufflé son nom pour succéder à Luis Fernandez. Canal+ lui avait alors préféré Vahid Halilhodzic. Dans les interviews récentes, Kombouaré s'est dit prêt à tenter un nouveau challenge après avoir maintenu trois saisons de rang Valenciennes parmi l'élité, une manière d'exploit.

Tigana, l'autre piste sérieuse

Kombouaré connaît quasiment par coeur le PSG où il pourrait retrouver un intime, Alain Roche, le responsable de la cellule de recrutement qui devrait d'ailleurs voire ses prérogatives élargies. Son arrivée mettrait fin à la guéguerre que se livraient depuis plus de deux Le Guen et Colleu d'un côté, Roche et Pécout de l'autre, véritable épine pour le club de la capitale dans son fonctionnement.
L'autre piste très sérieuse conduit à Jean Tigana, libre. Ce technicien de 55 ans jouit d'une solide réputation. Quintuple champion de France, comme joueur (trois fois avec Bordeaux, deux avec Marseille), il a également été sacré comme entraîneur en 1997 avec Monaco. Il a dirigé quatre clubs - Lyon, Monaco, Fulham et Besiktas - où il a laissé des souvenirs contrastés. Son nom revient régulièrement quant il s'agit de changer de sélectionneur national, preuve d'une cote d'amour intacte. Aujourd'hui, il mène un match à distance avec Kombouaré.

Arnaud HERMANT et Dominique SEVERAC


Le Parisien du 6 Mai
Orton
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PSG : Kombouaré favori


Une fois le départ de Paul Le Guen entériné pour la fin de la saison, le staff du PSG doit désormais lui trouver un remplaçant, dont «le nom sera rendu public dans les prochaines semaines», dixit Sébastien Bazin, actionnaire-président, principal responsable du départ du coach breton. Chaque administrateur doit présenter cette semaine à Bazin une liste de successeurs possibles, et un nom risque de revenir très souvent, celui d'Antoine Kombouaré, actuel coach de Valenciennes et ancien joueur du PSG (Photo Presse-Sports). Ce retour au bercail serait favorisé par la montée en puissance au sein du club de son ami Alain Roche, responsable de la cellule de recrutement. Si ses relations avec PLG étaient tendues, le départ du Breton ouvre une voie royale à Roche, que L'Equipe voit carrément endosser le rôle de directeur sportif, avec Bazin comme président non-exécutif.
Des négociations compliquées

Kombouaré fait figure de candidat idéal : il connaît bien le club et saurait s'adapter aux contraintes budgétaires du club. Mais la venue du Calédonien risque d'être compliquée à mettre en oeuvre, puisqu'il est encore sous contrat avec VA pour quatre ans, avec un salaire mensuel approchant les 100 000 euros. Cela coûterait environ 4,5 millions au PSG, ce que le club ne peut se permettre. Par délicatesse, le club parisien devra également attendre un peu avant d'entamer les négociations, puisque le match VA-PSG est programmé le 23 mai, lors de l'avant-dernière journée. D'ici là, les dirigeants pourraient se pencher sur d'autres pistes, celles d'Antonetti, en partance de Nice, par exemple, ou encore de Raynald Denoueix ou Abel Braga. vahid.gif

Villeneuve ne reviendra pas


Une chose est sûre, le retour aux commandes de Charles Villeneuve, un temps évoqué, n'est pas d'actualité. RTL avait annoncé qu'il préparait un plan de reprise du club avec des investisseurs du Golfe, ce que l'intéressé a démenti, parlant de «sornettes». A quatre journées de la fin du championnat, alors que le club parisien peut prétendre à une qualification européenne, le timing n'est peut être pas idéal pour laisser éclater une nouvelle crise. Mais il faudra tout de même attendre et gérer cette incertitude dans le vestiaire.


France Football.fr
sylvain
Le Parisien


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Le bilan de Le Guen à Paris


842 jours à la tête du PSG (depuis le 15 janvier 2007).
Le 30 mai, il sera resté en tout 866 jours.
128 matchs dirigés toutes compétitions confondues
91 matchs en L 1 (36 victoires, 24 nuls, 31 défaites)
1,45 point de moyenne par match.

Son parcours
Saison 2006-2007 : 15e de L 1, quart de finale de la Coupe de France, 8e de finale de la Coupe de l'UEFA.


Saison 2007-2008 : 16e de L 1, vainqueur de la Coupe de la Ligue, finaliste de la Coupe de France.
Saison 2008-2009 : 4e de L 1, à quatre journées de la fin de la Coupe de France, quart de finale de la Coupe de l'UEFA.

Ses plus
Il a sauvé le PSG de la relégation en 2006-2007.
Cette saison, il a contribué à redonner au club son lustre d'antan en le menant en quart de finale de la Coupe de l'UEFA et en le qualifiant peut-être pour la Ligue des champions.
Il a lancé quelques jeunes avec succès (Sakho).
Dans sa communication, il a toujours protégé ses joueurs, l'institution PSG et son actionnaire.

Ses moins
Une stratégie (les jeunes à Valenciennes, gestion de Pauleta) parfois incompréhensible, qui a failli coûter la relégation au PSG en 2007-2008.
Un mauvais recrutement à l'été 2007 (Digard, Bourillon).
Il fonctionne en vase clos, par méfiance.
Dans le vestiaire, plusieurs joueurs mettent en avant son manque d'ambition dans le jeu.
Sa communication extérieure.


Citation
Sébastien Bazin : « J’ai pris la bonne décision »


Hier, au camp des Loges, aucun joueur n’a voulu commenter le départ en fin de saison de l’entraîneur Paul Le Guen, qui les a surpris pour la plupart. Invités à la confidentialité par leur capitaine Claude Makelele, les uns et les autres ont quitté le centre d’entraînement sans piper mot vers 19 h 15. Quelques minutes plus tôt, le président Sébastien Bazin était venu leur expliquer, pendant une bonne demi-heure, sa décision de ne pas prolonger le contrat de Le Guen qui arrive à expiration le 30 juin.


Arrivé avec son chauffeur à 18 h 38, Bazin n’a pas croisé son futur ex-salarié. Paul Le Guen et l’ensemble de son staff (sauf le kinésithérapeute Joël Le Hir) venaient de quitter le camp des Loges sept minutes auparavant. Si les deux parties avaient voulu s’éviter, elles n’auraient pas agi autrement.
Peu bavard avec les journalistes, Sébastien Bazin nous a néanmoins confié qu’il est convaincu d’avoir fait le bon choix. « J’ai pris la bonne décision », nous a-t-il expliqué, avant de préciser qu’elle ne reposait en aucun cas sur une volonté d’imposer un autre adjoint qu’Yves Colleu à l’entraîneur breton. « Je ne m’immisce pas dans ces questions sportives », a souligné le patron de Colony Capital. Auprès de ses joueurs, Bazin a réhabilité la fameuse taupe parisienne. Après leur avoir indiqué qu’il n’a jamais été « en conflit avec Le Guen », le président s’est plaint de voir fuiter dans la presse le sort réservé à son entraîneur alors qu’en interne, certains critiquent déjà le timing choisi par l’actionnaire. « Il y a quelqu’un qui tuyaute les journalistes dans le club et on va le trouver », a-t-il juré avant de lancer en substance à ses joueurs : « Comptez sur moi, vous aurez un bon entraîneur ! »

« Nous ne sommes que de passage »

Il a également insisté sur la nécessité d’accrocher la Ligue des champions, comme il l’avait déjà fait le 17 avril lors de sa dernière visite, au lendemain de la lourde défaite à Kiev (3-0) et de l’élimination de la Coupe de l’UEFA. « On doit tout tenter pour se qualifier et cela demande un comportement exemplaire », a-t-il insisté, fustigeant au passage le comportement de ses joueurs lors de la défaite face à Rennes (1-0).
Avant l’entraînement, Le Guen n’avait pas non plus versé dans le mélo quand il a pris la parole devant son groupe. « Il a demandé aux joueurs de ne pas dilapider tous les efforts entrepris et de respecter le public lors des quatre dernières journées », raconte un témoin de la scène. « Joueurs et entraîneurs, nous ne sommes que de passage, le plus fort c’est l’institution », a conclu le Breton devant des joueurs sans réaction.

Jérôme Rothen a été rappelé à l’ordre hier en fin de journée dans le couloir des vestiaires par Sébastien Bazin pour s’être épanché sur le départ de Paul Le Guen au micro de RMC. Le milieu de terrain parisien a notamment déclaré : « changer sans arrêt d’entraîneur et de président, ça devient lassant ».


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Les raisons d’un divorce


Dimanche soir, après la défaite à domicile contre Rennes (1-0), Sébastien Bazin et Paul Le Guen se sont vu à l’intérieur du Parc des Princes. L’échange terminé, le second n’était plus entraîneur du PSG. Dans l’entourage de l’actionnaire, on explique que depuis quelque temps, le doute s’était installé dans l’esprit du patron de Colony Capital.

Des proches du patron de Colony Capital avancent que Bazin s’est rendu sans arrière-pensée à la réunion mais devant le refus de Paul Le Guen d’évoluer, de faire son autocritique et de s’ouvrir, principalement dans le domaine de la communication intérieure (notamment avec Roche, le directeur sportif, et Skropeta, le directeur de la communication) et extérieure (médias, public), il s’est résolu à ce divorce.

