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Le PSG débarque en nombre à Doha
Le PSG est désormais un club hors norme qui ne fait rien comme tout le monde. La puissance financière des propriétaires qatariens a déjà fait basculer le club de la capitale dans une nouvelle ère en termes de recrutement, elle permet également de s’offrir un déplacement XXL pour un simple stage hivernal.
Ce matin, la délégation parisienne s’envole de l’aéroport d’Orly en direction de Doha, la capitale du Qatar. Plus d’une centaine de personnes vont prendre place à bord de l’avion spécialement affrété par le club. Pour allier l’utile à l’agréable, à trois jours du réveillon du Jour de l’An, le PSG a décidé d’inviter les familles des joueurs mais également celles du staff technique, de la cellule médicale, du département communication ou de l’intendance.
Après six heures trente de vol, la troupe parisienne arrivera en début de soirée dans l’émirat. Ils seront rejoints sur place par ceux qui sont partis passer Noël en Amérique du Sud mais aussi par d’autres joueurs, dont Grégory van der Wiel, en villégiature à Dubaï durant la trêve. La recrue brésilienne Lucas Moura est attendue finalement dimanche. Siaka Tiéné, en instance de départ, est resté à Abidjan pour préparer la Coupe d’Afrique des nations. Au total, la délégation parisienne à Doha sera composée de plus de 150 personnes, même si certains joueurs ne seront pas accompagnés.
Les familles logées dans un hôtel différent
Dans la capitale qatarienne, les joueurs et leurs proches ne seront pas logés ensemble. Comme en janvier dernier, le groupe professionnel va s’établir au Torch Hotel, un établissement de luxe situé dans une tour de 300 m de haut au sommet de laquelle la vue sur Doha est imprenable.
Les familles seront quant à elles installées au Saint-Regis, un complexe hôtelier de cinq étoiles situé au bord du golfe Persique qui bénéficie d’une plage privée. La soirée de réveillon réunira néanmoins tout le monde lundi soir.
Les joueurs parisiens ne vont pas jouer aux vacanciers à Doha. Carlo Ancelotti et son staff leur ont concocté un solide programme de reprise. Sous le soleil et par une température de plus de 25 °C, les joueurs s’entraîneront deux fois par jour au complexe sportif Aspire, qui entoure leur hôtel. Un cadre que certains joueurs connaissent bien car le PSG a pris l’habitude d’envoyer les blessés se soigner au sein de cette structure médicale ultramoderne. Le stage se terminera mercredi par une confrontation face à l’équipe locale de Lekhwiya (15h30 en France), entraînée par l’ancien coach marseillais Eric Gerets. Le double champion du Qatar en titre est propriété comme le PSG du cheikh Tamim bin Hamad al-Thani.
Comme l’année dernière, le PSG a prévu d’aller assister au tournoi de tennis de Doha, qui débute lundi, cher à Nasser al-Khelaifi, président de la fédération qatarienne. Une séance de dédicaces est également prévue durant le séjour. Le retour à Paris est programmé pour mercredi soir. Les joueurs s’entraîneront alors au camp des Loges pour préparer le match de 32e de finale de Coupe de France contre Arras (CFA2), le samedi 6 janvier (20h45) à Calais. Un joli contraste avec Doha.
Le PSG est désormais un club hors norme qui ne fait rien comme tout le monde. La puissance financière des propriétaires qatariens a déjà fait basculer le club de la capitale dans une nouvelle ère en termes de recrutement, elle permet également de s’offrir un déplacement XXL pour un simple stage hivernal.
Ce matin, la délégation parisienne s’envole de l’aéroport d’Orly en direction de Doha, la capitale du Qatar. Plus d’une centaine de personnes vont prendre place à bord de l’avion spécialement affrété par le club. Pour allier l’utile à l’agréable, à trois jours du réveillon du Jour de l’An, le PSG a décidé d’inviter les familles des joueurs mais également celles du staff technique, de la cellule médicale, du département communication ou de l’intendance.
Après six heures trente de vol, la troupe parisienne arrivera en début de soirée dans l’émirat. Ils seront rejoints sur place par ceux qui sont partis passer Noël en Amérique du Sud mais aussi par d’autres joueurs, dont Grégory van der Wiel, en villégiature à Dubaï durant la trêve. La recrue brésilienne Lucas Moura est attendue finalement dimanche. Siaka Tiéné, en instance de départ, est resté à Abidjan pour préparer la Coupe d’Afrique des nations. Au total, la délégation parisienne à Doha sera composée de plus de 150 personnes, même si certains joueurs ne seront pas accompagnés.
Les familles logées dans un hôtel différent
Dans la capitale qatarienne, les joueurs et leurs proches ne seront pas logés ensemble. Comme en janvier dernier, le groupe professionnel va s’établir au Torch Hotel, un établissement de luxe situé dans une tour de 300 m de haut au sommet de laquelle la vue sur Doha est imprenable.
Les familles seront quant à elles installées au Saint-Regis, un complexe hôtelier de cinq étoiles situé au bord du golfe Persique qui bénéficie d’une plage privée. La soirée de réveillon réunira néanmoins tout le monde lundi soir.
