Aide - Recherche - Membres - Calendrier
Version complète : [Club] Revue de presse
Forum de Culture PSG > Les forums du Haut : L'actualité du PSG et du football > L'actualité du PSG
Pages : 1, 2, 3, 4, 5, 6, 7, 8, 9, 10, 11, 12, 13, 14, 15, 16, 17, 18, 19, 20, 21, 22, 23, 24, 25, 26, 27, 28, 29, 30, 31, 32, 33, 34, 35, 36, 37, 38, 39, 40, 41, 42, 43, 44, 45, 46, 47, 48, 49, 50, 51, 52, 53, 54, 55, 56, 57, 58, 59, 60, 61, 62, 63, 64, 65, 66, 67, 68, 69, 70, 71, 72, 73, 74, 75, 76, 77, 78, 79, 80, 81, 82, 83, 84, 85, 86, 87, 88, 89, 90, 91, 92, 93, 94, 95, 96, 97, 98, 99, 100, 101, 102, 103, 104, 105, 106, 107, 108, 109, 110, 111, 112, 113, 114, 115, 116, 117, 118, 119, 120, 121, 122, 123, 124, 125, 126, 127, 128, 129, 130, 131
HHA
Citation
Le PSG débarque en nombre à Doha

Le PSG est désormais un club hors norme qui ne fait rien comme tout le monde. La puissance financière des propriétaires qatariens a déjà fait basculer le club de la capitale dans une nouvelle ère en termes de recrutement, elle permet également de s’offrir un déplacement XXL pour un simple stage hivernal.

Ce matin, la délégation parisienne s’envole de l’aéroport d’Orly en direction de Doha, la capitale du Qatar. Plus d’une centaine de personnes vont prendre place à bord de l’avion spécialement affrété par le club. Pour allier l’utile à l’agréable, à trois jours du réveillon du Jour de l’An, le PSG a décidé d’inviter les familles des joueurs mais également celles du staff technique, de la cellule médicale, du département communication ou de l’intendance.

Après six heures trente de vol, la troupe parisienne arrivera en début de soirée dans l’émirat. Ils seront rejoints sur place par ceux qui sont partis passer Noël en Amérique du Sud mais aussi par d’autres joueurs, dont Grégory van der Wiel, en villégiature à Dubaï durant la trêve. La recrue brésilienne Lucas Moura est attendue finalement dimanche. Siaka Tiéné, en instance de départ, est resté à Abidjan pour préparer la Coupe d’Afrique des nations. Au total, la délégation parisienne à Doha sera composée de plus de 150 personnes, même si certains joueurs ne seront pas accompagnés.

Les familles logées dans un hôtel différent

Dans la capitale qatarienne, les joueurs et leurs proches ne seront pas logés ensemble. Comme en janvier dernier, le groupe professionnel va s’établir au Torch Hotel, un établissement de luxe situé dans une tour de 300 m de haut au sommet de laquelle la vue sur Doha est imprenable.

Les familles seront quant à elles installées au Saint-Regis, un complexe hôtelier de cinq étoiles situé au bord du golfe Persique qui bénéficie d’une plage privée. La soirée de réveillon réunira néanmoins tout le monde lundi soir.

Les joueurs parisiens ne vont pas jouer aux vacanciers à Doha. Carlo Ancelotti et son staff leur ont concocté un solide programme de reprise. Sous le soleil et par une température de plus de 25 °C, les joueurs s’entraîneront deux fois par jour au complexe sportif Aspire, qui entoure leur hôtel. Un cadre que certains joueurs connaissent bien car le PSG a pris l’habitude d’envoyer les blessés se soigner au sein de cette structure médicale ultramoderne. Le stage se terminera mercredi par une confrontation face à l’équipe locale de Lekhwiya (15h30 en France), entraînée par l’ancien coach marseillais Eric Gerets. Le double champion du Qatar en titre est propriété comme le PSG du cheikh Tamim bin Hamad al-Thani.

Comme l’année dernière, le PSG a prévu d’aller assister au tournoi de tennis de Doha, qui débute lundi, cher à Nasser al-Khelaifi, président de la fédération qatarienne. Une séance de dédicaces est également prévue durant le séjour. Le retour à Paris est programmé pour mercredi soir. Les joueurs s’entraîneront alors au camp des Loges pour préparer le match de 32e de finale de Coupe de France contre Arras (CFA2), le samedi 6 janvier (20h45) à Calais. Un joli contraste avec Doha.



Citation
Jean-Michel Aulas : « Les Qatariens ont sauvé le football français »

Jean-Michel Aulas n’a pas envie de passer pour un président opposé aux projets des Qatariens en France et à la façon dont ils les mènent. A la suite de notre article « La Ligue 1 sous le charme du contrat en or du PSG », il tient à préciser : « Grâce à leurs investissements, les Qatariens ont sauvé le football français.

Pas forcément Lyon ou Marseille, des clubs structurés avec des actionnaires solides. Mais ils ont sauvé des clubs moyens comme Saint-Etienne, qui, sans eux, auraient été en difficulté. »

Depuis les Antilles où il se repose, le président lyonnais estime même que « l’arrivée du Qatar est donc une aubaine et ne pas le reconnaître serait idiot. Bravo donc aux Qatariens, à Nasser al-Khelaifi et à BeIN Sport ». Dans ce concert de louanges, Jean-Michel Aulas formule un seul reproche : « Le seul qu’on peut leur faire, c’est de ne pas acheter de joueurs sur le marché français comme nous le faisions quand nous étions plus puissants économiquement. »

Quant au fameux contrat en or, qui permet au PSG de percevoir, entre 2012 et 2016, 150 M€ à 200 M€ de Qatar Tourism Authority (QTA), un organisme rattaché à l’Etat émirati, Aulas dit s’exprimer en tant que président du groupe de travail de l’ECA (Association européenne des clubs), chargé de dialoguer avec l’UEFA de la mise en place du fair-play financier.

« Comme ce contrat fait appel à une partie liée (NDLR : QTA), il n’est a priori pas conforme. C’est un avis de technicien, pas celui du président de Lyon. Moi, je considère que la réussite du PSG est une bonne chose, qui va rapporter des points à la France à l’indice UEFA. La vraie politique, c’est de pousser le PLM (NDLR : Paris-Lyon-Marseille en tête de la L1) pour un championnat attrayant. »


leparisien.fr
Homer
Citation
L. Moura a dit au revoir

Après une ultime partie au Brésil, un match de charité organisé par Zico, jeudi soir à Sao Paulo (4-4), Lucas Moura (qui n'a pas marqué) va décoller dimanche, direction Doha, où il va rejoindre ses nouveaux coéquipiers du Paris-SG pour le stage de reprise du leader de la Ligue 1, premier club de l'élite à reprendre le chemin de l'entraînement.

L'ensemble du groupe - sauf les Brésiliens et quelques joueurs en vacances à Dubaï - décolle d'Orly dans la matinée ce vendredi pour la capitale du Qatar (6h30 de vol). Les joueurs, le staf et leurs familles prendront place à bord d'un avion affrêté par le club.

Match le 2

Selon le programme publié par le club, un premier entraînement est programmé samedi à 10h00, heure locale (08h00 en France), et sera prolongé par une conférence de presse de Carlo Ancelotti. Suivront deux entraînements quotidiens les trois journées suivantes, sauf le Jour de l'An (une seule séance l'après-midi), veille de match de préparation face à Lekhwiya, une équipe de Doha entraînée par Eric Gerets.

L'Equipe.fr
orel
Citation
LUCAS MOURA, LE CRACK DU PRINCE

Dès sa prise de contrôle du Paris-SG, au printemps 2011, le cheikh Tamim ben Hamad al-Thani rêvait d’attirer à Paris le milieu offensif brésilien. A vingt ans, le timide Lucas Moura suit un parcours sans vague. Mais c’est un dribbleur explosif qui rejoindra la Ligue 1 dans quelques jours.


SUR UNE BANDEROLE géante, le message est resté déployé dans les tribunes du Morumbi, au moment où le héros de ce 12 décembre soulevait son premier trophée en club, la Copa Sudamericana, la Ligue Europa d’Amérique du Sud : « Ce n’est qu’un au revoir, Lucas. A bientôt. » Buteur et passeur décisif face aux Argentins de Tigre (2-0) lors d’une finale retour amputée de sa seconde période à la suite d’incidents à la mi-temps, l’enfant chéri du Sao Paulo FC ignore s’il reviendra un jour porter le glorieux maillot tricolor. Noir sur blanc, seule la lecture des contrats l’aide un peu à se situer dans le temps : il était lié au club pauliste jusqu’au 31 décembre 2015 ; il est désormais un joueur offensif du Paris-Saint-Germain jusqu’au 30 juin 2017.
Dimanche, lorsqu’il débarquera avec ses parents à Doha, où le PSG part en stage de reprise dès aujourd’hui, Lucas Rodrigues Moura da Silva va découvrir la terre d’un actionnaire sans lequel son destin serait plus sûrement passé par Manchester United que par un club français, même celui d’une capitale admirée sur tous les continents. Quand il posera ses pieds à 40 millions d’euros sur le sol du Qatar (1) – le plus gros transfert jamais conclu entre le Brésil et l’Europe –, il lui reviendra peut-être à l’esprit le dépit de sir Alex Ferguson cet été, dissimulé derrière une stupéfaction un peu surjouée : « Je trouve invraisemblable qu’un club puisse payer 45M€ pour un gamin de dix-neuf ans (2). »
Au moment où Lucas, pour la première fois, croisera les regards de Carlo Ancelotti et du cheikh Tamim ben Hamad al-Thani, il flottera le sentiment d’un jeune destin brésilien en train de basculer, réveillant au passage l’image, désormais un peu jaunie, des premiers pas rouge et bleu de Ronaldinho, en avril 2001, sourire gigantesque, pouces levés et traits paisibles d’une recrue encore inconsciente des tourbillons parisiens en dépit d’une signature plusieurs mois en amont.
Dès le temps de l’éclosion, la trajectoire du nouveau crack du PSG est une histoire pauliste. Son rapport au jeu a pris racine au Clube Atlético Juventus (CAJ), petit club de Sao Paulo par où était passé, quelques années plus tôt, un certain Thiago Motta. Entre six et dix ans, Lucas alterne foot classique, l’après-midi, et futsal, le soir, une discipline dont la gestuelle intense va façonner son jeu de dribbleur explosif, sous le regard de son père, Jorge. « C’est un ami dont le fils évoluait au club qui a convaincu Jorge de mettre Lucas au futsal, se souvient Magrao, ancien joueur de Portuguesa, qui fut le premier entraîneur du milieu brésilien. Il allait plus vite que les autres gamins, il maîtrisait déjà le ballon, les contrôles, les passes et les frappes. Même s’il avait des facilités, nous avons dû lui faire travailler ces bases. Le talent naturel ne suffit pas. »
Il laisse le souvenir d’un enfant taciturne qui faisait beaucoup parler. « Après chaque rencontre, tout le monde lui tombait dessus car il était toujours l’homme du match, raconte Migrao. Sur le moment, Lucas était un peu gêné, il souriait mais ne parlait pas trop. Il était humble, il l’est resté. » Il le reste, alors, malgré le standing de ceux qui espèrent le voir intégrer leur centre de formation. Migrao peut encore en dresser la liste : « Corinthians, Palmeiras, Sao Paulo FC, Sao Caetano. Ils allaient tous parler à son père après les matchs. Jorge repoussait toujours ces sollicitations. Jusqu’à ce qu’il accepte une offre du Corinthians. »
A l’époque, Lucas Moura – qui préfère qu’on l’appelle « Lucas » tout court – a dix ans et porte ce surnom de Marcelinho qui se rattache à sa ressemblance physique avec Marcelinho Carioca, ancien milieu offensif du Corinthians et de l’AC Ajaccio (2004-2005). Pas de hasard, sans doute, à ce que Lucas idolâtre Zinédine Zidane encore aujourd’hui : désormais ancré sur grand terrain, c’est dans la peau d’un numéro 10 qu’il tente d’éclairer le jeu des équipes de jeunes du Corinthians pendant trois ans.
A Sao Paulo, le voisinage tricolor garde un oeil sur son ascension, pendant que Jorge Moura, lui, se met à regarder de travers le club de son fils. Au Corinthians, le père de Lucas reproche cette réponse marmonnée en boucle, mois après mois : « Pour le moment, on ne peut rien faire. » Ne « rien faire », c’est ne rien changer au quotidien éreintant du petit meneur de jeu, debout tôt le matin pour aller à l’école, avant de longs trajets en bus pour s’entraîner l’après-midi puis un retour tardif à la maison, chaque soir.
Usé par ces cadences, Lucas n’est bon ni en cours ni en short. Et son père goûte peu de voir le Corinthians chercher à épaissir son gabarit par de fréquentes sessions de musculation sans aucun contrôle d’un nutritionniste, alors que l’enfant est en pleine croissance. Autant dire qu’au terme de la troisième et dernière année de contrat la décision ne souffre aucune contestation dans la famille : Lucas ne restera pas un jour de plus au sein du Timao.
Jorge Moura se rapproche alors du rival pauliste. Comme une alliance écrite d’avance. « J’ai opté pour le Sao Paulo FC (SPFC) à cause de ses infrastructures, expliquera l’international brésilien des années plus tard. Tout est devenu beaucoup plus facile pour moi parce que j’habitais sur place. Plus besoin de métro, de bus. Le Sao Paulo m’a nourri, logé, il a tout fait pour moi. Il a aussi pris charge mon école : un autobus du club m’y conduisait pour y aller comme pour en revenir. Je savais qu’avec le Sao Paulo ce serait bien mieux pour mon évolution (3). »
Lucas a treize ans et un peu de chance, comme celle de tomber sur Bruno Petri, qui s’occupe des catégories de treize à quinze ans au SPFC. « Mon prédécesseur à la tête des 13 ans le trouvait trop petit et trop frêle, observe Petri, qui a également poli le talent d’Oscar, le milieu de Chelsea, et de Hernanes, celui de la Lazio. C’était vrai, mais il avait surtout un énorme talent balle au pied. Moi, je m’en foutais de sa petite taille (Lucas mesure aujourd’hui 1,72 m). Il a eu un peu de mal face aux costauds, mais on a travaillé les prises de balle, la façon de se démarquer et il a commencé à faire des étincelles. A l’époque, il jouait déjà toujours vers l’avant. Il aime se saisir du ballon et accélérer en direction du but. C’est la verticalité qui l’intéresse. » Et Petri d’ajouter un parallèle qui ravira Nasser al-Khelaïfi, le président du PSG ouvertement en quête d’un « nouveau Messi » depuis l’arrivée de Qatar Sports Investments à la tête du club parisien, le 31 mai 2011 : « Quand Lucas se fait choper par un adversaire, il ne dit rien, se relève et recommence. Il me fait ainsi penser à Messi. »
A l’aube de l’adolescence, Lucas voit en Petri un peu plus qu’un formateur. « Quand il avait treize ou quatorze ans, ses parents se sont séparés et il a traversé une période très difficile, poursuit le technicien, aujourd’hui chargé des équipes de jeunes de Palmeiras. Il me confiait son désarroi et je suis alors devenu un peu son deuxième papa. Lucas, c’est un garçon en or. »
Ces trente derniers mois, le golden boy métis a déjà aidé le Sao Paulo FC à relever la tête. Avant de brandir la Copa Sudamericana au début du mois, le club pauliste n’avait plus respiré le parfum d’un titre depuis sa conquête du Championnat du Brésil, en 2008. Ceux qui prennent le pouls du Morumbi le savent : à lui seul, Lucas est un ressort du renouveau du Tricolor.
Version pro, son histoire n’est pas si vieille. Et elle doit se lire aussi à la lumière du besoin brûlant du Brésil de renouveler sa génération de cracks après une Coupe du monde 2010 noyée dans une deuxième élimination d’affilée en quarts de finale et avant l’édition 2014, organisée au pays. L’idée d’une nouvelle grandeur passe par Neymar et Paulo Henrique Ganso, les nouveaux prodiges de Santos ? L’espoir d’un Brésil plus audacieux, plus conquérant, plus brésilien au fond, passera également par le dribbleur percutant de Sao Paulo qu’il convient de ne surtout plus appeler Marcelinho : dans les virages du Morumbi, les torcidores excècrent toute référence à l’ennemi du Corinthians.
Le 8 août 2010 à Curitiba, Lucas étrenne son maillot de l’équipe première face à l’Atlético Paranaense (1-1), cinq jours avant ses dix-huit ans. Ricardo, l’ancien défenseur central (1991-1995) et entraîneur du PSG (1996-1998), vient d’être écarté. Milton Cruz, le coordinateur technique du SPFC depuis deux décennies, est alors invité à assurer l’intérim, en attendant la nomination de Sergio Baresi. « Je l’avais lancé car il me semblait déjà mûr, déjà prêt, témoigne Milton Cruz, aujourd’hui adjoint de Ney Franco sur le banc pauliste. Il faisait de bons entraînements avec les pros, alors je l’ai fait entrer en jeu… même s’il n’avait pas encore de numéro sur le maillot ! Cette première apparition avait été bonne, il avait même failli marquer. »
Il le fera plus tard – 33 fois en 128 matchs, toutes compétitions confondues – et son éclat croissant viendra nourrir l’antagonisme de toujours entre les deux clubs phares de la mégalopole brésilienne, le Corinthians accusant le Sao Paulo FC de lui avoir « volé le joueur ». La polémique accouchera d’une mise au point médiatique de l’intéressé… et d’une prolongation de contrat, le 17 février 2011, six mois après ses débuts professionnels, assortie d’une clause libératoire portée à 80 M€.
Personne ne semble avoir volé ce joueur qui rêve à voix haute d’évoluer à l’altitude des plus grands. A près de dix ans d’intervalle, Milton Cruz dresse déjà une passerelle entre Lucas et Kaka, autre ancien du SPFC, « pour son intelligence, son talent et parce qu’il a une bonne structure familiale autour de lui ». Mais la comparaison qui revient en boucle, au Brésil, rapproche le nouveau Parisien de Jairzinho, l’ex-complice de Pelé, Rivelino, Gerson et Tostao sous le maillot or et vert, qui partit une saison à Marseille (1974-1975). Jairzinho le dribbleur, le détonateur du côté droit. « Lucas est du même tonneau, rapide, puissant », souligne Cruz. Vu de Paris, il apparaît comme appartenant à la lignée des grands joueurs explosifs passés par le PSG – comme Ronaldinho – ou qui y passeront peut-être un jour, comme Cristiano Ronaldo.
Mais s’il est déjà un monstre de maîtrise technique dans sa conduite de balle, le jeune droitier ne figure pas encore dans la caste des géants indiscutables. Au pays, ses suiveurs réguliers ont déjà pointé du doigt des excès d’individualisme et des imperfections dans la finition. Sa moyenne de buts avec le Sao Paulo FC (0,26 par match) décrit une courbe intéressante plus que réellement étourdissante. « Sa capacité à déséquilibrer les systèmes défensifs adverses est indéniable, mais il manque parfois de lucidité, glisse un observateur du football brésilien. « Il donne le ballon quand il devrait y aller seul et inversement. Il doit mettre plus de réflexion dans son jeu, ne pas s’appuyer seulement sur son intuition.»
C’est vers une forme de constance face au but que Lucas doit tendre désormais. Par moments, son parcours révèle des pics soudains, à l’image de son triplé, en février 2011, en finale de la Copa America des moins de 20 ans face à l’Uruguay (6-0). Le mois suivant à Londres, il vit avec les A la première de ses vingt-deux sélections (3 buts) face à l’Ecosse (2-0, le 27 mars 2011, doublé de Neymar). Successeur de Mano Menezes à la tête de la Seleçao, Luiz Felipe Scolari devrait continuer, d’ici à la Coupe du monde 2014, à s’appuyer sur cette figure de la génération montante. Ce Lucas moins titulaire en sélection que Neymar – avec qui il partage le même agent (Wagner Ribeiro) -, beaucoup moins excentrique, aussi, que la star de Santos, mais pas forcément moins doué pour froisser les rideaux adverses par ses accélérations, ses feintes voire quelques coups francs peaufinés avec le gardien de Sao Paulo, Rogerio Ceni (39 ans), expert légendaire en coups de pieds arrêtés, du haut de ses… 105 buts du genre.
Moins exposé que Neymar, Lucas a pris un temps d’avance sur son ami en décidant de partir pour l’Europe dès cet hiver. Il y a seize jours, en disputant son ultime match face au Tigre, il a pleuré Sao Paulo, le club de sa ville natale, comme le défenseur brésilien du PSG Thiago Silva pleure encore l’AC Milan, parfois. Ceux qui ont couvé ses pas n’imaginent pas une seconde des larmes de désillusion, une fois à Paris. « J’en ai connu des talents qui ont fini à la poubelle, souffle Bruno Petri. Ce ne sera pas son cas. Il va s’imposer au PSG et aidera cette équipe à grandir. »
Milton Cruz, pour une autre couche d’optimisme : « Il va faire un malheur en France, c’est le bon moment pour partir, il est prêt. Ce sera compliqué au début, il a encore beaucoup à apprendre, mais il va s’imposer.»
Mercredi prochain à Doha, Lucas Moura pourrait porter, pour la première fois, les couleurs du PSG face à Lekhwiya, l’équipe locale chère au cheikh Tamim. Le prince héritier du Qatar est sans doute un homme heureux ces temps-ci. Au moment de recevoir Leonardo, le 11 juin 2011, pour lui proposer de devenir l’homme fort du secteur sportif, il lui avait exprimé son espoir de recruter, dès que possible, deux de ses compatriotes, Ganso et Lucas Moura, dont l’écho du talent émergent était visiblement parvenu jusque dans l’émirat. Un an et demi plus tard, Ganso vient de signer au Sao Paolo FC, au moment où l’arrivée imminente de Lucas Moura à Doha confortera le prince dans l’idée que le football est bien un monde où le rêve s’achète.

JEROME TOUBOUL et ERIC FROSIO

(1) L’indemnité de transfert versée par le Paris-SG au Sao Paulo FC est assortie de bonus pouvant atteindre 5 millions d’euros. Selon O Globo, le grand média brésilien, un quart du montant du transfert – soit 10 M€ - est revenu au joueur et à ses représentants.
(2) Il a eu vingt ans le 13 août.
(3) France Football du 4 décembre 2012.

L’Equipe du 28/12/2012
orel
Citation
Tous menacés… sauf « Ibra »

Tandis que le buteur suédois restera intouchable, l’arrivée de Lucas Moura va redistribuer les cartes de la concurrence au sein du secteur offensif du PSG.


En 4-3-1-2 :
----------------------------------------Thiago Motta
---------------------------Matuidi----------------------Pastore
-------------------------------------Lucas Moura
---------------------Ménéz ou Lavezzi-------------Ibrahimovic

En 4-3-3:
----------------------------------------Thiago Motta
--------------------------------Matuidi---------------Pastore
--------------------Lucas Moura-----------------Ménéz ou Lavezzi
----------------------------------------Ibrahimovic

En 4-4-2 :
------------------------------Thiago Motta-----------Matuidi
------Lucas Moura ou Ménez---------------------Lavezzi ou Pastore
---------------Ménez ou Lucas Moura-----Ibrahimovic

A L’HEURE D’ENVISAGER l’intégration progressive de Lucas Moura, il n’est pas inintéressant de se pencher d’abord sur ses habitudes de jeu au Sao Paulo FC, sous les ordres de Ney Franco (46 ans), ce technicien que le joueur avait déjà connu, en 2010-2011, lorsqu’il dirigeait la Seleçao des moins de 20 ans. A Sao Paulo, Ney Franco a installé un système en 4-2-1-3 avec Jadson, l’ancien milieu du Chaktior Donetsk, derrière trois attaquants : Lucas Moura à droite, Luis Fabiano en pointe et, à gauche, le raffiné Osvaldo, à qui le néo-Parisien a offert une passe décisive lors de la finale retour de la Coupe sud-américaine face aux Argentins de Tigre (2-0 ; 0-0 à l’aller) le 12 décembre. Même si Carlo Ancelotti a prouvé plus d’une fois qu’il ne restait pas figé sur une seule organisation de jeu, la tendance laisse supposer que le Paris-SG maintiendra, début 2013, son 4-4-2, un socle sur lequel il vient d’asseoir cinq victoires d’affilée (1 en Ligue des champions, 4 en Ligue 1) après avoir longtemps oscillé entre le 4-3-3 et un 4-3-1-2. L’habitude de Lucas Moura de peupler le côté droit dessine une menace autour d’Ezequiel Lavezzi et au moins autant, si ce n’est plus, au-dessus de Javier Pastore : plus régulier depuis son retour de blessure, début novembre, et assez proche dans le jeu d’Ibrahimovic, « Pocho » - capable également de déclencher ses accélérations depuis le couloir gauche – apparaît difficile à sortir aujourd’hui du onze type. « El Flaco », lui, a une chance : si Ancelotti revenait au 4-3-3, il est l’élément offensif le plus rodé à un rôle de milieu relayeur. Dans un 4-3-1-2, Pastore, meneur de jeu naturel, pourrait reculer pour laisser la place à Lucas Moura, qui a grandi à ce poste dans son pays

Il devra s’adapter à la rigueur tactique qui prévaut en Europe

Ne pas négliger, non plus, la concurrence qui pourrait opposer le Brésilien à Jérémy Ménez. Dans ses dernières interviews, Lucas Moura s’est souvent dit heureux à l’idée d’associer sa vitesse à la puissance d’ « Ibra », sur le modèle de ce qu’il a pu connaître à Sao Paulo aux côtés de l’ancien (brièvement) Rennais Luis Fabiano (*). Or, dans le 4-4-2 récemment institué, l’incontournable Ménez est souvent l’homme qui donne au jeu parisien cette profondeur tant recherchée par Ancelotti. En théorie, une solution pourrait être de décaler le Français sur un côté, mais l’expérience montre qu’il reste beaucoup plus un joueur attiré par l’axe que par le volume dans les couloirs.
Autre difficulté, plus générale : comme les autres joueurs offensifs du PSG, Lucas n’est pas encore un phénomène du repli défensif. Il devra, comme Ronaldinho en son temps, discipliner son jeu à l’aune de la rigueur tactique qui prévaut en Europe. Pour faciliter un peu son adaptation, il devrait croiser Nene lors du stage à Doha, où les Parisiens arriveront ce soir. Nene (31 ans, libre en juin), qui Lucas cite souvent parmi ses modèles. Et qui aurait pu être un concurrent de plus si son histoire avec le PSG n’avait pas basculé récemment vers la fracture. – J.T.

(*) Sept matchs, 0 but en Ligue 1 en 2000-2001 ; 4 matchs, 0 but en 2001-2002.

L’Equipe du 28/12/2012 (suite)
Slip
Citation
PSG: Ancelotti exclut l'arrivée de Ronaldo

L'entraîneur italien du Paris Saint-Germain, Carlo Ancelotti, exclut la possibilité d'un transfert du joueur portugais du Real Madrid Cristiano Ronaldo au PSG, dans un entretien au quotidien turinois La Stampa publié aujourd'hui. "Cette possibilité est exclue. L'argent ne suffit pas, il faut aussi quelqu'un disposé à le vendre", affirme Ancelotti.

Selon le journal espagnol AS, Cristiano Ronaldo serait sur le point de quitter le Real Madrid pour rejoindre le PSG avec son entraîneur Jose Mourinho qui remplacerait Ancelotti.

Selon l'édition du 31 octobre de La Gazzetta dello Sport, le PSG serait prêt à offrir 100 millions d'euros au Real Madrid pour recruter Ronaldo en 2013 et les dirigeants des deux clubs se seraient déjà rencontrés.

L'agent du joueur, Jorge Mendes, aurait organisé une rencontre entre les dirigeants du PSG et Florentino Perez, l'homme fort du Real, en présence de Cristiano Ronaldo, toujours selon le quotidien sportif italien.

AFP
Oni
Citation
Entretien avec Laporta : "Le PSG doit adopter la philosophie de Barcelone"

Publié le 28/12/2012 à 20:00, mis à jour le 28/12/2012 à 22:53

Architecte du grand Barça, l'ex-président Joan Laporta nous a accordé un long entretien, dans lequel il invite le PSG à dupliquer les secrets de sa réussite.


Vous avez en partie créé le Barça que l’on connait actuellement. Peut-il encore tout gagner, comme en 2008-2009 ? Et Messi gagnera-t-il un quatrième Ballon d’Or ?

Joan Laporta: Je suis fier d’avoir contribué à la création de la plus grande équipe de l’histoire. Alors, oui, ce groupe peut encore tout gagner. Les joueurs sont doués, intelligents et liés par l’amitié depuis l’adolescence. Le Ballon d’Or ? Messi peut l’avoir une quatrième fois de suite. Mais je suis très content pour Andres. Il a tout : une technique incroyable, la vision de jeu et une grande humilité.

Quand vous reprenez le club en 2003, quel le s sont vo s grandes mesures pour sortir le club de la crise ?

J. L.: Lorsque nous sommes arrivés, la situation était catastrophique. Nous avions 45 priorités, notées noir sur blanc, notamment le coach et les joueurs. Txiki Beguiristain, le directeur sportif, a décidé, avec la collaboration de Johan Cruyff, d’installer Rijkaard sur le banc, puis d’incorporer Ronaldinho. Ronnie a tout changé. Il a été un rêve pour tous les amoureux de football. La philosophie était celle de Cruyff et c’était sans doute la mesure la plus importante. Il était essentiel d’avoir une vision claire, de savoir où l’on allait. Nous avions perdu cet esprit. L’idée était de récupérer la beauté avant d’avoir les résultats.

Vous retrouvez-vous dans ce que construit le PSG, un club qui a connu des difficultés pendant des années avant un flux massif d’investissement étranger ?

J. L.: Barcelone et Paris se ressemblent. Ces villes se caractérisent pour leur amour du beau. Le PSG doit adopter la philosophie de Barcelone. Je respecte les investissements du PSG mais, à mon avis, il faut le faire avec une seule idée : le spectacle. Il faut avoir le temps, aussi. Moi, je savais que j’avais plusieurs années pour mener mon projet. Mais je savais aussi qu’avec Deco, Ronnie, Eto’o, Xavi et Iniesta, j’étais dans le vrai. Il manque à Paris une figure visible et connue dans le monde entier. Un type comme David Ginola, qui incarnait si bien l’élégance parisienne. La philosophie et l’image comme priorités. C’est ça la clé.

Que vous êtes-vous dit quand Paris a signé Ibrahimovic ?

J. L.: Que Paris avait signé un grand professionnel. Je suis bien placé pour parler d’Ibra car je l’ai signé. C’est un vainqueur. Il l’a démontré en Italie et dans tous les clubs où il est passé. Mais surtout, Ibra est un formidable buteur. A Barcelone, ce n’est pas facile de s’adapter au système. Il n’a pas eu le temps de le faire. Je reconnais que nous avons fait un pari, celui de mettre un buteur statique dans un système qui nécessite du mouvement. J’en prends l’entière responsabilité. La direction sportive avait décidé d’arrêter avec Eto’o. Nous avions trois noms : Ibra, Villa et Forlan. Je suis parti avant qu’Ibra s’en aille. Je ne sais pas trop ce qui s’est passé. Moi, j’avais des bonnes relations avec lui. Sous des aspects très durs, c’est quelqu’un de très sympa. Il m’avait expliqué la signification de chacun de ses tatouages. Et ça avait pris du temps hein ! (rires) Bon, c’est vrai qu’il est un peu caractériel, mais c’est une vraie star. Il est en lutte permanente pour remplir les objectifs qu’il s’est fixé. S’il a accepté Paris, c’est qu’il sentait que cette équipe allait l’amener loin.


Avez-vous eu vraiment l’intention d’engager Jose Mourinho à la place de Pep Guardiola en 2008 ?

J. L.: Très tôt, j’ai eu la conviction que Guardiola serait mon entraîneur. Mais au sein du conseil d’administration, certains pensaient à Mourinho. J’avais la majorité et j’ai appelé son agent Jorge Mendes pour lui annoncer que Pep était l’élu. Les évènements m’ont donné raison, même si personne ne s’attendait à un tel succès. Mais je tiens à dire que Mourinho est un travailleur acharné. Il a gagné partout où il a entraîné. Nous devons respecter cela. Il a un énorme caractère et il a une qualité qu’ont les grands : il prend toute la pression sur lui. Il peut entraîner partout.

Mourinho ou Guardiola : lequel des deux s’adapterait le mieux à la France, leur nom ayant circulé…

J. L.: C’est une question à leur poser. Mourinho peut entraîner partout, Pep aussi. Paris, car j’imagine que vous parlez du PSG, a beaucoup de côtés attractifs.

On parle aussi de l’intérêt de Paris pour Ronaldo. Les trois ensemble, c’est possible ?

J. L.: (Longue réflexion) Cela pourrait marcher, mais ça dépendrait du président, de sa personnalité, de son autorité, de son pouvoir. Le respect, cela se gagne. Xavi, Messi et Iniesta sont les meilleurs pour moi, mais après, ces joueurs font partie du top 10. Zlatan avec Cristiano, cela pourrait faire des étincelles. Si un club peut se le permettre pourquoi pas. Mais encore une fois, l’autorité de l’entraîneur et surtout celle du président doivent être au-dessus de tout. On ne doit pas sentir la moindre divergence. Le discours doit être le même : gagner et plaire.


(Le reste ne concerne pas Paris) :
Spoiler :
Vous n’avez jamais pensé à prendre Benzema au Barça ?

J. L.: Nous avons pensé à la faire venir à l’été 2008. Mais selon le directeur sportif, il n’était pas assez mature. Benzema avait une qualité technique phénoménale, il était titulaire à Lyon, un grand club. J’ai vraiment pensé à le signer. J’avais même appelé son agent. Mais le but était : on attend deux ans et on voit. Quand il a signé au Real Madrid, on s’est dit : ‘mon Dieu, ils l’ont eu avant. On va souffrir !’ A cette époque, on voulait quelqu’un de vraiment confirmé. Il fallait aussi trouver un point de chute à Eto’o, qui ne voulait qu’un club de Ligue des champions. Pour limiter l’investissement, il fallait une sorte d’échange. Or, seul l’Inter réunissait toutes les conditions. D’où Ibrahimovic, qui était le premier choix.

Vous êtes aussi le président barcelonais qui a signé le plus de Français…

J. L.: J’ai fait venir Abidal, Thuram, Giuly et Thierry Henry. Peut-être que Titi est venu une année trop tard, mais nous avons gagné la C1 avec lui, donc… En tout cas, il s’est toujours comporté en gentleman. Nous aurions même pu en avoir un autre : Franck Ribéry. J’avais parlé avec mon grand ami Karl Heinz (Rummenigge), mais le Bayern ne voulait pas le vendre. Abidal, lui, a été l’une de mes grandes réussites. Il rejouera, c’est sûr. Pour moi, Abidal a été la clé de la défense car il est rapide, puissant, et il a un don pour couper les passes. Dans notre système, il était vital. L’image où il soulève la Coupe d’Europe avec le brassard de capitaine est la plus belle que j’ai vue dans le football. C’était la démonstration que le Barça est plus qu’un club.

Vous pourriez être président dans un autre club que Barcelone ?

J. L.: Ce serait très dur. J’ai le Barça dans le sang. Mais en tant que professionnel, pourquoi pas. Je suis avocat, je peux donner des conseils ou mon avis à n’importe quel club… même en France hein! (clin d’œil, ndlr)

Pourquoi souhaitez-vous l’indépendance de la Catalogne ?

J. L.: Nous voulons l’indépendance pour notre dignité nationale. Nous en avons besoin pour défendre notre culture, notre langue et notre économie. Si nous parvenons à l’indépendance, ce sera très bon pour la Catalogne. A moyen terme, ce sera bon pour l’Espagne. Et bien sûr, ce sera bon pour l’Europe. Nous sommes au début de quelque chose de grand. Si nous voulons profiter des immenses ressources que génère la Catalogne à nos concitoyens, notre pays doit être indépendant.

Vous retrouvez-vous dans les déclarations du maire de Barcelone qui avait déclaré : ‘ Le Barça dans le championnat de France est une possibilité ’ ?

J. L.: Si l’on se pose cette question, c’est que nous serons indépendants et j’en serai très heureux ! Pour le Barça, il y aura beaucoup d’options. La Liga ? Un championnat de Catalogne ? Une ligue ibérique ? La France ? Tout est possible. Sinon, la redistribution des droits TV permettra d’augmenter le budget des clubs catalans et nous aurons une forte compétition interne avec Girona, Sabadell, l’Espanyol... La question du sport et du Barça est importante mais pas primordiale. D’abord, il faut l’indépendance : c’est le plus urgent.

Et revenir un jour à la tête du Barça, vous y pensez forcément non ?

J. L.: Je suis en train de réfléchir. Il y a des choses qui ne me plaisent pas dans la direction actuelle comme le sponsoring, les portes ouvertes au Qatar… Heureusement, ils ont gardé le modèle que nous avions mis en place. Je verrai. Les élections ne sont qu’en 2016. Je me porterai candidat ou non six mois avant.