C’était Makelele ou Le Guen

Il n’a pas été question d’Yves Colleu, l’adjoint de Le Guen ni des finances éventuelles pour la saison prochaine, la discussion entre les deux hommes ayant atteint un point de non-retour plus tôt qu’ils l’avaient prévu.
« Le départ de Paul est avant tout lié à un besoin d’un souffle nouveau », a confirmé Philippe Boindrieux, directeur général du club. « Ce n’est pas avec lui que j’ai envie de bâtir ce club dans les deux ou trois ans qui viennent », a confié Bazin en substance à des intimes après cet entretien.
Un fait est avéré : Claude Makelele, capitaine emblématique du PSG, ne voulait pas continuer à jouer au PSG sous les ordres de Le Guen. Son entourage, très proche de Colony, et le joueur lui-même, l’ont fait savoir à l’actionnaire. Lequel souhaitait, plus que tout, que le milieu de terrain, qui a ramené le club presque au sommet par son aura et son expérience, continue. C’est désormais une certitude : Makelele sera encore joueur du PSG la saison prochaine, quitte à ne disputer qu’une vingtaine de rencontres.
Autre point déterminant : Bazin ne supportait plus le jeu du chat et de la souris enclenché depuis janvier par Le Guen.
Il attendait un signe fort et affectif montrant son envie de continuer. Il n’est pas venu. En reprenant la main, le président actionnaire a voulu également montré qu’il ne se laissait pas déborder par les événements et que même Le Guen ne le mènerait pas par le bout du nez. D’ailleurs, Sébastien Bazin, qui a pris goût à sa double casquette, entendrait perpétuer ce modèle de gouvernance la saison


Citation
LA PHRASE

« A l’heure actuelle, je ne sais même pas si j’entraînerai à nouveau un club ou non. Si vous me mettez sur une liste de candidats pour aller au PSG, vous aurez tout faux ».
Jean Tigana, joint hier.


Citation
Valenciennes ne veut pas le lâcher


Francis Decourrière, président de Valenciennes, ne compte absolument pas se séparer d’Antoine Kombouaré. Contacté hier, il l’a clairement fait savoir : « J’ai encore déjeuné avec Antoine ce midi (hier) et nous avons évoqué l’avenir. Antoine s’inscrit dans notre projet, avec le nouveau centre d’entraînement et le futur stade .

Je ne l’ai pas prolongé l’an dernier pour qu’il s’en aille maintenant ! »


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Le Guen vers Fenerbahçe ?


De source interne au club d’Istanbul, des négociations auraient été entamées entre Fenerbahçe et Paul Le Guen. Les deux parties seraient proches d’un accord. Le Guen avait déjà été pressenti en Turquie il y a quatre ans.
Roufi
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Sammy Traoré : « Un discours digne »



Le défenseur parisien est revenu sur la situation du club et reste concentré sur l’objectif européen du PSG.

Sammy, peux-tu nous donner ton point de vue sur la situation du PSG ?
« Tout d'abord je voudrais rendre un hommage à Paul Le Guen pour son amour du Club. Il a tout vécu ici en tant que joueur et entraîneur, il a remporté des titres et sauvé le club de la relégation la saison dernière. Aujourd'hui, il a permis au PSG de retrouver le haut du championnat. Mardi, le coach nous a annoncé qu’il ne serait plus avec nous la saison prochaine. Il nous a tenu un discours digne, en amoureux de l'institution PSG, qu'il faut placer au-dessus de tout. »

Es-tu surpris de cette décision ? Comment vois-tu l'avenir du PSG ?
« L'avenir, ce n'est pas à nous, joueurs, d'en décider, c'est au Président, Sébastien Bazin. Il nous a rassurés en ce sens et nous respectons sa position. Le football est ainsi fait. Nous restons à notre place et ne devons pas prendre position sur la décision de notre Président. »

Penses-tu que cela puisse influencer le vestiaire sur les derniers matchs ?
« Le groupe reste concentré sur l'objectif européen que nous nous sommes fixés. C'est une fin de saison excitante. Il y a de belles choses à jouer, tous les joueurs sont solidaires. »

La troisième place te semble-t-elle encore envisageable ?
« Nous sommes à un point de Lyon et il reste quatre matches. Tout reste possible. Il nous faut rebondir après la défaite du week-end dernier contre Rennes. Une victoire au Mans serait déterminante si nous voulons espérer jouer la Champion's League. C'est le sprint final. »


PSG.FR
Dubdadda
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Foot - L1 - PSG - Chantôme et Traoré sont OK

Clément Chantôme est en phase «de reprise», nous a indiqué mercredi Eric Rolland, le médecin du PSG. Le milieu de terrain sera normalement mis à la disposition de Paul Le Guen contre le Mans mercredi prochain sauf contretemps imprévu. Sammy Traoré est déjà opérationnel après ses problèmes aux adducteurs. Quant à Ludovic Giuly, il soigne une contracture à la cuisse en suivant un programme spécial. Il est également en phase reprise et sa participation au match contre Le Mans reste aussi envisageable.


Lequipe.fr
Dubdadda
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PSG – Le départ de Le Guen divise les supporteurs

C'est sans doute la force de l'habitude. Depuis l'annonce du départ de Paul Le Guen à la fin de la saison, les joueurs du PSG font comme si de rien n'était.

Mercredi matin, après l'entraînement, Fabrice Pancrate a fêté ses 29 ans avec ses coéquipiers autour de quelques pizzas. Pour le reste, rien à signaler. Ou presque...

Sur le site internet du PSG, Sammy Traoré a rendu « hommage à Paul Le Guen pour son amour du club.
[…] Il nous a tenu un discours digne, en amoureux de l'institution PSG, qu'il faut placer au-dessus de tout. » Concernant l'avenir du club, le défenseur estime que « ce n'est pas à nous, joueurs, d'en décider, c'est au Président, Sébastien Bazin. Il nous a rassurés en ce sens et nous respectons sa position. »
Dans les rangs des supporteurs, la décision du président parisien et représentant de Colony Capital apporte son lot de divergences. « Chez nous, chacun à son avis. Il y a du pour et du contre », explique Antoine, vice-président des Authentiks. « On espère juste que ça ne va pas être le capharnaüm ». Pour succéder à Paul Le Guen, le nom d'Antoine Kombouaré, l'actuel entraîneur de Valenciennes et ancien joueur parisien (1990-95), revient avec insistance. « Il y a évidemment un côté affectif, comme pour Guérin, Fournier ou Le Guen parce qu'ils nous ont fait vibrer en tant que joueurs. Après, comme entraîneur... Kombouaré a du caractère, mais s'il vient, il aura tout à prouver. »

« Ces changements incessants, ça devient très pénible... »

Chez les Supras (Virage Auteuil), le cas Le Guen n'a pas encore été évoqué collectivement. Julien, le président de l'association, pense que le technicien breton « partira dans une certaine indifférence. Pourquoi ? Parce que ce n'est pas Gerets quand même... On le respecte pour ce qu'il a fait mais cela s'arrête là ».
En face, les avis sont plus tranchés. « On n'a pas très bien pris cette nouvelle parce que dès lors que les résultats sont plutôt bons, on ne voit pas l'intérêt de changer l'entraîneur », explique Philippe Pereira, porte-parole du Kop de Boulogne. « Pour nous, il avait le charisme pour entraîner le PSG. Et puis ces changements incessants, ça devient très pénible. Ce serait bien de construire sur la durée... »

En fait, bon nombre de supporteurs parisiens attendent surtout de voir ce que va faire Colony Capital. « Cette saison, Sébastien Bazin nous a fait des promesses », explique le président des Supras, « on attend de voir si elles seront tenues ». Les associations de supporteurs du PSG sont en revanche d'accord sur une chose: elles espèrent toutes rencontrer la direction du club d'ici la fin de la saison.


Le Parisien
paseric
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Contact établi entre Paris et Antoine Kombouaré

Après l’annonce du départ de Paul Le Guen, le PSG s’affaire pour lui trouver un successeur.
Le dossier Kombouaré avance mais l’entraîneur valenciennois n’est pas la seule piste.


PARIS ne perd pas de temps. Après la séparation avec Le Guen—effective au 30 juin pro- Pchain—, le club parisien est entré en contact très récemment avec Antoine Kombouaré, sa priorité. Bien sûr, rien ne sera dit et même tout sera démenti tant que le Valenciennes - PSG (37e journée, 23 mai) n’aura pas eu lieu. Mais en attendant, le dossier entraîneur avance.

- Paris a approché Kombouaré.
Ces dernières heures, la direction du PSG a sondé l’entourage d’Antoine Kombouaré. Le technicien de Valenciennes figure en première position pour succéder à Paul Le Guen. Mais il n’est pas le seul en lice (lire plus loin). S’il est assez logique d’imaginer qu’un retour au PSG, surtout au poste d’entraîneur de l’équipe professionnelle, plairait à Kombouaré, Francis Decourrière, son président, n’entend pas s’en séparer. Au moins pour l’instant... Et l’ancien défenseur parisien jouit d’un beau contrat dans le Nord qui court jusqu’en 2013. Si la direction du PSG souhaite l’enrôler, elle devra donc négocier avec son homologue valenciennoise. Il pourrait y avoir une compensation financière entre les deux clubs pour régler ce dossier.

- Une course contre la montre.
Pour débaucher Kombouaré, le PSG devra faire vite. Ne serait-ce que pour préparer la future saison. Mais surtout parce que le technicien nordiste est aussi convoité par deux autres clubs français : Monaco et Rennes. Ces deux formations lui ont déjà manifesté leur intérêt. Le plus appuyé viendrait de Monaco si Marc Keller, avec lequel il a travaillé à Strasbourg, retourne en Principauté où il est fortement pressenti. Mais à Rennes aussi, le profil de celui que l’on surnommait Casque d’or plaît beaucoup. Les Bretons apprécient sa capacité à tirer profit d’un centre de formation, lui qui a dirigé la réserve du PSG. Rennes est en effet le meilleur centre de formation de France, selon les critères fédéraux.

- Rudi Garcia est sur les tablettes.
Chaque jour la liste des successeurs de Le Guen s’affine, évolue, diminue... ou s’élargit. D’après nos informations, elle comporte désormais cinq noms, avec toujours celui d’Antoine Kombouaré en tête. Les autres candidats se divisent en deux groupes. D’un côté, deux autres entraîneurs de Ligue 1, Frédéric Antonetti (Nice) et Rudi Garcia (Lille). Ce dernier est donc la principale nouveauté d’hier : l’actuel coach des Dogues a fait une très belle saison, offrant un football enlevé. Deux techniciens étrangers — Carlos Bianchi (manageur général de Boca Junior) et Abel Braga, par ailleurs anciens joueurs du PSG — complètent le quinté. Enfin, du Portugal, la rumeur d’un intérêt du PSG pour Jesualdo Ferreira, l’entraîneur en fin de contrat du FC Porto, grossit chaque heure. Cette piste ne nous a pas été confirmée.
Arnaud Hermant et Dominique Sévérac avec S.D.M.


