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Varino
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Blanc instille le doute

Hier, pour la première fois, l’entraîneur du PSG a suggéré qu’il pourrait ne pas prolonger son contrat. Un an après le feuilleton Ancelotti, un nouveau point d’interrogation assombrit le banc parisien.


IL Y A UN AN, malgré l’échec en quarts de finale de Ligue des champions contre le FC Barcelone (2-2, 1-1), Carlo Ancelotti avait reçu un appel de félicitations du cheikh Tamim Ben Hamad al-Thani, satisfait de la bravoure observée lors du retour au Camp Nou. Cette semaine, Laurent Blanc n’a reçu aucun coup de fil réconfortant, ni du nouvel émir du Qatar – un peu plus accaparé par une crise diplomatique avec les pays voisins –, ni de Nasser al-Khelaïfi, resté à Londres au lendemain de la défaite face à Chelsea (0-2), le moral dévasté.

Au cours de sa conférence de presse, hier au Camp des Loges, l’ancien sélectionneur des Bleus a d’abord décrit le climat post-élimination. « Les joueurs et moi, on a du mal à avaler cette élimination, mais je leur ai demandé de passer à autre chose. (…) Parfois, on dirait que c’est la fin du monde depuis mardi soir… Mais on peut quand même encore gagner le Championnat et la Coupe de la Ligue. À Paris, on est en train de banaliser les titres nationaux et de ne juger la réussite d’une saison qu’à travers la Ligue des champions. C’est une grande erreur… » Blanc (48 ans) a admis sa
« part de responsabilité » , même s’il ne l’a pas détaillée. Il a assuré « comprendre les critiques » qui le visent depuis mardi soir, notamment sur le manque de caractère de son équipe face aux Blues, et sur sa propre difficulté à réagir face au coaching piquant de José Mourinho. Il a également révélé un reproche adressé à son groupe au retour de Stamford Bridge, en référence au premier but londonien, inscrit par André Schürrle : « J’ai bien fait remarquer aux joueurs qu’on est la seule équipe de ces quarts de finale à avoir encaissé un but sur une touche adverse… C’est peut être le détail qui a fait la différence. »

Puis il a laissé surgir un point d’interrogation inattendu au moment de répondre à une question sur son avenir au PSG. « J’ai une proposition, et je me donne dix jours pour y répondre, parce qu'il y a des choses importantes qui vont se passer sur le terrain, a déclaré Blanc. Je serais très heureux de continuer, c'est juste une question de patience. Des choses peuvent évoluer. En attendant, je suis très motivé par ce qui se passe sur le terrain. » L’ex-entraîneur de Bordeaux (2007-2010) est sous contrat à Paris jusqu’en 2015, dans l’attente d’une éventuelle prolongation d’un an. Un avenant dont la signature était programmée cette semaine, après le séjour à Londres. L’accouchement s’avère difficile : prévues par le club dès octobre, amorcées puis interrompues en janvier, les négociations ont repris en mars, après un mois de février glacial en coulisses.

À MADRID, ON ÉVOQUE LA PISTE SIMEONE

Mercredi, la hiérarchie du club assurait qu’il n’y avait « aucun danger » au sujet de l’entraîneur, tout en qualifiant de « grosse claque » l’élimination en C 1… et en rappelant qu’une Coupe nationale restait l’un des objectifs incontournables, avec le titre en L 1, assignés au successeur d’Ancelotti.

Le résultat de la finale de la Coupe de la Ligue, samedi prochain face à Lyon, ne va pourtant pas conditionner entièrement l’avenir de Blanc. Le coach semble attendre plus de garanties sur les contours du staff la saison prochaine, son influence sur le recrutement ou encore la nomination éventuelle d’un nouveau directeur sportif, dont il a parfois regretté l’absence, en privé.

Du côté du club, aucun reproche majeur n’est encore adressé à Blanc. Mais on reste à l’écoute des remarques d’une partie du vestiaire, qui attend plus de poigne d’un entraîneur. Les mots de Thiago Silva sur le site du club, vendredi, soulignant que Chelsea avait « des joueurs et un entraîneur très expérimentés », peuvent suggérer, dans l’esprit du capitaine, ce qui manque encore au PSG pour grandir sur le théâtre européen.

Le club surveille également le marché du banc, et ses pistes éventuelles, comme celle menant à Arsène Wenger, s’il ne prolonge pas à Arsenal. Hier, le quotidien madrilène AS évoquait notamment Diego Simeone, l’entraîneur très en vogue de l’Atlético, où il est sous contrat jusqu’en 2017. Déterminé à inscrire son nom au palmarès de la C 1, le PSG de Qatar Sports Investments vivrait mal un nouvel échec en quarts, l’an prochain. Blanc sera sans doute prolongé, histoire de ne pas revivre le brouillard du printemps dernier. Reste à savoir si cet entraîneur – devenu mystérieux sur son avenir – incarne encore, au sommet du club, l’homme qui peut permettre au PSG de rêver plus grand.



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31
LE PSG A DOMINÉ LA POSSESSION DU BALLON
31 fois en 32 matches de L 1 cette saison. Seule exception : les 45,7 % à Marseille, le 6 octobre dernier (2-1), alors que les Parisiens avaient évolué une heure à dix contre onze.

22
LE PSG N’A UTILISÉ
que 22 joueurs en L 1 cette saison, total le plus bas à égalité avec Lille.



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Plus qu’un échauffement

Moins d’une semaine avant de se retrouver en finale de la Coupe de la Ligue, Paris mais surtout Lyon doivent digérer leur élimination des compétitions européennes.


QUI A LA PLUS GRANDE? Ce soir, dans les couloirs de Gerland, Lyonnais et Parisiens pourront comparer la taille de leurs plaies, un jeu qui ne sera pas d’un grand réconfort mais qui devrait les mettre d’accord sur un point : ça pique. Les deux clubs savaient de longue date qu’ils s’affronteraient une première fois en Championnat moins d’une semaine avant de se retrouver en finale de la Coupe de la Ligue, samedi prochain au Stade de France. Ils ignoraient, en revanche, que cette première levée réunirait les deux grands blessés de la semaine européenne.

Cinq jours ont passé depuis l’élimination du PSG par Chelsea en quarts de finale de la Ligue des champions (0-2 ; aller 3-1), seulement soixante-douze heures depuis celle de l’OL par la Juventus Turin en quarts de la Ligue Europa (1-2 ; 0-1), mais il n’est pas certain que la digestion soit plus difficile pour les Lyonnais. C’est l’avantage d’avoir l’habitude des petites contrariétés : entre blessures et calendrier démentiel, ces derniers ont appris à faire avec les moyens du bord et à vivre dans l’inconfort. À en juger par le climat qui s’est brusquement alourdi cette semaine au Camp des Loges, l’imprévu est beaucoup plus fâcheux pour leur adversaire du jour.

28 POINTS D’ÉCART

Seulement, l’enjeu du match de ce soir comme les ressources dont disposent les deux équipes ne sont pas comparables. Rattrapé par Marseille, Lyon a six rencontres pour assurer son avenir européen, et ne pas tout perdre après avoir longtemps joué sur tous les tableaux. « Prendre un point serait bien » , a déjà annoncé l’entraîneur Rémi Garde. Pour le PSG, la seule inconnue porte sur la date à laquelle il remportera son deuxième titre d’affilée, ce qui demeure très supportable. Contrairement à la saison dernière, ce ne sera pas pour ce soir à Gerland puisque Monaco a fermé la fenêtre hier à Rennes (1-0).

En attendant, rappeler que vingt-huit points (!) séparent le leader du cinquième de la L 1, et que l’OL n’a battu qu’une fois le PSG version QSI (*), suffit à situer l’équilibre des forces, malgré l’absence de Zlatan Ibrahimovic (cuisse). Laurent Blanc, le technicien parisien, a parlé hier de Lyon comme d’une « très, très bonne équipe » en ayant relevé devant sa télé les problèmes qu’elle avait posés à la Juve. Il faudrait juste qu’elle n’ait pas abandonné trop de forces dans ce dernier combat pour réussir à exister ce soir.



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Six changements au coup d’envoi ?

« Demain, il y aura une équipe différente de celle de mardi. Il y a une fatigue physique, mais aussi mentale. Certains joueurs surmontent la déception mieux que d’autres. » Laurent Blanc n’a pas caché, hier, que l’équipe qui débutera à Gerland sera sensiblement renouvelée, cinq jours après la défaite à Chelsea (0-2), en quarts de finale de la C1.

Au regard de la séance à huis clos d’hier après-midi, six changements pourraient être opérés, dont l’intégralité du trident du milieu. Blanc a admis avoir été contrarié par la prestation d’un joueur comme Verratti, tout en soulignant la qualité globale de la saison de l’Italien. Et il a livré cette réflexion, assez révélatrice : « Pourquoi ne pas faire jouer la concurrence plus durement que ce qui a été fait jusqu’à maintenant ? »

Derrière, les latéraux devraient changer, Van der Wiel reprenant son poste à droite tandis que Digne devrait permettre à Maxwell de souffler, six jours avant la finale de la Coupe de la Ligue face à l’OL. En attaque, Lucas pourrait retourner sur le banc, au profit de Ménez.

Très décevant mardi, Cavani restera titulaire en l’absence d’Ibra, blessé à la cuisse droite et actuellement en Suède après le décès de l’un de ses frères des suites d’une longue maladie. Au sujet de l’Uruguayen, Blanc a répété que « son rôle était devenu encore plus important en l’absence d’Ibra » . Et d’ajouter : « J’espère – et je pense – qu’il va se remettre dans le droit chemin contre Lyon.

Sirigu- VDW, Alex, Silva, Digne- Rabiot, Cabaye, Pastore- Menez, Cavani, Lavezzi

L'Equipe
Varino
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Répétition générale pour Paris

Le succès monégasque contre Rennes hier diffère, d’au moins dix jours, la conquête du titre de champion de France.


IL FAUDRA encore patienter. Le succès logique de Monaco, hier, sur une équipe de Rennes que l’on disait ressuscitée repousse de quelques jours le sacre du PSG en Ligue 1. Contrairement à la saison dernière, les partenaires de Thiago Silva ne seront pas champions ce soir à Lyon, même en cas de succès face au club de Jean- Michel Aulas. Il faudra plus vraisemblablement attendre le 23 avril et la réception d’Evian, sous certaines conditions. Mais que le club de la capitale soit sacré à l’issue de la 34e ou de la 35e journée, il s’agira de toute façon d’un record, puisque aucune des trois formations parisiennes championnes de France ( 1986, 1994 et 2013) n’avait été couronnée aussi tôt dans la saison.

Pas le temps de gamberger

S’il fallait un aiguillon à Paris après le crève- coeur de la Ligue des champions, il pourrait le trouver là autant que dans l’impérieuse nécessité de réaliser le doublé coupechampionnat. C’est d’ailleurs ce qu’affirme avec force Laurent Blanc, soucieux de déminer une fin de saison qu’il sait piégeuse. « Tout le monde a été affecté par l’élimination et, mercredi et jeudi, ce n’était pas très joyeux, décrit l’entraîneur parisien. Mais il faut passer à autre chose, il faut se reprogrammer. Il y a pire comme fin de saison. Il reste deux titres à gagner ( NDLR : le championnat et la Coupe de la Ligue), alors qu’on pourrait n’avoir rien à jouer. » Relativiser et remobiliser. C’est le credo de Blanc qui sait que l’obtention du titre est d’ores et déjà acquise, mais pas la Coupe de la Ligue contre Lyon. D’autant que Paris a souvent peiné cette saison lors des matchs à élimination directe. Le PSG n’a donc pas le temps de gamberger alors que se profile une excitante double confrontation face à l’OL qu’il vaudrait mieux prendre par le bon bout. Et, aux grincheux qui ne se satisfont guère de ces titres nationaux, Blanc brandit son bilan. « J’ai l’impression que, dans l’histoire du PSG, il n’y a que les résultats de la Ligue des champions qui vont à l’avenir réguler la vie du club, lâche- t- il. On est en train de banaliser un titre de champion de France, une coupe nationale, un Trophée des champions qu’on appelle ailleurs la super- Coupe. » En clair, une victoire en Coupe de la Ligue, et il aura de toute façon fait mieux que Carlo Ancelotti.



Citation
Sirigu- VDW, Alex, Silva, Digne- Cabaye, Motta, Rabiot (ou Pastore)- Lucas, Cavani, Lavezzi



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Laurent Blanc prolonge… le suspense

LE MYSTÈRE de la prolongation de contrat de Laurent Blanc n’en finit pas de s’épaissir. La semaine dernière, l’entraîneur parisien donnait rendez-vous cette semaine pour l’officialisation de sa deuxième saison au PSG. Mais Chelsea et l’élimination en quarts de finale de la Ligue des champions sont passés par là. « Je vais désormais laisser passer l’épisode de la Coupe de la Ligue », a expliqué hier l’ancien champion du monde. Parce que la finale conditionne la suite ? « Non », a-t-il enchaîné. Alors ? « J’ai une proposition de contrat, détaille Blanc. Je vais attendre dix jours pour donner ma réponse. Parce que, dans ces dix jours, il y a des choses importantes à réaliser sur le terrain. Je ne veux pas être perturbé par ça. » Le PSG, de son côté, explique qu’une défaite en finale de la Coupe de la Ligue ne changerait rien à la situation de l’entraîneur. Blanc, qui se plaît à Paris, a toujours voulu prolonger. Puisque tout le monde est d’accord, pourquoi attendre ? Pour officialiser la nouvelle après un nouveau titre qui donnera plus d’éclat à la saison ? C’est sûrement la clé dans ce dossier sans cesse retardé. C’est ce que l’on croit comprendre de la conclusion de Laurent Blanc sur le sujet : « La situation est comme cela aujourd’hui. Elle peut évoluer. En ce qui me concerne, je suis très motivé par le terrain et, une fois que l’on aura fait ce que l’on a à faire, on se posera. »

Le souci, c’est que Paris peut encore perdre la Coupe de la Ligue face à Lyon. Que se passera-t-il alors ? Prolongation encore repoussée ? Le flou vient aussi de cette phrase de Blanc : « Je vais attendre dix jours pour donner ma réponse. » Cette dernière pourrait donc être négative si l’on écoute bien le technicien. Mais peut-on vraiment quitter le PSG, l’un des projets les plus fascinants en Europe ? « Je serais très heureux de continuer à Paris », rassure-t-il, réclamant encore de la « patience ».

Alors sélectionneur de l’équipe de France, il avait refusé de prolonger son contrat tant que les Bleus n’étaient pas qualifiés pour l’Euro 2012, comme le souhaitait pourtant Noël Le Graët, le président de la Fédération. Laurent Blanc attend sûrement désormais de remplir les objectifs de la direction parisienne — améliorer le palmarès de la saison passée en décrochant le titre plus la finale de la Coupe de la Ligue et le Trophée des champions — pour parapher le nouveau document qui le lierait désormais jusqu’à l’été 2016 dans la capitale. Avec les Bleus, son honnêteté lui avait joué des tours : car, une fois le billet en poche pour le Championnat d’Europe, Le Graët n’avait pas respecté sa promesse.



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400 supporteurs. Ils étaient 3 000 à Chelsea. Ce soir à Lyon, ils seront 400 supporteurs parisiens dont une cinquantaine qui se seront déplacés dans le cadre du voyage organisé par le club depuis la capitale. Un arrêté préfectoral interdit l’accès au stade et à un périmètre de sécurité autour à tout supporteur démuni de billet, mais également aux anciens membres d’association, aujourd’hui dissoutes.

Deuil. Blessé à la cuisse droite contre Chelsea le 2 avril dernier, Zlatan Ibrahimovic ne sera pas à Lyon. Le joueur, qui a eu la douleur de perdre son frère décédé mercredi des suites d’une longue maladie, se trouve actuellement en Suède. Laurent Blanc l’a confirmé hier en conférence de presse : « Il est rentré chez lui pour des raisons personnelles que vous connaissez. Laissez-lui le temps de se recueillir avec sa famille. Il reviendra bientôt. »


Le Parisien
Mike
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Paris ne s'en est pas remis

Cinq jours après la défaite contre Chelsea et l'élimination en quarts de finale de la Ligue des champions, le PSG s'est incliné (0-1) à Lyon ce dimanche. C'est la première fois de la saison que les Parisiens perdent deux matches de suite.

Sale semaine pour le PSG. Battu à Chelsea (0-2) mardi et éliminé de la Ligue des champions, le club parisien a enchaîné par un deuxième revers ce dimanche contre l’Olympique Lyonnais (0-1) lors de la 33e journée de L1. C’est la première fois de la saison que l’équipe de Laurent Blanc perd deux matches de suite. C’est également leur première défaite depuis seize rencontres en L1 (0-2 contre l’ETG), eux qui restaient sur une série de huit succès en Championnat. «C'est difficile après une défaite et une élimination comme celle que l’on vient de subir contre Chelsea de se reconcentrer sur le Championnat», expliquait Thiago Silva, le capitaine du PSG vendredi. Et pourtant, les Parisiens ont pressé les Lyonnais dès les premières secondes de la partie pour se relancer après leur échec européen.

Cavani en baisse, Pastore en hausse

Décrié après la défaite à Londres, Edinson Cavani a d’ailleurs failli ouvrir le score dès la deuxième minute, mais sa tête a été détournée sur son poteau par Lopes. L’Uruguayen, auteur d’erreurs surprenantes comme des fautes de pied ou des contrôles hasardeux, en a raté une autre à la 52e, puis une reprise alors qu’il était hors-jeu (63e), avant de manquer de réaction sur un coup franc de Lucas qui lui est passé devant (84e). Il a demandé un penalty à la 8e lorsqu’il s’est présenté devant Lopes, mais M. Turpin ne l’a pas accordé, à raison. A contrario, Javier Pastore a posé beaucoup de problèmes aux Lyonnais. L’Argentin n’a cessé de proposer des solutions pour orienter le jeu parisien. Il a réussi des gestes de classe, comme cette roulette à la 41e, qui lui a permis de se démarquer et de servir Cavani, qui a frappé trop mollement (41e). Pastore a également perdu un duel face à Lopes (86e). Lavezzi a aussi eu une balle d’égalisation, mais il n’a pas cadré sa reprise du genou (72e).

L'OL plie mais ne rompt pas

Trois jours après sa défaite honorable contre la Juventus (1-2), l’OL a accepté d’être dominé (seulement 34 % de possession de balle !) pour mieux prendre les Parisiens en contre. Et ça a marché, puisque Bafétimbi Gomis a eu plusieurs occasions (4e, 11e, 13e et 71e), arrêtées par Sirigu ou non cadrées. Jordan Ferri, lui, n’a pas raté la cible à la 31e. Le milieu a récupéré le ballon dans les pieds de Lavezzi avant de tromper Sirigu d’une superbe frappe. L’Italien n'avait plus pris de but en L1 depuis six matches… Ferri lui a envoyé un autre missile (70e), mais le gardien parisien a réussi à le boxer au-dessus de sa transversale. Un gardien tout heureux de voir une tête de Briand (67e), sur un centre de Ferri, frôler son poteau. Le PSG aura l’occasion de prendre sa revanche dans six jours, en finale de la Coupe de la Ligue. Un match que ratera Ferri, pour cause de suspension. Pas forcément une mauvaise nouvelle pour les Parisiens…


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Les notes de l'Equipe :Sirigu (5) -- van der Wiel (4) -- Alex (6) -- Silva (6)-- Digne (4) - Cabaye (4) -- Motta (3) -- Matuidi (5) -- Pastore (4) -- Cavani (3) - Lavezzi (3)




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Sirigu : «Ça fait mal»

Battus pour la deuxième fois en cinq jours ce dimanche à Lyon (0-1), les Parisiens pointent le manque d'efficacité et se projettent sur la finale de la Coupe de la Ligue, samedi. «Il faut avancer», souligne Cabaye.


L'an dernier, ils étaient repartis triomphants de Gerland. Cette fois, les Parisiens sont sortis passablement abattus par la défaite ce dimanche (1-0). Si Salvatore Sirigu se présente aux médias après le match avec le sourire, celui-ci est de façade. Cinq jours après son élimination à Chelsea en Ligue des champions, la réaction était attendue, elle n'est pas venue. «Nous aussi, on voulait réagir, indique le gardien italien. C'est dur parce qu'on paie cher de petites erreurs et pour une équipe qui n'est pas habituée à perdre, ça a fait mal à Londres mardi, ça fait mal à Lyon ce soir. Même si c'est un moment un peu compliqué, à nous de transformer cette ambiance négative en énergie positive.» Le portier parisien insiste sur l'équilibre qui a animé le groupe durant toute la saison. «Cet équilibre ne doit pas flancher au moment où les choses tournent un peu moins bien

«Zlatan manque en ce moment»


Pour expliquer ce revers à Gerland, le mal est défini. «Ce qui a manqué ? Une meilleure efficacité», insiste Yohan Cabaye. «On réalise une bonne entame mais on ne marque pas nos occasions ce qui ne nous met pas à l'abri de prendre un but, poursuit le milieu, titulaire ce dimanche. Si c'est nous qui marquons en premier, ce n'est pas le même résultat final.» Sirigu admet volontiers que Zlatan Ibrahimovic «manque en ce moment». Pour les Parisiens, il n'y a pas 36 autres choses à régler dans la semaine avant de retrouver Lyon samedi en finale de la Coupe de la Ligue. «On a notre propre style de jeu, il ne faut pas changer. Il faut garder la joie de travailler ensemble.» Un repas entre joueurs ? «On l'a toujours fait ça», s'agace Sirigu.

Cabaye : «Cela a été difficile le lendemain et le surlendemain»


Visiblement, l'élimination n'a pas été digérée. «Cela a été difficile le lendemain et le surlendemain, précise Cabaye. Après, il faut avancer et regarder vers l'avant.» Quoi qu'il en soit, le PSG s'est mis une sacrée pression avant la finale au Stade de France. «Vous pensez qu'un seul match peut faire basculer la saison du mauvais côté ?», interroge Sirigu. Non, mais un doublé Championnat-Coupe peut lui donner un autre aspect. «On verra samedi soir», se contente de commenter l'Italien avant de tourner les talons.


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Blanc : «Remobiliser le groupe»

«Nous pensions avoir évacué la déception de l'élimination en Ligue des Champions, mais apparemment ce n'est pas le cas», a déclaré Laurent Blanc, l'entraîneur du PSG, après la défaite à Lyon dimanche (0-1).


Laurent Blanc (entraîneur du PSG) : «Nous pensions avoir évacué la déception de l'élimination en Ligue des Champions, mais apparemment ce n'est pas le cas au vu du match contre Lyon. Il va bien falloir tourner cette page. Nous avons un match important à préparer avec la finale de la Coupe de la Ligue contre cette même équipe de Lyon qui a très bien joué et qui a bien su saisir sa chance. Elle a joué son va-tout. L'OL n'a pas été dominateur, mais efficace, à l'inverse du PSG. C'est vrai qu'il va falloir remobiliser le groupe et que certains éléments retrouvent leur efficacité offensive. Ce soir, j'ai l'impression que l'équipe aurait pu jouer beaucoup de temps sans marquer et, malgré des situations concrètes devant le but, nous avions l'impression que notre efficacité était vraiment trop moyenne».


L'EQUIPE.FR


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Lyon-PSG (1-0) : les Parisiens ne se sont pas encore remis

FOOTBALL. Ligue 1. Lyon - PSG 1-0. A cinq jours de la finale de la Coupe de la Ligue où ils retrouveront les Lyonnais, les joueurs de Laurent Blanc ont concédé deux défaites en une semaine.

Cinq jours après l'échec de Chelsea, les Parisiens restent barbouillés. L'élimination en quart de finale de la Ligue des champions les laisse sans ressources et sans beaucoup plus de caractère. Jusqu'à quand ? La finale de la Coupe de la Ligue arrive très vite – dès samedi – et va faire basculer la saison du bon ou du mauvais côté.

Il y a bel et bien un problème : pour la première fois dans cet exercice, Paris a perdu en championnat après une rencontre européenne. A moins que ce ne soit la région Rhône-Alpes la fautive, là où le PSG s'est incliné à Evian (2-0) et n'a ramené qu'un nul heureux de Saint-Etienne (2-2). C'est sa deuxième défaite en Ligue 1.

A cinq jours de la grande finale, Lyon prend donc un ascendant psychologique sur son adversaire. Il peut avoir deux effets contraires : enfoncer le PSG ou le réveiller, le piquer au vif. Le décor ne sera pas le même évidemment, l'enjeu non plus et encore moins les acteurs, puisque les deux entraîneurs se sont privés de leur équipe-type du moment pour à peu près les mêmes raisons : la fatigue physique et mentale après la Juventus et Chelsea.

La pression devient colossale pour Blanc et ses joueurs

C'est évidemment Paris le plus attendu et donc lui qui a le plus à perdre. Cette semaine à deux défaites, une première cette saison, interroge fortement. Après l'absence d’Ibra qui n'arrange rien, les hommes de Laurent Blanc viennent de traverser deux parties avec un Cavani complètement quelconque et leurs deux derniers buts en date ont été inscrits par un Rémois contre son camp, ce qui n'est pas exactement les standards auxquels ils nous avaient habitués.

La pression devient donc colossale sur les épaules de l’entraîneur de la capitale et ses joueurs. Au passage, la sortie plutôt glaciale de Lavezzi snobant Blanc va alimenter un peu plus la chronique trouble des derniers jours pour le champion du monde, dans la pire passe depuis son arrivée l'été dernier.

Le PSG diffuse en ce moment une menace trop faible offensivement pour réaliser ses objectifs. Il y a aussi beaucoup moins d’équipe qu’avant. Ce n'est peut-être que l’histoire de deux matchs d’affilée ratés mais il ne pourra y en avoir de troisième sous peine de tomber dans une crise inédite : bientôt champion et totalement à l'ouest quand même. Malgré ce revers, rien n’a changé, seulement la date : le PSG se succédera bientôt à lui-même au palmarès. Il lui faut maintenant remettre de l'ordre dans la maison et prioritairement se trouver un buteur, le secteur le plus fantômatique de la semaine.


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Salvatore Sirigu : « On n'est pas devenus des nuls »

Le gardien parisien estime que l'élimination face à Chelsea a influé, hier, sur la performance des joueurs du PSG à Gerland. Il porte un regard empreint de lucidité sur cet échec et tient un discours mobilisateur avant les retrouvailles avec Lyon, samedi au stade de France.

Pensez-vous que le PSG n'a toujours pas digéré l'élimination face à Chelsea ?

Salvatore Sirigu. Cette élimination nous reste dans les têtes et c'est normal.
Aujourd'hui (NDLR: hier), on voulait rebondir après cette défaite, mais c'est difficile de rejouer après une telle déception.

Quelle analyse faites-vous de cette deuxième défaite en Ligue 1 ?

Sur le plan du jeu, on n'a pas démérité. D'ailleurs Anthony Lopes (le gardien lyonnais) a été le meilleur joueur côté lyonnais. Ça veut dire quelque chose, mais on a certainement manqué de concrétisation. Des choses qui tournaient avant en notre faveur nous réussissent moins désormais. Et on paie cher de petites erreurs. Désormais on prend un but là où on n'en aurait pas encaissé avant.

Craignez-vous une semaine compliquée avant cette finale de la Coupe de la Ligue ?

Le milieu du foot est toujours compliqué, surtout après deux défaites et surtout quand on s'appelle le PSG. Il va y avoir des critiques, mais quand on est professionnel, surtout dans cette équipe, il faut garder de l'équilibre (sic). C'est ce que je dis depuis un moment. Je le disais dans les moments positifs comme dans ceux plus négatifs.

La confiance de l'équipe risque-t-elle d'être entamée ?

La confiance, il faut la retrouver, mais c'est quelque chose qui se trouve sur le terrain. Ça fait mal à Lyon, ça fait mal à Londres surtout pour une équipe qui n'est pas habituée à perdre et qui ne compte que 5 défaites depuis le début de la saison. Il faut assumer et rester positif en regardant devant. Rien n'est perdu.

Que devez-vous régler dans les prochains jours ?

La rage que nous avons aujourd'hui, nous devons la transformer en énergie positive pour retrouver le chemin de la victoire. Il faut aussi voir les choses qu'on a ratées et chercher à les améliorer. Et surtout se dire que si on est là c'est aussi parce qu'on a fait des bonnes choses jusqu'à maintenant. On n'est pas devenus des nuls.

L'absence de Zlatan Ibrahimovic est-elle préjudiciable ?

Oui car c'est un joueur qui sait faire la différence. On joue de manière différente avec lui. Aujourd'hui, il faut donner de la confiance à ceux qui le remplacent, car on a quand même des très bons joueurs. Et puis la réalité aujourd'hui c'est que Zlatan est absent.


LE PARISIEN.FR
Varino
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Blanc, il y a comme un malaise

La deuxième défaite du PSG en moins d’une semaine a provoqué la colère du président Nasser al-Khelaifi et a semé le doute sur l’avenir de Laurent Blanc.


L’OEIL NOIR et le visage fermé, Nasser al-Khelaifi ne s’est pas attardé dans les couloirs du stade de Gerland, à Lyon. Très énervé par la défaite de son équipe, la deuxième en cinq jours après l’élimination en Ligue des champions par Chelsea, le président du PSG a filé vers l’aéroport sans passer saluer ses joueurs ni Laurent Blanc, comme il en a pris l’habitude cette saison. En guise d’adieu, il a juste exprimé sa colère, lâchant une phrase laconique et ambigüe sur l’avenir de son technicien. Le dirigeant qatarien a regagné son pays hier. Son retour est désormais prévu pour la finale de la Coupe de la Ligue samedi.

En l’espace d’une semaine, le club parisien a basculé dans la crispation. Mardi dernier encore, le PSG s’avançait fièrement vers une demi-finale de Ligue des champions, un titre de champion de France acquis aisément et une finale de Coupe de la Ligue plus que jamais à sa portée. Si les deux dernières compétitions lui sont encore promises, l’élimination européenne a créé les prémices d’une lame de fond qui pourrait être ravageuse.
Quand la rumeur Wenger réapparaît…

L’étonnante sortie de Laurent Blanc samedi (« J’ai une proposition de contrat. Je vais attendre dix jours pour donner ma réponse ») et le revers dimanche à Lyon n’ont fait qu’accentuer cette tendance. Le doute s’est ainsi immiscé à tous les étages de l’entreprise PSG. Plus personne aujourd’hui, à commencer par l’intéressé, ne semble certain que Blanc sera toujours l’entraîneur du PSG l’an prochain. Avant même le match face à Lyon, des adjoints de l’ex-sélectionneur évoquaient dimanche la piste Arsène Wenger. Pourquoi en étaient-ils à parler du manageur d’Arsenal, en fin de contrat en juin et annoncé à Paris chaque été depuis le rachat du club par le Qatar en juin 2011 ? « On sent une tension nouvelle, raconte un intime du club. Depuis mardi soir, Jean-Louis Gasset est ainsi renfermé. Il parle moins, semble moins enjoué qu’il y a quelques jours. »

L’été dernier, au début de l’aventure parisienne avec Blanc, le même homme répétait souvent à ses visiteurs : « On verra si on est encore là la saison prochaine. »

Malgré cette confusion, on affirme dans l’entourage des décideurs parisiens que Blanc sera encore présent la saison prochaine et qu’une défaite samedi en Coupe de la Ligue face à Lyon n’aurait pas de conséquences. Du côté de l’entraîneur, ses proches assurent qu’il veut continuer à Paris, mais qu’il souhaite d’abord remplir les objectifs (un doublé coupechampionnat) qu’on lui a donnés. Prolonger aurait alors davantage d’allure.



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Leonardo cherche… un entraîneur

L’ancien directeur sportif n’est jamais très loin de l’actualité du PSG qu’il a quitté l’été dernier. Parti après deux ans d’un travail considérable de construction d’une équipe et de changement de mentalité du club, le Brésilien s’autorise parfois des initiatives toutes personnelles. La dernière en date ? Chercher un entraîneur ! Leo se sent légitime : il a façonné ce groupe et continue d’entretenir des liens avec lui. Mais sa démarche prend le risque d’ajouter de la confusion à une situation déjà assez floue. Une autre raison, peut-être la principale, le pousse à agir : Leonardo n’a jamais supporté l’idée de voir Laurent Blanc succéder à Carlo Ancelotti au PSG. Ce n’était pas son choix, ni son idée. Profitant des difficultés actuelles du champion du monde, Leo passe donc des coups de fil, active ses réseaux et sonde le marché des coachs. Dans le monde du foot, certains avancent que Leo prêche en fait pour sa paroisse, prêt à reprendre du service dans la capitale, mais cette fois-ci dans le rôle de l’entraîneur. Contacté hier, l’ancien milieu auriverde nie tout en bloc : « C’est absolument faux ! Je ne cherche rien pour le PSG », nous a-t-il expliqué. Quel écho trouve-t-il auprès des décideurs qatariens ? Leo a toujours eu l’oreille de Nasser al-Khelaifi, le président du PSG, même dans les moments les plus difficiles pour le Brésilien, comme après l’épisode de la bousculade avec l’arbitre Alexandre Castro après PSG - Valenciennes. Dans ce dossier précis, le dirigeant écoute de manière polie les propositions de son ancien directeur sportif qu’il n’a pas sollicité sur le sujet.



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L’ambiance se crispe, les joueurs s’agacent

DANS LEUR PROGRAMME initial, les Parisiens étaient de repos hier et devaient reprendre l’entraînement seulement cet après-midi. Dimanche soir après le revers à Gerland (1-0), Laurent Blanc a changé ses plans. Il a ainsi convoqué ses joueurs hier matin au camp des Loges. De l’extérieur, cela pourrait s’interpréter comme une sanction. Magnanime, le coach leur a finalement donné congé aujourd’hui.

Cette respiration n’est pas superflue. L’abattement était, en effet, perceptible dans l’avion ramenant les joueurs à Paris à l’issue de l’échec face à l’OL. Le visage fermé, les écouteurs sur les oreilles, Thiago Silva, le capitaine, n’a pas pipé mot. Ses partenaires n’étaient guère plus loquaces, la plupart ne lâchant pas leur tablette durant la grosse demi-heure de vol.

Thiago Motta était, lui, profondément agacé par la soirée lyonnaise. D’ordinaire prompt à plaisanter et à chambrer pendant les voyages, l’Italo-Brésilien était d’humeur morose. La déception et l’agacement s’étaient quelque peu dissipés hier matin. Au moins en apparence, car l’ambiance en interne s’est, en revanche, crispée. « Il ne faut pas tout remettre en cause après deux défaites, tempère un Parisien. Le revers de Lyon n’a aucune importance et est même immérité. Le souci, c’est qu’il intervient cinq jours après l’élimination en Ligue des champions. Elle nous a fait mal. Elle a laissé des traces et ce qui se passe au club n’apporte pas la sérénité nécessaire. »

Le Parisien
Varino
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Samedi, Blanc jouera très gros

La défaite du PSG à Lyon (0-1), dimanche, est venue épaissir le brouillard autour de la situation de son entraîneur, dont l’avenir pourrait se jouer lors de la finale de la Coupe de la Ligue.


L’AN PASSÉ, entre la célébration chaotique au Trocadéro, le chant du départ de Carlo Ancelotti et les secousses de l’affaire Leonardo, le PSG avait traversé un lendemain de titre difficile. Nouveau printemps, nouveau concept : la veille de titre difficile. Thiago Silva l’a souligné dimanche, même si les mathématiques laissent encore une micro-chance à Monaco : « Cette défaite ne change rien, le champion s’appellera encore Paris Saint-Germain. »

Sans doute. Mais l’atmosphère qui précède ce couronnement attendu est chargée d’interrogations et de frustrations. Voire de crispations. Mardi dernier, l’élimination en Ligue des champions face à Chelsea (3-1, 0-2) avait assommé tout un club persuadé qu’il allait franchir, cette fois, le cap des quarts de finale. La défaite à Lyon, le dimanche suivant (0-1), est venue ajouter du désordre à l’amertume.

C’est un Nasser al-Khelaïfi gagné par une colère glaciale qui a été décrit, dimanche soir, dans les instants qui ont suivi le match à Gerland. Fait exceptionnel : le président du PSG et de Qatar Sports Investments n’est pas passé dans le vestiaire saluer l’équipe et le staff avant de rentrer à Paris.
Le Qatarien n’a pas goûté du tout le spectacle observé à Lyon, celui d’un Paris incapable de retrouver la bravoure, l’efficacité et la rage de vaincre qui lui avaient fait défaut, déjà, à Stamford Bridge.

Si Blanc a échappé à l’engueulade qui avait froissé Ancelotti après une défaite à Reims (0-1, le 2 mars 2013), il peut aujourd’hui s’interroger sur la portée des silences de son président, parti hier passer une partie de la semaine à Doha.

Entre les deux hommes, la relation n’est pas aussi froide que celle que Blanc entretenait avec Noël Le Graët, le président de la FFF, du temps où il était le sélectionneur des Bleus (2010-2012). Assis côte à côte, le président du PSG et son entraîneur (48 ans) avaient même longuement conversé lors du dîner de clôture du séminaire organisé par le club, sur le campus d’HEC, le 19 mars. Mais, aujourd’hui, leurs rapports sont figés par une forme d’attentisme. Des deux côtés.

Sous contrat jusqu’en 2015, Laurent Blanc n’entend pas prolonger pour prolonger. Après avoir essuyé, en cours de saison, un refus de sa hiérarchie sur la venue de Fabien Barthez, il souhaiterait plus d’influence sur la composition de son staff, mais aussi sur le recrutement, une prérogative assez floue à Paris depuis le départ de Leonardo, l’ancien directeur sportif, en juillet dernier.

Au club, la liste des exigences de Blanc, formulées lorsque les résultats le plaçaient encore en position de force, est jugée « assez massive » . La réticence du PSG à accéder aux desiderata du technicien réveille le souvenir de la crispation qui opposait Blanc à Le Graët sur l’épaisseur (et la rémunération) de son staff, lorsqu’il était question qu’il étende son contrat de sélectionneur au-delà de l’Euro 2012. Blanc, qui n’est pas un politique, n’est jamais apparu enclin à avaler toutes les couleuvres pour garder un poste. Même quand les résultats le fragilisent.

Après avoir interrompu les premières discussions au lendemain de l’élimination contre Montpellier (1-2, le 22 janvier), en 16es de finale de la Coupe de France, la hiérarchie du club avait pris soin de ne pas finaliser l’éventuelle prolongation avant le retour de Londres… Cette prudence – ou ce manque d’empressement – a pu nourrir, dans le camp Blanc, l’idée de discussions « très compliquées » et le sentiment d’un futur incertain.

AL-KHELAÏFI SONDE LE VESTIAIRE…

Le flou qui entoure Blanc aujourd’hui révèle la difficulté du club à se restructurer solidement depuis les départs d’Ancelotti et de Leonardo. Passée une phase d’euphorie, Blanc semble presque redevenu ce qu’il était, à son arrivée, aux yeux de la direction : un entraîneur recruté à reculons, n’incarnant pas forcément l’expert du banc qui pourrait aider à porter plus haut le projet de QSI.

Si l’état-major du club s’interroge aujourd’hui, c’est aussi parce que certains retours du Camp des Loges mettent en doute l’emprise de Blanc sur un groupe qui semble manquer de ressorts psychologiques en l’absence de Zlatan Ibrahimovic, blessé à la cuisse droite depuis le match aller contre Chelsea (3-1), le 2 avril.

En contacts réguliers avec le très influent Suédois et Thiago Silva, Nasser al-Khelaïfi prend régulièrement la température du vestiaire. Certaines figures du groupe pointent chez l’entraîneur un manque de poigne, de dialogue et d’expérience. Après la défaite à Lyon, Thiago Silva a assuré du « soutien du groupe à l’entraîneur » . Une affirmation à nuancer, entre autres, au regard de la sortie boudeuse d’Ezequiel Lavezzi.

Samedi, Blanc a suggéré qu’il pourrait faire jouer la concurrence avec plus de rigueur. L’intention semble surtout concerner la place que se disputent Verratti et Yohan Cabaye. Pour l’entraîneur, toucher au statut du premier serait prendre le risque de froisser certains cadres, comme Ibra et Thiago Motta, qui tiennent l’Italien en très haute estime.

… ET DISCUTE AVEC JORGE MENDES

À quatre jours des retrouvailles avec l’OL, le PSG est balancé entre la recherche d’une stabilité de son organigramme et la tentation de sonder à nouveau le marché des entraîneurs. En haut lieu, Arsène Wenger (64 ans), en fin de contrat à Arsenal, reste un nom très apprécié, même si le club nie toute approche récente.

Ces derniers temps, Nasser al-Khelaïfi s’entretient assez souvent avec Jorge Mendes. Le Portugais est l’agent de plusieurs joueurs déjà ciblés par le PSG – notamment les Madrilènes Cristiano Ronaldo et Angel Di Maria -, mais son réseau d’influences s’étend aussi jusqu’à Diego Simeone, l’entraîneur (43 ans) très en vogue de l’Atlético Madrid, où l’Argentin est sous contrat jusqu’en 2017. Dans un contexte où chaque mot peut être diversement interprété et chaque rendez-vous sujet à spéculations, l’avenir de Laurent Blanc semble de plus en plus lié au résultat de la finale de la Coupe de la Ligue samedi prochain. Le club laisse passer le message que les deux dernières défaites ne doivent pas remettre en cause tout le travail de l’entraîneur. Mais un proche du dossier souffle : « Une victoire, et tout pourrait être oublié ; une défaite, et cela commencerait à devenir très embêtant… » Dans quatre jours, la balance choisira son côté.



