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Schultzy
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Paris généreux avec Ajaccio, mais pas trop

Le PSG ne s’est pas fait que des amis du côté d’Ajaccio après son 16 e de finale victorieux de Coupe de France (3-0). En choisissant de reverser 5 000 € au club corse sur ses 20 000 € de recette, les Parisiens ont ajouté le ressentiment à la tristesse de leur adversaire. « C’est scandaleux, tempête François Tagliaglioli, le président ajaccien.
Vous n’allez pas me faire croire que des clubs comme Bordeaux, Lyon ou le PSG sont à 15 000 € près. Ici tout le monde est très déçu. En 1990, le grand OM de M. Tapie nous avait laissé la recette. Certains m’ont même conseillé de renvoyer les 5 000 € à Paris. »
Il n’est pas sûr que le président corse mette toutefois sa menace à exécution. D’autant que sa colère n’a pas vraiment de fondement. Un vieil usage consiste pour les clubs de Ligue 1 à reverser la totalité de la recette aux équipes de rang inférieur. Mais il n’existe aucune obligation.
Le règlement financier de la Coupe de France (article 12.2) prévoit même que l’excédent de recette est réparti à 50-50 entre les deux clubs. « Après chacun voit midi à sa porte », rapporte Jean Djorkaeff, responsable de l’organisation de cette compétition. En clair, à Ajaccio, le club de la capitale aurait pu conserver ses 20 000 € sans léser personne.

Un quart de la recette avait déjà été reversé au tour précédent

Le PSG explique, lui, qu’il cherche d’abord à couvrir ses frais de déplacement avant de verser le reliquat au club adverse. « C’est en gros le principe acté par la direction du club, résume Bruno Skropeta, le directeur de la communication. Mais dans les faits, on laisse souvent 25 % du total. » Au tour précédent, les Parisiens avaient déjà reversé un quart de leur recette, soit 10 000 € , à Montluçon, sans susciter autant d’émoi. « On espère toujours un peu plus, souligne Gérard Tarnaud, le président montluçonnais. Mais l’an dernier, Nantes ne nous avait rien donné, même pas 500 €, donc on a pris cette somme avec plaisir. » Même Lyon, réputé pour sa générosité à l’endroit des moins nantis, est parfois « victime » de cette vieille coutume. « Le problème, c’est que beaucoup de petits clubs considèrent que c’est un dû », déplore un dirigeant de l’Olympique lyonnais. Ainsi, le week-end dernier, l’OL échaudé par l’accueil de Concarneau n’a versé que 8 000 € sur ses 55 000 € de recette, à peu près la moitié des frais engagés par les Bretons pour le report du match.

Le Parisien.fr



Villeneuve a contacté Djorkaeff

Interrogé par Le Parisien, Youri Djorkaeff révèle qu’il avait été approché par Charles Villeneuve pour devenir conseiller au PSG.

«On a dîné ensemble il y a une dizaine de jours à Paris. On devait se revoir pour en discuter concrètement. Il m’avait proposé d’intégrer le club dans un rôle de conseiller du président qui restait à définir. On réfléchissait au meilleur moyen de le faire car, moi, je ne voulais pas casser la dynamique actuelle et je ne voulais surtout pas faire de l’ombre à Paul Le Guen», explique Youri Djorkaeff. La future démission du président du PSG a mis un terme au projet.
Sport24
ZéroQuatorze
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PSG/Villeneuve : "c'est moi qui décide de partir"

Huit mois après avoir pris ses fonctions de président du PSG, Charles Villeneuve démissionnera de son mandat le 3 février 2009, préalablement à l’assemblée générale qui se tiendra le même jour. "Je n'ai pas été contraint à la démission. c'est moi qui décide de partir", précise-t-il au micro d'Europe 1, mardi matin.


Une lettre qu'il a envoyée à l'ensemble des administrateurs et qui dénonçait la gestion alarmante du club a mis le feu aux poudres. "Je me suis alarmé quand un administrateur important a démissionné pour dénoncer une mauvaise gestion du club. J'ai donc posé des questions pour connaître la situation et les réponses se sont avérées rassurantes". Pensez-vous avoir suffisamment de responsabilités au sein du club, lui demande Marc-Olivier Fogiel? " Il m'a semblé que je ne pesais pas sur tous les leviers au PSG. Je me suis d'abord concentré sur le cadre sportif".

Ce départ du PSG est-il définitif? "Les épisodes futurs, d'autres les écriront et j'y participerai peut-être aussi", répond-il, sibyllin. "je ne pense pas que ce soit la fin pour moi. Je fais partie de ceux qui pensent qu'il faut prendre sa retraite le plus tard possible. J'espère refaire de la télé et du football si l'occasion se présente. Il est plus facile de diriger un club qu'un rédaction. Il y a moins d'égo concentré".

A-t-il touché 150 000 euros d'indemnités, comme l'annonce le journal l'Equipe? "je vais certainement toucher mes salaires jusqu'à la fin de la saison, élude-t-il. Avec Sébastien Bazin (ndlr : qui représente Colony Capital, l'actionnaire majoritire du club), nous avons un accord tacite pour diminuer les tensions. Je pars apaisé".

Irez-vous voir le match PSG-Caen samedi prochain? "Je n'irai pas au match. Je suis parti. Je ne suis pas comme ces talibans qui restent devant la maison pour la conserver".

cool.gif Le parisien du jour
parano
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« Villeneuve m’avait proposé d’intégrer le club »
Ancien joueur vedette du PSG (1995-1996), Youri Djorkaeff, 40 ans, jette un regard avisé sur la situation que traverse le club de la capitale. Lors de son dernier passage à Paris il y a une dizaine de jours, Youri Djorkaeff avait rencontré Charles Villeneuve, qui lui avait proposé un poste de conseiller au PSG. Le champion du monde, qui réside aujourd’hui à New York, était intéressé et les discussions devaient se poursuivre. Mais, avec le changement de président, tout a capoté. A 40 ans, il ne se voit pas du tout occuper ce poste.

Quel regard portez-vous sur cette nouvelle crise au PSG ?

Youri Djorkaeff. C’est malheureux car j’avais l’impression que ça roulait bien, avec des hommes nouveaux qui ont fait du bon boulot. C’est dommage que ça éclate comme ça alors que tout va bien.

Ces événements peuvent-ils avoir une influence sur les joueurs ?
Oui, car le recrutement a été validé par Charles Villeneuve et personne ne peut être sûr que son successeur tiendra le même discours. Il avait peut-être déjà donné son accord verbal à certains. C’est toujours gênant pour un joueur de ne pas savoir à quoi s’attendre.

Quel doit être le profil du prochain président ?

Il faut déjà savoir s’il ne sera qu’un faire-valoir juste là pour transmettre les directives ou quelqu’un qui aura un véritable pouvoir de décision. C’est de là que vient le désaccord entre Villeneuve et Colony Capital. C’est toujours le problème dans une structure où le président n’est pas l’actionnaire. On est dans une nouvelle ère de gestion des clubs, et il n’y en a pas beaucoup qui marchent, hormis en Angleterre où le manageur, désigné par un « board », est le seul vrai patron du secteur sportif.

Il paraît que Charles Villeneuve vous aurait proposé un poste au PSG…
C’est vrai. On a dîné ensemble il y a une dizaine de jours à Paris. On devait se revoir pour en discuter concrètement. Il m’avait proposé d’intégrer le club dans un rôle de conseiller du président qui restait à définir. On réfléchissait au meilleur moyen de le faire car, moi, je ne voulais pas casser la dynamique actuelle et je ne voulais surtout pas faire de l’ombre à Paul Le Guen.

David Ginola a déclaré que le poste de président du PSG l’intéressait. Et vous ?
Si vous demandez à deux cents anciens joueurs du PSG, cent quatre-vingt-dix-neuf vous diront : « Oui, ça m’intéresse. » Moi, je demanderais : « Pour quoi faire ? » Si c’est juste prêter son nom à un groupe, pour faire plaisir aux supporteurs et aux médias, c’est non ! Si c’est un vrai challenge sur le long terme avec de vrais pouvoirs, pourquoi pas ? Pour moi comme pour beaucoup, le PSG reste un club à part, mais je suis plus attiré par le challenge que par le club. Si Grenoble me propose un challenge intéressant, j’irai à Grenoble.

Et si on vous proposait un poste de directeur sportif au PSG ?

(Il hésite.) Est-ce la fonction qui fait l’homme ou l’homme qui fait la fonction ? Quand on a des ambitions, quand on ressent des choses pour un club, il faut des moyens. Je ne parle pas d’argent, mais de vision. Le problème du PSG aujourd’hui, c’est qu’il doit se lancer dans une nouvelle ère.

Le Parisien
Panenka
je mets ça ici:

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Foot - L1 - Les Caennais sont au vert

Le manager de Caen, Franck Dumas, veut remobiliser ses troupes après l'élimination de son équipe par Boulogne-sur-Mer (1-3) lors des seizièmes de finale de la Coupe de France, samedi. Pour préparer le déplacement à Paris, samedi, le technicien a décidé de partir au vert dès mardi après midi avec son groupe. Les Caennais resteront à Port-en-Bessin jusqu'à vendredi. L'ensemble des entraînements seront à huis clos.


www.lequipe.fr
parano
Citation
Villeneuve et Lama au camp des Loges

Deux jours après leur victoire à Ajaccio (0-3), les joueurs du Paris Saint-Germain ont repris l'entraînement mardi matin au camp des Loges. Au menu, ateliers et oppositions entre remplaçants et jeunes de la CFA.

Charles Villeneuve, président pour une semaine encore, était présent en début de séance. Les Parisiens ont également reçu la visite de courtoisie de Bernard Lama. L'ancien gardien du PSG (1992-1997) est notamment venu saluer Claude Makelele.

Youssuf Mulumbu a, lui, participé à l'intégralité de l'entraînement. Selon le journal L'Equipe, le jeune milieu du PSG devait faire un essai lundi à West Bromwich Albion, la lanterne rouge du championnat anglais, avant d'être finalement retenu par le PSG. Sur le site internet du club parisien, l'entraîneur Paul Le Guen a tenu à préciser : « Youssuf Mulumbu n’est pas bloqué à Paris. En accord avec le Président Charles Villeneuve, je suis disposé à discuter avec les entraîneurs, notamment celui de West Bromwich Albion en cas de proposition, mais je suis contre le principe d’un essai. » Mulumbu, qui a fêté ses 22 ans il y a deux jours, n'a jamais foulé le terrain cette saison en championnat.

Leparisien.fr
sylvain
leparisien.fr




Citation
Les trois scénarios de Bazin

Laurent Perrin et Frédéric Gouaillard | 28.01.2009, 07h00


Qui succédera à Charles Villeneuve ? En attendant l’assemblée générale du 3 février qui permettra de reconstituer le conseil d’administration et d’élire un nouveau président, les noms des prétendants valsent aussi vite que les rumeurs. Pour avoir une idée plus précise de l’heureux élu, encore faut-il savoir pour quel schéma organisationnel optera Sébastien Bazin.

Pressé par les autres administrateurs de prendre la présidence du club, le PDG de Colony Capital Europe est sur le point de trancher. Son emploi du temps surchargé et son goût peu prononcé pour la lumière des projecteurs le font hésiter. Rester « simple actionnaire » et remplacer Charles Villeneuve poste pour poste (plan 3) peut s’avérer dangereux à moyen terme. Car après avoir usé trois présidents en moins de vingt-neuf mois, il est peut-être temps de vraiment prendre les choses en main. Si Sébastien Bazin devient président, il aura deux options. Rester dans l’ombre et laisser un président délégué gérer le quotidien ou s’impliquer davantage dans la gestion du club (plan 2). Le successeur de Charles Villeneuve, quels que soient son poste et ses affectations, devra posséder trois qualités : maîtriser les médias, connaître le monde du football et le fonctionnement d’une entreprise. Une erreur de casting pourrait avoir des conséquences néfastes pour Colony Capital et précipiter son retrait. Dans l’entourage de Bazin, on n’exclut pas une nouvelle grosse surprise. Enfin, si le candidat retenu n’est pas libre immédiatement, on ne peut exclure une solution transitoire de quatre à cinq mois.
parano
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Plan no 1

DANS ce schéma, Sébastien Bazin prendrait la présidence du club sans en subir tous les désagréments. Le directeur général de Colony Capital Europe aurait à gérer les dossiers majeurs et laisserait l’opérationnel à son président-délégué. Celui-ci serait notamment chargé de gérer l’aspect sportif et les médias. Cette organisation n’est pas sans rappeler celle mise en place à l’époque de Canal +. Entre 1991 et 2003,Michel Denisot, Charles Biétry et Laurent Perpère avaient successivement rempli la fonction de président-délégué alors que Pierre Lescure, vice-président puis PDGde la chaîne cryptée, occupait le poste de président du PSG.
AVANTAGE L’implication de Bazin serait un signe fort à l’intérieur et à l’extérieur du club.
INCONVÉNIENT Le bon fonctionnement nécessite un fort lien de confiance entre les deux hommes, d’où l’impératif de ne pas se tromper dans le choix du candidat.
PROFIL Le président-délégué connaît le milieu du football mais aussi celui de l’entreprise et des médias. Ainsi Christophe Chenut, administrateur du club et aujourd’hui DG du groupe Lacoste, a été directeur général du quotidien «l’Equipe» entre 2003 et 2007. Quant à Michel Moulin, il n’a pas convaincu lors de son passage comme conseiller sportif du PSG la saison dernière, mais il possède des réseaux dans le milieu du ballon rond. Il reste que le lancement de son quotidien sportif « 10 Sport » ne lui offre guère de liberté pour embrasser une carrière de dirigeant sportif au PSG.

Plan no 2

SI SÉBASTIEN BAZIN relève le défi et accepte de se mettre en première ligne, il sera nommé président et exercera pleinement ses prérogatives en devenant un dirigeant exécutif, un peu à l’image de Pierre Blayau, qui pilotait en même temps Geodis et le PSG. Bazin pourrait alors s’appuyer sur deux directeurs aux prérogatives bien distinctes. Philippe Boindrieux garderait son poste actuel et verrait arriver à ses côtés un spécialiste du football. Le PSG s’inspirerait peu ou prou de ce qui existe à Lyon avec Jean-Michel Aulas président-actionnaire, secondé par Bernard Lacombe pour le sportif et Marino Faccioli pour l’administratif.
AVANTAGE C’est la situation la plus claire : Sébastien Bazin est le seulmaître à bord, il décide et assume tout, tout seul.
INCONVENIENT Colony Capital se retrouve en première ligne, et une nouvelle crise pourrait avoir un impact détestable sur l’image du fonds d’investissement.
PROFIL Pour le poste de directeur général délégué, chargé du secteur sportif, d’anciens joueurs reconvertis à des postes de manageurs peuvent faire l’affaire. Une promotion interne pourrait profiter à Alain Roche. Pierre Dréossi (manageur général de Rennes) ou Marc Keller (ancien directeur général deMonaco) ont un CV intéressant. Plus médiatique, Karl Olive, ancien directeur du pôle sports de Canal +, pourrait également convenir.

Plan no 3

SÉBASTIEN BAZIN conserve sa position d’actionnaire de référence du PSG, siège au conseil d’administration et nomme un PDG comme cela a été le cas avec Charles Villeneuve. Le propriétaire du club est en accord avec ce qu’il laisse entendre depuis le début de la crise : président, ce n’est pas son rôle et son agenda ne lui en laisse pas le temps. Véritable patron, le nouveau PDG est censé avoir la main mise sur l’ensemble du club en s’appuyant sur un responsable administratif, Philippe Boindrieux, et sur Paul Le Guen pour tout ce qui touche au sportif.
AVANTAGE La clarté : le club est représenté par une seule tête, censée prendre les décisions en concertation avec l’actionnaire.
INCONVENIENT Charles Villeneuve l’a souligné dans sa lettre : il regrette que, dans ce schéma, le président-directeur général ne dispose pas de réels pouvoirs, notamment sur les plans administratif et financier.
PROFIL Un homme à poigne mais aussi un visionnaire capable de fédérer les administrateurs du club autour d’un projet commun. A ce titre Jean-Claude Plessis, ancien président de Sochaux, connaît les rouages du métier et ne cache pas son envie d’oeuvrer au PSG. Mais sa candidature ne semble guère retenir l’attention. Quant à Gérard Houllier, il pourrait monter d’un cran après avoir exercé les fonctions de manageur à Liverpool. Même si l’actuel DTN du foot français ne semble pas prêt à franchir le Rubicon.

Le Parisien
D'Alessandro
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PLG : « Tenir la cadence »
Entretien | 27/01/09 | 16:23

Après la séance d’entraînement matinale, à laquelle il a participé, Paul Le Guen, est revenu sur la rencontre d’Ajaccio avant de se projeter sur la réception de Caen, ce samedi au Parc des Princes.
Paul, Comment va le groupe après le succès à Ajaccio ?
« Le groupe est de bonne humeur et tout le monde vit bien. Nous avons livré un match très solide en Corse et ce n’était pas facile, car cette rencontre avait tout du match piège. Nous avons également récupéré certains joueurs qui étaient blessés ce week-end comme Claude Makelele et Peguy Luyindula. Tout se présente donc pour le mieux avant de recevoir Caen. A nous de réaliser une bonne semaine d’entraînement pour préparer avec soin la rencontre de samedi. »

Justement, la rencontre de samedi face à Caen est de nouveau un rendez-vous important ?
« Oui, c’est un rendez-vous important surtout si nous voulons rester au contact du groupe de tête. Il ne faut pas ralentir et continuer à tenir la cadence. Des matches vont également opposer les équipes de tête, cela peut donc devenir intéressant pour nous, à condition de réaliser de bonnes performances de notre côté. »

Le contexte actuel peut-il perturber les joueurs ?

« Je ne pense pas. A Ajaccio le groupe a disposé d’une bonne capacité de concentration. Les joueurs ont fait le travail en étant très vigilants. Le meilleur moyen de faire abstraction du contexte est d’être concentré sur le terrain. Tout le groupe doit donc travailler dans ce sens. »

En Coupe de France vous allez affronter Rodez au prochain tour. C’est l’occasion pour vous de retrouver un joueur que vous connaissez bien…

« En effet, je connais très bien le capitaine de cette formation, Grégory Ursule. Il a joué à Rennes et faisait partie de l’effectif lors de ma première saison à la tête du club. Il a ensuite porté les couleurs d’Ajaccio. Je suis donc ravi de le retrouver. Concernant sa formation, je préfère avoir plus d’informations sur le reste de l’effectif avant de me prononcer. »

En cette période de transferts, un club anglais s’est dit intéressé par Youssuf Mulumbu et souhaitait ainsi l’avoir à l’essai. Qu’en pensez-vous ?

« Je ne veux pas bloquer Youssuf ou un autre joueur s’il souhaite quitter le club. Je suis cependant contre le principe d’un essai à cette période de la saison. Si West Bromwich Albion veut Youssuf, le club doit nous faire parvenir une proposition. Nous y réfléchirons alors. Je ne suis pas favorable à l’idée d’avoir un joueur sous contrat qui parte faire un essai au mois de janvier. Je ne veux pas que les joueurs soient malheureux mais ils doivent comprendre qu’ils sont sous contrat avec leur club. »

Avez-vous des nouvelles de Granddi Ngyoi, prêté à Clermont ?
« Tout va bien pour Granddi même si le club a beaucoup souffert avec la disparition d’un de leurs joueurs la semaine dernière (Clément Pinault). »

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Mateja Kezman : « Bien à Paris »

Entretien | 28/01/09 | 17:10

Auteur d’un doublé à Ajaccio dimanche en Coupe de France, Mateja Kezman reviens sur son mois de janvier et évoque sa vie parisienne.

Mateja, comment s’est passé l’entraînement ce matin ?
« Très bien ! La victoire de dimanche m’a redonné confiance en moi. Après la fin des vacances de Noël, je suis revenu très motivé. J’ai travaillé dur à l’entraînement et j’ai participé à un match amical avec les jeunes pour garder le rythme. Ce week-end, j’ai eu l’opportunité de jouer en coupe à Ajaccio et j’en ai profité en marquant 2 buts. Je me sens donc très bien cette semaine. Je reprends confiance et je me prépare pour la réception de Caen, samedi. »

Les internautes ont apprécié ta prestation à Ajaccio et t’ont élu homme du match !

« Depuis que je suis arrivé, j’ai été bien accueilli et je sens que les supporters me soutiennent. Ils savent que la situation n’est pas évidente pour moi. Je n’ai pas réalisé le début de saison qu’ils espéraient, mais il n’est jamais trop tard. Il reste 4 mois avant la fin de la saison et je crois que je peux encore exploser. J’ai envie de leur donner du plaisir. Ils doivent savoir que je n’ai jamais songé à quitter le club, même dans les moments difficiles. Je profite de chaque jour ici, car je le répète, c’était un rêve d’évoluer à Paris. Chaque but que j’ai marqué avec ce maillot m’a rendu fier. C’est pourquoi je reste combatif et je suis persuadé que je finirai par m’imposer. »

Comment abordes-tu la réception de Caen samedi ?
« Nous devons évidemment remporter ce match. Dans ce championnat, il est primordial de s’imposer à domicile, car les déplacements sont très difficiles. Sur notre terrain, nous évoluons devant près de 45 000 spectateurs et c’est un avantage indéniable. Caen est une bonne équipe qui aime jouer. Le match aller là-bas n’avait pas été facile, mais avec notre état d’esprit conquérant je suis sûr que nous avons la possibilité de prendre les 3 points. »


Es-tu acclimaté à la vie parisienne, six mois après ton arrivée ?

« J’adore cette ville. Comparé à Istanbul, Madrid ou même Londres, il y a une multitude de possibilités pour sortir. Cependant, je suis quelqu’un d’assez calme et j’apprécie surtout les nombreuses spécialités de la cuisine locale et l’excellent vin français. Je vis bien ici. Parfois ma famille me rejoint, sinon des amis qui travaillent ou qui étudient à Paris viennent me voir. Je me sens donc très bien dans cette ville, qui me donne une énergie positive comme aucune autre auparavant. »

As-tu également progressé en français ?

« Je comprends bien le français, mais c’est encore un peu difficile de parler. Depuis 6 mois, tout le monde m’aide beaucoup dans le vestiaire et je progresse jour après jour. Je pense que je me débrouillerai bientôt en français. »

PSG.fr
dobabou
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Traoré attaque Le Guen

Le défenseur malien du PSG estime avoir payé injustement les pots cassés après la lourde défaite à Bordeaux.

Jusque-là irréprochable sur le terrain comme en dehors, Sammy Traoré avait réussi la délicate mission de convaincre Paul Le Guen de sa capacité à devenir un titulaire à part entière au sein de la défense du PSG. Le grand échalas passé par Nice et Auxerre ces dernières saisons avait certes profité de la blessure de Mamadou Sakho dans un premier temps, mais s’était par la suite imposé dans l’axe en compagnie de Zoumana Camara. Mais la faillite, pourtant collective, face à Bordeaux lui aura été très coûteuse, puisqu’il n’est depuis entré en jeu qu’une seule fois, en Coupe de France face à Ajaccio pour remplacer Céara, blessé. Le natif de Créteil en a ainsi gros sur le cœur, et l’a fait savoir. « J'ai payé les pots cassés de notre défaite à Bordeaux (0-4), alors que ce n'était pas à moi de les payer. Je suis désolé. A chaque fois que j'ai été aligné, je n'ai jamais démérité. Il y a des choses que je n'explique pas. C'est navrant mais c'est comme ça. La saison est longue », lance Sammy Traoré dans Aujourd’hui Sport. La réaction de Paul Le Guen ne devrait pas se faire attendre, même si le défenseur parisien assure n’avoir eu aucun entretien avec son entraîneur pour expliquer cette mise à l’écart.


Source ? Quelqu'un aurait l'article d'Aujourd'hui Sport ?
Biz Markie
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Entraînement
Claude Makelele de retour

Le patron est de retour. Blessé au dos lors du match contre Sochaux (2-1) il y a dix jours, le capitaine Claude Makelele a participé à l'entraînement collectif du PSG mercredi matin au camp des Loges.

Jérôme Rothen, l'autre absent du déplacement à Ajaccio (CFA) dimanche en Coupe de France (3-0), était aussi de la séance.
Son tendon d'Achille ne semble plus le faire souffrir. Rothen ne jouera néanmoins pas samedi contre Caen, le milieu gauche étant suspendu pour la réception de son ancien club. Makelele devrait en revanche retrouver son poste dans l'entrejeu.

Les hommes de Paul Le Guen ont enchaîné les exercices physiques lors de petits ateliers avant de terminer sur une série d'oppositions.

Le prochain entraînement est programmé jeudi à 10 heures.

leparisien.fr
parano
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PARIS-SG
Rothen (suspendu) et Ceara ont trottiné pendant que le reste du groupe (dont Makelele) participait à des ateliers
physiques. Ensuite, Paul Le Guen a disposé de l’ensemble du groupe pour le travail avec ballon. Makelele s’est entraîné sans restriction.
Deux absents de marque, quand même : Mulumbu, parti à West Bromwich Albion (voir par ailleurs), et Clément, dont la compagne a accouché d’un fils hier matin.

– R. D.

