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Homer
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Paris fait comme si...

Battre Bilbao mercredi soir au Parc (19h00) ne suffira peut-être pas pour se qualifier pour les seizièmes de finale de la Ligue Europa. Mais Nene et Kombouaré, notamment, veulent y croire.

Sur la feuille de route rédigée par l'état-major qatari, une élimination de Paris au stade des poules de la Ligue Europa ferait vraiment désordre. Annoncée comme un objectif majeur de la saison, la C3 peut néanmoins laisser le PSG à quai dès mercredi soir. Malgré le scénario aléatoire (victoire impérative de Paris, conjuguée à une contre-performance de Salzbourg à Bratislava), Nene veut encore y croire : «On doit d'abord gagner le match, affirme le Brésilien. On avait tout en main, on a déconné à Salzbourg (défaite 2-0). Ça serait vraiment dommage de sortir car c'est une belle compétition. Je serais trop triste, mais je n'y pense pas encore. Il reste de l'espoir. Si on a un peu de chance, on verra si on peut se qualifier...» Sur l'état d'esprit affiché par l'équipe, qui reste sur deux victoires de suite en Championnat (Auxerre puis Sochaux), le Brésilien n'a aucune inquiétude : «On a bien travaillé. On prépare ce match avec une bonne mentalité, on sera à 100%».

«C'est vrai qu'on n'a plus notre destin en main, mais on attend un p'tit coup de pouce du destin...» (Antoine Kombouaré)

Assis à ses côtés dans l'auditorium du Parc des Princes, Antoine Kombouaré relaie les propos de son attaquant : «La Coupe d'Europe fait toujours partie de nos objectifs, répète-t-il inlassablement aux journalistes. C'est vrai qu'on n'a plus notre destin en main, mais on attend un p'tit coup de pouce du destin...» Questionné sur la tentation de reconduire son équipe "type", le Kanak assure que l'on verra «la meilleure équipe sur le terrain. Il n'y a pas une équipe qui joue le Championnat et une qui joue la Ligue Europa. Je dois composer. J'ai un calendrier difficile à gérer. Entre Sochaux et Saint-Etienne, il y aura eu 4 matches en 12 jours... L'idée c'est d'aligner la meilleure équipe. Si on passe c'est bien, si on gagne, c'est la meilleure façon de préparer la venue de Lille.» A-t-il la certitude que ses joueurs se donneront à fond mercredi face à Bilbao ? «Ils ne peuvent pas avoir la tête à dimanche. Depuis Sochaux samedi (1-0), du travail au discours, tout a été conditionné pour ce match.» Un match couperet qui confortera les ambitions du PSG ou accordera plus de repos à ses joueurs...

L'Equipe.fr
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Nene : «On a déconné à Salzbourg»

Conscient de la position délicate du Paris-SG en Ligue Europa après sa défaite à Salzbourg (0-2) début décembre, Nene a reconnu ce mardi que son équipe a commis une lourde erreur en s'inclinant en Autriche. «On a déconné à Salzbourg et si on reste dehors, ce sera dommage, a ainsi concédé le Brésilien. Mais si on a un peu de chance, on peut encore se qualifier. A l'aller, Bilbao (défaite 2-0) n'était pas si fort que maintenant et avait profité de nous pour lancer sa saison. Ils nous avaient laminés, on avait été surpris par leur potentiel.»

Kombouaré : «On est toujours en course»


Pour espérer se qualifier, Paris doit obtenir un meilleur résultat que Salzbourg, qui possède le même nombre de points (7) mais une meilleure différence de buts particulière. «On a retrouvé une certaine confiance, s'est toutefois félicité l'entraîneur Antoine Kombouaré après les deux victoires obtenues contre Auxerre (3-2) et à Sochaux (1-0) en Ligue 1. Même si on n'a plus notre destin entre les mains, on est toujours en course. L'objectif est de gagner et d'attendre après un petit coup de pouce.» (Avec AFP - photo Presse-Sports)

France Football
Homer
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Et maintenant Rijkaard ?
Après Ancelotti, Benitez et Hiddink, le PSG songerait à Frank Rijkaard pour remplacer Antoine Kombouaré, selon La Gazzetta dello Sport.

Alors que l'arrivée de David Beckham semble acquise «à 95%» et celle de Tévez toujours de l'ordre du fantasme, le PSG et son directeur sportif Leonardo seraient toujours à la recherche d'un successeur à Antoine Kombouaré. Selon le quotidien italien La Gazzetta dello Sport, il pourrait s'agir de l'ancien entraîneur du FC Barcelone Frank Rijkaard. Après les pistes Carlo Ancelotti et Rafaël Benitez, c'est désormais le technicien néerlandais qui semble tenir la corde pour prendre les rênes du club de la capitale. Vainqueur de la Ligue des champions en 2006 avec le FC Barcelone avant de céder sa place à Guardiola, Rijkaard a ensuite connu une expérience malheureuse à Galatasaray qu'il a quitté quatre mois seulement après son arrivée, avant de s'envoler pour l'Arabie Saoudite pour y prendre la tête de la sélection nationale.

Aucune rencontre entre Rijkaard et Leonardo

Une position qui lui a permis de se distinguer au Moyen-Orient et au Qatar où il aurait tapé dans l'oeil du prince héritier, propriétaire du PSG, Tamim bin Hamad al-Thani. La philosophie de jeu tournée vers l'offensive et l'expérience internationale de Rijkaard correspondent parfaitement au profil recherché par Leonardo pour mettre en valeur les investissements parisiens. Même si aucune rencontre n'a eu lieu entre les dirigeants parisiens et le Batave, plusieurs coups de fil auraient été échangés pour sonder Rijkaard et envisager la possibilité qu'il se libère de son contrat de sélectionneur pour rallier Paris et faire du PSG un club qui compte sur la scène européenne

L'Equipe.
Homer
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Le 100è but du PSG ?

Selon le site de l'UEFA, le prochain but du PSG sera son 100è en 72 matchs de Coupe UEFA-Europa Ligue. Il s'agira en fait du 100è but inscrit en cours de jeu. Car dans cette compétition, en raison de deux rencontres gagnées sur tapis vert 3-0 ( contre le PAOK Salonique en 92-93 et le Rapid Bucarest en 01-02 ), le club de la capitale compte déjà 102 buts. Lors de ces deux matchs, le PSG menait 2-0 et 1-0 au moment de l'arrêt définitif.

Citation
Peggy Luyindula a assigné, hier, le PSG en référé au tribunal Prud'homal.

L'attaquant demande à son club d'appliquer la la décision de la commission disciplinaire de la LFP, confirmée en appel, dans un second temps, par la commission paritaire d'appel. Celle-ci enjoignant au club de réintégrer le joueur au sein de l'effectif professionnel parisien. L'audience aura lieu vendredi.

Le Parisien papier
milan700
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PSG éliminé : «une désillusion» pour Leonardo, Kombouaré pas «fragilisé».



«C'est une désillusion», a indiqué mercredi, après une victoire inutile du Paris SG contre Bilbao (4-2) qui consomme l'élimination en Europa League, le directeur sportif du Paris SG Leonardo qui n'a toutefois «jamais parlé de fragilisation» de son entraîneur Antoine Kombouaré.


Q: Quel sentiment prédomine après cette victoire insuffisante ?

«On est éliminé, c'était un objectif de la saison. On n'est pas passé, c'est une désillusion. On a fait un bon match mais Salzbourg a pris les trois points et on ne pouvait pas faire grand chose. On est 2e du Championnat et déjà éliminé deux fois en coupe. Etre éliminé ne peut pas être une bonne chose. On voulait aller jusqu'au bout. On n'a plus de possibilité de jouer à ce niveau, de vraie possibilité de se confronter aux grandes équipes».


Q: Est-ce un échec qui fragilise l'entraîneur ?

«On ne pense pas à ça, ce n'est pas un échec. Pour le projet, on n'a jamais été pressé. On a toujours le temps de faire des choses. C'est normal de penser à faire des bons résultats quand on est le PSG, à être compétitif en Europe. La vérité aujourd'hui, c'est qu'on sort de l'Europa League. On n'a jamais parlé de fragilisation».


Q: On dit également les propriétaires attachés à la manière dont joue l'équipe...

«De temps en temps on cherche le spectacle mais tout est question d'équilibre, d'avoir une équipe compétitive. Si on plaît ou pas, ce n'est pas la question. Dimanche, on joue contre Lille, une équipe qui est bien placée, le champion de France. Le Championnat est un marathon. On est toujours en course. C'est un match très important».


Q: Que pensez-vous du climat actuel autour du club et de toutes ces annonces qui fusent ?

«Cela fait longtemps qu'on annonce n'importe quoi. Je ne suis pas là pour faire des démentis tous les jours. Même pour vous, la presse, ce n'est pas bien de devoir tous démentir tous les jours. Dans tous les grands clubs, il y a des polémiques, des confusions. C'est le spectacle et c'est intéressant pour tout le monde. Pour nous, ce n'est pas un problème d'avoir à gérer ça».


Q: Au vu du match contre Bilbao, êtes-vous à la recherche d'un nouvel attaquant qui pourrait être Tevez ?

«On n'a pas fait de proposition ou d'offre pour lui, ni au joueur ni à Manchester City. Mais on est entré dans un marché où tout le monde pense que Paris est une équipe capable de faire une offre pour lui. Ce soir, je suis très content pour Hoarau qui a marqué après son opération à l'épaule. C'est un joueur important pour nous».


Q: On ne vous avait pas entendu depuis la vraie-fausse arrivée de Makelele dans le staff. Avez-vous un commentaire à faire ?

«Make, Je l'admire beaucoup. Comme joueur d'abord, et maintenant, il a un rôle mérité au PSG pour son importance dans le vestiaire. C'est bien qu'on parle de cette possibilité mais on ne lui a jamais offert le poste d'entraîneur».



LeParisien.fr
Homer
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Le PSG gagne mais quitte l’Europe sans gloire

Il n’y a pas eu de miracle, hier au Parc des Princes. Si les Parisiens sont venus à bout des Espagnols, la victoire de Salzbourg à Bratislava les prive de la qualification.

C’est le premier gros couac de la saison. Et pas des moindres. Alors que les propriétaires qatariens avaient fait de cette Ligue Europa un objectif majeur de la saison, Paris a piteusement échoué aux portes des 16es de finales. Un échec retentissant pour ce nouveau PSG désireux de briller sur la scène internationale.

Sur sa prestation d’hier, Paris a plutôt fait le boulot en s’imposant 4-2 face à une équipe bis de Bilbao.
Sans être flamboyants, Pastore, Nene ou encore Gameiro ont offert au public du Parc du spectacle et de l’émotion. Mais Salzbourg a mis fin à leurs espoirs en décrochant la victoire à Bratislava (3-2) après avoir pourtant été mené 2-0.

« C’est une très très grosse déception, avoue Antoine Kombouaré. Mais quand vous n’avez plus votre destin entre les mains, c’est compliqué. Ce n’est pas sur ce match qu’on se fait éliminer mais sur les déplacements à Bratislava (0-0) et à Salzbourg (défaite 2-0). »

Le miracle n’aura donc pas eu lieu. Et ce matin, tous les regards se tournent encore vers le coach parisien. Menacé depuis plusieurs semaines, Kombouaré vient de griller un nouveau joker. Il est en effet le premier entraîneur du club à ne pas qualifier son équipe pour les 16es de finale de cette compétition. Un triste record.

Devant la presse, Leonardo, le patron sportif, a d’ailleurs botté en touche lorsqu’il a été question de l’avenir de son entraîneur. Une preuve que cet échec en Ligue Europa pèsera lourd lorsque sera venue l’heure de décider de son sort. Les Qatariens lui accordent déjà bien peu de crédit. Ils ne se sont pas (encore) séparés de lui au regard du soutien que lui manifeste le vestiaire parisien. Mais, à la trêve, la donne pourrait changer.

Les dernières rumeurs évoquent Rijkaard


Désormais, il ne reste plus que deux matchs au technicien pour sauver sa peau. Son sort dépendra donc des résultats obtenus face à Lille dimanche soir et à Saint-Etienne trois jours plus tard mais, aussi et surtout, de la qualité de jeu de son équipe lors de ces deux rendez-vous. La tâche apparaît ardue.

Et rien que sur le match d’hier, le coaching de Kombouaré peut intriguer. La victoire est au bout mais les titularisations de Bahebeck côté droit et d’Armand au milieu se sont révélées risquées vu l’enjeu du défi. « J’ai aligné la meilleure équipe possible », répond l’intéressé. Fragilisé, le coach ne peut compter que sur ses hommes pour conserver sa place. Mais ce ne sera peut-être pas suffisant. Dans le même temps, Leonardo continue de prospecter à droite et à gauche pour lui trouver un successeur. Le contact semble toujours maintenu avec Ancelotti. Les dernières rumeurs évoquent également Rijkaard. Autant dire que la trêve promet d’être agitée…


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PSG - ATHLETIC BILBAO 4-2 (2-1)
Spectateurs : 37 114.
Arbitre : M. Jug (Slo).
Buts. PSG : Pastore (21e), Bodmer (40e), Inigo Perez (85e, c.s.c.), Hoarau (90e, s.p.) ; Bilbao : Aurtenetxe (3e), David Lopez (55e).
Avertissements. PSG : Nene (23e) ; Bilbao : Ibai Gomez (12e), Ekiza (15e), San José (81e), Iturraspe (89e).
PSG : Douchez - Ceará, Camara (cap.), Lugano, Tiéné - Bahebeck (Hoarau, 65e), Bodmer (Erding, 77e), Armand, Nene - Pastore, Gameiro (Jallet, 75e). Entr. : Kombouaré.
Bilbao : Raul Fernandez - Iraola (cap.), San José, Ekiza (Ruiz De Galaretta, 87e), Aurtenetxe - Inigo Perez, David Lopez, Iturraspe - Ibai Gomez, Toquero (Susaeta, 60e), Gabilondo (Muniain, 69e). Entr. : Bielsa.

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LES BUTS
3e : corner pour Bilbao. Aurtenetxe se libère du marquage d’Armand et décroise parfaitement sa tête. Poteau rentrant. Douchez est battu. 0-1

21e : le coup franc de Nene trouve Bahebeck dans la surface. Avec de la réussite, celui-ci remet de la tête pour Pastore. Libre de tout marquage, l’Argentin ajuste Raul Fernandez. 1-1

40e : corner tiré par Nene. Bodmer, au premier poteau, saute plus haut que tout le monde et place une superbe tête décroisée qui lobe le gardien basque. 2-1

55e : David Lopez récupère le ballon à 30 m de la cage parisienne. Libre, il s’avance et arme une frappe qui trompe Douchez. 2-2

85e : Jallet lance Erding, seul côté droit. Centre à ras de terre pour Hoarau. Iñigo Perez tacle le ballon dans son propre but et trompe son gardien. 3-2

90e : penalty obtenu par Nene suite à une faute d’Iturraspe. Hoarau transforme et marque son premier but de la saison. 4-2

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LE FAIT DU MATCH
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64e : Bahebeck s’emmêle les pinceaux dans sa surface. Iraola récupère le ballon. Sa frappe passe juste à côté du poteau droit. Bilbao manque de peu de prendre l’avantage. Une minute plus tard, l’international espoirs est remplacé par Hoarau.

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Les Parisiens entre déception et « positive attitude »

Alors que la première partie de saison n’est pas tout à fait terminée, le PSG doit déjà faire une croix sur une seconde compétition, deux mois après l’élimination en Coupe de la Ligue. A l’issue de cette victoire face à Bilbao, aussi longue à se dessiner qu’inutile, l’ambiance est morose dans les rangs parisiens.

« C’est une grosse déception, reconnaît Mamadou Sakho, capitaine laissé hier soir sur le banc. On sort de la compétition à cause de plusieurs erreurs de parcours, bien avant ce dernier match. C’est une compétition en moins, et cela a des conséquences pour le collectif. Le temps de jeu de certains va diminuer et il va falloir bien gérer ce problème. » Principal intéressé, le gardien Nicolas Douchez, abonné à la Ligue Europa mais remplaçant en championnat de Salvatore Sirigu, fait bien sûr grise mine. « C’est vrai que cette élimination nous fait du mal. Il va falloir se battre encore plus pour gagner sa place », grimace-t-il.

Pour expliquer ce revers de fortune, les Parisiens pensent tous à la même chose. « C’est le deuxième but encaissé à Salzbourg qui nous élimine », souligne Kevin Gameiro, titularisé hier soir à la place d’Erding, habitué jusqu’alors à débuter les matchs de Ligue Europa.

Toutefois, en dépit de cette élimination prématurée, les joueurs de Kombouaré avaient encore le cœur à positiver. « Nous sortons de la compétition la tête haute, estime Siaka Tiéné. On s’en veut, bien sûr, mais cette victoire contre Bilbao est la troisième d’affilée. Cela doit nous redonner confiance. »

Guillaume Hoarau, de retour sur les terrains après trois mois d’absence, préfère lui aussi se projeter sur les prochaines échéances. « Il va falloir rapidement digérer cette élimination, nous remettre au boulot très vite pour réussir nos deux derniers rendez-vous contre Lille et Saint-Etienne. Ce sont deux gros matchs et on doit absolument les réussir. »

De son côté, Javier Pastore, en net regain de forme, est lui aussi tourné vers la suite. « C’est vraiment dommage; mais le principal objectif de la saison, c’est la qualification pour la Ligue des champions », dit-il. Pour se consoler et évacuer rapidement l’échec européen, rien de mieux en effet qu’une victoire de prestige dimanche prochain face à Lille, champion de France en titre.

Zoumana Camara y pense déjà. « C’est une grande affiche, annonce le défenseur. Cette équipe a beaucoup de qualités mais nos trois victoires consécutives doivent nous aider à bien aborder ce rendez-vous. »

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Leonardo : « C’est une désillusion »

Le directeur sportif parisien, avait quelques messages à faire passer après l’élimination et s’est attardé plus qu’à l’accoutumée face aux médias. Histoire de déminer le terrain.

Quel est votre sentiment après cette élimination ?
Leonardo. C’était un objectif important de la saison. Et on ne jouera plus l’Europe. C’est une désillusion. Nous sommes deuxièmes du championnat et éliminé de deux compétitions. On ne pourra pas grandir en Europe alors qu’il y avait peut-être des grands matchs à jouer. Il y avait par exemple, l’Ajax, Manchester United ou Porto. Mais l’équipe a tout fait pour remporter la victoire.

Cela peut-il remettre en cause le projet parisien ?
Pourquoi ? Nous ne sommes pas pressés. Cela n’a rien à voir avec l’élimination.

Est-ce un échec alors ?
Mais on ne pense pas comme cela. Nous, on vient juste d’arriver. Il faut du temps. Mais c’est vrai qu’il est normal, pour une équipe comme le PSG, de penser à être compétitif partout.

Paris a-t-il besoin d’un nouvel avant-centre ?
Je ne suis pas ici pour lancer une discussion tactique. Et puis, il y a quand même le retour de Guillaume Hoarau. Ça, c’est la très bonne nouvelle. C’est un joueur différent des autres et très important. Il est vraiment apprécié dans le vestiaire. Son absence a été longue. Je suis vraiment très content de le revoir sur le terrain.

Une rumeur faisait état de la présence du défenseur italien Federico Balzaretti ce soir (hier)...

(Il souffle.) Ecoutez, je ne vais pas passer mon temps à démentir, je n’en finirais jamais. Balzaretti, c’est clair, il ne viendra pas au PSG. Tout le monde le sait. Lui le sait, Palerme aussi.

Où en est le dossier Carlos Tevez ?
Il n’y a eu aucune offre pour lui. Ni à son agent ni à Manchester City. On parle beaucoup trop du mercato.

Surtout de David Beckham...

La situation est la même depuis un moment. On avance tranquillement et on regarde.

Antoine Kombouaré est-il fragilisé par l’élimination ?
Le plus important, ce n’est pas ça mais les matchs contre Lille et Saint- Etienne. Lille, c’est quand même le troisième du championnat et le champion en titre. C’est une équipe qui monte et qui est dans une bonne phase. Ce ne sera pas un match décisif mais très important. Le championnat, c’est un marathon qui dure longtemps. Alors que les matchs de coupe, ce sont comme des 100 m qu’il faut gagner à chaque fois. Au revoir. (Il s’éloigne puis fait demi-tour) J’ai oublié de vous dire quelque chose. C’est à propos de Claude Makelele. C’est quelqu’un que j’admire beaucoup et il a un rôle mérité au sein du PSG. Mais je tiens à préciser que je n’ai jamais proposé le poste d’entraîneur à Claude Makelele...

Le Parisien

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La «grosse déception» de Kombouaré

Eliminés de la Ligue Europa, Antoine Kombouaré et ses joueurs se projettent désormais sur le Championnat et la Coupe de France. Par défaut.

Dans cette victoire «inutile» face à Bilbao (4-2), Leonardo a vu de «l'émotion» plus qu'un coup d'arrêt dans l'ambitieux projet qu'il avait pour le PSG dès cette saison. Eliminé d'une compétition qu'il souhaitait remporter -comme l'avouera un peu plus tard Mamadou Sakho- le PSG n'a plus d'yeux que pour le Championnat et la Coupe de France. Buteur sur le retour après trois mois d'absence, c'est le message que Guillaume Hoarau a d'ailleurs délivré dans les couloirs du Parc des Princes ce mercredi soir. «On aura toujours des regrets, a lâché le Réunionnais, mais on ne ne peut s'en prendre qu'à nous-mêmes. Le groupe est un peu jeune, il faut essayer de gagner un peu en "ruse". Maintenant, notre objectif c'est de jouer la Ligue des champions l'an prochain. En L1, on est co-leaders et cette place-là, on ne veut la donner à personne. Il nous reste deux matches avant la trêve à bien négocier.»

«Pour moi, la gestion de l'effectif, ce ne sera pas un souci.»
Antoine Kombouaré

Face aux micros, caméras et radios, son entraîneur s'est aussi assez rapidement projeté sur le Championnat et la Coupe de France. «C'est une très grosse déception évidemment parce qu'il y avait la place pour passer dans ce groupe, a déploré Antoine Kombouaré. Il va falloir reporter notre déception sur le Championnat et la Coupe de France, pour y faire le meilleur parcours possible, pour aller au bout dans ces deux compétitions.»

Interrogé sur la gestion à venir d'un groupe «volumineux» qui n'aura plus que la Ligue 1 et la Coupe de France pour se partager du temps de jeu, le Kanak a balayé ce problème d'une main : «Dans une saison, on connaît toujours des soucis avec les blessés, les suspendus... Là, il me manque Chantôme et Matuidi par exemple. J'ai un effectif de 23 joueurs, dont trois gardiens et trois jeunes (Bahebeck, Landre et Kebano)... Pour moi, la gestion de l'effectif, ce ne sera pas un souci.»

Moins catégorique, son capitaine Mamadou Sakho, resté sur le banc en vue du match contre Lille dimanche (21h00), a reconnu que que le PSG «a un effectif important, et qu'en étant éliminé des deux coupes, il va falloir gérer...». Gérer les temps de jeu, gérer les égos et les arrivées prochaines au mercato de janvier : un problème de riches, finalement à Paris.


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Après son penalty raté, Nene a voulu «se racheter» comme l'a révélé Guillaume Hoarau au moment où Paris a bénéficié d'un deuxième penalty : «Nenê voulait le tirer, mais il a vu dans mon petit regard que je me sentais bien. C'est presque une passe décisive de sa part. Ça fait vraiment plaisir bien sûr, car cela faisait trois mois que j'étais en tribunes. Ce n'était pas évident, mais j'ai bossé pour revenir, pour prendre du plaisir.»- O.S.

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Luyindula attaque vendredi

L'UNFP, le syndicat des joueurs professionnels, a réaffirmé son soutien à Peguy Luyindula qui «va devoir assigner» le Paris-SG pour obtenir «sa réintégration dans le groupe professionnel». «Il faut donc en arriver là, explique l'UNFP dans un communiqué. Ce vendredi, il va donc falloir que Peguy Luyindula assigne son club, le Paris SG, en référé pour l'enjoindre de respecter la décision de la commission juridique de la LFP, qui avait ordonné sa réintégration dans le premier groupe professionnel, voilà plusieurs semaines déjà. (...) Le comportement du club parisien est inqualifiable». L'UNFP, qui «se réserve le droit de se joindre à M.Luyindula lors d'une possible saisine sur le fond de cette drôle d'affaire avec un club qui se moque des règlements» dénonce le «silence complice de la LFP» qui pourrait elle aussi être «attaquée en responsabilité devant le Tribunal administratif pour défaut de respect de ses propres décisions». (avec AFP)

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Le miracle parisien n'a pas eu lieu
Vainqueur de Bilbao (4-2), le PSG d'un bon Pastore a été éliminé de la Ligue Europa suite au succès de Salzbourg à Bratislava (3-2).

Malgré Pastore, Nene ou Lugano, le Paris-SG n'aura donc pas su se sortir d'une poule de Ligue Europa peu relevée dans laquelle figuraient Salzbourg, Bilbao et Bratislava. Cela fait désordre, d'autant plus que c'est la première fois dans l'histoire du club qu'il ne passe pas en 16es de la C3 lorsqu'il y participe. Mercredi soir, il fallait prier pour que Salzbourg ne gagne pas à Bratislava. Mais les Autrichiens, menés 0-2 après seulement six minutes de jeu, ont su se battre pour s'imposer chez le Slovan (3-2). La rencontre gagnée par Paris contre l'Athletic (4-2) l'a donc été pour l'honneur, mais ça, les Parisiens ne l'ont appris qu'au coup de sifflet final.
QSI a vu du spectacle mais doit regretter l'élimination...

Privé de Ménez, Matuidi et Chantôme, laissant Erding, Sakho, Jallet ou Sissoko sur le banc, Antoine Kombouaré a vu son PSG faire le spectacle offensivement. C'est ce que les propriétaires qataris lui ont demandé, et ils ont dÜ se réjouir de voir les arabesques de Pastore (qui a marqué de près à la 21e suite à une tête manquée de Bahebeck) ou les percussions de Nene. Le Brésilien a offert sur corner le but du 2-1 à Bodmer (41e), a raté un penalty à la 83e avant d'en obtenir un transformé par le revenant Hoarau (4-2, 89e). Si les membres de QSI veulent s'enthousiasmer sur du beau jeu, ils désirent aussi que leur club ait un rayonnement international. Cela passait par un bon parcours en Ligue Europa, chose qui n'arrivera pas au grand dam d'un Kombouaré de plus en plus menacé.

L'équipe bis basque a bossé et elle a profité des errements défensifs parisiens à deux reprises.

Face à ses hommes, l'équipe bis basque a bossé et elle a profité de leurs errements défensifs, notamment ceux de Tiéné : elle a ouvert le score dès la 4e sur une tête d'Aurtenetxe et a égalisé à la 55e d'une frappe magnifique du droit de 25 mètres signée David Lopez. Dans les buts, le remplaçant d'Iraizoz, Raul Fernandez, a sorti plusieurs grosses occasions comme face à Gameiro (44e). Paris, comme Lille, est donc éliminé de toute compétition européenne. Les deux clubs, qui se rencontreront dimanche au Parc, peuvent désormais se focaliser uniquement sur un Championnat dont ils sont devenus les favoris. Un peu malgré eux.

L'Equipe.fr

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Les réactions des joueurs après la victoire du Paris Saint-Germain FC 4-2 devant l'Athletic Club, vainqueur du Groupe F qui n'a pas suffi à qualifier les Français pour les 16es de

Kevin Gameiro, attaquant du PSG
C'est décevant. Mais on a gagné et ça nous met en confiance avant notre match de dimanche en Championnat face à Lille. L'Europa League était évidemment un objectif. On ne peut s'en prendre qu'à nous-mêmes. C'est rageant, mais c'est le football. On a payé cash nos erreurs à Salzbourg et Bratislava. Maintenant, on va vite oublier cette déception et on va se concentrer sur la Coupe de France et le Championnat. On sait ce qu'il nous reste à faire. On aura peut-être un peu plus de repos désormais.

Zoumana Camara, défenseur du PSG
Il y a beaucoup de déception, et c'est normal. Mais on n'est pas sortis de cette compétition ce soir. C'est plutôt nos précédents matches, que l'on n'a pas su remporter, qui nous éliminent. Si on avait gagné à Bratislava, on n'en serait peut-être pas là. Sans gagner à l'extérieur, c'est compliqué de passer le tour suivant. C'est dommage. Pour moi, il nous a surtout manqué un état d'esprit de tueur à Bratislava. Maintenant, il faut avancer, positiver et se dire que l'on reste sur trois victoires consécutives.

Raúl, gardien de l'Athletic Club
C'est vrai que pour moi, c'était un match capital. Je n'avais plus joué depuis longtemps. Cela va me permettre de retrouver la confiance, je ne joue pas souvent, donc j'en profite au maximum. J'essaye d'être serein. Il faut savoir saisir sa chance lorsque le coach fait appel à vous. Ce soir, chaque but était évitable, mais j'ai réussi à aider l'équipe sur d'autres actions.

Ibai Gómez, attaquant de l'Athletic Club
On a été supérieurs aux Parisiens lors des trente premières minutes, puis pendant 40 minutes en seconde période. Contrairement à nous, Paris a su profiter de ses occasions, c'est ce qu'il y a de plus important dans le football. On repart d'ici avec le bonnet d'âne au niveau du réalisme.

Siaka Tiéné, défenseur du PSG
On aurait bien voulu se qualifier ce soir. On s'est mis en difficulté. C'est dommage. Ce groupe F était à notre portée. Avec cette victoire, on sort quand même la tête haute. La Coupe d'Europe est important pour toutes les équipes. Maintenant, il faut passer à autre chose.

UEFA.FR

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Kombouaré : «Il y avait la place pour passer»

Conscients d'avoir manqué le coche à Salzbourg (0-2) lors de la précédente journée, Antoine Kombouaré et ses protégés, éliminés de la Coupe d'Europe, espèrent désormais réaliser «le meilleur parcours possible en Championnat et en Coupe de France». (Photo Presse-Sports)

Antoine Kombouaré (entraîneur du Paris-SG) :
«C'est une très grosse déception. Très honnêtement, il y avait la place pour passer dans ce groupe. Ce n'est pas ce soir qu'on a failli. Il y a eu deux matches : le match à Bratislava où on ne marque pas, et le deuxième but encaissé en fin de match à Salzbourg. Ce soir, on a bien joué, et Bilbao a montré qu'il avait envie de gagner. D'ailleurs il mène 1-0 au début. Il n'y a pas de regret à avoir. On n'a pas été capables de faire ce qu'il faut pour aller en seizièmes. Il va falloir reporter notre déception et faire le meilleur parcours en Championnat et en Coupe de France.»

Marcelo Bielsa Caldera (entraîneur de Bilbao) : «La prestation de l'équipe a été correcte dans l'ensemble. Nous sommes responsables des quatre buts encaissés. Nous devons nous en prendre qu'à nous-mêmes. On a assisté à un match plaisant avec des phases offensives intéressantes pour chacune des équipes. En seconde période, nous avons des pertes de ballon et Paris en a profité. Si on analyse le rendement de mes joueurs, il y a eu des confirmations, je peux citer Raul (gardien) qui joue très peu en Liga. Pour la seconde phase, il y a de gros morceaux mais on ne peut pas spéculer tant que nous ne connaissons pas notre adversaire. Manchester United fait figure de favori mais rien n'est joué.»

