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Biz Markie
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Le PSG tient la Roma en échec

Au Parc, le PSG a décroché in extremis un bon nul dimanche devant l'AS Rome (1-1), lors du Tournoi de Paris. C'est Bordeaux qui a remporté le trophée.


Voilà une saison qui débute de belle manière pour Paris. Auteur d'un nul face à l'AS Rome (1-1) lors de la deuxième et dernière journée du Tournoi de Paris, le PSG ne va pas fêter son 40e anniversaire par un succès dans cette compétition amicale remise à l'ordre du jour pour la première fois depuis 1993. Mais le club francilien a de nombreux motifs d'espoir à tirer d'une campagne estivale plutôt bien maîtrisée. Vainqueur en fin de rencontre du FC Porto (1-0) samedi, les Parisiens ont de nouveau inscrit le but qu'il faut dans les ultimes secondes face au vice-champion d'Italie. S'ils se sont procurés de nombreuses occasions , les hommes d'Antoine Kombouaré ont surtout pêché dans la finition. Jusqu'à la 90e+5...

Coupet stoppe un penalty de Totti

Mené après un débordement de Riise parfaitement conclu par Leandro Greco (46e) dans la surface dès le retour des vestiaires, le vainqueur de la Coupe de France 2010 ne s'est jamais laissé abattre. Les Romains auraient tout de même pu prendre l'avantage dans la foulée par Francesco Totti (52e), sur penalty, mais l'arbitre de la rencontre Stéphane Lannoy en a décidé autrement. Si le capitaine de la Louve a réussi sa première tentative, M. Lannoy n'a pas validé le but de l'Italien - plusieurs joueurs sont entrés dans la surface au moment de la frappe - et l'a fait retirer. Une seconde tentative stoppée en deux temps par Grégory Coupet, parti du bon côté. Le tournant du match.

Et Hoarau libère les siens

Profitant de la fatigue d'une Roma au début de sa préparation, le PSG a alors exercé un pressing de tous les instants sur l'arrière-garde italienne. Bodmer (63e) a trouvé la barre d'un tir à l'entrée de la surface, mais c'est finalement Guillaume Hoarau (90e+5), à la reprise d'un centre de Jean-Eudes Maurice, qui a ramené les deux formations à égalité. Une réalisation qui fait le bonheur des Girondins de Bordeaux de Jean Tigana, vainqueurs de ce Tournoi de Paris. Défaits à une seule reprise durant l'intersaison, lors du Trophée des champions face à Marseille (0-0, 5-4 t.a.b.), les Parisiens vont pouvoir aborder la L1 avec de nombreuses certitudes sur leur jeu. - C. La.

La compositions des équipes
Paris-SG : Coupet - Jallet (Ceara, 32e), A. Touré, Sakho, Makonda - Giuly, Bodmer (Maurice, 83e), Clément, Nenê - Hoarau, Luyindula.
AS Roma : Bertagnoli - Rosi, Andreolli, Mexès, Riise - Taddei, Perrotta, Greco, Menez (Pit, 28e) - Totti, Vucinic (Brighi, 79e).

Antoine Kombouaré (entraîneur du PSG) : «C'est une énorme satisfaction parce qu'entre le match d'hier et d'aujourd'hui, on a vu qu'on était capable de revenir et de marquer en toute fin de match. Ce sont deux matches référence: quand on veut quelque chose, on peut aller chercher quelque chose. Au-delà du résultat, ce qui me ravit, c'est l'état d'esprit, le courage. La qualité technique aussi: on a trouvé des solutions pour faire craquer l'AS Rome. C'est intéressant de s'appuyer sur ce match-là pour préparer le championnat.» (AFP)

lequipe.fr
sylvain
Le Parisien

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Le décor est bien planté


Dans cinq jours, le PSG retrouvera le Parc des Princes pour son premier match de championnat de la saison face à Saint-Etienne. En attendant ce rendez-vous, Paris a bien bouclé sa préparation avec un succès (1-0) samedi devant Porto et un nul (1-1) hier contre l’AS Rome, ce qui porte son bilan d’avant-saison à quatre succès et trois nuls. « C’est très encourageant », estime Antoine Kombouaré.
Ce Tournoi de Paris a constitué un test à double titre (sportif et sécurité) pour le club. Etat des lieux.

Une réussite sportive. Elle est double. Tout d’abord parce que le PSG a bien figuré en terminant deuxième à égalité de points (4) avec Bordeaux, le vainqueur. Avec des compositions d’équipes mixtes, Paris a livré des prestations encourageantes et appliquées, même si l’efficacité n’a pas toujours été là. Le tournoi lui-même était de belle facture. Même si le niveau de jeu offert n’a pas toujours été tonitruant, les stars étaient au rendez-vous de ce week-end : Gourcuff (Bordeaux), Hulk et Falcao (Porto) Totti et Mexès (Rome). Dans ce domaine, le pari des organisateurs a été gagné.

Un bilan financier contrasté.
Les comptes ne sont pas encore totalement arrêtés puisque le dernier match s’est terminé vers 21 heures hier soir. Mais le PSG devrait vraisemblablement enregistrer une légère perte financière. Avec une meilleure affluence (entre 10 000 et 15 000 spectateurs sont venus chaque jour, dont plusieurs milliers sur invitations), le bilan comptable aurait même pu être à l’équilibre. Paris a déboursé une somme d’environ 1 M€ (primes et frais de voyage) pour convaincre les équipes visiteuses de venir. Les frais de sécurité (police et stadiers) pour les deux jours avoisinent les 100 000 €. Ces dépenses sont compensées en partie par les droits télé du tournoi en France et à l’étranger, estimés à 600 000 €, et par la vente de produits dérivés.

Un plan sécurité baptisé. C’est une autre satisfaction de ce week-end. Aucun incident n’a été relevé. Même si ce plan doit encore être rôdé et jugé à l’aune d’un match de championnat avec bien plus de spectateurs, la nouvelle organisation du Parc semble bien fonctionner. L’étroite collaboration entre la police et les stadiers du PSG y est pour beaucoup. Seul bémol, la mise en place de ces mesures complique un peu les modalités d’achat et de retrait des billets et crée de longues files d’attente aux guichets que l’on n’atteint plus que par un seul accès.

PSG - AS ROME 1-1 (0-0)
Spectateurs : 8 000 environ.
Arbitre : M. Lannoy (Fra).
Buts. PSG : Hoarau (90e + 6) ; AS Rome : Greco (46e).
Avertissements. AS Rome : Perrotta (87e), Pit (88e), Totti (90e + 1)
PSG : Coupet - Jallet (Ceará, 32e), A. Touré, Sakho (cap.), Makonda - Giuly, Bodmer (Maurice, 83e), Clément, Nenê - Luyindula, Hoarau. Entr. : Kombouaré.
AS Rome : Bertagnoli - Rosi, Andreolli, Mexès, Riise - Taddei, Perrotta, Greco, Ménez (Pit, 28e) - Totti (cap.), Vucinic (Brighi, 79e). Entr. : Ranieri.
11G
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Armand et Jallet incertains contre Saint-Etienne

Les défenseurs latéraux du Paris SG, Sylvain Armand (cheville) et Christophe Jallet (adducteurs), sont incertains pour le 1er match de Ligue 1 contre Saint-Etienne samedi, a laissé entendre leur entraîneur Antoine Kombouaré, qui s'est dit "pessimiste". "Pour Christophe, c'est les adducteurs et je suis très inquiet. Ce n'est pas bon signe quand un joueur demande à sortir", a déclaré Kombouaré en marge du Tournoi de Paris, où le Paris SG a tenu l'AS Rome en échec (1-1). Jallet a été remplacé à la 32e minute par Ceara. Armand s'est fait une entorse à la cheville droite contre Porto hier (1-0).


Le Parisien
Julio94
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Banderole anti ch'tis : des supporteurs du PSG seront jugés

Cinq supporteurs parisiens mis en examen pour «provocation à la haine ou à la violence lors d’une manifestation sportive» dans l'affaire de «la banderole anti ch'tis», déployée lors de la finale de la Coupe de la Ligue 2008 entre le PSG et Lens au Stade de France, vont être renvoyés devant le tribunal correctionnel de Bobigny (Seine-Saint-Denis), indique une source proche du dossier.

Le tribunal de Bobigny est l'organe compétente pour les événements qui ont lieu au SDF.

La date de ce procès n'est pas encore fixée. L'ordonnance de renvoi a été émise par la juge Brigitte Verger le 30 juillet dernier. Suite à cette affaire, l'association de supporteurs «Boulogne Boys» avait été dissoute


Leparisien.fr
Cocote
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A quelques jours de la reprise du Championnat, Robin Leproux répondra à vos questions, jeudi à 18 heures, sur PSG.FR.

Le Club est parfaitement conscient des contraintes et des désagréments qui sont imposés à ses supporters pendant cette période transitoire nécessaire à la pacification du Parc. Afin de pouvoir échanger le plus régulièrement possible avec ses supporters,la direction du Club organisera chaque mois, alternativement un chat ou une rencontre avec des supporters.

Tous les supporters pourront s'inscrire afin de participer à ces rencontres avec une seule condition le respect dans les échanges. Pour cette première édition un chat est donc organisé sur le site du Club jeudi prochain 5 Août à 18h avec Robin Leproux pour répondre aux questions avant le début de saison.


www.psg.fr
aleksandre08
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Comment le nouveau Parc va-t-il résonner?


FOOTBALL - Le plan «Tous PSG» va révolutionner la culture supporter du club de la capitale...
Le Parc va-t-il devenir une coquille vide et silencieuse? Samedi face à Saint-Etienne, le club parisien jouera son premier match de Ligue 1 depuis l’instauration du plan «Tous PSG», une révolution des tribunes destinée à lutter contre la violence qui gangrène le club de la capitale. Parmi ces mesures, la fin des abonnements en tribunes latérales et le placement aléatoire des supporters. Une décision qui brise de fait la culture de groupe des ultras de l’enceinte parisienne, traditionnellement une des plus animées de l’hexagone.

La fin d’une époque? «Samedi, il n’y aura pas ou peu d’ambiance. Et beaucoup de supporters stéphanois, assure Christophe Uldry, porte-parole des Supras Auteuil, l’association la plus bruyante du Parc depuis les années 90 et dissoute à la fin de la saison dernière. Mais c’est ce que veulent les responsables du PSG: des supporters sages à qui on dit ‘Assieds-toi et ferme ta gueule’

Le Vous vous êtes là?

Une opinion radicale qui relaye la colère des ultras. Dans les bars, sur les forums des supporters historiques parisiens, on craint la mort des chants. On s’offusque de voir les tags des tribunes effacés par les services du club. Et depuis quelques jours, on ironise de façon grinçante en se racontant une anecdote: lors du tournoi de Paris, certains stewards auraient même fait assoir des supporters qui voulaient se mettre debout, comme en Angleterre.

Est-ce pour autant le début du règne du silence? «On est capable d'avoir une vraie réaction du public. J'ai même entendu des départs de chants. Et j'ai vu à la fin du match un Parc qui arrive à s'enflammer sur le but de l'égalisation de dernière minute», a positivé le président Robin Leproux après le match amical contre la Roma (1-1). La spontanéité d’un public bon enfant (avec notamment des tarifs spéciaux pour les femmes et les enfants) plutôt que la puissance des chants organisés, le prix à payer selon la direction du PSG qui tente d’imposer de nouveaux symboles pour accompagner l’évolution des tribunes et peut-être créer une ambiance: la mascotte Germain le Lynx pour les enfants, la réhabilitation du chant «Go West» plus familiale que le «Ici c’est Paris» et une tour Eiffel température mesurant l’ambiance, appelée aussi «Le vous vous z’êtes là?». Des trompettes en plastique ont d’ailleurs fait leur apparition dans les tribunes lors du tournoi de Paris. «Les dirigeants du PSG parlent bien d’Entertainment dans les médias. On n’est plus dans le football», râle Uldry.

Après l'érosion, la chute libre de l'affluence?

Au-delà de ce virage historique, la direction du PSG prend un gros risque financier. Bien sûr, elle va attirer un nouveau public ou retrouver les faveurs de certains déçus (la saison dernière, des associations modérées comme celle du Handi club de Parisavaient ainsi décidé de boycotter le Parc). Mais le prix à payer peut être lourd. Car les abonnements des ultras en latéral représentaient une belle manne financière. La saison dernière, Auteuil et Boulogne représentait à eux seul 6.000 abonnements. Selon une source proche du club, le PSG n’aurait engrangé que 2.000 abonnements à quatre jours du début de la Ligue 1. De plus, une grande majorité des supporters ultras devraient boycotter les premiers matchs. Pas sûr que l’affluence du PSG, environ 35.000 personnes par match, en lente érosion depuis quelques années, retrouve des couleurs.


20mn
orel
L'Equipe du 03.08

Citation
Paris-SG, entre le Golfe et l'Est

Un fonds moyen-oriental et un conglomérat russe étudient le rachat du PSG. Mais Colony Capital n'entend pas céder tout le club.

LE 2 MAI, au lendemain de la huitième victoire du PSG en Coupe de France, Sébastien Bazin s'était exprimé sur l'hypothèse de l'arrivée d'un nouvel investisseur dans le capital du club : "Je travaille beaucoup sur ce dossier. Je ne dis pas que je ne fais que ça mais j'y consacre du temps depuis deux mois et demi. On va y arriver." Trois mois plus tard et à l'aube de sa cinquième saison dans les hautes sphères du club, le patron de Colony Capital Europe n'est pas encore parvenu à ses fins. Le 11 mai, lors du conseil de surveillance de fin de saison, l'actionnaire principal du PSG (95,8 %) avait même exprimé son exaspération face à l'insuffisance des résultats sportifs et financiers. Agacé, sans doute, par leur conséquence immédiate : une difficulté à tirer le meilleur prix d'un PSG en plein marasme. A cette époque, Bazin se trouvait déjà en contacts avec des investisseurs potentiels. Ces derniers mois, deux pistes majeures sont apparues. L'une, la plus confidentielle, mène vers l'Europe de l'Est. Plus précisément vers la Russie, ce pays dont la compagnie pétrolière, Trans Nafta, s'était dite prête, en 2003, à investir 290 M€ dans le PSG... Les autres contacts ont été réactivés dans la péninsule arabique. Un fond souverain du Qatar est notamment sur les rangs, allié à d'autres investisseurs du Golfe.

Divergences sur la valeur du club

Dans ses discussions, Bazin défend l'idée d'une simple ouverture du capital, dans une fourchette qui se situerait entre 30 et 40 %. Dans son esprit, la vente totale du club n'interviendrait pas avant un an ou deux. Un horizon qui n'est pas forcément celui envisagé par ses interlocuteurs moyen-orientaux, plutôt intéressés par une reprise immédiate. Bazin, lui, a deux fers au feu qui peuvent l'inviter à temporiser. 1. L'application cette saison du plan de pacification du Parc, dont la réussite éventuelle ne pourrait que revaloriser l'image du club, et favoriser ses projets de développement économique. 2. Le résultat - attendu début 2011 - de l'appel d'offres lancé l'an dernier par la mairie de Paris sur le futur bail emphytéotique du Parc des Princes. En contacts réguliers avec la Ville de Paris, Bazin n'ignore pas que sa position de propriétaire du PSG le place en ballotage favorable face à Jacky Lorenzetti, l'autre candidat. Si Colony cédait le club avant cette échéance, le dossier du Parc pourrait devenir plus aléatoire.
Autre point d'achoppement : la valorisation du club. Les investisseurs du Golfe auraient proposé de racheter le club pour un maximum de 40 M€. C'est un prix proche des 47 M€ que Canal + avait demandé à la famille princière du Qatar en 2006. Mais c'est aujourd'hui un montant très éloigné des aspirations de Colony. Un actionnaire qui, dans l'absolu, devrait vendre le PSG pour 100 M€ pour simplement rentrer dans ses frais...
Très avancée début juin, l'affaire est désormais en veilleuse. Les interlocuteurs du Golfe ont ralenti le rythme des négociations, mais sans en rompre totalement le fil. En coulisses, la mairie de Paris donnera son avis, le moment venu, sur le pedigree des investisseurs, qu'ils viennent de Russie ou du Moyen-Orient. L'Elysée, où Nicolas Sarkozy est rarement insensible à la vie du PSG, garde aussi un oeil sur le dossier.

JEROME TOUBOUL
Mathis
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Claude Makelele, la der du taulier

Il l’a promis : cette saison sera bel et bien la dernière. Mais doit-on vraiment le croire ? Avec Claude Makelele, on ne sait jamais vraiment quand ça va se terminer. Programmé pour raccrocher les crampons à la fin de la saison dernière, le capitaine du PSG a surpris tous les observateurs en décidant de rempiler pour une dernière année avec Paris.
A 37 ans, l’ancien milieu défensif de l’équipe de France (71 sélections) va donc jouer sa 19 e saison dans l’élite depuis ses débuts en D 1 avec Nantes en 1992.

Baisse de salaire

« Un jour, il a lu dans la presse un commentaire de Guy Roux qui disait en substance que, pour Claude, c’est la tête qui déciderait car il a toujours les jambes. Il a été touché par cette analyse qu’il a trouvée très juste, raconte un proche. Et puis il ne voulait pas s’arrêter sur une mauvaise note après la saison qu’il venait de vivre avec le PSG (NDLR : 13 e de L 1).» L’insistance de ses dirigeants a fini de convaincre un Makelele très performant en fin de saison dernière. Celui-ci a pris sa décision seul, après avoir mûrement réfléchi et demandé des garanties aux dirigeants sur un renforcement de l’effectif parisien. « C’était une des conditions pour rempiler, explique un ami. Il voulait être sûr que Paris n’allait pas revivre la galère de la dernière saison. » Les arrivées de Bodmer et Nenê, et probablement d’un ou deux défenseurs, dessinent un recrutement que le capitaine parisien appelait de ses voeux. Ce dernier aurait également accepté de rogner un peu sur son salaire qui s’élevait, lors des deux premières saisons, à 350 000 € brut par mois. En contrepartie, il a négocié une série de bonus liés aux objectifs sportifs comme une qualification du PSG en Ligue des champions.
Cette saison, Claude Makelele ne jouera certainement pas tous les matchs du PSG. Dans un premier temps, la Ligue Europa devrait lui être épargnée. Mais les responsables parisiens comptent énormément sur lui pour ramener le PSG vers les hauteurs du championnat.