L'Equipe
parano
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Dréossi approché pour remplacer Villeneuve

LE MANAGEUR général de Rennes, Pierre Dréossi, a été approché par l’entourage de Sébastien Bazin pour prendre les rênes du PSG. Selon nos informations, on lui aurait ainsi proposé un poste de directeur général en charge du sportif, le patron de Colony Capital s’octroyant le siège de président du conseil d’administration. Joint au téléphone hier, Pierre Dréossi s’est refusé à tout commentaire, se contentant d’un « pour l’instant, je suis au Stade rennais…». Il a toutefois refusé d’affirmer qu’un tel poste ne l’intéressait pas. « Je ne peux pas répondre à une telle question », indique-t-il. Jusqu’à présent, la proposition ne l’aurait pas convaincu. Selon ses proches, Dréossi attendrait d’en connaître davantage sur le projet sportif de l’actionnaire principal du PSG pour faire évoluer sa position. Rencontrera-t-il aujourd’hui des représentants de Colony Capital ou Sébastien Bazin lui-même ? Dréossi est en effet à Paris depuis hier soir 19 heures, officiellement pour assister à une commission paritaire de la Ligue de football professionnel.

Il a le profil recherché

Cette piste en dit long sur le profil du futur homme fort du PSG actuellement recherché par Sébastien Bazin. Ce dernier semble en effet prêt à se lancer à la tête du club en devenant président du conseil d’administration. Faute de temps suffisant à consacrer aux affaires courantes du club, l’homme d’affaires rechercherait donc un homme capable de le seconder au poste de directeur général. Il serait chargé des questions sportives, au côté de Philippe Boindrieux, en charge de l’administratif et des finances, qui pourrait prendre un peu de galon. Or, leCV de Pierre Dréossi, âgé de 49 ans, colle parfaitement à ce profil. L’ex-défenseur, qui a essentiellement évolué à Lille (1976-1983) mais également un an au PSG (1988-1989), possède une longue expérience en tant que dirigeant de club. Il a occupé un poste de directeur sportif puis de directeur général au Losc entre 1996 et 2002. Après cette date, il a été nommé manageur général du Stade rennais, occupant également entre juin 2006 et décembre 2007 la fonction d’entraîneur de l’équipe bretonne. Si cette piste menant au dirigeant rennais devait finalement échouer, Sébastien Bazin a d’ores et déjà, de par son réseau, d’autres solutions. Il n’est d’ailleurs pas exclu qu’il réserve aux supporteurs du PSG une autre surprise. A l’image de ce qu’il avait fait la saison dernière en nommant… Charles Villeneuve.

Sylvie De Macedo (avec A.H. et D.S.)

Citation
Bazin rassure les supporteurs

SEBASTIEN BAZIN a rencontré les représentants des principaux groupes de supporteurs parisiens hier soir au Parc
des Princes. Pour l’actionnaire de référence du club de la capitale, le but de cette entrevue, qui a duré pas loin de deux heures, était clair : rassurer les habitués des tribunes après les dix jours de troubles que vient de vivre le PSG. « Son message est positif, explique Philippe Pereira, représentant de la tribune Boulogne. Il nous a apporté les garanties financières qu’on attendait, il a dit qu’il ne vendrait pas les meilleurs joueurs et il a précisé que c’est bien lui le patron. »
Accompagné de Philippe Boindrieux, le directeur général, et de Jean-Philippe D’Hallivillée, le directeur de la sécurité, Bazin s’est donc voulu courtois mais ferme après le communiqué sévère publié mardi soir par les associations de supporteurs l’accusant de rechercher la « rentabilité » avant le bien du PSG. « Une trêve est établie jusqu’à la fin de la saison.On va laisser Bazin et Colony Capital travailler, après on verra, annonce Pereira. La seule chose qu’on ne souhaite pas, c’est que Villeneuve soit présent samedi au Parc. »

Frédéric Gouaillard

Le Parisien
D'Alessandro
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Sammy Traoré :« Ce qui se passe est navrant »

Son retour -difficile à vivre- sur le banc, la guerre des chefs qui mine le club, les performances sportives de l’équipe… Sammy Traoré se dévoile.

- Comment vivez vous votre retour sur le banc de touche depuis quelques matches ?
J’ai payé les pots cassés de notre défaite à Bordeaux (0-4), alors que ce n’était pas à moi de les payer. Je suis désolé… A chaque fois que j’ai été aligné, je n’ai jamais démérité. Il y a des choses que je ne m’explique pas. C’est navrant mais c’est comme ça. La saison est longue…

-Paul Le Guen s’est-il entretenu avec vous?
Non, et je regrette son manque de communication.

-Vous avez marqué dimanche en coupe de France, votre premier but de la saison (3-0 face à Ajaddio). Pouvez vous nous raconter ce but atypique?
Steph (Sességnon) frappe fort un coup franc à mi-hauteur. Je voulais juste dévier le ballon mais, au dernier moment, je me rend compte que je vais le sortit. En me baissant, je l’effleure du dos et il entre. Ca fait plaisir, mais ce but été bizarre (rires).

-Vous avez évité le piège corse!
On savait à quoi s’attendre. Le public était chaud, comme toujours en Corse. Mateja (Kezman), qui à fait un bon match, a ouvert le score d’une belle reprise de volée. Puis on à la chance de mettre un 2ème but avec Mateja, puis le 3ème… Ils voulaient le scalp de Paris, c’est raté!

-Contre Sochaux, puis à Ajaccio, l’équipe à su rester sérieuse malgré les remous en coulisses…
Lors de ces deux matches, nous avons été appliqués. Mais nous l’avons été toute la saison, sauf contre Bordeaux où nous sommes tombés sur un adversaire de grande qualité. Et nous étions moins bien.

-Comment vivez vous cette agitation?
On n’a pas notre mot à dire. On est là pour jouer. On constate les dégâts, même si on en parle entre nous car ça touche à la vie du club.

Les joueurs ont-ils une position commune sur la crise?
Oui: ça ne nous regarde pas. Personne n’a vraiment compris ce qui c’est passé. Les actionnaires ont mal pris cette lettre envoyée par le président et ils ont décidé de ne plus travailler avec lui.

-Quelles étaient vos relations avec le président Charles Villeneuve?

Tout le monde avait un bon feeling avec lui. Ce qui ce passe est navrant. Il n’y avait pas eu de problème avant. Personnellement j’ai toujours eu de bons rapports avec ce président. Maintenant je ne sait pas qui ils vont nommer.

-Vous venez de prolonger votre contrat. Une chance, par rapport à vos partenaires dont les négociations sont seulement programmées (Luyindula, Pancrate, Ceara…)?
Oui, ce sera moins évident pour eux.

Aujourd’hui sport du 28/01/2009
aleksandre08
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Paris connait bien la crise

Selon Le Parisien, le PSG ne disposerait dans ses caisses que de 200 000 euros ! Dans l’incapacité de recruter, le club de la capitale fait des économies comme il peut et doit gérer le cas Péguy Luyindula.


On a coutume de dire qu’il n’y a pas de petites économies. Surtout en ces temps de crise économique et de récession. Le PSG est bien placé pour le savoir. Actuellement, le club de la capitale racle tous les fonds de tiroirs pour dégager des fonds. Pour récupérer ici ou là quelques dizaine de milliers d’euros. Cela a de quoi en faire sourire plus d’un. Les supporters parisiens, eux, doivent rire jaune. Car les révélations du Parisien ce jeudi sont inquiétantes voire alarmantes. On frise même le ridicule. Imaginez que l’un des clubs les plus huppés de France n’est même pas capable de sortir 450 000 euros de ses caisses pour s’offrir Leandro Cufré, le défenseur argentin de l’AS Monaco ! A quelques jours de la fin du mercato, le joueur, très intéressé par la perspective de rejoindre Paris, a finalement préféré s’engager en faveur du Hertha Berlin mercredi. Comment est-ce possible ? Comment un transfert au coût si modeste a-t-il pu capoter ?

Le PSG obligé de prêter
Inévitablement, les interrogations de Charles Villeneuve sur le plan financier, écrites noir sur blanc dans une lettre adressée à tous les administrateurs, qui a d’ailleurs causé sa perte, reviennent sur le tapis. Et si le futur ex-président du PSG avait raison ? «Je me suis alarmé quand un administrateur important (Jérôme de Metz) a démissionné pour dénoncer une mauvaise gestion du club. J'ai donc posé des questions pour connaître la situation et les réponses se sont avérées rassurantes», a déclaré récemment l’ancien présentateur du Droit de Savoir. Pourtant, les chiffres dévoilés par le quotidien francilien n’ont rien de sécurisant. Ces derniers jours, Paris n’avait sous la main que 200 000 euros pour recruter. Ni plus ni moins ! Résultat, pour tenter de dénicher un joueur capable de suppléer Ceara dans le couloir droit de la défense en cas de pépins, le PSG est obligé de dégraisser et d’envoyer ses jeunes à droite ou à gauche pour renflouer les caisses. Si Younousse Sankharé, prêté à Reims, et Granddi Ngoyi, prêté à Clermont, ont quitté la capitale, ce n’est pas seulement pour leur permettre d’avoir davantage de temps de jeu mais également et surtout pour assurer au club une économie de 200 000 euros de salaires d’ici la fin de saison !

Luyindula sacrifié ?
Même chose pour Youssuf Mulumbu. Le jeune milieu de terrain est prié de poursuivre sa carrière à West Bromwich Albion. Histoire de récupérer 250 000 euros. Pour l’heure, aucun accord n’a été trouvé avec le club anglais. Si le transfert s’effectue, Paris aura alors 650 000 euros dans les poches. Une somme dérisoire… Alors forcément, le cas Péguy Luyindula pose problème. Le PSG a-t-il les moyens de conserver dans son effectif un joueur courtisé par l’Ajax Amsterdam et l’Olympique Lyonnais ? Bernard Lacombe, le conseiller du président Aulas, aurait appelé personnellement Alain Roche pour évoquer la situation de l’ancien Lyonnais. Une prolongation de contrat lui a été proposée, avec un salaire estimé à 120 000 euros. Seul souci, Luyindula réclame des garanties et souhaite que son salaire soit réévalué en cas d’augmentation de capital du club. Pas sûr qu’il ait gain de cause. Dans ce cas-là, le club de la capitale pourrait perdre un atout offensif de poids. Mais grossir un peu plus son enveloppe financière. Et dire que pendant ce temps-là, Sébastien Bazin, l’actionnaire majoritaire du club, assure qu’il n’y a aucune inquiétude à avoir…


Sport24
Schultzy
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Makelele : «Ca pouvait dévier»

Le capitaine du Paris-SG, Claude Makelele, a reconnu ce jeudi que les affaires extra-sportives qui secouent le club de la capitale avec, notamment, la lettre de Charles Villeneuve envoyée aux administrateurs, ont «perturbé» le vestiaire. Cette missive, avec les conséquences que l'on connaît, a crée un contexte «difficile». Le milieu défensif parisien veut néanmoins rester positif.

« Claude Makelele, où en êtes-vous physiquement après votre traumatisme lombaire contre Sochaux (remplacé à la mi-temps) ?
Ca va mieux, ça fait dix jours que je ne m'étais pas entraîné. J'ai repris et je me prépare pour samedi. J'ai de bonnes sensations, je me sens mieux !

Comment vivez-vous ce qui se passe en ce moment au club ?
Vous savez, j'ai l'habitude de faire abstraction de pas mal de choses et l'important pour nous, c'est le terrain. C'est vrai, le contexte est difficile et on essaie de se mettre à l'écart de tout cela mais c'est sûr que ça nous a perturbé un petit peu mais on a su se parler entre nous.

Alors que les résultats sportifs sont bons, avez-vous été surpris par la démarche de Charles Villeneuve auprès des actionnaires ?

Vous savez dans le football, rien ne me surprend ! On en a discuté entre joueurs. On a parlé entre nous et on s'est dit qu'il fallait rester concentré sur le terrain même si c'est assez difficile. Au niveau de l'équipe, ça ne change rien, c'est là haut que ça a changé énormément et on subira ce qui vient de là-haut.

Avez-vous pris la parole plus que d'habitude ?
La parole, il n'y a pas que moi qui dois la prendre ! On a parlé entre nous car ça pouvait dévier assez rapidement

Que pensez-vous de la situation ?
C'est dommage car ça avait bien commencé, l'atmosphère était positive, ça reste positif au niveau du groupe et c'est cela qui va équilibrer les choses. Moi, je suis venu ici pour construire quelque chose à long terme, j'ai de l'affection pour le président et ça ne changera rien. C'est monsieur Bazin qui m'avait contacté et après c'est monsieur Villeneuve.

Souhaitez-vous que ce soit Sébastien Bazin qui soit président ?
Je ne souhaite rien. Je ne veux pas rentrer dans ce genre de détails.

Avez pris une décision quant à votre avenir au PSG ?
Je vais d'abord finir ma saison, prendre ce qu'il y a à prendre et après je prendrai un temps de réflexion. J'ai le temps, j'ai le temps...

Vous êtes en lice dans les trois coupes et sixième au classement. Etes-vous surpris par les bons résultats sportifs du club ?
Non ça ne me surprend pas. On a de très bons à coup à jouer en Championnat dés samedi contre Caen. Il faut garder cette positivité. J'ai déjà connu ce genre de situation dans d'autres clubs et en une semaine, il ne restait plus qu'une ou deux compétitions alors il ne faut pas nous porter la poisse !

Comment jugez-vous votre saison ?
C'est encourageant, mon objectif était d'être présent, d'emmener des gens avec moi. Humainement et avec mes partenaires, je suis assez satisfait fait de ce que je fais !!»

Propos recueillis par Christophe MICHEL, au camp des Loges

L'Equipe.fr
D'Alessandro
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Mamadou Sakho, Parisien jusqu’en 2012
Prolongation | 30/01/09 | 16:29

Le jeune défenseur Mamadou Sakho a prolongé de 2 ans son contrat, qui le lie désormais au PSG jusqu’en 2012. Retrouvez les réactions de Charles Villeneuve et Mamadou Sakho.
Charles Villeneuve (Président du PSG)
« Il s’agit de mon dernier acte comme Président du PSG. Je me félicite de l’accomplir avec l’un des grands espoirs du PSG. Mamadou est un véritable enfant du club, comme l’a été Nicolas Anelka. Il est passé par le centre de formation, la CFA et l’équipe professionnel dont il est aujourd’hui l’un des titulaires. Compte tenu de sa volonté et de ses capacités, il est certainement promis à une grande carrière. Ce ne sont pas seulement des mots, mais bien une conviction. »


Mamadou Sakho (Défenseur du PSG)
« C’est un plaisir de prolonger à Paris avec le Président Charles Villeneuve. Je le remercie particulièrement d’avoir fait accélérer les choses. Quand il est arrivé en début de saison, j’ai été saisi par la confiance qu’il a exprimée envers moi. Ses compliments me font chaud au cœur. Mon rêve continue à Paris. Quand j’étais plus jeune, je ne souhaitais pas seulement réussir dans le football, mais bien m’imposer au PSG. Je vais me donner les moyens pour y parvenir. »

PSG.fr
Biz Markie
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Foot - L1 - PSG - Le Guen prolongerait Luyindula

Paul Le Guen a laissé entendre, vendredi, qu'il avait envie de prolonger de le contrat de Peguy Luyindula, approché par Lyon en cette fin de mercato. «Il lui reste un an et demi de contrat mais c'est bien d'envisager un avenir plus long au club, a déclaré l'entraîneur parisien au sujet de son attaquant. Il y a d'autres joueurs qui n'ont que quatre ou cinq mois de contrat. Dans le cas de Peguy, il y a encore le temps. J'aime quand les choses se font tranquillement. J'ai demandé à ce que les joueurs majeurs restent, que l'ossature ne soit pas changé, c'est le cas.»

Récemment, dans France Football, Luyindula avait déclaré qu'il attendait une revalorisation salariale s'il devait entamer de nouvelles discussions avec ses dirigeants. «Quand je suis arrivé, j'ai fait de gros efforts financiers, rappelait-il. Le club n'avait pas la capacité économique de me donner ce que j'avais auparavant. Jérémy Clément a fourni les mêmes efforts à ce moment. Depuis, il a prolongé. Sa situation est redevenue ''normale''. Jérôme (Rothen) et Sylvain (Armand) ont aussi connu une bonne réévaluation salariale. Ensuite, il y a eu d'autres grosses recrues. On n'est donc plus dans la politique salariale qu'on m'avait présentée et pour laquelle j'ai accepté de faire des concessions. Maintenant, j'aimerais qu'on me reconsidère à ma juste valeur.» - Avec Ch. M.

lequipe.fr
Lagoaparaiso
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Malgré la crise, Paris ne doit penser qu’au terrain

Après quinze jours agités en coulisse, le PSG accueille Caen ce soir en Ligue 1. Une victoire permettrait aux Parisiens de rester calés dans le peloton de tête.


En ce moment, une fois par semaine, on parle de foot au PSG. Ça ne dure jamais très longtemps, quatre-vingt-dix minutes tout au plus… Le spectacle est vite éclipsé par ce qui se noue en coulisse. Charles Villeneuve ne sera pas au Parc des Princes ce soir. Si son mandat de président s’achèvera officiellement la semaine prochaine, dans les faits, il n’est déjà plus là. Et on ne sait pas si ce PSG - Caen restera comme le dernier match de l’ère Villeneuve ou le premier de son successeur. Peu importe…
Personne ne sait pour l’heure qui prendra son fauteuil et il est fort possible que la réponse ne soit pas dévoilée mardi, à l’issue de l’assemblée générale. Tout en prenant la présidence du conseil d’administration, Sébastien Bazin pourrait se donner quelques jours de réflexion supplémentaires pour choisir le futur patron exécutif de son club.

Apaiser les tensions

En attendant, le PDG de Colony Capital Europe a pris les rênes du PSG. Mercredi soir, il est allé à la rencontre des supporteurs pour les rassurer sur l’état des finances du club. Jeudi matin, il a pris la route du camp des Loges pour expliquer à Peguy Luyindula qu’il n’était pas question de le laisser partir à Lyon ou ailleurs. Son objectif est clair : apaiser les tensions, assurer une transition en douceur et, au passage, préserver l’image de Colony Capital.
Malgré tous ses efforts, le contexte reste particulier. Les joueurs doivent s’en extraire pour surmonter les deux prochains obstacles au Parc des Princes, Caen ce soir et Bordeaux mercredi, en demi-finale de la Coupe de la Ligue. « J’ai un peu plus discuté avec les joueurs cette semaine. Je n’aborde pas tout ce qui se passe à l’extérieur. Les choses se décantent. Le groupe reste concentré sur ses multiples ambitions », assure Le Guen qui, au passage, précise que Bazin ne lui a pas proposé d’accroître ses responsabilités.
Cette 22e journée peut permettre au PSG de réaliser un bon coup au classement puisque quatre équipes du peloton de tête vont s’affronter. « Ça peut être une belle opportunité, mais c’est un match compliqué car Caen vient de perdre en Coupe de France et va être très motivé », tempère Le Guen. Face à son adversaire préféré à domicile (83,3 % de victoires), le PSG compte sur le soutien de son public pour faire la différence. « On a rétabli une bonne relation avec nos supporteurs et il ne faut pas que les événements à la tête du club nuisent à cela, conclut le technicien breton. Contre Sochaux, c’est grâce à leur soutien qu’on s’en est sorti. » A tous les niveaux du club, l’objectif est le même : maîtriser la crise pour qu’elle n’ait pas de répercussion au niveau sportif. Ce serait une première, et pas le plus mince des exploits.


L’écrivain François Bégaudeau, auteur du livre « Entre les murs », qui avait tenté en vain de racheter le FC Nantes, annonce dans « Presse Océan », son intention de jeter son dévolu sur… le PSG. « Avec mon collaborateur et ami José Carlin, nous avons eu l’idée de proposer le même business plan au PSG. Parce que le pouvoir y est vacant, parce que c’est le club de coeur de José, et parce qu’il est plus facile de réinventer le jeu à la nantaise dans un club vierge à ce niveau-là. » rolleyes.gif


Le Parisien
Vasco
L'Equipe du 31 janvier

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La vie avec Luyindula

L’attaquant parisien, qui souhaite prolonger, est devenu une pièce importante dans le dispositif parisien.


IL Y A DES RENDEZ-VOUS que Paul Le Guen ne voit aucun inconvénient à évoquer. La réception de Caen en est un. Située dans un contexte étrange, entre l’annonce de la démission du président Villeneuve et l’assemblée générale qui officialisera la nomination de son successeur, cette rencontre est aussi importante sur le plan symbolique que d’un point de vue comptable. Il s’agit autant pour le PSG de ne pas envoyer de message déplaisant aux supporters que de rester au contact des premiers au classement. « On a une belle opportunité à saisir puisque nos adversaires se rencontrent ce week-end, insistait l’entraîneur parisien hier soir. Je suis obnubilé par notre classement. On ne doit pas baisser. Il faut avoir cette ambition de rester dans le paquet de tête. » Il y a encore quelques mois, les matches contre ce type d’adversaire étaient perçus comme une crainte. Aujourd’hui, Paris les attaque comme une opportunité. Dans cette optique, Le Guen devrait une nouvelle fois s’appuyer sur les services de Peguy Luyindula, quinze jours après l’avoir titularisé contre Sochaux (2-1) à la place de Ludovic Giuly. Ce qui nous conduit aux rendez-vous au sujet desquels Paul Le Guen est moins bavard, à l’image de la prolongation de contrat désiré par l’attaquant du PSG. « C’est bien d’envisager un avenir plus long à Paris mais, en même temps, il n’y a pas d’urgence, plaide ce dernier. Peguy est sous contrat. Il lui reste encore un an et demi. On a le temps. J’aime quand les choses se font tranquillement. »

Le Guen : « Il revient de loin »

Visiblement, le joueur âgé de vingt-neuf ans n’est pas dans le même état d’esprit. Ses prestations, cette saison, n’ont laissé personne indifférent au point que Lyon, en fin de mercato, a pensé à lui pour un come-back. Seulement, Paris n’a pas l’intention de s’en séparer. On peut le comprendre. À chaque fois – ou presque – que Le Guen a recouru à ses services, Luyindula a répondu présent et marqué des buts importants : en Coupe de la Ligue contre Nancy (2-0), en Coupe de l’UEFA à Kayserispor (2-1), contre Santander (2-2) et Twente (4-0), et même en Championnat à Marseille (4-2) ou contre Sochaux (2-1).
Sept mois plus tôt, l’ancien attaquant de Strasbourg, Lyon, Marseille et Levante était pourtant bon pour aller voir ailleurs. Mais les propositions ne l’ont pas emballé. « C’est vrai qu’il a traversé une période difficile pendant laquelle il était dans une situation d’échec, relevait Le Guen, plus disert lorsqu’il s’agit de parler des performances d’un attaquant qu’il a recruté en janvier 2007. Il a souffert. Le fait de revenir de la sorte, de regagner du temps de jeu, il ne le doit qu’à son talent, ses efforts et sa ténacité. »
Voilà Luyindula élevé au rang de numéro 2 dans la hiérarchie des attaquants parisiens, devant Giuly, l’une des recrues phares de l’été. Son entraîneur confirme : « Il revient bien mais c’est vrai qu’il revient de loin. » À un an et demi du terme de son contrat, le joueur aimerait poursuivre sur sa lancée, aller encore plus loin mais à condition « d’être considéré à [sa] juste valeur », comme il le déclarait récemment dans les colonnes de France Football. Des discussions avaient été entamées avec Charles Villeneuve avant d’être interrompues.

Sébastien Bazin s’est rendu jeudi au Camp des Loges histoire de le rassurer. A priori, Luyindula devrait prolonger. À lui de profiter du temps qui le sépare de la signature de son nouveau contrat pour élever encore sa « juste » valeur. DAMIEN DEGORRE


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Bazin devrait se lancer

LE CONSEIL D’ADMINISTRATION du PSG qui suivra l’assemblée générale du 3 février devrait, selon toute vraisemblance, officialiser l’arrivée de Sébastien Bazin comme président. Le représentant de Colony Capital en Europe serait convaincu par l’idée de succéder à Charles Villeneuve à la tête du conseil d’administration et de prendre les rênes du club. Ce serait alors la première fois depuis l’ère Borelli que le président du club en serait également le propriétaire.
Dans un premier temps, Sébastien Bazin envisagerait de poursuivre la saison avec Philippe Boindrieux comme directeur général exécutif, Alain Roche à la tête de la cellule recrutement et Paul Le Guen comme entraîneur. Il ne souhaite pas se précipiter dans la nomination d’un directeur sportif qu’il veut, avant tout, issu du monde du football. Le PSG terminerait la saison dans cette configuration jusqu’à ce que Bazin dégote la personne idoine. Jusqu’à présent, Sébastien Bazin n’a contacté personne directement. Gérard Houllier a bien été sondé, mais Jean-Pierre Escalettes, le président de la Fédération française de football, a tout de suite balayé cette piste. « Gérard est directeur technique national et il le restera jusqu’à la fin de la saison, a-t-il affirmé hier. J’espère d’ailleurs qu’il restera à son poste les saisons suivantes. »
S’il ne se donne pas d’échéance précise pour trouver un directeur sportif, l’actionnaire aimerait que ce soit le cas à partir du mois de juin. Le profil de Pierre Dréossi, le manager rennais contacté une fois, la saison dernière, est ce que recherche Sébastien Bazin. Mais, comme Houllier, Dréossi ne partira pas avant la fin de la saison. Une promotion de Le Guen, dont le contrat expire fin juin, n’est pas non plus à exclure. – D. D. (avec E. M.)[/


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Caen fait la tortue

Les Normands, qui avancent au ralenti, se sont repliés sur eux-mêmes pendant quatre jours. C’EST UN SIGNE qui ne trompe pas. Quand les Caennais partent au vert près des falaises de Port-en-Bessin, une petite commune calvadosienne au bord de la Manche, c’est qu’un événement important s’annonce. Quand, en plus, le séjour dure quatre jours avec huis clos total et interdiction formelle de s’adresser à la presse, on devine que quelque chose ne tourne pas rond. Les dirigeants normands ont décrété l’isolement du groupe de dix-huit joueurs appelé à affronter le PSG. Ce n’est ni pour préparer au mieux la montée en L 1 (comme en mai 2007), ni pour faire monter la pression avant le derby contre Le Havre (comme en novembre dernier), mais « pour éviter que les joueurs se dispersent », selon les explications du président, Jean-François Fortin.

