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L’énigme Sakho

A priori titulaire ce soir, le défenseur central international du PSG apparaît comme la victime d’une concurrence qui peut, parfois, lui sembler biaisée.

LE RETOUR DE MAMADOU Sakho dans le onze du PSG, ce soir à Valenciennes, ressemble autant à une bouffée d’oxygène qu’à un virage à bien négocier. Après quatre matches relégué sur le banc, toutes compétitions confondues, le jeune défenseur central international français (22 ans) devrait de nouveau goûter à la compétition, ce qui ne lui était plus arrivé depuis le 11 novembre et son expulsion à Montpellier (1-1). Mais, après quatre rencontres au cours desquelles la charnière Alex-Thiago Silva n’a pas commis d’erreur majeure, Sakho débarque avec la pression de celui qui n’a surtout pas le droit de passer au travers.

Bien sûr, le Parisien est logé à la même enseigne que tous les joueurs évoluant dans les plus grands clubs européens. Mais son sort, par certains aspects, relève d’une certaine injustice. Parce qu’à chaque fois que Sakho a joué cette saison, il a été bon, souvent meilleur qu’Alex même, son principal concurrent en charnière. Parce que son expulsion contre Montpellier était davantage liée à la mauvaise passe en retrait de Marco Verratti qu’à son comportement. Et parce qu’il flotte à Paris l’impression que la préférence de Thiago Silva pour une association avec Alex pèse d’un poids non négligeable dans les décisions de son entraîneur.

Dans l’histoire, Sakho subit mais ne baisse pas les bras, s’agace mais demeure silencieux. Au moment où il s’impose comme un titulaire en sélection, il voit son statut dégradé en club sans que son attitude ni ses performances ne soient remises en cause. Au contraire. Hier, Carlo Ancelotti déclarait ainsi : « La chose la plus importante c’est que Sakho s’entraîne bien et soit en bonne condition. Il s’est nettement amélioré par rapport à la saison dernière. Il a retrouvé l’équipe de France, il a joué beaucoup de matches, c’est ce qu’il faut retenir. » Pas certain que son défenseur retienne la même chose...

Ancelotti : « Il n’est pas en position de demander à partir »

Lui voit surtout son temps de jeu incertain et il avouait, samedi, au micro de Canal +, « ne pas toujours comprendre les choix du coach », tout en précisant qu’il « fallait les respecter ». Ils apparaissent parfois d’autant plus difficiles à cerner qu’Ancelotti peut varier d’un jour à l’autre. À l’image du week-end dernier. À la veille de la réception d’Évian (4-0, samedi), Ancelotti avait annoncé : « Oui, Sakho sera sûrement utilisé demain. » Deux heures avant le coup d’envoi, il affichait une composition sans le Français... dont il promettait une apparition prochaine une demi-heure après le coup de sifflet final. « Après Évian, j’ai dit qu’il jouerait le prochain match mais je n’ai pas dit que ce serait contre Valenciennes, se défendait, hier, le technicien italien. Cela peut être demain (ce soir) ou contre Lyon. »

Si la titularisation de Sakho se confirme ce soir, elle se lira plus comme une volonté de laisser Alex au repos dans l’optique du match contre Lyon dimanche que comme une réelle marque de confiance témoignée à l’endroit du Français. Qui, sauf blessure, devrait se rasseoir sur le banc face au leader actuel de la Ligue 1 dans cinq jours. Ancien capitaine de l’équipe, il ne fait pas partie aujourd’hui des dix joueurs de champ les plus utilisés par son entraîneur et pourrait manifester des envies de départ en janvier. « Sakho n’est pas en position de demander à partir, a répliqué Ancelotti, hier. Il reste ici car c’est un joueur important. Il ne comprend pas à 100 % les choix de l’entraîneur mais c’est normal. »

DAMIEN DEGORRE et ALEXANDRE CHAMORET


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58,33

Mamadou Sakho a réussi 58,33 % de ses tacles en Ligue 1 cette saison. C’est le plus faible total parmi les défenseurs parisiens qui ont joué au moins huit matches. Il se situe derrière Armand (80 %), Alex (78,95), Thiago Silva (78,26), Maxwell (75), Van der Wiel (69,23) et Jallet (64,52).

1,1

C’est le nombre d’interceptions par match de l’international français en Championnat. Son ratio est le moins bon des défenseurs parisiens ayant disputé au moins huit matches en L 1. Il se situe derrière Maxwell (2,57), Jallet (2,55), Alex (2,23), Thiago Silva (2), Armand et Van der Wiel (1,22).

Opta


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Nene toujours sanctionné

UNE NOUVELLE FOIS et même s’il a « bien travaillé à l’entraînement », Nene n’a pas été retenu par Carlo Ancelotti. Le Brésilien avait déjà été écarté contre l’Évian-TG (4-0), samedi, en raison de son mouvement d’humeur face à Porto (2-1). Le milieu offensif s’était agacé de ne pas entrer en jeu. Face à VA, l’entraîneur italien ne devrait pas modifier son 4-4-2. « L’équipe est dans un bon moment. Mon seul point d’interrogation, c’est Thiago Motta, a confié Ancelotti, hier. Parce que je ne veux pas prendre de risque (de blessure). Dans le nouveau système, il y a beaucoup de concurrence avec Motta, Matuidi, Verratti et Chantôme. » Matuidi et Verratti, suspendus face à l’ETG, devraient débuter aux côtés de Pastore. – A. C.


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Ancelotti : « Sneijder ne viendra pas »

HIER, Carlo Ancelotti est revenu sur l’éventuelle arrivée en janvier de Wesley Sneijder, le milieu de l’Inter Milan, ou de Daniele De Rossi, le milieu de l’AS Rome. « Le seul nouveau joueur sera Lucas Moura, a insisté l’entraîneur italien du PSG. Le mercato est fini. Sneijder, on n’a pas discuté avec lui. C’est sûr qu’il ne viendra pas. Comme De Rossi. » En revanche, « Carletto » s’attend aux départs de Siaka Tiéné et Diego Lugano. « Ils ont été professionnels et peut-être demanderont-ils à quitter le club. Nous devrons satisfaire ces décisions », a-t-il commenté. Enfin, concernant Guillaume Hoarau et Nene, la situation est différente pour l’entraîneur italien. « Ils n’ont pas demandé à partir, explique-t-il. Si Nene demande à partir, ce qu’il n’a pas fait, nous devrons décider s’il doit partir ou s’il est important pour notre futur. On n’a rien décidé parce qu’il n’a pas demandé à partir. » – A. C


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Avec Bordeaux, Valenciennes est la seule équipe invaincue à domicile en L 1 cette saison. L’équipe de Daniel Sanchez reste sur six victoires et trois nuls au Hainaut. Sa dernière défaite à la maison remonte au 6 mai dernier, 3-4. Son vainqueur ce soir-là ? Le PSG.

Opta


L'Equipe

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Entre Nene et Paris, le divorce est acté

Ecarté du groupe pour la deuxième fois en quatre jours, Nene semble avoir atteint un point de non-retour avec Carlo Ancelotti, son entraîneur. Son départ dès cet hiver est plus que probable.

Ça sent la fin… Pour la deuxième fois d’affilée, Nene ne figure pas dans le groupe retenu par Carlo Ancelotti pour défier Valenciennes ce soir. Samedi, lors de la réception d’Evian, le Brésilien payait son mouvement d’humeur sur le banc lors de PSG - Porto après avoir ostensiblement manifesté sa colère de ne pas entrer plus tôt dans le match.
Mais sa mise à l’écart prolongée, et peut-être définitive d’ici l’ouverture du mercato, renvoie à un mal plus profond, à une nouvelle fracture entre le no 10 parisien et son entraîneur.

Une discussion animée les a opposés la semaine dernière. Le point de non-retour semble ainsi avoir été atteint, malgré un discours qui se veut rassurant du côté du technicien italien : « Nene s’est bien entraîné, glissait le Mister hier à la mi-journée. Avant de savoir si je le retiens dans le groupe, je veux voir le dernier entraînement (NDLR : hier après-midi). Il a eu une bonne attitude ces derniers jours. » Entraînement au cours duquel Nene évoluait en attaque en compagnie de Guillaume Hoarau dans l’équipe des remplaçants.

Trois clubs brésiliens souhaitent le recruter

Il faudrait désormais une hécatombe de blessés ou de suspendus pour le voir réapparaître dans le groupe. Mais ce n’est même pas sûr. Face à ce blocage, le meilleur buteur du PSG de l’exercice 2011-2012 (21 réalisations), qui ne possède pas que des amis dans le vestiaire parisien, devrait choisir de quitter cet hiver la capitale, où il ne lui reste que six mois de contrat. Il dispose de trois offres brésiliennes : Santos, Corinthians et Cruzeiro, le premier se montrant le plus insistant. Un grand nom d’Europe le suit également avec intérêt. Il pourrait s’agir de l’Inter Milan, un temps intéressé cet été par le milieu gauche. « Si Nene demande à partir, nous devons décider s’il doit partir ou s’il est important pour notre futur, ajoutait hier Ancelotti. Il n’a pas demandé à partir. On n’a donc rien décidé. »

Avec la prochaine arrivée de Lucas Moura en janvier, le coach parisien sait qu’il a déjà une solution numérique pour remplacer le Brésilien. Dans son nouveau 4-4-2, les couloirs sont occupés par Lavezzi et Pastore. Lucas Moura deviendra une option supplémentaire alors que ce schéma reste provisoire. En Ligue des champions, face à des adversaires plus cotés que ceux de la Ligue 1, l’entraîneur repassera sûrement en 4-3-3. Remplaçant contre Troyes (il est entré à la pause), à Nice et face à Porto, plus dans le groupe depuis deux rencontres, Nene, qui reste un chouchou du Parc, sait que son histoire d’amour avec le PSG touche à sa fin.

Sylvie De macedo et Dominique Sévérac


Leparisien.fr
Homer
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A Valenciennes pour confirmer le renouveau

C’était donc le meilleur PSG de l’ère Ancelotti. L’entraîneur parisien l’affirme quand il évoque les deux succès de la semaine dernière face à Porto (2-1) et Evian (4-0). « Ce que nous avons proposé lors des deux derniers matchs, nous ne l’avions jamais montré l’année dernière ou cette saison : l’attitude positive de tous les joueurs, un jeu avec une identité claire.

Tout cela peut nous aider à ne pas revivre des moments difficiles », explique le coach italien arrivé dans la capitale début 2012. Il aura donc fallu presque une année. Mais au croisement de l’automne et de l’hiver, le PSG vient de démontrer des progrès substantiels et, espérons-le, fondateurs. L’« intensité » et la « continuité », les deux mamelles du jeu à la Ancelotti, apparaissent enfin comme des données intégrées par ses joueurs.

Le calendrier de la L1 est ainsi fait qu’il offre la même semaine deux matchs très excitants susceptibles de permettre à Paris de confirmer son redressement. Avant Lyon ce dimanche — la formation la plus solide de ce début de saison — le PSG va devoir se confronter à Valenciennes, l’équipe la plus joueuse de ces quatre premiers mois.

Une semaine à double enjeu

Indûment qualifié de petit Barça du nord, VA n’en reste pas moins un collectif redoutable dans son stade du Hainaut (2e meilleure attaque et 2e meilleure équipe à domicile à chaque fois devant le PSG). « Leurs attaquants combinent très bien mais nous ne voulons pas changer l’attitude de notre équipe, relève Ancelotti qui ne prévoit que peu de modifications dans son onze de départ. Naturellement, il faudra rester attentif défensivement mais avec une attitude offensive. »

C’est aussi une semaine à double enjeu pour le PSG. Il s’agit d’abord de prouver que la crise a vécu même si l’entraîneur italien reste très prudent sur ce sujet. « Je ne peux pas dire que ça (NDLR : la crise) ne reviendra pas car je connais très bien le football et peut-être que ça peut encore arriver », souligne Ancelotti. Dans un second temps, il convient de maintenir l’écart avec Lyon, qui accueille demain Nancy, avant de songer à le réduire. Le club de la capitale ne peut pas s’offrir le luxe de courir après un leader irrattrapable, comme ce fut le cas la saison dernière avec Montpellier. On ne le répète pas assez, mais dans la pire des hypothèses, le PSG pourrait se retrouver à onze points de l’OL lundi prochain. C’est dire si cette semaine est « importante ». Là encore, c’est Ancelotti qui le dit.


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Les destins contrastés des gamins du PSG 2007

C’est le coup de poker le plus surprenant jamais tenté par un entraîneur du PSG. Le 20 octobre 2007, pour le déplacement à Valenciennes, Paul Le Guen décide d’infliger « un petit électrochoc » à ses joueurs qui restent sur deux défaites consécutives au Parc, contre Bordeaux (0-2) et Rennes (1-3). Sans prévenir, il titularise cinq jeunes issus de la CFA.

Il confie le brassard à Mamadou Sakho, jeune défenseur plein de promesses de 17 ans. A ses côtés, quatre de ses amis : Younousse Sankharé, Granddi Ngoyi, Loris Arnaud et David Ngog. Avec un certain culot, la classe biberon décroche un match nul (0-0).

Le Guen n’avait pas hésité à renouveler l’expérience une semaine plus tard au Parc face à Lyon. Paris s’était incliné 3-2. « A Valenciennes, on ne s’était pas posé de questions, se souvient Younousse Sankharé. On a pris cela comme une récompense de notre travail de la semaine. Le coach voulait bouger les anciens, mais ce n’était pas notre problème. Et je n’ai jamais cru que c’était trop tôt. J’ai gardé des relations avec les quatre autres. On s’échange souvent des textos. On a vécu une belle histoire non? » Cinq années ont passé. Les cinq amis ont connu des trajectoires différentes. Sakho est titulaire en équipe de France, Arnaud est au chômage. Le coup de projecteur précoce ne leur a pas forcément rendu service.