Le Parisien.fr
11G
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Hoarau, Jallet, Bodmer et Sakho préconvoqués pour la Norvège

Guillaume Hoarau avait été appelé en mars 2009, mais n'a jamais porté le maillot de l'équipe de France
n Parisien en équipe de France ? Les quatre joueurs du PSG Guillaume Hoarau, Mamadou Sakho, Christophe Jallet et Mathieu Bodmer ont en tout cas reçu une préconvocation pour le prochain match amical des Bleus contre la Norvège le 11 août, rapporte l’AFP. Ces quatre joueurs s’ajoutent donc à la liste des 16 joueurs préconvoqués que RMC Sport vous révélait en exclusivité la semaine dernière. Selon nos informations, cette liste devrait compter entre 30 et 35 noms. Rappelons qu'aucun des vingt-trois Mondialistes ne sera convoqué pour ce match suite à la grève organisée par les joueurs en Afrique du Sud.


Les 20 présélectionnés
Gardiens : Stéphane Ruffier (Monaco), Nicolas Douchez (Rennes)
Défenseurs : Mathieu Debuchy (Lille), Adil Rami (Lille), Aly Cissokho (Lyon), Charles N’Zogbia (Wigan), Philippe Mexès (AS Rome), Jérémy Mathieu (FC Valence), Mamadou Sakho (PSG), Christophe Jallet (PSG)
Milieux de terrain : Rio Mavuba (Lille), Florent Balmont (Lille), Yohan Cabaye (Lille), Moussa Sissoko (Toulouse), Mathieu Bodmer (PSG)
Attaquants : Bafetimbi Gomis (Lyon), Jimmy Briand (Lyon), Jérémy Menez (AS Rome), Loïc Rémy (Nice), Guillaume Hoarau (PSG)


RMC

Edit Philo : Post de HHA supprimé. Intérêt de mettre un article citant l'équipe sachant que l'article de l'équipe est au dessus ? aka44.gif
Schultzy
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Armand et Jallet très incertains

Touchés ce week-end lors du Tournoi de Paris, Sylvain Armand (entorse de la cheville droite) et Christophe Jallet (adducteurs) sont très incertains pour la réception de l'AS Saint-Etienne ce samedi (21h00) lors de la 1ère journée de Ligue 1. Les deux Parisiens vont suivre un programme de soins spécifiques. Une décision sur leur présence face aux Verts sera prise en fin de semaine.

France Football.fr
niramo
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Colony joue son «Parc» immobilier

L'actionnaire majoritaire du PSG espère décrocher le bail du Parc des Princes. Pour vendre ensuite ?


On devrait bientôt savoir ce que Colony Capital est venu faire dans la galère du Paris Saint-Germain. Depuis 2006, ce fonds d'investissement dédié à l'immobilier est actionnaire du club de football de la capitale, enquillant les saisons plus sportivement désastreuses les unes que les autres. Colony Capital y a depuis englouti près de 100 millions d'euros - moitié moins que Canal+ précédemment, mais en deux fois moins de temps (1). Le 15 août, la mairie de Paris va examiner les offres finales portant sur la rénovation et l'exploitation du Parc des Princes. Elle sera confiée à un partenaire privé pour les prochaines décennies.

On ne fera pas l'injure à Colony de penser qu'il a omis de vérifier, lors de son rachat du club - reprise du PSG (société sportive) mais aussi de la Sese (société exploitante du stade), toutes deux anciennes filiales de Canal+ -, que le vénérable stade inauguré en 1976 était bien classé à l'inventaire des monuments historiques. Son architecte, Roger Taillibert, gardien vigilant du temple, fort de son droit moral, prévient d'entrée : «Le Parc n'est pas et ne sera jamais un centre commercial.» C'est pourtant ce dont rêvent quelques tauliers du foot; c'était peut-être le sombre dessein originel de Colony.

Vip. L'occasion fait souvent le larron : en mai, l'UEFA (2) désigne la France comme pays organisateur de l'Euro 2016. Le Parc des Princes fait partie des stades à rénover dans cette optique. Moins pour l'agrandir et repasser le seuil des 40 000 spectateurs - un objectif pour lequel il suffirait de réduire la tribune de presse, les 800 journalistes potentiels occupant trois sièges pour le prix d'un - que de rajouter quelques places VIP dans les coursives (les hiérarques du ballon sont très à cheval sur la question) ou quelques galeries commerciales alentour. A l'origine, le Parc accueillait sans problème ses 50 000 spectateurs.

Le chantier est estimé à plus de 100 millions d'euros, pour lequel la mairie de Paris, propriétaire des lieux, a lancé - sonnez trompettes ! - un appel d'offres. Du pain bénit pour Colony : ce sera l'occasion d'un bail emphytéotique d'une durée comprise entre dix-huit et soixante ans, permettant au groupe immobilier de céder à court ou moyen terme le PSG - «Nous nous sommes donnés six, voire sept ans», déclarait le patron européen de Colony Capital, Sébastien Bazin, l'an dernier à l'AFP, ce qui nous mène à 2012-2013 - tout en conservant la gestion immobilière du Parc jusqu'à l'horizon 2070...

Et Colony Capital de retrouver sa vocation immobilière d'origine. Un signe : dans sa candidature auprès de la mairie de Paris, Colony s'est associé à Vinci, concessionnaire du Stade de France, groupe de BTP qui n'a que faire de la gestion de clubs de foot.

Mais qui dit appel d'offres, dit mise en concurrence. Contre Colony, un seul candidat s'est déclaré : Jacky Lorenzetti, ancien président de Foncia et actuel patron du Racing-Métro 92. Lequel a déjà son projet de grand stade de rugby dans les Hauts-de-Seine... Peut-il courir deux lièvres à la fois ? «Il joue surtout un rôle de chèvre pour couvrir l'appel d'offres de Colony, souligne un proche du dossier. La preuve : il n'a pas recruté d'architecte et sa dernière proposition tient en quelques pages.»

La mairie de Paris lui a donné jusqu'au 15 août pour déposer un dossier de candidature un poil plus sérieux. En attendant, elle tente de faire bonne figure : «Nous sommes plutôt d'avis d'avoir deux candidats pour faire jouer la concurrence.» Acceptons-en l'augure.

Au printemps dernier, Jean Vuillermoz, adjoint (PCF) aux Sports de Bertrand Delanoë, proclamait «qu'on ne peut pas dire» que Colony bénéficie d'un statut particulier. Au Racing-Métro 92, on répond que «le président a pris le parti de ne pas s'exprimer sur le sujet». A propos de son stade de rugby à Nanterre, le conseil général des Hauts-de-Seine, pourtant partie prenante, renvoie sur le peu loquace Lorenzotti. Sur le site internet de son club de rugby, il joue un peu plus les fiers-à-bras : «Le projet Arena 92, qui accueillera l'équipe du Racing-Métro 92, sera le stade multimodal le plus moderne d'Europe. Toiture ouverte, 32 000 personnes pourront assister aux matchs de rugby; toiture fermée, il pourra accueillir des manifestations culturelles jusqu'à 40 000 personnes.»

Mercato. Un autre chantier (prémonitoire ?) est déjà bien lancé. Il s'agit de la piscine Molitor, jouxtant le Parc des Princes à 300 mètres. Sous l'égide de Colony, en tandem avec Accor (dont Colony est actionnaire), un hôtel cinq étoiles et un spa ont vu le jour, seul le bassin intérieur étant classé monument historique. De l'art de lier le sport au tourisme haut de gamme. Sébastien Bazin tient toutefois à rassurer les supporteurs du Paris Saint-Germain. «Si la seule vocation de Colony avait été de se "remplir les poches", nous n'aurions pas investi l'été dernier pour retenir nos joueurs les plus sollicités», indiquait-il lors du mercato d'hiver dans une lettre ouverte aux aficionados. Pour celui de l'été, Colony se contente de prêter des fonds au PSG, filiale en sursis.

(1) Outre son investissement initial, Colony Capital a dû éponger les pertes successives du Paris Saint-Germain, soit 60 millions d'euros en quatre ans.

(2) L'Union des associations européennes de football.


Libération, 3 août 2010 par Renaud Lecadre.
HHA
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PSG, les clés pour réussir la saison

Dans son onze type, le PSG va s’avancer cette saison avec huit joueurs qui n’étaient pas au club il y a trois saisons.
Coupet, Jallet, Bodmer, Makelele, Nenê, Sessegnon, Hoarau et Erding sont à Paris depuis au mieux l’exercice 2008-2009. Ils sont tous, intrinsèquement et à quelques degrés d’écart, de belles individualités labellisées Ligue 1.
Le constat vaut également pour les plus anciens qui complètent l’équipe de départ : Camara, Sakho, Armand. Cette saison, la réussite collective du PSG dépendra de celle de ses duos majeurs et de quatre joueurs clés.

Makelele - Bodmer, Nenê - Sessegnon, Hoarau - Erding, paires et passes

Makelele et Clément sont deux bons joueurs dont on ne voyait pas toujours la complémentarité, faute d’un véritable relayeur parmi les deux. Avec Bodmer, la répartition des rôles est plus claire. Makelele chassera le ballon devant la défense tandis que l’ancien Lyonnais se portera vers l’avant avec une première relance que permet sa technique.
Sur les côtés, de l’envie et la créativité de Nenê à gauche et Sessegnon à droite dépendra en grande partie l’animation offensive. Le PSG, depuis une décennie, a toujours vécu avec un côté fort et un côté faible. A gauche, l’effondrement physique et technique de Rothen depuis des lustres a rendu ce couloir orphelin. Avec le Brésilien et le Béninois, la technique, la surprise, les centres pour Hoarau et Erding se doivent d’être au rendez-vous.
Justement, la complémentarité des deux derniers n’a pas frappé les esprits la saison passée. Sur le papier, ils incarnent la meilleure paire d’attaquants de la L 1 parmi les formations évoluant avec deux pointes. 25 buts et 10 passes décisives à eux deux sont un minimum attendu.

Coupet, Makelele, Sessegnon, Hoarau, destins croisés

La réussite d’une équipe tient aussi au rendement de ses éléments clés. Le PSG peut aligner le meilleur collectif, sans le talent intact de ses deux aînés et celui retrouvé des deux joueurs moteurs de la dernière bonne saison (6e en 2008-2009), il ne se passera rien. Avec leur mental hors du commun, leur expérience de quasi-entraîneur-bis (surtout Make) et leur charisme, Coupet et Makelele rêvent d’une dernière saison réussie, la dernière de leur vie !
Chez Sessegnon, que l’on continue d’imaginer comme l’un des cinq meilleurs joueurs de la L 1… quand il veut, l’histoire est un problème de constance. C’est un coup oui, un coup non ; et la saison dernière, c’était très souvent un coup non et un coup non. Enfin, pour Hoarau, meilleur buteur du club il y a deux ans, il s’agit de retrouver la plénitude de son physique pour répondre à son jeu exigeant et continuer à perforer les filets, lui qui reste un vrai buteur, même s’il sait tout faire. Sans ces quatre-là au top, le PSG marchera sur une jambe.


Laparisien.fr
DelSpooner
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Le PSG veut faire table rase de son sulfureux passé

Décidée à pacifier le Parc des Princes, la direction du club parisien est prête à se passer de ses supporteurs les plus acharnés. L'ambiance risque de s'en ressentir.

Sur les forums des supporteurs parisiens, les réactions se multiplient. En ligne de mire, l'opération «Tous PSG», qui entend insuffler un «nouvel état d'esprit» au Parc des Princes en ouvrant les tristement célèbres virages Auteuil et Boulogne au grand public. Une révolution dénoncée comme purement «mercantile» par les fans «en colère» qui, par sites interposés, s'affrontent avec la direction du club de la capitale.

En réaction a en effet été lancée une pétition ayant pour mot d'ordre le «boycott général» des places et des maillots, qui a déjà recueilli plus de 13 000 signatures. Une ligne de fracture qui ne devrait aller qu'en s'aggravant. «La seconde phase va consister à transformer le Parc des Princes en parc d'attractions», dénonce un supporteur guère convaincu par ces innovations. Autre cible de son courroux : Germain, un Lynx vêtu du maillot du club, en guise de mascotte. Germain ou l'avatar d'un stade édulcoré…

La direction, elle, n'en démord pas. Elle veut faire le ménage, pacifier l'enceinte, après deux morts en trois ans et demi, en différenciant supporteurs et ultras. La priorité ? Attirer les familles dans les sulfureux virages pour les apaiser. Une révolution favorisée par une «politique tarifaire incitative» (des pass famille à 18 euros, avec une place gratuite pour la mère) et l'invitation, à chaque match, de «1 500 à 2 000 enfants issus des clubs amateurs d'Ile-de-France».

«Un Parc aseptisé», «des supporteurs vaches à lait». Les commentaires sur la Toile témoignent de l'inquiétude des fidèles. Selon eux, il s'agit de rentrer dans le rang, au détriment de la ferveur. Abonné à la tribune Auteuil depuis les années 1990, Nicolas P., qui n'a jamais été membre d'un groupe ultra, se sent lésé : «Le dégoût et la rage dominent après ces décisions. L'ambiance est certes malsaine depuis les années 1990, mais je me demande ce qu'on peut faire. Les problèmes sont à l'extérieur du stade. On est tous d'accord pour que ça change, mais, sur la forme, c'est une honte ! Les dirigeants s'approprient quelque chose (le stade) qui n'appartient à personne. »

Chute vertigineuse des abonnements

Le sentiment de payer pour une minorité d'«extrémistes» et «d'être les premiers supporteurs français mangés à la sauce anglaise» préside au désarroi des fans. La hausse substantielle du prix des places, le démantèlement des kops, autant de mesures rappelant celles prises en Angleterre à la fin des années 1980 pour enrayer l'escalade de la violence des hooligans. Pour Olivier P., les abonnés des tribunes Auteuil et Boulogne servent de boucs émissaires : «Dans notre société, tout ce que la majorité ne comprend pas ou regarde d'un œil suspect doit être annihilé.»

Quid, il est vrai, de l'ambiance mythique du Parc ? À la place, les fans historiques craignent l'avènement d'une enceinte à moitié vide et atone, avec pour seul écho les ébats juvéniles d'une foule spectatrice. La crise couve donc pour un club qui s'apprête à fêter, cette saison, ses 40 ans. «Pour ma part, confie un autre supporteur, il est impensable de retourner au Parc. Leur rêve est un Fly Emirates Stadium bis (le stade d'Arsenal, NDLR), rempli de spectateurs et non de supporteurs, avec un maillot à 100 euros sur le dos…» Première conséquence de ce désamour, le Paris-SG table sur 6 000 abonnements, contre… 19.000 l'année dernière! Le lourd tribut de la respectabilité…


LeFigaro.fr
ohvillelumière
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LIGUE 1/PARIS
Le PSG boite sur les côtés
DOMINIQUE SÉVÉRAC (AVEC F.G.) | 05.08.2010, 07h00



A deux jours de l’ouverture de la saison en championnat contre Saint-Etienne, le PSG se heurte à sa première difficulté sportive. Hier, dans l’intimité de l’entraînement à huis clos au Parc des Princes, ni Christophe Jallet ni Sylvain Armand n’ont pris part à la séance. Le premier souffre des adducteurs, le second d’une entorse de la cheville droite.
Ce sont les séquelles ennuyeuses des deux matchs solides livrés par les coéquipiers de Makelele lors du Tournoi de Paris, le week-end dernier.
Comme Antoine Kombouaré, leur entraîneur, a pris l’habitude de ne prendre aucun risque avec les joueurs en souffrance, leurs forfaits semblent acquis, même si un espoir subsiste pour Armand. Hier, l’encadrement du club les enveloppait dans un statut d’« incertains » face à Saint-Etienne. Une décision sera prise demain.
Si ces absences ne constituent pas un casse-tête absolu pour le technicien kanak, elles pourraient toutefois provoquer un début de migraine chez l’entraîneur du PSG concernant le couloir gauche.

Makonda ou Clément à la place d’Armand ?

A droite, l’affaire est réglée. Marcos Ceará commencera la rencontre face à Saint-Etienne pour suppléer Jallet. Même si ce dernier a pris l’avantage dans l’esprit de Kombouaré, le Brésilien, titulaire lors des deux dernières saisons, reste un recours appréciable, qui ne dévalorise pas l’ensemble. A gauche, l’affaire se complique et renvoie le PSG à ses atermoiements sur le marché des transferts. Alors que la venue du Valenciennois Siaka Tiéné paraissait acquise, ce transfert reste dans les limbes de l’actualité du club. En attendant, deux choix s’offrent à Kombouaré pour remplacer Armand, qui n’a pas de doublure attitrée.
Soit il aligne Tripy Makonda, soit il confie ce poste de latéral gauche à Jérémy Clément, dont le temps de jeu devrait se réduire cette saison au milieu de terrain avec l’arrivée de Mathieu Bodmer. Une première indication : lors du match PSG - AS Rome, le lendemain de la blessure d’Armand, le coach parisien a lancé d’emblée Makonda. A l’origine milieu gauche, celui-ci est davantage un spécialiste du poste, mais il s’avancerait samedi du haut de ses 20 ans et de son inexpérience (un seul match de L 1 la saison passée). Clément, même s’il n’a pas de repères comme latéral gauche, pourrait, lui, avoir sa chance si Kombouaré estime qu’il offre davantage de garanties pour ce premier rendez-vous de la saison, qui conditionne déjà tellement l’avenir du club, aussi bien sportivement qu’en termes de sécurité au Parc des Princes.


Le Parisien.fr
gloub
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Sursis pour Nene

La commission de discipline de la Ligue a infligé un match de suspension avec sursis au néo-parisien Nenê pour son exclusion lors du match amical Monaco-Clermont, le 6 juillet dernier, alors que l'attaquant brésilien évoluait sous les couleurs monégasques. Cette sanction prend effet le lundi 9 août à 0h00, soit après la journée inaugurale de Ligue 1, samedi et dimanche. La commission a également infligé un match ferme à Riad Nouri Nouri (FC Istres) et à Abasse Ba (Le Havre) pour des fautes commises au premier tour de la Coupe de la Ligue.


Hari
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C. Makelele : « Un groupe homogène »

Conf' | 05/08/10 | 15:53

A quelques jours de la reprise du championnat Claude Makelele évoque la première rencontre face à Saint-Etienne avant de livrer ses impressions sur la sélection en équipe de France de Mamadou Sakho.