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« Est-ce aussi simple à Paris aujourd’hui ? »

JEAN-LOUIS TRIAUD, PRÉSIDENT DES GIRONDINS : « La prolongation de Laurent Blanc chez nous (en janvier 2009, de deux ans supplémentaires) s’était faite de manière très simple. J’ai eu des entraîneurs qui faisaient la danse du ventre quand ils devaient prolonger, avec Laurent, c’était clair. Nos relations étaient excellentes. Quand tu proposes quelque chose à un entraîneur et qu’il accepte, c’est qu’il n’y a pas de problème. Est-ce aussi simple à Paris aujourd’hui ? Je n’ai aucune opinion sur son attitude. Ne connaissant pas le contenu de la proposition qu’on lui a faite, je ne peux pas me prononcer. (Sur le départ de Blanc au printemps 2010.) C’était un sujet qui alimentait les médias à l’époque, il était interrogé sur la question à chaque conférence de presse, j’entendais ce qui se disait. Mais il était encore sous contrat, donc ce n’était pas un sujet de discussion entre nous. C’est le lendemain de la dernière journée du Championnat qu’il m’a fait savoir son souhait d’entraîner l’équipe de France. Soit il avait pris sa décision dans la nuit, soit il avait décidé avant et j’aurais aimé qu’il me le dise plus tôt, même si on avait un mois et demi pour trouver un autre entraîneur, donc ce n’était pas dramatique. Je pense qu’il avait déjà décidé car c’était un voeu vraiment fort de sa part. »


L'Equipe
Homer
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Alex confiant pour la prolongation

En fin de contrat en juin, Alex a déclaré mardi dans une interview à GloboEsporte.com qu'il était «presque sûr de prolonger» avec le PSG. «Je suis très heureux à Paris. Je pense que dans une semaine ou deux, nous allons trouver un accord et signer pour une année supplémentaire», a déclaré le défenseur central brésilien, au club depuis janvier 2012.


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Verratti : «Tout le monde est responsable»

Le milieu du PSG Marco Verratti a défendu ce mardi son entraîneur Laurent Blanc, lequel se trouve dans la tourmente après l'élimination en C1 et la défaite à Lyon.

Invité à participer à une séance de dédicaces par son sponsor Puma, Marco Verratti a créé une mini émeute ce mardi rue de Rivoli à Paris. Détendu et souriant, le milieu de terrain du PSG en a profité pour revenir sur l’élimination de son club la semaine dernière en quarts de finale de la Ligue des champions. Pour lui, la barre était sans doute un peu trop haute. « Contre Chelsea, on a joué contre une des meilleures équipes du monde, a-t-il expliqué. C’est toujours très difficile d’affronter un adversaire de cette dimension ».

L’international italien a reconnu que lors du match retour (0-2), les Blues avaient été « supérieurs » aux Parisiens, qui n’ont pas su tenir leur avantage du match aller (3-1). « Il faut faire en sorte que cette défaite nous fasse grandir, et nous apporte davantage d’expérience pour nos prochaines campagnes de Ligue des champions », a ajouté Verratti.

«Si, à Stamford Bridge, un but avait été marqué à la 94e minute, on aurait dit de nous qu'on a été des phénomènes.»

Depuis, le PSG a subi un revers dimanche à Lyon en Championnat (0-1). Son entraîneur Laurent Blanc se retrouve d’ailleurs dans l’oeil du cyclone. Verratti le défend : « Que l’on s’interroge sur le rôle du coach, c’est assez normal après ce type de défaites. Si, à Stamford Bridge, un but avait été marqué à la 94e minute, on aurait dit de nous qu’on a été des phénomènes. Le foot est ainsi. Quand on perd, c’est toujours l’entraîneur qui est visé. Mais cela ne se passe comme ça. Tout le monde est responsable. Simplement, nous, les joueurs, n’avons pas disputé notre meilleur match possible à Chelsea. »

Le Paris-SG est encore en lice pour le titre de champion de France, qui lui tend les mains, et la Coupe de la Ligue, dont la finale est programmée samedi à 21h00 au Stade de France contre Lyon.


L'Equipe.fr

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LEONARDO : « IL N’Y A RIEN DE VRAI »

Invité de Luis Attaque sur RMC ce mardi, Leonardo, ancien directeur sportif du PSG, a démenti les rumeurs qui faisaient état d’un éventuel retour du Brésilien sur le banc parisien à la place de Laurent Blanc. « Je ne suis pas trop content de ce qui est sorti mais ça fait partie du jeu de parler de tout ça, a-t-il déclaré. J’ai vu des commentaires par rapport à la situation de Laurent Blanc et sur le fait que je chercherais à être entraîneur du PSG ou revenir un jour. Il n’y a rien de vrai dans tout ça. Je suis parti du PSG. C’était une très belle histoire et une expérience très positive. C’est normal que des choses se passent mais je n’ai aucun projet de revenir à Paris. Je ne cherche rien pour personne. J’espère même que Laurent blanc va continuer son travail. »


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LEONARDO « NE CHERCHE RIEN À PARIS»

Invité de Luis Attaque sur RMC ce mardi, Leonardo, ancien directeur sportif du PSG, avoue qu’il a des rapports amicaux avec le président parisien tout en précisant qu’il n’avait plus aucune influence au sein du club. Il explique tout de même son intention de revenir entraîner… mais pas l’année prochaine. « Mes relations avec Nasser sont très amicales. C’est une personne avec laquelle je suis très proche. On a connu des moments très difficiles parce que c’est toujours compliqué de commencer quelque chose et de régler des détails, se souvient le Brésilien. On a passé des nuits à penser à tout ça. Mais je ne travaille plus du tout pour le PSG. J’ai du respect pour Nasser et pour les propriétaires du club mais je ne travaille plus ici. On se parle mais je n’ai aucune influence de décision, je ne cherche rien. J’ai changé ma vie. Mon idée, c’est de revenir entraîner mais ce ne sera pas l’année prochaine au PSG. On ne va pas changer tous les ans. Il y a de la sérénité. C’est ça l’avenir du PSG. »


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LEONARDO : « LE FUTUR, C’EST LAURENT BLANC »

Pour Leonardo, invité de Luis Attaque sur RMC ce mardi, Laurent Blanc doit poursuivre son aventure à la tête du PSG. Il assure ne rien savoir sur les atermoiements du « Président » sur cette prolongation. « Il y a une différence entre continuer ensemble et écrire tous les détails sur un papier, explique-t-il. Je ne sais pas s’ils vont arriver à un accord et s’ils vont prolonger. Je pense que le futur, c’est Laurent Blanc et c’est mon opinion. La normalité, c’est de continuer. S’ils n’arrivent pas à un accord, c’est autre chose. Il y a beaucoup de détails, c’est comme pour la signature d’un joueur, c’est une question de contrat. »


RMC SPORT.fr
Varino
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Nasser al-Khelaifi : « Laurent Blanc a mon soutien inconditionnel »

PSG. Face aux rumeurs et au malaise grandissant à propos de l’avenir de Laurent Blanc, le président du PSG réaffirme qu’il maintient toute sa confiance à son entraîneur.


CETTE MISE AU POINT, en exclusivité pour « le Parisien » - « Aujourd’hui en France », met fin au psychodrame qui agite le PSG depuis une semaine. Dimanche soir, après la défaite (1-0) de son équipe au stade de Gerland contre Lyon — la deuxième en cinq jours après celle enregistrée à Chelsea (2-0) en quart de finale retour de la Ligue des champions —, Nasser al-Khelaifi ne s’était pas exprimé. Le patron du PSG avait préféré garder pour lui sa déception et son courroux. Mais face au malaise qui s’est installé au club et dans son environnement au sujet de Laurent Blanc, le président parisien, que nous avons sollicité, a décidé de prendre la parole depuis Doha (Qatar) où il est arrivé lundi. « Je suis extrêmement surpris de lire les différents commentaires sur notre coach Laurent Blanc. C’est très simple : il est notre entraîneur aujourd’hui et j’insiste sur le fait que je veux qu’il le reste, nous explique-t-il. J’ai été très clair là-dessus avant le match retour de Ligue des champions contre Chelsea et mon opinion n’a pas changé après cette rencontre. »

Nasser al-Khelaifi va même plus loin, en ne conditionnant pas l’avenir de l’ancien sélectionneur des Bleus au résultat de la finale de la Coupe de la Ligue ce samedi : « Laurent Blanc a mon soutien inconditionnel et rien de ce qui se passera sur le terrain ne pourra le changer ! » En un mot, une nouvelle défaite face à l’OL, même en finale d’une coupe nationale érigée en objectif prioritaire cette saison avec l’obtention du titre de champion, ne saurait remettre en question l’avenir de Blanc dans la capitale. Celui-ci, sous contrat jusqu’en 2015, dispose d’ailleurs d’une prolongation de contrat jusqu’en 2016 assortie d’une très sensible revalorisation salariale (environ 500 000 € brut mensuels selon des proches du technicien).

Les deux parties sont tombées d’accord sur ces conditions au lendemain du succès (3-1) contre Chelsea, le 2 avril. Ne manque plus que la signature au bas du document. Selon toute vraisemblance, Nasser al-Khelaifi souhaite donc poursuivre l’aventure avec Blanc, comme il l’a plusieurs fois répété cette saison. Il ne dit rien, en revanche, sur la sortie médiatique étonnante (maladroite ?) de son coach, samedi en conférence de presse, lorsque celui-ci avait précisé se donner « dix jours pour donner [sa] réponse », repoussant une échéance actée dans le calendrier.

A trois jours d’un rendez-vous capital au Stade de France, cette prise de parole vise à ramener un peu de sérénité au sein d’un effectif et d’un staff technique marqués par deux revers consécutifs (une première depuis novembre 2011). A la lumière de propos qui se veulent réconfortants, la reprise de l’entraînement ce matin devrait se faire dans une ambiance plus légère. Blanc manquera à l’appel… pour raisons personnelles, a fait savoir le PSG. Et uniquement pour raisons personnelles.

Le Parisien
Homer
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Lyon et Lille aiment Paris au printemps

Avant l'établissement du calendrier de Ligue 1, les vingt clubs de l'élite ont le droit de formuler des voeux auprès de la Ligue de football professionnel (LFP). Chacun dispose d'un crédit de 100 points qu'il a tout loisir de dépenser à sa guise. Ainsi l'un d'eux peut faire 100 voeux à un point et un autre un seul à 100. Plus de points sont misés sur une requête, plus celle-ci a de chance d'être exaucée.

Le PSG a, par exemple, demandé à ne pas jouer le premier match du prochain exercice à domicile en raison des travaux de rénovation du Parc des Princes. L'an dernier, Saint-Etienne avait émis, sans succès, le désir d'affronter Monaco au mois d'août 2013. Lyon et Lille voulaient recevoir Paris dans les dernières journées de la saison. Pour 2013-2014, ils ont eu gain de cause.

Certains évoquent un problème d'équité


L'OL vient de défaire le champion de France, dimanche (1-0) et Lille l'accueillera le 10 mai pour le compte de la 37e journée. « Affronter le PSG avant la fin du mois de mars quand il n'est pas champion, ce n'est évidemment pas pareil que le rencontrer durant le dernier mois et demi de compétition à l'heure où il est sacré ou en passe de l'être, maugrée un président de Ligue 1. L'équité n'est pas respectée. » Cette saison, l'OM n'a pas eu la chance de ses rivaux lillois et lyonnais (aller le 6 octobre, retour le 2 mars). Il revient à Canal +, le diffuseur historique, d'imposer les dates des deux clasicos à des périodes de l'année où la chaîne cryptée lance ses campagnes d'abonnement. La LFP a bien conscience de ces disparités. Des réflexions sont d'ailleurs menées actuellement pour améliorer les choses. Certains militent, même, pour un tirage au sort intégral.


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Le budget du titre détaillé

La Ligue a publié hier le rapport d'activité annuel de la DNCG, le gendarme financier du football français, et le détail des comptes des clubs. Les données concernent la saison 2012-2013, au cours de laquelle le PSG a renoué avec le titre de champion de France dix-neuf ans après son dernier sacre. Le club de la capitale a bouclé l'exercice avec un budget de 407 M€.

Il est actuellement de 480 M€. Parmi ces 407 M€, la masse salariale chargée est évidemment le premier poste de dépense, avec un total de plus de 219 M€. C'était avant l'arrivée d'Edinson Cavani et de ses 10 M€ brut annuels (Gameiro, Sakho, Armand, Bodmer étaient encore dans l'effectif). Du côté des recettes, le PSG récolte plus de 90 M€ en droits télé, français et européens grâce à la Ligue des champions, une somme importante mais encore loin des mastodontes de la même catégorie que la sienne désormais (Real, Bayern, Manchester United, Manchester City). La billetterie s'impose dorénavant comme une source confortable de revenus avec près de 40 M€ engrangés en 2012-2013. Cependant, le PSG compte bien améliorer encore son attractivité, puisqu'il table sur un budget légèrement supérieur à 500 M€ la saison prochaine et de 530 M€ à l'horizon 2016-2017. La saison passée, le déficit est resté très modeste, avec une perte de 3,5 M€.


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Le fisc demande l'assistance de la Suisse concernant Claude Makelele

Claude Makelele, actuellement l'un des adjoints de l'entraîneur du PSG Laurent Blanc, fait l'objet d'une demande «d'assistance administrative» en matière fiscale de la part de la France, concernant probablement ses investissements au FC Servette de Genève, en 2004, selon la dernière édition de la Feuille fédérale, un organe suisse pour les publications officielles.

Jointe au téléphone par le Parisien.fr , l'Administration fédérale des contributions (AFC) a précisé que «les demandes d'assistance administrative» sont des procédures totalement confidentielles.

Les raisons de la demande française restent donc inconnues. Plusieurs scenarii possibles : il peut s'agir de prévenir la fraude ou l'évasion fiscale ou au contraire d'éliminer une double imposition en matière d'impôts sur le revenu et sur la fortune, selon la convention entre la France et son voisin.

Claude Makelele a dix jours pour transmettre une adresse en Suisse ou désigner un représentant autorisé, indique la communication de l'Administration fédérale des contributions, qui ne fait pas référence à la détention d'un compte bancaire en Suisse, cas les plus fréquents de recours à ces notifications. Les délais normaux de traitement de la procédure sont de 90 jours toujours selon l'AFC.

Cette demande d'assistance pourrait être liée aux investissements de l'ex-footballeur dans le club du Servette. En 2004, l'ex-président Marc Roger avait fait entrer Claude Makelele, dont il était l'agent, dans le capital du club genevois, rappelle l'agence suisse ATS. La part d'actions détenues par le joueur se situait entre 5% et 10%, selon les dires de Marc Roger à l'époque.

Le club genevois est ensuite tombé en faillite, Marc Roger étant condamné à deux ans de prison avec sursis pour gestion fautive et faux dans les titres.

Claude Makelele, aujourd'hui âgé de 41 ans, a remporté la Ligue des champions avec le Real Madrid, des titres nationaux en France (avec Nantes), en Espagne (Real) et en Angleterre (Chelsea). Il compte aussi 71 sélections en équipe de France et a été finaliste du Mondial-2006.


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Alex annonce qu’il va bientôt prolonger

Alex, en fin de contrat cet été, va bientôt prolonger avec le PSG. C’est en tout cas ce qu’il annonce dans une interview accordée au média brésilien, GloboEsporte.com.

«Je suis très heureux à Paris et je suis presque sûr que je vais prolonger, affirme le défenseur central. Je pense que dans une semaine ou deux, nous allons signer un accord pour une année supplémentaire.
»

Au PSG depuis janvier 2012, le Brésilien, 32 ans en juin prochain, a disputé 37 matchs cette saison, toutes compétitions confondues.


Le Parisien.fr
Homer
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Ibra, l'absence qui change tout

Sans lui, comme un hic. Depuis la blessure d'Ibra le 2 avril lors du quart de finale aller de la Ligue des champions contre Chelsea (3-1), Paris n'offre plus les mêmes garanties. « J'étais convaincu qu'en son absence cette équipe pouvait s'appuyer sur d'autres atouts, avance l'ancien milieu de l'OL et de Lens, Eric Carrière. Mais, finalement, on se rend compte que Paris, c'est surtout Ibra. Comme d'ailleurs, Barcelone, c'est surtout Messi. » Tour d'horizon des difficultés d'un PSG orphelin de son leader qui a eu la douleur de perdre son frère la semaine dernière.

Un Cavani décevant

Depuis deux semaines, l'Uruguayen évolue à la pointe de l'attaque et non plus sur un côté. Résultat : un seul but en trois matchs (contre Reims, 3-0). Un bilan plus que médiocre pour celui qui revendiquait de jouer à ce poste. « Il a eu des difficultés physiques et personnelles depuis le début de l'année civile, signale Carrière, consultant sur Canal +. Mais il n'est pas à la hauteur de ce qu'on attend de lui. Ibra, même quand il n'est pas bon, use les équipes adverses par sa simple présence physique. Ce qui n'est pas le cas de Cavani. »

Une attaque en berne

L'Uruguayen n'est pas le seul en cause. En l'absence du Suédois, toute l'animation offensive du PSG, muet à Chelsea (2-0) et à Lyon (1-0), est à revoir. « Les Parisiens doivent apprendre à jouer différemment, explique Carrière. Ils s'étaient habitués au jeu d'Ibra qui était à la fois buteur et remiseur. Avec lui, cette équipe excellait dans les attaques placées. Or, Cavani n'a pas les mêmes caractéristiques. Il joue dans la profondeur, fait des appels. Ce n'est plus le même type d'animation offensive. » « Ibra décrochait en attirant les défenseurs adverses. Il monopolisait l'attention, ce qui permettait de libérer des espaces pour Cavani et Lavezzi, ajoute l'ex-Parisien, Pierre Ducrocq, consultant pour France Bleu 107.1. En son absence, ces deux attaquants sont moins libres de leur mouvement. »

Un manque de rage


Ibra incarne aussi le leader mental de l'équipe. « A chaque but, même lorsqu'il n'en était pas l'auteur, tous les joueurs se rassemblaient autour de lui, rappelle Eric Carrière. Ça montre l'influence qu'il a sur ses coéquipiers. Il transmettait sa rage de vaincre. » Or, qui à Paris peut aujourd'hui assumer ce rôle ? « D'autres joueurs doivent prendre cette responsabilité. Je pense à Thiago Silva et Thiago Motta, répond Ducrocq. Ils ne l'ont pas trop fait à Lyon parce qu'ils étaient encore sur le coup de la grosse claque reçue à Chelsea. Mais je suis convaincu que cette équipe, samedi, pour un match à enjeu, va montrer bien plus de caractère. »


Le Parisien.fr
Homer
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Ce onze parisien passe l'examen

Ils ont le sort du PSG entre leurs pieds. Demain, au Stade de France, les Parisiens auront la lourde responsabilité de remporter cette finale de Coupe de la Ligue contre Lyon. Alors que le titre de champion est quasiment acquis et après l'élimination en quarts de finale de la Ligue des champions, le PSG compte sur cette compétition pour étoffer son palmarès.

A la veille de ce rendez-vous crucial, « le Parisien »- « Aujourd'hui en France » a dressé un bilan des onze joueurs (Douchez - Van der Wiel, Alex, Thiago Silva, Maxwell - Verratti, Thiago Motta, Matuidi - Lucas, Cavani, Lavezzi) qui seront probablement alignés par Blanc, en s'appuyant sur les notes attribuées par notre journal depuis le début de la saison, toutes compétitions confondues. Verdict de ce conseil de classe.

Ils obtiennent les félicitations

Ibrahimovic, grand absent de cette finalE, s'impose comme le meilleur parisien. Sa moyenne est de 6,28 (sur 10) pour l'ensemble de sa saison. Mais d'autres joueurs de l'effectif méritent aussi les félicitations.

La charnière centrale, Alex-Thiago Silva a ainsi brillé par la régularité de ses performances (avec une série de notes souvent proches ou supérieures à 6). Même constat pour les deux milieux de terrain, Thiago Motta et Matuidi dont la moyenne mensuelle depuis août a toujours été au-dessus de 5. Ces quatre-là sont rarement passés à côté de leur match cette saison.

Avec une moyenne générale de 5,93, Marco Verratti ne peut que mériter les félicitations. D'autant plus qu'il a franchi un palier par rapport à la saison dernière. Mais l'Italien, capable du meilleur (PSG - Benfica et Leverkusen - PSG), a montré encore quelques limites (Chelsea). Il est aussi le Parisien le plus sanctionné (10 jaunes, 1 rouge).

Bons pour les encouragements

Van der Wiel aurait pu mériter les félicitations, mais il a connu un petit coup de mou en janvier et février (lié à sa douleur au genou) avant de bien se reprendre.

Après six mois plus qu'honorables, Maxwell a aussi connu quelques difficultés, notamment en avril où sa moyenne mensuelle est de 4.

Enfin, Lavezzi, qui avait largement deçu lors de la première moitié de saison (4,9 de moyenne au premier semestre) a su monter en puissance depuis la trêve hivernale (5,85 de moyenne depuis janvier).

Ils doivent se reprendre

D'autres ont baissé de rythme au fil des mois. Notamment Edinson Cavani. D'août à décembre, l'Uruguayen a régalé le public parisien (19 buts, toutes compétitions confondues). En 2014 en revanche, encore plus depuis son retour de blessure début mars, et surtout depuis qu'il a été amené à remplacer Ibrahimovic en pointe de l'attaque parisienne, il a largement déçu. En avril, sa moyenne n'est ainsi que de 4,25 sur 10 et de 4,75 depuis janvier !

Pour ses performances en dents de scie, avec plus souvent des hauts que des bas, et son manque de réalisme qui a parfois pénalisé le PSG, Lucas ne mérite pas non plus les encouragements. Son talent est indéniable, mais il apprend ses devoirs tactiques trop lentement.

Enfin, Douchez, qui n'a disputé que quatre matchs cette saison, tous en Coupe et donc au sein d'une équipe souvent remaniée, n'a que 4,5 de moyenne générale. Sa prestation demain soir dans les buts parisiens, son dernier match de cet exercice 2013-2014 (sauf en cas de blessure de Sirigu), permettra de statuer sur sa saison.


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Le PSG insiste sur le travail offensif

Devant une bonne vingtaine d'invités, sous le soleil et dans la bonne humeur, le PSG s'est entraîné une petite heure ce jeudi matin au camp des Loges. Après le traditionnel échauffement, l'effectif de 23 joueurs - Ibrahimovic se trouve toujours en Suède et Coman a repris à part - le groupe s'est scindé en deux.

D'un côté, les milieux et défenseurs centraux ont disputé un toro acharné et bruyant en compagnie de Claude Makelele, l'un des adjoints de Laurent Blanc. De l'autre, sous les ordres de Jean-Louis Gasset et l'oeil attentif du technicien parisien, les attaquants ont multiplié les exercices devant le but. Cavani, Lavezzi, Lucas, Pastore et Ménez devaient reprendre de volée ou après un contrôle, des centres venus de la gauche de Maxwell et Digne ou de la droite de Jallet et Van der Wiel.

Gasset n'a pas cessé de les encourager et de leur donner des conseils: «On ne s'amuse pas, on marque... Quand vous êtes au point de penalty, placez !», a-t-il clamé.

Les attaquants parisiens ont plutôt fait preuve d'adresse lors de cette séance. Même s'ils ont peiné un peu à tromper Sirigu et trois autres de leurs coéquipiers sur la fin ce qui a provoqué quelques commentaires chambreurs de la part de Nicolas Dehon, le coach des gardiens: «Allumez les projos, il fait nuit» ou «109 frappes, 4 buts». La séance s'est terminée par des tirs au but. Vendredi, les Parisiens s'entraîneront au Stade de France en fin d'après-midi.


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Homer
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Le PSG a la grosse cote

Malgré sa défaite dimanche à Gerland (0-1), le PSG a largement les faveurs des coteurs de paris sportifs pour la finale de la Coupe de la Ligue samedi au Stade de France face à l'Olympique Lyonnais (21h00). Selon le PMU, les coteurs de PMU.fr, l'un des principaux sites de paris sportifs en France, prévoient en effet la victoire du PSG avec une cote très favorable de 1,46 contre 5,90 pour l'OL.

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Homer
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La victoire ou le désordre

Une nouvelle défaite plongerait les Parisiens dans une zone de turbulences. Les Lyonnais, en revanche, n'ont pas grand-chose à perdre.

On n'aurait jamais cru ça d'elle. La finale de la Coupe de la Ligue offre ce soir un moment paroxystique de tension, de pression, de basculement qu'aucune des 19 éditions précédentes n'avait jusqu'ici porté.

Les Lyonnais avanceront que pareil menu n'est réservé qu'aux Parisiens. C'est faux. Une victoire de l'OL au Stade de France lui donnerait une force nouvelle en même temps qu'elle récompenserait une saison assez folle, passée par tous les sentiments. Bref, l'OL peut redevenir grand ce soir. Les hommes de Rémi Garde deviendraient la seule équipe française à battre deux fois le PSG dans la saison et ils y parviendraient en plus le soir où cela paraît le moins possible.

Laurent Blanc se dit heureux à Paris

Paris, qui n'avait déjà jamais le choix de perdre, possède encore moins d'alternatives qu'à l'ordinaire. C'est un succès ou la crise, un deuxième titre dans la saison (après le Trophée des champions et avant, normalement, le Championnat de France) ou un coup de balai dont on ne mesure pas encore ni l'ampleur ni les conséquences mais qui pourrait au moins concerner Laurent Blanc, à son corps défendant comme par envie personnelle de s'en aller.

Le PSG du champion du monde s'est rêvé Barcelone toute la saison, dans le jeu et le style, et c'est le moment de ne pas lui ressembler dans les résultats, à l'instant où les Catalans viennent de tout perdre en une semaine : la Ligue des champions, le championnat et la Coupe du roi. C'est le pouls de ces clubs-là : à la troisième défaite de suite, c'est le trou noir et l'emballement.

Le PSG se contenterait juste d'emballer le match, de retrouver son aisance dans la possession efficace et non stérile comme depuis deux rencontres à zéro but inscrit (Chelsea, Lyon). « J'espère que l'on va retrouver le vrai PSG », confie Blanc, qui avait décroché ce doublé championnat-Coupe de la Ligue en 2009 pour sa deuxième année d'entraîneur à Bordeaux. Hier, le technicien s'est refusé à commenter une nouvelle fois son contrat (ni le lieu ni l'heure) mais s'est dit heureux à Paris. Le suspense prend bientôt fin et, forcément, le résultat du jour va conditionner une partie de la suite.

Sans faire offense à la finale de Coupe de France ou de Bretagne, on ne sait plus, Guingamp - Rennes (le 3 mai), ce Lyon - PSG ressemble aussi au dernier frisson majeur de la saison nationale, l'ultime grand rendez-vous, escorté du parfum des grands soirs, avec ses étoiles sur le terrain et son incertitude au tableau d'affichage. Les plus grands chercheurs s'étaient penchés sur la question, l'énigme semble enfin résolue : Lyon et le PSG ont donné un sens à la Coupe de la Ligue.


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Pastore et Lucas en balance

Qui accompagnera Lavezzi et Cavani sur le front de l'attaque du PSG ? Ni le dernier entraînement effectué hier au Stade de France ni la conférence de presse de Laurent Blanc n'ont permis de lever l'interrogation. Pendant la séance, après de nouveaux exercices offensifs, comme la veille, les Parisiens ont disputé une opposition à dix contre dix sur un demi-terrain.

Lucas et Pastore étaient avec les remplaçants. Interrogé sur le troisième homme de l'attaque, Blanc a confié : « Il faut des joueurs qui peuvent rendre les autres efficaces, il faut des passeurs, de bons ballons dans l'espace. » Dans ce registre, Pastore possède une longueur d'avance sur Lucas. Seule indication finalement de cette mise en place, Jallet devrait être titulaire au poste de latéral droit. Pour le reste, du grand classique avec le retour de Verratti au milieu.


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Paris se présente en ultrafavori

Chacun d'entre eux a porté les couleurs des deux clubs. Unanimement, ils font du PSG le favori de cette finale face aux Lyonnais.

« Ils n'ont pas le droit de perdre »
Grégory Coupet (Lyon 1997-2008, PSG 2009-2011). « Le PSG reste le grand favori. L'expérience et le talent pur sont plutôt dans leur camp. Mais l'inconnue est de savoir si les Parisiens sauront se relever après leurs deux défaites d'affilée. Désormais, ils ont une énorme pression au-dessus de leurs têtes. Ils n'ont pas le droit de perdre ! A eux de transformer cette atmosphère négative en force collective. Si le PSG retrouve le calme et l'assurance qu'il possédait avant le quart de finale de Ligue des champions face à Chelsea, il l'emportera sans problème. J'imagine néanmoins un score assez étriqué comme un 2-1 pour Paris. Je vote PSG car je crois que cette équipe a besoin d'une grosse pression pour se sublimer. »

« Je ne les vois pas commettre deux fois de suite les mêmes erreurs »
Ludovic Giuly (Lyon 1994-1998, PSG 2008-2011). « L'écart s'est vraiment resserré et on aura une belle affiche avec beaucoup de suspense. Lyon a besoin d'un titre pour améliorer une saison difficile. La défaite du PSG dimanche dernier change un peu la situation. Et pas forcément à l'avantage de l'OL. Je ne vois pas les Parisiens commettre deux fois de suite les mêmes erreurs. Cette fois, ils sont prévenus. Je suis persuadé qu'ils voudront prendre leur revanche. Je mets quand même Paris favori de cette finale. Mais ce qui est certain, c'est qu'il faudra un PSG en pleine possession de ses moyens. Car l'OL est capable de se sublimer face à des adversaires plus forts que lui. Lyon l'a prouvé depuis deux semaines face à la Juventus Turin puis le PSG. »

« Si Paris sort le gros match, il n'y aura pas photo »
Daniel Bravo (PSG 1989-1996, Lyon 1997-1998). « OK, les Lyonnais ont prouvé qu'ils étaient capables de battre Paris, surtout avec une équipe composée de pas mal de jeunes. Mais ils ont aussi réussi à énerver les Parisiens et je ne vois pas ces derniers commettre deux fois les mêmes erreurs. J'aime bien ce que fait l'OL, mais là, il manquera encore des talents comme Gourcuff ou Grenier. Pour une finale de Coupe, cela risque de faire un peu trop. Sincèrement, si Paris sort le gros match et joue sur sa véritable valeur, il n'y aura pas photo. »

« Ils vont gagner »
Jean-Luc Sassus (PSG, 1992-1994, Lyon 1994-1997). « Un PSG sans Ibrahimovic, ce n'est vraiment plus le même PSG. Cela s'est vu récemment. Mais je vote quand même Paris, car les Parisiens ont encore de nombreux atouts. Ils vont gagner. Une équipe qui aligne Cavani, Thiago Motta ou Verratti au coup d'envoi, il n'y a pas mieux en France. J'ai peur que les Lyonnais paient pour l'élimination de mardi face à Chelsea. Evidemment, il faudra que les Parisiens ne gâchent pas leurs premières opportunités de marquer, car, sinon, le doute peut les reprendre. »

« Les Parisiens vont tout donner pour ce match car le titre est acquis »
Péguy Luyindula (Lyon 2001-2004, PSG 2007-2012). « Paris. Le PSG doit absolument gagner cette Coupe de la Ligue et il la veut. Les joueurs de cette équipe cherchent toujours à améliorer le palmarès, ils sont à la recherche d'un doublé et vont tout donner pour ce match, car le titre est acquis. En plus, Lyon a quelques problèmes d'effectif avec les forfaits de Grenier et de Gourcuff. »


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Cavani la joue tranquille

Au coeur d'une semaine capitale, Edinson Cavani n'a rien changé à ses habitudes. L'Uruguayen est toujours le dernier. Dernier à sortir du vestiaire après les matchs ou les entraînements. Dernier aussi à monter dans le bus du club comme mercredi après l'opération de la Fondation PSG à l'hôpital Necker. L'ancien Napolitain a été l'un des joueurs parisiens les plus prévenants pour les enfants malades.

Père d'un petit garçon qui vit en Uruguay avec sa mère dont il est divorcé, Cavani n'a pas compté son temps auprès de ces enfants en souffrance. Davantage encore que les cadeaux prévus par le club pour l'occasion, c'est la tendresse manifestée à chacun de ses gestes et son éclatant sourire qui ont marqué le personnel de l'établissement et ses partenaires. « Edi était vraiment heureux avec ces jeunes, il était très attentionné comme s'il avait toujours fait ça », raconte un témoin.

Cavani a diffusé ensuite sur son compte Twitter des photos à l'hôpital avec ce commentaire : « J'embrasse et j'envoie toute mon énergie à tous les enfants de Necker. » Logique pour un homme qui répète souvent : « La foi nous aide à comprendre que dans la vie, nous ne devons pas nous croire supérieurs à qui que ce soit, car nous sommes ni plus ni moins comme les autres. »

Ce soir, sur la pelouse de Stade de France, il devra pourtant se montrer supérieur aux autres pour porter le PSG vers le succès. Après ses dernières sorties ratées, le buteur de 27 ans est très attendu. Il doit enfin prendre la mesure du costume de remplaçant d'Ibrahimovic et être aussi efficace que le Suédois.

« En tant que capitaine du PSG, je vais faire en sorte de l'aider à retrouver la confiance. Si on gagne la finale, je suis sûr que le but viendra de lui », confie Thiago Silva. Malgré les critiques qui le visent depuis une dizaine de jours, Cavani ne semble pas perturbé. « Il ne s'est pas replié sur lui-même et il est toujours aussi joyeux », note un partenaire. Fidèle à lui-même visiblement.

En milieu de semaine, il est allé acheter sa viande chez son fournisseur argentin habituel. Jeudi matin, au camp des Loges, Cavani est apparu très concentré pendant les exercices offensifs concoctés par le staff technique. Il a terminé la séance, alors que ses partenaires rentraient au vestiaire, par quelques tours de terrains, seul.

L'après-midi, l'ex-goleador de Palerme a appris que la commission de discipline de la Ligue le convoquait le 7 mai après sa simulation devant le gardien lyonnais Anthony Lopes dimanche dernier à la 7e minute de Lyon - PSG (1-0). Cavani risque une suspension qui pourrait le priver, au moins, du dernier match de la saison.


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Les chiffres sont pour le PSG

Le Paris-SG et Lyon, qui vont se croiser ce samedi en Coupe de la Ligue (21h00), vont vivre leur 5e finale dans cette compétition. Le PSG est davantage habitué à gagner.

Paris, meilleur finaliste

Le Paris-SG et Lyon ont chacun déjà connu 4 finales. Le club de la capitale en a gagné 3 (contre Bastia en 1995, Bordeaux en 1998 et Lens en 2008), pour un seul échec. Mais quel échec puisqu'il s'agit du couac retentissant contre Gueugnon (0-2), alors en L2, en 2000. Lyon n'a pour l'heure remporté cette compétition à une seul reprise, c'était contre Monaco (2-1 a.p.) en 2001.

Paris devant Lyon

Ce samedi soir au Stade de France, les deux clubs vont s'affronter en Coupe de la Ligue pour la 6e fois. Le PSG compte 3 victoires pour 2 défaites et est celui qui a remporté le dernier succès. C'était à Gerland en octobre 2010 à Gerland en 8es de finale (2-1 a.p.).

Lyon a un sacré rythme

L'Olympique Lyonnais est le club français qui, toutes compétitions confondues, a disputé le plus grand nombre de matches depuis le début de saison. Cette finale de Coupe de la Ligue sera la 56e rencontre pour les joueurs de Rémi Garde qui comptent 27 victoires pour 15 défaites. Le PSG est le deuxième club le plus actif avec 49 matches à ce jour (36 victoires et seulement 5 défaites).

Blanc mieux que Garde

Laurent Blanc a déjà disputé 2 finales de Coupe de la Ligue, contrairement à son homologue lyonnais Rémi Garde, qui n'en compte qu'une seule. Le coach du PSG a hissé deux fois Bordeaux en finale et il compte un trophée (en 2009 conte Vannes, 4-0) pour une défaite (en 2010 contre l'OM, 1-3). Rémi Garde a emmené l'OL en finale en 2012 (revers 0-1 a.p. contre l'OM).


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Le PSG a digéré mais...

Après deux défaites contre Chelsea (0-2) et Lyon (0-1), le PSG doit prouver ce samedi conte l'OL en finale de la Coupe de la Ligue (21h00), qu'il a retrouvé ses esprits et son jeu. Même sans Ibra.

Paris a eu besoin de digérer

Les Parisiens l’ont tous reconnu : l’élimination en Ligue des champions face à Chelsea a fait très mal à une équipe qui croyait dur comme fer à la qualification pour le dernier carré. Il faut donc aller chercher ici l’explication de la défaite à Gerland (0-1), dimanche dernier. Cinq jours après ce couac, seulement le deuxième de la saison en Championnat, Laurent Blanc est toutefois rassuré. «On sent plus de mobilisation et de concentration. A travers les visages que je vois, on peut penser que c’est digérer. Il a fallu un peu de temps.» Blanc en attend désormais la confirmation ce samedi en finale.

Paris doit être meilleur à la récupération

Si le PSG impressionne dans toutes les lignes, son milieu de terrain est sans doute l’un des plus complets et redoutables d’Europe. Malgré ça, il n’a pas été à la hauteur dimanche à Gerland. Blanc l’a signalé ce vendredi. «A Lyon, nous n’avons pas subi une défaite tactique. Il y a eu des lacunes dans ce match. Lyon a su utiliser nos faiblesses, qui provenaient notamment de la récupération du ballon.» Si Paris a eu une importante possession, il a été «trop moyen» (dixit Blanc) dans son utilisation. «On a laissé Lyon développer du jeu», a-t-il regretté. A ne pas reproduire au Stade de France.

Paris a besoin d'un bon passeur

Il apparaît désormais évident que Paris avec ou sans Ibra n’est pas le même Paris. «Quand tu perds un joueur aussi important que lui, ça change la construction du jeu de ton équipe, sans parler de l’efficacité», a confirmé l’entraîneur parisien. Remplacer le Suédois n’est pas une mince affaire, même quand on a Cavani comme plan B. C’est tout l’équilibre de l’équipe qu’il faut repenser. «Tu peux compenser numériquement, mais la façon de jouer peut être différente. Avec Edi (Edinson Cavani), ce n’est pas la même chose.» On ne trouve pas Ibra comme Cavani. Pour cela, il faut «avoir de bons passeurs». «Car Lavezzi, Lucas et Cavani sont des joueurs de rupture et de profondeur. C’est bien, encore faut-il avoir de bons passeurs.» A Matuidi et Verratti de faire les bonnes passes.


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Paris et Lyon se promènent...

A quelques heures de la finale de Coupe de la Ligue, ce samedi soir au Stade de France (21h00), Lyonnais et Parisiens se sont offert une petite promenade, histoire d'évacuer le stress du match.


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Homer
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En France, Paris règne en maître

Grâce à Cavani, Paris décroche un trophée en attendant d'être sacré officiellement champion.

À voir Thiago Silva transmettre sa rage au public au crépuscule de la finale, puis à l'emmener dans la danse la coupe en mains, ce titre revêt une vraie signification pour ce PSG, assoiffé, affamé, voulant marquer l'histoire du club comme celle de la Ligue 1. La fête s'est achevée ce matin après quelques déhanchements vers la place d'Inéa à Paris (XVIe) lors d'une soirée privée.
Elle a commencé au coup de sifflet final.

« On a été très bons après le match, sourit Laurent Blanc, qui s'apprête à signer son deuxième doublé championnat - Coupe de la Ligue, après Bordeaux en 2009. Certains ont été très bons dans la joie, titulaires indiscutables. Une finale est un honneur. Il faut la gagner et on l'a gagnée. Difficilement, car Lyon a été très bon. »

Un dernier effort

Voilà le résumé une affaire d'abord vite réglée, mais que l'OL a cherché à étirer le plus possible, avec un coeur énorme et des qualités de combat intactes. Paris s'est remis à l'endroit le soir où il fallait et s'empare de sa première coupe nationale depuis 2010.

Il existe quatre titres nationaux à distribuer chaque saison et le PSG va en glaner trois. Par ordre croissant d'importance : le Trophée des champions, la Coupe de la Ligue et celui qui ornera bientôt la vitrine en haut, le championnat de France. Cette razzia confirme la construction passionnante et au bon rythme de ce PSG version Qatar. Ce matin, rien n'efface l'échec de Chelsea mais la saison parisienne vient de verser du bon côté, celui de la réussite, franche, incontestable. Et comme le PSG aura donné un plaisir certain, il restera une vraie trace dans l'histoire de la Ligue 1 avec cette équipe-là. « On a validé ce qu'on fait depuis le début de saison, se réjouit Blanc. On pourra toujours faire mieux mais on sera allés chercher des titres. Mais je sais qu'il faut briller sur la scène européenne car tout le monde est obnubilé par ça : les dirigeants, les joueurs, le staff et la presse. »

Reste maintenant un dernier effort. Pour aller chercher un nouveau titre de champion de France, le deuxième de suite. En trois ans, les actionnaires auront donc déjà tout gagné en France, sauf la Coupe de France, la plus difficile à conquérir. Malgré tout, et sans évidemment parler de malaise, il y a comme une banalisation des titres, dans le regard ou les mots de certains, au club comme en dehors. Il ne faudrait pas que l'obsession européenne du PSG l'empêche de goûter aux joies simples d'un doublé.

Lyon 1 - 2 Paris
Mi-temps : 0-2.
Spectateurs : 80 000.
Arbitre : M. Lannoy.
Buts. Lyon : Lacazette (56e).
PSG : Cavani (4e, 32e s.p.).
Avertissements. Lyon : Lopes (31e), Bisevac (72e). PSG : Verratti (18e).
Lyon : Lopes - Dabo (Briand, 54e), Bisevac, Umtiti, Bedimo (Koné, 90e + 1)- Tolisso, Gonalons (cap.), Mvuemba, Malbranque (Fekir, 68e) - Lacazette, Gomis. Entr. : Garde.
PSG : Douchez - Jallet, Alex, Thiago Silva (cap.), Maxwell - Verratti (Cabaye, 75e), Thiago Motta, Matuidi - Lucas (Ménez, 90e), Cavani, Lavezzi (Pastore, 75e). Entr. : Blanc.