YOUNOUSSE SANKHARÉ
23 ans, Dijon
Après un transfert raté à Valenciennes cet été-là, il est englué en Ligue2 à Dijon où il évolue depuis trois saisons. Victime d’un problème musculaire depuis un mois, il ne rejouera pas avant 2013. Il espère encore retrouver la Ligue 1 où ses qualités techniques pourraient rendre quelques services.

MAMADOU SAKHO

22 ans, PSG
La plus belle réussite du quintet. Même s’il a perdu son brassard de capitaine et sa place de titulaire au profit d’Alex depuis quelques semaines, Sakho s’est rendu indispensable en équipe de France. Autoritaire et puissant, il a su peu à peu gommer les scories qui polluaient son jeu. La suite de sa carrière s’annonce très intéressante.

GRANDDI NGOYI
24 ans, Troyes
Même s’il évolue en Ligue 1, à Troyes, son parcours est stagnant. Il a en effet multiplié les prêts (Clermont, Brest et Nantes) sans jamais réussir à se rendre indispensable. Dans une formation vouée à se battre toute l’année pour le maintien, Ngoyi est aujourd’hui un joueur anonyme de Ligue1.

DAVID NGOG
23 ans, Bolton
Transféré à la surprise générale à Liverpool en 2008 alors qu’il ne perçait pas au PSG, Ngog a marqué 19 buts en 93 matchs avec le club anglais. Il joue aujourd’hui en Deuxième Division à Bolton et pourrait bientôt opter pour la sélection camerounaise afin de relancer sa carrière.

LORIS ARNAUD
25 ans, sans club
Généreux mais moins doué que ses coéquipiers, Arnaud est allé au bout de son premier contrat professionnel avec le PSG qui l’a prêté deux dernières saisons, à Clermont, puis Angers avant de le laisser en CFA l’an dernier. Insuffisant pour séduire un nouveau club. Il est aujourd’hui au chômage.

Le Parisien.fr
ipanema
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« Mercredi soir, le lendemain de leur victoire sur le FC Porto en Ligue des Champions, les joueurs du PSG se sont retrouvés dans un restaurant italien. C’est Nicolas Douchez qui fut à l’initiative de cette sortie en groupe.

Navré de voir le vestiaire du PSG se diviser, le gardien remplaçant a eu l’idée de rassembler tous les joueurs, les nouveaux, les étrangers, les Français. Il a même demandé au staff technique de venir, mais ce dernier a refusé, pour permettre aux joueurs de se retrouver. Deux ou trois joueurs ont raté ce rassemblement, dont Jérémy Ménez.

A la fin de la soirée, c’est Nicolas Douchez qui a payé l’addition. »

L'Equipe
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C.ANCELOTTI : «BEAUCOUP DE CHOSES ONT CHANGÉ»

Retrouvez les réactions parisiennes dans les couloirs du Hainaut, quelques minutes après le coup d’éclat du club de la capitale, vainqueur ce mardi soir à Valenciennes (0-4).

Carlo Ancelotti (Entraîneur du Paris Saint-Germain) :
« Il s’agissait d’un bon test pour l’équipe ce soir. Après deux bons matches à la maison contre Porto et Evian, il fallait faire une performance à l’extérieur. Nous sommes contents car en une dizaine de jours, beaucoup de choses ont changé. On a été compact ce soir, on a bien travaillé offensivement et défensivement. On a eu beaucoup d’opportunités en première période, avant d’être mieux après la pause en concrétisant. »

Mamadou Sakho (Défenseur du Paris Saint-Germain, au micro de beIN SPORT) :
« Je suis bien entendu content d’être entré en jeu ce soir. Le Paris Saint-Germain monte en puissance, joue mieux et gagne ses matches. Ce soir on a marqué 4 buts sans en encaisser, c’est une grande satisfaction. »

Blaise Matuidi (Milieu de terrain du Paris Saint-Germain, au micro de Canal +) :
« On a pris conscience de pas mal de choses ces derniers temps et cela nous a donné confiance. Tout le monde a fait les efforts et les résultats suivent. Ce soir, on s’impose avec la manière face à une équipe en forme, il faut continuer comme cela. On essayera donc d’être dans la continuité dès dimanche face à Lyon, au Parc. Il devrait y avoir du spectacle devant notre public lors de ce match. »


PSG.fr
Homer
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Paris quatre à quatre

Comme face à Evian samedi, Paris s'est nettement imposé à Valenciennes mardi soir (0-4), avec un triplé d'Ibrahimovic. Le PSG revient provisoirement à deux points du leader lyonnais.

Zlatan, Zlatan, Zlatan... Depuis son arrivée à Paris, son prénom est partout, que cela plaise ou agace. Mais comment faire autrement ? A la pointe de l'attaque du PSG, Ibrahimovic a maté (presque) toutes les défenses de Ligue 1 qui se sont frottées à lui. Après 14 apparitions en Championnat, le Suédois a déjà inscrit 17 buts, s'offrant même un premier triplé en France sur la pelouse de Valenciennes mardi soir (0-4). Face à lui, Isimat-Mirin a voulu montrer qu'il n'était pas impressionné. En provoquant « Ibra » puis en refusant de lui serrer la main dès le début de la rencontre, le défenseur central de VA a peut-être énervé son adversaire. Sans doute pas la meilleure idée de la soirée...

Ibrahimovic frappe trois fois


Les conséquences se sont vite fait sentir. Bien aidé par le trio Pastore-Ménez-Lavezzi qui l'accompagne pour animer l'attaque parisienne, Ibrahimovic a fait trembler les filets à trois reprises. Il s'est d'abord montré opportuniste en reprenant victorieusement une frappe trop croisée d'«El Pocho» (0-1, 28e) puis en suivant sur une frappe de Pastore repoussée par Penneteau (0-2, 49e). Il a ensuite profité d'un caviar de Ménez pour assommer les locaux (0-3, 54e). Peut-être pas les occasions les plus difficiles à convertir, certes, mais avec ce hat-trick, le buteur suédois a mis fin à l'invincibilité de Valenciennes dans son enceinte cette saison et confirmé que le club de la capitale est lancé aux trousses de Lyon. Le leader pointe avec deux unités d'avance avant son match face à Nancy mercredi soir.

Le 4-4-2 fait des étincelles, en attendant Lyon...

Signe de ce nouvel élan, Carlo Ancelotti a reconduit 10 des 11 titulaires alignés face à Evian samedi (4-0), dans un système en 4-4-2 qui fait des étincelles. Avec une défense et un Thiago Silva intraitables, un milieu qui presse haut et un quatuor offensif qui s'entend à la perfection, ce PSG semble intouchable. Seules des frappes de Sanchez (5e) et Ducourtioux (9e) ont inquiété Sirigu, c'est dire la maîtrise collective des Parisiens dans le stade du Hainaut. Lavezzi s'est même offert un rush solitaire pour aller tromper Penneteau en un contre un et corser un peu plus l'addition (0-4, 82e). Comme quoi, il n'y a pas que Zlatan à Paris... C'est au contraire une vraie équipe qui semble se mettre en place depuis la défaite à Nice (2-1) il y a dix jours. Même la sortie sur blessure d'Alex avant la mi-temps n'a pas perturbé la marche en avant des Parisiens. La réception de Lyon dimanche pour le choc au sommet sera l'occasion de le prouver une bonne fois pour toutes.

L'Equipe.fr

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«Les joueurs ont changé d'attitude»

Paris a confirmé mardi soir à Valenciennes son renouveau (4-0). «Les joueurs ont commencé à jouer ensemble, avec altruisme, à avoir du caractère et à mettre leurs qualités à la disposition de l'équipe», s'est réjoui Carlo Ancelotti.

«Carlo Ancelotti, est-ce que c'est une confirmation des progrès entrevus la semaine dernière ?
Oui c'est une confirmation. Après deux matches à la maison, c'était un bon test pour nous, pour montrer la mentalité à l'extérieur, sur un terrain difficile. Valenciennes avait bien joué les derniers matches à la maison. Nous avons montré une bonne mentalité, une bonne attitude. C'est une bonne performance.

Qu'est-ce qui a changé en dix jours, depuis la défaite à Nice ?
Je pense que c'est la mentalité des joueurs. Ils ont commencé à jouer ensemble, avec altruisme, à avoir du caractère et à mettre leurs qualités à la disposition de l'équipe. Je pense que c'était la clé. Le mérite revient aux joueurs. Ils ont pris leurs responsabilités. Ils ont changé d'attitude sur le terrain.

4-0 c'est le tarif maintenant face au PSG?
Nous avons gagné 4-0. Ce n'est pas le résultat qui est important, quelques fois tu peux avoir plus de difficultés à marquer. Ce qui est important c'est la performance. Ce n'est pas important de penser à gagner tous les matches 4 à 0. Ce qu'il faut, c'est avoir la même attitude sur le terrain. (Au sujet de Lyon dimanche prochain) Nous jouerons à la maison. Nous avons montré nos qualités. Nous avons pris beaucoup de confiance mais il faut faire attention.»


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Sakho: «On a marqué les esprits»

Evidemment satisfaits de la victoire à Valenciennes mardi soir (4-0), les joueurs parisiens ont mis en avant les progrès collectifs. «Je pense que le groupe a vraiment pris conscience des qualités de chacun», a notamment affirmé Mamadou Sakho.

Mamadou Sakho, défenseur du Paris Saint Germain: «Bien sûr, on est satisfait du résultat, surtout que Valenciennes n'avait pas encore perdu à domicile. Ce soir, on a marqué les esprits. En plus, on voit bien que le jeu collectif progresse. On a su se relever du mois de novembre compliqué. Je pense que le groupe a vraiment pris conscience des qualités de chacun et les petits repas qu'on a fait entre nous ont permis de souder l'équipe et de casser quelques barrières. Je pense qu'on le voit sur le terrain. On est un collectif costaud, qui se projette vers l'avant et qui pratique un beau football.»

Salvatore Sirigu, gardien du Paris Saint Germain: «C'est une victoire importante, on a eu des difficultés au début du match mais quand on a concrétisé nos occasions, ç'a été plus facile. La victoire, ce n'est pas pour passer un message à la Ligue 1, l'important, c'était de gagner, pour nous. En ce moment, le 4-4-2 est une solution qui nous permet d'exprimer notre potentiel, ça peut aussi changer. L'important, c'est de bien appliquer sur le terrain le système choisi par le coach. Zlatan a été magnifique.»

Blaise Matuidi, milieu du Paris Saint Germain: «On a su gagner, on a été solide derrière, c'est bien pour la confiance. Maintenant, il ne faut pas s'enflammer. On commence à bien se trouver sur le terrain, on fait les efforts les uns pour les autres. Ce n'était pas forcément un problème tactique. On a vu un PSG concentré ce soir, costaud défensivement et efficace, qui a produit du jeu et était motivé. Et on a vu le résultat final. Dans le vestiaire on a appelé Zlatan ''Inzaghi Zlatan''. C'est très bien pour lui, j'espère qu'il va continuer sur ce rythme-là.»

Sanchez: «La marche était trop haute»

Daniel Sanchez, entraîneur de Valenciennes: «Oui, la marche était trop haute. Quand ils sont à ce niveau d'investissement et de concentration, c'est compliqué. On a essayé malgré tout. Je n'ai pas de regrets. On a fait une première mi-temps tout à fait correcte. Finalement, ils marquent un premier but assez chanceux. En deuxième mi-temps, on peut regretter ce deuxième but qui vient trop tôt. Après, c'est compliqué. On aurait pu tous se mettre derrière. Au moins, ce soir on a joué. En deuxième mi-temps, on a un peu lâché. Il faut qu'on récupère, qu'on digère ça. Ce qui fait mal, c'est l'ampleur du score. On ne doit pas tout remettre en cause. On fait une bonne première partie de saison. On connaît les talents de (Paris). Ils sont au niveau que l'on attend. En se mettant tous derrière, on aurait peut-être perdu 2-0 au lieu de 4-0. Mais on se serait embêtés, pour rester poli... (Gaël Danic, blessé à une jambe) est allé passer des radios. Venant s'ajouter au score, c'est quand même une mauvaise soirée.»

L'Equipe.fr
Kirk
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Nene paye une altercation avec Leonardo

Comme nous vous le révélions hier, le divorce entre Nene et le PSG est acté. Tout s’est précipité en quelques heures la semaine dernière. Le 4 décembre, lors de PSG - Porto (2-1). Fâché de ne pas entrer en jeu, le Brésilien laisse exploser sa frustration en frappant du poing sur le Plexiglas du banc de touche. Son attitude n’a pas du tout été du goût de Carlo Ancelotti. Ni de Leonardo.

Le lendemain, au camp des Loges, le second acte de cette tragédie parisienne se joue. Devant plusieurs personnes, des invités de joueurs, dont Mino Raiola, l’agent de Zlatan Ibrahimovic, Maxwell ou Van der Wiel, un vif échange se produit entre Nene et Leonardo. Selon un témoin, le directeur sportif aurait fait une remarque à son compatriote sur son comportement de la veille. La réponse de Nene a été violente.

Une explication tendue avec Ancelotti

C’est ce dérapage qui expliquerait la mise à l’écart actuelle de l’ancien Monégasque. Et il ne semblerait pas que la direction sportive parisienne ait à l’esprit de revenir sur cette sanction.

Cette situation énerve et déçoit Nene qui adore le club et Paris et se serait bien vu y rester malgré des offres venues du Brésil (voir nos éditions d’hier). Preuve de sa frustration, lundi, quand il a appris qu’il ne figurait pas dans le groupe retenu pour Valenciennes, le gaucher a eu une explication tendue avec Carlo Ancelotti avant de quitter le camp des Loges, furieux. Hier soir, l’entraîneur du PSG a minimisé l’affaire. « Je n’ai pas de problème avec lui, assure Ancelotti. On le reverra, c’est sûr. Il n’y a rien de particulier, c’est un choix. »

Déjà poussé dehors l’été dernier par ses dirigeants qui refusaient de répondre favorablement à sa demande de prolongation, le meilleur joueur des deux dernières saisons est aujourd’hui tout près d’un départ cet hiver. Dans son entourage, on dit qu’un point de non-retour a été atteint, surtout avec Leonardo.