Sakho : «Cette élimination ne se joue pas sur ce match»

Guillaume Hoarau (attaquant du Paris-SG) : «La triste nouvelle de la soirée, c'est que la C3, on comptait dessus et on ne va pas y revenir. Malgré tout, on sort la tête haute, avec des regrets. Bon, on aura toutes nos forces en L1. On ne peut s'en prendre qu'à nous-mêmes. On ne va pas ressasser le passé. Ce qu'il manque, c'est du temps. Le club est ambitieux, nous aussi. Les gens veulent du spectacle et on a les joueurs pour ça. A la fin, s'il y a la cerise sur le gâteau, on fera la fête.»

Nicolas Douchez (gardien du Paris-SG) :
«On savait que ce serait compliqué, oui il y a des regrets. On se fait éliminer dans un groupe à notre portée. Ce soir, je n'ai pas d'explication. Cette coupe permettait d'avoir du temps de jeu. A chacun de se battre pour continuer à en avoir. Il y a encore un objectif en Championnat.»

Mamadou Sakho (défenseur du Paris-SG) :
«C'est une grosse déception, on voulait jouer sur tous les tableaux. Cette élimination ne se joue pas sur ce match. C'est un apprentissage pour nous, c'est un objectif en moins. Il faut se concentrer sur ce qui reste et le match de ce week-end.»

Kévin Gameiro (attaquant du Paris-SG) :
«C'est rageant © mais ce n'est pas ce soir qu'on est éliminés. C'est à cause du nul contre Bratislava et du dernier but encaissé contre Salzbourg.» (Avec AFP)

France football.fr
aleksandre08
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«On sort la tête haute»




Très chaudement accueilli par le Parc des Princes face à Bilbao après plus de trois mois d'absence, Guillaume Hoarau a savouré son retour à la compétition. Malgré l'élimination en Ligue Europa, l'attaquant reste optimiste pour la suite de la saison.

Guillaume, vous rentrez après plus de trois mois d’absence, votre équipe marque, s'impose 4-2, mais se fait éliminer de la Ligue Europa...
Guillaume Hoarau : C’est la triste nouvelle de la soirée, surtout lorsqu’on voit les clubs reversés au deuxième tour. Cela aurait pu faire une mini Ligue des Champions comme l’an passé mais on n’y reviendra pas. Malgré tout, on sort la tête haute. On peut aussi voir le côté positif en se disant qu’on aura toutes nos forces pour lutter pour le titre en championnat. On doit s’appuyer sur ce qui a été bon dans cette compétition et continuer à avancer.

Comment expliquer-vous ce gros raté sur l’échiquier européen ?
Guillaume Hoarau : On ne peut s’en prendre qu’à nous-mêmes. On ne vas pas ressasser le passé mais on doit apprendre de nos erreurs. Nous avons de très bons joueurs mais le groupe est jeune. Il faut être plus rusé et ne plus prendre de buts dans nos moments faibles. S’il faut tomber pour mieux se relever, alors ce sera un mal pour un bien.

Vous avez été acclamé par le public du Parc des Princes. Cela doit faire chaud au coeur, non ?
Guillaume Hoarau : Cela m’a fait plaisir car cela fait trois mois que je regardais les copains d’en-haut. Ce n’était pas évident de rentrer dans ce match car le rythme était élevé. J’ai bossé pour revenir et cette demi-heure sur un terrain gras m’a permis de retrouver certains automatismes. Rien ne vaut la compétition. On a beau bosser à l’entraînement, c’est lors des matches que l’on progresse.

On vous a vu insister pour tirer le deuxième penalty. Que s’est-il passé avec Nenê ?
Guillaume Hoarau : Mais déjà sur le premier penalty, je voulais le tirer. Nenê souhaitait se racheter sur le deuxième après son raté mais il a vu dans mon petit regard que je tenais à le tirer. Il a craqué (rires) et m’a laisser marquer. J’ai apprécié.

Blessé, vous avez eu le temps d’observer votre équipe des tribunes. Que lui manque-t-elle aujourd’hui pour devenir la meilleure équipe de France ?
Guillaume Hoarau : Du temps, simplement. Le club est ambitieux et nous aussi. On a les joueurs pour aller loin mais le public veut du spectacle et des victoires par plusieurs buts d’écart de suite. Concernant les renforts au mercato, c’est aux dirigeants qu’il faut poser la question.

Le Paris SG reçoit Lille dimanche pour un nouveau gros test...
Guillaume Hoarau : On veut absolument jouer la Ligue des Champions. Nous sommes premier ex-æquo et nous ne voulons céder notre place à personne. Il reste deux matches avant la mi-saison pour conforter notre position. Mis à part contre Marseille, on a toujours répondu présent contre les équipes du haut de classement. Face à Lille, ce sera l’affiche du week-end et j’espère qu’on sera encore une fois au rendez-vous.


Sport24
Homer
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Gameiro ne craint personne
Buteur à Sochaux, à nouveau en confiance, Kevin Gameiro ne craint pas l'arrivée d'une pointure au mercato. L'attaquant international va se battre pour garder sa place devant au PSG.

Même s'il a souvent pris le parti de les défendre ou de les féliciter publiquement, en interne Leonardo n'est pas vraiment satisfait du rendement de ses attaquants qu'il trouve trop tendres, pas assez «tueurs», pas assez efficaces tout simplement. Devant Hoarau et Erding dans la hiérarchie établie par Kombouaré, Kevin Gameiro présente pourtant des statistiques honorables (neuf buts en L1) auxquelles il s'accroche à l'heure où le PSG se renseigne sur l'arrivée éventuelle d'un attaquant d'envergure au mercato de janvier.

«Si un attaquant arrive, il faudra qu'il vienne me bouger.»


Soutenu par Antoine Kombouaré, Kevin Gameiro sait qu'il doit son retour en grâce au travail et à la confiance que son coach lui «a témoigné, en (le) mettant titulaire tous les week-ends». L'ex-Strasbourgeois, qui a retrouvé le chemin des filets à Sochaux après 487 minutes de mutisme, sait aussi que sa performance dimanche face à Lille sera décortiquée. La concurrence, en tout cas, ne lui fait pas peur. Gameiro répète souvent que, chez lui, c'est un moteur. Surtout quand on lui souffle qu'une éventuelle arrivée de Carlos Tévez en janvier pourrait fragiliser son statut de numéro 1.

«Ça ne m'inquiète pas, au contraire ça me booste. Moi, j'aime la concurrence. S'il y a un attaquant qui arrive, il faudra qu'il vienne me bouger. Car pour garder ma place, je vais continuer à travailler», a-t-il prévenu. Travailler pour l'équipe aussi, ce qu'il a appris à faire depuis cet été. «Mon jeu est plus complet, estime-t-il. J'ai toujours envie de marquer quelle que soit l'équipe en face, mais si je peux faire une passe décisive, ça me fait autant plaisir». En face, dimanche, c'est le champion en titre qui se présente au Parc (21h00). Une belle occasion pour lui de prouver sa valeur à Leonardo.

L'Equipe

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Ménez d'entrée contre Lille ?
Absent contre Bilbao en raison d'un mollet douloureux, Jérémy Ménez espère avoir récupéré à temps pour affronter Lille

Forfait face à Bilbao (douleur au mollet droit), Jérémy Menez n'a pas participé au décrassage de vendredi matin au Camp des Loges, ni aux exercices devant les buts de Sirigu et Aerola qui ont rythmé la séance des remplaçants (Sakho, Bisevac, Erding, Jallet, Kebano, Landre, Sissoko...). L'attaquant parisien s'est contenté de quelques tours de terrain en compagnie d'un des préparateurs physiques du club. A notre question sur l'état de son mollet, l'international nous a répondu : «Oui, ça va...». Kombouaré espère pouvoir le faire débuter dimanche contre Lille (21h00) au Parc.

Le groupe a mis les choses au clair avant Auxerre

Par ailleurs, lors de son point-presse, Kevin Gameiro est revenu sur le déclic qui s'est produit après les claques reçues à Marseille (0-3) puis Salzbourg (0-2) : «On s'est parlé, on s'est dit les choses avant le match contre Auxerre. Parfois il faut savoir se dire les choses mais aussi savoir les écouter, même si ce n'est pas toujours agréable à entendre. Ça fait avancer le groupe. Depuis, on est sur une bonne dynamique.»

L'Equipe
HHA
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Le PSG n’a pas tout perdu

L’élimination en Ligue Europa a mis un frein aux ambitions internationales du club parisien. Mais avec moins d’épreuves à disputer, Sakho et les siens vont pouvoir se consacrer à la conquête du titre de champions.


Et si ce n’était pas la catastrophe annoncée. Forcément, l’élimination du PSG de la Ligue Europa ne permettra pas au club de la capitale de « grandir en Europe », dixit Leonardo. Encore moins d’exposer la marque PSG à l’international comme souhaité par le propriétaire qatarien. Hier matin, au camp des Loges, les réactions à l’unisson faisaient état d’une déception commune.
Mais il s’agissait surtout de reprendre les choses dans l’ordre et de commencer par briller sur la scène nationale avant de nourrir des rêves continentaux.

Lille, l’exemple à suivre. La jurisprudence lilloise ouvre un coin de ciel bleu sur l’avenir parisien. La saison dernière, l’élimination du Losc en 16e de finale face au PSV Eindhoven avait permis aux Nordistes de se concentrer sur le championnat et (accessoirement) la Coupe de France, et de réussir le doublé! Passé leur déception toute relative, Landreau et ses partenaires avaient engrangé 31 points (sur 42) au cours des quatorze dernières journées. Durant cette période, ils s’étaient inclinés une seule fois face à Monaco (1-0). A l’image de Paris, actuellement en tête du championnat (avec Montpellier), les Lillois avaient pu se consacrer à la L1, repoussant d’abord les assauts rennais avant de conforter leur leadership. A un degré moindre, c’est le cas de figure qu’avait connu Marseille lors de la saison 2009-2010 après son élimination en huitième de finale de la Ligue Europa face à Benfica.

Une concurrence accrue. Depuis le début de saison, le PSG a dû déplorer de nombreux blessés dont certains (Hoarau, Sakho, Matuidi) ont connu une longue absence. De fait, Antoine Kombouaré n’a jamais disposé d’un effectif au complet pour mener de front championnat et Coupe d’Europe. « J’ai un groupe de 21 joueurs dont les 3 jeunes (NDLR : Bahebeck, Kebano et Landre). Du coup, il me reste 18 joueurs, et cela, c’est sans compter les blessés », explique le coach. Avec désormais deux compétitions à jouer (Championnat et Coupe de France), Kombouaré n’aura plus aucune excuse et ses joueurs — à l’instar de Pastore — non plus. « La concurrence sera encore plus forte et cela me permettra d’aligner la meilleure équipe possible sur le terrain », poursuit le technicien, sous-entendant que cela n’a pas toujours été le cas lors des matchs de Ligue Europa. Certains remplaçants risquent de ne pas y trouver leur compte, mais ils ne pourront s’en prendre qu’à eux-mêmes.



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Les Parisiens ne pensent qu’à Lille

Rien de mieux que de s’étalonner face au champion en titre pour noyer sa déception. Désormais, les Parisiens ont l’esprit tourné vers le choc contre Lille dimanche soir au Parc. Ils savent l’importance de cette confrontation au moment de livrer un diagnostic sur l’état de santé du PSG après sa mauvaise passe de novembre.

« Ce sera vraiment un affrontement intéressant, pronostique le défenseur Siaka Tiéné. Avec nos trois victoires consécutives (NDLR : face à Auxerre, Sochaux et Bilbao), il y a de la confiance dans notre équipe. Bien sûr, Lille est une équipe bourrée de talent, mais il n’y a aucune raison d’avoir peur d’elle. Ce ne sera évidemment pas facile, mais Lille doit se dire la même chose en venant au Parc. » Kevin Gameiro se veut plus prosaïque : « Pour l’instant, nous avons deux points d’avance et je ne peux pas imaginer qu’on ne conserve pas, au minimum, cet écart, souligne l’ex-attaquant Lorientais. Pour moi, il y a un très joli coup à jouer contre les Lillois. Le truc, c’est de se faire respecter d’entrée. »

Guillaume Hoarau, de retour dans le groupe parisien mercredi soir après plus de trois mois d’absence, n’a pas oublié l’ambition. « L’objectif reste de disputer la Ligue des champions l’an prochain, lâche le Réunionnais. En Ligue 1, on est coleaders et cette place-là, on ne veut la donner à personne, ce qui sous-entend que Lille n’aura aucun cadeau de notre part. Il nous reste deux matchs avant la trêve à bien négocier. Pas question de se relâcher. »

Zoumana Camara, toujours aussi posé, refuse pourtant de grossir démesurément l’importance du rendez-vous face aux Nordistes. « Ce serait évidemment une bonne chose de battre les Lillois, sourit-il. Mais ce n’est pas pour autant que cela nous donnerait le titre de champions! »


leparisien.fr
HHA
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Lille et Paris, deux philosophies différentes

C’est un vrai choc qui attend la France du football demain. D’un côté, Paris, coleader du championnat. De l’autre, Lille, champion en titre, à deux longueurs de son adversaire. Mais au-delà de cette affiche alléchante, ce sont aussi deux philosophies de développement qui s’opposent. Sous pavillon qatarien depuis juin, le PSG a investi presque 90 M€ lors du mercato estival. Le Losc, lui, n’a dépensé que 14 M€, dont 9 M€ pour Dimitri Payet, joueur le plus cher de l’histoire lilloise. Qui de la fourmi ou de la cigale verra sa stratégie le hisser vers le sommet de la Ligue 1 ? Etat des lieux de ces deux clubs promis à un bel avenir.

Le Modèle économique
La politique des petits pas : telle a été la stratégie de développement de Michel Seydoux, président de Lille depuis 2002. « Ces dernières années, ils ont aussi su optimiser au mieux les droits TV et réaliser des plus-values importantes sur le mercato », raconte Frédéric Bolotny, économiste du sport. Un seul exemple : Michel Bastos acheté l’été 2006 pour 3 M€, revendu à Lyon en 2009 pour 18 M€. Les recettes du club ont aussi presque triplé en six ans (20 M€ en 2004, 55 M€ en 2010). « Lille, c’est un petit Lyon, mais avec une image plus chaleureuse, poursuit Bolotny. Ce club est au début d’un cycle. S’il garde son savoir-faire et sa bonne gestion, il pourra s’installer durablement dans le cercle fermé des grands clubs français. »

Le PSG version Qatar mise, lui, sur une stratégie plus agressive. Dès cet été, il a investi 42 M€ pour un seul joueur, Javier Pastore, alors que le déficit devrait atteindre cette saison les 40 M€. « Les Qatariens ne sont pas des mécènes, précise l’économiste. Et à terme, ils vont aussi essayer de développer les recettes du club en s’appuyant notamment sur la marque très forte que représente Paris. » Le nouveau directeur général du PSG, Jean-Claude Blanc, travaille déjà dans ce sens. Il cherche en effet à limiter le nombre de sponsors, attirer des marques plus prestigieuses et augmenter les tarifs.

Les infrastructures
Dans ce domaine-là, Lille a déjà une longueur d’avance. Après avoir investi 20 M€ dans son centre d’entraînement d’excellence à Luchin, le Losc devrait s’installer dans son nouveau stade de 50000 places dès la saison prochaine. « Grâce à cette nouvelle enceinte, ils vont pouvoir développer leurs ressources », indique Bolotny. Le PSG, lui, devra patienter avant de posséder des infrastructures à la hauteur de son nouveau statut. Outre le projet de rénovation du Parc des Princes, le club souhaite, à long terme, se doter d’un centre d’entraînement de luxe (avec hôtel, restaurants…). Mais si plusieurs pistes existent, les terrains n’ont pas encore été trouvés. En attendant, les dirigeants ont décidé d’améliorer l’actuel camp des Loges en achetant notamment du nouveau matériel de remise en forme.

Le sportif
Sous la férule de Rudi Garcia, 2e entraîneur seulement de l’ère Seydoux, Lille développe depuis plusieurs saisons le meilleur jeu de France, avec des joueurs spectaculaires comme Hazard ou Cole. Cette méthode-là a ses limites et ses couacs. Dans une poule à leur portée (Inter, CSKA Moscou et Trabzonspor), les Nordistes n’ont pas réussi à se qualifier pour les 8e de finale de la Ligue des champions ni à être reversés en Ligue Europa.

Le PSG, de son côté, est entré dans une ère de mercato permanent où chaque jour apporte son lot de rumeurs. Cela ne facilite pas la vie d’un groupe fragilisé par toutes ces arrivées potentielles. Avec neuf nouveaux éléments, Antoine Kombouaré, condamné (au mieux, il finira la saison, mais n’ira pas au-delà) n’a pas encore trouvé la bonne formule. Son équipe, éliminée cette semaine de la Ligue Europa, avance à chaque journée comme un chantier permanent. Pour l’instant, Paris s’est hissé à la 2e place grâce à ses individualités, mais jamais en se comportant en équipe. PSG - Lille oppose deux styles : le talent face au collectif.



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Francis Graille : « Je me retrouve plus dans le modèle lillois »


PSG-Lille, est-ce l’affrontement de deux conceptions du foot très différentes ?

Francis Graille. Tout à fait. L’un se construit sur la durée, c’est le Losc, l’autre, Paris, veut tout d’un coup avec son nouveau propriétaire. Lille grandit petit à petit et le club va vivre une étape importante avec la livraison de son nouveau stade. Il va lui apporter de nouvelles perspectives économiques. Et le Losc aura de nouveaux moyens pour équilibrer ses comptes sur le modèle des clubs allemands où les recettes sont mieux réparties entre droits télé, sponsoring et revenus tirés de leur enceinte.

Mais le nouveau stade lillois ne va pas non plus engendrer une multiplication des recettes ?

Dans la progression d’un club, un stade est nécessaire mais pas suffisant. Mais il est certain que Lille va franchir un sacré palier. Il a pris le leadership du foot dans le Nord et, s’il parvient à le garder — il est parti pour —, il va attirer de plus en plus de supporteurs et remplira ses 50000 places. Il sera alors dans un cercle vertueux qui permettra aux dirigeants de conserver leurs meilleurs joueurs en leur proposant des projets sportifs intéressants comme ailleurs en Europe.

Le PSG semble vouloir faire comme Lille… mais plus vite !

Oui, mais à Paris c’est un peu différent. Le club dispose de gros moyens avec la manne qatarienne et veut constituer sur deux ans une équipe de dimension européenne. Si le PSG veut obtenir une âme comme Lille l’a fait, il va falloir décrocher des succès. Les deux modèles économiques sont différents, même si je pense que les Qatariens veulent aussi, si ce n’est gagner de l’argent, du moins amortir leurs frais.

La volonté parisienne est aussi de se doter d’un nouveau centre d’entraînement et d’un stade réhabilité…

Cela passe aussi par là pour le PSG. Mais je ne suis pas certain que le projet de rénovation du Parc offre un outil aussi performant que les nouvelles enceintes. A mon époque, on réfléchissait à abaisser la pelouse pour gagner 8 000 places, mais ça restera un stade vieillissant.

De quel modèle vous sentez-vous le plus proche ?

Je me retrouve plus dans le modèle lillois car plus humain et construit pas à pas. Au PSG, j’ai trouvé leur façon de gérer la question de l’entraîneur maladroite et légère. Si cela a été fait exprès, ce que je ne crois pas, c’est bête car, à Paris, il ne faut pas grand-chose pour que cela prenne des proportions.


leparisien.fr
Alexinho
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Bertrand Delanoë baisse «considérablement» les subventions du PSG

FOOTBALL - Le maire de Paris estime que le club en a beaucoup moins besoin...

Depuis qu’il peut s’acheter des joueurs à 42 millions d’euros, le PSG version qatarie ne connaît plus les fins de mois difficiles. Cette nouvelle prospérité n’a pas échappé au maire de Paris, Bertrand Delanoë. Lors d’un chat organisé par le site de la mairie, l’élu socialiste (plus branché rugby et Stade Français que ballon rond) a révélé qu’il allait se montrer beaucoup moins généreux avec le Paris Saint-Germain.

«Je soutiens l'équipe de Paris même si je baisse considérablement ses subventions», annonce-t-il. Pour Delanoë, le PSG a beaucoup moins besoin des subventions de la mairie pour fonctionner. «Il y a beaucoup d'argent au PSG. Moi j'y peux rien, l'économie du foot, c'est l'économie du fric. Tous les clubs d'Europe, de France marchent à travers leur potentiel économique. Je suis content de voir que le PSG est de nouveau dans une dynamique malgré quelques récents petits pépins.»

Le PSG restera au Parc

Le maire de Paris a également indiqué que le PSG continuerait à évoluer au Parc des Princes dans le futur, une fois les travaux de rénovation achevés. « Le PSG restera au parc des Princes, c’est une décision incontournable. J'ai lancé un bail emphytéotique pour le parc des Princes, la rénovation pour l'Euro 2016 ne coûtera pas un seul euro aux Parisiens.»

20 minutes
HHA
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Kombouaré «excuse» Pastore

A la veille de recevoir Lille, le champion en titre, au Parc des Princes, Antoine Kombouaré est revenu sur la nouvelle sortie médiatique de Javier Pastore, au lendemain de l'élimination du PSG en Ligue Europa. Pour rappel, l'ancien Palermitain avait notamment déclaré, jeudi, sur les ondes romaines de Radio Radio : «Je m'entraîne avec une grande conviction pour réaliser mon rêve de jouer dans une grande équipe. Si je veux qu'un jour un club plus grand que le PSG m'appelle, cela dépend de moi.» Ou encore : «Le football italien me manque, et surtout Palerme. Ici en France, les gens sont plus froids qu'en Italie et qu'à Palerme.» ; «En France, ils ne sont pas habitués à changer après deux, trois défaites. En Argentine et en Italie, ça change souvent. En France, quand ils disent que l'entraîneur va changer, il se passe un bordel. Moi, du Mister (Kombouaré), je ne peux rien dire. Il m'a toujours bien traité.»

Antoine Kombouaré a tenté de minimiser la portée de cette nouvelle sortie de son milieu de terrain : «Javier, il est jeune, il n'a que 22 ans, il découvre le haut niveau, a expliqué le Kanak lors de son point presse. Il est en train d'apprendre son métier. Des fois il fait des conneries, comme tous les jeunes de son âge. Il a peut-être été piégé, mais c'est bien, il faut qu'il fasse des conneries pour apprendre. Mais il faut aussi qu'il fasse attention, car tout ce qu'il dit, est repris, partout. Il n'a jamais manqué de respect à ses copains, au club. Il n'y a pas de malaise. Maintenant, soit c'est un grand comédien et là je suis bluffé... Mais ce n'est pas le cas. Il est en train de franchir un palier, il n'est pas encore au niveau de Messi. Vous, vous le regardez à travers ce qu'il coûte, moi je suis là pour l'aider à grandir encore. Dans le jeu, moi j'aime ce qu'il a fait depuis la coupure. J'ai aimé son match contre Auxerre, sa bonne heure à Sochaux. Sa prestation face à Bilbao mercredi, c'est le joueur que j'ai envie de voir.»


lequipe.fr
Homer
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Ménez de retour

Absent mercredi contre l'Athletic Bilbao (4-2) en Ligue Europa (mollet), Jérémy Ménez fait son retour dans le groupe du Paris SG pour la réception de Lille, dimanche soir (21h00). L'international français s'est entraîné ce samedi pour la première fois de la semaine, d'où les interrogations quant à son état de forme. L'arrière gauche Siaka Tiéné et l'attaquant Guillaume Hoarau figurent bien dans le groupe d'où sont absents, mais c'était attendu, Clément Chantôme (cuisse) et Blaise Matuidi (adducteurs).

Le groupe parisien : Sirigu, Douchez - Ceara, Bisevac, Lugano, Sakho, Z. Camara, Jallet, Tiéné, Armand - Ménez, Bodmer, Nene, Pastore, Sissoko - Erding, Gameiro, Hoarau.

L'Equipe
HHA
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Face à Lille, le PSG peut frapper fort

Les Parisiens ont l’occasion de reprendre la tête du championnat en cas de victoire ce soir sur le champion sortant. Mais les Lillois restent sur quinze matchs sans défaite…

Il va falloir s’y habituer. Avec un PSG désormais réduit aux seules joutes nationales — son programme galactique de janvier le verra affronter Locminé, Toulouse et Brest —, il ne lui reste plus beaucoup d’affiches pour soumettre à l’examen sa crédibilité. La réception de Lille tombe à pic. Et va une nouvelle fois donner du sens à la saison parisienne.

Une victoire ce soir aurait un impact considérable. Elle posséderait le triple mérite de porter Paris en tête de la Ligue 1, de mettre Lille à 5 points, ce qui serait un exploit après 18 matchs, sans compter sur la force symbolique de crocheter le champion en titre, invaincu en son royaume depuis 15 rencontres toutes compétitions confondues (9 victoires, 6 nuls). « Encore un test, souffle Antoine Kombouaré avec gourmandise. On est prêts, on a envie. C’est important. »

Trois points qui valent très cher

Un revers raconterait une toute autre histoire. Il s’agirait alors sûrement du dernier match du technicien parisien au Parc. Il a encore devant lui 2 matchs pour s’en sortir, avec un déplacement à Saint-Etienne après. La vie du PSG est un western iconoclaste où David Beckham embarque pour l’Europe au moment même où son futur ex-entraîneur peut être débarqué.

On ne le lui souhaite pas : Kombouaré a montré qu’il avait les qualités pour emmener son PSG au titre national. Malgré des coachings parfois déconcertants, le Kanak suscite l’adhésion sinon nationale du moins francilienne par son refus du renoncement. Kombouaré, c’est un Terminator dernière génération : il a toujours un pouce qui bouge, même sous la lave. « La pression fait partie de mon quotidien. Elle me permet de rester concentré », avance-t-il, convaincant.

Ce soir, c’est une nouvelle tempête qui s’offre à lui, avec la venue de Lille, l’équipe dans le vent du Championnat depuis plusieurs saisons. Le « Barcelone à la française » — c’est hâtif mais il y a de l’idée — veut donner la leçon et apporter la contradiction au modèle qatarien. Ou quand dépenser les millions ne signifie pas forcément savoir manier le ballon. Mais Lillois comme Parisiens seront d’accord là-dessus : ces 3 points-là valent très cher.



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Mamadou Sakho : " Je suis un homme maintenant "

Il est 23h30. Le téléphone sonne enfin. Au bout du fil, Mamadou Sakho s’excuse du retard. D’abord un peu gêné comme à chaque fois qu’il doit s’exprimer, le capitaine parisien va peu à peu se détendre et dévoiler un pan plus intime de sa personnalité.

L’élimination en Ligue Europa est-elle digérée ?

Mamadou Sakho. C’est une grosse déception, mais cela ne doit pas changer l’esprit du groupe. Le plus rageant, c’est que nous avions largement les moyens de passer. Ça va me faire bizarre de ne plus jouer l’Europe en février et en mars.

Comment abordez-vous le choc face à Lille ?

Avec le plus grand sérieux. On ne peut pas faire autrement. Cela doit se faire dans le même état d’esprit que contre Sochaux. C’est-à-dire avec une concentration et une combativité irréprochables dès le début. On commence à retrouver nos repères. Je pense que la période difficile est derrière nous.

La réunion entre joueurs après la défaite à Salzbourg (2-0) a-t-elle été décisive pour retrouver un bon état d’esprit ?

Oui. Nous avions prévu de nous parler la veille de Salzbourg, mais il manquait Pastore, Ménez et Lugano. Cela n’aurait servi à rien. On a donc fait cette réunion avant Auxerre (NDLR : le 4 décembre). Elle a duré quarante-cinq minutes. Chacun s’est exprimé. J’ai d’abord parlé pendant un quart d’heure. Il fallait redevenir durs à jouer. Il y avait un relâchement psychologique. Le foot, avant le talent individuel, c’est d’abord de l’engagement et de la dureté. Si on perd ça, on perd tout.

En prenant la parole, vous sentez-vous définitivement le capitaine de cette équipe ?

Capitaine, c’est un rôle d’homme et j’en suis un maintenant. J’ai un caractère fort. Quand je parle, c’est pour le bien de l’équipe. L’an dernier, c’était le rôle de Claude (Makelele). J’essaie d’avoir un discours identique. Que je parle à Bahebeck ou Pastore, c’est pareil. Ça se fait toujours avec respect.

Les bruits concernant l’avenir d’Antoine Kombouaré ont-ils perturbé l’équipe ?

Cela a peut-être joué inconsciemment chez certains. Ce n’est pas facile à vivre, mais le coach a eu un beau discours en nous demandant d’oublier ce qui se disait sur lui. C’est notre entraîneur et personne n’a arrêté de l’écouter.

Dans ce PSG, la concurrence doit-elle être encore plus forte ?

C’est comme ça dans tous les grands clubs. Un super-défenseur central va peut-être arriver. Si c’est le cas, je le prendrai comme un défi. Quand j’entends parler de Beckham, je trouve ça super, car il pourrait apporter son vécu. Il ne faut pas juste se dire « Ouah c’est Beckham! », mais penser à ce qu’il va nous amener.

Longtemps, vous avez affiché un visage dur. Avez-vous envie de changer votre image ?

Oui. Avant, j’avais peur d’être caricaturé. J’ai un côté très dur qui me permettait de cacher mes émotions. Alors que j’en ressens plein. Aujourd’hui, j’assume tout ce que je suis. En fait, je grandis, tout simplement.

Est-il vrai qu’une scène du film « Polisse » vous a particulièrement touché ?

Oui. Quand JoeyStarr serre dans ses bras un petit Malien de 10 ans que sa mère ne peut plus nourrir. J’ai revu mon enfance et j’en ai pleuré. Ce gosse perdu, c’était moi. Quand j’étais au centre de formation du PSG, je cachais ces problèmes derrière des sourires. Je me souviens des sorties où les parents venaient chercher leurs enfants. Moi, je rentrais en RER et je n’avais pas de quoi me payer le ticket… Je ne me plains pas, mais je n’oublie rien. C’est devenu ma force.



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Pastore - Hazard, un duel d’artistes


Pastore - Hazard, c’est l’histoire d’un Argentin et d’un Belge qui enchantent la Ligue 1. Pour la première fois, ces jeunes talents de 22 et 20 ans vont se retrouver face à face, et on peut d’ores et déjà augurer que leur rendement aura une lourde influence sur le résultat. Comparatif entre le Parisien, l’homme le plus cher de l’histoire du championnat (42 M€), et le Lillois, meilleur joueur de la L1 la saison dernière.

Une technique hors du commun. Les deux prodiges sont dotés d’une technique très au-dessus de la moyenne. « Avec Nene, c’est ce qui se fait de mieux aujourd’hui dans le Championnat de France. C’est du 9 sur 10 », confirme l’ancien meneur de jeu Jean-Marc Ferreri. Cette aisance leur permet de se montrer très adroits face aux gardiens, comme le prouvent les 6 buts qu’ils ont inscrits chacun depuis le début du championnat. « Et encore je pense qu’Hazard peut améliorer son adresse, souligne Ferreri. Quant à Pastore, il me semble qu’il doit encore gagner en vitesse de jeu. Parfois il donne l’impression d’être un peu nonchalant. »

Sur le terrain, des rôles différents. Dans ses propos récents, Pastore se décrit comme un meneur de jeu axial qui peine encore à trouver sa place. « C’est un numéro 10 à l’ancienne. Il aime partir de loin, faire jouer les autres. Mais pour cela il est dépendant des autres, décrypte Ferreri. Hazard, lui, est un dribbleur avec un gros pouvoir d’accélération. Il peut être décisif sur une action individuelle. » Les rôles sont différents, les contextes aussi. Si Hazard joue à Lille depuis cinq ans, Pastore est à Paris depuis moins de cinq mois et présente un déficit physique. Cela explique son déficit de passes décisives : seulement deux alors que le Lillois en compte déjà six.