Cette mise au vert prolongée est en fait la conséquence directe de l’élimination en 16es de finale de la Coupe de France contre Boulognesur- Mer (L 2) (1-3, la semaine dernière). Un revers qui fait d’autant plus désordre qu’il se conjugue à une série pas très gaie en Championnat (une seule victoire en huit matches) et une marge de plus en plus réduite sur les relégables. Dès le lendemain du match, Fortin avait donc annoncé qu’il laissait à Franck Dumas toute liberté pour prendre « les mesures qui s’imposent ». Pour le moment, il n’est pas question d’aller plus loin. Le président caennais refuse de présenter ce repli sur soi comme une sanction, évoquant juste « un blackout nécessaire. Tout cela est d’une grande logique. Je suis convaincu qu’il fallait réagir ».

Dans son esprit, les joueurs sont les principaux fautifs. Après leur première mi-temps « désastreuse » contre Monaco (2-2) il y a deux semaines, Fortin ne s’explique pas leur manque de volonté face une équipe de L 2. L’entraîneur est-il aussi responsable, lui qui annonçait dans L’Équipe avant le déplacement : « La Coupe, je m’en fous » ? « Je n’ai rien à reprocher à Franck (Dumas), répond le président. J’étais dans le vestiaire avant le match et je peux vous dire que, malgré ses déclarations à la presse, il ne disait pas aux joueurs qu’il s’en foutait. » Aujourd’hui, Caen se déplace donc au Parc des Princes avec un impératif précis : montrer un nouveau visage. Le résultat en passerait presque au second plan. « Il n’y aura rien de capital dans ce match, juge Fortin. Même une défaite ne remettrait pas en cause la finalité du maintien. » Elle confirmerait quand même qu’avec 24 points en 22 journées (et un match en moins) le club normand est loin de son temps de passage de la saison dernière (32 points). Et qu’il ne devra pas traîner s’il veut assurer son avenir en L 1. DAVID FIOUX
parano
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Le vestiaire refuse de s’inquiéter

RIEN N’A CHANGÉ ou presque. Dans le vestiaire, les blagues et les moqueries fusent. Au centre des discussions cette semaine : la réception de Caen. De temps en temps, certains évoquent le départ prochain de leur président et la crise qui secoue leur club. « Sans que ce soit pour autant de l’obsession, signale l’un des cadres de l’équipe. On se
renseigne, on essaie de comprendre. »Malgré les explications de Charles Villeneuve et de Sébastien Bazin, présents au camp des Loges vendredi dernier, beaucoup n’ont toujours pas saisi comment le PSG en est arrivé là. « Je n’ai pas tout pigé, ça me dépasse un peu », reconnaît un joueur. « C’est dommage parce que tout se passait bien.Mais dans le football, plus rien ne me surprend », indique Claude Makelele.

« L’atmosphère était et demeure positive »

Si l’incompréhension règne, l’inquiétude ne semble pas au rendez-vous. Du moins pour l’instant. « Nous avons parlé entre nous de la situation, poursuit le capitaine parisien. La situation est certes difficile, cela nous a perturbés un peu. Mais on a décidé de se concentrer sur le terrain et surtout ne pas nous mêler de ça, poursuit-il. Au niveau de l’équipe, cela ne change rien, c’est là-haut que ça a changé énormément et on subira ce qui vient d’en haut. » De l’avis général, le groupe ne s’est pas scindé entre pro et anti-Villeneuve. « La plupart d’entre nous avaient de l’estime pour lui.Mais son départ ne bouleversera pas non plus nos vies, répond un autre joueur. Il n’est resté que huit mois à la tête du club, on n’a pas vraiment eu le temps de se lier à lui. » Les plus jeunes font ainsi peu cas de son départ. Les autres, y compris Claude Makelele ou Ludovic Giuly présentés comme des proches de Villeneuve, préfèrent désormais se tenir à l’écart. « Il n’y a aucun clan, mais vraiment pas, confirme Makelele. Le groupe vit assez bien. L’atmosphère était et demeure positive. » Une seule crainte taraude certains : le nom du futur homme fort du PSG. « C’est un peu fatigant de changer de président tous les six mois, reconnaît l’un des cadres. Cela fonctionnait bien avec Villeneuve. On espère que ce sera le cas avec le prochain. »

Sylvie De Macedo (avec A.H.)

Citation
Giuly titulaire au milieu

L’ABSENCE de Jérôme Rothen (suspendu) oblige Paul Le Guen à réorganiser son milieu de terrain. Le week-end dernier à Ajaccio, en Coupe de France, Rothen était déjà absent sur blessure et l’entraîneur parisien avait titularisé Sessegnon à gauche et Giuly à droite. C’est le schéma qu’il devrait reconduire ce soir, avecMakelele (remis de ses contusions lombaires) et Clément à la récupération. En attaque, Luyindula souffrant la semaine dernière retrouve une place de titulaire aux côtés de l’inamovible Hoarau. Quant à Sakho, qui vient de prolonger son contrat jusqu’en 2012 (lire page ci-contre), il devrait de nouveau être préféré à Traoré en défense centrale.

F.G. et L.P.

Citation
« C’est un rêve qui continue »
MAMADOU SAKHO, désormais lié au PSG jusqu’en 2012

MAMADOU SAKHO a prolongé hier après-midi, juste avant d’aller s’entraîner, son contrat avec le PSG jusqu’en 2012. Les négociations ont été longues, mais ont finalement débouché sur un satisfecit général. Paris a montré sa capacité à conserver son meilleur espoir en lui versant un salaire digne de son nouveau statut : Sakho va ainsi presque tripler ses émoluments, à la grande joie de Charles Villeneuve. « Il s’agit de mon dernier acte comme président du PSG », lâche ce dernier. A peine le contrat signé, Sakho a livré au « Parisien - Aujourd’hui en France » ses premières impressions.

Que ressentez-vous après cette prolongation ?
Mamadou Sakho. C’est un soulagement pour tout le monde et un rêve qui continue pour moi. Les premières discussions avaient commencé dès le mois d’août et il est bon qu’elles se terminent enfin. Je poursuis les étapes que je m’étais fixées. J’ai d’abord rêvé d’être pro au PSG, puis ensuite de confirmer.

Etes-vous en avance sur votre plan de carrière ?
Mais j’ai tout le temps été en avance ! Dans les équipes de jeunes, j’étais toujours surclassé. Je sais que la clé de ma réussite, c’est de me battre pour conserver cette avance. Si je me crois arrivé, je suis foutu.

Vous avez été opéré d’une pubalgie en septembre dernier et avez perdu votre place de titulaire. Avez-vous douté à cet instant ?
Pas une seconde. Je savais juste que je ne pourrais pas revenir à mon meilleur niveau en claquant des doigts. Il me fallait du temps. Quant à la longueur des discussions pour prolonger, elles ne m’ont pas non plus affolé. J’ai l’habitude : quand j’étais en CFA, j’ai mis dix-huit mois pour signer mon contrat d’apprenti !

« Je remercie Charles Villeneuve »

Le départ programmé de Charles Villeneuve a-t-il accéléré la signature ?

C’est sûr. Mais comme tout le club tenait à ce que je prolonge, je pense que j’aurais signé un peu plus tard avec le nouveau président. Je remercie Charles Villeneuve d’avoir hâté les choses. Ça me soulage un peu.

Quel est votre prochain objectif ?
J’en ai beaucoup. Je sais maintenant ce que je peux viser. Mais si je le dis, je vais passer pour un prétentieux. Alors je vais rêver en silence. Jusqu’à présent, ça m’a plutôt réussi…

Propos recueillis par Christophe Bérard

Citation
Colony Capital voudrait Houllier

C’ÉTAIT une possibilité, c’est désormais une certitude : Gérard Houllier intéresse Colony Capital, le propriétaire du PSG, pour remplacer Charles Villeneuve. L’actuel directeur technique national (DTN) du football français n’a pas été sondé directement. C’est son employeur, la Fédération française et son président, Jean-Pierre Escalettes, qui ont été sollicités afin de libérer Houllier. Une version que dément Escalettes : « Non, je n’ai pas été démarché. Gérard Houllier est DTN. Il a un contrat, qui est aussi un contrat moral. Il est DTN et il le restera. Jusqu’à la fin de la saison et même après. »

Difficultés contractuelles

Cela ressemble à une fin de non-recevoir. Mais l’ex-entraîneur du PSG, champion de France avec Paris en 1986 (il le sera deux fois avec Lyon, en 2006 et en 2007), rêve d’un retour dans la capitale. Il possède le profil idéal pour se fondre dans le nouvel organigramme que choisira Sébastien Bazin, le représentant de l’actionnaire, qu’il s’agisse d’un rôle de président, de président délégué ou de manager sportif. Il jouit avec Alain Cayzac, censeur au conseil d’administration, de la présence d’un ami au sein du PSG. L’ex-président (2006-2008) serait ravi de le voir revenir au PSG et a conseillé à Sébastien Bazin de faire ce choix. Mais la situation contractuelle de Gérard Houllier avec la Fédération rend son arrivée quasi improbable. C’est d’abord un homme qui va au bout de ses engagements. Il n’a pas l’habitude de quitter ses employeurs en cours de saison et ne démissionnera pas de son poste pour partir au PSG. Par ailleurs, même s’il a déjà accompli un gros travail comme DTN, il considère que sa mission est loin d’être terminée. Ces bémols mis à part, Houllier aurait beaucoup de mal à résister à l’appel du PSG si la Fédération devait par miracle le libérer. Mais comme le dit souvent cet homme de formules et d’aphorismes : « En football, il y a deux mots qu’il ne faut jamais prononcer : toujours et jamais. »

Dominique Sévérac

Citation
Luyindula va rester

PEGUY LUYINDULA, titulaire ce soir face à Caen, ne rejoindra pas Lyon lors de ce mercato hivernal. Le PSG a refusé de laisser partir son attaquant, auteur de 9 buts cette saison, et récemment convoité par l’OL. Sébastien Bazin, représentant de l’actionnaire du club parisien, s’est déplacé au camp des Loges jeudi matin pour exposer sa position au joueur. Il l’a rencontré en présence de Paul Le Guen. Et hier, Lyon a clos ce dossier par la voix de son président. « Personne ne nous rejoindra d’ici à la fin du mercato », nous a confié Jean-Michel Aulas. Reste que Luyindula n’a toujours pas obtenu la prolongation —et la revalorisation—de son contrat qui se termine en juin 2010. Les négociations devraient donc se poursuivre. « Peguy considère qu’il y a nécessité de… (NDLR : discuter), a réagi hier Paul Le Guen.Mais il lui reste un an et demi de contrat, donc ça laisse le temps. » Quant à Youssouf Mulumbu, son transfert pour West Bromwich Albion (Premier League), a pour l’instant avorté. Les deux clubs n’ont pas trouvé d’accord sur le pourcentage à percevoir par le PSG en cas d’éventuelle revente du joueur. Paris demande environ 20 % alors que le club de Birmingham refuse de dépasser 10 %. Cependant, il reste une infime chance que les discussions reprennent et que le transfert aboutisse avant lundi, date de clôture du mercato hivernal anglais.

F.G. (avec L.P. et D.S.)

Le Parisien
Parisian
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Ligue 1 - Le Guen: "Le public nous aide"

L'entraîneur du Paris SG Paul Le Guen a émis le souhait que "les événements à la tête du club ne nuisent pas" à la relation entre l'équipe et les supporters, à la veille de la réception de Caen pour la 22e journée de Ligue 1.



PAUL LE GUEN, le contexte peut-il perturber votre équipe ?


P.L.G. : On voit d'abord la situation au classement. Je parle aux joueurs de notre position, je leur demande de regarder le tableau dans le vestiaire, je ne m'attarde pas sur la situation à l'extérieur, je vais à l'essentiel: se concentrer sur nos ambitions, rester au contact des meilleurs. Demain (samedi), ce sera un match difficile, parce que Caen a un bon niveau technique d'ensemble.

Toutes les équipes qui viennent au Parc sont motivées. Les Caennais ont perdu à Boulogne-sur-Mer en Coupe de France, ils ont deux déplacements consécutifs, ils seront motivés. A nous de répondre à ça. Par rapport à l'année dernière (le Stade Malherbe avait gagné 1-0 au Parc, ndlr), Caen a progressé au niveau du jeu, ils avaient profité de ce match pour se lancer véritablement, mais nous avons de meilleurs arguments, et notre relation avec le public. Il nous aide et contribue à obtenir de meilleurs résultats. A Paris, c'est plus important que beaucoup ne l'imaginent.

Justement, comment avez-vous accueilli la volonté des supporters de se ranger derrière Colony Capital (actionnaire majoritaire du PSG) ?

P.L.G. : Je veux que le lien entre les supporters et l'équipe demeure bon et intéressant. On a trop souffert dans le passé d'un lien affecté - par notre faute. On a réussi à rétablir une bonne situation, il ne faut pas que les événements à tête du club nuisent à cela. C'est très précieux qu'ils viennent en nombre. Contre Sochaux, à un moment en 2e mi-temps nous avons eu un creux et on est revenu grâce à eux.

Comment sentez-vous les joueurs ?

P.L.G. : On avait baissé après la défaite 4-0 à Bordeaux, ça avait marqué les esprits dans le mauvais sens. On a su revenir contre Sochaux et en coupe, on peut rester au contact des meilleurs, pas tout en haut, mais on a la volonté de rester dans les 5-6 premiers. Les joueurs, j'ai plus discuté avec eux. Les choses se décantent. Le match à Ajaccio (en Coupe de France) était une étape, on l'a bien franchie. Je sens le groupe concentré sur les ambitions, avec une volonté de bien faire. On s'est donné la chance d'avoir des ambitions multiples.


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parano
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Bazin: "Il n'y aura qu'un chef au PSG"
Propos recueillis par Claude ASKOLOVITCH et Solen CHERRIER

>> Exclusif. Mardi, l'Assemblée générale du Paris-Saint-Germain élira un nouveau Conseil d'administration, et son nouveau président. A la manoeuvre, Sébastien Bazin, représentant en Europe de Colony Capital, l'actionnaire majoritaire (62,5%) du club. Le Journal du Dimanche a rencontré ce businessman devenu personnage du football, et que chacun imagine déjà président. Lui ne le souhaite pas.

Etes-vous prêt à faire don de votre personne au PSG, monsieur le - presque - président?
Si je dois assumer, j'assumerai. Ce n'est pas une question de titre. Président ou non, je suis responsable de ce club. Quand nous aurons trouvé la bonne personne pour diriger quotidiennement le PSG, nous la nommerons. Ce sera mardi, ou ce sera en mars ou en avril. Je prendrai mon temps pour ne pas me tromper. Il faut quelqu'un qui accepte que l'institution PSG est plus forte que lui et pas un président qui se prend pour le propriétaire.

Un oiseau rare?
J'ai des pistes, certaines dont personne ne parle et qui pourraient surprendre. Si nous ne trouvons pas tout de suite, je présiderai le conseil d'administration. Je serai un président non exécutif par intérim en attendant un nouveau directeur général... ou un nouveau PDG, s'il tient au titre. Je n'ai pas le besoin de parader avec l'étiquette "président du PSG".

Tom Barrack, votre patron américain, comprend-il que son homme en Europe reste englué dans des histoires de ballon?
Tom est au courant de tout, et il m'encourage à assumer. Il a passé un tiers de sa vie en Europe, il connaît les particularismes du foot. Nous avons eu une vraie discussion stratégique quand nous sommes devenus majoritaires dans le capital du PSG en rachetant les parts de Walter Butler. Tom m'a dit: "Sébastien, si cela réclame un chef dans la cuisine, il faut racheter les parts de Butler." Désormais, il n'y a qu'un chef, et ça durera le temps de notre engagement. Nous pouvons encore rester au moins 5 ans.

Sauf si on vous fait une offre?
Même si quelqu'un pose 100 millions d'euros sur la table, Colony n'est pas vendeur. Que cet investisseur éventuel les mette plutôt en augmentation de capital et qu'on aille plus loin ensemble, parfait. Mais il n'y aura qu'un chef dans la cuisine, qu'un chef au PSG: Colony.

Retrouvez l'intégralité de cet entretien dans le Journal du Dimanche

LeJDD.fr
Schultzy
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Dréossi botte en touche

Le manager général du Stade rennais, Pierre Dréossi, n'a ni infirmé ni confirmé la possibilité de son départ au Paris-SG pour épauler Sébastien Bazin, pressenti pour succéder à Charles Villeneuve à la présidence du club de la capitale, mardi. «Tout ce que je peux dire, c'est que je suis bien au Stade rennais», a-t-il indiqué sur la chaîne Orange.

Le PSG peut faire rêver, lui a fait observer l'interviewer. «Mais le Stade rennais aussi fait rêver», a botté en touche Dréossi. Le dirigeant breton a par ailleurs indiqué qu'il n'y aurait aucun mouvement au sein du club breton d'ici la fin du marché d'hiver, ce soir minuit. Au rayon des départs, Wiltord et Sorlin ont déjà quitté le club. Aucune recrue n'est venue renforcer l'effectif de Guy Lacombe.

L'Equipe.fr
Vasco
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Prolongé, Mulumbu va à WBA

Youssouf Mulumbu a prolongé d'un an son contrat avec le Paris-SG, et, dans la foulée, validé son prêt à West Bromwich Albion. «On prolonge son contrat d'un an mais il est prêté pour les six mois à venir» a déclaré Paul Le Guen après la victoire contre Caen (2-0). Le prêt est assorti d'une option d'achat. Mulumbu, 22 ans, est lié à Paris jusqu'en 2010. (Avec AFP)


d'après L'Equipe.fr
Biz Markie
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Foot - L1 - PSG - Le Guen : « Bonne opération »

Pas de triomphalisme, mais le sentiment du devoir accompli. Ainsi se sont présentés les Parisiens après la victoire contre Caen (2-0). «Caen s'est procuré de belles occasions mais pour le reste, on a fait un bon match en nous créant des occasions sur un terrain difficile, a réagi Paul Le Guen. Dans l'ensemble, je suis content de ce que l'on a fait. C'est une bonne opération et on reste à la lutte avec les meilleurs.»

A propos de la crise à la tête du club, Le Guen assure n'avoir «pas eu de doutes par rapport aux événements». «Il fallait que les choses s'éclaircissent, elles l'ont été. On a été soucieux de protéger le groupe, c'était un travail collectif bien réalisé. Les joueurs se sont concentrés sur les objectifs.» La crise «affecte tout le monde» reconnaît Sylvain Armand avec moins de tabou. «C'est notre vie à nous aussi, mais pour jouer sur les quatre tableaux et faire une belle saison, il faut faire abstraction de tout ça.»

Paul Le Guen s'est aussi évertué à défendre Peguy Luyindula, titulaire, buteur, mais qui a encore manqué de réalisme. «Je retiens sa belle participation et il a été récompensé, protège son coach. Je continue à être satisfait de ce qu'il fait. J'ai encouragé les joueurs à la mi-temps et je leur ai dit qu'il fallait être patient mais on a trouvé l'ouverture assez rapidement ce qui nous a permis de gérer les choses différemment. Hoarau-Luyindula, cela peut fonctionner, ils ont de la complémentarité dans les courses, dans la profondeur.» (Avec AFP)

lequipe.fr
Yessod
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Ligue 1: le Paris St-Germain se soulage contre Caen


Reuters


Une nouvelle fois perturbé en coulisses, le Paris St-Germain s'est imposé 2-0 face à Caen pour prendre, au moins provisoirement, la troisième place de la Ligue 1. Lire la suite l'article
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* Ligue 1 (22e journée): bonne opération pour le Paris SG


Discussion: Football

Guillaume Hoarau a inscrit son 13e but de la saison après quatre minutes en seconde période, Peguy Luyindula l'a imité neuf minutes plus tard pour redonner le sourire au PSG, dont le président Charles Villeneuve s'apprête à démissionner en raison d'un différend avec l'actionnaire principal du club.

La formation de Paul Le Guen compte 39 points après 22 matches et pointe à trois longueurs du leader Lyon, qui accueille St-Etienne dimanche dans le derby du Rhône.

Rennes avait l'occasion dans la soirée de reprendre place sur le podium en cas de succès au stade de la Route de Lorient sur Toulouse.


Dimanche, les cadors du championnat entrent en lice.

Avant Lyon-St-Etienne, Marseille se rendra à Sochaux et Bordeaux recevra Lille.


Je le mets juste pour le titre ph34r.gif
Dagoberto
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Luyindula : Pas de chantage mais..



Peguy Luyindula a déclaré samedi que les termes de la prolongation de contrat qui lui a été proposée par le Paris-SG n'étaient pas en «adéquation» avec ses performances et son statut, tout en précisant qu'il ne voulait pas «faire de chantage» au club. «On est venu me chercher et on m'a dit que l'on voulait me prolonger et me revaloriser, a déclaré Luyindula, sous contrat au PSG jusqu'en juin 2010. J'ai écouté les propos et, sachant ce que touchent les uns et les autres, ils m'ont paru étranges. Donc, j'ai dit logiquement que la proposition ne me convenait pas. Je ne suis pas quelqu'un qui court après l'argent, je l'ai déjà prouvé.»

«J'ai dit dès le départ que j'avais envie de rester mais par rapport à ce que j'ai fait, dit et montré, je n'ai pas apprécié la situation, a-t-il poursuivi. Je gagne bien ma vie mais à un moment donné, il y a des contrats, des salaires qui vous sont proposés et il faut que la proposition soit en adéquation avec le discours. Ce n'est pas une affaire de gros sous mais une question de principe», a-t-il fait valoir. «On me dit que je suis important pour le groupe et dans le vestiaire par rapport à ma force de caractère et tout ce que j'ai fait pendant les six derniers mois. On me dit que l'on a besoin de moi pour bien terminer la saison. Moi, je dis banco, parce que j'ai envie de rester, d'aider le groupe, d'être important dans le vestiaire, et j'aime profondément le Paris Saint-Germain», a ajouté Luyindula.

«Advienne que pourra»

«Je n'ai jamais voulu partir, je n'ai jamais demandé à partir. Je ne suis pas dans une optique de bras de fer. Mais il me reste un an et demi de contrat, je suis productif sur le terrain et je ne suis pas cher». L'attaquant a également indiqué avoir «apprécié le discours» de l'actionnaire majoritaire Sébastien Bazin, venu lui rendre visite samedi au Camp des Loges, le centre d'entraînement du club. «Mais même si j'ai apprécié le discours et l'homme, il y a eu une proposition écrite que je n'ai pas appréciée», a-t-il précisé. «Aujourd'hui, je ne discute pas, j'attends. Je prolongerai quand le club voudra que je prolonge et s'il ne veut pas, advienne que pourra», a-t-il conclu. Titulaire samedi soir contre Caen (2-0), Peguy Luyindula a ouvert la marque. (AFP)


L'equipe.fr
Dagoberto
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JUSQU'ICI, PARIS VA BIEN



Imperméable à ce qui se passe en coulisses, le Paris-SG a pris pour 24 heures la troisième place en battant Caen (2-0). Les hommes de Paul Le Guen profitent aussi du nul entre Rennes et Toulouse (0-0), qui restent cinquième et sixième

Paris ne connaît pas la crise. Du moins, la crise de résultats. Secoué en coulisses (une AG doit nommer un nouveau président mardi), le club de la capitale continue d'avancer sans état d'âme en championnat. Contre Caen, samedi, il a remporté sa douzième victoire de la saison en vingt-deux matches (2-0). La cinquième en six rencontres, toutes compétitions confondues, en janvier 2009.
Il l'a fait sans beaucoup plus briller que d'habitude : entre autres approximations, Camara a failli offrir un but à Nivet dès la 9e minute. Mais avoir autant de talent pour gagner les rencontres n'est pas dû au hasard. Le classement le prouve. Même si Marseille peut le doubler dimanche, voire Lille par la grâce de son match en retard, le PSG s'est donné du coeur à l'ouvrage en prenant la troisième place pour vingt-quatre heures au moins. Celle qui valide ses rêves de Ligue des champions. Il a fallu attendre la seconde période pourvoir vibrer le Parc. Deux fois, Hoarau (49e), puis Luyindula (57e), ont surgi en reprenant un ballon repoussé par Planté. Sur le second but, un hors-jeu avéré de Sessègnon et un autre vraisemblable de Luyindula gâcheront peut-être la soirée des Normands. Pas longtemps. Ils n'ont pas livré une performance susceptible de stopper leur impuissance actuelle (une victoire en onze matches toutes compétitions confondues) matérialisée par leur quinzième place.


L'équipe.fr

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« Je n’ai jamais demandé à partir »
PEGUY LUYINDULA, attaquant du PSG

Convoité par Lyon, à trois jours de la fin du mercato hivernal, Peguy Luyindula s’est exprimé, hier soir, afin de clarifier sa situation. Le second buteur parisien a éludé la seule question portant sur le match contre Caen, pour certifier qu’il n’a jamais voulu quitter le club.