Le Parisien
Titipi
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LA MACHINE EST LANCÉE

Après l’Évian-TG, samedi, Valenciennes a subi la foudre du PSG qui, en dix jours, est passé de la crise à l’extase.

IL Y A DES crises qui traînent moins longtemps que d’autres. Celle qui a secoué le PSG en novembre semble déjà appartenir à un autre temps. En dix jours, de la défaite à Nice (1-2, le 1er décembre) à l’écrasante victoire à Valenciennes (4-0), Paris s’est métamorphosé, abandonnant la torpeur qui l’avait escorté depuis sa première défaite en L 1, contre Saint-Étienne (1-2, le 3 novembre), jusqu’à son déplacement azuréen, et endossant, enfin, les habits d’apparats qu’on lui prêtait cet été, au moment de son recrutement pharaonique. Un succès de prestige contre Porto (2-1, le 4 décembre), deux victoires de poids à l’intérieur des frontières et l’ombre de l’ogre se dessine un peu plus nettement avant la réception de Lyon, dimanche.

Le changement parisien est beaucoup plus rapide que celui qui nourrit certaines promesses de campagne et Carlo Ancelotti en décèle l’origine dans « l’attitude » de ses joueurs. « C’est leur mentalité qui a changé, assurait le technicien italien, hier. Il y a de l’altruisme, la volonté de mettre ses qualités au service de l’équipe. C’est important, désormais, de conserver la même attitude sur le terrain. »

En écho, Blaise Matuidi, dont l’état d’esprit n’a jamais été remis en cause cette saison, et surtout pas contre VA, ajoutait : « Tout le monde fait les efforts les uns pour les autres. On a pris conscience que l’on pouvait faire de très bonnes choses. » Mais une attitude différente ne peut justifier une mutation aussi radicale.

Matuidi : « Jouer à côté d’Ibrahimovic, c’est un bonheur »

Dans le combat, le repli défensif, le mouvement autour du porteur de ballon, Paris n’est plus tout à fait la même équipe, c’est vrai. Il suffit d’observer la disponibilité de Javier Pastore ou l’appétit de son compatriote Ezequiel Lavezzi, encore une fois tous les deux décisifs, pour mesurer le changement de dimension. Cependant, celui-ci est peut-être lié, aussi, au schéma tactique redéfini par Ancelotti. Depuis Porto, le PSG évolue dans un système en 4-4-2 où les deux Argentins occupent les côtés avec bonheur et sans rechigner aux tâches défensives.

Avec quatre joueurs à vocation offensive, ce qui n’était pas arrivé souvent lorsqu’il s’alignait en 4-3-3 ou avec un milieu en losange, Paris évolue plus haut et affiche une possession de balle plus efficace. « Peut-être qu’on peut jouer plus haut sur le terrain avec ce système, reconnaît Ancelotti. Mais je ne pense pas que ce soit cela qui explique le changement. »

Et si on cherchait, aussi, du côté de Zlatan Ibrahimovic ? La période noire du PSG a aussi coïncidé avec celle des absences du Suédois. Expulsé contre Saint-Étienne, il a manqué, pour cause de suspension, le match à Montpellier (1-1, le 11 novembre) puis celui contre Rennes (1-2, le 17 novembre), et est passé à côté, une fois n’est pas coutume, lors du déplacement à Nice. Mais lorsqu’il est en forme, qu’il étale un investissement collectif à la hauteur de son énorme talent – ce qui fut le cas contre l’Évian-TG, un peu plus partiellement hier –, Paris, en L 1, apparaît irrésistible. « Franchement, jouer à côté de lui, c’est un bonheur, sourit Matuidi. Que ce soit mentalement, techniquement, physiquement, c’est un monstre. Il est énorme. »

À Valenciennes, Ibra a montré une autre facette de son registre de buteur, signant deux premiers buts de véritable renard au point que Matuidi l’a surnommé Inzaghi, au retour des vestiaires (28e, 49e). Et quand, derrière, Thiago Silva est aussi facile, pas grand monde ne voit ce qui peut arriver désormais à ce PSG en France. Pas même Carlo Ancelotti qui concède que « Paris est le favori » du prochain rendez-vous face à Lyon. – D. D.


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Il n’y avait vraiment pas match

MÊME SI, L’ESPACE d’un quart d’heure, le premier, Valenciennes a entretenu l’illusion d’un exploit avec deux frappes cadrées (9e, 13e), le rêve a vite volé en éclats sur la première accélération parisienne. À l’origine, Pastore, à la conclusion, Ibrahimovic (28e) – à l’affût d’une frappe dévissée de Lavezzi –, un scénario connu à Paris cette saison et qui pourrait connaître des rééditions, vu l’état de forme de ces deux joueurs.

Le Suédois, encore une fois incroyable, ajoutera deux nouveaux buts, en début de seconde période (49e, 54e), mais le plus beau du PSG sera le quatrième, celui de Lavezzi. Servi par Verratti, l’international argentin a enrhumé Angoua au niveau de la ligne médiane pour le larguer balle au pied sur trente mètres et ajuster Penneteau d’un subtil intérieur du pied (82e).

L’état d’esprit de Valenciennes n’est pas en cause sur cette rencontre. C’est juste son talent qui n’était pas à la hauteur de ceux d’Ibra et consorts. Le Suédois aurait même pu s’offrir une passe décisive, avec ce centre en retrait pour Ménez, dans une manière de remerciement pour le Français qui l’avait si bien décalé plus tôt (54e), mais ce dernier enleva trop sa frappe (69e). 5-0, ça aurait sans doute été dur à digérer pour VA, mais pas complètement immérité. – D.D.


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Et maintenant un triplé

IBRAHIMOVIC 9

L’attaquant suédois a inscrit son premier triplé de la saison et porte son total à 17 buts en L 1. Il a profité d’une frappe ratée de Lavezzi pour marquer du plat du pied droit (1-0, 28e). En embuscade, dans la surface, il a placé un nouvel intérieur du droit (2-0, 49e) et a à nouveau trompé Penneteau du droit sur une passe de Ménez (3-0, 54e). Le géant suédois aurait même pu ajouter une passe décisive sans la maladresse de Ménez (69e).

MATUIDI 7

Suspendu face à l’Évian-TG, le milieu parisien a fait un retour sur la lancée de sa saison : agressif, combatif, au four et au moulin. Sur un terrain gras et lourd, l’international a été très précieux à la récupération et solidifié l’entrejeu parisien.

M. SAKHO 6

À nouveau délaissé par Ancelotti au profit d’Alex, Sakho a su saisir sa chance, après la blessure du Brésilien sur un dégagement (45e). Dans ce contexte difficile, le défenseur central a assuré. Vigilant, concentré et appliqué dans ses relances, il a rendu une copie sans tache.


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Le record de Skoblar en danger ?

En marquant son premier triplé avec le PSG, Zlatan Ibrahimovic a porté son total de buts à 17 en 17 matches de Ligue 1. À deux journées de la fin de la phase aller, le Suédois n’est déjà plus qu’à 4 buts du meilleur total de la saison passée, établi par Olivier Giroud (Montpellier) et Nene (PSG)... Et s’il partait à la chasse au record ?

44

C’est le record de buts sur une saison en Championnat (à 20 clubs), établi par Josip Skoblar en 1970-71. L’attaquant yougoslave de l’OM avait marqué 21 buts à la fin de la phase aller. Cette saison-là, son dauphin, le Stéphanois Salif Keita, avait, lui, inscrit 42 buts !

37

Carlos Bianchi est le dernier attaquant à avoir dépassé la barre des 30 buts : c’était il y a trente-quatre ans, lors de la saison 1977-78. Alors au PSG, l’Argentin avait marqué 37 buts, le meilleur total de l’histoire après ceux de Skoblar et Keita.

30

Depuis Jean-Pierre Papin, 30 buts avec l’OM en 1989-90, plus aucun joueur n’a fini la saison en ayant atteint cette marque symbolique.


Citation
« Je me tiens toujours prêt »

MAMADOU SAKHO, entré juste avant la pause pour pallier la blessure d’Alex, s’imaginait, malgré tout, un autre destin, hier.

FINALEMENT, il a joué. Mais pas forcément dans les conditions qu’il imaginait. Encore une fois, Mamadou Sakho était remplaçant, hier, au coup d’envoi d’une rencontre de Championnat. À voir son sourire teinté de tristesse, une heure plus tôt, au moment de découvrir la pelouse du stade du Hainaut, difficile d’imaginer que le défenseur central de l’équipe de France n’ait pas été affecté par le choix de son entraîneur, qui lui avait pourtant laissé entrevoir l’idée d’une titularisation les jours précédents. Sakho n’a cependant pas eu à gamberger longtemps son amertume. À la 43e minute, Alex devait demander son remplacement à cause d’une élongation aux ischio-jambiers de la cuisse droite. Pas le temps de vraiment s’échauffer : deux minutes plus tard, le défenseur formé au PSG effectuait son retour en L 1, un mois jour pour jour après l’avoir quittée sur une expulsion à Montpellier (1-1, le 11 novembre). « Je me tiens toujours prêt, a déclaré Sakho, à l’issue de la rencontre. Physiquement, psychologiquement... » Psychologiquement, surtout. Il n’empêche que les choix de son entraîneur le laissent de plus en plus pantois et qu’il doit son temps de jeu au fait que le Brésilien n’ait pas pu changer... de crampons plus tôt. « Alex avait déjà glissé, raconte Ancelotti. Il avait donc demandé à changer de chaussures, dix minutes plus tôt, mais il n’a pas eu le temps. Je pense qu’Alex ne pourra pas jouer contre Lyon, dimanche. »

Le malheur du Brésilien ne fait pas totalement le bonheur de son jeune concurrent français (22 ans) qui a, sans doute, le sentiment que le mérite sportif n’est pas l’unique facteur décisionnel de son entraîneur quand Thiago Silva affiche publiquement sa préférence pour évoluer aux côtés de son compatriote. Dans ces conditions, il n’était pas évident pour Sakho d’entrer en jeu et d’être performant. « Mais Mamadou a fait un bon match, avec une bonne attitude », a souligné Ancelotti. Histoire de montrer qu’il compte sur lui pour la réception de Lyon. À défaut de pouvoir s’appuyer sur Alex. – D. D.



Homer
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Paris étale sa puissance

Ce n'était pas qu'une embellie. Les nets progrès affichés la semaine dernière face à Porto (2-1) et Evian (4-0) ont trouvé leur prolongement dans le Nord. Une terre qui, décidément, réussit bien au PSG. Après Lille (2-1) en septembre, Paris est venu y cueillir une victoire large autant que nécessaire sur le terrain de feu le «Barça du nord».

Ibra époustouflant d'opportunisme

Entre le dernier revers à Nice (1-2) et la démonstration à Valenciennes (4-0), dix jours auront suffi pour écarter le spectre d'une crise qui menaçait de durer. « Le mérite en revient aux joueurs. Ce sont eux qui ont changé de mentalité et qui pris leurs responsabilités. Désormais, il y a de l'altruisme et de la qualité », a décrypté Carlo Ancelotti, qui n'a pas tiré la couverture à lui après ce troisième succès de rang. Certes, dans un stade du Hainaut glacé, Paris n'a pas retrouvé la fluidité de jeu affichée face à Evian. Mais sans faire preuve d'une imagination débordante, Thiago Silva et les siens ont affiché une efficacité déconcertante, grâce notamment à un Ibrahimovic époustouflant d'opportunisme. «Quand les Parisiens sont à ce niveau d'investissement et de concentration, c'est compliqué. En prendre quatre à domicile, ça fait mal. Mais c'est dans l'ordre des choses », s'est résolu Daniel Sanchez, l'entraîneur valenciennois.

« Vivement dimanche »


Après ce récital parsemé de quelques couacs – la blessure d'Alex, forfait face à Lyon –, on a envie de crier : « Vivement dimanche ! » Pas pour voir Drucker mais parce que le choc face à l'OL, entre le leader et son dauphin, va mettre aux prises les deux meilleures équipes du moment en Ligue 1. « On a la possibilité de récupérer quelques points et ce sera un beau match car Lyon est dans une bonne phase. Mais on est favoris parce qu'on joue à domicile», a souligné Ancelotti.

Moins prudent que la veille, le coach veut croire que son équipe est cette fois bien lancée sur les rails du championnat. Pour la première fois, Paris a battu hier une équipe du Top 8 de la L 1 et Ibrahimovic a inscrit son premier triplé sous les couleurs du PSG, après cinq doublés. Désormais à 17 buts (après 14 matchs joués), Monsieur «plus d’un but par match» s'est largement inspiré de son ami de l'AC Milan, le désormais retraité Pipo Inzaghi. Ses deux premières réalisations sont des modèles de placement dans la surface de réparation adverse.

Sakho jouera gros face à Lyon


Pour Sakho, ce n'était pas exactement une première mais plutôt une renaissance. Un mois exactement après son expulsion express à Montpellier, l'international tricolore a enfin retrouvé les terrains de L 1 à la faveur de l'élongation contractée par Alex juste avant la pause. Dans cette période de vaches maigres, c'est toujours bon à prendre, d'autant que Sakho a fait taire ses états d'âme pour livrer un bon match. Et comme Paris, il jouera gros dimanche face à Lyon.


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Mamadou Sakho : « On a frappé un grand coup »

Il avait disparu des radars depuis son expulsion à Montpellier, le 11 novembre. Laissé depuis sur le banc de touche, Mamadou Sakho a fait hier soir son retour après la blessure d’Alex (44e). Un coup de pouce du destin, sans doute…

Quel bilan faites-vous de cette troisième victoire consécutive ?

Mamadou Sakho. On se relève après un mois de novembre très compliqué. Valenciennes n’avait pas encore perdu à domicile. En venant gagner ici 4-0, c’est sûr qu’on a frappé un grand coup. Ce résultat nous permet de marquer les esprits et, sur le fond, le jeu collectif progresse. On a vu un PSG très concentré, costaud défensivement et efficace.