Un avenir plein de promesses. Hazard et Pastore ont le potentiel pour devenir des stars planétaires. Y arriveront-ils? Trop tôt pour le dire. Le Belge devrait quitter la L1 l’été prochain, l’Argentin dit déjà qu’il évoluera un jour dans un plus grand club que le PSG. Tous deux présentent une valeur marchande quasi identique (environ 40 M€). C’est beaucoup pour des joueurs qui ne sont pas titulaires dans leur sélection nationale. Pour grandir encore, il va leur falloir passer avec succès les tests des grands rendez-vous. Cette saison, Hazard a loupé ses matchs face à Lyon ou l’OM et sa campagne européenne. Quant aux deux mois difficiles que vient de vivre Pastore, ils mettent en exergue la fragilité de ces jeunes joueurs.


leparisien.fr
Varino
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La pression est sur Paris

Après son élimination en Ligue Europa, le PSG peut prendre la tête du Championnat et reléguer Lille à cinq points, ce soir. Mais il peut aussi glisser sur la troisième marche du podium.


S’IL RESTE UN ESPOIR, même infime, à Antoine Kombouaré de conserver sa place après Noël, il suppose une démonstration de son équipe ce soir face à Lille, quand un succès n’est plus une condition suffisante. Quatre jours après l’élimination de la Ligue Europa, la position de l’entraîneur parisien s’est un peu plus affaiblie et il est difficile de discerner la part d’irrationnel dans la décision finale de Leonardo et des actionnaires qatariens. Le Kanak se concentre donc sur ce qu’il maîtrise : ses choix de joueurs, l’état d’esprit du vestiaire et la volonté de terminer l’année en fanfare, histoire de faire taire quelques trompettes malveillantes.

Mais Lille ne débarque pas au bon moment pour le PSG. Son invincibilité en Championnat depuis le 14 août (0- 1, contre Montpellier), son collectif maîtrisé, la meilleure défense de la L 1, Eden Hazard, l’objet des rêves du mercato parisien, qui retrouve son efficacité, tout ou presque du LOSC inspire la crainte. « Paris n’est pas favori, a d’ailleurs rappelé Aurélien Chedjou cette semaine. C’est vous (les médias) qui le dites ou peut-être eux. Nous, on n’a pas peur. »

Et le défenseur central lillois aurait tort de penser le contraire. Il n’aurait cependant pas raison de s’imaginer que la route sera aussi dégagée qu’en mai dernier, lorsque les Nordistes, après avoir battu Paris en finale de la Coupe de France (1-0, le 14 mai), étaient venus fêter leur titre de champion de France au Parc des Princes en y concédant le nul (2-2, le 21 mai) dans un climat de tension entre les deux bancs.

Gameiro et Ménez jouent gros eux aussi

Sept mois plus tard, le PSG n’a plus grand chose à voir avec l’équipe qui a terminé au pied du podium du Championnat. Mais ce n’est pas non plus l’ogre annoncé, qui piétine ses adversaires et engrange les points à l’image de Barcelone ou du Real Madrid en Espagne. Paris n’est pas encore un grand club, c’est Javier Pastore qui le dit (*), et le test qui l’attend face au champion en titre en dira plus sur son potentiel du moment. Une défaite le reléguerait à la troisième place, derrière son adversaire du jour, et aiguiserait un peu plus les couteaux de Leonardo au moment de trancher le sort de l’entraîneur.

Mais Kombouaré n’est pas le seul à jouer gros. Deux internationaux français peuvent aussi se sentir concernés. L’ombre de Carlos Tévez plane déjà au-dessus de la tête de Kevin Gameiro, qui devra prouver que son but à Sochaux (1-0) il y a huit jours a bien sonné son réveil, alors que la très probable arrivée de David Beckham place Jérémy Ménez dans une situation où il devra devenir incontestable et irréprochable. Et s’il y parvenait, c’est un autre international, Blaise Matuidi, actuellement blessé, qui aurait le droit de se sentir menacé.

L’exigence, avec ce PSG, est à la hauteur de ses investissements estivaux et parfois plus. Avec trente-six points à deux journées de la fin de la phase aller, il compte pourtant un point de plus que Lille en décembre 2010 lorsqu’il a été sacré champion d’automne. « Demain (aujourd’hui), on veut asseoir notre suprématie » , a prévenu Kombouaré hier. « Ce qui compte, c’est d’être constant et régulier » , réplique Rudi Garcia. Écarté de la Ligue des champions, le LOSC avance avec la détermination d’y retourner dès la saison prochaine, dans son nouveau stade de 50 000 places, et, à l’exception de sa défaite contre Montpellier, a gagné tous ses rendez-vous face à des concurrents directs. En revanche, depuis un mois, que ce soit à Marseille (0-3, le 27 novembre) ou à Salzbourg (0-2, le 1er décembre), Paris souffre davantage dans la gestion des temps forts de sa saison. Une nouvelle sortie de route aurait alors, sans doute, des allures définitives pour plusieurs de ses acteurs.

(*) Dans une interview à la radio italienne Radio Radio, jeudi, l’argentin a déclaré : « Assurément, il y a des équipes plus grandes que celle-là ( Paris), dans lesquelles je rêve d’évoluer. »


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compos:
Sirigu - Armand ou Ceara, Sakho, Bisevac, Jallet - Sissoko, Bodmer - Nene, Pastore, Ménez - Gameiro
Landreau - Béria, Chedjou, Basa, Debuchy - Pedretti ou Gueye, Mavuba, Balmont - Hazard, Sow, Cole ou Payet


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Beckham en famille à Paris ?

DAVID BECKHAM et sa famille seraient arrivés à Paris, hier, en début de soirée. La présence du milieu anglais (36 ans) relèverait du domaine purement privé et serait sans rapport avec sa très probable arrivée au PSG en janvier. Des rumeurs faisaient également état de sa présence, ce soir, au Parc des Princes, à l’occasion du match Psg-lille, mais, au siège du club, on démentait, hier soir, cette éventualité. Beckham, libre de tout contrat avec les Los Angeles Galaxy (MLS), devrait se prononcer sur son avenir en tout début d’année. – D. D.


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Kombouaré: «Parfois, Pastore fait des conneries»

ANTOINE KOMBOUARÉ a lu les récentes déclarations de Javier Pastore sur les ondes romaines de Radio Radio (voir par ailleurs) et, s’il les a placées sous le signe de la maladresse et de la jeunesse, il a précisé : « Javier Pastore est un jeune joueur de vingt-deux ans qui découvre le très haut niveau. Il doit apprendre son métier et à s’exprimer devant les médias. Parfois, il fait des conneries. Il doit faire gaffe à ce qu’il dit. Peutêtre aussi qu’il a été piégé. Mais il n’a jamais manqué de respect à ses copains ou au club. » Jeudi, le milieu international argentin avait notamment déclaré, un brin amer au sujet de l’élimination en Ligue Europa : « On a été éliminés parce qu’on a perdu un match très important avant Bilbao (à Salzbourg, 0-2, le 1er décembre, Pastore n’avait pas joué). La qualification se jouait là-bas. Mais on a joué avec une équipe de rechange, des joueurs qui ne sont pas titulaires, eton a perdu. » Le lendemain, Pastore s’est expliqué avec ses dirigeants sur cette interview qui faisait suite à celle parue dans le mensuel So Foot où il avait affirmé « ne pas se sentir libre » au PSG. Sur ce point, Kombouaré a aussi répondu, avec un zeste d’ironie : « Il doit sans doute comparer avec l’époque où il jouait à Huracan (D 1 argentine). Là-bas, il avait de la liberté, il devait jouer gardien de but ! » – D. D.



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Ils choisissent Hazard

Dans le duel qui va opposer ce soir Javier Pastore au jeune Lillois, les acteurs de la L 1 que nous avons interrogés penchent pour le second.


C’EST SANS DOUTE le genre de choix qu’il n’aura jamais. Mais il n’est pas interdit de rêver quand on parle de Javier Pastore, l’homme qui valait 42 M l’été dernier, et d’eden Hazard, l’homme qui pourrait en valoir autant l’été prochain. Quand on demande à Daniel Sanchez, l’entraîneur de Valenciennes, qui, du Parisien (22 ans) ou du Lillois (20 ans), il aimerait avoir dans son effectif, la réponse fuse. « Sans hésiter Hazard, admet-il. S’il n’est pas pris au départ de l’action et qu’il prend de la vitesse, c’est très dur de le contrer. Il peut jouer aux trois postes de l’attaque. J’aime ce style de joueur, il percute, il a un côté décisif. Mais jene dis pas que Pastore ne l’est pas... » Le coach nordiste a raison de ne pas s’avancer sur ce terrain-là. Car les statistiques de l’argentin, buteur en Ligue Europa mercredi contre l’athletic Bilbao (4-2), mais qui n’a plus marqué en L 1 depuis le 29octobre (4-2 contre Caen), rejoignent parfois celles du jeune Belge, même si ce dernier reste devant en termes de passes décisives (5 contre 2), de dribbles réussis (48 % contre 38 %) ou de centres (3,8 par matchcontre 0,9). Et puis, il y a des choses que l’on ne peut pas vraiment quantifier. « L’accélération de Hazard, avec ou sans ballon, est largement au-dessus de celle de Pastore, remarque Rémi Garde, l’entraîneur de L’OL, dont la défense avait pourtant sérieusement été ébranlée par un démarrage de l’argentin (2-0, 2 octobre). Pastore est aussi décisif mais plus loin du but. Il est plus organisateur. En tout cas, entre les deux, je choisis Hazard car il peut faire la différence à tout moment. »

Entre le grand tout maigre et le petit vif, tout serait donc une question de vitesse d’exécution ? « Pastore est bon dribbleur mais ses mouvements sont plus lents », estime Bakary Koné, le défenseur central lyonnais. « Pastore a une vitesse mentale, le défend Élie Baup, l’ancien entraîneur de Bordeaux, actuellement consultant pour Canal +. Hazard, c’est la vitesse balle au pied. » Questionné sur les performances du Parisien, Hazard expliquait ( voir L’équipe du 31octobre) : « Il provoque moins que moimais il aune vision du jeu au-dessus de la moyenne. En tout cas, c’est un joueur qui fait plaisir à regarder. Après, est-il meilleur que moi ? C’est difficile de jugerun joueur qui n’a joué que dix matches de L 1. » Ce n’est pas plus facile aujourd’hui après quinze rencontres.

Alors que le Belge, malgré quelques passages à vide, semble épanoui et régulier au LOSC, « el Flaco » (le maigre) trimballe un vague à l’âme qu’il n’essaye même plus de cacher et qui pèse sûrement sur ses performances. Le meilleur match de l’ancien joueur de Palerme ? Sûrement contre Toulouse (3-1), il y a bien longtemps, le 28 août . Depui s début octobre, sa courbe de performances est déclinante et son intégration semble plus compliquée que prévue. « L’italie et Palerme me manquent, a-t-il lâché cette semaine à une radio italienne. Les gens, en France, sont un peu plus froids. » Des propos qui font suite à ceux parus dans le mensuel So Foot début décembre, oùil avait laissé transparaîtreun certain agacement par rapport au jeu de son équipe. (« Il y a beaucoup de fois où je bouge et où il ne se passe rien parce que mes coéquipiers neme suivent pas. (...) AUPSG, je suis dans une zone et je n’en sors pas. ») Ce soir, au Parc des Princes, les deux stars de la L 1 auront peut-être la clé de ce choc au sommet. Mais l’un, Pastore, aura bien plus à prouver.


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Hazard dribble plus et subit plus de fautes (L1 2011-12)

Top 5 des dribbles réussis
1. Pitroipa (Rennes) 45
2. Diakité (Nancy) 40
3. Hazard (Lille) 35
4. Danic (Valenciennes) 34
- Hamouma (Caen) 34
...
18. Pastore (Paris-SG) 23

Top 5 des fautes subies
1. Nene (Paris-SG) 65
2. Hazard (Lille) 59
3. Pitroipa (Rennes) 55
4. Balmont (Lille) 47
...
36. Pastore (Paris-SG) 26


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Dans de nombreux domaines, leurs statistiques se ressemblent

PASTORE / HAZARD

Matches: 15 / 17
Titulaire: 14 / 14
Buts: 6 / 6
Tirs (total): 41 / 41
Ratio buts/tirs: 14.6 / 14.6
Ballons touchés dans la surface adverse par match: 4.8 / 4.7
Passes par match: 42 / 43
Passes par match 30 derniers metres: 23 / 22
Passes décisives: 2 / 5
% tirs cadrés: 60 / 66.7
% duels gagnés: 39 / 46
% passes réussies: 75 / 80


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Castellazzi, l’oeil de Leo

AU PSG, certains joueurs l’appellent « l’oeil de Moscou ». Parce que, depuis les locaux du Camp des Loges, Angelo Castellazzi regarde tous les entraînements des Parisiens, sans jamais y prendre part. Et surtout parce que l’italiende trente-neuf ans a été recruté, en octobre, par Leonardo, le directeur sportif du PSG. Au départ, pour renforcer le staff technique et redéfinir la manière de jouer des équipes de jeunes. Mais depuis, officiellement, Castellazzi s’occupe des montages vidéo. « Il ne vient pas pour parler tactique avec moi » , avait fermement déclaré Antoine Kombouaré, le 20 octobre, pour couper court aux rumeurs d’une mise sous tutelle.

Une affirmation étayée dans L’équipe (*) un mois plus tard par Leonardo, qui a pourtant fait de ce diplômé universitaire en architecture l’un de ses principaux collaborateurs lorsqu’il a entraîné L’AC Milan (2009-2010) et l’inter (décembre 2010- 2011). «À l’inter, c’était son confident, son premier assistant, son homme de confiance, explique Fulvio Pea, l’entraîneur de Sassuolo (D 2) qui coachait la Primavera (équipe réserve) de l’inter la saison passée. Angelo est extrêmement bien préparé, notamment tactiquement, grâce à toutes les années qu’il a passées au sein de la formation à L’AC Milan. »

Quel était le rôle de Castellazzi quand « Leo » entraînait Milan ? « Au-delà de l’aider sur le terrain, il était chargé, à travers la vidéo, de décrypter les forces et faiblesses des équipes adverses, souligne Alberigo Evani, le sélectionneur des équipes d’italie des moins de 18 ans et 19 ans. C’était mon assistant quand j’étais l’entraîneur de la Primavera du Milan (2008-2009). Il m’a été d’une grande aide. »

Andrea Tarozzi, entraîneur adjoint de Sassuolo, a connu Castellazzi, l’été dernier, lorsqu’ils suivaient ensemble une formation pour obtenir le diplôme permettant d’être entraîneur jusqu’à la 3e Division italienne et adjoint en Serie A et B : « On était soixante, dont Roberto Baggio. Angelo a obtenu l’une des toutes meilleures notes de la promotion. Il est fort pour décrypter la tactique, créer beaucoup d’exercices. C’est un garçon exceptionnel. » Trop pour n’être qu’un simple responsable vidéo ?

(*) « Il est là pour créer une base de données vidéo qui pourra être utilisée par tout le monde dans le club (...) Cela n’a rien à voir avec Kombouaré, » déclarait notamment le directeur sportif.

L'Equipe
niramo
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Leonardo, «la cause des problèmes»

Passé par Lille et le PSG, Vahid Halilhodzic nous donne son point de vue sur le choc qui opposera les deux équipes au Parc des Princes. Leonardo en prend pour son grade.

L'environnement

Vahid Halilhodzic le reconnaît volontiers : Du temps où il entraînait le Paris-SG, il n'aurait jamais toléré les agissements de Leonardo. «C'est lui la cause des problèmes. Moi, je l'aurais interpelé publiquement, assène-t-il. Dès son arrivée, il a douté du travail d'Antoine. Aujourd'hui, tout le monde sait qu'il n'attend qu'une défaite pour le virer. Vous ne pouvez pas imaginer combien ça peut déstabiliser les joueurs». Le technicien dit «ne pas comprendre comment les Qataris ont pu donner à cette personne-là autant de pouvoir». «Je ne pense pas qu'il ait les compétences nécessaires pour construire quelque chose. Il n'a pas beaucoup d'expérience. D'ailleurs, tout le monde a rigolé quand l'Inter l'a pris.... S'il veut se retrouver en première ligne comme il le fait devant les médias, qu'il prenne l'équipe lui-même. Le problème à Paris, c'est que tout le monde veut le pouvoir sans les responsabilités. Si Paris échoue, ce sera son échec». A l'inverse, Lille semble «dans la continuité» de ce qu'il avait connu, «avec des moyens en plus». Et l'avantage de ne pas avoir «de sous-marin atomique pour lancer des torpilles sur Rudi Garcia...».

Le contexte

«Lille ne va pas venir comme un outsider, mais pour gagner».

Lille et le Paris-SG ont en commun d'avoir connu chacun une grosse désillusion européenne. Si dans la foulée de son élimination en C1, le LOSC s'est bien repris contre Dijon (2-0), on ignore encore quelles seront les répercussions de l'échec du club de la capitale au stade de la phase de poules de la Ligue Europa. «C'est un match important pour les deux équipes, souligne Vahid Halilhodzic. Elles doivent se rassurer, surtout Paris avec la pression énorme qu'il y a actuellement sur les épaules d'Antoine (Kombouaré). Ils doivent tout faire pour gagner sous peine de tomber dans la crise». Le technicien s'attend à une rencontre «extrêmement ouverte». «Lille ne va pas venir comme un outsider, mais pour gagner».
Le jeu

Vahid Halilhodzic n'a pas attendu de connaître les ratios de possession de balle -les plus élevés de la L1- de Lille (59,4%) et du Paris-SG (56,5%) pour présenter ce match comme LA rencontre mettant aux prises «les deux meilleures équipes de France sur le plan technique». D'un côté : Paris et «ses quatre individualités devant, capables de déstabiliser n'importe quelle défense». De l'autre : Lille, «son collectif» et «sa cohérence dans le jeu». Deux styles bien différents, donc, qui font dire au Bosnien qu'«avoir de bons joueurs ne veut pas dire avoir une bonne équipe». «Une équipe, c'est de la complicité, de la complémentarité, expose-t-il. Il faut du temps pour créer des automatismes». De ce point de vue-là, les Dogues «partent avec un avantage», d'autant que leur série de 15 matches sans défaite agrémentée d'un statut de meilleure défense du Championnat leur confère quelques garanties. Ce n'est pas tout à fait le cas du PSG, «qui cherche toujours sa défense type». En fin technicien, Halilhodzic fait observer «que les quatre de derrière traînent souvent, ce qui crée des espaces au milieu». «S'ils ne font pas preuve de davantage de générosité et d'efforts dans les déplacements et le replacement, Cole, Hazard, Payet et Sow vont leur faire mal». - Emery TAISNE


L'equipe.fr
giovanni pontano
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Pastore 2, Kombouaré 0

Kombouaré/Pastore au PSG, c'est peu la querelle des Anciens et des Modernes. L'éternel affrontement du passé et de l'avenir, déjà vu et revu tant et de fois : de la pierre taillée et de la pierre polie, de Galilée et de l’Église, des Classiques et des Romantiques, du cinéma de Fernandel et de la Nouvelle vague, des journalistes du papier et ceux de l'internet... Ces affrontements peuvent être dantesques, longs et passionnés, mais à la fin, c'est toujours le plus neuf, le plus novateur qui gagne... Telle est la règle. L'entropie est la mesure de toute chose dans l'univers.

Hier, on ne pouvait qu'éprouver de la peine à voir Kombouaré, lors de la conférence de presse précédant le sommet de ce dimanche en Ligue 1, tenter de minimiser les récents propos de Pastore (tenus au micro de la radio italienne Lo Sport) sur le PSG et son avenir, d'autant que Kombouaré avait choisi une posture qui ne lui va pas : celle du vieux sage des choses du football et des médias.

Au sujet de Pastore, Kombouaré a donc déclaré : "Javier Pastore est jeune, il découvre le haut niveau. Il a coûté 42 millions d'euros. C'est un joueur important de l’effectif, il apprend son métier. Il est en train non seulement de jouer au ballon car il est encore dans cette phase là, mais aussi d’apprendre comment s’exprimer dans les médias. Des fois il fait des conneries comme tous les jeunes de son âge. Maintenant il doit prendre conscience que tout ce qu’il dit sera repris et déformé."

Qu'avait donc dit Pastore pour mériter ce recadrage de maitre d'école à l'ancienne ? La vérité. La simple vérité. La juste vérité. Juste la vérité. Que le PSG s'est fait sortir de l'Europa league parce qu'une "équipe de rechange" (sic) a été alignée à Salzbourg (défaite cruciale 0-2). Que les joueurs du PSG doivent encore apprendre à "travailler ensemble". Que les Français sont "plus froids et distants" en matière de choses de la vie et du football que les Italiens de Palerme. Et pour finir, évoquant ses relations avec Kombouaré, Pastore a répondu, sans le nommer : "Moi, du Mister, je ne peux rien dire. Il m’a toujours bien traité", formule habile qui souligne, sans agression apparente, qu'entre les deux hommes, il ne se passe rien et qu'en dépit de quatre mois de travail en commun, ils ne se connaissent pas.

Peut-on reprocher quoi que ce soit à Pastore ? Que le PSG d'aujourd'hui soit une étape dans une carrière comme la sienne? C'est normal. Que Kombouaré a bradé l'Europa league, au mépris des intérêts du club, de l'indice UEFA français et des supporters qui payent un ticket pour voir ces matchs européens ? C'est l'évidence même. Que les Parisiens sont moins accueillants que des Palermitains ? C'est une constatation.


Il y a de cela quelques semaines, une interview de Pastore dans le magazine So Foot avait déclenché une mini-tempête. A l'époque, il avait été décrété que le joueur s'était aventuré au-delà du raisonnable, ne se rendant pas compte de la portée de ses propos. Hier, Kombouaré a servi la même explication aux journalistes. "Il est jeune, il apprend, je vais le recadrer..."

En vérité, on ne peut le croire. Si Pastore, garçon intelligent, avait eu le sentiment de commettre une erreur il y a quelques semaines, il n'aurait pas dit ce qu'il a dit à la radio italienne qui l'interrogeait cette semaine. On aura aussi noté que Pastore, dans ce même entretien à Radio Lo Sport, a évoqué de lui-même l'envie de venir au PSG de David Beckham, ce que Kombouaré n'a jamais dit, comme si le jeune prodige du PSG était mieux informé de certaines choses des projets du club que son entraineur.

Pastore 2, Kombouaré 0.

Pour aller droit à la conclusion, en multipliant ces sorties médiatiques, c'est un peu comme si, habilement mais sûrement, Pastore disait à Kombouaré ce mot devenu si populaire de par le monde depuis quelques temps : "Dégage !"

Bruno Roger-Petit. Sport24
HHA
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Le PSG a encore raté une occasion de briller

Le PSG préfère le suspense. Son mauvais match nul laisse les chances intactes à quatre équipes d’être championnes d’automne à l’issue de la dernière journée de la phase aller ce mercredi. Il préfère le suspense à son destin, un soir où il n’aura pas su tourmenter le Losc dans les grandes largeurs pour le déposer à cinq points. « On a laissé un peu de jus face à Bilbao, commente Antoine Kombouaré. On a quatre matchs en douze jours. » Le dernier, c’est dès après-demain à Saint-Etienne, le tube de cette fin de première moitié de la saison.

Le club de la capitale confirme que son retour au premier plan reste fragile, après trois victoires d’affilée qui n’avaient renseigné en rien sur le réel niveau de cette formation. Voilà les hommes du technicien kanak à nouveau coleaders avec Montpellier, relégués deuxièmes à la différence de buts, avec cette bonne moyenne de plus de deux points par match. Evidemment, la formation de Pastore est encore bien calée dans ses objectifs. Mais elle semble piocher dans beaucoup de domaines et n’a pas trouvé, après dix-huit journées, la bonne formule offensive. Une passe lumineuse de l’Argentin pour Gameiro aurait donné des couleurs à ce choc terne si l’ancien Lorientais n’avait pas manqué incroyablement le cadre. « Il a un bon ballon. Dans ces cas-là, il faut être capable de la mettre au fond, tranche Kombouaré. C’est le palier qui manque à Kevin. Mais je n’ai pas de doutes sur ses qualités. J’ai confiance en lui. »

C’est sans doute un secteur, l’attaque, où Leonardo ne manquera pas de recruter cet hiver. Le directeur sportif parisien, absent hier mais présent dans le Forez mercredi, ne mettra pas non plus ce match nul dans la colonne positive du bilan de Kombouaré. On sait qu’il exige, et les propriétaires qatariens avec lui, spectacle et résultat. Ce nul contre Lille, heureux en deuxième période (merci Sirigu), ne favorise pas l’idée d’une conquête ou d’une marche en avant. Mais ce n’est pas non plus un recul.

L’entraîneur parisien se veut optimiste quand on l’interroge sur le PSG de l’après-couac (trois défaites de suite en novembre) : « Il y a beaucoup de mieux depuis. On est beaucoup plus disciplinés et solidaires dans les efforts défensifs. Ce match me donne des satisfactions. Surtout contre Lille, qui est un bon curseur pour juger de la valeur de mon équipe. » Si l’on ne voit que le verre à moitié vide, on peut aussi remarquer que Paris ne remporte plus les chocs, après sa lourde défaite à Marseille (3-0) et ce nul sans saveur face aux Dogues.



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PSG-Lille : les Parisiens sont contents d’eux…

Finalement les regrets étaient dans le camp lillois. Au moment de quitter le Parc des Princes, les Nordistes, malgré un seizième match sans défaite, ont étalé leur frustration de ne pas avoir su forcer la décision. « Michaël Landreau n’a pas eu un arrêt à faire, ça donne une idée du match. Le PSG n’a procédé que par contre et on aurait pu arracher la victoire enfin de match », soupire le milieu lillois Florent Balmont, résumant le sentiment général côté lillois.

En face, les réactions contrastaient avec ce dépit. « Il n’y a pas de regrets, estime le défenseur central Milan Bisevac. On a joué contre une très belle équipe de Lille et on peut dire que c’est un bon point. Ce soir, c’est dommage de ne pas être premier tout seul devant Montpellier, mais il reste un match à Saint-Etienne où il faut aller chercher la victoire. »

Les Parisiens se sont drapés dans leur place de coleader et dans leur solidité défensive retrouvée pour écarter les critiques. « C’est satisfaisant malgré tout, même si au début on partait pour les trois points, argumente le milieu de terrain Mohamed Sissoko. Derrière et au milieu, on a fait du bon boulot. Désormais, on se parle beaucoup. »

Après un mois de novembre calamiteux, le PSG peut en effet s’enorgueillir de ne pas prendre de buts depuis deux matchs de Ligue 1. Cela n’accouche pas automatiquement de prestations de qualité, comme on l’a vu hier soir, mais ça rassure.

« On a beaucoup travaillé ces derniers temps pour améliorer le secteur de la défense, commente Salvatore Sirigu. Cela se traduit par un changement de mentalités, et on met aussi plus d’attention dans tout ce qu’on fait. » Toujours en course pour le titre de champion d’automne, Paris sait désormais qu’il peut se reposer sur un secteur défensif en pleine progression. Ce n’est pas la pire des nouvelles.



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Zoumana Camara : « Dire que l’on marque le pas, c’est un peu dur »

Les défenseurs sont souvent les seuls à apprécier les 0-0. Quelque chose comme le sentiment du devoir accompli. Capitaine du PSG hier soir en l'absence de Mamadou Sakho, Zoumana Camara tenait d'abord à souligner la solidité défensive de son équipe. Et il semble se contenter de ce match nul qui permet aux Parisiens de rejoindre Montpellier en tête du classement.

Quelle impression vous a laissé le Losc ?

Zoumana Camara. Cette équipe a beaucoup plus de certitudes collectives que nous. Ils jouent depuis quelques années ensemble. Nous n'en sommes peut-être pas encore là. Chez nous, c'est une addition de bons joueurs mais cela ne forme pas encore un collectif. Cela dit, on a obtenu les occasions les plus dangereuses. En fin de match, les deux équipes semblaient peut-être se contenter du match nul.

Pourtant, vous avez été sauvé par votre gardien en fin de match...

Pour Sirigu, ce n'était pas un match évident. Il a eu assez peu d'occasions chaudes sur son but mais il a su se montrer décisif en fin de rencontre. C'est comme ça depuis le début de saison. Il confirme match après match tout le bien qu'on pense de lui.

Que vous a-t-il manqué ?

L'efficacité et l'esprit de tueur dans le dernier geste. On a su se créer des opportunités mais il a toujours manqué quelque chose pour faire la différence.

N'êtes-vous pas déçu de concéder le nul à domicile face à un concurrent direct pour le titre ?

Dire que l'on marque le pas, c'est un peu dur. En face, c'était quand même les champions de France en titre. Après la claque prise à Marseille, on voulait montrer que l'on pouvait être présents dans les grands rendez-vous. Ceci dit, ce n'est pas notre meilleur match de la saison, c'est évident. Mais on rejoint Montpellier en tête et cela suffit à notre bonheur pour l'instant. C'est déjà une satisfaction. Ensuite, dans le jeu, nous présentons un visage solide en défense, on ne prend pas de but. On savait que pour gagner face à Lille, il fallait être solide défensivement et nous l'avons été. L'objectif maintenant consiste à bien finir cette première partie de championnat face à une belle équipe de Saint-Etienne.


leparisien.fr
Homer
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PSG-Lille : Nene n’a pas ménagé ses efforts

On attendait le duel à distance entre Hazard et Pastore, les deux jeunes surdoués de la Ligue 1. C’est finalement Nene qui a tenu le haut de l’affiche. Principal animateur du jeu offensif parisien, le Brésilien s’est démené sans compter pour forcer la décision. Spécialiste à l’origine de football en salle, Nene n’a pas son pareil pour éliminer ses adversaires directs dans les petits espaces.

Il l’a encore démontré hier soir et Rio Mavuba se souvient ce matin d’un moment de solitude à la suite d’un crochet de l’extérieur du gauche du milieu parisien, le long de la ligne de touche (15e). Mais Nene n’est pas seulement un tricoteur de talent. Réputé pour sa résistance physique, il est encore parti à la conquête des grands espaces. Dans ce match sans envolées où les défenses étaient fermées à double tour et les individualités offensives neutralisées, d’un côté comme de l’autre, le Brésilien a eu le mérite de tenter. Certes, il s’est parfois embarqué dans des raids solitaires, fidèle en ce sens à son étiquette de joueur individualiste. Il s’est même permis de tirer un corner direct qui a failli tromper la vigilance de Landreau.