Pourquoi avez-vous tenu à vous expliquer devant les médias ?
Peguy Luyindula. Je veux être clair par rapport à ce qui a été écrit et à ce qu’on a pu croire.
Il y a eu un communiqué expliquant que le club ne me laisserait pas partir (NDLR : à Lyon) . Je voulais préciser que je n’ai jamais voulu partir et que je n’ai jamais demandé à partir. Ça m’a donc étonné de voir qu’on me retenait. A mon sens, on ne retient pas quelqu’un qui veut rester.

l se dit également que vous n’avez pas obtenu la revalorisation salariale désirée ?
Là encore, j’ai lu que je demande une revalorisation salariale. Je tiens à préciser qu’on (NDLR : le club) est venu me chercher pour me proposer de prolonger mon contrat et revaloriser mon salaire. J’ai écouté les propositions. Je ne suis pas idiot. Sachant ce que touchent les uns et les autres, cette proposition m’a paru étrange.

Qu’avez-vous fait ?
J’ai dit logiquement qu’elle ne me convenait pas. Mais attention. Je ne suis pas quelqu’un qui court après l’argent, je pense l’avoir déjà prouvé. Ce qui m’importe le plus, c’est de jouer. Aujourd’hui mon vrai plaisir, c’est d’être sur le terrain et d’aider le PSG. C’est ma vraie victoire.

L’intérêt de Lyon peut-il vous aider dans cette négociation ?

Je ne fais pas de chantage. Je le répète, j’ai envie de rester à Paris et je ne suis pas dans une optique de bras de fer. Mais par rapport à ce que j’ai montré, je n’ai pas apprécié la situation dans laquelle on m’a mise. Il ne faut pas me faire passer pour ce que je ne suis pas. Si demain il fallait jouer gratuitement, je le ferais. Mais on me dit que je suis important pour le vestiaire, qu’on a besoin de moi. Je dis banco. Mais il faut que la proposition soit en adéquation avec ce discours.

Votre rencontre avec Sébastien Bazin jeudi vous a-t-elle rassuré ?
J’ai apprécié son discours, mais pas sa proposition écrite. Pour l’heure, je suis en position d’attente.

Ça vous a fait quoi d’être convoité par Lyon ?
Ce club a le droit de se renseigner. Il ne me reste plus qu’un an et demi de contrat, je suis productif sur le terrain et je ne suis pas cher. Je suis une bonne affaire (rires) .


Le Parisien

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Tout ne sera pas réglé mardi

Mardi soir, lors de l’assemblée générale, qui désignera le nouveau conseil d’administration du club, Sébastien Bazin, le patron de Colony Capital Europe, l’actionnaire majoritaire, deviendra, sauf retournement de tendance, le président du PSG. Mais comme nous le laissions entendre, il ne devrait pas y avoir d’autres annonces officielles.

En effet, même si Bazin consulte depuis plusieurs jours afin de trouver un remplaçant à Charles Villeneuve, les quarante-huit heures restantes ne devraient pas lui suffire pour aboutir. La piste menant à Pierre Dréossi, le directeur général rennais, a très peu de chances de se concrétiser. Il en va de même pour celle conduisant à Gérard Houllier, l’actuel directeur technique national de la FFF.
Bazin ne gérera pas au quotidien le club. Il ne le souhaite pas et surtout ne le peut pas en raison de ses autres responsabilités et de son emploi du temps. Pour les questions administratives et financières, Philippe Boindrieux, l’actuel directeur général délégué, continuera d’officier. Pour le sportif et les relations médiatiques, il reste une place à prendre. Et le suspense devrait encore durer plusieurs jours.


Le Parisien

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Le PSG se soigne à coup de victoires
Le succès aisé face à Caen (2-0), hier soir au Parc des Princes, a confirmé que la crise qui a secoué le club à son sommet n’a pas eu d’incidence sur le terrain. Voilà Paris provisoirement troisième.

Sébastien Bazin n’était pas au Parc des Princes hier soir. Il ne faut pas y voir un quelconque signe de solidarité avec Charles Villeneuve, absent également, mais plutôt un goût prononcé pour la discrétion et un besoin impérieux de prendre du recul au moment de choisir le meilleur moyen de réorganiser le club. Devant sa télévision, le patron de Colony Capital a savouré la douzième victoire du PSG en championnat.

Il est sans doute également rassuré de constater que le départ de Charles Villeneuve ne perturbe pas du tout l’équipe, ce qu’a confirmé Paul Le Guen en sortant du vestiaire. « Je n’ai pas eu de crainte par rapport aux événements extérieurs, a commenté l’entraîneur parisien. Il fallait éclaircir les choses, elles l’ont été, il fallait protéger le groupe pour qu’il reste concentré sur les enjeux, on l’a bien fait ». Très bien même, vu la prestation de ses joueurs.
Par un froid polaire, les Parisiens ont maîtrisé le match de bout en bout pour s’imposer très logiquement (2-0) face à une équipe de Caen trop attentiste. Makelele et ses coéquipiers regretteront seulement de ne pas avoir ouvert le score plus tôt malgré six occasions nettes en première période, dont quatre au crédit de Peguy Luyindula. Finalement, c’est l’inévitable Hoarau qui a délivré le Parc à la 49 e minute en inscrivant son 13 e but de la saison. Neuf minutes plus tard, Luyindula a doublé le score et mis Paris à l’abri.
« Même si Caen s’est procuré deux occasions très franches sur lesquelles Landreau nous sauve, je trouve que c’est un match très bien maîtrisé avec beaucoup de coeur et beaucoup d’occasions, retient Paul Le Guen. A la mi-temps, je les ai encouragés à se montrer patients. J’avais peur qu’on accumule les occasions et qu’on se désorganise. Heureusement, on a marqué assez rapidement ». Tout cela sans s’affoler, presque naturellement. « Ce n’est pas de la tranquillité, mais une certaine force, précise Le Guen. Cette victoire prouve une réelle force mentale du groupe. »

« On reste dans le peloton de chasse »

Avec 39 points, le PSG consolide sa position dans le peloton de tête et dépasse temporairement l’OM. Il dévoile, à nouveau, son ambition de terminer sur le podium. Un objectif que Paul Le Guen avoue (enfin) du bout des lèvres. « Lyon et Bordeaux ont de l’avance mais on reste dans le peloton de chasse et ça reste intéressant, explique-t-il. Il y a plus fort que nous, mais ces équipes ne sont pas si nombreuses en ce moment ». Grâce à ce succès, Paris va préparer avec sérénité, et un jour de récupération en plus, le choc de mercredi face à Bordeaux en demi-finale de la Coupe de la Ligue. Avec en point de mire une nouvelle finale au Stade de France. « On sort d’un 4-0 face à eux alors on ne va pas la ramener, on va juste essayer de les embêter », glisse Le Guen en souriant. Les supporteurs ne pourront pas se contenter de ça. Le futur président, désigné la veille, non plus.


Le Parisien

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Bazin: "Il n'y aura qu'un chef au PSG"



>> Exclusif. Mardi, l'Assemblée générale du Paris-Saint-Germain élira un nouveau Conseil d'administration, et son nouveau président. A la manoeuvre, Sébastien Bazin, représentant en Europe de Colony Capital, l'actionnaire majoritaire (62,5%) du club. Le Journal du Dimanche a rencontré ce businessman devenu personnage du football, et que chacun imagine déjà président. Lui ne le souhaite pas.


Etes-vous prêt à faire don de votre personne au PSG, monsieur le - presque - président?
Si je dois assumer, j'assumerai. Ce n'est pas une question de titre. Président ou non, je suis responsable de ce club. Quand nous aurons trouvé la bonne personne pour diriger quotidiennement le PSG, nous la nommerons. Ce sera mardi, ou ce sera en mars ou en avril. Je prendrai mon temps pour ne pas me tromper. Il faut quelqu'un qui accepte que l'institution PSG est plus forte que lui et pas un président qui se prend pour le propriétaire.

Un oiseau rare?
J'ai des pistes, certaines dont personne ne parle et qui pourraient surprendre. Si nous ne trouvons pas tout de suite, je présiderai le conseil d'administration. Je serai un président non exécutif par intérim en attendant un nouveau directeur général... ou un nouveau PDG, s'il tient au titre. Je n'ai pas le besoin de parader avec l'étiquette "président du PSG".

Tom Barrack, votre patron américain, comprend-il que son homme en Europe reste englué dans des histoires de ballon?
Tom est au courant de tout, et il m'encourage à assumer. Il a passé un tiers de sa vie en Europe, il connaît les particularismes du foot. Nous avons eu une vraie discussion stratégique quand nous sommes devenus majoritaires dans le capital du PSG en rachetant les parts de Walter Butler. Tom m'a dit: "Sébastien, si cela réclame un chef dans la cuisine, il faut racheter les parts de Butler." Désormais, il n'y a qu'un chef, et ça durera le temps de notre engagement. Nous pouvons encore rester au moins 5 ans.

Sauf si on vous fait une offre?
Même si quelqu'un pose 100 millions d'euros sur la table, Colony n'est pas vendeur. Que cet investisseur éventuel les mette plutôt en augmentation de capital et qu'on aille plus loin ensemble, parfait. Mais il n'y aura qu'un chef dans la cuisine, qu'un chef au PSG: Colony.


Lejdd.fr Retrouvez l'intégralité de cet entretien dans le Journal du Dimanche.
parano
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Landreau toujours aussi décisif

FIDÈLE à son 4-4-2, Paul Le Guen a persisté dans son idée de faire de Sessegnon le remplaçant de Rothen dans son couloir gauche. Face à des Caennais défensifs, Paris a su user son adversaire pour s’imposer après la pause.
Landreau (7,5). Déterminant du pied, face à Nivet qui se présentait seul devant lui (9e), il remporte un nouveau duel devant Toudic (72e). Une copie parfaite.

Ceará (6). Il n’a pas eu un énorme travail défensif sur son côté et s’en est bien acquitté. Dommage qu’il se soit montré parfois trop timide offensivement.
Camara (4). L’ex-Stéphanois est vraiment loin de son meilleur niveau en ce moment. Un énorme raté avec une passe en retrait manquée et interceptée par Nivet (9e) a lancé son match sur les rails de la médiocrité. Approximatif dans ses relances, il doit vite relever la tête.
Sakho (6). Il disait qu’il avait besoin d’enchaîner les matchs. C’est exact. Il a « fêté » sa prolongation de contrat par un match sobre et athlétiquement convaincant.
Armand (6,5). Toujours aussi solide dans son couloir, il a tenté plusieurs fois d’apporter son écot offensif. La précision n’était pas toujours au rendez-vous,mais sa bonne volonté et sa combativité ont valeur d’exemple.
Giuly (4). Un non-match. Trop court dans ses dribbles et trop léger dans son travail défensif, l’ex-Barcelonais a prouvé qu’il n’est pas, ou plus, fait pour évoluer sur un côté. Il a néanmoins tenté de jouer la carte du collectif, comme en atteste sa belle ouverture pour Luyindula (36e). Remplacé par Chantôme (66e).
Makelele (5). Si on ne se fie qu’à ses passes perdues et à ses ouvertures dans le vide, il y a de quoi s’inquiéter. Mais il reste incontournable quand il s’agit de diriger ses partenaires de la voix et du geste. Cela compense un peu.
Clément (6,5). Avec lui, les mots et les qualificatifs se répètent match après match : récupérateur, combatif, infatigable. Et, cette fois, il a oublié d’être timide offensivement puisque c’est son tir qui amène le but d’Hoarau (49e).
Sessegnon (7,5). Il a largement et facilement assuré l’intérim de Rothen en offrant de la créativité et de l’élégance sur le côté gauche. Et pour quelqu’un qui répugne à centrer, il délivre un caviar sublime à Luyindula (45e).
Hoarau (6,5). Toujours aussi altruiste, notamment de la tête, il a logiquement été l’auteur de l’ouverture du score (49e), ce qui lui vaut de compter désormais 13 buts en Ligue 1. Remplacé par Pancrate (86e).
Luyindula (6,5). Il est l’attaquant qui a le plus tenté de choses et qui n’a pas arrêté de bouger devant la défense. D’abord maladroit (18, 22e, 36e, 45e), il s’est racheté après le repos en suivant intelligemment la frappe d’Hoarau pour marquer son quatrième but en championnat (58e). Remplacé sous les bravos par Kezman (74e).

A Caen, Ben Khalfallah et Nivet ont tenté d’exister mais la supériorité parisienne était trop forte pour leur laisser assez d’espaces.

L’arbitre, M. Gautier (note 5) a manqué d’autorité sur un vilain geste de Sessegnon (38e), ce qui n’a pas nui au reste de son match.

Christophe Bérard

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EN DIRECT DU PARC

Un sponsor sur le départ ? Sendin, sponsor short du PSG dont le contrat court jusqu’en juin 2010, a décidé de ne plus figurer sur le short parisien la saison prochaine. Mécontent du départ de Charles Villeneuve et de l’instabilité qui règne au sein de la direction du club parisien, cette entreprise de BTP vient d’envoyer un courrier pour dénoncer son contrat. La saison prochaine, Sendin devrait conserver, malgré tout, de la panneautique au Parc des Princes et des places dans le carré VIP.
Youssouf Mulumbu a prolongé d’un an, hier, son contrat avec le PSG, avant d’être prêté, avec option d’achat, jusqu’à la fin de la saison à West Bromwich Albion, dernier de la L 1 anglaise. Le milieu de terrain parisien de 22 ans est désormais lié avec Paris jusqu’en 2010.
Philippe Boindrieux, directeur général délégué du PSG, a occupé hier la place de Charles Villeneuve, absent, dans la tribune officielle.

Le Parisien

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Paris court toujours
Les secousses à la tête du club n’altèrent pas le rendement du PSG, plus que jamais candidat au podium.

Vacance du pouvoir ou pas, Paris avance. En s’imposant tranquillement face à de très pâles Caennais, l’équipe de Paul Le Guen retrouve (provisoirement) un podium qui constitue désormais un de ses objectifs. Car en plus de la L 1, le PSG demeure en lice dans trois compétitions (Coupe de France, Coupe de la Ligue, Coupe de l’UEFA).
S’IL AVAIT ÉTÉ entraîneur d’Auxerre au tout début de ce siècle, Paul Le Guen aurait peut-être parlé de maintien. Mais quand on dirige le PSG et qu’on totalise 39 points après vingt-deux journées, on ne peut pas tout oser. « Compte tenu de la saison qu’on réalise, on est passé à autre chose depuis un moment, reconnaît le technicien breton. Il y a des équipes plus fortes que nous, mais en ce moment il n’y en a pas beaucoup. » Depuis les tribunes, c’est la tranquillité apparente du collectif parisien qui a frappé hier soir. « Je ne dirais pas de la tranquillité, mais une certaine force, oui, rectifiera Le Guen. Je trouve qu’il y a de la constance dans ce qu’on réalise. »
En attendant le match de Marseille, ce soir à Sochaux, Paris est désormais installé sur le podium, qui constitue son objectif. Ce n’est pas le SM Caen, d’une fadeur confondante hier soir, qui risquait de le désorienter. Bien sûr, les Caennais ont obtenu la première occasion du match, et elle était énorme. Mais c’est Camara qui avait offert àNivet un face-à-face avec Landreau. Et le gardien parisien a gagné son duel (9e), comme il emporta celui qui l’a opposé à Toudic à un quart d’heure du terme. Entre ces deux actions, on ne vit que Paris, qui aurait déjà dû mener d’au moins deux buts au repos grâce à Luyindula (18e, 22e, 33e, 36e, 44e) ou Hoarau (31e). « Il ne faut pas trop crier sur les attaquants car la partie de terrain sur laquelle ils évoluaient en première mi-temps était vraiment gelée, expliqua Sylvain Armand. À la pause, on savait qu’il ne fallait pas s’inquiéter, que ça viendrait, parce qu’on attaquerait sur une partie beaucoup plus agréable à jouer. »

Giuly, méforme persistante

Sur une pelouse impropre à la fourniture d’un spectacle échevelé, le grand mérite parisien fut de ne rien changer à sa méthode. Et sa chance fut de marquer au retour du vestiaire via Hoarau (1-0, 49e). Sur cette action, il y avait cinq Parisiens dans la surface normande. L’illustration d’un vrai allant offensif, confirmé par le second but inscrit par Luyindula, là encore après une frappe repoussée par Planté (2-0, 58e). Même la transparence de Ludovic Giuly, pendant une grosse heure, n’a pas pesé sur le rendement parisien. La méforme persistante de l’ancien Romain ne renforce pas vraiment la concurrence dans les couloirs parisiens, où Rothen reviendra officier cette semaine. Mais Paris semble s’en accommoder, comme de la crise au sommet du club. Depuis le fameux courrier envoyé par Charles Villeneuve aux membres du conseil d’administration, Paris a disputé trois matches et les a tous gagnés. « Ce qui se passe en coulisses affecte tout le monde, mais on s’est dit qu’il fallait en faire abstraction si on voulait continuer à jouer sur quatre tableaux, témoigne Sylvain Armand. Nous, on doit uniquement se concentrer sur le terrain.»
La tourmente au sommet semble laisser les joueurs de marbre. C’est une information de taille au sein d’un club si prompt à se mutiler. Hier soir, Paris avait l’occasion d’y voir plus clair avec ce deuxième match de L 1 d’affilée à domicile (lors de la journée précédente, il avait battu Sochaux 2-1). Pour la première fois depuis la mi-août, il a disputé autant de matches à domicile qu’à l’extérieur. Il peut donc lire son classement sans restriction.
D’un strict point de vue sportif, le PSG ne pouvait pas beaucoup mieux aborder la riche actualité qui l’attend. Mardi, l’assemblée générale doit désigner un nouveau conseil d’administration, donc un nouveau président. Le lendemain, Bordeaux sera au Parc des Princes en demi-finales de Coupe de la Ligue, pour une revanche très attendue de la dernière confrontation en Championnat (4-0 pour Bordeaux, le 11 janvier). De ce déraillement aussi, le PSG s’est bien remis. Alors, s’il est encore en course sur quatre tableaux jeudi matin, ça commencera vraiment à signifier quelque chose.
RÉGIS DUPONT

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Bazin prêt à assumer

COMME NOUS L’INDIQUIONS dans notre édition d’hier, l’actionnaire majoritaire du PSG, Sébastien Bazin, a assuré dans un entretien à paraître ce matin, dans le Journal Du Dimanche, être prêt à devenir président du club à l’issue de l’assemblée générale le mardi 3 février, s’il ne trouvait pas tout de suite « la bonne personne ». « Si je dois assumer, j’assumerai, a expliqué le directeur Europe de Colony Capital. Président ou non, je suis responsable de ce club. (...) Quand nous aurons trouvé la bonne personne pour diriger quotidiennement le PSG, nous la nommerons. Ce sera mardi, ou ce sera en mars, ou en avril. Je prendrai mon temps pour ne pas me tromper. J’ai des pistes, certaines dont personne ne parle et qui pourraient surprendre. (...) Si nous ne trouvons pas tout de suite, je présiderai le conseil d’administration. Je serai un président non exécutif par intérim en attendant un nouveau directeur général ou un nouveau PDG, s’il tient au titre. Je n’ai pas le besoin de parader avec l’étiquette président du PSG»

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« Je veux donner ma version »
PEGUY LUYINDULA, buteur hier soir, a tenu à mettre les choses au point concernant une éventuelle prolongation de contrat.

Hier, Luyindula a marqué le second but du PSG. Ce n’est pourtant pas de sa performance dont il avait envie de parler, plutôt des spéculations sur son avenir et d’une possible prolongation de contrat. Lié au PSG jusqu’en 2010, l’attaquant de vingt-neuf ans veut rester mais pas à n’importe quelles conditions.

« DANS UN CONTEXTE particulier, le PSG a maîtrisé ce match…
– Oui, c’était un super match, on a gagné, blablabla, blablabla… Maintenant, on va parler de ma situation, je préfère. Le match est fini.

– Alors parlons-en.
– Ces derniers jours, j’ai le sentiment qu’on a commencé à dire des choses dans tous les sens et je veux les remettre à l’endroit. Je veux revenir sur tout ce qui s’est écrit à mon sujet, à propos d’une prolongation de contrat, et donner ma version après avoir lu un communiqué du club selon lequel le PSG ne me vendrait pas. Primo, je n’ai jamais voulu partir. Ça m’a donc fortement étonné de lire qu’on me retenait. Deuzio, j’ai lu et entendu que je demandais une revalorisation de salaire. Mais on est venu me chercher pour parler de ça. On m’a dit qu’on voulait me prolonger et me revaloriser. Moi, j’ai regardé les propositions. Je sais à peu près ce que touchent les uns et les autres. Alors quand j’ai vu ma proposition, disons qu’elle m’a paru… étrange. Et j’ai dit logiquement qu’elle ne me convenait pas. Après, je ne cours pas après l’argent. Ce qui m’importe, c’est jouer. Aujourd’hui, je prends du plaisir à jouer, à sentir le public derrière moi et je n’ai jamais été à la guerre pour gagner un peu plus.

– Mais vous souhaitez prolonger?
– À un moment donné, il y a des situations qui vous sont proposées. Quand on me dit que je suis important pour le vestiaire, qu’on a besoin de moi, je dis « banco » parce que j’aime profondément le PSG et que j’ai envie de rester. Mais alors, que la proposition qui m’est faite soit en adéquation avec le discours qu’on me tient.

– L’intérêt de Lyon ces derniers jours peut-il vous aider à prolonger?
– Je ne suis pas quelqu’un qui fait du chantage. J’ai envie de rester et c’est comme ça. Je ne suis pas là pour aller au bras de fer. Des clubs qui se sont intéressés à moi, avant Lyon, il y en a eu cinq ou six et je suis toujours à Paris. Mais je ne veux pas mettre la pression. Après, Lyon a le droit de se renseigner. Il me reste un an et demi de contrat, je suis productif sur le terrain et je ne suis pas cher (il se marre).

– Vous avez rencontré Sébastien Bazin jeudi dernier. Que vous a-t-il dit ?
– On a discuté et j’ai apprécié son discours. Mais il reste une proposition écrite que je n’ai pas appréciée.

–Vous fixez-vous une échéance pour prolonger ?
– Aujourd’hui, je ne discute pas. J’attends. Je suis un garçon poli, sage, tranquille. Ils savent où me trouver. Dans le vestiaire, je suis à droite en allant vers la douche. Je prolongerai quand le club voudra que je prolonge.

– Et ce match contre Caen ?
– Le match était bien. On a gagné, c’est bien pour l’équipe et tout. » (Il se marre et se lève.)

DAMIEN DEGORRE

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Hoarau est au sommet

L’HOMME CLÉ : HOARAU (PARIS-SG), 8
Quand Planté a vu que Hoarau allait plus haut avec sa tête que lui avec ses mains, le gardien caennais a compris qu’il passerait une soirée difficile. C’est pourtant au sol que le buteur parisien a encore frappé. Il a d’abord ouvert le score et signé son treizième but cette saison (meilleur buteur de L1 à égalité avec le Toulousain Gignac), profitant d’un ballon mal repoussé. Il a ensuite décoché un tir que Planté n’a pas pu capter et permis à Luyindula de marquer à son tour. Hoarau n’a pas non plus ménagé ses efforts dans le replacement.

PARIS-SG
LANDREAU (8) : un arrêt très important devant Nivet (9e) et un autre précieux devant Toudic (72e). Encore un match sérieux.
CEARA (6) : n’a quasiment jamais
été pris en défaut.
Z. CAMARA (4) : une passe en retrait mal ajustée (9e) l’a placé dans des conditions mentales difficiles.
M. SAKHO (8) : un match de très haut niveau. Impressionnant de solidité dans les duels.
ARMAND (7) : a éteint Ben Khalfallah et bloqué son couloir avec application.
GIULY (3) : à part un décalage pour Luyindula (36e), il a eu beaucoup de mal à exister. Remplacé par CHANTÔME (66e).
MAKELELE (6) : sobre et souvent bien placé.
CLÉMENT (7) : à l’origine du premier but, il n’a eu de cesse de harceler le porteur du ballon.
SESSEGNON (8) : sa capacité à éliminer et servir ses coéquipiers dans d’excellentes conditions a encore payé.À l’origine du second but (58e).
HOARAU (8) : voir ci-dessus.
LUYINDULA (6) : s’est parfois un peu compliqué la vie mais a encore démontré qu’il était très efficace. Remplacé par KEZMAN (74e).

L'Equipe
Dagoberto
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La pelouse du Parc bâchée

En prévision de la réception de Bordeaux, mercredi au Parc des Princes en demi-finales de la Coupe de la Ligue, le Paris-SG a décidé de protéger sa pelouse. Pour ce faire, une trentaine de jardiniers se sont affairés samedi soir à la bâcher, dès le coup de sifflet final donné après la victoire parisienne face à Caen (2-0). «Elle souffre, elle est difficile, dure par endroits, a d'ailleurs concédé Paul Le Guen après la rencontre, des propos repris dimanche dans L'Equipe. Comme nous, les Caennais ont certainement été handicapés par l'état du terrain.»


L'equipe.fr
Dante
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« Il n’y aura qu’un chef au PSG »
Sébastien Bazin doit prendre la présidence du club mardi, en attendant de nommer un directeur général

Interview Claude Askolovitch et Solen Cherrier
Mardi, l’Assemblée générale du Paris-Saint-Germain élira un nouveau Conseil d’administration,et son nouveau président.A la manoeuvre, Sébastien Bazin, représentant enEurope de Colony Capital, l’actionnaire majoritaire (62,5 %) du club. Rencontre avec un businessman devenu personnage du football, et que chacun imagine déjà président. Lui ne le souhaite pas.

Etes-vous prêt à faire don de votre personne au PSG, monsieur le -presque- président ?