Claude, la saison débute dans deux jours. C’est important de ne pas répéter les erreurs passées ?
« Nous en avons déjà pris conscience en fin de saison dernière. Nous avons réalisé de bonnes choses depuis la préparation et il faut s’appuyer dessus, même s’il y eu des déchets, notamment contre Marseille, lors du Trophée des Champions. Nous avons cependant rectifié le tir lors du Tournoi de Paris. Le groupe est homogène, avec de la qualité. Les renforts se sont bien adaptés et ils nous apportent offensivement. C’est une très bonne chose. »

Au quotidien, est ce qu’il y a des signes qui te font avoir plus confiance que la saison dernière à la même époque ?
« L’année dernière c’était une année de transition. C’était un peu spécial car nous avons eu un nouveau coach, un nouveau staff et il y a eu des changements tactiques. Nous ne les avons donc peut-être pas bien assimilés et cela peut expliquer pourquoi nous n’avons pas réalisé une très grande saison, même si nous avons gagné la Coupe de France. Nous avons appris énormément et nous avons rectifié pas mal de choses durant la saison. Cette année, j’espère que nous allons nous appuyer sur ces erreurs-là et bien démarrer. C’est le plus important. »

Appréhendes-tu d’évoluer au Parc dans un environnement différent des dernières saisons ?
« Il va effectivement y avoir des changements par rapports aux années précédentes. Nous savons aussi que nos bons résultats permettront un retour à la normale. Il faut remettre les choses en ordre pour que le public adhère, car nous aurons besoin de lui. »

Que penses-tu de la sélection de Mamadou Sakho en équipe de France ?

« Depuis l’année dernière j’en parle. C’est important qu’il intègre l’Equipe de France A. C’est une bonne chose pour lui. Le plus important, c’est qu’il ne soit pas stressé et qu’il le prenne comme ça. Il a des qualités et c’est une opportunité pour lui de montrer qu’il peut faire partie de ce groupe là pour l’avenir. Je suis vraiment content pour lui.»


PSG.fr
HHA
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L’espoir revient pour Sylvain Armand

Si le forfait de Christophe Jallet pour affronter Saint-Etienne demain est acquis, celui de Sylvain Armand (30 ans) semble s’éloigner de jour en jour. Et ce, même si un dernier point doit être fait cet après-midi, lors de l’ultime entraînement au Parc des Princes. Ce sera l’occasion pour le latéral gauche de tester sa cheville droite, blessée contre Porto samedi dernier, lors du Tournoi de Paris.

Si l’ancien Nantais ne ressent plus de douleur pendant la course et lorsqu’il frappe dans le ballon, il sera bon pour le service. C’est en tout cas ce que souhaite le club. Et Antoine Kombouaré, en premier lieu, même si ce dernier se veut prudent et ne prendra aucun risque. Après avoir craint le pire samedi soir, Armand a vite été rassuré. Sa cheville, déjà touchée dans le passé, récupère bien. Ces derniers jours, le vice-capitaine du club parisien ces dernières saisons a ainsi pu enchaîner soins et travail de reprise. Il a aussi subi des examens qui ont pu déterminer quels étaient les mouvements qui le gênaient. Même s’il n’est pas encore acquis qu’Armand puisse tenir sa place demain soir, les derniers éléments sur sa guérison sont encourageants.
En cas de forfait, le jeune Tripy Makonda (20 ans), inexpérimenté mais dont Antoine Kombouaré a apprécié le comportement lors de l’avant-saison, tiendrait la corde. Hier, l’entraîneur lui a longuement parlé à la fin de la séance.



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Sakho et Hoarau, deux Parisiens en bleu


Depuis le 1er avril 2009, plus aucun Parisien n’avait été convoqué en équipe de France : un signe révélateur du recul du club sur la scène nationale et internationale. Hier, Laurent Blanc a mis fin à cette disette en appelant l’attaquant Guillaume Hoarau (26 ans) et le défenseur central Mamadou Sakho (20 ans) pour le match amical face à la Norvège programmé mercredi à Oslo.

Ces deux joueurs partagent le point commun de ne compter aucune sélection chez les A. Le Réunionnais avait bien été convoqué par Raymond Domenech lors de la double confrontation face à la Lituanie (28 mars et 1er avril 2009) en éliminatoires de la Coupe du monde, mais il n’était pas entré en jeu. Cette nouvelle a diffusé un sentiment d’allégresse dans le camp des Loges où les deux heureux élus participaient à l’entraînement quand le nouveau sélectionneur égrenait les noms de sa première liste.
Même Mathieu Bodmer, pourtant préconvoqué mais non appelé, s’est laissé aller à quelques plaisanteries. « Il y a un train qui passe, il fallait monter dedans, a réagi Hoarau en référence à la sanction et l’absence des 23 Mondialistes . Peu importe les conditions, je savoure pleinement. Mais il y a pas mal de prétendants et on a tous envie de figurer sur le long terme dans ce groupe-là. Il va falloir se bouger pour se faire une place. »

Des atouts rares

Ce qu’oublie de dire Hoarau, c’est que, même sans la mise à l’écart des 23 grévistes, il aurait pu figurer dans la liste de Blanc. L’ancien entraîneur de Bordeaux l’apprécie et il ne s’est pas gêné pour le répéter hier. « C’est un joueur atypique, et c’est ce qui me plaît chez lui, a plaidé le boss des Bleus. Je ne parle pas que de sa grande taille. Il est grand, certes, mais il est surtout généreux dans l’effort. De plus, il n’est pas maladroit et offre des solutions pour le collectif. » Pour Mamadou Sakho, la nouvelle était plus inattendue. Pourtant, à 20 ans, le défenseur formé au PSG est un habitué des sélections en équipe de France de jeunes. « Ça m’a fait plaisir parce que c’est ma première sélection (NDLR : convocation), a souligné le Parisien. Ça vient assez tôt et je ne m’y attendais pas vraiment. En tant qu’ancien défenseur central, Laurent Blanc me donnera sûrement des conseils et m’apportera son expérience. »
Pour son partenaire et capitaine Claude Makelele, cette première convocation est on ne peut plus justifiée. « J’en parle depuis l’an dernier, c’est important qu’il (NDLR : Sakho) intègre l’équipe de France, a insisté l’ancien international. C’est une opportunité de montrer qu’il peut faire partie de ce groupe-là dans l’avenir. » L’avenir justement, Laurent Blanc le façonne : « Mamadou Sakho est titulaire dans un grand club français et son autre qualité est d’être gaucher. Ce n’est pas facile d’en trouver. Il était donc opportun de pouvoir l’appeler », a précisé le sélectionneur.


leparisien.fr
falcojb
Coupet : numéro 1
Citation (HHA @ 06/08/2010 à 07:28) *
leparisien.fr
Julio94
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EL :Le PSG dans le groupe 1

Lors du tirage au sort des barrages de l’Europa League, ce vendredi à 13h30, le PSG sera dans le groupe 1.

Tête de série, le PSG affrontera l’une de ces cinq équipes. Anorthosis Famagouste (CYP), SC Tavriya Simferopol (UKR), KAA Gent (BEL) Maccabi Tel-Aviv (ISR) ou HNK Hajduk-Split (CRO).

Les barrages auront lieu les 19 et 26 août


PSG.FR
Dagoberto
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PSG: Antoine Kombouaré "J'aurais très bien pu être viré la saison passée"



L'entraîneur du Paris Saint-Germain a beaucoup d'espoir pour la saison à venir. Il annonce avoir mis de l'eau dans son vin et commente également les velléités de départs de certains.

C'est un Antoine Kombouaré très pragmatique qui s'est confié à L'Equipe. Dans un entretien paru ce vendredi, le coach parisien semble d'ores et déjà évacuer toute la pression: "J'aurais très bien pu être viré la saison passée si le club l'avait jugée utile ! Je connais la règle: si l'équipe marche, j'aurai bien fait mon job, et si elle ne marche pas, je serai visé".

Hoarau et Sessègnon "sont encore redevables au club"

Il se dit satisfait du recrutement du club. Point faible de la formation parisienne l'année dernière, le banc est désormais plus étoffé: "On est mieux armés cette saison. Les arrivées de Nenê et de Bodmer nous apportent plus d'équilibre. Il y a plus d'homogénéité et de concurrence. Notre banc sera meilleur". Sur les départs Kombouaré est très clair. Hoarau et Sessègnon ne peuvent pas partir: "Ils sont encore redevables au club. Aujourd'hui, ils ne partiraient pas la tête haute. (A propos d'Hoarau, ndlr) Mais si un club met les 20 millions d'euros de sa clause libératoire, on ne pourra pas le retenir".

En revanche le cas Ludovic Giuly est plus épineux. L'ancien coach de Valenciennes n'a pas apprécié le comportement du joueur durant la saison: "En fin de saison, je lui demande s'il veut toujours partir. Il me répond que oui. Je lui dis que la porte est grande ouverte mais que, s'il voulait rester, je n'y voyais pas d'inconvénient. C'est lui qui voulait partir, mais on l'a fait passer pour un indésirable". Une déclaration étrange quand on sait que Ludovic Giuly a toujours clamé haut et fort qu'il voulait terminer son contrat à Paris et ce depuis le printemps dernier.

"Gagner des matches aiderait à ramener la paix sociale"

Enfin, il évoque sa façon de faire. Aussi bien sur le terrain qu'en dehors. "On ne devra penser qu'à gagner, quitte à ne pas être beau, même si on présente sans doute l'équipe de L1 avec le visage le plus offensif. Gagner des matches aiderait à ramener la paix sociale". Sur son comportement parfois trop autoritaire, il répond: "Je prendrai mieux en compte les répercussions médiatiques particulières du PSG. Dans mes discussions avec les joueurs, j'essaie d'être plus attentif, plus proche, d'avoir plus d'échanges". Un semblant de remise en question après une saison bien décevante.


Source : Chronofoot.com ph34r.gif (suite a un article de l'équipe papier)
niramo
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Hoarau, le Chamakh bleu ?

Bon de la tête, au service des autres, l'attaquant parisien séduit le sélectionneur. Hoarau possède un profil qui rappelle celui de Chamakh à Bordeaux. Blanc est comme tout le monde : il aime bien ce qu'il connaît bien. Hoarau chez les Bleus, ça peut durer.

Le sélectionneur parle « d'un joueur pour le futur, atypique par sa morphologie, important pour le collectif, généreux dans l'effort et qui offre des solution » Si la France démarre avec deux attaquant en Norvège, Hoarau pourrait bien faire la moitié de la paire. Avec Benzema ou avec Rémy ? Ménez part d'un peu plus loin. « Il fait partie des joueurs à surveiller de près, jeune, talentueux. Avec la maturité, il peut devenir plus régulier. Car on sait qu'il est bourré de talent. »


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« Il n'y a jamais eu de cassure »

A la tête d'un Paris plutôt convaincant lors de son avant-saison (4 victoires, 3 nuls), Antoine Kombouaré estime que son équipe reprendra le Championnat, demain soir contre Saint-Étienne, « avec un mental plus fort que la saison dernière », qu'elle avait achevée à la treizième place. A l'aube de son deuxième exercice sur le banc de la capitale, le Kanak (46 ans revient pour L'Équipe sur quelques dossiers de l'été parisien.


« LA PRESSION PESANT sur vous semble montée d'un cran cette saison...


Mais j'aurai déjà très bien pu être viré la saison passée si le club l'avait jugé utile ! Je connais la règle : si l'équipe marche, j'aurai bien fait mon job, et si elle ne marche pas, je serai visé. Mais je ne pense pas aujourd'hui à ce qui se passerait en cas de mauvais résultats. Ce que je vois, c'est qu'on est mieux armés cette saison. Les arrivées de Nenê et de Bodmer nous apportent plus d'équilibre. Il y a plus d'homogénéité et de concurrence. Notre banc sera meilleur. Si, cette fois, les blessures nous épargnent et si les joueurs jouent à leur vrai niveau, ça peut sourire. Pour cela, il est capital d'amorcer une dynamique de victoires dès la venue de Saint-Étienne (demain).

Quelles leçons avez-vous tiré de la saison passée ?

J'ai une façon de faire qui ne changera pas. Mais je prendrai mieux en compte les répercussions médiatiques particulières du PSG. Dans mes discussion avec les joueurs, j'essaie d'être plus attentif, plus proche, d'avoir plus d'échanges. Tout en sachant que personne n'est au-dessus de l'équipe. Et qu'il n'y a jamais eu de cassure, jusqu'à aujourd'hui, dans ma relation de travail avec le groupe.

Pourquoi aucun des défenseurs que vous espérez n'est-il encore arrivé ?

L'actionnaire a fait des efforts pour recruter Nenê et Bodmer. Aujourd'hui, il attend qu'il y ait des départs avant d'envisager une ou deux arrivées. Je peux comprendre le raisonnement de Colony (l'actionnaire principal), même si ça ne m'arrange pas !

Le départ de Rothen est concerne. C'est un cas particulier, à vos yeux ?

Je l'ai mis de côté parcequ'il doit trouver un club. Avant de faire ce choix sportif, j'ai consulté mon groupe... J'ai un groupe avec des joueurs que je veux voir épanouis.

« Coupet démarreracomme no 1 »Quel discours tenez-vous à ceux qui sont tentés par un départ ?

Prenons l'exemple de Giuly. "Ludo", l'an passé, alors qu'il jouait tous les matches, parlait dans le vestiaire de ses envies de partir au Qatar ou je ne sais où. Je lui ai alors dit : "Si tu veux partir, pas de souci, mais arrête de le crier sur tous les toits alors que tu joues ! Que vont penser ceux qui ne jouent pas... ?" En fin de saison, je lui demande s'il veut toujours partir. Il me répond que oui. Je lui dis alors que la porte est grande ouverte mais que, s'il voulait rester, je n'y voyais aucun inconvénient. C'est lui qui voulait partir, mais on l'a fait passer pour un indésirable... Ludo sait très bien qu'il n'y a pas de problème entre nous. Je sais à quel point il peut être décisif.

Et pour Hoarau et Sessegnon ?

Guillaume a été très sensible à l'offre de Schalke 04. Pour moi, il doit rester. Mais, si un club met les 20 M€ de sa clause libératoire, on ne pourra pas le retenir. Stéphane, avec la saison qu'il vient de réaliser, je ne comprends pas qu'il ait envie de partir... Les deux ont été prolongés l'été dernier et, vu comment s'est passée leur saison, ils sont encore redevables au club. Aujourd'hui, ils ne partiraint pas la tête haute. On en reparlera dans six mois ou un an.

Vous n'avez associé Hoarau et Erding que l'espace d'une mi temps pendant les matches de préparation. Pourquoi ?

Déjà, il fallait préparer une équipe en vue du Trophée des champions, pour lequel Hoarau était suspendu. Je voulais montrer aussi que la concurrence existait avec Luyindula et Kezman. En fait, j'ai surtout associé Hoarau et Erding lors des entraînements. ils ont les qualités et les automatismes. Après, c'est la motivation et l'envie de jouer ensemble qui les rendront décisifs ou non. Ils doivent augmenter leur complicité. Je serai vigilant. Il n'y a pas de vérité absolue. L'an passé, heureusement qu'on n'a pas lâché un joueur comme Luyindula...

Coupet est-il clairement redevenu votre gardien no 1 ?

Oui. Je ai vu avec Edel, à Radès, avant le Trophée des champions contre l'OM (0/0, 4-5 aux tab le 28 juillet). Je leur ai dit que "Greg" démarrerait comme numéro 1. Ce n'est pas pour lui faire plaisir, mais parce qu'il a retrouvé la gnaque.

L'an passé, le beau jeu semblait privilégié. Cette saison, ce sont les résultats ?

On ne peut se satisfair du seul fait de bien jouer. On doit tendre vers l'efficacité. Seul le résultat compte. Ce sont les victoires qui apportent le beau jeu, rarement l'inverse. Bien jouer sans gagner fait douter. On ne devra penser qu'à gagner, quitte à ne pas être beau, même si on présente sans doute l'équipe de L 1 avec le visage le plus offensif sur le papier.

Des résultats du PSG dépendra un peu l'atmosphère du "nouveau" Parc des Princes...

Tout est un peu lié, oui. Après deux morts en trois ans, on ne pouvait plus continuer comme ça, à voir ce Parc avec deux tribunes en guerre. On veut un stade pacifié, où des familles puissent revenir. Sur le terrain, on aura un rôle important. Gagner des matches aiderait à ramener la paix sociale. Mais les supporters doivent être conscients aussi qu'ils doivent faire des efforts. Aujourd'hui, certains d'entre eux en viennent à souhaiter que l'équipe perde cette saison... Mais ceux qui aiment vraiment le PSG veulent voir leur club gagner dans un Parc serein et festif. »


ÉQUIPE DE FRANCE : « UNE RÉCOMPENSE POUR SAKHO ET HOARAU »
« La sélection en équipe de France de Sakho et Hoarau est une récompense de leur travail et une fierté pour le club, commente Antoine Kombouaré. Cristophe Jallet l'aurait été également s'il n'était pas blessé aux adducteurs. J'espère qu'ils serviront de locomotives pour les autres joueurs du PSG, qui doivent pouvoir se dire qu'à Paris on peut atteindre l'équipe de France. En désignant Sakho vice-capitaine cette saison, je lui témoigne une grosse marque de confiance et je lui donne des responsabilités supplémentaires, sur le terrain et en dehors. Il a les qualités, le caractère, le charisme, un poste qui donne des responsabilités. Mais il devra et je le lui ai dit être exemplaire dans son comportement et dans l'image qu'il renvoie. » J. T.


L'Equipe du 06/08/10
Peyton
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Foot - C3 - Barrages
Paris tire le Maccabi Tel Aviv


Le Paris-SG, en lice pour les barrages de la Ligue Europa, devra battre le Maccabi Tel Aviv s'il veut se qualifier pour la phase de poules. Les Parisiens joueront le match aller au Parc le 19 août et le retour en Israël le 26 août.


Lequipe.fr
Dagoberto

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Paris tire le Maccabi Tel Aviv



Armand était déjà au PSG lorsque le club s'est incliné 2-4 contre l'Hapoel Tel Aviv. Cette fois, il affrontera le Maccabi.(EQ)

Le Paris-SG, en lice pour les barrages de la Ligue Europa, devra battre le Maccabi Tel Aviv s'il veut se qualifier pour la phase de poules. Les Parisiens joueront le match aller au Parc le 19 août et le retour en Israël le 26 août. Cela sera l'occasion de voir à l'oeuvre d'anciennes connaissances : l'ex-Parisien Baning évolue au Maccabi, aux côtés de l'ancien Stéphanois Nivaldo. Djibril Sidibé, formé à Monaco et passé par Châteauroux, jouera également. Le club israélien a éliminé l'Olympiakos au troisième tour préliminaire !

Par le passé, le PSG a rencontré deux équipes israéliennes. En seizièmes de finale de la Coupe des coupes en 1999, il avait été éliminé par le Maccabi Haïfa. Lors de la phase de groupes de la Coupe de l'UEFA en 2007, les Parisiens avaient perdu 2-4 au Parc face à l'Hapoël Tel Aviv, lors d'un match de triste mémoire (décès de Julien Quemener).


equipe.fr

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Le tirage au sort des barrages de L’Europa League s’est déroulé ce vendredi à 13h30 à Nyon, en Suisse. Match aller au Parc des Princes le 19 août et match retour à Tel Aviv le 26 août



Troisième du championnat d’Israel 2009-20010, le Maccabi Tel Aviv a déjà disputé deux tours dans de cette Europa League 2010-2011. Lors du deuxième tour de qualification, ils ont éliminé le FK Mogren Budva (Monténégro) 3-2 sur l’ensemble des deux matches et l’Olympiakos (2-2) lors du troisième tour grâce au but marqué à l’extérieur.