Zlatan Ibrahimovic s’est illustré en réussissant son premier triplé avec Paris…

Dans le vestiaire, à la fin du match, on l’a appelé Zlatan Inzaghi (NDLR : référence à Pipo Inzaghi, ex-buteur de l’AC Milan)… C’est très bien pour lui, j’espère qu’il continuera sur ce rythme le plus longtemps possible. Mais le plus important, c’est que le PSG gagne. Après, on sait que certaines individualités sortiront toujours du lot.

Qu’est-ce qui a vraiment changé lors des deux dernières semaines ?

Le groupe a bien pris conscience des qualités de chacun. Le repas entre nous, après le match de Porto, a été un moment particulier. Il a permis de souder l’équipe et de casser quelques barrières. On le sent bien sur le terrain et on a maintenant un collectif très costaud.

Quel genre de barrières se sont cassées ?

Je pense par exemple à la barrière de la langue. Le fait de passer du bon temps, de rigoler un peu dans un cadre différent, nous a ainsi permis de nous connaître un peu mieux.

Vous avez remplacé Alex avant la mi-temps. Comment avez-vous fait pour bien rentrer dans le match ?

Je me tiens toujours prêt, psychologiquement et physiquement, comme si j’allais jouer. Il faut rester à la disposition du collectif même si ce n’est pas toujours évident d’être régulièrement sur le banc.

Avez-vous douté ces dernières semaines ?


Jamais. Vous savez, j’ai connu des choses bien plus compliquées que ça. Pour moi, le fait d’être remplaçant, c’était juste un passage. Je l’ai vécu tranquillement. Après, le coach fait ses choix même si, parfois, on ne les comprend pas. Mais c’est lui le patron, tout simplement.


Le Parisien.fr
Homer
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Record de buts : Ibrahimovic peut-il battre Skoblar ?

C’est fou comme le temps passe vite avec Zlatan Ibrahimovic. Quatre mois après son premier match officiel sous les couleurs du PSG, le 11 août dernier, le Suédois affole les statistiques. Auteur de 25 buts en 26 matchs toutes compétitions confondues (avec Paris et la sélection suédoise), il pointe largement en tête du classement des buteurs de L1 avec 17 buts en 17 journées (et seulement 14 matchs joués).

Son triplé réalisé à Valenciennes mardi soir le relance même dans la course au record du nombre de buts inscrits dans le Championnat de France. Ibra peut-il cette saison rayer des tablettes le Marseillais Josip Skoblar, meilleur buteur de l’histoire du championnat (44 réalisations) ?

Oui, parce qu’il est un joueur d’exception
Premier élément de réponse, Zlatan Ibrahimovic écrase toute idée de concurrence interne à son poste. Au PSG, les deux autres avants-centres s’appellent Kevin Gameiro et Guillaume Hoarau. A ce jour, aucun d’entre eux ne s’est affirmé comme une alternative crédible à Ibra. Du coup, quand il couche sur le papier sa composition d’équipe, Carlo Ancelotti commence toujours par son numéro 18 suédois. Lequel, sauf blessure ou suspension, a donc la certitude d’enchaîner les matchs, d’accumuler du temps de jeu et de multiplier ses chances de marquer, encore et toujours. D’autant plus qu’il tire tous les penaltys et à peu près 100% des coups francs dangereux de son équipe.

Sauf recrutement d’une doublure de haut niveau au prochain mercato, ce qui n’est pas complètement à exclure, et sauf accident, l’ancien joueur de l’AC Milan sera donc encore omniprésent dans les prochains mois.

Oui, parce qu’il évolue au sein d’une équipe dominante
Même s’il donne le sentiment de faire la pluie et le beau temps au PSG, Ibra est tout de même dépendant de la force collective de son équipe. Autrement dit, quand le PSG va bien (ou mieux), le buteur en profite, mécaniquement. Actuellement, il bénéficie ainsi du travail fourni par un milieu de terrain enfin rééquilibré et par des « assistants » de premier plan (Lavezzi, Ménez et Pastore).

L’exemple des deux derniers matchs, face à Evian et Valenciennes (deux victoires sur le score de 4-0), est frappant. La domination totale du PSG s’est concrétisée par une orgie offensive : les Parisiens dans leur ensemble ont tenté 35 fois leur chance, Ibrahimovic 14 fois. Ce contexte très favorable aux avalanches de buts a toutes les chances de perdurer en 2013 face à des défenses françaises parfois dépassées par les événements.

Oui, parce qu’il est dans les temps de passage des meilleurs
Pour l’instant, Zlatan Ibrahimovic soutient largement la comparaison avec ses deux illustres aînés, Josip Skoblar et Carlos Bianchi (voir l’infographie). Au bout de 17 journées de championnat, le Croate et l’Argentin avaient inscrit respectivement 19 et 15 buts.

Ensuite, l’un comme l’autre avaient subi une (légère) décompression avant de finir la saison en fanfare. Sous le maillot de l’OM, Skoblar avait par exemple fait mouche à 15 reprises lors des 7 derniers matchs de la saison. Au printemps prochain, Ibra jouera aussi avec l’envie précisément de battre ce record. Les défenses de L1 en frémissent déjà à l’avance.


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Futur centre d’entraînement : Al-Khelaifi visite les sites

De retour en France depuis la semaine dernière, Nasser al-Khelaifi s’active sur les différents dossiers chauds du club. Après le mercato hivernal (voir nos éditions de la semaine dernière), le président du PSG s’attaque actuellement au chantier du futur camp des Loges. Le responsable qatarien inspecte en ce moment les trois sites yvelinois (Poissy, Saint-Germain-en-Laye et Montigny-le-Bretonneux) sélectionnés par les équipes en charge de ce dossier.

Le but de ces visites consiste à se rendre compte in situ des avantages et des inconvénients des différents terrains. Cette série d’inspections doit permettre de clore un long processus de désignation. Le PSG a prévu de livrer le nom de l’heureux élu à la fin de cette année, ou plus probablement en janvier prochain.

Selon nos informations, le club de la capitale serait prêt à investir 50 M€ pour l’acquisition des terrains. Il est difficile, à ce jour, de deviner le nom du site qui sera retenu. Il y a quelques semaines, Poissy semblait tenir la corde mais il a depuis rencontré l’opposition des agriculteurs rétifs au déclassement de certaines terres agricoles en zones de loisirs. Montigny-le-Bretonneux est confronté à la même problématique. La perspective d’un Notre-Dame-des-Landes à la sauce francilienne, promis par Christophe Hillairet, le président de la chambre d’agriculture d’Ile-de-France, pourrait dorénavant faire hésiter les décideurs du PSG. Le site de Saint-Germain-en-Laye présente, lui, des problèmes liés à la pollution de ses sols. Mais la mairie semble y croire. Des négociations sont en cours pour acquérir les terrains de la plaine d’Achères, aujourd’hui propriété de la Ville de Paris. Le club prévoit l’ouverture de son nouveau centre d’entraînement en 2015.


Deux autres articles inutiles sur un Greg Akcelrod bis.

Le Parisien.fr
HHA
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Ménez : «Si on peut mettre 4-0...»

Pour l'attaquant du PSG Jérémy Ménez, le match contre Lyon, dimanche (21h00), «peut faire la différence pour être champion d'automne».

«Jérémy Ménez, quel est l'enjeu de ce match ?
C'est un match qui peut faire la différence pour être champion d'automne. Pour la suite du championnat, ce n'est pas un match à 6 points, mais un match important pour la confiance, pour montrer qu'on revient bien, qu'on a un bon état d'esprit. Après tous les points perdus en novembre, ce serait bien qu'on soit champion d'automne, ça marquerait un petit truc dans le championnat.

Vous restez sur deux 4-0, est-ce un message aux Lyonnais ?
Ce serait bien mais il ne faut pas s'enflammer, c'est des faits de jeu. On aimerait bien le faire, si on peut mettre 4-0 on le fera, mais il faut respecter l'adversaire, et ce sera un match compliqué.

Le changement de système explique-t-il le renouveau du PSG ?
Peut-être que les joueurs se sentent mieux comme ça, mais c'est surtout l'état d'esprit qui a changé: quand tout le monde tire dans le même sens, on est capable de faire quelque chose. C'est des erreurs à ne plus commettre, c'est une bonne leçon pour nous.

Y a-t-il un risque de rechute ?
Il y a toujours un risque. Si on retombe dans nos travers, c'est qu'on est bête et qu'on n'a pas envie de gagner. Quand on voit que tout le monde fait des efforts, tout le monde prend du plaisir et ça se passe mieux.

Comment avez-vous vécu les rumeurs sur le changement d'entraîneur ?
On sait comment ça se passe : quand on n'a pas de bons résultats, les joueurs sont critiqués et le coach est sur la sellette. On n'y fait pas attention, il y a les dirigeants pour ça. Nous, on vient pour travailler, et on est très bien avec le coach. C'était à nous de nous remettre en question et de ne pas mettre la faute sur l'entraîneur.

Est-ce votre meilleur début de saison personnel ?
Je ne sais pas... En tout cas, au niveau de mon jeu, je sens que j'ai des progrès à faire, j'ai loupé pas mal d'occasions, je me répète tous les ans (Sourire). Tout le monde au club voudrait que je mette plus de buts, je sais que ça va venir, je me prends pas la tête, mais des fois c'est... chiant.»



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Ibrahimovic absent à l'entraînement

A trois jours du choc face à Lyon, dimanche au Parc des Princes, Zlatan Ibrahimovic n'a pas participé à l'entraînement matinal du PSG, jeudi au camp des Loges. Néanmoins aucune communication officielle n'a été effectuée de la part du club de la capitale concernant son attaquant suédois, ce qui laisse penser qu'il n'est pas blessé mais plutôt ménagé. Sous une pluie fine quasi-ininterrompue, les autres joueurs ont pris part à une séance de cinquante minutes. Visiblement touché à la jambe droite, Mathieu Bodmer n'est pas allé au bout. Touché mardi à la cuisse droite et contraint de quitter la pelouse, Alex est lui resté aux soins.

Par ailleurs, l'effectif parisien s'est entraîné sous les yeux de son président Nasser al-Khelaïfi, présent à Saint-Germain-en-Laye en compagnie de son directeur sportif, Leonardo. Tandis que les joueurs se livraient à une opposition, le patron qatarien a eu une longue discussion avec son entraîneur Carlo Ancelotti.


lequipe.fr
allezalex
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Tahar quitte le Paris SG13/12 23h54 - Football, L1

Simon Tahar, éphémère président du Paris SG en 2008 et dirigeant historique du club, a mis fin à ses fonctions d'administrateur et de président de l'association jeudi lors d'une assemblée générale ordinaire, a-t-il indiqué à l'AFP. «Notre club a depuis 18 mois pris une dimension considérable en se donnant des ambitions jusque-là inespérées et en employant des moyens financiers et humains impressionnants qui ont bouleversé l'équilibre des relations entre ses deux composantes (professionnelle et amateur, ndlr)», a expliqué l'avocat dans un communiqué. L’association PSG gère la section amateur du club.

Sport24
Titipi
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"IL VA FAIRE REVER LES GENS"

« RAI, EN SUIVANT Lucas Moura, vous revoyez-vous vingt ans en arrière, quand vous vous apprêtiez à quitter le Sao Paulo FC pour le PSG ?

– Rai : Oui, car notre départ s’effectue un peu dans les mêmes conditions. À l’époque, j’avais déjà signé pour Paris mais j’étais resté encore un moment à Sao Paulo, puis avec la Seleçao pour les qualifications pour la Coupe du monde 1994. La presse et les supporters se demandaient si je n’avais pas déjà la tête à Paris. Cela aurait pu être la même chose pour lui mais il a très bien géré la situation. Il a encore élevé son niveau de jeu et a refusé toutes les interviews pour parler de Paris. Son implication, jusqu’à aujourd’hui, avec le Sao Paulo FC montre à quel point c’est un garçon déjà mature. Mais, naturellement, il y a une agitation difficile à contrôler.

– Lucas Moura : Même si j’ai essayé de me focaliser sur la fin de mon aventure à Sao Paulo (il a remporté mercredi soir la Coupe sud-américaine contre les Argentins de Tigre, voir par ailleurs), c’est inévitable de penser à ce qui va se passer dans quelques jours, comment sera ma vie à Paris, où je vais habiter, etc.

– Comment imaginez-vous votre nouvelle vie ?

– L. M. : J’imagine que tout sera très différent mais je suis persuadé que ça va être une expérience merveilleuse, à la fois pour ma vie professionnelle et personnelle. Je suis un peu anxieux mais j’ai déjà envie d’y être.

– Vous retrouverez d’abord vos futurs partenaires à Doha ?

– L. M. : Oui, mon billet d’avion est déjà pris pour le 27 décembre. Je serai au Qatar le 28 pour la reprise (stage de préparation des Parisiens, jusqu’au 3 janvier).

– R. : Bon, avant que tu partes, sache que je vais être ton premier supporter pour la finale contre Tigre (l’entretien a été réalisé le 26 novembre). Ensuite, je viendrai te voir à Paris, c’est sûr.

– L. M. : Merci… (Il regarde Rai, un peu intimidé.) Je n’ai jamais eu l’occasion de te voir jouer, car je suis né en 1992, mais j’ai suivi la fin de ta carrière et ce n’est pas un hasard si tu es encore une idole pour tous les Brésiliens. Mon père me parle souvent de tes succès, il est admiratif.

– R. : Tu sais, je continue d’habiter au Brésil mais je me sens encore parisien. Je suis d’ailleurs à la disposition du club s’ils (les dirigeants) ont besoin de moi. J’y vais souvent, ma fille habite là-bas… Lucas pourrait être mon fils. Je suis fier de lui. Il a quelque chose en plus dont nous avons déjà parlé avec Leonardo (directeur sportif brésilien du PSG) : son intelligence ! Ce n’est pas seulement le talent qui fait la différence, c’est aussi la faculté à s’adapter. Et Lucas va parfaitement se fondre dans le système parisien.