LES BUTS
4e : Maxwell sollicite le une-deux côté gauche avec Lavezzi qui lui remet dans la surface d’une talonnade. Le Brésilien se présente face à Lopes et pique son ballon pour effacer le portier lyonnais. Cavani reprend pour pousser le ballon dans le but vide. 0-1.

32e : lancé par Thiago Silva, Lucas devance la sortie hasardeuse d’Anthony Lopes qui le heurte et provoque un penalty. Cavani s’en charge et choisit le côté gauche. Parti du bon côté, Lopes est trop juste. 0-2.

56e : sur une mauvaise relance parisienne, Lacazette hérite du ballon au milieu de terrain, réalise une longue percée en résistant aux retours de Jallet et d’Alex puis décoche un tir croisé aux 25 m qui trompe Douchez sur sa droite. 1-2.

LE FAIT DU MATCH
31e : sur l’action qui mène au penalty de Cavani, Lopes commet la faute en dehors de la surface. La décision de M. Lannoy d’accorder un penalty changera la physionomie du match. Simplement averti, Lopes aurait en revanche dû être expulsé après sa faute en position de dernier défenseur.


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La revanche de Cavani

Il ne faut jamais énerver un Matador surtout quand il pénètre dans une arène grandiose comme le Stade de France. Avant la rencontre, Edinson Cavani était presque devenu, aux yeux de certains, un problème pour le PSG. Son intérim au poste d'Ibrahimovic, depuis la blessure du Suédois le 2 avril, n'avait débouché que sur un festival de maladresses et de frustrations.

« Ne vous inquiétez pas pour Edi, il marquera plein de buts d'ici la fin de saison », avait assuré publiquement Laurent Blanc il y a une semaine. Cette prophétie n'a mis que quatre minuscules minutes à se réaliser. Maxwell, en puissance, pénètre dans la surface et, d'une balle piquée, efface Lopes. A l'affût, Cavani devance Bisevac et ouvre le score (0-1, 4e). Les poings serrés de joie, l'Uruguayen efface d'un coup quinze jours de flottement et de disette. Il n'avait plus marqué depuis PSG - Reims (3-0), le 5 avril dernier.

Signe d'un destin soudain plus souriant, une semaine plus tôt, quasiment à la même minute, et face au même gardien, il avait vu son coup de tête repoussé par le poteau ! Cavani, qui n'est pas féru de statistiques, ignore qu'à cet instant il a probablement fait le plus dur : lors des dix-neuf premières finales de Coupe de la Ligue, l'équipe qui a ouvert le score l'a emporté... quinze fois.

L'Uruguayen a offert l'entrée et le dessert

Le coeur soudain plus léger, Cavani pèse alors de tout son poids sur l'arrière-garde lyonnaise. Lancé par Verratti, il devance Umtiti mais son contrôle, un peu long, l'empêche d'aller battre Lopes (11e). Dans la foulée, profitant d'une mauvaise relance de Bisevac, il exécute une merveille de volée du gauche repoussée par les gants fermes de Lopes (13e). Venu ensuite calmer un début d'échauffourée entre Lyonnais et Parisiens, il s'énerve à son tour face à Malbranque qui le provoque d'un petit geste viril (16e). Rien de grave mais, on l'a déjà dit, il ne faut pas énerver Cavani. Car sa réponse, il l'offre sous la forme d'un doublé en transformant en force le penalty obtenu par Lucas (0-2, 32e).

Dans cette Coupe de la Ligue, Cavani aura donc offert l'entrée et le dessert : auparavant, il n'avait marqué, dans cette épreuve, que lors des débuts parisiens face à Saint-Etienne (2-1, a.p.) en huitième de finale. Et là aussi, il avait réussi le doublé. Après la pause, dans un match devenu plus crispant après le but de Lacazette (1-2, 56e), l'avant-centre parisien se consacre surtout à une tâche à laquelle il ne répugne jamais : tisser le premier rideau défensif en exerçant un pressing constant sur les défenseurs lyonnais. Un travail moins brillant que ses buts mais, là aussi, tout aussi indispensable au succès parisien.


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Laurent Blanc : « Je ne vois pas plus loin »

Une nouvelle fois, il a éludé au moment d'évoquer son avenir : « Le football est un sport collectif. Je ne raisonne qu'en termes de collectif, a-t-il dit après la finale gagnée. Chacun a un intérêt personnel dans la victoire mais je raisonne collectif. Je suis heureux pour les dirigeants, les joueurs, le staff, les supporteurs, les amoureux du PSG.
Je ne vois pas plus loin. Je suis heureux car on réalise une très bonne saison. Avant le match, on aurait dit que c'est Lyon qui réalise une très grande saison. »

Il fait mieux qu'Ancelotti

Voilà pour son cas personnel, lui qui a serré les poings à chaque but parisien et a quitté la pelouse avec un drapeau du PSG dans les bras. Mais Blanc a gagné plus qu'une Coupe de la Ligue hier soir. Avec ce succès et l'acquisition toute proche du titre -- peut-être même dès mercredi prochain avec la réception d'Evian --, Laurent Blanc a validé sa prolongation de contrat. Le champion du monde 1998 voulait gagner la Coupe de la Ligue, la deuxième de sa carrière de coach après celle glanée en 2009 avec Bordeaux, avant de prolonger son bail d'un an, soit jusqu'en 2016. C'est en tout cas ce qu'il a répété à ses proches ces derniers jours. Blanc souhaitait atteindre les objectifs de la direction : un doublé coupe-championnat. C'est chose faite et on imagine mal désormais qu'il ne soit pas l'entraîneur du PSG la saison suivante.

Même s'il est doté d'un effectif de très grande qualité, Laurent Blanc, avec son staff, est parvenu à faire pratiquer un football plaisant et spectaculaire à son équipe conformément au souhait de ses patrons. Le champion du monde fait donc mieux que son illustre prédécesseur sur le banc parisien, Carlo Ancelotti, même s'il profite du travail considérable effectué par l'Italien.

L'annonce officielle de la prolongation de Blanc, assortie d'une sensible revalorisation salariale puisque, dans son entourage, on évoque une rémunération mensuelle d'environ 500 000 EUR. brut, devrait avoir lieu cette semaine si l'on en croit des sources internes au PSG.


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Matuidi : « On dédie cette victoire à Ibra »

Arrivé devant les médias à minuit trente à cause d'un long contrôle anti-dopage, le milieu parisien savoure pleinement la victoire.

Quel sentiment domine après ce succès ?

Blaise Matuidi. Nous sommes heureux bien sûr. Les gens avaient beaucoup trop parlé du PSG cette semaine. Et les grandes équipes répondent dans ce cas-là. C'est ce que nous avons fait. Pour un ou deux matchs ratés, il y a quand même eu des personnes qui voulaient tout jeter. En championnat, on a 79 points, ce qui n'était pas arrivé depuis très longtemps. On va dire que c'est normal au regard des investissements financiers. Mais c'est faux. Il n'y a pas de match facile. Cela s'est encore vu contre Lyon. Je rappelle qu'en début de saison, l'objectif était de remporter deux titres. Avec le championnat, cela fera une très bonne saison. Si vous ne voulez pas le dire, nous on va s'en charger.

Rassurez-nous, il y a quand même beaucoup de joie dans le vestiaire parisien ?

Oui. Enormement. Nous sommes heureux. Vraiment. On est fiers pour tous ceux qui aiment le PSG. Maintenant, on va tous faire la fête avant de penser à se remobiliser pour la suite du championnat. Il y a quand même un titre à aller chercher.

L'ouverture rapide du score vous a-t-elle facilité la tâche ?

Bien sûr. Cela nous a permis de maîtriser notre sujet. Malgré une petite frayeur en seconde période, je pense que la victoire est méritée. On dédie cette victoire à Ibra qui a perdu son frère récemment. C'est pour cela qu'il n'était pas présent au Stade de France. Mais on pense tous très fort à lui.

Etes-vous aussi content pour le doublé de Cavani ?

Personne n'a jamais douté d'Edinson chez nous. Personne.


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Le soulagement des supporteurs

Ils repartent un peu plus légers, ravis du premier doublé coupe-championnat qui se profile pour le PSG. Certains de ces supporteurs parisiens étaient arrivés sceptiques -- ou prudents -- au Players Bar spécialisé dans la retransmission d'événements sportifs dans le IIe arrondissement. « Je suis content que Paris ait gagné, mais il me reste un petit goût amer dans la bouche. La déception de ne pas poursuivre le chemin en Ligue des champions y fait beaucoup. Mais c'est aussi l'erreur d'arbitrage sur le penalty qui m'énerve, retient Thierry. A ce niveau, ce n'est pas normal. Après, il ne faut pas s'étonner que la France ne puisse pas envoyer d'arbitres au Mondial. »

Une soirée pas si tranquille

Assis juste à côté de lui pendant la rencontre, Ahmed, porteur d'un maillot de Paris floqué « Titi », s'est extasié devant la prestation d'Edinson Cavani, le double buteur. « Il a repris confiance, c'est très bon pour Paris. En tant que supporteur, on lui en demandait beaucoup. La présence d'Ibrahimovic à ses côtés devait le gêner, être un poids au niveau mental. En tout cas, c'est de très bon augure pour la fin du championnat. »

La soirée n'a pas été de toute tranquillité pour les fans du PSG, la faute à Lacazette qui a instauré un petit doute en réduisant le score. Les 30 écrans disséminés dans le bar ont alors attiré tous les regards. Au coup de sifflet final, la plupart des 300 personnes ont quitté l'établissement. D'autres ont opté pour une tournée supplémentaire. A la santé du PSG, en attendant de remettre ça bientôt pour fêter le titre de champion...

« C'est tout de même une bonne saison avec ce doublé qui se profile à l'horizon. Et l'année prochaine, j'espère que ce sera encore mieux. J'y crois, comme je crois en Laurent Blanc à la tête de cette équipe », assure Thibault, qui espère déjà « une ou deux stars de plus » au prochain mercato.


Et le petit sujet sur Daniel Lauclair, roi du Tweet Game hier soir.
http://www.leparisien.fr/sports/sarkozy-va...014-3781259.php

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Le PSG débute les festivités

A défaut de s'être hissé dans le dernier carré de la Ligue des champions, et avant un imminent deuxième sacre de rang en L1, le PSG a remporté la première coupe nationale de l'ère QSI en battant Lyon (2-1) grâce à un doublé de Cavani en première période.

Faute de grives, on mange des merles, dit le proverbe. Dans le cas du PSG, le merle a pris l’apparence d’une Coupe de la Ligue. Une dizaine de jours après son élimination face à Chelsea (3-1, 0-2) en Ligue des champions, le club de la capitale s’est adjugé ce trophée pour la quatrième fois de son histoire, samedi soir, aux dépens de Lyon (2-1), devenant ainsi le seul recordman de l’épreuve. Dans un climat tendu depuis la claque reçue à Stamford Bridge - et que le revers (0-1) concédé à Gerland en Championnat le week-end dernier n’a pas arrangé -, les joueurs de Laurent Blanc ont également redonné un peu de crédit à leur entraîneur. Alors qu’un certain flou entoure toujours son avenir, le technicien pourra s’enorgueillir d’avoir fait mieux que son prédécesseur Carlo Ancelotti. Même si le titre de champion de France n’est pas mathématiquement acquis, on voit mal ce qui pourrait empêcher le PSG de réaliser le premier doublé Championnat-Coupe de la Ligue de son histoire.
Le contact litigieux à l'origine du penalty du PSG semble avoir eu lieu à l'extérieur de la surface La réduction du score de Lacazette (56e) et la manière dont le PSG a subi par la suite en attestent : le club de la capitale n’a toutefois pas maîtrisé sa finale aussi bien que sa première période le suggérait. Cible des critiques depuis la blessure d’Ibrahimovic - et par ricochet depuis son repositionnement en pointe -, Edinson Cavani n’a eu besoin que de trois minutes pour retrouver l’efficacité qui semblait l’avoir abandonné ces dernières semaines. Suite à un très bon travail de Maxwell, l’international uruguayen a devancé la sortie de Lopes et inscrit le but qu’il avait manqué quasiment au même moment une semaine plus tôt à Gerland. Sur sa lancée, l’ancien Napolitain a profité d’un penalty pour doubler la mise juste après la demi-heure de jeu (32e). Problème : à l’origine de cette sentence, le contact litigieux entre Lucas et Lopes semblait avoir eu lieu à l’extérieur de la surface.

Paris a sanctionné le manque d'audace des Lyonnais

Les deux buts du PSG ont sanctionné le manque d’audace et d’imagination des Lyonnais. A l’exception de deux occasions pour Gomis en début de match (6e, 10e), l’OL n’est pas parvenu à sortir du plan de jeu que lui avait certainement imposé Rémi Garde. Comprendre : une grosse discipline tactique pour profiter du moindre contre. Lyon n’en a pas eu, et il a par conséquent fallu attendre une relance manquée de Thiago Silva et un effort solitaire de Lacazette (qui a résisté au retour d’Alex) pour relancer le suspense. Recroquevillés dans leur camp, les Parisiens ont peut-être repensé à ce moment-là au but du 3-0 manqué par Cavani à la 36e. Ils ont également tremblé lorsque Fakir s’est infiltré dans leur surface avant d’échouer dans le petit filet de Douchez (79e). S’ils ont mieux fini que les Parisiens - qui auraient toutefois pu refaire le break par Ménez (90e+ 3) -, les Lyonnais venaient de laisser passer leurs chances. Pour la quatrième fois en cinq finales, l’OL a laissé la Coupe de la Ligue lui échapper.


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Blanc : «Il fallait gagner»

«C'est bien de voir des expressions joyeuses alors que les visages étaient plus tristes la semaine dernière» a déclaré Laurent Blanc, l'entraîneur du PSG, après la victoire (2-1) contre l'OL en finale de la Coupe de la Ligue.

Laurent Blanc (entraîneur du Paris-SG) : «Une finale c’est un honneur de la jouer au Stade de France mais il faut la gagner et on l’a fait. Cela a été difficile car Lyon a fait un bon match, surtout en deuxième période. J’avais dit aux joueurs qu’ils faisaient une très bonne saison mais qu’il fallait la couronner d’un titre. Il nous reste encore cinq matches en Championnat pour en accrocher un deuxième. La victoire vient aussi après une semaine difficile. C’est bien de voir des expressions joyeuses alors que les visages étaient plus tristes la semaine dernière.»

Sur la prestation de Cavani :

«Edinson est un buteur avec toutes les périodes difficiles que cela peut comporter. Comment pouvait- on douter qu’il ne puisse plus marquer de but ? Il fallait être patient et il l'a démontré de la meilleure des manières.»

Sur les Lyonnais :

«Ils doivent être déçus car ils ont fait une très bonne deuxième période. De là où je suis je vois une faute (sur le penalty). Je ne vais pas rentrer dans une polémique ce soir. Je pense que jusqu’à la 53e minute, on avait fait un match correct. Ensuite, les Lyonnais ont cru en leurs chances mais notre victoire n’est pas imméritée.»

Sa situation personnelle :

«Le foot est un sport collectif. Je ne raisonne qu’en termes collectifs et ce soir c’est encore le cas. Ma joie c’est pour le club, les dirigeants, le staff et les supporters.»


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Aulas : «On est maltraité»

Après la défaite de Lyon contre le PSG (2-1) en finale de la Coupe de la Ligue, Jean-Michel Aulas a critiqué l'arbitrage de M. Lannoy, et notamment sa décision d'accorder un penalty à Lucas.

A chaud, Jean-Michel n’était pas parvenu à contenir son courroux. «Comment peut-on se tromper toujours contre nous ?, s’était emporté le dirigeant sur son compte Twitter. Penalty inexistant dans la surface !» A froid, quelques minutes après le terme de la finale de la Coupe de la Ligue perdue face au PSG (2-1), le président de l’OL ne décolérait pas contre la décision de M. Lannoy d’accorder un penalty pour une sortie hasardeuse de Lopes devant Lucas. «J’ai revu les images, a indiqué le dirigeant. Non seulement la faute est commise à deux mètres de la surface, mais c’est Anthony (Lopes) qui est percuté a posteriori après que le joueur (Lucas) ait perdu le ballon. On est dans une hérésie absolument incroyable. Je l’ai dit à M. Lannoy dans la tribune officielle.»

A force, Aulas commence «à se poser des questions». Il faut dire que ce n’est pas la première fois que l’OL se sent «lésé» par le corps arbitral. «Il y a eu Lille, Monaco, Saint-Etienne et maintenant Paris, a-t-il rappelé. On a l’impression d’être maltraité». Face au LOSC, une main dans sa surface de Souaré n’avait pas été signalée. Contre l’ASM, les trois buts du club de la Principauté avaient été entachés de trois positions de hors-jeu de Berbatov, tandis que face aux Verts, les Lyonnais avaient été privés d’un penalty pour une main de Bayal Sall. «Ce qui me gêne, c’est lorsque les erreurs sont toujours dans le même sens, a repris le dirigeant. Quand la déception est à la fois sportive et humaine, elle peut causer plus de mal qu’il n’y paraît».

«Quand les efforts sont remis en cause par l'arbitrage, ça peut poser un problème mental»

Actuellement cinquième de L1, l’OL est pour l’instant virtuellement européen*. Mais Aulas s’inquiète de l’impact que pourrait avoir cette accumulation d’erreurs sur la fin de saison lyonnaise. «Quand les efforts sont remis en cause par l’arbitrage, ça peut poser un problème mental», a-t-il insisté. A l’entendre, elle pourrait même avoir une conséquence sur la décision de Rémi Garde de prolonger ou non son contrat. «L’injustice peut amener des gens équilibrés à avoir des réserves», a-t-il suggéré. Aulas a prévu de faire le point avec son entraîneur après les deux prochains matches de Championnat. Avec l’espoir de le convaincre de rester. «Mais dans la vie, on ne sait jamais. Parfois, on pense avoir les évènements en main et une décision arbitrale vient compromettre ce qui est bien engagé». Mais de reconnaître tout de même au sujet de la décision de son entraîneur : «Là, ça ne sera pas une décision d’arbitrage».


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Matuidi : «Une réponse à ceux qui ont parlé...»

Heureux du sacre du PSG en finale de la Coupe de la Ligue aux dépens de Lyon (2-1), samedi soir, Blaise Matuidi a estimé que son équipe avait répondu «à toutes les personnes qui jettent tout après un match».

«Blaise Matuidi, quel sentiment prédomine après cette victoire en finale contre Lyon ? Le soulagement ?

On est content, satisfait. Vous avez beaucoup parlé cette semaine, mais voilà, les grandes équipes répondent présent, c’est ce que nous avons fait. On a répondu à toutes les personnes qui jettent tout après un match. Pour l’instant, on fait une très bonne saison. On a 79 points en Championnat, peu d’équipes dans l’histoire de la L1 ont réussi à atteindre ce total à six journées de la fin. Alors oui, on va dire que Paris a beaucoup investi, que c’est normal. Mais les matches, il faut les jouer, il n’y a pas de match facile, vous l’avez vu ce soir. On s’est battu tout au long de la saison. Ce soir, on est vraiment heureux d’avoir gagné cette Coupe. C’était l’objectif en début de saison d’avoir deux titres. Le Championnat est proche, on va aller le chercher et ça fera une très bonne saison du PSG. Si vous ne voulez pas le dire, nous on le dit et on vous le dit.

«Il reste deux dernières marches pour faire une grande saison. On va les franchir»

Plus que la satisfaction, vous semblez animés par un sentiment de revanche. Revanche contre qui ?


Contre nous-mêmes déjà. En Championnat, on était passé à côté face à Lyon. On avait encore en tête le match de Chelsea. Inconsciemment, on n’avait pas fait ce qu’il fallait. La meilleure des réponses, il fallait l’apporter ce soir.

Rassurez-nous, il y a de la joie quand même ?

Ah oui, énormément. On est heureux et fier pour tous ceux qui aiment le PSG. Mais je pense que ceux qui ont parlé, ils ont parlé avec le cœur, donc ce sont aussi des gens qui aiment le club. Ce soir, on est tous contents, on va faire la fête, mais on va aussi vite se remobiliser parce qu’il y a Evian mercredi. Il reste deux dernières marches pour faire une grande saison. On va les franchir.

«La Ligue des champions, ça sera pour l'année prochaine.»

Pour en revenir à cette finale face à Lyon, vous n’avez pas eu le temps de gamberger, si ?


C’était important de marquer vite. Dans l’ensemble, on a eu la maîtrise, on s’est procuré des occasions, on a mis des buts. C’est vrai qu’on s’est fait une petite frayeur, mais ça fait partie du foot. En face, il y avait une bonne équipe. Ce soir, il faut aussi dédier cette victoire à Ibra qui a perdu son frère. A cause de ça, il n’a pas pu être à nos côtés alors qu’il aurait voulu nous soutenir. On lui dédie cette victoire.

Une pensée pour Ibra, une pensée également pour Edinson Cavani, qui a été beaucoup critiqué ?

On n’a jamais douté de lui. C’est un grand attaquant, il a répondu présent aujourd’hui dans une finale de Coupe. Voilà, on est content d’avoir un buteur comme lui, tout simplement.

L’élimination face à Chelsea est-elle désormais digérée ?

Elle est oubliée et digérée. D’autres grandes équipes se sont fait sortir aussi, c’est la Ligue des champions… En début d’année, on vous avait dit que ce serait difficile. On a tourné la page. La Ligue des champions, ça sera pour l’année prochaine.»


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Gonalons : «Qu'ils se posent des vraies questions»

S'il estime que le PSG a mérité sa victoire en finale en Coupe de la Ligue (2-1), Maxime Gonalons est resté sur la même longueur d'onde que Jean-Michel Aulas et Rémi Garde : il a regretté la décision de M. Lannoy d'accorder un penalty à Lucas pour une sortie hasardeuse de Lopes.

«A un moment donné, la roue va tourner, c’est obligé». Après Lille, Monaco et Saint-Etienne, Maxime Gonalons et les Lyonnais se sont de nouveau sentis floués face au PSG (1-2) samedi soir en finale de la Coupe de la Ligue. L’objet de leur colère : le penalty accordé par M. Lannoy à Lucas pour un contact litigieux avec Anthony Lopes, contact qui semblait de toute façon avoir eu lieu en dehors de la surface de réparation. «Il y a une grosse incompréhension, souligne Gonalons. On a revu les images, la faute n’existe presque pas. Voilà, l’arbitre en a une nouvelle fois décidé ainsi».

«On essaye de rester le plus sereins possible, mais...»

A force d’être victimes d’erreurs, Gonalons reconnaît une certaine difficulté à se contenir. «Ce n’est pas évident. En Championnat, ça nous a déjà coûté des points très importants, rappelle-t-il. A un moment donné, il faut qu’ils (les arbitres) se posent des questions eux aussi. Nous, on essaye de rester le plus sereins possible parce qu’on ne peut pas non plus faire n’importe quoi sur un terrain, mais il faut qu’il se posent de vraies questions». A l’image de Jean-Michel Aulas qui avait félicité le PSG pour sa victoire, l’international français estime toutefois que le succès du PSG est «mérité».

«Un peu timorés en première période»

«On savait que ce serait compliqué, a-t-il confié. On venait de les battre en Championnat, ils avaient une revanche à prendre sur eux-mêmes. Malgré tout, on s’est donné les moyens. On a été un peu timoré en première période, mais après, on leur a posé plus de problèmes. On aurait même pu arracher l’égalisation, mais ils sont costauds et ont de l’expérience». Désormais, l’OL va se tourner sur le Championnat où il espère conserver sa cinquième place qualificative pour la Ligue Europa. «Et même essayer d’aller chercher la 4e, précise Gonalons. Saint-Etienne a perdu des points (contre Rennes, 0-0, vendredi), on a encore une opportunité pour revenir.» A défaut de soulever un trophée, Lyon «veut bien finir le Championnat», a-t-il conclu.


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Homer
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4E SACRE RECORD DU PARIS SG

Au terme d’une 20e Finale de grande qualité, le Paris SG a dominé l’OL (2-1) et remporté sa 4e Coupe de la Ligue. Les Parisiens sont en course pour un doublé Coupe-Championnat.

A l'occasion de sa 5e présence en finale de la Coupe de la Ligue, le Paris SG a décroché son 4e titre dans la compétition, un record, et un deuxième titre cette saison après le Trophée des Champions. Pour sa 20e Finale, la Coupe de la Ligue s’offrait en guise d’apothéose dans un Stade de France plein et bruyant un choc entre deux spécialistes de la compétition, le Paris SG (triple vainqueur en 1995, 1998 et 2008) et l’Olympique Lyonnais (vainqueur en 2001).

Battus la semaine dernière en Ligue 1 par les Lyonnais (0-1), les Parisiens mettaient la pression sur la cage d’Anthony Lopes, dès l’entame du match. A la 4e minute, Maxwell débordait côté gauche avant de repiquer vers le centre. Le Brésilien évitait la sortie du portier lyonnais d’un petit ballon piqué que reprenait Cavani aux 6m (1-0, 4e). Les Gones répliquaient dans la minute par Gomis qui profitait d’un bon travail de Lacazette dans la surface. Mais la reprise de l’ancien Stéphanois ne faisait que raser le poteau de Douchez (5e). Le PSG jouait à son rythme, et Cavani, en confiance après son but, tentait une superbe reprise de volée à 20m que boxait Lopes (13e). L’OL montrait des signes de fébrilité que le PSG allait exploiter. Alors qu’Alex se voyait refuser un but (15e), les Parisiens bénéficiaient d’un pénalty suite à une faute de Lopes sur Lucas. Cavani signait un doublé en transformant sa tentative (2-0, 33e). L’Uruguayen manquait de peu le triplé avant la pause avec une frappe hors cadre, consécutive à un joli déboulé de Lucas (36e).

A la reprise, l’OL tentait de fissurer le bloc parisien en se montrant plus incisif. Bien en place, les joueurs de Laurent Blanc contenaient les offensives lyonnaises mais un raid plein axe de Lacazette déchirait la défense parisienne. Le jeune international français concluait son action par une frappe croisée parfaite dans le petit filet de Douchez (2-1, 56e). Le PSG, moins fringant, ne répondait que par une tête d’Alex qui passait à gauche du poteau de Lopes (72e). Les joueurs de Remi Garde tentaient de faire le forcing en fin de match, mais Fekir bien servi par Lacazette ne parvenait à redresser son ballon (78e). Au terme d’un match d’une grande intensité, le Paris Saint-Germain remporte la 4e Coupe de la Ligue de son histoire et devient le recordman de l’épreuve, alors qu'Edinson Cavani a remporté le trophée d'homme du match.


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CAVANI, UN DOUBLÉ RÉCOMPENSÉ

Auteur du premier doublé en finale de Coupe de la Ligue depuis Ludovic Giuly en 2003 avec l’ASM, Edinson Cavani (Paris SG) a été élu homme du match par les journalistes. L’attaquant uruguayen avait déjà réussi un doublé dans cette édition, face à l’AS Saint-Etienne en 8es de finale (2-1 a.p.). Le double buteur parisien a reçu son trophée des mains d’Olivier Berthe, président des Restos du Cœur.

Au classement des buteurs, Edinson Cavani (Paris SG) termine la compétition à la première place à la suite de la finale avec 4 buts.


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Menace sur le futur mercato parisien

Le fair-play financier, imposé à tous les clubs européens par l'UEFA, pourrait contraindre Paris à limiter son recrutement cet été.

C'est la grande inconnue de cette fin de saison pour le PSG. Si le titre de champion de France lui est dévolu, la décision de l'UEFA relative au fair-play financier dessine un horizon plus incertain. Cette donnée essentielle pourrait fortement conditionner son prochain mercato. L'Instance de contrôle financier des clubs (ICFC) doit publier début mai la liste des clubs qui seront épargnés, mais également ceux qui doivent être référés à la chambre de jugement pour sanction.
Et il semble bien que le club parisien ne coupera pas à cette nouvelle étape et à la menace d'une condamnation qui sera connue à la mi-juin. Pour sanctionner les clubs en infraction, l'UEFA a prévu toute une série de mesures plus ou moins coercitives, allant de la mise en garde à l'exclusion d'une compétition ou au retrait d'un titre.

Celle qui pourrait viser le PSG n'aurait rien de symbolique. Selon nos informations, l'ICFC a réfléchi ces dernières semaines à condamner le club parisien à la « restriction du nombre de joueurs qu'un club peut inscrire pour participer aux compétitions de l'UEFA, y compris la limitation financière des coûts globaux des prestations en faveur du personnel pour les joueurs inscrits sur la liste A aux fins des compétitions de l'UEFA. »

Les recrues pourraient ne pas disputer la Ligue des champions

Dans ce cas particulier, le PSG devrait composer avec une limitation de la masse salariale des joueurs autorisés à disputer la Ligue des champions. Ce qui reviendrait à opérer des choix parmi les gros salaires en cas de limitation importante. Rien n'est inscrit dans le marbre, mais cette simple réflexion -- qui peut aussi évoluer vers une interdiction faite au PSG d'inscrire ses recrues en Ligue des champions -- témoigne des réserves qu'entretiennent les juges de l'UEFA à l'égard du contrat QTA (voir nos éditions du 14 mars). Ce contrat d'image à 200 M€ par an pourrait être revu à la baisse comme le prévoient les règlements de l'UEFA lorsque le propriétaire d'un club (en l'occurrence le Qatar) a des liens avec la société contractante (en l'espèce, l'office de tourisme du Qatar). Les membres du panel indépendant adaptent alors le résultat en fonction des prix du marché. Plombé par cette dépréciation, le PSG dépasserait alors la limite des 45 M€ de pertes prévues pour les saisons 2013-2014 et 2014-2015 et se trouverait gêné aux entournures au moment d'entamer son marché d'été.

Difficile d'attirer un « top player » comme le prévoient les responsables parisiens, quand on n'est pas certain de pouvoir l'aligner en Ligue des champions. Paris, qui rêve toujours de recruter Eden Hazard ou Paul Pogba, aura toujours la possibilité de saisir le TAS (Tribunal arbitral du sport) en cas de sanction, voire même de saisir les tribunaux civils. Mais dans ce scénario du pire, la perte de temps pourrait s'avérer préjudiciable au moment où la campagne de recrutement bat son plein.


leparisien.fr
Homer
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Zlatan : « J'espère être bientôt prêt »

Dix jours après son départ précipité pour la Suède à la suite du décès de son demi-frère Sapko, 40 ans, Zlatan Ibrahimovic a effectué son retour au camp des Loges hier matin. Arrivé au volant de sa Volvo noire un peu avant 10 heures, le Suédois a d'abord repris contact avec ses coéquipiers et le staff technique.
Il est ensuite resté aux soins en compagnie des titulaires de la finale de la Coupe de la Ligue. Victime d'une lésion musculaire à la cuisse droite le 2 avril, l'attaquant parisien doit poursuivre dans les prochains jours son programme de remise en forme.

Lors de son séjour suédois à Malmö, Zlatan a travaillé efficacement sous les ordres de Richard Dahan, son physiothérapeute personnel. Mais rien ne permet d'affirmer aujourd'hui, trois semaines après sa blessure, que l'actuel meilleur buteur (25 réalisations) et meilleur passeur du championnat (11 passes) effectuera bien son retour sur les terrains de Ligue 1 avant la fin de la saison même si, dimanche, sur son application, la star a tenu à rassurer ses supporteurs : « Lentement mais sûrement sur le chemin de la guérison, j'espère être bientôt prêt à rejouer. » Une fois le titre de champion de France acquis, seule sa volonté d'améliorer ses statistiques pourrait motiver un retour anticipé à la compétition. Cela pourrait lui permettre de se rapprocher de la barre des 30 buts marqués l'an passé.


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Le car du PSG flashé à Argenteuil

Quelques heures avant la finale de la Coupe de la Ligue, finalement remportée face à l'Olympique lyonnais (2-1), samedi soir, le car des joueurs du PSG quitte Enghien-les-Bains (Val-d'Oise) où ils étaient au vert avant le match, direction le Stade de France, à Saint-Denis, sous escorte policière.

Au niveau de la cité Joliot-Curie, à Argenteuil, le car passe... au rouge. C'est en tout cas ce que laisse penser le crépitement du flash situé au feu et immortalisé sur une vidéo visible sur le réseau social Facebook, sur la page « 95- Val-d'Oise ». Le club recevra-t-il l'amende ?


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Ibra de retour

Après avoir passé douze jours en Suède à la suite du décès de son frère aîné, l'attaquant du PSG Zlatan Ibrahimovic a effectué son retour au Camp des Loges lundi. Blessé à la cuisse droite contre Chelsea (3-1), Ibra est resté aux soins. Il reste d'ailleurs, à la veille du match en retard contre l'Evian-TG, le seul joueur parisien à l'infirmerie.


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Thiago Motta : Garde s'excuse

L'insulte de Rémi Garde, prononcée samedi soir lors de la finale de la Coupe de la Ligue à l'encontre de Thiago Motta, a été captée par les micros et a été retranscrite ce mardi dans notre quotidien. L'entraîneur lyonnais a profité de la conférence de presse en marge du déplacement, mercredi, à Toulouse, pour présenter ses excuses au milieu de terrain parisien. «Ce sont des paroles que je n'aurais jamais dû prononcer, elles sont inexcusables. Je n'ai pas de circonstances atténuantes et cela ne me ressemble pas mais cela a été prononcé donc cela mérite des excuses.»


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Homer
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Blanc, Thiago Silva et le Mondial

Avant PSG-Evian, mercredi (18h30), Laurent Blanc a reconnu que Thiago Silva avait peut-être inconsciemment la tête au Mondial. «Mais même s'il est en moins bonne condition, avec lui, le PSG est plus serein», a-t-il souligné.

Bien qu’il s’en soit défendu la veille, la prestation de Thiago Silva en finale de la Coupe de la Ligue n’a pas éteint les doutes sur ses préoccupations premières. Moins performant qu’à l’accoutumée, le défenseur brésilien du PSG semble déjà avoir un peu la tête au Mondial, ce que Laurent Blanc n’a pas contesté.

«Dans l'inconscient du joueur, ce n'est pas qu'il lève le pied, mais il fait attention à beaucoup de choses».

«On attend tellement l’excellence de lui que lorsqu’il est moins bien, on se demande ce qui lui arrive, a d’abord exposé le technicien. Il a eu une période délicate, mais qui peut aussi s’expliquer par le fait qu’il n’ait pas été épargné par les blessures. Quand on est sûr d’aller au Mondial, qu’on est capitaine du Brésil, toutes ces blessures font qu’on a un tantinet peur de manquer la Coupe du monde (…) Dans l’inconscient du joueur, ce n’est pas qu’il lève le pied, mais il fait attention à beaucoup de choses et paradoxalement, c’est là que les blessures s’enchaînent. Il se dit sûrement : "pourvu que le Championnat finisse vite pour que je puisse me préparer". Mais il n’est pas le seul. Tous les joueurs en partance dans deux mois font attention».

S’il reconnaît que la deuxième partie de saison de Thiago Silva n’a «pas été optimale» - «parce qu’il n’était pas dans les meilleures conditions», a-t-il insisté -, Blanc considère malgré tout son joueur comme indispensable. «Il reste une pièce très importante. Avec lui, le PSG est plus serein. Il fait partie, comme Ibra, des leaders de l’équipe. Et ça, même s’il est en moins bonne condition».


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Blanc optimiste pour Ibra

A la veille de la réception d’Evian en match en retard de la 34e journée, Laurent Blanc s’est montré plutôt optimiste concernant la possibilité de voir Zlatan Ibrahimovic refouler une pelouse de L1 avant la fin de la saison. «C’est notre objectif, a souligné le technicien. Il est réalisable, on a de bons signes, mais il faut attendre l’évolution (de sa blessure). Il y a encore une période de réathlétisation, il ne faudra pas faire n’importe quoi parce qu’il y a un risque de rechute. On en saura plus en fin de semaine, mais je crois qu’il sera capable (de rejouer)». Ibrahimovic avait été victime d’une lésion à une cuisse lors du quart de finale aller de Ligue des champions face à Chelsea (3-1). Contraint de rentrer en Suède suite au décès de son frère, il a effectué son retour au Camp des Loges lundi matin.


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Blanc «attentif» au fair-play financier

Alors que le PSG se trouve dans le viseur de l’UEFA - qui s’interroge sur le montant inédit du contrat passé avec Qatar Tourism Auhority (200 millions d'euros par an) dans le cadre du fair-play financier -, Laurent Blanc a reconnu mardi après-midi être «attentif» aux menaces qui planent au-dessus du club de la capitale. «Le contraire serait anormal», a-t-il souligné. Le technicien a, en revanche, assuré que ce dossier n’influerait pas sur sa décision de prolonger (ou non) son contrat.


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Blanc veut garder Rabiot «au moins sous-contrat»

Apparu à 22 reprises en L1 cette saison (9 titularisations), Adrien Rabiot a vu son temps de jeu diminuer suite à l’arrivée de Yohan Cabaye l’hiver dernier. Au point d’envisager de quitter le club l’été prochain ? «Vous savez l’estime que j’ai pour ce garçon, a souligné Laurent Blanc. Il est jeune, il a un gros potentiel, il a prouvé en début de saison qu’il pouvait espérer plus de temps de jeu. Malheureusement, il s’est blessé et il y a eu le recrutement de Yohan qui était nécessaire. Il est impatient de jouer, on peut le comprendre et j’y suis attentif, mais il ne faut pas qu’il oublie qu’il appartient à un grand club. Il faut qu’il soit patient. Je sais que c’est plus facile à dire qu’à faire… J’espère qu’il va rester au PSG, au moins sous-contrat». Sous-entendu : un prêt n’est pas inenvisageable.


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Plus de concurrence : Blanc d'accord avec Motta

Dans un entretien accordé à France Football, mardi, Thiago Motta a pointé la nécessité pour le PSG de se renforcer l’été prochain. «Il faut plus de concurrence», avait clamé l’international italien rejoint par son entraîneur Laurent Blanc. «C’est un étranger qui le dit parce que lui sait ce qu’est la concurrence, a souligné le technicien. Quand on est dans un grand club, il ne faut pas avoir peur de la concurrence. Ça, c’est pour les faibles. Ça ne m’étonne pas d’entendre ça de sa part».


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Sans Ibra ni Motta

Comme prévu, Zlatan Ibrahimovic (qui se remet d'une blessure à la cuisse droite) et Thiago Motta (suspendu) manquent à l'appel pour le match que jouera le PSG contre Evian-TG mercredi soir (18h30).

Le groupe du PSG

Sirigu, Douchez Digne, Maxwell, Jallet, Van Der Wiel, T.Silva, Alex, Marquinhos, Camara - Cabaye, Verratti, Matuidi, Pastore, Rabiot, Menez - Cavani, Lavezzi, Lucas


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Varino
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Des destins à clarifier

Si le PSG prône une stabilité de son effectif, la saison qui s’achève a semé des interrogations autour de quelques joueurs. Une fois le titre acquis, Paris devra se pencher sur ces dossiers.


[...] père ajouter un crack, Lionel Messi (FC Barcelone) dans le meilleur des cas, ou un Eden Hazard (Chelsea) ciblé depuis trois ans. Cette volonté de stabilité s’étend jusqu’à la prolongation de contrat imminente d’Alex (31 ans) et à celle, probable, de Zoumana Camara (35 ans), deux défenseurs centraux en fin de bail.

Dans les deux sens, départs éventuels comme arrivées rêvées, la marge de manoeuvre du Paris-SG sera conditionnée par le fairplay financier alors que l’instance de contrôle financier des clubs mise en place par l’Union des associations européennes de football (UEFA) s’apprête à publier, début mai, la liste des entités épinglées. Pour respecter la règle de base imposée par la confédération continentale (*), le PSG pourrait être contraint de renoncer à certaines ambitions de recrutement comme à envisager des départs dans l’hypothèse – qui figure dans le panel des sanctions possibles – d’une limitation future de sa masse salariale. «En tant qu’entraîîneur, j’en paarle avec mes dirigeants, je lis ce qui se dit… et j’espère qu’il ne va pas se produire tout ce que j’entends sur ce sujet » , a admis Laurent Blanc hier, en référence à la menace qui pèse sur le club. Pour l’heure, le Paris-SG – toujours dépourvu d’un directeur sportif – ne semble pas s’être penché activement sur les cas individuels. Mais, une fois le titre de champion acquis, l’approche du mercato amènera le club et certains joueurs à un positionnement plus précis. À des degrés divers, Edinson Cavani, Javier Pastore, Marco Verratti et Adrien Rabiot apparaissent comme quatre joueurs en position de s’interroger sur les contours de leur prochaine saison. Pour eux comme pour la plupart de leurs coéquipiers – à l’exception peut-être de Christophe Jallet (30 ans, sous contrat jusqu’en 2015)–, le PSG entend fermer la porte.