Fondé en 1906, le club omnisport du Maccabi Tel-Aviv compte 20 titres de champion, 22 Coupes d’Israël et 2 Ligues des Champions d’Asie. Le Maccabi évolue au Bloomfield Stadium, une enceinte de 18 000 places fondée en 1962 et rénovée en 2000. C’est en 1992 que le Maccabi a participé pour la première fois de son histoire à une Coupe d’Europe.

Albert Baning, l’ancien joueur du PSG évolue actuellement dans le club entraîné par Nir Levine.





Tour de barrages mode d’emploi
Les barrages rassemblent les 35 vainqueurs du 3e tour de qualification et les 15 perdants du 3e tour de qualification de l'UEFA Champions League, plus 24 autres équipes directement qualifiées.

Ces 74 équipes au total sont divisées en huit groupes pour le tirage au sort : six groupes de dix équipes et deux groupes de huit, comprenant chacun un nombre identique de clubs têtes de série et non têtes de série. Ce statut dépend du coefficient UEFA établi au début de la saison. Deux clubs d'une même association ne peuvent pas tomber dans le même groupe.

Pour chaque groupe, les boules contenant les noms des équipes têtes de série sont placées dans un chapeau, et les non-têtes de série dans un autre. On tire une boule dans chaque chapeau et on la place dans un grand chapeau vide au centre, où les deux boules sont ensuite mélangées. L'équipe tirée en premier joue son match aller à domicile contre l'équipe tirée en deuxième.




PSG.fr
Baghib!
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Foot - L1

Galtier : le PSG «en avance»


Christophe Galtier, l'entraîneur de Saint-Etienne qui débute samedi le championnat par un déplacement à Paris, estime que le Paris SG «est en avance» par rapport aux Verts grâce au trophée des champions et au tournoi de Paris.

«Christophe Galtier, après la défaite en amicale face à Arles-Avignon (1-2), vous avez regretté un manque d'investissement de vos joueurs. Comment expliquez-vous cet état d'esprit?
Quand il y a des matches positifs, j'en tire des enseignements. Quand il y a des matches négatifs, ou au moins des morceaux de matches qui le sont, comme ce fut le cas face à Arles-Avignon, j'en tire également des enseignements. Le premier montre que si l'on ne met pas tous les ingrédients dans une rencontre, on sera en difficulté. Bien sûr, il y a des circonstances. La fatigue en premier lieu, mais aussi le fait que ce soit le dernier match de préparation. Pour avoir connu cette situation en tant que joueur, je sais que l'on cherche un peu à se préserver pour éviter la blessure qui peut vous faire rater la rentrée des classes. Mais il y a eu aussi du relâchement, de la suffisance. C'était lié, je pense, aux commentaires qui avaient suivi les résultats précédents (aucune défaite, aucun but concédé). Il a fallu repréciser certaines choses au groupe.

N'est-ce pas trop difficile pour vous de débuter par un déplacement à Paris?
Durant la semaine, j'ai senti de l'excitation et c'est normal. Après six semaines et demie de préparation, on a tous envie de démarrer. Le groupe m'a paru à l'écoute, concentré, déterminé. Les joueurs veulent toujours débuter le championnat. Le faire à Paris, je ne sais pas si c'est une bonne chose ou non, ça reste toujours un déplacement particulier dans un stade, le Parc des Princes, qui a quelque chose de magique et ça apporte toujours une motivation supplémentaire. Après, il y a l'adversaire que j'ai suivi lors du trophée des champions et lors du tournoi de Paris. Avec ces matches, le PSG est déjà rentré dans la compétition. C'est un avantage par rapport à nous qui n'avons disputé que des matches amicaux. C'est une équipe qui est déjà en place, qui est donc en avance par rapport à nous.

C'est la première saison que vous débutez en tant qu'entraîneur. Ressentez-vous une pression particulière?
Non, je ne peux pas dire que je ressente une pression particulière. J'essaye d'être dans les mêmes dispositions d'esprit que j'ai pu avoir à partir de décembre l'an dernier. Pas de pression, mais il y a automatiquement, dans la reprise, une part d'incertitude. Est-ce que les choix ont été les bons ? Est-ce que la préparation que j'ai choisie de mettre en place a été la bonne ? Ensuite, il y a toujours l'incertitude des premiers matches de championnat, puisque les matches de préparation ne sont que des matches amicaux. La compétition, c'est autre chose. Mais sur un plan personnel, il n'y a pas de pression supplémentaire sauf celle, normale, qu'impose la fonction». (AFP)
lequipe.fr
Yessod
Interview du capitaine:



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Claude Makelele, le milieu de terrain et capitaine du Paris Saint-Germain, fait part de ses objectifs pour la nouvelle saison. Pour sa troisième saison au club, il espère que son équipe va retrouver le haut du tableau.

Claude Makelele, le championnat reprend samedi. Est-ce important de ne pas répéter les erreurs du passé ?
Nous en avons déjà pris conscience en fin de saison dernière. Nous avons réalisé de bonnes choses depuis la préparation. Il faut s'appuyer dessus, même s'il y eu des déchets, notamment contre Marseille lors du Trophée des Champions. Nous avons cependant rectifié le tir lors du Tournoi de Paris. Le groupe est homogène. Il y a de la qualité. On joue ensemble. Les renforts se sont bien adaptés et ils nous apportent tactiquement et offensivement. C'est une très bonne chose.

Dans quel état d'esprit vous trouvez-vous avant le match de samedi ?
C'est important de bien démarrer la saison et encore plus à la maison face à Saint-Etienne. Ça va être différent des matchs amicaux. Là, on rentre dans le vif du sujet. C'est la vraie compétition. Il y a le stress, la pression…

Etes-vous plus confiant que l'année dernière à la même époque ?

L'année dernière, c'était une année de transition. C'était une année un peu spéciale avec un nouvel entraîneur, un nouveau staff et il y a eu des changements au niveau tactique. Nous ne les avons donc peut-être pas bien assimilés et cela peut expliquer pourquoi nous n'avons pas réalisé une très grande saison, même si nous avons gagné la Coupe de France. Nous avons appris énormément et nous avons rectifié pas mal de choses durant la saison. Cette année, j'espère que nous allons nous appuyer sur ces erreurs-là et bien démarrer. C'est le plus important. On doit prendre de l'élan. On reste sur de bons matchs amicaux. On se sent fort. Il faut s'appuyer là-dessus. Ça donne une certaine confiance, de la stabilité. C'est la compétition qui prime avant tout. Mais on va faire chier pas mal d'équipes.

Appréhendez-vous le nouvel environnement du Parc des Princes ?

Il va effectivement y avoir des changements par rapport aux années précédentes. Nous savons aussi que nos bons résultats permettront un retour à la normale. Il faut remettre les choses en ordre pour récupérer nos supporters. Nous aurons besoin de notre public.

« L'année prochaine, j'aurai envie d'oublier le football »


Lyon et Marseille apparaissent comme les favoris pour le titre. Etes-vous vexé que l'on ne parle pas du Paris Saint-Germain ?
Pas du tout. C'est toujours pareil. Médiatiquement, on est toujours dans le haut du tableau. Mais ce n'est pas notre objectif. Nous, on veut simplement être compétitif dès le départ et prendre place dans le haut du classement. Après, j'espère que l'on pourra titiller les favoris au titre.

Il s'agit de votre dernière saison en tant que joueur. L'appréhendez-vous différemment ?
Non. Quand je suis sur le terrain, je fais abstraction du reste. L'année prochaine, j'aurai envie d'oublier le football et de penser à ma vie future.

Que pensez-vous de la sélection de Mamadou Sakho en équipe de France ?
J'en parle depuis l'année dernière. C'est important qu'il intègre l'équipe de France. C'est une bonne chose pour lui. Il a énormément de qualités. Le plus important, c'est qu'il ne soit pas stressé et qu'il le prenne comme ça. Il a maintenant l'opportunité de montrer qu'il a sa place dans ce groupe. Il fait partie de l'avenir. Je suis très content pour lui.

Est-ce que les Bleus vous manquent ?

Non, pas du tout (sourire).


Foot365.fr
Baghib!
leparisien.fr
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LIGUE 1 (1RE JOURNÉE)/ PSG - SAINT-ÉTIENNE.

Le PSG vise la victoire et une ambiance pacifiée

Les hommes d’Antoine Kombouaré entament leur saison par la réception de Saint-Etienne dans un Parc des Princes totalement réorganisé.


C’est la rengaine du coeur de l’été. Comme chaque année, à pareille époque, le PSG s’avance dans la saison escorté de sa ribambelle de questions. Que vaut cette équipe ? Paris va-t-il enfin retrouver le podium ? Et saura-t-il éviter la crise ? Celles-ci sont plus que jamais d’actualité après la calamiteuse 13 e place de l’an dernier et la réponse apportée par le club avec les recrutements de Nenê et Bodmer lors de l’intersaison. Mais elles se doublent cette fois-ci d’une autre interrogation majeure, quasi vitale. Le PSG va-t-il enfin en terminer avec ses supporteurs violents ?

A Paris, les années 2000 ont progressivement effacé les promesses de renouveau. Incapables d’enrayer la chute sur le plan sportif, les responsables du club ont assisté impuissants à une explosion des violences entre leurs supporteurs. Avec comme conséquences macabres les décès de Julien Quemener et Yann Lorence, deux membres de la tribune Boulogne, en 2006 et 2010. En fin de saison dernière, la nouvelle direction, soutenue par les pouvoirs publics, a décidé de faire le ménage dans le Parc des Princes. Sous l’appellation plan de sécurité, des mesures drastiques ont été mises en oeuvre, comme l’impossibilité pour les supporteurs des virages de s’abonner à l’année ou de choisir leur place dans le stade. L’objectif est double : pacifier les tribunes et redorer l’image du club.

La mascotte attendra

Si le Tournoi de Paris, organisé le week-end dernier, constituait un test grandeur nature, le premier match de Ligue 1 ce soir face à Saint-Etienne marque la véritable entrée en vigueur du plan élaboré par le président Robin Leproux et ses équipes. Cette « inauguration » renverrait presque le match au second plan. Même si Antoine Kombouaré veut croire qu’un succès parisien facilitera des retrouvailles qui s’annoncent tendues avec le Parc et son public. « Il faut gagner et enchaîner, martèle l’entraîneur parisien. Avec les attentes qui existent, les objectifs qu’on s’est fixés et le travail de pacification du Parc des Princes entrepris par le club, ça passe par un bon départ. J’y tiens beaucoup. »

Ce soir, les Parisiens, privés de leurs latéraux blessés Jallet et Armand, vont certainement découvrir un stade qui sonne creux ou pour le moins bizarrement. Les joueurs du PSG ne croiseront pas non plus lors de l’échauffement Germain le lynx, la nouvelle mascotte du PSG censée incarner l’esprit festif et familial voulu par les dirigeants. Ces derniers craignent des manifestations hostiles (huées, jets de pétards…) de certains supporteurs contre la grosse peluche. Avec son nouveau plan, le PSG va sûrement perdre un peu de son âme. Mais ce faisant, il préserve son avenir. « Il vaut mieux un Parc avec moins d’ambiance mais sans insultes ni bagarres, insiste Kombouaré. L’ambiance viendra des matchs qu’on produira et des résultats qu’on aura. » Un peu tout ce qui a manqué au PSG la saison dernière.
leparisien.fr
Dready14
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Des tensions au Parc

Deux heures avant le coup d'envoi du match PSG - Saint-Etienne (21h00), l'ambiance était très tendue autour du Parc des Princes. Comme la tribune Boulogne est dorénavant fermée aux anciens abonnés, ces derniers ne décolèrent pas. Ils se sont réunis devant l'avenue du Commandant-Guilbaud. Ils ont manifesté leur mécontentement en lançant des fumigènes. Les CRS sont vite arrivés en renfort et le duel a viré aux échanges de coups... Le dispositif de police est exceptionnelle pour ce premier match de la saison. Après cet incident, le calme est revenu. Ce sont désormais les familles qui investissent l'enceinte parisienne. (avec S. Bi., au Parc des Princes)


L'équipe.fr
ZéroQuatorze
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Environ 160 interpellations aux abords du Parc des Princes

Les forces de l'ordre ont procédé à environ 160 interpellations aux abords du Parc des Princes, samedi soir avant le match entre le PSG et Saint-Etienne. Ces interpellations font suite à plusieurs regroupements de supporteurs parisiens, de chaque côté du Parc, visant à protester contre le nouveau plan de sécurité mis en place par la direction du club à l'occasion de la nouvelle saison 2010-2011.

130 supporteurs environ issus de la tribune Boulogne s'étaient ainsi regroupés à l'angle de la rue du commandant Guilbaud et de l'avenue de la Porte de Saint-Cloud. Après des incidents avec les forces de l'ordre, ils ont été interpellés et évacués en car. Une trentaine de supporteurs de la tribune Auteuil ont également été interpellés, ainsi que deux Stéphanois.

Le Parisien.fr
Dagoberto
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PSG : Des débuts encourageants
A la question : « Le Paris-SG a-t-il changé ? », il faudra encore attendre quelques matches pour se faire une opinion définitive. Mais en s'imposant, trois buts à un face à des Stéphanois pas toujours inspirés et faibles en défense, ils ont réussi leur entrée dans la saison 2010-11, se sont rassurés sur leur potentiel offensif mais n'ont pas répondu à toutes les inquiétudes... défensives.

Mais ce PSG version 2010 montrait du talent à l'image de Stéphane Sessegnon qui, d'un retourné acrobatique de toute beauté (le plus beau de la saison !!!) permettait au club de la capitale de regagner le vestiaire avec l'avantage (2-1).

Très vite avantagé au tableau d'affichage grâce à un beau tir d'Erding qui passa entre les jambes de Janot dès la 5e minute, le premier but de la saison, tous terrains confondus, le PSG n'a pas toujours su ou n'a pas toujours pu élever son niveau de jeu pour se mettre à l'abri d'un retour stéphanois. Comme une rengaine depuis plusieurs saisons. Et comme si l'histoire se répétait, un mouvement Perrin - Landrin doublé d'un cafouillage de la défense parisienne, permettait à Payet et à Saint-Etienne d'égaliser. Mais ce PSG version 2010 montrait du talent à l'image de Stéphane Sessegnon qui, d'un retourné acrobatique de toute beauté (le plus beau de la saison !!!) permettait au club de la capitale de regagner le vestiaire avec l'avantage (2-1).

Paris n'en avait toutefois pas fini avec ses émotions "habituelles" quand, servi dans la profondeur côté gauche, Sako piquait son ballon au dessus de Coupet. Makonda et Rivière étaient au duel, mais Rivière commettait une faute sur le défenseur parisien. L'arbitre Monsieur Thual refusait logiquement le but. Et il a fallu attendre un but « délivrance » de Nenê qui, s'il n'a pas tout réussi samedi soir, a montré de réelles qualités sur coup de pieds arrêtés. Paris et Antoine Kombouaré pouvaient souffler et le public s'enflammer sur des Olé à répétition. Le Paris-SG a gagné sa première levée, il en reste 37.


Equipe.fr
EduSuperGoleador
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PSG : Du bon et du moins bon
Notre envoyé spécial au Parc des Princes, Stéphane Bitton, répond à vos questions après la rencontre Paris-SG - Saint-Etienne, remportée ce samedi assez facilement par le club de la capitale (3-1).

Comment était l'ambiance au coup d'envoi ? (Bibi92)
Dans un stade à moitié rempli, les spectateurs présents ont eu le mérite de faire assez de bruits pour masquer une partie des absents. Les supporters de Saint-Etienne qui s'étaient, quant à eux, déplacés en nombre, ne manquèrent pas de remercier les dirigeants parisiens à travers une banderole « Grâce à Leproux, on est chez nous... » .

Comment s'est comportée la défense centrale parisienne ? (Baloche38)
Zoumana Camara et Mamadou Sakho sont plutôt bien rentrés dans le match, et particulièrement pour le nouvel appelé par Laurent Blanc. Camara s'est montré précieux dans les airs tandis que Sakho soignait sa relance.

Comment Makonda, titulaire au poste d'arrière gauche, s'est-il comporté ? (Loliverte)
Tripy Makonda n'a pas réussi une grande performance face aux Verts. Bakary Sako, l'autre, le Stéphanois, lui en a fait voir de toute les couleurs. Sylvain Armand, pourtant pas toujours à son avantage la saison dernière, peut dormir tranquille.

Est-ce enfin l'année du PSG cette saison ? En espérant un sérieux renfort en défense Paris peut-il jouer les premiers rôles cette saison ? (Timal97430)
Il est encore trop tôt pour s'avancer sur les réelles capacités du Paris-SG 2010-2011. Tout au long de cette première rencontre face aux Verts, les joueurs de Kombouaré ont alterné le bon et... le moins bon. Particulièrement en défense. Ceara n'est toujours pas un latéral et Makonda ne s'est pas montré au niveau d'un club qui veut jouer les premiers rôles en L1. Avec au moins deux renforts défensifs, Paris pourrait voir l'avenir avec optimisme.

Pourquoi Mathieu Bodmer a cédé sa place à Jérémy Clément après la pause ? (LaMitchel-37)
Souffrant d'une pointe derrière la cuisse, Bodmer a cédé sa place à Clément à la pause, "par simple précaution" selon le staff parisien.

Comment a fonctionné la doublette Hoarau-Erding ? (Juyin94)
Très bien sur le premier but, le futur international français servant à merveille l'international turc pour un but de la plus haute importance pour le PSG. Un but qui faisait entrer le PSG de plein pied dans sa saison. Par la suite, l'entente fut moins flagrante sans pour autant pénaliser les Parisiens.