Eurosport - Entretien réalisé par François DAVID, à Barcelone

Homer
Citation
Le PSG en ordre dispersé à Doha

L’imposante délégation parisienne a posé ses valises hier soir à Doha, au Qatar. Mais sans Zlatan Ibrahimovic ni les joueurs sud-américains, qui ont obtenu une journée de vacances supplémentaire. L’entraînement reprend ce matin.

Après une trêve hivernale réduite à sa plus simple expression – six petits jours de repos – les Parisiens reprennent le chemin de l’entraînement ce matin à Doha, au Qatar. Mais il faudra attendre ce soir pour que l’effectif soit (presque) au grand complet.

Zlatan Ibrahimovic a en effet obtenu une journée de vacances supplémentaire. Après avoir passé Noël en Suède dans la station de ski d’Are, il doit arriver à Doha dans la journée, avec sa compagne et leurs deux garçons. Un privilège accordé également aux Sud-Américains. Les Argentins (Lavezzi et Pastore) et les Brésiliens (Maxwell, Thiago Silva, Alex) sont ainsi attendus dans la soirée à l’arrivée d’un vol direct en provenance de São Paulo. Diego Lugano, qui disputait hier un match de bienfaisance en Uruguay, et Nene, deux joueurs en instance de départ du PSG, sont également espérés par le même avion. Quant à Lucas Moura, la première recrue du mercato hivernal (la dernière selon le PSG), il doit poser le pied au Qatar dans la journée de demain.

Ces arrivées échelonnées viendront compléter une délégation parisienne déjà riche d’une bonne centaine de personnes débarquées sur place hier en début de soirée. Les joueurs ont effet obtenu le droit de voyager avec leurs conjointes et leurs enfants. Une autorisation qui concerne l’ensemble des employés du club missionnés au Qatar.

Hier matin, à l’heure du rendez-vous, le parking du centre d’entraînement du PSG avait ainsi pris l’allure d’un quai de gare le jour d’un départ en colonie de vacances. A 8 h 30, Sylvain Armand et sa famille sont les premiers à se présenter au camp des Loges. Arrive ensuite Kevin Gameiro. L’attaquant parisien a à peine le temps de sortir son fils du siège auto que la famille Douchez se gare face à lui. Les valises remplissent vite les soutes des deux bus affrétés pour rallier l’aéroport d’Orly.

Les joueurs et leur famille séparés en deux groupes

A 9 heures, le cortège prend la direction d’Orly. Sur le perron du pavillon d’honneur de l’aéroport d’où décolle habituellement l’avion du président de la République, les Parisiens retrouvent Marco Verratti et Thiago Motta, qui arrivent en même temps que Carlo Ancelotti et sa compagne.

Leonardo, poussette en main, salue l’ensemble de la délégation. Jean-Claude Blanc, le directeur général du club, arrive en famille à bord d’un taxi. A l’intérieur du pavillon d’honneur, une petite collation est servie. La salle austère ressemble tout d’un coup à une cour de récréation. Certains enfants jouent à la console, d’autres font du coloriage.

Après six heures trente de vol, la délégation parisienne pose le pied au Qatar avant de se séparer en deux groupes. Les femmes et les enfants prennent la direction d’un palace de la corniche. Quant aux joueurs et aux membres du staff, ils élisent domicile à l’autre bout de la ville, dans le somptueux Torch Hotel. Hasard ou coïncidence, cette tour de 300 m de haut est illuminée pour l’occasion d’anneaux rouges et bleus, aux couleurs du PSG.

C’est donc ici, à quelques kilomètres du palais princier, là où se prennent maintenant les plus grandes décisions du club, que les troupes de Carlo Ancelotti vont jeter les bases d’une fin de saison 2012-2013 passionnante. Champions d’automne au soir de leur victoire à Brest (0-3), il y a une semaine, la conquête de la Ligue 1 est désormais une obligation. Ces prochains mois pourraient aussi être illuminés par la Ligue des champions.

Pour l’instant, le menu de ce stage hivernal au Qatar est plus frugal. Deux entraînements par jour, sauf le 1er janvier (une seule séance l’après-midi), et en ligne de mire un match amical face à l’équipe locale de Lekhwiya.

Le Parisien.fr

Citation
Nene fera le point après le stage

Il posera le pied au Qatar demain, en compagnie des autres Sud- Américains de l’équipe parisienne. Mais Nene attendra son retour en France pour faire le point sur sa situation, à six mois de la fin de son contrat au PSG. « J’ai eu Leonardo avant son départ pour Doha, explique Me Didier Domat, qui s’occupe depuis la mi-décembre des intérêts du milieu offensif brésilien.

Il est convenu de se voir à son retour du stage de préparation du PSG. Il est prématuré de dire que Nene va quitter cet hiver le club. Rien n’est figé : il peut très bien rester, comme partir. Il ne cherche pas aujourd’hui une nouvelle équipe mais à retrouver du temps de jeu. Certains clubs se sont déjà positionnés. Nene est en contrat à durée déterminée avec le PSG jusqu’au 30 juin. Le seul moyen de le rompre, c’est d’un commun accord. »

Que vont-ils se dire, Leo et lui ? « Il faut d’abord éclaircir les causes qui amènent le joueur à ne plus faire partie du groupe sportif depuis trois matchs, répond son conseil. Je n’en connais pas les raisons réelles. Le PSG va nous les dire, même s’il est en droit de ne pas fournir d’explications. »

Il veut connaître les raisons de sa mise à l’écart

Mais un autre élément pourrait compliquer les choses : la multiplication des acteurs dans ce dossier. Nene a confié en Europe son avenir entre les mains de Me Didier Domat, mais possède également un agent au Brésil (Gilvan Costa) et travaille depuis longtemps avec Christophe Mongai en France. « A ma connaissance, ce n’est plus son représentant », confie Domat. « Je ne connais pas ce monsieur, rétorque Mongai. Jusqu’à preuve du contraire, je suis bien l’agent de Nene. »


Citation
Ancelotti exclut un transfert de Cristiano Ronaldo

«L'argent ne suffit pas, il faut aussi quelqu'un disposé à le vendre». C'est avec ces mots que l'entraineur du PSG, Carlo Ancelotti, a écarté ce vendredi l'idée d'un transfert du portugais Cristiano Ronaldo.

Dans un entretien au quotidien turinois La Stampa, il s'est montré catégorique, au grand désarroi des supporters parisiens qui rêveraient de voir la paire Ibrahimovic-Ronaldo associée à la pointe de l'attaque parisienne.

«Cette possibilité est exclue», a sobrement mais fermement indiqué le coach du PSG.

Jeudi pourtant, le journal espagnol AS avait affirmé, sans citer de sources, que Cristiano Ronaldo allait refuser la prolongation de contrat que s'apprête à lui proposer le Real Madrid et qu'il avait décidé de s'en aller à la fin de son contrat en 2015. Dans ce cas, le PSG serait le mieux positionné pour le recruter, devant son ancien club Manchester United, surtout que Paris souhaite aussi remplacer Ancelotti par l'entraîneur du Real José Mourinho, avait ajouté le quotidien.

Dans son édition du 31 octobre, La Gazzetta dello Sport avait affirmé que le PSG était prêt à offrir 100 millions d'euros au Real Madrid pour recruter Ronaldo dès 2013 et que les dirigeants des deux clubs se seraient déjà rencontrés.

L'agent du joueur, Jorge Mendes, qui est aussi celui de Mourinho, aurait organisé une rencontre entre les dirigeants du PSG et Florentino Perez, l'homme fort du Real, en présence de Cristiano Ronaldo, toujours selon le quotidien sportif italien.

Le Parisien.fr
Homer
Citation
Reprise sans Ibra ni les Sud-Américains

Champion d'automne de Ligue 1, le Paris-SG a repris l'entraînement ce samedi au Qatar dans le complexe sportif ultra-moderne d'Aspire, pour un stage jusqu'au 3 janvier. Joueurs et membres de l'encadrement du PSG sont arrivés en famille et au compte-gouttes à Doha, vendredi, sur les terres du propriétaire du club, le cheikh Tamim ben Hamad Al Thani. Seulement seize joueurs étaient sur le pont à l'entraînement durant près d'une heure et sous une forte chaleur.

Lucas Moura dès dimanche ?

Zlatan Ibrahimovic et les Sud-Américains (Thiago Silva, Alex, Nene, Javier Pastore, Maxwell, Ezequiel Lavezzi et Diego Lugano), qui doivent atterrir en fin de journée à Doha, ont en effet obtenu une journée supplémentaire de vacances. Le club de la capitale a confirmé que Nene effectuerait bien le voyage malgré ses envies de départ. Enfin, Siaka Tiéné dispose lui aussi d'un bon de sortie après avoir passé la première partie de saison en tribunes. Le défenseur ivoirien est parti se préparer avec sa sélection pour la Coupe d'Afrique des nations (19 janvier-10 février).

Un autre entraînement est prévu en fin d'après-midi avant deux séances programmées dimanche, qui pourraient bien être marquées par les débuts du prodige brésilien Lucas Moura, même si le flou persiste sur le jour de son arrivée.

France Football.fr
falcojb
Citation
Doha, l’autre capitale du PSG

Un an après avoir effectué un stage à Doha dans un quasi-anonymat, les Parisiens sont de retour avec une cote d’enfer. Devenu très populaire dans le pays de ses actionnaires, le PSG fait aujourd’hui vibrer le Qatar. Reportage.

A Doha, on est tombé amoureux du PSG

« En un mois, je vends entre 50 et 100 maillots du PSG. C'est énorme pour mon magasin ! » Ces paroles ne sont pas celles du responsable de la boutique du PSG sur les Champs-Elysées, mais du gérant d’un magasin de sport à… Doha, au Qatar. Alors que les Parisiens atterrissent ce vendredi soir sur les terres de leur propriétaire pour y effectuer un stage jusqu’au 3 janvier, la capitale qatarienne vibre désormais à 100% pour le PSG. Un an après son premier séjour au Qatar, le club de la capitale française a fait un bond en avant question notoriété.

Si les Parisiens étaient quasi-anonymes l’an passé à pareille époque, l’arrivée d’une star comme Zlatan Ibrahimovic ou la vitrine Ligue des champions font aujourd’hui vibrer les habitants de Doha, au point que ces derniers sont devenus de véritables supporters du PSG. « Mes joueurs préférés sont Ibrahimovic, Ménez et Pastore, explique Mohamed, un Qatarien qui a passé quelques mois à Paris. Mais je pense que les dirigeants doivent encore acheter des joueurs pour aider Zlatan à marquer plus de buts. Les Qatariens aiment tellement leur pays qu'ils s'intéressent à tout ce qui touche de près à leur identité. »

« Les Qatariens sont amoureux du PSG »

Grace à la chaine Al Jazeera Sport qui diffuse tous les matches du PSG, les habitants de Doha se sont rapidement familiarisés avec les partenaires de Thiago Silva. « Ici, tout le monde connait le PSG aujourd'hui et notamment son meilleur joueur, Ibrahimovic, remarque Hamad. J'espère qu'ils seront champions de France cette saison et très vite champions d'Europe. »

Autant dire que l’engouement s’annonce très important autour de l’équipe de Carlo Ancelotti durant cette semaine de stage… « Si les Parisiens venaient faire un tour dans ma boutique, on serait obligé de fermer le centre commercial, rigole Peter, le gérant du magasin de sport. Ce serait un grand show ! Les Qatariens sont amoureux du PSG. Ce sont des gens assez conservateurs mais quand ils aiment quelque chose d'un peu nouveau, ils le montrent énormément. »

Les Parisiens sont prévenus.



RMC
Kirk
Citation
Carlo Ancelotti : « Lucas Moura est l'avenir du PSG »


Après une première séance d'entraînement sous le soleil du Qatar, Carlo Ancelotti s'est présenté en conférence de presse samedi en fin de matinée. L'entraîneur du PSG a notamment expliqué pourquoi il ne souhaitait pas que le PSG recrute lors du prochain mercato qui débute le 1er janvier.

En dehors bien sûr de Lucas Moura, attendu demain à Doha.

Le Brésilien Lucas Moura sera-t-il le seul transfert du PSG en janvier ?
Carlo Ancelotti. Il sera le seul joueur à arriver durant le mercato. C'est un grand joueur, il est jeune, il est l'avenir du PSG. Il a beaucoup de qualités et il n'aura pas de problèmes pour avoir une bonne relation avec les autres joueurs et peut jouer à différentes positions. On est content parce que ce n'était pas facile de recruter un joueur aussi important et il peut aider l'équipe à faire encore mieux.

Lucas Moura a dit qu'il souhaitait jouer aux côtés d'Ibrahimovic. Quelle est sa meilleure position sur un terrain et comment comptez-vous l'utiliser ?
Il a joué sur un côté, parfois derrière un attaquant. Il sera utilisé soit sur un côté soit derrière un attaquant.

Pourquoi Moura sera-t-il le seul transfert du PSG cet hiver ?
Parce que nous avons une très bonne équipe, de très bons joueurs. On a fait de gros efforts durant le mercato estival, on a beaucoup recruté. On a déjà beaucoup de joueurs, 30 avec Moura (NDLR: 29 en réalité puisque Luyindula a résilié son contrat avec le PSG et signé aux New York Red Bulls). On n'a pas besoin de recruter d'autres joueurs. Le staff technique pense que l'équipe est très bonne et très compétitive.

Mais si une opportunité se présente au mois de janvier...
On ne va pas refuser par principe, on verra, mais on n'a pas besoin d'avoir d'autres joueurs. On a de très bons joueurs derrière, au milieu et devant.

Vous avez dit que votre objectif serait de n'avoir que 25 joueurs dans l'effectif. Comment allez-vous faire pour passer de 29 à 25 joueurs ?

Gérer 30 joueurs n'est pas facile. J'ai déjà dit que si des joueurs veulent quitter le club, on peut y réfléchir mais aujourd'hui, il n'y a rien d'officiel. Quelques joueurs ont demandé à partir mais il n'y a rien d'officiel.


LeParisien.fr
Homer
Citation
«Pas besoin d'autres joueurs»

Malgré la volonté de son directeur sportif, Leonardo, de continuer à renforcer l'équipe, Carlo Ancelotti a réitéré sa position : il n'a «pas besoin d'autres joueurs», a assuré l'entraîneur parisien, samedi à Doha lors du premier jour de stage du PSG.

«Carlo Ancelotti, le Brésilien Lucas Moura sera-t-il le seul transfert du PSG en janvier ?
Il sera le seul joueur à arriver durant le mercato. C'est un grand joueur, il est jeune, il sera le futur du club. Il a beaucoup de qualités et il n'aura pas de problèmes pour avoir une bonne relation avec les autres joueurs et peut jouer à différentes positions. On est content parce que ce n'était pas facile de recruter un joueur aussi important et il peut aider l'équipe à faire encore mieux.

Pourquoi Moura sera-t-il le seul transfert du PSG cet hiver ?
Parce que nous avons une très bonne équipe, de très bons joueurs. On a fait de gros efforts durant le mercato estival, on a beaucoup recruté. On a déjà beaucoup de joueurs, 30 avec Moura. On n'a pas besoin de recruter d'autres joueurs. Le staff technique pense que l'équipe est très bonne et très compétitive.

«On a de très bons joueurs derrière, au milieu et devant»


Mais s'il y a une opportunité pour recruter, allez-vous en profiter ?
On ne va pas refuser mais on n'a pas besoin d'avoir d'autres joueurs. On a de très bons joueurs derrière, au milieu et devant.

«Si des joueurs veulent quitter le club, on peut y réfléchir mais aujourd'hui, il n'y a rien d'officiel.»

Vous avez toujours dit que l'idéal serait de n'avoir que 25 joueurs. Comment allez-vous vous y prendre ?
Gérer 30 joueurs n'est pas facile. J'ai déjà dit que si des joueurs veulent quitter le club, on peut y réfléchir mais aujourd'hui, il n'y a rien d'officiel. Quelques joueurs ont demandé à partir mais il n'y a rien d'officiel.

Moura a dit qu'il souhaitait jouer aux côtés d'Ibrahimovic. Quelle est sa meilleure position sur un terrain et comment comptez-vous l'utiliser ?

Il a joué sur un côté, parfois derrière un attaquant. Il sera utilisé soit sur un côté soit derrière un attaquant.»


Citation
«Tout ce qui est nécessaire» à Doha

Comme la saison passée, le PSG s'est exilé au Qatar pour y suivre son stage de reprise hivernal dans le complexe Aspire. Une décision à la fois sportive et politique, d'après les explications d'Ancelotti : «Nous sommes ici parce que le centre d'entraînement, la température, l'ambiance, l'accueil sont fantastiques. C'est un moment très important. Nous avons cinq jours pour préparer le Coupe de France et le début du championnat. Nous avons tout ce qui est nécessaire pour faire de bons entraînements. Le propriétaire est content de voir l'équipe ici mais le plus important est de s'entraîner pour préparer la deuxième partie de la saison.»

L'Equipe.fr
Homer
Citation
Le PSG garde le sens de la famille

Football/Stage au Qatar. Même si les joueurs et le staff ne sont pas logés avec leurs proches, le club parisien multiplie les initiatives pour faire de ce séjour à Doha un moment de convivialité.

Les femmes et les enfants d’un côté. Les hommes de l’autre. Jusqu’au 3 janvier, la grande famille du PSG est réunie à Doha mais les couples sont priés de faire chambre à part. Les joueurs et les membres du staff ont ainsi élu domicile au Torch Hotel, une tour de 300 m de haut située à quelques encablures des terrains d’entraînement.
Les familles des joueurs, elles, sont logées en centre-ville à une petite demi-heure en voiture, dans un palace pourvu d’une plage privée donnant sur le golfe Persique.

Les raisons de cette séparation? A l’origine, la délégation parisienne ne devait être composée que du staff et des joueurs. Ces derniers, en apprenant que les dates prévues pour ce stage de reprise impliquaient de passer le réveillon du 31 au Qatar, ont demandé à leurs dirigeants d’inviter leurs proches. Le président du PSG, Nasser al-Khelaifi, a répondu favorablement à leur requête. « Le fait que les familles soient là, à nos côtés, c’est bon pour tout le monde, apprécie Carlo Ancelotti. Les uns et les autres, on apprend à se connaître. »

Safari en jeep et promenades à dos de chameau


Mais, compte tenu de la présence d’enfants, un établissement grand luxe situé en bord de mer a été privilégié. L’Aspire Zone où vivent les joueurs n’a en effet rien du parc d’attractions. C’est un quartier situé à la périphérie de Doha, entièrement dédié à la pratique sportive.

Cette séparation permet aussi de limiter les inévitables interférences liées à la présence des familles. « Personne n’a intérêt à ce que ce stage de reprise ressemble à une grande colonie de vacances », souffle un membre du club. La nuit comme la journée, les joueurs vivent ainsi en vase clos, concentrés sur leurs activités professionnelles.

Pendant ce temps, un programme est prévu pour que les familles ne soient pas en reste. Hier après-midi, une visite touristique de Doha était proposée : découverte de la marina, visite du musée d’Art islamique et du souk. Les compagnes des joueurs avaient également la possibilité d’assister à l’entraînement de leurs footballeurs préférés.

Une petite délégation féminine d’une dizaine de personnes, emmenée par la compagne de Carlo Ancelotti et celle de Nick Broad, chef de projet performance du PSG, s’est présentée à la séance de l’après-midi. Parmi les autres participantes à cette virée sportive, Mme Camara et ses deux filles, la copine de Marco Verratti ou encore celle de Gregory Van der Wiel.

Tout ce petit monde s’est installé en bordure du terrain, aux premières loges. Les retrouvailles pour l’ensemble de la délégation ont ensuite eu lieu en soirée. Les « hommes du PSG » ont quitté leur hôtel vers 20 heures direction le St Regis, l’établissement des femmes et des enfants. La grande famille du PSG a ainsi été réunie le temps d’un repas. Ensuite, un peu avant 23 heures, le groupe professionnel a gentiment regagné les faubourgs de Doha.

Aujourd’hui, un safari en jeep dans le désert est au menu de leurs proches. Des activités châteaux gonflables et promenade à dos de chameau sont même prévues pour les enfants. Et comme hier soir, les cent cinquante personnes qui composent désormais la famille du PSG dîneront ensemble.

Le Parisien.fr

Citation
Lucas Moura est en route

Alors que Zlatan Ibrahimovic, arrivé samedi au Qatar, s'est entraîné avec ses coéquipiers dimanche matin, Lucas Moura a quitté dans le même temps le Brésil pour rejoindre le PSG à Doha. «L'heure est arrivée... Mélange de sentiments : bonheur, nostalgie, coeur serré. Merci le Brésil !!», écrit le joueur de 20 ans sur son compte twitter. Avant d'embarquer, le désormais ex-joueur de Sao Paulo a posé avec les nombreux fans venus lui dire au revoir.



L'Equipe.Fr
Kaionedirection
Citation
LE ONZE 2012 DE « L’ÉQUIPE » – FRANCE

Le PSG pose sa patte

Le nouvel « ogre » parisien n’a encore rien gagné mais place cinq joueurs dans notre équipe type de l’année, où figure un seul champion de France. Et aucun Lyonnais.

LE PARIS-SG a manqué la première moitié de 2012 en laissant échapper un titre qui lui tendait les bras ; il est contesté cette saison par Lyon et Marseille, assis en sa compagnie à la première place, mais c’est lui, l’ogre en devenir, qui domine le onze 2012 dessiné par notre rubrique football. Son mois de décembre, à l’évidence, a emporté les scepticismes.

Avec cinq joueurs, et sans avoir rien gagné, le club parisien s’approche de la domination des récents champions de France : il y avait sept Lillois il y a un an, huit Bordelais en 2009, et jusqu’à neuf Lyonnais en 2006. Le constat du décalage entre les valeurs individuelles et le résultat collectif est plus flatteur pour certains entraîneurs que pour d’autres. Si cinq clubs sont représentés (PSG, Lille, Bordeaux, OM et Montpellier), on relèvera l’absence de joueurs de Lyon, pourtant coleader, et la faible empreinte laissée par le titre des Montpelliérains, victimes d’un automne trouble et confus.

Les grandes figures étrangères du Championnat sont rejointes par cinq joueurs de l’équipe de France, dans une équipe au sein de laquelle seuls les Lillois Debuchy et Hazard conservent leur place d’une saison sur l’autre. Pour Hazard, c’est la dernière fois.

GARDIEN SALVATORE SIRIGU

L’imperméabilité de la défense parisienne, au sein de laquelle il occupe une place centrale, ne lui a sûrement pas fait de tort. Avec un style peu aventureux, qui l’éloigne rarement de sa ligne de but, Salvatore Sirigu sait communiquer sa sérénité à ses partenaires. Le remplaçant de Buffon en sélection italienne s’est imposé progressivement ; sa rapide maîtrise du français symbolise sa volonté de séduire et de contrôler son équipe et son environnement.

Hugo Lloris, lui, a perdu son sceptre en rejoignant Tottenham le 31 août. Six mois passés derrière une défense en difficulté, sanctionnés par la quatrième place de l’OL en L 1, ont suffi au capitaine de l’équipe de France, néanmoins, pour repousser assez loin Mandanda ainsi que Ruffier.

ARRIÈRE DROIT MATHIEU DEBUCHY

D’une saison sur l’autre, le duo des arrières droits ne change pas, et Mathieu Debuchy devance une nouvelle fois Anthony Réveillère. Christophe Jallet complète un podium formé par les trois spécialistes du poste alignés par Didier Deschamps depuis le début de la saison internationale, même si le Parisien est talonné de très près par Gary Bocaly, champion de France avec Montpellier.

La constance de Debuchy dans l’effort et la performance continuent donc d’impressionner, même si le Lillois a mis quelque temps à se remettre de son non-transfert vers Newcastle l’été dernier. Il reste une valeur très sûre de la L 1, de même que Réveillère, auteur d’une très bonne demi-saison avec Lyon, après avoir été recalé par le PSG à la visite médicale. Qu’il soit resté à l’OL, et que Van der Wiel soit arrivé, a permis au moins à Jallet de continuer à jouer et de se hisser sur notre podium.

DÉFENSEURS CENTRAUX THIAGO SILVA MAPOU YANGA-MBIWA

Rarement un joueur avait gagné sa place dans l’équipe de l’année en jouant aussi peu. Arrivé blessé au PSG en août, l’international brésilien Thiago Silva n’a disputé que quatorze matches en L 1, et si ses débuts n’ont pas été bouleversants, il a haussé son niveau de manière impressionnante en cette fin d’automne. En décembre, il a rendu tous ses adversaires à l’impuissance. Même sur une aussi courte période, il s’est montré nettement au-dessus de la concurrence.

À ses côtés, la rubrique football a sans doute donné une prime au titre de champion de France en élisant Mapou Yanga-Mbiwa plutôt que Nicolas Nkoulou, devancé pour huit points seulement. Le capitaine montpelliérain a joué un rôle essentiel dans la conquête du titre et découvert en même temps l’équipe de France. D’une année sur l’autre, Mamadou Sakho, le Parisien, a à la fois perdu sa place dans notre équipe et dans la défense parisienne mais, à nos yeux, il devance encore Alex. A priori, Ancelotti et Thiago Silva ne partagent pas notre avis.

ARRIÈRE GAUCHE BENOÎT TRÉMOULINAS

En tête des notes de L’Équipe à son poste depuis le début de la saison, Trémoulinas voit sa constance récompensée. On ignore toujours s’il est un défenseur de niveau international, mais lorsqu’il a la balle dans les pieds, le doute n’est pas permis : il est le seul latéral en France, les deux côtés confondus, à mettre le ballon exactement où il l’entend. Derrière lui, on trouve la trace de l’émergence d’Henri Bedimo, que les deux visages de Montpellier ont maintenu à bonne distance du Bordelais, et de la révélation de deux jeunes spécialistes, Lucas Digne (19 ans) et Faouzi Ghoulam (21 ans). Son impact, sa capacité à répéter les efforts et sa qualité offensive destinent Digne à aller beaucoup plus haut, et pas seulement dans notre classement.

MILIEUX DÉFENSIFS BLAISE MATUIDI RIO MAVUBA

C’est le plus gros écart, en points, du vote : le Parisien Blaise Matuidi fait la quasi-unanimité, pour prix d’une seconde partie d’année remarquable. À vingt-cinq ans, il atteint d’un même élan la maturité et la reconnaissance. Même quand le PSG se cherchait, le club parisien savait où le trouver. Il gratte des ballons, presse inlassablement, est devenu buteur (trois buts en L 1, déjà, cette saison), et il oriente le jeu avec ce petit quelque chose en plus qu’ont les gauchers dans sa position.

Derrière lui, le vote a été plus serré mais a distingué Rio Mavuba, qui ne faisait pas partie des sept Lillois retenus dans notre équipe de l’année 2011. C’est la récompense d’un vrai patron, sur le terrain et en dehors. Il est suivi par deux Lyonnais à la base de la belle saison en cours de l’OL : Maxime Gonalons, qui a passé un cap dans l’influence technique, et Steed Malbranque, le revenant magnifique, une des histoires les plus incroyables de la Ligue 1 cette année.

MILIEU OFFENSIF AXIAL MATHIEU VALBUENA

L’affaire s’est jouée dans un mouchoir. D’un côté, il y avait l’impact considérable de Younes Belhanda dans le titre de Montpellier, l’explosion d’un talent énorme par le dribble, l’accélération, la prise d’initiatives. De l’autre, à l’évidence, le souvenir tout frais des difficultés de l’international marocain en début de saison. En balançant entre ces deux images, la rubrique a finalement distingué pour deux points seulement le Marseillais Mathieu Valbuena, qui a pris une autre dimension depuis qu’il a été recentré par Élie Baup. En échappant à la logique de duel sur un côté, Valbuena a également été moins impliqué dans la polémique liée à ses provocations, et seules ses grandes qualités ont émergé, à partir d’une liberté qui lui va bien. Le meneur de jeu existe toujours en L 1, grâce à eux et à quelques autres : Julien Féret rappelle que l’on peut être plus efficace en pensant vite qu’en courant vite, alors que Clément Grenier impressionne par son sens de la dernière ou de l’avant-dernière passe.

JOUEURS DE COULOIR EDEN HAZARD NENE

C’est une belle manière de lui dire au revoir : transféré à Chelsea l’été dernier, le Belge Eden Hazard figure dans notre équipe de l’année pour la troisième fois d’affilée. La manière dont il a aidé Lille à rester en Ligue des champions, au printemps dernier, valait bien cet hommage. Sur les six premiers mois, il est le joueur de L 1 qui a créé le plus de différences individuelles.

La place de Nene dans l’autre couloir établit deux choses, au moins : 1. La rubrique ne s’est donc pas fixée sur les dernières semaines du PSG, puisque Nene a disparu de la circulation ; 2. Jérémy Ménez, devancé par son coéquipier brésilien, a toujours autant de mal à plaire à tout le monde. Mais, dans une équipe de l’année, il y a l’idée d’une constance, d’une continuité, et ce n’est pas exactement ce qui vient à l’esprit quand on pense à lui.

ATTAQUANT ZLATAN IBRAHIMOVIC

Ça alors, quelle surprise ! Cela faisait longtemps qu’il n’avait pas été aussi facile de désigner le meilleur avant-centre de l’année en Ligue 1. Zlatan Ibrahimovic a écrasé la concurrence d’un pied distrait. Par-delà les scories de son caractère difficile, il a débarqué en L 1, l’été dernier, comme s’il venait d’une autre planète, et il avait raison. Tout ce qui est difficile aux autres lui paraît facile, et si l’on n’est même pas sûr qu’il ait plus souvent marqué en courant qu’en marchant, il évolue à une hauteur où il n’a absolument aucun voisin. Olivier Giroud, le meilleur buteur de la saison dernière (21 buts) a remporté le match franco-français des avant-centres devant Bafétimbi Gomis, qui connaît la meilleure saison de sa carrière, et la plus prolifique (11 buts). Pierre-Émerick Aubameyang n’est pas si loin, mais très loin devant la révélation Wissam Ben Yedder, un peu essoufflé sur la fin de l’automne, et Jérémie Aliadière, dont le talent éclate toujours quand il n’est pas blessé. Les blessures, du reste, expliquent les positions éloignées de Lisandro et de Gignac.

VINCENT DULUC


Citation
16

Salvatore Sirigu a réussi 16 « blanchissages » (match sans prendre de but) sur 36 en L 1 en 2012. Il a arrêté 76 % de tirs cadrés subis, au-dessus de la moyenne du Championnat (70 %).


142

Mathieu Debuchy a centré 142 fois en 2012, soit 4,6 centres par match. C’est le ratio le plus élevé pour un latéral droit en L 1.

72 %

Thiago Silva a remporté 72 % de ses duels en L 1, soit le meilleur ratio d’un joueur ayant fait ses débuts dans le Championnat de France en 2012.


58 %

En 2012, Montpellier a gagné 58 % de ses matches de L 1 lorsque Mapou Yanga-Mbiwa était sur la pelouse, contre 43 % quand il était absent.

5,7

Benoît Trémoulinas a délivré 189 centres dans le jeu, soit 5,7 par match, meilleur total d’un latéral en 2012. Il a également marqué 3 buts et offert 5 passes décisives.

3,5

Blaise Matuidi est le milieu de terrain qui a le meilleur ratio d’interceptions en L 1 en 2012 : 3,5 par match.


89,5 %

Parmi les milieux de terrain ayant disputé au moins 20 matches cette année, Rio Mavuba est celui qui possède le meilleur ratio de passes réussies : 89,5 %, soit 56,2 par match.

27

Nene a été directement impliqué dans 27 buts du PSG en Championnat cette année : 15 buts et 12 passes décisives. C’est mieux que n’importe quel autre joueur.


69

Mathieu Valbuena est à l’origine de 69 occasions de buts dans le jeu pour ses partenaires, record en L 1 en 2012. Il a également délivré 10 passes décisives (dans le jeu + coups de pied arrêtés).

37,8

Eden Hazard a réussi 37,8 passes par match dans la moitié de terrain adverse, meilleur ratio de L 1 en 2012. Il a également marqué 13 buts et délivré 10 passes décisives en 19 matches.

18

Zlatan Ibrahimovic a marqué 18 buts lors de la phase aller – c’est la meilleure performance à mi-parcours d’une saison dans l’élite depuis le Nantais Vahid Halilhodzic en 1984-1985 (18 buts également, 28 à la fin de la saison).


Opta


Citation
Paris dans son autre monde

Le PSG a entamé son stage hivernal au Qatar. Chez son propriétaire, le leader de la Ligue 1 a vécu une première journée décontractée.

PRÈS D’UN AN après un premier stage hivernal à Doha, les Parisiens se préparent de nouveau au Qatar. Sous le regard de leurs dirigeants – sauf Leonardo – et de leurs compagnes, les joueurs de Carlo Ancelotti ont repris en douceur, dans un cadre coloré.

10 h 45 - SOUS LE SOLEIL, EN COMITÉ RÉDUIT

À les voir débarquer, on se demanderait presque si le PSG a bien entamé sa mondialisation effrénée dix-huit mois après la prise de pouvoir de Qatar Sports Investments. Sur l’un des terrains du complexe Aspire, entouré d’une petite tribune orangée et de palmiers qui donnent aux lieux un air de campus californien, ils ne sont que seize stagiaires parisiens à faire leur apparition. Seize, soit une unité de plus que le contingent de membres du staff dispersés sur l’impeccable pelouse.

En égrenant la liste des douze joueurs de champ convoqués à cette séance de reprise, on pourrait penser que le PSG est redevenu un club presque exclusivement francophone. Il y a là Sakho, Armand, Gameiro, Ménez, Matuidi, Zoumana Camara, Bodmer, Chantôme, Mohamed Sissoko, entourant deux milieux italiens – Verratti et Thiago Motta – et Van der Wiel, le latéral néerlandais. Touché à un genou avant la trêve, Hoarau est resté aux soins au Torch Hotel, à cinq minutes à pied.

D’une claque de mains conviviale, Nasser al-Khelaïfi est venu saluer Carlo Ancelotti. Respectueux des traditions vestimentaires de son pays, le président du PSG arbore une longue dishdasha blanche. À ses côtés, dans un costume plus italien, Jean-Claude Blanc, le directeur général. Olivier Létang, le directeur sportif adjoint, n’est pas loin. Leonardo, lui, est absent.

Pendant un peu moins d’une heure, les joueurs enchaînent des courses puis participent à un exercice de circulation du ballon. Il fait chaud pour un milieu de matinée, pas loin de 25 oC. Mais la séance, légère, annonce la couleur. « Il n’y aura pas une grosse charge de travail lors de ce stage, expliquera Ancelotti un peu plus tard. Physiquement, début janvier, on sera en condition. »

11 h 50 - ANCELOTTI NE DÉVOILE PAS LE POSITIONNEMENT DE LUCAS MOURA

Voilà donc Ancelotti de retour sous le spectaculaire dôme d’Aspire, dans cet amphithéâtre où, le 1er janvier, il était entré sur la musique du Parrain avant sa première conférence de presse d’entraîneur du PSG. Un an plus tard, les questions ont pris le parfum de l’habitude.

Sur le mercato, son discours laisse toujours une porte entrouverte : « Un gros effort de recrutement a été réalisé cet été (145 millions d’euros dépensés) et on ne peut pas passer notre temps à prendre de nouveaux joueurs. Avec Lucas Moura, l’effectif en comptera trente et gérer trente joueurs n’est pas facile. Lucas sera donc la seule arrivée cet hiver. S’il y avait des opportunités sur le marché ? Non, on ne pourrait pas les refuser… mais il n’y a pas besoin de recruter plus. »

Sur Lucas, l’Italien n’a pas révélé comment il entendait l’intégrer dans son 4-4-2 inauguré en Ligue des champions contre Porto (2-1, le 5 décembre). « C’est un grand joueur, jeune. Il peut rendre l’équipe encore meilleure », se contente-t-il d’abord de commenter. À quel poste ? « Au Brésil, il a joué souvent sur un côté et parfois derrière l’attaquant, rappelle le technicien italien. Ce sera pareil à Paris. »

En prenant soin de ne pas se positionner nettement, Ancelotti évite de plonger dans l’inconfort un titulaire offensif en particulier. Pour ne pas livrer trop d’indices, il compte utiliser chaque joueur de son groupe le temps d’une période mercredi lors du match amical contre Lekhwiya, une équipe locale. Tous, y compris Nene, écarté lors des quatre dernières journées victorieuses en Ligue 1 ? « S’il reste, aucun problème, assure l’entraîneur. Je l’ai géré depuis un an, je peux bien le gérer six mois de plus. C’est simple : si un joueur ne mérite pas de jouer, il ne joue pas, et s’il ne mérite même pas de s’asseoir sur le banc, il n’est même pas remplaçant. »

Quand un journaliste local, au milieu d’une question en arabe, a prononcé le nom de Mourinho, on a un peu deviné de quoi il s’agissait. Ancelotti aussi : « Les rumeurs font partie de la vie d’un entraîneur, a-t-il répliqué. Aujourd’hui, je suis focalisé sur mon travail. Ensuite, je laisse le club prendre ce qu’il jugera être les meilleures décisions. »

16 h 30 - LES COMPAGNES SIROTENT UN JUS DE FRUITS

C’est un peu l’image du jour. Assises le long de la ligne de touche sur des chaises blanches, des femmes et compagnes de joueurs suivent, sans y porter une attention extrême, la deuxième séance. L’accueil est digne d’une garden-party : plateau en main, un serveur apporte des jus de fruits aux observatrices. Dans les tribunes, environ cent vingt spectateurs.