Son entente avec Pastore s’affine

Mais il a aussi mis son talent au service du jeu collectif parisien. Pendant une heure, alors que Ménez n’était pas encore entré dans le match, l’ancien Monégasque a combiné avec Javier Pastore, développant avec l’Argentin un jeu à une touche, en déviation. Par séquences, les deux hommes ont réussi à perturber la sérénité du Losc. C’est sur l’une des meilleures inspirations de son duo sud-américain que le PSG s’est d’ailleurs procuré la seule et unique occasion de la première mi-temps, manquée finalement par Gameiro (20e). Rentré en dernier des vestiaires après la mi-temps, Nene a refait parler de lui dès le début de la seconde période. Combatif, accrocheur, descendant parfois au niveau de la ligne Bodmer-Sissoko pour récupérer lui-même de nombreux ballons, il a souvent servi de rampe de lancement pour les attaques parisiennes. Dommage que les autres membres du quatuor offensif, à des degrés divers, n’aient pas affiché le même rendement. Leader technique d’un PSG en panne d’inspiration, le Brésilien aurait tellement aimé forcer le destin de ce PSG - Lille. Peine perdue. Tant que le collectif parisien ne sera pas mieux rodé, Nene et ses camarades de jeu resteront condamnés à l’exploit individuel

Le Parisien

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«Les défenses ont pris le dessus»
Antoine Kombouaré était soulagé de n'avoir pas perdu contre Lille dimanche soir (0-0).

«Antoine Kombouaré, quel sentiment prédomine à l'issue de ce match nul ? Le soulagement ?
A la fin du match oui. A la mi-temps, j'avais le sentiment qu'il y avait la place pour faire mal et marquer. Mais le match de mercredi a compté dans les jambes, on a manqué de jus. A la fin, c'est donc un sentiment mitigé. On a eu les meilleures occasions en début de match, puis ce fut moins évident. Ce n'est pas un hasard, c'est le champion en titre en face, invaincu à l'extérieur, et il faut lui rendre hommage.

Quelques regrets ?
Les regrets... Dans cette première période, le raté de Kevin Gameiro, ou le coup-franc de Nene où on doit être capable de faire mouche, quand il est placé aussi bien. En prenant l'avantage, ça aurait pu être intéressant d'avoir à le gérer si on avait été efficaces d'entrée de jeu.

Comment jugez-vous l'évolution de votre équipe ?
Il y a beaucoup de mieux. On est plus discipliné, solidaire dans les efforts à fournir sur le plan défensif. On est plus solides aussi. Après, il faut garder ce qui fait la différence chez nous, se projeter vers l'avant et retrouver l'efficacité. C'est un match qui donne beaucoup de satisfaction car c'était face à Lille, un bel adversaire. C'est un bon curseur pour se situer.

''AK'' attend les vacances après «cinq mois acharnés»

Mais tout de même, au final, on ne compte que deux tirs cadrés pour votre équipe ...
C'est aussi dû à l'adversaire en face. Les défenses ont pris le dessus sur les attaques. On n'a pas beaucoup vu Sow, ni Hazard, ni Cole. Chez nous, un peu plus, mais on a mal négocié la finition, un dribble de trop, une passe mal ajustée... On a été de l'avant, on a eu pas mal de situations en deuxième période, mais ce n'est pas allé au bout. On a bien joué. On avait dans l'idée de les attendre et de procéder par contre. Un peu de maladresse, de précipitation... Debuchy et Béria, c'est très costaud derrière, ce n'est pas la meilleure défense du Championnat pour rien.

Face à Saint-Etienne, vous avez l'occasion de devenir champion d'automne.
Je ne pense pas à ça... On vient de jouer trois matches en neuf jours ... Ce qui me vient à l'esprit, c'est de bien insister sur la récupération, les soins, pour sortir un grand match mercredi face à un adversaire qui a retrouvé des couleurs. On axe sur le travail, le travail... Donner un gros coup de collier avant de partir en vacances. Des vacances méritées après cinq mois acharnés.»

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Sirigu, homme du match ?

Décisif en deuxième période sur des tentatives de Gueye et Jelen, le portier parisien a refusé de tirer la couverture à lui. Disponible et gentleman, comme d'habitude : «Je suis content de ma prestation mais toute la défense a assuré car Lille a été très dangereux, c'est une belle équipe. On est premiers du classement (2e, à la différence de buts, NDLR), on doit continuer comme ça car ce Championnat est très équilibré. Un coup Montpellier est leader, un coup c'est nous... On n'a pas encore la tête aux vacances (sourire).»

L'Equipe

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Paris et Lille se figent
Au terme d'une rencontre sans saveur, Paris et Lille se sont quittés sur un nul (0-0) qui fige leurs positions au classement.

Ils se sont quittés comme on les avait laissés, un soir de mai dernier. Pas bon amis, au vu de l'intensité de l'opposition livrée. Non, seulement incapables de se départager, une fois encore, au terme d'un match nul (0-0) qui fige leurs positions dans le trio de tête. Lille et Paris, c'est une histoire qui se répète inlassablement. Celle d'un club nordiste incapable de s'imposer au Parc depuis treize déplacements. Celle d'un club parisien incapable de battre les Dogues depuis quatre rencontres toutes compétitions confondues. Eden Hazard et Javier Pastore, opposés dans la presse depuis le début de la semaine, auraient pourtant dû avoir droit au chapitre. Ecrire le leur, celui d'un duel à distance attendu. Il n'en a rien été. Ils sortent donc, comme les vingt autres acteurs de la soirée, figés par le froid et dans leurs positions respectives (Paris 2e à la différence de buts, Lille 3e à deux points de son adversaire du soir).

A défaut de spectacle, sous une pluie qui leur a certainement compliqué la tâche, Paris et Lille ont donné le rythme qu'ils ont pu à une rencontre que personne ne voulait perdre. Cela s'est beaucoup vu en première période, collectivement dominée par les Dogues mais dont le seul éclair fut cette énorme occasion gâchée par Kevin Gameiro, servi par Pastore, qui manquait de près le cadre (20e). Cela s'est moins vu en seconde, plus ouverte, et démarrée sur les chapeaux de roues. Mais face à la meilleure défense de Ligue 1, le carré magique parisien n'a jamais trouvé la formule, souvent par manque de précision dans le dernier geste (voir la dernière occasion dans la surface pour Bodmer, 88e). Et face à l'un des tous meilleurs gardiens de L1, la tête de Debuchy plein axe, sur un corner d'Hazard, n'avait que peu de chance de passer (60e). Comme cette frappe puissante de Gueye, qui prenait la direction de la lucarne avant que la claquette de Sirigu ne l'en dissuade (77e), de même que cette frappe de Jelen (90e+3).

Sorti sous les sifflets, Pastore a payé ses déclarations


Devenu un peu plus fou, le match n'a pas basculé, comme on aurait pu l'attendre, sur un éclair de génie des créateurs en présence. Ni Hazard, pourtant pas avare de ses courses, ni Pastore, lumineux par intermittence, n'ont su peser sur ce rendez-vous de gala. Sorti à la 80e minute sous les sifflets du Parc des Princes, l'Argentin a pu mesurer que ses récentes déclarations avaient jeté «un froid» avec le frileux public parisien. Paralysé par la fièvre du dimanche soir, Paris repart une nouvelle fois au vestiaire sans s'être imposé lors du match de 21h00, et manque l'occasion de ravir à Montpellier son fauteuil de leader. Et Lille préserve son invincibilité hors de ses bases (depuis treize déplacements). Toujours la même histoire, et une routine confortable qui leur va bien. Sur le bout de chemin qui leur reste jusqu'à la trêve, aucun des deux ne voulait subir la sortie de route.

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Sakho a été ménagé

Finalement laissé sur le banc face à Lille dimanche (0-0), le défenseur parisien Mamadou Sakho souffre d'une douleur à la cuisse gauche. «Ce dimanche en se levant, il a ressenti une petite douleur donc on n'a pas voulu prendre de risque», a expliqué Antoine Kombouaré qui espère pouvoir compter sur lui face à l'ASSE mercredi.

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Hazard-Pastore, duel manqué
Tant attendu, le duel Pastore - Hazard n'a pas eu lieu dimanche au Parc des Princes. Mais le Lillois a, semble t-il, mieux digéré sa petite soirée.

Depuis une semaine, on ne parlait que de ça, sans doute à tort. Pastore - Hazard, le match dans le match de ce PSG-Lille de gala, qui allait prendre le dessus ? 90 minutes plus tard, la question n'obtiendra pas de réponse, car elle n'a même pas été posée. De duel, il n'y a pas eu, et l'Argentin, d'habitude disponible en zone mixte, a préféré ne pas commenter cette soirée. Une soirée démarrée sous les sifflets du public, à l'annonce de la composition des équipes, et finie sous les mêmes auspices, à sa sortie, à la 80e minute. Le milieu de terrain parisien n'a d'ailleurs pas apprécié, refusant même de saluer Antoine Kombouaré, qui a intelligemment refusé d'en faire toute une histoire : «Ce n'est pas important... Les joueurs qui sortent et ne sont pas contents, je dis heureusement ! Moi, je ne serais pas content de voir un joueur sortir et content.»

Plus que sa sortie prématurée, c'est sa prestation qui a quelque peu dû laisser Javier Pastore sur sa faim. Incapable d'être décisif depuis un mois et demi, il a toutefois été à l'origine de la plus grosse occasion parisienne en première période, un caviar que Kevin Gameiro se permettait de gâcher (20e). Plus discret en seconde mi-temps malgré un réel effort défensif, la star parisienne n'a pas réussi à faire oublier ses récentes déclarations peu amènes à la radio italienne.

«Je connais les qualités de Pastore, je ne m'inquiète pas pour lui, je suis sûr qu'il va réussir vite à sortir du trou, entre guillemets». Eden Hazard

Tout aussi discret dans le jeu que son alter-ego, Eden Hazard, lui, n'a pas esquivé l'exercice de l'auto-analyse. Et même avec le sourire, s'il vous plaît : «En première période, il y a eu beaucoup de coups, j'ai eu peu de ballons à négocier. En seconde, j'en ai eu plus, j'ai réussi à participer au jeu avec mes partenaires. Après ce qu'on me demande, c'est de marquer, c'est de faire marquer, et je n'ai pas réussi, donc je suis quand même un peu déçu.» Refusant d'invoquer l'état de la pelouse pour justifier cette petite soirée, l'international belge a même eu quelques mots gentils pour son adversaire de la soirée, voire de la semaine : «C'est un grand joueur, il connaît un coup de moins bien maintenant, tant mieux pour nous. Je connais ses qualités, je ne m'inquiète pas pour lui, je suis sûr qu'il va réussir vite à sortir du trou, entre guillemets». En terme de communication au moins, Eden Hazard a largement gagné son match

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Armand aussi bien que Susic

En entrant dimanche en seconde période contre Lille (0-0), Sylvain Armand a participé à son 344e match avec le Paris-SG, ce qui fait de lui désormais le quatrième joueur qui a le plus porté les couleurs du club parisien toutes compétitions confondues, à égalité avec Safet Susic et Paul Le Guen. Le défenseur, plus ancien joueur de l'effectif actuel car arrivé dans la capitale en 2004, est néanmoins tout de même encore très loin du recordman d'apparitions avec le maillot du PSG : Jean-Marc Pilorget (435 matches).

L'Equipe
aleksandre08
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«On ne se cherche pas d'excuses»




Omniprésent dans l’entrejeu face à Lille (0-0), Mohamed Sissoko se satisfait du point décroché face au champion de France. Sur le plan personnel, le milieu de terrain pense être sur le chemin de la grande forme.

Mohamed, Paris obtient un point face face à Lille mais votre équipe espérait mieux...
Mohamed Sissoko : C’est vrai, on envisageait la victoire mais on obtient un match nul qui nous permet de revenir à hauteur de Montpellier. C’est quand même satisfaisant.

Satisfaisant, mais Paris avait une belle occasion de faire le trou au classement après le nul de Montpellier face à Toulouse (1-1)...

Mohamed Sissoko : C’est dommage certes, mais le championnat est encore très long. Rien n’est joué. On devra bien finir la première phase en allant chercher un bon résultat à Saint-Etienne. Il faudra être très costaud là-bas.

Ce choc de la 18e journée n’a pas été très spectaculaire, est-ce en raison de l’état du terrain, très gras ?
Mohamed Sissoko : Non, on ne va pas se chercher d'excuses. Nous avons eu des occasions pour emballer le match mais on a pas su les mettre au fond. En défense, je trouve qu’on a été très solide. Il y a des motifs de satisfaction.

L’ambiance dans le vestiaire était donc plutôt au beau fixe après le match...
Mohamed Sissoko : Disons que nous n’avons pas perdu, donc on reste serein. Mais on sait bien que ce 0-0 nous oblige à faire un gros résultat à Saint-Etienne.

On a vu Javier Pastore très déçu de sortir du terrain, il a été un des premiers à sortir du vestiaire et n’a pas souhaité répondre aux questions. Comment l’avez-vous trouvé ?
Mohamed Sissoko : Tout joueur qui sort en cours de match est déçu. Mais je vous assure qu’il était n’était pas énervé dans le vestiaire. Il était calme.

On a parfois eu l’impression que les joueurs offensifs ont eu du mal dans le repli défensif en deuxième période. L’avez-vous ressenti sur le terrain ?
Mohamed Sissoko : C’est vrai qu’ils peuvent aider mais leur mission est d’abord de faire la différence devant. Depuis le début de la saison, on n’a pas à se plaindre de leur rendement.

Vous avez été un des meilleurs joueurs parisiens face à Lille, comment vous sentez-vous ?
Mohamed Sissoko : Après une longue absence, ce n’est jamais évident de vite revenir mais je sens que je monte bien en régime. Je suis vraiment content de mon travail.

On vous a vu avec un strap en deuxième période, que s’est-il passé ?
Mohamed Sissoko : Rien de grave, j’ai juste reçu un coup sur le genou.


Sport24
PaRaDoX
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PSG: le malaise Ménez

PARIS (AFP) - A quoi joue Jérémy Ménez ? L'ailier du Paris SG a multiplié les mauvais choix contre Lille (0-0) dimanche en clôture de la 18e journée de Ligue 1 et adopté une attitude très personnelle qui relance la guerre des ego au sein du quatuor offensif parisien.



C'est à croire que Ménez a choisi son camp: Pastore contre Gameiro. Dimanche, l'ailier a systématiquement cherché l'Argentin. Il est souvent venu dans sa zone, plutôt à gauche, pour combiner avec lui. Il l'a aussi parfois cherché au lieu de jouer plus simple.

Les deux joueurs semblent s'apprécier. Ils partagent la langue italienne et, de manière plus anecdotique, le goût des coiffures travaillées.

Mais ce tropisme pro-Pastore s'est doublé d'une impression de défiance à l'égard de Gameiro. Ce fut lancinant pendant presque une heure, et criant à la 56e minute: Ménez perce alors dans l'axe et s'enferre dans la défense centrale au lieu de servir Gameiro, bien placé sur la droite, et qu'il a forcément vu. Et ce dernier, excédé, vient lui dire son fait, furieux.

Le Lillois Chedjou, tout heureux que l'appel de l'attaquant parisien ait été ignoré, a d'ailleurs noté cet excès d'individualisme, sans vouloir donner de nom: "Sur ce que j'ai vu, certains ont joué leur carte personnelle".

Que se passe-t-il entre les deux coéquipiers ? Il est lointain, le souvenir du mois d'août, lorsque Ménez avait offert à Gameiro ses deux premiers buts sous les couleurs parisiennes (lors des 2e et 3e journées). Depuis, le buteur n'a plus marqué aucun de ses sept autres buts en L1 sur une passe de l'ailier.

L'explication est peut-être à chercher du côté d'une séance d'entraînement assez houleuse entre ces deux-là il y a quelques semaines.

Interrogé début décembre sur leur manque indéniable de complicité depuis de longues semaines, Ménez avait semblé gêné au moment de répondre. "Avec Kévin, on essaie de se trouver, avait-il lâché sans conviction. Ca marche bien mais il connaît une période délicate. Le collectif est en train de se construire".

Il est vrai que Gameiro restait alors sur six matches de championnat sans marquer. Mais Ménez s'était montré plus offensif pour défendre Pastore, nier tout problème relationnel de l'Argentin au sein du groupe et justifier sa méforme: "Je discute avec Pastore tous les jours et il ne me raconte pas ça. Ce n'est pas facile pour lui avec les voyages en sélection, une nouvelle culture mais il se sent super bien ici".

La première partie de saison de Ménez n'est pas mauvaise: il a marqué cinq buts et délivré sept passes décisives, toutes compétitions confondues. Mais ce bon bilan est légèrement terni par cet individualisme qui commence à cristalliser l'exaspération des supporters parisiens.

L'extrême nonchalance à Marseille de l'ex-Sochalien n'était pas passée non plus inaperçue. Ménez avait alors fui le combat. Il est davantage attendu sur ses qualités techniques. S'il en fait profiter l'équipe.

Appelé en équipe de France sous le mandat du sélectionneur Laurent Blanc, Menez, après quelques apparitions convaincantes, doit savoir que c'est à ce prix-là qu'il pourra assurer sa place à l'Euro-2012.

HHA
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PSG : Gameiro, victime ou coupable ?

On pourrait résumer la saison de Kevin Gameiro d’un paradoxe : voilà un attaquant qui marque beaucoup mais pas souvent. Avec neuf buts en dix-huit journées, soit un tous les deux matchs, sa performance est incontestable. Surtout pour un joueur qui a changé de tunique à l’intersaison, passant de Lorient au PSG. Cependant, l’homme qui a commencé les dix-huit rencontres du championnat est aussi celui qui n’a pas marqué lors de onze de ces matchs.

Auteur d’un tiers des buts parisiens. Il a inscrit directement 30% des buts de son équipe en Ligue 1 — une vraie performance. Qui grimpe à 50% à l’extérieur — encore plus remarquable. On peut même affirmer en tordant un peu la réalité que, sans lui, le PSG compterait six points de moins. Son but à Sochaux (1-0) et son triplé à Ajaccio (3-1) ont donné à chaque fois la victoire. En avance sur son tableau de marche breton de la saison dernière (22 réalisations), il s’impose pour certains comme la meilleure recrue parisienne derrière Salvatore Sirigu.

Le côté obscur de sa force. Mais il ne fait pas encore l’unanimité. En effet, pour l’instant, Gameiro possède deux défauts. 1. Il rate ses grands rendez-vous avec aucun but contre Lyon, Marseille et Lille, trois prestations ternes. 2. Il ne correspond pas exactement au profil du finisseur implacable. Dimanche, face à Lille, il a obtenu et raté une énorme occasion à la suite d’une passe extraordinaire de Javier Pastore. « Il a un bon ballon. Il y a des matchs compliqués face à des défenses renforcées, commente Antoine Kombouaré. Dans ce genre de rencontre, on a parfois une demi-occasion et il faut être capable de la mettre au fond. C’est le palier qui manque à Kevin. »

Mal servi, mal utilisé. Il y a donc ce que Gameiro fait de mal. Il y a surtout tout ce dont il n’est pas responsable. D’abord, c’est un joueur qui aime le 4-4-2 dans une équipe qui évolue en 4-2-3-1. A Lorient, l’équipe était à son service. A Paris, ça tripote avant de le trouver. Et, s’il marque autant à l’extérieur et si peu au Parc, c’est qu’il y a une bonne raison. Jacques Crevoisier, consultant de Canal +, explique : « Il est mal utilisé. On doit le servir en première intention. Or, au PSG, il passe son temps à faire des appels pour rien. Dans cette équipe, il y a très peu de joueurs qui lâchent le ballon en une ou deux touches. A l’extérieur, c’est mieux parce que Paris contre. »

C’est aussi, comme tous les attaquants du monde, un garçon qui dépend de ce qui se passe autour de lui. Depuis plusieurs journées, il ne se passe pas grand-chose. Pastore n’y est plus, Nene ne peut pas tout et Ménez le snobe ostensiblement. Menacé par le recrutement d’un grand attaquant, Gameiro a le droit de se faire du souci.


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Saint-Etienne - PSG : Clément et Armand, le match de l’amitié

Quatre saisons et demie passées sous les couleurs parisiennes et une amitié intacte. Sylvain Armand, né et formé à Saint-Etienne, affronte demain le néo-Stéphanois Jérémy Clément pour la rencontre entre Saint-Etienne et le PSG. L’occasion pour ces deux potes de farfouiller avec un certain plaisir dans leurs souvenirs communs.

Etes-vous certains de jouer demain l’un contre l’autre ?

Jérémy Clément. Moi oui. Je me suis fait un peu mal à la cheville samedi, mais j’aurais joué même avec une jambe en moins.

Sylvain Armand. Moi, je ne suis sûr de rien cette année…

Comment est née votre amitié ?

S.A. C’est con, mais on s’est tout de suite bien entendus à cause d’une chanson. Un jour dans le vestiaire, j’ai fredonné « Tes états d’âme… Eric » de Luna Parker. Et comme c’est sa chanson préférée…

J.C. Ça m’a fait bizarre. Pas grand-monde connaît ce morceau.

S.A. Nos premières conversations ont tourné autour de ça. Il débarquait des Glasgow Rangers, il était timide, il fallait l’intégrer. On s’est bien entendus, on a la même mentalité, le même caractère. On a fait beaucoup de choses ensemble. C’était une belle époque.

J.C. On s’est bien entendus parce que nos femmes s’entendaient bien aussi.

Vous étiez vraiment très proches pendant ces quatre ans et demi ?

S.A. On était tout le temps ensemble. On faisait des soirées avec nos enfants et nos femmes. On allait au restaurant ensemble…

J.C. Il n’y avait pas un jour sans qu’on passe l’un chez l’autre. C’est vrai qu’on a bien profité. Même tes parents et ta sœur sont venus chez moi.

Comment ça se passe aujourd’hui ?

J.C. Moi, je n’appelle pas très souvent.

S.A. On s’est parlé deux fois cette semaine, mais Jérémy n’est pas très téléphone. Mais quand je regarde « Jour de foot », dès qu’il a fait une connerie, je l’appelle et je l’allume.

J.C. Ça me saoule le téléphone, je préfère voir les gens. Alors demain après le match, Sylvain, Christophe (Jallet) et Guillaume (Hoarau) vont venir manger à la maison. Et on passera la journée du lendemain ensemble.

Jérémy, vous n’avez pas réussi à convaincre Sylvain de venir jouer avec vous à Saint-Etienne ?

J.C. Il y a eu des approches, mais il gagne trop d’argent (rires) !

S.A. J’étais trop curieux de savoir ce qui allait se passer à Paris. Ce n’est pas à l’ordre du jour, mais si ça se passe un peu moins bien pour moi, pourquoi pas.

J.C. Au fait, j’ai vu que tu es devenu le deuxième joueur à avoir disputé le plus de matchs avec le PSG. Un match de plus et tu passes seul deuxième.

S.A. Je sais pas si je vais le faire (rires). Mais bon, je suis là depuis huit ans.

J.C. Oui, en plus tu peux passer devant Paul (Le Guen) !

S.A. Eh oui, je peux battre ton père !

Qui a le plus de chances de jouer la Ligue des champions la saison prochaine ?

J.C. (sans hésiter) C’est eux!

S.A. De se qualifier certainement, après, de la jouer, il n’y en a pas beaucoup (rires).

Qui a remplacé Jérémy lors de vos jeux de cartes ?

S.A. Personne. On est obligés de prendre quelqu’un du staff.

J.C. J’avais trop un sale caractère.

S.A. C’est vrai que, là-dessus, tu es irremplaçable, toujours en train de gueuler. Une fois dans le bus, il a voulu tout arrêter parce qu’il était à moins 200 €.

Pourquoi aviez-vous tous les deux une Porsche noire à Paris ?

J.C. On allait prendre notre café tous les matins chez le concessionnaire de Sylvain avant l’entraînement. Au bout d’un moment, je me suis senti obligé de lui en acheter une. Mais je me suis calmé. Maintenant, j’ai un scooter Vespa rouge.

S.A. Je comprends toujours pas pourquoi tu l’as acheté à Saint-Etienne où il n’y a pas un pèlerin pour circuler. Tu en aurais eu plus l’utilité à Paris.


leparisien.fr
Varino
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Déjà indispensable ?

Au-delà de sa dimension marketing, l’arrivée de David Beckham pourrait redimensionner un jeu parisien en manque de leader.


IL EST ATTENDU à Paris d’un jour à l’autre, quelque part entre un voyage d’agrément et une visite de repérage. Mais il ne subsiste plus guère de doute sur le fond du dossier : sauf s’il changeait d’avis à la dernière minute, David Beckham revêtira le maillot rouge et bleu à partir du mois prochain. Mais cette alliance attendue entre un club en quête de reconnaissance internationale et l’une des plus grandes stars du foot des quinze dernières années pourrait dépasser les frontières du business et recentrer le débat sur ce que l’anglais reste avant tout, à trente-six ans: un footballeur de haut niveau. La question se rapproche, jour après jour : une fois officiellement parisien, quel pourra être l’apport sportif de David Beckham ? Dit autrement, au vu du match sans relief du PSG contre Lille (0-0, avant-hier), au vu, plus largement, d’un jeu souvent sans force collective ni leader fédérateur, l’ancien Madrilène ne doit-il pas être perçu, aussi, comme une recrue qui ne dynamiserait pas seulement les boutiques du PSG ?

Il aiguiserait enfin la concurrence

« Il manque un Makelele dans cette équipe, observe Grégory Coupet, l’ancien gardien parisien, aujourd’hui consultant sur C Foot. Il manque un joueur capable de rameuter, de faire sortir la défense, de diriger un peu mieux l’animation défensive. Beckham a le profil pour assumer ce rôle. Il peut apporter la maturité tactique qui fait parfois défaut au PSG. Son principal obstacle, au début, ce sera la barrière de la langue, un peu comme pour Diego Lugano. »

Repositionné en milieu relayeur au Los Angeles Galaxy, où son contrat expire le 31 décembre, Beckham n’a probablement plus le volume de jeu pour se frotter aux duels rugueux de la L 1 sur des matches entiers. S’il a laissé derrière lui la grave blessure à un tendon d’achille qui avait assombri son année 2010, il a régulièrement souffert du dos cette année sans que cela ne l’empêche de livrer sa meilleure saison depuis son arrivée aux États-unis (en 2007), délivrant notamment dix-huit passes décisives. Sa qualité de centre quand il se décale à droite et sa précision sur coups de pied arrêtés demeurent intactes. Deux secteurs dans lesquels le PSG actuel reste perfectible. « Par rapport à la dureté physique de la L 1, je reste très sceptique sur l’apport de Beckham, glisse Jean-michel Moutier, l’ancien gardien et dirigeant du PSG. Mais, par ses centres, il pourrait quand même offrir une option supplémentaire, surtout au moment où Paris peut à nouveau s’appuyer sur le jeu aérien de Guillaume Hoarau. » Même s’il lui serait difficile d’empiler les matches comme titulaire, Beckham, passeur haut de gamme, pourrait densifier la concurrence au sein d’un milieu de terrain qui peine à trouver une harmonie. Sur le papier, il est une menace pour Jérémy Ménez à droite, Blaise Matuidi devant la défense mais aussi pour un Javier Pastore qui ne sera jamais mis réellement en danger par Mathieu Bodmer. Bref, l’arrivée de « Becks » pourrait sonner comme un signal d’alerte pour les supposés barons d’un effectif au sein duquel aucun joueur ne possède l’aura phénoménale de l’anglais.

Mêmes’il a pris goût à unmélange des genres, qui en fait le joueur le plus riche du monde, David Beckham s’agace parfois de l’étiquette marketing qui colle à ses crampons autant qu’à ses coiffures millimétrées. Début novembre, alors qu’il bataillait pour conquérir la Major League Soccer, il observait : « Depuis des années, beaucoup de gens disent que je vais dans des clubs en tant que marque. J’y suis toujours allé parce que je voulais réussir comme footballeur. »

Ne pas s’y tromper, donc : Beckham viendra à Paris avec l’envie majeure d’y exister sur les terrains. L’exploitation de son image s’accommoderait mal, d’ailleurs, d’une fin de carrière pathétique. Si l’Anglais a choisi le PSG, c’est parce qu’il pense y trouver des conditions sportives favorables au succès. Son ambition d’emmener l’équipe de Grande-bretagne aux Jeux Olympiques de Londres, l’été prochain (27 juillet - 12 août), maintient en éveil son goût pour la compétition. Pour le plus grand profit du PSG version 2012 ?
JÉRÔME TOUBOUL


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TRANSFERTS DU PSG : PROCÈS EN APPEL EN OCTOBRE. – Le procès en appel des transferts du PSG, portant sur la période 1998-2003, se tiendra du 3 au 26 octobre 2012 à la cour d’appel de Paris. Trois audiences hebdomadaires sont prévues pour juger à nouveau certains des procédés mis en place par le PSG de l’époque Canal + pour verser des compléments de salaire non déclarés à certains joueurs, aucun d’entre eux n’ayant pourtant été poursuivi. Au printemps 2010, en première instance, l’ensemble des prévenus (anciens dirigeants, agents) avaient été condamnés à des peines d’emprisonnement avec sursis assorties d’amendes. – J. T.


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Leonardo critique le Parc des Princes

Dans une interview au journal italien « la Repubblica », le directeur sportif du PSG a lâché qu’il trouvait ce stade « vieux et inadapté ».


HIER, la Repubblica, quotidien généraliste italien, a publié une longue interview de Leonardo. L’entretien a été réalisé mardi dernier, à Paris, pendant deux heures. Et les propos qu’y tient le directeur sportif du PSG sur le Parc des Princes ne manqueront pas de rallumer la controverse autour d’un éventuel déménagement du club parisien au Stade de France. « À Paris, nous jouons dans un stade vieux et inadapté, où il y a des concerts (*) et des manifestations qui détruisent la pelouse. On n’en peut plus. » Les mots du Brésilien suggèrent une exaspération qui tranche, en apparence au moins, avec le discours récent de Nasser al-Khelaïfi, le président du club de la capitale : « Le Parc des Princes a toujours été et restera la plus belle maison du PSG » (L’équipe du 5 novembre). Friture sur la ligne entre « Leo » et sa hiérarchie qatarienne ? L’avenir le dira. En attendant, alors que Paris déménagera au SDF entre 2013 et 2015, le temps de la rénovation du Parc, les paroles du Brésilien viennent brouiller le positionnement du PSG sur cette question sensible. En marge de ce dossier, Leonardo s’est exprimé sur d’autres sujets au cours de son entretien avec la Repubblica. Morceaux choisis.

« J’AI ROMPU AVEC MON IMAGE DE BON GARÇON » – « J’ai changé. J’ai rompu avec mon image de bon garçon. Je n’ai pas peur des polémiques. Le foot n’est pas une utopie et je ne suis pas candidat au prix Nobel de la paix. Je l’ai déjà dit, on ne peut pas perdre et dire “C’est la vie” (en français dans le texte). C’est vrai, nous sommes encore un club fragile, mais on peut travailler pour être, chaque jour, moins fragile. (…) Être entraîneur (à L’AC Milan en 2009-2010 et à l’inter Milan en 2011) m’a appris à dire non, à être moins sympathique. Comme dirigeant (de L’AC Milan, de 2003 à 2009), j’étais un engrenage de la machine, j’obéissais, j’exécutais. La vie était pleine de “oui”. Mais, quand tu es entraîneur, tout change, tu dois prendre des décisions, commence alors la phase des “non” (…) Je me suis disputé avec Berlusconi (propriétaire de L’AC Milan), oui. On ne partageait plus la même idée. C’était impossible de rester. Mais mes rapports avec le Milan sont bons et je parle souvent avec Galliani (administrateur-délégué et vice-président du Milan). Pour moi, il reste un maître. (…) Encore aujourd’hui, si j’ai un problème à régler, je me dit : “Galliani, qu’est-ce qu’il ferait, lui ?” »

PASTORE DOIT « PRENDRE L’HABITUDE DE LUTTER » – « Je ne suis pas préoccupé par la baisse (de rendement) de Pastore, il est jeune, il a vingt-deux ans, il n’était pas habitué à jouer tous les trois jours, toute l’équipe est nouvelle, il a besoin de se connaître, de s’installer et de prendre l’habitude de lutter. On ne va pas sur le terrain en cherchant le compromis avec soi-même. »

TÉVEZ : « NOUS NE DÉRANGEONS PAS » – « Le PSG ne sera pas un obstacle (pour le Milan, qui veut recruter l’attaquant argentin de Manchester City). Notre position est claire. Nous n’avons pas contacté le joueur, nous savons que L’AC Milan est très intéressé. Dans le cas où le Milan ne le serait plus, on est là. Nous regardons, nous ne dérangeons pas. » Hier soir, Adriano Galliani a annoncé qu’il rencontrerait jeudi les dirigeants de Manchester City. – Y. Ri.