À l’été 2013, avant le transfert tardif de Mamadou Sakho à Liverpool, Nasser al-Khelaïfi avait cependant noté qu’il ne retiendrait jamais un joueur qui deman-


Edinson Cavani. Attaquant. 27 ans. Sous contrat jusqu’en 2018. Le 1er avril, c’est lui-même qui a répandu l’incertitude en révélant dans L’Équipe son manque d’épanouissement tactique sur le côté droit et sa volonté d’avoir une « discussion » avec sa hiérarchie en fin de saison. L’Uruguayen allait jusqu’à envisager un départ, ne cachant pas son attirance pour l’Angleterre. Héros de la finale de la Coupe de la Ligue contre Lyon (2-1) samedi dernier, après une période de doute, l’ancien Napolitain vient d’apaiser l’atmosphère autour de lui. Un sursaut bienvenu à l’heure où ses perspectives de départ semblent assez étroites. D’une part, parce que le Paris-SG entend encore amortir le coût de son transfert record à 64 millions d’euros, à l’été 2013. D’autre part, parce qu’il n’est pas sûr de voir s’amorcer un départ vers Chelsea – proche de recruter Diego Costa (Atlético Madrid) – ou Manchester United, absent de la prochaine Ligue des champions. Son contrat parisien (10 M€ net d’impôts par an) est sans doute le meilleur qu’il puisse espérer obtenir aujourd’hui. Dans la lignée des précédents Ibra et Thiago Silva, l’an dernier, il peut même nourrir l’espoir d’une revalorisation, histoire de chasser un peu plus les questions qui le taraudent.


Javier Pastore. Milieu de terrain. 24 ans. Sous contrat jusqu’en 2016. C’est un joueur que Nasser al-Khelaïfi, le président parisien, adore mais qui s’interroge sur les perspectives que lui offre son entraîneur Laurent Blanc, à l’image de son coéquipier Ezequiel Lavezzi. Première recrue « galactique » de l’ère Qatar Sport Investment – 42 millions d’euros, en 2011 –, l’ancien meneur de jeu de Palerme est devenu un remplaçant de luxe, à la fois très heureux de sa vie à Paris et contrarié par l’effritement de son statut au PSG.

Pastore conserve une belle cote en Italie, notamment du côté de l’AS Rome. Le club de Rudi Garcia s’était déjà penché sur sa situation lors du mercato de janvier. Sur le marché actuel, le second de la Juventus en Serie A est probablement le meilleur point de chute pour un joueur au talent aussi notoire que l’est son inconstance. Quant au Paris-SG, il semble encore dans l’expectative : si le club ne pousse pas le milieu vers la sortie, il n’ignore pas non plus que sa valeur marchande ne pourrait que continuer à fondre si Pastore – qui n’a plus que deux ans de contrat – restait la saison prochaine avec le même statut fragilisé.


Adrien Rabiot. Milieu de terrain. 19 ans. Sous contrat jusqu’en 2015. À un an de la fin de son contrat, son dossier devient prioritaire. Nasser al-Khelaïfi, le président du Paris-SG, compte garder Rabiot et a même rencontré récemment l’entourage familial de l’international Espoirs, l’un des rares joueurs formés au club à s’être taillé une place chez les pros. Aucune offre concrète de prolongation ne lui aurait encore été transmise. De retour à l’été 2013 après un prêt de six mois à Toulouse, son temps de jeu cette saison (1 535 minutes en 31 apparitions, toutes compétitions confondues) n’est pas négligeable. Mais son horizon apparaît brouillé, à l’ombre des « intouchables » du milieu.

« J’ai beaucoup d’estime pour ce jeune garçon au gros potentiel, disait Laurent Blanc, hier. Lors de la première partie de saison, il avait prouvé qu’il pouvait espérer plus de temps de jeu. Malheureusement, en janvier, il s’est blessé (au genou droit) et a vu arriver Yohan Cabaye, un recrutement nécessaire car on comptait trop peu de joueurs au milieu. Je peux comprendre son impatience. Mais qu’il n’oublie pas qu’il appartient à un très grand club et qu’il faut savoir être patient dans la vie. J’espère qu’il restera ici. »


Marco Verratti. Milieu de terrain. 21 ans. Sous contrat jusqu’en 2018. Sur le papier, l’Italien incarne le futur du Paris-SG, qui l’a recruté à Pescara pour 11 millions d’euros (+ 1,5 M€) en 2012. Deux ans plus tard, Verratti vaut au moins le double et toute la question reste de savoir dans quelle mesure il se projette sur le long terme à Paris. Depuis cet hiver, le recrutement de Yohan Cabaye, son rival le plus direct, a fait naître dans son esprit la crainte, à plus ou moins court terme, d’une concurrence un peu faussée, Verratti sachant l’insistance que Blanc a mise pour recruter l’ancien Lillois.

Comme Lavezzi, un joueur dont il est proche, l’international italien constate qu’il est de plus en plus rare de le voir disputer un match en intégralité. Et s’il a prolongé à l’été 2013 son contrat pour 2 M€ net d’impôts par an, il pourrait chercher une nouvelle revalorisation à l’intersaison, lui qui n’ignore pas que le Real Madrid de Carlo Ancelotti continue de rester à l’affût de la moindre occasion de le recruter. La piste Juventus, elle, ne semble s’inscrire que dans le cadre d’un éventuel échange avec Paul Pogba (21 ans, 2016). Ce n’est pas forcément l’option privilégiée par le PSG jusqu’à présent. derait à partir. En coulisses, le président parisien semble déterminé à éviter la reproduction de ce scénario, adossé à une conviction : c’est d’abord sur ses forces actuelles que le PSG est (presque) certain de pouvoir s’appuyer en 2014-2015.



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Blanc et la « peur » de Thiago Silva

L’entraîneur du PSG ne laisse plus vraiment planer de suspense sur la prolongation de son contrat. Hier, il a aussi pointé les appréhensions de son capitaine avant la Coupe du monde.


LE DÉLAI D’ATTENTE à peine expiré, le voilà prolongé mais délesté de son suspense initial. Le 12 avril, la veille du déplacement à Lyon (0-1), Laurent Blanc s’était donné « dix jours de réflexion » avant de répondre à l’offre de prolongation de contrat d’un an – jusqu’en 2016 – transmise par ses dirigeants. «On attendra quelques jours de plus, a lâché l’entraîneur du Paris-SG hier en conférence de presse. Je sais ce qu’on s’est dit avec mes dirigeants, c’est ce qui compte. Après, que vous le sachiez dans trois jours ou une semaine, peu importe. Patientez un peu plus.»

Tout est acté : l’ancien sélectionneur des Bleus signera a priori son nouveau contrat une fois le titre de champion définitivement acquis, et c’est bien lui qui démarrera la saison prochaine sur le banc, même si son droit à l’erreur s’est sensiblement rétréci après l’élimination sans éclat face à Chelsea (3-1, 0-2) en quarts de finale de la Ligue des champions. Alors que l’ombre d’un retour, à terme, de Leonardo (directeur sportif de 2011 à 2013) continue de flotter sur Paris, le nom de Laurent Blanc était cité par des médias anglais hier parmi les potentiels successeurs de David Moyes, limogé par Manchester United (voir page 6). « Je vous vois venir, là, a coupé court le nommé. On est ici pour parler de Thonon, et basta. Si on s’écarte de ce sujet, on va partir dans tous les sens. » Blanc n’a pas été mitraillé de questions sur l’ETG. Quatre jours après la victoire en finale de la Coupe de la Ligue contre Lyon (2-1), l’objectif est forcément de reprendre une marge de dix points sur Monaco, ce qui garantirait au PSG un deuxième titre d’affilée s’il s’imposait dimanche sur le terrain de Sochaux (voir ci-contre).

Pour affronter l’équipe alpine – la seule à avoir battu Paris en Ligue 1 (2-0, le 4 décembre 2013) avant la défaite récente à Gerland –, le PSG devra composer sans Thiago Motta, suspendu, ni Zlatan Ibrahimovic, qui soigne sa cuisse droite.

«À la fin de la semaine, on en saura beaucoup plus sur les chances d’Ibra de rejouer cette saison, a indiqué Blanc. Comme une rechute peut toujours survenir, on ne prendra aucun risque.» Les risques, l’entraîneur a admis que Thiago Silva – décevant contre l’OL au Stade de France – en prenait de moins en moins alors que se profile «sa» Coupe du monde, au Brésil (du 12 juin au 13 juillet).

«Thiago traverse une période délicate. Quand vous enchaînez comme lui trois blessures cette saison (cuisse, cheville, zygomatiques), vous finissez par avoir un tantinet peur de louper le Mondial. Il n’ est pas à son meilleur niveau, mais il reste indispensable, comme“Ibra”. Dans son cas, on ne lève pas le pied… mais disons qu’on fait plus attention à beaucoup de choses. » Une fois le titre en poche, Blanc pourrait ne plus aligner le capitaine de la Seleçao.



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Sirigu- Jallet, Alex, Silva, Maxwell- Verratti, Cabaye, Matuidi- Pastore ou Lucas, Cavani, Lavezzi

L'Equipe

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Cinq jours pour finir le travail

Ligue 1. PSG - Evian. Pour décrocher à coup sûr un nouveau titre de champion, les Parisiens doivent s’imposer ce soir face aux Savoyards et dimanche après-midi à Sochaux. Une mission tout à fait à leur portée.


DEUX DERNIERS coups de reins et Paris pourra voguer vers la fin du championnat l’esprit serein. C’est l’équation de cette semaine à deux matchs, où le PSG va affronter deux mal-classés (Evian Thonon-Gaillard, 16e, et Sochaux, 18e) avec l’objectif d’être sacré champion dès dimanche à Bonal. « Ce serait une très bonne chose, avance Laurent Blanc. Il faut prendre des points lors de ces deux matchs compliqués et essayer de boucler le championnat. »

La condition d’un sacre dès dimanche dans le Doubs passe d’abord par un succès aujourd’hui face aux Savoyards, seule équipe de L 1 à avoir fait chuter le PSG lors de la phase aller (2-0). L’entraîneur parisien aime pourtant croire que, ce soir au Parc des Princes, « les conditions climatiques seront différentes » et donc plus favorables à son groupe que lors du premier match à Annecy sur un terrain gelé.

Vers le record de points ?

Il serait en effet très malvenu que l’auditorium du Parc des Princes devienne le théâtre d’un nouveau show de Pascal Dupraz. A l’aller, début décembre, l’entraîneur d’Evian avait déclaré « mes joueurs m’emmerdent » pour fustiger leur capacité à battre Paris et pas des équipes beaucoup moins huppées. Gageons que, même privé de deux de ses cadres, Thiago Motta (suspendu) et Zlatan Ibrahimovic (blessé), le club de la capitale saura trouver les ressources pour écarter un rival, qui n’a pas encore assuré son maintien en L 1. En cas de victoire, le PSG, actuel leader avec 79 points, se rapprocherait un peu plus du record du nombre de points détenu par Lyon depuis 2006 avec 84 unités. Et un nouveau succès face à Sochaux parachèverait une semaine en tous points exceptionnelle pour cette équipe parisienne.

Au passage, le sacre permettrait de mettre fin au faux suspense de la prolongation du contrat de Laurent Blanc. Le 12 avril dernier, avant le déplacement à Lyon, l’entraîneur nous avait donné rendez-vous « dans dix jours ». Mais, hier, il n’a pas voulu confirmer qu’il allait étendre d’une saison son bail avec le PSG et a semblé renvoyer cette annonce après l’obtention du titre comme nous l’écrivions lundi dans nos colonnes.

« On a un match important demain (aujourd’hui) et vous allez encore devoir patienter quelques jours. Je ne suis pas inquiet car je sais ce que nous nous sommes dit avec les dirigeants », a-t-il éludé.

Blanc a aussi commenté, sans s’étendre, les menaces que fait peser le fair-play financier mis en place par l’UEFA sur le futur mercato du PSG. « Bien sûr que cela m’intéresse et on est attentifs. J’en discute avec mes dirigeants mais, pour l’instant, ça ne change rien. » Pourvu que ça dure.



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Pourquoi Thiago Silva n’est plus aussi souverain

LES PERFORMANCES de Thiago Silva n’ont jamais constitué un sujet de conversation depuis son arrivée au PSG en juillet 2012. Elles étaient tellement éclatantes que la moindre critique semblait déplacée. Ces derniers mois, la machine s’est toutefois sensiblement enrayée. Le zéro défaut, marque de fabrique originelle du Monstro (son surnom au Brésil), a laissé place à quelques scories.

D’abord imperceptibles, elles se sont accumulées depuis peu. Les deux dernières sont apparues au plus mauvais moment pour le PSG. D’abord face à Chelsea, lors du quart de finale aller de la Ligue des champions, en provoquant un penalty après une faute (évitable) sur Oscar. Puis, en finale de la Coupe de la Ligue samedi dernier, lorsque, à la suite d’une mauvaise relance de sa part, le Lyonnais Lacazette réduit la marque. Heureusement sans conséquence sur le score final.

Obnubilé par le Mondial

Hier, Laurent Blanc lui-même a levé un tabou en admettant que son capitaine, âgé de 29 ans et sous contrat jusqu’en 2018, connaissait une légère baisse de régime. « Il n’a pas joué dans des conditions optimales sur la deuxième partie de saison, a déclaré le technicien parisien. Nous en sommes conscients […] Mais on attend tellement l’excellence de sa part que, lorsqu’il est moins bien, on se demande ce qui lui arrive. Il a connu une période délicate, mais qui peut aussi s’expliquer par les blessures. »

Comme lors de sa première saison parisienne, Thiago Silva a d’abord subi une lésion Stade de Gerland (Lyon), le 13 avril. musculaire à la cuisse qui l’a écarté des terrains pendant un mois et demi, entre septembre et novembre. Puis une entorse à la cheville fin janvier contractée lors de l’élimination en Coupe de France contre Montpellier. Et enfin, une fracture à l’os zygomatique qui l’oblige depuis un mois à porter un masque de protection.

« Je le trouve un peu moins bien depuis ce match de Coupe de France en janvier contre Montpellier, observe Vincent Guérin, l’ancien milieu parisien. Il est moins impérial dans les duels et un peu moins précis dans la relance. Bon, en même temps, il n’est jamais passé à travers et maintient tout de même un très bon niveau d’ensemble. »

Pour compléter l’explication de cette baisse de rendement, la perspective de la prochaine Coupe du monde devient un prétexte tout trouvé. « Quand on est sûr d’aller au Mondial, qu’on est capitaine du Brésil, toutes ces blessures font qu’on a un tantinet peur de manquer ce rendez-vous, abonde Laurent Blanc. […] Il se dit sûrement : Pourvu que le championnat finisse vite pour que je puisse me préparer. »

Le principal intéressé a appuyé, à demi-mot, cet argumentaire. « Le Mondial ? Bien sûr que j’y pense, j’y pense tous les jours et j’essaie de ne pas me blesser, reconnaît Thiago Silva. Mais ma tête est au PSG ; jusqu’à la fin de la saison, c’est la priorité… » Après l’officialisation du titre de champion, il est en revanche assez probable que le capitaine parisien disparaisse des radars. Avant de réapparaître le 12 juin, avec le brassard de la Seleçao, pour le match d’ouverture de la Coupe du monde Brésil - Croatie. Le sommet programmé de sa carrière.



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Sirigu- VDW, Marquinhos, Silva, Digne- Verratti, Cabaye, Pastore (ou Matuidi)- Lucas, Cavani, Lavezzi

Le Parisien
Homer
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PSG champion dimanche si...

Les Parisiens peuvent être sacrés champions de France dimanche après-midi. Il faudra pour cela dominer Evian ce soir et s'imposer à Sochaux quatre jours plus tard. Le titre sera alors dans la poche, même si l'AS Monaco l'emporte à Ajaccio samedi. En revanche, si le PSG ne gagne pas ce soir, le sacre serait probablement reporté d'une dizaine de jours, au mercredi 7 mai, date de la réception du Stade rennais au Parc des Princes.
Enfin, il existe une toute petite probabilité pour que Paris soit titré avant dimanche. Une victoire contre Evian au Parc et une défaite de Monaco samedi à Ajaccio et le tour serait joué.


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Dupraz : « Peut-être qu'on peut les battre à l'apéro ou au ski »

Tombeur du PSG à l'aller (2-0), le 4 décembre, Pascal Dupraz est un homme au caractère entier. Capable des plus grands coups de gueule, mais aussi de confessions émouvantes. Avant ce match contre Paris, il dévoile l'un de ses moteurs intimes actuels : la santé de deux parents proches, et notamment celle de son père, Jo, l'un des fondateurs du club.

Est-il possible de battre Paris deux fois dans une saison ?

Pascal Dupraz. Je ne sais pas, personne ne l'a fait cette saison. J'ai bien conscience que le PSG est supérieur à nous. Plutôt que de chercher à estimer notre pourcentage de chances, ce qui m'importe, c'est que mes joueurs n'aient pas de regrets au coup de sifflet final.

Certains Parisiens sont rentrés chez eux au petit matin dimanche [après le sacre en Coupe de la Ligue], Ibrahimovic n'est pas là... Est-ce le meilleur moment ?

Il n'y a pas de bon moment pour prendre le PSG. Peut-être qu'on peut les battre à l'apéro ou au ski. On n'est pas mal dans ce domaine. Plus sérieusement, il reste cinq journées et il nous manque des points pour le maintien. J'aimerais qu'on soit à 40 points le plus vite possible.

Etes-vous réconcilié avec vos joueurs, qui vous « emmerdaient » après la victoire du match aller [car ils arrivaient à hausser leur niveau contre les ténors] ?

Je ne suis jamais vraiment fâché avec eux. Je suis un éducateur, je veux les pousser dans leurs derniers retranchements. L'équipe est toujours très concentrée contre les meilleurs. Je voudrais qu'elle le soit autant à chaque match.

Etes-vous serein, alors que vous avez passé toute la saison proche de la zone rouge ?

Je ne vais pas me plaindre. En ce moment, mon papa, Jo, et mon beau-père, Jeannot, jouent un autre match beaucoup plus important. En gagnant des matchs, on aide à leur maintien. J'ai déjà connu ça très jeune, en 1991 (NDLR : à 29 ans), lorsque j'ai perdu ma mère et fait un infarctus. Je ne fais pas de cinéma. Je suis un dur à cuire.

Votre père est l'un des grands bâtisseurs du club. Vous maintenir aurait-il un sens particulier dans ces circonstances ?

Bien sûr. Il est à l'hôpital depuis un mois. A chaque victoire, je sens que mon père reprend de la force. Je pense bien à lui, j'ai envie qu'il soit heureux. La vie est courte pour tout le monde. Il faut savoir profiter de ces moments particulièrement intenses.


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Ibra apte avant la fin de saison ?

Il n'a toujours pas posé le pied sur le terrain d'entraînement. Hier après-midi, Zlatan Ibrahimovic était présent au camp des Loges, mais il a poursuivi son programme de soins comme la veille, jour de son retour dans la capitale. Laurent Blanc est pourtant optimiste sur la possibilité de revoir l'attaquant suédois jouer avant la fin de la saison. « C'est notre objectif, a souligné l'entraîneur parisien.

Il est réalisable, on a de bons signes, mais il faut attendre l'évolution de sa blessure. Il y a encore une période de réathlétisation et on en saura plus en fin de semaine, mais je crois qu'il sera apte à rejouer. » Ibrahimovic a été victime d'une lésion à la cuisse il y a tout juste trois semaines, lors du quart de finale aller de la Ligue des champions face à Chelsea (3-1).


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Paris ne veut pas se relâcher

Vainqueur de la Coupe de la Ligue, samedi, le PSG veut prendre sa revanche sur Evian-TG (18h30), seule équipe à l'avoir battu lors de la phase aller. Mais surtout se rapprocher du titre.

Le PSG veut terminer le travail. Quatre jours après s’être adjugé la Coupe de la Ligue aux dépens de Lyon (2-1), les joueurs de Laurent Blanc ont l’occasion de faire un pas de plus vers leur deuxième titre de champion d’affilée. En cas de victoire face à Evian, ils s’offriront la possibilité de célébrer leur sacre dimanche sur la pelouse de Sochaux (14h00). «Si on peut le faire, ce serait un très bonne chose, concède Blanc. Mais il faut prendre les points…» Le 4 décembre dernier, à Annecy (2-0), ils en avaient été incapables.

«Je préfère avoir à gérer ce genre de situation, avec encore la possibilité d'accrocher un titre, que de vivre une fin de saison sans rien au bout»

Jusqu’au 13 avril et le succès de Lyon à Gerland (0-1), Evian avait été la seule formation à avoir fait trébucher le PSG en Championnat. S’il n’enlève rien au mérite des Haut-Savoyards («il faut les respecter», a-t-il insisté), Blanc n’oublie pas que ce revers avait été concédé dans «des conditions climatiques cocasses» : dans un Parc des Sports glacial et cerné par la neige. «Cette fois, les conditions seront plus favorables», a-t-il rappelé. Comme à l’aller, le PSG devra toutefois se passer des services Thiago Motta, suspendu. «Mais même sans lui, on doit gagner».

Afin de se préserver de tout relâchement, le PSG est resté sobre lors des festivités qui ont suivi la conquête de sa quatrième Coupe de la Ligue. Depuis lundi, les séances d’entraînement ont été principalement axées sur la récupération. «Ce n’est pas toujours simple, car après une victoire en finale il peut y avoir de l’euphorie, reprend Blanc. Mais honnêtement, je préfère avoir à gérer ce genre de situation, avec encore la possibilité d’accrocher un titre, que de vivre une fin de saison sans rien au bout.» Sur ce plan-là, le PSG semble ne rien avoir à craindre. A lui, désormais, de raccourcir les délais.


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Sabaly a fait son nid

Prêté par le PSG à Evian-TG l'été dernier sans aucune expérience professionnelle, Youssouf Sabaly a participé à tous les matches de Championnat. A l'heure de retrouver le Parc des Princes ce mercredi (18h30), le latéral de 21 ans fait le point sur sa progression.

Il avait forcément coché cette 34e journée dans son calendrier. Enfin ! Né au Chesnay et formé au PSG, Youssouf Sabaly va pouvoir fouler la pelouse du Parc des Princes ce mercredi (18h30)… sous le maillot d'Evian-TG. «C'est un match important pour moi, c'est sûr, confirme le défenseur de 21 ans. C'est particulier, je vais affronter mon club formateur et c'est la première fois que je vais jouer au Parc !» Prêté par le champion de France en titre en Haute-Savoie l'été dernier, après avoir signé son premier contrat avec Paris et remporté la Coupe du monde U20 sans une seule minute en pro sur son CV, Sabaly vit une première saison en Ligue 1 pleine de promesses. Il était en effet le huitième joueur de champ le plus utilisé en Championnat avant le coup d'envoi de cette 34e journée.

«Je suis polyvalent, et ça peut m'être bénéfique si je reviens au PSG» «Je ne m'attendais pas à jouer autant, explique-t-il. Au départ, je venais simplement pour gagner un minimum de temps de jeu, et puis le coach m'a donné ma chance dès le début.» Pascal Dupraz n'a pas pour autant pris de gants avec son jeune élément, n'hésitant pas à le sortir à la pause après une première période cauchemardesque face à Rennes (1-2, 3e journée). Mais il a finalement eu le nez creux en installant le latéral droit de formation sur le côté gauche. «Je me sens bien des deux côtés, même si c'est vrai qu'il y a des choses que je peux me permettre de faire à droite et pas à gauche. J'ai plus de facilités à droite. Mais je suis polyvalent, et ça peut m'être bénéfique si je reviens au PSG.»

«Je sais que le club a un oeil sur moi»

Car si Sabaly refuse encore de se projeter à voix haute, (ré)intégrer le groupe de Laurent Blanc trotte bien dans un coin de sa tête. Cela évacuerait une partie de la frustration accumulée avant de rejoindre Evian-TG. «Quand on voit tous ses amis entrer dans le monde pro alors qu'on est en réserve, on est forcément impatient. Mais il faut savoir attendre son heure.» Elle viendra peut-être l'été prochain, au cours d'une préparation qui pourrait débuter sans Maxwell, Lucas Digne et Gregory Van der Wiel, si ces derniers disputent la Coupe du monde. «Pour l'instant, je ne suis au courant de rien pour la suite, assure le numéro 19 haut-savoyard. De toute façon je suis obligé de revenir au PSG, et à la reprise on verra bien ce qu'il en est. Je sais que le club a un œil sur moi, regarde mes matches…» S'il brille au Parc des Princes, celui-ci pourrait compter double.


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Homer
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Paris y est presque

Réduit à dix à l'heure de jeu, Evian-TG a perdu cruellement sur le terrain du PSG mercredi (1-0). Si les Parisiens l'emportent dimanche à Sochaux (14h00), ils seront officiellement champions de France pour la deuxième fois de suite.

Récent vainqueur de la Coupe de la Ligue, trophée présenté à son public ce mercredi soir, le PSG n’est plus qu’à une marche de son deuxième titre de champion d’affilée. Petits vainqueurs d’un Evian-TG héroïque (1-0), les hommes de Laurent Blanc seront sacrés s’ils l’emportent dimanche sur le terrain de Sochaux. Si l’entraîneur parisien avait mis en cause les conditions météo lors de la défaite des siens début décembre (0-2), il ne pourra pas mettre ce facteur en avant pour expliquer les difficultés des siens ce mercredi soir.

Matuidi et Lucas, sortis du banc et décisifs

Les hommes de Pascal Dupraz ont pourtant évolué une demi-heure en infériorité numérique puisque Abdallah a été expulsé à la 61e pour un deuxième carton jaune logique. Héroïques défensivement, ils se sont battus sur tous les ballons. Ne laissant presque aucun espace, ils ont laissé le PSG cadrer seulement trois fois. Lancé par Verratti, Lavezzi a échoué devant Hansen (22e). L’Argentin a aussi obligé le portier danois à claquer une frappe enroulée du droit en corner (67e). Lavezzi (57e), Pastore (73e) ou encore Matuidi (81e) se sont montrés maladroits le reste du temps. Mais à une minute du terme, Lucas a parfaitement trouvé l’ancien Stéphanois pour l’unique but du match (1-0, 89e). Sortis du banc, ces deux joueurs ont donc sauvé la soirée des 45 000 spectateurs présents.

À la lutte pour le maintien, l’ETG trouvera certainement cette issue très cruelle. D’autant plus qu’il s’est procuré de belles occasions, notamment par Wass. Le Danois a expédié un terrible coup franc sur la barre de Sirigu dès la 3e, puis il a obligé l’Italien a sortir une tête décroisée (10e). L’entrée de Nsikulu a également perturbé l’arrière-garde locale, souvent délaissée par un Thiago Silva très offensif. Mais Paris, qui cherche à battre le record du nombre de points détenu par Lyon depuis 2006 (84 contre 82 au PSG actuellement), veut boucler le Championnat le plus vite possible. Il pourra finir le travail à Bonnal, où il s’est maintenu au crépuscule de la saison 2007-2008. Une autre époque.


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Benezet: «On aurait pu gagner»

Les joueurs d'Evian-TG étaient conscients, et donc déçus, d'être passés très proches d'un bon résultat contre le PSG...

Nicolas Benezet, attaquant d'Evian-TG : «Nous avons fait une bonne entame, une bonne première période. L’expulsion change beaucoup de choses. C’est dommage. On aurait même pu gagner… Nous avons eu quelques bonnes situation et nous avons touché la barre. Nous étions bien défensivement. Heureusement qu’on ne joue pas tous les jours contre le PSG en tout cas, car c’est dur.»

Youssouf Sabaly, défenseur d’Evian-TG prêté par le PSG : «Cette défaite est cruelle mais cela fait partie du jeu. Il faut se rattraper dès les prochains matches. Nous av ons montré de bonnes choses, comme une grosse solidarité. Il faut s’appuyer là-dessus. C’était un match important pour moi devant le club auquel j’appartiens et toute ma famille.»


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«On ne sait jamais...»

Alors qu'il ne leur manque que trois points pour être champions de France, les Parisiens se montrent très prudents avant de se rendre à Sochaux dimanche (14h00).

La défaite sur le terrain de Lyon (0-1, le 13 avril) trotte encore dans les têtes parisiennes. Lucas a d’ailleurs avoué que cela les avait bien «remis sur terre» et c’est la raison pour laquelle les joueurs de Laurent Blanc se montrent tous très prudents alors qu’ils ne sont plus qu’à une victoire d'un deuxième titre de champion de France consécutif depuis leur succès sur Evian (1-0) ce mercredi. «C’était important de gagner, car nous ne voulions pas nous mettre en danger, a expliqué Jérémy Ménez. On ne sait jamais ce qui peut arriver…» Le capitaine Thiago Silva a aussi calmé le jeu : «Cette victoire nous donne confiance pour dimanche. Nous avons fait dix mois magnifiques. Ce serait dommage de ne pas bien finir le travail.»

«Si nous jouons à Sochaux comme nous l'avons fait en première période face à Evian...»

Tous les joueurs parisiens ont en tout cas rendu hommage à leurs vaillants adversaires. «Tactiquement, ils étaient très bien en place. Ils ont besoin de points pour se maintenir et cela a été très difficile», n’a pas caché Edinson Cavani. «Ils ont très bien défendu», a corroboré Lucas. «C’était beaucoup plus dur que d’habitude, notamment parce qu’ils étaient très bas et bien regroupés. Si nous jouons à Sochaux comme nous l’avons fait en première période face à Evian-TG, nous aurons du mal», a déjà prévenu Yohan Cabaye. Moins fringuant qu’il y a quelques semaines, le PSG peine un peu à «finir le boulot» comme l’a avoué Lucas Digne. Dans quatre jours, les Parisiens seront peut-être en vacances, avec le sentiment du devoir bien fait.


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Blanc: «Peu de motivation»

Après la victoire étriquée du PSG contre l'Evian-TG (1-0) ce mercredi, Laurent Blanc a reconnu les carences du jour de son équipe. «C'est à méditer», a-t-il expliqué.

«Laurent Blanc, ce n'était pas le meilleur match de la saison...

Loin de là. La première période a été très mauvaise. On n'a pas attaqué ce match avec le bon état d'esprit. Il y avait peu de motivation, on a été très lent dans la transmission, il y avait peu de mouvement, peu de marquage aussi sur les coups de pied arrêtés. Thonon aurait même pu mener. A la pause on a recadré et la deuxième période a été meilleure. Le première est à oublier et m'a déplu énormément. Ça arrive.

«C'est tout simplement un problème d'état d'esprit.»

Comment expliquez-vous cette performance ?


C'est tout simplement un problème d'état d'esprit. Il y a eu du relâchement. Evian pose beaucoup de problèmes aux grosses cylindrées parce qu'ils ne lâchent rien. Ça n'est pas notre meilleur match bien sûr mais finalement on a fait le job. Ça n'est pas un hasard je pense si c'est Blaise qui marque. Lui il y croit toujours et il donne toujours tout.

Il faudra faire mieux contre Sochaux ?

Oui, il faudra parce que sinon on aura le même genre de difficulté. C'est à méditer pour les joueurs et le staff. Je leur avais demandé un petit effort et je vois qu'en première période, le seul qu'on fait c'est entrer sur le terrain. L'attitude, le comportement de la première période ne sont pas les bons. Ça n'est jamais acquis en foot. Si tu ne mets pas tous les ingrédients nécessaires...»


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Le PSG s'impose sur le fil face à Evian (1-0)

Le PSG a eu chaud ! Grâce à un but de Blaise Matuidi en toute fin de match (89e minute), le club de la capitale s'est imposé face à Evian TG au Parc des Princes. Mais que ce fut dur... Face au 16e du championnat, Paris a eu les pires difficultés à imposer son jeu et a fait preuve - une fois de plus - d'une inquiétante inefficacité offensive. Réduits à dix à 30 minutes de la fin du match après qu'Abdallah a écopé d'un second carton jaune synonyme d'expulsion, les Savoyards ont défendu héroïquement avant de rompre à une minute de la fin du temps réglementaire. Cruel pour les hommes de Pascal Dupraz toujours à la lutte pour le maintien.

Le PSG a désormais son destin en main. Paris peut en effet espérer être sacré champion de France dès cette semaine. Ce sera le cas si les joueurs de la capitale s'imposent dimanche, à Sochaux (18e), une autre équipe qui jouera très gros.


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Varino
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(Extrait de l'interview de Platini)

Paris et la Ligue 1

On dirait que l’heure de vérité va bientôt sonner pour le fair-play financier...

Michel Platini. En effet, les premières décisions seront annoncées début mai. Mais si vous attendez du sang et des larmes, vous serez déçus. Il y aura des choses dures mais pas d’exclusions des compétitions européennes.

Comment la chambre d’instruction a-t-elle travaillé ?
Après avoir étudié les comptes des clubs engagés dans les compétitions européennes cette saison, des discussions ont été menées avec ceux dont les dossiers posaient vraiment problème.

Quel était l’objectif de ces discussions ?
Se mettre d’accord sur une sanction proportionnée. Cette phase de tractations se passe en ce moment. Ensuite, si aucun accord n’est trouvé, les dossiers concernés seront transmis à la chambre disciplinaire. Mais là, ça deviendra compliqué. Cette instance fonctionnera de manière complètement indépendante des clubs et rendra son verdict mi-juin.

Le fair-play financier a-t-il déjà produit des effets ?
Oui. Regardez les pertes cumulées des clubs européens. Elles sont passées de 1,7 milliard d’euros à 1 milliard cette année. Nous sommes donc en passe de réussir notre pari. Même si certains clubs sont toujours « limite ».

Le PSG fait-il partie de cette catégorie ?
Je ne veux pas parler précisément d’un club. Ce n’est pas mon rôle. Disons simplement que le modèle économique du PSG est particulier et atypique. Ce contrat d’image avec QTA, l’office du tourisme qatarien, est innovant, c’est le moins qu’on puisse dire (NDLR : signé en 2012, il rapporte environ 200 M€ par an au PSG, soit près de 50 % du budget du club). Mais est-il valable ? Le montant du contrat est-il correct ? Ce sont autant de questions que les experts doivent trancher.

Le PSG joue-t-il avec les limites de la règle ?
Non. On ne peut pas dire cela. J’ai discuté avec Nasser al-Khelaifi et Jean-Claude Blanc (NDLR : président et directeur général délégué du PSG) et ils ne sont pas dans cet esprit-là. Ils ont simplement choisi une voie pour financer leurs investissements et atteindre l’équilibre. Mais le PSG respecte-t-il pour autant les règles du fair-play financier ? Pas sûr... Pas sûr du tout même.

En France, la Direction nationale de contrôle de gestion ne trouve rien à redire sur le contrat en or du PSG...
Oui, parce que les règles sont différentes. En France, tant que tu payes et que tu ne fais pas de déficit, c’est bon, tu peux jouer. Frédéric Thiriez (NDLR : président de la LFP) a pourtant annoncé qu’il soutenait l’idée du fairplay financier. Mais à ce jour, il ne l’a pas fait appliquer au niveau national.

Pour quelle raison selon vous ?
Entre-temps, le Qatar est arrivé au PSG et peut-être que cela les embêtait un peu...

La montagne du fair-play financier, élaborée depuis 2010, va-t-elle accoucher d’une souris ?
Vous verrez. Mais je pense que des sanctions significatives vont toucher des gros clubs. On va aller jusqu’au bout.

Votre système peut entraver la libre circulation de capitaux privés. La solidité juridique du fair-play est-elle garantie ?
Nous n’avons aucune garantie. Les clubs nous attaqueront en justice s’ils le souhaitent et nous verrons bien. Mais nous avons le soutien de la commission européenne, des politiques, du congrès (NDLR : l’organe suprême de l’UEFA) et du syndicat des joueurs. Jamais un projet n’avait bénéficié d’une telle unanimité.


Le PSG, Blanc et Ibrahimovic

Vous avez dit que le PSG allait être champion durant les dix prochaines années. Comment pouvez-vous en être aussi sûr ?
Je me tromperai peut-être d’une année ou deux. Mais les moyens financiers sont tellement conséquents que même l’AS Monaco ne pourra pas lutter. Le PSG bénéficie de l’aide d’un état riche. S’il n’y a pas de règles d’ici là, c’en est fini de l’incertitude sportive...

Avez-vous été séduit par la qualité du jeu produit cette saison ?
J’ai apprécié. Le PSG s’est exprimé à un très bon niveau toute la saison. Je ne peux pas faire de comparaison entre l’équipe d’Ancelotti et celle de Blanc. Les joueurs n’étaient pas tout à fait les mêmes. Cela dit, je n’ai pas été surpris par leur élimination face à Chelsea. Cela s’est joué à pas grand-chose mais ce sont des détails justement qui permettent ou pas d’aller loin.

Zlatan Ibrahimovic vous a-t-il impressionné ?
Ibrahimovic a été au top toute la saison. Il a entraîné toute l’équipe dans son sillage. Il va finir meilleur buteur et peut-être meilleur passeur du championnat. Cela veut dire beaucoup. Je ne sais pas si les défenseurs de la Ligue 1 sont à mettre en cause. C’est vrai que le football français n’est pas habitué à faire face à des joueurs d’un tel niveau. Mais c’est bien : il va faire progresser tout le monde, ses adversaires comme ses coéquipiers.

Auriez-vous aimé jouer avec lui ?
Moi, j’aimais jouer avec des gens qui savaient faire la bonne passe. Après, on se serait peut-être marché sur les pieds (sourires). Il décroche beaucoup, quand même. Cela aurait été pénible pour un numéro 10 comme moi (rires).

En dehors d’Ibra, un joueur du PSG vous a tapé dans l’oeil ?
(Il réfléchit longuement). Difficile, il y a beaucoup de bons joueurs. Peut-être Blaise Matuidi... Matuidi a quelque chose de surprenant. Il apporte du punch, du peps... et en plus il répond toujours à la presse correctement.

Laurent Blanc est-il l’entraîneur dont le PSG a besoin dans les années à venir ?
Bien sûr. Laurent Blanc est capable par exemple de gagner la Ligue des champions avec le PSG. A ce propos, j’ai été assez surpris en écoutant les réactions après les deux défaites du PSG à Chelsea et à Lyon. Comme si c’était déjà la crise.

Le Parisien
Homer
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Paris avait la gueule de bois

Quatre jours après leur victoire en Coupe de la Ligue, les Parisiens sont sortis vainqueurs d'un match décevant qui les rapproche pourtant du titre.

Rendez-vous dimanche à 14 heures à Sochaux. Six ans après avoir joué sa survie en Ligue 1 dans le Doubs, le PSG va tenter cette fois d'aller y conquérir son quatrième titre de champion de France, le second consécutif. Signe que les temps ont bien changé, ce sont les Sochaliens qui, cette fois, joueront leur peau dans l'élite.

Et s'ils la vendent aussi chèrement que les Haut-Savoyards hier au Parc des Princes, les Parisiens ne sont pas vraiment assurés d'aller fêter leur titre dimanche soir dans un établissement proche des Champs-Elysées.

Le public clairsemé du Parc a eu droit à un pensum, même pas digne d'une mise en bouche de Real Madrid - Bayern Munich. Certainement l'un des matchs les plus indigestes que Paris a livrés cette saison. Les festivités après la victoire en finale de la Coupe de la Ligue samedi face à Lyon (2-1) n'expliquent pas tout. Cavani et la plupart de ses partenaires n'y étaient pas du tout.

Pressé d'aller se caler dans son fauteuil pour regarder la demi-finale de la Ligue des champions, Laurent Blanc ne s'est pas attardé, mais il a quand même délivré quelques messages à l'adresse de ses joueurs. « Je les avais avertis qu'il fallait encore faire un petit effort mais, en première mi-temps, le seul effort qu'on a fait, c'est de rentrer sur le terrain. Et ça m'a déplu énormément », peste l'entraîneur parisien. Avec son jeu en jachère depuis la blessure de Zlatan Ibrahimovic, Paris a multiplié les erreurs techniques et les transmissions hasardeuses.

Les Haut-Savoyards se sont même créé les deux meilleures occasions de but, dont un coup franc sur la barre de Sirigu, dès l'entame du match. Ils auraient même pu « mener au score », comme le relève Blanc.

Il a fallu attendre la conjugaison de l'expulsion d'Abdallah (61) pour un second avertissement et l'entrée en jeu de Matuidi après la pause pour réveiller le PSG. Bien plus conquérant en supériorité numérique, le club de la capitale a offert un spectacle un peu plus conforme à son statut lors des trente dernières minutes de jeu.

« On fait le job et ce n'est pas un hasard si c'est Blaise (NDLR : Matuidi) qui marque car lui y croit toujours jusqu'au bout, se félicite Laurent Blanc. Mais il faudra un autre état d'esprit à Sochaux. On peut se dire qu'on a un matelas sur Monaco (NDLR : 10 points d'avance à quatre journées de la fin), mais on a démontré certaines vertus depuis le début de la saison et il ne faudrait pas les oublier maintenant. »

Ce serait en effet malvenu quand Paris est sur le point de conclure une saison d'une haute tenue.


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Le PSG peut être champion dès samedi...

Avec dix points d'avance sur Monaco, le PSG pourrait être sacré champion dès samedi, sans jouer, si les Monégasques s'inclinent ce jour-là à Ajaccio. Ce cas est peu probable et il est davantage envisageable que le PSG empoche le titre en s'imposant à Sochaux dimanche. Si Monaco fait match nul en Corse, un nul suffirait à Paris pour être champion.


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Yohan Cabaye : « On doit tuer le suspense »

Titulaire hier devant la défense, le poste qu'il occupe avec l'équipe de France, Yohan Cabaye reconnaît que la victoire parisienne a été laborieuse. Mais il espère oublier très vite ce succès difficile en décrochant le titre de champion dès dimanche à Sochaux.

Décrocher cette victoire après un match pénible, est-ce une satisfaction ?

Yohan Cabaye. On se rapproche un peu plus du titre, mais c'était très dur. On ne retiendra de notre soirée que les trois points et le fait de ne pas avoir lâché jusqu'aux dernières minutes du match. Nous étions beaucoup moins bien que d'habitude. On se contentera du fait qu'il ne nous reste qu'une victoire pour être champions.

Comment expliquez-vous ces difficultés ?

Evian se bat pour ne pas descendre. On savait que ce serait compliqué face à un bloc bas et regroupé. Notre équipe avait un peu changé par rapport aux derniers matchs, mais on se connaît bien désormais, et cela ne doit pas être une excuse. Il faut en faire davantage, être plus concentré et prêt à faire les efforts. Mais l'important maintenant, c'est le prochain match dimanche à Sochaux. Une fois champions, on pourra oublier ce match contre Evian.