Si je dois assumer, j’assumerai. Ce n’est pas une question de titre. Président ou non, je suis responsable de ce club. Quand nous aurons trouvé la bonne personne pour diriger quotidiennement le PSG, nous la nommerons. Ce sera mardi, ou ce sera en mars ou en avril. Je prendrai mon temps pour ne pas me tromper. Il faut quelqu’un qui accepte que l’institution PSG est plus forte que lui et pas un président qui se prend pour le propriétaire.

Un oiseau rare ?
J’ai des pistes, certaines dont personne ne parle et qui pourraient surprendre. Si nous ne trouvons pas tout de suite, je présiderai le conseil d’administration. Je serai un président non exécutif par intérim en attendant un nouveau directeur général…ou un nouveau PDG, s’il tient au titre. Je n’ai pas le besoin de parader avec l’étiquette « président du PSG ».

Vous êtes bien le seul en France à ne pas vouloir diriger un club de foot !
Je connais beaucoup de gens qui laisseraient leur carrière pour le PSG. Moi, je ne trouve pas mon bonheur dans la surmédiatisation.J’ai d’autres participations à gérer, et elles pèsent plus lourd en termes financiers. Le PSG c’est logiquement 10 % de mon temps.

Il ne fallait pas vous tromper sur les hommes. Cayzac poussé à la démission, Moulin écarté et maintenant Villeneuve…
Alain, j’ai une profonde affection pour lui et j’admire son courage. Quand je suis arrivé, je pensais faire toute l’aventure avec lui. Mais au printemps dernier, il fallait un électrochoc. Ça a été Michel Moulin, et Alain ne voulait pas travailler avec lui. Quant à Michel, son dynamisme est impressionnant, et il présidera un jour un club de football ! Mais ça ne pouvait pas être le PSG : ça n’était pas mûr. Quant à Charles, son côté meneur d’hommes m’avait plu, comme son envie et sa connaissance des médias.

Et le militaire a essayé de faire un putsch?
Je ne m’explique toujours pas ce qui lui a pris. Rompre ainsi un lien de confiance ? Il peut arriver d’être été trompé par des partenaires dans le business. A chaque fois, ça se termine par une séparation. Dans le football, c’est plus médiatisé, simplement. Villeneuve s’inquiétait de la situation financière du club. Elle est saine et il le savait. Le club n’a pas de dettes extérieures. Colony est un actionnaire affreusement discipliné et responsable: 90 % des sommes que nous avons investies depuis deux ans donneront des plus-values. Je ne regrette même pas nos impasses, comme Jimmy Briand. Ce n’était pas le moment et l’investissement était alors trop lourd.

Cette saison, le PSG n’a pas eu les moyens de recruter au mercato!
Le club a de l’argent. Mais il n’avait pas besoin de nouveaux joueurs. J’ai eu une rencontre rude et passionnante avec les supporters. Ils m’ont fait des reproches: « Vous n’avez rien investi, vous n’aimez pas le PSG. » Je leur ai demandé combien de joueurs étaient déjà là quand on a racheté le club ? Il y en a trois : Armand, Rothen et Pancrate. On a investi ! Investi, pas spéculé : Makelele et Giuly, ce sont des investissements en salaire pour faire rayonner des compétences. On n’a jamais aussi bien joué au milieu de terrain qu’avec Makelele.

Vous auriez pu le prendre unan plus tôt, si vous l’aviez imposé
à Cayzac.

Alain se posait la question, Paul Le Guen n’était pas sûr ; il redoutait un peu le rayonnement de Claude dans un vestiaire. Je n’ai pas poussé. Makelele avait un contrat d’un montant extrêmement élevé, ce n’était pas raisonnable. Claude n’était pas libre. Il valait mieux attendre. Est ce qu’on aurait quand même dû le prendre? Avec lui, le club n’aurait sans doute pas frôlé la descente.Mais maintenant, il est là et c’est très important. En plus, Paul Le Guen, qui l’a nommé capitaine, s’en sert comme relais et cela l’aide sans doute vis-à-vis du groupe.

A votre manière de parler, vous êtes déjà président. Vous avez démenti vous-même les rumeurs de départ de Luyindula.
J’ai juste rappelé qu’il n’y avait aucune vacance du pouvoir. Si quelqu’un a voulu profiter du contexte, il était mal
conseillé. Tout contrat doit être honoré jusqu’à son terme. N’empêche, pour quelqu’un qui ne connaît rien au foot… Je peux vous parler avec la même précision de n’importe quel autre investissement de Colony. Voulez-vous débattre de But, de Carrefour ou d’Accor?

Carrefour ou Accor, dont les actions chutent en Ligue 2 ?
Le potentiel de Carrefour et Accor pour les années qui viennent est énorme. Nous n’investissons pas sur du court terme. Nous avons la même implication dans tous nos projets. Faire du PSG un grand club européen, ou accompagner le développement d’Accor, ou changer le cépage Château Lascombes, c’est la même ambition de transformer les sociétés dans lesquelles nous investissons. Colony a repris ce club pour être champion de France.

Et la passion ?
En début de saison, j’ai décidé de ne plus aller dans la corbeille présidentielle, je ne profitais pas des matches. Maintenant, je suis en tribune, plus haut, avec mes enfants, et je me régale. J’ai joué au foot. Je connais le foot. J’allais au Parc avec mon père, supporter du PSG comme moi.

Pourquoi ne pas le dire plus souvent ?
Je ne veux pas qu’on se trompe sur la nature de mon engagement. Colony au PSG, ce n’est pas Sébastien Bazin qui assouvirait une passion enfantine : c’est un choix raisonné. J’aime ce club, mais ce n’est pas au nom de cet amour que je l’ai racheté. Paris, c’était l’investissement qu’il fallait avoir. Le club dormait depuis 1998. Un potentiel énorme,
aissé en jachère. Il y avait aussi un dossier immobilier très fort autour du Parc des Princes.

Vous êtes venus pour le béton ?
N’inversez pas les priorités. On fera du PSG un grand d’Europe. Construire un beau stade pour avoir une équipe de seconde zone, ça ne sert à rien.

Tom Barrack, votre patron américain, comprend-il que son homme en Europe reste englué dans le foot ?
Tom est au courant de tout, et il m’encourage à assumer. Il connaît les particularismes du foot. Nous avons eu une vraie discussion stratégique quand nous sommes devenus majoritaires dans le capital du PSG en rachetant les parts de Walter Butler. Tom m’a dit : « Sébastien, si cela réclame un chef dans la cuisine,
il faut racheter les parts de Butler.» Désormais, il n’y a qu’un chef, et ça durera le temps de notre engagement. Nous pouvons encore rester au moins 5 ans.

Sauf si on vous fait une offre ?
Même si quelqu’un pose 100 M€ sur la table, Colony n’est pas vendeur. Que cet investisseur éventuel les mette plutôt en augmentation de capital et qu’on aille plus loin ensemble, parfait. Mais il n’y aura qu’un chef dans la cuisine, qu’un chef au PSG :Colony.

Après vous, comment garantir la pérennité du PSG ?
En le transformant en une institution dans laquelle d’autres auront envie d’investir. Le foot n’est pas une machine à perdre de l’argent. Il faut trois choses : un tiers de l’effectif issu de la formation, donc exploiter enfin le potentiel de l’Ile de France : ça sera notamment un travail pour Claude Makelele. Diversifier les revenus grâce aux produits dérivés comme l’ont fait tous les grands clubs européens. Et investir. Quand on aura solidifié le PSG, on transmettra le club à une personne responsable, capable de le garder dix ou quinze ans.

le jdd
A2V
Citation
Football, Ligue 1
PSG : la lettre qui a tout déclenché
Elle est à l’origine de la crise actuelle au PSG qui débouchera demain sur la désignation d’un nouveau conseil d’administration après l’assemblée générale. Elle, c’est une lettre de deux pages envoyée par Jérôme de Metz, administrateur indépendant du PSG deux jours avant Noël, notamment à Charles Villeneuve et Sébastien Bazin, l’actionnaire majoritaire.
Dans son courrier dont nous publions des extraits, Jérôme de Metz, ancien membre de la DNCG et président de Mbo Partenaires, une société de gestion de fonds, dénonce la délicate situation financière du PSG et annonce sa démission. Pour mémoire, c’est ce premier courrier qui avait fait ensuite réagir Charles Villeneuve, le poussant, à son tour, à en adresser un aux administrateurs du club, qui devait précipiter sa démission.

Les inquiétudes de l’ex-administrateur. De Metz parle de « pointes de besoins de trésorerie qui dépasseront les 13 millions d’euros en mai prochain ». Il s’agit pour simplifier d’un gros découvert bancaire : le PSG paye chaque mois ses frais de fonctionnement, les coûts d’organisation des matchs ou les salaires tandis qu’il encaisse en fin de saison la plus grosse partie de ses recettes, à savoir la part variable des droits télé. Cet argent ne devrait pas suffire à compenser des dépenses encore trop élevées, comme la masse salariale estimée cette saison à 50 millions d’euros. Pour ne rien arranger, le PSG, comme en 2007-2008, aurait déjà cédé ses droits télé à la banque Natixis afin d’obtenir un crédit de 10 millions d’euros …
L’ex-administrateur enchaîne en disant que « les fonds propres de la société seront négatifs de 7 millions d’euros au 30 juin s’il n’y a pas d’augmentation de capital ». Or, les fonds propres reflètent la santé d’une société : positive, elle survit, négative, elle est au bord de la faillite sauf ajout d’argent des actionnaires. Le chiffre final dépendra cependant du classement en fin de saison. Les pertes seront minorées si Paris termine dans les huit premiers, plus importantes dans le cas contraire. Dans son courrier, de Metz regrette également de s’être vu taxé « d’immixtion dans la gestion du club » par Sébastien Bazin lorsqu’il a souhaité participer au comité de suivi en charge, mensuellement, de la bonne marche financière du club.

La réponse de Colony. Contacté, Sébastien Bazin nous a fait parvenir cette réponse rassurante : « Le budget et les comptes ont été approuvés sans réserve par les commissaires aux comptes, Ernst & Young. Leur approbation concerne les comptes passés et la situation de trésorerie des douze mois à venir. Tous les ans, le club est déficitaire et tous les ans, les actionnaires comblent les pertes. Elles sont en réduction depuis l’arrivée de Colony Capital au PSG. » Devant les supporteurs mercredi dernier, Bazin aurait laissé entendre qu’il ne remettrait pas d’argent après avoir couvert les pertes et a dit attendre, d’ici au plus tard fin 2009, un nouvel investisseur pour remplacer Morgan Stanley, sur le départ depuis plusieurs mois. Ce nouveau partenaire pourrait à terme, selon lui, prendre le contrôle du club. Toutefois, un dernier élément tendrait à confirmer l’état délicat des finances parisiennes, voire de son actionnaire pris dans la crise financière : Colony Capital aurait en effet demandé à Canal + le report de la traite du 30 juin 2008 (environ 7 millions d’euros ) au 30 juin 2009 afin de continuer de payer le club, acheté 26 millions d’euros en mars 2006.

Le Parisien - Arnaud Hermant et Dominique Sévérac


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Colony Capital devra injecter 25 millions d’euros
A LA FIN de l’exercice précédent,malgré un résultat déficitaire de 18,9 millions d’euros, le PSG dégageait un crédit de
4,1 millions grâce à une augmentation de capital de 18,2 millions d’euros libérée en deux temps : le 28 septembre 2007 et le 2 janvier 2008. Si Colony, désormais seul acteur financier du club depuis le rachat des parts de Walter Butler en janvier 2008, ne fait pas de même cette saison, Paris sera dans le rouge. Inévitablement, Colony va devoir remettre de l’argent car le problème est double : trésorerie et fonds propres. Pour respecter le droit des so-
ciétés en matière de capital social et pour couvrir les pertes 2008-2009 budgétisées à 11,1 millions d’euros, c’est au minimum 25 millions que l’actionnaire va devoir injecter.
Le Parisien - A.H.

Citation
Luyindula prend l’avantage sur Giuly
Mercredi soir pour la réception de Bordeaux en demi-finale de Coupe de la Ligue, Paul Le Guen pourrait suspendre
son habituel turnover et aligner son équipe type. Ludovic Giuly ne devrait pas en faire partie. Jérôme Rothen ayant
purgé son match de suspension il reprendra son poste de milieu gauche et repoussera Stéphane Sessegnon à droite. Pour épauler Hoarau en attaque, Le Guen devrait maintenir sa confiance à Luyindula. Il y a encore un mois, Giuly semblait incontournable. Mais aujourd’hui, sa courbe de forme croise celle de Luyindula, à nouveau convaincant samedi face à Caen. « Peguy a été très disponible même s’il a été malheureux en première période, analysait Le Guen après la rencontre. Je retiens d’abord et avant tout sa bonne participation et son travail. Je continue d’être satisfait de ce qu’il réalise. » D’autant plus que son entente avec Hoarau est perfectible. « Ils aiment tous les deux venir au ballon, souligne Le Guen, il faut qu’ils arrivent à avoir plus de complémentarité. »

Le vent a tourné

Cela viendra forcément en partageant davantage de temps de jeu. Et cela se fera au détriment de Giuly…
L’ancien Romain pourrait être la première grande victime de la concurrence, inexistante à certains postes, un peu plus vive à d’autres. Côté droit, il ne fait pas le poids face au volume de Sessegnon. Et en attaque, les statistiques plaident largement en faveur de Luyindula. Ce dernier a inscrit 11 buts en 34 matchs (toutes compétitions confondues) contre 3 buts en 24 matchs pour l’ancien Monégasque. Le vent a tourné et Giuly s’en est rendu compte le 18 janvier avant la réception de Sochaux, quand pour la première fois en L 1, Le Guen lui a préféré Luyindula auteur du but de la victoire (2-1). Inexistant, comme les autres, à Bordeaux, Giuly a produit samedi son plus mauvais match depuis son arrivée à Paris. Il le reconnaît et ne se cherche aucune excuse.

Physiquement, il n’a pas de souci. Le problème est peut-être mental car ce qui trouble l’entourage du joueur, c’est l’absence totale de combativité de la part d’un joueur connu, au contraire, pour ne jamais lâcher sur ce plan. Hier, Giuly est parti se ressourcer du côté de Monaco.
Il en a bien besoin.

Le Parisien


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PSG EXPRESS
Hier. Décrassage à la carte avec footing, tennis-ballon ou soins.
Aujourd’hui. Entraînement à 10 heures au camp des Loges.
Infirmerie. Arnaud (genou).
Rendez-vous. PSG - Bordeaux, demi-finale de la Coupe de la Ligue, mercredi 4 février, à 20 h 45 (en direct sur France 3).
parano
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Villeneuve veut vendre le PSG !

Charles Villeneuve et Sébastien Bazin travaillent ensemble afin de revendre le Paris Saint-Germain à des milliardaires emiratis. Retrouvez notre dossier spécial dans votre quotidien Le 10 Sport, ce lundi, dans vos kiosques.

Revente de l'ordre de 200 millions d'euros

Charles Villeneuve prépare bien un coup secret. Avant l'Assemblée Générale du club qui se tiendra mardi, l'actuel président du Paris Saint-Germain travaille en étroite collaboration avec Sébastien Bazin afin de revendre le club de la capitale à des milliardaires émiratis sur la base de 200 millions d'euros.

Anelka, Heinze, Bodmer...

Si on lui donne les moyens de ses ambitions, le PSG version Villeneuve aura fière allure. L'ancien journaliste a beaucoup d'idées, dont celle de faire revenir Nicolas Anelka. De plus, un de ses souhaits les plus chers est d'attirer Alessandro Nesta. Jérémy Mathieu et Mathieu Bodmer figurent également sur les tablettes. Le nom de Gabriel Heinze est aussi évoqué...

http://football.le10sport.com/ligue1/ville...e-psg-_117975_a
D'Alessandro
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Guillaume Hoarau : « Un match de guerriers »
Entretien | 02/02/09 | 16:18

Auteur du premier but parisien face à Caen, Guillaume Hoarau affiche désormais 13 buts sur le podium des buteurs. L’attaquant réunionnais revient sur cette victoire et annonce une « demi-finale de guerriers » mercredi face à Bordeaux.
Guillaume, comment s’est passée la séance de ce matin dans des conditions climatiques difficiles ?
« Nous nous sommes adaptés comme d’habitude. C’était une séance à la carte, donc certains ont réalisé un tennis-ballon, d’autres sont restés faire de la musculation en salle. La météo ne facilite pas les choses. »

Comment analyses-tu la victoire acquise face à Caen samedi ?
« Une victoire 2-0, c’est le score parfait. Nous ne prenons pas de but et nous nous sommes mis à l’abri. C’était difficile, car le terrain n’est pas idéal en ce moment. Caen est une équipe qui aime jouer au ballon et les conditions climatiques ne les ont pas aidés. De notre côté, nous nous sommes adaptés et nous avons fait le boulot. Après avoir débloqué le score, nous savions que nous pouvions tuer le match. »

Ton but te permet par ailleurs de rejoindre Gignac en tête du classement ses buteurs…
« Le classement des buteurs ce n’est que du bonus. C’est un réel bonheur de marquer pour Paris, mais je regarde surtout le classement de l’équipe. Evidemment, si je marque et que le PSG gagne c’est le top. Nous sommes 3e au classement, donc cela prouve que tout le monde pousse dans le même sens. J’espère que nous serons récompensés en fin de saison. »

Justement, le PSG a réalisé la bonne opération de la 22e journée au classement !

« Nous savions que nous avions un coup à jouer, car nos concurrents jouaient des matches difficile. Dans ce genre de cas, le risque est de considérer les trois points gagnés d’avance. Nous sommes restés concentrés sur notre objectif et nous avons mis tous les moyens de notre côté pour prendre ces points. Nous n’avons rien volé et nous avons profité des autres résultats. Par rapport au contexte extra sportif, cette victoire nous fait du bien et recadre un peu tout le monde. »

Comment abordes-tu les deux matches de la semaine ?
« Ce sont deux rencontres difficiles et tout aussi importantes. Mercredi, nous disputons une demi-finale face à Bordeaux. Il y a une qualification pour la finale au bout, donc ce n’est pas négligeable et nous allons tout faire pour décrocher la victoire. Ensuite samedi face à Nantes, nous avons encore un bon coup à jouer, car il y aura à côté une opposition Marseille-Bordeaux. Un résultat là-bas peut nous permettre de conforter notre position, mais il ne faut pas mettre la charrue avant les bœufs. Nous allons prendre ces matches l’un après l’autre et commencer par aborder sereinement la réception de Bordeaux. »

La réception de Bordeaux fait-elle figure de match revanche ?

« C’est vrai que le 4-0 nous a fait mal. Nous avons cependant bien réagit après (4 victoires de rang) et démontré que c’était un accident. Le hasard fait que nous retrouvons Bordeaux sur notre chemin. Il ne faut pas oublié ce que nous avons subi là-bas et s’appuyer dessus pour rectifier le tir. Nous voulons aller en finale. Nous livrerons donc un vrai combat. Cette demi-finale sera un match de guerriers. »

Citation

Démenti catégorique de Colony Capital

Communiqué | 02/02/09 | 16:39

Colony Capital tient à apporter un démenti catégorique à l’ensemble des informations parues ce matin dans Le 10 Sports.
Paris, le 2 février 2009


Colony Capital s’étonne de la publication de telles contre-vérités, parues sans qu’aucun journaliste n’ait cherché à vérifier la réalité des faits ou à prendre contact avec ses responsables.

PSG.fr
Biz Markie
Citation
Foot - L1 - Paris-SG - Bazin en favori


Le Paris-SG connaîtra mardi l'identité de son nouveau président lors d'une Assemblée Générale qui se déroulera à 18h00 au Parc des Princes. Selon toute vraisemblance, c'est le directeur Europe de Colony Capital, Sébastien Bazin, qui devrait être désigné pour occuper ce poste. Après quinze jours d'agitation en coulisses et la démission annoncée de Charles Villeneuve, l'actionnaire majoritaire du club de la capitale se serait enfin décidé à monter en première ligne. La lettre recommandée envoyée par Villeneuve aux administrateurs dans laquelle l'ancien journaliste réclamait plus de pouvoirs ne lui a guère laissé le choix. «Si je dois assumer, j'assumerai, a martelé Bazin dimanche au JDD. Ce n'est pas une question de titre. Président ou non, je suis responsable de ce club».

Bazin s'apprête donc à endosser le costume de 14e président du club depuis sa création en 1970. Son projet est simple : revenir à la formule mise en place durant les années Canal + (1991-2006) avec un président, assisté d'un président-délégué ou d'un manager général. Pour occuper cette fonction, les noms de Pierre Dréossi ou de Gérard Houllier ont circulé, mais il n'est pas encore acquis que cette nomination intervienne dès mardi. «Quand nous aurons trouvé la bonne personne pour diriger quotidiennement le PSG, nous la nommerons. Ce sera mardi, ou ce sera en mars, ou en avril, explique le dirigeant. Si nous ne trouvons pas tout de suite, je présiderai le conseil d'administration. Je serai un président non exécutif par intérim en attendant un nouveau directeur général ou un nouveau PDG, s'il tient au titre.»

Bazin, déjà patron opérationnel

En attendant de trouver la personne idoine, Bazin a, en tout cas, déjà enfilé le costume de patron opérationnel du club. Jeudi, c'est lui qui est allé discuter avec Peguy Luyindula au Camp des Loges, le centre d'entraînement du PSG, au sujet de la prolongation de contrat proposée à l'attaquant. Mercredi, il avait déjà rencontré les associations de supporters pour tenter de lever leurs inquiétudes à propos de la santé financière du club, qui risque de terminer la saison avec des pertes de près de 10 millions d'euros. Outre la recherche d'un président-délégué, la situation comptable du PSG sera l'autre grand chantier de la future présidence Bazin. (Avec AFP)

lequipe.fr
Lagoaparaiso
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Sébastien Bazin, nouveau président du PSG
Sébastien Bazin, patron de Colony Capital Europe, devrait être élu ce soir , sauf coup de théâtre, président du PSG en remplacement de Charles Villeneuve, démissionnaire. Une situation qui soulève quelques questions.




Ce soir, le PSG aura un nouveau président. Sauf retournement de tendance, il s’agira de Sébastien Bazin. Le patron de Colony Capital Europe, actionnaire majoritaire du PSG, sera désigné par le nouveau conseil d’administration (CA), le même qu’avant, moins Charles Villeneuve. Ce CA sera choisi par l’assemblée générale (AG) du club qui doit se réunir à 18 heures au Parc des Princes.
Ce sont les huit actionnaires de la SASP PSG qui participent à cette AG, provoquée par la démission du CA le lendemain de la révélation dans nos colonnes, le 17 janvier, de l’envoi de la lettre de Charles Villeneuve aux administrateurs. Le président démissionnaire ne devrait pas être présent.
Si l’arrivée de Bazin à la tête du PSG semble acquise depuis quelques jours, le dirigeant de Colony cherche toujours l’homme idoine qui aura en charge le secteur sportif et s’occupera de la représentation du club parisien. En attendant, cette situation suscite plusieurs interrogations.

Qui va gérer le PSG au quotidien ? Une période transitoire s’ouvre. Mais, dans les faits, elle ne chamboule pas radicalement la vie du club. En effet, Philippe Boindrieux, le directeur général délégué, va continuer de gérer les finances et l’administratif du PSG comme il le faisait avant la crise. Paul Le Guen, en fin de contrat en juin, demeure le patron de l’équipe professionnelle et Alain Roche, responsable de la cellule recrutement, va poursuivre les supervisions de joueurs en vue du recrutement de l’été prochain. Si financièrement et administrativement la pérennité du club est assurée, sportivement, c’est Sébastien Bazin, même s’il ne sera pas un président exécutif, qui pourrait devoir trancher quelques dossiers urgents en attendant de connaître le nom du successeur de Villeneuve. Par exemple, la prolongation de Le Guen ou celle de Peguy Luyindula.

Combien de temps cette situation va-t-elle durer ? Quelques jours ou semaines, voire plusieurs mois, cela dépendra de l’avancée de Sébastien Bazin dans sa quête d’un successeur à Charles Villeneuve. Le patron de Colony n’a pas encore trouvé l’homme idéal. Après avoir déjà usé trois présidents (Cayzac, Tahar et Villeneuve), il ne veut pas se tromper sur le prochain. Une certitude : cet état de fait n’arrange pas Bazin qui ne voulait surtout pas être sur le devant de la scène avec le PSG. Aujourd’hui, il est obligé d’y aller. Mais pour rapidement se remettre en retrait dès qu’il pourra désigner le nouveau manageur sportif ou président délégué du club.

Est-ce nuisible au fonctionnement du club ? Dans l’immédiat, non. Si cette situation transitoire devait durer, ça le deviendrait. Charles Villeneuve faisait le lien entre Le Guen et la cellule recrutement dont les relations sont fraîches. Le travail de l’ex-présentateur du « Droit de savoir » avait permis de faire travailler en meilleure intelligence les deux parties. Avec son départ, une certaine défiance pourrait resurgir. Cela nuirait au PSG, alors que, dans les prochaines semaines, il va falloir préparer la saison suivante et trouver les futures recrues.

Arnaud Hermant


Le Parisien
D'Alessandro
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Le patron devient président
Ce soir, l’assemblée générale du PSG devrait nommer Sébastien Bazin à la présidence. Et élire un nouveau conseil d’administration.