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Sakho encore incertain

PARIS-SG. – Forfait contre Lille (0-0), avant-hier, en raison d’une douleur aux adducteurs ressentie le jour du match, Mamadou Sakho est allé passer des examens hier. Le PSG pourrait décider de ne pas prendre le risque de l’aligner à SaintÉtienne, demain soir. Dans cette hypothèse, Kombouaré pourrait être tenté de reconduire le duo Bisevac-camara, solide face au LOSC. Un nouveau forfait de Sakho s’ajouterait à ceux de Matuidi (adducteurs) et de Chantôme (cuisse). En panne d’efficacité contre Lille, Gameiro pourrait être mis en balance avec Hoarau, entré en jeu, la semaine dernière, contre l’athletic Bilbao (4-2) et les Lillois. Cet après-midi, les Parisiens s’entraîneront à huis clos, au Camp des Loges, avant de partir au vert dans la région stéphanoise. – J. T.
L’équipe probable: Sirigu - Jallet, Bisevac, Z. Camara (cap.), Ceara ou Tiéné - Bodmer, Moh. Sissoko - Ménez, Pastore, Nene - Gameiro ou Hoarau.

L'Equipe
Befa
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Sirigu du travail bien fait

Pas vraiment verni au niveau des gardiens de but lors des dernières saisons, le PSG semble enfin avoir trouvé son dernier rempart en la personne de Salvatore Sirigu. Le portier italien est, sans aucun doute, la meilleure recrue du nouveau PSG made in Qatar.

Dimanche soir. Dernière minute du match entre le PSG et Lille. La rencontre s’en va vers un 0-0 on ne peut plus juste. Et puis, soudain, Ireneusz Jelen, sur la pelouse depuis quelques minutes, invente une merveille de frappe enroulée. La trajectoire est parfaite, et le cuir file vers la lucarne. Le Parc retient son souffle. Sirigu s’envole. Sa détente est spectaculaire, sa main ferme. Le ballon est détourné au-dessus de la barre et les supporters se lèvent. Le gardien vient de rapporter un point à son club. Or, qu’on se le dise, ce n’est pas le premier. Depuis son arrivée, l’Italien est décisif, et s’est imposé comme l’indétrônable numéro 1 du club parisien. « Enfin », serait-on tenté de dire. Car à ce poste, cela faisait bien longtemps que le PSG n’avait pas eu un joueur si important. Depuis Bernard Lama, très précisément. Entre Coupet, Landreau, Edel, Alonzo ou encore Letizi, le club de la capitale n’a effectivement jamais pu s’appuyer sur un gardien 100% fiable. Ou du moins, il n’a jamais pu profiter de ces portiers au meilleur moment de leur carrière. Comme une sorte de malédiction. Comme s’il était écrit que l’ultime rempart du PSG devait forcément être amené à connaître bourdes, boulettes et bévues en tous genres. Et puis, Sirigu est arrivé. Avec sa belle gueule. Ses cheveux longs. Ses yeux bleus. Son mètre quatre-vingt douze. Une putain de dégaine, et, surtout, un statut de patron acquis dès ses premières apparitions. Parce qu’une grande équipe doit, avant tout, avoir un grand gardien.

Quelques parades monstrueuses


Première chose. Sirigu parle déjà français. Au bout de quatre mois passés en France ? Oui. Le gardien s’efforce de répondre aux journalistes dans la langue de Molière, même si, de temps à autre, il se laisse aller à quelques italianismes. Là n’est pas l’important. Le joueur né en Sardaigne s’est immédiatement acclimaté à la vie parisienne et à la France. Oublié, le soleil de Sicile. Ici, c’est Paris, sa grisaille, sa pluie. Sirigu s’en fiche. En signant au PSG, il a épousé l’intégralité du package et a pris à bras le corps la cause parisienne. Aucune plainte, aucun « je n’arrive pas à m’intégrer », aucune critique. Ou alors, c’est pour qu’elles soient constructives. Oui : depuis le mois d’août, le beau Salvatore réalise un quasi sans-faute. Et dire que, il y a quelques mois, la plupart des supporters parisiens ne connaissaient même pas son nom. Retour en arrière. Nous sommes le 27 juillet. L’arrivée des Qataris vient de chambouler le mercato du PSG. Après avoir fait signer en quelques jours Menez, Matuidi et Bisevac, Leonardo trouve un accord avec le jeune Salvatore Sirigu.

Pourtant, quelques semaines plus tôt, Paris avait déjà officialisé l’arrivée de Nicolas Douchez, en provenance de Rennes. « Douchez n’a pas de souci à se faire » peut-on alors lire sur les forums du club parisien, comme si une vulgaire doublure venait d’arriver. Faux. C’est bien un titulaire en puissance qui vient de signer au club, même si la plupart des gens l’ignorent encore. Sauf que le destin va vite faire prendre conscience à tous des réalités. Douchez se blesse. Du coup, c’est Sirigu qui prend les gants pour le premier match de championnat, face à Lorient. Pas étincelant, il ne peut empêcher la défaite des siens (0-1). En revanche, la semaine suivante, à Rennes, il surprend tous les observateurs avec quelques parades monstrueuses. Douchez observe ça de l’infirmerie. « Eh merde »… Bah ouais. Sirigu ne met que quelques journées pour prouver sa vraie valeur. Il est décisif face à Brest (victoire 1-0) et surtout à Evian, lorsqu’il sauve le PSG du naufrage avec une parade venue d’ailleurs. Après cet arrêt, Paris revient dans le match, et remonte de 0-2 à 2-2. C’est une certitude : Sirigu est le genre de gardien qui, au cours de la saison, vous fait gagner ces quelques points capitaux à l’heure des bilans. Tout l’inverse de l’ami Apoula. Dédicace à Gomis.

De la Cremonese à la Nazionale

Avant d’arriver à Paris, le portier avait déjà sa petite réputation en Italie. Après avoir écumé les divisions inférieures, de Venise à Ancône en passant par la Cremonese, Sirigu atterrit à Palerme à l’été 2009. Il a alors 22 ans. Il devient d’emblée le deuxième gardien du club sicilien derrière Rubinho. Et comme le malheur des uns fait bien souvent le bonheur des autres, une blessure du titulaire lui permet de faire ses grands débuts en Serie A le 27 septembre 2009, au stadio Olimpico, contre la Lazio. Il réalise un match exceptionnel, écœure les attaquants adverses, et contribue largement au nul (1-1) décroché par son équipe. Le lendemain, il prend son 7 dans la Gazzetta dello Sport, la meilleure note du match. Sa carrière est lancée. Dès lors, Walter Zenga, son coach et ancien gardien de la Nazionale, se fie à lui, et Sirigu s’impose comme l’indiscutable numéro 1 des Rosaneri. La saison est bonne, Palerme termine à la cinquième position, et son contrat est prolongé jusqu’en 2014. Cerise sur le gâteau, il est convoqué par Marcello Lippi pour un match amical de l’équipe d’Italie, mais n’est pas retenu dans la liste des 22 pour le Mondial 2010.

La saison suivante est plus laborieuse. S’il fait ses premiers pas avec le maillot de la Squadra contre la Côte d’Ivoire, en club, la musique n’est pas la même. Palerme n’arrive pas à trouver son équilibre, et Sirigu ne peut pas souvent sauver la face. Sa défense va prendre la mauvaise habitude de couler de toutes parts. Comme ce 27 février 2011, peut-être le pire jour de sa vie de footballeur, où il encaisse sept buts contre l’Udinese à domicile (0-7). Sirigu ne se démonte pas, continue à défendre ses cages, mais, au fond de lui, il commence à penser à son avenir. Un temps, Milan pense à lui pour succéder à Abbiati. Mais finalement, une fois l’été venu, il profite de l’opportunité offerte par le PSG pour tenter une toute nouvelle aventure. A l’étranger. Pour le moment, ce choix est en train de lui donner raison. Sirigu vise le titre de champion de France pour sa première année dans l’Hexagone et conserve, au fond de lui, une envie. La Nazionale. Après Buffon, il semble bien que la place de numéro 1 se disputera entre Federico Marchetti et lui. Étant donné qu’ils ont pratiquement la même allure, il faudra les départager par leurs prestations. La confrontation a distance a déjà commencé.

So Foot
Schultzy
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Kombouaré: «J’ai aimé vivre ça»

Antoine Kombouaré a donné aujourd’hui sa dernière conférence de presse d’avant-match de l’année 2011. Et peut-être l’une de ses dernières tout court alors que la trêve interviendra mercredi après la 19e journée et le match à Saint-Etienne (21 heures). L’occasion pour le Kanak de revenir avec des mots forts - étrangement au passé - sur les cinq derniers mois, particulièrement agités quant au sort que veulent lui réserver les Qatariens et Leonardo.

«Ce qu’on a réalisé dans cette première partie est exceptionnel, je dis bien exceptionnel. Je pèse mes mots, commente Kombouaré. Neuf joueurs qui arrivent tardivement, sans aucune préparation : constituer une équipe a été très compliqué et ça l’est toujours. Il faut du temps. Il y a beaucoup d’attente et de pression, c’est normal. Encore plus avec l’arrivée des Qatariens. Mon avenir en suspens n’a pas été une aide au quotidien pour les joueurs. Ils ont fait abstraction de tout ça; ils ont été très costauds. Il y a peu d’équipes avec une telle pression capable d’obtenir ces résultats-là en si peu de temps.»

« Moi, j'ai aimé cette pression au quotidien »

Et le Kanak de se livrer comme rarement: «En ce qui me concerne, ça a été super enrichissant. J’ai aimé vivre ça parce que ce sont des situations qui permettent de se découvrir, d’apprendre sur soi, et surtout faire front. Il y en a qui peuvent lâcher. Moi, j’ai aimé cette pression au quotidien qui permet de montrer qu’on a du caractère.»

Kombouaré pourrait être remplacé à la trève si Leonardo lui trouve un successeur et ce quel que soit le résultat mercredi soir dans le Forez.

Le Parisien.fr
Beuzech
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Communiqué du Club

Communiqué du club | 20/12/11 | 18:36

Suite aux différents articles parus ce jour concernant le Parc des Princes, le Paris Saint-Germain confirme travailler de manière approfondie sur le projet de rénovation du stade.

Suite aux différents articles parus ce jour concernant le Parc des Princes, le Paris Saint-Germain confirme travailler de manière approfondie sur le projet de rénovation du stade en liaison et collaboration étroite avec l'ensemble des acteurs concernés par ce projet et notamment la Mairie de Paris, Vinci et Colony Capital.

Les équipes travaillent en particulier actuellement sur :
- la définition précise des éléments du programme de rénovation du Parc des Princes tenant compte du fait qu'il s'agit en effet d'une structure construite il y a 40 ans et non extensible,
- le coût global du projet,
- le temps de travaux nécessaire afin de s'assurer de la conformité du programme de rénovation avec le cahier des charges de l'Euro 2016.

Ce programme de travail devrait aboutir au mois de mars 2012 et devra permettre au Paris-Saint-Germain de développer un projet qualitatif non seulement au niveau de l'environnement concurrentiel des nouveaux stades en France et en Europe à horizon 2015 mais également de disposer d'un Parc des Princes moderne.

C’est en ce sens que s’est exprimé le directeur sportif du Club dans une interview en rappelant seulement la nécessité de faire du Parc des Princes un stade conforme au projet ambitieux du club et proposant une expérience unique aux joueurs, supporters, médias et plus généralement à l'ensemble des acteurs.


PSG.FR
HHA
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Un tournant pour Kombouaré

Parfois, l’émotion déborde, comme le 4 décembre, après une victoire arrachée devant Auxerre (3-2), la première depuis quatre matchs. Ce soir-là, Antoine Kombouaré, balayé par un mois de tempête sur son sort, semblait à fleur de peau, quasiment au bord des larmes.

Hier, à la veille d’affronter Saint- Etienne pour boucler cinq mois d’une première partie de saison rocambolesque, agitée et souvent surréaliste, il donnait sa dernière conférence de presse d’avant-match de 2011, qui sera peut-être avec celle après la rencontre dans le Forez l’une de ses dernières à la tête du PSG.
Son avenir ne dépend pas (que) du résultat à Geoffroy-Guichard. Si Leonardo, son tuteur sportif, lui trouve un remplaçant, le Kanak ne verra pas 2012 sur le banc parisien.

Il parle de lui au passé

Cinq mois infernaux, en apnée, à la moulinette, de « il reste », « il part ». Cinq mois à entendre chaque semaine le nom d’un successeur. A écouter les uns et les autres, Ancelotti, Hiddink, Benitez, Makelele, Rijkaard ont tous failli s’asseoir à sa place. Il doit bien y avoir un nom de vrai dans cette liste, à consonance italienne par exemple. « En ce qui me concerne, ça a été super enrichissant, dit-il avec pudeur. J’ai aimé vivre ça parce que ce sont des situations qui permettent de se découvrir, d’apprendre sur soi et surtout de faire front. Il y en a qui peuvent lâcher. Moi, j’ai aimé cette pression au quotidien qui permet de montrer qu’on a du caractère. » Les verbes sont au passé.

De retour au présent, il fait comme si. Comme si l’aventure allait continuer au-delà du Chaudron. « C’est comme d’habitude : je me prépare pour le match. On travaille. La preuve, j’ai mis en place la trêve, la préparation, les dates de la reprise. »

En attendant, il dit encore ce qu’il ne pourra peut-être bientôt plus dire, en faisant un éloge de son staff et de ses joueurs. Le propos n’est pas déplacé. « Ce qu’on a réalisé dans cette première partie de saison est exceptionnel. Je pèse mes mots, commente Kombouaré. Avec neuf joueurs qui arrivent tardivement, constituer une équipe a été très compliqué et ça l’est toujours. Il y a beaucoup d’attente, c’est normal. Encore plus avec l’arrivée des Qatariens. Mon avenir en suspens n’a pas été une aide au quotidien pour les joueurs. Ils ont fait abstraction de tout ça, ils ont été très costauds. Il y a peu d’équipes avec une telle pression capable d’obtenir ces résultats-là en si peu de temps. » Et l’entraîneur de glisser une dernière mise au point : « A vous écouter (NDLR : les médias), le PSG n’a que des soucis. On est premiers ex aequo. » Pour lui comme pour son équipe, le rester ce soir serait déjà une bonne nouvelle.



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Leonardo irrite la mairie de Paris

La Ville de Paris n’a pas apprécié les propos de Leonardo dans une interview publiée lundi par le journal italien « la Repubblica ». Pour le directeur sportif du PSG, le Parc des Princes est un « stade vieux et inadapté, où il y a des concerts et des manifestations qui détruisent la pelouse. On n’en peut plus. » « Je suis interloqué, nous a confié Jean Vuillermoz, adjoint de Bertrand Delanoë chargé des sports.
Il y a deux ou trois concerts par an en juin, je ne vois pas en quoi la pelouse serait impactée. » Le PSG a hier rédigé un communiqué dans lequel il précise que le projet de modernisation du Parc sera prêt en mars 2012 pour une fin des travaux à l’horizon 2015. « C’est en ce sens que s’est exprimé le directeur sportif en rappelant seulement la nécessité de faire du Parc des Princes un stade conforme au projet ambitieux du club », souligne ce communiqué.



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Pastore, un choix par défaut ?

Pour le dernier match de l’année 2011, Javier Pastore sera-t-il titulaire? Oui, selon toute vraisemblance et si l’on en croit les propos d’Antoine Kombouaré hier en conférence de presse. « Le souci aujourd’hui est que l’on n’a pas beaucoup de solutions, il faut se rendre à l’évidence, a-t-il confié. Il y a des blessés (Matuidi, Chantôme) et Hoarau revient après quatre mois d’absence pour blessure.
C’est une question de choix. »

La réponse de l’entraîneur parisien faisait suite à cette question : « Pastore peut-il être un joker qui jouerait une demi-heure? » Kombouaré avait débuté sa réponse ainsi : « Ça, c’est moi qui vois… » avant d’enchaîner. Aligner Pastore ce soir pourrait s’apparenter à un choix par défaut pour le coach parisien à la vue de son discours. Et en interprétant, on pourrait même imaginer que s’il « avait le choix », Kombouaré pourrait ne pas le faire jouer. Avec un effectif au complet, il pourrait le suppléer par Bodmer (qui devrait être titulaire à la récupération ce soir) ou Hoarau, même si le Réunionnais est légitimement à cours de rythme après sa longue absence.

Pastore déçoit. Et pas seulement les supporteurs. Le staff technique parisien aussi s’étonne de ses prestations. La dernière face à Lille l’a encore souligné. Sur 51 ballons joués, il en a perdu 22. Il a touché deux ballons dans la surface adverse, a réussi un dribble sur sept et gagné trois duels sur treize. Autant dire que sa performance a été insuffisante. D’où les interrogations d’Antoine Kombouaré qui, par ailleurs, a peu goûté les récentes sorties médiatiques plutôt maladroites de l’Argentin. Deux bonnes raisons qui auraient déjà précipité un joueur lambda sur le banc. Sauf que Pastore n’est pas un joueur lambda…


leparisien.fr


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Accueil de rock star pour Beckham

Info L'Equipe : Dans son édition de mercredi, L'Equipe détaille les cérémonies fastueuses qui vont entourer la venue de David Beckham, 36 ans, au Paris-SG. Sauf retournement de situation très improbable, le milieu de terrain britannique va signer début janvier un contrat de 18 mois avec le PSG avant de rejoindre ses nouveaux coéquipiers en stage au Qatar.

Mardi après-midi, le PSG a mis au point une mise en scène digne d'une véritable rock star pour la présentation de Beckham qui pourrait être présenté à l'Hôtel de Ville de Paris avant de se rendre sur les Champs-Elysées ! Rien n'est trop beau pour la future recrue parisienne qui sera l'attraction de la deuxième partie du Championnat de Ligue 1. Les retombées économiques et d'images engendrées par l'arrivée de la star sont indéniables.

Sportivement, en revanche, des questions se posent. Dans quelle forme se trouve l'Anglais après un exil de quatre ans aux Etats-Unis ponctué de deux piges à l'AC Milan ? Où jouera Beckham ? A priori dans l'axe, aux côtés d'un milieu défensif athlétique du profil de Sissoko, où la qualité de ses passes pourrait faire des merveilles. L'Anglais pourrait également être placé sur le côté droit, à la place de Ménez, mais ce placement l'exposerait physiquement. Gérard Houllier ne doute pas de la réussite de Beckham : «C'est un super mec sur le terrain, dans le vestiaire et en dehors. C'est un bosseur et un joueur décisif. Dans les grands matches, par une passe, un centre, un coup franc, il peut faire la différence.»


lequipe.fr
Varino
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Tout est prêt pour Beckham

Le Paris-SG a peaufiné, hier après-midi, l’organisation de l’arrivée de l’Anglais de trente-six ans.

Le milieu de terrain anglais doit s’engager début janvier avec le PSG, qui prépare activement son arrivée. Le club parisien pense fêter la signature de sa nouvelle star en organisant une réception « galactique », qui passerait par les Champs-élysées et l’hôtel de Ville.


A PRIORI, David Beckham ne jouera plus au Los Angeles Galaxy en 2012, ni dans une équipe anglaise. Le club californien s’active, depuis quelques semaines, pour trouver un nouveau joueur d’envergure internationale et occuper la troisième place de designated player (joueur au salaire très élevé), ce qui suppose qu’il a tiré un trait sur son milieu, alors que l’ancien Mancunien, de son côté, a assuré qu’il ne rejoindrait pas la Premier League. Alors, bien sûr, la probabilité qu’il porte le maillot du PSG n’a jamais été aussi élevée. En fait, à Paris, on l’élève au rang de certitude puisque, hier après-midi, au Parc des Princes, s’est tenue une réunion de préparation à sa venue entre les différents services concernés : sécurité, communication, administratif, marketing. Le club de la capitale envisage une mise en scène digne d’une véritable rock star pour la présentation de l’anglais de trente-six ans, à laquelle assisteront des médias venus du monde entier.

Sous contrat avec le Galaxy jusqu’au 31 décembre inclus, Beckham n’arrivera pas à Paris – en tout cas dans un but professionnel – avant cette date. Dans son entourage, on assure qu’il ne dévoilera pas son choix avant le Jour de l’an mais on n’écarte pas non plus l’idée qu’il n’attende pas 2012 pour se prononcer. C’est donc à Doha, au Qatar, qu’il devrait porter le maillot parisien pour la première fois. C’est là, en tout cas, qu’il rejoindra ses nouveaux coéquipiers de retour à l’entraînement depuis le 30 décembre et qui se seront envolés au pays de leur actionnaire majoritaire (Qatar Sports Investments) deux jours plus tard, pour un stage ponctué par un match amical contre L’AC Milan le 4 janvier à Dubaï.

La traditionnelle conférence de presse de présentation du nouveau joueur aura alors lieu lors du retour en France. Soit avant le trente-deuxième de finale de Coupe, à Lorient, contre Locminé (CFA 2), plus probablement juste après. Le « Spice Boy », qui n’a plus joué en compétition officielle depuis le 20 novembre, pourrait d’ailleurs être exempté de ce déplacement en Bretagne pour mieux parfaire sa préparation physique à Saint-Germain-en-Laye.

Présenté dans les salons de l’hôtel de Ville ?

En revanche, ce ne sera pas au Camp des Loges qu’il sera présenté à la presse, ni dans l’amphithéâtre vieillissant du Parc des Princes, comme ce fut le cas pour Javier Pastore, Diego Lugano, Blaise Matuidi, Mohamed Sissoko et Jérémy Ménez l’été dernier. Le club, sous l’impulsion de son actionnaire qatarien, imagine les choses en grand et souhaiterait que la conférence ait lieu dans un salon de l’hôtel de ville de Paris. Ce serait alors une première dans l’histoire du PSG. Ensuite, l’idée serait de conduire Beckham à la boutique du club, sur les Champs-élysées, pour l’inauguration de la nouvelle devanture. Ce projet suppose un dispositif de sécurité conséquent sur lequel planche la direction parisienne depuis plusieurs jours. Un communiqué de presse sera ainsi envoyé aux plus grands médias du monde une semaine plus tôt, de sorte qu’ils aient le temps de prendre leurs dispositions pour l’événement.

Rien n’est trop beau pour la future recrue du PSG et les moyens mis en oeuvre par le club pour le présenter sont à la hauteur de ceux déployés pour le séduire. Entre la recherche d’un appartement dans la capitale ou d’une maison ultrasécurisée en banlieue, la réservation d’une école qui ne dispense que des cours en anglais au Croissy-sur-Seine (Yvelines) pour ses trois fils et la consultation d’un service de conciergerie de luxe, Paris n’a rien laissé au hasard. Le bouquet final doit être à la hauteur. Toute cette effervescence suggère que l’officialisation de l’arrivée de Beckham n’est plus qu’une question d’heures. Un contrat d’un an et demi n’attend plus que sa signature. Il restera alors à l’ancien joueur de Manchester United, du Real Madrid, de L’AC Milan et du Los Angeles Galaxy à prouver qu’il peut tirer le Paris-sg vers les sommets et qu’il a le niveau pour participer aux JO de Londres l’été procha in (27 juillet-12 août 2012).
DAMIEN DEGORRE (avec J. T.)


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Le chaînon manquant ?

Au-delà de son statut de star, l’expérimenté David Beckham peut faire évoluer le jeu du PSG vers plus d’équilibre et de précision.


ON APPELLE ÇA l’effet Qatar. Après avoir dépensé 85 M€ sur le marché des transferts l’été dernier, dont 42 M€ consacrés au seul recrutement de Javier Pastore, le PSG poursuit sa bascule dans cette autre dimension avec l’arrivée de David Beckham. L’icône anglaise du football n’a jamais été aussi proche de rejoindre le club de la capitale (voir page 3).

Pour Paris, les retombées économiques et d’image engendrées par la signature de la star sont indéniables. Mais, au-delà de l’effet d’annonce, se pose la question de l’intérêt sportif d’un tel transfert. Dans quelle forme se trouve « Becks », qui évolue depuis 2007 en MLS avec le Los Angeles Galaxy, un exil ponctué par deux piges à L’AC Milan ? Sa grave blessure au tendon d’achille gauche en 2010 n’est plus qu’un mauvais souvenir, mais des douleurs au dos sporadiques le freinent parfois. À trente-six ans, Beckham n’a plus les jambes pour tenir quatre-vingt-dix minutes au rythme de la Ligue 1. Mais le PSG ne s’apprête pas à faire signer le milieu de terrain pour son impact athlétique. Son arrivée vise d’abord à incorporer à l’effectif une bonne dose d’expérience et à combler un manque de caractère que la retraite de Claude Makelele, au terme de la saison dernière, a mis en évidence.

Mais où jouera Beckham ? Où son apport technique sera-t-il le plus efficient ? A priori dans l’axe, en soutien de Pastore, au côté d’un milieu défensif athlétique et ratisseur de ballons du profil de Sissoko, même si Matuidi semble capable d’assumer cette tâche.

Utiliser son somptueux pied droit

Ce positionnement de milieu relayeur est celui qu’il occupait à Los Angeles. Là, sa qualité de passe pourrait encore faire des merveilles, «à la manière d’un Xabi Alonso au Real Madrid », considère Gérard Houllier, l’ancien directeur technique national. Il se trouverait alors en concurrence avec Matuidi, Chantôme et Bodmer.

Une deuxième option, toujours dans l’optique d’un schéma en 4- 2-3-1, conduirait à placer Beckham à un poste de milieu excentré, côté droit, où son somptueux pied droit pourrait faire merveille, au moins par intermittence, même si ce placement aurait le désavantage de l’exposer davantage physiquement. L’ancien joueur de Manchester United prendrait alors la place de Ménez, jusqu’ici indiscuté, faute de mieux. À moins que par un jeu de chaises musicales cette option permette à Nene de souffler en décalant à gauche l’ancien joueur de L’AS Rome. « Je ne sais pas exactement dans quelle forme se trouve Beckham mais, si les défenseurs adverses ne le serrent pas de trop près, il peut mettre le ballon sur la tête d’un équipier avec une précision diabolique, témoigne Houllier, qui l’a croisé à plusieurs reprises en Angleterre quand il entraînait Liverpool (1998-2004). C’est un super mec sur le terrain, dans le vestiaire et en dehors. C’est un bosseur et un joueur décisif. Dans les grands matches, par une passe, un centre, un coup franc, il peut faire la différence. » Autant de secteurs dans lesquels le PSG se montre régulièrement insuffisant. Sur le papier, l’arrivée de Beckham pourrait apporter d’intéressantes solutions tactiques à Paris.
ALEXANDRE CHAMORET



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LE PSG CORRIGE LE TIR POUR LE PARC DES PRINCES. – Les critiques de Leonardo sur le Parc des Princes, lâchées lundi au fil d’une interview au quotidien italien la Repubblica (« Nous jouons dans un stade vieux et inadapté, où il y a des concerts et des manifestations qui détruisent la pelouse, on n’en peut plus ») ne sont pas passées inaperçues du côté des actionnaires qatariens du PSG et de Colony Capital, de Vinci et de la mairie de Paris, à l’heure où les trois parties travaillent de concert sur ce dossier sensible. Hier, le club a voulu corriger la bévue du directeur sportif par un communiqué diplomatique qui confirme que le PSG continue de « travailler de manière approfondie sur le projet de rénovation du stade » , qu’il « devrait aboutir au mois de mars 2012 » et qu’il « devra permettre de développer un projet qualitatif à horizon 2015 » . Le temps de la rénovation du Parc en vue de l’Euro 2016, le PSG déménagera au Stade de France entre 2013 et 2015. – A. C.



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« Souvenez-vous de Rai »

Gerard Houllier, l’ancien directeur technique national, n’est pas surpris par les difficultés que rencontre le milieu parisien Javier Pastore. Et rappelle la première saison de Rai au PSG.


JAVIER PASTORE vaut-il 42 millions d’euros ? En valeur absolue, peut-être, mais au cours du jour, certainement pas. Depuis un mois et demi, celui qui avait été comparé à Zidane, annoncé commele nouveau Messi, n’épate plus personne. Après des débuts fracassants, « El Flaco » (6 buts, 2 passes décisives) renvoie une image brouillée de lui-même et un mal-être certain.

Le jeune milieu parisien (22 ans) n’a plus marqué en Championnat depuis le 29 octobre face à Caen (4-2), ni offert de passe décisive depuis le 28 août à Toulouse (3-1, 56e et 90e). Dimanche au Parc des Princes contre Lille (0-0), l’international argentin a encore été décevant et son remplacement par Sylvain Armand s’est accompagné d’une bronca, la première de sa carrière à Paris. « Je ne suis pas étonné, je pensais même que son passage à vide interviendrait plus tôt, analyse Gérard Houllier. Il est arrivé comme la star, sans la préparation foncière nécessaire qui agit comme un coussin de confort. Il n’a pas eu non plus de vécu social avec le groupe. Mais ça reste un joueur de classe, aux gestes que ne font pas les autres, qui voit le jeu et la passe que l’on n’attend pas. »

« C’est un phénomène, mais il a été décisif de manière incroyable, plus par l’envie et la confiance, poursuit Daniel Jeandupeux, le conseiller du président du Mans, Henri Legarda. Là, avec son retard de foncier, c’est comme s’il voulait prendre un train en marche et qu’il ne pouvait pas. Et cela devient un problème mental. » Le directeur sportif du PSG, Leonardo, et son entraîneur, Antoine Kombouaré, ont sans doute commis des erreurs dans la gestion du cas Pastore. L’ancien joueur de Palerme aurait dû et pu être ménagé davantage. Or, depuis Toulouse, il a enchaîné en Ligue 1, en Ligue Europa (sauf un match sur six) et a, par ailleurs, dû supporter trois voyages usants avec sa sélection.

Pastore doit faire des efforts dans le vestiaire et sur le terrain

Autre erreur : en général, Kombouaré fait paravent mais face à Lille, était-il vraiment nécessaire de l’exposer aux sifflets à dix minutes de la fin du match ? « Les stars, c’est toujours plus difficile à gérer mais il faut les protéger, juge Houllier. Parce qu’elles sont plus narcissiques, sensibles, il faut leur envoyer constamment des feedbacks (retours) positifs, surtout quand elles vont moins bien. » « On lui en demande trop, estime Claude Puel, l’ancien entraîneur lyonnais. Il est encore en apprentissage. Il va être assez cyclique mais c’est dans ces moments-là, justement, qu’il va se densifier physiquement et mentalement. » Il faut aussi que Pastore fasse des efforts d’adaptation dans le vestiaire et sur le terrain, ce qu’il a parfois eu tendance à négliger.