Stéphane BITTON, au Parc des Princes


LEQUIPE
jopop
Citation
Foot - L1 - PSG
Leproux : «Une satisfaction»

Robin Leproux (président du Paris-SG) : « Le Paris-SG a gagné avec le coeur, les tripes, le talent et de très belles individualités. On a vu des très beaux buts et une équipe qui est allée chercher sa victoire. C'est ce que l'on cherche avec Antoine à obtenir depuis longtemps. C'est une vraie satisfaction. J'espère que l'on trouvera encore plus de liant dans le jeu au fur et à mesure de la saison. On sera alors sur des victoires encore plus fluides. Ce soir, on n'a pas encore retrouvé la grande ambiance et les grandes soirées du Parc. J'en suis conscient. Mais j'ai vu l'ensemble des virages être capable de communier et de cohabiter ensemble. Ça n'est pas gagné, mais je trouve que notre public a donné une autre image. Le public parisien n'est pas seulement violent et raciste, il est capable de porter son équipe, de l'encourager et d'accepter la différence...» - Propos recueillis par Stéphane Bitton au Parc des Princes.


source:équipe.fr
Dagoberto
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Contracture pour Bodmer

Mathieu Bodmer, sorti à la mi-temps samedi contre Saint-Etienne (3-1), souffre d'une «petite contracture aux ischio-jambiers», a annoncé son entraîneur Antoine Kombouaré, manifestement pas très inquiet. «Il avait déjà eu un petit pépin dès l'entraînement, mais il voulait jouer même si je n'étais pas très chaud, a expliqué Kombouaré. C'est une petite contracture aux ischio-jambiers. J'ai préféré l'arrêter à la mi-temps. Ca ne s'est pas aggravé.»


Equipe.fr
Slip
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Hoarau a changé

Guillaume Hoarau vient de vivre une belle semaine. Appelé en équipe de France, jeudi, par Laurent Blanc, il a entamé sa saison parisienne par une passe décisive pour Erding et une victoire (3-1) sur Saint-Etienne lors de la première journée.

Pour Guillaume Hoarau, tout va bien. Et ce n'est l'accumulation, en quelques heures, de nouvelles de nature à lui faire tourner la tête qui vont perturber en quoi que ce soit sa nouvelle façon d'aborder, sa vie de footballeur. Une chose est sûre, le garçon a changé. Conscient d'écrire une nouvelle page dans sa jeune carrière, il se veut tranquille et serein ne manquant pas de rappeler que « tout passe par le travail, encore et encore ».
L'attaquant réunionnais du PSG dit avoir eu besoin de se donner de nouveaux objectifs pour franchir les paliers qui le séparaient, encore, du plus haut niveau. Rien ne semble l'émouvoir ou l'enflammer. Pour preuve, son auto-critique à l'issue de la rencontre face aux Verts : « J'aurais préféré inscrire ce but en fin de match » clame-t-il d'entrée.
Son entente avec Erding, il balaye la question en quelques mots « Mais le Paris-SG, ça n'est pas la doublette Erding-Hoarau. Ce sont 11 joueurs, un groupe, un tout. » Et si tout n'a pas été parfait lors de la première rencontre face aux Verts, il se veut positif et pense que son équipe ne peut que gagner en capital confiance. Il était important de débuter par un résultat positif.
Sa sélection en équipe de France est pour lui une belle opportunité de « s'endurcir et disputer des matches d'un niveau plus élevé ». Plus que jamais réaliste, il tempère : « Avec l'accumulation de matches et la Coupe d'Europe, il faudra surveiller la récupération... » Lorsque l'on vous disait que Guillaume Hoarau avait changé.

lequipe.fr
Ja!
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Premier leader du championnat,

LIGUE 1/PSG - SAINT-ÉTIENNE 3-1.Dans un Parc des Princes à moitié plein mais calme,malgré des incidents avant le
match, les joueurs parisiens se sontmontrés séduisants parmoments.C’est de bon augure.

De beaux buts, une capacité de réaction qui évite au doute de s’installer, une recrue (Nenê) qui se distingue : le PSG débute joliment sa saison, malgré quelques frayeurs défensives. Ces trois points-là valident une préparation sans accroc et lui permettent d’arriver gonflé à bloc la semaine prochaine à Lille,pour le premier de ses deux tests estivaux, avant la réception de Bordeaux, le 22 août. Ils lui permettent même de se hisser en tête de la
Ligue 1. Il y a pire début.
Le PSG 2010-2011 est bien né et dans un club où la moindre broutille peut faire du foin, c’est déjà une épine de moins. Personne ne connaît évidemment la fin mais, pour l’instant, il s’agit juste d’une victoire sur laquelle Antoine Kombouaré va pouvoir tra vailler. C’est-à-dire corriger, peau- finer, recadrer car, bien sûr, rien n’est parfait.Quant à Saint-Etienne, essentiellement brouillon, on attendra avant de se prononcer même si la circonspection l’emporte.

Hoarau et Nenê semblent prêts à marquer à tout moment

Dans une alternance de bon et de moins bon, le PSG déroule sa première période rythmée de deux buts qui symbolisent peut-être sa nouvelle ère. Qui résument en tout cas le visage attendu de cette saison. Celui d’Erding, caractéristique de ses appels en profondeur après un service d’Hoarau, est aussi le premier du championnat. Le deuxième,d’une reprise de volée acrobatique de Sessegnon (avec l’aide de Janot qui le fait entrer dans le but après un rebond sur le poteau), renseigne sur le talent individuel intact de cette équipe où Hoarau et Nenê, notamment, semblent pouvoir marquer à tout moment. Les buteurs sont d’ores et déjà prévenus : pour égaler le geste de Sessegnon, il faudra en inscrire de très, très beaux cette saison.
Le moins bon renvoie à l’apathie du marché des transferts, actuellement bloqué. Il manque un défenseur au PSG et cela s’est vu sur l’égalisation stéphanoise.Mais il serait difficile de cibler un poste en particulier, les quatre derniers remparts passant complètement à côté sur le but de Payet (1-1, 39e). C’est d’ailleurs la mauvaise idée du soir de l’ASSE : ne pas avoir insisté dans les interstices de la défense parisienne, manifestement encline à laisser de nombreux espaces, dans le dos, sur les côtés, dans l’axe, bref partout.
Ils ont même cru en profiter pour une deuxième égalisation mais l’arbitre annulera justement le but pour une faute finale surMakonda (54e).Nenê ne leur donnera pas de regret. Après un incroyable raté (74e), sa demi--volée porte Paris en tête du championnat.
DOMINIQUE SÉVÉRAC


Citation
Près de 250 interpellations avant le match

Deux cent quarante-six interpellations, dont deux concernant des Stéphanois, ont été effectuées par les forces de l'ordre hier avant le match.Elles ont concerné des anciens abonnés des tribunes Auteuil et Boulogne, opposés à la fin des abonnements dans leurs tribunes et plus généralement au plan sécurité dont c'était le
premier test en match officiel.En effet,comme pressenti, des manifestations ont eu lieu en marge de la rencontre.
Devant Auteuil, près de 200 ultras ont voulu bloquer l'accès au virage. Leur mouvement, né à la suite d’un appel
lancé sur Internet, se voulait pacifique.Malgré cela,plus de 60 d'entre eux ont été arrêtés. Les autres,munis de billets
pour la plupart, sont allés austade.
Côté Boulogne, ils étaient plus nombreux. Après s'être déplacés dans les rues avoisinantes, ils sont venus s'asseoir devant le barrage policier sécurisant l'accès à leur ancien secteur.Après quelques minutes, les policiers les ont
délogés afin de les faire monter dans des bus pour les évacuer. Environ 180 d'entre eux ont ainsi été interpellés.

Les futures manifestations s’annoncent plus musclées

Ceux qui ne l'ont pas été sont repartis chez eux.Des coups ont été échangés lors de cette évacuation. Parmi les ex-
supporteurs de Boulogne, la volonté est de venir protester avant les matchs sans acheter de places pour y assister.
Si ce premier mouvement de mécontentement s'est déroulé dans un esprit pacifique, les actions futures s'annoncent plus muclées. Les forces de l'ordre ont parfaitement géré ces incidents sous l'oeil de Michel Bart, le directeur de cabinet de Brice Hortefeux,venu superviser cette première.Après le match, l’ambiance était sympathique grâce à la belle victoire des hommes de Kombouaré. Le Parc des Princes a accueilli hier environ 25000 spectateurs, loin des 35000 ou 40 000 annoncés ambitieusement, le week-endernier,par la direction.
Sans ses deux kops, leParc a certes fait du bruit, mais les chants ont surtout émané du millier de supporteurs Verts.
Les fans parisiens ne se sont jamais vraiment lâchés, sauf en fin de match. Est-ce en raison de l'absence de la
mascotteGermain ?LeParc devra encore patienter pour la voir ailleurs qu'en coursives. Car de peur qu'elle soit sifflée, les dirigeants ne veulent pas l'amener sur la pelouse... A.H.



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Paris débute pied au plancher

Nenê, de l’ombre à la lumière

ll faudra encore patienter pour voir le Nenê de la saison dernière.Le joueur pour lequel Paris a déboursé 5,5M à l’in- Itersaison et qui touchera 2M net de salaire annuel. Hier soir, pour son premier match de Ligue 1 sous ses nouvelles couleurs, le nouveau Brésilien du PSG a marqué un superbe but en toute fin de match permettant à son nouveau club de s’offrir un premier succès et une confortable victoire. Juste après avoir inscrit sa reprise de volée, l’ancien Monégasque a regardé le ciel avec les paumes levées. A ce moment du match, il semblait demander au Tout-Puissant pourquoi il lui avait fallu traverser tant de difficultés pour enfin trouver sa rédemption dans ce
but du bout du match.

Une prestation délicate rehaussée par un but salvateur

La réussite du Brésilien ne doit, en effet, pas masquer la réalité. Incapable de trouver le bon positionnement ni le bon timing dans ses appels, l’ancien Monégasque a rencontré beaucoup de difficultés tout au long de la partie. Son tir hors
cadre de la74e minute, après un bon décalage de Sessegnon dans la surface, est la synthèse de cette prestation délicate rehaussée par ce but salvateur. Le public du Parc des Princes, venu le découvrir, a dû pantienter jusqu’à la 22e minute pour voir une action initiée sur son côté, mais malheureusement conclue par
un tir écrasé de Sessegnon.
Le Brésilien nous avait avoué une pointe « d’anxiété » avant ce premier match de championnat. Celle-ci l’a semble-t-il submergé, provoquant chez lui comme une forme d’inertie. A tel point qu’après le deuxième but parisien, Claude Makelele est venu donner quelques instructions au Brésilien. Aux gestes du capitaine parisien, on pouvait deviner qu’il exhortait son nouveau partenaire à mieux défendre dans son couloir. Car hier, le talon d’Achille parisien se trouvait sur son côté gauche, comme l’a montré l’unique but stéphanois. Il faut dire qu’avec un Tripy Makonda trop tendre et trop vite dépassé (3 titularisations en L 1 avant ce match),Nenê n’avait pas vraiment tous les atouts en main pour bien démarrer sous son nouveau maillot. L’absence d’Armand, victime d’une entorse à la cheville, n’a pas servi le Brésilien qui ne savait plus s’il devait attaquer ou défendre. « Avec Sylvain (Armand), on parle beaucoup ensemble avant les matchs. On sait à peu près ce que l’un et l’autre vont faire au cours de lapartie. Les automatismes entre nous vont vite venir, on parle tactique tous les deux », nous avait-il confié il y a trois jours. Malheureusement pour
lui et pour Paris, Armand n’était pas là. Cela ne l’a pas empêché de marquer et le PSG s’en satisfait.

FRÉDÉRIC GOUAILLARD


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Sessegnon exact au rendez-vous

En 4-4-2 avec son équipe type, le PSG s’est logiquement imposé. Il a bien débuté et a vite marqué. Paris
a ensuite trop reculé et s’est fait rejoindre au score juste avant de reprendre la tête grâce à Sessegnon. Cet avantage à la pause a libéré Makelele et ses partenaires, meilleurs après la mi-temps. Bien compact derrière, le PSG a su attendre l’occasion pour inscrire le troisième but de la délivrance.

6 COUPET. Il ne peut rien sur le but de Payet. Avant et après, il a fait ce qu’il fallait et a sauvé son camp devant Sako (26e) et Payet (73e).
5,5 CEARÁ. Titulaire au poste d’arrière droit en raison de la blessure de Jallet, le Brésilien a livré un match sérieux. Même si sur le but de Payet il est trop loin du Stéphanois et tombe trop facilement
dans sa feinte.
6 CAMARA. Il a livré une bonne performance aussi bien dans les duels qu’à la relance. Deux reproches : il est peut-être trop loin de Landrin sur le but des Verts et est devancé de la tête par Sanogo (75e) juste devant Coupet.
5 SAKHO. Son début de match a été impressionnant. Une vraie muraille. Ensuite, comme trop souvent, il a commis de grosses fautes de relance et est absent sur lebut stéphanois. Dommage.
4 MAKONDA. Latéral gauche à la place d’Armand blessé, il a souffert devant Sako. Le jeune Parisien a semblé emprunté. Empêche l’égalisation de Sako (54e), ce n’est pas négligeable. Meilleur en seconde période.
6,5 SESSEGNON. Milieu droit, il a réalisé un bon match. Combatif défensivement, il a plutôt joué juste et collectif comme à la 74e où il sert idéalement Nenê. Et surtout il a réussi une superbe reprise de volée juste après l’égalisation stéphanoise, évitant ainsi à son équipe de gamberger. Remplacé par Giuly (76e), auteur d’un bon centre sur le but de Nenê.
6 MAKELELE. Le capitaine a assuré l’essentiel à la récupération. En jambes, il a joué à son rythme sans forcer. Dans la lignée de sa bonne fin de saison.
5,5 BODMER. Auteur d’une première période intéressante où il a su distiller de bonnes passes. Mais est sorti à la
pause, blessé à la cuisse, remplacé (46e) par CLÉMENT (5,5). Ce dernier a évolué dans un registre plus défensif
mais plutôt précieux en fin de match.Averti (65e).
5,5 NENÊ. La recrue vedette du PSG a été assez discrète en début de match. Ses choix n’ont pas toujours été judicieux, même s’il a réussi quelques bons enchaînements avec ses partenaires. Malgré ce match moyen dans le jeu, il inscrit le troisième but (82e) après un bel enchaînement technique.
5,5 ERDING. Buteur dès la 5e minute, il a été décisif. C’est déjà beaucoup même si, dans le
jeu, il a commis pas mal d’imprécisions dans ses contrôles ou ses derniers gestes. Volontaire.
6 HOARAU. Il est confirmé, qu’avec ou sans lui, le PSG n’est pas le même. On le sait capable de marquer. Hier, il a délivré une passe décisive pour Erding (5e). Et se montre toujours aussi précieux sur les phases aériennes offensives ou défensives.
5,5 L’ARBITRE, M. Thual a bien tenu les débats.
A SAINT-ÉTIENNE, le collectif en première période a dominé celui du PSG. Perrin au milieu et Sakooffensivement ont été les plus en


Citation
«Ne pas s’emballer »

Mevlut Erding a inscrit hier soir le premier but parisien de la victoire face à Saint-Etienne.

Quel est votre sentiment ?
MEVLUT ERDING. L’objectif était de prendre les trois points. On se crée pas mal d’occasions mais la marge de progression est énorme. Il ne faut pas s’emballer. On a fait notre boulot mais on n’a pas été extraordinaires.

Votre premier but vous a-t-il mis sur de bons rails ?
La saison dernière, on avait mené 3-0 après une demi-heure face à Saint-Etienne. Cette fois, ils sont revenus au score, mais on a été assez forts mentalement. On a progressé dans ce domaine où l’on n’était pas assez bons la saison dernière. Et puis quand on a été un peu moins bien, on a pu s’appuyer sur de bonnes individualités.
C’est peut-être ce qui va faire la différence par la suite.

L’ambiance dans le Parc vous a-t-elle déstabilisés ?
Le contexte est différent mais c’est aussi agréable. On ne regarde pas autour et on fonce. Mais pour que les supporteurs soient derrière nous, tout ça va passer par les résultats.On a à coeur de faire une belle saison.


Leparisien
Panenka
Citation
Foot - L1 - PSG
Neuf supporters en garde à vue

Neuf supporters, suspectés de violences, ont été placés en garde à vue dans la nuit de samedi à dimanche, après les incidents samedi aux abords du Parc des Princes avant le match Paris-SG - Saint-Etienne, a-t-on appris dimanche matin. Ces neuf supporters faisaient partie des 249 personnes interpellées samedi soir, la quasi totalité soutenant le PSG (deux personnes seulement supportaient Saint-Etienne) et qui protestaient violemment contre les nouvelles règles d'admission au stade. 240 supporteurs ont été remis en liberté pendant la nuit.
A propos des 249 interpellations, le ministère de l'Intérieur et la préfecture de police de Paris ont parlé d'un nombre d'arrestations «sans précédent». Des témoins ont rapporté qu'il y a eu des altercations avec la police qui a chargé et utilisé des gaz lacrymogènes contre les groupes de protestataires. Le nouveau plan de sécurité du Parc des Princes prévoit notamment un placement aléatoire des supporters et la fin provisoire des abonnements dans les virages pour mettre fin à la guerre des tribunes Auteuil et Boulogne. (AFP)


www.lequipe.fr
Panenka
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Constat inverse pour le "PSG nouveau", qui a profité du climat apaisé du Parc - l'ambiance est plus feutrée qu'avant, mais si c'est le prix à payer, tant pis pour les décibels - pour signer une victoire convaincante. Alors oui, derrière c'est encore un peu approximatif - d'ailleurs Kombouaré attend du renfort dans ce secteur - mais devant, comme attendu, ça marche plutôt pas mal. Si Sessegnon est à ce niveau toute la saison, si Nenê confirme ses premières prestations, si Hoarau et Erding peaufinent encore leur prometteuse entente... Vous me direz que ça fait beaucoup de "si". Et vous aurez raison, attendons de voir. Mais pour l'instant, ça donne un peu envie, quoi.


Pierre Menès, yahoo.fr

http://fr.sports.yahoo.com/fo/pierrotlefoot/article/1313073/
Ja!
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Ici c’était Paris !

Hier soir, le Parc des Princes a enfin levé le rideau sur son tout nouveau spectacle. Et même si les comédiens ont assuré le show, le verdict de la billetterie est sans appel : 21 572 spectateurs seulement...
« Bonjour les enfants ! Mais oui, c’est gratuit pour maman. La Visa de papa ? Bien sûr qu’on la prend ! ». Le Tournoi de Paris avait déjà donné le ton. Cette saison, le Parc des Princes se veut un lieu chaleureux, accueillant, où il fait bon venir consommer son samedi soir en famille. Oubliés les épanchements de testostérone aux abords du stade, place désormais aux rires des bambins et aux sourires féminins. Pourtant, deux heures avant le coup d’envoi, c’est le déjà-vu qui domine. L’un après l’autre, les accès des deux tribunes populaires s’embrasent. Essentiellement d’anciens abonnés, venus protester contre le plan Leproux à coups de fumigènes. Agglutinés face aux barrages de Police, ils font monter la pression. Et il ne faut pas attendre bien longtemps avant d’assister aux premières bastons de la saison. Bilan de l’échauffement avec les CRS : 80 interpellations à Auteuil, un peu plus de 160 côté Boulogne. La famille quoi !