Alain Roche bientôt promu ?

SI LA PRIORITÉ est de trouver un successeur à Paul Le Guen, quelques changements dans l’organigramme devraient aussi intervenir. Selon nos informations, la direction souhaite trouver le pendant sportif de Philippe Boindrieux, directeur général en charge de l’administratif et des finances.
Aujourd’hui, même si des pistes extérieures demeurent, l’hypothèse de la promotion interne d’Alain Roche, actuel responsable de la cellule recrutement, prend de la consistance. Ce dernier devrait voir ses prérogatives élargies et devenir responsable du pôle professionnel du club. La dénomination exacte de son poste n’est pas arrêtée. Le principal intéressé n’a, a priori, d’ailleurs jamais évoqué son avenir avec le patron de ColonyCapital. Son futur rôle consisterait à articuler la politique sportive du club et à servir de relais entre la présidence et le terrain. Il travaillerait alors en étroite collaboration avec Philippe Boindrieux, ce qui est déjà le cas sur de nombreux dossiers (prolongations de contrat).

Bureau vide

Les deux hommes s’apprécient et leur entente devrait faciliter le fonctionnement du club. Pour faire avancer le PSG, Bazin veut des hommes qui oeuvrent ensemble sans perdre du temps et d’énergie dans de futiles querelles. En ce sens, le départ de Le Guen laisse une voie royale à Roche. Les deux anciens coéquipiers ne s’apprécient pas. Roche était persona non grata au camp des Loges, son bureau est vide et sans âme. Il devrait y venir beaucoup plus souvent la saison prochaine, surtout si l’entraîneur, encore une fois, se nomme Antoine Kombouaré, l’un de ses meilleurs amis, son partenaire préféré au golf.
Par la force des choses, il se rapprocherait du terrain et des joueurs, ce qui n’est pas pour lui déplaire. La communication pourrait également faire partie de ses nouvelles attributions. Car le club a un besoin impérieux de faire entendre sa voix. Depuis le départ de Charles Villeneuve, le silence est sidéral et l’entreprise PSG doit absolument combler ce vide. Bazin n’a ni le temps ni le goût pour la chose. Roche, figure emblématique du PSG des années Denisot, pourrait endosser ce rôle, même s’il goûte modérément la compagnie des journalistes.
Depuis son retour au club, en 2003, Roche a vu défiler quatre entraîneurs et autant de présidents. Rester en poste, au milieu de perpétuels remous, paraît suspect à certains. A tort sans doute, car tous les dirigeants qui l’ont côtoyé ont mis en avant sa loyauté.
Laurent Perrin et A.H.

Le Parisien
Orton
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Kombouaré prévient son vestiaire

Bien qu'Antoine Kombouaré (Photo Presse-Sports) n'ait pas dirigé l'entraînement de Valenciennes mercredi pour assister aux obsèques de Michel Décourrière, le père du président du VAFC, l'entraîneur nordiste a tout de même pris soin de réunir ses troupes dans l'intimité du vestiaire pour leur confirmer l'approche du Paris-SG. « Mon nom est couché sur une short-list pour entraîner le PSG la saison prochaine. C'est flatteur. Je n'oublie pas que c'est grâce à votre travail et au miens » avoua l'ancien technicien strasbourgeois à un groupe qui n'a pas encore assuré son maintien en Ligue 1 (13e avec 40 points). « Je vous demande de vous y consacrer (Ndlr : au maintien), comme moi, à cent pour cent » a enfin réclamé Kombouaré.

Une faveur déguisée sous forme de dernière volonté après quatre saisons passées sur le banc du club nordiste ? Quoi qu'il en soit, le PSG devra s'acquitter de près de 4,5 millions d'euros d'indemnités substantielles pour s'attacher les services de son ancien défenseur (1990-1995), sous contrat jusqu'en 2013 avec le VAFC.


France Football.fr
Oyé Sapapaya
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Un rapport balistique contredit les déclarations du policier

L’ENQUÊTE sur la mort de Julien Quemener, ce supporteur du PSG tué par le tir du policier Antoine Granomort en 2006 aux abords du Parc des Princes à Paris, s’est étoffée d’un élément nouveau. Le rapport d’expertise balistique et criminalistique, remis à la juge d’instruction parisienne Nathalie Dutartre, contredit la version d’Antoine Granomort sur les circonstances du tir. Selon les conclusions du rapport, daté du 25 mars, le policier était au moment du coup de feu debout et tenait son arme à l’horizontale. Or, l’ex-gardien de la paix a toujours expliqué avoir tiré en se relevant après avoir été projeté au sol.
Mise en examen demandée
Le 23 novembre 2006 à l’issue du match de coupe d’Europe PSG- Hapoël Tel-Aviv, Antoine Granomort,alors en civil, intervient pour protéger Yaniv Hazout, un supporteur de confession juive poursuivi par un groupe d’ultras du PSG. A 22 h 53, encerclé par environ cent cinquante personnes, le gardien de la paix, qui a vidé sa bombe lacrymogène puis a été projeté au sol par ses agresseurs, sort son arme et fait feu une fois. La balle de calibre 9 mm transperce Mounir Boujaer, grièvement touché au poumon, puis atteint mortellement au cœur Julien Quemener, 25 ans. Une instruction est ouverte. Antoine Granomort bénéficie du statut de témoin assisté et la thèse de la légitime défense est privilégiée. La juge désigne un expert en médecine légale et un expert en armes et munitions. Le 12 juin 2008, ces spécialistes assistent à la reconstitution du drame, à laquelle participent Yaniv Hazout, Antoine Granomort et Mounir Boujaer.
Ce jour-là, Antoine Granomort maintient sa version. Selon son récit, il braque son arme vers les supporteurs qui tentent de le frapper, recule,trébuche, perd ses lunettes, se relève puis tombe à nouveau sous l’effet de coups de pied. Il voit alors une « grosse masse » au-dessus de lui et tire, le buste penché en arrière, en appui sur sa main gauche reposant au sol. Ce scénario ne colle pas avec la trajectoire du tir reconstituée par les experts. « La version de M. Granomort correspond a un tir effectué nettement de bas en haut, atteignant la victime à l’abdomen. Elle est incompatible avec les constatations médicales, les trajets intracorporels des projectiles dans les corps des victimes, atteintes à la poitrine, étant nettement orientés de haut en bas », observent les experts.
Ces conclusions sur la position du tireur ne surprennent pas Mounir Boujaer, partie civile dans la procédure. « Elles confortent ma version, j’ai toujours dit que le policier avait tiré debout. Il aurait dû faire feu en l’air, je lui en veux », réagit Mounir Boujaer. « Ces conclusions permettent de contester la thèse de la légitime défense », estime son avocat, Me Gilbert Collard, qui va demander à la juge la mise en examen d’Antoine Granomort. De son côté, l’avocate de l’ex-gardien de la paix se dit très sereine. « J’étais à la reconstitution, indique Me Florence Rault. Les experts ont travaillé avec une pelote de laine rouge ! Je ne remets pas en cause leur compétence mais je m’interroge sur la fiabilité d’une expertise réalisée avec des moyens dérisoires. Je vais en demander une nouvelle. »
Geoffroy Tomasovitch


Le Parisien
Dubdadda
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"Ni les clubs, ni les entraîneurs n'inscrivent leurs projets dans la durée"

Alors qu'Eric Gerets va quitter l'OM et le PSG se séparer de Paul Le Guen, Didier Primault, économiste du sport au CDES de Limoges, analyse le "mercato" des entraîneurs.

Les entraîneurs sont-ils devenus des acteurs transférables au même titre que les joueurs ?

Pas véritablement. Il y a certes un marché qui existe à côté de celui des joueurs mais il est réduit et très segmenté. Depuis peu, quelques "entraîneurs stars" sortent du lot et perçoivent un salaire équivalent à celui des meilleurs joueurs. Mais il s'agit là d'exceptions et ils exercent à l'étranger: ce sont les Mourihno à l'Inter de Milan, Ferguson à Manchester United, Hiddink à Chelsea, Wenger à Arsenal... La grande majorité des entraîneurs n'est pas l'objet d'un transfert et les sommes sont modiques.

Pourquoi une telle instabilité ces dernières années sur les bancs de touche français ?

Ni les clubs ni les entraîneurs n'inscrivent leurs projets dans la durée. En dépit des intentions affichées, les présidents se servent toujours de l'entraîneur comme fusible quand les résultats sont mauvais. De leur côté, les entraîneurs rechignent également à s'inscrire dans de longs projets à cause de la pression sportive et médiatique, de l'usure... Les contre-exemples sont rares. Ils concernent des clubs de petite envergure, comme Christian Gourguff à Lorient, ou Claude Puel à Lille avant son départ pour Lyon.

Quelle est la rémunération des entraîneurs?

Les grandes figures, les "entraîneurs stars" en poste à l'étranger, gagnent environ 10 millions d'euros par an. En France, la situation est très opaque, mais le salaire moyen reste inférieur à celui des joueurs [lequel est de 47 000 euros brut mensuel, en 2008, selon l'UNFP, le syndicat des joueurs].

Deschamps, Blanc, Puel sont-il des "entraîneurs-stars" en France ?

Pas au niveau des revenus en tous cas. Leur réputation est surtout construite sur leur image de joueur prestigieux. Gerets commençait à l'être à l'OM. Peut-être que Deschamps y parviendra.


L'express.fr


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Qui pour remplacer Hoarau ?

C'est un coup dur pour le PSG en chasse derrière Lyon pour s'octroyer la dernière marche du podium de Ligue 1.

Déjà privé de Guillaume Hoarau lors de la réception de Rennes dans le cadre de la 34e journée (défaite 1-0), le club de la capitale devra également se passer des services de son buteur lors des deux prochaines échéances, au Mans, mercredi prochain, et contre Auxerre, samedi 16 mai. Giuly incertain contre les Sarthois, Luyindula fantômatique et Kezman à l'index, Paul Le Guen va devoir se creuser la tête pour trouver une solution convenable.