Alors que son ami Salvatore Sirigu s’exprime déjà en français, l’Argentin, plutôt réservé, privilégie sa bulle. Ce qui ne facilite pas la communication. Dans le jeu, alors que Ménez et surtout Nene accomplissent leur part de travail défensif, Pastore ne se fait que très rarement violence. Sans perdre son style, son jeu mériterait aussi d’être simplifié, en évitant la multiplication de talonnades par exemple. « Pastore, c’est aussi un peu le même problème que Lucho à L’OM, observe Jeandupeux. Il joue dans l’anticipation, avec des joueurs qui font des appels. Il n’est pas rapide mais il est intelligent. Il faut que Nene, Ménez et lui apprennent à être complices. On peut acheter des individualités mais pas le temps d’une équipe. »

« Souvenez-vous de Rai, conclut Houllier. La première année (en 1993-1994), tout le monde voulait le jeter aux orties. Il faut du temps. »

Du temps, Pastore va en avoir un peu avec la trêve hivernale et le stage de reprise à Doha, le 1er janvier. Cela sera-t-il suffisant ?
– A. C (avec J.-B. R.)



Citation
Kombouaré a préparé la suite

ANTOINE KOMBOUARÉ a préparé le déplacement à Saint-étienne et la reprise, le 1er janvier prochain, dans la peau de l’entraîneur du PSG, alors que l’incertitude entoure toujours son avenir avec l’éventuelle arrivée de Carlo Ancelotti, de Rafaël Benitez ou encore de Guus Hiddink. « C’est comme d’habitude, on se prépare pour le match et je travaille, a-t-il commenté hier après-midi. La preuve, c’est que j’ai mis en place le programme de la trêve. » Kombouaré a dressé un bilan de cette première partie de saison : « Il y avait beaucoup d’attentes. Et, bien sûr, mon avenir en suspens au quotidien, ça n’a pas été une aide pour les joueurs. Mais ils ont été costauds. Ce qu’on a réalisé jusqu’ici est exceptionnel. À titre personnel, cela a été enrichissant. Ce sont des situations qui te permettent d’apprendre sur toi. Certains peuvent lâcher. Moi, j’ai aimé. » Ce soir, le technicien parisien espère « rattraper les points perdus à domicile » face à Lille (0-0, dimanche). Il ne pourra pas compter sur Matuidi (adducteurs), Chantôme (cuisse), ni Sakho (adducteurs). – A. C.


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Equipe probable: Sirigu - Ceara, Camara, Bisevac, Jallet - Bodmer, Sissoko - Nene, Pastore, Ménez - Gameiro

L'Equipe
Homer
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Kombouaré : «Faire les efforts»
Antoine Kombouaré compte sur la solidarité de son groupe pour s'imposer à St-Etienne (21h00). Histoire de partir en vacances la tête haute.

Un risque de démobilisation ?

«C'est la fin d'année, il faut éviter que les joueurs pensent vacances, pensent cadeaux. Mais on vient de perdre deux points face à Lille (0-0), on a envie de les récupérer à Saint-Etienne, pour pouvoir partir ensuite en vacances, la tête haute, l'esprit tranquille. Le titre de champion d'automne, pour moi c'est secondaire. Mon souci c'est de retrouver des joueurs avec l'énergie qu'il faut pour construire un match cohérent, solide. On va avoir un match compliqué, ce sera notre quatrième en douze jours. Il faudra faire les efforts, être présents demain.»

Saint-Etienne «ne peut plus se cacher»


«Je ne suis pas surpris par la 5e place des Verts au classement, car ils ont des joueurs de qualité dans toutes les lignes. Il y a une ligne d'attaque qui est impressionnante avec Sinama-Pongolle, qui est enfin de retour, Sako, le petit Aubameyang, le petit Gradel, vous avez Batlles, Clément qui s'éclate au milieu, un très bon gardien avec Ruffier... Je ne crains pas Saint-Etienne, je respecte cette équipe, son parcours. Ils travaillent sereinement, ils vivent cachés, c'est normal. Là, ils sortent du bois, ils ne peuvent plus se cacher, à un moment donné.»

Une moitié de saison «exceptionnelle»


«Ce que l'on a fait dans cette première partie, c'est exceptionnel, et je pèse mes mots. Avec neuf nouveaux joueurs, il y avait beaucoup d'attentes, énormément de pression, avec l'arrivée des Qataris. Avec mon avenir en suspens au quotidien, je pense que pour les joueurs ça n'a pas été une aide, mais ils ont été costauds. Mon groue a montré du caractère. Malgré la pression quotidienne, moi, j'ai aimé vivre ça, ça a été très enrichissant. Ce sont des situations qui permettent de te découvrir, de faire front. Mais le bilan, on le fera après le match de Saint-Etienne.»

L'Equipe
Beuzech
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Lugano : «Aucun problème»

Aperçu début novembre à Istanbul et aussitôt annoncé de retour à Fenerbahçe, qu'il a quitté cet été, Diego Lugano a démenti toute intention de départ du Paris-SG, lors du mercato hivernal. «C'est complètement faux. Absurde. Je n'ai pas voulu retourner à Fenerbahçe, a assuré le défenseur, mercredi sur la chaîne uruguayenne Radio Océano. Je suis revenu en Turquie durant un jour de repos pour régler une question administrative. Et les médias locaux ont fait partir la rumeur. C'est toujours pareil. Dire que je ne suis pas bien à Paris, c'est une blague. Au début, ça m'a fait rire. Après, ça m'a un peu énervé».

Le capitaine de la Celeste a néanmoins reconnu qu'il rencontraît quelques difficultés à s'adapter à sa nouvelle vie. «J'ai un peu de mal avec le français, a-t-il avoué. J'utilise les gestes. Mais le plus important, c'est l'attitude». Le joueur est aussi revenu sur son faible temps de jeu depuis quelques semaines. «Quand je suis arrivé, j'ai joué beaucoup de matches en peu de temps. Ensuite, avec le retour de Sakho, le capitaine du club et grande promesse du football français, le coach a décidé de faire tourner la ligne arrière. J'ai été sur le banc quelques fois, puis j'ai été touché au genou. Il n'y a aucun problème, a-t-il lâché. Ce sont les choix du coach».


Varino
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Question pour un champion

Protégé par un super Sirigu, le PSG finit champion d’automne en gagnant à Saint-étienne. L’ultime victoire d’Antoine Kombouaré ?

Réaliste en première période, le PSG aura souvent plié, hier soir, mais sans jamais rompre face à des Stéphanois qui peinent décidément à prendre l’ascendant sur les « gros » de la L 1. Après une demi-saison, Paris hérite d’un titre anecdotique de champion d’automne qui pourrait ne pas suffire à Antoine Kombouaré pour garder son poste après la trêve. Sur fond d’arrivée de David Beckham, les fêtes s’annoncent décidément brûlantes à Paris.


On avait laissé le PSG sur un dimanche sans couleur face à Lille (0-0). On l’a retrouvé, hier soir, acteur d’un match intense de bout en bout dont il est ressorti vainqueur par la grâce d’un but contre son camp de Stéphane Ruffier et celle, plus flatteuse, d’un Salvatore Sirigu auteur, au bas mot, de quatre arrêts cruciaux. L’éclat des gardiens aura reflété la consistance offensive d’une soirée pleine de vie au bout de laquelle le PSG a retrouvé le leadership exclusif de la L 1 et qui a vu Saint-étienne confirmer à la fois sa qualité de jeu et son incapacité à battre les équipes du premier tiers du tableau.

À la fin dela rencontre, le Chaudron a applaudi ses perdants et il avait raison : ils se sont vidés pour essayer d’éviter la défaite. Mais Paris – qui vient de prendre dix points sur douze – a tourné le dos à un mois de novembre obscur pour reprendre le fil d’une dynamique positive, même si cette équipe manque encore trop d’occasions et en concède trop pour s’estimer lancée irrésistiblement vers un titre de champion qui serait son premier depuis dix-huit ans.

On s’est tous trompés sur un point, en attendant : le phénomène arrivé de Palerme ne s’appelle pas Javier Pastore, mais Salvatore Sirigu. Déjà décisif face à Lille, le gardien a diffusé une lumière constante sur un match qui, peut-être, restera comme le dernier du PSG sans David Beckham et avec Antoine Kombouaré. Alors que la rumeur répand toujours dans Paris l’arrivée quasiment actée d’un nouvel entraîneur pour la reprise de l’entraînement, le 30 décembre, le sort du Kanak va hanter la trêve parisienne autant que l’arrivée imminente d’un Anglais enchantera cette période.

Clin d’oeil de l’histoire, il y aura eu quelque chose de très italien dans le PSG de Kombouaré, hier soir. À la fois à travers l’omniprésence de Sirigu, mais aussi dans sa forme de réalisme quand Ruffier envoya dans ses filets une tête sur le poteau de Bodmer à un moment où Paris jouait face à des vents contraires. Car le PSG aura ouvert le score après une demi-heure à subir ses pertes de balle dans ses trente mètres autant que les poussées fougueuses des Verts.

Plus énergiques, plus percutants, les Stéphanois sont entrés dans le match avec une facilité constante à s’approcher de la surface de Sirigu, mais sans jamais sortir les lames au moment du dernier geste. Les frappes d’Aubameyang (14e) et de Gradel (39e, 43e) n’ont jamais traumatisé un Sirigu décisif pour repousser une tentative de près de Sinama-Pongolle (22e). Tourné vers un jeu de contres, comme face à Lille trois jours auparavant, le PSG a d’abord buté sur des mauvais choix, à l’image de Ménez gâchant une initiative de Pastore (9e).

Ni brillant ni désespérant, l’Argentin voit son compteur de passes bloqué par Gameiro ces temps-ci. Après la talonnade à Sochaux (1- 0, le 10 décembre), l’extérieur du droit contre Lille, le ballon en profondeur livré par Pastore à la 10e minute aurait dû générer un but. Au passage, cette séquence mit en lumière la qualité des placements de Marchal, qui neutralisera à nouveau l’avant-centre parisien (18e), mais aussi « El Flaco » (28e, 41e). Mené au score, Saint-étienne s’est traîné difficilement jusqu’à la pause, perdant un peu de sa conviction initiale à mesure que le jeu du PSG gagnait en justesse et en puissance, à l’image des frappes lointaines de Nene (37e) et Jallet (42e).

Pastore sort en ignorant Kombouaré

Une équipe peut toujours se reprocher d’avoir perdu un match. Mais les Verts sont partis en vacances, hier, en laissant l’impression de ceux qui ont tout tenté pour revenir à 1-1. Que leur a- t- il manqué ? De la conviction quand Sako envoya ses frappes dans les gants de Sirigu (53e) ou à côté du cadre (90e, 90e + 2). Un peu de précision quand Aubameyang, à l’entrée des six mètres, vit son tir croisé repoussé par le pied droit du gardien italien (64e). Et un peu de talent, encore, quand Aubameyang, toujours lui, au bout d’un contre intense, dut encore abdiquer face à la sortie pleine de rage de l’Italien (72e), encore sauveur des siens quand il détourna, à nouveau du pied, un tir dévié de Sinama-pongolle (85e)!

Gameiro, lui, fut un peu le « Vert » du PSG. Il échoua autant qu’il tenta, une fois face à une détente décisive de Ruffier (53e), d’autres fois pour avoir tiré sur la face extérieure d’un poteau (58e), ne pas avoir su cadrer en première intention (73e) ou battre le gardien adverse en un contre un au bout d’une accélération qui semblait fatale (82e).

Dans une autre position royale, Ménez n’avait pas fait mieux, Ruffier repoussant du pied son tir rasant (80e). Un peu plus tard, Pastore sera remplacé. Il rejoindra le banc en ignorant Kombouaré, comme d’habitude. À force, on va finir par penser que lui, le joueur confident de Leonardo, sait quelque chose des grandes manoeuvres pressenties…
JÉRÔME TOUBOUL


Citation
Antoine KOMBOUARÉ (entraîneur du Paris-SG) : « C’est une énorme satisfaction. Ce fut un gros match avec une grosse débauche d’énergie face à une très bonne équipe de Saint-étienne. Il a fallu un grand PSG, combatif, bagarreur… tout ce que j’aime. Le titre de champion d’automne, c’est d’une part anecdotique mais c’est aussi important, ça montre que tu es capable d’être régulier dans ton travail. Aujourd’hui, on peut partir en vacances la tête haute avec la satisfaction du devoir accompli. Mais ce n’est qu’une première partie, il va falloir poursuivre et conserver cette humilité. Ce soir, en première mi-temps, nous aurions pu nous mettre à l’abri plus tôt, ensuite, c’est Saint-Etienne qui a poussé et j’ai apprécié notre réaction. On s’est mis chiffon, minable, j’aime ça. Cela fait trois matches où l’on n’encaisse aucun but, c’est la clé du succès. On défend groupé, solide et, avec les talents que l’on a devant on sait que l’on peut marquer à tous les instants. À cette heure, je suis entraîneur du PSG, et demain, à cette même heure, je serai en vacances. Pourquoi voulez-vous que j’aie des garanties ? » – J.-Y. D.

Christophe GALTIER : (entraîneur de Saint-Etienne) : « C’est une déception, car mes joueurs ne sont pas récompensés du jeu produit. Cette défaite montre aussi l’écart existant entre les grosses écuries et nous. Ça se joue sur des petits détails et un coup de pied arrêté. On aurait tellement voulu égaliser et aller plus loin dans ce match ! On n’a pas pu, car on est tombés sur une bonne équipe et la meilleure défense du Championnat. Il faudra digérer ce match pendant les fêtes pour continuer à jouer de cette manière et progresser. Je suis déçu qu’on n’ait pas pu rendre au public tout ce qu’il nous a apporté dans cette première partie de Championnat. Quant à l’arrivée de Beckham, c’est un immense joueur qui arrive dans notre Championnat, c’est une très bonne chose. Après bon courage pour la gestion… C’est une vraie star au regard de tout ce qu’il a gagné. C’est aussi un joueur exemplaire, même si on le dit en fin de carrière. Il y a aussi des joueurs de 35-36 ans qui réussissent de belles choses en Ligue 1. » – B. Li.

Salvatore SIRIGU (Paris-SG) : « Ça fait plaisir d’être champion d’automne, d’autant plus quand ça intervient après une victoire à l’extérieur. Je suis vraiment content. Je me suis très bien intégré. C’était facile car c’est un bon groupe. J’ai cherché à apprendre rapidement la langue et les coutumes françaises. Il est vraiment très agréable de bien jouer pour aider l’équipe à gagner. Parfois, on juge un gardien bon quand il a fait beaucoup d’arrêts. Mais le plus difficile, c’était à Toulouse (3-1) et à Sochaux (1- 0), où il fallait rester concentré quatre-vingt-dix minutes sans voir forcément un ballon. » – J. T.

Jérémy MÉNEZ (Paris- SG) : « C’est bien pour nous et le club que Beckham arrive. C’est encore un grand joueur de plus au PSG. On va le mettre à l’aise et l’accueillir à bras ouverts. On est là pour l’aider et lui aussi vient pour nous aider. Je ne le vois pas comme un concurrent. Ça fait longtemps que je suis habitué à la concurrence. Pas plus que je n’ai besoin de savoir dans quelle forme il est. C’est un grand joueur, un grand monsieur. Je suis impressionné au regard de tout ce qu’il a fait. » – B. Li.

Milan BISEVAC (Paris- SG) : « Nous sommes champions d’automne et ça fait vraiment plaisir. On a fait une partie extraordinaire. On connaissait le résultat de Montpellier, Lille et Lyon avant le coup d’envoi et ça nous a apporté encore plus de motivation. » – J-.Y. D.

Kevin GAMEIRO (Paris- SG) : « On savait avant ce match qu’on pouvait finir l’année en étant premier tout seul. C’est fait. On peut partir en vacances heureux. Kombouaré nous a souhaité de bonnes vacances. L’arrivée de Beckham ? C’est tant mieux pour le club, c’est une très bonne nouvelle pour nous, car le groupe est jeune, il nous apportera son expérience. » – B. Li.



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SIRIGU RESSEMBLAIT TROP AUX SIENS. – Quelques minutes avant le début de la rencontre, dans le tunnel de Geoffroy-Guichard, le gardien parisien Salvatore Sirigu a été prié par les arbitres de changer de maillot. Le noir pour lequel il avait opté a été jugé trop proche du bleu marine arboré par les joueurs de champ du PSG. L’italien a finalement enfilé un haut jaune fluo, de la même couleur que celui de M. Ennjimi…

Depuis le retour de la L1 à vingt clubs, en 2002-2003, soit depuis neuf éditions, le champion d’automne a été sacré champion de France à cinq reprises. Quand cela n’a pas été le cas, virer en tête à la fin de la phase aller a au moins assuré une place au tour préliminaire de la Ligue des champions, sauf en 2009-2010 pour Bordeaux.


Citation
Sirigu en état de grâce

L’HOMME CLÉ
SIRIGU, PARIS-SG (9). –
Les Parisiens peuvent encore dire un grand merci à leur gardien. Après avoir gagné son duel à angle fermé devant SinamaPongolle en première période (22e), il a carrément tout repoussé, gagnant notamment deux superbes duels devant Aubameyang (65e et 71e), en seconde. Imbattable.

ILS ONT ASSURÉ
Quand il est bien physiquement, comme hier, MARCHAL (7) est un super « stoppeur à l’ancienne » . Il l’a rappelé en réussissant deux tacles décisifs devant Gameiro (10e et 18e) et un devant Pastore ( 42e) en première période. Il est même monté sur corner placer une tête (24e). Il a aussi sauvé sur sa ligne (28e) et n’a pas faibli à la reprise. Nicolita suspendu, SAKO (6) en a profité pour retrouver une place de titulaire. Cela lui a permis de percuter en alternant dans les couloirs avec GRADEL (6). Dommage qu’ils aient manqué de lucidité au moment du dernier geste. GHOULAM(6) a beaucoup défendu et centré. Malheureux sur le but (32e), RUFFIER (7) a malgré tout encore réussi un grand match devant le Paris-sg. En plus d’avoir placé la tête qui amené au but, BODMER(6) a réalisé une bonne performance au milieu. BISEVAC (7) a de nouveau donné raison à Kombouaré de l’avoir préféré à Lugano. Sûr dans ses interventions, il a su aussi se mêler au jeu.

ILS ONT DÉÇU
LEMOINE (4)
a perdu trop de ballons, notamment celui qui lui a valu de concéder le corner du but. Il en est allé de même de CLÉMENT (3), surtout en seconde période. MIGNOT (4) a lâché Bodmer au marquage sur le but. D’habitude, le ballon colle aux pieds de SINAMA-PONGOLLE (4). Pas hier. GAMEIRO(4) a encore loupé ses rares mais bonnes occasions. Apparu d’entrée très ou trop nerveux, – ce qui l’a notamment conduit àmal assurer sa passe pour Camara (14e) –, NENE (5) s’est calmé pour botter le corner sur l’ouverture du score. C’est peu. PASTORE ( 4) a bien débuté avant de s’éteindre et de revenir dans son match par séquences. Rieur et joueur à son arrivée cet été, l’Argentin s’ennuie désormais sur le terrain. Cela devient problématique mais n’empêche pas son équipe de gagner.
BERNARD LIONS


Citation
La pression serait sur Leonardo

VÉRITABLE POISON DE l’actualité parisienne depuis un mois et demi, le brouillard qui enveloppe l’avenir d’Antoine Kombouaré pourrait ne pas connaître de trêve hivernale. Leonardo et les actionnaires de Doha vont devoir trancher, après avoir donné l’étrange impression, cet automne, de n’être pas allé au bout de leurs intentions faute d’un « oui » immédiat de Carlo Ancelotti ou de Claude Makelele, ou par peur de heurter une opinion qui comprendrait mal qu’on puisse virer un entraîneur leader de la L 1. Depuis hier soir, Kombouaré est redevenu le leader de la L 1. Leonardo peut toujours décider de le virer, s’il estime notamment que le collectif parisien manque de maîtrise malgré ses résultats. Mais, s’il optait pour ce choix de la rupture, c’est sur lui que pèserait toute la pression de la deuxième partie de la saison du PSG.
JÉRÔME TOUBOUL

L'Equipe
Dagoberto
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PSG : Kombouaré serait évincé

Le directeur sportif du Paris SG Leonardo a signifié jeudi à l'entraîneur Antoine Kombouaré son éviction, a annoncé à l'AFP une source proche de Kombouaré. "L'éviction d'Antoine lui a été signifiée aujourd'hui par Leonardo", a déclaré cette source à l'AFP, précisant que l'ensemble du staff de Kombouaré était concerné. L'annonce officielle devrait être faite dans l'après-midi, a-t-il ajouté.

Par Europe.1fr avec AFP
PaRaDoX
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Ligue 1 - Kombouaré limogé

Antoine Kombouaré n'est plus l'entraîneur du PSG. Leonardo, le directeur sportif, lui a signifié son éviction ce jeudi. Le club champion d'automne devrait communiquer dans l'après-midi sur cette décision qui paraissait inéluctable, le projet de jeu du Kanak n'ayant jamais convaincu.



Le directeur sportif du Paris SG Leonardo a signifié jeudi à l'entraîneur Antoine Kombouaré son éviction, a annoncé à l'AFP une source proche de Kombouaré.

"L'éviction d'Antoine lui a été signifiée aujourd'hui par Leonardo", a déclaré cette source à l'AFP, précisant que l'ensemble du staff de Kombouaré était concerné. L'annonce officielle devrait être faite dans l'après-midi, a-t-il ajouté.

Eurosport
11G
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Les dessous de l'éviction de Kombouaré


Annoncé par l'AFP en ce jeudi en début d'après-midi, le limogeage d'Antoine Kombouaré nous a été confirmé par une source proche du Paris Saint-Germain. Mercredi soir, après la victoire des Parisiens à Saint-Etienne (1-0, 19e j. de L1), Leonardo a demandé à son entraîneur de le voir, ce jeudi (Photo Presse-Sports). Kombouaré lui a répondu qu'il partait en congés et qu'il avait un avion de prévu. Le directeur sportif parisien lui a alors dit que c'était urgent.

Ce jeudi matin, à 11 heures, Leonardo lui a donc annoncé son éviction de son poste d'entraîneur malgré la première place du club en L1 et son titre officieux de champion d'automne. La nouvelle devrait être rapidement officialisée par un communiqué du club de la capitale. Yves Bertucci, l'adjoint de Kombouaré, est également remercié.

Trois millions d'euros d'indemnités

Antoine Kombouaré était encore sous contrat jusqu'en juin 2013 avec Paris. Il avait prolongé son bail d'une saison en mai dernier, juste avant le renvoi de Robin Leproux, son ex-président, et la reprise du club par QSI (Qatar Sport Investments). Il devrait empocher environ 3 millions d'euros d'indemnités.

Leonardo a donc appuyé sur le bouton et confirmé une rumeur dans l'air depuis maintenant trois mois. Le responsable brésilien aurait choisi Carlo Ancelotti, l'ancien coach de Chelsea, pour succéder au Kanak. - F.V.

FranceFootball.fr
Homer
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Kombouaré, chronique d'un départ annoncé

L'entrevue Leonardo-Ancelotti qui fragilise Kombouaré, le cas Luyindula, la cinglante défaite à Marseille, l'élimination en Coupe de la Ligue et en Ligue Europa, la baisse de régime de Pastore... Depuis plusieurs semaines, les bons résultats du PSG en championnat n'empêchent pas les turbulences. Le 21 décembre, un soir de victoire à Saint-Etienne (0-1), Paris est champion d'automne.

Mais le lendemain, Antoine Kombouaré est débarqué. Retour sur la chronique d'un départ annoncé.

Au PSG, l'expression « crise de novembre » pourrait presque figurer dans l'abécédaire du club. Et 2011 ne déroge pas à la règle. Une entrevue Leonardo-Ancelotti fuite dans la presse et fragilise Antoine Kombouaré. Avant la réception de Nancy, l'entraîneur du PSG fait une mise au point. Lien direct ou coïncidence ? Paris perd ses trois match suivants (Nancy, Marseille et Salzbourg). La pression s'accentue sur Kombouaré, même si Leonardo apporte son soutien au technicien parisien.

Eliminé à Dijon en Coupe de la Ligue, giflé à Marseille en championnat puis sorti de la Ligue Europa malgré un groupe plus qu'abordable, Paris piétine et inquiète. Ces couacs, Antoine Kombouaré va les payer comptant au moment de la trêve hivernale.

Malgré un groupe à sa portée (Bilbao, Salzbourg, Bratislava) et une ultime victoire contre Bilbao (4-2), le PSG quitte la Ligue Europa dès la phase de poule.

En parallèle, le cas Javier Pastore interpelle. Flamboyant lors de ses premiers matchs,le milieu parisien marque sérieusement le pas. Émoussé par les allers-retours effectués pour la sélection argentine, "El Flaco" se cherche un second souffle et certaines de ses déclarations maladroites laissent planer une impression de malaise.

En coulisses, le PSG s'active sur la venue de David Beckham et l'avenir d'Antoine Kombouaré revient également régulièrement sur le devant de la scène. Sur le terrain, Paris redresse la barre. Vainqueurs contre Auxerre, à Sochaux, à Saint-Etienne et auteur d'un nul contre Lille, les Parisiens finissent la phase aller en prenant dix points sur douze. A la trêve, le PSG est en tête avec trois points d'avance sur Montpellier, quatre sur Lille et cinq sur Lyon.

Au soir de la 19e journée et après une victoire à Saint-Etienne, le PSG obtient le titre honorifique de champion d'automne.

Le Parisien
HHA
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Kombouaré, «ce n'est pas logique»

Luis Fernandez (ancien entraîneur du PSG, licencié en 2003, sur RMC) : «Si on fait un sondage, on vous le dira. Ce n'est pas logique. Peut-être qu'à la tête du PSG, on a envie de passer un cap supérieur, en faisant venir David Beckham et un entraîneur de renom. Ce n'était peut-être pas le cas d'Antoine. Les dirigeants avaient peut-être certaines craintes. Ils ont décidé de le limoger. On va attendre avec impatience le nom du prochain entraîneur. Antoine est quelqu'un d'honnête, de professionnel. Il a travaillé avec sa méthode, ses idées et son franc-parler. Il a fait du bon travail. L'an passé, le PSG a fini 4e. C'était déjà une bonne saison. Aujourd'hui, il quitte le club à la 1re place.»

Charles Villeneuve (ancien président du PSG, sur RMC) : «C'était attendu depuis le début quand les actionnaires qataris ont repris le club. On aurait mieux compris qu'ils évincent Antoine Kombouaré dès le départ plutôt qu'aujourd'hui alors qu'il est champion d'automne. Ils ont une stratégie de faire du PSG l'un des dix clubs les plus huppés d'Europe d'ici trois ou quatre ans. Comme ils ont des moyens exorbitants, ils veulent faire venir un entraîneur de renom capable d'attirer de grands joueurs au PSG. C'est une culture très différente de la nôtre. On n'en a pas encore pris l'habitude en France. Ce sont des méthodes brutales qui existent dans tous les championnats européens.»

Francis Graille (ancien président du PSG) : «Je suis tout d'abord très déçu pour Antoine Kombouaré, car c'est un type bien, qui ne mérite pas ça. En le débarquant, Leonardo se met une énorme pression, c'est très risqué de "casser" la machine comme ça. Paris vient d'être sacré champion d'automne, les joueurs adhéraient au projet, étaient derrière leur coach... On a l'impression que les dirigeants ont attendu que quelqu'un dise "oui", la gestion du dossier paraît légère. Ils auraient pu le faire à un autre moment.» - O.S.

Daniel Bravo (ancien joueur du PSG, sur Infosport+)
: «Ce qui est discutable, c'est le timing. S'il ne voulait vraiment pas d'Antoine Kombouaré, Leonardo aurait pu convaincre les Qatariens dés le début de saison. Le foot, ce n'est pas une formule 1. Les entraîneurs sont des êtres humains. La gestion des hommes, c'est quelque chose de fragile».

Vincent Guérin (ancien joueur du PSG, sur LCI)
: «C'est de l'incompréhension. C'est une décision insensée. Il aurait fallu le faire en début de saison et non pas à la trêve au mois de décembre. Je ne comprends pas vraiment l'attitude de Leonardo. Pour le moment, c'est un peu flou. On n'a pas encore d'éléments très clairs. C'est une décision préjudiciable dans un premier temps pour le club et les joueurs. Ça ne doit pas être facile pour Antoine même s'il devait s'y attendre. Quand ça s'arrête, c'est très délicat et difficile même si la pression était présente depuis six mois au-dessus de lui.»

Bernard Tapie (ancien président de l'OM, sur RTL) : «C'est un risque énorme, incommensurable. Bonjour s'ils (les actionnaires qataris) se sont trompés parce que dans les gradins, ça va gueuler. Antoine Kombouaré est un type sympathique, qui a une bonne gueule et qui est un type honnête.»


lequipe.fr
Babass
Citation
Le PSG et son entraîneur Antoine Kombouaré tiennent à préciser qu'ils ont engagé des discussions sereines qui devraient aboutir prochainement et qui permettront à chacun de préserver ses intérêts.

Communiqué sur psg.fr

La gueule du communiqué neokill@h.gif neokill@h.gif neokill@h.gif
PaRaDoX
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Ligue 1 - La presse italienne annonce Ancelotti

Alors que le PSG confirme à demi-mots sa future séparation avec Antoine Kombouré, les principaux médias italiens assurent que Carlo Ancelotti a donné son accord pour rejoindre le club de la capitale. Le scénario qui s'est dessiné ces six dernières semaines prend forme.




Carlo Ancelotti, entraîneur-star, nommé à la place d'Antoine Kombouaré, pas assez glamour sur le papier, ce scénario grinçant est en train de se réaliser aux premières heures de la mini-trêve hivernale, même si rien n'est encore officiel. Pris entre deux chaises depuis deux semaines, le Paris-SG a de nouveau tourné dix fois son stylo dans l'encrier avant de communiquer, jeudi soir, quelques heures après l'annonce à l'entraîneur kanak qu'il était démis de ses fonctions. "Le PSG et son entraîneur Antoine Kombouaré tiennent à préciser qu'ils ont engagé des discussions sereines qui devraient aboutir prochainement et qui permettront à chacun de préserver ses intérêts". Cela s'appelle ne pas se mettre à la faute vis-à-vis du droit du travail français, mais ce n'est en aucun cas un démenti.

Les principaux médias italiens assurent que Carlo Ancelotti a donné son accord pour rejoindre le club de la capitale. - 2 Si la fuite relayée par l'AFP a sonné comme un coup de tonnerre en début d'après-midi, c'est parce que le PSG avait retrouvé des couleurs qui lui avaient permis d'être champion d'automne la veille, mais c'est aussi parce que le dossier Kombouaré s'était calmé ces dernières semaines. Plus aucune rumeur, plus aucun nom lancé dans la presse, aucune réception suspecte de Leonardo dans un hôtel parisien. La raison semble simple : le PSG a stoppé ses recherches. Ce jeudi soir, la presse italienne croit savoir que le travail sur la succession est déjà fait et que Carlo Ancelotti va prendre la relève, probablement dès le stage au Qatar, où l'effectif s'envolera le 1er janvier.

La piste activée depuis octobre

"Le PSG limoge Kombouaré. Le nouvel entraîneur est Carlo Ancelotti", titre le quotidien sportif italien Corriere dello sport sur son site internet. "Leonardo a trouvé un accord avec le technicien italien. L'annonce sera faite dans les prochaines heures". La Gazzetta dello Sport, quotidien milanais ayant des accès privilégié à l'entourage des l'ex-Mister de l'AC Milan et de l'Inter indique également l'arrivée imminente de Carlo Ancelotti sur le banc parisien. "Selon les dernières rumeurs, Ancelotti aurait accepté l'offre", écrit l'édition en ligne du quotidien sportif, avec une prudence compréhensible. Si l'ex-vainqueur de la Ligue des champions (comme joueur et entraîneur) est libre de tout engagement, il a publiquement indiqué qu'il ne répondrait pas à une offre émanant d'un club qui ne serait pas londonien avant la fin de saison.