Thiago Motta est resté à l’hôtel. Et toujours pas de « Leo ». Quant à Nasser, il s’exprime à quinze kilomètres de là, dans le salon d’un hôtel, où il participe à la conférence de presse de lancement de l’Open de tennis du Qatar, qui débute demain. Décontracté, il esquive autant que possible les questions sur le PSG. À cet instant, le ciel s’est chargé de nuages noirs. L’orage n’éclatera pas. En l’absence du foudroyant Ibra, cela aurait presque été incongru.

JÉRÔME TOUBOUL


Citation
Ibra, en attendant Lucas

Il manquait plusieurs joueurs hier lors des premiers entrainements du Paris-SG à Doha. Les Argentins Pastore et Lavezzi ainsi que les brésiliens Thiago Silva, Maxwell et Alex (dont la cuisse gauche, blessé avant la trêve, va faire l'objet d'examens) devaient arriver dans la soirée, dans le sillage de Zlatan Ibrahimovic. Comme ses coéquipiers sud américains, le suédois aura bénéficié d'une journée de repos supplémentaire. En provenance de Stockholm et après des vacances à la neige dans son pays, le meilleur buteur du championnat (18 buts) est sorti de l'aéroport de Doha à 18h20, heure locale (16h20 en France). Sa femme et ses deux fils sont, eux, arrivés à l'abri des regards.
Aujourd'hui les trois derniers joueurs convoqués par Ancelotti poseront le pied au Qatar : les brésiliens Lucas Moura, recrue phare de l'hiver (20 ans, engagé jusqu'en 2017), et Néné, dont la situation au PSG dessine au gros point d'interrogation à six mois de la fin de son contrat, ainsi que l'Uruguayen Diego Lugano qui quittera peut être en janvier 2013 un club ou il reste un an et demi d'un beau contrat. Hier, le PSG prévoyait de présenter officiellement Lucas Moura mercredi.


L'équipe
Homer
Citation
A Doha, c'est l'effervescence

Ibrahimovic a pris part, dimanche, à ses premières séances d'entraînement à Doha, où le PSG est en stage de préparation. Et attend dans la soirée Lucas Moura.

Autour des terrains du complexe où le PSG effectue sa préparation, c'était l'effervescence, dimanche à Doha. L'une des deux séances d'entraînement était ouverte au public. Plusieurs dizaines de personnes s'y sont rendues, avec, comme objectif principal, d'apercevoir Zlatan Ibrahimovic. Ce dernier effectuait ses premières foulées après des vacances "prolongées" (une journée supplémentaire par rapport aux autres Européens). L'attaquant suédois était arrivé samedi soir au Qatar, de même que Thiago Silva et Maxwell.

Ne manquaient plus à l'appel que quatre autres Sud-Américains : Pastore, Lavezzi, Lugano et Nene. Pour les deux derniers cités, il ne pourrait s'agir que d'un bref passage à Doha. Le défenseur uruguayen sait qu'il va quitter le PSG ; Nene attend lui que le club l'y autorise. L'arrivée la plus attendue, cependant, est celle de la recrue hivernale du club, dont le transfert avait été entériné pendant l'été : Lucas Moura. L'ex-joueur de Sao Paulo, désormais, a posté durant la journée des photos sur Twitter, notamment depuis l'aéroport.

L'Equipe.fr
Homer
Citation
Lucas Moura et le PSG, l’histoire commence

Arrivé en toute fin de soirée à Doha, le jeune prodige brésilien va découvrir dès aujourd’hui ses nouveaux partenaires. Il devrait même prendre part à son premier entraînement.

C’est le début d’une nouvelle vie pour Lucas Moura. Ce matin, en ce dernier jour de l’année 2012, le jeune prodige brésilien de 20 ans commence sa carrière au PSG. Il est désormais sous contrat avec le club parisien jusqu’en juin 2017, même s’il ne deviendra officiellement joueur du PSG que demain, le 1er janvier, à l’ouverture du mercato.

L’ex-milieu de terrain offensif de São Paulo doit effectuer des tests médicaux à son réveil. Sa présence à l’entraînement du matin dans l’intimité d’un huis clos (10 heures à Doha, 8 heures à Paris) reste pour l’heure incertaine. Un second est programmé dans l’après-midi sous l’œil des caméras. Même si les contours de sa présentation sont encore flous, la dernière recrue du PSG devrait participer à une conférence de presse mercredi en présence du président Nasser al-Khelaifi au musée islamique de Doha.

Des débuts dès mercredi contre le champion du Qatar ?

Conclu dès le mois d’août, son transfert entre le São Paulo FC et le club parisien est estimé à 45 M€ (dont 5 de bonus). Un record pour le transfert d’un joueur brésilien vers l’Europe. Le deal était assorti d’une clause particulière. Lucas Moura souhaitait en effet absolument terminer la saison brésilienne, conclue mi-décembre par une victoire en Copa Sudamericana, avant de rejoindre la France. Une requête acceptée par Leonardo, le grand artisan de son transfert. Cette attente de quatre mois s’est même prolongée de quelques jours. Attendu pour le début du stage de reprise au Qatar, l’international brésilien (déjà 22 sélections sous le maillot de la Seleçao) a ainsi bénéficié de quarante-huit heures de vacances supplémentaires. Il a atterri hier soir à Doha, un peu avant 23 heures, après un vol direct de treize heures et trente minutes en provenance de São Paulo. Accompagné de sa mère, Fatima, de son agent, Wagner Ribeiro, et de son avocat, Lucas Moura a voyagé dans le même avion que Nene et Diego Lugano. Deux joueurs qui, clin d’œil de l’histoire, sont eux en partance du PSG.

Très présent sur les réseaux sociaux, Moura avait envoyé des messages d’au revoir sur son compte Twitter avant de décoller. Notamment une photo où il pose dans un aéroport entouré de ses fans. « L’heure est arrivée… Mélange de sentiments : bonheur, nostalgie, cœur serré », a-t-il écrit hier sur son compte avant d’ajouter : « Merci le Brésil! » « Il va nous apporter beaucoup pour la conquête du titre de champion de France et pour les 8es de la Ligue des champions, contre Valence », a commenté hier le gardien Salvatore Sirigu, sans cacher que les conversations à l’intérieur de l’équipe ne tournaient pas vraiment autour de son arrivée imminente. Ses grands débuts pourraient intervenir dès mercredi en amical contre le champion du Qatar, Lekhwiya.


Citation
Tests médicaux pour Lucas Moura

Arrivé un peu avant 1 heure du matin au Torch Hotel, camp de base du PSG, Lucas Moura était à pied d'oeuvre dès 8 heures. La dernière recrue parisienne passe actuellement une batterie de tests médicaux au sein de la clinique Aspetar. Le jeune Brésilien est accompagné par son agent, son avocat et Olivier Létang, le directeur sportif adjoint du PSG.

Après avoir sacrifié aux traditionnels tests sanguins et urinaires, Lucas Moura a pris son petit-déjeuner et poursuivi son check-up médical. L'été dernier, l'ex-milieu de terrain de Sao Paulo avait déjà subi une première visite médicale, préalable indispensable à l'officialisation de son transfert par le PSG le 8 aôut.

La signature définitive du contrat de transfert ne doit intervenir qu'à l'issue de cette nouvelle journée de tests, sous réserve d'un feu vert médical. Selon nos dernières informations, Lucas Moura ne devrait donc pas s'entraîner avec ses nouveaux partenaires aujourd'hui. Sa première apparition avec sa nouvelle tenue n'aurait alors lieu que mardi après-midi.


Citation
Ibra, star au Qatar

C’est aussi à cela que l’on reconnaît les vedettes de la planète foot. Arrivé à Doha samedi après-midi, Zlatan Ibrahimovic a participé hier à sa première journée d’entraînement. Et le Suédois a été le principal centre d’intérêt pour la cinquantaine de spectateurs présents au bord du terrain.

« Ibra, c’est le seul joueur du PSG que tous les amateurs de foot au Qatar connaissent, explique Ali, un trentenaire salarié de la Qatar Foundation. Tous les matchs du PSG sont diffusés en direct sur une chaîne d’Al-Jazira, donc je commence un peu à m’intéresser au reste de l’équipe. »

Après une semaine de vacances passée dans une station suédoise de sports d’hiver, Zlatan a dû dans un premier temps encaisser un sérieux choc thermique. A 10 heures, au moment où débute la première séance de la journée, le mercure atteint déjà les 25 °C. Visiblement heureux de retrouver ses coéquipiers, on l’a vu d’abord plaisanter avec Nicolas Douchez, le gardien remplaçant. Mais Ibra reste Ibra. Après la causerie inaugurale de Carlo Ancelotti, il a exprimé ostensiblement son agacement auprès de son coach. Le motif? L’entraînement commençait par quelques exercices de gymnastique et cela n’avait pas l’air de lui plaire.

Longue séance individuelle de coups francs

Assailli dès la fin de l’entraînement par les chasseurs d’autographes, il en a signé quelques uns avant de filer aux vestiaires. Mais la star a fait demi-tour pour répondre à une demande particulière. Un jeune homme, cousin du prince Tamim, le prince héritier du Qatar, souhaitait en effet se faire prendre en photo. Il y a des demandes que même Ibrahimovic ne peut refuser.

L’attaquant a ensuite participé, en fin d’après-midi, à la seconde séance de la journée, beaucoup plus rythmée. Sous les yeux de son président Nasser Al-Khelaïfi et du tennisman Richard Gasquet (engagé au tournoi ATP de Doha), il a notamment disputé une opposition à 7 contre 7. Sa première journée de travail s’est conclue par une longue séance individuelle de coups francs. Seul face à Sirigu et Ronan Le Crom, Zlatan a réglé la mire et fait claquer quelques coups de tonnerre dans le ciel de Doha. A cet instant, la délégation parisienne, depuis le bord de la touche, n’avait d’yeux que pour lui.


Citation
En direct de Doha

Paris ne retiendra pas Nene s’il part au Brésil. « Mon intention est de jouer au Brésil. J’ai discuté avec Leonardo et il accepte de me libérer. Mais tant que je n’ai pas trouvé d’accord, je dois me présenter aux entraînements », a déclaré Nene à un média brésilien.
« Rien n’est acté. On ne s’est pas encore mis autour d’une table, nous a affirmé Me Domat, en charge des intérêts du joueur. Ce qui ressort de mes discussions avec Leonardo, c’est que le club ne fera pas de difficultés pour le libérer s’il part au Brésil. Mais rien n’avancera tant qu’il ne sera pas revenu de Doha. » Santos, Corinthians et Cruzeiro le convoitent.

Lugano confirme son départ. « La France, c’est fini pour moi. Il me reste un an et demi de contrat, mais vu ma situation, on a décidé que la meilleure chose était de chercher un autre club, a dit le joueur de 32 ans au quotidien uruguayen El Pais. Dans les quinze prochains jours, au maximum, il faudra me trouver une nouvelle équipe. »

Leonardo victime d’un virus. Arrivé vendredi à Doha, le directeur sportif du PSG a été victime d’un virus intestinal qui l’a cloué au lit samedi. Il a même été brièvement hospitalisé. Leo va mieux mais, hier, il a préféré ne pas assister aux entraînements.

Hoarau toujours au repos. Victime d’une entorse au genou gauche mi-décembre, il doit encore suivre des soins pendant une semaine avant d’espérer faire son retour dans le groupe. Alex, touché au mollet, a fait une séance individuelle dans le sable.

Le Parisien.fr

Citation
Lucas Moura est arrivé !

Le PSG est désormais au complet à Doha. Sa dernière recrue, le Brésilien Lucas Moura, est arrivée sur place dimanche soir. Il s'entraînera lundi pour la première fois avec ses nouveaux coéquipiers.

Comme prévu, Lucas Moura est arrivé dimanche soir à Doha, où son club du PSG y effectue actuellement son traditionnel stage hivernal. «Je viens d'arriver à l'hôtel à Doha, fatiguant voyage, mais Dieu merci, tout va bien», a-t-il écrit sur son compte Twitter. Le désormais ex-joueur de Sao Paulo avait confié sa nostalgie de quitter le Brésil dans la matinée. Recruté pour la somme de 40 millions d'euros (+5 millions en bonus), l'attaquant devrait s'entraîner lundi pour la première fois avec ses nouveaux coéquipiers. Sa présentation officielle pourrait avoir lieu mercredi.

La délégation parisienne est à présent au complet puisque les Sud-Américains Javier Pastore, Ezequiel Lavezzi, Diego Lugano et Nene ont aussi débarqué sur le sol qatarien dans la soirée.

L'Equipe.fr

Citation
Moura présenté le 1er janvier

L'année va bien commencer pour le PSG. Sa recrue hivernale Lucas Moura sera présentée mardi 1er janvier à 10h00 (heure française) par Leonardo et Nasser El Khelaïfi. La conférence de presse aura lieu au musée de l'art islamique à Doha

L'Equipe.fr
Slip
Citation
Taxe à 75 % : 125 millions en plus pour le foot français


Pour les dirigeants du foot tricolore, seul le PSG avait les moyens de payer cette taxe. Sa prise en charge (de plus en plus négociée avec les joueurs) aurait coûté 30 millions d'euros au PSG, rien que pour sa superstar Zlatan Ibrahimovic.

La censure du projet de loi réjouit les dirigeants du football français qui craignaient une fuite des talents, et soulignaient l'impact de la mesure sur des clubs déjà fragilisés.

Ce fut l'un des premiers à réagir samedi à la censure du Conseil constitutionnel sur la très symbolique taxe à 75 % sur les hauts revenus: Jean-Pierre Louvel, le président de l'Union des Clubs professionnels de football (UCPF) n'a en effet pas mâché ses mots, expliquant qu'il était important pour la bonne santé du ballon rond «de mettre cette taxe hors jeu». Déjà en septembre, le dirigeant du principal syndicat de clubs professionnels avait signé avec Frédéric Thiriez, président de la Ligue football professionnel (LFP) et Philippe Piat, président des l'Union Nationale des footballeurs professionnels (UNFP), une tribune condamnant l'«effet désastreux sur la compétitivité du football français» qu'aurait eu ce projet.

«Fuite des talents»
Pour les responsables du football professionnel tricolore, la mesure retoquée dans sa forme actuelle était en effet très loin d'être symbolique: sur les 1500 contribuables qui auraient été concernés par ce nouvel impôt, près de 100 évoluent dans le championnat français de football! De quoi faire craindre le départ des têtes d'affiche de la Ligue 1 vers des contrées plus clémentes fiscalement, et par conséquent une nouvelle perte d'attractivité du championnat français déjà moribond.

En deux ans, presque tous les postes de recettes du foot français ont en effet chuté: sponsoring (-7 %), billetterie (-15 %), produits dérivés (-7 %). Seuls les droits télés se sont a peu près maintenus (+3 % sur la saison 2010/2011 à 688 millions d'euros, renégociés depuis à 607 millions). Dans un contexte de crise, voir les stars partir à l'étranger pourrait inciter les chaînes de télévision à se montrer plus économes, même si pour l'instant, elles sont tenues de verser à la LNF ces droits télés tous les ans, jusqu'en 2016. Selon certains agents de joueurs, la «fuite des talents» aurait pu faire baisser ces droits de 150 à 200 millions d'euros.

Un joueur professionnel = 322.000 euros de cotisations sociales
Début novembre, lors la présentation d'une étude sur la santé de la filière foot en France*, Jean-Pierre Louvel avait chiffré à 125 millions d'euros les conséquences globales des 75 % sur les clubs français. «Plus de 25 % des recettes issues de cette taxe viendront du football professionnel… C'est énorme, alors que le foot français rapporte 1,3 milliard d'euros à l'économie française (322.000 euros de contributions fiscales par joueur). C'est 16 % de plus qu'il y a deux ans! Faire passer la taxe à 75 %, c'est accroître un peu plus la pression sur des clubs déjà désavantagés fiscalement».

Accueillie avec soulagement, la censure du Conseil constitutionnel devrait malgré tout être surveillée de près dans les semaines à venir par des responsables du ballon rond français, qui refusent de crier victoire trop vite: «C'est un petit soulagement, un beau cadeau de Noël, mais souvent les cadeaux de Noël ne durent pas», a ainsi déclaré dès samedi Stéphane Saint-Raymond, le directeur de la communication de l'UNFP.


lefigaro.fr
Teichi
Citation
Ligue 1: sans investissements le PSG "ne serait pas à ce niveau" dit Al Khelaifi

Le président du Paris SG Nasser Al Khelaifi a justifié mardi les investissements massifs du club après la signature de l'attaquant brésilien Lucas Moura pour plus de 40 millions d'euros, déclarant que si le PSG "n'avait pas autant dépensé", il "ne serait pas à ce niveau".

"Le PSG aujourd'hui veut construire un grand club européen et se situer parmi les meilleurs en Europe et au monde", a affirmé le dirigeant qatari lors de la présentation en grande pompe de Moura dans le cadre majestueux du musée de l'art islamique.

"Nous devons dépenser de l'argent pour cela et faire comme les autres grands clubs. Si nous n'avions pas autant dépensé, nous ne serions pas à ce niveau", a-t-il dit.

"Il y aura toujours des accusations et de la jalousie", a-t-il ajouté. "J'espère que nous atteindrons un niveau qui satisfera les supporteurs en respectant la réglementation européenne. Notre plan est un plan à long terme." Al Khelaifi a également expliqué que l'organisation de la première conférence de presse de Lucas Moura au Qatar avait pour but d'"envoyer un message au monde, montrer où est arrivé le Qatar".

"On veut ouvrir les portes du monde au Qatar", a-t-il poursuivi. "Beaucoup de gens ne savent pas ce qui se passe ici. Mais le PSG est un club français. Le propriétaire est qatari mais le club est français et on respecte toutes les lois et règlements de ce pays".

AFP/Leparisien
Alex177
Citation
Ligue 1 - Lucas Moura : "Je veux être l'un des meilleurs du monde"

Lucas Moura a été officiellement présenté à la presse, mardi au musée des Arts islamiques de Doha. Le nouveau joueur du PSG a conscience des attentes placées en lui, mais promet de tout donner pour relever le grand challenge qui s'offre à lui.

En costume et tout en retenue, Lucas Moura a débuté sa nouvelle vie parisienne, mardi au musée des Arts islamiques de Doha, par la traditionnelle conférence de presse de présentation. A vingt ans, le jeune Brésilien, qui devrait s'engager jusqu'en juin 2017, a bien conscience des attentes qu'il suscite et, sans déclarations tapageuses ni arrogance quelconque, il se dit prêt à répondre présent. "Je n'ai pas de pression. Ma vie, c'est le foot. Je vais faire de mon mieux pour réussir avec cette équipe, explique calmement l'ex-joueur de Sao Paulo. Je vais essayer d'être à mon meilleur niveau. Je suis resté concentré jusqu'au bout avec Sao Paulo. Maintenant, je me concentre sur le PSG pour lui apporter tout ce que je peux."

Moura ne veut pas parler de précipitation dans son choix de quitter son pays. Pour lui, c'était un choix incontournable. "Leonardo m'a beaucoup aidé à prendre ma décision. J'aurais pu finir la saison avec Sao Paulo. Mais venir en Europe est un pas très important dans ma carrière de footballeur. Tout est là pour que je réussisse et je vais tout faire pour y arriver. C'est un grand challenge pour moi d'avoir choisi le PSG, un club en pleine évolution, explique-t-il. Je veux être l'un des meilleurs joueurs au monde. En Europe, je pourrai jouer les meilleures compétitions.""Le PSG a une longue histoire avec les joueurs brésiliens"

"Le PSG a une longue histoire avec les joueurs brésiliens"

Si, dans son club pauliste, Moura était le centre d'attention, le jeune Auriverde sait qu'il doit aussi faire ses preuves dans une équipe qui compte de très nombreuses stars. "L'équipe a un niveau très compétitif. Mon but est de gagner des titres et d'aider le groupe à y arriver. Peu importe que ce soit moi ou un autre qui marque, le plus important, c'est la victoire, ajoute Moura. Je me battrai tous les jours pour arriver au meilleur niveau."

Séduire ses nouveaux coéquipiers, mais aussi ses nouveaux supporters... Le nouveau milieu du PSG n'a pas oublié de leur glisser un petit mot. "Le PSG a une longue histoire avec les joueurs brésiliens et j'espère continuer de l'écrire. Et même en écrire une nouvelle et faire plaisir aux supporters, lâche-t-il sourire aux lèvres. Je dois désormais me concentrer sur le football, apprendre le français. Ce que les supporters attendent de moi, c'est que je montre ma détermination et ce que je vaux sur le terrain. Je serai toujours comme ça."

Par Melinda DAVAN-SOULAS | Eurosport
Slip
Citation
Lucas : «Devenir le meilleur joueur du monde»


Recrue parisienne, Lucas Moura a évoqué mardi ses grandes ambitions avec son nouveau club lors de sa présentation officielle à la presse à Doha.

Ressentez-vous de la pression ou du stress avec ce transfert à Paris ?
Lucas Moura : Je suis content de savoir que l'entraîneur Carlo Ancelotti compte sur moi. Je n'ai pas de pression. Ma vie c'est le football et je vais tout faire pour aider mon club à atteindre ses buts. Je vais essayer de montrer mon meilleur niveau. J'ai toujours été concentré avec le FC Sao Paulo et maintenant je vais me concentrer sur le PSG, un grand club. Je suis ici pour aider l'équipe.

Pourquoi avoir choisi le PSG ?
C'est un challenge, un défi pour moi. Le PSG est en pleine évolution. Leonardo m'a beaucoup aidé pour prendre cette décision, alors que j'auraiS pu continuer avec mon équipe au Brésil (FC Sao Paulo, ndlr) jusqu'à la fin de saison."



Quelle est votre ambition au PSG ?
Mon objectif est de gagner des titres et d'aider le groupe. Je pense que l'équipe est très compétitive. Mais il y a aussi la sélection nationale. Je veux devenir le meilleur joueur du monde. Tous les joueurs brésiliens parlent de ce grand rêve. C'est un pas très important dans ma carrière. En Europe, il y a les compétitions les plus fortes. Je vais me battre pour arriver au niveau voulu.

Avez-vous consulté Rai, joueur légendaire du PSG venu comme vous du FC Sao Paulo et quels conseils vous a-t-il donnés ?
Il m'a dit de me concentrer sur le football et d'apprendre le français.

Qui est votre idole dans le football brésilien et à qui souhaitez-vous vous identifier ?
Mon idole n'est pas un Brésilien mais c'est un Français, Zinédine Zidane. Mais il y a d'autres grands noms comme Ronaldinho ou Ronaldo. Ce sont des idoles. Le PSG a une grande histoire avec les joueurs brésiliens et j'espère que je pourrai écrire une nouvelle page de cette histoire et que je ferai plaisir aux supporteurs.

lefigaro.fr
Homer
Citation
Lucas Moura veut devenir le meilleur joueur du monde

La nouvelle star parisienne, qui a été présentée officiellement hier à Doha, ne manque pas d’ambition. Le prodige brésilien désire marquer l’histoire du club. Il pourrait jouer quelques minutes dès cet après-midi en match amical.

Son nom est Lucas. Après avoir signé hier matin un contrat de cinq ans avec le PSG, la dernière recrue en date du club portera cet après-midi à l’occasion du match amical contre Lekhwiya un maillot floqué de son diminutif et d’un improbable numéro 29. Selon toute vraisemblance, il ne devrait jouer qu’une vingtaine de minutes, tout au plus.

« Ce n’est pas son numéro définitif », a indiqué Leonardo hier midi, au cours d’une présentation en grande pompe du jeune Brésilien, 20 ans, au musée d’Art islamique de Doha. L’ex-milieu de terrain de São Paulo pourrait à l’avenir récupérer le 8 laissé vacant depuis le départ de Luyindula ou plus probablement endosser le 10 si Nene venait à quitter le club parisien dans les prochaines semaines.

« J’aimerais bien jouer à côté d’Ibrahimovic », avait indiqué Lucas Moura il y a quelques jours, évoquant alors son souhait d’endosser un rôle de second attaquant. Hier, le sujet de son futur poste au PSG est revenu sur le tapis. « J’ai l’habitude de jouer sur le côté droit dans un rôle d’ailier mais je m’adapterai aux demandes du coach et aux besoins de mon équipe », a-t-il répondu.

Dans l’après-midi, le premier entraînement de sa carrière parisienne a donné une première indication. Lors de l’opposition, Lucas évoluait dans une position de milieu offensif sur le côté droit. On a aussi vu Ancelotti l’encourager à revenir dans l’axe. Juste avant le début de la séance, comme à chaque fois qu’un joueur rejoint l’effectif parisien, Carlo Ancelotti a d’abord demandé à ses coéquipiers de l’applaudir pour lui souhaiter la bienvenue. Même s’il est à court de condition physique après deux semaines de coupure, il a participé à l’intégralité de l’entraînement collectif, sous les yeux de sa maman et de son agent. A la fin de la séance, il s’est assis sur une glacière au milieu du terrain, juste à côté de Zlatan Ibrahimovic. Lucas Moura semblait alors le chercher du regard, mais le géant suédois lui tournait résolument le dos.

Comment va-t-il être intégré dans le système de jeu alors que l’entraîneur du PSG venait (enfin) de trouver une formule gagnante au mois de décembre? Qui de Ménez ou Pastore doit se faire le plus de souci? Le Brésilien sera-t-il d’emblée au niveau de ses concurrents? Ces questions se poseront avec plus d’acuité dans les prochaines semaines, à partir du 20 janvier pour le déplacement à Bordeaux ou contre Lille le week-end suivant, lorsque le prodige postulera à une place de titulaire.

Pour l’instant, l’attrait de la nouveauté efface toutes ces interrogations. « Cette arrivée à Paris est un challenge et un défi pour moi, a-t-il déclaré. Le PSG est en pleine évolution. C’est un pas très important dans ma carrière, car c’est en Europe qu’il y a les compétitions les plus importantes. Le PSG a une longue histoire avec les joueurs brésiliens et j’espère que je pourrai écrire une nouvelle page de cette histoire. » Avant de dévoiler son ambition ultime : « Devenir le meilleur joueur du monde. »

En attendant, Lucas Moura détient déjà un record. Son transfert au PSG est en effet le plus cher de l’histoire pour un Brésilien allant en Europe : 43 M€, selon un proche du joueur.



Citation
Lekhwiya - PSG sous les yeux du prince

Avant de quitter le Qatar demain matin, le PSG tentera cet après-midi de conclure en beauté son stage. Les Parisiens, qui restent sur cinq victoires d’affilée (toutes compétitions confondues), se mesurent en match amical à Lekhwiya, double champion du Qatar en titre. Deux équipes très distinctes doivent être alignées lors de chaque mi-temps. L’idée étant de répartir le temps de jeu le plus équitablement possible entre tous les joueurs de l’effectif.

Un stade qui risque de sonner creux

Ce club de Lekhwiya, basé à Doha, est, comme le PSG, la propriété du prince héritier du Qatar, cheikh Tamim ben Hamad al-Thani. Présent à intervalles réguliers au Parc des Princes, le prince doit d’ailleurs assister à la rencontre. Alors que la notoriété du PSG au Qatar progresse sensiblement, notamment sous l’effet Ibrahimovic, le stade Jassim bin Hamad risque pourtant de sonner creux. Sur les 13000 places disponibles, seulement la moitié devraient être occupées. « Ce n’est pas vraiment dans la culture locale d’aller au stade pour assister à un match, explique un journaliste d’une radio locale. Les gens préfèrent regarder le match à la maison. »

Actuellement 2e du championnat national, Lekhwiya est entraîné par le Belge Eric Gerets, de retour sur le banc après avoir souffert de problèmes cardiaques. A ses côtés, Dominique Cuperly, l’ex- adjoint de Guy Roux à Auxerre. Pour l’occasion, cette équipe, dont le niveau s’apparente à celui d’une bonne équipe de Ligue 2, sera renforcée par l’ancien Lyonnais Nadir Belhadj qui évolue cette saison à Al-Saad, le leader du championnat qatarien.

L’équipe de départ probable : Sirigu - Van der Wiel, Thiago Silva (cap.), Sakho, Maxwell - Verratti, Thiago Motta, Matuidi - Ménez, Ibrahimovic, Lavezzi.

Le Parisien

Citation
Lucas, un «top player»

Tout juste arrivé au PSG, Lucas a déjà séduit Carlo Ancelotti, qui pourrait même le faire jouer dès mercredi après-midi face à Lekhwiya en match amical. «Il a les qualités pour jouer et s'imposer en Europe», assure quant à lui Zlatan Ibrahimovic.

Zlatan Ibrahimovic ne le place pas encore dans son top 5 mondial – où il cite pêle-mêle Messi, Ronaldo, Iniesta, Xavi, Rooney... – mais il ne pense que du bien de Lucas, présenté à Doha mardi avant de rencontrer ses nouveaux partenaires, dont le Suédois, à l’entraînement. «Je l’ai vu hier, c’est un joueur fantastique, très rapide, a déclaré le meilleur buteur de la Ligue 1. Je l’avais déjà affronté avec la Suède quand il jouait avec le Brésil (0-3, le 15 aût dernier). Son profil est très intéressant et il aidera beaucoup l’équipe.»

Apte à jouer dès mercredi en amical

Même son de cloche du côté de Carlo Ancelotti, qui a découvert l’attaquant brésilien, recruté pour 45 millions d’euros. «Il va apporter plus à l’équipe, a assuré l’entraîneur du PSG. Il a beaucoup de qualités. On a vu certains de ses matches au Brésil, c’est un « top player» et techniquement, il est très bon.» Autre bonne nouvelle pour le Mister : «Il a eu 20 jours de vacances mais il est en bonne condition physique. Ses test étaient très bons à son arrivée.» A tel point qu’il devrait jouer «une partie» du match amical prévu ce mercredi (15h30, heure français) contre Lekhwiya et enchaîner face à Arras dimanche soir en Coupe de France. «Il s’entraîne déjà avec le groupe, a poursuivi Ancelotti. Il n’a pas de programme spécial. Il peut jouer à tout moment.»

«Lucas est très attendu et il devra être patient mais je ne suis pas inquiet pour lui. Sur le terrain, il n'y aura aucun problème.» Zlatan Ibrahimovic

De quoi ravir Zlatan Ibrahimovic, qui a un nouveau compère pour animer l’attaque parisienne. «Lucas n’a pas besoin de moi pour s’adapter, a-t-il affirmé. Il a les qualités pour jouer et s’imposer en Europe. Il faudra en revanche qu’il s’adapte à sa nouvelle vie hors du terrain, à Paris, à la ville… En arrivant à Amsterdam (pour jouer à l’Ajax entre 2001 et 2004), il m’a fallu un an pour trouver mes repères là-bas. Lucas est très attendu et il devra être patient mais je ne suis pas inquiet pour lui. Sur le terrain, il n’y aura aucun problème et tout le monde va l’aider pour que cela se passe au mieux.» Et ce dès mercredi après-midi pour ce qui devraient être les grands débuts du prodige brésilien sous les couleurs parisiennes.


Citation
Armand touché

Sylvain Armand a étré contraint d'écourter sa séance d'entraînement mercredi à Doha. Le défenseur du PSG s'est blessé au mollet gauche. Carlo Ancelotti a confirmé qu'il ne jouera pas face à Lekhwiya en match amical (15h30, heure française). Il est également incertain pour affronter Arras en Coupe de France ce week-end.

L'Equipe.fr

Citation
Lucas déjà dans le bain

L'attaquant brésilien Lucas, la recrue hivernale du Paris-SG, a effectué mardi son premier entraînement sous ses nouvelles couleurs à Doha (QAT).

Quelques heures après sa présentation officielle au musée de l'art islamique de Doha, Lucas était déjà à pied d'oeuvre sur l'un des terrains du complexe sportif Aspire. En présence de Leonardo (directeur sportif) et de Jean-Claude Blanc (directeur général), le Brésilien de 20 ans a eu droit à une séance assez intense d'une heure et demie environ, l'occasion pour lui de prendre ses marques et de distiller quelques gestes techniques prometteurs. Arrivé sur le terrain aux côtés de Nene, l'attaquant a d'abord eu droit à un discours d'accueil de la part de Carlo Ancelotti, son compatriote faisant office de traducteur, avant d'être applaudi par l'ensemble de ses coéquipiers.

Après des exercices physiques et un toro effectués, Lucas a participé à deux oppositions sans se mettre en évidence. Visiblement encore à court de forme (son dernier match officiel remonte au 12 décembre), il n'a brillé que par intermittence, se permettant tout de même des dribbles et des accélérations avant de gratifier la centaine de spectateurs présents de quelques jongles, toujours avec Nene. Ce premier entraînement s'est conclu pour par la signature d'autographes et la remise d'un bouquet de fleurs par des enfants.

L'Equipe.fr
Homer
Citation
Zlatan Ibrahimovic : «En trois mois, j'ai pris dix ans d'âge»

Figure emblématique du PSG, Zlatan Ibrahimovic est la tête d'affiche internationale du club parisien. Il s'est exprimé face aux médias ce mercredi matin à Doha (Qatar), où l'équipe est en stage. Le meilleur buteur de Ligue 1 (18 buts) a évoqué ses premiers mois à Paris, mais aussi l'arrivée de Lucas Moura et les mois de compétition à venir.

Que peut-on vous souhaiter pour 2013 ?
ZLATAN IBRAHIMOVIC. Marquer des buts, c'est mon boulot. J'ai des coéquipiers fantastiques autour de moi qui m'aident beaucoup. C'est vrai, j'ai marqué beaucoup de buts depuis mon arrivée à Paris et j'espère que cela va continuer. En 2013, je souhaite donc que mes statistiques soient toujours aussi bonnes.

Quel bilan faites-vous de vos débuts à Paris ?
En trois mois, j'ai l'impression d'avoir pris dix ans d'âge. Il se passe tellement de choses ici. On m'avait dit que la vie à Paris serait tranquille, qu'il y aurait moins de pression que dans d'autres grands clubs, etc. En fait, ce n'est pas du tout le cas. Depuis mon arrivée, je suis très occupé. Les journalistes français sont très intéressés par l'actualité et le projet du PSG. On parle beaucoup de nous, de manière positive ou négative. Mais ce n'est pas grave. Si on parle beaucoup de nous, cela veut dire que nous sommes importants.

Quelles sont vos premières impressions sur Lucas Moura ?
Je ne l’ai vu pour l'instant que deux fois à l'entraînement. C’est un joueur fantastique, très rapide. Je l’avais déjà affronté avec la Suède quand il jouait avec le Brésil (0-3, le 15 août dernier). Son profil est très intéressant et il aidera beaucoup l’équipe.

Vous êtes une source d'inspiration pour vos coéquipiers. De quelle manière pouvez-vous aider Lucas à s'adapter ?
Lucas n’a pas besoin de moi pour s’adapter. Il a les qualités pour jouer et s’imposer en Europe. Il faudra en revanche qu’il s’adapte à sa nouvelle vie hors du terrain, à Paris, à la ville… En arrivant à Amsterdam (ndlr. pour jouer à l’Ajax, entre 2001 et 2004), il m’a fallu un an pour trouver mes repères là-bas. Lucas est très attendu et il devra être patient, mais je ne suis pas inquiet pour lui. Sur le terrain, il n’y aura aucun problème et tout le monde va l’aider pour que cela se passe au mieux.

Après avoir traversé une période très difficile en novembre, le PSG s'est remis à gagner en décembre. Comment expliquez-vous ce changement total ?

On apprend beaucoup plus de choses en perdant des matchs qu'en gagnant. Après cette série de défaites, l'équipe a pris conscience que cette situation était inacceptable. Nous avons procédé à des changements tactiques et nous avons aussi travaillé plus intensément.

Le Parisien.fr
Homer
Citation
Match amical : le PSG bat Lekhwiya 5 à 1, Lucas Moura «très heureux»

Du travail sérieux. Le PSG a conclu mercredi son stage de reprise à Doha par une victoire large, logique et tranquillement obtenue face au champion du Qatar, Lekhwiya, 5 à 1. Avec deux buts de Lavezzi en première période et des réalisations de Gameiro, Nenê et Ménez en seconde mi-temps, le champion d'automne de la Ligue 1 s'est montré appliqué, quoiqu'un peu suffisant par certains moments.

La nouvelle recrue du PSG, Lucas Moura, a joué toute la seconde période et montré de l'implication et de jolies qualités techniques. En dessous techniquement, l'équipe entraînée par l'ancien coach de l'OM Eric Gerets n'a toutefois pas à rougir, et a montré quelques belles choses offensivement.

«Je suis très heureux, je me suis amusé sur le terrain ce soir», a expliqué à l'issue de la rencontre Lucas Moura, qui avait signé mardi un contrat de 5 ans avec le PSG contre une indemnité de transfert de plus de 40 millions d'euros. Mais le plus dur arrive. Il faut que je développe mon jeu pour gagner la confiance du groupe.» «Je suis vraiment heureux, c'est une grande équipe, très compétitive et je veux tout faire pour l'aider à gagner», a-t-il ajouté après avoir montré de belles promesses lors de son entrée en jeu après la pause.