Le titre peut-il vous échapper dimanche ?

Si on y va avec l'état d'esprit de ce soir et la qualité qu'on a montrée notamment lors de la première mi-temps, on risque de batailler et ce sera encore plus dur.

Etes-vous impatient d'être définitivement sacrés ?

Oui. On est conscients des efforts qu'il faut faire pour décrocher ce titre. Il y a eu une déception après l'élimination en Ligue des champions face à Chelsea. Mais on doit désormais tuer le suspense. On a hâte d'être à dimanche pour savourer le titre.

Un doublé quatre mois après votre arrivée à Paris, c'est parfait au niveau individuel ?

Je suis parti de Lille sur un doublé, ce serait super de le faire à nouveau ici. C'est pour cela que je suis venu au PSG.


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Une victoire acquise dans la souffrance

Pour les grands cris de joie, il faudra attendre encore un peu. Mais le sentiment rassurant de s'être définitivement éloigné de l'AS Monaco transpirait hier soir du vestiaire parisien. « Lorsqu'on est tout proche du titre comme c'est notre cas depuis quelques semaines, le plus compliqué c'est de conclure, explique Lucas Digne. Mais les choses sont claires maintenant, nous sommes à une victoire du titre de champion de France.

Il nous faudra aller gagner à Sochaux. Comme ce soir (hier soir) face à Evian, nous allons sans doute jouer face à un bloc positionné très bas. Il n'est jamais simple de gagner dans ces conditions. Mais rien n'est encore acquis et ce n'est pas le moment de se relâcher ». Un peu moins langue de bois, Grégory Van der Wiel assure que le titre de champion est déjà la poche. « Franchement, je n'ai aucun doute sur le fait que nous allons être champions de France. Nous avons juste besoin d'une victoire lors de nos quatre prochains matches.»

L'an passé, c'est lui précisément qui avait offert le titre au PSG grâce à un but victorieux à Lyon. Presque douze mois plus tard, Jérémy Ménez, en fin de contrat à l'issue de la saison, peut-il récidivier dimanche sur la pelouse de Bonal, là où il a débuté sa carrière professionnelle à 16 ans ? « Il faut faire un dernier petit effort pour être champion le plus vite possible, même si cela me ferait un peu de peine pour Sochaux si on les poussait du même coup vers la Ligue 2 », glisse Ménez, en tenant sa petite fille par la main. « Cette victoire a été acquise dans la souffrance », reconnaît-il.

Même son de cloche chez Edinson Cavani, encore en panne de réussite hier soir. «Ce n'est pas la faute du PSG, affirme El Matador. Il faut dire que c'est compliqué de jouer face à une équipe qui défend à onze. Et Evian l'a très bien fait ». Dans un accès bienvenu de sincérité, le Brésilien Lucas a reconnu que l'état d'esprit et l'état physique général étaient aussi en cause. « Nous sommes tous un peu fatigués en cette fin de saison, a-t-il admis. Et nous commencons à penser aux vacances pour les uns, à la Coupe du monde pour les autres. »


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Varino
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City courtise Blanc qui penche pour Paris

L’entraîneur du PSG n’a toujours pas signé sa prolongation de contrat. Mais l’approche de Manchester City ne devrait pas remettre en cause son avenir parisien.


CES DERNIERS JOURS, Laurent Blanc est devenu expert dans l’art de faire patienter son auditoire. Après avoir annoncé qu’il répondrait en milieu de semaine à la proposition de prolongation de sa direction, le coach du PSG a repoussé sa déclaration après le titre de champion. « Comme il y a de la superstition de ma part, je veux gagner le championnat avant de signer », affirmait l’intéressé au micro de France 2 après la victoire en Coupe de la Ligue.

Comme nous l’évoquions dans nos éditions de lundi, la tendance forte est à un maintien de Blanc la saison prochaine. Les dirigeants et le champion du monde 1998 sont tombés d’accord depuis plusieurs jours sur la rédaction d’un document qui stipule l’extension de son contrat d’une saison supplémentaire, jusqu’en 2016, et une rémunération mensuelle brute de plus de 500 000 €. « Tout est réglé. Il n’y a plus aucun souci financier pour Laurent comme pour son staff », affirme d’ailleurs un proche de l’entraîneur parisien. L’officialisation de cette prolongation pourrait même être annoncée dimanche à Sochaux, si Paris vient à conserver son titre dans le Doubs.

Les grandes lignes du nouveau contrat ont donc été tracées par les deux parties, mais l’accord n’apparaît pas totalement ficelé. « Ce sont des détails à régler », révélait Blanc dimanche. Des détails relatifs au fonctionnement interne de son équipe qui semblent agiter sa réflexion. Et s’ils ne devraient pas le faire changer d’avis, ces fameux détails participent toutefois de son attentisme.

Arrivé sur la pointe des pieds, il est désormais courtisé

Laurent Blanc souhaiterait notamment être davantage consulté sur le recrutement. Il attend d’ailleurs des garanties de sa direction dans ce domaine. Autre point important. Le champion du monde 1998 aimerait avoir voix au chapitre quand ses joueurs partent se soigner à l’étranger, comme ce fut le cas récemment pour Gregory Van der Wiel pendant une semaine à Munich.

Pour l’instant, c’est le président Nasser al-Khelaifi qui délivre les bons de sortie et Blanc aimerait peser d’un poids plus important dans ces décisions. Mais ce n’est pas tout. Très récemment, Blanc a été sollicité par Manchester City qui pourrait se séparer de Manuel Pellegrini en cas de saison blanche. Les Citizens, éliminés dès les huitièmes de finale de la Ligue des champions, sont revenus à six points de Liverpool en championnat (avec un match en moins). Mais en cas d’échec dans la course au titre, le technicien chilien pourrait payer la note. Les dirigeants anglais ont donc sondé Laurent Blanc dont l’agent, Jean-Pierre Bernès, est également celui de Samir Nasri.

L’actuel entraîneur parisien ne devrait toutefois pas répondre favorablement à ces approches et semble bien parti pour rester à Paris. Mais, arrivé sur la pointe des pieds dans la capitale, il suscite désormais la convoitise des concurrents du PSG. Comme un certain Carlo Ancelotti. Cela va lui donner des arguments pour mieux se faire entendre auprès de ses dirigeants.

Le Parisien
Homer
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PSG champion...sur beIN Sports ?

Ironie du sort ou mauvais calcul de programmation de Canal ? Alors que le PSG a massivement et presque exclusivement été diffusé cette saison sur la chaîne cryptée, le club de la capitale pourrait remporter son deuxième titre sur beIN Sports, ce dimanche 14h contre Sochaux. La chaîne qatarie n'en demandait pas tant - qu'on lui laisse la main sur ce premier choix - et nul doute que sa communication autour de cette journée de Ligue 1 intègrera cet événement potentiel.

Bien sûr, ce match sera co-diffusé par Canal+, qui profitera également d'un potentiel sacre pour lui donner de l'ampleur avec, dès 13h50, en clair, un avant-match présenté par l'équipe du Canal Football Club (puis un debrief à 15h45, voire une édition spéciale du CFC à partir de 19h si le PSG est champion.) Mais il est tout de même étonnant que la chaîne cryptée ait laissé à sa rivale le privilège de partager l'événement (beIN Sports possède 16 premiers choix par saison, ndlr) et lui faire ainsi ce petit cadeau.

Notez aussi que Canal+, grâce à ses jokers Top Club, proposera quatre rencontres lors de cette journée.

Si Paris n'était pas champion ce week-end, le titre pourrait alors se jouer la semaine suivante contre Rennes, au Parc des Princes. Et là ce sera en exclusivité sur Canal+ puisque c'est l'affiche du "dimanche soir"...qui se jouera le mercredi 7 mai à 21h. A vos pronostics.


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Varino
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Les sanctions promises à Paris

Encadrement de la masse salariale, limitation de ses transferts et des joueurs engagés en C1... L’UEFA a communiqué au club parisien la liste des mesures qu’elle veut prendre à son encontre.


CELA NE FAIT PLUS de doute : le PSG ne va pas échapper à des sanctions sévères de l’UEFA. Selon nos informations, la chambre d’instruction de l’instance de contrôle financier des clubs (ICFC), chargée de mettre en place le fairplay financier, a en effet transmis la liste des « punitions » qu’elle veut appliquer au club parisien. Dans le détail, elle réclame au PSG un encadrement de sa masse salariale, une limitation de ses transferts et des joueurs engagés en Ligue des champions, ainsi qu’un retour à l’équilibre de ses comptes d’ici à deux ans.

Les dirigeants du club de la capitale peuvent accepter ces sanctions dans le cadre d’un moratoire signé avec l’UEFA ou les refuser. Dans la seconde hypothèse, leur dossier serait alors transmis à la chambre de jugement de l’ICFC, qui trancherait sans possibilité de recours, si ce n’est devant le tribunal arbitral du sport (TAS). En attendant, des nouvelles réunions vont avoir lieu jeudi et vendredi prochains à l’UEFA, avant l’annonce des décisions définitives, prévue au début de la semaine suivante.

En clair, la chambre d’instruction de l’ICFC n’a pas été convaincue par les arguments du PSG, venu détailler à plusieurs reprises ses comptes à Nyon, au siège de l’UEFA. Notamment ses recettes, largement alimentées par le fameux contrat passé avec QTA, l’office de tourisme qatarien, qui apporte une manne providentielle de 200 M€ annuels dans les comptes du club. Un contrat en or qui permet au PSG de ne pas dépasser les 45 M€ de déficit autorisés par l’UEFA en 2013-2014 et 2014-2015.

PLUS QUESTION DE PENSER À MESSI ?

Mais les experts de l’instance européenne ont considéré que ce contrat, signé avec une entité qatarienne, ne correspond pas au prix du marché et qu’il est largement surévalué afin de permettre au PSG de ne pas être dans le rouge. Ils ont donc procédé à sa décote, prévue dans les règlements. Ce qui place aujourd’hui le club parisien en très gros déficit aux yeux de l’UEFA, bien au-delà des 100 M€. Dans le moratoire adressé au PSG, il lui est donc demandé de revenir, d’ici à la fin de la saison prochaine, aux 45 M€ de déficit tolérés par l’UEFA. Puis de présenter des comptes équilibrés au 30 juin 2016. Dans la liste des sanctions voulues par la chambre d’instruction de l’ICFC, la masse salariale du PSG doit également être encadrée et ne plus augmenter. Une limitation des transferts est également exigée, qui interdira au club parisien de flamber au mercato.

S’il entend recruter – et pas question de songer à Messi ou Ronaldo ! –, il lui faudra d’abord vendre des joueurs. Tout aussi embêtant, s’il choisit cette voie transactionnelle, le PSG ne pourra pas inscrire 25 joueurs en C 1, comme ses concurrents, mais seulement une petite vingtaine.

Reste maintenant à connaître le choix opéré par le PSG. Soit il accepte ces sanctions sans broncher et signe le moratoire établi par la chambre d’instruction de l’ICFC, soit il se cabre et tente sa chance devant la chambre de jugement. Avec le risque d’être encore plus lourdement puni.

L'Equipe
Varino
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Blanc, ça se précise

L’OFFICIALISATION de la prolongation de contrat de Laurent Blanc au PSG ne semble plus qu’une question d’heures. L’entraîneur et sa direction s’étaient entendus pour patienter jusqu’à l’obtention définitive du titre de champion avant de signer pour une saison supplémentaire, jusqu’en juin 2016. Même si le salaire du technicien de quarante-huit ans fait encore l’objet de discussions, cet aspect pourrait être réglé dans les prochains jours : le PSG lui proposerait un salaire mensuel de 250 000 € pendant deux ans mais Blanc exigerait un peu plus. En revanche, les menaces que le fair-play financier fait planer sur le prochain recrutement (lire notre édition d’hier) n’entrent pas dans la réflexion du technicien.

« JE SAIS QUE LE PSG AURA UNE ÉQUIPE COMPÉTITIVE LA SAISON PROCHAINE »

« J’entends beaucoup de choses à ce sujet, a déclaré Blanc, hier midi. Je sais que le PSG aura une équipe compétitive la saison prochaine. En tout cas, en ce qui me concerne, je n’ai jamais abordé le sujet avec ma direction. » Mais il a évoqué l’idée d’avoir davantage de poids dans le recrutement. Jusqu’ici, c’est Leonardo, lorsqu’il était directeur sportif, qui choisissait les joueurs. Le départ du Brésilien, en juillet dernier, s’est effectué une fois le mercato parisien terminé. Si le PSG n’est pas autorisé à recruter fort cet été à cause du fair-play financier, le club de la capitale ne devrait pas chercher un successeur à Leonardo. Mais s’il est libre d’agir comme il l’entend sur le marché, un nouveau directeur sportif pourrait débarquer. Et ce sera à lui qu’incombera la mission de renforcer l’équipe. Une fois que Blanc aura signé, son staff technique devrait l’imiter.


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Sirigu- Jallet ou VDW, Alex, Silva, Maxwell- Verratti, Motta, Matuidi- Lucas, Cavani, Lavezzi

L'Equipe
Varino
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Balle de match pour Paris

En cas de victoire cet après-midi à Sochaux, le PSG sera sacré champion de France pour la 4e fois de son histoire. Les Parisiens ne veulent pas faire durer le suspense.


JUSQU’AU BOUT, OU PRESQUE, Monaco aura tout fait pour retarder le sacre du PSG. Avec sa large victoire à Ajaccio (4-1) hier, il oblige les Parisiens à finir eux-mêmes le travail en s’imposant cet après-midi dans le Doubs. C’est mieux ainsi. La belle saison du PSG mérite bien un dernier frisson, une ultime émotion. « Je préfère qu’il y ait un enjeu à notre rencontre, affirme d’ailleurs Laurent Blanc. Monaco fait vraiment un parcours de champion. Il nous force à rester concentrés jusqu’à la fin du championnat. »

Dans ce combat à distance avec le club de la principauté, mais dont l’issue ne fait plus de doute depuis longtemps, le PSG joue donc sa première balle de match. Il lui en restera encore trois (Rennes, Lille, Montpellier) en cas d’échec. Mais l’impatience gagne. Après avoir remporté samedi dernier la Coupe de Ligue, il entend boucler dès aujourd’hui sa saison avec ce deuxième titre consécutif de champion de France. « On a plus de pression car on sait qu’on peut gagner le championnat demain (aujourd’hui), précise Salvatore Sirigu. On a hâte d’en finir. »

D’autant plus que le prochain match n’aura lieu que dans dix jours, le 7 mai, avec la réception du Stade rennais. Une éternité ! Notamment pour tous ceux, et ils sont nombreux, qui ont déjà la tête au Brésil. « Si on peut se décharger rapidement du championnat, cela permettrait à tous nos joueurs concernés par la Coupe du monde de se préparer mentalement, physiquement et de récupérer de cette saison qui a été longue », reconnaît le coach parisien.

Hasard du calendrier : le PSG pourrait être sacré dans le stade où il avait sauvé sa tête il y a six ans, le 17 mai 2008, en échappant de peu à la relégation. C’était une autre époque, presque une autre vie, Zoumana Camara en est le dernier témoin. Tout a changé depuis et la roue a tourné. Et cette fois-ci, le bonheur des Parisiens pourrait bien faire le malheur des Sochaliens, qui ont déjà un pied en Ligue 2.

Mais encore faudra-t-il montrer un visage bien plus conquérant que celui affichée lors de la difficile victoire obtenue contre Evian mercredi (1-0). « Si on reproduit le même type de match, on aura de grosses difficultés, prévient Laurent Blanc. Sochaux qui joue sa survie va tout faire pour prendre des points. A nous d’être assez motivés pour aller chercher ce résultat et enfin boucler la saison. »

Tel est le mot d’ordre. Car au PSG, il flotte comme un air de fin d’année scolaire. « On a encore une dernière interro, sourit Salvatore Sirigu. Et après, si tout va bien, on pourra partir à la mer. »



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En dehors de l’absence attendue d’Ibrahimovic, qui soigne toujours sa cuisse, tous les joueurs parisiens sont aptes pour ce déplacement à Sochaux. Laurent Blanc a convoqué vingt joueurs dont Thiago Motta, suspendu contre Evian mercredi et qui n’était pas présent lors du premier quart d’heure de la séance d’entraînement hier. Après avoir largement fait tourner son effectif face à Evian, le coach parisien devrait aligner une équipe très proche de celle qui a débuté la finale de la Coupe de la Ligue. Les joueurs seront-ils plus concernés que lors de la première mi-temps face à Evian mercredi ? « Il y a un peu de lassitude dans le groupe, reconnaît Blanc. C’est la fin de saison, il y a eu beaucoup de matchs, le contrecoup de l’élimination en Ligue des champions… Mais cette semaine, les joueurs se sont recadrés sur cet objectif du titre. »

Sirigu- Jallet ou VDW, Alex, Silva, Maxwell- Verratti, Motta ou Cabaye, Matuidi- Lucas, Cavani, Lavezzi



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« Ce n’est pas tombé du ciel »

Laurent Blanc, entraîneur du PSG


ALORS que le PSG peut être sacré champion de France cet après-midi, Laurent Blanc fustige ceux qui banalisent la performance de son équipe cette saison en Ligue 1.

Remporter le titre, c’est le minimum ou plutôt mission accomplie ?
LAURENT BLANC. Depuis le début de la saison, si on vous écoute, vous les médias, ce n’était même pas la peine de jouer le championnat car tout était déjà plié. A croire qu’il nous suffisait de rentrer sur le terrain pour remporter le titre. Mais il a fallu les jouer tous ces matchs, les gagner et prendre ces 82 points ! Etant donné les ambitions et les moyens financiers du club, j’ai l’impression que seule la Ligue des champions vous intéresse. Les objectifs nationaux, les Coupes et le titre, c’est anecdotique pour vous. Mais pas pour moi.

En France, le PSG a toujours été au-dessus du lot…
On a certes des atouts, on a dominé le championnat. Mais il a fallu se préparer, se motiver pour aller chercher ces victoires. Si j’écoute certains, le championnat n’a aucune valeur. Mais je ne suis pas d’accord. Ce n’est pas si facile que cela de gagner le championnat. Sinon on serait déjà champions. Quand on aura gagné, on pourra se dire qu’on a fait du très bon travail. Ce n’est pas tombé du ciel comme ça.

Vous avez donc l’impression qu’on banalise ce deuxième titre ?
Moi en tout cas, je ne banalise pas un titre de champion de France. Je n’en ai pas gagné beaucoup que ce soit en tant que joueur ou en tant qu’entraîneur. C’est un titre très important à mes yeux car il récompense la régularité qu’il faut avoir pendant dix mois.

Et pour vos joueurs, ce trophée est-il aussi important ?
Les joueurs sont toujours motivés pour gagner et remporter des titres. Mais quand tu entends, à droite et à gauche, que ce n’est même pas la peine de jouer pour être champion, peut-être qu’à un moment donné, tu commences à le croire. Mais avoir su rester premiers pendant aussi longtemps, cela signifie à mes yeux que l’équipe a toujours su se mobiliser et se concentrer pour gagner le championnat.



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Le champagne est resté au frais

UN PETIT COUP D’OEIL sur leurs smartphones et c’est tout. C’est après leur atterrissage à l’aérodrome de Montbéliard (Doubs), peu après 19 h 30 hier, que les joueurs et le staff du PSG ont pris connaissance de la victoire de Monaco à Ajaccio (4-1). En une fraction de seconde, ils ont compris quelle était leur mission cet après-midi à Sochaux pour décrocher le quatrième titre de champion de France du club de la capitale. Pas de réactions particulières pourtant dans l’avion qui transportait la délégation parisienne, avant le débarquement. Laurent Blanc, comme l’ensemble de ses joueurs, s’attendait à ce résultat positif pour leur dauphin monégasque.

Au moment du décollage à l’aéroport du Bourget (Seine-Saint-Denis) qu’ils avaient rejoint à l’issue de la mise en place effectuée au camp des Loges, Berbatov avait déjà ouvert le score en Corse. Après une petite heure de vol, les Parisiens n’ont eu que la confirmation qu’ils devraient attendre vingt-quatre heures supplémentaires et décrocher une 26e victoire cette saison pour enfin toucher au Graal. C’est donc d’un pas calme et sans effusion particulière qu’ils ont foulé le tarmac sous une pluie fine et froide.

Après un quart d’heure de route dans leur bus, les joueurs ont pris leur quartier à l’hôtel Ibis de Danjoutin (Territoire de Belfort) entièrement privatisé pour l’occasion. Les mines n’étaient ni particulièrement joyeuses ni totalement fermées. Blanc, Lucas, Sirigu, Matuidi ou Lavezzi ont adressé quelques signes à la cinquantaine de supporteurs qui les attendait sur le parking avant de s’engouffrer dans l’établissement de la périphérie de Belfort.

Au lit plus tôt que d’habitude

Hormis l’étonnante iroquoise qu’arborait Javier Pastore, rien n’avait changé dans le quotidien des Parisiens. Monaco venait de leur offrir une mise au vert finalement classique. A peine arrivés, les joueurs se sont attablés dans une grande salle du rez-de-chaussée pour un repas qui n’avait rien d’un banquet de fête. Le champagne est resté bien sagement dans les frigos. Rapidement, ils ont rejoint leur chambre car les horaires de la journée ont été avancés en prévision de l’horaire particulier du match. Et en cas de victoire, ils auront besoin de force pour fêter le titre ce soir à leur retour à Paris.


Le Parisien
Biz Markie
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Sirigu écarte un départ
Arrivé au PSG durant l’été 2011, Salvatore Sirigu a balayé samedi l’hypothèse d’un départ en fin de saison. «J’ai un contrat (jusqu’en juin 2016), a-t-il souligné. Je n’ai pas la volonté de quitter Paris et le club n’a pas non plus envie de me voir partir. Il n’y a aucun souci».

Avant le quart de finale aller de Ligue des champions face à Chelsea, ses dirigeants s’étaient interrogés sur la capacité du portier italent à se montrer déterminant à un niveau plus élevé. Rassurés par ses prestations, ils avaient finalement abandonné l’idée de recruter un gardien tel que Hugo Lloris ou Thibaut Courtois 3984400250127_jaimz_p3d0b34r_3.gif . «Le mercato fait partie du foot, a rappelé Sirigu. Dans le monde du sport, je n’ai jamais vu un journal qui n’en parlait pas, c’est normal. Je l’ai toujours vécu, ce n’est pas un problème. Tant que je serai là, je donnerai tout pour ce maillot. Moi, je ne pense qu’au terrain sinon je serais directeur sportif. Je pense avoir montré que ça ne m’a pas perturbé».

lequipe.fr
Varino
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« Tout le monde pense aux vacances »

Lucas, ailier droit du PSG


LA PLUPART des Parisiens ont quitté le stade Bonal la tête basse hier. Difficile pour eux de réaliser que le titre ne soit pas encore tombé dans leur escarcelle. « Le but qu’on a encaissé a donné des forces à Sochaux et on a perdu le rythme, analyse Salvatore Sirigu. Si on ne le prend pas, on gagne ce match tranquillement. On est un peu énervés, mais c’est normal. Nous sommes des humains, pas des robots. »

« Il y a de la déception, car on voulait vraiment décrocher ce titre qui nous tend les mains, glisse Jérémy Ménez. Il faudra encore faire un effort dans dix jours. Il y a de la déception, car on voulait prendre les trois points. Il y a eu un peu de relâchement, mais c’est pour faire durer le suspense (sourire). Je ne vais pas vous cacher qu’on aurait bien aimé le fêter ce soir (hier). La seule petite satisfaction personnelle, c’est que Sochaux (NDLR : où il a été formé) a fait match nul. J’espère qu’ils se sauveront. » Même du côté des dirigeants, on ne voulait pas accabler les joueurs. « On ne méritait pas la victoire, le match nul est juste, assure le président Nasser al- Khelaifi. Je ne pense pas qu’on soit fébriles en ce moment. On a eu jusqu’à dix points d’avance et il est difficile de se motiver pour chaque match. Et puis tout le monde est un peu fatigué. »

« Il nous a manqué un peu de concentration au moment de conclure nos occasions, confirme Lucas. Il y a un peu de fatigue mentale. Tout le monde a besoin de rentrer à la maison, tout le monde pense aux vacances, au Mondial. Les fins de saison sont comme ça. Nous avons l’occasion de conquérir le titre à la maison devant nos supporteurs. On a une grande avance, mais il nous faut garantir mathématiquement le titre. »

L’inquiétude ne semblait en effet pas pour autant gagner les esprits parisiens. « Ce n’est pas un désastre parce que nous allons gagner le titre de toute façon, mais plus tard, sourit Grégory Van der Wiel. On le voulait le plus tôt possible, mais maintenant nous avons dix jours pour nous préparer. Nous sommes confiants. Nous sommes concentrés sur l’objectif, on a joué toute l’année pour ça. Bien sûr que c’est différent sans Ibrahimovic. C’est une icône sur et en dehors du terrain. Un joueur important qui nous manque, mais nous avons des qualités dans l’équipe et on peut gagner sans lui. »

Le Parisien
Homer
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Pour le titre, il faudra repasser

Tenus en échec, frileux et maladroits, les Parisiens n'ont pas pu décrocher le sacre hier. Rendez-vous désormais le 7 mai au Parc contre Rennes. Avec un sauveur nommé Zlatan ?

Il faudra donc attendre le mercredi 7 mai au soir pour espérer voir le PSG décrocher -- devant son public -- son quatrième titre de champion de France, le deuxième d'affilée. Hasard du calendrier, Paris et Monaco joueront tous les deux ce jour-là.

Leurs adversaires, Rennes et Guingamp, disputant la finale de la Coupe de France le week-end prochain. Mais l'ASM jouera deux heures avant (19 heures) et donnera le titre à son rival si elle ne l'emporte pas. Dans le cas contraire, elle poussera le tenant à s'imposer lui aussi.

Cerise sur le gâteau : Zlatan Ibrahimovic, blessé à la cuisse depuis le 2 avril, pourrait même signer son retour à cette occasion. C'est en tout cas l'objectif annoncé par le staff médical. Ses performances cette saison méritent bien un dernier but, et si possible celui qui offrira le titre à son équipe !

Avec son leader, l'équipe parisienne devrait surtout montrer un visage bien plus conquérant et convaincant que celui affiché hier à Sochaux (1-1), mais aussi contre Evian mercredi (succès 1-0) ou à Lyon (défaite 1-0) il y a quinze jours. Car si le nom du futur champion de France ne fait plus guère de doute depuis longtemps, le PSG a perdu de sa superbe ces dernières semaines. Sa prestation à Bonal, hier, où il a été rejoint au score à l'heure de jeu, alors qu'il pouvait enfin boucler sa saison, en est la preuve. Seule l'ouverture de la marque par Cavani (24e) sur un beau service de Thiago Motta a un peu illuminé l'après-midi.

Dix jours qui vont sembler bien longs

« On ne méritait pas d'être champions cette fois, confirme Laurent Blanc. Nous avons été trop moyens. Entre la motivation pour se sauver et celle pour gagner le titre, c'est la motivation pour le sauvetage qui a été la plus palpable. »

Et c'est bien là le souci. Paris n'y est plus. Les nombreux ratés de Cavani, pourtant en bonne position, de Lucas ou encore de Verratti, les approximations de la défense, y compris de Thiago Silva, tous les duels perdus en seconde période... Paris n'a jamais mérité de repartir avec les trois points. A croire qu'il faudra attendre un faux pas de Monaco pour qu'il devienne champion !

A qui la faute ? L'élimination en quart de finale de la Ligue des champions a laissé des traces. Le physique et le mental semblent parfois atteints. « Ils savent qu'ils vont être champions. Alors, forcément, la concentration n'est plus la même », explique l'attaquant sochalien Jordan Ayew. « On a senti du relâchement, confirme Florian Marange. Les trois quarts d'entre eux vont bientôt disputer la Coupe du monde. Ils n'ont plus trop la tête au championnat qui est déjà plié. Tant mieux pour nous. »

A voir la combativité affichée par les Sochaliens depuis ce début d'année, et surtout hier, il aurait été presque injuste de les voir perdre et ainsi poser un pied et demi en Ligue 2. Mais les dix jours qui s'annoncent jusqu'à cette échéance rennaise vont sembler bien longs à tous les Parisiens. Ils l'ont bien mérité !


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La fiche du match
Sochaux 1 - 1 Paris SG
Mi-temps : 0-1.
Spectateurs : 19 504
Arbitre : M. Desiage.
Buts. PSG : Cavani (24e). Sochaux : Thiago Silva (c.s.c., 56e).
Avertissements. Sochaux : Sinkala (45e). PSG : Thiago Motta (80e)
Sochaux : Pelé - Faussurier, Sunzu, Kanté, Marange - Sinkala, Prcic - Corchia, Roudet, Contout (Bakambu, 71e) - J. Ayew (Boukari, 90e). Entraîneur : H. Renard.
PSG : Sirigu - Van der Wiel, Alex, Thiago Silva, Maxwell - Cabaye (Verratti, 56e), Thiago Motta, Matuidi - Lucas (Pastore, 81e), Cavani, Lavezzi (Ménez, 80e). Entraîneur : L. Blanc.

LES BUTS
24e. Thiago Motta, du rond central, sert Cavani dans la surface qui, pris entre deux défenseurs sochaliens, parvient à contrôler avant d’enchaîner une reprise du droit qui trompe Pelé. 0-1.

56e. Après une frappe de Corchia repoussée par Sirigu, Ayew récupère et sert Marange qui centre fort au premier poteau. Le portier parisien dégage du point sur Thiago Silva. Le ballon rebondit sur la poitrine du Brésilien et termine sa course dans les filets. 1-1.

LE FAIT DU MATCH
65e. Verratti, seul devant Pelé, rate sa reprise du droit et tire sur le gardien. Paris a manqué de nombreuses occasions hier, celle-ci était la plus évidente.


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Blanc annule deux jours de repos

Laurent Blanc a eu la colère discrète hier soir. Contrarié de ne pas avoir validé mathématiquement le titre de champion de France, il était surtout agacé par la prestation de ses joueurs. « Force est de reconnaître qu'on n'a pas su faire ce qu'il fallait pour gagner, grince l'entraîneur parisien. On était venus pour cela et on ne l'a pas fait, donc on est très déçus ce soir du résultat. »

Après la rencontre, il a annoncé à ses joueurs qu'il ne leur accordait pas les deux jours de repos initialement prévus au programme. Ils seront donc présents ce matin au camp des Loges pour un décrassage. Mais l'ancien sélectionneur des Bleus ne voulait pas considérer cette convocation de dernière minute comme une sanction.

« Ce sont des professionnels, il y a pire que de s'entraîner pour préparer les matchs, de bien s'entretenir, avance-t-il. Il ne faut pas s'inquiéter que les joueurs pensent à la Coupe du monde. Ils doivent bien se préparer avec le club pour arriver en pleine confiance avec leurs sélections au Mondial. Il reste un petit effort pour prendre des points contre Rennes. On va d'abord bien récupérer, car les joueurs sont fatigués physiquement et aussi psychologiquement. »


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Blanc : «Les joueurs sont fatigués physiquement et psychologiquement»

L’entraîneur parisien n’a pas masqué sa frustration après le match nul à Sochaux dimanche (1-1). Sa conclusion est claire : son équipe a été trop moyenne pour mériter de gagner.

Quelle est votre analyse de ce match nul à Sochaux ?

LAURENT BLANC. «On aurait pu attaquer le match mieux mais en première mi-temps on s’est quand même procuré beaucoup de situations dangereuses quasiment sans en concéder aux Sochaliens. On a fait le break avec un joli but mais on manque le double break après. On a eu énormément de difficultés en deuxième mi-temps. Sochaux a pris le pas physiquement et nous a bousculés. Sochaux mérite vraiment son point. On s’est maladroitement lancé dans des offensives pour prendre des contres derrière. Sur certains, on a paré au plus pressé. Mais on a aussi eu deux occasions très franches pour l’emporter.

Etes-vous très déçu ?

C’est toujours une déception quand tu prépares le match pour le gagner et que tu n’y arrives pas. Force est de reconnaître qu’on n’a pas su faire ce qu’il fallait pour gagner. On était venu pour cela et on ne l’a pas fait donc on est très déçu du résultat. Mais quand on analyse le match on se rend compte que Paris a été trop moyen pour gagner face à une très bonne équipe de Sochaux qui a été très vaillante et qui en contre aurait pu nous faire mal. Je pense sincèrement que Sochaux mérite ce point et il faut saluer leur performance.

Vos joueurs se sont-ils relâchés car ils pensent trop à la Coupe du monde ?

Ce sont des professionnels, il y a pire que de s’entraîner pour préparer les matches, de bien s’entretenir. Et ils doivent bien se préparer avec le club pour arriver en pleine confiance avec leur sélection à la Coupe du monde. On n’est pas les seuls dans ce cas-là. Mais il ne faut pas s’inquiéter que les joueurs pensent à la Coupe du monde. Je n’ai pas senti de frein dans l’engagement. Il reste un petit effort pour prendre des points contre Rennes. On a va d’abord bien récupérer car les joueurs sont fatigués physiquement et aussi psychologiquement.»

Où en est votre prolongation de contrat ?

Mon cas personnel passe après le collectif donc il faudra patienter encore un petit peu. Moi je n’en parlerai pas donc si vous ne me posez pas la question, ça se passera bien.»


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Sochaux contrarie le PSG

Champion virtuel après l'ouverture du score d'Edinson Cavani, le PSG, rattrapé à Sochaux, dimanche à Bonal (1-1), devra encore patienter pour le titre. Les Doubiens (18es) reviennent à quatre points de l'Evian-TG et de Guingamp.

Le PSG a été virtuellement champion pendant 32 minutes : entre l’ouverture du score de Cavani à la 24e et le c.s.c de Thiago Silva à la 56e. Pour l’officialisation du quatrième sacre de son histoire, le deuxième d’affilée, il devra en revanche encore patienter. Alors qu’ils avaient besoin d’un succès à Bonal pour en finir avec le Championnat, les joueurs de Laurent Blanc se sont montrés incapables de l’obtenir face à Sochaux (1-1), dimanche après-midi. Un contretemps qui résulte autant de leur maladresse devant le but de Yohann Pelé que de la détermination et de la solidarité affichées par Sébastien Corchia et ses équipiers.

Bakambu a manqué un but tout fait.

Eteints après une entame prometteuse, puis punis sur une longue ouverture de Thiago Motta parfaitement négociée par Cavani - auteur d’enchaînement contrôle-reprise de volée sublime (24e) -, les Lionceaux ont attendu la reprise pour dévoiler le visage qui leur a permis d’amasser 26 points lors de la deuxième partie de saison. Alors qu’ils avaient trop reculé en première période (ce qui a inspiré à Hervé Renard cette réflexion : «On va finir dans notre but»), les Sochaliens se sont progressivement libérés de leurs complexes. Cela ne les a pas préservés de quelques situations chaudes, mais ils ont pu compter sur Yohann Pelé, décisif devant Cavani (61e), et sur la nonchalance de Verratti (65e) pour conserver le 1-1.

Avec un peu plus de lucidité et de réalisme, eux aussi auraient pu l’emporter. Après deux tentatives non cadrées de Prcic (62e) et Ayew (67e), Bakambu, trop court, a manqué un but tout fait sur une action initiée par un Sébastien Roudet très en jambes. Mais faute d’avoir su profiter davantage de l’usure qui semble gagner l’effectif parisien, les Sochaliens (18es) accusent désormais quatre longueurs de retard sur le duo Evian-Guingamp. Malgré une kyrielle d’occasions (en première période, Pelé et Faussurier avaient déjà été contraints de s’interposer devant Cavani et Lucas), le PSG doit, lui, se contenter de ce résultat qui reporte au mieux son sacre au 7 mai prochain et à la réception de Rennes. Seule consolation : à défaut d’obtenir le titre le plus tôt possible comme le souhaitait Laurent Blanc, il aura l’occasion de le fêter chez lui.


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Repos annulé pour les joueurs

Initialement en repos pour deux jours après le match à Sochaux, les joueurs du PSG ont rendez-vous ce lundi matin pour une séance de décrassage. Laurent Blanc, pas très content de la performance de son équipe dimanche (1-1), a décidé, selon nos informations, d'annuler cette première journée de repos. Avec ce nul concédé dans le Doubs, Paris a manqué l'occasion de s'adjuger son deuxième titre de champion de France consécutif et devra au moins attendre jusqu'au 7 mai, face à Rennes au Parc des Princes, pour être sacré. A trois journées de la fin du Championnat, le PSG compte huit points d'avance sur Monaco.


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Ibrahimovic à 90% contre Rennes

Absent depuis le quart de finale aller de Ligue des champions contre Chelsea pour une lésion à la cuisse droite, Zlatan Ibrahimovic devrait être là le 7 mai contre Rennes au Parc des Princes. «Il a repris la course et a en effet 90% de chances d'être à la disposition du coach dans dix jours, explique ce lundi le docteur Eric Rolland dans nos colonnes. Il n'a pas encore retouché le ballon, mais Ibra a un jeu qui n'implique pas une reprise des séances avec ballon trop longtemps avant de retrouver la compétition.» Ce match contre Rennes pourrait être celui du titre pour le PSG, qui compte huit points d'avance sur Monaco à trois journées du terme du Championnat.


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Varino
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Le PSG se prepare a payer une amende

Fair- play financier. La sanction du club parisien par l’UEFA ne fait désormais aucun doute. Et l’amende infligée pourrait être salée…


C’EST UNE LONGUE PARTIE de poker qui s’achève entre la direction du PSG et l’UEFA. A l’issue de plusieurs mois d’investigation ponctués d’auditions et d’audits, l’instance de contrôle financier des clubs ( ICFC), présidée par le Belge Jean- Luc Dehaene, se réunit jeudi 1er mai à Nyon ( Suisse). Elle entérinera alors les sanctions destinées aux clubs en infraction avec le règlement du fairplay financier. Le temps de la communication interviendra dans les jours suivants. Une chose est sûre, le PSG fera bel et bien partie de la liste des mauvais élèves.

A priori, le club parisien présente pourtant un profil idéal. Il respecte en effet le principe fondamental du système, puisqu’il parvient à équilibrer ses recettes et ses dépenses. Le compte de résultat du PSG de la saison 2012- 2013 affichait ainsi un déficit presque symbolique de 3,5 M€. Problème : les moyens utilisés par le PSG pour parvenir à cet équilibre ne sont pas du goût des experts mandatés par l’UEFA. Dans leur ligne de mire, le contrat d’image entre le PSG et la Qatar Tourism Authority ( QTA), l’office de tourisme qatarien. Signé en 2012, ce partenariat aux contours très flous a rapporté la saison passée environ 200 M€, soit la moitié des recettes du club de la capitale. Conclu entre des parties liées à un même actionnaire ultime, l’Etat du Qatar, il est soupçonné d’avoir été surévalué et de sortir des prix du marché.

Plusieurs dizaines de millions d’euros

Il reste maintenant à connaître la sévérité et le caractère plus ou moins contraignants de la sanction qui attend le PSG. Si la menace d’une exclusion de la prochaine Ligue des champions est d’ores et déjà écartée, le club parisien sera- t- il empêché d’aligner ses éventuelles recrues sur les terrains européens ? Verra- t- il sa masse salariale sévèrement encadrée ? Ces sanctions ont effectivement été envisagées ( voir nos éditions du 22 avril) par l’instance de contrôle des clubs. Cependant, pour le PSG comme pour les autres clubs européens concernés, les sanctions définitives ne sont pas infligées de manière verticale. Elles sont le fruit de négociations. C’est toute la force et toute la faiblesse du système du fair- play financier.

Selon nos informations, le club parisien a justement scellé avec l’instance de contrôle le principe d’une amende de plusieurs dizaines de millions d’euros. Ce type de sanction, le troisième selon l’ordre croissant des sanctions prévues dans le règlement du fair- play, serait un moindre mal pour le PSG. Il serait toutefois assorti d’objectifs financiers à respecter d’ici un an. Autant de temps de gagné pour les Parisiens.



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Des joueurs déçus et fatigués

SI L’ON EN CROIT les départs rapides et peu courtois de la plupart des joueurs parisiens, hier matin, du camp des Loges sur les coups de midi, il semble que le match nul de la veille à Sochaux ( 1- 1) et la non- obtention du titre ont laissé des traces. Ce report momentané de leur deuxième sacre consécutif en Ligue 1 n’était pas encore digéré. Les visages étaient fermés et rares sont les joueurs parisiens qui se sont arrêtés auprès de la dizaine de supporteurs présents. « On va changer d’équipe, on va à Marseille » , a lâché mi- blagueur mi-dépité Shoko, un Guadeloupéen vêtu de haut en bas aux couleurs du PSG et de passage à Paris quelques jours.

Heureusement que la star Zlatan Ibrahimovic a été plus magnanime et s’est prêtée au jeu de bonne grâce. « Ils pourraient faire un effort quand même, mais on les comprend aussi, enchaîne Emile, un autre supporteur venu de Guadeloupe. Ils sont déçus car ils n’ont pas encore obtenu le titre qui leur est promis. » « On va l’avoir le titre, souffle un joueur. Ce n’est qu’une question de temps. Sur le match de Sochaux on ne méritait pas le titre. Après c’est vrai qu’il y a une usure mentale et physique. On est à bout de souffle. »

Laurent Blanc, déçu de la prestation de son équipe dans le Doubs, n’en a pas rajouté hier puisqu’il n’a pas pris la parole devant le groupe. La séance n’a pas été vécue comme une punition par Thiago Silva et ses coéquipiers. Les joueurs n’avaient pas reçu de planning et ils ont tous compris que l’accent devait être mis sur la récupération. Hors de question de se démobiliser dans une période où les sources de motivation sont rares. Les Parisiens ont néanmoins deux jours, aujourd’hui et demain, pour se requinquer et se remobiliser pour la réception de Rennes le 7 mai. Une rencontre qui doit leur permettre de conclure ( enfin) une saison qu’ils estiment largement réussie.