Le Paris St-Germain est orphelin de Guillaume Hoarau. Touché à l'adducteur gauche lors du dernière entraînement précédant la défaite contre Rennes au Parc des Princes (0-1), à l'occasion de la 34e journée de Ligue 1, l'ancien Havrais est d'ores et déjà annoncé absent pour les deux prochains matches de sa formation au Mans, mardi prochain, et contre Auxerre, le 16 mai.

Parer au plus pressé

Auteur de 17 réalisations en championnat, l'ancien Havrais est pour beaucoup dans la bonne saison réalisée par le club de la capitale, avec une 4e place à un point de Lyon, qui campe toujours sur la dernière marche du podium, synonyme d'accessit pour le tour préliminaire de la Ligue des Champions. Avec ce forfait, Paul Le Guen va devoir désormais parer au plus pressé afin d'aligner une équipe compétitive dès son prochain déplacement au Stade Léon-Bollée.

Dans cette configuration, le technicien breton, qui a déjà annoncé son départ à la fin de la saison, n'a pas pléthore de solutions. A regarder de plus près la prestation de ses joueurs contre Rennes, aucune ne semble également s'imposer d'emblée.

Un duo Luyindula-Kezman ?

La solution la plus simple consisterait à aligner le duo d'attaquants Giuly-Luyindula en pointe pour pallier l'absence du Réunionnais. Oui mais voilà, Ludovic Giuly, touché au cuisse contre Rennes, pourrait également être forfait contre le MUC 72. L'ancien trublion de la Roma et de Barcelone avait même tiré sur la corde contre le Stade Rennais, avant de se voir remplacer par Kezman après 59 minutes de jeu.

Le Lyonnais, deuxième meilleur buteur du club avec 9 réalisations en championnat, était le complément parfait de Hoarau. Capable de prendre les espaces, Giuly profitait des déviations de la tête de son compère pour se présenter souvent en un contre un devant les portiers adverses.

Devant cette pénurie de buteurs et qu'il le veuille ou non, Paul Le Guen devrait ainsi faire confiance à Mateja Kezman, pas par choix mais par obligation. Mis à l'index par son club après son jet de maillot lors de sa sortie contre Bordeaux en Coupe de la Ligue (défaite 3-0), le 4 février dernier, "Batman" pourrait donc retrouver le terrain.

Une absence de taille

Le duo d'attaquant Luyindula-Kezman, déjà essayé en Coupe de l'UEFA, pourrait donc revoir le jour sans que l'efficacité soit cependant démontrée. Positionné aussi bien à gauche que sur le flanc droit, quand il n'est pas dans l'axe, Péguy Luyindula peine à retrouver des performances dignes de son statut d'international. Décevant contre Rennes, équipe contre laquelle il toucha notamment du bois, l'ancien Marseillais ne convainc plus, surtout sur les ailes où il n'a pas le repli défensif suffisant pour aider ses partenaires.

Quant à Kezman, il demeure une énigme malgré son passage dans un club huppé comme Chelsea et malgré sa réussite lors de ses expériences en Turquie, au PSV Eindhoven, ou dernièrement en Turquie, avec Fenerbahçe. Combler l'absence de Hoarau ne sera donc pas une partie de plaisir. Laissant un vide incroyable en attaque pour ces deux rencontres, Hoarau pourrait en laisser un encore plus grand s'il venait à changer d'air. Sous contrat jusqu'en juin 2012, le buteur dispose d'une clause de stabilité en janvier 2011 qui pourrait lui permettre de partir libre à cette date. Et sans Hoarau, qui a refusé une prolongation selon Le Parisien, le PSG n'est déjà plus le même...


Football.fr
Orton
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Landreau quitte le PSG



Information France Football : le gardien du PSG va sans doute quitter le club parisien en fin de saison sans aller jusqu'au terme de son contrat. (Photo Presse-Sports)

En fin de saison, le Paris SG va devoir chercher un nouvel entraîneur et, aussi, un nouveau gardien de but. Entre autres... En effet, si Paul Le Guen ne sera pas conservé au terme de son contrat, Mickaël Landreau, lui, n'ira pas au bout du sien. L'ex-Nantais avait signé un bail de quatre ans au printemps 2006 et tout indique, aujourd'hui, qu'il va très bientôt faire jouer sa clause de stabilité qui l'autorise, à plus de vingt huit ans, à ne pas remplir sa quatrième année de contrat, à condition de la payer au PSG, lui ou le club avec lequel il va s'engager en fin de saison.

Pourquoi anticipe-t-il son départ ? Pourquoi, surtout, resterait-il dans la capitale ? Déjà, il s'en va en paix avec lui-même, après avoir prouvé- suite à une saison 2007-2008 délicate au cours de laquelle il a perdu sa place chez les Bleus- qu'il n'avait rien perdu de ses qualités qui l'avaient propulsé en équipe de France et à Paris. En effet, il a grandement contribué cette saison à la bonne tenue du PSG, tant en championnat qu'en coupe d'Europe : une bonne saison en somme.

Maintenant, après trois ans passés dans la capitale, il n'a pas l'impression que les choses avancent dans le bon sens : la politique générale d'avenir du club apparaît floue pour ne pas dire inexistante, aucun projet d'avenir ne paraît avoir été à ce jour dressé et tout laisse croire que l'an prochain, les patrons du club vont continuer d'avancer à la bougie.

Par ailleurs, l'ex-gardien des Canaris ne se reconnaît plus dans les valeurs développées dans le club de la capitale, si tant est qu'il s'y soit reconnu un jour... En clair, que Paris fasse la course en tête ou non, l'ambiance reste plombée de l'intérieur et, visiblement, rien ne change en dépit des résultats plutôt bons de cette saison. Conséquence ? Le joueur s'en va vers des contrées plus accueillantes, plus familiales pourrait-on ajouter, où il s'y retrouvera davantage.
Patrick Dessault


France Football.fr
Can
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"Un jour, je serai dirigeant au PSG."

Le PSG a -t-il contacté Leonardo pour prendre la succession de Le Guen? "Non je vous assure que non. Je n'ai pas eu de contact avec S. Bazin depuis quelques temps." nous a certifié, hier, le brésilien, joueur du PSG pendant un peu plus d'un an (1996-1997) et actuel dirigeant à l'AC Milan. "Au PSG, j'ai vécu quatorze mois magiques. Je pense toujours à Paris. Un jour, je serai dirigeant au PSG. Je le sens vraiment au fon de mois. Mais je ne sais pas quand... En tout cas, il n'y a rien de concret. Et puis je suis très bien au Milan." S. Berlusconi, le propirétaire du club, le verrait d'ailleurs succéder à Ancelotti sur le banc. "Je ne préfère pas évoquer ce sujet. C'est délicat, lâche Leonardo, qui passe ses diplômes d'entraineur. Moi je me sens dirigeant." Et ce PSG qui espère jouer la C1 la saison prochaine? "Il y a tout à Paris, le stade, le public. Mais il faut un projet, des investissements. Je crois que ca a commencé cette saison."

L'Equipe papier.
Befa
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PSG: Ferreira recommandé par Pauleta ?
Selon O Jogo, l'actuel entraineur du FC Porto, Jesualdo Ferreira, serait une des cibles du PSG pour entraîner le club la saison prochaine. Pedro Miguel Pauleta aurait recommandé le nom de l'ancien entraineur du Benfica à Sébastien Bazin, représentant, auprès de l'équipe francilienne, de Colony Capital, principal actionnaire du club. Le coach lusitanien pourrait également amener avec lui le latéral gauche français, Aly Cissokho, qui ferait ainsi son retour en France après son passage à Gueugnon.


football.fr
sylvain
Article d'Aujoud'hui Sport du jour.

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Départ de Le Guen: Boulogne gronde.

Porte parole du kop de Boulogne, Philippe Pereira soutient Le Guen. Il regrette d'être traité comme une "vache à lait" et menace Sébastien Bazin, le président du PSG.

"En disant ciao à Le Guen alors que les supporters sont derrière lui, Bazin s'est mis en danger. Ce n'est pas une bonne stratégie pour préserver la paix sociale au club. Mais si il veut la guerre... Certains supporters sont prêts à mettre en péril l'avenir du club. Des incidents seraient regrettables mais ils risquent d'arriver. Les dirigeants nous prennent pour des "vaches à lait" : "Payez et fermez votre gueule!" Mais en tant que client du PSG, on a le droit à la parole. Ce droit, on le prend. L'idéal serait de rentrer un jour au conseil d'administration. On fait partie de la vie du club. Cayzac avait réfléchi au système des socios. Ce serait une bonne chose. Bazin veut nous rencontrer au plus vite. Nous allons l'écouter avant de décider quelle attitude nous adopterons lors des prochains matchs. Mais ce qui compte vraiment, c'est ce que me dira Le Guen. C'était l'entraîneur idéal.

On a déjà fait partir de nombreux présidents: Biétry, Perpère, Blayau... On attend avec impatience le projet de Bazin..
Mais le départ de Le Guen est une première parce que ce coach a un grande cote de popularité. Avec Paul, on peut discuter. Depuis Luis Fernandez, c'est celui qui nous accorde le plus d'importance. L'an dernier, on lui avait proposé de mettre la pression sur les joueurs si il le voulait. Il a dit OK. Lors de la confrontation avec le groupe, l'atmosphère était électrique. On leur a dit qu'on savait tout ce qui se passait dans le vestiaire, qu'Alonzo bavait dans la presse et qu'on soutenait Le Guen. Au final, cette rencontre a été bénéfique pour tout le monde.

Si Kombouaré vient, c'est bien. Luis Fernandez a compris qu'on ne voulait plus de lui. Il est bête et aime trop l'argent. Tigana, c'est non. Il est trop estampillé OM."
Orton
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VA : PAS D’OFFRE OFFICIELLE POUR KOMBOUARÉ


jeudi 07 mai 2009 - 15h23
Approché par plusieurs clubs dont le PSG, Monaco et Rennes pour la saison prochaine, Antoine Kombouaré, l'entraîneur de Valenciennes, a indiqué à La Voix des Sports qu'il n'avait reçu aucune offre officielle.