Citation
Lucas et Nene, destins croisés

Le contrôle de balle est soyeux, les dribbles parfois déroutants, la vitesse déjà perceptible. En quarante-cinq minutes, le temps d’une seconde mi-temps à sens unique face au club local de Lekhwiya (5-1), Lucas Moura, numéro 29 sur les épaules, a soigné les présentations avec ses nouveaux partenaires.
Dire que le jeune Brésilien a éclaboussé ce match amical de toute sa classe serait exagéré, mais il a rendu une première copie très prometteuse.

Positionné sur le flanc droit du milieu de terrain, il a même failli inscrire le premier but de sa carrière parisienne. Au bout d’un rush épatant, sa frappe à ras de terre est passée tout près du cadre (74e). « Je suis très heureux, je me suis amusé ce soir, a-t-il confié à l’issue de la rencontre. Le plus dur arrive maintenant, il faut que je développe mon jeu pour gagner la confiance du groupe. Mais je suis vraiment heureux d’avoir rejoint le PSG. C’est une grande équipe, très compétitive et je veux l’aider à gagner. »

Lucas est déjà en avance

Arrivée à Doha le 30 décembre, la jeune recrue brésilienne est déjà en avance sur les temps de passage prévus par le staff. Après avoir disputé environ 60 matchs en 2012 toutes compétitions confondues (avec São Paulo, la sélection brésilienne olympique et les A) et seulement deux semaines de vacances, il devait reprendre en douceur.

Prévu dans un premier temps pour le 20 ou le 27 janvier, son premier match officiel pourrait ainsi être avancé d’une semaine. « On a testé sa condition physique à l’entraînement ces deux derniers jours et les résultats sont très bons », a indiqué hier Carlo Ancelotti.

Sinon, l’autre enseignement de cette fin de stage concerne Nene. Sur le point de quitter le PSG, le numéro 10 brésilien a encore montré hier soir toute son envie et sa détermination. Etait-ce sa dernière apparition sous les couleurs du club parisien? Histoire de se faire regretter, il a inscrit un des cinq buts parisiens et démontré, si on en doutait, qu’il pouvait encore rendre quelques services.
« Je suis très heureux que plusieurs clubs brésiliens s’intéressent à moi, a-t-il dit ensuite au micro de la télévision brésilienne Globo. Rien n’est décidé pour le moment, on choisira dans dix jours. » Même si ce scénario est très improbable, il n’a pas non plus exclu qu’il demeure à Paris jusqu’à la fin de son contrat, en juin prochain.

Lekhwiya- PSG 1-5
Buts : PSG : Lavezzi (17e, 39e), Gameiro (57e), Nene (60e) et Ménez (69e)

Le Parisien.fr
Schultzy
Citation
«Leo et Carlo font du bon boulot»

Entretien L'Equipe. Nasser al-Khelaïfi commente dans nos colonnes vendredi l'actualité du Paris-SG. Le patron du club parisien délivre un satisfecit au couple Ancelotti-Leonardo, «même s'ils commettent parfois des erreurs», dit-il.

Alors que le PSG achèce ce jeudi son stage au Qatar, Nasser al-Khelaïfi a accordé à L’Equipe une longue interview en marge de l’Open de tennis de Doha. Dans cet entretien, le président du Paris-SG revient sur les turbulences traversées par le club en novembre, avant le sursaut de décembre qui a permis à l’équipe de Carlo Ancelotti de terminer 2012 à la première place du Championnat : «Chacun a fait son autocritique approfondie, au niveau de l’équipe comme au niveau du club en général pour savoir quelles erreurs avaient été commises», explique-t-il.

Nasser al-Khelaïfi a profité de l’occasion pour afficher son soutien au staff en place, notamment à Carlo Ancelotti et à Leonardo, le directeur sportif, bien qu’ils commettent... des erreurs, dit-il aussi : «Carlo reste l’un des meilleurs entraîneurs du monde. Aujourd’hui, il accomplit du très bon travail, comme Leonardo. J’ai d’excellentes relations avec eux et les relations sont excellentes entre eux. Peut-être, d’ailleurs, que ça suscite des jalousies dans ce milieu. Leo et Carlo font du bon boulot, même s’ils commettent parfois des erreurs, ce qui est humain.»

L’intégralité de l’interview de Nasser al-Khelaïfi est à retrouver dans l’édition de vendredi de L’Equipe.

L'Equipe.fr
Homer
Citation
Al-Khelaifi : «Je fais totalement confiance» à Ancelotti

Nasser Al-Khelaifi, le président du PSG, a accepté de commenter l'actualité du club depuis le Qatar où l'équipe de la capitale vient d'effectuer son stage de reprise. Dans l'entretien qu'il nous a accordé, et que nous publierons dans nos colonnes demain vendredi, le patron du Paris Saint-Germain fait le point sur les ambitions de son club.

«En arrivant à Paris en juin 2011, nous nous sommes donné cinq ans pour faire partie du top niveau européen et pour gagner la Ligue des champions. Il nous reste donc trois ans pour y parvenir», rappelle Al-Khelaifi. Ce dernier renouvelle également sa confiance à Carlo Ancelotti dans une réponse empreinte de franchise. «Depuis son arrivée au club, il y a un an, Carlo a fait un très bon travail au PSG. Je le considère comme l’un des meilleurs entraîneurs du monde et je lui fais totalement confiance. . Mais son métier est très particulier. Un entraîneur dépend des résultats de son équipe. C’est ainsi et je ne peux rien y faire», avance le président du Paris Saint-Germain

Le Parisien.fr
Slip
Citation
L'effet Zlatan Ibrahimovic dope les audiences



Les médias français profitent à plein régime des performances sportives et du charisme du meilleur buteur du championnat de France. Ils refusent toutefois le terme d'«Ibradépendance».

«Le boss, c'est Zlatan», titrait mercredi L'Équipe en une. Véritable star de la Ligue 1, Zlatan Ibrahimovic en est une également sur le terrain des médias. Une aubaine pour Canal+ qui diffuse avec beIN Sport le championnat de France de football. La chaîne cryptée profite aussi d'une plus grande liberté de programmation. Les contrats signés avec la Ligue de football professionnel pour la période 2012-2016 n'imposent plus un nombre minimal de diffusions pour chaque club. «Nous sommes détenteurs du lot qui nous assure les 10 plus belles affiches de la saison. Et ce sont ces matchs qui génèrent les plus fortes audiences», explique le patron des sports de Canal+, Cyril Linette.

La chaîne cryptée n'a pas hésité une seule seconde et a ciblé le PSG comme boosteur d'audience. Depuis le début de la saison en août dernier, Canal+ a diffusé six fois le PSG le dimanche soir, sa «case premium» et sept fois le samedi à 17 heures sur un total de 36 matchs. Conséquence: quatre des sept meilleures audiences de Canal+ ont été réalisées avec des matchs du PSG (contre l'OM, Lyon, Lille et Bordeaux). Véritable vitrine du championnat de France, le «clasico» OM-PSG du 7 octobre dernier a réuni 2,7 millions de téléspectateurs - soit une part d'audience de 43,5%. Une audience en hausse de plus de 15% par rapport à l'affiche de l'an passé (2,34 millions de téléspectateurs, soit une part d'audience de 35,1%).

«Nous vendons aussi plus quand le PSG perd»

Difficile d'accorder la totalité de cette hausse à la présence de Zlatan Ibrahimovic, mais Canal+ reconnaît un «effet Ibra». «Le PSG suscite un réel engouement auprès de nos abonnés, affirme Cyril Linette, chef du service des sports de Canal+, dans une interview au Parisien-Aujourd'hui-en-France, le 24 décembre dernier. Cette tendance existait déjà l'an passé et s'est renforcée cette saison avec l'arrivée d'une star comme Zlatan Ibrahimovic.» Laurent Lachand, réalisateur de Canal+, ne dit pas autre chose: «Ibra est une bénédiction pour nous, mais il ne faut pas tomber dans l'Ibradépendance.»

Le constat est identique du côté de L'Équipe, quotidien sportif numéro 1 en France et ses quelque 290.000 exemplaires. L'«effet Zlatan» lié aux bonnes performances sportives du PSG génère une augmentation des ventes de L'Équipe de 10% à 15%. Un coup de pouce bienvenu pour un quotidien qui a vu ses ventes reculer de près de 6% en septembre sur un an. «Ibrahimovic nous aide, reconnaît Michel Delbort, directeur commercial presse de L'Équipe. Nous vendons plus quand Ibrahimovic marque et le PSG gagne, mais aussi quand le club perd car c'est le club d'Ibra qui a été battu.»

En outre, depuis le début de la saison, sur 163 unes du quotidien sportif, une trentaine avait un visuel ou un titre consacrés à l'attaquant suédois du PSG. «Entre juillet et décembre derniers, 120.000 sujets ont été écrits sur le PSG, tous médias confondus, dont 58.000 pour Ibrahimovic. Soit plus de 330 par jour», déclare Virgille Caillet, directeur de KantarSport qui mesure entre autres les retombées médias sur un sportif ou un événement sportif.


Citation
Coup de poker autour de la marque Zlatan



Un fan du PSG a acheté le nom de domaine « zlatan.fr » pour 6 euros au moment de la signature de la star suédoise dans le club de la capitale. Mis en ligne il y a deux jours, son site fait le buzz. De quoi espérer une plus-value.

Il est des coups de poker qui peuvent rapporter gros. C'est le pari fait par Nicolas, ancien journaliste spécialisé dans le poker et accessoirement fan de toujours du PSG. Passionné par l'actualité du club de la capitale, le jeune supporter a acheté cet été, lors de la signature à Paris de l'attaquant suédois Ibrahimovic, le nom de domaine «zlatan.fr»… pour 6 euros par an. «J'avais remarqué dans mon précédent emploi que des noms de domaine comme poker.fr ou maldini.com se sont revendus très cher, 1 million d'euros et 50.000 dollars. Je me suis donc dit pourquoi pas tenter ma chance?», explique-t-il tout en soulignant le caractère amateur et décalé de sa démarche.

Avec l'évolution d'Internet, la pratique du «domaining» (achat et revente de noms de domaine à but lucratif) s'est en effet largement développée. Tout l'art consistant à miser sur des noms à fort potentiel, ce qui est le cas de la tête d'affiche du PSG. Devenu presque une marque, le prénom Zlatan a été utilisé à toutes les sauces, devenant même un verbe sous l'influence des Guignols de l'info. Il y a quelques jours, le néologisme «zlataner» a fait son entrée dans le dictionnaire suédois, sous la définition «d'après le footballeur Zlatan Ibrahimovic, dominer sur et en dehors du terrain».

Céder le nom de domaine au joueur, contre un défi

«J'avais acheté plusieurs noms pour environ 30 euros, mais c'est celui-ci qui me paraissait le moins dangereux à exploiter, détaille le jeune homme qui tient à rester dans la légalité. Si j'avais pris zlatanibrahimovic.fr par exemple, le risque d'être poursuivi était bien plus grand.» Devant l'absence de réel intérêt de la part du PSG pour racheter zlatan.fr, le supporter a donc décidé de profiter au moins un peu de son investissement, en lançant un site Zlatane-moi si tu peux. L'idée: amuser la Toile en jouant sur le même registre que l'attaquant, l'insolence. Le jeune supporter lui propose de lui rendre gratuitement zlatan.fr, contre un défi insolent, avec au choix: lui donner une claque, obtenir des abonnements à vie au PSG, ou encore l'inviter à venir vivre chez lui pendant un mois. L'idée a fait mouche. Depuis sa mise en ligne le 1er janvier, Zlatane-moi si tu peux a enregistré près de 200.000 visites.

Sur le site, aucune publicité, pour éviter d'être accusé de tirer de l'argent de la notoriété du joueur. «Mon but était d'essayer de profiter du développement du domaining, encore marginal en France. Si je dois payer des indemnités, ça n'a plus de sens», explique-t-il.

Pour l'instant, aucune offre ferme ne lui est encore parvenue. Mais le supporter, surpris du relais trouvé par son initiative sur les réseaux sociaux et dans les médias traditionnels, reprend espoir. «En moins de 24 heures, le buzz est monte. En le vendant aux enchères, j'aurais pu en tirer 500 euros, mais maintenant, des propositions plus sérieuses vont peut-être se concrétiser», espère-t-il. Avis aux amateurs…


lefigaro.fr
Alex177
Citation
Ligue 1 - Le "bon boulot" et "les erreurs" d'Ancelotti et Leonardo
Nasser al-Khelaïfi fait sa rentrée avec deux entretiens dans la presse parisienne. Avec tact, le boss du PSG maintient la pression sur Leonardo et Ancelotti.

Quasiment muet fin 2012, époque où il s’était seulement étonné de l’emploi du mot crise pour qualifier les mauvais résultats du PSG, le président du club de la capitale Nasser al-Khelaïfi a fait sa rentrée médiatique cette semaine à Doha, pendant le stage hivernal de l’équipe. Les entretiens qu’il a accordés sur place à L’Equipe et au Parisien sont publiés simultanément ce vendredi. Ils reprennent, là où le président les avait laissés, les dossiers de fond liés à la construction du club parisien : vue à long terme, confirmation du lancement prochain d’un méga-partenariat. De façon assez instructive, il slalome aussi entre les questions sur le mercato futur (Ronaldo, Mourinho…) et l’organigramme actuel (Ancelotti, Leonardo), laissant les portes grandes ouvertes à tous les scénarios.

LE PASSAGE CLEF DES ENTRETIENS

C’est au cœur de l’entretien de L’Equipe que se lisent les phrases les plus instructives du jour, quand Nasser Al-Khelaïfi est interrogé sur la confiance qu’il accorde à Leonardo et Carlo Ancelotti. "Carlo reste l’un des meilleurs entraîneurs du monde, y exprime Al-Khelaïfi, dans un extrait reproduit depuis jeudi sur le site du journal. Aujourd’hui, il accomplit du très bon travail, comme Leonardo. J’ai d’excellentes relations avec eux et les relations sont excellentes entre eux. Peut-être, d’ailleurs, que ça suscite des jalousies dans ce milieu. Leo et Carlo font du bon boulot, même s’ils commettent parfois des erreurs, ce qui est humain."

Entre "bon boulot" et "erreurs" (on ne sait pas lesquelles précisément), la dialectique est tendue. L’absence de confiance aveugle se confirme lorsque Jérôme Touboul demande si les deux hommes sont certains de conserver leur poste si le PSG devient champion de France en mai 2013. Nasser al-Khelaïfi commence par répondre à côté en confirmant qu’il s’agit de l’objectif du club... Puis il répète qu’il a confiance en ses deux hommes pour "atteindre cet objectif cette année", mais en aucun cas ne répond à la question dans un sens affirmatif.

Dans Le Parisien, on trouve aussi ce commentaire qui est tout sauf un blanc-seing pour le coach italien : "Depuis son arrivée au club, il y a un an, Carlo a fait un très bon travail au PSG. Je le considère comme l’un des meilleurs entraîneurs du monde. Mais son métier est très particulier. Un entraîneur dépend des résultats de son équipe. C’est ainsi et je ne peux rien y faire." La question était : "Avez-vous pensé à vous en séparer après la défaite à Nice, début décembre?" Là encore, Nasser al-Khelaïfi se garde bien de répondre à la question, et encore davantage de nier l’hypothèse que lui suggère le journaliste Ronan Folgoas.

CE QU'IL N'AVAIT JAMAIS DIT

Dans L’Equipe, Nasser al-Khelaïfi confirme pour la première fois qu’un méga-accord de partenariat est en phase de finalisation avec la Qatar Tourism Authority, susceptible de lui garantir 150 millions d’euros par an dans son budget, un chiffre astronomique, sans précédent dans le monde du football. Bien sûr, il ne confirme aucun chiffre mais le patron parisien donne un élément de calendrier en parlant de février et justifie les raisons d’un tel investissement. "C’est un symbole fort : le Qatar tire beaucoup de bénéfices dans ses investissements dans le PSG. Ils vont se poursuivre. C’est nécessaire si on veut entrer dans la cour des grands d’Europe. Dans le cas contraire, notre dimension resterait ce qu’elle est aujourd’hui." Pour la première fois aussi, on sent poindre la crainte d’une censure de ce projet par l’UEFA au titre du dopage financier : "Les autres clubs ont bien le droit d’investir depuis vingt ans. Nous cela ne fait qu’un an et demi et il faudrait qu’on arrête aujourd’hui ? Ce serait très injuste." C’est aussi en février que le PSG choisira le lieu d’implantation de son futur club.

LES PHRASES A RETENIR

- "On ne peut pas rivaliser tout de suite avec le Real ou le Barça. En arrivant à Paris en juin 2011, nous nous sommes donné cinq ans pour faire partie du top niveau européen et pour gagner la Ligue des champions. Il nous reste donc trois ans pour y parvenir. " A un moment où il était possible de sentir un risque de surchauffe dans le calendrier et les ambitions du club de la capitale, Nasser al-Khelaïfi replace, dans Le Parisien, son projet dans le moyen terme. Il n’exclut pas que le club puisse gagner la C1 dès cette année, même s’il admet que "cela ne semble pas très réaliste".

"Le PSG mérite un stade plus grand et en a besoin". S’il confirme à L’Equipe que le club de la capitale restera au Parc des Princes jusqu’à l’Euro 2016, Nasser al-Khelaïfi rouvre de fait le dossier d’une migration au Stade de France ou de la construction d’une enceinte neuve ex-nihilo.
"Aujourd’hui, le club des citoyens du Qatar, c’est le PSG". Nasser al-Khelaïfi confirme ce que les reporters européens ont perçu lors du stage à Doha sur l’impact du club de la capitale auprès de la population locale.

L'INSTANT DRÔLE

Nasser al-Khelaïfi conclu son entretien à L’Equipe par un trait d’humour remarqué : "En France, tous les stades sont pleins quand on se déplace. C’est donc le signe que partout où on se déplace, on aime le PSG non?". Le dirigeant parisien n’ignore rien du scepticisme voire de l’agacement que l’investissement colossal de QSI suscite chez les rivaux du PSG. Mais cette pirouette lui permet de souligner que la L1 serait certainement plus morose qu’elle ne l’est si QSI n’avait pas relancé le club de la capitale dans un climat de grave crise économique…

OU LIRE CES ENTRETIENS EN INTEGRALITÉ

Le Parisien a mis en ligne l’intégralité de l’entretien qui figure dans le quotidien. L'Equipe a publié sur son site internet un extrait en avant-première de cette interview , à retrouver en intégralité en page 3 de l'édition du vendredi 4 janvier du quotidien sportif, vendue ou kiosque ou en ligne.



Par Cédric ROUQUETTE | Eurosport
Kaionedirection
Citation
« Ce contrat d’image est un symbole fort »

NASSER AL-KHELAÏFI, le président du PSG, aborde, pour la première fois, le futur mégacontrat d’image entre son club et le Qatar, qui doit permettre à Paris de poursuivre ses investissements.

À l’Open de tennis de Doha, la « loge de l’émir » est un carré VIP où se presse l’élite de la société qatarienne. Mercredi soir, c’est ici que Nasser al-Khelaïfi (39 ans) nous a reçus, assis sous les portraits de l’émir du Qatar, le cheikh Hamad ben Khalifa al-Thani, et de son fils, le cheikh Tamim ben Hamad al-Thani, le prince héritier. Au cours de l’entretien, le président du PSG – qui dirige aussi Qatar Sports Investments, le groupe audiovisuel Al-Jazeera Sports et la Fédération de tennis locale – a jeté à plusieurs reprises un œil sur l’écran qui diffusait le match à suspense de son « ami » Richard Gasquet, vainqueur du Slovène Grega Zemlja. Il a fini par en sourire : « Que voulez-vous, nous sommes aussi des Français maintenant ! »

DOHA – de notre envoyé spécial

« ÊTES-VOUS satisfait de la première partie de saison du PSG ?

– Il faut être honnête, ce mois de novembre n’a pas été facile à vivre. Mais on a relevé la tête au point de se sentir beaucoup plus forts aujourd’hui qu’en début de saison. On a acheté beaucoup de joueurs, mais il faut du temps pour bâtir une équipe. Aujourd’hui, on joue au foot, on joue comme une équipe, ce n’est plus une histoire d’individualités. Il faudra entamer la deuxième partie de saison comme on a fini la première, en étant concentrés à la fois sur la L 1 et la Ligue des champions (Paris est qualifié pour les 8es de finale, où il affrontera le Valence CF).

– En novembre, vous étiez apparu très contrarié…

– (Il coupe en souriant.) Vous vouliez que je sois heureux ?

– Non. Mais on aimerait savoir ce que vous avez fait, en tant que président, pour tenter d’inverser le cours des choses…

– Personne n’était heureux, pas seulement moi. Le coach et les joueurs étaient aussi affectés. On traversait une situation vraiment difficile. Chacun a fait son autocritique approfondie, au niveau de l’équipe comme au niveau du club en général pour savoir quelles erreurs avaient été commises. On a bien travaillé pour sortir de cette période que, personnellement, je n’ai jamais qualifiée de crise. Aujourd’hui, je suis plus heureux que je ne l’ai jamais été à la tête de ce club. Parce qu’on a trouvé une équipe et un chemin à suivre.

– Après la défaite à Nice (1-2, le 1er décembre), la crise avait atteint un tel point…

– (Il rit.) C’était l’alerte rouge !

– Au point que l’avenir au club de Carlo Ancelotti et de Leonardo ne tenait plus qu’à un fil. Qu’en est-il aujourd’hui ?

– Vous savez, dans le football, la pression pèse sur tout le monde. J’en ai moi-même en tant que président. Pour moi, c’est une pression positive dont on a tous besoin, président, joueurs, entraîneur, directeur sportif, pour rester concentrés sur nos objectifs. Ce qu’il faut éviter, c’est qu’elle se transforme en pression négative. Donc, le football, pour un entraîneur ou un directeur sportif, c’est ça, accepter la pression et la part de risque qui colle à votre job. Cela dit, pour nous, Carlo reste l’un des meilleurs entraîneurs du monde. Aujourd’hui, il accomplit du très bon travail, comme Leonardo. J’ai d’excellentes relations avec eux et les relations sont excellentes entre eux. Peut-être, d’ailleurs, que ça suscite des jalousies dans ce milieu. Leo et Carlo font du bon boulot, même s’ils commettent parfois des erreurs, ce qui est humain.

– Si le PSG devient champion, sont-ils assurés de garder leur poste ?

– Depuis le jour où on a acheté le club (en juin 2011), l’objectif est d’être champion. Il le sera toujours, même si on devait être un jour derniers au classement. J’ai confiance en Carlo et en Leo pour nous permettre d’atteindre cet objectif cette année.

– Monaco, actuellement en L 2, sera-t-il votre grand rival des prochaines années ?

– Je suis très heureux de l’investissement du propriétaire russe de Monaco (Dimitri Rybolovlev). Et j’espère que d’autres investisseurs viendront en France car cela accroîtra le niveau de la L 1. C’est donc notre intérêt qu’ils viennent.

– Comment voyez-vous l’avenir du Parc des Princes (45 500 places) après l’Euro 2016 ?

– Aujourd’hui, il est clair qu’on restera jusqu’en 2016 dans ce stade qui va être rénové en vue de l’Euro. Après, le PSG mérite un stade plus grand et en a besoin, avec des capacités d’accueil plus développées. Cela contribuerait à augmenter les revenus du club. On verra bien ce qu’il se passera après 2016.

– Quand allez-vous officialiser le contrat d’image qui doit aider le PSG à respecter les contraintes du fair-play financier voulu par l’UEFA ? (*)

– Nous négocions ce contrat avec Qatar Tourism Authority (QTA). Nous l’officialiserons ce mois-ci ou en février. Ce contrat est un symbole fort : le Qatar tire beaucoup de bénéfices de ses investissements dans le PSG. Et ses investissements vont se poursuivre. C’est nécessaire si on veut entrer dans la cour des grands d’Europe. Dans le cas contraire, notre dimension resterait ce qu’elle est aujourd’hui. Les autres clubs ont bien eu le droit d’investir depuis vingt ans. Nous, cela ne fait qu’un an et demi et il faudrait qu’on arrête aujourd’hui ? Ce serait très injuste.

– Un an et demi après votre arrivée, avez-vous le sentiment que le PSG est devenu réellement visible au Qatar ?

– Oui, on développe la marque dans le monde arabe en général, et dans cette région en particulier. Ici, vous sentez désormais une passion des gens pour le PSG qui est plus palpable qu’il y a un an. Cela est dû à l’effet du temps et au fait qu’on est venus cette année avec plus de stars que l’hiver dernier. Et puis, l’exposition en Ligue des champions, cela aide beaucoup également. Aujourd’hui, le club des citoyens du Qatar, c’est le PSG. Les gens l’aiment.

– Vous sentez que les gens associent désormais systématiquement le Qatar au PSG ?

– Bien sûr. C’est pourquoi ce contrat avec QTA se justifie. Le rayonnement du PSG est très important pour le Qatar. Je tiens à le préciser : le PSG est un club français, on est fiers d’être en France, d’être en L 1, de faire partie de la famille du football français. Mais c’est vrai qu’il a désormais un impact fort dans le monde arabe. Mardi soir, quand les joueurs et le staff sont venus ici à l’Open de tennis, deux gamins se sont introduits devant le village VIP et m’ont dit : “S’il vous plaît, on est de Dubaï et on voudrait juste venir prendre une photo avec Ancelotti et des joueurs !” Il y a un an, on ne voyait pas ça. On s’aperçoit que le PSG rayonne sur toute cette région du monde, pas seulement au Qatar. Aujourd’hui, on construit une marque en France et à l’international. On veut que les gens aiment le PSG. C’est notre but. En France, tous les stades sont pleins quand on se déplace. C’est donc le signe que partout il y a des gens qui aiment le PSG, non ? (Il sourit.) »

JÉRÔME TOUBOUL

(*) Depuis la saison 2011-2012, l’UEFA oblige les clubs « à ne pas dépenser plus que les revenus qu’ils génèrent ». Tout club qui ne se plierait pas à ces règles risquerait jusqu’à l’exclusion des Coupes européennes à partir de la saison 2014-2015. Dans le cas du PSG, le contrat avec Qatar Tourism Authority pourrait lui garantir un minimum de 150 M€ par an.


Citation
Doha et son sanctuaire d’élite

Avec le centre d’entraînement d’Aspire et l’hôpital d’Aspetar, le Qatar s’est équipé de deux outils de luxe pour se rapprocher du sport de haut niveau.

DOHA – de notre envoyé spécial

CINQ ANS avant l’acquisition par Qatar Sports Investments du PSG, un immense dôme bleu traçait déjà depuis 2006 une passerelle historique entre Doha et Paris. Monumental complexe indoor, le dôme d’Aspire a été imaginé par Roger Taillibert, l’architecte du nouveau Parc des Princes, inauguré en 1972 après transformation. « Amazing ! », s’est exclamé Alex Ferguson, le manager de Manchester United, le jour où il a découvert les lieux. « Incroyable ! », oui. Sous l’immense plafond, les murs portent des maillots sous verre de Pelé, Maradona, Ronaldinho ou étirent des citations qui vont de Michael Jordan à Confucius. Ici, chaque discipline a trouvé son territoire : foot, judo, basket, handball, tennis, natation, athlétisme… mais aussi deux sports très appréciés au Qatar, le squash et le tennis de table.

Âgés de dix à dix-sept ans, l’âge du bac au Qatar, deux cents jeunes athlètes de l’émirat ont accédé au sport-études mis en place par l’académie Aspire pour le sport d’excellence, présidé par Hilal al-Kuwari, le frère de l’ambassadeur du Qatar à Paris. La plupart des apprentis sportifs sont inscrits dans la section football. Un vivier dans lequel le Qatar espère puiser des talents qui l’aideront à être représenté dignement lors de « sa » Coupe du monde 2022, dans le sillage d’un athlète déjà sorti d’Aspire, Mutaz Essa Barshim, médaillé de bronze du saut en hauteur aux JO de Londres, l’été dernier. À Doha, l’espoir de bâtir peu à peu une sélection nationale de foot compétitive n’a pas de prix. « Ce n’est pas le montant de ce que coûte Aspire qui importe, ce sont les bénéfices qu’on peut en retirer », souffle Hamad Ben Khalifa Ben Ahmed al-Thani, le président de la Qatar Football Association.

À l’extérieur du dôme, Aspire laisse apparaître, entre autres, un Khalifa Stadium de 50 000 places et neuf terrains de foot bordés de palmiers et de haut-parleurs d’où s’échappent, selon les moments, des sifflements d’oiseaux ou l’appel du muezzin de la mosquée voisine.

Vaste de 2,5 km2, ce territoire du sport possède aussi son hôpital dernier cri, Aspetar, où le PSG envoie désormais chaque joueur dont la blessure entraîne une indisponibilité d’un mois ou plus. C’est aussi dans cet établissement dirigé par le docteur Hakim Chalabi, l’ancien médecin du club parisien, que Lucas a passé sa visite médicale, lundi dernier. Bacary Sagna et Abou Diaby, deux Bleus d’Arsenal, ont déjà fréquenté ce temple de la médecine sportive, classé depuis 2009 par la FIFA parmi vingt-quatre centres d’excellence dans le monde.

Système antigravité et chambres d’altitude

Parmi ses appareils dernier cri, un système antigravité qui permet à un sportif à moitié immergé dans une bulle de ne ressentir que 20 % de son poids et de pouvoir ainsi courir sur un tapis roulant malgré une blessure à un genou ou une cheville.

Aspetar s’enorgueillit de posséder également vingt-cinq chambres d’altitude – avec deux lits chacune – capables de plonger les sportifs dans les mêmes conditions que s’ils respiraient à 4 500 mètres au-dessus du niveau de la mer. Le « traitement » peut durer douze heures par jour pendant trois à six semaines. Ailleurs, d’autres unités permettent de simuler des températures extrêmes.

À Aspetar, les sportifs en soins trouvent aussi une clinique dentaire, ainsi qu’un laboratoire de chimie et de microbiologie qui vise, selon l’hôpital, à optimiser le potentiel de l’athlète à partir de ses analyses de sang. Dans cet établissement qui comporte un bloc opératoire pour quatre patients et vingt-cinq chambres d’hospitalisation, dont deux suites, les médecins viennent surtout d’Europe et des États-Unis. Sur les murs, les télés suspendues diffusent toutes des chaînes de sport. Dans les espaces de musculation comme dans les salles d’attente, une règle rappelle qu’Aspetar a bien été érigé au Qatar : ici, les hommes et les femmes restent soigneusement séparés. – J. T.


Citation
AU QATAR, LE PSG ENFLE À VUE D’ŒIL

Venu au PSG pour étendre sa visibilité internationale, l’émirat du Golfe ne regrette pas son investissement dans le foot. À Doha, le club parisien gagne en popularité, même si elle reste encore toute relative.

En janvier dernier, le premier stage de reprise du PSG à Doha s’était déroulé dans l’anonymat. Un an plus tard, le nouveau passage de l’équipe de la capitale au Qatar a révélé sa popularité en hausse au pays de l’actionnaire, sous l’effet conjugué du transfert de Zlatan Ibrahimovic et des soirées de Ligue des champions. À Doha, le PSG est devenu un club qui compte. Et on compte de plus en plus sur lui à court terme pour régner sur l’Europe.

DOHA – de notre envoyé spécial

LA NUIT, pendant que les chantiers de construction continuent de creuser de nouvelles fondations, les couleurs des gratte-ciel de West Bay dessinent une ressemblance avec Singapour, la frénésie de la rue en moins. Sans relâche, Doha poursuit cette expansion qui peut sembler disproportionnée, parfois, mais qui attise le sentiment d’un monde d’écart entre Paris, capitale d’une France déprimée par la crise, et un émirat qui se dresse sur l’un des slogans de sa Coupe du monde 2022 : « Monter sur les épaules des géants » .

Rentré hier soir à Paris, le PSG vient de passer une semaine dans son pays adoptif, où le litre de super coûte 0,20 € et un verre de vin près de cent fois plus. Assis sur encore deux siècles de réserves de gaz, l’État qui a pris en main le destin du club parisien, le 31 mai 2011, est celui d’une société où 300 000 citoyens qatariens privilégiés – dont les salaires ont été augmentés de 60 % en 2011 – cohabitent, sans vraiment les côtoyer, avec 1,7 million d’expatriés, dont certains descendent du Népal pour un travail d’ouvrier à 300€ par mois.

Adossé à ses contrastes et à ses cloisons, l’émirat marche à grands pas vers deux de ses grandes ambitions : un plan de développement global baptisé « Qatar 2030 » et une recherche d’influence à travers le sport. Le PSG a pu s’en apercevoir au cours de son séjour, au moment où Nasser al-Khelaïfi, son président, a présenté Lucas, mardi, dans le cadre imposant et raffiné du Musée de l’art islamique : « Le fait que le PSG soit présent au Qatar est très important pour nous. C’est un message qui montre au monde quel niveau nous avons déjà atteint. Et c’est une façon de montrer aussi que les portes du Qatar sont ouvertes à tout le monde. »

Pour être plus « visible », le PSG a dû ouvrir une boutique au « village » du tournoi de tennis

Face à ses voisins proches, l’occidentalisée Dubaï et le puissant et rigide régime saoudien, le Qatar emprunte une voie alternative, où le très exposé PSG doit lui servir à peser médiatiquement en cultivant l’image d’un pays qui gagne. « Avoir le PSG est important dans notre stratégie, insiste Saoud Ben Abdulrahman Al-Thani, le secrétaire général du Comité olympique du Qatar. Il offre une communication tellement visible… La politique n’intéresse que certaines personnes. Le sport, lui, touche tout le monde, il pénètre chaque foyer. C’est un moyen facile de toucher différents publics. Le sport rend tellement de choses possibles. »

Depuis une semaine, dans les rues de la capitale du Qatar, les panneaux sont recouverts des portraits de Rafael Nadal, tête d’affiche d’un open de tennis pour lequel il a finalement déclaré forfait. Mais rien n’avait jamais annoncé le match amical qui opposait le PSG à Lekhwiya (5-1), avant-hier, avec entrée gratuite. D’une certaine façon, en cette semaine où le pouls sportif de la ville bat autour de la balle jaune, Paris s’est montré pragmatique en ouvrant un point de vente de produits dérivés dans le « village » du tournoi, à côté d’un stand de jeux vidéos et non loin d’une tente où des religieux tentent de sensibiliser les passants à l’islam.

À Doha même – où il n’avait pas joué l’hiver dernier –, le club rouge et bleu est pourtant devenu une entité plus visible, un an après son court séjour vécu dans une quasi-indifférence. Cette fois, le club financé par Qatar Sports Investments s’est entraîné sur le complexe d’Aspire devant plusieurs dizaines de spectateurs alléchés par la perspective d’obtenir une photo avec Zlatan Ibrahimovic, Nene ou Javier Pastore, assez populaires auprès du public local.

Le vendredi, jour non travaillé, des matches s’improvisent sur les pelouses situées non loin du bord de mer. Ici, les joueurs amateurs portent souvent le maillot du Barça, du Real et de Manchester United. D’origine indienne, Aron, la trentaine, porte un maillot floqué du nom d’Ibrahimovic aux couleurs… de l’AC Milan. « Je n’ai pas encore la tenue du PSG, c’est vrai, mais j’apprécie qu’Ibra montre sa classe dans un nouveau club, lance cet employé d’un équipementier sportif. J’aime l’idée qu’il incarne désormais le visage du PSG. Ici, le club commence à devenir populaire, même s’il n’y a pas encore beaucoup de gens qui s’affichent avec un maillot. »

Ici aussi, l’effet « Ibra » fonctionne à plein !

Au City Center, le plus grand centre commercial de Doha, Ibra est la tête de gondole des magasins de sport. Dans l’une des boutiques, spécialisées dans les produits Nike, l’équipementier du club parisien, les produits labellisés PSG ont été mis en place le 15 novembre. Deux semaines plus tard, il s’en était vendu plus de cent, autant que les maillots et accessoires aux couleurs du FC Barcelone… et plus que ceux d’Arsenal et de Manchester United. Dépense moyenne par client : 412 riyals, soit 85 €. « Le maillot d’Ibra a un effet sensible sur les ventes », explique-t-on dans ce magasin. Les clients sont qatariens, français, italiens ou maghrébins. Chez un concurrent voisin, on confirme l’effet Ibra, mais on évalue de 1 à 5 le rapport entre les ventes des produits du PSG et ceux du Barça, dont la popularité est exacerbée depuis un an et demi par le sponsoring de la Qatar Foundation.