– Quel type de joueur est-il ?

– R. : C’est un joueur très rapide et technique. Il possède aussi une résistance naturelle très importante. Il a tout pour devenir une idole des supporters. Il est polyvalent, peut changer de côté, et il marque.

– Lucas, avez-vous eu le temps de regarder les matches du PSG ?

– L. M. : Non, ce n’est pas facile depuis le Brésil. Je vois quelques buts, parfois, à la télé. Je regarde ce qu’il se passe là-bas, qui sont les joueurs, quels sont les résultats, je discute avec Thiago Silva (son capitaine en Seleçao) aussi.

– Vous allez jouer avec Zlatan Ibrahimovic…

– L. M. : C’est l’un des meilleurs attaquants du monde. C’est toujours bien de jouer avec des joueurs de ce calibre. Je vais apprendre à ses côtés, c’est une certitude. J’espère qu’on va former un beau duo tous les deux.

– R. : Moi, j’avais George Weah, qui a été considéré peu de temps après son passage à Paris (1992-1995) comme le meilleur attaquant du monde (il reçut le Ballon d’Or en 1995). C’est bien pour Lucas, c’est même un privilège d’évoluer avec des joueurs comme Zlatan. Aujourd’hui, le PSG a un effectif qui a de l’expérience, qui va aussi pouvoir lui donner le temps de s’adapter.

– Pour son premier match au Parc, Rai avait marqué de la tête et réalisé un coup du foulard (contre Montpellier, 1-0, le 11 septembre 1993). Et vous, Lucas Moura, avez-vous prévu quelque chose pour vos débuts avec le PSG ?

– L. M. : Je vais seulement essayer de reproduire ce que je sais faire et montrer pourquoi le PSG a misé sur moi. J’ai envie de m’amuser sur le terrain mais toujours avec la volonté d’aider mon équipe à aller de l’avant.

– Vous allez bien nous faire un coup du sombrero, votre spécialité ?

– L. M. : (Rires.) Si on me le demande, j’essaierai de le faire ! Mes dribbles sont toujours en direction du but. Je ne fais pas ça pour amuser la galerie ou chambrer mes adversaires. C’est beau le coup du sombrero, c’est vrai que j’aime bien. Le foot, c’est de l’art, et si l’action le nécessite, je l’exécuterai (rires) !

– R. : Je n’ai pas de doute, il va faire rêver (en français dans le texte). Ils aiment bien utiliser cette expression en France. Je suis convaincu qu’il va faire rêver les gens. J’imagine déjà les supporters vibrer devant la rapidité et les dribbles de Lucas. Il provoque beaucoup et c’est beau. Mais c’est aussi un joueur charismatique, qui a la cote auprès des supporters. C’est génial car le PSG va retrouver cette tradition des joueurs brésiliens qui ont du charisme : Ricardo, Valdo, moi-même… Lucas va suivre cette lignée à laquelle les supporters étaient habitués.

– Après le Qatar, vous allez débarquer dans le froid parisien…

– L. M : Je vais me préparer, c’est clair. Il paraît que la température peut être négative, c’est ça ? (Il se tourne vers Rai). On peut finir congelé ? (Rires.)

– R. : Au-delà du froid, je me souviens surtout que les pelouses étaient très lourdes pendant une bonne partie de la saison. Il faut donc que tu trouves rapidement les bons crampons, que tu t’habitues à la hauteur de l’herbe, à la vitesse du ballon…

– Vous aviez des techniques pour lutter contre le froid ?

– R. : J’avais tout essayé : le papier journal dans la chaussure, les crèmes… En général, je perdais quatre ongles par hiver. Mon pied congelait et je perdais un ongle sur n’importe quel choc. J’ai déjà joué en me faisant anesthésier les orteils. Je me rappelle aussi d’une sensation : quand tu as les pieds gelés et que tu les baignes dans l’eau chaude après un match… C’est horrible !

– Pouvez-vous expliquer à Lucas ce que cela signifie de jouer au Parc des Princes ?

– R. : Je ne suis pas objectif car j’aime profondément ce stade. Le public est proche de la pelouse et j’aime aussi son architecture. C’est bon de jouer là-bas. Tu rentres sur la pelouse et tu sens le public, tu vas prendre du plaisir. J’aimerais bien être avec toi pour tes débuts pour ressentir tout ça !

– L. M. : le Morumbi (le stade du Sao Paulo FC) est génial aussi. Les supporters sont un peu loin mais quand tu sors du tunnel et que tu vois les supporters debout en train de crier… Il n’y a pas de mots pour le décrire. Je suis certain qu’au Parc ce sera pareil.

– Quels sont les joueurs parisiens que vous connaissez ? Vous jouez parfois avec le PSG à la console ?

– L. M. : Ah, pas de chance, je dois être l’un des seuls joueurs de ma génération à ne pas jouer aux jeux vidéo ! Je connais un peu les Brésiliens, surtout Thiago (Silva), qui est pour moi le meilleur défenseur du monde. J’essaie de me renseigner un peu pour ne pas être perdu. J’aime bien le style de Nene, il a une technique impressionnante. Zlatan (Ibrahimovic), il en impose devant. Je n’oublie pas Alex, (Javier) Pastore ou Maxwell, qui est quelqu’un de bien, paraît-il…

– Qu’espérez-vous découvrir à Paris ?

– L. M. : Tout le monde dit que c’est l’une des plus belles villes du monde. Je suis curieux de voir ça. Je vais essayer de découvrir les endroits touristiques, emmener ma famille et en profiter au maximum. Mais je ne viens pas en touriste, je viens pour marquer l’histoire du PSG.

– Rai, quels conseils pouvez-vous lui donner ? Il devra faire attention à la nuit parisienne…

– R. : Je ne suis pas inquiet, il n’est pas du genre à se disperser. Au début, tu vas découvrir la ville comme un touriste lambda, mais ce qui est intéressant, c’est de se mêler aux Parisiens, apprendre leur culture, leur histoire. Il faut aller au-delà du regard superficiel pour comprendre la force de cette ville.

– Lucas, vous êtes célibataire ?

– L. M. : Oui.

– Rai, vous qui êtes un spécialiste, vous croyez qu’il va plaire aux Parisiennes ?

– R. : (Il rigole.) Moi j’étais marié, il a fallu que je me blinde (rires) ! Je suis certain qu’il va avoir beaucoup de succès, il a un style latin, il est métis et beau gosse. Tout ce que les Françaises aiment… Mais je crois qu’il a déjà beaucoup de succès auprès des Brésiliennes (rires).

– Lucas, que pouvez-vous nous dire en français ?

– L. M. : Euh… “Je ne parle pas français.”

– R. : (Il rigole.) C’est bien, ton accent n’est pas mal.

– L. M. : Je prends des cours pour avoir quelques bases et ne pas être complètement largué. Mais c’est difficile et je n’ai pas non plus beaucoup de temps.

– Vous auriez pu vous mettre à l’anglais. Vous étiez très proche de rejoindre Manchester United l’été dernier.

– L. M. : On était très près d’un accord. Mais j’ai finalement signé à Paris pour plusieurs raisons. Pour le défi de monter une grande équipe à Paris, parce qu’il y a beaucoup de Brésiliens au PSG et aussi parce qu’en signant ici je pouvais rester à Sao Paulo jusqu’à la fin de la saison.

– La présence de Leonardo a-t-elle été décisive ?

– L. M. : Oui, c’est lui qui m’a convaincu. Il a parlé à mes parents, m’a dit que je pourrais rester jusqu’en décembre et il m’a expliqué les ambitions et les objectifs du PSG.

– R. : Le projet parisien est sérieux et c’est fantastique d’avoir convaincu Thiago Silva, Zlatan ou Lucas… C’est le premier obstacle à franchir avant de penser à gagner la Ligue des champions.

– Lucas, allez-vous vous rendre à Paris en famille ?

– L. M. : Oui je viens avec mes parents, j’ai besoin d’eux, d’autant que je suis célibataire. En dehors du foot, j’aime bien rester tranquille, avec mes proches. Je ne suis pas trop du genre à sortir. J’aime bien aller au restaurant, dans des “churrascarias” (restaurant de viandes typiquement brésilien) avec des amis.

– R. : Ça sera difficile d’en trouver à Paris... Mais tu peux aussi découvrir le canard, les sauces incroyables, le poisson. Ça va être difficile de trouver de la viande comme au Brésil mais tu peux importer la “picanha” (la hampe). Ta maman cuisine ?

– L. M. : Oui, elle assure.

– R. : Bon, tu ne seras pas trop dépaysé alors… »

ÉRIC FROSIO


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Hip, hip, hip, Moura !

Au Brésil, observateurs et supporters du Sao Paulo FC sont convaincus du talent du futur milieu offensif parisien, comparé par certains à son compatriote Neymar.

AVEC L’ÉNORME LOGO du Sao Paulo FC peint sur son ventre, Guilherme ne passe pas inaperçu. Au stade du Morumbi, quelques minutes avant la demi-finale retour de la Coupe sud-américaine (aller 1-1), ce supporter brésilien chante à la gloire de son idole : Lucas Moura. « C’est un joueur magnifique, lâche-t-il. C’est grâce à lui que nous avons une équipe si spéciale, c’est le chef d’orchestre. Vous (les Français) avez de la chance qu’ils vous rejoignent bientôt. »

Le 28 novembre dernier, face à Universidad Catolica, lors d’un 0-0 entraînant qui avait qualifié Sao Paulo pour la finale (remportée dans la nuit de mercredi à jeudi contre Tigre, (voir par ailleurs), Lucas Moura avait brillé. Par ses montées incessantes dans le couloir droit, le milieu offensif avait d’ailleurs des airs de Jérémy Ménez, son futur coéquipier au Paris-SG. Sa vitesse balle au pied, ses dribbles mais aussi sa volonté de jouer pour le collectif ont éclairé le jeu du Sao Paulo FC. « Il est encore plus fort depuis qu’il a signé au PSG (l’été dernier, pour cinq ans), s’étonne un confrère brésilien. Il aurait pu baisser de rythme et se contenter de finir la saison à la cool. Mais non, il est encore plus déterminé. » Les statistiques de l’international brésilien (22 sélections, 6 buts) ne reflètent pourtant pas son influence sur le jeu de son équipe : 6 buts en 21 matches de Championnat.

Caçapa : « Attention, c’est physique la L 1 »

« Je n’ai pas honte de le dire, Lucas c’est 40 % de notre équipe, renchérit Rogério Ceni, le gardien du Sao Paulo FC. Quand il est sur le terrain, nous sommes tous ses adjoints ! » S’il avoue être « timide et réservé en dehors », Lucas Moura (20 ans) n’hésite pas à hausser la voix sur le terrain. « Il a beaucoup de tempérament, apprécie l’ancien Lyonnais Claudio Caçapa (2000-2007). Il va parfaitement s’adapter au foot français à condition de ne pas croire que ça va être facile. Car, attention, c’est physique la L 1. Mais c’est un joueur spectaculaire, moderne, rapide, une sorte de Neymar (*). »

Ses qualités n’avaient d’ailleurs pas échappé aux recruteurs européens. À commencer par ceux de Manchester United, sur le point de l’attirer l’été dernier. Gustavo Vieira, avocat qui collabore avec le Sao Paulo FC dans le cadre des transferts, s’était même rendu dans le nord de l’Angleterre pour rencontrer sir Alex Ferguson, le manager des Red Devils. « On était tombés d’accord. Mais j’ai laissé soixante-douze heures à Leonardo (directeur sportif parisien) et au PSG. Ils ont fait le forcing et ils ont fini par rafler la mise. » Et le club formateur de Lucas Moura a ainsi réalisé le plus gros transfert de l’histoire pour un joueur made in Brésil (40 M€ + 5 M€ de bonus). « C’est une grosse responsabilité, mais je ne me focalise pas là-dessus », balaye l’intéressé. L’insouciance de la jeunesse, sans doute.

ÉRIC FROSIO

(*) l’attaquant vedette de Santos, notamment courtisé par le FC Barcelone.


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Une coupe, un but, des bagarres et des larmes…

IL AVAIT POURTANT prévenu que l’émotion pourrait le rattraper. Elle l’a finalement submergé. Quand Rogerio Ceni, capitaine et gardien, de vingt ans son aîné, lui a donné son brassard avant de l’inviter à soulever la coupe sud-américaine, remportée mercredi soir face aux Argentins de Tigre (2-0, match arrêté, aller : 0-0), Lucas Moura a fondu en larmes, à l’issue de son dernier match avec son club formateur. Sur le podium, dans « son » stade du Morumbi, au milieu de ses amis et avec le trophée du meilleur joueur du match, il a dû savourer l’instant...

Pour remporter ce premier titre avec Sao Paulo, le numéro 7 a ouvert le score d’une frappe du gauche (1-0, 23e) avant d’offrir une passe décisive à Osvaldo, à la suite d’un une-deux délicieux (2-0, 27e). Face au talent et à la vitesse du futur Parisien, les Argentins ont multiplié les gestes limites : tacle par-derrière, coup de coude dans le visage… Mais, même avec le nez en sang, Lucas a continué de danser, se permettant de chambrer en se mettant les mains sur les hanches avant de dribbler un adversaire. Les visiteurs n’ont pas apprécié, une bagarre a éclaté sur le chemin des vestiaires, une autre, plus confuse encore, dans le tunnel. Les Argentins n’en sont jamais ressortis, boycottant la seconde période. Le latéral Lucas Orban a même accusé les forces de sécurité déployées par le club brésilien d’avoir pointé une arme à feu sur le gardien argentin… Après quarante minutes d’attente, l’arbitre mettait un terme à la rencontre et les Paulistas pouvaient fêter leur drôle de sacre. « Je m’en vais, mais chacun de vous restera dans mon cœur », a conclu Lucas au micro du stade, les larmes aux yeux. – E. F.