« Vous vous z’êtes là ? »

C’est donc dans un Parc des Princes en état de siège que débarquent les premières « PSG family ». Après avoir passé deux checkpoints plus ou moins laxistes sur les règles élémentaires de politesse, slalomé entre une bonne trentaine de véhicule de police, et croisé un escadron de robocops, elles arrivent enfin au pied de leur espace. Celui correspondant aux parties médianes des deux virages - couleur jaune pétant, histoire de ne pas se planter - le fameux « espace famille », situé non loin de la partie réservée aux gamins des clubs de foot franciliens. D’ailleurs dans les coursives, tout est en place pour amuser les Schtroumpfs. Stands de maquillage, ateliers de tirs au but, distribution de drapeaux, vente de cornes de brume et autres pouet-pouet... Les enfants sont contents, maman est ravie, papa peut passer une bonne soirée. Seule ombre au tableau, Germain le Lynx n’est pas de la partie, la direction ayant décidé qu’il était encore trop tôt pour le présenter à la foule. C’est qu’elle est timide en plus la bestiole...

C’est donc dans un Parc des Princes aux allures de garderie Ikea que débarquent les anciens habitués du PSG. Après avoir acheté L’Équipe, s’être tapé le trajet habituel en transport, et retrouvé leurs potes au dessus du périph, ils se rendent vite compte qu’ils ne pourront pas boire leur petite bière d’avant match dans le bar jouxtant le stade. Arrêté préfectoral oblige. Une fois l’enceinte pénétrée, la surprise est bien pire. Dans les coulisses, les fresques à la gloire du club réalisées par les ultras ont toutes été recouvertes d’une vilaine couche de peinture blanche. Le message est clair : « Du passé faisons table rase ! ». À peine le temps de sécher ses larmes, et c’est le second coup de massue. Le bourdonnement des vuvuzelas a remplacé les chants, et dans les travées clairsemées du Parc, la ferveur se mesure désormais à l’aide d’un thermomètre. Le « Vous vous z’êtes là ? », une Tour Eiffel graduée de 50 à 130 décibels, avec des niveaux allant de « On joue à huit-clos ? » à « Ici c’est Paris ! », en passant par « Y’en a qui dorment ? ». Et autant le dire tout de suite, dans un stade qui n’a jamais été aussi vide pour sa première à domicile, le seuil de la douleur auditive fut explosé à deux reprises...

« Grâce à Leproux, on est chez nous... »

Force est de constater que certaines animations fleurent bon la propagande. Outre la Tour Eiffel rectale, une animatrice au phrasé très Canal J distille son micro dans l’espace famille. Sur les écrans du Parc, gros plan sur une fillette au visage bariolé. Question : « Tu aimes ton maquillage ? ». Réponse : « Oh oui, c’est super ! ». Enchainement totalement improvisé sur le papa : « Ça vous fait quoi de venir en famille ? ». Réponse : « Bah c’est super de pourvoir venir à nouveau en famille, ça change... ». En revanche, pour ceux qui sont toujours venus entre couilles, on se pose mutuellement les questions qui fâchent : « On s’fout où on veut ? », « On peut rester debout ? », et « On peut rouler un oinj’ là ? », se posent comme autant de refrain à quelques secondes du coup d’envoi. Rien à faire, pour les anciens, les repères semblent définitivement brouillés.

Alors forcément, côté ambiance, c’est le calme plat. Si les « enculé ! » des Parisiens ont bien retenti à la composition des équipes, durant le match, ce sont surtout les Stéphanois qui assurent la BO. Malgré trois buts et quelques belles banderilles collectives, le public rouge et bleu ne parvient pas à suivre le tempo insufflé par les joueurs. Désorganisé, il essaie tant bien que mal de lancer quelques chants à droite à gauche. Mais sans capo, tambours, ni mégaphones, le combat s’annonce inégal. Même défaits sur le pré, les différents hymnes verts n’auront que rarement été couverts. Et pour ça, les Ultras stéphanois savent parfaitement qui remercier, banderole à l’appui : « Grâce à Leproux, on est chez nous... ». Dur.

C’est bien là tout le fond du problème. En voulant trop s’ouvrir à un nouveau type de public, Paris en a peut-être oublié l’essentiel : à quoi bon gagner sans ferveur ? Arracher l’étiquette « Violence » qui collait au club est sans doute une nécessité, mais donner dans l’excès inverse n’est sûrement pas la seule voie à suivre. Parce qu’une quête de rédemption ne passe pas nécessairement par la vente de son âme, le PSG doit vite trouver un juste milieu s’il ne veut pas jouer tous ses matchs à domicile sur terrain neutre...

Paul Bemer


SoFoot.com
Nemeto
Et voila le premier article à charge et en notre faveur, timide certes mais c'est un début...


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Ce n’est pas encore ça…



Le PSG a remporté son premier match de la saison contre Saint-Etienne dans une ambiance feutrée samedi soir. Les fruits des mesures de sécurité mises en place par la direction. Aucun incident n'est intervenu au Parc des Princes, mais 250 interpellations ont quand même eu lieu en dehors…

«Grâce à Leproux, on est chez nous». Ce message provient d’une banderole déployée par les supporters stéphanois présents au Parc des Princes samedi soir. Elle résume parfaitement l’ambiance qui régnait dans les tribunes du stade de la capitale durant le PSG-Saint-Etienne de la première journée de la Ligue 1… «Nous avons ressenti (le manque d’ambiance) sur le terrain, confirme Mevlut Erding. Si c’est bizarre pour un match de reprise ? Je n’irais pas jusque là, mais c’est différent.» Et pour cause : les supporters verts, qui n’étaient pourtant que quelques centaines, ont couvert le léger brouhaha parisien durant toute la soirée. Privés d’associations de supporters, éparpillés dans les deux virages et mécaniquement peu nombreux, les Parisiens n’avaient aucune chance de se faire entendre. «Des tribunes aseptisées ? Je vous trouve excessif, s’insurgeait le président Leproux en conférence de presse. A moins que vous soyez dur d’oreille, les tribunes ont réservé une ovation à l’équipe après le deuxième but et en fin de match.» Soit cinq minutes sur quatre-vingt-dix…

249 interpellations quand même
Les diverses mesures de sécurité (multiples contrôles, placement aléatoire dans les virages, tribune famille…) mises en place pour la nouvelle saison par Robin Leproux ont peut-être endormi le Parc, mais une chose est sûre : il n’y a eu aucun incident à l’intérieur du stade samedi soir. Une forme de réussite quand on se souvient que les deux camps, Auteuil et Boulogne, passaient le plus clair de leur temps à s’invectiver à la fin de la saison dernière. Rappelons que les affrontements entre ces deux tribunes ont fait un mort… En attendant, il y a tout de même eu 249 interpellations avant le match. Deux d’entre elles concernent des Stéphanois. Pour le reste, il s’agit de Parisiens qui ont manifesté leur opposition aux fameuses mesures de sécurité. «A l'extérieur, il y a eu des faits de violences, d'insultes et de pressions sur des spectateurs pour les empêcher d'accéder au stade», assure un porte-parole de la préfecture de police de Paris dans Le Parisien. Neuf personnes ont d’ailleurs été mises en examens suite à ces incidents.

«Sans insulte ni bagarre»
Des incidents qui n’ont toutefois pas oté le sourire des forces de l’ordre qui ont passé «une soirée tranquille» aux abords du stade de la Porte de Saint-Cloud. «Il n’y a pas eu d’incident majeur à déplorer»
[ faudrait savoir lepoux.jpg ], ajoute l’un des porte-parole. Ces interpellations donnent toutefois de l’eau au moulin de la direction du club, qui semble bien décidée à faire du Parc des Princes un stade bon enfant, aux antipodes de la bouillotte qu’il était il y a quelques mois. Le speaker du Parc ne s’y est d’ailleurs pas trompé en expliquant avant la partie que le PSG allait essayer de «donner du plaisir aux supporters comme (le) couple et (la famille)» que l’écran géant du stade montrait… Frustrant aux yeux des «vrais» supporters qui ne peuvent pas encourager leur équipe comme il se doit. «Il vaut mieux un Parc avec moins d’ambiance mais sans insultes ni bagarres, insistait Antoine Kombouaré dans Le Parisien avant la partie. L’ambiance viendra des matches qu’on produira et des résultats qu’on aura.» Il faudra peut-être plus qu’une série de victoires pour ranimer le Parc dans les semaines à venir…

Sport24.com
Nemeto
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Antoine Kombouaré : « On aimerait que le public pousse plus »


Avec 25 367 spectateurs, l’affluence de ce premier rendez-vous de la saison au Parc des Princes a été correcte pour un match au coeur de l’été. Surtout, celle-ci est étroitement liée à deux nouveautés : la fin des abonnements dans les virages, qui a fait perdre 13 000 abonnés au club, et les contraintes d’achat des places liées au plan sécurité, qui rebutent certains spectateurs.
En revanche, l’ambiance, et ce n’est pas une surprise tant l’organisation du Parc a été chamboulée, n’est pas encore là.
L’atmosphère de samedi a surpris les acteurs du match. « C’était bizarre, confirme Christophe Galtier, l’entraîneur des Verts. Paris a une équipe agréable qui va marquer des buts. Le Parc va se remplir. Et, s’il faut en passer par ce genre de plan sécurité pour mettre fin à la violence, allons-y. » Antoine Kombouaré est, lui, enthousiaste. « On était inquiets, on ne savait pas trop à quoi s’attendre. Le public a bien répondu, il est bon enfant, estime l’entraîneur parisien. On aimerait qu’il pousse plus quand on est en difficulté mais, dès que l’on marque, on le sent. Surtout, il n’y a plus d’insultes envers l’actionnaire et les joueurs sont plus libérés. Je suis super-content. »
Si les deux entraîneurs ont abordé franchement l’épineuse question des tribunes, les joueurs parisiens sont restés plus prudents, même s’ils ont conscience qu’une partie du problème dépend de leurs performances. « On ne fait pas trop attention à ce qui se passe en tribunes quand on joue, explique Mevlut Erding. Après, on sait que, si ça se passe bien sur le terrain, ça ira bien avec les supporteurs. C’est vrai que c’était un peu particulier. » Nenê, avec humour, confirme le sentiment de son partenaire : « Il n’y avait pas une énorme ambiance mais, quand on vient de Monaco comme moi, c’est déjà beaucoup d’évoluer devant 25 000 spectateurs. »

AH, Leparisien.




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Vers des interdictions de stade massives



Le plan sécurité du PSG est une première. Les 249 interpellations qui ont débouché sur 9 gardes à vue, réalisées avant le match contre Saint-Etienne samedi soir, en sont également une. Selon les pouvoirs publics, il s’agit d’un « record » pour une opération de sécurité menée en marge d’un match de football en France.

Cette statistique démontre surtout la détermination de la préfecture de police de Paris, du ministère de l’Intérieur et du PSG à empêcher l’accès du Parc aux anciens fauteurs de trouble des tribunes Auteuil et Boulogne.
Quitte à faire jouer l’équipe dans un Parc des Princes sonnant creux, comme ce week-end. Quitte, aussi, à employer des moyens policiers sans précédent.

D’autres actions programmées

Les 249 interpellés devraient être visés prochainement par des interdictions de stade. C’était, en tout cas, le souhait des responsables policiers présents au Parc samedi. Les 9 gardés à vue, parmi lesquels des leaders de l’ancien kop Boulogne, l’ont été en raison de violences supposées envers « des policiers et des spectateurs souhaitant accéder au stade ». Ils pourraient être déférés prochainement devant un juge d’instruction, selon un proche du dossier. Et ils vont être aussi interdits de stade avec obligation de pointer au commissariat ou en gendarmerie pendant les matchs du PSG. Depuis peu, l’interdiction de stade a été portée à six mois et à un an en cas de récidive. Mais, malgré cette démonstration de force des pouvoirs publics, les anciens fans des virages Auteuil et Boulogne ne comptent pas renoncer. D’autres actions sont programmées en déplacement (à Lille dimanche prochain ?) ou au Parc. Selon certains supporteurs, elles pourraient être plus violentes. Problème : ces débordements risquent de faire peur au nouveau public, jeune et familial, que drague la direction parisienne dans le cadre de son plan anti-violence.

AH, Leparisien



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Les nouvelles garanties de Paris

La prudence est de mise, mais la victoire (3-1) des Parisiens samedi contre Saint-Etienne laisse entrevoir de belles promesses pour la suite de la saison.




Le PSG est en tête du championnat. Il faut remonter cinq années en arrière pour retrouver Paris aussi haut au classement de Ligue 1. C’était en août 2005 (Laurent Fournier était l’entraîneur), au soir de la 4e journée et un match nul à Troyes (1-1). Malgré ce bon résultat (3-1), le PSG se veut prudent. « Il ne faut pas s’emballer, affirme Stéphane Sessegnon.
Le championnat est encore long. » Si ce premier rendez-vous a été bien négocié et souligne les qualités parisiennes nouvelles, il n’occulte pas pour autant les points à améliorer.

Une attaque efficace. Le match de Saint-Etienne « soulage » Antoine Kombouaré. Paris a su marquer trois buts et gagner. Mais la largesse du score ne doit pas masquer certaines lacunes. « Dans la fluidité du jeu, il y a encore beaucoup à faire, reconnaît l’entraîneur parisien. On a plusieurs défauts à corriger. On flotte notamment dans le passage entre l’attaque et la défense. A moi de trouver l’équilibre entre le travail à la récupération et notre jeu offensif.
» Le PSG a affiché une grande aisance offensive samedi mais aussi et toujours une réelle fragilité défensive.

Un groupe homogène. Certes, le groupe parisien semble plus fort et plus riche que la saison dernière. En conservant ses meilleurs éléments (Hoarau, Erding, Sakho, Makelele et Sessegnon) et en renforçant l’effectif avec les arrivées de Nenê et Bodmer, Paris s’est bonifié. Son onze type apparaît solide mais aussi, et c’est nouveau cette année, Antoine Kombouaré dispose enfin d’un banc de touche plus compétitif. Avec Giuly, Luyindula, Kezman, Clément, Chantôme, Edel et Traoré, les remplaçants parisiens sont expérimentés. Là encore, c’est en défense qu’il reste du travail à accomplir. Antoine Kombouaré souhaite deux arrivées dans ce secteur : un défenseur central et un latéral gauche pour faire jouer à plein la concurrence. Le match de Saint-Etienne a confirmé cette nécessité, tout comme les blessures de Jallet et Armand.

Un mental solide. Avec le succès de ce week-end, Paris reste sur huitmatchs sans défaite (5 victoires et 3 matchs nuls) en comptant les rencontres d’avant-saison. Surtout, à la lumière de ces premières sorties de 2010-2011, une tendance lourde pointe : cette équipe a de la ressource mentalement. Lors de ses deux matchs du Tournoi de Paris, le PSG a arraché une victoire et un nul dans les dernières minutes. Les coéquipiers de Makelele n’avaient pas ces qualités par le passé. Et samedi, ils ont su reprendre l’avantage juste après l’égalisation stéphanoise. Si cette nouvelle force de caractère perdure, le PSG pourrait enfin répondre aux attentes.

AH, Leparisien
orel
Le Torchon du 09 août

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Paris est dans l'ambiance

Nouveau public, nouveau climat et bon départ. Et si le PSG profitait sur le terrain des mesures qui visent les tribunes...

LE PARC DES PRINCES a changé. Le temps de la préparation, fin juillet, fut aussi celui des questions sur l'atmosphère qui allait régner, le soutien populaire dont l'équipe jouirait, la faculté des joueurs à s'adapter à un contexte plus feutré, plus neutre, peut-être même moins favorable. La première journée de L1, face à Saint-Etienne (3-1), a offert les premières réponses. Devant un peu plus de 25 000 spectateurs, un peu plus de la moitié de la capacité du stade, le PSG a réussi une entrée en matière qui inspire confiance sur le comportement des joueurs. "Vous savez, 25 000, pour moi qui viens de Monaco, c'est déjà beaucoup", souriait Nenê à la fin du match. Les virages, Auteuil et Boulogne, ont moins chanté samedi soir, les Parisiens n'en ont pas souffert. Mieux, on a parfois eu le sentiment qu'ils s'exprimaient avec plus d'aisance que dans le passé.

Kombouaré : "Des joueurs plus libérés"

Le Parc a changé et, pour ceux qui en doutaient encore, c'est pour le bien du club. Celui des familles, plus nombreuses à s'y rendre ce week-end, et qui, quelles que soient leurs origines, leur couleur de peau, étaient réparties indifféremment dans les deux virages sans générer un début de bagarre. Celui des joueurs aussi, et c'est là le paradoxe. Les saisons précédentes, lorsque les mauvais résultats s'enchainaient, certains n'hésitaient pas à "se cacher" sur le terrain, de peur d'être pris en grippe par un public capable des ambiances les plus chaudes, dans la joie comme dans la colère. A trois reprises, seulement, la saison dernière, Paris a réussi à revenir au score après avoir été mené à domicile. Les cinq autres fois où l'adversaire avait marqué en premier, il s'était effondré autant sous le poids de ses insuffisances techniques que de celui d'un public intraitable sinon sévère.
Quand les Verts ont égalisé, samedi soir, quelques minutes avant la pause, Paris aurait pu sombrer, dans la lignée des mois derniers. Mais ses joueurs ont continué à jouer, à tenter, à dribbler, à frapper, et la reprise en ciseaux victorieuse (avec l'aide de Janot) de Sessegnon a relancé la machine et réchauffé l'ambiance. "Moi, j'ai vu un public présent, assurait Antoine Kombouaré.C'est vrai que j'étais un peu inquiet au départ, mais là, j'ai vite été rassuré." C'est également le cas de ses joueurs. "Vous savez, quand on est sur le terrain, on est concentré, dans notre truc, explique Guillaume Hoarau. Je pense que, de toute façon, les gens ont pris du plaisir. Il y avait du bruit quand même dans le stade..."
Sans kop, sans animation organisée par des groupes de supporters, le Parc se dirige vers une atmosphère proche de celle qui règne dans certains grands clubs anglais ou espagnols. Ça pousse surtout dans les moments chauds, c'est calme le reste du temps. "Dans les périodes difficiles, on aura besoin d'un douzième homme cette saison", prévient Hoarau. Mais le président Robin Leproux est déterminé à ne pas sacrifier la problématique de la violence sur l'autel de l'atmosphère. Il trouve en son entraîneur un vrai porte-parole. La veille puis le soir du match, Kombouaré, toujours très à cheval sur la vocabulaire employé, répétait: "C'est important qu'il n'y ait pas d'insultes en tribune. Pas de bagarres non plus. Et, finalement, on a vu des joueurs plus libérés". Hoarau conclut: "Nous, on est sûrs de nous, on sait où on veut aller. Ce soir, (samedi soir)même s'il y avait quelques mécontents à l'extérieur, les gens présents au Parc ont assisté à un grand match."