Sans démentir la rumeur qui le voit quitter Valenciennes cet été, Antoine Kombouaré a indiqué qu'il n'avait reçu aucune offre officielle notamment de la part du PSG. « Seulement des contacts indirects, a-t-il déclaré à La Voix des Sports. Je suis sur une short-list, comme à Rennes et Monaco. Je ne peux pas dire que ça ne m'intéresse pas, ce serait mentir, mais je suis très content d'être ici, j'ai un contrat. »


Football365
Cocote
Plus complet que l'article precedent :

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Depuis l'annonce du départ de Paul Le Guen en fin de saison, Antoine Kombouaré (Photo Presse-Sports) est souvent cité comme étant en pole position pour succéder au Breton sur le banc du Paris Saint-Germain. «Il n'y a rien de concret», a indiqué, jeudi en conférence de presse, l'entraîneur valenciennois. «Je n'ai pas eu de contact direct (avec le PSG), juste des contacts indirects. Il y a des gens qui me disent que je suis apparemment sur une short-list que ce soit à Rennes, au PSG ou à Monaco. Ça me fait une belle jambe. Pour en revenir au PSG, à chaque fois qu'il y a des problèmes là-bas, on pense à moi. Après je ne vais pas passer mon temps à commenter ce qui se dit. Aujourd'hui, je suis heureux à Valenciennes.»

«Flatteur, mais embêtant»

Malgré tout, l'ancien défenseur du Paris Saint-Germain reconnaît que le fait qu'on parle de lui pour prendre les rênes du club de la capitale soit «flatteur». «Je mentirais si je disais que ça me laisse insensible», a-t-il poursuivi. «Mais c'est embêtant parce qu'on n'a pas besoin de ça aujourd'hui parce qu'on a un maintien à aller chercher le plus vite possible. On a déjà eu beaucoup de soucis au cours de cette saison difficile. Donc hier (mercredi), j'ai tenu à m'entretenir avec les joueurs pour leur dire qu'on vit tous, entraîneurs et joueurs, la même situation. Et aujourd'hui, mon objectif est de parler du terrain, de nos résultats, de l'équipe, et, en ce qui nous concerne, du maintien.»


Source : FranceFootball.fr
And1
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FOOTBALL – PARIS

PSG : les grandes manœuvres ont commencé

La rédaction - Fabien Lefort & Loïc Briley - RMC.fr, le 07/05/2009


Le départ de Paul Le Guen sonne la fin d’une époque. Entraîneur, présidence, joueurs, le Paris Saint-Germain prépare déjà la saison prochaine.

Entraîneur : le vestiaire a eu la peau de Paul Le Guen – Sébastien Bazin et Paul Le Guen se sont vus pour un rendez-vous de la dernière chance dans un restaurant parisien dimanche soir. Le président du Paris Saint-Germain voulait discuter avec son entraîneur de manière informelle de la saison prochaine. Mais surtout le représentant de Colony Capital Europe voulait sonder le Breton sur ses dispositions à évoluer notamment en matière de communication. Convaincu de l’impasse après cette entrevue, Bazin a entériné la décision de se séparer de Le Guen. Un choix longuement mûri le soir du retour de Toulouse-PSG (1-4, 29e journée) dans l'avion où Bazin, assis seul dix rangs derrière Le Guen, attendait que son coach vienne discuter avec lui. Ce que ce dernier ne fit pas. Demeure ce qui a certainement fait pencher la balance dans le mauvais sens pour Paul Le Guen : le vestiaire. Jacques Villeneuve, président, avait décidé de diviser le groupe pour mieux régner. L’ancien directeur des programmes sportifs de TF1 s'était mis dans la poche Claude Makelele, Ludovic Giuly, Mamadou Sakho, Zoumana Camara, Sammy Traoré, Peguy Luyindula, considérés comme la garde rapprochée de Villeneuve. Le Guen, soutenu en particulier par Landreau et Rothen, n'a jamais réussi à réunifier le vestiaire, qui aura finalement eu sa peau à l’heure des choix présidentiels. La page Le Guen tournée, qui pour lui succéder ? Les téléphones n’ont pas cessé de sonner ces derniers jours entre l’entraîneur de Valenciennes et des membres du conseil d’administration du club. La position de l’ancien défenseur parisien est claire : il est OK pour succéder à Paul Le Guen, son coéquipier de l’ère Denisot. Les hypothèses Frédéric Antonetti (OGC Nice) et Rudi Garcia (LOSC) n’ont aucune épaisseur. Ces noms ont été jetés en pâture à la presse pour brouiller les pistes et permettre aux négociations avec Kombouaré d’être menées tranquillement à leur terme. En cas de blocage des dirigeants nordiste, le Paris Saint-Germain aurait pourtant un Plan B. Il s'agit d'un entraîneur français dont le nom n’aurait jamais été cité. Exit donc les pistes Carlos Bianchi (Boca Junior) et Jesualdo Ferreira (FC Porto), tout comme celle de Safet Susic qui s'est manifesté jeudi pour proposer ses services au club.

Organigramme : les hommes du Président – Le Paris Saint-Germain se dirige vers un organigramme articulé autour de deux doublettes : Bazin - Boindrieux ; Roche - Kombouaré (ou autre). Sébastien Bazin, après avoir envisagé de déléguer la présidence, y aurait pris goût, mais surtout ne voudrait plus se faire « déborder » comme ça a pu être le cas par deux fois cette saison : les épisodes Michel Moulin et surtout Charles Villeneuve l’ont traumatisé. C’est ainsi qu’il préfère « garder un œil » et rester avec des hommes qu'il connaît, Philippe Boindrieux et Alain Roche en particulier. Roche, chargé jusqu’à présent de la cellule recrutement, verrait ses pouvoirs élargis, sur le modèle de Pierre Dréossi à Rennes. L’arrivée de Claude Makelele dans l’organigramme parait prématurée. Le capitaine parisien n'est pas encore jugé « assez mûr », notamment en matière de réseau de recrutement. L’ancien madrilène devrait prolonger l'an prochain sur le terrain, avec un emploi du temps aménagé.

Effectif : Rothen et Landreau en partance, Bodmer en pole – Comme nous vous l’annonçons depuis cet après-midi, Jérôme Rothen et Mickael Landreau ne devraient plus être Parisiens la saison prochaine. Depuis que le départ de Paul Le Guen est confirmé, les deux joueurs se sentent de plus en plus isolés dans un environnement qu'ils considèrent hostile. Rothen ne supporte plus qu’Alain Roche le dénigre auprès des agents alors qu'il peut se targuer d'être le deuxième meilleur passeur du championnat. Le milieu gauche a par ailleurs eu une explication musclée avec le président du club, Sébastien Bazin, après sa sortie médiatique dans Luis Attaque mardi sur RMC. Bazin lui a reproché de s'être exprimé et plus précisément d'avoir dit « Ne pas prolonger Le Guen c'est lamentable... », des propos que Rothen n’a pas tenus à l’antenne. Bazin, reconnaissant son erreur, s’est finalement excusé auprès du joueur. Mickael Landreau devrait faire jouer sa clause de stabilité (fin de contrat en 2010) pour partir cet été alors que Rothen possède encore 2 ans de contrat (jusqu'en 2011). Rothen s'apprête tout de même à quitter le club dès cet été à condition de toucher son salaire jusqu'à la fin de son contrat. Il pourrait poursuivre sa carrière en Angleterre... Enfin, Grégory Bourillon, qui faisait lui aussi partie des pro-Le Guen, devrait quitter le PSG cet été. Dans la colonne Prolongations de contrats, le cas de Guillaume Hoarau est la priorité des dirigeants du PSG. Le contrat signé par l’ancien havrais sous l’ère Cayzac assurait au joueur une augmentation de salaire graduelle : 80 000 euros la première année, 90 000 euros la seconde, 120 000 la troisième... Hoarau ayant explosé cette saison (meilleur attaquant parisien et deuxième buteur du championnat), Sébastien Bazin a décidé de réévaluer le joueur en lui faisant une proposition à hauteur de 150 000 euros. Même si l’écart avec Mateja Kezman (250 000 euros) reste substantiel, la raison devrait l'emporter. S’agissant de Stéphane Sessegnon, Sébastien Bazin serait prêt à lâcher le Béninois pour 20-30 millions d'euros. Mamadou Sakho a prolongé en janvier dernier jusqu'en 2012. Il est très bien à Paris et veut rester mais le défenseur a reçu des offres, obligeant Sébastien Bazin à consentir un « petit effort ». Le cas de Peguy Luyindula est le plus épineux, le joueur et la direction du club ne parvenant pas à se mettre d’accord sur les conditions d’une prolongation de contrat. Au registre des arrivées, le Lyonnais Mathieu Bodmer a fait part de son intérêt pour jouer dans la capitale. Agacé par le positionnement défensif qui lui est demandé à Lyon par Claude Puel, Bodmer cherche à retrouver une équipe qui le ferait jouer milieu offensif. Paris qui s’était intéressé au joueur la saison dernière pourrait à nouveau prendre position. Reste à négocier avec Jean-Michel Aulas.


RMC.fr
keyzer söze
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Landreau a des envies d’ailleurs

"Ecrivez ce que vous voulez ! » Demandez à Mickaël Landreau quelle orientation il souhaite donner à sa carrière, demandez-lui si sa décision de quitter Paris est définitive, posez-lui n’importe quelle question et il vous répond, avec un inaltérable sourire, qu’il ne fera pas de commentaire. Le mystère s’est pourtant largement dissipé ces derniers jours.

Si l’ancien Nantais n’a jamais lié son destin à celui de Paul Le Guen, le départ de ce dernier est un élément déterminant dans sa réflexion. Désormais, plus rien ne le retient. Jeudi, il fêtera ses trente ans. L’âge idéal pour un nouveau défi. Ses proches promettent qu’il n’en fera pas une question d’argent. Ce ne sera pas non plus une préretraite. Car Landreau n’a pas abdiqué. Il veut revenir en équipe de France et fait du Mondial 2010 un objectif.