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L’hiver à Paris

LES FOOTBALLEURS ne sont pas assez masochistes pour collectionner les mauvaises critiques des journaux que, d’ailleurs, ils ne lisent pas. On doute que Rai ait conservé un pressbook fourni de ses débuts au Paris-SG, ni un enregistrement de ce qu’il a entendu au Parc à l’époque. C’est dommage. Il aurait pu en faire profiter Lucas Moura. Le premier hiver passé à Paris, en 1993-1994, n’a pas laissé à Rai que des souvenirs d’engelures. À partir de novembre, il avait empilé une série de notes à oublier et de commentaires à ne surtout pas lire. Quelques échantillons : « Plus ça va, moins on le voit » (après PSG - Saint-Étienne) en novembre. « Rai ? Tournons la page et voyons ce qu’il apportera l’année prochaine » (après Sochaux-PSG) en décembre. « Rai fut à l’image de Rai. Pas bon, lent… » (après PSG-OM) en janvier, alors que France Football le jugeait « mal utilisé, mais de toute façon inutilisable ». Lucas Moura « va faire rêver les gens », assure Rai. C’est une promesse. Mais il faut souvent de la patience pour la tenir.


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Ibra s’est ménagé

À TROIS JOURS du match face à Lyon, les Parisiens – dont Nene – se sont entraînés, hier, sous les yeux de leur président, Nasser al-Khelaïfi, et de Leonardo, le directeur sportif. Les titulaires à Valenciennes (4-0), mardi, ont quitté la séance au bout de trois quarts d’heure, rejoints un peu plus tard au vestiaire par Mathieu Bodmer, qui a ressenti une douleur a priori sans gravité. Zlatan Ibrahimovic, lui, est resté en salle tandis qu’Alex a soigné ses ischio-jambiers, touchés à Valenciennes. Selon le club, le Suédois ne souffre d’aucun problème physique et s’entraînera avec le groupe aujourd’hui à midi.

Venu s’exprimer avant l’entraînement, Jérémy Ménez a notamment évoqué le récent passage du PSG au 4-4-2, où il évolue en pointe avec Ibra. « Le changement de système joue peut-être dans nos derniers résultats, a-t-il répondu. Mais c’est d’abord l’état d’esprit du groupe qui a changé. Quand chacun fait des efforts pour le collectif, on peut être une équipe très dure à battre. Avant, notre jeu n’était pas forcément beau à voir. Il y avait un manque d’investissement à l’entraînement. En match, quand l’un pressait, l’autre ne le faisait pas... Cela nous a fait du bien de nous réunir pour nous dire ce qui n’allait pas. Rien n’est acquis mais si on retombe dans nos travers, c’est qu’on est bêtes et qu’on n’a pas envie de gagner le titre... » – J. T.

GUARDIOLA AU PSG ? L’AVIS DE SON BIOGRAPHE. – Dans une interview au quotidien suédois Expressen, Guillem Balague, auteur d’une biographie sur Josep Guardiola (41 ans), a évoqué l’avenir de l’ancien entraîneur du Barça (2008-2012), qui profite d’une année sabbatique à New York. « En janvier ou en février, Pep décidera de son avenir, affirme-t-il. Il a dit non à Chelsea, qui l’a sollicité avant de prendre Benitez. Je ne suis pas surpris que le PSG le veuille. Ce que désire Pep, c’est un projet solide sur trois ou quatre ans, dans un club où il pourra gagner rapidement tous les titres possibles. Et où il pourra imposer sa philosophie sans passer forcément par une révolution. (...) Son rêve est d’entraîner en Premier League. C’est sa priorité. Manchester City fera tout pour le convaincre. Le fait que ses amis Ferran Soriano (directeur exécutif) et Txiki Begiristain (directeur technique) soient à City depuis quelques mois, c’est un très gros atout... » – J. T.

CONTRÔLE ANTIDOPAGE AU CAMP DES LOGES. – L’UEFA a diligenté hier, à midi trente, un contrôle antidopage inopiné à l’issue de l’entraînement du PSG. Dix joueurs ont été tirés au hasard pour des prélèvements urinaires : Douchez, Sissoko, Thiago Silva, Sakho, Hoarau, Bodmer, Matuidi, Armand, Van der Wiel et Jallet. – J. D.


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Le PSG va changer son logo

Les propriétaires qatariens veulent accentuer le caractère parisien du club de la capitale au détriment de Saint-Germain. Un changement qui pourrait en mécontenter plus d’un.

C’est un dossier top secret. Ultrasensible. Les réflexions sont menées dans la plus grande discrétion au sein du PSG. Et seuls quelques dirigeants se trouvent dans la confidence. La direction a décidé de modifier le logo du club qui est le même depuis 1972. En s’attaquant au symbole et à l’image de l’équipe de la capitale, la démarche ne manquera pas de susciter des réactions.



Les investisseurs qatariens ont mis la main sur le PSG en juin 2011 pour une raison majeure : l’image du club est attachée à celle de Paris. Et depuis, toute la stratégie marketing déployée par les dirigeants met en exergue la Ville Lumière et son monument phare : la tour Eiffel.

Les concepteurs du nouvel emblème vont poursuivre dans cette voie. D’après le projet qui emporte le plus de suffrages en interne, le caractère parisien sera accentué. Adieu le berceau et la fleur de lys qui symbolisent la ville de Saint-Germain-en-Laye, partenaire historique du club depuis sa création en 1970. Cette date serait aussi supprimée. La tonalité bleue nuit actuelle, qui domine le dessin, sera éclaircie pour se rapprocher de celle qui va habiller le nouveau bus du PSG dont l’entrée en service est programmée au mois de janvier. Un effet 3D devrait aussi être apporté au nouveau logo, sans doute sur la tour Eiffel, toujours rouge. Le nom de Paris Saint-Germain apparaîtra-t-il encore entièrement? Ce n’est pas certain. On pourrait simplement lire la mention Paris SG. C’est la consigne qui a été donnée pour les courriers et les e-mails… Paris SG désigne désormais le club pour les responsables parisiens. Et si Saint-Germain devait encore s’afficher, les caractères seraient de taille plus petite que ceux de Paris. Comme c’est déjà le cas cette saison au dos des survêtements des joueurs.

Michel Mimram, le directeur marketing du club, ne disait pas autre chose lors du Hub Forum 2012, les 11 et 12 octobre dernier, quand il déclarait : « La stratégie est de partir du PSG pour aller au Paris SG. Sachant que dans le Paris Saint-Germain, l’important c’est Paris bien plus que Saint-Germain. »

Les réflexions des décideurs parisiens tendent toutes vers un objectif ambitieux : faire du PSG « l’une des 10 plus grandes marques de sport de la planète », dixit encore Mimram. Et le changement de logo est un des moyens pour y parvenir selon eux.

Comment les supporteurs et la ville de Saint-Germain-en-Laye, clairement mise de côté, réagiront-ils? Contacté, le maire de la commune des Yvelines n’a pas souhaité réagir. Pas plus que le PSG.

Le Parisien
Homer
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Les vérités de Ménez

Les conférences de presse de joueurs sont souvent des moments lénifiants qui rythment la semaine des clubs. Mais hier, au PSG, Jérémy Ménez avait des choses à dire. L’un des hommes actifs du renouveau parisien, dont la complémentarité avec Ibrahimovic porte l’équipe, ne s’est pas caché pour expliquer les maux récents de sa formation.


« Les séances d’entraînement sont peut-être meilleures, confie l’attaquant, un but, quatre passes décisives en championnat. Tout le monde y met du sien. Il ne faut pas se mentir : on manquait peut-être d’investissement. On ne tirait pas dans le même sens. L’un pressait, l’autre ne pressait pas. C’est donc surtout l’état d’esprit qui a changé. C’est une bonne leçon pour nous et des erreurs à ne plus commettre. » Nouvel extrait : « On faisait les cons. Le jeu n’était pas beau à voir. Personne ne prenait du plaisir. Il a fallu se bouger les fesses. Maintenant, c’est le cas. Si tout le monde réunit ses forces, on sait que l’on sera très dur à battre. Il faut se le mettre dans le crâne. » Un Ménez en mode collectif, donc, pour un joueur à qui l’on a souvent reproché un excès d’individualisme. Le message serait donc passé et Paris, en passant par Porto, Evian et Valenciennes — trois victoires, dix buts, trois prestations convaincantes de Ménez — va beaucoup mieux. La fin des ennuis? « Si on retombe dans nos travers, c’est que l’on est bête », répond sans appel l’ancien Romain comme si la fracture dans le vestiaire était d’abord celle qui sépare les compétiteurs des autres plutôt que les francophones et les italophones.

Après cette séance de franchise, Ménez, qui s’aimerait plus réaliste devant le but, a retrouvé ses coéquipiers sur les terrains à peine débâchés du camp des Loges. Sous une pluie fine et dans le froid, sans Ibrahimovic (aux soins) ni Alex (blessé) mais sous les yeux du président Nasser al-Khelaifi et du directeur sportif, Leonardo, les Parisiens se sont livrés à un exercice de conservation et de circulation de balle dans des espaces réduits. Et tout le monde semblait avoir envie.


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" Les Qatariens ne connaissaient pas l’histoire du club »

Trente-cinq ans de sa vie de dirigeant du PSG ont pris fin hier soir. Lors de l’assemblée générale de l’association du club, Simon Tahar a passé la main. Benoît Rousseau, président par intérim du PSG de juillet à novembre 2011, lui succède.

Pourquoi quittez-vous la présidence de l’association PSG ?

Simon Tahar. Mon mandat d’administrateur de l’association s’achevait et j’ai décidé de ne pas me représenter.
Ce départ voulu s’opère tranquillement. Je ressens de la tristesse car le PSG représente trente-cinq ans de ma vie pendant lesquels j’y ai consacré beaucoup de mon temps et de passion.

Est-ce dû aussi à vos relations parfois compliquées avec les Qatariens ?

Oui. Ce sont des gens de qualité mais ils ne connaissaient pas bien le fonctionnement ni l’histoire du club avec ses deux entités : la section pro et l’association. Ils pensaient pouvoir faire fi de cette dernière.

Avec votre départ, une page se tourne…

J’étais le dernier de l’ancienne époque. J’ai été dirigeant du PSG d’Hechter à Nasser. Je suis arrivé au club à la faveur du scandale de la double billetterie (1978) en qualité d’avocat d’Hechter.

Quels souvenirs garderez-vous ?

D’abord la victoire en Coupe de France contre Saint-Etienne en 1982, le premier trophée du club. Le PSG - Real Madrid (4-1) de mars 1993 avec le dernier but d’Antoine Kombouaré. Et le dernier, le plus difficile, c’est Sochaux - PSG (1-2) en 2007-2008 où l’on se sauve à la dernière journée.


Le Parisien.fr
Bob
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PSG - Ancelotti s'est affranchi de Leonardo

(AFP) Vendredi 14 décembre 2012


Recruté au terme d'une cour effrénée par le directeur sportif du Paris SG Leonardo, l'entraîneur italien Carlo Ancelotti a toutefois profité de la récente période de crise pour prendre ses distances avec le Brésilien, même si leur sort reste intimement lié pour les dirigeants.

Entre les deux hommes, il n'est pas encore question de divorce mais au moins de chambre à part après le désastreux mois de novembre qui a fragilisé le couple aux yeux du propriétaire qatari (QSI).

Si la doublette semble avoir retrouvé du crédit avec le retour des résultats, il n'en demeure pas moins que les liens qui les unissent risquent de rester distendus.

Du haut de son expérience, le technicien italien sait bien en effet que l'entraîneur sera le premier fusible idéal si QSI devait décider à un moment de couper une tête.

Alors qu'il a fini par dire oui à Paris puisque aucun club anglais n'était libre, il a expliqué à des proches qu'il ne serait ainsi ni dupe ni surpris des agissements en coulisse et des pistes menant à d'autres entraîneurs.

Bien conscient de ce qui se joue dans l'ombre et renforcé parce qu'aucun remplaçant de son calibre n'est disponible, il aurait ainsi décidé de prendre les choses en main et d'arrêter de vouloir contenter tout le monde, dont Leonardo, avec une gestion politique de l'effectif.

Hiérarchie
Si c'est lui qui doit partir le premier, autant le faire avec ses idées, ses convictions... et ses joueurs de confiance, qui ne sont pas forcément ceux que le directeur sportif a fait venir.

En privé, il se plaint ainsi du "travail de sape" du directeur sportif. En public, Ancelotti s'est dernièrement affranchi pour la première fois de la tutelle du Brésilien en conférence de presse en ce qui concerne le marché des transferts.

Son opposition quasi-frontale à l'arrivée de Sneijder a ainsi provoqué la colère de Leonardo et même celle des dirigeants qataris qui craignent que cela ne fasse capoter l'arrivée du Néerlandais de l'Inter Milan.

Car depuis des semaines, Ancelotti penche plutôt pour le transfert du milieu récupérateur De Rossi plutôt que celui d'un meneur qui ne joue plus depuis quasiment deux ans.

Pourtant, des sources proches d'Ancelotti assurent que celui-ci est de nature reconnaissante et qu'il n'aime pas les situations de conflit. Mais s'il se permet de prendre ses distances avec Leonardo, c'est peut-être aussi qu'il a senti que le directeur sportif n'était plus aussi intouchable qu'avant.

Mais pour Ancelotti l'équilibre est instable et, même avec le retour des victoires, il doit veiller à ne pas trop ouvertement mécontenter un propriétaire "imprévisible" et soucieux du respect de la hiérarchie.

AFP
aleksandre08
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Coupe de France: Arras-PSG se jouera à Calais

Ils ont finalement trouvé un stade. Opposés aux Parisiens de Zlatan Ibrahimovic en 32es de finale de la Coupe de France, les amateurs d'Arras (CFA2) ont déniché une enceinte pour accueillir la rencontre. Les Nordistes accueilleront le PSG à Calais, au stade de l'Epopée.

Piste privilégiée des dirigeants arrageois pour accueillir la rencontre, le stade de Valenciennes était trop coûteux pour les finances du club amateur. Les Arrageois évolueront donc sur la pelouse où se jouent d'ordinaire les rencontres de Calais, célèbre pour avoir disputé la finale de la Coupe de France en 2000.