DAMIEN DEGORRE

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NEUF PARISIENS PLACES EN GARDE A VUE. - Neuf individus suspectés de violence ont été placés en garde à vue dans la nuit de samedi à dimanche, après les incidents de samedi soir aux abords du Parc des Princes, avant PSG - Saint-Etienne (3-1). Selon la préfecture de police de Paris, ces hommes "cherchaient à empêcher les détenteurs de billets d'entrer dans le stade" et certains ont été interpellés en possession de fumigènes et de masques à gaz. Ces neuf supporters faisaient partie des deux cent quarante-neuf personnes interpellées samedi, qui protestaient violemment contre les nouvelles règles d'admission au Parc. Il s'agissait d'ex-abonnés des tribunes Boulogne et Auteuil (et de deux Stéphanois). Deux cent quarante ont été remis en liberté pendant la nuit
sylvain
Le Parisien

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Match PSG/ Saint-Etienne : quatre supporteurs déférés

Sévérité pour les supporteurs qui ont semé la pagaille aux abords du parc des Princes, samedi en marge du match PSG/ Saint-Etienne (3-1). Quatre supporteurs ont été déférés à l'issue de leur garde à vue.

Ils sont soupçonnés d'avoir lancé des fumigènes en direction de policiers.

Trois d'entre eux ont fait l'objet d'une convocation par procès-verbal pour être jugés ultérieurement pour des faits de violences en réunion sur agent de la force publique et outrages. Ils ont également été placés sous contrôle judiciaire, ce qui leur interdit de se rendre dans des stades. Le quatrième supporteur à avoir été déféré devrait recevoir le même traitement.

Neuf supporteurs avaient été placés en garde à vue après des incidents aux abords du parc des Princes samedi soir, lors de la première journée de L1. Parmi les cinq autres, l'un a été remis en liberté sans charges retenues à son encontre, un autre a fait l'objet d'un rappel à la loi, tandis que l'enquête se poursuit pour les trois derniers, également remis en liberté.

Au total, 249 personnes avaient été interpellées -la quasi totalité soutenant le Paris SG- alors qu'ils protestaient violemment contre la fin des abonnements aux tribunes «Boulogne» et «Auteuil» et le nouveau plan de sécurité. 240 supporteurs avaient été remis en liberté pendant la nuit.
Douglas
Rue89

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Les supporteurs du PSG : « Non au châtiment collectif »

Samedi soir, 249 supporteurs ont été interpellés aux abords du Parc des Princes, à Paris, avant le match entre le PSG et Saint-Etienne. Tous ont été relâchés, à l'exception de neuf d'entre eux qui ont été placés en garde à vue. Deux des supporteurs interpellés, choqués par l'action de la police et par la version unilatérale des faits présentée dans les médias, nous ont adressé ce témoignage, préférant rester anonymes pour ne pas alourdir leur « dossier » avec la police et le club.

Suite aux tragiques événements survenus l'année dernière, soldés par la mort d'un supporteur, le PSG a décidé de mettre en place une politique choc et à ne plus commercialiser les abonnements en tribunes populaires (virages et quart-virage).

Ce plan, entériné par une lettre du président Leproux envoyée à l'ensemble des abonnés concernés, prive 13 000 supporteurs de vivre leur passion, sous les applaudissements de la classe politique et les acclamations des médias.

Les principales raisons évoquées pour la mise en œuvre de ces mesures drastiques sont la sécurité et le racisme.

Sans pour autant les nier, ne pratiquant pas la politique de l'autruche comme l'ensemble des médias impliqués dans la vie du club, est-il justifiable de sanctionner l'ensemble de la classe « supportrice » du Paris SG à cause d'un nombre limité de fauteurs de trouble, connus depuis longtemps par le PSG et les services de police et des renseignements généraux ?

Pas de dialogue avec les supporteurs
Dans ce cadre-là, les anciennes associations de supporteurs du Paris SG, aujourd'hui dissoutes par décret ou par autodissolution, ont appelé à manifester pacifiquement aux abords du Parc des Princes, une première fois, lors de l'avant-match de la dernière journée, le 15 mai (PSG-Montpellier). Le bon déroulement de cette action, rassemblant un millier de personnes, n'a pas été suivi par des actions ou des propositions de « sortie de crise » de la part de la direction du club.

Depuis, et à base de matraquage médiatique continu faisant l'éloge de ce plan -cf. les articles quotidiens du Parisien pendant les mois de juin, juillet et août-, le club n'a jamais initié le dialogue avec ses anciens fidèles abonnés, et promet toujours un retour des abonnements tel une carotte au bout du bâton.

Naturellement, deux initiatives ont vu le jour, appelant à manifester pacifiquement aux abords du stade, en ouverture de la première journée de championnat, samedi, la première devant la tribune Boulogne et l'autre devant le virage Auteuil. Toute initiative confondue, environ 500 personnes étaient présentes aux alentours du parc, pour faire entendre leur mécontentement envers ces nouvelles mesures.

Côté Boulogne
Du côté de Boulogne, le rassemblement a débuté à l'entrée de la rue du Commandant Guilbaud. Je suis arrivé sur les coups de 18 heures aux abords du Parc après avoir retrouvé deux amis, anciens abonnés. Nous nous sommes dirigés vers le point de rassemblement et avons constaté la présence massive de forces de l'ordre et de CRS.

Des chants à l'encontre de la direction (« Le Parc est à nous, Colony on s'en fout »), et de son plan « Tous PSG »… Quelques incidents isolés se sont produits, impliquant notamment l'allumage de quelques fumigènes et pétards -environ cinq.

Ces quelques incidents vont suffire à justifier l'intervention massive des forces de l'ordre, encerclant l'ensemble des personnes présentes.

C'est à ce moment que les organisateurs du jour, nous firent la demande de nous asseoir afin d'éviter toute escalade et de protester en usant du mode de « sit-in ». Le sit-in va durer une vingtaine de minutes sans aucune intervention des forces de l'ordre et sans aucun incident quel qu'il soit.

Sur les coups de 19h30, la police décide d'intervenir, en usant de la force, contre des manifestants ne gênant aucunement l'accès au stade, l'avenue étant déjà bloquée avant le début de la manifestation.

Les premiers mouvements de foule, et les supporteurs ont essayé de sortir de l'encerclement des forces de l'ordre en escaladant les grillages du club house du Stade français. C'est à ce moment-là que la violence policière redouble, les gens sont matraqués et gazés, malgré la position toujours passive des personnes vis-à-vis des forces de police.

Les plus chanceux arriveront à s'en sortir sans coups, mais la plupart ont eu droit à un traitement de faveur.

L'ensemble des personnes présentes sont ensuite embarquées pour un contrôle d'identité dans les différents commissariats parisiens. S'en suivent divers interrogatoires, et une détention de trois heures pour les plus chanceux.

J'ai été auditionné sous le motif d'avoir participé à une manifestation non-autorisée et pour jet de projectiles sur les forces de l'ordre. Je ne conteste pas la première accusation, mais je n'ai ni participé, ni vu de jets de projectiles à l'encontre des forces de l'ordre.

Je risque désormais une interdiction administrative de stade de six mois, avec obligation de pointage au commissariat lors de chaque match du PSG pour avoir osé crier mon désaccord avec la politique du club.

Mes actes ne constituent pas un quelconque délit, et cette sanction potentielle d'ordre administratif et ne fait pas appel à quelconque jugement permettant d'assurer ma défense -ce qui bafoue la présomption d'innocence et tout recours juridique potentiel.

Du côté d'Auteuil
Du coté d'Auteuil, le rassemblement a débuté au niveau de la fontaine faisant face à l'entrée de l'hippodrome d'Auteuil. Le cortège s'est dirigé pacifiquement vers la tribune Auteuil dans ce qui semblait être une bonne coordination entre les forces de police présentes. Le tout dans une ambiance calme et détendue.

Tout le long du trajet, des chants ont été lancés à l'encontre du plan d'action. Aucun incident n'est à déplorer sur la route qui mène de l'hippodrome d'Auteuil jusqu'aux barrières de sécurité dressées devant le virage Auteuil. Une fois arrivé devant Auteuil des chants sont lancés et les organisateurs demandent aux forces de police et aux stewards du PSG de pouvoir se rendre sur le rond-point en face de la tribune.

Les personnes munies de billets et désirant se rendre au stade, pouvaient s'y rendre via deux accès, des barrières de sécurités tenues par des CRS. Aucun incident notable ne s'est produit si ce n'est des quolibets et des sifflets envers des supporteurs adverses qui allaient vers la tribune Auteuil.

Les participants à la manifestation commencent à quitter les lieux aux alentours de 20 heures, soit pour aller voir le match dans des bars aux alentours, soit parce qu'ils avaient eu des échos sur l'arrestation des manifestants côté Boulogne.

Les CRS ont encerclé la zone dès 18 heures, laissant les gens y entrer et sortir librement, jusqu'à la mi-temps du match. A ce moment, l'ensemble des personnes présentes dans ce périmètre sont embarquées par les forces de l'ordre vers les différents commissariats parisiens. Quelques accrochages, demeurant mineurs et isolés ont lieu entre les protestataires incrédules et les forces de l'ordre.

Arrêtés … pour rien
Ainsi, 80 personnes se retrouvent en état d'arrestation pour… rien. Ces personnes ont juste le malheur d'être supporteurs du PSG, et d'être en désaccord avec la politique du club qui les a jetés, comme des malpropres du Parc des Princes où ils étaient de fidèles supporteurs.

L'ensemble des personnes arrêtées risquent une interdiction administrative de stade de six mois, avec obligation de pointage au commissariat lors de chaque match du PSG pour avoir osé crier leur désaccord avec la politique du club.

Leurs actes, pour l'écrasante majorité, ne constituent pas un quelconque délit, et cette sanction potentielle d'ordre administratif ne fait pas appel à quelconque jugement permettant d'assurer leur défense -ce qui bafoue la présomption d'innocence et tout recours juridique potentiel.

Au total, ce seront donc 250 Parisiens qui feront une visite au poste de police pour un total de neuf gardes à vue. La politique du chiffre est plus que jamais d'actualité, politique cautionnée par les médias bien pensants et l'ensemble de la population soit-disante « savante et représentative ».

Les médias ont été piocher dans leurs archives pour sortir des images de violence de la part des supporteurs parisiens pour étayer leurs propos mensongers. Les chaines de télévision hertziennes ont même eu le culot d'annoncer que ces interpellations ont été effectuées suite à des affrontements entre les supporteurs parisiens des tribunes Auteuil et Boulogne.

Cette désinformation doit cesser, nous ne sommes pas des animaux !


http://www.rue89.com/2010/08/09/les-suppor...ollectif-161530
Nemeto
Citation
NOUS NE CRÈVERONS PAS ENSEMBLE




Jérôme Reijasse fut abonné de nombreuses années au Parc des Princes. C'est fini. Hier soir se jouait la première journée du nouveau PSG. Sans hooligans, sans ultras, sans certains abonnés. Un PSG dorénavant privé de public mais doté de clients. Papa, maman et les enfants. Il y en avait trop pour qui, au fond, c'était fatal et mieux comme ça. Ils ont gagné. Reijasse et les siens ont perdu.


Il faut ne plus vraiment être un homme ou ne jamais l'avoir été tout à fait pour être capable de communier ainsi. Il faut être de la race des monstres pour se satisfaire de ça. Célébrer sa propre déchéance. Tout ce soir, au Parc des Princes, pour la reprise du championnat, transpirait la souffrance, l'abandon. Le viol. Ces familles presque en tongues, ces enfants impitoyables armés de vuvuzelas, ces tribunes totalement vides, comme punies par la main d'un dieu de pacotille, ces V.I.P. venus jouir en nombre de la pacification, ces animations de kermesse pour obèses gavés à l'ennui et à l'amnésie, ces nouveaux sponsors pour des sites de paris en lignes, affichant avec une arrogance à vomir leur nouvelle puissance (winamax, losealot), ce thermomètre numérique en forme de Tour Eiffel censé jauger la ferveur sonore du public qui a envahi les écrans géants à chaque début de mi-temps, ces chants lointains, clairsemés, fatigués trop vite, bouteilles dans une mer de larmes contenues pour ne pas dire la déchirure éternelle. Monde parallèle où rien n'est à sa place. Un vertige. Demain, nous vivrons encore. Nous marcherons, nous saluerons ou nous fuirons, nous rirons même, nous aimerons, nous mentirons, nous mangerons, nous prierons, pourquoi pas ?

Nous n'irons plus au Parc.

Je n'irai plus au Parc.

Avec Karim (1), dans le métro qui ne nous ramenait encore pas assez vite dans nos appartements-refuges, il n'y avait plus ce sourire en coin que nous étions capables de brandir même les pires soirs au Parc des Princes, quand la vie avait encore son mot à dire. Les trois illuminés avinés de la banquette voisine n'y ont rien changé. Nous savions. Le Parc venait de s'effondrer. Ils avaient osé. Voilà, c'était fait. On avait maquillé le Prince en clown. Et à la truelle évidemment. Nos dirigeants ont préféré y aller franchement. Chirurgie éthique ridicule, atroce, boursouflée. Puant la gangrène. Et ils ont réussi. Ce soir, malgré une victoire, malgré une drôle d'ambiance, malgré la pluie parfaite, malgré les quelques âmes en peine aperçues ici et là, qui semblaient avoir accepté, les épaules basses et le regard crevé par mille tessons traîtres, qu'ici, c'était désormais chez quelqu'un d'autre, tout avait un goût de cendres. Il y avait des couillons heureux d'être là, dégustant cette paix retrouvée sans arrière-pensée, le cul posé, le ventre plein, la soirée tranquille. Il y avait des ex ultras maudissant Colony et offrant tout de même à Leproux, Bazin et tous les autres fossoyeurs, une collaboration active, en supportant, même à contre-coeur, en positivant, en en ayant juste rien à foutre, maladie contemporaine. Rien n'est grave. Jamais. Plus jamais. Il y avait aussi des fascistes disséminés, la tristesse et la frustration encore plus en bandoulière. La race supérieure, la tronche tirée.
Qu'ils se rassurent, tous, les rasés et les banlieusards, les Auteuil et les Boulogne, les petits et les grands, les cons et les moins cons, avec ou sans bras levé, avec ou sans cadavre, ils étaient déjà condamnés. La machine à divertir l'esclave moderne est vorace. La passion est un frein au veau d'or. Elle ne rapporte pas assez. Un converti vaut désormais moins qu'un client. On s'en doutait. On en est persuadé. Il va falloir apprendre à ne plus rien attendre, à vivre de rien, pour rien. Karim en parle comme si c'était déjà presque validé. Je crois qu'il a raison. Ils saliront tout. On sait pourquoi. Combien coûte une âme ? Combien vaut mon honneur ? Serait-je assez fort pour ne savoir qu'en rire ?
Je n'ai ni le courage de Drieu la Rochelle, ni le choix d'un athée : je vivrai donc.
Je deviendrai peut-être même un père. Bientôt. J'écrirai peut-être quelques lignes qui m'offriront l'apaisement. Je traverserai, sans trop y croire, des moments agréables, délicieux, formidables. Heureux ? Je n'oublierai jamais ces années au Parc. Je pleurerai même parfois, quand le passé ne voudra rien entendre. Je ne le raconterai pas.


Texte - Jérôme Reijasse
Photo - Ma Solange Oussou

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JuL
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Interdiction de stade pour 249 supporters du PSG

Quatre supporters du PSG accusés d'avoir pris part à des violences samedi soir aux abords du Parc des Princes à Paris seront jugés d'ici deux mois et les 249 personnes interpellées ce soir-là seront interdites de stade durant trois semaines dans un premier temps.


Déférés au parquet de Paris, quatre jeunes gens âgés de 18 à 23 ans devront répondre de "violences en réunion sur agents de la force publique" et "outrages", a-t-on appris lundi auprès du parquet de Paris.
Ils ont été laissés en liberté sous contrôle judiciaire dans l'attente du procès, ce qui, a précisé le parquet, leur interdit l'accès au Parc des Princes.
Neuf personnes, sur les 249 interpellées samedi soir, avaient été placées en garde à vue après les violences commises en marge de la rencontre PSG-Saint-Etienne.
La majorité des personnes arrêtées protestaient contre la nouvelle politique du Paris Saint-Germain en matière d'attribution des places dans les tribunes, où ne figurent plus d'emplacements réservés aux clubs de supporters.
"Nous n'allons certainement pas en rester là", a déclaré le ministre de l'Intérieur Brice Hortefeux lundi, lors d'un déplacement en Seine-Saint-Denis, une banlieue sensible de la capitale.
Le ministre a dit avoir demandé au préfet de police de Paris de prendre des interdictions de stade contre les 249 personnes interpellées samedi soir.
"Elles viendront donc s'ajouter aux 152 interdictions contre des supporters du PSG avant cette rencontre", a-t-il dit, précisant qu'il y avait aujourd'hui au niveau national 283 interdictions de stade.
Selon Lefigaro.fr, le préfet de police, Michel Gaudin, a signé dans la journée une interdiction de stade au titre de l'urgence, qui implique l'obligation pour les jeunes concernés de pointer dans un commissariat les jours de match.
La direction du Paris Saint-Germain a annoncé en mai un plan anti-violence qui comprend notamment la suppression des abonnements dans les tribunes Boulogne et Auteuil, la création de tribunes famille, la gratuité pour les femmes et la distribution aléatoire des places dans les stades.
Brice Hortefeux a estimé avoir mis en place une politique efficace, soulignant qu'aucune opération d'une telle ampleur n'avait été menée avant l'opération préventive de samedi soir.
"J'ai souhaité que la reprise du championnat de Ligue 1 soit la rentrée des amoureux du sport et pas celle de hooligans. J'ai mis en place une politique simple et compréhensive : il y a un carton rouge dès le premier incident", a-t-il dit.


L'Express.fr popcorn.gif
sylvain
Le Parisien

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Lille, le premier vrai test du PSG


C’est dans le costume de leader du championnat à l’issue de la première journée que les Parisiens se déplaceront à Lille dimanche. Cette première rencontre à l’extérieur constitue un test pour le PSG, aussi bien sportivement face au 4e du dernier exercice qu’en matière de sécurité avec le premier déplacement de ses supporteurs.