Les joueurs parisiens ne vont pas jouer aux vacanciers à Doha. Carlo Ancelotti et son staff leur ont concocté un solide programme de reprise. Sous le soleil et par une température de plus de 25 °C, les joueurs s’entraîneront deux fois par jour au complexe sportif Aspire, qui entoure leur hôtel. Un cadre que certains joueurs connaissent bien car le PSG a pris l’habitude d’envoyer les blessés se soigner au sein de cette structure médicale ultramoderne. Le stage se terminera mercredi par une confrontation face à l’équipe locale de Lekhwiya (15h30 en France), entraînée par l’ancien coach marseillais Eric Gerets. Le double champion du Qatar en titre est propriété comme le PSG du cheikh Tamim bin Hamad al-Thani.
Comme l’année dernière, le PSG a prévu d’aller assister au tournoi de tennis de Doha, qui débute lundi, cher à Nasser al-Khelaifi, président de la fédération qatarienne. Une séance de dédicaces est également prévue durant le séjour. Le retour à Paris est programmé pour mercredi soir. Les joueurs s’entraîneront alors au camp des Loges pour préparer le match de 32e de finale de Coupe de France contre Arras (CFA2), le samedi 6 janvier (20h45) à Calais. Un joli contraste avec Doha.
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Jean-Michel Aulas : « Les Qatariens ont sauvé le football français »
Jean-Michel Aulas n’a pas envie de passer pour un président opposé aux projets des Qatariens en France et à la façon dont ils les mènent. A la suite de notre article « La Ligue 1 sous le charme du contrat en or du PSG », il tient à préciser : « Grâce à leurs investissements, les Qatariens ont sauvé le football français.
Pas forcément Lyon ou Marseille, des clubs structurés avec des actionnaires solides. Mais ils ont sauvé des clubs moyens comme Saint-Etienne, qui, sans eux, auraient été en difficulté. »
Depuis les Antilles où il se repose, le président lyonnais estime même que « l’arrivée du Qatar est donc une aubaine et ne pas le reconnaître serait idiot. Bravo donc aux Qatariens, à Nasser al-Khelaifi et à BeIN Sport ». Dans ce concert de louanges, Jean-Michel Aulas formule un seul reproche : « Le seul qu’on peut leur faire, c’est de ne pas acheter de joueurs sur le marché français comme nous le faisions quand nous étions plus puissants économiquement. »
Quant au fameux contrat en or, qui permet au PSG de percevoir, entre 2012 et 2016, 150 M€ à 200 M€ de Qatar Tourism Authority (QTA), un organisme rattaché à l’Etat émirati, Aulas dit s’exprimer en tant que président du groupe de travail de l’ECA (Association européenne des clubs), chargé de dialoguer avec l’UEFA de la mise en place du fair-play financier.
« Comme ce contrat fait appel à une partie liée (NDLR : QTA), il n’est a priori pas conforme. C’est un avis de technicien, pas celui du président de Lyon. Moi, je considère que la réussite du PSG est une bonne chose, qui va rapporter des points à la France à l’indice UEFA. La vraie politique, c’est de pousser le PLM (NDLR : Paris-Lyon-Marseille en tête de la L1) pour un championnat attrayant. »
Jean-Michel Aulas n’a pas envie de passer pour un président opposé aux projets des Qatariens en France et à la façon dont ils les mènent. A la suite de notre article « La Ligue 1 sous le charme du contrat en or du PSG », il tient à préciser : « Grâce à leurs investissements, les Qatariens ont sauvé le football français.
Pas forcément Lyon ou Marseille, des clubs structurés avec des actionnaires solides. Mais ils ont sauvé des clubs moyens comme Saint-Etienne, qui, sans eux, auraient été en difficulté. »
Depuis les Antilles où il se repose, le président lyonnais estime même que « l’arrivée du Qatar est donc une aubaine et ne pas le reconnaître serait idiot. Bravo donc aux Qatariens, à Nasser al-Khelaifi et à BeIN Sport ». Dans ce concert de louanges, Jean-Michel Aulas formule un seul reproche : « Le seul qu’on peut leur faire, c’est de ne pas acheter de joueurs sur le marché français comme nous le faisions quand nous étions plus puissants économiquement. »
Quant au fameux contrat en or, qui permet au PSG de percevoir, entre 2012 et 2016, 150 M€ à 200 M€ de Qatar Tourism Authority (QTA), un organisme rattaché à l’Etat émirati, Aulas dit s’exprimer en tant que président du groupe de travail de l’ECA (Association européenne des clubs), chargé de dialoguer avec l’UEFA de la mise en place du fair-play financier.
« Comme ce contrat fait appel à une partie liée (NDLR : QTA), il n’est a priori pas conforme. C’est un avis de technicien, pas celui du président de Lyon. Moi, je considère que la réussite du PSG est une bonne chose, qui va rapporter des points à la France à l’indice UEFA. La vraie politique, c’est de pousser le PLM (NDLR : Paris-Lyon-Marseille en tête de la L1) pour un championnat attrayant. »
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