« Beaucoup de gens ici aiment la ville de Paris et il s’avère que Paris possède un grand club, observe Hamad Ben Khalifa Ben Ahmed al-Thani, le président de la Fédération qatarienne de football. Aujourd’hui, au Qatar, le PSG est devenu comme une part de nous-mêmes. Ici, les gens n’ont pas vraiment l’impression de supporter un club étranger quand ils regardent les matches du PSG à la télé, notamment ses rencontres de Ligue des champions, cette compétition que le club ne disputait pas encore la saison dernière. »

La Ligue des champions. Un rêve de fou, vu de Paris, il y a encore deux ans. Au Qatar, on parle de cet horizon avec sérénité, signe de plus d’un pays porté par sa foi en l’avenir. « Pour le PSG, nos leaders ont le projet de porter le club non seulement au titre, mais à une victoire en Ligue des champions », lâche Saoud Ben Abdulrahman al-Thani. Et le secrétaire général du Comité olympique du Qatar d’estimer : « Je pense que ce n’est pas un objectif compliqué. Je suis sûr qu’on y parviendra un jour. »

Au Qatar, ce jour est attendu pour 2016 au plus tard. Ici, on rappelle d’ailleurs que QSI, arrivé dans le capital du club en 2011, a toujours eu pour projet de réaliser des investissements massifs pour le PSG pendant ses cinq premières années à la tête du club. À court terme, le nom des prochaines recrues pourrait d’ailleurs confirmer cette volonté de frapper fort pour aller plus haut plus vite. À Doha, il n’est pas rare d’entendre que « les rêves n’ont pas de limites tant qu’ils sont portés par la volonté de les atteindre » . À Doha, le PSG est un rêve qui prend de l’épaisseur, jour après jour.

JÉRÔME TOUBOUL


Citation
11 437

C’est, en km2, la superficie du Qatar. Soit 1,3 fois celle de la Corse (8 680 km2).

250

Depuis son rachat par Qatar Sports Investments (filiale du fonds souverain de l’émirat), en juin 2011, le Paris-SG a investi en transferts 250 M€ hors bonus (pour 18 recrues).

76 275

C’est le montant, en euros, du PIB par habitant du Qatar, en 2011. L’émirat abrite environ 300 000 Qatariens et environ 1 700 000 étrangers. Selon le ministère français des Affaires étrangères, le Qatar est devenu, en 2011, le pays au PIB par habitant le plus élevé au monde. En comparaison, le PIB par habitant de la France s’élevait, cette année-là, à 33 560 €.


L'équipe
Homer
Citation
Al-Khelaifi : « Trois ans pour gagner la Ligue des champions »

L’image du club au Qatar, la Ligue des champions, Cristiano Ronaldo ou encore Carlo Ancelotti : Nasseral-Khelaifi, le président parisien, n’a éludé aucun sujet. Le discours est clair, maîtrisé, l’ambition parfaitement raisonnée.

Il est près de minuit, mercredi soir à Doha. Nasser al-Khelaifi nous accueille dans un salon jouxtant la tribune officielle du stade Khalifa, théâtre du tournoi ATP de tennis. Le président du PSG et de la Fédération qatarienne de tennis, en termine, à peine, avec une longue journée rythmée par de nombreuses obligations. Souriant, affable, il balaye l’actualité de son club.
Pendant près de trente minutes, il distille savamment les messages pour expliquer sa stratégie.

Quel bilan dressez-vous de la semaine passée par le PSG à Doha?

NASSER AL-KHELAIFI. La venue du PSG au Qatar, pour ce stage de reprise, est un symbole important. Par sa présence, le club valorise tous les efforts réalisés par notre pays dans le domaine du sport depuis des années. L’image du Qatar en bénéficie.

Votre pays occupe une place grandissante à l’échelle de la planète. De quoi êtes-vous le plus fier quand on en parle?
Je suis fier de ce que nos grands-parents et parents nous ont laissé. Notre pays est entré de plain-pied dans le XXIe siècle. En même temps, le respect des traditions et de l’histoire y est très fort. Le Qatar, ce n’est pas seulement les gratte-ciel du centre-ville de Doha.

Le PSG est-il une sorte d’ambassadeur du Qatar, en France et dans le monde?

Non. Le Qatar a multiplié ses investissements dans le monde entier, dans bien d’autres domaines que le sport. Et notre pays a déjà une image assez forte. En France, c’est vrai, on associe désormais le PSG au Qatar. Mais c’est un club français et nous respectons son identité.

Sentez-vous que la popularité du PSG progresse au Qatar?

Oui, c’est très clair. Depuis le début de cette saison, les Qatariens et les habitants des pays voisins suivent les résultats du club beaucoup plus intensément. Lors de ce stage, j’ai rencontré à l’entraînement des jeunes de Dubaï qui venaient ici une journée exprès pour voir les joueurs du PSG, avoir un autographe de Carlo Ancelotti, prendre une photo avec Ibrahimovic. C’est assez nouveau. En fait, depuis notre arrivée à Paris, nous voulons faire du PSG un grand club européen et surtout une marque de sport internationale. C’est un projet ambitieux. Cela commence à porter ses fruits.

Comment comptez-vous faire pour arriver un jour au niveau du Real Madrid ou du FC Barcelone?

Il faut être réaliste. Ces clubs ont une histoire et un palmarès sportif sans commune mesure avec ceux du PSG. On ne peut pas rivaliser tout de suite avec le Real ou le Barça. En arrivant à Paris en juin 2011, nous nous sommes donné cinq ans pour faire partie du top niveau européen et pour gagner la Ligue des champions. Il nous reste donc trois ans pour y parvenir.

Quelle est votre stratégie pour atteindre cet objectif?

La base, ce sont les résultats sportifs. Dans les prochains mois, la Ligue des champions peut nous aider à faire un grand pas en avant si nous avons la chance d’accomplir un bon parcours. L’autre objectif prioritaire du club, c’est bien sûr la conquête du titre de champion de France. Mais les résultats à court terme ne font pas tout. Dans le même temps, il faut construire les fondations. L’édification d’un nouveau centre d’entraînement et le développement de notre centre de formation s’inscrivent dans cette logique.

Avez-vous choisi le lieu du futur centre d’entraînement?

A ce jour, aucune décision n’a encore été prise. Nous allons trancher d’ici à la fin de janvier ou au début du mois de février.

Paris peut-il remporter la Ligue des champions dès cette saison?

Cela ne semble pas très réaliste mais bon, on ne sait jamais. Nous allons faire le maximum pour aller le plus loin possible.

Quelle est la prochaine grande étape pour le développement du club?

Nous avons besoin d’asseoir notre expérience en Ligue des champions. L’objectif, c’est déjà de participer trois saisons de suite à cette compétition. A la fois pour donner de l’expérience aux joueurs et à l’ensemble du club.

Qu’est-ce qu’un joueur comme Zlatan Ibrahimovic apporte au PSG?

C’est l’un des meilleurs joueurs du monde, tout simplement. Ibra, c’est Ibra… Lui et Thiago Silva nous font progresser sur le plan sportif comme en termes d’image et de notoriété. En fin d’année, les internautes d’Al-Jazira ont été invités à désigner leurs joueurs préférés. 600 000 votes ont été comptabilisés et Ibra est arrivé en 3e position, derrière Messi et Cristiano Ronaldo. Cela veut bien dire quelque chose.

Cristiano Ronaldo, justement, va-t-il venir au PSG l’été prochain?

(Sourire) Ecoutez… Ronaldo joue au Real Madrid, non? Moi, je respecte beaucoup le Real et son président. Donc si je veux faire venir Cristiano Ronaldo à Paris, j’appellerai d’abord le Real Madrid avant de faire des commentaires.

Que pourrait apporter José Mourinho s’il venait à rejoindre le club l’été prochain?

Je crois que Mourinho a clarifié la question de son avenir au Real Madrid. Il a dit qu’il ne quitterait le Real qu’après avoir gagné la Ligue des champions. C’est clair, non? Actuellement, nous avons Carlo Ancelotti et je lui fais totalement confiance. Ceci n’est donc absolument pas d’actualité.

Avez-vous pensé à vous en séparer après la défaite à Nice, début décembre?

Depuis son arrivée au club, il y a un an, Carlo a fait un très bon travail au PSG. Je le considère comme l’un des meilleurs entraîneurs du monde. Mais son métier est très particulier. Un entraîneur dépend des résultats de son équipe. C’est ainsi et je ne peux rien y faire.

On vous a beaucoup vu à Paris en décembre. Pour quelles raisons?

Je vis la plupart du temps entre Paris et Doha. Ma double casquette de président du PSG et de directeur d’Al-Jazira Sport m’oblige à être très bien organisé et très bien entouré. C’est la clé du succès. Au PSG, je peux ainsi compter quand je ne suis pas là sur Jean-Claude Blanc, qui est un excellent directeur général délégué, et sur Leonardo. Mais ces dernières semaines, je suis resté, en effet, à Paris car je voulais être au plus près de l’équipe dans un moment important. Nous venions de traverser une période difficile, même si le terme de crise était selon moi exagéré.

Le Parisien.fr
Slip
Citation
Al-Khelaïfi : «Si je veux faire venir Ronaldo…»



Dans des entretiens accordés à L'Equipe et au Parisien, Nasser-Al Khelaïfi s'est dit satisfait du bon travail de Carlo Ancelotti et Leonardo. Le président du Paris SG a évoqué l'avenir du Parc des Princes, Cristiano Ronaldo mais aussi José Mourinho.

En prenant à contre-pied les propos de Leonardo le 1er janvier, affirmant que le Paris SG ne recruterait pas d'autres joueurs durant le mercato, Nasser Al-Khelaïfi avait semé le doute sur ses relations avec le Brésilien. Vendredi, dans un entretien à L'Equipe, le président du club de la capitale s'est dit satisfait du travail de son directeur sportif mais aussi de l'entraîneur Carlo Ancelotti depuis cet été : «Carlo reste l'un des meilleurs entraîneurs du monde. Aujourd'hui, il accomplit du très bon travail, comme Leonardo. J'ai d'excellentes relations avec eux et les relations sont excellentes entre eux. Peut-être, d'ailleurs, que ça suscite des jalousies dans ce milieu. Leo et Carlo font du bon boulot, même s'ils commettent parfois des erreurs, ce qui est humain.»



Interrogé sur l'avenir du Transalpin, le dirigeant qatari a malgré tout botté en touche. «Je le considère comme l'un des meilleurs entraîneurs du monde. Mais son métier est très particulier. Un entraîneur dépend des résultats de son équipe. C'est ainsi et je ne peux rien y faire», explique-t-il dans Le Parisien. L'arrivée de José Mourinho pour le remplacer est pour le moment écartée : «Je crois que Mourinho a clarifié la question de son avenir au Real Madrid. Il a dit qu'il ne quitterait le Real qu'après avoir gagné la Ligue des champions. C'est clair, non ? Actuellement, nous avons Carlo Ancelotti et je lui fais totalement confiance. Ceci n'est donc absolument pas d'actualité.»

Le Parc des Princes en sursis

L'avenir du duo Ancelotti-Leonardo n'est donc pas gravé dans le marbre. Celui du Parc des Princes s'écrit lui en pointillés. Après le prochain Euro, Al-Khelaïfi envisage sérieusement un déménagement vers une enceinte plus rémunératrice : «Aujourd'hui, il est clair qu'on restera jusqu'en 2016 dans ce stade qui va être rénové en vue de l'Euro. Après, le Paris SG mérite un stade plus grand et en a besoin avec des capacités d'accueil plus développées.» Sachant qu'il faudra de longs mois pour lancer un nouveau projet (ou agrandir le stade de la porte d'Auteuil), la piste menant au Stade de France à Saint-Denis semble plus qu'envisageable.



D'ici là, Ronaldo aura peut-être posé ses valises dans la capitale. Si la piste menant à Mourinho semble bien bouchée, tous les rêves semblent permis pour le recrutement du Portugais : «Ronaldo joue au Real Madrid, non ? Moi, je respecte beaucoup le Real et son président. Donc si je veux faire venir Cristiano Ronaldo à Paris, j'appellerai d'abord le Real Madrid avant de faire des commentaires.»

lefigaro.fr
Alex177
Citation
Didier Deschamps : "Les joueurs ont pris le pouvoir"

Discipline, valeurs, formation… Après six mois à la tête de l'équipe de France, le sélectionneur des Bleus fait le point sur son mode de fonctionnement. Interview.

(juste la partie sur Paris)

- Que pensez-vous de l'achat du PSG par les Qataris ?

On ne va pas se plaindre d'avoir Ibrahimovic à Paris. Qu'il y ait des capitaux étrangers dans le foot français ne me gêne pas. Si on pouvait avoir trois, quatre, cinq clubs avec de gros moyens, ce serait mieux pour tout le monde. Pour les joueurs et pour la ligue 1, dont on parlerait davantage.

Le PSG, c'est une exigence au quotidien, une obligation de résultat. Les joueurs qui baignent là- dedans en sortent renforcés. Voyez le jeune Adrien Rabiot : il sort du centre de formation, Ancelotti [l'entraîneur du club, NDLR] le repère et lui donne sa chance en Coupe d'Europe à 17 ans et demi ; c'est formidable ! Il va grandir et progresser plus vite que d'autres qui sont bons, mais qui, au même âge, ont fait le choix de quitter leur club formateur pour décrocher un gros contrat à l'étranger.


ITW dans Le Nouvel Observateur
Varino
Citation
« Vous imaginez s’ils se font sortir par des amateurs ? »

Le capitaine d’Arras, ne nie pas que la pression monte avant le match contre le PSG, demain. Mais pour les Parisiens aussi…


C’EST UNE JOURNÉE comme les autres pour Yannick Delépine (32 ans), employé aux espaces verts à la mairie d’Arras. Sous un ciel bas et gris, il s’occupe des bacs à fleurs dans la cour de récréation de l’école maternelle Victor-Hugo, en plein centre ville. Hier, il a fini un peu après 16 heures mais, lundi matin, il ne devrait pas y retourner : il a prévu de poser une journée de repos. Parce que, dimanche, il ne passera pas la soirée dans son canapé devant un match de L 1. Il sera sur le terrain, face au PSG, pour un 32e de finale que tout le club d’Arras attend le coeur battant, entre excitation et impatience.

Depuis le 10 décembre et le tirage au sort, les joueurs arrageois, aujourd’hui neuvièmes de leur groupe de CFA 2, ont eu le temps de gamberger. « Moi, je n’étais même pas devant la télé pour le tirage mais le téléphone a vite sonné, se souvient Delépine. Au début, j’ai pensé à une blague. On avait tous tellement envie de tirer le PSG, on ne parlait que de ça déjà avant. C’est énorme, c’est juste la plus grande équipe de France. » Lui est un ancien du club, où il entame sa quatorzième saison. Il a connu la DH, puis les montées successives (deux), mais jamais une telle affiche en Coupe de France. Né à Arras, formé au RC Lens, il n’a pas franchi le cap du monde professionnel, mais sait que certains de ses coéquipiers ont encore l’âge des ambitions. « Pour les jeunes, c’est magnifique, raconte-t-il. Leur rêve, c’est de finir pro et eux y croient encore. On essaie de leur donner quelques conseils mais ils sont assez grands pour mesurer l’importance de ces moments-là. »

À la reprise de l’entraînement, le 28 décembre, l’ambiance était donc studieuse. « On a super bien travaillé. On ne veut pas se rater. Et je crois vraiment qu’on répondra présent. Eux aussi auront la pression. Vous imaginez, s’ils se font sortir par des amateurs ? » L’ambiance sera belle, en tout cas, à Calais, dans un stade de l’Épopée à guichets fermés, où les 12 000 billets sont partis en quelques jours. Puisqu’il est de la région, Delépine aura un soutien appuyé. « Un car entier pour toute la famille, ils seront cinquante-deux », sourit-il. Et d’autres, aussi, dans les vingt-trois bus qui prendront la route vers le littoral. « Dans la rue, les gens traversent pour venir me parler du match, détaille le joueur. Bon, en fait, ils me parlent surtout de Zlatan… » Comme il joue défenseur central, Delépine pourrait croiser le grand Suédois. « Lui ou Gameiro, de toute façon, ce sera compliqué. Mais mon joueur préféré à Paris, c’est Thiago Silva. Je vais essayer de négocier son maillot avant le match pour être sûr de le récupérer. » Il aura sûrement d’autres souvenirs de la soirée aussi.

MÉLISANDE GOMEZ


Citation
Avec Douchez, sans Ibra ?

APRÈS UN STAGE de reprise d’une semaine au Qatar, les Parisiens ont retrouvé le Camp des Loges hier après-midi, sans Nene ni Hoarau (voir page 10), qui seront également absents demain, à Calais, contre Arras (CFA 2). A priori, Carlo Ancelotti pourrait faire souffler un ou deux titulaires habituels mais l’entraîneur italien ne se décidera que cet après-midi, après l’entraînement. Si Zlatan Ibrahimovic était préservé pour ce premier match de l’année 2013, c’est Kevin Gameiro qui commencerait en pointe. Dans le but, Nicolas Douchez pourrait être titularisé, comme ce fut le cas en Coupe de la Ligue. Le seul forfait pour blessure, aujourd’hui, est celui de Sylvain Armand, touché à un mollet. – D. D.

L'Equipe
Varino
Citation
PSG : Douchez, gardien de la cohésion

Pour expliquer le redressement spectaculaire opéré par le PSG courant décembre, on peut avancer l’autocritique réalisée par chacun de ses membres ou le passage en 4-4-2 décidé par Carlo Ancelotti. L’implication de Nicolas Douchez dans cette reprise en main est moins connue, mais le gardien remplaçant a joué un rôle prépondérant lors de la crise de novembre. La doublure de Sirigu ne joue pas souvent — seulement 4 titularisations cette saison, et il pourrait encore être sur le banc demain en Coupe de France —, mais il n’en demeure pas moins un élément fédérateur du collectif parisien. « C’est un mec important. Il parle beaucoup et souvent à bon escient, notamment dans les périodes difficiles », confie un membre de l’équipe. Cependant, Douchez, qui conserve un état d’esprit irréprochable, ne fait pas que parler, il agit aussi. L’ex-Rennais a été récemment l’initiateur du repas organisé dans une pizzeria du XVIIe arrondissement de Paris, au lendemain de la victoire face à Porto (2-1).

Cette invitation révélée dans nos colonnes a constitué un moment charnière dans le resserrement des liens au sein du groupe. Ce soir-là, Douchez est allé jusqu’à régler l’addition de l’ensemble des joueurs. « Il ne va pas se vanter pour autant. Ce qui l’a miné, c’est que cette information paraisse dans la presse », raconte un partenaire. Un autre temps fort illustre son rôle de leader.

Le seul qui a osé parler à Zlatan

Après la victoire face à Troyes (4-0), c’est lui qui fait part à Zlatan Ibrahimovic du mécontentement du reste du groupe. A la mi-temps du match, le Suédois s’est emporté contre ses coéquipiers, et la majorité des joueurs a mal vécu cet épisode. Personne n’en a encore référé à Zlatan, c’est donc Douchez qui va s’y coller, en tête à tête, dans les couloirs du camp des Loges. La conversation reste courtoise, mais les propos sont francs. Apparemment, le buteur a apprécié la démarche. « Que ce soit Zlatan ou un autre, il s’en fiche. Ça en a surpris plus d’un dans le vestiaire, mais Douchez est un faux calme », rapporte l’un de ses coéquipiers.

Cette assiduité à réveiller le groupe ou à consolider son unité n’est pas une nouveauté. Douchez n’a pas attendu cette saison pour s’imposer comme l’un des patrons du vestiaire. L’an dernier, Paris, auteur d’un début de championnat moyen (1 défaite, 1 nul et 1 victoire), est mené à Toulouse (0-1) à la pause. Les joueurs rentrent au vestiaire tête basse. Encore une fois, Douchez prend la parole et met les pieds dans le plat alors qu’il n’est que remplaçant. Leonardo lui confie ensuite qu’il a apprécié sa démarche. Le directeur sportif ne doit pas regretter d’avoir revalorisé son gardien cet été.

Frédéric Gouaillard et Arnaud Hermant


Le Parisien
Varino
Citation
Arras rêve du grand soir

Devant 12 000 personnes et à Calais, le club nordiste de CFA 2 va se frotter au PSG dans l’espoir d’un exploit retentissant.

Toutes les équipes amateurs ont sans doute fantasmé sur l’affiche, mais c’est Arras qui a décroché le Paris-SG, le 10 décembre dernier, lors du tirage au sort des 32es de finale de la Coupe de France. Depuis, les 12 000 places se sont vendues en un rien de temps, la pression est montée doucement et les joueurs se sont préparés avec discipline. « On est au pied de l’Everest », dit leur entraîneur. Verront-ils le sommet, ce soir, vers 23 heures ?


ON VOYAIT BIEN qu’ils n’avaient pas l’expérience de ce genre d’exercice, jeudi soir juste avant l’entraînement, quand les dirigeants d’Arras ont organisé une conférence de presse dans le salon du club-house, soudain devenu trop exigu. Ça manquait de lumière pour les cameramen, qui ont demandé à pouvoir filmer dans la pièce d’à côté, mieux éclairée. « Ça se passe comment, un point presse, d’habitude ? », interrogeait Jacques Boulnois, le président du club. Autour de lui, beaucoup de monde s’était attablé face aux objectifs, joueurs, staff, dirigeants, qui voulaient une petite place sur la photo. « On n’est pas habitués à tout ça, on a une vie normale, à côté », s’excusait presque Anthony De Barros, défenseur central le week-end, chauffeur-livreur en semaine. Il retrouvera vite ses repères, une fois sur le synthétique du stade Degouve pour le début de la séance, alors que certains de ses coéquipiers traînent devant les micros et se font gentiment taquiner : « Hé, t’oublieras pas de payer ton amende, t’es en retard à l’entraînement. » Le sérieux revient d’un coup, en même temps que les premières consignes. Les joueurs sont invités à s’exercer dans les frappes, et tout le monde cadre. « Les gars, gardez-en quand même un peu pour dimanche » , s’inquiète un dirigeant. Ce soir, c’est le PSG qui débarque et, depuis qu’ils connaissent l’affiche, les joueurs d’Arras ne sont pas encore tout à fait retombés sur terre.

De Barros espère récupérer « lemaillot de l’attaquant, celui que j’aurai au duel » ; Delépine, son compère de la charnière centrale, voulait négocier celui de Thiago Silva, finalement absent du groupe parisien comme Ibrahimovic, Thiago Motta et Sirigu ; Kocieszewski, le latéral gauche, a tenté sa chance sur Twitter auprès de Matuidi. « Honnêtement, pour nous, que quelques Parisiens ne soient pas là, même Ibrahimovic, ça ne change rien, assure Jean Deneuville, président délégué du club. L’effectif du PSG est tellement riche… Personne n’en gardera sous la semelle et ceux qui joueront voudront prendre leur chance. » Habitués à jouer devant environ 300 personnes, le week-end, en CFA 2, où ils sont aujourd’hui neuvièmes de leur groupe, les Arrageois auront droit à un stade plein et 12 000 supporters ce soir. Mille personnes attendaient à l’ouverture de la billetterie, juste après Noël, et les places sont parties en quelques jours. C’est le genre de rendez-vous qu’on ne veut pas rater, évidemment. Et le moment a été douloureux, jeudi soir, quand l’entraîneur a réuni ses joueurs dans l’intimité du vestiaire pour communiquer les dixhuit noms retenus. Pas encore remis d’une blessure à un genou, le capitaine Aymeric Daval n’en sera pas. Il avait pourtant fait le forcing, ces derniers jours, pour participer quand même. Reynald Dabrowski, l’entraîneur, l’a pris à part pour lui expliquer son choix.

Une semaine presque normale

« Si j’ai besoin d’un défenseur en cours de match et que je ne peux pas te faire entrer, je pénalise l’équipe », s’est-il justifié. Mais il est parfois délicat d’écarter un joueur, même blessé. « Pour moi, ça a été le moment le plus dur », glisse Dabrowski. Alors qu’il raconte, ses yeux s’emplissent de larmes. « En amateur, c’est super dur de faire ces choix, poursuit-il. Les gars font tellement de sacrifices. »

À Arras, ils sont éducateurs, vendeur de voitures, employés à la Sécurité sociale, à la municipalité ou dans le bâtiment. Et, quatre soirs par semaine, ils passent deux heures à s’entraîner. Grégory Crombez, le gardien, est bûcheron et inspire le respect à son entraîneur : « Il a un boulot hyper phy-
sique et, quand sa journée est finie, il se tape encore du spécifique. Une mentalité exceptionnelle. » Alors, pour tous, ce match est « un beau cadeau. On veut profiter au maximum », espère Yannick Delépine.

Pour éloigner la pression, ils n’ont pas trop bouleversé leurs habitudes. Un entraînement hier matin, pour une dernière mise en place, puis chacun chez soi, avant le départ, en fin de matinée. « J’ai un plan déjà bien en tête, mais ça reste un plan », confie Dabrowski. Il a observé les Parisiens à la vidéo, mais ne montrera rien à ses joueurs : « La vidéo, c’est pour le coach, pas pour eux. Je ne veux pas trop leur montrer ce que Paris sait bien faire, il ne faudrait pas qu’ils soient trop impressionnés ! »

Il a déjà essayé de dédramatiser l’événement, dans le vestiaire, lançant à des joueurs attentifs : « Les Parisiens, quand ils vont entrer sur le terrain, ils seront comme vous, short, maillot, chaussures de foot, protège- tibia, point final. Le matin, quand ils se lèvent, ils font les mêmes choses que vous. C’est des hommes, vous êtes des hommes. »

Dans un stade acquis à leur cause, réussiront-ils l’exploit ? Jusqu’ici, ils n’ont pas vraiment pu sentir la ferveur, dans la paisible ville d’Arras où l’ambiance est bien plus feutrée que chez ses voisines. « On parle du match mais il y a toujours cette retenue arrageoise, explique Jacques Boulnois. Sur le littoral, c’est beaucoup plus punchy. » Ça tombe bien, le match a lieu à Calais, dans un stade de l’Épopée qui porte un nom plein de promesses.



Citation
Dabrowski retrouve Paris

L’entraîneur arrageois a déjà rencontré Ginola, Roche et Gravelaine en Coupe de France, lorsqu’il évoluait à Avion. Il recroise le club parisien avec enthousiasme.


DANS LE BAR-PMU qui jouxte la mairie, ils sont nombreux à le reconnaître. Reynald Dabrowski serre les mains qu’on lui tend et sourit devant les encouragements, nombreux. Nous ne sommes pas à Arras, pourtant, mais à une quinzaine de kilomètres plus au nord. S’il est l’entraîneur des Arrageois, en CFA 2, depuis un peu plus de deux ans, Dabrowski vit toujours à Avion, en plein bassin minier. « Arras, c’est beaucoup plus bourgeois » , glisse-t-il. Et il s’y reconnaît un peu moins, du coup : fils d’un mineur de fond, c’est à Avion qu’il est né, a grandi puis a découvert le foot.

Depuis son enfance et ses premiers matches, il ne s’est jamais éloigné des terrains. Il explique qu’il n’était « pas trop mauvais pour un footballeur amateur ». Alors, pour le garder dans les parages, la ville d’Avion s’est attaché ses services. Il y travaille encore aujourd’hui, comme éducateur sportif, mais il est passé de l’autre côté de la main courante. En gardant des souvenirs encore précis de ses dimanches aprèsmidi de joueur, des parcours en Coupe de France et, surtout, de ce seizième de finale contre le PSG, déjà.

« Mon père a dû acheter sa place »

C’était en février 1994, il avait vingt-sept ans, Avion évoluait en DH et, en face, il y avait Gravelaine, Ginola, Colleter ou Roche. Les images sont restées, évidemment, l’ouverture du score, l’égalisation parisienne à la dernière minute, et les jambes trop lourdes pendant la prolongation. « On a perdu 4-1, mais c’était logique, et c’était beau, raconte-t-il. On était éliminés, mais on était d’abord heureux d’avoir tenu comme ça. Ça reste un moment magique, à Bollaert, devant 30 000 personnes. »

Le public sera moins nombreux, ce soir à Calais, pour le 32e de finale contre les Parisiens. « On a eu deux billets chacun et ça s’arrête là, vu que le stade ne compte que 12 000 places. Mon père a dû acheter la sienne, parce que j’ai donné les miennes à mon épouse et à mon plus jeune fils, qui adore le foot. » Depuis le tirage au sort, il a eu le temps d’y penser. « Le PSG, je n’attendais que ça » , reconnaît-il. Il a préparé sa causerie d’avant-match, il a peaufiné ses discours, soigné sa mise en place tactique. Mais a eu du mal, quand même, avec l’engouement soudain autour de ses joueurs. « Il y a des journalistes partout, et c’est bien, mais il faut remettre les choses en place et se concentrer, je l’ai dit dans le vestiaire » , prévient-il.

Avec son groupe, il insiste sur la discipline – « je n’accepte pas qu’on rate un entraînement, on est en CFA 2, pas en District » – mais il ne tait pas son respect, non plus, pour ces amateurs qui donnent de leur temps et de leur enthousiasme. « Ces mecs font beaucoup de sacrifices, ils sont passionnés, ils méritent vraiment de vivre un gros match, espère-t-il. J’espère qu’ils passeront un grand moment. » Avant de retrouver le quotidien, moins pailleté, de leur Championnat.

« On a préparé ce match sérieusement, mais sans remettre tout en cause, précise Dabrowski. Il ne faut pas se tromper. La Coupe, c’est magique, mais l’objectif c’est quand même de se maintenir la saison prochaine. » Du CFA 2 à la Ligue 1, les discours sont parfois exactement les mêmes…– M. Go.



Citation
C’est déjà gagné

Petit budget de CFA 2, le club d’Arras profitera économiquement de son joli parcours en Coupe de France. Surtout si le PSG est généreux…


DANS LE VESTIAIRE d’Arras, les préoccupations ne sont pas tout à fait les mêmes que dans celui du PSG. Personne, par exemple, ne s’est réellement inquiété du projet de taxe à 75 % sur les hauts revenus. Avec ses 400 000 €, le club du Pas-de-Calais est le troisième plus petit budget de son groupe de CFA 2, sans aucun contrat fédéral. Les joueurs ont un petit salaire fixe, négocié en début de saison, variant entre 250 et 600 € par mois. Ensuite, pour les rencontres de Championnat, la donne est simple : zéro euro pour une défaite, cinquante pour un nul et cent pour une victoire. « Ici, c’est tout pour la gagne ! », se marre le capitaine, Yannick Delépine, qui n’a même pas pensé à négocier des primes en cas d’exploit ce soir. « On ne parle jamais d’argent avant un match, ça porte malheur. »

Il a fallu parler argent, pourtant, et organisation pour les dirigeants nordistes. Trouver un stade homologué, déjà : Lens et Boulogne-sur-Mer jouant à domicile, les Arrageois ont pensé à Valenciennes. Mais entre la location et les frais liés à la sécurité pour 25 000 places, la facture s’élevait à 120 000 environ. « On regrette un peu aujourd’hui que le stade de Calais ne compte que 12 000 places, mais si on avait joué à Valenciennes on n’aurait peut-être pas rempli et on aurait pu perdre de l’argent », explique Jacques Boulnois, le président.

Finalement, ce sera donc le stade de l’Épopée : la ville de Calais a loué l’enceinte pour 15 000 et si on ajoute les frais liés à la sécurité dans et autour du stade, la facture est d’un peu plus de 50 000 pour Arras. Et les recettes ? « Sur la billetterie, elles devraient s’élever à 150 000 », estime Jean Deneuville, président délégué du club. Ensuite, selon le règlement de la FFF, on retranche les frais d’organisation et les deux clubs se partagent le butin. Mais le PSG, qui n’a pas franchement de problème pour boucler sa trésorerie, pourrait abandonner sa part de recettes.

Au-delà de l’organisation du match, Arras touchera 42 000 € pour sa participation en Coupe de France en cas d’élimination ce soir. « Ce sera un petit bas de laine », poursuit Deneuville, qui ne veut pas encore entendre parler de prime de victoire : « On n’est pas en Champions League non plus. » Quelques frais se sont aussi ajoutés pour le déplacement des supporters, 110 km séparant Arras de Calais. La mairie a pris en charge la location de vingt des vingt-trois bus qui transporteront les supporters jusqu’au stade. – M. Go.




Citation
La rotation ne limite pas l’ambition

Malgré un effectif remanié, le PSG reste guidé par l’objectif d’une qualification sans frayeur.


LE PSG NE GAGNERA PAS tout cette saison (*), mais il rêve de rafler ce qui reste à sa portée. Ce n’est pas forcément une nouvelle réjouissante pour Arras (CFA 2) même si, ce soir, Carlo Ancelotti n’alignera pas son équipe type en raison des blessures des uns, de la méforme des autres et de la suspension de Jérémy Ménez. Mais la formation parisienne alignée sur la pelouse du stade de l’Épopée, privée aussi de Nene, tout près de s’engager au Qatar (voir page 9), n’aura pas non plus des allures de réserve. Parce que l’entraîneur italien sait les dangers que représente le premier match de l’année civile et, un an après son arrivée en France, il mesure l’importance de la Coupe qu’il a comparée, hier, à « la FA Cup en Angleterre » .

Si, à Arras, le vestiaire s’interrogeait sur l’identité de celui qui s’arracherait le maillot d’Ibrahimovic à la fin du match, la réponse est tombée hier, peu après la dernière séance, vers 16 heures : personne ! Touché à un genou lors de la séance de jeudi, l’attaquant suédois ne figure pas dans le groupe retenu pour le déplacement à Calais. Avant une seconde partie de saison riche en enjeu, Ancelotti veut préserver ses stars et il laissera également Thiago Silva au repos alors que Lucas devrait être disponible pour la réception de l’AC Ajaccio, le 11 janvier.

Ancelotti : « Ce n’est pas facile de préparer ce match »

« Ce n’est pas facile de préparer ce match parce que tout le monde pense que Paris va gagner facilement, déclare le technicien italien. On a des joueurs qui ne sont pas prêts, comme Lucas, et d’autres blessés, comme Alex, Armand ou Van der Wiel. Ce ne sera pas l’équipe type du PSG, mais ce sera une équipe compétitive. » Le choix des joueurs convoqués pourrait alors conduire Ancelotti à repenser son schéma tactique, pour l’occasion, et à évoluer avec un meneur, Javier Pastore, derrière deux attaquants, Kevin Gameiro et Ezequiel Lavezzi, même si Pastore peut être susceptible de basculer sur un côté selon les circonstances. Au milieu, devant la défense, Marco Verratti devrait connaître une nouvelle titularisation, six semaines après sa dernière, contre Troyes (4-0, le 24 novembre). À ses côtés, l’international italien pourrait être associé à Blaise Matuidi et Clément Chantôme. En l’absence des deux défenseurs centraux brésiliens, la première charnière parisienne de l’année devrait être 100 % française et composée de Mamadou Sakho et Zoumana Camara, à moins qu’Ancelotti n’offre un peu de temps de jeu à Diego Lugano avant de s’en séparer. Mais le coach parisien, qui considérerait une élimination comme « une faute professionnelle » , n’a pas l’intention de prendre trop de risques. En tout cas, il ne considère pas la titularisation de Nicolas Douchez dans le but comme un pari. « Nicolas est un très bon gardien, a-t-il affirmé, hier. Il est professionnel et toujours très positif dans le groupe. »

Pour l’habituel remplaçant de Salvatore Sirigu, les Coupes nationales ressemblent à des bouffées d’air. Lui, sans doute encore un peu plus que les autres, tient à éviter la mauvaise surprise, ce soir, pour prolonger l’aventure jusqu’au vendredi 31 mai.

L'Equipe
Varino
Citation
Paris à la mine sans Zlatan

Football, Coupe de France, 32e de finale/ Arras ( CFA 2) - PSG. Les spectateurs du stade de l’epopée à Calais rêvaient de voir à l’oeuvre Ibrahimovic. Ils devront se contenter de Gameiro, Lavezzi oupastore. Ancelotti a mis au repos plusieurs titulaires.


Bienvenue chez les p’tits ! Chaque début d’année, c’est la même antienne. Entre la dinde de Noël et la galette des rois, le Paris Saint- Germain renoue avec la Coupe de France et fait la joie d’un club de division inférieure, heureux d’avoir décroché le gros lot au tirage.

Généralement la joie est decourte durée pour les joueurs amateurs car il est de notoriété publique que Paris (huit victoires au compteur) ne badine guère avec cette Coupe.

Encore moins cette saison où, après l’élimination en Coupe de la Ligue face à Saint- Etienne (1- 0 le 27 novembre en quart de finale), le club de la capitale a fait de ce trophée sa deuxième ambition après le championnat. « C’est un objectif car tout le monde connaît l’importance de cette Coupe de France, C’est une très belle compétition et on va chercher à donner notre meilleur pour la gagner, reconnaît Carlo Ancelotti. C’est aussi une compétition très particulière. L’an passé, contre Locminé (CFA 2), le match a été très difficile (NDLR : victoire 2- 1 en toute fin de rencontre). Ce n’est pas facile de préparer ce genre de match. C’est le début de l’année et, surtout, tout le monde pense que Paris va gagner facilement. »

Si on suit bien l’entraîneur italien, ce match face à Arras (CFA 2) apparaît capital mais pas au point demobiliser la superstar Zlatan Ibrahimovic, laissée au repos. C’est bien simple, outre Lucas Moura, pas encore au point, Ancelotti se prive de toute sa colonne vertébrale : le gardien Sirigu, le défenseur central Thiago Silva, le milieu de terrain Thiago Motta et le buteur Zlatan Ibrahimovic.