Les dirigeants parisiens ont accepté de prendre en charge les coûts liés à la sécurité de l'enceinte, estimés à 35 000 euros selon France 3 Nord Pas-de-Calais. La rencontre se disputera le dimanche 6 janvier à 20h30 et sera diffusé sur Eurosport.


20 mn
Varino
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GROS COMME UNE MAISON

Cent soixante-neuf joueurs et entraîneurs de L 1 ont participé à notre consultation. Pour le titre comme pour le sommet face à L’OL, demain au Parc des Princes, le PSG est leur grand favori.


IL Y A DIX JOURS, la tendance n’aurait pas été la même. Sous le double effet de sa victoire à Marseille (4-1) et de la crise de novembre qui avait secoué le PSG, l’Olympique Lyonnais aurait rallié de plus nombreux suffrages. Mais, depuis, Carlo Ancelotti a trouvé quelque chose : les mots, peut être, une organisation, sûrement.

Les cent soixante-neuf joueurs et entraîneurs de Ligue 1 que nous avons sondés depuis le début de la semaine ont été sensibles au changement. Puisque ce n’est plus le même PSG, et même si Lyon a encore trois points d’avance, les pronostics sont redevenus tranchés, pour le titre de champion de France comme pour le sommet de la L 1, demain soir au Parc des Princes.

S’agissant du titre, c’est même un raz de marée : avec 81,1 % des voix, le PSG est l’immense favori et, si l’OL reste son premier dauphin, c’est à des années- lumière (11,8 %). Frédéric Antonetti, l’entraîneur de Rennes, résume ainsi le sentiment commun : « Je l’ai toujours dit et je le maintiens : Paris sera champion. On m’a pendant longtemps ricané au nez lorsque je disais que Paris allait survoler le Championnat, mais les Parisiens font des choses que les autres ne sont pas capables de faire parce qu’ils ont de grands joueurs. »

L’entraîneur de Brest, Landry Chauvin, pointe aisément ce qui a changé depuis peu et ce qui a rendu les Parisiens si difficilement résistibles : « S’ils continuent à jouer ensemble et à faire tous les efforts collectivement, il sera impossible de les suivre. Et le retour de Thiago Motta leur a fait énormément de bien. Lui, c’est un sacré joueur... »

Galtier : « Ancelotti a trouvé un équilibre d’équipe »

La L 1 est un tout petit peu moins unanime à faire du PSG le favori du choc de demain. Près d’un tiers des sondés (32 %) estime même que l’OL ne perdra pas. Les Bordelais, par exemple, ont été paradoxalement marqués par leur victoire à Gerland (2-0, le 30 septembre), un soir de hold-up. « Je suis admiratif du collectif lyonnais, confie Marc Planus, le défenseur central des Girondins. À Gerland, on avait eu du mal à apercevoir le rond central. » Mais son coéquipier Henri Saivet pointe : « Paris possède plus d’individualités et Lyon a davantage de maîtrise, mais les Lyonnais seront en danger quand ils vont perdre le ballon… »

À Montpellier, John Utaka a un avis très tranché, qui laisse songer qu’il n’a pas forcément vu la télé depuis une semaine : « Paris est supérieur individuellement, mais Lyon est meilleur collectivement. Et, dans le foot, c’est le collectif qui prime. Je vois donc Lyon s’imposer dimanche au Parc. »

Dernière victime des Lyonnais, dimanche dernier, dans le 105e derby (0-1), l’entraîneur stéphanois, Christophe Galtier, lui, a bien enregistré ce qui a changé dans le décor ces derniers jours, après OL-Nancy (1-1) et les blessures ou suspensions qui touchent le club lyonnais (voir par ailleurs) : « Les observateurs donnent Paris favori car il est en pleine progression et fait très mal offensivement. Ancelotti a trouvé un équilibre d’équipe. Ce sont souvent désormais les mêmes qui débutent. Lyon a l’habitude de ces grands rendez-vous et il répond toujours présent, mais il a des blessés et quelques incertitudes, ce qui avantage le PSG. » Et ce qui a changé en dix jours est palpable : quand il s’agit d’expliquer pourquoi Paris est favori, ce n’est même plus la peine de citer Zlatan Ibrahimovic.

DULUC



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Le vainqueur du choc de demain?
PSG 68% (115 voix)
Lyon 15.4% (26 voix)
Nul 16.6% (28 voix)

Le futur champion?
PSG 81.1% (137)
Lyon 11.8% (20)
Marseille 3.6% (6)
Rennes 0.6% (1)
Lorient 0.6% (1)
Ne se prononcent pas 2.3% (4)




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« Ici, je me sens important »

THIAGO MOTTA, revenu stabiliser l’entrejeu parisien, évoque son rapport avec son corps souvent blessé. Et ce sentiment d’être un joueur qui compte au PSG.


« COMMENT vous sentez-vous physiquement ?
– De mieux en mieux. Je viens de jouer deux matches, ce n’est pas suffisant pour se sentir à 100 %. De toute façon, un joueur a toujours une petite gêne qui le contrarie avant un match. Croyez-moi, ils sont très rares ceux qui jouent en se sentant totalement bien. Après ces deux rencontres, j’ai vu que ni ma jambe ni mon dos ne me faisaient mal. Ça m’a mis en confiance pour bien m’entraîner cette semaine. Contre Lyon, je me sentirai encore mieux.

– Faites- vous beaucoup plus attention à votre corps désormais ?
– C’est clair ! Ce n’est pas seulement lié à l’âge, mais à l’intensité des matches qu’on dispute au haut niveau. C’est assez compliqué d’enchaîner, alors il faut s’attacher à comprendre son corps.

– Cela passe par une préparation plus minutieuse ?
– Il y a cinq ou six ans, je m’entraînais et je rentrais directement chez moi. Désormais, je passe un peu à la salle de musculation avant chaque séance. Après l’entraînement, il faut suivre tout un travail de récupération, prendre un bain froid par exemple. Ce sont des détails dont votre corps a besoin au fur et à mesure que votre carrière avance.

– Comment avez-vous vécu la crise qui a frappé votre équipe le mois dernier ?
– C’était compliqué. Pour aider son équipe, le mieux, c’est quand même d’être sur le terrain. O.K., vous pouvez toujours donner des conseils. Mais ce n’est pas trop mon genre. Je suis assez timide. Et puis, parler pour dire quoi ? À ce niveau, chaque joueur sait ce qu’il doit faire sur le terrain. Vraiment, le mieux pour relever la tête, c’est de jouer à fond pour aider l’équipe à gagner. Quand vous gagnez, tout s’arrange automatiquement.

– Avez-vous le sentiment que votre retour dans l’équipe coïncide avec un jeu du PSG plus équilibré ?
– Non. Ce qui règle le plus de problèmes, c’est la victoire, pas un joueur en particulier. Et la victoire passe par le travail des onze joueurs dans un esprit collectif. La base, c’est de courir tous ensemble, surtout en phase défensive. Si on respecte ce principe, on a ensuite pas mal d’atouts pour battre beaucoup d’équipes…

– Avec Thiago Silva, vous et Ibrahimovic, il y a quand même une colonne vertébrale expérimentée…
– (Il coupe.) Non, je n’aime pas voir les choses sous cet angle. Bien sûr, derrière, Thiago Silva nous donne beaucoup de sécurité et, devant, tu sais que tu as aussi une attaque qui peut faire la différence sur une seule action. Mais les autres joueurs travaillent aussi beaucoup, comme Blaise (Matuidi), Jérémy (Ménez) mais aussi, sur les derniers matches, « El Flaco » (Pastore), « Pocho » (Lavezzi). Il y a aussi Maxwell, très constant, et à droite Jallet et Van der Wiel qui travaillent bien. Bref, c’est sur tout un groupe que reposent le jeu et la responsabilité de la victoire.

« Le Barça a créé le meilleur football possible »

– Comment voyez-vous l’évolution du rôle du milieu défensif depuis le début de votre carrière ?
– C’est une évolution énorme. Quand j’ai commencé, on demandait aux milieux devant la défense de courir pour récupérer le ballon. Mais, une fois avec le ballon dans les pieds, c’était un peu plus difficile… Quand j’étais au Barça (2001-2007), sans doute la technique était-elle un peu moins importante pour les joueurs du milieu. On insistait plus sur le volume de leur travail. Après, Barcelone a évolué en augmentant le niveau technique global, notamment en faisant reculer devant la défense un joueur comme Sergio Busquets, qui évoluait plus haut. Avec sa qualité de passe et de dribble, il donne une autre orientation au jeu. Je garde en mémoire le Barça de 2009, celui qui a tout gagné la même année. Je n’avais jamais vu une équipe défendre à onze, puis jouer à onze avec le ballon. Le Barça a créé le meilleur football possible. Aujourd’hui, il est devenu difficile d’avoir une équipe où deux joueurs ne courraient jamais.

– Ne regrettez-vous jamais de ne pas être devenu international brésilien ?
– Non. Jeune, j’étais déjà dans un grand club, le FC Barcelone (il y est arrivé à 17 ans, en 1999). À l’époque, il m’est arrivé de retourner au Brésil pour des matches en sélection Espoirs. Vingt-six heures aller-retour pour parfois… ne pas jouer. Contrairement à beaucoup de joueurs, la Seleçao ne me faisait pas rêver. Des deux côtés, en fait, il n’y avait pas d’attirance particulière. Avec le temps, je me suis beaucoup plus identifié au football d’Italie, le pays de mes grands-parents paternels. La Nazionale (*), c’était une récompense à mes yeux. J’espère y revenir un jour.

– Quand on a joué au FC Barcelone et à l’Inter Milan, que représente le PSG actuel dans une carrière ?
– Pour être dans la même cour que le Barça, le Real ou le Bayern, Paris a encore besoin de temps. Mais, à l’intérieur du club, on sent qu’il grandit jour après jour. C’est aujourd’hui un club où la défaite est considérée comme anormale. C’est cette attente permanente de résultats qui rapproche Paris des plus grands clubs. Pour nous, joueurs, c’est un privilège énorme d’être au PSG. Ici, je me sens important. Ce n’était pas le cas à Barcelone, au milieu de cracks comme Ronaldinho et Eto’o. Avec le temps, j’ai pris conscience de ce que je pouvais, dans mon rôle, apporter à une équipe.

– PSG-Lyon, est-ce un tournant majeur dans la saison ?
– Gagner peut nous ramener au sommet de la L 1. Mais ce sera difficile. Lyon, c’est la meilleure des équipes françaises que j’ai observées cette saison. Il faudra avoir en tête de dominer, de les presser pour leur rendre le match inconfortable. Après, avec le ballon, on aura des occasions, je n’en doute pas… »

TOUBOUL

(*) Il a fêté la première de ses treize sélections avec la Nazionale le 9 février 2011, en Allemagne (1-1).


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131
Thiago Motta est le Parisien qui a effectué (142) et réussi (131) le plus de passes contre l'ETG et Valenciennes. L'ancien interiste est le joueur du PSG qui a recu le plus de passes (127) sur ces deux matches.
Opta



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IBRA S’EST ENTRAÎNÉ. – Resté en salle de musculation la veille, Zlatan Ibrahimovic a pris part à l’entraînement à huis clos des Parisiens, hier en milieu de journée. Quant à Mathieu Bodmer, sorti du terrain, jeudi, après avoir ressenti une petite douleur au niveau d’une jambe, il a suivi une séance individualisée. Alex (ischio-jambiers) est à nouveau resté en soins. Un doute subsiste sur la présence dans le groupe de Nene, écarté lors des deux derniers matches de L 1. Les Parisiens s’entraîneront une dernière fois, aujourd’hui, au Camp des Loges, et seront au repos lundi, au lendemain du choc face à Lyon. – J. T.
L’équipe probable : Sirigu – Jallet ou Van der Wiel, Thiago Silva (cap.), Sakho, Maxwell – Lavezzi, Thiago Motta, Matuidi, Pastore – Ménez, Ibrahimovic.

L'Equipe
Oyé Sapapaya
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PSG : Le controversé M. Mauri
Loïc Briley | rmcsport.fr | 14/12/2012

Homme de confiance de Carlo Ancelotti pour tout ce qui relève de la préparation physique, l’Italien ne fait plus l’unanimité au Paris Saint-Germain. D’autant qu’il s’immisce de plus en plus souvent dans les choix sportifs.

Même si l'infirmerie du PSG s'est récemment vidée, la gestion de la préparation physique pose question depuis le début de saison, et plus généralement depuis la constitution du staff de Carlo Ancelotti. Thiago Motta a quasiment raté six mois de championnat,Mohamed Sissoko n'est plus retenu dans le groupe car « il n'est pas suffisamment en forme », selon son entraineur. D'autres cas de blessures qui trainent ont dernièrement été pointés du doigt. Au centre des débats, un homme : Giovanni Mauri. A 55 ans, l’Italien connait Carlo Ancelotti depuis seize ans. C'est à Parme que leur collaboration a démarré. Depuis, ils ne se sont plus quittés, en Italie comme en Angleterre, avec notamment de beaux résultats du côté du Milan AC. Pourtant les méthodes de Mauri agacent de plus en plus au Camp des Loges. Selon un proche du vestiaire parisien, « le nouveau staff a voulu tout révolutionner tout de suite avec des charges de travail importantes, sans progressivité. Les organismes n'ont pas supporté. »

Le moustachu italien met l’accent sur des exercices de vitesse très intenses. « Il fait faire aux gars des courses de deux fois 30 m avec un blocage entre les deux, poursuit la même source. Les joueurs qui sont en forme n'ont pas de problème mais ceux qui sont en phase de reprise devraient plutôt démarrer avec des deux fois 10 m puis deux fois 20 m... » Mauri imposerait ainsi ses séances types sans vraiment prendre en compte la condition de chacun. Un comble puisque le PSG est équipé de GPS ultra-modernes censés individualiser le travail physique.