Attendue depuis la démission collective des membres du conseil d’administration du PSG, le 18 janvier dernier, l’assemblée générale élective se réunira, aujourd’hui, à 18 heures, au Parc des Princes. À l’ordre du jour, la désignation très probable de Sébastien Bazin comme successeur de Charles Villeneuve, poussé vers la sortie après l’« affaire » de la lettre. Une nomination qui ne mettra pas un terme aux incertitudes qui pèsent toujours sur l’avenir du club de la capitale, 3e de L 1.

LA DÉSIGNATION d’un nouveau président et la recomposition du conseil d’administration vont marquer la fin d’une quinzaine turbulente dans les coulisses du club parisien. Une crise inattendue déclenchée, le 15 janvier dernier, par un virulent courrier de protestation de Charles Villeneuve adressé à l’ensemble des membres du conseil d’administration du PSG. Dans cette lettre, le futur ex-président du club réclamait notamment une extension de ses pouvoirs en matière financière.
Villeneuve, depuis, a été poussé vers la sortie. Mais ce nouveau feuilleton parisien promet de nouveaux épisodes. En effet, si Sébastien Bazin, le patron de Colony Capital Europe, a finalement opté pour des solutions internes et un certain statu quo après le départ de Charles Villeneuve, il laisse quelques interrogations en suspens, comme l’identité du futur homme fort du secteur sportif. Il aura à gérer, aussi, les doutes persistants sur la situation financière du PSG, qui pourrait entraîner l’arrivée d’investisseurs extérieurs.

POURQUOI SÉBASTIEN BAZIN PREND-IL LA PRÉSIDENCE ?

Il est clair qu’il ne s’attendait pas à recevoir un courrier aussi virulent de Charles Villeneuve. Dans l’esprit de Sébastien Bazin, la démission du président parisien devenait alors incontournable. Mais il fallait trouver un successeur à l’ancien journaliste de TF 1 et les solutions n’étaient pas légion. Encouragé par certains de ses amis, l’actionnaire du PSG n’avait pas vraiment d’autre alternative que de se lancer et de prendre la présidence du conseil d’administration. Bazin deviendra donc le quatorzième président du PSG mais, faute de temps, il ne sera pas un président exécutif. Le patron de Colony Capital en Europe a d’autres affaires à gérer et ne peut se consacrer exclusivement au club de foot dont le fonds de pension américain possède 62,5 % des actions. Il compte ainsi sur Philippe Boindrieux, directeur général délégué depuis 2006, pour monter en première ligne sur toutes les questions administratives et financières. La cohabitation entre Paul Le Guen et Alain Roche se poursuivra sur l’essentiel des questions sportives, mais les décisions majeures appartiendront à Sébastien Bazin.

QUEL ORGANIGRAMME POUR LA SAISON 2009-2010 ?

Prêt à assumer la présidence, Sébastien Bazin ne tient pas à ce que cette situation soit définitive. Il n’a pas souhaité se précipiter dans la nomination d’un directeur sportif mais espère trouver la personne idoine d’ici à la fin de saison. Le profil recherché ressemble à celui de Pierre Dréossi, le manager de Rennes, même si ce dernier n’a pas été contacté récemment. Bazin aimerait un homme issu du monde du foot, avec une vraie légitimité dans le milieu. Gérard Houllier a bien été sondé mais le directeur technique national est sous contrat avec la FFF qui ne veut pas le libérer.
La saison prochaine, Sébastien Bazin pourrait donc rester président du club à la manière d’un Pierre Lescure à l’époque des années Canal + et nommer un patron du sportif (président délégué, directeur sportif, coordinateur sportif,« le titre m’importe peu »,a laissé entendre Bazin dans les colonnes du JDD) qui travaillerait en collaboration avec Philippe Boindrieux, directeur général. Alain Roche devrait rester responsable du recrutement. Reste à savoir qui sera l’entraîneur. Bazin aimerait a priori prolonger Paul Le Guen, même s’il ne lui a pas encore transmis d’offre concrète, mais le coach souhaite, lui aussi, prendre son temps avant de décider de son avenir (lire ci-dessous).

QUEL EST L’AVENIR DE CHARLES VILLENEUVE ?


Aujourd’hui, aux alentours de midi, Charles Villeneuve devrait quitter définitivement le bureau qu’il occupait au Parc des Princes depuis sa nomination à la présidence, le 27 mai dernier. L’ancien cadre de TF 1 a été sollicité par des sociétés de production audiovisuelle. Le natif de Beyrouth voudrait aussi finaliser un scénario autour de la guerre du Liban, en 1982.
Depuis sa démission il y a dix jours, Villeneuve laisse entendre que son histoire avec le PSG n’a pas forcément connu son épilogue. Comme L’Équipe le révélait le 24 janvier, le futur ex-président continue de travailler sur un plan de reprise du club de la capitale. Alors que Colony reste sur la ligne d’un PSG « pas à vendre », Villeneuve serait toujours convaincu du contraire. Il n’a pas renoncé à revenir à la tête du club, mais cette fois au coeur d’un projet où il serait en osmose avec le futur actionnaire. Un projet, aussi, dans lequel il disposerait de moyens importants pour financer le PSG luxueux dont il rêve, celui des Heinze, Bodmer et autres Anelka.

DAMIEN DEGORRE et JÉRÔME TOUBOUL

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Bazin cache bien son jeu

Financier redoutable, l’actionnaire principal du PSG est aussi un mordu de football.

SÉBASTIEN BAZIN connaît-il le football ? Cette question vient tout de suite à l’esprit à l’heure de s’intéresser au futur président du PSG. La lecture de son CV laisse penser qu’il maîtrise mieux l’évolution des cours boursiers, des taux d’intérêt ou les recapitalisations d’entreprises que le passage du 4-4-2 au 4-3-3, la défense de zone ou la gestion d’un vestiaire. Diplômé de la Sorbonne, premier job à Wall Street à vingt-cinq ans, directeur général de l’Immobilière hôtelière à trente et un, PDG de Colony Capital Europe à trente-six, son itinéraire ne laisse en effet que peu de place au futile. Tout cela ne répond pourtant pas à la question : s’y connaît-il en foot ? C’est ce qu’Alain Cayzac avait demandé à Guillaume Kuperfils, administrateur du club et proche de Sébastien Bazin, avant de devenir président du PSG, en mai 2006. « Si je te dis qu’on s’est coltiné quatorze heures de voiture tous les deux pour aller à Rotterdam assister à la finale de la Coupe d’Europe contre Barcelone, en 1997, ça te donne un indice ? » , lui a répondu Kuperfils. « Oui, là, ça va » , a souri Cayzac. Bazin aime donc ça.
Il n’empêche, il a beau être un passionné de foot, un amoureux sincère du PSG qui se rendait au Parc des Princes avec son père pendant son enfance à Neuilly-sur-Seine, pas grand-chose ne le prédestinait à la présidence d’un club aussi irrationnel, qui pique sa crise même quand tout va bien. Depuis qu’il tient les rênes de Colony Capital en Europe, ce financier discret de quarante-sept ans, spécialiste dans l’immobilier, au flair encensé, avait plutôt tendance à racheter des entreprises en difficulté, les renflouer avant de les céder avec une jolie plusvalue. Pour le plus grand bonheur de Tom Barrack, son patron, Américain d’origine libanaise, fondateur de Colony Capital, aussi épris de sport et d’opérations immobilières complexes que Bazin. Sur les trente-cinq investissements effectués en Europe, 90 % ont atteint le taux de retour exigé par Barrack. Le PSG n’en est pas là. Pas encore. « Bazin, c’est une chance pour le PSG, assure Philippe Baudillon, l’un de ses amis, ancien directeur général de France 2. D’abord, il connaît très bien le sport, même si on ne l’entend pas le clamer sur tous les toits. Ensuite, c’est un homme qui sait organiser, très efficace, avec une vision des affaires haut de gamme. Il a un réseau qui n’appartient peut-être pas au mondedu foot, mais qui sera profitable à l’entreprise PSG. »

« Dans ma carrière, j’ai toujours fait confiance »

Tous ses proches le disent : « Bazin ne cédera pas le club tant qu’il ne l’aura pas remis sur les bons rails. » Dans chacun de ses investissements, il a su s’entourer et s’appuyer sur un modèle de confiance réciproque. « C’est un type fidèle et combatif » , assure Alain Cayzac. Mais lorsque la confiance est rompue, que la situation est inexorable, il devient « un patron qui prend des décisions » , poursuit Frédéric de Saint-Sernin, président du Stade Rennais et ami de longue date. Ce fut le cas après la réception du courrier de Charles Villeneuve, qu’il avait placé à la présidence quelques mois plus tôt et dont il n’a pas du tout apprécié la démarche.
« Dans ma carrière, j’ai toujours fait confiance. Le jour où le fil est cassé, on cesse la collaboration » , avait-il confié aux joueurs pour justifier le départ de Villeneuve. « Mais c’est quelqu’un de très respectueux de la personne qu’il a en face de lui, témoigne Philippe Boindrieux, directeur général du PSG. Il est courant, dans les dîners en ville, de dire du mal des autres, notamment des personnes qu’on ne côtoie plus. Ce n’est pas du tout son cas. »
À son arrivée, Bazin avait prévenu que le PSG ne représentait que 0,5 % de ses activités. Pas question qu’il passe 80 %de son temps, avait-il conclu. C’était sous-évaluer la puissance de ce club. Que ce soit dans les conseils d’administration de Carrefour ou à table avec des amis, tout le monde ne lui parle que de ça.
Frédéric de Saint-Sernin le sait : « Mais le temps qu’il donne à ce club, c’est du vrai temps. Et sa passion est sincère. Avec lui, il n’y a rien de feint. »

DAMIEN DEGORRE

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Le Guen a la main

L’entraîneur du PSG, soudainement en position de force, ne prolongera pas forcément son contrat.

PARMI LES DOSSIERS chauds dont Sébastien Bazin va hériter, celui de l’avenir de Paul Le Guen, libre en juin après deux ans et demi de contrat. Charles Villeneuve comptait aborder le sujet avec le technicien breton au plus tôt fin mars. Son départ de la présidence est donc perçu par beaucoup comme une victoire pour Le Guen. Les relations entre les deux hommes ont été difficiles, surtout lorsque l’ancien journaliste avait rencontré Didier Deschamps, juste avant la réception de Lorient (3-2 le 18 octobre). Mais depuis quelques semaines, « ils avaient trouvé un modus vivendi, assure un témoin privilégié. Il ne faut pas croire que le départ de Villeneuve ouvre un boulevard à Le Guen même si ce dernier savait que des entraîneurs avaient été sollicités. Il se murmurait même que Charles Villeneuve n’était plus certain de ne pas garder Le Guen ».
Sébastien Bazin, lui, aimerait prolonger son entraîneur qu’il soutient et apprécie. Une majeure partie du conseil d’administration qui appréhende les exigences et le caractère de Didier Deschamps approuve cette volonté du représentant de l’actionnaire majoritaire.
Mais aujourd’hui Le Guen hésite. Cette liberté ne l’effraie pas : il a vécu une histoire identique avant son départ de Lyon au printemps 2005. Le Breton aime le PSG mais ne souhaite pas s’engager dans n’importe quelles conditions. Avant de replonger, il aimerait connaître le prochain organigramme du club et l’identité des futurs décideurs. Le Guen réclame des garanties, sur les finances, les recrues, ses prérogatives. Cette période lui permet de regarder ce qui se passe ailleurs, à l’étranger notamment. Il a plusieurs contacts, en Espagne où son nom a été prononcé du côté de l’Atletico Madrid et du Betis Séville. Avant de rejoindre l’Écosse, il avait été chassé par le Benfica Lisbonne, la Lazio Rome. Il avait visité les installations du Dynamo Kiev et avait été aperçu du côté de Stuttgart. Paul Le Guen est en position de force. Une première depuis son arrivée au Paris- SG.

GUILLAUME DUFY

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Ce que Paris propose à Luyindula

SAMEDI SOIR, à l’issue du match PSG-Caen (2-0) – dont il fut le deuxième buteur après Hoarau –, Peguy Luyindula est venu tenir une conférence de presse au cours de laquelle il a jugé « étrange » l’offre de prolongation soumise par ses dirigeants. Au sein du club, on évoque une prolongation de deux ans – soit jusqu’en 2012 – avec un salaire à 120 000 € brut par mois au cours des trois prochaines saisons. Alors que Luyindula a devancé Giuly dans la hiérarchie des attaquants, l’ancien Lyonnais s’étonne que le club n’ait pas envisagé une revalorisation plus élevée. À vingt-neuf ans, il gagne 95 000 € brut par mois, la moitié de ce qu’il percevait à l’OM, d’où il fut transféré à Paris en juin 2007 après un prêt de six mois. À l’époque, pour se relancer, Luyindula avait accepté d’incarner une nouvelle politique salariale du PSG, axée sur un fixe plus bas et des primes de résultats intéressantes. Depuis, il a noté que les recrues suivantes avaient négocié sur la base de fixes beaucoup plus élevés comme Ludovic Giuly, qui gagnerait 250 000 € brut par mois (hors primes). Il a aussi observé qu’un jeune joueur comme Mamadou Sakho (19 ans le 13 février) venait de prolonger en atteignant les 100 000 € mensuels. Alors que les négociations sont en veilleuse, l’attaquant international ne voudrait pas durcir le ton : ce n’est pas dans sa mentalité et venir au PSG n’a jamais été pour lui une question d’argent. Mais il a un atout dans sa manche. L’été prochain, il pourra utiliser sa clause de stabilité et partir dans un club disposé à en verser le montant au PSG. Soit à peine 1,2 M€. – J. T.

L'Equipe

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Hoarau rêve d’une première
LES PARISIENS se sont entraînés sous la neige, hier. Certains ont joué au tennis-ballon quand d’autres ont préféré courir ou rester aux soins. « Ce n’est pas évident de se préparer avec de telles conditions météo, soupirait Guillaume Hoarau. Pour le reste, ce qui se passe en coulisses, nous, on reste dans notre bulle. » L’attaquant parisien, actuel meilleur buteur de L 1 ex aequo, qui avoue avoir « été impressionné » par Bordeaux, lors du match retour en Championnat (0-4), espère ne pas rater la dernière marche avant la finale de Coupe de la Ligue : « La seule fois où je suis allé au Stade de France, c’était pour la finale de la Coupe de France, la saison dernière. Mais je n’ai jamais foulé cette pelouse et j’en ai très envie. » – D. D.
L’équipe probable : Landreau – Ceara ou S. Traoré, Camara, Sakho, Armand – Pancrate, Bourillon ou Chantôme, Clément, Rothen – Luyindula, Hoarau.

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Jussiê est incertain
LE MATCH NUL contre Lille (2-2) n’est pas tout à fait sorti des têtes et l’on pense déjà à Paris. Et puis il y a Marseille, dimanche ! Entre Championnat et Coupe de la Ligue, les Girondins balancent, comme la séance d’hier, entre décrassage, récupération et entraînement selon les profils. Laurent Blanc l’a cependant confirmé, ce ne sera pas la même équipe demain soir au Parc. On peut évidemment penser que Chamakh (suspendu contre Lille) va faire son retour devant, que Jurietti et Fernando vont débuter. Enfin, qui dit Coupedit retour de Valverde dans les buts. Jussiê, qui a pris un coup sur le genou dimanche, souffre d’une contusion et il est incertain. Un dernier entraînement à huis clos décidera de sa participation. – L. L.
L’équipe probable : Valverde– Chalmé, Henrique, Diawara, Jurietti – Fernando, Diarra, Gourcuff, Wendel ou Trémoulinas – Chamakh, Cavenaghi.

L'Equipe
Za£e
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Coupe Gambardella-Crédit Agricole
Tirage des 16èmes jeudi



Jeudi 5 février aura lieu le tirage au sort des 16èmes de finale de la Coupe Gambardella-Crédit Agricole. Ce dernier se déroulera à partir de 12h30 au siège de la FFF (87, boulevard de Grenelle – 75015 Paris), et sera effectué par le gardien du Paris SG, Mickaël Landreau (photo). Les clubs qualifiés sont invités à venir y assister.


fff.fr
Dagoberto
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PLG : « Makelele prépare Nantes »

Paul Le Guen a choisi de ménager Claude Makelele, de retour de blessure, afin de le préserver pour le déplacement à Nantes.


« J’ai parlé avec lui (Claude Makelele) et il va se préparer pour Nantes. Il va bien, mais je préfère le ménager. Il y a un match à jouer face à Bordeaux demain (mercredi), mais j’ai également en tête le déplacement à Nantes (samedi). Il ne faut évidemment pas négliger une demi-finale, mais le championnat doit rester la compétition à privilégier. Je dois compter sur un effectif pour aller le plus loin possible dans toutes les compétitions. On ne peut pas tout faire avec la même équipe type. Il faut donc utiliser l’effectif avec le plus de cohérence possible. »


PSG.fr
Schultzy
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Le Guen: "Je n'attends rien"

Alors que le conseil d'administration du club devrait officialiser ce mardi soir la nomination de Sébastien Bazin à la présidence du PSG, Paul Le Guen, fidèle à sa réputation, reste très réservé sur le sujet. L'entraîneur parisien se concentre sur le terrain et la venue de Bordeaux, mercredi au Parc, pour le compte des demi-finales de la Coupe de la Ligue, un match que ne jouera pas Makelele, préservé pour le championnat.
Paul Le Guen reste droit dans ses bottes et ne se livre que très peu.Paul Le Guen reste droit dans ses bottes et ne se livre que très peu.


Claude Makelele a été préservé en vue du match contre Nantes ce week-end. Est-ce à dire que le championnat reste plus important à vos yeux qu'une demi-finale de la Coupe de la Ligue ?
Je continue sur ma ligne directrice. C'est à dire que je considère que le championnat est au-dessus du reste. Maintenant, on joue une demi-finale de la Coupe de la Ligue, ce n'est pas rien. C'est un match important. Mais, si vous me le demandez, au bout du bout, je continue de considérer que le championnat doit rester la compétition à privilégier.

Cette Coupe de la Ligue peut tout de même vous conduire en Coupe d'Europe...
La finalité est de se comporter le mieux possible dans toutes les compétitions. Le championnat peut nous rapporter une place en Coupe d'Europe, en Champions' League ou en UEFA. Et pour avoir une place en UEFA par la Coupe de la Ligue, il faut la gagner, il ne faut pas simplement aller en finale... Mais, on va tout jouer. On a la possibilité de le faire. On a démontré depuis le début de la saison une vraie volonté de défendre nos chances sur tous les tableaux. Et même s'il y a deux ou six changements demain (mercredi), cette volonté existera.

Faut-il donc s'attendre à d'autres changements au sein de votre équipe-type ?
Je suis absolument convaincu, et c'est un discours que je rabâche depuis un moment, que je dois compter sur un effectif pour aller le plus loin possible dans les compétitions. On ne pourra pas jouer sur tous les tableaux et on n'a pas plus de chances d'avoir de bons résultats avec une équipe-type. Il faut utiliser cet effectif avec le plus de cohérence possible.

Prépare-t-on une demi-finale de Coupe de la Ligue comme un premier tour ?
Non, pas tout à fait. Mais je tiens compte du fait que l'on joue des matches rapprochés, que l'on doit compter avec un effectif constitué pour cette fin de saison. L'effectif est celui que je souhaitais. Par contre, il faut que je puisse compter sur tout le monde.

"A Bordeaux, nous n'étions pas au niveau"

La défaite à Bordeaux début janvier ne vous incite-t-elle pas à mettre plus de « titulaires » au coup d'envoi de cette demi-finale ?
Ce n'est pas en mettant plus de titulaires que l'on aura forcément une chance de gagner contre Bordeaux... et Nantes. J'essaie de réfléchir à tout, au fait que l'on joue des matches rapprochés. J'essaie de voir quels sont les joueurs qui ont le plus de capacités à enchaîner les matches en essayant d'aligner des équipes cohérentes et compétitives.

Comment contrer l'impact physique de cette équipe de Bordeaux qui vous a fait beaucoup de mal à Chaban-Delmas ?

On essaye de sauter haut, de se mettre sur la pointe des pieds même si parfois ça ne suffit pas. Et puis, on espère aussi que l'arbitre ne siffle que les fautes existantes (sourires). Ils ont un effectif de Ligue des Champions. On a pris 4-0 là-bas. Il faut rester très humble.

Ce 4-0 vous reste-t-il en travers de la gorge ?
Oui, c'est une défaite un peu humiliante et difficile à encaisser, avec un tas de circonstances pour expliquer cette défaite. Mais, c'est une autre compétition, c'est une demi-finale. J'espère que le terrain sera bon. Après, il faut que l'on fasse mieux, que l'on soit meilleurs qu'il y a quelques semaines parce que nous n'étions pas au niveau. J'avais été déçu qu'on sorte de ce match alors que nous continuions à avoir des opportunités.

Le fait de jouer au Parc peut-il équilibrer les débats ?
Un peu. Je dis souvent que le public nous aide. C'est vraiment le cas depuis le début de la saison. Ça peut aider, ça peut faire du bien face à un adversaire qui a un potentiel démontré. On aura des moments difficiles contre cet adversaire, toutes les équipes en ont. Donc ça serait bien qu'il soit complètement avec nous, qu'il soit très supporteur.

La revanche est-elle un ressort pour préparer ce match ?
Oui, à condition que ça soit bien perçu, bien maîtrisé. Que ce soit une revanche sur le terrain et qu'il n'y ait pas d'à-côté qui puissent nuire.

"Le club ne me doit rien et je ne dois rien au club"

En parlant d'à-côté, est-ce important que le PSG ait un nouveau président depuis mardi soir ?
Le président Villeneuve était toujours en fonction. Il est venu. J'ai discuté aussi avec Sébastien Bazin quand il est venu. Je n'ai pas du tout ressenti de vacance de pouvoir. Pas à mon niveau en tout cas. J'ai toujours eu des interlocuteurs, j'ai toujours eu la possibilité de faire mon métier de la même façon.

Y a-t-il une solution idéale au sommet du club ?
Très honnêtement, je n'y ai pas réfléchi parce que ce n'est pas de ma responsabilité. Je n'ai pas à décider, je fais mon travail, ce que l'on me demande de faire.

Un trou financier pointé par Charles Villeneuve est à l'origine de cette crise de pouvoir. Le difficultés financières du club peuvent avoir un effet sur le recrutement et donc sur vos prérogatives...
J'essaie de parler de ce que je connais, de ce que maîtrise. Cet aspect-là, je n'ai pas à le maîtriser. J'ai des discussions évidemment sur le fonctionnement du club. Mais je n'aimerais pas que l'on vienne rogner mes prérogatives et j'évite de le faire. Et en terme de joueurs, je ne réclame rien.

Le nom du président peut-il influer sur la suite de votre carrière au PSG et sur votre volonté de prolonger ou non votre contrat ?
Je n'attends rien, je ne réclame rien. Je fais simplement mon travail jusqu'à la fin de mon contrat. Mais, évidemment, je suis attentif à tout. Je vois comment ça fonctionne, comment ça évolue. Mais je ne réclame rien. Je fais tranquillement les choses comme on m'a appris à le faire. Ça reste un élément qui interviendra dans ma réflexion. Mais je ne sais pas si ce sera un élément décisif dans un sens ou dans l'autre. Il y a des gens qui ont l'air d'en savoir beaucoup plus que moi sans être au coeur des situations.

A partir de quel moment entamerez-vous ces discussions sur votre avenir ?
Encore une fois, je ne réclame rien, je n'attends rien, je n'espère rien. Vous ne comprenez pas la façon dont je fonctionne. J'ai une vraie tranquillité, aucune impatience. On avisera au moment venu. Le club ne me doit rien. Et je ne dois rien au club. Je travaille du mieux possible. Après, si ça continue, merci. Et si ça ne continue pas, merci aussi...

Sport.fr
Orton
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Foot - L1 - Paris-SG - Bazin nommé président

Sans surprise, l'actionnaire majoritaire du Paris SG, Sébastien Bazin, a été nommé, mardi, président du club de la capitale à l'issue d'une Assemblée Générale extraordinaire. Le dirigeant de Colony Capital Europe remplace Charles Villeneuve, démissionnaire. Cette AG avait été provoquée par une lettre envoyée par l'ancien journaliste de TF1 à Bazin, mais aussi aux 14 administrateurs du club, dans laquelle il réclamait plus de pouvoirs sportifs et financiers. Un courrier qui avait pris des allures de putsch aux yeux du conseil d'administration. Bazin devient le quatorzième président du Paris-SG depuis la création du club en 1970.


L'équipe.fr
alex94130
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Communiqué du club

L’Assemblée Générale des actionnaires du Paris Saint-Germain s’est réunie ce jour et a entériné la composition du nouveau Conseil d’Administration du Club.


L’Assemblée Générale des actionnaires du Paris Saint-Germain s’est réunie ce jour et a entériné la composition du nouveau Conseil d’Administration du Club. Celui-ci est constitué des personnalités suivantes : Sébastien Bazin, Christophe Chenut, Frédéric Favreau, Guillaume Kuperfils, Serge Platonow, Régis Rivière et Patrick Sayer.

Le Conseil d’Administration nouvellement constitué a désigné son Président, Sébastien Bazin, qui assumera un rôle non exécutif. Il sera assisté de Philippe Boindrieux, nommé à titre temporaire Directeur général du Paris Saint-Germain.
Sébastien Bazin, Président du Conseil d’Administration a déclaré : « A la demande du Conseil d’Administration, j’assumerai un rôle de président non exécutif avec à mes côtés Philippe Boindrieux qui voit temporairement son champ de responsabilité élargi. Dans les semaines qui viennent, le Conseil va travailler à renforcer encore cette organisation en recherchant les meilleurs talents qui partageront son ambition, sa vision de l’avenir du club et sa volonté affichée de faire du PSG un grand club européen. »


www.psg.fr
allezalex
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Sébastien Bazin : « Une vraie force »Club | 03/02/09 | 20:51
Fraîchement élu 14e Président du PSG par le Conseil d’administration, Sébastien Bazin s’est exprimé en conférence de presse, mardi soir au Parc des Princes.