Pour le jardinier et défenseur d’Arras, Yannick Delépine, qui rêvait de se frotter à Ibra, c’est raté. Ancelotti lui a préféré Gameiro. Pas mal, mais moins glamour, et surtout moins attractif que la star suédoise. C’est le public du stade de l’Epopée de Calais qui risque de faire la moue en découvrant les absences des meilleurs joueurs parisiens.

« Respecter l’adversaire, c’est aussi mettre la grosse équipe » , avait déclaré avant- hier Jacques Boulnois, le président arrageois, qui s’est dit « déçu » en prenant connaissance du groupe du PSG. « Ça ne gâchera pas la fête. Il y a encore de grands noms sur le terrain » , veut- il croire. Une fête qui pourrait se transformer en un séisme sportif si Paris venait à tomber. « Mais nous n’avons jamais pris en compte une élimination » , a souligné Ancelotti, qui a admis qu’une défaite constitueraitune « faute professionnelle » , voire une faute de goût.



Citation
23 Cela fait vingt- trois ansque le PSG n’a plus perdu lors deson entrée en lice en Coupe de France. Sa dernière élimination prématurée à ce stade de la compétition remonte au 17 février 1990 et à la défaite au stade Bollaert de Lens contre Valenciennes (1- 0), alors en L 2, avec un but inscrit par Wilfried Gohel devant 10 000 spectateurs.




Citation
Avec les jeunes espoirs sur le banc

Carlo Ancelotti ne semble pas craindre outre mesure l’équipe d’Arras, 9e de son groupe A de CFA 2 (la 5e Division). L’entraîneur parisien a avoué hier qu’il ne connaissait pas « beaucoup de choses » sur la formation nordiste, et les quelques matchs qu’il a pu visionner ne lui ont certainement pas laissé un souvenir impérissable. Le technicien italien a donc décidé de laisser ses principaux cadres à Paris et de lancer de nombreux gamins dans le grand bain.

Nene resté au Qatar, ne sera pas du voyage
A commencer par le tout jeune attaquant Hervin Ongenda (17 ans), annoncé comme un futur crack, qui intègre le groupe professionnel pour la première fois. Couvé par les mêmes agents que Mamadou Sakho et courtisé par de grands clubs, notamment anglais, il pourrait bénéficier de ses premières minutes de jeu avec l’équipe première. Au rayon des nouveaux venus, on trouve aussi le défenseur Alvin Arrondel et le milieu Jordan Ikoko à côté d’Adrien Rabiot, qui fait figure d’ancien. Nene, quant à lui, ne sera pas du voyage. Comme nous l’avions annoncé, le Brésilien est bien resté au Qatar et Carlo Ancelotti ne semble plus miser sur lui. « Nene s’est blessé au mollet après le match face à Lekhwiya et il est resté à Doha pour parler avec une équipe que tout le monde connaît (NDLR : Al- Arabi). Mais il n’y a rien d’officiel » , a annoncé hier le coach italien dans un grand sourire.

Le milieu offensif est aussi en négociation avec Santos (D 1 brésilienne), mais les discussions achoppent toujours sur les conditions financières. Laissé libre par Paris, Nene pourrait annoncer sa décision en début de semaine prochaine.


Le Parisien
Varino
Citation
Sans bavure mais pas si net

Le PSG s’est qualifié hier pour les seizièmes de finale de la Coupe de France sans dégager une très grande sérénité.


COMME FACE À LOCMINÉ (2-1), au même tour de la Coupe de France un an plus tôt, Paris a tremblé face à une équipede CFA2 mais il s’est qualifié pour les seizièmes de finale. Face à Arras, première équipe à lui coller trois buts cette saison, il s’est offert quatre minutes de temps additionnel au cours desquelles il n’a plus maîtrisé grand-chose et a préféré la gestion de l’horloge, à l’image de Chantôme conservant le ballon à proximité d’un poteau de corner. L’année passée, les Bretons avaient cru en leur étoile mais ils n’étaient jamais parvenus à recoller au score ; hier, les Arrageois ont vécu dans la même illusion, entretenue autant par leur état d’esprit que par la fébrilité parisienne en fin de rencontre, sans être malgré tout en mesure d’arracher une prolongation.

Une mauvaise surprise pour Paris aurait inévitablement interrogé sur la pertinence du choix de Carlo Ancelotti de ménager Ibrahimovic et Thiago Silva dans une compétition que l’Italien a qualifié d’objectif. Mais, finalement, l’équipe alignée au stade de l’Épopée, à Calais, a fait le boulot, même dans la douleur. Paris avait d’ailleurs soigné son entrée et affiché un sérieux et une application lors des dix premières minutes qui ont fait craindre le pire pour son adversaire. Deux buts de Lavezzi (7e) puis Matuidi (10e) ont récompensé un jeu précis, à deux touches, en mouvement, et semblé avoir éteint les ambitions d’Arras. Mais, de la facilité, les Parisiens ont basculé dans la suffisance. Ils n’ont pas été aidés non plus par la sortie prématurée de Matuidi (touché à un genou mais sans gravité à la 18e minute) dont la présence au milieu est aussi indispensable au début de l’année 2013 qu’elle l’était à la fin 2012.

Matuidi : « On aurait aimé se qualifier autrement »

Les amateurs de CFA 2 ont commencé à s’émanciper de l’angoisse qui avait escorté leur début de match et à s’approcher du but de Douchez. C’est simple, à chaque fois qu’ils ont cadré – ou presque –, les Arrageois ont marqué. Mais à chaque fois que leurs adversaires ont marqué – ou presque –, Paris a su réagir, un petit quart d’heure plus tard, pour rétablir un écart de deux buts. Ce fut le cas par Camara (40e) après le but d’Aït Bouhou (26e), puis par Lavezzi (68e) après celui de Desprès, à la réception d’un centre parfait de Bernard (52e). Arras aurait pu sombrer après ces deux coups durs et commencer à négocier les échanges de maillot avec les Parisiens. Mais Bernard avait une autre idée en tête en décochant cette frappe de vingt mètres qui allait se loger dans la lucarne de Douchez (83e).

Les onze dernières minutes allaient alors livrer le spectacle d’un leader de la L 1 tremblotant sur les dernières offensives d’un 9e de CFA 2 et d’un Carlo Ancelotti s’emportant contre ses joueurs qui n’avaient pas anticipé un corner joué rapidement et offrant une occasion de but (87e). À la sortie des vestiaires, Blaise Matuidi ne pouvait se réjouir de cette qualification dans de trop grandes proportions : « On aurait aimé se qualifier autrement mais on a vu les résultats et il y a eu pas mal de surprises dans cette Coupe. Il y avait un piège, ce soir, et on n’est pas tombés dedans. On est quand même déçus d’avoir encaissé trois buts. Cela prouve que quand on n’est pas dedans à cent pour cent, on peut le payer contre n’importe quelle équipe. »

DAMIEN DEGORRE (avec Ba. C.)

L'Equipe
Homer
Citation
Paris SG sort Arras sans briller (4-3)

C’est comme ça ! Il y a des équipes qui ont la Coupe de France dans leur ADN. Le PSG fait partie de cette catégorie et cela s’est encore confirmé hier avec cette qualification pour les 16es de finale aux dépens d’une très modeste équipe d’Arras (CFA 2, soit la 5e division). Au passage, Paris enregistre sa 23e victoire consécutive au premier tour de cette compétition.

Pas mal quand on sait que Lyon détenteur du trophée s’est pris les pieds dans le tapis face à Epinal (National) et que Marseille a eu recours aux prolongations pour se qualifier contre Guingamp (Ligue 2), deux oppositions certes plus consistantes.

L’agacement d’Ancelotti

Sans Ibrahimovic, resté à Paris, mais avec sept joueurs français au coup d’envoi, le club de la capitale a obtenu son sixième succès de rang toutes compétitions confondues et reste invaincu depuis le 1er décembre (défaite à Nice 1-2). Voilà pour le positif. Car pour le reste, les partenaires de Jallet ont toujours mené au score, mais ils sont coupables de n’avoir pas éteint les ambitions nordistes assez vite.

Oscillant entre suffisance et relâchement, ils ont offert aux joueurs arrageois la possibilité de se relancer par trois fois dans la partie (2-1, 26e puis 3-2, 52e et enfin 4-3, 83e) après d’énormes fautes défensives. On était alors en droit de se demander si les amateurs n’étaient pas du côté parisien. Dans le camp nordiste au contraire, jardinier, bûcheron et carrossier se sont alors sentis pousser des ailes, portés par un public réveillé et conquis.

Le niveau technique de certains Parisiens a parfois versé dans le détestable

La magie de la Coupe avait des airs de désenchantement pour Carlo Ancelotti que l’on a souvent vu se prendre la tête dans les mains ou lever les bras au ciel. Il faut dire que le niveau technique de certains de ses joueurs a parfois versé dans le détestable. Et la sortie de Matuidi sur blessure à la 24e, qui correspond à la cassure dans le camp parisien, n’explique pas tout.

Pastore a flirté avec ses démons du début de saison (passes à l’adversaire, absence de repli…). Et s’il pense écarter la concurrence de Lucas Moura de la sorte, il se fourvoie. Idem pour Verratti qui conserve un sacré coup d’œil mais qui s’ingénie à se compliquer la vie et à mettre son équipe en danger.

Face à Toulouse au prochain tour, Paris devra hausser son niveau. Mais à ce moment-là, Ancelotti aura certainement rebattu les cartes et décidé d’aligner une équipe plus compétitive. Et l’on jurerait qu’Ibra sera de la partie.


Citation
Zoumana Camara : « On a quand même eu peur »

Zoumana Camara a quitté le stade de l’Epopée de Calais avec le sourire. Auteur du troisième but, il a ainsi honoré correctement sa troisième titularisation de la saison (NDLR : après PSG - Rennes (1-2) en Ligue 1 et PSG - OM (2-0) en Coupe de la Ligue). Il a été aussi l’un des rares Parisiens à s’exprimer longuement.


Quels sentiments prédominent après cette qualification ?

Zoumana Camara. D’abord la satisfaction de repartir avec la qualification. Des équipes de Ligue 1 sont tombées et on ne fait pas partie de la liste. Mais le point négatif, c’est évidemment d’avoir encaissé trois buts en match officiel. C’est une première cette saison. Et c’est un peu agaçant.

Comment l’expliquez-vous ?

Cela prouve tout simplement que, quel que soit le niveau de l’adversaire, si on se relâche un peu mentalement, on concède des occasions. Et, à force d’en concéder, on encaisse des buts. Mais il ne faut pas s’inquiéter. Ce sont des choses qui se règlent facilement. En plus, Par i s avai t mi s beaucoup de joueurs titulaires au repos.

Avez-vous été surpris par Arras ?

Non. Cette équipe a fait le match qu’elle devait faire avec la motivation attendue. Sans lui manquer de respect, c’est d’abord Paris qui est responsable du score. Nous avons joué en accordéon. Très bons dans nos moments forts et beaucoup moins dans nos temps faibles. On a quand même eu peur. A la fin, nous avons fini en étant acculés sur notre but. Et ce n’est pas vraiment normal.

Faut-il s’inquiéter pour le PSG ?

(Amusé.) Non. Le championnat, ce sera autre chose, vous verrez. Dans ce genre de match, seule importe la qualification. Le reste, on va vite l’oublier. C’était un peu la même chose l’an passé pour nos débuts contre une équipe du même niveau (NDLR : Locminé). On avait souffert pour franchir ce tour.

A titre personnel, qu’avez-vous ressenti en marquant le troisième but parisien ?

Cela fait décidément beaucoup de bien d’inscrire un but (sourire). Ma première pensée a été collective en me disant que cela donnait un peu d’air à l’équipe. Bon, ensuite, j’ai quand même été un peu content pour moi !


Citation
Pastore en clair-obscur

Avec Javier Pastore, c’est rarement tout noir ou tout blanc. Même face à une modeste équipe de CFA2 bien vite sous le joug de la domination parisienne. L’Argentin, revenu en grâce avant la trêve après un début de saison difficile, s’offre pourtant le début de match idéal. A la manœuvre du jeu parisien, El Flaco (le maigre) met son compatriote Lavezzi sur orbite dès la 7e minute, d’une superbe ouverture en profondeur de l’extérieur du droit au milieu de trois Arrageois.

Disponible, en mouvement, celui qui a longtemps porté comme un fardeau le montant de son transfert dans la capitale (plus de 42 M€) fait planer un soupçon de légèreté sur le stade de l’Epopée. Mais sa frappe du plat du pied juste après le deuxième but de Matuidi n’est pas assez appuyée pour tromper Crombez (11e). Le PSG déroule, Pastore aussi. Un peu trop. Jusqu’à un cruel péché d’orgueil dans la surface de Douchez. Sur un lointain coup franc de Desprès, le Sud-Américain récupère le ballon et tente un petit crochet de l’extérieur du droit sur sa ligne des 6 mau lieu de dégager loin. Sa remise maladroite rebondit sur le pied de Maxwell et fait l’aubaine d’Aït-Bouhou, qui en profite pour crucifier Douchez de près et reprendre espoir (26e). Une bévue qui va miner le milieu offensif pendant de longues minutes.

Une fin de match bien discrète

Après avoir balayé Desprès et manifesté son mécontentement, il essuie d’abord les remontrances de l’arbitre, M. Lesage. Puis celles de son coach, Carlo Ancelotti, qui n’a pas tardé à le voir marcher tête basse dans le rond central au lieu de participer au replacement défensif. « On tape trop sur lui. Chacun a des hauts et des bas », disait de lui Blaise Matuidi il y a quelques semaines, alors que l’Argentin exprimait maladroitement dans les colonnes d’un magazine italien son attirance pour l’AC Milan. Alors l’ancien joueur de Palerme, après trois ballons perdus entre nonchalance et facilité, tente de s’en sortir par le haut avant la pause, d’abord par une reprise sauvée sur sa ligne par Kadour, puis sur un caviar gâché par Maxwell.

A la reprise, le n° 10 parisien distille une nouvelle passe ciselée pour Lavezzi qui ne saisit pas l’aubaine. Dans la minute suivante, Arras revient au score (3-2)… et la suite de Pastore est plus discrète. Comme cette frappe du droit totalement dévissée (77e). Tout avait pourtant si bien commencé…

Le Parisien.fr

Citation
Ancelotti : «Pas d'équilibre»

Carlo Ancelotti a apprécié la qualification du PSG pour les 16es de finales de la Coupe de France aux dépens d'Arras (4-3), mais pas la manière dont elle a été acquise. «L'équipe n'a pas été concentrée sur le travail défensif», a-t-il notamment regretté.

Carlo Ancelotti (entraîneur du Paris SG) : «On prend trois buts ce soir, mais on gagne. Défensivement, on a été suffisants, pas concentrés. Je ne suis pas inquiet, on a gagné, on est toujours en Coupe de France et le prochain match sera différent. Je ne suis pas surpris par ce match, je connais la Coupe de France. Quand il y a moins de qualité, l'adversaire met le match sur l'intensité et l'agressivité. Arras a fait un grand match. A 2-0 après dix minutes, tu penses que le match sera facile. Et là, l'équipe n'a pas été concentrée sur le travail défensif. C'était un match bizarre. On vient de faire quatre matches sans prendre de but, parce que l'attitude de toute l'équipe était bonne. Ce soir, tous les joueurs voulaient attaquer, il n'y avait pas d'équilibre. Jallet et Pastore n'ont pas fait un bon travail défensif. Verratti a été trop lent. Il faut qu'il soit plus agressif, plus en place sur le terrain. Ce soir, ce ne sont pas les joueurs absents qui nous ont manqués.»

«On peut avoir des regrets sur le résultat et l'élimination, mais pas sur la performance des joueurs.»

Reynald Dabroswski (entraîneur d'Arras) : «On a fait douter Paris. A 3-4, ils ont eu 5-6 minutes où ils ont joué plus bas. Au début, il y avait trop de stress, trop de pression chez certains joueurs. A 2-0 après dix minutes, c'était presque mission impossible. On peut avoir des regrets sur le résultat et l'élimination, mais pas sur la performance des joueurs. Le PSG nous a respectés. Quand on voit la qualité de Lavezzi, les appels de Gameiro... Quand Bodmer est rentré, il lui a fallu du temps pour rentrer dans son match, et c'est là qu'on marque le premier but. On est la première équipe à leur mettre trois buts ? Cela veut dire qu'on a de la qualité offensive, qu'on peut faire de belles choses. Je suis fier de mes joueurs, ce sont des pères de famille, pour la plupart, qui font quatre entraînements par semaine après le boulot. Maintenant, on sera les premiers supporters du PSG en Ligue des champions. C'était un honneur pour moi de rencontrer un entraîneur aussi capé que Carlo Ancelotti.»

L'Equipe.fr

Citation
Paris peut souffler

Le Paris-SG s'est qualifié (4-3) dimanche soir pour les 16es de finale de la Coupe de France où il retrouvera Toulouse. Mais Arras, club de CFA 2, lui a mené la vie dure.

Ni la trêve hivernale ni l’absence de plusieurs joueurs cadres n’ont enrayé la dynamique parisienne. Sans Sirigu, Thiago Silva, Ibra ou encore sa dernière recrue Lucas, le Paris-SG s’est logiquement qualifié pour les 16es de de finale de la Coupe de France aux dépens d’Arras (4-3), dimanche soir. Mais s’ils n’ont jamais été en position d’être éliminés, les joueurs de Carlo Ancelotti n’ont pas autant maîtrisé leur sujet que pouvait le laissaient suggérer les quatre divisions qui séparent les deux équipes. A trois reprises, la formation de CFA 2 est revenue à une longueur du club de la capitale. C’est la première fois que Paris encaisse trois buts cette saison. Il a fallu une dernière intervention de Zoumana Camara (90e+4) pour ne pas étirer la soirée.

A l'image de leur webmaster, sans doute Sakho et ses équipiers se sont-ils crus arrivés trop vite.

Avec deux buts inscrits par Lavezzi (6e) et Matuidi (10e) lors des 10 premières minutes, Paris semblait pourtant à l’abri d’un tel scénario. Il s’était montré aussi rapide que son site officiel qui, sitôt le tirage au sort des 16es de finales terminé, avait officialisé le choc contre Toulouse au prochain tour alors que le club de la capitale n’avait même pas encore joué les 32es… A l’image de leur webmaster, sans doute Sakho et ses équipiers se sont-ils crus arrivés trop vite. Sur un coup franc de Desprès mal dégagé par Pastore, Mustapha Aït-Bouhou a réveillé une première fois le stade de l’Epopée (26e). Et si Camara a permis au PSG de refaire le break juste avant la pause (40e), un contre mené par Bernard et conclu par Desprès a redonné espoirs aux amateurs dès la reprise (52e).

Avec quatre buts marqués, c’est paradoxale à écrire, mais il a manqué à Paris tout ce qui a fait la force des Arrageois : le réalisme. Alors que Gameiro, Pastore et consorts se sont procurés une bonne douzaine d’occasions franches, les joueurs de Reynald Dabrowski n’en ont eues que quatre. Mais ils marqué trois fois. Le dernier but ? Une frappe somptueuse de Sébastien Bernard dans la lucarne de Nicolas Douchez (83e). Problème : quinze minutes avant, Lavezzi avait profité d’un lob de Gameiro sur Crombez pour s’offrir un doublé et redonner au PSG ses deux buts d’écart. «Mettre trois buts au PSG, pour nous, c’était impensable, a commenté après le match Bernard au micro d’Eurosport. On peut sortir la tête haute». Et sous une haie d'honneur que leur ont réservé les Parisiens au coup de sifflet final.

L'Equipe.fr

Citation
Ancelotti : «Un match bizarre»

Carlo Ancelotti retient la qualification du PSG pour les 16es de la Coupe de France aux dépens des amateurs d'Arras (4-3). Mais l'entraineur parisien critique aussi l'attitude de son équipe et «tacle» notamment Jallet, Pastore et Verratti, mauvais défensivement et «trop lents».

Carlo Ancelotti (entraîneur du Paris-SG) : «On prend trois buts ce soir mais on gagne. Défensivement, on a été suffisants, pas concentrés. Je ne suis pas inquiet, on a gagné, on est toujours en Coupe de France et le prochain match sera différent. Je ne suis pas surpris par ce match, je connais la Coupe de France. Quand il y a moins de qualité, l'adversaire met le match sur l'intensité et l'agressivité. Arras a fait un grand match. A 2-0 après dix minutes, tu penses que le match sera facile. Et là, l'équipe n'a pas été concentrée sur le travail défensif. C'était un match bizarre. On vient de faire quatre matches sans prendre de but, parce que l'attitude de toute l'équipe était bonne. Ce soir, tous les joueurs voulaient attaquer, il n'y avait pas d'équilibre. Jallet, Pastore n'ont pas fait un bon travail défensif. Verratti a été trop lent. Il faut qu'il soit plus agressif, plus en place sur le terrain. Ce soir, ce ne sont pas les joueurs absents qui nous ont manqués.»

Reynald Dabroswski (entraîneur d'Arras) : «On a fait douter Paris. A 3-4, ils ont eu 5-6 minutes où ils ont joué plus bas. Au début, il y avait trop de stress, trop de pression chez certains joueurs. A 2-0 après dix minutes, c'était presque mission impossible. On peut avoir des regrets sur le résultat et l'élimination, mais pas sur la performance des joueurs. Le PSG nous a respecté. Quand on voit la qualité de Lavezzi, les appels de Gameiro... Quand Bodmer est rentré, il lui a fallu du temps pour rentrer dans son match, et c'est là qu'on marque le premier but. On est la première équipe à leur mettre trois buts ? Cela veut dire qu'on a de la qualité offensive, qu'on peut faire de belles choses. Je suis fier de mes joueurs, ce sont des pères de famille, pour la plupart, qui font quatre entraînements par semaine après le boulot. Maintenant, on sera les premiers supporters du PSG en Ligue des champions. C'était un honneur pour moi de rencontrer un entraîneur aussi capé que Carlo Ancelotti.»

Blaise Matuidi (milieu du Paris-SG) : «On est satisfait d'être qualifié. On aurait aimé être qualifié autrement. On voit que dans cette Coupe il y a quand même des surprises. Le piège était là, on n'est pas tombé dedans, même si on est déçu d'avoir encaissé trois buts. C'est la magie de la Coupe. C'est pour ça qu'elle existe. Tant mieux pour le football et pour le football amateur. Contre n'importe qui si tu n'es pas à 100%, tu peux être sanctionné, c'est ce qui s'est passé. (A propos de sa blessure en début de match) Il y a eu plus de peur que de mal. Sur le coup j'ai eu très mal. Après j'ai eu peur que ce soit grave mais j'ai été rassuré par le médecin et par les kinés. Maintenant, ça va un peu mieux. On espère soigner ça dans les jours qui viennent. Il y a un match qui arrive très vite, il faudra essayer d'être opérationnel pour ce match-là».

Christophe Jallet (défenseur et capitaine du Paris-SG) : «Arras a fait un bon match. C'est le charme de la Coupe de France. A 2-0, on a trop reculé et on leur a laissé trop de ballons. A chaque fois qu'on a marqué, ils nous ont mis un coup de pression. Cela nous apprendra à mieux défendre. Rien n'est jamais acquis».

Mustapha Aït Bouhou (milieu de terrain d'Arras) : «Match fou, des sensations incroyables... tout était réuni. On passe près de pouvoir les accrocher. Mais quand tu fais une performance comme celle-là, tout le monde est content. Cela reste un gros PSG, même s'il n'y avait pas Zlatan (Ibrahimovic) et (Lucas) Moura. Devant ça va trop vite pour pardonner l'erreur. Il n'y a pas le résultat mais la performance a été bonne. C'est avec un état d'esprit comme celui-là qu'on fait des choses en Coupe de France. Même dans la défaite c'est quand même une victoire»


Citation
Arras a chahuté Paris

Certes, le Paris-SG s'est qualifié pour les 16es de finale de la Coupe de France mais Arras a fourni une prestation plus audacieuse que prévu, dimanche soir à Calais. Au final, l'équipe de CFA 2 sort la tête haute en concédant un seul but d'écart au mastodonte parisien (4-3).

«On veut en profiter au maximum», souhaitait Yannick Delépine. Non seulement les amateurs d'Arras en ont profité mais ils ont savouré leur «grand soir» de Coupe de France face au Paris-SG à qui ils ont inscrit... trois buts. Oui, Douchez est bien allé chercher le ballon à trois reprises au fond de ses filets. «Impensable» pour Sébastien Bernard, auteur du troisième but arrageois, satisfait de la performance de sa formation au coup de sifflet final. Les joueurs de CFA 2 ont fait preuve de courage et d'abnégation, et s'ils sont finalement restés à quai, ils n'ont concédé qu'un petit but d'écart à l'ogre parisien (4-3).

Fautes d'inattention parisiennes

Avant de faire la queue dans les vestiaires pour récupérer les maillots des Parisiens quelques minutes après le coup de sifflet final, les joueurs d'Arras ont pratiquement fait mouche sur chacune de leurs tentatives cadrées. Et profité de fautes d'inattention parisiennes. Sur le premier but des amateurs (26e), Aït-Bouhou a exploité un mauvais dégagement de Pastore pour réduire la marque (1-2). Desprès a ensuite devancé Sakho (52e) sur un centre parfait de Bernard pour de nouveau se rapprocher du PSG (2-3). Enfin, Bernard a profité de la passivité adverse pour décocher un missile du gauche en fin de rencontre (83e) et faire douter le leader de L1.

Doublé pour Lavezzi

Parfois trop facile, celui-ci a tremblé dans les dernières secondes quand les amateurs se trouvaient dans sa propre surface pour tenter d'arracher une prolongation insensée. Heureusement, il avait aussi marqué quatre fois au cours d'une rencontre qu'il aura toujours menée au tableau d'affichage sans être transcendant. Alors que Carlo Ancelotti avait laissé Ibrahimovic, Thiago Silva, Thiago Motta, Sirigu et Lucas au repos, Lavezzi a tiré son épingle du jeu et inscrit un doublé (6e, 68e). Avant de sortir pour un coup sur la cheville droite (24e), Matuidi avait réalisé un break précoce (10e). Enfin, avant de se faire des frayeurs, Camara avait octroyé deux buts d'avance à des Parisiens (40e), dont le regard est désormais tourné vers la réception d'Ajaccio, vendredi.


France Football.fr
HHA
Citation
Ongenda rêve de s’imposer à Paris

« Etre dans le groupe pro à 17 ans, ce n’est pas donné à tout le monde. J’en rêvais depuis longtemps. Maintenant, je vais tout faire pour revenir. » Hervin Ongenda n’a pas voulu en dire plus après sa première apparition dans le groupe professionnel. En remplaçant Lavezzi à neuf minutes de la fin d’Arras - PSG (3-4) dimanche, il a pourtant donné du crédit à tous ceux qui lui prédisent un avenir doré.
Repéré par le PSG en 2007 lors d’un tournoi de benjamins en Espagne, le natif de Paris a intégré le centre de formation dans la foulée. Souvent surclassé, le petit attaquant (1,70 m) a attiré de nombreux recruteurs étrangers au camp des Loges.

Manchester United, Arsenal et Chelsea le convoitent


Pour l’instant, sa situation est simple. Hervin Ongenda termine la troisième et dernière année de son contrat d’aspirant qui arrive à échéance le 30 juin. Le PSG a jusqu’au 30 avril pour lui proposer de signer son premier contrat professionnel. S’il ne le fait pas, Ongenda pourra signer n’importe où sans que le PSG touche le moindre euro. Si les dirigeants parisiens lui soumettent ce premier contrat professionnel, Ongenda pourrait tout de même partir dans un club étranger. Mais ce dernier serait alors contraint de verser une indemnité de formation pour ses six années passées à Paris.

« Mon fils ne se pose pas ce genre de question, note Félix Ongenda, le père d’Hervin. Lui, il ne pense qu’au terrain et il rêve d’exploser à Paris. C’est le seul club qu’il a connu. On verra bien ce que Paris lui propose ou non d’ici quelques mois. »

Mamadou Sakho aimerait bien le voir rester à Paris. Dimanche soir, ce dernier n’a voulu faire qu’une seule déclaration : « Je tiens à féliciter le petit Ongenda. Il a fait un bon début et il ira loin. » Sakho et Ongenda ont les mêmes agents. Ces derniers ne manquent pas de travail avec la jeune perle. Plusieurs clubs anglais le suivent de très près. Notamment Chelsea, Arsenal et Manchester United. Pour son père, la possibilité de voir son fils partir aussi jeune n’est pas incongrue.

« Dans cinq mois, Hervin aura fini sa formation, explique-t-il. Il sera comme un produit fini, donc prêt à travailler n’importe où. »Le cas Ongenda va permettre d’en savoir plus sur les intentions du PSG version Qatar en matière de formation. Intégrer au groupe pro l’un des éléments les plus prometteurs du centre de formation serait un signe positif, alors que de plus en plus de pensionnaires se posent des questions sur leurs chances de percer un jour dans cette équipe galactique.

« Tout le monde me disait qu’avec le Qatar mon fils ne jouerait jamais, conclut Félix Ongenda. Là, j’ai vu Ancelotti lancer mon fils sur le terrain. En le récupérant à la descente du bus au camp des Loges après le match, je ne l’avais pas vu aussi heureux depuis longtemps. »


leparisien.fr
Varino
Citation
« IL N’Y A QU’UN PATRON ICI, C’EST NASSER »

LEONARDO, le directeur sportif du PSG, revient sur la saison de son club et, dans une manière de mise en retrait, loue les qualités de son président, plutôt effacé jusqu’ici.

Remis d’un virus qui l’a cloué au lit durant deux jours, fin décembre, Leonardo était disposé, hier, au Parc des Princes, à revenir pour L’Équipe sur tous les thèmes sportifs qui alimentent le quotidien du PSG. Durant plus d’une heure, il n’en a exclu aucun : de la situation sportive de l’équipe au mercato, de Nene à Ibrahimovic, de Pastore à Ancelotti, le directeur sportif brésilien a tout passé en revue. Mais il avait aussi un message à diffuser avec force, celui qui consiste à dire qu’il n’est pas le patron du club.

À plusieurs reprises, au cours de cet entretien exclusif, l’ancien entraîneur de l’AC Milan (2009-2010) et de l’Inter Milan (2010-2011) insistera ainsi sur la nouvelle dimension prise par le président du PSG, Nasser al-Khelaïfï, son rôle et son poids, comme si lui, Leonardo, souhaitait prendre un peu de recul et qu’il s’était suffisamment mis en avant depuis son arrivée, en juillet 2011. À moins qu’il ne s’agisse ici d’une posture politique. S’il répond volontiers à toutes les questions portant sur le sportif, il esquive, en revanche, celles visant le futur centre d’entraînement du PSG ou l’idée d’évoluer dans un autre stade, renvoyant la balle à Jean-Claude Blanc, le directeur général du club. « Jean-Claude, c’est moi qui l’ai choisi » , précise tout de même Leo.


LA SITUATION SPORTIVE DU PSG

« Maintenant, les joueurs se disent que la défaite est une tragédie »


« LE PSG EST PREMIER de Ligue 1 mais affiche-t-il un niveau de jeu conforme à vos attentes ?
– On a vu des hauts et des bas depuis le début de la saison, c’est vrai. À chaque fois que quatre ou cinq nouveaux joueurs arrivent dans un club, il faut un peu de temps pour que ça prenne. Mais le mois de décembre a montré une équipe sûre de sa force et les matches les plus complets. Cela suivait des défaites contre Rennes (1-2, le 17 novembre) et Nice (1- 2, le 1er décembre) en L 1 ou Saint-Étienne (0-0, 3-5 aux t.a.b.) en Coupe de la Ligue et puis, boum, c’est reparti.

– Le match contre Porto (2-1, le 4décembre) a-t-il été le déclencheur ?
– Peut-être. Mais ce sont surtout les cinq matches qui ont suivi qui nous ont donné beaucoup de sécurité et on a très bien fini l’année.

– Quel a été votre attitude avec le vestiaire pendant la période la plus compliquée ?
– Le plus important est de voir quels points tu peux toucher pour changer tout de suite. Parfois, c’est l’orgueil, parfois le système de jeu, la façon dont tu t’exprimes… Il faut aller au fond des choses. Mais ce qui a été déterminant, surtout, c’est la volonté des joueurs. Ils se sont regardés en face et maintenant, ils se disent que la défaite est une tragédie. Aujourd’hui, la défaite gêne et c’est devenu la normalité. Il y a un an et demi, lorsqu’on le disait, tout le monde trouvait cela prétentieux. Plus maintenant. Aucun de nous, au PSG, pas seulement dans l’équipe mais aussi dans les bureaux, n’accepte la défaite.

– Au regard des investissements massifs du PSG sur les marchés des transferts, être leader de L1 à égalité de points avec Lyon et Marseille est- il suffisant ?
– On a des moyens comparables aux autres grandes équipes en Europe, c’est évident, mais on n’avait pas la base qu’un club comme Lyon a depuis vingt ans. Lyon a une histoire, comme Marseille. Mais, aujourd’hui, on est vraiment proches d’une vraie structure. Je suis content de voir ce qu’on a réalisé en un an et demi. On peut désormais changer n’importe qui dans l’organigramme du club, celui-ci ne s’en ressentira pas.

– Dans la construction de votre projet, vous ne vous êtes pas appuyé sur les anciens du club. Vous vous êtes même séparé d’un dirigeant comme Alain Roche…
– Moi, je suis un professionnel du football qui travaille pour le Paris Saint-Germain, je ne suis pas l’image du Paris- Saint- Germain. Nasser al-Khelaïfi représente le club, pas moi. Moi, je représente un projet sportif. Je travaille pour moi, je suis peut-être même égoïste par rapport à ça. L’image du PSG, c’est Nasser. Il a beaucoup grandi dans le monde du football et il est prêt pour incarner le rôle de président aujourd’hui. Il y a un an et demi, ce n’était peut-être pas le cas. Aujourd’hui, oui. C’est une personne avec de grandes qualités de management, qui a une grande vision. Moi, je ne suis pas un homme de politique, je suis un homme de sport. Si tu entres dans la politique, tu es mort sportivement.

– Mais alors, en tant “qu’homme de sport”, pourquoi avoir écarté les anciens du club dans votre projet ?
– Puisque vous parlez d’Alain Roche, avec qui j’ai joué, je crois que c’était difficile pour lui parce qu’il travaillait sur le même domaine que moi, le recrutement. Par exemple, Blaise Matuidi, c’est Alain qui en est à l’origine. Mais ça faisait sept ans qu’il était dans le club et on est arrivés à la conclusion que c’était mieux de s’arrêter. Après, Antoine Kombouaré, un autre ancien, est resté dans un premier temps au club. Ce n’est qu’en cours de saison qu’on a changé. Mais, dans un projet comme le nôtre, la première chose a consisté à changer le système. Ensuite, si les personnes ne sont pas capables de t’accompagner, alors il faut changer les hommes.

– Beaucoup de supporters estiment que vous ne respectez pas l’histoire du club. Qu’en pensez vous ?
– Ce n’est pas parce qu’on réfléchit à changer le logo du club qu’on ne respecte pas l’histoire. Le PSG l’a déjà changé cinq fois. Des grands clubs l’ont changé dix fois. Je crois que cette fausse idée vient de la perception de l’argent, du pouvoir que l’on a et que l’on peut tout casser. Mais ce n’est pas vrai. Le respect est là. Moi, je suis là pour l’histoire du club. Concernant les anciens joueurs, Rai, Ginola, Pauleta sont déjà venus, on a essayé de voir pour Susic, le club est ouvert.

– En vous écoutant, on a le sentiment que vous préparez votre sortie…
– (Il sourit.) Non, non, non… Moi, je ne pense à rien sinon aux résultats. Ça fait longtemps qu’on n’a pas vu le capitaine du PSG soulever un trophée. Je ne pense qu’à ça. Le Championnat ? Ne pas le gagner serait un échec, c’est sûr. La Coupe de France, c’est la même chose. Et la Ligue des champions ? C’est sûr que le Barça est le favori, mais on peut aussi se dire qu’on est à sept matches de la victoire finale. »


L'EFFET IBRAHIMOVIC

« Il n’y a pas de faveur pour Ibra »


EST- CE POSSIBLE de faire venir un joueur comme Neymar ou Ronaldo pour jouer à côté d’Ibrahimovic ?
– Tous les grands joueurs peuvent jouer ensemble.

– Ibra a récemment déclaré qu’en trois mois à Paris il avait pris dix ans. A-t-il sous- estimé le poids de l’environnement ?
– Je n’en ai pas parlé avec lui. Je n’ai pas bien compris. Mais s’il est fatigué, il va prendre des vitamines (il sourit) parce qu’il y a encore beaucoup de travail à faire. Mais Ibra est un travailleur. Il n’a pas de problème avec ça.

– A-t-il été surpris par le niveau physique du Championnat ?
– Ce n’est pas facile. Les défenseurs jouent plus l’homme que la zone comme dans les autres Championnats. C’est donc plus difficile, tu dois bouger un peu plus, te sortir de situations serrées. Mais il a une faculté d’adaptation supérieure. C’est pour ça qu’il bouge un peu plus. Il trouve toujours la manière. Ibra n’est pas qu’un grand costaud. Il a tout.