Le Losc, un adversaire de taille.
Après une bonne saison 2009-2010, le Losc est un prétendant, si ce n’est au titre, au moins à une place en Ligue des champions. Ce rendez-vous dans le Nord permettra donc d’étalonner avec plus de précisions la réelle valeur de Paris. Face à la meilleure attaque de L 1 du dernier exercice, les Parisiens, plutôt friables derrière, auront fort à faire. D’autant que le Losc semble déjà prêt. « Je n’ai jamais vu un premier match d’une telle intensité », a lâché samedi dernier Frédéric Antonetti, l’entraîneur de Rennes, premier adversaire des Lillois.
Quelle équipe dans le Nord ? La saison débute à peine et le PSG doit déjà composer avec plusieurs blessés. Trois de ses titulaires sont sur le flanc. Il peut espérer en récupérer au moins deux pour ce week-end. Sylvain Armand, blessé à la cheville droite il y a dix jours, pense être rétabli. Il avait déjà tout fait pour être présent contre Saint-Etienne samedi. Mathieu Bodmer, sorti à la pause en raison d’une douleur à la cuisse droite, fera un essai aujourd’hui. L’ancien Lyonnais se veut, lui aussi, optimiste. En revanche, pour Christophe Jallet, blessé aux adducteurs de la cuisse droite, le pronostic est réservé.

Un déplacement à haut risque.
Mercredi dernier, une réunion s’est tenue au ministère de l’Intérieur avec les responsables parisiens afin d’évoquer les déplacements de ses supporteurs. Et notamment dimanche à Lille où, en janvier dernier, de graves incidents entre fans d’Auteuil et de Boulogne s’étaient produits. Cette guerre entre supporteurs avait conduit, quelques semaines plus tard, au lynchage et au décès de Yann Lorence en marge de PSG - OM. Dans le cadre de son plan sécurité, le club parisien gère désormais totalement les déplacements de ses fans en vendant des packages couplant un billet de match et une place de car. Aucun ticket ne sera vendu en dehors de ce dispositif. Dans chacun des cars affrétés par le PSG, il y aura deux stadiers chargés de la sécurité. Et ce cortège sera sous la surveillance constante des forces de l’ordre à l’aller comme au retour.


Quatre des neuf supporteurs gardés à vue à la suite des incidents ayant précédé PSG - Saint-Etienne, samedi, ont été placés sous contrôle judiciaire « pour violences en réunion sur agents de la force publique et outrages » et seront jugés ultérieurement. Par ailleurs, une procédure d’interdiction de stade (avec pointage au commissariat) a été lancée et devrait viser la totalité des 247 supporteurs parisiens interpellés.
Evil
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Football : tolérance zéro pour les supporteurs ultras


La police change de tactique contre les hooligans. Les 249 individus interpellés samedi lors du match PSG-Saint-Étienne sont interdits de stade.

Après les Roms, les truands grenoblois et les polygames, le ministre de l'Intérieur frappe un grand coup contre les ultras du football. Le préfet de police de Paris, Michel Gaudin, a, pour la première fois lundi, signifié une interdiction de stade, au titre de l'urgence, aux plus de 200 hooligans interpellés au Parc des Princes, ce week-end, lors de la rencontre PSG-Saint-Étienne, qui a marqué la première journée de Ligue 1.

Non seulement ces supporteurs plus ou moins fanatisés des tribunes d'Auteuil et de Boulogne n'auront plus accès aux stades durant trois semaines, mais ils devront en plus pointer au commissariat les jours de match. La préfecture assortit, en effet, quasiment automatiquement une mesure d'interdiction de stade d'une obligation de pointage. Dans un second temps, ils pourraient être exclus pour une période beaucoup plus longue.

«Après la mort tragique d'un supporteur du PSG agressé en février dernier», a expliqué lundi Brice Hortefeux au Figaro, «je me suis engagé à ce que chacun puisse désormais assister à un match avec ses enfants dans un climat festif et convivial. Or, grâce aux efforts combinés de la police, des gendarmes, des procureurs et des clubs, il n'y a pas eu un seul incident grave depuis six mois. Les violents et les racistes n'ont plus leur place dans les stades.» Sa collègue de la Justice, Michèle Alliot-Marie, vient de recommander, pour sa part, aux parquets de «communiquer largement» sur les poursuites engagées contre les auteurs de violence dans ces enceintes, en portant une attention particulière aux faits de xénophobie.

Ce qui s'est passé samedi dernier au Parc des Princes était déjà en soi une première. D'ordinaire, la police interpelle quelques dizaines de hooligans tout au plus, en cas d'échauffourées. Mais la consigne lors du dernier match était claire : embarquer tous les agitateurs dès la première insulte qui fuse. La tolérance zéro, en somme, appliquée à un événement sportif.

Ils étaient donc près de 300, ce soir-là, à crier leur haine et tenter d'empêcher les supporteurs pacifiques, venus en famille, d'accéder au stade et notamment à «leurs» tribunes des virages d'Auteuil et de Boulogne, dont ils ont été bannis.

Les forces de l'ordre, placées ce soir-là sous la responsabilité directe de Jean-Louis Fiamenghi, ancien patron du Raid devenu directeur de cabinet du préfet de police, ont appliqué à la lettre la nouvelle doctrine. Résultat : 249 interpellations en une heure, dont deux «Stéphanois», soit presque le quart des arrestations réalisées durant toute une saison de football. Du jamais-vu. Neuf des interpellés ont parallèlement fait l'objet de mesures de garde à vue, dont quatre soupçonnés d'avoir lancé des fumigènes en direction des policiers. Ceux-là ont, pour la plupart, été déférés à la justice.

Andrès, restaurateur espagnol et soutien inconditionnel du PSG, rapporte ce qu'il a vu ce soir-là : «Les ultras adressaient des insanités au public muni de billets. Ils bloquaient littéralement la rue pour nous empêcher de passer. Les CRS leur ont tendu une nasse. Et par paquets de dix, méthodiquement, avec des agents en civil, ils les ont cueillis pour les amener dans un bus tout blanc. À la sortie du match, tout était calme.» Lui le dit sans l'ombre d'une hésitation : «Aujourd'hui, on peut amener ses enfants au Parc. Nous n'avons plus peur comme avant.»


«Gratuit pour les filles»

De nombreux fans assurent également que la politique du club, consistant à baisser le prix des billets et à rendre les tribunes de Boulogne et d'Auteuil au public, rencontre un vif succès. Le dernier match a drainé 23 000 spectateurs. «Et c'était gratuit pour les filles», se réjouit un ado qui assistait à ce PSG-Saint-Étienne.

Une police plus réactive, un club qui joue le jeu : la recette sera à nouveau testée le 19 août lors d'un PSG-Tel-Aviv au Parc. Pas moins d'un millier de policiers seront mobilisés.



Le Figaro vahid.gif
orel
Le Monde du mardi 10 août

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Le PSG part à la conquête d’un nouveau public

Paris, vainqueur de Saint-Etienne (3-1) pour son match de reprise, veut pacifier les tribunes du Parc des Princes

Fêter ses quarante ans peut être l’occasion rêvée pour prendre de bonnes résolutions. Créé le 27août 1970, le Paris Saint-Germain (PSG) a quarante ans et semble décidé à mettre un terme à certaines mauvaises habitudes. C’est en tout cas ce à quoi aspire Robin Leproux, président d’un club parisien, qui a entamé samedi 7 août sa trente-septième saison consécutive parmi l’élite en battant de manière plutôt convaincante l’AS Saint-Etienne (3-1). A l’issue de la première journée de championnat, le PSG se paye le luxe de prendre la tête du classement.
Les joueurs de la capitale, revêtus d’un inhabituel maillot rouge, comparable à celui que portaient leurs prédécesseurs entre 1970 et 1973 avant que Daniel Hechter n’invente la célèbre tunique rouge et bleu à bandes verticales, ont donc bien négocié la reprise de la saison de Ligue 1, mais devant moins de 26000 spectateurs, autrement dit devant des tribunes à moitié vides.

La direction espère «diluer» les excités dans des tribunes au public plus mélangé

Cette désaffection n’est pas à mettre au compte de la période estivale ni même d’un moindre intérêt du public local pour un club qui aligne depuis une dizaine d’années des résultats pitoyables en Ligue 1. Même médiocre, le PSG, seul club francilien de l’élite a, jusqu’à la saison dernière, toujours attiré un peu plus de 40000 spectateurs en moyenne, ce qui, dans une région comptant plus de onze millions d’habitants, ne peut pas être considéré comme un exploit.
Les résultats calamiteux de la saison 2009-2010 ajoutés aux violences enregistrées dans et autour du Parc des Princes ont fait chuter l’affluence moyenne à 37000 spectateurs. Venir au Parc en famille semblait tout à coup relever du défi. Et le plaisir d’assister à un match de football se trouvait fortement diminué par les rangées de CRS en tenue de maintien de l’ordre et les insultes incessantes venues des tribunes Auteuil et Boulogne, en guerre ouverte depuis des mois. Cette atmosphère détestable, ajoutée aux décès de deux membres du kop de Boulogne en l’espace de trois ans et demi (Julien Quemener en novembre 2006, Yann Lorence en mars 2010), ont convaincu Robin Leproux, nommé à la présidence du club en septembre 2009, de prendre des décisions radicales.
En mai, il présente un « plan de pacification du Parc » qui, avant même d’être appliqué, fait beaucoup parler. « On va passer par une période compliquée, désagréable et contraignante, présage le dirigeant parisien. Mais si on ne bouge pas, il y aura de nouveaux drames et le club sera en danger. On ne peut plus pratiquer la politique de l'autruche ». En ne commercialisant plus, pour la saison 2010-2011, les abonnements dans les tribunes Boulogne, Auteuil et G où se trouvaient 13000 encartés, la direction espère diluer les excités dans des tribunes au public beaucoup plus mélangé. Depuis l'annonce de cette décision, la colère n’a cessé de grimper chez les anciens abonnés des tribunes en question. « Sous couvert d’un plan sécuritaire, la direction du club met en place une politique de marketing qui vise à faire du Parc un stade à l’américaine, une sorte de parc d’attractions, sans réelle passion » estime un vieil habitué du virage Auteuil. « A cause de 400 imbéciles violents, on sanctionne 12600 fidèles du PSG! », se désole-t-il.
Robin Leproux assume : « Il faut accepter de faire des efforts pendant une période transitoire. On ne chasse personne, mais on veut chasser la violence du Parc des Princes». Quitte à ce que Paris joue devant des tribunes beaucoup plus clairsemées qu’auparavant puisque le PSG table cette saison sur 6 000 abonnements, contre 19000 en 2009. Le dirigeant mise sur la politique tarifaire plus attractive du club en direction des familles (« pass » à 18 euros), des femmes et des enfants, pour remplir les tribunes désertées.
Samedi 7 août, d’anciens abonnés des tribunes Auteuil et Boulogne ont manifesté leur colère aux abords du Parc. La plupart n’ont pas assisté au match, refusant de cautionner cette nouvelle politique d’ouverture des tribunes. La police a procédé à 249 interpellations. Neuf supporteurs, suspectés de violence, ont été placés en garde à vue. « Ils cherchaient à empêcher les détenteurs de billets d’entrer dans le stade » a indiqué la préfecture de police de Paris.
Pendant que la direction du club tente d’appliquer sa nouvelle politique, Sébastien Bazin, représentant du fonds d’investissement anglo-saxon Colony Capital, spécialisé dans l’immobilier de
bureaux et actionnaire principal du PSG (95,8%) depuis 2006, étudie l’arrivée de nouveaux investisseurs étrangers. Les responsables de Colony Capital savent que la valorisation actuelle du PSG ne dépasse pas 40 millions d’euros. Ayant déjà investi 100 millions d’euros dans le club, ils espèrent que le plan de pacification du Parc et de bons résultats sportifs feront remonter la cote du PSG avant de le vendre, d’ici à deux ans. On en est encore loin.

Alain Constant
NeiBaF
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Évolution favorable des blessés

On en sait plus sur l'état de santé des blessés parisiens à l'issue de l'entraînement du jour. Que les supporters franciliens se rassurent, le rétablissement des trois joueurs concernés va dans le bon sens. Jallet et Armand, forfaits pour la reprise face à Saint-Étienne samedi (victoire 3-1 du PSG), tout comme Mathieu Bodmer, sorti à la pause durant cette même rencontre, évoluent favorablement, a indiqué le club de la capitale.

Armand, victime d'une entorse à la cheville droite lors du Tournoi de Paris, a même participé à la séance collective dans son intégralité. «Ca me tire encore un peu mais j'espère être rétabli d'ici dimanche», a-t-il indiqué avant le déplacement à Lille. Christophe Jallet, blessé aux adducteurs, et Mathieu Bodmer, touché aux ischio-jambiers, ont pris part au footing collectif avant de s'entraîner seuls avec un préparateur physique. «(Ils) vont suivre un travail adapté cette semaine.», a déclaré la direction du club. «Je me sens plutôt bien et je suis confiant pour ce week-end», a réagi Bodmer, qui doit passer une échographie de contrôle, ce mardi après-midi.

kunuz
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L1 / PSG : Nouveau test à Lille

Sportivement, le début de saison parisien est réussi. Un succès 3-1, de jolies choses dans le jeu, une place de leader, Antoine Kombouaré a de quoi être satisfait, même si tout cela demande confirmation. Mais Robin Leproux n'est peut-être pas le plus heureux des hommes aujourd'hui. Le plan du patron du PSG pour pacifier le Parc des Princes a livré ses premières réponses. D'abord, le stade n'était pas plein, avec 25 367 spectateurs payants contre Saint-Etienne, un club qui attire toujours des sympathisants verts. Le Parc sonnait creux, ce n'était pas la foule, et les vacances n'expliquent pas tout. Mais Antoine Kombouaré, dans Le Parisien note les bons côtés des choses : « On était inquiets, on ne savait pas trop à quoi s'attendre. Le public a bien répondu, il est bon enfant. On aimerait qu'il pousse plus quand on est en difficulté mais, dès que l'on marque, on le sent. Surtout, il n'y a plus d'insultes envers l'actionnaire et les joueurs sont plus libérés. Je suis super-content. »

Hélas, une nouvelle fois on parle aujourd'hui beaucoup trop des à-côtés du match. Car en dehors l'ambiance était beaucoup moins « bisounours ». Les forces de l'ordre, bien décidées à appliquer la tolérance zéro voulue par leur hiérarchie, parfois avec un peu trop de zèle selon certains témoins, ont fait la chasse aux « supporters » parisiens qui manifestaient en dehors du Parc des Princes pour protester contre les mesures prises par Robin Leproux afin de favoriser le retour des familles au stade. Finis donc les kops d'Auteuil et de Boulogne dans le Parc des Princes. Les deux tribunes ne sont plus des terrains de non droit, entendent faire savoir le club comme les autorités. Forcément, cela fait des déçus, car la plupart des abonnés de ces tribunes n'étaient pas des activistes violents. Mais la multiplication des incidents a obligé la direction du club à prendre une décision qu'elle savait difficile à faire accepter par les habitués du stade.

Reste que désormais, le PSG a mis dehors bon nombre de personnes qui sont aujourd'hui choquées du traitement infligé par le club et les autorités. De quoi faire mûrir à vitesse grand V les raisins de la colère. Le Ministre de l'Intérieur entend contrôler hooligans traditionnels comme simples déçus de cette politique, quitte à mettre tout le monde dans le même sac. Pacifier le Parc des Princes, c'est bien, mais si c'est pour transférer les incidents éventuels dehors, cela ne convient pas. A Lille, où des supporters parisiens rivaux s'étaient battus entre eux lors d'un précédent déplacement, le PSG ne fera entrer au stade que les supporters empruntant un voyage officiel. Mais les déçus pourraient une nouvelle fois se faire entendre à seulement 220 kilomètres en voiture. Les forces de l'ordre seront sur les dents. On peut craindre de nouveaux incidents, de nouvelles interpellations, de nouvelles interdictions de stades… Reste à souhaiter pieusement que la raison s'impose et que tout se passe bien dans le Nord avec l'espoir qu'un jour, on puisse évoquer le PSG seulement au travers de son comportement sportif…


Foot365
sylvain
Le Parisien

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Les nouvelles promesses de Sessegnon



Et si c’était l’année de Stéphane Sessegnon ? Au PSG depuis l’été 2008, l’international béninois de 26 ans a été le meilleur Parisien samedi pour le premier match de championnat de la saison contre Saint-Etienne (3-1). Sa performance a confirmé une préparation plutôt réussie, notamment lors du Trophée des champions contre Marseille (0-0, victoire de l’OM aux tirs au but) et pendant le Tournoi de Paris.

Comment expliquer ce renouveau de l’ancien Manceau, performant pour sa première année à Paris et si décevant l’an passé ?
« Je ne sais pas trop, dit l’un de ses amis. Il s’est bien préparé cet été et veut bien faire. Je pense aussi que l’équipe autour de lui est meilleure. La saison dernière, le jeu parisien sautait les lignes et il y avait beaucoup de longs ballons pour Erding. » Et, à la décharge de Sessegnon, il avait été placé dans le couloir gauche par Antoine Kombouaré, qui ne disposait pas à l’époque de véritable spécialiste du poste.

L’arrivée de Nenê en milieu offensif gauche a permis le replacement de l’ex-Cristolien à droite, où il a plus de repères et où il avait été déterminant en 2008-2009. « Sessegnon est bien meilleur quand il n’est pas le seul à assumer la responsabilité technique de l’équipe, explique un dirigeant du Mans, l’ancienne équipe du Béninois de 2006 à 2008. Chez nous, il a toujours été plus performant avec Romaric au milieu de terrain. » « L’arrivée de Nenê l’a soulagé, confirme Antoine Kombouaré, son entraîneur. Tout ne repose plus sur lui. » Et depuis la reprise, le résultat est visible : Sessegnon joue plus juste et se montre moins individualiste. Lors de la réception de Saint-Etienne, il a aussi distillé plusieurs bonnes passes à ses partenaires et inscrit, avec l’aide de Janot, un but amplement décisif.

Le retour en forme du n o 10 du PSG a peut-être aussi une autre origine qu’évoque Kombouaré. « Stéphane est un compétiteur et il sait que, la saison dernière, il n’a pas répondu aux attentes, malgré sa revalorisation de salaire. Il nous doit une revanche et s’en doit une aussi. Il doit être beaucoup plus régulier. » Face à la volonté très forte de ses dirigeants de le garder malgré des envies de départ en fin d’exercice dernier, Sessegnon semble résolu à rester encore un an à Paris. D’autant que les offres ou marques d’intérêt de clubs étrangers qui pouvaient exister l’été dernier ne se sont pas répétées cette année. S’il réitère tout au long de la saison sa prestation de samedi dernier le Béninois sera, à coup sûr, courtisé l’été prochain. Et il aura, du même coup, contribué à aider le PSG à atteindre son objectif : une place dans les cinq premiers de L 1.
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