Le Parisien
Homer
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Ibrahimovic tout sourire

Zlatan Ibrahimovic affichait un large sourire hier matin au centre d'entraînement du PSG. Il s'est contenté de vélo en salle et de soins pendant que ses partenaires avaient droit à une séance légère au lendemain du nul à Sochaux (1-1). Arrivé en début de matinée au camp des Loges avec son ami Maxwell, le Suédois en est reparti parmi les derniers vers 13 heures.

Lunette de soleil et moustache fine, l'ancien Milanais avait des faux airs d'acteur de cinéma. Il a pris le temps, contrairement à la plupart de ses partenaires, de signer maillots, livres, photos ou de poser pour la petite dizaine de supporteurs présents. « Tous les voyants sont au vert », nous a confié un dirigeant hier au sujet de l'évolution de sa lésion musculaire de la cuisse droite contractée contre Chelsea le 2 avril. Ibra devrait faire son retour contre Rennes le 7 mai pour ce qui doit être le match du sacre. « Ce serait sympa que l'on décroche le titre le jour de son retour, poursuit ce membre du PSG. Il a tellement contribué à son obtention. »


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Varino
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Le PSG va devoir réduire son train de vie

L’UEFA a décidé de décoter le contrat passé entre le club parisien et la Qatar Tourism Authority (QTA), de 200 à 100 M€. Le PSG est contraint de maîtriser ses dépenses.


COMME nous vous le révélions dans nos éditions d’hier, le PSG s’est vu signifier une sanction financière par l’instance de contrôle des clubs européens, chargée d’appliquer le règlement du fair-play financier. Cette sanction sera entérinée demain ou vendredi et communiquée officiellement en début de semaine prochaine. Pour mettre cette sanction en application, l’UEFA dispose de deux possibilités : soit une amende pure et simple de quelques dizaines de millions d’euros, soit une retenue financière sur les recettes marketing versées au PSG la saison prochaine.

Les raisons d’une sanction

A priori, le club parisien respecte le grand principe général du fair-play financier, à savoir l’équilibre des recettes et des dépenses. A l’issue de la saison 2012-2013, les Parisiens ont ainsi affiché un déficit symbolique de quelques millions d’euros. Sauf que les experts de l’UEFA se sont penchés sur le contrat d’image signé entre le PSG et la Qatar Tourism Authority (QTA), le principal partenaire financier du club parisien. Ces deux entités, le PSG et QTA, liées l’une à l’autre puisqu’elles ont le même actionnaire ultime, à savoir l’Etat du Qatar, sont soupçonnées d’avoir conclu un contrat qui ne respecte pas « la juste valeur du marché ». Par conséquent, l’instance de contrôle a décidé de décoter ce contrat de 200 à 100 M€ par an. Concrètement, rien n’empêche QTA de verser 200 M€ au PSG à l’avenir. Seulement, l’année prochaine, lors de l’examen des comptes 2013-2014 du club, l’UEFA ne considérera cette recette qu’à hauteur de 100 M€. Le PSG sera obligé d’en tenir compte sous peine de s’exposer à de nouvelles sanctions encore plus graves. Les revenus du PSG pour 2014-2015 doivent progresser dans tous les domaines. Le sponsoring tout d’abord puisque les nouveaux partenariats avec Nike, l’équipementier, et Emirates, le sponsor maillot, entrent en vigueur à partir du 1er juillet. A eux deux, ils vont rapporter entre 40 et 50 M€ au club contre entre 10 et 15 M€ actuellement, soit trois fois plus. Tous les autres accords de sponsoring progressent également : PMU et Citroën verseront près de 1,5 M€. D’autres marques s’associant au PSG devraient aussi être annoncées prochainement. Les recettes hospitalités vont aussi grossir puisque le Parc comptera pour la saison prochaine 4 000 places VIP au lieu de 3 000 aujourd’hui. Et les prix de ce secteur vont encore être revus à la hausse. Comme ceux de la billetterie, qui augmentent chaque année. Dernier poste de recettes à explorer pour le PSG, celui des transferts. Le club pourrait ainsi se résoudre à vendre des joueurs dès l’été prochain. Mais une augmentation des recettes, quelle qu’en soit l’origine, ne sera sans doute pas suffisante. Le PSG doit désormais apprendre à maîtriser ses dépenses et surveiller sa masse salariale qui a explosé ces deux dernières années au point d’atteindre les 220 M€.

Les conséquences pour le mercato d’été

Le PSG aurait pu être touché par des sanctions encore plus sévères : un encadrement de sa masse salariale et l’interdiction d’aligner les éventuelles recrues en Ligue des champions ont été envisagés. Finalement, il n’en sera rien la saison prochaine. Pour autant, le PSG devra faire des choix en matière de recrutement. Difficile d’imaginer ainsi qu’il animera le prochain mercato comme il l’a fait lors des trois années précédentes. Les arrivées de Lionel Messi, Cristiano Ronaldo ou Eden Hazard semblent désormais plus hypothétiques, sauf à être compensées par des départs. Cela ne veut pas dire pour autant que le club parisien restera les bras croisés.



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Cinq questions pour mieux comprendre le fair-play financier

MIS EN PLACE par l’UEFA pour assainir la santé financière des clubs, le fair-play financier (FPF) s’applique à toutes les équipes engagées dans les compétitions européennes. Voici cinq questions pour mieux en comprendre les tenants et les aboutissants.

1 Quel est le but du fair-play financier ? Depuis cette saison, les clubs doivent présenter des comptes équilibrés entre les recettes et les dépenses. Afin de veiller à cet équilibre, l’UEFA, à travers son instance de contrôle financier des clubs (ICFC), étudie les comptes des deux dernières saisons.

2 Les clubs peuvent-ils présenter des déficits ? C’est une possibilité offerte dans une certaine limite et à condition que ces pertes soient couvertes par le propriétaire du club ou une partie liée à celui-ci. Les déficits autorisés par l’UEFA sont de 45 M€ pour les saisons 2013-2014 et 2014-2015. Ils passeront à 30 M€ pour chacune des trois saisons suivantes. Cette limite sera abaissée par la suite, mais le montant n’a pas encore été défini.

3 Quels sont les recours pour les clubs ? Si les clubs ne respectent pas les règles du FPF, ils s’exposent à une série de sanctions. Après une période de concertation, l’UEFA et les clubs peuvent conclure un accord pour régler l’affaire (c’est le cas du PSG). Si, au terme de ces échanges, le club n’accepte pas la sanction proposée par l’UEFA, le dossier est transmis à la chambre de jugement, qui délivre la sentence. Si le club n’est toujours pas d’accord avec la sanction, il peut alors saisir le Tribunal arbitral du sport (TAS).

4 Quelles sont les sanctions ? La liste qui a été établie par l’UEFA comprend, en tout et pour tout, neuf sanctions possibles, graduées ainsi : 1. la mise en garde ; 2. le blâme ; 3. l’amende ; 4. la déduction de points ; 5. la rétention de recettes provenant d’une compétition de l’UEFA ; 6. l’interdiction d’inscrire de nouveaux joueurs dans des compétitions de l’UEFA ; 7. la restriction du nombre de joueurs qu’un club peut inscrire dans les compétitions de l’UEFA et/ou la limitation de la masse salariale des joueurs inscrits dans ces compétitions ; 8. l’exclusion de compétitions en cours et/ou de compétitions futures ; 9. le retrait d’un titre ou d’un mérite.

5 Les clubs peuvent-ils conclure un contrat avec une entreprise avec laquelle ils ont des liens ? L’UEFA n’interdit pas cette pratique. Le contrat de QSI (propriétaire du PSG) avec QTA (le comité de tourisme du Qatar) est donc réglementaire. En revanche, lorsque les parties sont liées (ce qui est le cas pour QSI et QTA, deux entités qui dépendent de l’Etat du Qatar), l’UEFA s’autorise le droit de revoir le montant du contrat à la baisse si elle juge qu’il n’est pas conforme aux prix du marché. C’est ce qui arrive aujourd’hui au PSG.

Le Parisien
Homer
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CHIFFRE

217 M€ - Le montant estimé des revenus sponsoring du PSG provenant du Qatar, sur un total de près de 250 M€. Outre les 200 M€ de Qatar Tourism Authority (QTA), le PSG perçoit 13 M€ d'Ooredoo, l'opérateur téléphonique qatarien, 3 M€ de la Qatar National Bank (QNB) et un peu plus de 1 M€ de BeIN Sports.


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Déjà un air de vacances pour les Parisiens

Laurent Blanc a accordé deux jours de repos aux joueurs du PSG qui ne retrouveront le chemin du camp des Loges que jeudi. L'occasion pour certains Parisiens de filer profiter du soleil plus au sud de la capitale. Marquinhos a ainsi élu domicile à Monaco où selon la photo qu'il a posté sur son compte twitter, il fait visiblement très beau. Le défenseur brésilien se baigne en effet en compagnie de sa petite amie.

Gregory Van der Wiel pour sa part a choisi l'Espagne et Barcelone. Le défenseur hollandais a publié sur Instragram un très beau panorama de la cité catalane, pris de sa chambre d'hotel.


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Fair-play financier : le PSG sans doute fixé jeudi

Le PSG devrait connaître jeudi la liste des sanctions que l'instance chargée de mettre en place le fair-play financier souhaite lui appliquer.

Comme nous l’avons révélé samedi, l’UEFA a transmis au PSG la liste des sanctions que la chambre d’instruction de l’instance de contrôle financier des clubs (ICFC), chargée de mettre en place le fair-play financier, souhaite lui appliquer.

Dans le détail, elle réclame au club parisien un encadrement de sa masse salariale, une limitation de ses transferts et des joueurs engagés en Ligue des champions, ainsi qu’un retour à l’équilibre de ses comptes d’ici deux ans. Et elle envisage de lui infliger une amende.

Depuis, les dirigeants du club de la capitale, comme ceux de Manchester City et de la vingtaine de clubs concernés, se sont entretenus avec l’UEFA pour tenter d’alléger un peu ces «punitions». Une décision définitive doit être prise jeudi, ou vendredi s’il y a du retard, par la chambre d’instruction de l’ICFC, avant d’être officiellement communiquée en début de semaine prochaine.


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Homer
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Ibra : «Une saison fantastique»

Trois joueurs du PSG - Ibrahimovic, Thiago Motta et Thiago Silva - concourent pour le trophée UNFP du meilleur joueur 2014. Verratti et Blanc sont nommés dans les catégories Espoir et entraîneur. Verdict le 11 mai.

Nommé pour la deuxième année consécutive et donc candidat à sa succession au titre de meilleur joueur de l'année aux Trophées UNFP 2014, l'attaquant du PSG Zlatan Ibrahimovic y voit le symbole d'une belle année parisienne récompensée : «Je pense que cette saison a été fantastique, pour l’équipe, le club. Sur les cinq trophées à gagner, on peut en gagner trois cette année, je l'espère, c’est une bonne statistique. Le club avance, se développe et s’améliore sur tous les points. C’est un signe que l’équipe a fait une année très belle. Je ne sais pas qui va gagner, mais j’espère que ce sera un joueur du PSG», a t-il expliqué au micro de RTL.

Même son de cloche du côté de Thiago Silva, également nommé pour la deuxième saison d'affilée, et qui pense aussi à tous ses coéquipiers : «Ce n’est pas facile de parler car je ne joue pas seul. Le staff, les joueurs … Je suis très content car ce n’est pas facile d’être nommé pour la deuxième saison consécutive. Ce sera très difficile de gagner, mais si c’est un joueur du PSG, je serai très content aussi.»


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Paris en mode 3 étoiles

La liste des nommés au trophée UNFP du meilleur joueur 2014 fait la part belle au PSG, qui y place trois représentants : son attaquant Zlatan Ibrahimovic, titré en 2013, son milieu de terrain Thiago Motta et son défenseur central Thiago Silva. La quatrième invitation revient au Monégasque James Rodriguez, également nommé dans la catégorie meilleur jeune.


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Ibrahimovic de retour à l'entraînement

Il n'y a pas repos pour tout le monde au PSG. Ce mercredi matin, Zlatan Ibrahimovic s'est entraîné une petite heure en compagnie de son coéquipier et ami Maxwell. Les deux Parisiens ont eu droit à du travail physique avec un peu de ballon.

Quand la star de l'équipe, victime d'une lésion musculaire de la cuisse droite le 2 avril dernier contre Chelsea, termine ses soins et est sur le point de reprendre la compétition (a priori mercredi 7 mai contre Rennes), le club se mobilise.

Malgré le repos accordé, il y avait quatre membres du staff technique pour faire travailler Ibra et son partenaire. Laurent Blanc et Philippe Lambert, le chef des préparateurs physiques, étaient notamment présents.

Clément Chantôme, prêté à Toulouse cette saison, était aussi au Camp des Loges ce mercredi. L'ensemble du groupe parisien reprend l'entraînement jeudi.


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Le PSG en force aux trophées du foot professionnel

En toute logique, le PSG, tout proche du titre de champion de France, est bien représenté dans les nominations aux trophées UNFP (Union nationale des footballeurs professionnels) révélées ce jeudi. Récompensé en 2013 par les titres de meilleur joueur, meilleur entraîneur et meilleur gardien, le club de la capitale pourrait à nouveau effectuer une razzia.
La cérémonie est prévue le 11 mai.


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Oyé Sapapaya
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L'UEFA se donne du temps

INFO L'ÉQUIPE

L'UEFA va rendre son verdict dans le courant de la semaine prochaine. (L'Equipe)

Selon nos informations, la chambre d’instruction de l’instance de contrôle financier des clubs (ICFC), chargée de mettre en place le fair-play financier, qui s'est réunie ce jeudi à Nyon, au siège de l'UEFA, n'a pas tranché les cas du PSG et de la vingtaine de clubs européens qui sont sur la sellette. Au départ, une décision définitive devait être prise ce jeudi, mais l'UEFA veut prendre son temps et va rendre son verdict dans le courant de la semaine prochaine. Concernant le PSG, des mesures contraignantes pour l'obliger à réduire son train de vie sont toujours d'actualité.
Damien DEGORRE et Etienne MOATTI


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Varino
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Paris va rêver moins grand

Les discussions se poursuivent, cette semaine, entre le PSG et L’UEFA au sujet du fair-play financier. Le champion de France s’attend à des sanctions dont l’ampleur pourrait avoir des conséquences sur son marché des transferts.


LA CHAMBRE D’INSTRUCTION de l’instance de contrôle financier des clubs (ICFC), qui est chargée de mettre en place le fairplay financier et s’est réunie, hier, au siège de l'UEFA, n'a pas tranché les cas du PSG et de la vingtaine de clubs européens qui sont sur la sellette. Au départ, une décision définitive devait être prise le 1er mais l'UEFA a décidé de prendre son temps, comme révélé sur lequipe.fr, et elle ne rendra son verdict que dans le courant de la semaine prochaine. Après être longtemps apparu optimiste, le club parisien se sait désormais sous haute pression.

Si, pour l’instant, rien n’est acté, l’idée d’une sanction financière apparaît inéluctable. L’UEFA entend ponctionner les revenus du PSG liés à sa participation à la Ligue des champions. La saison dernière, entre les primes de résultat et celles liées au marché télévisuel, l’instance européenne avait ainsi reversé 44,7 M€ au champion de France, un montant dont le club, à nouveau éliminé en quarts de finale de la C 1 (3-1, 0-2 contre Chelsea), devrait se rapprocher cette année. Au cours des prochaines saisons, une partie des gains du PSG ne lui sera donc pas versé, équivalant à une sanction d’un montant global supérieur à 40 M€.

UNE SANCTION PONCTIONNÉE SUR LES REVENUS DE LA LIGUE DES CHAMPIONS

La direction du club de la capitale redoute également un encadrement de sa masse salariale, ce qui contrarierait sa force de frappe pendant le prochain mercato. Les experts de l’UEFA estiment le contrat d’image signé avec Qatar Tourism Authority (QTA), principal partenaire financier du PSG, surévalué par rapport au prix du marché. D’un montant originel de 200 M€ par an, il permet au club, dont le budget s’élève cette saison à 488 M€, d’être quasiment à l’équilibre. Mais s’il est ramené à 100 M€, comme le veut l’instance européenne, il contraindra les dirigeants parisiens à trouver de nouvelles ressources pour ne pas dépasser le déficit autorisé de 45 M€ la saison prochaine avant d’atteindre l’équilibre à l’horizon 2016.

Pour limiter les effets de la décote du contrat avec QTA, le PSG mise sur une augmentation de ses revenus de 50 à 60 M€ la saison prochaine, principalement grâce à l’accroissement de ses recettes liées au sponsoring, mais aussi à la billetterie. Le club s’apprête ainsi à augmenter certains tarifs d’abonnement et à commercialiser un millier de places supplémentaires dans la lucrative catégorie des « hospitalités ».

La cession de joueurs pourrait constituer une autre source de revenus. Pour la première fois depuis sa prise de contrôle par QSI, en 2011, le PSG pourrait être amené à vendre pour financer une partie de ses achats. Ausommet du club, on se refuse encore à accréditer cette hypothèse. Malgré l’ombre que fait planer l’UEFA, l’ambition affichée de l’actionnaire reste intacte : aucune vente de joueur n’est planifiée et une recrue majeure devrait mêmearriver. Mais, de Cristiano Ronaldo à Lionel Messi, en passant par Eden Hazard, il est des rêves très chers qui tournent le dos au PSG. Du moins provisoirement.

L'Equipe
Varino
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Ibrahimovic : « J’ai l’impression d’être dans un film »

Hier au camp des Loges, Zlatan Ibrahimovic a répondu aux questions de quatre lecteurs du « Parisien » - « Aujourd’hui en France » . Détendu et en verve, il a insisté sur son bonheur de jouer à Paris.


On aurait peut-être dû venir avec des pompiers ou des infirmiers... Malgré les deux heures de retard dues aux soins que réclame sa cuisse, notre panel, surtout la gent féminine, a failli s'évanouir quand il a franchi hier en début d'après-midi la porte d'une petite salle du camp des Loges. Tout de noir vêtu, la star suédoise a consacré quarante-cinq minutes à nos lecteurs, photos et autographes compris, au milieu d'une journée médiatique chargée.

Il s'est livré tel que ses coéquipiers le racontent : affable, moqueur et avec un sens de l'autodérision qui n'égale que sa science du but. La scène se passe à la fin de l'entretien. L'attaquant se lève avant la séance photo et glisse aux quatre journalistes en herbe qui viennent de l'interroger : « Alors, vous êtes des supporteurs du PSG ou de Ibracadabra ? » Le tout en anglais, mais avec une envie de parler français (en très net progrès) de plus en plus palpable. A l'arrivée, Zlatan s'est fendu de quelques messages qui ne manqueront pas de faire leur petit effet.


LE PSG, LAURENT BLANC, LE MERCATO

DIDIER. On dirait que vos coéquipiers vous ont attendu pour décrocher le titre. Pourrez-vous être aligné mercredi, contre Rennes ?

Mon objectif est de jouer. Je m'entraîne tous les jours pour ça. Aujourd'hui (NDLR : hier), j'étais sur le terrain pour courir. Je me suis senti très bien. Demain (aujourd'hui), je passerai un examen pour m'assurer que la blessure est guérie. J'espère être présent contre Rennes. Croyez-moi : moi aussi, j'attends avec impatience mon retour. Je souffre quand je ne peux pas jouer.

LAËTITIA. A 32 ans, vous réalisez la plus belle saison de votre carrière. Pensez-vous pouvoir être encore meilleur ?
J'espère ! Chaque année, j'essaie de réaliser une saison meilleure que la précédente. Celle-ci est fantastique. Individuellement et collectivement. On a tendance à l'oublier parce qu'on n'est pas allés en demi-finale de la Ligue des champions. L'équipe est en train de grandir, mais cela réclame du temps. Cette saison, on se battait pour obtenir cinq trophées. Si on gagne contre Rennes, on en aura remporté trois. Il nous manquera la Coupe de France et la Ligue des champions. On doit être heureux de notre parcours.

CASSANDRA. Est-ce à cause de votre absence à Chelsea que le PSG a été éliminé de la Ligue des champions ?
(Amusé.) Non, je ne pense pas. Je me suis blessé au mauvais moment. Si j'avais été sur le terrain, je ne sais pas ce qui se serait passé. Le 3-1 de l'aller en notre faveur était un bon résultat. Toutes les grandes équipes doivent savoir garder ce résultat. On aurait dû contrôler pour passer ce tour. Cette élimination va nous permettre d'apprendre. Est-ce un problème d'expérience ? Je ne sais pas. Les petits détails font la différence. Mais une grande équipe doit être capable d 'évoluer sans un ou deux joueurs.

LAËTITIA. Quels joueurs aimeriez-vous voir au PSG la saison prochaine ? Suarez, Hazard, Dani Alves ?
Tout le monde veut venir ici ! J'étais l'un des premiers à signer, j'étais là au début de l'aventure. Maintenant, la situation a changé. C'est facile d'attirer de grands joueurs parce que le club est au top. Désormais, on ne peut qu'aller plus haut et tout le monde veut en être. Le projet est incroyable, et l'avenir brillant. On veut faire du PSG la plus grande équipe du monde. Quand j'ai rencontré au début Leonardo et Nasser (l'ex-directeur sportif et le président), ils m'ont promis beaucoup de choses et tout ce qu'ils m'ont dit se produit. C'est pour ça que je me sens bien ici.

DIDIER. Les règles du fair-play financier risquent-elles de limiter le recrutement du PSG ?
Ce n'est pas mon domaine. Je lis les journaux comme vous. Nous, les joueurs, on s'entraîne, on gagne les matchs pour les supporteurs. Le fair-play financier, ça se joue à un autre étage. Je ne peux pas me permettre de commenter ce sujet. Moi, je suis heureux d'apporter gloire et trophées au PSG. Le reste, c'est pour les politiques, pas pour nous.

CASSANDRA. Pourquoi voulez-vous terminer votre carrière à Paris ?
J'ai prolongé mon contrat d'un an (il est lié jusqu'en 2016). Je crois à fond à ce projet. Je vais avoir 33 ans et tout le monde prend soin de moi. Les Qatariens sont très attentionnés avec ma famille et moi. Ils me rendent la vie plus facile. Les Parisiens sont derrière moi aussi. Je serai encore là les deux prochaines saisons. Peut-être qu'ensuite je quitterai l'Europe pour profiter du foot d'une autre manière.

HUGO. Laurent Blanc doit-il rester l'entraîneur du PSG la saison prochaine ?
Il a réalisé un très bon travail et j'espère qu'il va continuer avec nous. Venir ici après Ancelotti, c'était une énorme pression. Il a réussi à mettre en place très vite sa philosophie de jeu. Cela prend du temps normalement de voir une équipe jouer comme vous voulez. La seule chose que l'on aurait pu mieux faire, c'est Chelsea. Mais, à l'arrivée, on a quand même réalisé une saison fantastique.


SA CARRIÈRE, SES IDOLES

DIDIER. Vous avez presque tout gagné. Quel titre vous manque le plus ?

En club, c'est la Ligue des champions. Mais le grand Ronaldo, lui non plus, n'a jamais gagné la Ligue des champions, alors ça ne m'inquiète pas plus que ça (rires). En France, il me manque la Coupe de France. Mais j'ai tout gagné en Espagne, tout gagné aux Pays-Bas. Il me manque la Coupe d'Italie qui n'est pas très prestigieuse. Mais tous les trophées sont importants. Avec l'équipe nationale, c'est plus compliqué, on essaie de se qualifier pour les phases finales. La Suède est un petit pays, pas comme la France. Parfois ça marche, d'autres pas. Aujourd'hui, j'ai 22 trophées, c'est une bonne statistique... Un seul joueur a un meilleur palmarès que moi : Maxwell, et tant que je jouerai avec lui au PSG, il aura un meilleur palmarès. Alors il faudra le vendre ou me vendre ! Parce que pour mon ego, je ne peux pas accepter que quelqu'un compte plus de trophées que moi ! Mais avec 23 titres, quand on aura gagné le championnat, dans quatre pays différents, je serai vraiment très heureux.

CASSANDRA. Avez-vous un rituel avant les matchs ?
Non, je ne crois pas à ce genre de truc. Avant une rencontre, les gens me disent « Bonne chance », mais je n'ai pas besoin de chance, je suis assez fort. Quand vous avez confiance en vous, quand vous savez à quel point vous êtes bon, vous n'avez pas besoin de demander de l'aide. Vous allez sur le terrain, vous faites votre job, vous vous faites plaisir. D'autres joueurs fonctionnent différemment. Lucas lit la Bible, Thiago Silva fait quelque chose... Les rituels dépendent de votre culture. Quand vous venez d'où je viens, vous croyez d'abord en vous-même, c'est tout.

HUGO. Quels sont selon vous les trois plus grands attaquants de l'histoire du football ?
Pour moi, le Brésilien Ronaldo était le plus fort, il n'y a jamais eu quelqu'un de plus complet que lui. Les gens parlent de Pelé mais je ne l'ai jamais vu jouer. Il y a Maradona mais il était plutôt meneur de jeu. Et puis Van Basten. Mais si je ne dois en citer qu'un, Ronaldo !

HUGO. Quelle image aimeriez-vous qu'on garde du footballeur Zlatan ?
Je travaille pour être le plus complet possible. Après ma carrière, j'aimerais que les gens se souviennent que je n'étais pas seulement un bon dribbleur, un bon passeur ou un bon buteur, mais que j'étais vraiment complet. Certains attaquants ne sont que des buteurs. D'autres sont des buteurs et des passeurs. Ceux-là font la différence et rendent leur équipe meilleure. Je préfère faire partie de ceux qui font la différence.

LAËTITIA. Vous ne disputerez pas le Mondial. Est-ce toujours une immense déception ou l'occasion de passer plus de temps avec votre famille ?
C'est une grande déception. Quand la Coupe du monde va commencer, je vais souffrir. Mais heureusement, l'un de mes coéquipiers ou de mes amis va gagner, qu'il vienne d'Italie, du Brésil, d'Argentine, d'Uruguay, des Pays-Bas, je serai heureux pour lui. Ce sera fantastique. En même temps, je vais pouvoir voyager avec ma famille et prendre du bon temps.


SA POPULARITÉ, SES ENFANTS, SA VIE À PARIS

HUGO. Qu'auriez-vous fait si vous n'aviez pas été footballeur ?

Je ne sais pas... Mon père disait que j'aurais dû être avocat. Mais c'est beaucoup demander ! C'est aussi beaucoup d'études. J'ai du mal à rester assis et à me concentrer pour apprendre. J'ai pris comme c'est venu. Chaque fois que je prévois quelque chose, ce qui arrive est complètement différent.

CASSANDRA. Que ressent-on quand son prénom devient un verbe du dictionnaire ?
C'est un honneur pour moi. J'en suis très fier. C'est difficile d'expliquer tout ce qui m'est arrivé depuis le début de ma carrière et depuis que je suis à Paris. Vous avez le verbe « zlataner » maintenant ! Mais je n'ai rien fait de spécial si ce n'est jouer au foot le mieux possible.

CASSANDRA. Quand vous jouez sur votre console vidéo, vous prenez-vous dans votre équipe ?
J'essaie d'éviter d'être Zlatan mais ce n'est pas facile. Pour mon ego, j'aime bien jouer avec moi parce qu'on ne peut pas mal jouer avec Zlatan ! C'est marrant mais c'est plus pour mes enfants. Désormais, ils comprennent mieux qui est leur père, même si j'essaie de les préserver de tout ça. L'autre jour, Maximilian (NDLR : son fils, 7 ans) est rentré à la maison et m'a dit : « Papa, à l'école, ils ont dit que Messi était le meilleur ! » J'ai répondu : « OK. Mais toi, t'en penses quoi ? » « Moi, je pense que papa est le meilleur ! » (Rires.) Il comprend tout mais j'ai envie de les protéger parce que, pour eux, je suis un père, pas Zlatan Ibrahimovic.

LAËTITIA. Vous rendez-vous compte de votre popularité ici ?
Avant de signer, tout le monde me disait qu'en France, encore plus à Paris, un footballeur est tranquille. Il peut marcher dans la rue sans problème, comme n'importe qui. Je me suis dit : « OK. Mon style de vie va changer parce qu'en Italie ce sont des fanas de foot. » Mais, depuis que je suis arrivé, c'est exactement le contraire qui s'est produit ! Tout le monde me reconnaît. On scande mon nom dans la rue, on me demande une photo, un autographe. C'est toujours très poli et affectueux, mais c'est comme si je n'étais pas vraiment un être humain mais une bête de foire. J'ai deux enfants, une famille et on essaie de vivre aussi normalement que possible. On va dans les parcs. Je n'aime pas que l'on me dérange quand je suis en famille. Je n'ai pas envie que ma célébrité ait un impact sur eux. J'évite les photos devant eux, mais je n'y arrive pas toujours. Car en même temps, pour votre petit ego, ça donne de l'adrénaline. (Rires.)

DIDIER. Aimeriez-vous que vos fils deviennent footballeurs ?
Je ne sais pas. Parce que je ne veux pas avoir de concurrence dans ma famille. (Rires.) Le problème, c'est qu'ils devront être meilleurs que leur père. Ils ne peuvent pas être comme leur père ou moins bons. C'est ce que j'essaie de leur inculquer : « Vous ne devez pas être deuxièmes ou troisièmes, vous devez devenir les meilleurs ou sinon ça ne sert à rien. » S'ils deviennent footballeurs, ils auront beaucoup de pression. Je vous le dis : quoi qu'ils fassent, je serai content. L'important, c'est qu'ils soient heureux et en bonne santé.

DIDIER. Que ferez-vous après votre carrière ?
C'est une bonne question. Ce n'est jamais facile. Pendant dix ou quinze ans, on a le même rythme : lever à 8 heures, petit déjeuner, entraînement, retour à la maison, repos, petits trucs à faire. Le lendemain, pareil. Le surlendemain, pareil. Quand vous arrêtez le foot, vous vous levez à 8 heures, vous prenez votre petit déj, et après ? Je ne veux pas rester assis à la maison. Je vais devoir me trouver des activités. Je n'ai pas fini mes études, je n'ai pas de diplôme pour devenir quelqu'un en dehors du foot. Mais peut-être que ce sport va m'ouvrir des portes.

HUGO. Quelle image aviez-vous de Paris avant d'y habiter et quel endroit vous plaît le plus ?
Avant d'y vivre, j'y étais venu une fois grâce à mon ami Olivier Dacourt, qui est parisien et supporteur fanatique du PSG ! Paris est une ville immense et, pour en profiter, il faut bien la connaître. Ma première visite n'était pas une grande expérience, j'étais dans un hôtel, j'ai fait 100 m à droite, 100 m à gauche, je suis allé voir la tour Eiffel. Mais, après deux années ici, je vois Paris différemment. J'ai vécu à Amsterdam, Turin, Milan que j'aimais beaucoup, Barcelone. Mais Paris, c'est un autre niveau, c'est la ville la plus magique. Vous avez tout a Paris, vous trouvez tout ce dont vous avez besoin, vous voyez tout ce que vous voulez. Chaque fois que je passe devant la tour Eiffel, je me dis: c'est vraiment la tour Eiffel? J'ai l'impression d'etre dans un film, mais c'est la realite.

le Parisien
Varino
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Pourquoi Blanc a pris tout son temps

LAURENT BLANC se prépare à annoncer qu’il restera l’entraîneur du PSG la saison prochaine. Comme il l’a lui-même déclaré, il attendra le titre de champion de France pour officialiser sa prolongation d’une saison supplémentaire jusqu’en 2016. Mais cet attentisme masque une autre réalité. Ces derniers jours, l’entraîneur parisien s’est questionné sur son avenir à la tête de l’équipe de la capitale. Explications.

L’appel du pied de Manchester United

Si Manchester City a pris la température auprès de Blanc, c’est surtout Manchester United qui s’est montré le plus intéressé. L’ancien patron des Bleus a même rencontré des émissaires des Red Devils la semaine dernière, à Paris, au moment du licenciement de David Moyes. Le Président a écouté mais n’a pas donné suite. Il n’a toutefois pas été insensible à l’intérêt du champion en titre de la Premier League, mais il a notamment été freiné par Jean-Louis Gasset. Son fidèle adjoint depuis le début de sa carrière n’envisage pas de s’embarquer dans une aventure à l’étranger, et l’ancien champion du monde ne se voyait pas quitter la capitale sans son binôme.

Des divergences sur le staff

Le PSG a vécu ces trois dernières années une croissance ultrarapide. Sur le terrain, cela s’est traduit par l’arrivée de joueurs de classe mondiale comme Zlatan Ibrahimovic, Thiago Silva ou Edinson Cavani. Mais, derrière cette façade, tout ce qui touche à l’accompagnement des joueurs peine à suivre.

Laurent Blanc a donc demandé à ses dirigeants la possibilité d’étoffer son staff de deux ou trois nouveaux arrivants. Mais il lui a été répondu que, au regard des contraintes que fait peser le fair-play financier sur la masse salariale de l’équipe, un renforcement du staff technique n’est pas d’actualité. Le coach parisien aurait, en revanche, obtenu l’arrivée d’un team manager pour améliorer le fonctionnement du camp des Loges, où Olivier Létang, le directeur sportif adjoint, ne fait pas l’unanimité.

Une communication à parfaire

Ce futur team manager sera chargé du suivi de l’équipe pro au camp des Loges et de faire remonter les informations au siège du club et à Laurent Blanc. Car, cette saison, celui-ci n’a pas toujours été le premier informé des activités de ses joueurs, et cela lui a déplu. Comme nous l’indiquions dans nos éditions du 25 avril, cela a pu concerner le domaine médical, où Blanc a parfois découvert au bout de la chaîne que certains de ses éléments partaient se faire soigner à l’étranger. Il s’est aussi aperçu, souvent avec un temps de retard, que ses joueurs étaient impliqués dans des opérations commerciales menées par le service marketing du club alors qu’il les pensait en repos. Des points qu’il a voulu régler avant d’envisager une prolongation.



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Nasser al-Khelaifi était à Madrid ces derniers jours, d’après les médias espagnols. Selon nos informations, le président parisien répondait à une invitation de son homologue du Real, Florentino Pérez. Depuis l’été dernier et le transfert de Carlo Ancelotti à la Maison blanche, les deux hommes ont noué une amitié. Al-Khelaifi a notamment visité le centre d’entraînement du finaliste de la Ligue des champions ainsi que le stade Santiago-Bernabeu. Il a également déjeuné avec Pérez.

Le Parisien
Homer
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Fair-play financier : l'UEFA va sanctionner neuf clubs, dont le PSG

Neuf clubs, sur lesquels le travail des experts du fair-play financier se poursuit, seront sanctionnés, a annoncé samedi un porte-parole de l'UEFA. Selon plusieurs sources, le Paris SG et Manchester City feraient partie de cette liste.
Le porte-parole a confirmé que seuls ces neufs clubs allaient faire l'objet de sanctions. L'instance européenne ne précise pas les noms des clubs toujours sous enquête, mais ajoute dans son communiqué que «de plus amples informations seront fournies une fois que ce processus sera achevé».

«Suite à la période pendant laquelle la Chambre d'instruction de l'Instance de contrôle financier des clubs (ICFC) a surveillé la conformité des clubs au règlement du fair-play financier, l'UEFA confirme que, sur les 237 clubs ayant participé aux compétitions de clubs de l'UEFA 2013/14 (et qui étaient donc soumis aux exigences d'équilibre des comptes de cette saison), 76 ont été sommés de soumettre des informations supplémentaires. Sur ce groupe, l'analyse est terminée concernant 67 clubs et ne se poursuit que sur les neuf clubs restants», explique l'UEFA dans un communiqué diffusé sur son site.

La chambre d'instruction, qui a épluché les comptes des clubs, peut elle-même prononcer des sanctions ou conclure des règlements à l'amiable. Les cas les plus sérieux, ou les clubs ayant rejeté une proposition de règlement à l'amiable, seront pour leur part renvoyés devant la chambre de jugement, qui doit se prononcer en juin.

Des sanctions négociées

Comme Le Parisien l'annonçait dès mardi, la sanction du club parisien par l'UEFA ne fait désormais aucun doute. Cependant, pour le PSG comme pour les autres clubs européens concernés, les sanctions définitives ne sont pas infligées de manière verticale. Elles sont le fruit de négociations. C'est toute la force et toute la faiblesse du système du fair-play financier.

Le club parisien aurait scellé avec l'instance de contrôle le principe d'une amende de plusieurs dizaines de millions d'euros. Ce type de sanction, le troisième selon l'ordre croissant des sanctions prévues dans le règlement du fair-play, serait un moindre mal pour le PSG. Il serait toutefois assorti d'objectifs financiers à respecter d'ici un an.

Avec le fair-play financier, l'UEFA entend assainir les finances des clubs de l'élite européenne, dont les pertes ont atteint jusqu'à 1,7 milliard d'euros en 2011. Le fair-play financier ne concerne pas tous les clubs européens mais seulement ceux qualifiés pour les Coupes d'Europe.

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Homer
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Paris et huit autres clubs seront sanctionnés

Neuf clubs, sur lesquels le travail des experts du fair-play financier se poursuit, seront sanctionnés. C'est ce qu'a annoncé hier à l'AFP un porte-parole de l'UEFA, sans donner les noms de ces formations. « Suite à la période pendant laquelle la chambre d'instruction de l'instance de contrôle financier des clubs a surveillé la conformité des clubs au règlement du fair-play financier, l'UEFA confirme que, sur les 237 clubs ayant participé aux compétitions de clubs de l'UEFA 2013-2014, 76 ont été sommés de soumettre des informations supplémentaires.
Sur ce groupe, l'analyse est terminée concernant 67 clubs et ne se poursuit que sur les 9 clubs restants », explique l'UEFA dans un communiqué publié sur son site. Le PSG figure parmi ces 9 clubs, comme indiqué depuis plusieurs jours dans nos colonnes. Le fair-play financier ne concerne pas tous les clubs européens mais seulement ceux qualifiés pour les Coupes d'Europe. Les sanctions pour les clubs concernés seront annoncées dans le courant de la semaine prochaine


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Homer
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Le fair-play financier déjà menacé ?

Le patron n'en fait pas mystère. A la question : « La solidité juridique du fair-play financier (FPF) est-elle garantie ? », Michel Platini nous avait répondu avec sa franchise coutumière (nos éditions du 24 avril) : « Nous n'avons aucune garantie. Les clubs nous attaqueront en justice s'ils le souhaitent et nous verrons bien.
» Le président de l'UEFA pourrait prochainement voir son grand projet retoqué par la justice.

A l'heure où les premières sanctions vont frapper, cette semaine, 9 clubs dont le PSG sur les 237 engagés cette saison en Ligue des champions et en Ligue Europa, le fair-play financier pourrait être prochainement attaqué en justice. Si deux plaintes ont déjà été déposées par l'avocat belge Jean-Louis Dupont (voir ci-dessous), d'autres pourraient suivre.

Elles émaneraient, cette fois, d'investisseurs plus ou moins liés au ballon rond. En attendant d'éventuelles nouvelles actions judiciaires, les critiques se multiplient. Richard Olivier, le patron de la Direction nationale du contrôle de gestion de la Ligue de football professionnel (LFP), qui scrute les comptes des clubs de L 1 et de L 2, est un opposant déclaré.

Walter Butler, ancien actionnaire du PSG et dirigeant du fonds d'investissement qui porte son nom, Butler Capital Partners, s'insurge également contre cette règle. « Il y a deux poids, deux mesures. Pourquoi s'intéresse-t-on uniquement aux pertes et non aux dettes des clubs ? Le Real Madrid est endetté à hauteur de 500 M€ et personne n'en exige le remboursement, nous confie l'homme d'affaires (NDLR : beaucoup d'autres clubs sont aussi endettés et vont échapper au FPF). J'étais à Hongkong il y a trois jours et j'ai vu des Chinois acheter des stylos ST Dupont aux couleurs du PSG ( les deux marques sont partenaires depuis un an). L'UEFA pourrait aussi décider que les stylos valent 100 € et pas 200 ou 300... Il n'y a aucun doute que, pour le Qatar, l'investissement dans le PSG est une bonne chose. »

En février 2015 se tiendront les plaidoiries concernant la plainte de l'agent italien devant le tribunal de première instance de Bruxelles. Elles stigmatisent notamment l'exigence d'équilibre financier de l'UEFA. Une décision de justice est attendue dans la foulée. Moins d'un an après les premières sanctions, le fair-play pourrait alors se retrouver caduc.


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Varino
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Mesdames, Messieurs, ZLATAN...

Après un mois d’absence, l’attaquant du Paris-SG revient aux affaires. Avec, en perspective, le titre de champion de France à célébrer, demain, contre Rennes.


ON VOIT GRANDIR une ombre audessus du Parc des Princes. Elle l’enveloppe, menaçante, et dessine la silhouette d’un grand attaquant suédois au catogan. Pendant un peu plus d’un mois, elle a surtout plané autour du PSG et de ses résultats déliquescents, comme si l’absence de Zlatan Ibrahimovic avait autant paralysé ses coéquipiers que stimulé leurs adversaires. Elle a également été avancée pour justifier l’élimination des Parisiens en quarts de finale de la Ligue des champions, contre Chelsea (3-1, 0-2), ce qui semble un peu réducteur tout de même. Il n’empêche, trente-cinq jours après une lésion à la cuisse droite qui l’a expédié à l’infirmerie, lors du match aller contre les Blues, Ibra reviendra sur les terrains de L 1 demain, face à Rennes, presque au même moment que Jack Bauer sur les écrans. Et comme l’ex-agent du FBI de la série 24 doit sauver le monde en une journée, l’attaquant international suédois doit, grâce à son aptitude prométhéenne, offrir le titre de champion au PSG en l’espace d’une soirée.