Compliqué de le retenir


D’après lui, changer de club ne sera pas un handicap. S’il ne regrette pas son expérience parisienne, il estime avoir fait le tour de la question. Il cache de plus en plus difficilement sa lassitude face aux luttes de pouvoir internes. Ses dirigeants ne sont pas décidés à le laisser filer. « Landreau est sous contrat », répète-t-on au club, sous-entendu : « Il ne partira pas ». Pour le retenir, Roche et Boindrieux lui ont proposé de prolonger son contrat. Sans suite.
Sous contrat jusqu’en juin 2010, l’ancien gardien des Bleus n’a pourtant pas toutes les cartes en main. Après trois années dans les cages parisiennes, il pourra faire valoir sa clause de stabilité et rompre son contrat uniquement s’il désire s’engager avec un club étranger qui devrait alors débourser 1,5 M€. En revanche, la clause de stabilité ne s’appliquant pas sur les transferts nationaux, si Landreau veut partir dans un autre club français (Bordeaux serait intéressé), le PSG peut très bien réclamer une indemnité de plusieurs millions ou s’opposer à son transfert. Vue la détermination actuelle des dirigeants de garder leurs joueurs cadres, la situation pourrait se résumer ainsi : soit Landreau part à l’étranger, soit il reste à Paris.
Dans les bureaux du Parc des Princes, on sait qu’il sera compliqué de retenir le gardien contre son gré. On sait aussi qu’il ne sera pas facile de lui trouver un successeur du même niveau, surtout sans argent… Le nom d’Idriss Kameni, le gardien camerounais en fin de contrat à l’Espanyol Barcelone, revient. Mais le montant de son salaire et l’intérêt de clubs plus huppés rendent sa venue improbable. Dans ce dossier, rien n’est à exclure, pas même l’arrivée de Grégory Coupet. L’ex-Lyonnais, 36 ans, remplaçant à l’Atletico Madrid, veut rejouer. Débarquer à Paris ne lui déplairait pas.

Laurent Perrin (avec Ch.B.)




Le Guen avait senti le coup venir


Paul LE GUEN n’est pas tombé des nues dimanche soir en comprenant, à l’issue de son entretien avec Sébastien Bazin, qu’il ne serait plus l’entraîneur du PSG la saison prochaine. En réalité, il sentait depuis quinze jours que le vent était en train de tourner en sa défaveur. Car deux semaines plus tôt, Le Guen et Bazin s’étaient déjà réunis dans le plus grand secret.
L’entraîneur a alors expliqué à son président comment il souhaitait travailler la saison prochaine s’il était reconduit. Et le Breton a posé deux conditions non négociables à ses yeux.

Pas l’étoffe d’un manageur

Il a d’abord réclamé la mainmise sur la politique de recrutement afin qu’aucun joueur ne soit contacté sans qu’il ait donné son accord. Il souhaitait ainsi qu’Alain Roche, l’actuel responsable de la cellule recrutement, ne soit plus décisionnaire. Longtemps coéquipiers au PSG, Roche et Le Guen n’ont jamais été amis. Ils se sont aussi renvoyé l’échec du recrutement des Brésiliens Souza et Everton la saison dernière. Et Roche entretient des relations encore plus glaciales avec Yves Colleu, l’adjoint de Le Guen.
L’autre exigence de Le Guen était encore plus tranchée. Il ne voulait plus voir Bruno Skropeta au camp des Loges.
Le Guen reproche au directeur de la communication et coordinateur sportif, arrivé avec Charles Villeneuve, sa trop grande proximité avec les joueurs, surtout Makelele et Camara. Il vivait cela comme un empiétement sur ses prérogatives sportives. Lors des deux semaines qui ont suivi ce premier entretien, Le Guen a progressivement compris qu’il n’avait pas convaincu Bazin. D’abord parce que, la semaine dernière, le président-actionnaire a confirmé Bruno Skropeta dans ses fonctions pour l’an prochain. En outre, Roche continuait de travailler sur le recrutement sans lui en parler au préalable.
Si Bazin n’a pas donné gain de cause à Le Guen sur ce point, c’est parce qu’au siège du club, beaucoup partagent l’avis d’Alain Cayzac. L’ancien président expliquait dans son livre « Passion impossible » que Le Guen n’avait pas l’étoffe d’un manageur. Son bilan en qualité de recruteur est contrasté avec une réussite (Clément) pour deux échecs (Digard et Bourillon). « Paul se doutait que quelque chose se tramait dans son dos quand il s’est rendu au rendez-vous de Bazin, conclut un proche du Breton. Il a vu le coup venir. » Ce que Le Guen ignorait peut-être, c’est que quelques joueurs s’étaient plaints auprès de Bazin de la monotonie de certaines de ses séances d’entraînement. Difficile dès lors pour le technicien parisien de sauver sa place.

Christophe Bérard et L.P. (avec A.H.)



« Mon avenir est à Paris »
MATEJA KEZMAN, attaquant du PSG


L’attaquant serbe de Paris, 30 ans, a accepté d’évoquer son avenir quelques jours après l’annonce du départ de Paul Le Guen en fin de saison. Un entraîneur avec lequel il n’entretenait pas de bonnes relations.

Où jouerez-vous la saison prochaine ?

Mateja Kezman. Ici. Mon avenir est à Paris. J’ai encore deux ans de contrat (NDLR : ce sera le cas dans quelques jours quand le PSG aura levé l’option d’achat automatique de Kezman à Fenerbahçe contre le solde du transfert de 3,71 M€).
Maintenant qu’il va y avoir un nouvel entraîneur, ça va changer pour moi. Je me sens bien au PSG. J’ai envie d’y réussir.

Vous n’aspirez pas à jouer davantage ?
Si. Je veux prouver que je peux bien faire ici.

Et si le nouvel entraîneur ne compte pas sur vous…
On verra, je ne veux pas penser à cela. Il reste quatre matchs importants pour le club et son avenir la saison prochaine.

Propos recueillis par Arnaud Hermant




LA PHRASE


« Si je disais que le PSG n’est pas un club intéressant à entraîner, je serais un menteur. »
Frédéric Antonetti, entraîneur de Nice, sur le départ


Le Parisien
ribob
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Foot - Amical - Le Paris-SG à l'Emirates Cup

Arsenal a convié le Paris SG à prendre part à son traditionnel tournoi amical de pré-saison, l'Emirates Cup, déjà organisé en 2007 et 2008, a annoncé vendredi le club anglais. Les autres équipes invitées à l'événement, qui se déroulera les 1er et 2 août prochains à l'Emirates Stadium, sont les Glasgow Rangers et l'Atletico Madrid. Notons tout de même que les Parisiens, déjà conviés lors de l'édition 2007, n'affronteront pas les Gunners d'Arsène Wenger.

Le programme :
1er août :
Glasgow Rangers - Paris-SG (13h00)
Arsenal - Atletico Madrid (15h15)

2août :
Paris-SG - Atletico Madrid (13h00)
Arsenal - Glasgow Rangers (15h15)


L'équipe.fr
Dubdadda
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Francis Decourrière : « C’est à Antoine de choisir »

Le président de Valenciennes Francis Decourrière s’exprime en exclusivité pour RMC sur la situation de son entraîneur, Antoine Kombouaré, courtisé par le PSG.

Francis Decourrière, envisagez-vous déjà la possible succession de votre entraîneur, Antoine Kombouaré, qui est courtisé par le PSG ?

Il y a des matches trop importants qui arrivent aussi bien pour l’avenir du club que pour la régularité du championnat pour que je l’envisage.

Que feriez-vous si Antoine Kombouaré venait à vous demander à partir à la fin de la saison ?

S’il décide de partir, il peut le faire en respectant la juridiction compétente, c'est-à-dire le respect de son contrat. Mais personnellement, je souhaite le garder. Je l’ai fais signer un nouveau contrat de cinq ans la saison dernière. Si je voulais m’en séparer, c’était au mois de novembre dernier quand ça allait mal. Je ne l’ai jamais fais. On m’a critiqué. C’est moi qui étais à l’époque plutôt prêt à démissionner.

Avez-vous évoqué le sujet avec lui récemment ?

Il y a une seule chose que je comprends : c’est un garçon qui aime le PSG. Il y a passé dix ans. Et aujourd’hui, il n’est pas insensible au fait d’y revenir comme entraîneur. C’est humain. Le reste, les autres clubs, je n’y crois pas. Il est très bien à VA. Il a tous les moyens qu’il a demandés. Mais Paris, c’est son club de cœur. Il est flatté. C’est le seul paramètre qui existe aujourd’hui. Pour le moment, il est dans une short-list à Paris. Mais Paris a d’autres contacts pour le poste d’entraîneur. Antoine le sait aussi. Personnellement, je n’ai pas eu de contact direct pour Antoine. Je n’ai pas à le convaincre de rester. Je l’ai convaincu il y a un an. Il connaît la règle du jeu. C’est à lui de faire un choix. C’est tout. Je n’ai pas à faire plus ce que j’ai fais il y a un an.


RMC.fr
Golazo
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Bazin va rester président du PSG

Sébastien Bazin devrait continuer à occuper les fonctions de président du PSG la saison prochaine avec Philippe Boindrieux en tant que directeur général.


Pas de nouveau président au PSG pour la saison prochaine. Le Parisien indique en effet que le club de la capitale ne devrait pas embaucher un remplaçant pour Charles Villeneuve. Sébastien Bazin devrait conserver ses fonctions de président, avec Philippe Boindrieux en tant que directeur général. Il ne reste plus à ce tandem qu’à trouver un nouvel entraîneur pour prendre la suite de Paul Le Guen…

keyzer söze
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Le futur PSG se dessine

Le futur PSG est déjà en construction. Sébastien Bazin y réfléchit depuis plusieurs semaines et l’un de ses premiers actes forts est d’avoir choisi de ne pas prolonger Paul Le Guen. Pour prendre ses décisions, le patron de Colony Capital Europe consulte beaucoup, de Michel Denisot à Luis Fernandez en passant par Jean Tigana. Dans l’esprit de l’actionnaire majoritaire, l’organigramme de la saison prochaine, sans écarter la possibilité d’un changement d’orientation, devrait être assez proche de ce qui existe.
Hormis le nouvel entraîneur, il ne devrait pas y avoir d’arrivées au sein du staff dirigeant pour des raisons financières mais aussi parce que les derniers mois ont validé le fonctionnement actuel.
Bazin devrait donc rester président non exécutif du club et continuer à s’appuyer sur Philippe Boindrieux, le directeur général. En charge des finances et de l’administratif, ce dernier sort renforcé après les départs de Charles Villeneuve, avec qui il entretenait des relations tendues, et, à un degré moindre, de Paul Le Guen. Bazin apprécie également que son relais, ancien de NRJ, ne soit pas marqué par les années Canal +. De plus en plus, Boindrieux, qui, pour certains, se verrait bien président du PSG, est associé aux décisions sportives. Il gère ainsi les négociations avec les joueurs et s’entend bien avec Alain Roche.