Quelle décision le Conseil d’Administration a-t-il pris concernant la présidence du PSG ?
« Le Conseil d’Administration m’a élu Président de ce club et je l’ai accepté avec une précision notable : il s’agit d’une Présidence non exécutive, car je n’ai pas la disponibilité dont le club a besoin à plein temps. De manière temporaire, Philippe Boindrieux va prendre des fonctions élargies jusqu’à la fin de la saison. Les recherches entamées il y a une dizaine de jours pour trouver une ou deux personnes continuent. Et quand nous l’aurons trouvée, Philippe Boindrieux reprendra sa fonction de Directeur Général délégué. »

Êtes-vous dans une optique de vente du club ?
« Notre objectif dès le départ est que ce club soit reconstruit. Nous nous sommes donnés 6 ans, voir 7 ans. Nous en sommes à la moitié et le club est plus solide aujourd’hui qu’il y a 3 ans. Il y a encore beaucoup de travail, mais cette 3e place est importante pour moi, pour le club et pour les joueurs. Le club n’a aucun problème financier, mais il a besoin d’être plus agressif sur le mercato. Je ne possède que 65% du club et j’ai besoin d’être accompagné. »

Comment abordez-vous les prochaines échéances sportives ?
« Les dix derniers jours ont montré que nous avions une vraie force. Les résultats de l’équipe nous laissent du temps. Et l’objectif le plus important à court terme, c’est de battre Bordeaux mercredi. J’étais là-bas lors de la défaite 4-0 et c’était très difficile. Il n’y a aucune raison de perdre contre Bordeaux demain. »




Philippe Boindrieux (Directeur Général du PSG)
« Autant je pense pouvoir apporter beaucoup de choses comme Directeur Général délégué, autant la Présidence n’est pas ce que je recherche. Je manque sans doute de connaissance dans le milieu du foot. C’est important d’avoir une idée sur la valeur des joueurs et ce n’est pas le cas aujourd’hui. Il faut savoir gérer la pression médiatique et avoir une certaine reconnaissance du monde extérieur. Je suis heureux dans ce club, même si j’ai vécu deux ans difficiles. C’est tellement important dans la vie des gens, que lorsqu’on gagne un match, 2,5 millions de personnes en Région Parisienne sont heureuses pour la semaine. A l’inverse quand on est seizième c’est dur pour eux et on voit des gens pleurer dans les tribunes. On ne voit ça nulle part ailleurs. Le classement aujourd’hui n’est pas un hasard et nous allons continuer à travailler pour bien terminer la saison. »


PSG.FR
Dagoberto
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Comme ils se retrouvent


Trois semaines après sa claque reçue en Gironde lors de la 20e journée de L1 (0-4), le Paris-SG retrouve Bordeaux en demi-finale de la Coupe de la Ligue, mercredi (20h45). Ce choc oppose les deux derniers vainqueurs de l'épreuve.

C'est une finale avant l'heure. Trois semaines après s'être affrontés en Championnat, le Paris-SG et Bordeaux se retrouvent mercredi en demi-finale de la Coupe de la Ligue, une épreuve qu'ils affectionnent tout particulièrement. Les Girondins ont soulevé le trophée en 2007, tandis que les protégés de Paul le Guen sont tout simplement les tenants du titre. Il faut simplement espérer pour le suspense que les Parisiens signeront une prestation d'une autre qualité que celle livrée à Chaban-Delmas, le 11 janvier dernier. Complètement dépassés par l'efficacité de Cavenaghi et le talent de Yoann Gourcuff, Mickaël Landreau et ses équipiers avaient pris l'eau (0-4), avant de se réfugier derrière l'arbitrage pour expliquer partiellement une telle débâcle. Depuis, ils se sont bien repris avec quatre victoires consécutives toutes compétitions confondues. Série en cours.

Compte tenu du contexte actuel, difficile de ne pas voir en ce Paris-SG là une force de caractère que lui envierait sans doute certains de ses devanciers. Alors que la crise de gouvernance à la tête du club ne s'est achevée que mardi avec la nomination de Sébastien Bazin au poste de président, les joueurs de la Capitale ont réussi à ne pas perdre de vue leur objectif initial : rester compétitifs dans les quatre épreuves dans lesquelles ils sont encore engagés. Paul Le Guen n'a pas besoin d'aller chercher très loin pour motiver ses troupes. «La défaite un peu humiliante» concédée à Bordeaux et la perspective de retrouver une nouvelle fois le Stade de France se suffisent à elles-mêmes. Comme à son habitude, le technicien devrait ménager ses troupes en vu du déplacement à Nantes samedi. Makelele n'a pas été retenu pour ce rendez-vous. Rothen, suspendu contre Caen (2-0), effectue, lui, son retour.

La folle semaine bordelaise

Côté bordelais, difficile de savoir où donner de la tête. Intercalé entre le match nul concédé à Lille (2-2) et un périlleux déplacement à Marseille, dimanche, cette demi-finale pourrait bien constituer un premier tournant dans leur deuxième partie de saison. Les protégés de Laurent Blanc sont apparus émoussés physiquement contre les Dogues, mais cela n'a pas eu l'air d'inquiéter outre mesure leur entraîneur. Blanc défend la thèse selon laquelle le travail physique effectué à la reprise doit permettre à ses protégés d'aborder dans les meilleures conditions un mois de février très lourd (huit rencontres en quatre semaines). Le rendez-vous de mercredi tombe à point nommé pour en faire l'illustration. A condition que les Girondins aient retenu les leçons de leur dernier déplacement au Parc où ils s'étaient inclinés (0-1), malgré une nette domination. Le Stade de France est à ce prix. -


equipe.fr


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Boindrieux :«Pas de grosses différences»

Le nouveau directeur général du Paris SG, Philippe Boindrieux, en charge depuis mardi de la direction exécutive du club, a expliqué qu'il aurait désormais «une relation directe avec Sébastien Bazin», intronisé président du club en remplacement de Charles Villeneuve. Il assure cependant qu'il ne devrait pas y avoir «de grosses différences» entre ses anciennes et ses nouvelles attributions.

«Il y aura peut-être des discussions sur des contrats de joueurs mais je l'avais déjà fait l'année dernière, a-t-il expliqué dans un entretien accordé à l'AFP. J'étais parti à Rome avec Charles Villeneuve pour négocier la venue de Ludovic Giuly. J'avais pas mal bossé sur l'arrivée de Sessegnon. Comme on n'est pas en période de mercato, on va pouvoir se concentrer sur le reste: l'organisation des matches, les finances, le commerce. Les supporteurs, je les vois assez souvent aussi. On va se concentrer sur le sportif».

Pas intéressé par la présidence
Le dirigeant assure par ailleurs ne pas être intéressé à terme par la présidence du club. «Autant sur la direction générale déléguée, je peux apporter beaucoup à ce club, autant sur la présidence, ce n'est pas forcément quelque chose que je recherche, explique-t-il. Il me manque sans doute une certaine connaissance du milieu du football. C'est important d'avoir une idée sur les joueurs, les compétences. Ce n'est pas le cas aujourd'hui. Et les clubs de foot, c'est une trop forte médiatisation. Il faut quelqu'un qui a l'habitude de gérer cela.»


equipe.fr
Can
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Simon Tahar n’a pas peur du vide
A.H. | 03.02.2009, 07h00

Simon TAHAR, en tant que président de l’Association PSG, participera aujourd’hui à l’assemblée générale du club. Le dirigeant est un partisan de l’intronisation de Sébastien Bazin au poste de président. « C’est une bonne chose, raconte l’ancien président du club. Bazin a toujours pesé sur les décisions majeures prises au club mais c’est mieux que l’actionnaire majoritaire ait plus de poids.
» Même si le patron de Colony Capital devient le président du PSG ce soir, il ne sera pas dans l’opérationnel et va donc devoir déléguer. A qui ? Le candidat idéal n’a toujours pas été trouvé. Le temps de dénicher la perle rare, Simon Tahar ne craint pas une désorganisation dans le fonctionnement.

« Sébastien veut prendre le temps afin de ne pas coller obligatoirement son choix d’homme à la date du 3 février (aujourd’hui), dit l’avocat. Il est convaincu qu’il faut une personne qui va s’occuper du sportif et de la représentation du club. Si, en attendant cette nomination, une décision importante doit être prise, Bazin la prendra sans attendre. Il a appris à connaître le football en deux ans et demi et participe souvent à des négociations, comme pour l’arrivée de Makelele. »
Simon Tahar souhaite que l’on tourne la page de ces quinze jours difficiles, où lui-même dit ne pas avoir été épargné. « Personnellement, j’ai été mis en cause alors que je n’ai même pas été destinataire de la lettre de Charles Villeneuve, lâche l’avocat. Il y a eu de la suspicion et des insinuations insupportables. Ce qui me console, c’est la santé affichée par le club. Le PSG a prouvé qu’il avait des fondamentaux solides. »

Le Parisien
Schultzy
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Bazin et le PSG s’offrent un défi d’envergure

Sans surprise, Sébastien Bazin a été nommé hier président du PSG en remplacement de Charles Villeneuve, démissionnaire. Sur le terrain, les Parisiens défient Bordeaux ce soir au Parc en demi-finale de la Coupe de la Ligue.

Sébastien Bazin a bien de la chance. Quel nouveau président du club parisien ne rêverait pas de débuter son mandat par un alléchant PSG - Bordeaux ? C’était le deuxième match de l’ère Villeneuve, sa première victoire (1-0) en championnat, son quasi dernier aussi, avec une lourde défaite (4-0) à Chaban-Delmas, quatre jours avant sa fameuse lettre.
Charles Villeneuve a démissionné hier midi et Sébastien Bazin a été nommé officiellement patron du PSG hier soir, à l’issue d’un conseil d’administration nouvellement élu. Il enchaîne aujourd’hui avec une demi-finale de Coupe de la Ligue, qui pourrait renvoyer une quatrième fois le club au Stade de France depuis qu’il en est actionnaire (avril 2006). Le PSG est un club qui joue presque autant de finales de coupe qu’il use de présidents. S’il pouvait se contenter d’utiliser son énergie uniquement à fréquenter l’enceinte de Saint-Denis…

Éviter l’erreur de casting

Avec l’intronisation de Bazin à la tête du club, c’est le retour à un modèle beaucoup plus sain pour le football : celui qui paie décide pleinement, sans intermédiaire. Jean-Michel Aulas fonctionne ainsi depuis des lustres ou plus récemment Michel Seydoux à Lille, un autre vrai modèle de réussite.
Mais ce retour à l’équilibre capitalistique du club est forcé. Sébastien Bazin s’est désigné par défaut. Faute d’avoir trouvé l’oiseau rare, un directeur général charismatique à dominante sportive (ou deux, selon ses dires), que pourraient incarner Gérard Houllier, Marc Keller ou Pierre Dréossi. Le directeur de Colony Capital Europe continue ses recherches avec une obsession : éviter l’erreur de casting.
Dans une moindre mesure, c’est aussi l’idée fixe de Paul Le Guen à l’instant d’affronter Bordeaux si la pelouse du Parc des Princes le permet. L’entraîneur a déjà laissé Claude Makelele au repos mais il ne ménagera pas tous ses cadres. Seulement, il s’interroge sur le meilleur compromis possible, lui qui a montré sa détermination à jouer à fond toutes les compétitions cette saison. « Je reste sur la ligne directrice : le championnat est au-dessus du reste. Mais on joue une demi-finale de Coupe de la Ligue et ce n’est pas rien. Tout est important mais je continue de penser que le championnat est la compétition à privilégier. » Le Guen dit aussi : « On n’arrivera pas à faire tout avec une équipe type. » C’est donc une nouvelle occasion pour certains de se remontrer à l’heure où la pugnacité de Peguy Luyindula a prouvé que la hiérarchie pouvait être bousculée.
Reste à trouver le ressort de la victoire. Après la claque du 11 janvier en Gironde (4-0), il est tout trouvé : la revanche. « C’est une défaite humiliante, difficile à encaisser », rappelle Le Guen. Paris possède l’occasion de l’effacer et Bazin de triompher dès sa première. Dans un sourire, le plus que jamais boss du PSG lâchait hier à l’adresse de ses joueurs en quittant le Parc : « Battre Bordeaux ? Ils n’ont pas le choix ! »

Dominique Sévérac
Le Parisien.fr
A2V
Citation
SEBASTIEN BAZIN : « La recherche d’un dirigeant à plein temps continue »
LE PATRON de Colony Capital Europe dresse le portrait idéal du futur gestionnaire du PSG et affirme vouloir prendre son temps pour dénicher le... ou les oiseaux rares.

Comment envisagez-vous votre présidence ?
Sébastien Bazin. Ce sera une présidence non exécutive parce que je n’ai pas la disponibilité dont le club a besoin pour gérer son quotidien. Cela veut dire que je ne suis pas le dirigeant du PSG. J’en suis cependant son président et je suis ravi de l’être. De manière temporaire, Philippe Boindrieux, directeur général délégué, prend les fonctions de directeur général jusqu’à la fin de la saison. La recherche d’un dirigeant à plein temps continue. On souhaite de vrais
talents pour amener ce club loin. Personne ne m’imposera de calendrier.

Quel est le profil du candidat recherché ?
D’abord, quelqu’un qui possède une vraie maturité. On a besoin de recul pour diriger un club, encore plus le PSG. Il faut quelqu’un qui connaisse le monde du sport, qui sache gérer les médias, communiquer avec les supporteurs et surtout quelqu’un qui ait une ambition pour le club, la même que la mienne, à savoir aller beaucoup plus loin mais pas forcément beaucoup plus vite. Je ne suis pas sûr que toutes ces qualités existent chez une seule personne. Il y
aura donc peut-être deux personnes.

Quel est votre objectif ?
Le même que celui que j’ai fixé il y a trois ans lorsque j’ai dit que ce club avait besoin d’être reconstruit, solidi-
fié. J’aime bâtir et transformer. On s’était donné six, sept ans. On est à peine au milieu du chemin. Quand on a repris le club, il y avait trente et un joueurs. Seuls trois demeurent encore aujourd’hui. Beaucoup d’investissements ont été faits en termes de joueurs. On leur a donné un outil, le camp des Loges. Le club est plus solide qu’il y a trois ans.

Vous n’êtes pas dans une logique de vente à court terme ?


Dans l’immédiat, j’ai besoin de capitaux additionnels à côté de nous. Cela ne veut pas dire qu’il y a des problèmes financiers au club. Il n’y en a aucun. Mais il y a un besoin d’être plus agressif sur le mercato. Je n’ai que 62,5 % du club, j’ai besoin d’être accompagné pour être plus agressif.

Conserverez-vous Paul Le Guen la saison prochaine ?
On sait tous que je suis très à l’aise avec Paul. Il faut qu’il ait envie de rester, que les résultats le méritent. Au-
jourd’hui, je n’en sais rien.

Propos recueillis par D.S.


Citation
La fin d’une époque ?
LE 18 JANVIER dernier, lors de la réunion des administrateurs et actionnaires au lendemain de la révélation de la lettre de Charles Villeneuve, Sébastien Bazin avait tenu à rassurer les membres démissionnaires du conseil d’administration (CA). Il leur avait laissé entendre qu’ils retrouveraient tous leur place dans le nouveau CA désigné après l’assemblée générale d’hier. Quinze jours plus tard, ce n’est pas le cas.

Un possible départ des « anciens »


Désormais, le CA ne compte que sept membres : Sébastien Bazin, son président, Christophe Chenut, Frédéric Favreau, Guillaume Kuperfils, Serge Platonow, Régis Rivière et Patrick Sayer. Nicolas Molfessis, en raison de son métier, quitte son poste d’administrateur pour devenir conseiller spécial de Bazin. Simon Tahar, en tant que
président de l’association PSG, est statutairement invité aux CA du club. Pour une question juridique, seuls les administrateurs ont été convoqués hier. Les censeurs (des sages dont l’avis n’est que consultatif) le seront plus tard. Normalement, mais pas tous vraisemblablement. Dans le nouveau CA communiqué hier, on ne trouve plus trace des dirigeants historiques qui occupaient un poste de censeur. En procédant ainsi, Bazin a-t-il été dans le sens de ce que demandait Charles Villeneuve, à savoir un départ des « anciens » ?
Si oui, une page se tournerait. Alain Cayzac, ex-président qui occupe par ailleurs des fonctions d’administrateur dans d’autres holdings du club, pourrait, lui, retrouver un poste de censeur. Mais ça ne devrait pas être le cas d’Annie Lhéritier, présente depuis une vingtaine d’années au CA, et de Charles Talar, dirigeant historique du PSG. Le nouveau président a déjeuné avec eux et Simon Tahar hier midi dans un hôtel du VIIIe arrondissement. Pour les prévenir qu’ils ne les reprendraient pas ?
Possible, d’autant que c’était déjà la volonté de Colony Capital lors du rachat du club en 2006. Face au tollé provoqué par cette décision, les nouveaux propriétaires avaient dû se raviser.

Arnaud Hermant
A2V
Citation
Luyindula s’est rendu indispensable

S’IL EST TOUJOURS habile balle au pied, Peguy Luyindula démontre semaine après semaine qu’il n’a jamais été aussi fort dans sa tête. Son courage, sa persévérance, voire sa ténacité, font de lui un attaquant parisien désormais incontournable. Poussé vers la sortie cet été, il a réussi le tour de force de regagner la confiance de Paul Le Guen, son entraîneur. « Je pensais que j’étais le 6e choix en attaque, s’amuse-t-il. Et puis, au bout de quelques semaines, j’ai dit à Zoumana Camara : Un jour, je vais jouer. C’est obligé car j’ai analysé la situation. Ça va venir. Et, finalement, ma chance est arrivée. » En fait, son retour dans le onze de départ de Le Guen (il est titulaire en
L 1 depuis deux matchs) n’est que le dernier des retournements de situation dont Luyindula semble coutumier. Car, mentalement, il a souvent montré une faculté à se relever après un échec.

« Je doute de moi en permanence »


Quand il rejoint l’OM en 2004 pour remplacer Drogba, il est vite pris en grippe par José Anigo, alors entraîneur. Au bout d’un mois, il découvre que des gens — au sein même de l’OM—font courir le bruit qu’il serait malheureux dans son nouveau club. Une rumeur qui va le poursuivre toute la saison. « Je marque néanmoins 10 buts là-bas dans ce contexte très dur », sourit-il.

En 2006, alors que tout est ficelé avec Stuttgart, Luyindula atterrit dans le petit club espagnol de Levante. Au bout de quelques semaines, il tombe malade après une rencontre. Pris de tremblements, il passe la nuit à l’hôpital.
«Ensuite, je n’ai plus jamais joué, se souvient-il. Bizarrement, alors que ma situation sportive se dégradait, je ressentais une grande confiance en l’avenir. C’était comme une force qui m’habitait. Depuis toujours, je sais que je ne perdrai jamais mes qualités de joueur.Même si on les cache, elles réapparaissent tout le temps. »
Pour se forger un tel mental, Luyindula s’appuie sur ses proches. « Je parle à ma mère de tout sauf de foot. Mon père, au contraire, ressent des sensations de footballeur égales aux miennes. Quant à ma femme, je ne pouvais pas
avoir meilleure conseillère. Elle n’est pas là juste pour m’apaiser ou me motiver. J’ai besoin de son avis. »

Paradoxalement, cette force mentale vient d’une personnalité qu’il reconnaît lui-même comme « torturée ». « Je suis un type extrêmement compliqué. Je doute de moi en permanence. Je me suis souvent dit que je devraisfaire une psychanalyse. » Le PSG ne peut que se féliciter de pouvoir aujourd’hui compter sur ce vrai combattant. Aussi à l’aise en championnat qu’en Coupe d’Europe ou en Coupe de la Ligue.

Christophe Bérard


Citation
Le match pourrait ne pas avoir lieu…

UN RISQUE d’annulation, liée aux conditions météorologiques, pesait hier sur cette seconde demi-finale de la
Coupe de la Ligue. Une partie de la pelouse du Parc des Princes, situé du côté de la tribune Boulogne, était gelée en dépit de la bâche recouvrante et des souffleries d’air chaud, mises en route hier par le PSG. « Toutes les procédures ont été respectées, indiquait le club. On a même augmenté le nombre de personnel pour déblayer le terrain et retirer la bâche le plus près possible du début du match. Mais on ne peut pas prévoir le temps qu’il fera cette nuit (NDLR : de mardi à mercredi) et au moment du match. »
Selon Météo France, les températures de la nuit dernière devaient avoisiner les - 3 oC avant de redevenir positives demain et de flirter avec les 0 oC au coup d’envoi. Preuve de l’inquiétude que génère l’état du gazon, un délégué de la Ligue de football professionnel est venu en milieu de journée établir ses propres constatations.Mais c’est l’arbitre qui décidera ou pas de la tenue du match. « J’ai bon espoir de jouer, même si je n’ai pas eu de bonnes nouvelles sur l’état de la pelouse », indiquait Paul Le Guen.

F.G.


Citation
Les recettes pour battre Bordeaux

COMMENT BATTRE Bordeaux ? Beaucoup d’équipes de L 1 se sont posé la question face à ce que Paul Le Guen qualifie d’« effectif Champions League ». Le PSG devra surtout gommer la somme d’imperfections constatées lors de la claque reçue à Chaban-Delmas le 11 janvier (4-0).

- Répondre intelligemment au défi physique. Guillaume Hoarau est élogieux quand il évoque la densité physique des Girondins. « Depuis que j’ai découvert la L 1, c’est l’équipe qui m’a le plus impressionné. Ils sont solides dans toutes les zones », raconte l’attaquant. Pour éviter d’être broyé par Diawara et consorts, Paris va devoir accepter le combat sans y laisser trop de plumes. « Face à ce genre de défenseurs, il ne faut pas aller au duel frontalement. Donc il faut faire marcher sa tête et essayer de trouver d’autres astuces. »

- Faire preuve de force mentale. Les joueurs du PSG s’attendent à une partie délicate. « Il y aura des moments difficiles, toutes les équipes en ont contre Bordeaux », prédit Paul Le Guen qui insiste pour que son groupe fasse preuve d’une volonté de tous les instants. « A Chaban-Delmas, le mois dernier, nous étions sortis du match trop vite alors qu’on avait encore des opportunités », se souvient le coach.

- Mettre en place un plan anti-Gourcuff. Il semble inconcevable que les Parisiens ne portent pas un oeil attentif sur la nouvelle coqueluche du foot français après son numéro éblouissant du match retour. Sans aller jusqu’à un marquage individuel, le PSG va devoir serrer les lignes et élever son niveau technique.
« On espère aussi que l’arbitre ne sifflera que les fautes qui existent », déclare Le Guen, dans une allusion évidente à l’arbitrage du 11 janvier.

F.G. et Ch.B.


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Les équipes probables :
PSG : Landreau, Ceara, Traoré, Sakho, Armand, Sessegnon, Chantome, Clément, Rothen, Hoarau, Luyindula
remplaçants : Edel, Bourillon, Camara, Giuly, Kezman, Mabiala, Pancrate
Bordeaux : Valverde, Chalmé, Henrique, Diawara, Jurietti, Gourcuff, Fernando, Diarra, Wendel, CHamack, Cavenaghi.
Remplaçants : Ramé, Jussié, Planus, Tremoulinas, Bellion, Gouffran, Placente
Homer
Citation
Rothen, c’est quoi le problème ?

Le milieu de terrain parisien divise depuis un moment le milieu du football. Cette saison, c’est encore plus net.

CE SOIR, MATTHIEU CHALMÉ, l’arrière droit des Girondins de Bordeaux, sera idéalement placé pour jauger au plus près l’homme qui cristallise l’attention d’une partie du football français. Son adversaire direct s’appellera Jérôme Rothen, de retour de suspension. « Aujourd’hui, c’est le mec qu’on adore détester dans le milieu, résume Jérôme Alonzo. Il est la cible idéale. Il est blond, beau gosse, joue bien au foot…. C’est vrai que l’image qu’il dégage n’est pas celle qui correspond à sa personnalité. Quand il arrive à Paris, la première chose qu’il fait, c’est s’offrir une Ferrari. Les gens qui ne le connaissent pas se disent : “ Regardez-moi ce petit con ! ”»

Parfois, il ne faut pas aller chercher beaucoup plus loin la naissance d’une réputation. Frédéric Danjou, partenaire de Rothen à Troyes lors de la saison 2001-2002, est aujourd’hui au Gazélec d’Ajaccio (CFA). Il témoigne : « Il n’est pas aimé dans le milieu du foot, mais les gens qui ne l’aiment pas ne savent pas pourquoi. C’est incroyable ! L’autre week-end (en seizièmes de finale de Coupe de France), les supporters étaient déçus de son forfait. Ils voulaient se le faire. Ça m’énerve. D’ailleurs, je me prends souvent la tête avec des potes qui le critiquent sans le connaître. Quoi que Jérôme fasse, il énerve. »

En l’occurrence, Jérôme Rothen a fait quelque chose qui en a énervé quelques-uns : un livre (*), sorti en octobre dernier et qui se vend toujours très bien, dans lequel il égratigne l’espace de quelques lignes l’icône Zidane. L’outrage lui a valu de sévères commentaires de la part de Christophe Dugarry, ami de ZZ, sur l’antenne de Canal +. « J’ai dit ce que j’avais à dire, élude aujourd’hui l’ancien attaquant. J’ai assez souffert des amalgames pour ne pas en rajouter. Mais je n’ai pas aimé son bouquin et ce que je considère comme des mensonges. Après, des gens m’ont dit que c’était un garçon gentil. C’est certainement vrai… »

Alonzo : « À Nantes, 80 % de l’effectif le déteste » « Jérôme sait qu’il a fait une connerie, dans le contenu et dans le timing, juge Didier Deschamps. Il ne s’est pas rendu compte des conséquences. Avec le livre, il a mis le feu aux poudres. Je ne pense pas que, dans le milieu, toutes les vérités soient bonnes à dire. » Dans le foot, on préfère l’eau tiède, même à l’écrit. Avant parution, Rothen suscitait des sentiments variés, y compris au sein des différents vestiaires qu’il a fréquentés : en vrac, il était trop chambreur, trop bavard, trop copain des médias. Après parution, il a franchi un cap. « Il est dans la lignée de Dugarry ou Ginola, pense Jérôme Alonzo. À Nantes, 80 % de l’effectif le déteste. Pourquoi ? Sans doute à cause du bouquin. Ceux qui le détestent sont ceux qui ne le connaissent pas et qui se fient à ce qu’il dégage. Et quand je dis à mes coéquipiers qu’il est comme ceci ou comme cela, ils me répondent, étonnés : “ Ah ! ouais ? ”. C’est un super bon client pour les médias, qui s’exprime bien, qui n’utilise jamais la langue de bois. Mais dans le foot, où les QI ne sont pas toujours très élevés, ça ne passe pas.