DANS QUELLE MESURE L’ ABSENCE D’IBRA A-T-ELLE PESÉ SUR LE JEU DU PSG ?

Le remplacement poste pour poste d’Ibrahimovic par Edinson Cavani a forcément modifié le jeu des Parisiens. Le Suédois a une tendance à décrocher très vite et à demander le ballon dans les pieds pour se transformer en véritable meneur. L’international uruguayen est davantage un attaquant de profondeur et ses déplacements sont différents. Exilé sur un côté quasiment depuis le début de la saison, Cavani a dû, dans un premier temps, retrouver ses repères et ses sensations dans ce rôle d’avant-centre. Mais ses coéquipiers ont également dû s’y adapter. Avec Cavani, ce n’est plus la même façon de trouver la pointe. L’autre impact lié à la présence d’Ibra sur la pelouse porte sur les choix de ses coéquipiers. Zlatan aimante le ballon. Lorsqu’un Parisien doit choisir entre le lui donner ou le garder, il opte le plus souvent pour la première solution. À Sochaux (1-1, le 27 avril), par exemple, Cavani aurait pu servir Lucas, démarqué, mais il a tenté sa chance. Si, à la place du Brésilien s’était trouvé un Suédois de trente-deux ans, pas évident qu’il aurait fait la mêmechose. Enfin, dernier point, et non le moindre, Ibra est plus efficace que les autres Parisiens. Et quand il est là, le PSG remporte nettement plus de victoires qu’en son absence (voir chiffres par ailleurs).

QUELLE INFLUENCE EXERCE-T-IL SUR SES PARTENAIRES ?

L’influence du Suédois sur ses partenaires commence dans le vestiaire. « Dans sa façon de se préparer, dans son approche des matches, cette envie qu’il a de les gagner, il montre l’exemple » , note Alain Roche, l’ancien responsable du recrutement du club de la capitale. Sur le terrain, il est également écouté lorsqu’il demande à certains de jouer plus haut ou de lâcher la balle plus vite. « Quand je vois Verratti répéter les mêmes erreurs à Sochaux, perdre le ballon dans sa moitié de terrain commeil l’a fait, je me dis que si Ibra avait été là, le milieu italien l’aurait fait une fois, pas deux. Et encore moins trois, poursuit Roche. Il est écouté, ça, c’est sûr. Et il y a des comportements sur le terrain qui n’étaient pas bons en son absence. » Mais l’influence de l’avant-centre parisien ne se cantonne pas à celle qu’il exerce sur ses partenaires. En face, les adversaires ne défendent pas de la même manière selon qu’ils trouvent le Suédois ou un autre attaquant de l’effectif sur leur route. « On voit que les autres le craignent » , observe Roche.

SERA-T-IL À 100 % DEMAIN ?

Hier, Zlatan Ibrahimovic s’est entraîné normalement et a effectué des exercices devant le but qui témoignent d’absence totale de gêne liée à sa blessure. « J’ai beaucoup travaillé sur le plan musculaire » , a-t-il confié, hier, sur RMC. L’attaquant suédois aura peu de séances en commun avec ses coéquipiers mais cela ne devrait pas l’empêcher de jouer avec eux, au moins quelques minutes. « Le seul problème qu’il peut rencontrer sera le manque de compétition, prévient Alain Simon, consultant médical pour L’Équipe. Je n’imagine pas le club le faire jouer si Ibra n’a pas satisfait aux tests qu’on fait passer après ce type de lésion. Physiquement, il devrait donc être prêt. S’il n’a pas pris de poids – et je ne le vois pas en prendre –, il est apte à jouer. Mais pas quatre-vingt dix minutes. » A priori, l’attaquant suédois ne devrait pas commencer contre Rennes dans la peau d’un titulaire. Mais Laurent Blanc lui offrira très certainement un temps de jeu significatif. Pour servir à Paris le quatrième titre de champion de son histoire ?

EST-IL LE VRAI PATRON DU CLUB ?

Patron du vestiaire, Zlatan Ibrahimovic l’est incontestablement. Au-delà de son charisme, il étale une autorité naturelle qui s’impose aux autres. S’il peut s’appuyer sur des adjoints comme Thiago Silva, Maxwell ou Thiago Motta, aucun ne compense pourtant son absence. Ce fut le cas, encore une fois, à Sochaux, lorsqu’Alex s’est énervé vers le banc de touche après une occasion manquée par Cavani, en seconde période. « Alex a trente et un ans, relève Alain Roche. À cet âge-là, tu n’as pas besoin de passer par Laurent Blanc pour dire ce que tu as à dire aux autres. D’une manière générale, personne n’a été capable de s’affirmer dans le rôle de leader. » Au quotidien, Ibra étend son influence au-delà du terrain. Il est l’un des relais de Nasser al-Khelaïfi, le président, avec lequel il s’entretient régulièrement. S’il n’est pas décisionnaire, évidemment, il est largement consulté sur les choix du recrutement et les renforts potentiels que le PSG convoite. Plus qu’un joueur décisif, Zlatan est un spin doctor dont l’avis pèse et dont l’envergure dépasse le cadre des frontières. Pour Alain Roche, « Ibra est le meilleur messager du club ».



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Cabaye préféré à Verratti ?

LE PSG N’A PLUS BESOIN que d’une petite victoire (ou d’une contre-performance de Monaco, voir par ailleurs) pour conserver son titre de champion de France. Laurent Blanc et ses hommes espèrent bien la décrocher dès demain soir, au Parc des Princes. Hier matin, au Camp des Loges, l’ensemble du groupe, dont Zlatan Ibrahimovic, a travaillé essentiellement avec ballon pour préparer la venue des Bretons. Une séance conclue par des oppositions sur petit terrain et petits buts. Les Parisiens s’entraîneront cet aprèsmidi pour la dernière mise en place tactique de ce match décalé de la 36e journée. Ibra ne commencera sans doute pas la rencontre et l’inconnue principale de l’équipe de départ concernera le milieu de terrain, à savoir qui de Marco Verratti ou Yohan Cabaye débutera. Transparent à Sochaux (1-1, dimanche) lors de son entrée, l’Italien pourrait de nouveau démarrer sur le banc.



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Quatre sanctions pour Paris

Le moratoire entre l’UEFA et le champion de France prévoit un encadrement de sa masse salariale, un contrôle de ses transferts, une limitation de ses joueurs en Ligue des champions et une amende.


EN FIN DE SEMAINE, l’UEFA va communiquer les différentes décisions prises à l’encontre des neufs clubs européens encore sur la sellette à propos du fair-play financier. Le PSG et Manchester City font partie des mauvais élèves bientôt punis pour n’avoir pas respecté les nouvelles règles du jeu, qui veulent que les recettes des clubs engagés en Coupe d’Europe soient désormais à peu près équivalentes à leurs dépenses. Pour le club mancunien, en course pour le titre en Angleterre, des discussions sont manifestement encore en cours. Mais pour le champion de France en titre, le schéma des sanctions est ficelé.

Selon nos informations, la chambre d’instruction de l’instance de contrôle financier des clubs (ICFC), chargée de mettre en place le fair-play financier, a en effet définitivement acté la liste des punitions qu’elle veut appliquer au PSG. Elles font l’objet d’un moratoire entre les deux parties, qui doit permettre à Paris de ne pas voir son dossier transmis à la chambre de jugement de l’ICFC, qui trancherait sans possibilité de recours, si ce n’est devant le Tribunal arbitral du sport (TAS).

LA MASSE SALARIALE LA PLUS ÉLEVÉE D’EUROPE

En fait, la chambre d’instruction de l’ICFC n’a pas été convaincue par les arguments du PSG, venu détailler à plusieurs reprises ses comptes à Nyon (Suisse), au siège de l’UEFA. Notamment ses recettes, largement alimentées par le fameux contrat passé avec QTA, l’office de tourisme qatarien, qui apporte une manne providentielle de 200 millions d’euros annuels dans les comptes du club. Un contrat en or qui a été décoté par les experts de l’UEFA à hauteur de 100 M€. Dans le détail, il va être demandé au PSG un encadrement de sa masse salariale, la plus élevée d’Europe, qui culmine actuellement à 240 M€ ! À l’avenir, elle ne pourra plus augmenter sous peine de représailles. L’UEFA réclame égalementàParis une limitation de ses transferts. Le club parisien pourra réaliser l’achat d’une vedette pour un montant de 60 M€. Mais il ne pourra dépenser cette somme que sur un seul joueur et ne pourra pas en prendre deux à 30 M€ chacun ou trois à 20 M€ par tête. Et s’il engage un crack évalué à 60 M€, sa masse salariale ne devra pas augmenter.

Autre contrainte : avant de réaliser une autre transaction, il devra obligatoirement vendre avant d’acheter. Troisième sanction : le PSG ne pourra inscrire que 21 joueurs en Ligue des champions au lieu de 25 pour ses concurrents. Une vraie difficulté, car parmi ces 21 joueurs, il faudra toujours, comme le prévoient les règlements de l’UEFA, que 8d’entre eux aient été formés localement. Enfin, le club de la capitale devra s’acquitter d’une amende de 60 M€ sur trois ans, soit une pénalité annuelle de 20 M€. Sans oublier de ramener son déficit en fin de saison prochaine à hauteur de 30 M€, un niveau plus contraignant que les 45 M€ de pertes normalement acceptées par l’UEFA au terme de la saison 2014-2015.

Un accord définitif aurait été trouvé avec le PSG sur ces sanctions. Car si elles vont l’obliger à réduire son train de vie, elles lui laissent la possibilité d’exister. Et surtout, si le club détenu par des fonds qatariens se cabre et refuse de signer le moratoire (qui peut aussi être contesté par d’autres clubs) proposé par l’UEFA, il sera renvoyé devant la chambre de jugement. Avec le risque d’être encore plus lourdement puni.



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Un mercato forcément différent...

Pour la première fois depuis deux ans, et en vertu des sanctions de l’UEFA, il devrait y avoir cet été presque autant de départs que d’arrivées au PSG.


LES SANCTIONS QUI FRAPPENT le PSG annoncent un mercato estival plus compliqué que prévu. Après avoir dépensé près de 121 M€ à l’été 2012 et 114 M€ en 2013, le voilà contraint à une dépense maximale de 60 M€ à répartir sur... un seul joueur. A ce prix-là, il ne pourrait donc plus s’offrir Edinson Cavani (64 M€). Et cela s’annonce compliqué d’acheter un joueur de ce calibre dans la mesure où le club de la capitale est aussi soumis à un encadrement de la masse salariale. Que ce soit Eden Hazard (Chelsea), Oscar (Chelsea), Paul Pogba (Juventus) ou Marco Reus (Borussia Dortmund), aucun ne viendra à Paris uniquement pour le projet sportif si le salaire ne suit pas. Alors, pour Messi ou Cristiano Ronaldo, il faudra patienter encore un peu...

En gros, pour être en mesure de se renforcer avec des joueurs d’envergure internationale, Paris devra nécessairement se séparer de joueurs... d’envergure internationale. Ce ne sera pas Zlatan Ibrahimovic, tête de gondole du projet des Qatariens, et qui répète, ces derniers temps, son désir de finir sa carrière en France.

En revanche, Cavani pourrait faire partie des éléments susceptibles de partir. Pas satisfait de sa position d’attaquant excentré cette saison, l’attaquant uruguayen, qui émarge à 9 M€ brut annuels jusqu’en 2017, souhaite en discuter avec ses dirigeants pour trouver une solution. La Premier League pourrait constituer une porte de sortie pour lui mais également pour son club s’il parvenait à l’échanger avec... Hazard, par exemple. Au milieu de terrain, Marco Verratti serait également susceptible de quitter le club qui l’a acheté 11 M€(+ 4 de bonus) à Pescara, en 2012. Le milieu international italien est valorisé aujourd’hui à un prix largement supérieur et, comme Cavani, il est l’objet de convoitises, notamment de la part du Real Madrid. Les Argentins Javier Pastore, qui perçoit 3 M€ brut par an et Ezequiel Lavezzi, qui touche le double, ont également quelques propositions, émanant d’Italie.

Mais ce ne sera pas non plus un été portes ouvertes à Paris. Le départ d’un joueur comme Pastore, s’il se réalise, sera compensé. Il pourrait entrer dans le cadre d’un échange avec Miralem Pjanic, de l’AS Rome. De la même manière, le club veillera à ce que tous les postes de son effectif soient doublés. Mais pour une fois, depuis leur arrivée en France, les dirigeants qatariens devront savoir compter avant de dépenser. Et il faudra taper juste.

L'Equipe

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Les Parisiens et Ibra veulent en finir

Contre Rennes demain, les Parisiens retrouvent leur attaquant suédois, de retour de blessure, pour décrocher un nouveau titre.


« MAINTENANT c’est Ibra l’attaquant ! » En français dans le texte, voilà le commentaire que Zlatan Ibrahimovic a adressé à Christophe Jallet après un centre mal ajusté du latéral droit pour la star parisienne à la fin de la séance d’hier matin lors d’un exercice offensif. Il est vrai que pendant son absence — en raison de sa lésion musculaire de la cuisse droite, contractée le 2 avril dernier contre Chelsea (3-1) —, l’attaque parisienne a été moins performante. Si la titularisation de l’ancien Milanais demain contre Rennes n’est pas assurée (le staff envisageait ce week-end de le faire jouer trente minutes seulement), une chose est certaine : Ibra est bien de retour. Hier, pendant la petite heure et demie où il était sur le terrain, il n’a pas ménagé ses efforts et a plusieurs fois frappé au but sans retenue.

Une soirée pour l’anniversaire de Lavezzi

Après une opposition à dix contre dix, dont l’intensité a été saluée par Laurent Blanc, Ibrahimovic a évolué dans ce qui pourrait être l’équipe des titulaires face à Rennes aux côtés de Cavani et Lavezzi en attaque. L’ex-partenaire de Messi à Barcelone ne s’est pas montré très en réussite et a plusieurs fois lâché des « shit » après ses ratés ou ceux de ses partenaires. Autre preuve qu’Ibra est de retour, ses nombreux commentaires mi-sérieux mi-taquins à l’adresse de ses coéquipiers quant à leurs performances : « Quel contrôle, Jallet ! » s’est-il enthousiasmé après un bel enchaînement du défenseur.

Zlatan Ibrahimovic a achevé l’entraînement par un dernier travail de contrôle-frappe devant le but. Un duel improvisé l’a mis aux prises avec Lucas. Le Brésilien, maladroit jusque-là, a été intraitable et beaucoup plus inspiré que le géant scandinave. L’ensemble du groupe a participé normalement, à l’exception de Ménez qui a ressenti une petite gêne à un adducteur et a abrégé sa séance. A priori, rien de grave pour l’international français qui pourrait être apte demain.

De larges sourires barraient les visages parisiens hier matin. Silva et ses copains veulent en finir demain au Parc et décrocher leur deuxième titre consécutif. Vendredi soir, ils se sont tous retrouvés en banlieue parisienne, dans un lieu privatisé pour l’occasion, afin de fêter le 29e anniversaire d’Ezequiel Lavezzi. Un avant-goût de la fête qu’ils comptent faire dès demain soir.



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Cabaye, débuts en demi-teinte

IL Y A LE PRÉALABLE, et puis le constat. « C’est un excellent joueur qui a sa place au PSG », débute ainsi Christophe Dugarry, le champion du monde. Et son bilan après treize matchs de Ligue 1, sept titularisations, une passe décisive plus quatre apparitions en Ligue des champions, une titularisation et un but (à Leverkusen) ? « Moyen, mais il a des circonstances atténuantes », poursuit le commentateur de Canal +. « Il ne s’est pas imposé comme un titulaire, ajoute Eric Carrière, champion de France avec Nantes. Mais ce n’est pas grave en soi. » Un peu plus de quatre mois après son arrivée au PSG, Yohan Cabaye n’a rien bouleversé, ni dans le jeu parisien ni dans la hiérarchie.

La principale explication tient sûrement au manque de confiance, même s’il a celle de Laurent Blanc. Le milieu n’a jamais pu enchaîner plus de trois titularisations de suite (Nice, Reims, Lyon en L 1), n’a jamais eu vraiment de « visibilité » sur sa saison. « Il se retrouve dans un club où la concurrence est très forte avec des joueurs peu souvent blessés, analyse Carrière, consultant sur Canal +. Il n’a pas la capacité de se projeter sur le match suivant quand il est un peu moins bon. »

Autre raison : l’ancien Lillois n’a jamais connu ce niveau, même en équipe de France. « C’est une première pour lui d’arriver dans une équipe de stars, reprend Duga. A Lille, il n’y avait pas énormément de stars et, à Newcastle, l a star, c’était lui. Il est arrivé un peu méconnu ; donc, au début, les Ibra, Thiago Silva, Cavani vous scrutent parce qu’ils ne vous connaissent pas vraiment. Ce n’est alors pas simple et vous pouvez être tenté d’en faire trop ou pas assez. »Ses entrées en jeu se produisent le plus souvent à la place de Marco Verratti, un peu moins étincelant en cette fin de saison. Y aurait-il un lien de cause à effet entre la signature de ce joueur voulu par Blanc et les performances plus ordinaires de l’Italien ? « J’ose espérer que non, coupe Dugarry. Je suis un admirateur de Verratti. Mais s’il suffit qu’il y ait un peu de concurrence pour qu’il s’écroule, c’est dommage. » Carrière émet un avis encore plus tranché : « Non, il a aussi fait des gros matchs quand Cabaye était là. Verratti est habitué à la concurrence en Italie puisqu’il n’est pas sûr de figurer dans les 23 Italiens, ça n’a pas de rapport avec son petit creux. »



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Pas de match amical contre Liverpool cet été

Le programme de préparation de la prochaine saison s'affine de jour en jour. Après un stage de remise en forme en Autriche début juillet, Ibrahimovic et les joueurs parisiens qui ne disputeront pas la coupe du monde, s’envoleront vers l’Asie. Un match amical était initialement prévu contre Liverpool en Indonésie le 26 juillet. Mais le club anglais a changé ses plans, préférant opter pour une tournée américaine. Ce rendezvous de gala est reporté à l’été 2015, toujours en Indonésie. Par conséquent, le PSG devrait affronter une formation indonésienne beaucoup moins prestigieuse. L’équipe de Laurent Blanc fera ensuite escale à HongKong où elle pourrait défier un club local, le Kitchee SC, le 29 ou le 30 juillet. A l'issue de cette rencontre, la délégation rejoindra Pékin où elle disputera le Trophée des champions (en cas de nouveau titre de champion) contre Guingamp, le 2 août, six jours avant le début du championnat.

Le Parisien
Homer
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Paris sait à quoi s'en tenir

Selon nos informations, le PSG, sur la sellette dans le dossier du fair-play financier, est tombé d'accord avec l'UEFA sur un moratoire qui prévoit quatre sanctions.

Dans la ligne de mire de l'UEFA à propos du fair-play financier, le PSG connaîtra ses sanctions en fin de semaine. Selon nos informations, la chambre d'instruction de l'instance de contrôle financier des clubs (ICFC)en a prévu quatre : elle va demander au club de la capitale un encadrement de sa masse salariale, la plus élevée d'Europe (240 millions d'euros), qui ne pourra plus augmenter sous peine de sanctions. Le PSG devra également limiter ses transferts : il pourra bien débourser 60 millions d'euros pour acheter une vedette, mais ne pourra consacrer cette somme qu'à un seul joueur, sans que sa masse salariale n'augmente.

Ensuite, le PSG devra absolument vendre avant d'acheter sur le marché des transferts. Il ne pourra inscrire que 21 joueurs en Ligue des champions, contre 25 pour ses concurrents. Ce qui va compliquer la tache de la formation parisienne, parce que les règlements de l'UEFA prévoient que huit d'entre eux soient formés localement. Enfin, elle sera soumise à une amende de 60 millions d'euros répartie sur trois ans, cela assorti à l'obligation de ramener son déficit à 30 millions d'euros en fin de saison prochaine. Le niveau normalement accepté par l'UEFA au terme de la saison 2014-2015 se chiffre à 45 millions d'euros. Un accord définitif aurait été trouvé avec le PSG sur ces sanctions, qui évite ainsi de voir son dossier renvoyé devant la chambre de jugement de l'ICFC. Au risque de voir sa punition aggravée.


L'Equipe.fr
Homer
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Blanc: «Être sacré pour prolonger»

Laurent Blanc n'a toujours pas prolongé le contrat qui le lie au PSG. Ce mardi, en conférence de presse, l'entraîneur parisien a expliqué qu'il signerait «quand on sera champion». «C'est une question de principe. On m'a donné des objectifs et le titre en fait partie», a-t-il poursuivi.


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Blanc: «Zlatan vous excite»

A la veille de son match en retard contre Rennes avec le PSG, Laurent Blanc s'est félicité du retour de blessure de Zlatan Ibrahimovic.


Touché le 2 avril lors du quart aller de Ligue des champions contre Chelsea (3-1), Zlatan Ibrahimovic a manqué un mois de compétition avec le PSG. Un mois durant lequel son équipe a été éliminée de la C1, a remporté la Coupe de la Ligue et… s’est traîné en Championnat. Jamais Paris n’avait pris que quatre points en trois rencontres cette saison comme il vient de le faire. Du coup, le retour du Suédois réjouit forcément son entraîneur.

Pas titulaire contre Rennes ?

«Il est en bonne forme physique et mentale car il a vraiment bien travaillé, a détaillé Laurent Blanc. Il a apporté son envie et sa motivation au groupe cette semaine. Il jouera contre Rennes mais je ne sais pas s’il sera titulaire car il a repris l’entraînement collectif seulement depuis trois jours. Mais je peux vous dire qu’il est sacrément motivé !» La présence de Zlatan Ibrahimovic a une énorme influence sur le groupe parisien mais pas seulement…
Ibrahimovic a marqué deux fois sur le terrain de Rennes depuis son arrivée en France. «Ses équipiers ont plus de motivation et de confiance quand il est là. Même vous, vous êtes plus excités à l’idée qu’il joue. C’est le propre des grands joueurs.» Pour Laurent Blanc, l’ancien du Barça, de l’Inter ou encore de la Juve et du Milan fait d’ailleurs «partie des meilleurs joueurs de l’histoire de la Ligue 1». Rennes, sur le terrain duquel il a marqué cette saison (3-1 mi-décembre) et en 2012-2013 (2-0), le sait bien assez.


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Blanc: «Il faudra être malin»

Selon nos informations, le PSG, sur la sellette dans le dossier du fair-play financier, est tombé d'accord avec l'UEFA sur un moratoire qui prévoit quatre sanctions. Interrogé ce mardi à ce sujet, Laurent Blanc n'est pas apparu très inquiet : «Si cela se confirme, je peux vous dire que le PSG aura quand même une grande équipe la saison prochaine car nous avons déjà de très grands joueurs. Il y aura quand même des moyens pour recruter même s'il faudra bien cibler nos besoins et être précis.»

Finalement, la sanction qu'il redoute le plus concerne la composition de son futur groupe de joueurs pour la Ligue des champions. Il ne pourra inscrire que 21 hommes, contre 25 pour ses concurrents. Ce qui va compliquer la tâche de la formation parisienne, parce que les règlements de l'UEFA prévoient que huit d'entre eux soient formés localement. «C'est un peu passé inaperçu, mais c'est très compliqué...» a-t-il lâché.


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Un groupe au complet

Avec le retour de Zlatan Ibrahimovic, Laurent Blanc dispose d'un effectif au complet pour la réception de Rennes mercredi (21h00) en match en retard de la 36e journée. L'entraîneur du PSG n'a aucun suspendu et a convoqué 21 joueurs, dont Jérémy Ménez. Cette rencontre pourrait être celle du titre, puisque les Parisiens seront sacrés champions de France s'ils battent les Bretons.

Le groupe parisien :

Douchez, Sirigu - Alex, Camara, Digne, Jallet, Marquinhos, Maxwell, Thiago Silva, Van der Wiel - Cabaye, Matuidi, Motta, Pastore, Rabiot, Verratti - Cavani, Ibrahimovic, Lavezzi, Lucas, Ménez.


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Homer
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Un bon soir pour faire la fête

Tout Paris attend ce soir le quatrième sacre de l'histoire du club. Devant leur public, les joueurs auront à coeur de s'offrir une belle soirée de communion.

Plaisir d'offrir, joie de recevoir. Rennes est une équipe formidable, qui a la possibilité de donner sans contrepartie les deux trophées français les plus importants de la saison en cinq jours. Les Bretons ont bien commencé en abandonnant la Coupe de France à Guingamp samedi dernier. Encore un effort et le PSG pourra devenir pour la quatrième fois de son histoire champion de France, pour la première fois deux saisons de suite.
« Ce serait bien de terminer demain (ce soir), s'impatiente Laurent Blanc. Il n'y a plus beaucoup de matchs. C'est à domicile, devant notre public, qui nous a soutenus toute la saison, en venant nombreux. Tous les ingrédients sont réunis. »

Le retour du guide

Même avec un Rennes des grands soirs, si tant est qu'il ne s'agisse pas d'un oxymore, le PSG veut en finir et possède des arguments très sérieux. L'entraîneur parisien en donne un : « On a eu plus de temps pour préparer le match. Il y a eu plus de motivation et d'implication que ces dernières semaines. Il y a un peu de temps que je n'avais pas vu les joueurs s'entraîner aussi bien. » Ils ont faim de titres et soif de revanche, pour résumer, après quelques sorties pénibles (Evian, Sochaux). Blanc parle « d'un coup de moins bien » depuis plusieurs matchs, dont « l'une des principales raisons » se situe du côté de Londres, un soir d'élimination face à Chelsea.

Mais l'essentiel est ailleurs. Ce soir, le Parc et la Ligue 1 vont retrouver le patron, le boss, la locomotive, le phare, le symbole, la bête, le bon, la brute de buts : Zlatan Ibrahimovic pour vous servir. Le meilleur joueur du championnat contient depuis plusieurs jours une impatience folle de retrouver les terrains, comparable à celle qui anime ses adorateurs, qui n'en peuvent plus d'observer ce PSG sans âme en son absence. « Quand un de vos leaders revient, ça donne plus de confiance à tout le monde, souffle le technicien parisien. Et on se réjouit parce qu'à un moment on s'est demandé s'il rejouerait cette saison. »

Alors, Ibra ne sera sans doute pas titulaire et sans doute pas encore au top, mais qu'on aime ou pas ce club, le plaisir de le revoir participe de ces petits bonheurs que procure le football. Un nouveau titre de champion de France n'aurait de toute façon pas de sens sans lui. Avec 25 buts inscrits cette saison, il possède encore une petite chance d'égaler son total de la saison passée (30 réalisations). Après un mois d'avril un peu tristounet malgré la Coupe de la Ligue, on a envie d'une belle histoire : il entre et il marque le but du titre. Il est possible que même Rennes soit d'accord avec ce scénario.


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Ibra jouera trente minutes

C'est l'autre événement attendu de la soirée. Outre le deuxième titre de suite qui tend les bras aux Parisiens, les regards seront tournés vers Zlatan Ibrahimovic, de retour après cinq semaines d'arrêt et sa blessure au biceps fémoral de la cuisse droite face à Chelsea le 2 avril.

Le rétablissement du meilleur joueur de la Ligue 1 attise la curiosité de tous les observateurs, qui se demandent si le Suédois sera titulaire au coup d'envoi.

« Zlatan est en forme. Il a terminé son programme de réathlétisation et il a apporté son envie et sa motivation cette semaine, souligne avec force Laurent Blanc. Est-ce qu'il jouera en début ou en fin de match ? Il participera certainement mais il ne s'entraîne avec le reste du groupe que depuis trois jours. Physiquement, il ne sera certainement pas au meilleur de sa forme, mais il n'a pas perdu son sens du but malgré sa blessure. »

Cette prudence affichée par l'entraîneur parisien n'est pas un artifice de communication. En accord avec le joueur et le staff médical, l'encadrement du PSG a prévu de lancer le Suédois une grosse demi-heure en seconde période.

Si la blessure contractée par le numéro 10 parisien s'apparente plus à une désinsertion musculaire qu'à une déchirure, elle nécessite cependant une reprise progressive et quelques précautions. Un débriefing sera donc opéré à l'issue de la rencontre.

Plus de temps sur le terrain à Lille ?

Si le natif de Malmö ne ressent aucune douleur, il devrait sensiblement augmenter son temps de jeu dès samedi à Lille et disputer la rencontre dans sa totalité lors de la réception de Montpellier pour le compte de la dernière journée de la saison, le 17 mai.

Voilà pour la théorie, mais on sait que le Suédois aime bousculer les plans établis et accélérer le temps. Pour l'instant, il va devoir faire preuve de patience et changer ses habitudes en s'asseyant sur le banc de touche. Signe que le staff veut prendre son temps, hier après-midi, lors de l'ultime séance d'entraînement, Zlatan Ibrahimovic figurait dans ce qui ressemblait à l'équipe des remplaçants.


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Pas d'Hexagoal ce soir

Si Paris est sacré ce soir, l'Hexagoal ne sera pas remis au capitaine Thiago Silva à l'issue de la rencontre. Le trophée, décerné pour la première fois au printemps 2007, ne sortira de son écrin que le samedi 17 mai, soir de la dernière journée de Ligue 1. Une décision prise par la Ligue. Le club, de son côté, a arrêté le planning des festivités depuis plusieurs semaines, une grosse cérémonie étant prévue au Parc des Princes après PSG - Montpellier comme la saison dernière lors du baisser de rideau face à Brest. Rien n'est prévu ce soir.


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Les soucis attendront...

Le PSG est fixé. Après plusieurs mois d'attente, le club de la capitale connaît enfin le sort que lui a réservé l'UEFA dans le cadre du fair-play financier. L'addition des quatre sanctions peut paraître particulièrement sévère pour un club aux finances parfaitement saines selon la réglementation française. Et même si Paris et l'UEFA ont convenu d'aménagements pour atténuer la dureté de ces décisions, les sanctions auront un impact direct sur le prochain mercato.

Hier, en conférence de presse, Laurent Blanc a assuré que « le PSG aura une grande équipe la saison prochaine ». Dans l'entourage du club, on insiste sur le fait que l'ambition des dirigeants reste intacte et qu'ils savent déjà comment s'adapter aux nouvelles contraintes bientôt imposées.

Une star pour 60 M€

Comme Manchester City (autre club touché par le fair-play financier), Paris a obtenu de pouvoir recruter un joueur pour un montant maximum de 60 M€. Cette sanction n'existe pas dans le barème du fair-play financier. Elle est sans doute le résultat de négociations entre le club et l'UEFA. Les dirigeants parisiens ont-ils déjà une idée assez précise du joueur qu'ils souhaitent recruter ? Ils n'avaient pas dressé de priorité absolue il y a encore quelques jours.

Aujourd'hui, l'objectif serait d'attirer un attaquant gauche. « C'est clairement là qu'ils doivent se renforcer, avance un agent. Ménez s'en va, Lucas n'est pas fiable et Lavezzi n'est pas spécialiste du poste. » Le Madrilène Di Maria plaît beaucoup, comme l'année dernière, mais son statut d'extracommunautaire constitue un frein, sauf si le PSG se sépare de l'un de ses Brésiliens. L'autre nom qui revient régulièrement est celui d'Eden Hazard. Les récentes déclarations du Belge sur la qualité du jeu de Chelsea semblent le pousser vers la sortie. Acheté 40 M€ par les Blues, son prix n'excéderait pas les 60 M€. Après, il y a toujours Suarez, même si sa superbe saison semble le rendre inaccessible. Le Napolitain Hamsik peut aussi correspondre.

Pas besoin de vendre Cavani

« Il y aura une réflexion supplémentaire avec les sanctions imposées, avoue Laurent Blanc. Il faudra bien analyser les choses et être très précis dans ce qu'on veut. » En effet, le PSG n'aura pas le choix. S'il veut recruter plus d'un joueur, il devra préalablement en vendre ou en prêter. La direction du club n'envisage pas beaucoup de départs cet été, et surtout pas celui d'Edinson Cavani. Celui de Jérémy Ménez, qui émarge à 161 000 € net mensuels, va permettre d'alléger la masse salariale. En fin de contrat, Alex négociait sa prolongation il y a peu et une officialisation semblait imminente. Le club a-t-il fait machine arrière pour libérer une place d'extracommunautaire et faire l'économie d'un gros salaire (191 000 € net mensuels) ? Rien n'est exclu. Désormais, avant d'envisager la moindre démarche financière, le PSG va devoir sortir sa calculatrice.


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Enfin le champagne ?

En demi-teinte depuis trois journées, le PSG espère enfin s'offrir le titre de champion mercredi soir contre Rennes (21h00). Mais aussi du spectacle à ses supporters.

Annoncé, attendu, espéré, il est là. Le deuxième titre du PSG, au bout des crampons, enfin, à l’issue du match contre Rennes mercredi soir. De reports en contretemps, le sacre, quasiment acquis, mais jamais mathématiquement validé, aura, un peu, perdu de sa superbe. Et surtout, le voilà accueilli dans une atmosphère beaucoup moins flamboyante que ce qui avait été imaginé. Englué dans ses histoires de fair-play financier, le PSG n’a guère la tête à faire rêver en cette fin de saison. Il n’y a qu’à voir ses trois derniers matches (défaite à Lyon 0-1, victoire contre Evian-TG 1-0 et nul 1-1 à Sochaux) pour se convaincre que la fin de saison traîne en longueur, et que ce titre sera accouché dans la douleur.

Jamais plus d'un but sur ses trois derniers matches

«Le moment d’en finir ? Ah oui ! Ce serait bien de terminer car c’est à domicile devant notre public, reconnaissait Laurent Blanc mardi en conférence de presse. Il nous a soutenu toute la saison en venant nombreux au stade. Tous les éléments sont réunis pour faire ce qu’on a à faire. Cette semaine, les joueurs ont démontré beaucoup de motivation, d’implication. On a bien préparé ce match. Il y a longtemps que je n’ai pas vu le groupe s’entraîner aussi bien.» On en viendrait presque à croire que les hommes de Laurent Blanc attendaient le retour de leur star, Zlatan Ibrahimovic, pour enfin sabrer le (foot)-champagne. L’élimination cruelle en Ligue des champions a laissé des traces dont seul le retour du Suédois semble capable d’accélérer la cicatrisation. Les supporters n’attendent pas que le titre, ils se sont déjà faits à l’idée. Ils attendent la fête plutôt, chez eux. Des buts, alors que pour la première fois de la saison, le club n’a pas réussi à marquer plus d’une fois sur ses trois dernière sorties.

«La Juve, tout le monde dit qu'ils ont fait une bonne saison, pourtant, ils n'ont pas remporté de Ligue Europa, de Coupe et ont été sortis de la C1...»

Et pas question, côté parisien, de laisser cette fin d’exercice en demi-teinte gâcher le bilan de cette saison 2013-2014. «Il n’y a pas de doute, c’est une très belle saison, assure le coach parisien. Mais il faut encore faire un petit effort. Personne ne nous a donné quoi que ce soit. Pourquoi cela ne serait-il pas une bonne saison, une très bonne saison ? La Juve en Italie, tout le monde dit qu’ils ont fait une bonne saison, pourtant, ils n’ont pas remporté de Ligue Europa, pas de Coupe et ont été sortis de la C1…» Une bonne saison n'est pas forcément belle. Rien de tel qu'une victoire contre Rennes, en mode Princes, pour donner plus d'éclat à son accession au trône.


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Homer
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Paris, un sacre très mou...

C'est dans une ambiance un peu triste que le Paris-SG est devenu ce mercredi champion de France. Face à Rennes (1-2), Ibra n'a même pas pu éviter la défaite d'un PSG plus poussif que jamais. Récit d'une soirée loin d'être palpitante.

Un Parc sans ambiance

L’histoire retiendra que le PSG est devenu champion de France à 20h50, quand Guingamp a tenu en échec Monaco à Louis-II (1-1). Mais c’est précisément à 21h00 que le speaker à lâché que le PSG était «officiellement champion de France». Le but très précoce de Lavezzi (3e) a permis au public du Parc de rester en ébullition. Mais le soufflé est très vite retombé avec les deux buts rennais, signés Kadir (23e) et Ntep (27e), ce dernier ayant été inscrit dans un silence de cathédrale. À la mi-temps, les supporters ont légitimement fait entendre leur désapprobation devant ce spectacle désolant.

A la 49e, le Parc a retrouvé de la voix quand Ibra est sorti du banc pour partir s’échauffer. Son entrée à la place de Lavezzi à la 56e a réchauffé l’atmosphère et fait espérer des minutes meilleures. Le public est de nouveau sorti de sa torpeur quand l’arbitre a oublié de siffler un penalty pour une faute de Bakayoko sur Matuidi (67e). On rappelle que le PSG était alors toujours mené… Au coup de sifflet final, pas de réaction. Une défaite logique est venue sanctionner ce non-match. Les joueurs ont revêtu un t-shirt blanc pour l'occasion mais sans vraiment y croire et sans effectuer un tour d’honneur alors que des confettis bleus et rouges flottaient dans l’air. Ambiance très molle, avec un Ibra qui a vite foncé vers le vestiaire avant de finalement revenir un peu plus tard, accompagné de ses enfants et le sourire aux lèvres. Quand même. Mais le stade s'est très rapidement vidé, comme si le public n'avait pas le coeur à la fête.

Motta méconnaissable

Malgré le caractère exceptionnel de la rencontre, dénuée d’enjeu pour le PSG – ce qui n’était pas le cas pour Rennes -, le rythme ne fut pas très soutenu et dans la lignée des dernières prestations très poussives de Paris. Les protégés de Blanc n’y étaient pas. Comme un symbole, le chirurgien Thiago Motta a connu un déchet très inhabituel. Ses passes généralement millimétrées ont souvent été transmises sans conviction et dans le vide… Pastore a pendant un moment eu une certaine activité, mais sans beaucoup de succès. Cabaye a peiné pour exister et apporter du souffle. Et ce ne sont pas les entrées de Marquinhos (28e, Jallet blessé) et Lucas (58e) qui ont permis d’inverser la tendance. Alex a été le Parisien le plus dangereux (32e et 90e). C’est pour dire…

Ibra, un espoir vain

L’entrée d’Ibrahimovic avant l’heure de jeu devait permettre de dynamiser une équipe parisienne apathique. Le Suédois a d’abord évolué à droite, avant de glisser dans l’axe. Un coup franc dans le mur (66E) puis le néant. Il n’a touché que très peu de ballon, impuissant et marqué de près par Hountondji et Boye. Rennes était sagement recroquevillé en défense. L’opposition n’était pas féroce. A cinq minutes de la fin, devant l’urgence de la situation, Ibra tente une frappe de loin, un missile bien repoussé par Costil (85e), qui n’a eu aucun mal à se saisir d’une tête à l’envers d’un Zlatan tout aussi impuissant que les autres.


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Homer
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Paris sacré sans gagner

Comme nous le révélions en exclusivité dès le mois d’août, le PSG est bel et bien le champion de France 2013-2014. Une petite blague pour commencer qui rappelle deux vérités : Paris était l’archifavori de la Ligue 1 cette saison et il s’est montré ponctuel face aux attentes.

C’est en confirmant que les grandes équipes construisent leur légende et laissent une trace. Le PSG devient le premier de l’histoire du club à enchaîner deux titres de suite et son hégémonie est appelée à durer.

C’est la logique d’une équipe encore en pleine croissance et des investissements qatariens, largement suffisants pour dominer l’Hexagone. L’Europe, avec un fair-play financier contraignant, c’est une autre histoire, même si rien n’est perdu.

Ce PSG-là laissera également une trace collective même si la fin aura été plus laborieuse que flamboyante. Depuis son élimination de la Ligue des champions le 8 avril, il y a un mois jour pour jour, les Parisiens ont coupé l’alimentation. Le témoin lumineux indique « batterie faible » : il n’y a plus rien ou pas grand-chose, les têtes voyagent déjà en vacances ou à la Coupe du monde et Laurent Blanc n’a pas réussi à les conserver sous pression. Ce n’est pas grave mais cela donne le spectacle d’une saison qui s’étire dans la confusion. A l’image du spectacle bancal offert hier dans un Parc des Princes bondé.


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Maxwell : «Dur de jouer quand tu es déjà champion»

Le brésilien Maxwell a vécu une drôle de journée avec une convocation pour le prochain Mondial dans son pays et le titre de champion de France.

Quel est votre sentiment après ce second titre consécutif de champion de France ?

Maxwell. On méritait de gagner ce titre d'autant que nous avions beaucoup de pression cette saison.
On a progressé et on a démontré beaucoup de choses. Et être champion, ici au Parc, même si on n'a pas gagné, c'est inoubliable.

On n'a pourtant pas senti beaucoup de joie à la fin du match. Avez-vous ressenti un peu d'amertume ?

On a déjà donné beaucoup de plaisir à nos supporteurs cette saison. On aurait tous voulu gagner ce match, mais c'est très dur de jouer quand tu es déjà champion. On a tout donné physiquement mais pas techniquement. Et ça a donné un goût un peu différent à la fin de cette rencontre.

Cette saison est plus réussie que la précédente ?

On a fait beaucoup de bons matchs. On gagné le championnat, la Coupe de la Ligue et on a encore été très proche des demi-finales de la Ligue des Champions. Il reste toujours des choses à améliorer mais on est très contents et très fiers de notre saison.

Pour vous c'est une très belle journée avec le titre et la convocation pour le prochain Mondial avec le Brésil ?