La cellule recrutement sûrement renforcée

C’est ainsi que l’ex-défenseur parisien, actuel responsable de la cellule recrutement, va voir ses prérogatives élargies pour devenir directeur sportif ou responsable du secteur sportif (voir nos éditions du 7 mai) . Sans l’accord de Boindrieux, pas sûr que Roche puisse obtenir cette promotion. Son objectif sera de travailler en symbiose avec le futur entraîneur, que recherchent activement les dirigeants parisiens.
La piste principale mène à Antoine Kombouaré, le technicien de Valenciennes. Si des contacts ont déjà été pris avec l’entourage du coach nordiste, les discussions avec Francis Decourrière, le président de VA, vont, elles, débuter très prochainement. L’objectif de Sébastien Bazin est de disposer enfin d’une relation saine et forte entre l’entraîneur de l’équipe professionnelle et la direction sportive. Avec le duo Roche-Kombouaré une véritable cohésion pourrait enfin voir le jour dans ce secteur clé.
Les dirigeants souhaitent également que le PSG soit plus performant pour dénicher de jeunes à fort potentiel sportif et financier plutôt que de surpayer des joueurs moyens. Le nouveau statut d’Alain Roche le rendra moins disponible pour cette mission. Il est donc envisagé de renforcer la cellule recrutement, où oeuvre déjà Eric Pécout, en recrutant un ou plusieurs éléments.

Arnaud Hermant


Le Parisien
Schultzy
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S.Armand revit la compétition

Vainqueur de la Gambardella en 1998 avec Saint-Etienne, le défenseur parisien présente cette Coupe, dont la finale se déroule ce samedi (17h15), entre Nantes et Montpellier.

« Sylvain Armand, la Gambardella est-elle un sésame pour réussir une carrière professionnelle ?
Pas forcément. Il y a encore beaucoup de chemin entre cette compétition et le monde pro. Mais ça peut y contribuer. Gagner une Gambardella est quand même intéressant. Une équipe qui réussit à la gagner montre qu'elle a du potentiel avec des individualités qui ressortent. C'est aussi un titre, amateur certes, mais un titre. Plus tu vas loin dans cette compétition, plus il y a des superviseurs qui viennent. C'était le cas à notre époque où on nous disait à chaque fois qu'il y avait tel et tel club présent. Aujourd'hui, Nantes et Montpellier sont bel et bien réputés pour sortir les jeunes.

« A cet âge-là, on est insouciant »

Est-ce que jouer une finale de Gambardella vous donne l'expérience nécessaire pour atteindre le niveau professionnel ?
A cet âge-là, il y a peu d'expérience. On est encore dans l'insouciance. Comme moi quand j'ai débuté avec Nantes. Je pense que c'est surtout le fait de voir autre chose, d'aller au Stade de France, de vivre une compétition, de commencer à jouer contre des équipes professionnelles, de jouer devant du monde. C'est important pour ces joueurs-là de vouloir y retourner, qu'ils la gagnent ou qu'ils la perdent. Ne serait-ce que d'avoir vécu un déplacement à Paris. Ça donne envie de réussir.

Vous gagnez la Gambardella en 1998 avec Saint-Étienne, la première finale jouée au Stade de France. Quels sont vos souvenirs ?
C'était une période particulière, la première au Stade de France. La finale derrière était PSG-Lens. Gagner cette première finale dans ce stade que personne n'avait découvert. C'était un moment particulier. Il y a eu ensuite la Coupe du monde et c'était donc une année assez exceptionnelle pour moi en tant que jeune. Je pourrai dire que j'ai gagné la Gambardella sur le même terrain et la même année que le Mondial.
« Après il faut garder la tête froide... »

Quid de cette génération de jeunes Verts de 1998 ?
Julien Sablé est à Nice, Frédéric Mendy à Bastia. Pape Thiaw, notre attaquant, était parti à Metz pendant un moment. Il y a avait David Grondin, arrière gauche, qui était parti à Arsenal juste après la Gambardella pour revenir en France. Baptiste Lafleuriel joue à Carquefou, il a d'ailleurs participé à l'épopée l'année dernière. Il y avait Dominique Feret, notre gardien, qui joue à Fréjus. Il y avait Mickaël Pontal, un défenseur central, qui joue à Valence.

Pourquoi beaucoup de recalés n'arrivent pas à franchir le seuil pour se faire un nom dans le milieu professionnel ?
Entre le monde de la formation et le pro, il y a une marge. Il faut avoir un mental assez fort. Après la Gambardella, j'étais presque destiné à aller jouer en DH et passer à autre chose. Mentalement, j'ai été assez fort pour surmonter tout ce qui m'est arrivé. On m'a envoyé jouer à L'Etrat, on m'a prêté, j'ai été à Clermont après. Mon destin était un peu limité alors que d'autres croyaient certainement pouvoir réussir. Il faut garder la tête froide et avoir une part de réussite. Baptiste Lafleuriel avait un avenir tout tracé. Malheureusement, il s'est fait fracturer la jambe juste avant de signer pro. Il faut donc un peu de chance, un gros mental et garder les pieds sur terre. »

Recueilli par Xavier Rivoire

France foot.fr
Ja!
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Makelele malade

Claude Makelele ne s'est pas présenté au Camp des Loges pour la reprise de l'entraînement samedi. Le milieu de terrain du PSG, malade, est resté chez lui, où il a reçu la visite du médecin. Son état de santé n'a pour l'instant pas été communiqué. Touché aux adducteurs et absent face à Rennes, Guillaume Hoarau est pour sa part resté aux soins tandis que Clément Chantôme et Ludovic Giuly se sont contentés de courses et de petites accélérations.


Lequipe.Fr
Biz Markie
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Les supporteurs ne regretteront pas Le Guen

La semaine agitée que vient de vivre le PSG n’a en rien entamé la ferveur de ses supporteurs. Hier, au camp des Loges, ils étaient une cinquantaine à encourager leur équipe. Au centre de leur discussion : la possibilité pour Paris d’accrocher la Ligue des champions. Peu d’entre eux évoquent la fin de règne de Paul Le Guen.
Ils sont encore moins nombreux à regretter son départ. « Ce fut un grand joueur mais un entraîneur moyen, affirme Anthony, 19 ans. Il ne marquera pas l’histoire du PSG. »

« Je doute que Kombouaré parvienne à faire de Paris un grand d’Europe »


Le verdict, sans appel, est partagé par une grande majorité des associations de supporteurs. « On lui dit merci mais on ne va pas le pleurer, ni scander son nom dans le stade, indique Amar des Lutèce Falco. Avec lui, on a gagné une Coupe de la Ligue, c’est tout. Certes il a sauvé le club de la relégation la première année mais il a failli nous envoyer en L 2 la deuxième (NDLR : la saison dernière) . » « Ses relations avec les supporteurs ont toujours été tendues, poursuit Christophe Uldry des Supras. Le classement plaide pour lui cette saison mais il est difficile d’oublier les boulettes en termes de coaching de la saison dernière. » Son possible successeur, Antoine Kombouaré, est également loin de faire l’unanimité. « Il fait du bon travail à Valenciennes, concède David, 26 ans. Mais je doute qu’il parvienne à faire de Paris un grand d’Europe. Avec lui au moins, si on doit jouer le maintien, on est armés… » « Kombouaré, c’est un peu comme Le Guen, ajoute Uldry. On a une idée d’eux favorable en tant qu’anciens joueurs, mais on court le risque d’être déçus par l’entraîneur. Dans un grand club, normalement on met de grands entraîneurs, alors que là, c’est un pari risqué. Mais est-on encore un grand club ? »
Tous affirment en effet que Kombouaré ou un autre ne pourront rien faire tant que Colony Capital, l’actionnaire majoritaire, refusera de remplir les caisses. « Il est dommage d’aller chercher des anciennes gloires mais de ne pas leur donner de moyens », regrette Amar. « On ne veut pas manquer de respect à Kombouaré mais on ne voit pas l’intérêt de son arrivée s’il n’y a pas d’argent », poursuit Philippe Perreira, porte-parole de la tribune Boulogne. Autant dire que les supporteurs craignent le pire pour la saison prochaine. « Au moins, essayons de garder Sessegnon et Hoarau, demande Karim, 39 ans. Autrement, c’est encore une saison galère qui nous attend. »


Le Parisien
Dubdadda
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Makelele à l'entraînement

Absent au Camp des Loges ce samedi, suite à une petite gène de santé contrôlée par le médecin, le capitaine du PSG, Claude Makelele, a repris sans souci l'entrainement ce dimanche à quelques jours du déplacement au Mans pour le compte de la 34e journée de Ligue 1. Les joueurs ont réalisé ce dimanche une mini opposition 7 contre 7 où l'on pouvait apercevoir Clément Chantôme, Sammy Traoré ou encore Loris Arnaud, qui a montré de la beaucoup de vivacité et d'envie dans son jeu. Touché aux adducteurs et forfait pour les deux prochains rendez-vous du PSG, Guillaume Hoarau est une nouvelle fois resté aux soins. Suant à Ludovic Giuly, il continue de se contenter de course et de petites accélérations.