– Fait-il l’équipe avec Carlo Ancelotti ?
– (Il rit aux éclats.) C’est une légende. C’est ridicule. Il n’y a qu’un patron ici, c’est Nasser (al-Khelaïfi). Ibra est très respectueux de l’institution PSG.

– Comme lorsqu’il s’est garé à la place de Makelele au Camp des Loges…
– Mais ce n’est pas le problème Ibra, c’est notre problème, le problème du club. On peut dire que les joueurs sont mal éduqués mais, au Camp des Loges, aujourd’hui, on a une équipe avec vingt-neuf joueurs, un staff de trente personnes, alors qu’il était trois fois moindre avant, on a PSG TV, des consultants qui viennent tout le temps, un restaurant qui n’existait pas avec dix personnes qui travaillent en plus. Ce n’est plus possible. On n’a même pas la place pour le camion de livraison. C’est pour cela que l’on a dû interdire les familles au centre, parce qu’on n’a pas la place pour ça. Mais un déménagement n’est pas possible avant trois ans, je pense.

– Est-ce qu’une des raisons du départ de Nene s’explique par le fait qu’Ibra n’apprécie pas de jouer avec lui ?
– Cela ne marche pas comme ça. Ibra est payé pour faire du Ibra et il l’a fait en marquant dix-huit buts. Il n’y a pas de faveurs pour Ibra, un autre ou moi. On est une entreprise, avec un propriétaire qui nous paie. Le club paie et nous, on travaille, c’est tout. Si un joueur commence à entrer là-dedans, c’est fini, il est mort, il perd le respect et Ibra y tient beaucoup, au respect. Il est trop intelligent pour rentrer là-dedans.

– Il a déclaré qu’il pourrait retourner à l’AC Milan. Thiago Silva a également dit, récemment, que Milan lui manquait. Pastore a ajouté qu’un jour il irait à Milan. On a le sentiment que les joueurs que vous avez recruté en Italie ne sont pas bien au PSG. Sont-ils vraiment heureux ?
– Si Ibra et Thiago n’étaient pas heureux ici, ils ne joueraient pas comme ça. Après, des joueurs peuvent retourner d’où ils viennent. Et alors ? Ce n’est pas la mort. D’autres arrivent. »


LES REPROCHES D'AL KHELAIFI

« J’ai sûrement commis des erreurs »


NASSER AL-KHELAÏFI a déclaré, dans ces colonnes, que Carlo Ancelotti et vous aviez commis des erreurs. Les avez-vous identifiées ?
– Je ne sais pas desquelles il voulait parler, mais j’ai sûrement commis des erreurs.

– Le recrutement de Diego Lugano ?
– Pfff… Sincèrement, c’est difficile de dire ça. Lugano, il a un palmarès qui est là. Si tous les joueurs se comportaient comme lui dans la situation qu’il a vécue, ce serait incroyable.

– Licencier Antoine Kombouaré en décembre 2011 alors qu’il est leader du Championnat ?
– Toutes les décisions peuvent être vues comme une erreur. Malheureusement, je n’ai pas la preuve du contraire. Tu peux imaginer que, si on l’avait gardé, on aurait remporté le Championnat, mais on peut aussi imaginer qu’on aurait terminé avec dix points de retard. Je ne sais pas. En tout cas, j’ai mes certitudes et j’avance.

– N’avez-vous pas craint de passer pour un donneur de leçons, par moments, auprès de dirigeants du foot français, à qui vous racontiez comment le PSG travaillait désormais ?
– Non, je ne pense pas. Tout ça est une question économique. Il y a des choses qu’on peut faire à Paris parce qu’on a les moyens de les faire et que d’autres clubs ne peuvent pas faire. Par exemple, sur la pelouse du Parc, aujourd’hui il y a un investissement qui concerne le chauffage, l’irrigation, les lampes et les jardiniers. Le coût est énorme. Si tu n’as pas l’argent, tu ne peux pas le faire.

– Vous louez beaucoup les qualités de Nasser al-Khelaïfi depuis le début de l’interview. Avez-vous eu peur cette saison pour votre avenir à Paris au mois de novembre ?
– Je n’ai jamais peur de rien. Je sais tout ce qui se passe dans le club. Et si un jour il doit se passer quelque chose, ce ne sera pas un drame. Moi, je suis un professionnel du foot. En quatre ans, j’ai connu trois clubs : Milan, l’Inter et le PSG. Si dans cinq je vois le quatrième, ce ne sera pas la mort. Ce qui compte, ce sont les résultats cette saison. Le projet à long terme, c’est Nasser et Jean-Claude Blanc.

– Dans l’avenir, voyez-vous le PSG toujours au Parc des Princes ou dans un autre stade ?
– C’est le dossier de Jean-Claude Blanc et de Nasser. Je suis en dehors de cela.

– Comment trouvez- vous l’ambiance au Parc des Princes ?
– Plus chaude. Je crois que c’est en train de changer avec ce nouveau public. On a besoin de ça, que les supporters mettent la pression chez nous parce que cela compte beaucoup dans le résultat final. Sincèrement, avec l’équipe que l’on a et nos supporters derrière, ce ne sera pas facile de venir gagner ici.

– Si le PSG se qualifie pour les quarts de finale de la Ligue des champions, jouerez-vous au Parc des Princes ou au Stade de France ?
– On jouera, je crois, au Parc jusqu’à la fin de la saison. Mais ce n’est pas mon rôle. Je ne suis pas le représentant du club, je suis moi. Je veux me concentrer sur le sportif. C’est mon boulot. »


LE MERCATO

« Ronaldo? Le PSG est devenu un club où tout est possible »


ALLEZ-VOUS RECRUTER lors du mercato ? Il y a deux discours assez contradictoires entre le vôtre et celui de Carlo Ancelotti, qui martèle que le recrutement du PSG s’est achevé avec l’arrivée de Lucas…
– (Il se marre.) Le président Nasser a dit : “On ne recrute pas !” Là, c’est la voix.

– Il ne l’a pas dit de façon aussi explicite.
– Oui, je sais, je sais. Mais normalement, si on regarde l’équipe d’aujourd’hui, il n’y a pas trop à y toucher. S’il arrive encore deux, trois joueurs de champ à cette période de l’année, c’est trop. Après, certains ont demandé à partir.

– Qui ?
– Nene, Sissoko, Lugano, Hoarau et Tiéné, avec Luyindula qui est déjà parti à New York. Hoarau, il reste des petits détails donc on attend. Nene, il a des possibilités au Brésil et au Qatar. Après, s’il va dans un club qui est dans le marché, on va discuter.

– Cela signifie que s’il choisit le Qatar ou le Brésil, vous le libérez de ses six derniers mois decontrat, mais que s’il préfère un club européen, il y aura une indemnité de transfert ?
– S’il s’agit d’un club qui est dans le marché, alors on discute. Mais au sujet de Nene, je tiens à préciser qu’il était bien blessé au mollet.

– Il a pourtant lui- même déclaré, fin décembre, sur les réseaux sociaux, qu’il était en forme alors que le club l’annonçait blessé…
– Mais maintenant, il y a Twitter, Instagram, je ne sais pas quoi encore, là, ce n’est pas possible ! Nene, il fait son jeu, avec sa photo sur les patins… Avec lui, on a tout de même toujours bien parlé. Après, quand son comportement ne m’a pas plu, je le lui ai dit, et il a dû payer. Personne ici n’est plus important que le club.

– Le public et les médias se rejoignent sur le fait que Nene a paru victime d’une certaine injustice sportive depuis le début de saison. À chaque fois qu’il a joué, il a été bon…
– À Paris, on a commencé quelque chose. Nene a réussi de belles choses la saison dernière. Aujourd’hui, il a trente et un ans et on a six joueurs dans le même rôle qui sont plus jeunes et ont une marge de progression. Dans le football, il n’y a pas d’injustice. Il y a juste ce qu’on veut faire. À Paris, il y a de la concurrence et il faut l’accepter.

– Mais ne l’avez-vous pas trouvé meilleur que Javier Pastore quand il a joué ?
– Pastore, il a été mis sur la croix à cause du prix de son transfert (42 M€) . Il a beaucoup souffert de ça et le paie encore, même si c’est un peu moins le cas maintenant. Mais Pastore a été sur le banc. Nene, lui, était habitué à jouer tous les matches. Il doit s’adapter à une situation où ce n’est plus le cas. Moi, je critique le comportement. Mais je ne me suis pas fâché que contre Nene. Je me suis fâché aussi contre Ménez à cause de certains comportements. Après, c’est peut-être ça, aussi, qui fait leur force. Ménez, par exemple, il a un talent que peu de joueurs ont. Sa facilité dans ses courses balle au pied est incroyable. Mais après, tu dois gérer tout ça. Et dans la dernière année de contrat des joueurs, comme pour Nene, c’est toujours difficile.

– Quelle est la probabilité que Nene reste ?
– C’est lui qui va décider. On va l’aider à choisir mais s’il reste, il reste.

– Et pour les autres : Lugano, Sissoko et Tiéné ?
– Pour l’instant, on n’a encore rien de concret. On n’a pas encore reçu d’offre, je ne sais pas s’ils vont partir. Sissoko, il y a six mois, il était capitaine. Après, il s’est blessé, et le Matuidi d’aujourd’hui n’existait pas. Il joue tous les matches, Verratti n’était pas là, il a conquis son espace et Thiago Motta aussi. C’est moins évident pour lui aujourd’hui. Sissoko a donc demandé à partir. On regarde si on peut trouver des solutions mais s’il n’y en a pas il restera ici.

– Avec les départs de Nene et Hoarau, il y aura moins de solutions offensives. Allez vous recruter ?
– Mais Lucas est arrivé.

– Maisce n’est pas un attaquant de pointe. Si Ibrahimovic se blessait, vous n’auriez plus que Gameiro comme buteur pur. Ne serait-ce pas juste pour jouer le titre et la Ligue des champions ?
– Pourquoi pas ? Il y a des clubs qui sont en Ligue des champions qui s’intéressent à lui. C’était le meilleur buteur de la Ligue 1 il y a deux ans (deuxième, en fait, derrière Moussa Sow. Il avait inscrit 22 buts avec Lorient en 2010-11). On veut le garder. Mais on a d’autres possibilités en fonction des systèmes.

– La saison dernière, au mercato d’hiver, vous aviez saisi des opportunités. Sneijder, Ashley Cole sont-elles des opportunités ?
– Non, ni Wesley Sneijder ni Ashley Cole. Patrice Évra, c’est non aussi.

– Mais vous cherchez bien des défenseurs latéraux ?
– C’est un marché qui n’est pas facile parce qu’il en manque. C’est aussi un poste qui n’est pas facile parce que ce sont des joueurs qui font la différence. Barcelone sans Alves, c’est différent. L’Inter Milan sans Maicon, à l’époque, c’était un autre Inter. Avec Jallet, Maxwell, Van der Wiel et Armand, je pense qu’on a ce qu’il faut. Dans le futur, on va y penser, mais pas maintenant.

– Le nom de Cristiano Ronaldo revient beaucoup pour un transfert au PSG l’été prochain. Est-ce de la fiction ?
– Le PSG est devenu un club où tout est possible. Mais il a un contrat encore long avec le Real Madrid et on ne part pas comme ça d’un club comme le Real. Il n’y a absolument rien de concret. Il y a zéro contact. Mais aujourd’hui, quand on parle d’un départ d’un grand joueur comme lui, il n’y a que quatre ou cinq clubs où cela peut se passer et le PSG en fait maintenant partie.

– Et Messi ?
– Il ne partira jamais de Barcelone. »


CARLO ANCELOTTI

« Il a eu beaucoup de courage d’assumer ce défi »


CARLO ANCELOTTI souhaitait que les joueurs étrangers apprennent le français. Or, excepté Sirigu et Maxwell, aucun ne le pratique vraiment. Thiago Silva ne prend pas de cours, Pastore les a arrêtés…
– Je ne vois pas cela comme quelque chose d’embêtant parce que cela n’empêche pas la communication. Cela n’est pas un problème si la structure du club autour est forte. On a encore des fragilités, comme les joueurs qui parlent à l’extérieur du vestiaire, mais il n’y pas de problème entre les francophones et les italophones. Et puis, le français n’est pas une langue facile. Ibra commence. Mais les joueurs ont toujours un peu dans la tête que leur langue, c’est le terrain, leur talent avant tout.

– Sauf que le talent de Pastore ne suffit pas toujours…
– Le concernant, c’est un autre problème. Au début, il a été l’homme à abattre pour justifier les critiques sur son transfert. On parle avec tous les joueurs, il n’y a pas de chouchou. Franchement… Il est dans la concurrence comme tous les autres. Je suis encore convaincu que Pastore a encore un grand talent. Il a fait un choix difficile en venant ici et il l’a payé. Mais je ne suis pas inquiet par rapport à son niveau.

– Jamais ?
– Non. Mais il a connu des moments très difficiles et il l’a reconnu. Mais maintenant, il commence à rebondir.

– Y a-t-il eu des tensions entre Carlo Ancelotti et vous au début de la saison ?
– Jamais !

– Mais vous n’êtes pas toujours d’accord…
– Non, mais heureusement ! On discute. C’est normal.

– Pour les transferts, vous ne donnez pourtant pas toujours l’impression d’être sur la même ligne…
– Sur ce sujet, Carlo sait faire… Ce n’est pas un jeu, mais, bon, il est dans son rôle d’entraîneur. Il est dans son rôle, il pense au présent, au match qui vient. Mais le club pense aussi à long terme pour préparer l’avenir.

– Ancelotti a-t-il souhaité l’arrivée de Gregory Van der Wiel ?
– Tous les joueurs qui sont arrivés ici ont été des choix partagés par l’entraîneur.

– Êtes-vous satisfait du travail effectué par Carlo Ancelotti ?
– Bien sûr. Il est arrivé dans un moment très compliqué après le départ de Kombouaré. Il a eu beaucoup de courage d’assumer ce défi. Il a très bien fait.

– Le PSG ne va donc pas recruter Mourinho ?
– (Il sourit.) Je ne vois pas Mourinho quitter Madrid.

– Ça vous plaît de l’entendre parler du PSG en conférence de presse ?
– Quand quelqu’un parle du club où tu travailles, c’est que ton club est intéressant. On a des joueurs que les gens respectent. Zlatan, bien sûr, mais aussi Thiago Silva. Hier (lundi), j’ai vu le onze de l’année FIFA et il n’est pas dedans. Pfff… Sincèrement, je ne sais pas qui a voté, mais bon… Onze joueurs et Thiago n’est pas dedans ? Ce n’est pas possible. La présentation de Lucas, elle, a été suivie en direct au Brésil. Lavezzi, on a dix clubs qui le suivent. Le PSG devient un club très intéressant. »

L'Equipe
niramo
Citation
Jallet: «La Chine, le choix d'Hoarau»

Interrogé ce mercredi matin sur le départ de Guillaume Hoarau pour la Chine, Christophe Jallet a expliqué qu'il aurait «du mal à partir» là-bas mais qu'il fallait respecter le choix de son ami.

Ce mercredi, Christophe Hoarau a été présenté par le Dalian Aerbin, club chinois qu'il a rejoint pour trois ans. Interrogé à ce sujet, Christophe Jallet n'a pas caché sa déception. «C'est assez difficile pour moi car nous étions assez proches. Il faisait partie d'une bande de potes qui nous permettait d'oublier les soucis du quotidien en s'amusant. Et il était très important au sein du groupe du PSG, a expliqué le latéral droit. Mais la situation était dure à vivre pour lui. La Chine, c'est son choix. Il faut le respecter. On aurait cependant aimé qu'il parte moins loin. Moi, j'ai un autre point de vue. J'aurais du mal à partir là-bas.»

«J'espère que ceux qui doivent partir ne causeront pas du tort au groupe.»Cette période de mercato est souvent délicate à gérer pour un groupe de joueurs: «Pour tout le monde, il est préférable que ça se règle vite. Mais c'est souvent dans les derniers jours que ça se solutionne. J'espère que ça se passera au mieux pour ceux qui doivent partir. J'espère aussi que ces derniers donneront tout jusqu'à leur départ, qu'ils ne causeront pas du tort au groupe.» Nene, qui réfléchit à son avenir, est dans ce cas. «Ce sera une perte s'il s'en va. Il a apporté beaucoup de choses au club depuis son arrivée, il a beaucoup marqué et donné des passes décisives. C'est un joueur très talentueux. Nous, on essaye de toute façon de faire abstraction de ce qu'il se passe autour de cette affaire», a lâché fataliste l'international français.
C.O.

Citation
Jallet: «Lucas a vite trouvé ses repères»

Récemment arrivé au PSG, l'attaquant brésilien Lucas s'intègre vite au nouveau groupe selon Christophe Jallet : «Il a vite trouvé ses repères. Cela se passe bien ! Il a envie d'aller vers les autres. Et puis, il y a beaucoup de Brésiliens chez nous, donc ça facilite son intégration. On parle ensemble en anglais, mais il a aussi ses traducteurs sur le terrain (sourire).» L'ancien joueur de Sao Paulo, membre de l'équipe nationale du Brésil, a bluffé le latéral droit depuis son recrutement. «Il a des qualités exceptionnelles. Il va très vite, il est technique et il possède une sacrée frappe. Il doit être adroit devant le but. C'est vraiment une plus-value à notre effectif. Avec lui, nous avons plus de chances de remporter le titre», s'est-il réjoui.
L'Equipe.fr
Homer
Citation
L1 : les joueurs plébiscitent le PSG pour le titre de champion

Football, Ligue1. Alors que les clubs reprennent le championnat demain, notre consultation, effectuée auprès de 100 joueurs, place le PSG en favori de la Ligue 1.

C’est un plébiscite. Paris, Paris, Paris... Les 100 joueurs de la Ligue 1 que nous avons interrogés n’en démordent pas. A 76 %, ces derniers estiment que le PSG sera champion à la fin de la saison, loin devant Lyon (14%) et Marseille (6%). L’OM, la dernière des trois équipes à avoir été titrée (en 2010), recueille une très faible minorité de votants.

A noter que Lille, champion de France en 2011 et sur le podium la saison dernière, est le grand perdant de ce sondage. Le Losc n’obtient qu’une seule voix et se retrouve au même niveau que des formations comme Nice, Saint-Etienne ou Montpellier. Comme si le départ d’Eden Hazard cet été et leur première moitié de saison en demi-teinte avaient ravalé les Nordistes au rang d’équipe moyenne.

Avec son groupe de stars bâti pour la Ligue des Champions, Paris en revanche impressionne ses adversaires. C’est bien simple : à part Lyon, il n’existe pas une équipe de L 1 où au moins un joueur ne vote pas PSG. Même le Marseillais Charles Kaboré voit Paris soulever le trophée le 26 mai prochain. « Je vote Paris car ils ont investi beaucoup de moyens. Et, maintenant, c’est l’argent qui fait gagner les titres, non ? », explique le milieu de l’OM. Il est difficile de lui faire un procès en incompétence. Cet afflux massif de suffrages apparaît directement indexé sur les investissements records du PSG en matière de transferts, plus que sur les résultats à la mi-saison.

Si Paris peut s’enorgueillir d’un second titre de Champion d’automne consécutif, le club de la capitale est loin d’avoir survolé la première partie du championnat. Certes, son mois de décembre a révélé tout son potentiel, et l’arrivée du Brésilien Lucas Moura est un atout supplémentaire pour conquérir un titre qui fuit le PSG depuis 1994. Mais Ibrahimovic et ses partenaires n’ont toujours pas décroché leurs concurrents : Marseille et Lyon, aujourd’hui à égalité de points. On imagine même que chacun des deux rêve d’endosser les habits de Montpellier qui avait coiffé Paris au poteau la saison dernière. « Cela va être dur pour nous, mais je tente le coup ! On se donnera à fond pour embêter le PSG », prévient le Marseillais André Ayew en souriant. A Paris, cela ne ferait rire personne.


Le Parisien.fr


Citation
Ils ne sont pas toujours visionnaires…

Il y a deux ans, dans notre édition du 14 janvier 2011, nous avions publié le même sondage. Les joueurs de Ligue 1 avaient choisi, à une courte majorité, de voter pour Lille, qui venait d’être sacré champion d’automne. Avec 30 voix, les Nordistes devançaient de très peu Marseille et Lyon (27 voix chacun) et un peu plus largement le PSG (15 voix).

Quatre mois plus tard, le vote des joueurs de Ligue 1 se révélait prophétique puisque Lille était sacré.

L’an dernier à la même époque, les joueurs s’étaient montrés moins perspicaces. Quasiment personne n’imaginait Montpellier s’imposer à l’issue de la 38e journée. Le PSG était déjà le grand favori (46 voix) devant Lille (26), Marseille (12) et Lyon (11). Le club héraultais, pourtant deuxième du classement à la trêve, ne récoltait que 3 suffrages, tous venus de ses propres joueurs…


Citation
Les entraîneurs n'enterrent pas Marseille et Lyon

Si les joueurs de Ligue 1 voient, à une écrasante majorité, le sacre du PSG au soir de la 38e journée, leurs entraîneurs sont plus prudents. Le souvenir de l'échec du club de la capitale contre Montpellier, la saison dernière, est encore bien présent. L'avance des Parisiens ne se chiffre qu'en buts, comme nous le rappelle René Girard, le technicien montpelliérain: « A en croire ce qui s'écrit ou ce qui se dit, le PSG est premier avec quinze points d'avance alors qu'ils ne sont en tête qu'au goal-average.» Et la menace des deux poursuivants n'est pas à prendre à la légère.

Les deux olympiques se verraient bien jouer, eux aussi, un vilain tour à l'actuel leader. « Lyon et Marseille ont toutes leurs chances, estime Frédéric Antonetti, le coach de Rennes. L'OL est aussi armé. Il m'ont beaucoup plu ces trois derniers mois. L'OM, de son côté, doit réussir à garder un effectif au complet » Tout le monde reconnaît néanmoins que le PSG a basculé dans une nouvelle dimension avec ses recrues estivales et le dernier venu, Lucas Moura. « Oui, Paris sera champion, assure Jean Fernandez du côté de Nancy. Ils disposent de moyens financiers énormes. Ce serait logique qu'ils soient en tête à la fin de la saison. » Frédéric Antonetti ne change pas non plus son pronostic: « J'avais déjà donné Paris avant le début de la saison. Mais on verra. Dans le football, il y a toujours des incertitudes.»


Citation
Marco Simone : « Personne ne pense sérieusement à l’OM… »

L’ancien attaquant parisien (1997-1999) n’est pas surpris par les résultats de notre sondage. Mais selon lui, Marseille sera champion. Il explique pourquoi.

Que pensez-vous du vote des joueurs de Ligue 1 qui voient Paris remporter le titre ?

Marco Simone. Je comprends que les joueurs votent Paris. C’est logique. Si je jouais encore, j’aurais dit la même chose. Mais c’est un vote mécanique. Quand on dit « PSG » aujourd’hui, on pense à Ibrahimovic, qui inscrira au moins trente buts cette saison, et aux autres stars de l’équipe. C’est comme une énorme chose qui marque les esprits. C’est presque un réflexe de répondre « PSG ». C’est même une réponse un peu « cliché ». Je jouerais à Lyon ou Marseille, je voterais aussi pour Paris ! Mais tout n’est pas aussi simple. Cela ne signifie pas que Paris fait peur à tout le monde.

Alors qui sera champion ?

Marseille. Je le dis depuis la première journée. Ce n’est pas de la provocation. Déjà, leurs 38 points ne valent pas moins que ceux du PSG. Personne ne pense sérieusement à l’OM pour le titre. Ils n’ont aucune pression. La seule inconnue, c’est leur banc de touche, beaucoup moins étoffé que celui du PSG. Lyon peut aussi gêner Paris.

Pourquoi Paris ne pourrait-il pas être sacré ?

Parce que les Parisiens ont une monumentale pression au-dessus d’eux. Ils doivent gagner à chaque match sinon tout le monde leur tombe dessus. C’est quelque chose de très dur à supporter. Je sais bien que le PSG possède des joueurs d’expérience, mais c’est la première année qu’ils évoluent ensemble. La grosse pression sur Paris peut se retourner contre lui. Si le PSG se qualifie contre Valence en Ligue des champions et atteint les quarts de finale, cela peut vite prendre une importance considérable et augmenter encore plus la pression du résultat. Et personne ne sait comment ça peut tourner.

Le Parisien.fr

Citation
Lucas titulaire, Ménez forfait ?

Carlo Ancelotti avait annoncé, la semaine dernière, que Lucas Moura pourrait jouer contre Ajaccio demain. Finalement, le jeune Brésilien, 20 ans, devrait même être titulaire. Lors de l’opposition et du travail tactique effectués hier, la nouvelle recrue parisienne a été alignée milieu offensif droit. Ibrahimovic, Lavezzi et Pastore complétaient l’organisation offensive.

Ménez, qui s’est blessé au pied droit au début des exercices, a écourté l’entraînement pour recevoir des soins. Sa présence face à Ajaccio n’est pas certaine, elle dépendra des tests pratiqués aujourd’hui. Van der Wiel et Armand, toujours blessés, sont d’ores et déjà forfaits. Idem pour Nene, touché au mollet et absent hier de l’entraînement.

Equipe probable du PSG : Sirigu - Jallet, Alex, Thiago Silva, Maxwell - Lucas, Thiago Motta, Matuidi, Pastore (ou Ménez) - Lavezzi, Ibrahimovic.

Le Parisien.fr
Varino
Citation
Lucas, c’est déjà l’heure

Le Parc des Princes va découvrir le milieu international brésilien ce soir contre L’AC Ajaccio. Ses coéquipiers sont conquis.


LE BONNET DESCENDU jusqu’aux sourcils, les mains protégées par des gants, Lucas découvre la fine pluie parisienne qui fouette le visage au mois de janvier et les pelouses bien grasses en France. Mais le milieu international brésilien de vingt ans se sent déjà tellement à l’aise dans son nouvel environnement que Carlo Ancelotti compte le titulariser dès ce soir contre Ajaccio, pour la reprise de la Ligue 1. « Physiquement, il n’a pas de problème, techniquement, il n’a pas de problème, il n’y a que tactiquement qu’il doit encore prendre ses repères pour évoluer sur un côté », affirmait l’entraîneur italien hier midi.

Un mois après sa dernière apparition en compétition – Sao Paulo-Tigre (ARG), 2-0, le 11 décembre –, la dernière recrue du PSG (*) affiche un niveau de forme très satisfaisant. Et, même s’il n’est pas encore à son sommet, Lucas étale ses qualités techniques lors des différentes séances d’entraînement et ne laisse pas indifférent ses nouveaux coéquipiers. Hier, à l’issue de la petite opposition, le Brésilien a effectué une séance devant le but avec Ibrahimovic, Lavezzi et Gameiro. L’élégance alliée à son efficacité a été saluée par l’immense Suédois, qui l’a applaudi à plusieurs reprises, ou par l’Argentin, qui hurlait des « Bamba » après certaines frappes se logeant dans la lucarne de Ronan Le Crom, le quatrième gardien parisien.

Aligné côté droit à la place de Ménez ?

« Lucas n’a pas de problème d’adaptation parce qu’il y a beaucoup de joueurs brésiliens dans l’effectif, explique Ancelotti. Et puis, il s’exprime aussi un peu en anglais. » L’ancien attaquant de Sao Paulo, qui s’est également mis au français, parle peu mais séduit. Après Ibra, qui l’a qualifié de « joueur fantastique », c’était au tour de Christophe Jallet, qui l’a découvert fin décembre, à la reprise du club au Qatar, de confirmer cette semaine : « Même au stage à Doha, il a vite trouvé ses repères. Humainement et sportivement, il va vers les autres. S’il y a des soucis tactiques à l’entraînement, il est rapidement aiguillé par les autres Brésiliens de l’équipe. Il va s’intégrer rapidement. On voit tous les jours à l’entraînement qu’il est rapide, technique, qu’il a une très belle frappe de balle et qu’il est sûrement très adroit devant le but. Plus on a de bons joueurs, mieux c’est pour remporter le titre. C’est un bon renfort pour nous. » Il s’agit désormais de savoir dans quel rôle Ancelotti compte utiliser sa dernière recrue. Hier, le technicien italien n’a pas souhaité préciser qui, du quatuor Ibra-Lavezzi-Pastore-Ménez, serait la victime de l’arrivée de Lucas. « C’est simple, Lucas ne peut pas jouer à la place de Jallet, d’Alex ou Sakho, de Thiago Silva et de Maxwell, plaisante Ancelotti. Après… »

Jérémy Ménez apparaît comme le plus en danger, du moins dans un premier temps. Face à Ajaccio, l’ancien Pauliste devrait être aligné sur le côté droit du 4-4-2 parisien, alors que Pastore basculerait côté gauche. En attaque, Ibra, intouchable, serait associé à Lavezzi, auteur d’un doublé en Coupe de France contre Arras (CFA 2)– 4-3, dimanche –, et dont la montée en puissance pourrait inspirer son nouveau coéquipier brésilien.

DAMIEN DEGORRE

(*) Il a signé jusqu’en juin 2017. Son transfert, en provenance du Sao Paulo FC, est estimé à 40 M€ plus 5 M€ de bonus.



Citation
Pas de sanction pour Ibra

ZLATAN IBRAHIMOVIC n’a pas été sanctionné hier soir par la commission de discipline de la LFP qui a étudié l’action de la 40e minute de PSG-Lyon (1-0, le 16 décembre), lorsque l’attaquant suédois avait marché sur le visage de Dejan Lovren. Absent et représenté par Olivier Létang, le directeur sportif adjoint du club parisien, et deux avocats, Ibrahimovic a donc été blanchi par les membres de la commission qui ont estimé qu’il n’y avait pas d’intentionnalité dans son geste. – D. D., G. D.


L'Equipe
Homer
Citation
PSG-Ajaccio : une autre histoire commence

Leader de Ligue 1, le PSG compte sur le Brésilien Lucas pour prolonger sa série de quatre victoires consécutives et foncer vers le titre.

Une période charnière s’ouvre ce soir pour le PSG avec la réception d’Ajaccio. Une période de cinq mois et dix-huit matchs de Ligue 1 qui doivent propulser le club vers un titre de champion de France érigé en priorité absolue. Après dix-neuf ans de disette, l’obtention de ce Graal est vécue comme un passage obligé qui marquerait le premier résultat tangible des investissements considérables engagés par les Qatariens.

A l’inverse, un nouvel échec — rappelons que Paris était déjà champion d’automne la saison dernière… — entraînerait des modifications inéluctables dans l’organigramme du club. « Le titre est l’objectif prioritaire. Si l’objectif n’est pas atteint, il est normal de changer l’entraîneur », a admis Carlo Ancelotti avant-hier à la radio italienne dans l’émission « Chiambretti, ore 10 ».

Pour éviter d’entendre sonner l’hallali, l’entraîneur parisien sait déjà que janvier devra ressembler à décembre, le mois le plus probant de son équipe avec sa série de quatre victoires en L1 sans but encaissé. Au total, le PSG reste même sur six succès de rang toutes compétitions confondues.

« Nous avons été solides et nous avons produit un bon jeu en décembre. Donc c’est normal que tout le monde pense que nous allons gagner le championnat. Mais il faudra montrer le même visage sur la durée », souligne Ancelotti en réaction au sondage paru hier dans nos colonnes où 76% des joueurs de Ligue1 interrogés donnent le PSG champion de France. La voie royale qui s’ouvre devant Paris est en effet truffée de chausse-trapes. En interne, Ancelotti devra prévenir toute forme de suffisance ou de manque d’investissement comme ce fut le cas en novembre. Il devra aussi gérer les incidences d’un parcours réussi en Ligue des champions et en Coupe de France. Surtout, il a choisi d’accélérer l’intégration du Brésilien Lucas, arrivé fin décembre, en le titularisant dès ce soir. C’est une audace qui ravira les spectateurs du Parc des Princes déjà nostalgiques de Nene, officiellement blessé au mollet et plus que jamais sur le départ. Mais l’entraîneur parisien prend aussi le risque de fragiliser l’équilibre collectif qu’il a si longtemps cherché et enfin trouvé au cours des dernières semaines de 2012. C’est un des enjeux de ce match face à Ajaccio. Et pas des moindres au regard des 45 M€ dépensés pour recruter Lucas.


Citation
Pastore sacrifié ?

La titularisation de Lucas Moura parmi les quatre joueurs offensifs du PSG va faire un malheureux. Carlo Ancelotti a convenu hier qu'il connaissait le nom du joueur qui sera sur le banc ce soir mais il n'a pas souhaité le divulguer. Si l'on considère que Lavezzi actuellement en pleine forme et Ibrahimovic sont des titulaires indiscutables, il ne reste plus que Pastore et Ménez.

Premièrement, il occupe depuis décembre le couloir droit qui semble dévolu à Lucas dans l'esprit d'Ancelotti. Ensuite, dimanche dernier face à Arras en Coupe de France, Pastore a été très décevant. Après une bonne entame, il est retombé dans ses travers de novembre en refusant obstinément de produire les efforts défensifs nécessaires.

Mais il existe deux autres options. L'entraîneur parisien peut décider de placer Lavezzi en pointe avec Ibrahimovic, et de décaler Pastore sur la gauche. Ou alors de mettre Lucas en attaque, et de garder Lavezzi et Pastore dans les couloirs. C'est alors Ménez qui en ferait les frais même si ces deux schémas apparaissent peu probables.


Citation
Besiktas, Schalke 04 et Al-Hilal renoncent à Nene. Les Turcs de Besiktas et les Allemands de Schalke 04 ont rompu les contacts avec Nene. Le club saoudien d’Al-Hilal, entraîné par Antoine Kombouaré, semble s’être retiré lui aussi des négociations.Trois offres restent en course : celles des Brésiliens de Santos et des Qatariens de Lekhwiya et d’Al-Arabi.


Citation
Ibra innocenté

La commission de discipline de la Ligue de football a décidé de ne pas sanctionner Zlatan Ibrahimovic après son geste sur Dejan Lovren, lors de la rencontre face à Lyon (victoire 1-0) le 16 décembre. L’attaquant parisien avait heurté avec ses crampons le front du défenseur lyonnais, qui avait terminé le match avec un bandage sur la tête.

L’arbitre, M.Gautier, n’avait pas sanctionné Ibrahimovic,mais après avoir revu les images, la commission de visionnage de la FFF avait décidé de saisir la commission de discipline de la LFP. Ses membres ont décidé tard hier soir que le geste du parisien n’était pas intentionnel comme l’explique son président Pascal Garbian : « La commission de discipline a conclu qu’il était impossible d’établir avec certitude et sans doute persistant que M. Ibrahimovic avait marché volontairement sur le visage de M. Lovren. Nous avons retenu un principe de droit qui est que le doute doit bénéficier à la personne poursuivie. »


Citation
Adrian Mutu : « Il y a peu de chance qu’on gagne »

Adrian Mutu (33 ans), l’attaquant international roumain arrivé à Ajaccio à la surprise générale l’été dernier, est ravi de croiser ce soir son ami Zlatan Ibrahimovic qu’il a connu à la Juventus de Turin.

A titre personnel, comment jugez-vous votre première partie de saison avec Ajaccio ?

Adrian Mutu. Je dirais que ma demi-saison a été bonne, compte tenu du fait que je suis arrivé en Corse après cinq mois d’inactivité. Les deux premiers mois, j’ai eu besoin de retrouver ma forme physique. Aujourd’hui ça va beaucoup mieux. En décembre, je trouve que j’ai été meilleur. J’espère même retrouver la sélection roumaine. Je suis heureux en Corse et j’ai envie d’aider mon club à se maintenir.

Quand vous êtes arrivé à Ajaccio, vous aviez déclaré que vous vouliez marquer plus de buts qu’Ibrahimovic. Est-ce toujours d’actualité ?

Je rigolais ! Ce n’était qu’une blague. Mais je vois que la presse française l’a pris sérieusement. Alors je vous le répète, ce n’est pas mon objectif. Ibra joue pour le PSG et moi pour Ajaccio. Entre les deux équipes, il n’y a aucune comparaison possible. La qualité est beaucoup plus grande à Paris. Mon objectif, d’ici la fin de saison, est d’arriver à marquer plus de dix buts.

Vous êtes ami avec Ibrahimovic. Comment s’est nouée cette relation ?

C’est simple. On s’est connus à la Juventus de Turin lors de la saison 2005-2006. Nous avons joué ensemble et nous sommes restés amis. C’est quelqu’un de normal, un garçon génial.

Le pensez-vous capable de marquer plus de 44 buts cette saison et de battre ainsi le record de Josip Skoblar qui date de 1971?

Je ne connaissais pas ce chiffre. Mais je pense qu’il y arrivera. Zlatan est très en forme et il a déjà marqué 18 buts. D’après moi, il dépassera les 44 buts.

Vous avez joué en Italie pendant plus de dix ans. Quelle image avez-vous de Carlo Ancelotti ?

Je le connais personnellement. C’est un très grand entraîneur et un homme très bien. C’est même quelqu’un de bon.

Que peut sérieusement espérer Ajaccio au Parc des Princes ?

Ne pas perdre… Nous savons que ce sera un match difficile. Le PSG est largement favori. Il y a vraiment quand même peu de chance de nous voir gagner.