La semaine dernière, Leonardo avait assuré qu'il n'avait pas proposé l'équipe à Claude Makelele, comme QSI y avait pensé à un moment. Les autres pistes évoquées ça et là (Rafael Benitez, Frank Rijkaard, Guus Hiddink) n'avaient pas de réelle consistance. Née dans l'esprit de Leonardo en juin dernier, la piste Carlo Ancelotti avait été concrètement activée en octobre lors d'une entrevue entre le Brésilien et l'Italien dans le centre de Paris. Peu de choses ont filtré de ce qui s'y est réellement dit. Mais tout indique à cette heure qu'Ancelotti n'a pas fait le voyage pour rien.

Cédric ROUQUETTE / Eurosport
Varino
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Equipe-type à la moyenne des notes de L'Equipe

Sirigu 6.21
Debuchy 5.81 - Nkoulou 5.80 - Zebina 6.33 - Bedimo 5.68
Balmont 5.88 - Corgnet 5.83 - Mavuba 5.72
Hazard 5.69 - Giroud 6.06 - Nene 5.61

L'Equipe

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Leonardo a convaincu Ancelotti

Le PSG a entamé, hier, le processus du limogeage d’antoine Kombouaré. Un accord de principe a été trouvé avec l’entraîneur italien.

Au lendemain d’une victoire à Saint-étienne (1-0) qui a ramené le PSG au sommet du classement, Leonardo et Qatar Sports Investments ont décidé de se séparer d’antoine Kombouaré, dont le contrat courait jusqu’en juin 2013. Le 1er janvier, Carlo Ancelotti est attendu à Paris pour devenir le nouvel entraîneur du club de la capitale. Une étape supplémentaire dans le redimensionnement du PSG, six mois après la vente de 70 % du club à QSI.


UN ACTIONNAIRE QATARIEN, un directeur sportif brésilien et, bientôt, une superstar anglaise et… un entraîneur italien : ainsi s’esquissent les contours du PSG pour 2012. Alors que David Beckham s’apprête à signer à Doha le contrat qui le liera au club parisien (voir page 2), Carlo Ancelotti va devenir, sauf coup de théâtre, le technicien chargé d’emmener l’équipe de la capitale jusqu’à son premier titre de champion depuis 1994. Dans un communiqué, le PSG a fini par confirmer, hier soir, une information dévoilée par L’AFP en début d’après-midi :à l’issue d’une rencontre, le matin, avec ses dirigeants, Antoine Kombouaré (48 ans) a été démis de ses fonctions d’entraîneur. Le texte prend soin d’éviter de parler de licenciement – peut-être pour des raisons de procédure – mais il en ressort un constat de divorce, officiellement à l’amiable : « Le PSG et son entraîneur Antoine Kombouaré tiennent à préciser qu’ils ont engagé des discussions sereines qui devraient aboutir prochainement et qui permettront à chacun de préserver ses intérêts. »

Les intérêts de Kombouaré dans l’histoire ? Aucun, à part, bien sûr, une confortable indemnité de départ. Lié au PSG jusqu’au 30 juin 2013 – son contrat avait été prolongé d’un an au printemps dernier par l’ancien président, Robin Leproux –, il touchera au minimum 2,5 M€.

Les intérêts de Leonardo et de QSI sont plus faciles à lire. Kombouaré n’a jamais figuré dans leur projet d’un PSG galactique. Il leur manquait juste le oui d’un successeur de poids, mais aussi une fenêtre plus calme comme la trêve hivernale, pour passer à l’action et insérer à leur puzzle la pièce prestigieuse qui manquait encore. Àleurs yeux, le recrutement d’un entraîneur de standing international s’imposait pour attirer plus facilement des grands joueurs, pour les manager efficacement et pour imposer un jeu collectif plus volumineux que celui que l’équipe de Kombouaré leur donnait à voir.

L’élimination de la Ligue Europa a pesé lourd

Au passage, la rupture avec le passé s’accentue. Trait d’union entre l’époque de Francis Borelli, qui l’avait recruté comme joueur en 1990, et les premières années glorieusesde l’ère Canal+(1991-2006), Kombouaré incarnait auprès d’une partie du public parisien le dernier vestige d’un PSG disparu à jamais. Son éviction passe mal, surtout, auprès de ceux qui ne comprennent pas qu’on puisse renvoyer l’entraîneur d’un champion d’automne, même s’il reste difficile de trancher une question : 13e en 2009-2010 avec une victoire en Coupe de France, 4e la saison dernière, le volcanique entraîneur était-il devenu l’artisan essentiel de la première place du PSG ou faut-il plutôt chercher la clé du retour au sommet dans les 85M dépensés l’été dernier par QSI sur le marché des transferts ?

« Leonardo navigue dans une autre dimension, explique un de ses proches. Dans sa logique, il faut faire avancer le club et changer d’entraîneur en fait partie, au-delà d’un classement ponctuel. » L’histoire révélera si le directeur sportif a vujuste. En attendant, il a décidé de mettre fin à ce qui était devenu, match après match, le feuilleton de la survie de l’entraîneur. Il s’y est employé sans tenir compte du match à SaintÉtienne (1-0), avant-hier. La veille, Leonardo soufflait déjà, en interne, avoir trouvé une « solution » .

« Kombouaré sans issue » , avait a n n on c é L ’ Éq ui p e d ès le 29 novembre, au surlendemain d’un fiasco à Marseille (0-3) qui avait mis en lumière des failles dans le coaching de l’entraîneur et une incapacité à tirer le meilleur de Javier Pastore, le plus lourd investissement de l’histoire de la L 1 (42 M ). Encore plus que la soirée au Vélodrome, qui a beaucoup froissé le cheikh Tamim, le prince héritier du Qatar, c’est la défaite à Salzbourg (0-2) en Ligue Europa, quatre jours plus tard, qui enfoncera le clou. Ce soir-là, avec un pied et demi en-dehors de la C 3 (le club a été éliminé la semaine dernière), une compétition que QSI ambitionnait de conquérir, Kombouaré venait de signer l’échec de trop.

Un signe avait été perceptible : de retour d’autriche, Nasser al-khelaïfi, le président du PSG, et Leonardo avaient rencontré Claude Makelele, au Parc des Princes, pour lui proposer d’être sur le banc contre Auxerre (3-2), le 4 décembre. L’ancien capitaine avait demandé un temps de réflexion. Le poste d’entraîneur ne lui sera plus jamais proposé. Au lendemain du match contre L’AJA, c’est avec Carlo Ancelotti que les deux hommes forts du PSG ont renoué le contact. Avec, cette fois, un pouvoir de conviction plus appuyé que lors de leur fameuse rencontre éventée, début novembre, dans un hôtel de la capitale.

Lamouchi, entraîneur-adjoint ?

« Un accord de principe existe entre les deux parties » , confirmait- on, hier, dans les coulisses du club parisien. Actuellement au Canada, le pays de sa compagne, pour y passer les fêtes denoël, Carlo Ancelotti sera de retour en Europe la semaine prochaine. C’est alors qu’il doit signer un contrat d’une durée de deux ans et demi dont le salaire atteindra des altitudes vertigineuses à l’échelle de la L 1: à Chelsea, l’italien coachait les « Blues » pour 6 M€ nets d’impôts annuels… Signe de plus qu’ancelotti s’apprête à se lancer dans une nouvelle vie : il vient de signifier au groupe de télé Sky la fin de sa collaboration comme consultant. Et tout laisse supposer qu’il a trouvé un accord sans trop de difficultés avec Chelsea, où il restait sous contrat – dans un placard doré – jusqu’en juin prochain.

Révélé par L’équipe le 17 juin, l’intérêt de Leonardo pour Carlo Ancelotti n’était pas nouveau. Les deux hommes se sont longtemps côtoyés à L’AC Milan, dont « Leo » fut successivement un ambassadeur-recruteur puisundirecteur technique pendant les années où l’ancien milieu international italien entraîna les Rossoneri (2001-2009), glanant au passage deux Ligues des champions (2003, 2007) avant que le Brésilien ne lui succède sur le banc. Longtemps réticent à l’idée de signer à Paris, notamment parce qu’il tablait sur un éventuel départ d’harry Redknapp à Tottenham, l’italien s’est laissé convaincre. Son arrivée va a priori entraîner le départ de l’ensemble du staff d’antoine Kombouaré, à l’exception de Gilles Bourges, le préparateur des gardiens, très apprécié de Salvatore Sirigu.

Angelo Castellazzi, le fameux spécialiste des montages vidéo, pourrait devenir un assistant tactique de Carlo Ancelotti, un rôle que Kombouaré ne voulait pas confier à ce proche de Leonardo. Mais une surprise pourrait survenir : la nomination à un poste d’entraîneur adjoint de Sabri Lamouchi. Un ancien international français (40 ans) qui a tout pour plaire à la hiérarchie : il a fini sa carrière au Qatar après avoir été longtemps imprégné de football italien.
JÉRÔME TOUBOUL (avec D. D.)



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Kombouaré croyait au miracle

Mercredi soir, le Kanak se pensait sauvé par la victoire du PSG à Saint-étienne. Même s’il savait que son sort ne tenait plus qu’à un fil.


EN QUELQUES SECONDES, le vestiaire a compris qu’une rupture s’esquissait. Mercredi soir, dans les instants qui suivent le coup de sifflet final de Saint-étienne - PSG (0-1), Antoine Kombouaré s’exprime devant ses joueurs. L’entraîneur apparaît alors regonflé par la victoire de son équipe – la 12e en 19 journées – et par la reconquête du statut de leader, àmisaison.

Devant le groupe, il lâche, plein de conviction : « Maintenant, passez de bonnes fêtes et reposez-vous bien pour être en forme à la reprise de l’entraînement, le 30 décembre. » Quelques instants plus tard, Leonardo apparaît et lance : « Non, la reprise aura lieu finalement le 1er janvier. Et ne vous relâchez pas pendant les vacances, restez sérieux ! Il y a une deuxième partie de saison avec des enjeux très importants. »

Le désaveu est terrible. Fixée depuis plusieurs semaines par l’entraîneur, la date du retour au Camp des Loges vient d’être balayée par le directeur sportif. Un Leonardo dont le visage est décrit comme « livide » par des témoins.

Le Brésilien sait qu’il va devoir enclencher la mécanique d’un limogeage à l’heure où tous les supporters du PSG se réjouissent de voir Paris reprendre les commandes de la L 1. Un peu plus tard, une partie de la délégation parisienne s’étonne de l’absence du Kanak dans le car qui doit quitter GeoffroyGuichard pour rejoindre l’aéroport. Leonardo a demandé à s’entretenir avec Kombouaré. « Antoine, il faut qu’on se voie demain matin à Paris », lui dit-il sans plus de précisions. Les deux hommes se serrent la main avant de se séparer.

« Si je dois sauter, je sauterai à cause de mes conneries »

Lorsque l’entraîneur retrouve le groupe à l’aéroport, il apparaît décontracté, convivial, comme s’il pensait que la logique des résultats en Championnat, l’objectif majeur de la saison, pouvait encore retarder l’échéance d’un départ qu’il a toujours su inéluctable. Récemment, à des proches, il glissait : « Je sais qu’en mai, au plus tard, je serai viré. »

Dans un court moment d’euphorie, Kombouaré a cru qu’il passerait la trêve, cette fenêtre parfois propice aux révolutions internes. Miraculé permanent depuis l’été, il avait finalement survécu à la tempête de novembre, où l’ombre de Carlo Ancelotti était revenue peupler l’horizon parisien.

Mais, depuis une semaine, depuis l’élimination en Ligue Europa, il avait été gagné par une forme de pessimisme, ou de réalisme. Mardi, en conférence de presse, il avait étrangement parlé de lui au passé, au moment d’évoquer ses deux ans et demi sur le banc de la capitale : « J’ai aimé vivre ça, j’ai aimé cette pression au quotidien qui permet de montrer qu’on a du caractère. »

Le jour de la rencontre à Saint-étienne, lors de la mise au vert, il avait confié à son staff : « Je ne me donne que 10 % de chances de rester en place après ce match... » Il pressentait que ses rapports avec Leonardo avaient atteint un point de non-retour. Fin novembre, après lefiasco àmarseille (0-3), il assurait, en privé : « Je n’ai pas de raisons de croire que Leonardo me fait un enfant dans le dos. » La conviction ne tardera pas à se fissurer.

Le 5 décembre, au lendemain de PSGAuxerre (3-2), Kombouaré téléphonera au Brésilien pour lui demander de le rejoindre dans son bureau du Camp des Loges. Au cours de cet échange, l’amertumede l’entraîneur avait transpiré : « C’est quoi cette histoire avec Claude ( Makelele), à quimon poste est proposé la veille du match contre Auxerre ? Il y avait déjà eu l’histoire avec Ancelotti. Maintenant, c’est avec un autre ?! »

Le lien de confiance, qui n’avait jamais vraiment existé, venait de se rompre définitivement. Dans le sillage de cette réunion crispée, Leonardo partira discuter, secrètement cette fois, avec Carlo Ancelotti. Kombouaré, lui, restera assis sur une défense acharnée de ce qu’il lui restait comme territoire d’entraîneur. L’été dernier, il avait perdu la main sur le recrutement. Mais il avait conservé la maîtrise exclusive de la composition d’équipe et des choix tactiques.

Ces derniers temps, il répétait ce qui était devenu sa devise du condamné : « Si je dois sauter, je sauterai à cause de mes conneries. » Il se demandera peut-être toujours quelle « connerie » peut être fatale à un entraîneur leader de la L 1 àmi-saison. Mercredi soir, il a repris l’avion une dernière fois avec ses joueurs. Leonardo, lui, a regagné Paris dans un jet privé, avec Jean-claude Blanc, le directeur général du PSG. Même dans les airs, « Tonio » et « Leo » auront pris des chemins différents.
JÉRÔME TOUBOUL



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« Carletto », l’homme qui sait plaire

Aimé de ses joueurs et capable de s’adapter, Carlo Ancelotti, tacticien avisé et fin psychologue, n’est pas un homme de conflit.


ON NE SAIT PAS exactement tout ce que reprochait Leonardo à Antoine Kombouaré mais, si c’était aussi une histoire de palmarès trop peu fourni, le Brésilien devrait être comblé par l’arrivée probable de Carlo Ancelotti. À cinquante-deux ans, le technicien italien présente l’un des plus jolis CV du foot européen, entre ses années de joueur et d’entraîneur, de ses cinq titres de champion – d’italie en Angleterre – à ses quatre victoires en C 1, toutes avec L’AC Milan.

Milieu de terrain doué et intelligent, il débute à Parme, à une cinquantaine de kilomètres de sa ville natale de Reggiolo, avant de vite rejoindre laroma, où il remporte ses premiers titres et affine un sens tactique déjà aiguisé. Des blessures répétées aux genoux contrarient sa progression et, surtout, sa présence en équipe nationale. Mais il atterrit quand même à L’AC Milan, en 1987, où il remplit l’armoire à trophées et devient un élément clé de l’équipe d’arrigo Sacchi, avec qui il aura un rapport privilégié. Quand il arrête sa carrière, en 1992, à trente-trois ans, son corps est fatigué mais son chemin déjà décidé : il sera entraîneur. En 1994, il est l’adjoint de Sacchi, devenu sélectionneur de l’italie, lors de la Coupe du monde, aux États- Unis. L’année suivante, il prend les rênes de la Reggiana, qu’il emmène en Serie A dès sa première saison. Puis il atterrit à Parme, qui nourrit de grandes ambitions. Le mercato est onéreux (Crespo, Thuram, Chiesa), et Ancelotti hisse le club jusqu’à la deuxième place du Championnat. Il s’appuie alors sur un immuable 4-4-2. Les recrues doivent s’adapter au schéma et Ancelotti ne transige pas : il refuse, par exemple, l’arrivée de Roberto Baggio, déjà validée par les dirigeants mais qu’il ne voit pas s’intégrer dans son système.

Au Milan, il a revu ses principes

En 1999, il passe à la Juventus et commence à se tailler une réputation de perdant : deux ans de suite, il échoue pour un souffle à la deuxième place (2000 et 2001) et quitte la Juve en froid avec ses supporters. Là encore, son intransigeance fait quelques dégâts, notamment pour Thierry Henry qui, contraint de s’exiler sur un côté, ne gardera pas un souvenir impérissable de ses six mois à Turin. Avec les années, forcément, l’homme est devenu plus souple. Il faut savoir s’adapter quand on a comme président Silvio Berlusconi, qu’ancelotti rejoint au Milan en novembre 2001. Cette fois, c’est à lui de se plier à l’environnement, entre l’ego de ses joueurs, les désirs portés sur l’offensive de son président et les recrues, médiatiques, qu’on lui impose (Ronaldo, Ronaldinho).

Ancelotti revoit ses principes, adopte un 4-3-1-2 attiré par lecamp adverse, où les latéraux montent et dont Kaka, placé derrière les deux attaquants, devient vite le symbole. En 2003, Milan est champion d’europe (contre la Juventus, 0-0, 3-2 aux t.a.b.) ; en 2004, il gagne son premier Scudetto comme entraîneur. Un an plus tard, il prend une claque en finale de la Ligue des champions contre Liverpool (3-3, 2-3 aux t.a.b.) et, alors que tout le monde le voit partir, il choisit de rester. Il convainc ses cadres d’en faire autant et, deux ans plus tard, il prend sa revanche sur le club anglais et s’offre une deuxième C 1 (2-1).

Il a laissé la trace d’un remarquable psychologue, capable de ménager les susceptibilités et de se faire aimer de son vestiaire. « J’ai eu la chance d’avoir Lippi, Capello ou Prandelli, mais Ancelotti est le meilleur entraîneur que j’aie eu, tranche même Alessio Tacchinardi, son exmilieu à la Juventus. Il a un rapport exceptionnel avec les joueurs. » Ce que confirme Florent Malouda, qui l’a côtoyé à Chelsea : « Il responsabilise les joueurs et n’est pas toujours derrière nous (…) Il a l’habitude de gérer des stars. En revanche, il est très exigeant. » Personne, pas même chez les remplaçants, alors qu’il n’est pas un adepte du turnover, ne dira du mal de « Carletto » , qui sait se montrer docile, aussi, avec ses dirigeants, quitte à ne jamais prendre de position tranchée. À l’aise dans la communication, il dédramatise les situations et résiste à toutes les pressions. Il gagne, surtout, et il a continué à le faire à Londres, sur le banc de Chelsea. Avec lui, le club anglais a battu le record de buts marqués sur une saison en Premier League (103 en 2009-2010). Leonardo voulait du spectacle ? Il pourrait en avoir.
MÉLISANDE GOMEZ ( avec B. C. et Y. Ri.)



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RÉACTIONS Guérin : «C’est un nouveau tourbillon»

Vincent GUÉRIN (ancien joueur du PSG, 1992-1998, au micro de RTL) :
« C’est une décision un peu insensée parce qu’elle vient à un moment où on ne s’y attendait pas trop. J’avais discuté avec lui (Kombouaré) la semaine dernière. Déjà, les relations étaient assez tendues avec Leonardo. Donc il travaillait un petit peu dans l’urgence malgré tout, tout en ayant quand même cette sérénité, cette capacité à faire abstraction de la pression. Le PSG a besoin de stabilité. C’est un nouveau tourbillon qu’il va falloir bien négocier. »

Laurent FOURNIER ( entraîneur d’auxerre et ancien entraîneur du PSG, février-décembre 2005) : « Ce n’est pas logique : l’équipe a 40 points, elle est championne d’automne, et c’est une équipe en restructuration. Antoine, depuis deux ans, a fait un boulot exceptionnel, c’est dégoûtant, ce n’est pas normal, son travail n’est pas récompensé. »

Luis FERNANDEZ ( ancien entraîneur du PSG, 1994-1996 ; 2000-2003, au micro de RMC) : « Peut-être qu’à la tête DUPSG on a envie de passer un cap supérieur, en faisant venir David Beckham et un entraîneur de renom. Antoine est quelqu’un d’honnête, de professionnel. Il a travaillé avec sa méthode, ses idées et son franc-parler. Il a fait du bon travail. L’an passé, le PSG a fini quatrième. C’était déjà une bonne saison. Aujourd’hui, il quitte le club à la première place. »

Joël MULLER (président de L’UNECATEF, le syndicat des entraîneurs) : « C’est scandaleux et ridicule, j’ai cru que c’était le 1er avril. Malheureusementnon, on esten décembre. Les propriétaires du club prennent les décisions qu’ils veulent. On se plaint des évictions d’entraîneurs qui n’ont pas de résultats. Mais là, que peut-il faire de mieux au niveau de son travail d’entraîneur ? Kombouaré a fédéré les joueurs, il est champion d’automne. Il a travaillé depuis deux mois dans des conditions difficiles. C’est vache, lâche et écoeurant. »

Daniel BRAVO (ancien joueur du PSG, 1989-1996, sur Infosport +) : « Ce qui est discutable, c’est le timing. S’il ne voulait vraiment pas d’antoine Kombouaré, Leonardo aurait pu convaincre les Qatariens dès le début de la saison. Les entraîneurs sont des êtres humains. La gestion des hommes, c’est quelque chose de fragile. »




L'Equipe
ZéroQuatorze
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PSG : Ancelotti devrait s’engager pour deux ans et demi

Selon nos informations, l'entraîneur italien Carlo Ancelotti a donné mercredi soir son accord à Leonardo pour prendre la succession d’Antoine Kombouaré. Sauf immense surprise, il sera donc à la tête du PSG le 1er janvier, jour du départ pour le stage hivernal au Qatar.

Sa nomination n’interviendra pas, toutefois, avant la semaine prochaine.

Ancelotti, 52 ans, était jusqu’à maintenant sans emploi depuis son éviction de Chelsea, en fin de saison dernière. Paradoxalement, il continuait pourtant, depuis son départ du club londonien, à percevoir un salaire estimé à environ 450.000 euros par mois. Soit entre 5 et 6 millions par an. Lors de sa rencontre avec Leonardo et Nasser Al-Khelaifi le 8 novembre dernier à Paris, les trois hommes avaient jeté les bases de leur collaboration. Ils étaient parvenus à un accord de principe.

Le Parisien
ZéroQuatorze
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Dhorasoo : Ancelotti «est le plus grand entraîneur que j’aie croisé»

« C’est lui, alors? » Hier soir au téléphone, Vikash Dhorasoo, 38 ans, ancien joueur du PSG et de l’AC Milan sous les ordres de Carlo Ancelotti, s’est enthousiasmé lorsqu’on lui a demandé son avis sur le technicien italien, qu’il a côtoyé durant un an (2004-2005).

Quel regard portez-vous sur Carlo Ancelotti ?

Vikash Dhorasoo. C’est le plus grand entraîneur que j’aie croisé durant ma carrière. Avec lui, le Milan a tout gagné, il a été un grand joueur. C’est un mec qui aime ses joueurs et qui est aimé d’eux. C’est un fin psychologue.

En quoi est-ce agréable de travailler avec lui ?

Dans le travail, dans sa façon de nous aborder, il avait tout compris. Et puis, c’est un homme pas stressé du tout. Le Milan perdait deux fois de suite, c’était la panique partout, mais pour nous dans le vestiaire, c’était le calme absolu. C’est un mec tranquille. Je ne l’ai jamais vu paniquer. J’adorais ce gars-là.

Il est donc taillé pour Paris ?

Tout le monde dit que Paris, c’est compliqué, mais je ne pense pas que ça lui fasse peur. J’espère juste que ça ne se passera pas comme pour moi (NDLR : il avait été licencié par le PSG). On voit bien aujourd’hui que Kombouaré a beau être premier, il se fait virer. Ça reste un club sensible où il ne se passe jamais de moments tranquilles. Mais s’il est capable d’amener ce calme qui le caractérise, de gérer ça comme il a su le faire ailleurs, il n’y aura pas de problème pour lui.

Est-ce nécessaire pour le PSG de se doter d’un entraîneur de sa renommée ?

L’argent peut changer beaucoup de choses, mais je pense que le PSG restera un second choix quand même dans l’esprit des joueurs, une étape. Pastore l’a dit, d’ailleurs. On a envie d’aller au Real Madrid, au Milan, à Barcelone, au Bayern. Après, Ancelotti pourra peut-être attirer des noms, mais c’est surtout le carnet de chèques qui aidera. Parce que, pour l’instant, ce n’est pas l’histoire du PSG qui fait envie aux joueurs.

Le Parisien.fr
Homer
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PSG: Kombouaré, Ancelotti, Beckham, et maintenant on fait quoi?

L'éviction de Kombouaré suivie des probables arrivées, de l'entraîneur Carlo Ancelotti puis du +produit d'appel+ David Beckham, ouvrent la porte à de nombreuses questions auxquelles le Paris SG, champion d'automne de L1, va devoir répondre dès janvier.

Q: Comment gérer le départ de Kombouaré?
R: Désormais en vacances après s'être vu signifier oralement son limogeage, Kombouaré doit maintenant attendre l'ouverture officielle d'une procédure de licenciement, avec entretiens, négociations.
.. D'ici là, le club ne peut donc pas s'avancer publiquement, ce qui explique son communiqué évasif jeudi, qui reconnaît la procédure à demi-mot. Sous contrat jusqu'en 2013, "AK", fortement soutenu par sa profession et les supporteurs, pourrait toucher une somme comprise entre 3 et 4 millions d'euros, qui tienfrait compte des primes et de son salaire mensuel supérieur à 100.000 euros.

Q: Ancelotti est-il l'homme de la situation?
R: Désiré par le directeur sportif Leonardo depuis des mois, l'Italien de 52 ans a le profil idéal pour contenter tout le monde: il a un passé brillant de joueur et d'entraîneur, il a gagné la Ligue des champions (2003, 2007) sur le banc du Milan AC, jouit d'une belle image, et c'est un fin stratège politique. Le contraire de Kombouaré en somme. Et depuis leurs années communes au Milan AC, "Leo" et Ancelotti se connaissent et savent qu'ils peuvent se côtoyer. De nombreux techniciens n'étaient pas prêts à tout sacrifier pour "collaborer" avec le Brésilien omnipotent et intrigant. De sources proches du QSI, propriétaire du PSG, à Doha, on assure que la signature d'un contrat de deux ans et demi pourrait être officialisée en début de semaine prochaine. Il sera ensuite intéressant de voir quel jeu prônera le "fils du rigoriste Sacchi", qui n'a pas soulevé l'enthousiasme à Chelsea, alors que "Leo" s'est réfugié derrière l'argument du jeu pour se débarrasser de Kombouaré...

Q: Quelles sont les autres pistes?
R: Si Ancelotti est clairement la piste prioritaire, celle menant à Franck Rijkaard, confirmée à l'AFP depuis Doha, est l'issue de secours de QSI. "Les Qataris ne veulent pas commettre la même erreur qu'avec Ancelotti", explique ainsi un proche de Leonardo, qui s'est entretenu plusieurs fois avec le Néerlandais, actuel sélectionneur de l'Arabie Saoudite.

Q: Cela diffère-t-il l'arrivée de Beckham?
R: Non. Au contraire, le "Spice Boy", comme de nombreux autres joueurs approchés, ne peut qu'être ravi de retrouver Ancelotti plutôt qu'un entraîneur méconnu à l'étranger. Les deux hommes se sont même côtoyés un temps lorsque Beckham avait fait une pige début 2009 au Milan AC, dirigé par Ancelotti. Comme Beckham doit assister au tournoi de tennis de Doha avant de rejoindre le PSG en stage au Qatar pour vraisemblablement y parapher son contrat de 18 mois, l'enchaînement est idéal.

Q: Quelle influence sur le mercato hivernal?
R: Ancelotti peut avoir lié son arrivée à un marché actif. Ce n'est pas un problème puisque la puissance de feu de QSI est quasiment sans limite. Comme il faut peut-être calmer les supporteurs après une décision critiquée, cela sert aussi ses intérêts. Les rumeurs portent sur l'arrivée d'un attaquant. Carlos Tevez semble la piste prioritaire mais Paris pourrait se rabattre sur Hulk, le Brésilien de Porto. D'autres noms circulent, dont celui de Damiao (Porto Alegre), puisque son agent a rencontré Leo récemment. Paris pourrait cibler Cavani et Hamsik, de Naples, en gardant un oeil sur Eden Hazard, que les Qataris adorent. Enfin, le départ de Tiéné à la CAN ouvre la porte à un latéral gauche.

Q: Comment vont réagir les joueurs?
R: Vraisemblablement sans perturbation notable. Les pro et les anti Kombouaré doivent d'abord penser à plaire au nouvel entraîneur. Du coup, cela risque de ramener une certaine émulation, notamment aux postes offensifs. Quant à Javier Pastore, présenté comme le confident de "Leo", il va sûrement se remettre à jouer après deux mois de trou et de critiques sur le système Kombouaré, ses partenaires, le jeu en France...

Le Parisien.fr
paseric
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Bilan de la phase aller du championnat

Tirs :
1. Giroud (Montpellier) 68
2. Gameiro (PSG) 62
3. Aubameyang (St-Etienne) 58
4. Rémy (Marseille) 57
5. Nenê (PSG) 56
Roux (Brest) 56

Duels aériens gagnés :
1. Giroud (Montpellier) 64
2. Corgnet (Dijon) 56
Ecuele Manga (Lorient) 56
4. Poyet (Brest) 55
5. A. Diarra (Marseille) 47
Marchal (St-Etienne) 47

Passes réussies :
1. M'vila (Rennes) 1 038
2. Clément (St-Etienne) 913
3. Balmont (Lille) 911
4. Mavuba (Lille) 896
5. M'vuemba (Lorient) 848

Arrêts réussis :
1. Ochoa (AC Ajaccio) 81
2. Thébaux (Caen) 72
3. Reynet (Dijon) 68
4. Sirigu (PSG) 59
5. Richert (Sochaux) 58

Fautes par équipe :
1. Brest 342
2. Toulouse 330
3. Nancy 326
4. Caen 325
5. Montpellier 321
Bordeaux 321

Fautes par joueur :
1. Romao (Lorient) 45
Saihi (Montpellier) 45
3. Diakité (Nancy) 41
4. Jovial (Dijon) 40
Tié Bi (Evian TG) 40

Dribbles réussis :
1. Pitroipa (Rennes) 48
2. Diakité (Nancy) 45
3. Ménez (PSG) 38
Hazard (Lille) 38
Danic (Valenciennes) 38

Ballons gagnés :
1. Seube (Caen) 162
2. Sankharé (Dijon) 144
3. M'Vila (Rennes) 142
4. Clément (St-Etienne) 133
5. E. Capoue (Toulouse) 124

Duels gagnés :
1. Sankharé (Dijon) 163
2. Corgnet (Dijon) 152
3. Mouloungui (Nice) 137
4. Pitroipa (Rennes) 136
5. A. Ayew (Marseille) 135
L'Equipe - 23-12-2011
Biz Markie
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Aux yeux de ses fidèles, le PSG a vendu son âme

Je suis écoeuré par le PSG. Ils virent Kombouaré. On lâche le Parc. On casse les Kop. On a acheté Beckham. C'est plus Paris, c'est Disneyland." Lorànt Deutsch est un supporteur en colère. Et dans le message qu'il a envoyé au Monde, l'acteur et auteur à succès (Métronome, Michel Lafon 2009) a résumé en quelques mots ce que nombre de supporteurs historiques du Paris-Saint-Germain ressentent. Et que l'annonce, jeudi 22 décembre, du limogeage de l'entraîneur Antoine Kombouaré, ne fait qu'exacerber. Lorànt Deutsch, qui a incarné il y a dix ans un attaquant prodige du PSG dans le film 3 Zéro de Fabien Onteniente, est un illustre habitué du Parc des Princes. Avec lui, d'autres inconditionnels du club, personnages publics ou anonymes, pointent avec amertume le virage pris par l'équipe de la capitale depuis son rachat par le Qatar Sport Investments (QSI).
"Même si on est à l'aise sur un plan budgétaire, l'identité du PSG est fragilisée", estime ainsi Michael Bronnier, qui soutient le club depuis une dizaine d'années. Cette saison, la manne financière des investisseurs qataris a marqué une rupture. Doté d'un budget de 150 millions d'euros, le PSG surplombe la Ligue 1 de son envergure économique. Un ascendant qui s'est matérialisé tout d'abord cet été par le transfert de l'Argentin Javier Pastore pour la somme record de 42 millions d'euros. Pour une frange de supporteurs, l'arrivée des investisseurs de Doha représente un dilemme. Grâce à ces dépenses mirobolantes, le club pourrait rapidement bénéficier d'un rayonnement européen qu'il n'a plus connu depuis les années 1990. Mais n'est-il pas en train de perdre son âme dans cette nouvelle ère ?