C'est fantastique. Je n'oublierai jamais ce moment. Je me suis rendu dans la chambre de Thiago Silva et on a regardé la liste ensemble. C'était une émotion énorme.

Imaginiez-vous disputer le Mondial quand vous avez signé à Paris en janvier 2012 ?

J'imaginais beaucoup de choses mais pas ça. Ça a été une surprise en août dernier quand j'ai été appelé pour la première fois.

Si vous gagnez la Coupe du monde, Zlatan ne va pas être content car vous aurez encore un trophée de plus que lui. Comment allez-vous faire ?

(il rigole) Non, je suis certain qu'il sera content pour moi. D'ailleurs, on a célébré ma convocation dans la chambre cet après-midi. Malheureusement, il ne sera pas à la Coupe du monde.


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Philippe : « J'ai du mal à me réjouir du titre ! Un comble »
Supporteur habitué du Parc des Princes

Drôle d'ambiance hier à l'ssue de la rencontre. Le match est achevé depuis quelques minutes, le titre est définitivement dans la poche et pourtant le coeur n'y est pas. Ni chez les supporteurs qui ont rapidement déserté les tribunes. Ni chez les joueurs, lesquels n'ont même pas sacrifié au rituel du tour d'honneur. Quelques embrassades bien sûr mais très peu d'effusions de joie et quelques poignées de mains très fraîches, comme celle entre Laurent Blanc et Zlatan Ibrahimovic.

Le Suédois, visiblement déçu par la tournure des évènements, rentre presque directement aux vestiaires au coup de sifflet final, revient quelques minutes plus tard avec ses deux garçons.

Après avoir salué la tribune Boulogne, un groupe de joueurs se forme au bord du terrain. Une photo souvenir s'improvise mais certains manquent à l'appel. Jérémy Ménez, en costume, fait visiter la pelouse à sa petite fille. Le président Nasser al-Khelaifi est invisible. Dans un Parc des Princes désormais largement dégarni, les Parisiens se demandent presque s'il faut en rire ou en pleurer.

Tout ça pour ça ? Un deuxième titre de champion de France d'affilée et à l'arrivée, le goût amer de la défaite, la première de la saison à domicile en Ligue 1. « Elle est vraiment bizarre cette soirée, résume Philippe, un habitué de la tribune Auteuil. J'ai du mal à me réjouir du titre, c'est quand même un comble ! » Dans ce contexte un brin morose, les enfants des joueurs ont presque réussi à égayer la fin de soirée.

Soirée privée au restaurant de l'Opéra Garnier

Un petit match s'improvise entre le fils de Thiago Silva et les deux garçons d'Ibra qui amusent la galerie. Au même moment, le Trocadéro puis les Champs-Elysées voyaient affluer quelques centaines de supporteurs munis pour certains de fumigènes et pétards. Vers 23 h 30, la tension montait d'un cran avec les forces de police sans que d'incident majeur ne soit signalé. Quinze personnes ont néanmoins été interpellées. « On va fêter le titre comme il se doit, nous sommes déçus par cette fin de saison mais ce soir les Champs sont à nous ! », s'enflamme Fabien, un supporteur historique du club.

Maîtrisés par des cordons de CRS qui protègent les vitrines des grandes enseignes, les supporteurs sont empêchés de rejoindre l'avenue saturée de voitures décorées de drapeaux suédois, marocains ou du PSG. Vers minuit, les joueurs sont arrivés au restaurant qui jouxte l'Opéra Garnier pour une soirée privée.


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Le pari réussi de Laurent Blanc

Au terme de sa sixième année d'entraîneur, dont seulement quatre en Ligue 1, Laurent Blanc décroche un deuxième titre de champion de France, après celui obtenu en 2009 avec Bordeaux. Dans un monde où le palmarès établit souvent une frontière entre les gagnants et les perdants (une étiquette qui colle à Ranieri, qui n'a jamais remporté de titre important), Blanc continue de figurer du bon côté.

Son PSG avait un avantage sur celui de Carlo Ancelotti, champion la saison passée : il s'est élancé au coup d'envoi de l'exercice 2013-2014 avec Cavani, Digne et Marquinhos en plus. Mais Ancelotti n'avait pas Monaco comme concurrent, le plus beau deuxième de l'histoire de la L 1. Le parcours impressionnant de l'équipe de la principauté suggère qu'il était sans doute plus difficile d'être champion cette saison.

La prolongation de son contrat ne fait d'ailleurs plus aucun doute. « Demain (NDLR : aujourd'hui), le chapitre sera clos, a ainsi déclaré Blanc hier soir. Il y avait un accord avec le PSG depuis très longtemps et on va l'officialiser. » Le coach parisien se voit ainsi récompensé d'avoir réussi à proposer un jeu séduisant. Adepte de la possession, à l'image de Barcelone qu'il admire, le champion du monde n'a mis que deux matchs de championnat à trouver la bonne formule. Même si la seconde partie de saison est moins bonne, son PSG a livré des performances de haut vol, abouties et spectaculaires.

En glanant une deuxième Coupe de la Ligue personnelle, en soulevant dès le mois d'août le trophée des champions contre Bordeaux, Blanc permet donc à Paris de gagner plus de trophées que l'année dernière. Palmarès et jeu, voilà ses deux réussites majeures.

Reste la tache de l'élimination en quart de la Ligue des champions contre Chelsea. Il est évidemment coresponsable de cet échec. Il est possible qu'il soit davantage jugé sur la C 1 désormais, même dans un contexte tendu (fair-play financier). Mais il y a une bonne nouvelle : à Bordeaux comme avec les Bleus, Blanc a toujours fait mieux la deuxième année que la première.


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Blanc sur son avenir : «Vous verrez dans peu de temps»

Le PSG est champion de France pour la deuxième fois consécutive mais la fête a été gâchée par une défaite à domicile face au Stade Rennais (1-2). Cela n'a pas empêché les joueurs et les acteurs du monde de football de célébrer le 4e titre de l'histoire du club.

Le PSG vise toujours le record du plus grand nombre de points (84), détenu depuis la saison 2005-2006 par Lyon. Battus mercredi par Rennes, les Parisiens en comptent 83. S'ils font le plein de points d'ici la fin de saison, ils finiront avec 89 points.

Laurent Blanc et son avenir : «Vous verrez dans peu de temps». L'entraîneur du Paris SG Laurent Blanc a déclaré mercredi, après l'obtention de titre de champion, qu'il se prononcerait très prochainement sur son avenir et sa prolongation de contrat. «Vous le verrez dans peu de temps», a seulement indiqué le technicien, sous contrat jusqu'en 2015.

«Maintenant que le titre est acquis, je tenais à mettre les choses au point, a-t-il expliqué. C'est peut être moi qui ai fait une erreur de communication, je suis assez têtu, et tant que les objectifs ne sont pas atteints, il était hors de question de prolonger, même s'il y avait des accords avec le club».

Nasser Al-Khelaïfi, président du Paris SG a réagi après le match. «Je suis très heureux et très fier». On fait vraiment une excellente saison. On a fait ce qu'on voulait. Je pense que c'est mieux que l'an dernier, avec les résultats et la qualité de jeu», a-t-il dit au micro de Canal+. «Je veux remercier le staff, les joueurs et les supporters. Laurent Blanc reste avec le PSG, c'est sûr», a-t-il ajouté. Interrogé à propos des sanctions que l'UEFA devrait infliger au PSG au titre du fair-play financier, le président du PSG s'est dit «très confiant». «On discute avec l'UEFA, je ne confirme pas les sanctions. On va jouer la C1, peut-être avec des conditions. Mais on continue notre projet et personne ne pourra nous arrêter. On continue notre rêve», a-t-il déclaré.

Thiago Silva (capitaine du PSG, au micro de Canal +): «Il n'y a pas de tristesse mais c'était un match difficile. On a fait 10 mois très bien, et le dernier pas bon. Mais je suis très heureux aujourd'hui. J'espère continuer comme ça l'an prochain pour gagner la Ligue des champions aussi. Tout le groupe est très content et j'espère qu'on va continuer comme ça, pour gagner la C1. J'espère que le coach va rester.»

Yohan Cabaye (milieu du PSG, au micro de Canal +): «Le stade est plein, on est content. Malheureusement, on aurait aimé gagner ce soir mais on retient le titre. C'est ce qu'il y a de plus important. On a fait le doublé, sur cinq titres on en a gagné trois, c'est je pense une très bonne saison».

Lucas (attaquant du PSG, au micro de Canal +): «C'est un titre très important pour moi. Je suis très heureux de ça. Le Mondial, c'est le foot. Je suis jeune et je vais avoir beaucoup de coupes du monde à jouer.»

Blaise Matuidi (milieu du PSG, au micro de Canal +): «C'était important de confirmer. On a fait une grande saison, c'est dommage de ne pas finir sur une bonne note. En Ligue des champions il y avait quelque chose à faire, on a quelques regrets. Mais on peut être satisfait quand même de ce qu'on a fait».

Salvatore Sirigu (gardien du PSG, au micro de Canal +): «C'est le fruit du travail de toute l'année. C'est dommage de ne pas gagner ce soir et d'avoir la première défaite à la maison. Mais l'important c'est ce qu'on a fait avant, c'était vraiment du bon boulot».


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Le club voulait défiler sur les Champs

C'est une idée séduisante qui aurait ravi les supporteurs. Pour fêter le titre de champion de France, le deuxième consécutif, les dirigeants avaient imaginé faire défiler leurs champions sur un bus à impériale le long des Champs-Elysées. Cette demande a été refusée formellement par la préfecture de police de Paris qui n'a pas oublié les graves débordements de l'an dernier au Trocadéro lors de la célébration du titre.

Depuis, les autorités interdisent toute manifestation du PSG sur la voie publique. Paris fera donc la fête le samedi 17 au Parc des Princes après la réception de Montpellier. L'Hexagoal lui sera remis ce jour-là.


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Ibrahimovic acclamé pour son retour sur le terrain

Après plus d'un mois d'absence, Zlatan Ibrahimovic a rejoué mercredi avec le PSG et a été acclamé par les supporteurs parisiens lors de son entrée en jeu à la 57e du match face à Rennes, à la place de Lavezzi.

En début de deuxième période de la rencontre de la 36e journée de L1, l'attaquant-star suédois, qui revient après une blessure à la cuisse droite contre Chelsea le 2 avril, s'est levée du banc de touche pour s'échauffer. Il a été aussitôt accueilli par des applaudissements des supporteurs de la tribune Boulogne, qu'il a harangués en réclamant leur soutien.

Lors de son entrée, les spectateurs ont scandé «Ibra, Ibra». Malgré la défaite de son équipe, Zlatan a effectué un beau retour, se procurant de belles occasions. Prometteur pour la saison prochaine, même si le Suédois a quitté le terrain passablement énervé par cette défaite qui gâche la fête.

Le PSG, assuré du titre quelques minutes avant le coup d'envoi, était alors mené 2-1.


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Homer
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Avec Ibra, «ce n'était pas gagné»

Quatre jours après sa finale de Coupe de France perdue face à Guingamp (0-2), Rennes a relevé la tête sur le pelouse du PSG (2-1), mercredi. «Je m'attendais à une réaction, mais peut-être pas à une victoire», reconnaît Philippe Montanier.

Dix-neuf kilomètres, seulement, séparent le Stade de France du Parc des Princes. Mais de l’enceinte dyonisienne à celle du PSG, les Rennais ont offert un visage diamétralement opposé. Sur le terrain d’abord. Derrière les micros ensuite. Quatre jours après le naufrage subi face à Guingamp (0-2) en finale de la Coupe de France, les joueurs de Philippe Montanier avaient la mine refaite après avoir infligé à Thiago Silva et ses équipiers leur troisième défaite de la saison en Championnat, la première à domicile. «Je m’attendais à une réaction, mais peut-être pas à une victoire face à Paris», admet volontiers Montanier.

«J'espère que ça nous permettra d'avoir plus de sérénité lors des deux derniers matches» L’ancien entraîneur de la Real Sociedad savait son équipe coutumière du fait : après s’être inclinés face à Toulouse (2-3) le 15 mars dernier, les Rennais avaient déjà montré qu’ils étaient «capables» de réagir sur la pelouse de Marseille (1-0) le week-end suivant. A ses yeux, ce succès est d’autant plus «méritoire» qu’il a été acquis avec Ibrahimovic, entré à la 57e minute, dans le camp d’en face. «Quand je l’ai vu rentrer, je me suis dit que ce n’était pas gagné, sourit-il. C’est un joueur que tout entraîneur admire pour ses qualités de joueur, mais aussi pour l’influence qu’il a vis-à-vis de ses partenaires. On l’a vu avec sa frappe de loin (87e), il est capable de faire des différences quand les autres sont en difficulté.»

Si Toivonen s’était montré plus adroit (81e), Rennes aurait pu s’offrir une fin de match plus paisible. Mais l’essentiel était ailleurs pour les Bretons. Parce qu’il sait compter, «normalement», Montanier n’a pas manqué de relever qu’avec 43 points au compteur et un goal-average supérieur à ses concurrents, le Stade rennais avait assuré sa présence en L1 la saison prochaine. «J’espère que ça nous permettra d’avoir plus de sérénité lors des deux derniers matches, a ajouté le technicien. Encore que, le stress ne nous convient pas si mal que ça.» Une référence au climat détestable qui a enveloppé le club breton depuis sa finale de Coupe perdue. «Ce qui est important, c’est l’unité autour du club compte tenu des pressions qu’on subissait de l’extérieur, conclut Montanier. C’est ce qui nous a permis d’être costauds et d’obtenir un très bon résultat ici.» Meilleur qu’il ne l’avait envisagé.


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La fête sur les Champs-Elysées

Les supporters du PSG n'ont pas tardé à célébrer le nouveau titre de champion de France glané ce mercredi malgré une défaite contre Rennes (1-2). Plusieurs milliers de personnes se sont ainsi rassemblées sur les Champs-Elysées. Pétards, fumigènes, concerts de klaxon et chants ont égayé leur soirée. Face à de petits mouvements de foule, les gendarmes mobiles empêchaient certains supporters de se rendre dans les rues adjacentes. Un peu plus tôt, Place de la Bourse, une centaine de supporteurs Ultra du PSG avaient commencé à célébrer ce titre, critiquant néanmoins «l'ambiance du Parc».


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Al-Khelaïfi : «Très fier»

S'il regrette la défaite du PSG contre Rennes (1-2) ce mercredi, Nasser Al-Khelaïfi préfère retenir la très belle saison de son club. «Cette année, on joue mieux au foot», s'est-il réjoui.

«Nasser Al-Khelaïfi, quel est votre sentiment après ce titre de champion ?

Je suis très heureux ce soir. Je l’étais déjà avant le match, car nous étions déjà champions. Je suis très fier de mon équipe car cela n’a pas été une saison facile. Je suis content des résultats, mais aussi de la qualité du jeu. Cette année, on joue mieux au foot.

«Je n'oublie pas que la saison a été très dure.»

Mais ce n’est pas un peu triste cette défaite devant votre public ?


Bien sûr que j’aurais préféré qu’on gagne le match. Je comprends le souci de motivation, car on était champion avant. Moi, j’aurais préféré que Monaco remporte son match (contre Guingamp, 1-1). Comme ça, cela nous aurait obligé à gagner. Bon, c’est comme ça, c’est du foot. Je n’oublie pas que la saison a été très dure.

«Personne ne va nous arrêter»

Laurent Blanc sera-t-il l’entraîneur du PSG la saison prochaine ?

Toujours. Je continue à dire la même chose. Laurent Blanc reste ici avec nous.

Comment réagissez-vous aux sanctions du fair-play financier ?

Cela ne change rien à notre projet, aux salaires des joueurs. J’écoute les médias mais rien ne va stopper notre rêve, notre projet. On continue. Personne ne va nous arrêter.»


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LE PSG SOUVERAIN INCONTESTÉ
Leader depuis la 10e journée, le PSG a validé mercredi soir face à Rennes (1-2) son deuxième titre de champion d'affilée. Retour sur une saison presque parfaite en Ligue 1.

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LES JOUEURS CLES

LAURENT BLANC A FAIT SES PREUVES

Successeur de Carlo Ancelotti, Laurent Blanc n’était pas le premier choix des propriétaires qatariens. Arrivé à Paris après une longue liste de refus (Mourinho, Wenger, Hiddink, Villas-Boas, Laudrup…), le Président n’a signé qu’un contrat d’un an avec une autre en option. Malgré une certaine défiance à son égard, l’ancien entraîneur de Bordeaux et sélectionneur des Bleus a très vite convaincu les plus sceptiques. Les résultats ont immédiatement été bons et il a, chose non négligeable, réussi à imposer un jeu offensif et plaisant, ce qui était loin d’être le cas sous Ancelotti. Son équipe, qui a outrageusement dominé le Championnat, a fait de la possession du ballon sa marque de fabrique, à l’instar du FC Barcelone et du Bayern Munich. Emballés, ses dirigeants sont chauds pour le prolonger.

ZLATAN IBRAHIMOVIC, LE PLUS DÉCISIF

L’homme fort du PSG, indéniablement. En chiffres, ça donne 2620 minutes disputées en 30 matches titulaire, 25 buts inscrits dont sept sur penalty, 13 passes décisives ... Au total, l’international suédois, âgé de 32 ans, a inscrit plus du tiers des buts de son club cette saison. Le 16 mars 2014, il est même devenu le meilleur buteur de l'histoire du club sur une saison toutes compétitions confondues avec 40 buts marqués au total, battant le précédent record détenu par Carlos Bianchi de 39 buts lors de la saison 1977-1978.

EDINSON CAVANI, LE SACRIFIÉ

Edinson Cavani a débarqué à Paris avec sur les épaules le poids du transfert le plus cher de l’histoire de la L1 (64 millions d’euros), mais ce statut n’a pas été dur à vivre pour lui, contrairement à ce qui a pu se passer avec Pastore deux ans auparavant. L’attaquant, qui a évolué lors des premiers matches en pointe avec Ibrahimovic, a vite dû s’exiler sur le côté droit, Blanc remisant son 4-4-2 pour un 4-3-3. El Matador s’est « sacrifié » pour le collectif et a même été exemplaire dans les tâches défensives. Irréprochable dans l’état d’esprit, il a des stats à la hauteur avec 16 buts en 29 matches, ce qui fait de lui le deuxième meilleur buteur derrière Ibra. Malgré tout, rien ne dit qu’il restera au PSG une saison de plus. De grands clubs anglais comme Chelsea et MU rêvent de le recruter.

THIAGO MOTTA, LE MÉTRONOME

Le métronome du PSG. A 31 ans, l’ancien joueur du Barça a sans conteste livré une saison quasi-parfaite, et surtout sans blessure, ce qui n’avait pas été le cas l’année précédente (une quinzaine de matches disputés). Thiago Motta a pesé lourd dans la mécanique parisienne, notamment par son sens aigu du placement et sa rigueur. Son entente dans l’entrejeu avec Blaise Matuidi et Marco Verratti est exemplaire. Quatre mois durant, la direction du PSG a bataillé en coulisse pour finalement arriver à lui faire signer une prolongation de contrat jusqu’en juin 2016.


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EQUIPE TYPE

Sirigu - Van Der Wiel, Alex Costa, T. Silva, Maxwell - Verratti, T. Motta, Matuidi - Cavani, Ibrahimovic, Lavezzi


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LES MATCHS CHARNIERES

9E JOURNÉE: OM-PSG: 1-2 (6 OCTOBRE 2013)

C'est le match qui a lancé pour de bon le PSG, celui que Laurent Blanc sortira souvent en référence le reste de la saison. Malmené au Vélodrome dans un Classique brûlant, Paris est réduit à 10 à la demi-heure de jeu après l'expulsion de Thiago Motta, coupable d'une faute dans la surface sur Valbuena. André Ayew convertit le penalty mais les Parisiens vont réussir à inverser la tendance, grâce à Maxwell (45e) et Ibrahimovic (66e). Une victoire capitale acquise dans un état d'esprit conquérant malgré l'infériorité numérique: un match presque parfait pour Laurent Blanc.

16E JOURNÉE - EVIAN TG - PSG : 2-0 (4 DÉCEMBRE 2013)

Ce soir-là, c’est presque Noël pour les Haut-Savoyards. Candidats au maintien, ils sont la première équipe à faire tomber le grand PSG – certes privé de Thiago Motta et Alex - cette saison. Une victoire (2-0) face à des Parisiens qui ont manqué d’humilité, et même quelquefois fait montre de suffisance dans leurs efforts. La première frappe cadrée du match est intervenue à la 65e minute. Aucun tir cadré parisien en première période. Au final, la fin d’une belle série de 36 matches sans défaite, et un avertissement retentissant pour Ibra et consorts.

24E JOURNÉE: MONACO - PSG: 1-1 (9 FÉVRIER 2014)

C'est le choc au sommet de cette Ligue 1 2013-2014 entre le PSG version qatarie et l'ambitieux promu financé par l'oligarque russe Dmitri Rybolovlev. Comme au match aller, les deux équipes n'ont pas réussi à se départager, Monaco égalisant avant le dernier quart d'heure grâce à un but contre son camp de Thiago Silva (1-1). Mais ce résultat satisfait les Parisiens, qui laissent leur dauphin à 5 points, d'autant qu'ils vont ensuite enchaîner 8 succès de rang en Ligue 1 et filer vers leur deuxième titre consécutif.


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LES CHIFFRES

114 - C'est en millions le montant investi par les dirigeants du PSG lors du mercato estival 2013, dont 65 pour le seul Edinson Cavani (record en Ligue 1). Outre l'attaquant uruguayen, Paris a sorti son chèquier pour Marquinhos (31,3M) et Lucas Digne (13M). Mais c'est moins qu'à l'été 2012 (121 millions).

83 - Après sa défaite face à Rennes mercredi soir (1-2), le PSG est resté bloqué à 83 points. Il lui reste deux matches, à Lille et face à Montpellier, pour battre le record de Lyon en 2005-2006 (84).

77 - Le PSG a marqué 77 buts en L1, son record dans l’élite sur une saison.

4 - Paris a décroché le quatrième titre de son histoire, après 1986, 1994 et 2013. Par ailleurs, le PSG est le premier club à conserver son titre en depuis l’OL d’Alain Perrin en 2007/08.

10 - Zlatan Ibrahimovic a été champion du pays dans lequel il évoluait toutes les saisons depuis 2003/04 à l’exception de sa dernière à l’AC Milan (2011/12), incluant les titres retirés à la Juventus en 2004/05 et 2005/06. C’est donc 10 titres sur les 10 dernières saisons.


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Contrat : La mise au point de Laurent Blanc

Malgré la conquête du titre de champion de France, Laurent Blanc n’a pas encore annoncé officiellement la prolongation de son contrat. «Ça, vous le verrez dans peu de temps, a d’abord souligné le technicien. Mais maintenant que le titre est acquis, j’aimerais mettre certaines choses au point. C’est peut-être une erreur de communication de ma part, mais je m’étais dit – et je suis têtu – qu’il était hors de question de prolonger tant que les objectifs n’étaient pas atteints. Et ce même s’il y a pu avoir des discussions ou un accord au préalable avec le club. Mais que vous partiez dans tous les sens, que vous affirmiez des choses fausses… Lesquelles ? J’ai lu que j’exigeais certaines choses avant de signer, que mon salaire n’était pas assez élevé, que je voulais un team manager… Le travail des journalistes, c’est aussi de vérifier l’information. Voilà, je voulais vous le dire.»


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Lucas, la non sélection a pesé

Annoncé comme titulaire probable face à Rennes (1-2), mercredi, Lucas a finalement dû attendre la 57e minute pour fouler la pelouse du Parc des Princes. Un choix dicté par sa non-sélection en équipe du Brésil pour le Mondial. «J’attendais cette liste avec impatience, a avoué Laurent Blanc. Autant j’étais heureux pour Maxwell, autant j’étais malheureux pour Lucas. Ça m’a convaincu d’aligner Max et de ne pas faire jouer Lucas d’entrée de jeu.»


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Ménez, une question d'équilibre

Après PSG-Rennes (1-2), mercredi soir, Laurent Blanc s’est justifié concernant sa décision de laisser Jérémy Ménez en tribunes. «C’est un choix, a d’abord indiqué l’entraîneur du PSG. On était parti au vert à 21. Il fallait équilibrer le banc de touche. J’ai décidé de mettre deux défenseurs, deux milieux et deux attaquants qui étaient Ibra et Lucas».


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Jallet touché au dos

Impliqué sur l’égalisation rennaise signée Kadir (23e), Christophe Jallet a été contraint de céder sa place à la 28e minute de PSG-Rennes (2-1), mercredi soir, en raison d’une douleur au dos. «Je ne sais pas si c’est la même chose que son opération d’une hernie discale (début janvier), a commenté Laurent Blanc. Je ne pense pas et je n’espère pas pour lui. Il a eu une sorte de blocage qui ne lui permettait pas de continuer.»


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«Un grand moment» pour Paris

Après la défaite face à Rennes (1-2), les joueurs du PSG étaient soulagés d'en avoir fini avec une saison qu'ils estiment très réussie, malgré l'échec en Ligue des champions.

Si le PSG a été très en dessous de son niveau et essuyé contre Rennes (1-2) une défaite le jour de son sacre, c’est parce que le titre était «déjà gagné». Alors, la motivation ce serait naturellement envolée. «On l’a su avant le match et peut-être qu’inconsciemment cela a joué, a reconnu Yohan Cabaye. Cette défaite vient un peu gâcher la fête.» Si SalvatoreSirigu confirme que le résultat de Monaco a «un peu faussé» la partie, Blaise Matuidi reconnaît que ce revers «ne change rien à la satisfaction d’avoir remporté ce titre». «On est très heureux même si on n’a pas évolué comme si on avait joué à 19h00», a-t-il poursuivi.

«Sur cinq titres en jeu, le club en a gagné trois» Après cette prestation indigente, les joueurs de Laurent Blanc n’ont voulu retenir que le positif d’une saison «magnifique», selon Cabaye. «Sur cinq titres en jeu, le club en a gagné trois (Trophée des champions, Coupe de la Ligue et Ligue 1, ndlr). Le bilan est donc très bon», a-t-il ajouté. Matuidi, qui a connu une relégation (avec Troyes), apprécie l’instant encore plus que certains. «Les titres, il faut les savourer. C’est un grand moment. Il faut prendre ce qu’il y a à prendre», a confié le milieu défensif, qui avoue toutefois que le sacre de 2013 avait une autre saveur : «Le premier titre est toujours le plus beau».

«Déjà un peu la tête à la Coupe du monde»

Dans toutes les bouches subsiste quand même un «goût amer» (dixit Matuidi), celui de l’élimination en quart de finale de Ligue des champions contre Chelsea (3-1, 0-2). «On a progressé et on n’est pas passé loin des demies», a souligné l’ancien Vert. Pour Cabaye, Paris manque encore de maturité : «Un projet ne se construit pas en deux ans, mais plus sur le long terme.» Chelsea et Manchester City sont de bons exemples. Maxwell a été le plus sévère, estimant qu’il y avait encore «beaucoup de choses à améliorer».

Il reste encore deux matches de Championnat (Lille et Montpellier) à des Parisiens en chasse d’un record, celui d'atteindre les 84 unités. «Nous sommes à un point du record, et on va tout faire pour passer cette barre», a assuré Cabaye. Un dernier effort leur est demandé avant de penser définitivement au Mondial brésilien, alors que certains y sont visiblement déjà. «On a déjà un peu la tête à la Coupe du monde, il ne faut pas se le cacher, a avoué Matuidi. Mais il faut bien finir, pour le club et nous-mêmes.»


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Blanc : «Ce qu'il faut retenir, c'est le titre»

Malgré la défaite concédée face à Rennes (1-2), mercredi soir, Laurent Blanc s'est réjoui du sacre de son équipe. Il vise désormais le record de points sur une saison établi par l'OL en 2005-2006.

Laurent Blanc ne tenait pas à connaître le résultat de Monaco-Guingamp (1-1) avant d’affronter Rennes. «Mais vous savez comment ça se passe, souligne le technicien. Il y a toujours un ami pour vous dire le score et que vous êtes champion». Alors que sa causerie d’avant match dure d’ordinaire trente secondes, «celle-là n’a même pas duré 10 secondes…» Peu disert devant son groupe donc, l’entraîneur du PSG s’est montré, en revanche, beaucoup plus prolixe pour commenter le sacre de ses joueurs malgré la défaite concédée face aux Bretons (1-2). S’il ne cache pas avoir été «déçu» par le résultat, «ce qu’il faut retenir ce soir, c’est le titre», a-t-il insisté.

«Cette équipe mérite d'être dans le livre des records...»

Après le match, sur la pelouse d’abord, dans le vestiaire ensuite, Thiago Motta et ses équipiers se sont livrés à une célébration improvisée. «Mais il y aura une fête plus importante et plus organisée contre Montpellier (lors du dernier match de la saison)», a promis Blanc. D’ici là, le technicien aura certainement officialisé la prolongation de son contrat. Son équipe, elle, aura peut-être battu le record de points en une saison établi par l’Olympique lyonnais lors de la saison 2005-2006. Avec 83 points au compteur, le PSG n’en est plus qu’à une unité. «Cette équipe mérite d’être dans le livre des records, a insisté Blanc. Pour cela, il faudra rester concentrés et marquer des points contre Lille et Montpellier. Ça ne sera pas évident, comme il n’était pas évident d’apprendre pendant la discussion d’avant-match qu’on était champion…»

Ce deuxième titre d’affilée pour le PSG, son deuxième à titre personnel après celui glané avec Bordeaux en 2009, Blanc l’a évidemment attribué aux joueurs, aux dirigeants, mais aussi staff technique dont le mérite n’a, selon lui, pas été reconnu à sa juste valeur. Il a, au passage, tordu le cou à l’idée que la fin de Championnat poussive de ses joueurs puisse altérer une saison presque parfaite. «La saison, c’est sur 10 mois, a-t-il rappelé. Allez-vous retenir les quatre derniers matches ou tous les autres ? (ironique) Je connais déjà la réponse… Le problème, c’est que j’ai l’impression que vous évaluez juste la saison du PSG par rapport à la C1. Si on n’est pas en demies ou en finale, tout est à jeter aux orties… Je connais les règles, mais je trouve que c’est dévaluer le titre de champion…»


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Blanc : «Beaucoup de jalousie»

Laurent Blanc a assuré ne pas penser aux critiques émises par Christian Gourcuff sur sa manière d’entraîner. «C’est oublié», a-t-il affirmé. Mais en écoutant le technicien défendre sa façon de manager dans la foulée du deuxième titre consécutif de champion de France obtenu mercredi soir par le PSG, il était difficile de ne pas penser à l’entraîneur lorientais.

«Il faut une ouverture d'esprit et ne pas penser qu'il y a une seule bonne méthode».

«On parle sans savoir, a d’abord regretté Blanc. C’est ça qui me dérange un peu, mais je pense qu’il y a beaucoup de jalousie. Comme mon père le disait, c’est un vilain défaut. Ça finit toujours en méchanceté». Et de poursuivre : «Je travaille comme tous les entraîneurs le font. Je participe aux entraînements, je fais comme tous les autres… Après, c’est vrai que je délègue beaucoup, mais un entraîneur doit déléguer parce qu’il a plein de choses à faire autre part que sur un terrain. Et croyez moi, il y a beaucoup de choses à faire (…) Il faut une ouverture d’esprit et ne pas penser qu’il y a une seule bonne méthode».

Alors qu’on l’interrogeait sur la saveur de ce titre, son deuxième après celui glané avec Bordeaux en 2009, Blanc a rappelé «qu’on se rappelait toujours d’une première fois». «Celui-là, je l’apprécie parce qu’en début de championnat, tout le monde pensait que Paris serait champion quel que soit l’entraîneur. C’est peut-être vrai, mais je n’en suis pas convaincu. Il faut gagner des points, mettre une philosophie de jeu en place, convaincre les joueurs. L’entraîneur du PSG, ce n’est pas seulement un mec qui choisit onze noms et qui leur dit : "Vous allez gagner…"»


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Nene : «Magnifique à regarder»

Joueur du PSG de l'été 2010 à l'hiver 2013, Nene nous livre son regard sur la saison du club de la capitale. Au moins autant que le deuxième titre d'affilée de Thiago Silva et ses équipiers, le Brésilien salue le style de jeu qu'ils ont proposé.

«Nene, Paris champion pour la deuxième année d’affilée, est-ce une surprise ?

Non. Au début, je pensais que Monaco leur poserait plus de problèmes, mais le PSG a fait ce qu’il fallait. Ils auraient mérité d’aller plus loin en Ligue des champions, c’est dommage, mais bon… Ils ont gagné la Coupe de la Ligue, le Championnat pour la deuxième année d’affilée. C’est magnifique et ils ne vont certainement pas s’arrêter là. Ce qui est fort aussi, c’est qu’ils n’ont perdu que trois matches en Championnat. Ça veut dire qu’ils sont vraiment restés concentrés tout le temps.

Monaco était-il encore trop faible ou bien le PSG était-il trop fort ?

Le PSG était trop fort. Monaco avait aussi une bonne équipe, mais c’était leur première année ensemble. Ils manquaient un peu d’expérience. Et puis, contrairement à Paris, ils n’avaient pas 24 joueurs du même niveau capables de tenir toute l’année.

«Contrairement à Paris, Monaco n'avait pas 24 joueurs du même niveau»

Finalement, la vraie surprise, c’est la manière dont le PSG a conquis ce titre : en pratiquant un bon football…


Ça, c’est vraiment bien. Depuis qu’il a entraîné Bordeaux, on a vu que Laurent (Blanc) faisait très bien jouer ses équipes. Aujourd’hui, il dispose de joueurs pour lui permettre de faire encore mieux, mais je ne pensais pas qu’il réussirait à imposer son jeu aussi vite. A regarder, c’était magnifique, un peu comme le Barça ou le Bayern.

Laurent Blanc, c’est plus fort qu’Ancelotti ?

(Rires) Ce sont deux bons entraîneurs aux styles différents. Après, il faut le reconnaître - et de toute façon ça se voit -, l’équipe joue mieux aujourd’hui.

En début de saison, on pouvait s’interroger sur la cohabitation Ibrahimovic-Cavani…

Les gens peut-être, mais moi non. Cavani, je le connaissais. On avait joué un match ensemble à Miami. C’est un mec simple, sympa, tranquille…

«Ce n'est pas parce que tu perds contre Chelsea que c'est un échec»

Mais qu’il a fallu convaincre de jouer sur le côté droit.


Il pensait qu’il jouerait en pointe. D’ailleurs, en début de saison, il a joué comme ça avec Ibra, mais Laurent a vu que l’équipe marchait mieux avec trois milieux. Même si nous, les joueurs, on voit parfois les choses d’une autre manière, le but c’est que l’équipe tourne bien, non ?

La prochaine étape, désormais, c’est de gagner la Ligue des champions. Les sentez-vous capables d’y arriver ?

Oui. Cette année, ils auraient mérité d’être parmi les quatre meilleurs. Chaque saison, l’équipe prend un peu plus d’expérience. Il ne manque pas grand-chose.

Dans un entretien accordé à France Football, Thiago Motta a estimé qu’il fallait encore davantage de concurrence. Partagez-vous son avis ?

Non, la concurrence, il y en a déjà. Il leur manque juste un peu plus d’expérience en tant qu’équipe.

Avez-vous compris les critiques émises après l’élimination en C1 ?

Il y a une pression énorme, surtout maintenant. Aujourd’hui, tout le monde attend beaucoup du PSG, mais il ne faut pas oublier que ce n’est pas la seule grosse équipe. Ce n’est pas parce que tu dépenses beaucoup d’argent que tu vas tout gagner du jour au lendemain. Et puis, pour Paris, tout ça, c’est nouveau. Le Real, le Bayern, Manchester City, ça fait des années qu’ils dépensent… Ce n’est pas parce que tu perds contre Chelsea que c’est un échec et que tu dois tout changer. Il y a trois ans, le club n’était même pas en C1…»


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«Quand Paris lance la machine...»

Moins impressionnant depuis son élimination en Ligue des champions, le PSG a infligé quelques claques mémorables lors de la première partie de saison. Balayés respectivement avec Bastia et le FC Nantes, Yannick Cahuzac et Serge Gakpé témoignent.

Une semaine de travail balayée en quelques minutes. Quand le PSG déboule, «il faut espérer qu’il soit dans un mauvais jour et toi dans un très bon», souligne Yannick Cahuzac. Sinon ? C’est la fessée. Avec Bastia, le milieu de terrain en a reçu deux : 4-0 au Parc des princes le 19 octobre et 3-0 au stade Armand-Cesari le 9 mars dernier. A chaque fois, le plan de bataille des Corses avait volé en éclats en l’espace d’un quart d’heure. «L’idée, c’était d’être costauds et bien regroupés pour ne pas prendre de buts d’entrée de jeu, rappelle le capitaine bastiais. On avait respectivement tenu 10 minutes là-bas et 5 minutes chez nous… Tout de suite, ça devient plus compliqué. Ils font tourner, ils nous font sortir, tu peux courir 3-4 minutes sans réussir à récupérer le ballon… Une fois qu’ils ont lancé la machine, c’est frustrant. Tu te sens impuissant.»

Gakpé : «Moi, je prends du plaisir quand j'ai le ballon».

Ce sentiment, Lorient (4-0, 12e j.), Reims (3-0, 14e j.), Lyon (4-0, 15e j.) et Sochaux (5-0, 17e j.) l’ont certainement également partagé. Battu à trois reprises avec le FC Nantes – deux fois en Championnat, une fois en Coupe de la Ligue -, Serge Gakpé évoque même «un calvaire» au sujet du 5-0 reçu au Parc le 19 janvier. «Quand tu joues contre eux, il ne faut pas passer à côté, sinon tu es immédiatement sanctionné, souligne l’international togolais. Quand tu es mené au bout de 10 minutes, tu sais que ça va être difficile. A 2-0 puis 3-0, tu sais que c’est mort. Ce soir-là, on a peut-être abandonné trop vite. En quittant le stade, c’était un peu la honte.» Alors que Cahuzac nous a assuré que malgré la défaite, un match contre le PSG restait «un moment agréable», Gakpé estime, lui, que la notion de plaisir dans ce type de rencontre est réduit à peau de chagrin. «Moi, je prends du plaisir quand j’ai le ballon».

«Ce ne sont pas des courses à haute intensité, mais ce sont les plus chiantes, poursuit l’ancien Monégasque. Tu vas à droite, à gauche. Tu dois t’écarter, revenir… Selon que tu sois un centimètre trop haut ou trop loin, ils arrivent à trouver la bonne passe…» Alors que Cavani et Ibrahimovic avaient chacun inscrit un but somptueux contre le Sporting (deux buts nommés aux Trophées UNFP), ce n’est pas tout à fait un hasard si Cahuzac préfère mettre en exergue le rôle joué par Thiago Motta. «Ibra, sur un geste, il peut être décisif, mais lui c’est le régulateur, explique-t-il. C’est lui qui donne le rythme. Il est tricheur quand il doit tricher, il a une technique au-dessus de la moyenne… Il a plus joué que l’an dernier et il leur a fait énormément de bien.» «Pour moi, les trois du milieu sont vraiment énormes, reprend Gakpé. Quand tu vois leur maîtrise, ce qu’ils sont capables de faire dans des petits périmètres même quand tu les presses… Et puis, ils se trompent rarement.» Un constat qui s’étend à tout le PSG.


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Homer
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LAURENT BLANC PROLONGE JUSQU'EN 2016

Le Paris Saint-Germain est heureux d’annoncer la prolongation du contrat de Laurent Blanc d'une année supplémentaire. L’entraîneur est désormais lié au Club jusqu'en juin 2016.

Lors de sa première saison avec le Paris Saint-Germain, Laurent Blanc a conduit le Club vers les sommets, remportant trois trophées nationaux sur quatre (Championnat de France de Ligue 1, Coupe de la Ligue, Trophée des Champions), et atteignant les quarts de finale de l’UEFA Champions League pour la deuxième année consécutive. Avec 25 victoires en 36 matches de Ligue 1, Laurent Blanc détient le meilleur ratio de victoires dans l’histoire du Club. Cette saison Le Paris Saint-Germain a remporté 39 matches sur les 53 disputés.
Laurent Blanc a déclaré suite à la signature : « Je suis très heureux de prolonger mon engagement au sein du Paris Saint-Germain et de m’inscrire dans la durée pour contribuer au projet le plus ambitieux d’Europe. Nous rêverons encore plus grand ensemble. »

« Nous sommes très heureux aussi bien du parcours remarquable réalisé cette saison par notre équipe que par le style de jeu élégant et performant initié par Laurent Blanc. Il était légitime et évident de lui renouveler et signifier notre confiance. Nous sommes convaincus que sous sa direction notre équipe gagnera de nombreux trophées lors des saisons à venir », a souligné Nasser Al-Khelaifi, Président du Paris Saint-Germain.

Laurent Blanc a remporté de nombreux titres et a joué sur tous les stades d’Europe et du Monde. Champion du Monde en 1998 et d’Europe en 2000 avec l’Equipe de France, il a joué dans les meilleures équipes européennes, au FC Barcelone, à Manchester United, à l’Inter Milan. Vainqueur d’un championnat national en France et en Angleterre, une Super-coupe en Espagne, une Coupe de France, il a joué avec les plus grands joueurs du Monde.
En 2007 à 42 ans (Laurent est né le 19 Novembre 1965 à Alès), sélectionné 97 fois en Equipe de France, il devient entraîneur pour la première fois des Girondins de Bordeaux, équipe avec laquelle il gagnera le titre de Champion de France et la Coupe de la Ligue en 2009 en développant un style de jeu très séduisant.

En 2010, il prend les rênes de l’Equipe de France qu’il conduit jusqu’aux quarts de finale de l’Euro 2012.


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