Perrin : « Nous, les entraîneurs, on aime bien »

« Il énerve un peu tout le monde parce qu’il est beau gosse, chambreur, relève Bernard Mendy. C’est vrai que, pour les défenseurs qui prennent des petits ponts ou crochets et se font chambrer après, ce n’est pas facile de l’aimer. Car Jérôme ne se retient pas vraiment, sur le terrain comme dans les interviews. Mais en fait, il est victime de son image. Quand on le connaît, ça se passe toujours bien. » De fait, partout où il a oeuvré, Rothen a joué, même au PSG sous Guy Lacombe, avec qui il était entré en conflit. Il déplore une seule saison à moins de vingt matches de L 1 (18) : lors de son arrivée à Paris en 2004-2005 (sur blessure). « Il est franc du collier, il dit les choses, il a une forte personnalité. Nous, les entraîneurs, on aime bien, rappelle Alain Perrin, qui l’a dirigé à Troyes. Il peut y avoir des éclats de voix, mais, après, il fait la part des choses. On peut discuter avec lui, il peut entendre raison. Ce n’est pas un mouton, mais on sait qu’on peut le “ chauffer ”, car il va réagir. » Information confirmée par Didier Deschamps : « Dans le vestiaire, je ne pense pas que ce soit quelqu’un de négatif. D’ailleurs, avec Julien Rodriguez et Ludovic Giuly, il était l’un de mes trois leaders à Monaco. » À l’époque, il distillait des centres parfaits avec une régularité confondante.

Le rendement a baissé cette saison : trois passes décisives en vingt titularisations en L 1, loin de ses temps de passage habituels. Au classement des notes de L’Équipe, il apparaît au sixième rang parisien. Correct, sans plus. « Il n’est pas au mieux, et c’est sans doute en partie lié à l’extra football. Mais il faut aussi rappeler que Paris a été en grande difficulté pendant deux ans et que Jérôme a contribué pour beaucoup à ses maintiens successifs en L 1, plaide Didier Deschamps. Le contre-coup est presque normal. Et puis, s’il a d’énormes qualités, il a besoin des autres, or le bloc parisien évolue très bas. Il a besoin d’être plus près de ses attaquants et du dédoublement de l’arrière gauche. » Victime indirecte du nouveau profil du PSG, Jérôme Rothen aura bientôt trente et un ans. Il est peu probable qu’il change pour le bon plaisir d’un milieu conformiste. D’ailleurs, ce n’est surtout pas ce qu’on lui souhaite. « C’est un mec hyper sensible qui, pour être performant, a besoin de se sentir aimé, assure Jérôme Alonzo. Je pense qu’à cinquante ans il sera pareil : un éternel gamin. C’est un mec intelligent capable de réaction d’enfant de huit ans. »
Equipe du Jour

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Bazin officiellement président

Le conseil d’administration du PSG a élu, hier soir, Sébastien Bazin à la présidence du club.

SÉBASTIEN BAZIN a quitté le Parc, hier soir, dans le costume du président du PSG. Élu par le nouveau conseil d’administration issu d’une assemblée générale élective, le patron de Colony Capital Europe succède à Charles Villeneuve, poussé à la démission à la suite de sa lettre de protestation jugée trop virulente. « J’ai accepté la présidence mais à une condition notable, a prévenu celui qui est aussi actionnaire majoritaire du club (62,5 %). Ce sera une présidence non exécutive car je n’ai pas le temps dont ce club abesoin. » Bazin sera donc président d’un conseil d’administration restreint (sept administrateurs contre dix auparavant). « Mais je ne serai pas dirigeant », a-t-il précisé. Bazin poursuit sa recherche d’un futur manager ou directeur sportif. « Ce sera une ou deux personnes, a-t-il dit. On va prendre notre temps. Je recherche quelqu’un qui a une maturité dans le foot, qui connaît le monde du sport, qui a un vécu et une vraie ambition. Est-ce que ces qualités existent chez une seule personne ? Pas sûr. »

Pas de problème financier au PSG

S’il n’a pas donné de précision sur une éventuelle prolongation de contrat de Paul Le Guen – « on aura des discussions entre adultes » –, Sébastien Bazin a annoncé qu’il poursuivait ses recherches pour trouver un nouvel investisseur susceptible de racheter les 33,3 % détenus par la banque d’affaires Morgan Stanley : « Ce club a besoin d’être solidifié. Colony est là pour six ou sept ans et on est à la moitié du chemin. On a besoin de capitaux additionnels pour être encore plus agressifs. Ces 20 millions d’euros serviront soit à compenser le départ de Morgan Stanley, soit viendront en plus. Et si on ne trouve pas de partenaires, on continuera. »
En marge de sa nomination, Bazin a répété que le PSG ne souffrait d’aucun problème financier. « Il y aura des pertes comptables à la fin de la saison mais pas de pertes financières. » En d’autres termes, Colony devra réinjecter des fonds pour permettre au club d’être à l’équilibre en juin.

Par ailleurs, une autre assemblée générale élective sera prochainement convoquée, cette fois pour désigner les censeurs (*) de ce nouveau CA. La certitude est que Walter Butler, actionnaire à 4,2 %, conservera ce statut et que Simon Tahar, en tant que président de l’association PSG, restera membre de droit du CA. Mais les débats d’hier ont laissé filtrer une certaine confusion quant à la reconduction ou non de censeurs comme Charles Talar, Alain Cayzac et Annie Lhéritier. Bazin poursuivrait une réflexion sur le nombre de censeurs souhaitable, un sujet déjà sensible par le passé. Quant à Nicolas Molfessis, jusqu’ici administrateur comme représentant de Morgan Stanley, il a démissionné du CA. Ce professeur d’université a été nommé, hier, conseiller spécial du président. – D. D., J. T.

(*)Un censeur est un administrateur à qui l’on demande son avis, qui sert éventuellement de conseil mais qui n’a pas le droit de vote.


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Boindrieux promu

NOMMÉ DIRECTEUR général délégué en novembre 2006, Philippe Boindrieux, quarante-quatre ans, a été promu, hier, à un poste de directeur général du PSG. « Pour moi, cela ne va pas fondamentalement changer mes fonctions, estime cet ancien cadre du groupe NRJ. Peut-être que je participerai plus aux discussions sur les contrats des joueurs. Avec les supporters, je n’ai pas toujours été d’accord sur tout mais on se respecte, on se parle et on continuera à le faire. »

Nouvel homme fort du siège du club, Boindrieux ne compte pas s’exposer sur les questions sportives. « Je n’ai pas de crédibilité là-dessus. Je n’irai pas voir les joueurs dans le vestiaire. » Il s’est défendu de viser la présidence à terme. « Peut-êtrememanque-t-il une plus large connaissance du football et l’aptitude à gérer une très forte médiatisation. » Au passage, il a glissé une petite pique à Charles Villeneuve, son ex-rival :« Plutôt que de travailler avec un président qui préférait parfois s’adresser àSébastien Bazin, je pourrai avoir une relation plus directe avec M. Bazin.


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Kita se voyait au PSG

COMME TOUS les passionnés de football qui ont fait fortune dans les affaires, Waldemar Kita a souvent vu son nom cité dans des dossiers de reprise de club. Celui qui avait failli acheter Nantes puis Nice en 1998 aurait également pu entrer dans le capital du PSG quelques mois avant de se mettre d’accord avec Dassault pour le rachat du FCN, en 2007.

« Quand j’ai vendu ma société, en 2007, raconte-t-il, Morgan Stanley et Colony Capital voulaient que je place mon argent dans le PSG. J’étais d’accord à condition de savoir où allait mon argent. J’étais prêt à investir mais je voulais être dans le conseil d’administration, même dans une position d’actionnaire minoritaire, mais avec une fonction. Quand on met de l’argent, on veut agir. J’ai dit à Bazin et Butler ce que je souhaitais. On devait se revoir mais Bazin a téléphoné à mon avocat pour lui dire que le président délégué de l’époque (Alain Cayzac) ne voulait pas de moi. Il était employé. Moi, je mettais l’argent. Ce que j’ai mis depuis un an et demi ici, j’aurais pu le mettre là-bas. »
À Nantes, Kita a investi entre 20 et 30 millions d’euros depuis son arrivée.


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Une valise sur le coeur

Trois semaines après la raclée infligée au PSG en L 1 (0-4), Bordeaux dispute aux Parisiens un billet pour le Stade de France

La deuxième demi-finale de la Coupe de la Ligue oppose le deuxième et le troisième du Championnat, qui mettront entre parenthèses la priorité donnée à la L 1 pour s’offrir une cinquième finale dans l’épreuve.

DÈS LE DÉBUT de son mandat, le nouveau président parisien est confronté à l’évidence : sportivement, il aura un mal fou à réussir mieux que son prédécesseur. Le PSG que lui a légué Charles Villeneuve est la seule équipe de L 1 encore engagée dans quatre compétitions. C’est une forme de miracle pour un club qui vient de passer deux saisons aux franges de la relégation et qui n’aurait même pas dû disputer la Coupe de la Ligue. Initialement, Paris avait été exclu de l’épreuve en raison de la fameuse banderole anti-Ch’tis déployée au Stade de France lors de la dernière finale. Mais les instances du foot français ont fini par s’incliner devant la raison, incarnée par la justice civile. Les responsables fédéraux espéraient alors que la plaisanterie ne passerait pas l’hiver. Ils s’étaient trompés. Ce PSG-là résiste à peu près à tout. Même aux crises provoquées par leurs patrons. Mêmes aux déculottées.

En janvier, Paris a été fessé par Bordeaux en L 1 (0-4) puis soumis aux turbulences nées de la fameuse lettre envoyée par Charles Villeneuve aux administrateurs du club. Les conséquences sportives ? Aucune. Depuis le voyage en Gironde, le PSG a gagné quatre matches sur quatre, toutes compétitions confondues. Avec Bordeaux, il se heurte quand même à la seule formation française qui l’ait franchement dominé cette saison. Le 11 janvier, le succès bordelais avait même tourné à la démonstration (4-0), avec un extraordinaire but de Gourcuff en prime. Ce soir-là, l’écart entre les deux équipes avait été énorme. Presque caricatural.

Hoarau : « Là, ce sera une autre histoire »

Paris avait été étouffé par l’impact physique et technique adverse. Personne n’attend une soirée semblable. « Après ce match, je me suis dit que cette équipe était plus forte que nous, reconnaît Guillaume Hoarau. Mais là, ce sera une autre histoire : après la défaite là-bas, on n’a rien lâché, on a su revenir et gagner des matches importants. » Le voyage à Bordeaux fut l’exact contraire de la solidité démontrée lors des sommets précédents (Paris a battu Bordeaux, (1–0), Marseille (4–2), et Lyon (1–0), lors des matches aller).

Paul Le Guen avait très peu aimé le déroulement de cette rencontre, agacé par des joueurs « sortis de leur match » et par l’arbitrage. « Il faudra sauter plus haut qu’eux et espérer que l’arbitre ne siffle que quand il y a vraiment faute », a-t-il lâché hier, avant de rappeler qu’« il faut être humble. Bordeaux a un effectif pour jouer toutes les compétitions ». Une manière de souligner les limites de son groupe, alors que cette demi finale entre le deuxième et le troisième de la Ligue 1 n’est pas forcément le rendez-vous le plus important de la semaine.

Dimanche, Bordeaux se déplace à Marseille en L 1. La veille, Paris aura visité Nantes. « J’ai ce match en tête aussi, a rappelé Paul Le Guen hier après-midi. Le Championnat reste la compétition à privilégier, même si on ne prépare pas tout à fait une demi-finale comme un premier tour. » Claude Makelele, ménagé, ne figure pas dans le groupe, comme d’habitude : il n’a pas disputé la moindre minute dans l’épreuve (Ludovic Giuly est dans le même cas).

Autre habitude, bordelaise celle-là : Valverde supplée Ramé. Mais, à Paris comme à Bordeaux, la rotation n’atteindra pas des proportions gigantesques. Parce que, pour ces deux clubs, la Coupe de la Ligue est une compétition spéciale. Ils ont atteint chacun quatre fois la finale (un record), glanant cinq des quatorze trophées distribués (trois pour Paris, deux pour Bordeaux). Ce sont, aussi, les deux derniers vainqueurs (Paris en 2008, Bordeaux en 2007) d’une épreuve dont le déroulement reste discutable : pour parvenir aux portes de la finale, Bordeaux, dispensé de premier tour, a battu à domicile deux équipes de L 2 (Guingamp, 4-2, et Châteauroux, 2-1). Un tel parcours ressemble peu à l’idée que l’on se fait d’une épopée. Pour Bordeaux, la Coupe de la Ligue démarre vraiment ce soir à 20 h 45.
RÉGIS DUPONT (avec D. D.)

LE TERRAIN EST GELÉ. – Paul Le Guen n’est pas très optimiste pour les conditions de jeu ce soir : « Je suis un peu inquiet pour la pelouse, je n’ai pas eu de très bonnes nouvelles. Un tiers du terrain est gelé, et une soufflerie a été mise en route. » Une bâche avait pourtant été mise en place samedi, après la victoire face à Caen (2-0), pour protéger un gazon déjà abîmé par les épisodes de gel en janvier.– D. D.

Sans Makelele

CLAUDE MAKELELE NE FIGURE PAS dans le groupe de joueurs retenus par Paul Le Guen pour affronter Bordeaux. « J’ai parlé avec lui, il va se préparer pour Nantes, a dit l’entraîneur parisien. Il a ressenti une petite douleur, et l’essentiel, c’est le Championnat. » Touché aux lombaires, le capitaine parisien avait déjà dû déclarer forfait pour le déplacement à Ajaccio (3-0) avant de revenir contre Caen (2-0), samedi. La dernière séance à huis clos n’a laissé aucun indice sur la composition de l’équipe parisienne. Le Guen a cependant répété que la priorité demeurait le Championnat et qu’il opérerait quelques changements

Le bourreau s’interroge

Le 11 janvier, en L 1, Bordeaux avait laminé le PSG (4-0). Une claque dont il pèse prudemment les conséquences.
IL FAUDRAIT ÊTRE mal informé des choses du ballon pour supposer que les Bordelais arriveront, ce soir, sur la
pelouse du Parc en haussant le col de la chemise. Puisque rien ne se ressemble – ni le lieu, ni le moment,ni la compétition –, la trace de la gifle infligée au PSG (4-0), le 11 janvier dernier à Chaban-Delmas lors de la 20e journée de L 1, n’est pas forcément de nature à gonfler exagérément l’ego des Girondins. À une marche d’atteindre sa cinquième finale de Coupe de la Ligue, Bordeaux peut retenir deux aspects de sa démonstration : un sentiment de force mais aussi la naissance d’un esprit de revanche chez son adversaire.

Précisément, c’est entre ces deux courants contraires que devront ramer les hommes de Laurent Blanc, qui a prononcé l’exacte phrase synthétisant l’affaire : « Ce 4-0 nous donne forcément un ascendant mais pas forcément un avantage. » Se sentir en confiance ne garantit donc rien. Sondant l’âme du PSG, l’entraîneur aquitain prévient : « Quand vous en avez pris quatre, vous attendez avec impatience de rejouer le même adversaire.» Sur les bienfaits de l’impatience,Blanc s’interroge : « S’il veulent mettre l’accent là-dessus ? Je ne sais pas si c’est le meilleur moyen de gagner. »

Diawara : « On ne va pas s’excuser de les avoir battus »

S’en souvenir ou pas ? « Il ne faut pas oublier le 4-0 du Championnat, pas du tout », propose Blanc. « Il ne faudra pas commettre l’erreur de penser à ce 4-0 », estime plutôt Franck Jurietti.

« Je crois que c’est surtout dans notre gestion à nous de la rencontre que le 4-0 peut influer », avance Fernando pour ne fâcher personne. Partagées, ces différentes opinions se rejoignent pourtant sur un point : le désir des Parisiens de réparer l’outrage. « J’imagine un PSG revanchard. Forcément, les joueurs ont ça dans un coin de leur tête. Je crois savoir qu’ils n’ont toujours pas digéré », révèle un Jurietti qui a ses infos. « Les Parisiens vont être très motivés », prédit Fernando. Le Brésilien s’attend donc à « un tout autre match. Si on arrive avec une motivation moyenne, on risque d’être surpris. Quand une équipe a pris quatre buts et qu’elle rejoue le même adversaire, elle se prépare encore mieux, tactiquement et techniquement ». Fernando expose une riposte simple : « Nous avons une philosophie de jeu et nous n’allons pas en changer. »

Il faut pourtant rappeler que, cette saison, les principes girondins n’ont pas toujours suffi à étouffer Paris. Lors du match aller en L 1, au Parc (0-1, le 16 août dernier), le manque d’allant offensif avait réduit en poussière une large domination territoriale. « Mais je m’attends à ce que le PSG prenne plus de risques que ce soir-là, prévoit Jurietti. Ils vont faire du pressing, nous rentrer dedans. »

Souleymane Diawara partage ce point de vue et lui reparler du 4-0 de janvier le met en train : « Les Parisiens disent partout qu’ils nous attendent de pied ferme. Et bien, on arrive ! On sera là ! On sait qu’il reste un match pour atteindre la finale et on a tous très envie de ce trophée. » Le défenseur bordelais ne se sent en rien redevable : « On ne va quand même pas s’excuser de les avoir battus. »


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De la stratégie dans l’air

LAURENT BLANC NE CESSE de le rappeler : si cette demi-finale est importante, elle se situe entre deux matches de Championnat qui le sont tout autant. Après Lille (2-2) et avant un déplacement à Marseille dimanche, il s’agit de gérer l’effectif au mieux. « S’il y a un match tous les trois jours, tous veulent jouer Paris et Marseille. Mais je vais devoir anticiper par rapport au rendement, aux méformes, aux cartons… »

Dans les buts, la rotation annoncée en début de saison profite à Valverde. Suspendu dimanche, Chamakh est de retour en attaque, ce qui pousse Bellion, malgré son bon match, sur le banc. Jurietti et Fernando, remplaçants, doivent également rentrer, pourquoi pas à la place de Chalmé etDiarra, sous la menace de suspension en cas de carton jaune. Enfin, Jussiê qui souffre d’une contusion au genou est en balance à droite avec Gouffran et Traoré. Ce qui ne devrait pas changer en revanche, c’est bien l’animation, qui a fait ses preuves… contre Paris (4-0).


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John Fritzgerald
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PSG - Bazin et les supporters

mercredi 4 février 2009
Il y a quelques heures à peine, Sébastien Bazin est devenu le quatorzième président de l’histoire du Paris-SG. On a tout lu, tout entendu, tout écrit à son propos, souvent une chose et son contraire. Tout le monde y était allé de sa petite enquête sans jamais parvenir à un résultat satisfaisant. On avait donné la parole à tout le monde. À tout le monde, sauf aux supporters. L’occasion de découvrir le mystérieux Monsieur Bazin tel qu’il est perçu du côté obscur de la force.

Depuis qu’il est arrivé au PSG, la vie n’a jamais été un long fleuve tranquille pour Sébastien Bazin. Ces dernières semaines, la chose n’était pas allée en s’arrangeant, bien au contraire. Une lettre de Villeneuve, tout le tralala médiatique qui s’en était suivi : on connaît la chanson.

Hier soir, Bazin est donc devenu le quatorzième président du club de la capitale. Bazin, ou un type que l’on a accusé de tous les maux. Après l’éviction en forme de démission de Charles Villeneuve, l’ensemble des supporters du PSG - aussi bien le Kop of Boulogne que le Virage Auteuil ou les PSG Clubs - avaient pondu leur petit communiqué.

Rapidement, en diagonale, pour se faire une petite idée : « Aujourd’hui, nous accusons clairement un responsable : l’investisseur principal, soit Colony Capital. Nous déplorons l’attitude de son représentant, en la personne de Monsieur Bazin… Des questions se posent : pourquoi une telle précipitation dans la décision des membres du CA ? Que souhaite réellement Colony Capital ? Pour l’heure, l’attitude de l’actionnaire nous amène à penser que Colony Capital est venu à Paris dans l’espoir de réaliser un certain profit, en clair, faire du PSG un club rentable plus que performant ». Avant d’appeler de leurs vœux une entrevue avec Bazin.

Cette rencontre a eu lieu. Amar, porte-parole des Lutèce Falco, groupe ultra présent en Virage Auteuil, raconte : « On l’a rencontré avec les diverses assoc’ de supporters et à vrai dire, il nous a plutôt fait bonne impression. On voit pas trop l’intérêt qu’il aurait à ce que le PSG soit mauvais, ni à couler le club. Bazin n’est pas un raconteur d’histoires. C’est un mec super bon dans les chiffres, lui n’est pas un vendeur de tapis : il ne nous a pas fait de beaux discours, il ne nous a rien promis, il ne nous a pas fait miroiter un PSG premier en Europe. Il est clair et net ».

Lors de cet entretien, Bazin était attentif, cherchant à comprendre les revendications, à apporter des solutions lorsqu’il le pouvait. Et au final, la situation apparaît somme toute assez logique. Amar, toujours : « Il répond à nos questions et il a été clair : il n’y a pas de projet immobilier avec le Parc des Princes – il souhaiterait juste rénover le stade ». En outre, l’homme apparaît pragmatique et intelligent : « Bazin inspire la confiance : c’est pas ce qu’on aimerait mais ça pourrait être pire. Pour moi, Bazin n’est pas un mécène, ce n’est pas l’actionnaire rêvé, mais il a l’avantage d’avoir l’air franc et “honnête”. Il n’a pas vraiment de langue de bois, ce n’est pas non plus un commercial. En fait la chose est simple : à terme, Colony revendra le PSG. Du coup, je ne pense pas que son ambition soit de tuer le club : dans tous les cas, pour réussir à revendre le club, il a besoin que le PSG soit dans les premiers ; il a besoin d’une bonne ambiance au stade, donc il a besoin de nous, et surtout pas d’incidents. Je ne pense pas que ce soit le genre de mec à nous foutre un Larrue » (Jean-Pierre Larrue, ancien Directeur de la Sûreté et de la Sécurité qui, pour faire vite, avait promis la tolérance-zéro au Parc des Princes. Ses méthodes avaient entraîné la colère des supporters, Ndla).

Il est également de notoriété publique que Bazin entretient une réelle amitié avec Alain Cayzac dont tout le monde connaît l’amour qu’il porte à ce club : le genre de détail qui, mine de rien, rassure : « Du coup, j’ai tendance à croire que Bazin n’est pas qu’un enculé, simplement un financier ».

Résultat de cette entrevue ? Un certain répit accordé au nouveau président. Le temps de voir sa manière de faire.

Pourtant, samedi contre Caen, on a pu lire de chouettes banderoles dans les travées du Parc. Côté Kar Sud, un “Colony Go Home”. Et côté Lutèce, un “Bazin, Colony, les produits toxiques, c’est vous”.

Séb’ avait été mis au courant de ces banderoles, qu’il faut considérer comme « un avant-goût du contre-pouvoir que peuvent représenter les supporters. Plus qu’une banderole contre Bazin, c’était une banderole contre le foot business. Pour expliquer que le foot moderne est mal géré, que les rares clubs rentables dans le monde ont vendu leur âme. Expliquer, enfin, que le football n’est pas une marchandise » explique Amar.

En attendant, Bazin a donné sa première conférence de presse dans son nouveau costume : « Le Conseil d’Administration m’a élu Président de ce club et je l’ai accepté avec une précision notable : il s’agit d’une Présidence non exécutive, car je n’ai pas la disponibilité dont le club a besoin à plein temps ». Avant de s’adonner au traditionnel commentaire purement sportif : « L’objectif le plus important à court terme, c’est de battre Bordeaux mercredi. J’étais là-bas lors de la défaite 4-0 et c’était très difficile. Il n’y a aucune raison de perdre contre Bordeaux demain ».

PSG-Bordeaux, Coupe de la Ligue. Comme à chaque match de la compétition, les Lutèce arboreront la banderole “Le football n’est pas une marchandise”.

Les choses sérieuses commenceront alors pour Bazin.

Lucas Duvernet-Coppola

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