Javier Pastore, le 8 août à Paris.AFP/MIGUEL MEDINA



"Les actionnaires souhaitent vendre des maillots du PSG et des produits dérivés dans le monde entier, observe Serge Henri, un pilier du Parc des Princes depuis 1995. Si les résultats ne suivent pas, les Qataris auront mis les voiles d'ici deux ou trois ans."

La perplexité des supporteurs parisiens découle également des décisions baroques prises par le nouveau directeur sportif, le Brésilien Leonardo. Chargé par le nouveau président, Nasser Al-Khelaifi, de veiller à la régénération du PSG, l'ancienne gloire du club a donc mis un terme, jeudi 22 décembre, au feuilleton qui tenait en haleine les médias depuis plusieurs semaines. En officialisant l'éviction de son entraîneur Antoine Kombouaré, l'intrigant "Leo" a choqué une majorité de tifosi du club. Car le limogeage du technicien kanak intervient alors que le PSG aborde la trêve hivernale à la première place du classement de Ligue 1. Depuis la saison 1996-1997, l'équipe de la capitale n'avait plus décroché cet honorifique titre de champion d'automne. "C'est lamentable, gronde Michael Bronnier. Le coach avait les moyens de réaliser de belles choses jusqu'au printemps."

"L'ARGENT PREND LE POUVOIR SUR L'HUMAIN"

Pour sa troisième saison sur le banc du club, Antoine Kombouaré a connu une déroutante fin de règne. Choix par défaut aux yeux des Qataris, l'ancien défenseur du PSG (1990-1995) a payé les insuffisances du jeu parisien ainsi qu'une élimination prématurée en Ligue Europa, un des objectifs sportifs définis par les dignitaires du QSI. Cette décision controversée a également indigné à l'extérieur du club. "Que lui reproche-t-on ?, s'interroge Joël Muller, le président du syndicat des entraîneurs, l'Unecatef. De n'être pas assez glamour, pas assez people, pas assez performant ? Cela veut dire que l'argent prend définitivement le pouvoir sur l'humain."

La veille de ce licenciement, la presse avait annoncé l'arrivée fracassante de la star David Beckham au club parisien. Prévu en janvier 2012, le transfert de l'icône britannique a suscité des réactions contrastées. Symbole de la stratégie décomplexée des Qataris, le "Spice Boy" de 37 ans devrait apporter son expérience au jeune collectif parisien. Davantage que la précision chirurgicale de ses coups francs, l'ancien joueur de Manchester United et du Real Madrid va surtout importer à Paris le rayonnement de sa "marque" et permettre à la boutique du PSG de vendre des maillots floqués à son nom sur les Champs-Elysées. A l'aune de ces considérations commerciales, on évoque 800 000 euros mensuels pour le salaire de David Beckham. Un choc culturel dans l'histoire d'une institution née en 1970, d'après la version officielle, sur les cendres du Paris Football Club grâce à plusieurs milliers de souscripteurs. "Pour les Qataris, l'échec est impensable. Alors ils passent à la vitesse supérieure. Ils veulent faire entrer le Paris-SG dans une autre dimension", analyse Luis Fernandez, ancien joueur et entraîneur du club.

Le transfert pharaonique de la "pop star", comme l'a désignée Leonardo, trouble néanmoins un grand nombre de supporteurs. "On risque d'attirer des grands noms qui ne mouillent pas le maillot, s'inquiète Jérémy Laroche, une ex-figure des tribunes du Parc. Le PSG est un grand portefeuille. N'importe quelle star peut se servir du club comme d'un levier pour s'enrichir." L'arrivée de l'ancien capitaine de la sélection anglaise a également affolé l'échiquier politique. Dans chaque camp, les pro et les anti-Beckham ferraillent. "On n'est pas loin du scandale, s'est indigné le socialiste Manuel Valls, un amoureux du club. Nous sommes en train de perdre le PSG. Il ne nous appartient plus et je crois que c'est un problème." "Je préfère qu'il paie ses impôts à Paris plutôt qu'à Londres", a riposté le ministre de l'industrie, Eric Besson, un autre habitué du Parc.

A ce malaise identitaire s'ajoute l'hypothèse d'un départ du Parc des Princes, enceinte du club depuis 1974. Dans l'optique de l'Euro 2016, la mythique arène va bénéficier de travaux de rénovation. Durant deux saisons (2013 à 2015), le PSG devra disputer ses rencontres au Stade de France. Mais les supporteurs craignent que cette délocalisation soit définitive. D'autant que Leonardo a récemment déploré la vétusté du Parc des Princes.

La cartographie de l'écrin prête aussi à polémique. Depuis la fin des abonnements en tribunes décrétée par l'ancien président Robin Leproux en août 2010 pour lutter contre la violence, de nombreux supporteurs militent pour un retour du folklore dans les travées. "A l'image du Barça, il n'y a pas de grand club sans un grand public, note Jérémy Laroche, un des bannis du "plan Leproux". Or, les Qataris ne souhaitent pas réintégrer les groupes de supporteurs."

Malgré ces incertitudes, les supporteurs rêvent d'une seconde partie de saison fructueuse sur le plan sportif. D'ici janvier, le successeur d'Antoine Kombouaré aura été désigné. L'Italien Carlo Ancelotti semble avoir les faveurs des Qataris. Recevra-t-il la bénédiction des supporteurs ?

Rémi Dupré (avec Laurent Telo



lemonde.fr
HHA
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PSG : le style Ancelotti, ça décoiffe !

Calme et proche des joueurs, volontiers adepte de l’offensive, sens de l’adaptation à un effectif déjà en place : tels sont les principes d’entraîneur de Carlo Ancelotti. Plongée au cœur de son fonctionnement.

Un jeu tourné vers l’avant

Une anecdote résume sa philosophie. A son arrivée à Chelsea, à l’été 2009, l’Italien annonce tout de suite la couleur : il souhaite évoluer avec un milieu en losange. Il disputera ainsi les 14 premiers matchs de la saison en plaçant Lampard derrière Anelka et Drogba. Le style Ancelotti séduit alors avec 11 victoires, 1 nul et 2 défaites. Dans ce milieu en losange, Obi Mikel se pose en sentinelle devant la défense, Malouda prend le couloir gauche et Essien le droit. Transposé au PSG, avec l’effectif connu à ce jour, ce schéma pourrait l’amener à utiliser Matuidi devant la défense, Beckham à droite, Sissoko à gauche et Pastore derrière Gameiro et Hoarau ou le nouvel attaquant susceptible de débarquer au mercato. Ancelotti prône un jeu très offensif avec une grosse participation des latéraux sur les cotés, qu’il imagine comme de véritables ailiers, ce qui condamne ceux présents dans l’effectif actuel. Le technicien Ancelotti est né au football sous le patronage d’Arrigo Sacchi, son entraîneur à l’AC Milan, l’un des plus grands de l’histoire du football.

Ouvert au changement

Mais, si l’expérience n’a pas duré, c’est que Carlo Ancelotti est à l’écoute de ses joueurs. Il a maintes fois prouvé son sens de l’adaptation. Ainsi, à la demande de ses protégés, le tacticien est revenu à Chelsea au 4-3-3 de José Mourinho avec Drogba en pointe. Cette organisation a donné un nouvel élan au club londonien, qui a réussi le doublé en inscrivant 103 buts en 38 matchs de championnat, soit une moyenne de 2,71 buts par rencontre, le plus haut total jamais inscrit en Angleterre. Mais l’équilibre attaque-défense n’a pas toujours été simple à trouver et c’est ce qui coûtera le titre aux Blues lors de sa deuxième saison, notamment pendant un mois de novembre noir où Chelsea concédait beaucoup trop de buts (2 victoires en 11 rencontres entre novembre et décembre 2010). A Paris, bonne nouvelle, le mois de novembre est passé. A l’arrivée, son bilan dans le championnat anglais est très positif avec 48 victoires, 13 nuls et 15 défaites en deux saisons.

Une relation forte avec ses joueurs

Les Parisiens vont découvrir une nouvelle méthode de management en passant du volcanique Antoine Kombouaré au posé Carlo Ancelotti. Pas adepte des coups de gueule, l’Italien garde toujours son calme avec ses troupes. L’homme cultive une forme de proximité avec ses joueurs qui, en général, l’apprécient beaucoup. La porte de son bureau est toujours ouverte. Il est affable et n’hésite pas à rigoler avec eux. D’une manière générale, il n’aime pas le conflit.

Une enquête a été ouverte par la gendarmerie de Villefranche-sur-Saône (Rhône) à la suite de la mise à sac d’une station-service sur l’autoroute, mercredi soir, par des supporteurs parisiens après Saint-Etienne - PSG. Selon les pouvoirs publics, il s’agirait de membres de la K-Soce, un groupe proche du virage Auteuil.



Citation
Ariedo Braida : « Ancelotti n’est pas Dieu »

Avec Adriano Galliani, il est l’homme fort de l’AC Milan de Silvio Berlusconi depuis 1986. Ariedo Braida (65 ans), ancien attaquant aujourd’hui directeur technique du mythique club lombard, est un ami de Carlo Ancelotti, le successeur d’Antoine Kombouaré. Joint au téléphone, il évoque l’arrivée de l’entraîneur italien au PSG.

Vous êtes très lié avec Carlo Ancelotti. Etes-vous surpris par sa prochaine arrivée au PSG ?

Ariedo Braida. Du tout. Carlo aime les grandes villes. Le PSG n’a pas encore une grande histoire, il n’a jamais gagné la Ligue des champions. Carlo peut lui permettre d’y arriver et d’atteindre le top niveau. Paris ne joue pas cette saison la Ligue des champions mais, dès l’année prochaine, le club y sera. Avec Carlo, il pourra bien y figurer, d’autant que les Qatariens ont beaucoup d’argent.

Avec lui, c’est le succès garanti ?

Leonardo et Ancelotti ont une grande expérience du top niveau. Après, une équipe a besoin de travailler et aussi de temps. Et il faut de l’argent. Sans argent, tu ne pars pas à la guerre. Mais ça ne fait pas tout non plus. On l’a vu avec Manchester City qui domine son championnat que depuis cette saison. Carlo va faire progresser le PSG. Avec lui, Paris va franchir un palier.

Il n’est pourtant pas réputé pour prôner un jeu spectaculaire. Vous confirmez ?

Ancelotti veut gagner. Mais il fait bien jouer ses équipes. Il l’a montré en remportant des titres en Italie et en Angleterre. Vous pouvez gagner un match en jouant mal, mais vous ne gagnez pas sur toute une saison.Ancelotti, sur son simple nom, va-t-il attirer des joueurs prestigieux ?Le club montre son ambition avec sa venue. Pourquoi, selon vous, Pato a rejoint le Milan il y a quatre ans ? Parce que je suis ami avec l’un de ses agents. Sinon, il serait à Chelsea. La vie est ainsi. Ancelotti arrive à Paris, car il connaît Leonardo. Avec le Qatar, ils peuvent bâtir une grande équipe. Mais Ancelotti n’est pas Dieu.

Humainement, comment est-il ?

C’est quelqu’un de très agréable, de sympa et de très pro. Il a la classe pour diriger une grande équipe. C’est un grand entraîneur doté d’une réelle faculté d’adaptation.


leparisien.fr
parano
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Le Qatar veut le retour des supporters du PSG les plus fervents

Deux stars internationales – David Beckham et Carlo Ancelotti – arrivent, d'autres pourraient suivre mais en plus du volet sportif, les propriétaires qatariens du PSG vont avoir un autre dossier à gérer : celui des supporters.

Avoir une équipe qui gagne c'est bien, mais avoir un public qui pousse et un stade qui fait peur, c'est encore mieux pour Qatar Sport Investment (QSI). Et pour l'instant, c'est loin d'être le cas.

L'année dernière, les dirigeants du PSG semblaient se satisfaire d'un Parc « plus soft ». Pour éviter les débordements, ils avaient misé sur des conditions de sécurité drastiques, quitte à reléguer l'ambiance à domicile au second plan.

« Avoir un stade imprenable »

La donne semble avoir quelque peu changé avec l'arrivée des Qataris. C'est en tout cas ce qui est ressorti d'une rencontre, en fin de semaine dernière, entre Jean-Claude Blanc, directeur général délégué du PSG, accompagné de Jean-Philippe d'Hallivillée, directeur de la sécurité, et les différents groupes de supporters anciennement présents en tribune Auteuil et Boulogne, et qui souhaitent revenir au stade.

Youssef, porte-parole de la K-Soce Team, un sous-ensemble au sein des ex-Supras Auteuil, est satisfait de ce premier contact avec le nouveau patron du PSG :

« Jean-Claude Blanc nous a dit que l'ambiance actuelle ne lui convenait pas, que les Qataris n'étaient pas satisfaits. Il veut un stade imprenable, où les équipes adverses ont peur de venir. Il nous a dit qu'il voulait notre retour. »

« L'ambiance n'est pas complètement pourrie »

Un constat que nuance, Jean-Philippe d'Hallivillée :

« Jean-Claude Blanc leur a dit qu'il acceptait de recevoir leurs propositions mais aucun calendrier n'est encore fixé. Il leur a aussi dit qu'il fallait inventer un nouveau modèle.

La situation telle qu'elle existait avant est impossible à remettre en place aujourd'hui au Parc des Princes. »

Oui mais voilà, pour quelques centaines d'éléments violents, des milliers de supporters, loin du cliché du fan nazi, ont été écartés du Parc des Princes dans le cadre du « plan Leproux » (plan de sécurité du nom de l'ancien président du PSG qui l'a mis en place). Et avec eux, les chants constants et variés, les tifos et diverses animations ont déserté les tribunes de la Porte d'Auteuil.

Après avoir connu une très faible affluence (la 14e de Ligue 1) la saison dernière, le Parc des Princes est bondé cette saison mais le public est bien moins bruyant qu'auparavant. Et les supporters historiques ne sont toujours pas là. Le licenciement controversé d'Antoine Kombouaré aggrave encore un peu la fracture.

« Ne pas retomber dans nos travers »

Jean-Philippe d'Hallivillée tempère :

« L'ambiance est différente mais c'est pas complètement pourri non plus. C'est vrai qu'avant, avec les ultras, l'animation était superbe mais il y avait aussi des bagarres aux abords du Parc des Princes et en déplacement. Maintenant, ça c'est fini. »

Ben, de la Brigade Paris :

« Ne pas repartir comme avant, on est tous d'accord là-dessus. Il ne faut pas retomber dans les mêmes travers, il faut qu'on change de système. »

Un catalogue de propositions, allant de la fin du placement aléatoire à un dialogue permanent entre les différents groupes de supporters et le club, devrait être à l'étude dans les prochaines semaines côté supporters.

« Le ministère bloque tout »

Une fois ce dossier constitué et – surtout – validé par le PSG, il faudra encore le présenter aux pouvoirs publics. Car à Paris plus qu'ailleurs encore, la question des supporters est verrouillée. C'est un secret de polichinelle mais le plan Leproux a été échafaudé par les pouvoirs publics, qui en sont aujourd'hui les dépositaires.

C'est là toute l'ironie du dossier : les intérêts des propriétaires qataris et des supporters les plus fervents pourraient être convergents et se heurter à la fermeté de l'Etat.

De là à penser que, face à Bilbao mercredi dernier, Claude Guéant n'était pas seulement au Parc des Princes, à côté de Jean-Claude Blanc, pour le spectacle...

Un supporter parisien qui fréquentait le Virage Auteuil depuis le milieu des années 90 avant d'être « chassé » par le plan Leproux explique :

« Depuis le début sur la question des supporters parisiens, le ministère de l'intérieur bloque tout, il ne veut pas nous voir revenir.

Le PSG n'a pas les mains libres sur ce dossier, certains essaient de trouver des solutions, de discuter avec nous, mais globalement le club finit toujours par se plier à la volonté des pouvoirs publics. »

« On n'est pas décisionnaire de tout »

Jean-Philippe d'Hallivillée indique :

« On n'est pas décisionnaire de tout, sur cette question, il y a un travail mené conjointement avec la préfecture de police de Paris, le ministère de l'intérieur et les associations de lutte contre les discriminations et le racisme. »

De son côté, Youssef soutient :
« C'est compliqué de passer à autre chose maintenant, en tout cas jusqu'aux élections présidentielles, car la question des supporters à Paris a été un laboratoire de la politique sécuritaire du gouvernement. »
Le volet supporter de la Loppsi 2, ou les arrêtés interdisant le déplacement de supporters parisiens lors des OM-PSG, directement prononcé par Claude Guéant, témoignent en effet assez bien qu'en matière de supporters, le gouvernement a expérimenté son arsenal de mesures répressives.

« Contre le maintien d'Hallivillée »

Dans ce contexte, plusieurs supporters considèrent que Jean-Philippe d'Hallivillée, le directeur de la sécurité du club, a été et demeure, « l'homme du ministère au PSG ».

Youssef déclare :

« Jean-Philippe d'Hallivillée a un double discours à notre égard. On est contre son maintien et on ne comprend pas pourquoi le PSG qui veut devenir un grand club garde les mêmes personnes, là où ça n'a pas marché par le passé. »

Et de citer pêle-mêle sa gestion du conflit Auteuil/Boulogne, la place qu'il accordait à une époque aux groupuscules d'extrême droite ainsi que plus récemment sa gestion du déplacement à Bratislava ou à Salzbourg en Ligue Europa. Ben corrobore :

« Il faudrait quelqu'un d'autre à la tête du département supporter, pour sortir d'un département de copinage. »

« Tout est loin d'être parfait »

Pour Jean-Philippe d'Hallivillée si les supporters parisiens sont si unanimement remontés contre lui, c'est parce qu'il « ne va pas dans leur sens » :

Un autre élément pourrait ralentir la prise de décision collective : les incertitudes autour du stade. Leonardo trouve le Parc des Princes « vieux et inadapté » et de toute façon, le PSG jouera au Stade de France de 2013 à 2015 pendant la rénovation (pour l'Euro 2016) de leur enceinte. Quant à la question d'un déménagement définitif, les Qataris restent évasifs

http://www.rue89.com
Thivanovic
Foot - L1 - PSG
Quel numéro pour Beckham ?
Sans doute Parisien dès début janvier après signature de son contrat (18 mois ?) à Doha, David Beckham devrait faire bondir les ventes de maillots - il vient aussi pour cela. Mais avec quel numéro dans le dos ? La question n'est pas anecdotique compte tenu des enjeux financiers liés aux objectifs du club en matière de merchandising. Jérémy Ménez (7) et Mohamed Sissoko (23) portent déjà ses numéros fétiches, époques Manchester United (7), Real Madrid et Los Angeles Galaxy (23). Pour le Journal du Dimanche, le flocage retenu pour la star anglaise pourrait du coup dessiner le numéro 32, comme celui que portait "Becks" lors de ses deux prêts à l'AC Milan en 2009 et 2010. A Manchester, il a également endossé le 10 quand Eric Cantona s'adjugeait le 7. Mais à Paris, le 10 aussi est pris (par Nene). Alors, va pour le 32 ?

L'équipe.fr
Rjay
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Le PSG remplit les stades

Le champion d'automne est aussi le leader des affluences, à domicile comme à l'extérieur. L'OM glisse à la 2e place de ces deux classements.

Le PSG new-look est désormais le club français le plus fédérateur de l'Hexagone. Le bilan des affluences à la mi-saison révèle que la formation de la capitale dépasse désormais l'Olympique de Marseille à domicile, ce qui peut s'expliquer par les travaux au Vélodrome qui réduisent sensiblement la capacité du stade, mais aussi et surtout à l'extérieur, là où se mesure la popularité nationale des "marques" du football tricolore. L'OM était en tête de ce classement lors des deux dernières saisons et l'Olympique lyonnais lors des deux précédentes.

Paris fait mieux que la saison dernière lors de ses déplacements dans toutes les régions, de Rennes à Montpellier en passant par Toulouse. A Bordeaux, le 6 novembre (1-1), il y avait 29 496 spectateurs à Chaban-Delmas pour découvrir le PSG "Made in Qatar", contre 25 648 il y a un an. Quatrième affluence à la maison et numéro huit à l'extérieur en 2010-2011, le champion d'automne régne désormais sur ces deux classements : 41 490 spectateurs au Parc des Princes et 24 183 en moyenne à l'extérieur, selon les statistiques de la LFP.
Lens, quatrième affluence
L'influence du PSG des stars sur la "spectacularité" du Championnat ne suffit pas toutefois à enrayer la baisse générale de la fréquentation des stades de Ligue 1. Passé sous les 20 000 spectateurs de moyenne la saison dernière (19 541 après 19 journées, 19 742 à la fin de la saison), l'affluence moyenne s'établit à la mi-temps de la saison actuelle à 18 631 spectateurs, soit presque un millier de moins. Un glissement à relativiser, compte tenu des travaux en vue de l'Euro 2016 qui concernent aussi par exemple Geoffroy-Guichard à Saint-Etienne, qui perd près de 5000 spectateurs de moyenne (20 885 contre 25 096).

Outre la morosité économique, la faible capacité des stades des promus (Dijon, Ajaccio et Evian) peut aussi expliquer ce tassement. Tout comme les absences du Mans (25 000 places au MMArena) et de Lens, 3e affluence nationale la saison dernière à domicile. Malgré la relégation du club artésien en L2, Bollaert demeure le 4e stade de France, souligne avec fierté le site du RCL, lundi. Avec sa nouvelle enceinte, Valenciennes tire aussi son épingle du jeu : 16 586 spectateurs ont garni en moyenne le stade du Hainaut, inauguré en juillet dernier. Beaucoup mieux qu'à Nungesser la saison dernière (11 664). - Rédaction

L'Equipe.fr
Homer
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PSG : tous les joueurs risquent leur place

La prise de pouvoir de Carlo Ancelotti et l’arrivée de David Beckham vont changer la donne chez le leader du championnat. L’équipe type devrait être redessinée et peu de cadres assurés de conserver une place de titulaire.

Tout est remis en cause. L’arrivée de David Beckham et, plus encore, celle de Carlo Ancelotti, le nouvel entraîneur, redistribuent les cartes au sein de l’effectif du Paris Saint-Germain. Aujourd’hui, seuls le gardien de but Salvatore Sirigu et Javier Pastore semblent assurés de conserver une place de titulaire dans le onze le plus souvent aperçu depuis le début de cette saison. La révolution parisienne pourrait ainsi couper quelques têtes.

En défense : des latéraux pas adaptés, Lugano relancé?
Qu’il joue en 4-4-2, en 4-3-3 ou en arbre de Noël (4-3-2-1), Ancelotti aime que ses latéraux participent activement à l’élaboration du jeu. Il les voit comme des ailiers, avec une qualité de centre décisive. Au PSG, il n’a pas ce profil sous la main. A droite comme à gauche — Ceará, Jallet, Tiéné, Armand —, aucun ne correspond au portrait-robot du latéral idéal selon le coach italien. Paris va recruter lors du mercato un latéral gauche. Ancelotti donnera son avis. A droite, Jallet peut éventuellement s’adapter aux vœux du nouvel entraîneur. Autre chantier : la défense centrale. Elle a beaucoup bougé sous l’ère Kombouaré, par choix et par défaut (Bisevac et Sakho ont longtemps été blessés). Il ne serait pas étonnant de voir Ancelotti relancer Lugano, recruté par Leonardo, pour l’associer à Sakho dont il semble complémentaire. Bisevac, lui, était l’homme de confiance du technicien kanak. Camara, le défenseur le plus régulier depuis le début de saison, possède une vraie carte à jouer et pas seulement parce qu’il parle italien.

Au milieu : Beckham chamboule tout
Le 8 janvier, quand le PSG se présentera à Lorient pour affronter Locminé en 32e de finale de la Coupe de France, Beckham n’aura pas disputé la moindre rencontre depuis trente-trois jours. Il serait très étonnant de le voir aligné ce jour-là comme les suivants. L’Anglais, professionnel averti, pourrait profiter de janvier (seulement quatre matchs si Paris franchit l’obstacle Locminé) pour effectuer une nouvelle préparation. Une fois prêt, le Spice Boy menace directement plusieurs joueurs. En4-3-3, il évoluerait avec Sissoko ou Matuidi au côté de Pastore. Exit Sissoko ou Matuidi mais aussi Chantôme et Bodmer. Dans un 4-4-2 à plat comme en losange, il prendrait la place de Ménez. Mais la polyvalence de ce dernier peut encore le sauver : il peut toujours glisser à gauche ou comme second attaquant. Reste que Beckham ne jouera pas tous les matchs ni tous les matchs en entier.

En attaque : Gameiro sous la menace d’une star
Le PSG d’Ancelotti rêve de Kaká (Real Madrid), « son joueur », dont la venue bouleverserait tout l’édifice, du milieu jusqu’à l’attaque. Au côté de Pastore, il pourrait jouer devant une ligne composée de Matuidi, Sissoko, Beckham. Il resterait à trouver la pointe de ce système dit de l’arbre de Noël. Aujourd’hui Gameiro, demain Pato (AC Milan), Hulk (Porto), Cavani (Naples), Damião (Porto Alegre), Tevez ou un autre. Autrement dit, aucun nom dans cette liste avec lequel l’ancien Lorientais pourrait lutter sportivement et médiatiquement. Si le PSG enrôle une star de l’attaque, le salut de Gameiro passe par la mise en place d’un 4-4-2. Cela tombe bien : il excellait dans ce schéma en Bretagne. Si Gameiro tremble aujourd’hui pour sa place de titulaire, que dire d’Hoarau et d’Erding, condamnés à un rôle obscur de doublure? Dans le nouveau PSG, les joueurs au pedigree Ligue 1 ont du souci à se faire

Le Parisien
HHA
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Carlo Ancelotti, signature imminente

Carlo Ancelotti débarque aujourd’hui à Paris. A cinq jours de la reprise du PSG (stage au Qatar et aux Emirats arabes unis), l’entraîneur italien prend ses marques dans sa nouvelle vie parisienne. Il devrait signer prochainement son contrat de deux ans et demi , confirmant une information de « la Gazzetta dello Sport » hier.
Selon diverses sources, l’homme aux quatre Ligues des champions (deux comme joueur, deux en tant que coach, toutes avec l’AC Milan) percevra un salaire net annuel compris entre 6 et 7 M€. Il va ainsi devenir l’entraîneur le mieux payé de toute l’histoire du Championnat de France. Le PSG made in Qatar explose d’ailleurs les records avec Javier Pastore, le transfert le plus cher de la Ligue 1 (42 M€), et David Beckham, le plus haut salaire jamais versé à un joueur (800 000 € de salaire mensuel brut) dans l’Hexagone…

Ancelotti pourrait signer dès aujourd’hui son contrat le liant avec Paris. Une réunion de reprise de la saison et de préparation du mercato est prévue entre l’Italien et Leonardo, le directeur sportif, d’ici à samedi. Le Brésilien est actuellement en vacances. Comme le service communication du club, qui n’a rien annoncé encore. Mais une conférence de presse pourrait introniser le nouveau stratège parisien demain ou vendredi. Ce serait en tout cas la logique plutôt qu’une présentation sauvage à Roissy le 1er janvier, d’où le PSG s’envolera pour Doha. Ancelotti se présentera alors au prince Al-Thani, propriétaire en personne du PSG. Son équipe ne manque pas de dossiers chauds. Le mercato s’annonce brûlant dans la capitale cet hiver. Dans les deux sens.

Pato pourrait s’engager avec Paris

Côté départs, certains joueurs, qui ont compris que leur temps de jeu allait devenir symbolique, vont manifester des envies d’ailleurs. Mevlut Erding intéresserait de nouveau Rennes, après un transfert avorté cet été. La valeur de l’international turc demeure la même : autour de 6 M€. Mais son salaire (220 000 €) reste un obstacle pour les Bretons, qui pourraient privilégier un prêt.
Rayon arrivées, Kaká, le Brésilien du Real Madrid, le joueur avec qui Ancelotti formait un binôme indissociable à San Siro, s’annonce comme l’une des priorités du recrutement parisien du mois de janvier.
Par ailleurs, un jeu de chaises musicales pourrait s’organiser entre Manchester, Milan et Paris. Si Carlos Tevez signait en Lombardie, Alexandre Pato pourrait s’engager avec Paris. Hier, le Brésilien a lancé un appel du pied à Ancelotti, son premier entraîneur au Milan en sulfatant l’actuel, Massimiliano Allegri : « Ancelotti venait toujours vers moi et me parlait, m’expliquait ce que je devais faire sur le terrain, explique l’attaquant au Corriere dello Sport. C’est ce que devrait faire aussi Allegri, m’indiquer dans quels secteurs du jeu je dois m’améliorer. Avec lui, il n’y a aucun dialogue. »
Pato, recruté à Milan par Leonardo, Ancelotti et leurs états majors respectifs, vont bientôt pouvoir échanger sur la question : le PSG et l’AC Milan s’affrontent en amical le 4 janvier à Dubaï. Le prix du joueur avoisinerait toutefois les 50 M€.


leparisien.fr
Homer
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Les blessés parisiens dès aujourd’hui à Doha

Sauf changement de dernière minute, les joueurs actuellement blessés du PSG ou ceux qui l’ont été de longs mois s’envolent aujourd’hui pour le Qatar. Il s’agit de Clément Chantôme, Blaise Matuidi, tous deux touchés à une cuisse, ainsi que Guillaume Hoarau (opéré à l’épaule en septembre) et Mohamed Sissoko.

Ce dernier est revenu à la compétition fin septembre après six mois d’arrêt dus à un problème à un genou. Certaines sources évoquent également la présence à Doha aujourd’hui de Kevin Gameiro, victime d’une douleur récurrente à un genou depuis le début de saison. Ces éclaireurs prennent ainsi cinq jours d’avance sur leurs coéquipiers, qui débarquent dans le pays propriétaire du PSG le 1er janvier pour un mini-stage de préparation. Ils seront soignés au sein de la clinique Aspetar, où officie notamment Hakim Chalabi, l’ancien médecin du club parisien.

Le Parisien
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