Auriez-vous aimé jouer pour ce PSG version Qatar ?

Oui. Comme j’aurais aimé évoluer au Real Madrid ou au Barça. Le PSG n’est pas encore au niveau de ces deux clubs mais, au rythme où il va, il y arrivera dans quelques années.


Citation
La nouvelle vie parisienne de Lucas Moura

Il y a une semaine, il découvrait le camp des Loges, ses deux terrains d’entraînement et ses locaux en préfabriqué. Ce soir, Lucas Moura fera ses premiers dribbles dans l’ambiance si particulière du Parc des Princes. Son adaptation est beaucoup plus rapide que prévu. Sans doute parce que le jeune prodige brésilien de 20 ans a été parfaitement accueilli par ses nouveaux partenaires.

« Il a vite trouvé ses repères, raconte Christophe Jallet. Cela se passe bien. Il a envie d’aller vers les autres. Et puis il y a beaucoup de Brésiliens chez nous, donc ça facilite son intégration. Avec les autres, il parle anglais. »

Hier matin, à la fin de l’entraînement, Lucas est resté sur le terrain pour se mesurer à Ibrahimovic, Lavezzi et Gameiro lors d’une séance de frappe. La réussite de l’international brésilien a été saluée par des applaudissements et des rires nourris du grand Zlatan. « Lucas aura vite un bon relationnel avec ses coéquipiers », se félicite Carlo Ancelotti.

Depuis son arrivée, l’ancienne star de São Paulo réside à l’hôtel Intercontinental, près de l’Opéra de Paris, comme chaque nouvelle recrue parisienne. Il s’est déjà mis en quête d’un logement et a visité plusieurs demeures dans l’Ouest parisien. Sans attendre, il est aussi parti à la découverte des trésors de la Ville Lumière.

Avec le chauffeur mis à sa disposition par le club, le Brésilien se balade souvent après les entraînements. Il a ainsi posé en photo devant la tour Eiffel et la grande roue de la place de la Concorde. Des clichés postés sur son compte Twitter, qu’il alimente plusieurs fois par jour. « Maintenant, je peux confirmer ce que tout le monde dit de Paris. C’est une ville très belle, vraiment belle, a-t-il écrit hier. J’ai un peu la nostalgie du Brésil mais je suis très heureux ici, je m’adapte très bien. Seul le froid est un peu compliqué… » L’international brésilien (22 sélections) a déjà goûté aux plaisirs des tables parisiennes en compagnie de sa maman, qui ne le quitte jamais.

Hier, après l’entraînement, il a filé à l’aéroport de Roissy pour accueillir son père et d’autres membres de sa famille venus spécialement de São Paulo pour assister à son premier match en Europe.

Ce soir, pour sa grande première sous le maillot parisien, tous les yeux seront braqués sur celui que Nasser al-Khelaïfi présente comme « le nouveau Messi ».

Son entraîneur demande néanmoins de la patience. « Physiquement et techniquement, Lucas n’a pas de problèmes, assure Ancelotti. Tactiquement, il doit apprendre à connaître ses partenaires, à comprendre leurs mouvements. Ça viendra au fil des entraînements. » Christophe Jallet est déjà conquis : « Il a des qualités exceptionnelles. Il va très vite, il est technique et il possède une sacrée frappe. Avec lui, nous avons plus de chances de remporter le titre. »

Varino
Citation
ENCORE UN FAUX DÉPART

Le Paris-SG a commencé la seconde partie de saison de la même manière que la première. Par un mauvais nul.


Non seulement le leader de la Ligue 1 a été tenu en échec par Ajaccio pour la deuxième fois en deux rencontres, mais il a été incapable de faire peser une menace constante sur le but d’Ochoa. Il attaque la seconde partie de saison comme la première. Il ne faudrait pas que la remise en route soit aussi longue.

POUR LA PREMIÈRE fois de la saison, des sifflets ont accompagné une passe ratée de Zlatan Ibrahimovic au Parc des Princes, hier soir. Une partie du public a sans doute la mémoire courte mais il avait tout de même des raisons de s’agacer de la faiblesse du spectacle proposé par son équipe pour sa rentrée 2013 et, finalement, c’est Ibra qui a d’abord récolté avant que la bronca ne s’étende aux autres, qui avaient pas mal semé. Face à Ajaccio, trois points d’avance seulement sur le premier relégable avant le coup d’envoi, le PSG a étalé un manque d’idées et de cohérence collective proche de ce qu’il avait proposé à ses plus mauvaises heures, en novembre, et a concédé deux points qui n’ont pas ravi sa direction.

Même s’ils vont devoir se battre jusqu’en mai pour assurer leur place en L 1, les Corses pourront déjà se targuer de n’avoir perdu aucun de leurs deux matches face à Paris. Leurs intentions étaient évidentes au retour et ils ont su les satisfaire grâce à une discipline tactique et un état d’esprit dont leurs hôtes auraient pu s’inspirer. Face à une défense à cinq, le PSG n’a jamais trouvé l’inspiration et ses rares incursions étaient davantage dues à des exploits individuels qu’à un véritable sens collectif. C’était le cas, notamment, sur les deux têtes d’Alex (28e, 60e), à chaque fois sur un service de Lucas, sur cette reprise d’Ibrahimovic qui aurait sans doute connu un autre destin, quelques jours avant la trêve de Noël (31e), ou encore cette frappe trop enlevée de Sakho (72e). À l’arrivée, le moment le plus intense de la soirée, pour Paris, fut ce tacle par-derrière de Thiago Motta sur Sammaritano, logiquement sanctionné d’un carton rouge, juste avant la pause.

À dix contre onze, cette saison, le PSG a su élever son niveau de jeu et marier ses qualités individuelles à une expression collective déterminante, à l’image de son déplacement à Montpellier (1-1, le 11 novembre). Pas hier soir. Il a sans cesse buté sur des Corses valeureux sans être géniaux, déterminés à défendre un point, précieux dans la course au maintien, sans jamais chercher à profiter des espaces laissés et à en arracher deux de plus. Peut-être que la supériorité numérique d’Ajaccio n’était pas aussi évidente.

Avec Mutu dans son onze de départ, l’ACA traîne le plus souvent un boulet qui promettait, à son arrivée, de faire le match avec Ibra au classement des buteurs. Hier, le Roumain l’a surtout imité dans son absence de replacement et son déchet technique.

Sans Thiago Motta ni Thiago Silva à Bordeaux ?

Pour Mutu, c’est assez fréquent et Alex Dupont l’avait compris avant de se faire limoger, mi-décembre. Pour le Suédois, il est plus rare de passer autant à travers d’une rencontre. Ses frappes non cadrées (60e, 90e) et sur Ochoa (69e) ou encore sa désinvolture sur certaines passes contrastaient avec son efficacité redoutable en 2012. Et si la première de Lucas a été porteuse d’espoirs et a souvent eu le mérite de réveiller le Parc, l’actuel meilleur buteur de la L 1 (18 buts) n’a pas vraiment été secondé par Lavezzi, généreux mais sans idées, ni par Pastore, remplacé à la mi-temps par Ancelotti et qui commence 2013 de la façon dont il a si souvent « égayé » 2012. Au coup de sifflet final, son entraîneur l’a rejetée sur l’arbitre de la soirée, M. Rainville, qu’il a félicité, ironiquement, le pouce levé. Un peu facile et sans doute une manière d’oublier les deux autres mauvaises nouvelles de la rentrée : l’expulsion de Thiago Motta, sa première, et la blessure de Thiago Silva, contraint de laisser sa place juste après la pause. Avant le déplacement à Bordeaux, ce n’est pas l’idéal. – D. D.



Citation
Émon : «Fort dans le combat»

Albert ÉMON (entraîneur de l’AC Ajaccio) : « Paris a des individualités énormes. On n’a jamais eu le contrôle ne serait-ce qu’une minute, mais on a essayé de faire notre match. Mes joueurs m’ont étonné par leur agressivité et discipline et leur courage. Pour la confiance, c’est un match important aussi après notre élimination en Coupe de France. On a laissé le jeu au PSG mais on a été forts dans le combat. Je félicite mes joueurs. Je suis ravi pour eux. L’arbitre a été très bon, il ne s’est pas laissé influencer. Sammaritano a une belle entorse. Thiago Motta est venu me parler mais il était conscient de ce qu’il a fait, du tacle qu’il a fait et qui a fait mal. Il y a eu de l’énervement des deux côtés mais cela est normal. Je ne sais pas s’il était énervé que le PSG n’arrive pas à marquer mais ce que je sais c’est que l’on perd un joueur. Mutu ? Il a un passé énorme. À lui de nous apporter sa qualité et son expérience, même s’il peut nous apporter plus. » – A. C.

Carlo ANCELOTTI (entraîneur du Paris-SG) : « On a connu des problèmes devant le but. On a frappé à de nombreuses reprises mais sans efficacité ni précision. Nous n’avons pas mis la même intensité qu’en décembre mais après une trêve c’est normal. L’équipe est en place. Même si nous ne sommes pas contents du résultat et que notre performance aurait pu être meilleure on n’a pas été mal dans le jeu. À dix contre onze, en seconde mi-temps, on a su se créer des opportunités. Ibra a manqué de précision c’est vrai mais le travail des attaquants n’a pas été facile notamment dans l’axe face à une défense renforcée. Je n’ai pas vu les images sur l’expulsion de Thiago Motta, je ne me prononcerai donc pas mais c’est notre cinquième expulsion de la saison. Ça fait beaucoup, hein ? (ironique) Je ne sais pas si c’est la faute des arbitres. Lucas ? Il a montré de la vitesse, de très bonnes choses sur le terrain et de l’habileté technique. » – A. C.

Blaise MATUIDI (Paris-SG) : « On a tout tenté. On a eu beaucoup d’occasions. On a essayé de passer par les côtés. Et puis, c’est devenu plus difficile. C’était déjà compliqué face à une équipe d’Ajaccio bien regroupée et qui n’est pas sortie. Maintenant, on va continuer à bosser. On se doute qu’on va rencontrer beaucoup d’équipes qui vont jouer comme Ajaccio. On va donc travailler en conséquence. Plus globalement, on est déçus mais on va repartir. »

THIAGO MOTTA (Paris-SG) : « Sur mon tacle, je me lance uniquement pour empêcher le joueur de centrer, pas pour faire faute. C`était ma première faute de la rencontre et je n’ai pas le sentiment qu’elle était si grave que ça, après vous regardez les images et vous vous ferez votre opinion mais pour moi ça ne valait pas un carton rouge. A propos du match, ce fut compliqué pour nous mais Ajaccio a fait un énorme travail défensif et a réalisé une excellente rencontre ». – D. D.

LUCAS (Paris-SG) : « J’avais vu sur Internet l’ambiance qu’il y avait dans ce stade et je l’ai bien ressentie ce soir. Je pense que ça va monter en puissance tout doucement. L’expulsion nous a bien pénalisés, mais je suis content de mon premier match. »



Citation
Poulard, le maillon fort

IBRAHIMOVIC
4
La star suédoise a été loin des hauteurs qu’il fréquente habituellement. Sur un service de Thiago Motta (32e) et de Lavezzi (69e), ses deux tentatives de lob ont fini au-dessus pour la première et sur la poitrine d’Ochoa pour la seconde. Son coup franc des 25 mètres passa aussi largement à côté (80e).

THIAGO SILVA
6
Le défenseur brésilien a dégagé classe et facilité. Il a agi en leader en positionnant sa défense haut et par un pressing constant. À dix contre onze, il s’est aussi porté aux avant-postes mais fut remplacé par Sakho (57e) à la suite d’une douleur musculaire (cuisse) après un dégagement.

THIAGO MOTTA
3
Dans le jeu, le milieu international italien a été bon, en adressant notamment une passe lumineuse pour Ibra (32e). Il a aussi failli ouvrir le score sur un centre en retrait du Suédois d’un bel intérieur décroisé (13e), mais son expulsion pour un tacle par-derrière sur Sammaritano, blessé à la cheville droite et contraint à la sortie (45e + 1), est venue tout gâcher et a compliqué la vie de son équipe.

SAMMARITANO
6
Le milieu de terrain a été à l’origine de l’expulsion de Thiago Motta mais il a dû sortir àla mi-temps sur blessure à la cheville droite. Jusqu’alors, il avait été l’un des rares Ajacciens à avoir pu conserver le ballon et le remonter. Il avait aussi su soulager sa défense par une intervention décisive dans la surface sur Ibrahimovic (26e).

POULARD
7
Sous pression et au marquage d’Ibrahimovic, le défenseur central a été le maillon fort de la défense à cinq mise en place par Emon. Bien placé, il a fait preuve de calme dans les moments chauds et de justesse dans ses interventions. Sa capacité à ressortir les ballons proprement a été aussi précieuse.

MUTU
3
Dans un match où sa qualité technique et son expérience auraient pu être précieuses, la star roumaine n’a quasiment rien montré, surtout en première période. L’attaquant, trop peu concerné et disponible, a touché très peu de ballons et n’a fait aucun effort défensif.



Citation
Lucas, une étincelle dans la nuit

UN HOMME DANS LE MATCH. – Pour sa première sortie sous les couleurs parisiennes, le milieu brésilien a fait preuve de caractère et d’enthousiasme, avant de flancher physiquement.


IL A COMMENCÉ sa soirée en traversant le terrain dans le sens de la largeur sans jamais s’arrêter de jongler. Décontracté. Il l’a terminée étendu par terre, les bras en croix, avec deux adversaires pour lui faire passer les crampes qu’il avait aux jambes. Éreinté. Ainsi aura été balisée la première rencontre parisienne de Lucas, la petite merveille brésilienne, qui, dès l’échauffement, captait l’attention de sa foulée légère et chaloupée. Une présentation du joueur au public, onze minutes avant le coup d’envoi, était même prévue. Elle fut zappée du protocole, à la stupeur de certains officiels, mais l’ovation qui lui était réservée ne fut reportée que de quelques minutes. D’abord à l’annonce des équipes, quand le speaker fit reprendre son nom par l’ensemble du Parc des Princes. Puis au moment du coup d’envoi, quand le stade se mit à scander son nom en guise de bienvenue, avant de recommencer à l’heure de son remplacement par Kevin Gameiro (85e) alors que son corps criait stop depuis déjà un bon quart d’heure.

Voilà pour le décor. Car c’est évidemment dans le vif du sujet que le milieu offensif, titularisé aux dépens de l’international français Jérémy Ménez, sur le côté droit, était attendu. Pour un garçon qui craignait le froid pour ses débuts à Paris, il a vite soufflé le chaud. Dès la première minute de la rencontre, l’ancien joueur de Sao Paulo enrhumait par deux fois Frédéric Sammaritano pour décaler Christophe Jallet. Facile. Alors, au coeur de cette rencontre improbable où le PSG a défié tous les pronostics en souffrant plus que de raison face à une si faible opposition corse, les supporters parisiens ont vu éclore un chouchou potentiel. D’abord, parce que Lucas s’est battu sur chaque ballon. Ensuite, parce qu’il a défié, percuté, dézoné, quand certains de ses illustres partenaires paraissaient à peine concernés. Carlo Ancelotti, son entraîneur, disait avant-hier que « techniquement, (Lucas) n’avait pas de problème, mais que tactiquement il devait encore prendre des repères ». C’est lui, pourtant, qui fut à l’origine de deux des plus flagrantes occasions parisiennes, sur un corner repris de la tête par Alex (28e) et sur un centre (61e), à nouveau pour son défenseur central. Dans les pires moments de flottement de son équipe, il fut d’ailleurs l’un des rares à provoquer balle au pied pour réveiller un Parc des Princes ahuri par le déchet technique de ses vedettes. Puis, lentement et logiquement, celui qui n’avait plus joué en compétition officielle depuis un mois jour pour jour (le 11 décembre 2012, Sao Paulo-Tigre : 2-0) s’est éteint. « Il a plutôt bien joué, a dit Ancelotti, mais il doit encore améliorer sa condition physique » L’étincelle était trop isolée pour créer un brasier.

L'Equipe
Oyé Sapapaya
Citation
PSG : Ménez n'a pas refusé d'entrer en jeu
L1 / PSG :
L'attaquant parisien Jérémy Ménez assure qu'il n'a pas refusé d'entrer en jeu contre l'AC Ajaccio (0-0, 20eme journée de Ligue 1), vendredi soir.

Alors que le Brésilien Lucas Moura lui avait été préféré pour débuter la rencontre, l’attaquant parisien Jérémy Ménez assure qu’il n’a pas refusé d’entrer en jeu contre l’AC Ajaccio (0-0, 20eme journée de Ligue 1), vendredi soir. « C’est totalement faux, explique l’ancien joueur de Sochaux, de Monaco et de l’AS Rome sur le site officiel du club de la Capitale. C’est simple : je ne suis même pas sorti du banc pour aller m’échauffer. Ces mensonges sont gratuits. »

Concernant sa blessure à un pied, l'international français se veut également rassurant. « Tout va mieux. J’ai pris un coup récemment sur le pied, mais rien de grave. Je me sens prêt. »

foot365
Alex177
Citation
MÉNEZ : «CLARIFIER CETTE SITUATION»
Au lendemain du match nul face à Ajaccio (0-0), Jérémy Ménez fait le point pour nous sur ce début d’année 2013. Tout en démentant formellement les informations parues ces dernières heures dans la presse, selon lesquelles il aurait refusé d’entrer en jeu face aux Corses. Entretien.

Jérémy, comment juges-tu la préparation hivernale du club à Doha ?
« Tout s’est vraiment bien passé. Bénéficier du climat de Doha à cette période de l’année nous a changé de Paris et nous a permis de bien nous préparer physiquement pour attaquer cette deuxième partie de saison. Le stage a été intensif, avec pas mal de séances au programme, le tout dans des conditions idéales. On a pu travailler sur un très bon terrain et se remettre dans le bain sereinement pour être compétitifs au plus vite. »

Paris a donc débuté le championnat en 2013 sur un match nul, ce vendredi soir au Parc contre Ajaccio (0-0). Quel est ton sentiment au lendemain de cette rencontre ?
« C’est une contre-performance, c’est toujours délicat de perdre des points à domicile, surtout dans ce championnat où tout est serré en haut de tableau. Le fait d’avoir joué à 10 contre 11 pendant 45 minutes ne nous a pas aidé, c’est toujours difficile de compenser les efforts dans ce cas-là. Je pense qu’il nous a manqué ce qui faisait notre force en décembre, peut-être un peu de folie, pour débloquer la situation. Mais c’était le premier match de L1 de l’année, les jambes étaient du coup peut-être un peu lourdes. Maintenant, il faut se concentrer dès la semaine prochaine sur le rendez-vous qui nous attend dimanche prochain à Bordeaux. »

Certains médias ont fait circuler l’information selon laquelle tu aurais refusé d’entrer en jeu face aux Ajacciens.
« Malheureusement dans le passé j’ai pu avoir quelques sautes d’humeur quand j’étais jeune et peut-être que certains en profitent aujourd'hui pour me coller une image. C’est totalement faux, en aucun cas je n’ai refusé d’entrer. C’est simple : je ne suis même pas sorti du banc pour aller m’échauffer alors je ne vois pas comment j’aurais pu refuser d’aller sur le terrain ! Tout le banc de touche peut en être témoin : j’étais calme vendredi soir et pour moi ces mensonges sont gratuits. Je préfère clarifier la situation car il s’agit d’un non-évènement, rien de tout cela ne s’est passé. J’essaie de faire des efforts au quotidien concernant mon comportement et derrière, ce genre d’informations circule… Forcément ça ne me fait pas plaisir et je ne sais pas pourquoi on cherche à me nuire. »

Enfin, tu as été touché au pied cette semaine. Qu’en est-il aujourd’hui de ton état de santé ?
« Tout va mieux. Effectivement, j’ai pris un petit coup récemment sur le pied mais rien de grave. Je me sens prêt à attaquer la semaine avec le groupe dès lundi, avant d’aller à Bordeaux. »

Edouard Chevalier pour PSG.fr
Biz Markie
Citation
Ibra suspendu contre Toulouse

C'est la conséquence du carton jaune qu'il a reçu pour contestation en fin de rencontre contre Ajaccio, vendredi (0-0) : Zlatan Ibrahimovic, dont c'était le 3e avertissement en moins de dix rencontres, sera automatiquement suspendu pour un match par la commission de discipline de la Ligue, jeudi, la sanction prenant effet le lundi suivant. Le Suédois pourra donc participer au match de Championnat dimanche prochain à Bordeaux mais il manquera la réception de Toulouse en 16es de finale de la Coupe de France, le 23 janvier au Parc des Princes.


lequipe.fr
Homer
Citation
Le PSG, 5e équipe la plus chère du monde

Vendredi soir, le PSG a aligné face à Ajaccio le onze le plus cher de l’histoire de la L 1, comme depuis le début de saison, mais surtout l’un des plus riches de l’histoire du football. Avec ses joueurs à la quarantaine de millions d’euros comme Thiago Silva, Pastore ou Lucas, ou à la vingtaine (Ibrahimovic, Lavezzi), le PSG pesait dans les 215 M€. C’est un poil plus faible que les vrais Galactiques du Real Madrid, époque Zidane, Beckham, Figo, Ronaldo, Roberto Carlos ; une formation autour des 235 M€.

Avec Van der Wiel à la place de Jallet et Verratti à celle de Matuidi (une hypothèse aujourd’hui moins probable au vu de la hiérarchie), le PSG vaudrait même une dizaine de millions d’euros de plus. Mais qu’importe, l’équipe de vendredi, seulement auteur d’un 0-0 contre Ajaccio, se hisse dans le top5 mondial des plus chères du moment. Elle fait même carrément le match.

Le banc tout aussi essentiel

Le Real Madrid possède à ce jour le onze type le plus fastueux d’Europe, une formation à 304 M€ en laissant pourtant sur le banc presque 100 M€ : Modric (30 M€) et Kaká (67 M€). Mais derrière, la bagarre s’organise. Le PSG se place au 5e rang mondial derrière les mastodontes anglais : Manchester United (265 M€), Chelsea (252 M€) et Manchester City (242 M€).

En faisant signer prochainement Cristiano Ronaldo, un objectif dont il rêve, et évidemment à sa mesure, Paris deviendrait alors l’équipe la plus chère du monde. Le transfert du Portugais est estimé aujourd’hui à 125 M€.

Alors que le PSG aspire à devenir le plus grand club du monde, selon les dires de son président Nasser al-Khelaifi, les Qatariens doivent donc encore fournir un effort, au moins financier, pour gagner la première place. Et le banc de touche est tout aussi essentiel. A City, l’équipe type ne tient pas compte d’Edin Dzeko (32 M€), à United de Shinji Kagawa (20 M€). C’est le prix du succès : City a été champion d’Angleterre la saison passée, United bien parti pour lui succéder, pareil en Espagne pour le Real, et Chelsea a remporté la dernière Ligue des champions. Avec autant d’argent sur la pelouse, le PSG devrait finir par coller à ses objectifs de court et moyen termes.


Citation
Thiago Silva fixé demain

Thiago Silva, sorti sur blessure un peu avant l’heure de jeu vendredi soir, passera des examens demain. Le capitaine brésilien s’est fait mal à une cuisse en retombant après un duel aérien. Hier, il n’est pas venu au camp des Loges recevoir des soins. Sans savoir encore s’il s’agit d’une contracture ou d’une élongation — l’indisponibilité n’est pas la même et pourrait varier d’une à six semaines —, la direction parisienne ne semblait pas trop inquiète hier.

Le staff médical a laissé l’œdème commencer à se résorber, comme il le fait d’habitude, avant de procéder aux examens qui détermineront exactement la nature et la durée de la blessure du défenseur central. Sa présence dimanche prochain à Bordeaux semble incertaine aujourd’hui. Sa possible absence, combinée à celle de Thiago Motta, suspendu, ne manquera pas de handicaper Paris qui perdrait du même coup deux des quatre joueurs formant sa colonne vertébrale avec Sirigu et Ibrahimovic.


Citation
Ibrahimovic a filé en Suède

Zlatan Ibrahimovic ne s’est pas attardé au Parc des Princes vendredi soir après le match nul décevant (0-0), à titre personnel comme sur le plan collectif, contre Ajaccio. Un avion attendait le joueur vedette pour l’emmener en Suède avec sa femme et ses deux garçons. Profitant des deux jours de repos accordés par le staff parisien, Ibra est rentré dans son pays passer le week-end. Il est attendu demain au camp des Loges pour la reprise de l’entraînement.


Citation
Plus long que prévu pour Nene. D’accord avec Al-Gharafa, le milieu brésilien ne devrait s’envoler vers le Qatar et signer pour deux ans et demi dans son nouveau club que mardi. Des détails plus nombreux que prévu retardent la résiliation de son contrat au PSG, qui court encore sur six mois.


Citation
Ancelotti supervise Valence. Carlo Ancelotti devait assister hier soir au match de la 19e journée de Liga entre le FC Valence et le FC Séville. Le club espagnol de Valence est l’adversaire du PSG en 8es de finale de Ligue des champions, les 18 février et 6 mars prochains.


Citation
La mise au point de Ménez. L’international français a démenti la rumeur selon laquelle il aurait refusé d’entrer en jeu pendant PSG - Ajaccio pour marquer sa déception d’avoir commencé le match sur le banc. « C’est simple, je ne suis même pas sorti du banc pour aller m’échauffer, alors je ne vois pas comment j’aurais pu refuser d’aller sur le terrain ! » a-t-il indiqué dans une interview au site Internet du PSG.


Citation
Interpellé avec un masque de Ben Laden. Un spectateur de PSG - Ajaccio vendredi soir a été interpellé dans les tribunes car il portait un masque d’Oussama ben Laden. Il a été conduit au commissariat du Parc des Princes avant d’être pris en charge par des policiers de la brigade antiterrorisme, selon la préfecture de police de Paris. L’individu risque une mise en examen pour apologie du terrorisme.


Le Parisien.fr
Varino
Citation
« On ne connaît pas ses limites »

Le défenseur du Paris-SG, revient sur les premiers pas en Ligue 1 de Lucas, le nul face à L’AC Ajaccio (0-0) et le départ de Nene.


10 HEURES hier matin. Maxwell (notre photo), accompagné de sa femme et ses enfants, arpente les allées de Disneyland Paris, où il a choisi de passer ce week-end de repos accordé par Carlo Ancelotti. De son côté, hier, l’entraîneur du PSG a pris l’avion pour Valence, qui recevait le Séville FC, afin de préparer le huitième de finale aller de la Ligue des champions (le 12 février en Espagne).

À Marne-la-Vallée, la star c’est Mickey, mais le défenseur brésilien du club de la capitale se prête à quelques demandes de photos et d’autographes. Avec l’air détendu et disponible, même pour aborder la contre-performance du PSG face à Ajaccio (0-0) vendredi. Il estime que même à dix contre onze après l’expulsion de Thiago Motta (45e + 1), ce résultat « n’est pas bon » et que « ce n’est pas la première fois que le PSG perd des points importants » . Mais, après une trêve hivernale de quinze jours, il préfère assimiler ce nul à un accident de parcours. « On n’a pas fait un mauvais match non plus, explique-t-il. Les équipes jouent très regroupées en défense contre nous, ce n’est pas facile. L’état d’esprit, on l’a eu, comme en décembre, mais on a manqué de précision. On doit se reconcentrer parce qu’on sait qu’il faudra se battre jusqu’au bout pour le titre de champion. Ibra n’a pas marqué, il n’était pas dans un bon jour mais il a été collectif. On sait qu’il peut marquer à tout moment. »

Nene aujourd’hui au Qatar

Ses compatriotes Thiago Silva et Lucas devaient accompagner Maxwell chez Disney mais le premier, sorti pour une douleur à une cuisse (57e), a dû se prêter à des examens médicaux. Sa participation au déplacement à Bordeaux dimanche prochain semble compromise. Le second, lui, s’est simplement décommandé mais Maxwell ne tarit pas d’éloges sur le milieu offensif arrivé à Paris pour 40 millions d’euros (+ 5 M€ de bonus) cet hiver : « Il lui faudra un peu de temps, il est encore jeune (20 ans). Il ne faut pas trop lui mettre de pression mais il peut devenir un joueur fantastique. Il a des aptitudes géniales et on ne connaît pas ses limites. »

Un Brésilien qui arrive, un autre (Nene) qui part, le sujet, pourtant politiquement sensible au PSG, n’effraie pas le défenseur. « Nene, c’est une perte, bien sûr, lâche-t-il. Il a fait de grandes choses ici. J’ai beaucoup de respect pour le joueur et ce qu’il est en dehors. Le club et lui étaient dans une situation dans laquelle la séparation devenait inévitable. C’est dommage. Mais c’est sa décision. » À moitié, mais Leonardo appréciera. Nene a négocié avec le directeur sportif du PSG la rupture de son contrat, qui courait jusqu’en juin. Il doit se rendre à Al-Gharafa, au Qatar, aujourd’hui, pour signer un nouveau contrat de deux ans, pour un salaire total net de 11 M€.
ALEXANDRE CHAMORET



Citation
MÉNEZ DÉMENT AVOIR REFUSÉ DE JOUER. Sur le banc face à l’AC Ajaccio vendredi (0-0), Jérémy Ménez a démenti hier avoir refusé d’entrer enjeu à la place de Lucas (85e, remplacé par Gameiro), selon une information diffusée par RMC. « C’est totalement faux, a déclaré le milieu international parisien (25 ans) sur le site Internet du club. C’est simple : je ne suis même pas sorti du banc pour aller m’échauffer alors je ne vois pas comment j’aurais pu refuser d’aller sur le terrain ! Tout le banc de touche peut en être témoin : j’étais calme.(…) Ces mensonges sont gratuits.(…) Je ne sais pas pourquoi on cherche à me nuire. » – A. C.

IBRAHIMOVIC SUSPENDU FACE À TOULOUSE. – Zlatan Ibrahimovic ne participera pas aux seizièmes de finale de la Coupe de France contre Toulouse au Parc des Princes le mercredi 23 janvier (20 h 55). Face à Ajaccio (0-0) vendredi, l’attaquant parisien a écopé d’un troisième carton jaune en moins de dix matches, pour contestation (89e). Il sera donc suspendu par la commission de discipline de la Ligue jeudi. Cette sanction prenant effet à compter du lundi qui suit, Ibra pourra néanmoins être aligné face à Bordeaux dimanche prochain. – A. C.

LE PSG SUIT LE BARCELONAIS ADRIANO. – Le FC Barcelone négocie en ce moment pour prolonger le contrat de son défenseur Adriano Correia (28 ans), qui arrive à terme en juin 2014. Mais la tâche des dirigeants catalans n’est pas aisée, car plusieurs grands clubs européens tentent aussi de séduire le Brésilien, polyvalent et déjà auteur de 5 buts en 11 matches de Liga cette saison. Selon le quotidien catalan Mundo deportivo, la concurrence la plus importante vient du Paris-SG, dont le directeur sportif, Leonardo, serait en contact avec l’agent du joueur. Le PSG pourrait offrir à Adriano un salaire nettement supérieur à la proposition du Barça. – L. D.

L'Equipe
Homer
Citation
Bordeaux diminué contre le PSG ?

Sortis blessés lors de la seconde période samedi soir Route-de-Lorient à Rennes (victoire 2-0), les attaquants girondins Nicolas Maurice-Bellay (élongation à une cuisse) et Yoan Gouffran (petite fissure à une côte) pourraient manquer la réception du Paris-SG dimanche prochain (21e journée). Leur entraîneur Francis Gillot s'en est inquiété après la rencontre.

L'Equipe.Fr
Alex177
Citation
Ben Arfa : «Signer au PSG serait un rêve d’enfant»
Présent vendredi au Parc lors de PSG - Ajaccio, le joueur de Newcastle nourrit une vraie passion pour le club parisien. Il serait honoré de jouer avec Ibrahimovic.

Quand reviendrez-vous à la compétition ?
Hatem Ben Arfa. J’en ai encore pour un bon mois. Je devrais pouvoir reprendre mi-février. Je me soigne du lundi au vendredi au centre médical de Clairefontaine. Le moral est bon parce que je suis à Paris et en famille. Mais quand je vois les matchs à la télévision, ce n’est pas facile. L’équipe a besoin de tous ses joueurs et on est presque relégables.

Qu’avez-vous pensé de ce PSG - Ajaccio (0-0) ?
Un match bizarre, qui a changé avec l’expulsion de Thiago Motta. Paris a bien attaqué mais le gardien d’Ajaccio (NDLR : Ochoa) a sauvé son équipe. Sur trois occasions très nettes, il a été exceptionnel. C’est dommage car ce n’est pas un résultat mérité. Paris devait gagner.

Venez-vous souvent au Parc des Princes ?
Quand je suis à Paris et qu’il y a un match, j’y vais. Mais c’est rare. Il faut que je sois là et que le PSG ne soit pas en déplacement. J’ai dû revenir trois ou quatre fois au Parc depuis que j’ai rejoint Newcastle (été 2010).

Vous reparle-t-on souvent du fameux PSG - Lyon (2-3) du 28 octobre 2007 où vous inscrivez un doublé à l’issue de l’un de vos meilleurs matchs en France ?
Pas plus tard que vendredi soir, un ami m’en a reparlé, en montrant la cage où j’avais marqué. Ce match reste toujours. Le Parc des Princes est un stade fantastique. Chaque fois que j’y joue, c’est énorme!

On dirait que le PSG a toujours fait partie de votre paysage…
C’est exactement ça. J’ai grandi à Châtenay-Malabry (Hauts-de-Seine) et j’avais un grand frère complètement fan du PSG. Il m’a transmis sa passion du club. On attendait « Jour de foot » le samedi pour voir le résumé du PSG. On le suivait en Coupe d’Europe avec la grande équipe des Ginola, Weah. L’attachement est né à ce moment-là et on supporte le club depuis. Mon chouchou, c’était Valdo! Qu’est-ce que je l’aimais! Et George Weah aussi.

Le rappeur JoeyStarr a dit un jour : « Le PSG, c’est mon pays. » Vous reconnaissez-vous dans cette affirmation ?
C’est une belle phrase. Je me reconnais en elle. J’ai toujours baigné à Paris et le PSG, c’est son symbole en matière de foot. Donc, oui, le PSG fait partie de moi. J’avais tous les posters des joueurs quand j’étais petit. Le Parc des Princes est à quinze minutes de chez moi aujourd’hui.

Comment cela s’est-il passé vendredi avec les supporteurs ?
A chaque fois, dès que je suis à Paris ou au Parc, on me demande : « Quand viens-tu au PSG ? »

Allons-y alors : quand venez-vous au PSG ?
Je suis sous contrat avec Newcastle et j’y suis très bien. D’abord, il faut que je sauve mon club. Je ne pense qu’à cela. Aider mon équipe et mon coach, avec qui je m’entends super bien. On a très envie de se battre pour lui. Les supporteurs sont formidables aussi. Après, une fois mon club sauvé, on ne sait jamais. Signer au PSG serait un rêve d’enfant. S’il y a une proposition, je l’étudierai avec intérêt. S’il y a une proposition. Le « si » est important. Le PSG, ça résonne direct dans mon cœur. Y jouer serait un beau cadeau.

Avez-vous déjà été approché, il y a longtemps ou récemment ?
Non, jamais depuis que je suis pro. A 13 ans, quand j’étais à Clairefontaine, il y avait eu une approche.

Un duo d’attaque Ben Arfa-Ibrahimovic, c’est assez séduisant sur le papier…
Ce serait un honneur de jouer avec lui. Quand je l’ai rencontré avec l’équipe de France face à la Suède pendant l’Euro 2012, il m’a impressionné. Il dégage une grande assurance et une grande confiance. Jouer avec des grands joueurs, ça fait toujours rêver. Et c’est toujours plus facile d’évoluer avec des grands joueurs. Avant son arrivée à Paris, on ne parlait pas beaucoup du PSG en Angleterre. Depuis qu’il a signé, il fait une bonne publicité au club. A la télé anglaise, je vois maintenant des extraits du PSG grâce à lui.

Cela ferait aussi beaucoup de joueurs au même profil avec déjà Ménez, Lucas, Lavezzi…
Tous ceux que vous me citez sont de très grands joueurs. Mais si le PSG veut atteindre ses objectifs, il n’y a pas de secret : il faut de la concurrence. C’est comme ça dans tous les grands clubs. Chaque équipe a plusieurs joueurs du même niveau aux mêmes postes.

L’expérience au PSG n’est pas toujours une réussite pour les joueurs qui en rêvaient. Pensez-vous à cet aspect ?
Il faut être prêt pour jouer au PSG. Y venir avec une certaine expérience et avoir traversé pas mal d’épreuves. Plus jeune, j’aurais eu du mal à le rejoindre. Le PSG est un club dangereux si on n’est pas prêt. Là, j’ai davantage de maturité.

A Paris, on passe vite d’un statut à un autre, d’idole à bidon…
Ça, c’est ce qui fait le charme du PSG. (Sourires.)


Le Parisien
Ceci est une version "bas débit" de notre forum. Pour voir la version complète avec plus d'informations, la mise en page et les images, veuillez cliquer ici.
Invision Power Board © 2001-2025 Invision Power Services, Inc.