Football.fr
Varino
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Football, Ligue 1 / Le Mans - PSG J - 2

Paris lancé dans une course à handicaps


Sylvie De Macedo et Dominique Sévérac | 11.05.2009, 07h00

En se deplaçant mercredi au Mans et en recevant Auxerre samedi, le PSG dispose d’une nouvelle chance de doubler Lyon. Si l’OL accueille d’abord Nantes, il se rend ensuite à Marseille, énorme choc de cette fin de saison. A la faveur de ce calendrier, Paris doit renouer avec le fil de son histoire, lui qui a laissé Lyon sur le podium à cause d’un non-match devant Rennes (0-1) il y a huit jours. Mais l’agitation en coulisse et les blessés de taille ne vont-ils pas une nouvelle fois pénaliser le PSG ?

Ne pas brader la fin de saison. Le départ de Paul Le Guen acté, comment vont réagir les joueurs ? Au club, certains ont regretté ce timing qui tombe mal. L’opération « OK podium » passe en effet par deux victoires cette semaine qui seront autant d’indicateurs que l’affaire Le Guen n’a pas pollué le vestiaire, où il a ses partisans comme ses détracteurs. Les joueurs savent déjà qu’ils peuvent compter sur le professionnalisme de leur entraîneur, dont l’éthique, quel que soit le contexte, est rarement mise à mal. De toute façon, au PSG, normalement, ils commencent à avoir l’habitude de ces soubresauts. L’année dernière, en pleine lutte pour le maintien, ils ont vu Michel Moulin débarquer, Alain Cayzac démissionner et le sort de Le Guen suspendu au résultat de la saison. Ils sont quand même restés en Ligue 1. Les joueurs du monde entier ont appris à vivre avec ce mois de mai où ils préparent déjà une saison sans que l’actuelle ne soit terminée. Le Guen, Landreau, Rothen (liste ouverte), tous les partants plus ou moins sûrs, mettront un point d’honneur à ne pas dilapider en 4 matchs les bonus acquis lors des 34 premiers.

Une attaque décapitée. Les pépins physiques accumulés depuis dix jours peuvent bel et bien compromettre cette accession au podium. Guillaume Hoarau, meilleur buteur du PSG (17 buts en L 1), est d’ores et déjà forfait pour les deux matchs de la semaine. Ludovic Giuly, sorti sur blessure (cuisse) contre Rennes, est toujours incertain pour le déplacement dans la Sarthe. Le staff médical décidera aujourd’hui s’il peut jouer. Au Mans, l’attaque parisienne sera donc composée de Peguy Luyindula, en baisse de régime ces derniers temps, accompagné peut-être de Mateja Kezman, pas vraiment en confiance, ou de Fabrice Pancrate, qui n’a pas été titularisé en L 1 depuis le 29 octobre. Une autre solution s’offre à Paul Le Guen, celle d’évoluer en 4-2-3-1 avec Luyindula seul en pointe et Clément Chantôme (ou Pancrate) au milieu, mais ce dernier se remet tout juste d’une blessure.


Le Parisien


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Une subvention en baisse de 600 000 € ?


M.-A.G. | 11.05.2009, 07h00

C’est la somme qui pourrait être amputée de la subvention municipale au club, dont le montant est de 2,1 M€ (auxquels s’ajoutent 150 000€ pour la Fondation PSG et 1,3 M€ d’achats de billets). Bertrand Delanoë avait annoncé cette baisse dans le cadre des économies à réaliser en raison de la crise. Parallèlement, un rapport de la chambre régionale des comptes avait critiqué la méthode d’attribution de cette subvention. « Le montant de la baisse de la subvention n’est pas arrêté. La décision sera prise dans le mois », précise Nicolas Revel, le directeur de cabinet de Bertrand Delanoë .


Le Parisien
sylvain
Aujourd'hui Sport

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Le Guen, un parisien libéré...

Depuis l'annonce officielle de son départ en fin de saison, le coach parisien n'a jamais semblé aussi heureux d'entrainer.

D'ordinaire, il laisse son adjoint Yves Colleu diriger les scéances d'entrainement et préfère prendre un peu de recul pour analyser le comportement de ses joueurs. Mais depuis la semaine dernière et l'annonce de la fin de sa mission, Paul Le Guen a quelque peu changé de façon de faire. Alors que la majorité de ses homologues aureint ruminé leur aigreur, lui a décidé de se s'impliquer d'avantage personnellement. "Il est libéré, explique un proche du club. Il n'a plus du tout de pression sur les épaules et a envie de profiter au maximum de son travail et de son groupe jusqu'à la fin du mois."
Hier matin, au camp des Loges, le constat était saisissant. Après avoir pris part à un toro organisé en début de scéance, le breton a arbitré l'opposition programmée à huit contre huit sur espace réduit. Le tout, avec le sourire et, de temps en temps, un petit mot pour tel ou tel joueur. A la fin de l'entrainement, sur le parking des joueurs, le futur ex-entraineur du PSG s'est livré à une longue scéance d'autographes, écoutant les mots de réconfort de la cinquantaine de supporters présents tout en échangeant quelques paroles avec eux. Là aussi, plutôt rare. "Mais je ne me force en rien", tient à préciser l'interessé, quand on lui fait remarquer sa nouvelle décontraction.
"Pour nous, c'est tout de même mieux qu'il le prenne comme ça, confie un joueur. Vu la saison qu'il fait, il n'a rien à se reprocher. Malgré la fin de son aventure à Paris, on sait qu'il restera professionnel jusqu'au bout. Qu'on l'aime ou pas, c'est une qualité qu'on ne peut pas lui enlever."
Pas question donc de permettre un quelconque relâchement lors des quatres dernières journées. A l'heure où les joueurs commencent à réfléchir à leur avenir personnel, Le Guen a d'ailleurs tenu à rappeller que le club, quatrième à une longueur de Lyon, avait besoin d'une vraie union sacrée pour aller chercher la troisième place, synonyme de qualification pour le tour préliminaire de la Ligue des Champions. Le technicien breton en fait une question d'honneur, histoire de pouvoir partir la tête haute. Et avec la satisfaction du travail bien fait.

Cyril Morteveille
corto-news
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Paris coince devant
Le forfait de Hoarau et l’incertitude autour de Giuly posent problème. D’autant que le PSG peine à marquer depuis un mois.

À LE VOIR TROMPER Landreau sur une frappe splendide en lucarne, hier lors de la petite opposition qui a ponctué l’entraînement dominical au Camp des Loges, on a du mal à croire que Claude Makelele était souffrant la veille. Mais pour paraphraser Yves Colleu, l’adjoint de Paul Le Guen, chambrant l’ancien international français après son but :
« Tout est possible. » Samedi, le milieu défensif parisien s’était fait porter pâle par le médecin. Hier, devant une trentaine de spectateurs, il gambadait partout.
À trois jours d’une rencontre décisive dans la course à la Ligue des champions contre Le Mans, c’est plutôt une bonne nouvelle pour le PSG qui, au-delà du futur départ de son coach, vit une fin de saison rythmée par les blessures. Si Clément Chantôme, souffrant de la cuisse droite depuis le quart de finale retour de Coupe de l’UEFA contre le Dynamo
Kiev (0-3) le 16 avril, a repris hier avec le groupe (mais il estime « ne pas être apte mercredi »), Sammy Traoré a lui écourté la séance. Sa douleur aux adducteurs, qui l’a écarté des terrains depuis trois semaines, s’est réveillée. En sortant, le défenseur central tirait la jambe. Il sera forfait après-demain et probablement lors de la réception d’Auxerre samedi. « Cela a l’air grave, glissait-il en signant quelques autographes sur le parking des joueurs. C’est mort pour
le prochain match et, même pour la suite, ça va être chaud. »

Trois buts en six matches…
Mais les soucis de l’entraîneur parisien vont surtout se porter sur le secteur offensif. Une semaine après la décision des dirigeants de ne pas prolonger son contrat, Le Guen, tout sourire et très disponible avec les supporters ces deux derniers jours, laisse apparaître une sérénité presque troublante. Pourtant ses deux meilleurs buteurs, Guillaume Hoarau, dix-sept buts, et Ludovic Giuly, neuf buts, sont sur le flanc. Touché aux adducteurs la veille du match contre Rennes (0-1), Hoarau est indisponible ; il a passé sa semaine aux soins. Giuly, l’autre titulaire habituel, en délicatesse
avec sa cuisse droite, s’est entraîné en marge du groupe ces derniers jours, se contentant de courir. Son forfait obligerait Le Guen à bricoler autour de Peguy Luyindula qui, malgré une nette baisse de régime depuis sa double sélection en équipe de France à la fin mars contre la Lituanie (1-0, 1-0), semble un recours obligatoire. Dans un schéma
habituel en 4-4-2, Mateja Kezman (deux titularisations en L 1 cette saison) et Fabrice Pancrate (quatre titularisations)
seraient en balance si l’ancien attaquant de l’AS Rome renonçait. Mais la prestation des deux joueurs, associés hier dans la même équipe lors du petit match d’entraînement, n’a pas franchement de quoi rassurer un secteur qui
tourne au ralenti. Le PSG n’a marqué que trois fois lors de ses six derniers matches, toutes compétitions confondues. Et encore la statistique est-elle flatteuse : ces trois buts ont tous été inscrits contre Le Havre, la lanterne rouge.

VINCENT GARCIA


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Foot - L1 - Paris-SG - Rechute pour Traoré

Sammy Traoré devra déclarer forfait pour le match contre Le Mans mercredi (19h00). Le défenseur de la capitale ressent de nouveau des douleurs aux adducteurs. «Je me suis refait mal mais pas au même endroit. C'est un peu plus haut et ça tiraille. Je vais me préparer pour Auxerre (samedi)» a-t-il confié lundi.

Cette défection s'ajoute à celle de Guillaume Hoarau (adducteurs) qui fera son retour sur les terrains la semaine prochaine. Ludovic Giuly (élongation cuisse) et Clément Chantome (béquille) sont eux «très incertains» selon le club qui prendra une décision mardi. Chantome s'est entraîné normalement tout comme Giuly, ce dernier ayant quitté le centre d'entraînement avec le médecin du club pour des examens.

Enfin, Claude Makelele a repris l'entraînement normalement après avoir été malade ce week-end

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