« Il commence à leur taper sur le système »
L'ex-préparateur de Chelsea n'hésiterait pas non plus à passer outre l'avis médical. Selon un proche d'un joueur parisien, « en fin de saison dernière, Pastore, alors en phase de reprise, était autorisé par le staff médical à reprendre la course tranquillement. Mauri l'a finalement fait travailler comme les autres. » Autre scène rapportée par un familier du Camp des Loges : « Après la blessure d'un joueur à l'entrainement, Mauri est venu le voir sur la table de massage. Il a tâté sa cuisse avec les mains et a fait le diagnostic en deux minutes. "C'est rien c'est juste une contracture"… Le staff médical n’en revenait pas. »

L’Italien, qui a recruté plusieurs préparateurs et intendants depuis son arrivée au PSG, donne aussi régulièrement son avis sur le sportif. A la veille d’un match en fin de saison dernière, Ancelotti hésite à aligner Sakho ou Camara. Il décide de consulter l'ensemble de son staff, dont la grande majorité lui indique le nom de Sakho. Mauri suggère plutôt Camara, qui sera finalement aligné. Omniprésent dans toutes les décisions du staff, Mauri se montre souvent autoritaire dans le management de ses troupes. « Il commence à leur taper sur le système », explique un témoin au Camp des Loges. Même les Anglais du staff, comme Paul Clement et Nick Broad, également passés par les Blues, auraient parfois du mal avec les méthodes de Mauri. Lors des matches sur le banc de touche, on l’a vu s'emporter contre le quatrième arbitre ou contre le banc adverse.

http://www.rmcsport.fr/editorial/329412/ps...overse-m-mauri/
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PSG - Lyon : Nene patine, la photo qui fait le buzz

Cette photo postée samedi par Nene lui-même sur la plateforme Instagram suscite les interrogations. On y voit l'attaquant brésilien, accompagné de Hector Fernandez, journaliste pour la radio espagnole Onda Cero, à la patinoire installée au Grand Palais à Paris. La photo daterait de vendredi soir, alors que Nene était déjà supposé être blessé. | DR 4 réactionsRéagir
Non retenu pour les rencontres face à Evian et Valenciennes en raison de son geste d'humeur face à Porto en Ligue des Champions, Nene sera une nouvelle fois absent du groupe parisien pour affronter Lyon, dimanche soir au Parc des Princes (21h). La raison officielle ? Une blessure au mollet, qui l'empêche de s'entrainer depuis deux jours.
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Ce samedi, Carlo Ancelotti s'est pour sa part exprimé en conférence de presse, à la veille du choc contre Lyon.


psg : pendant-ce-temps-nene-patine

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PSG-Lyon : alors, c’est qui le patron ?

Distancé de trois points par Lyon et Marseille en tête du championnat, Paris a l’occasion de marquer les esprits et de reprendre la main dans la course au titre ce soir au Parc.

PLM pour le club des trois sur leurs 35. Il ne s’agit pas d’un nom de code mais du programme du PSG en cas de succès ce soir au Parc des Princes. En battant Lyon, il établirait en effet la nouvelle hiérarchie du football d’ici, le fameux Paris-Lyon-Marseille, trois équipes destinées à lutter pour le titre, qui peuvent se retrouver à 23 heures à 35 points chacune, seulement départagées à la différence de buts.

Surtout, le club parisien convaincrait définitivement sur ses nouvelles aptitudes à se hisser dans la bagarre pour le titre, deux semaines après avoir affiché des signes d’effondrement.

« C’est une occasion importante pour retrouver la tête de la Ligue 1, annonce Carlo Ancelotti. Après Nice, nous avons été bons. C’est une très bonne opportunité pour confirmer nos derniers matchs. Face à une équipe comme Lyon, compétitive, forte, expérimentée, nous devons continuer à montrer la même identité et la même attitude. » L’entraîneur parisien ajoute, en écho à sa phrase prononcée la veille du match retour contre Porto (succès 2-1) : « Oui, j’ai un bon feeling. »

L’inconstance historique du PSG incite à la prudence

Dans la saison 2 de son projet galactique, le PSG cherche des adversaires qui le renseignent sur son réel niveau. Il a d’abord perdu son premier test à Porto (1-0) avant de vaincre cet habituel client de la Ligue des champions, au début du mois au Parc. Entre-temps, il avait péniblement arraché un nul (2-2) à Marseille, plus fort à l’époque qu’aujourd’hui. Lyon, même diminué (Grenier, Lacazette, Gourcuff sont blessés), constitue une nouvelle étape, un nouvel indice des progrès parisiens, un autre examen, le plus costaud que l’on puisse imaginer dans le Championnat de France. Paris avance sans se retourner en ce moment, montant les marches de la Ligue 1 quatre à quatre, plutôt 4-0 après 4-0. Mais son inconstance historique et chronique incite forcément à la prudence.

Pour autant, après avoir vu le pire (face à Saint-Etienne, Rennes et Nice), on voit actuellement le meilleur du PSG sous l’ère Ancelotti avec tout : du jeu, des buts, des mouvements, du replacement, bref, une équipe et plutôt une belle équipe en mode machine.

« Psychologiquement, c’est un match important pour montrer nos qualités face à une équipe qui va se battre pour le titre jusqu’à la fin de la saison », argue le technicien italien. En deux confrontations (4-4 à Gerland en Ligue 1, défaite 3-1 au Parc en Coupe de France), l’ancien coach de l’AC Milan n’a encore jamais battu Lyon dans sa courte carrière française. Il a sans doute connu des défis plus immenses mais à l’heure où l’OL recherche son lustre récent et Paris des signaux d’hégémonie à venir, ces trois points-là s’inscriraient dans le sens qu’il souhaite donner à son histoire domestique.


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Gonalons : « On n’a rien à perdre »

Maxime Gonalons, 23 ans, est l’un des symboles du nouveau Lyon. Formé au club, le milieu défensif laisse bien volontiers le statut d’archi-favori au PSG, mais confirme que l’OL est bien son outsider no 1 dans ce championnat.

Lors d’une de vos premières conférences de presse, vous aviez déclaré que vous n’aimiez pas trop Paris…

Maxime Gonalons. Je m’en souviens ! C’était un peu une erreur de jeunesse. Je parlais plus en tant que supporteur. C’est du passé et j’ai bien compris qu’il fallait respecter ce genre de grandes équipes. Il n’y a pas de souci.

Comment abordez-vous ce match ?

On doit faire en sorte de montrer notre vrai visage sans trop se poser de questions ni se mettre de pression supplémentaire, parce qu’on n’a rien à perdre. Ce sont eux les prétendants au titre, les favoris. Aujourd’hui, on est leader, mais notre objectif, c’est le podium.

En cas de victoire, assumeriez-vous le rôle de favori du championnat ?

Non, ça resterait le PSG. On peut marquer les esprits, mais le championnat ne s’arrête pas là, il reste toute la phase retour.

Lyon est-il le principal rival du PSG ?

Oui, peut-être. On est l’outsider. On fait notre bonhomme de chemin sans faire trop de bruit. Depuis le début de saison, le coach nous répète en permanence de rester humbles et concentrés. Si on continue comme ça, on sera dans les trois premiers.

Comment vivez-vous d’être désormais présenté comme David face au Goliath parisien ?

Le club s’est tourné vers le centre de formation, parce que la situation économique devenait compliquée. On s’appuie sur les jeunes et ça marche pas mal. Quand ils rentrent, on ne voit presque pas la différence. Cela montre la valeur du centre de formation et j’espère que ça va continuer. Cela renforce aussi notre identité. On a la fibre lyonnaise. Pour la plupart d’entre nous, ça fait une dizaine d’années qu’on est au club. Notre formation, ça a toujours été la gagne.

Aimeriez-vous évoluer un jour dans un club comme Paris ?


Non… Si j’étais amené à quitter Lyon, ce serait pour l’étranger. Je pense que Lyon est ce qui se fait de mieux en France depuis plusieurs saisons, j’apprends énormément au quotidien. Ce n’est que la 2e saison où j’accumule autant de matchs. J’ai encore beaucoup à apprendre, j’ai envie de redécouvrir la Ligue des champions avec l’OL.


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Le choc divise la Ligue 1

Les différents acteurs de la Ligue 1 que nous avons interrogés sont partagés sur l’issue de l’affiche de la soirée. Si l’armada parisienne, en net regain de forme, impressionne, le collectif lyonnais pourrait tirer son épingle du jeu.

Paris, la force des individualités

C’est un fait établi et difficilement contestable. Un sentiment que partage la très grande majorité des joueurs du championnat. « Lyon est difficile à jouer, mais l’armada parisienne est impressionnante », résume le milieu offensif de Saint-Etienne Romain Hamouma.

Pour Henri Saivet, le défenseur des Girondins, les attaquants parisiens et leur capacité à se projeter rapidement vers l’avant constituent un atout de poids : « Paris a plus d’individualités et Lyon, plus de maîtrise. Mais l’OL sera en danger à chaque fois qu’il perdra le ballon. »

Daniel Sanchez, l’entraîneur de Valenciennes qui a sombré face au PSG mardi dernier (4-0), est encore sous le charme. « Ce sera serré. Mais le PSG, au niveau où il était contre nous, avec ce degré d’investissement, est très difficile à jouer. Ils auront en plus l’avantage de jouer chez eux. »

Lyon, un collectif rompu à la L1

Face à Paris et sa somme de talents, l’OL devra lutter avec ses armes. Mais selon John Utaka, l’attaquant de Montpellier, les Lyonnais ne manquent pas de ressources. « Ce sont deux équipes différentes, avance-t-il. Au niveau collectif, Lyon est bien meilleur que le PSG et, au niveau individuel, Paris est plus fort… Mais le football reste un jeu collectif. (Sourire.) » « Lyon a perdu Lloris, mais reste une équipe de très haut niveau, avec Lisandro, Gomis, Bastos et j’en oublie », ajoute Rudi Garcia, l’entraîneur de Lille.

Avec Bafetimbi Gomis à la pointe de l’attaque, d’aucuns considèrent même que l’OL peut rivaliser avec Ibrahimovic et consorts. « Certains se demandent si Gomis peut concurrencer Ibra au classement des buteurs. Ce sera intéressant de voir s’il est capable de faire la différence plus que lui », souligne Rudy Mater, le défenseur de VA.

PSG, l’équipe en forme
Depuis deux semaines, Paris a changé de visage mais aussi de tactique, au point de (re)devenir le candidat naturel au titre de champion. « Paris est favori pour ce match et pour le titre. Offensivement, Carlo Ancelotti a trouvé l’équilibre et la bonne formule », assure Christophe Galtier, le coach des Verts. Kamel Chafni, le milieu brestois partage son analyse. « Même si l’OL tourne bien, le PSG monte clairement en régime depuis deux semaines. Tout le monde a pris conscience qu’il fallait hausser son niveau pour aller chercher le titre. »

Alors, Paris plus en forme que Lyon? La parole à un habitué des équipes en détresse. « Paris est supérieur à Lyon mais on a vu avec notre performance à Gerland cette semaine (NDLR : OL - Nancy 1-1) qu’avec envie et détermination, on peut bousculer une équipe, analyse Jacques Rousselot, le président nancéien. Donc Lyon peut l’emporter au Parc. »


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Le cheikh Saoud, secrétaire général du Comité olympique qatarien, bras droit du prince Tamim bin Hamad al-Thani, a accordé une interview à Canal +. A la question : « Recruter Cristiano Ronaldo, José Mourinho, c’est un objectif pour l’avenir? », le conseiller sport du prince répond : « Oui, bien sûr. Il faut être ambitieux en sport, toujours chercher les meilleurs et investir au bon moment pour les bons joueurs. »


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Le PSG toujours sans Nene

Carlo Ancelotti a confirmé hier qu’il ne changera rien à son dispositif et pas grand-chose aux hommes qui le composent. Sa seule interrogation concerne le latéral droit, mais, hier matin, lors du dernier entraînement, Christophe Jallet évoluait dans la même équipe que Javier Pastore, comme face à Valenciennes (4-0) et Evian (4-0).

« Ce sera le choix le plus difficile », a souligné le coach parisien pour évoquer le match entre Jallet et Van der Wiel.

Le feuilleton Nene, lui, se poursuit sur le même mode avec cette fois la blessure comme nouveau rebondissement. « Il ne s’est pas entraîné hier et aujourd’hui à cause d’un problème au mollet. Sinon, il aurait été dans le groupe », a assuré Carlo Ancelotti sans sourire.

Mais vendredi, le Brésilien a été photographié à la patinoire du Grand Palais à Paris, patins aux pieds, avec Hector Fernandez, célèbre animateur d’une radio espagnole. Quand on est blessé, il existe d’autres moyens pour guérir.


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Financièrement, un monde sépare les deux clubs

Si le PSG et l’Olympique lyonnais se disputent ce soir la première place du championnat, financièrement parlant, les deux clubs ne jouent plus dans la même catégorie. Fort d’un budget de 300 M€ — contre 130 M€ pour l’OL —, Paris compte dans ses rangs non seulement le joueur le plus cher de France, mais aussi le joueur le mieux payé.
Après avoir été transféré cet été pour 46 M€ (un record pour la Ligue 1), Thiago Silva possède toujours, six mois après, une valeur marchande importante : 40 M€ selon le site Transfermarkt.

Du côté de Lyon, Lisandro, joueur le plus cher de l’effectif avec une valorisation à 15 M€, fait pâle figure. Au total, l’équipe type du PSG pèse 210,5 M€, contre 74 M€ pour l’OL. Si on prend en compte la valeur de l’ensemble de l’effectif, Paris grimpe à 308 M€ contre 117 M€ pour l’OL!

Même constat du côté des salaires : Zlatan Ibrahimovic touche 750 000 € net par mois contre 346000 € net (pour un brut estimé à 450000 €) pour Yoann Gourcuff. Sur cette somme, le Lyonnais devra encore s’acquitter de ses impôts sur le revenu, tandis que l’attaquant parisien a obtenu de ses dirigeants que ce soit le club qui les prenne en charge.




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Nene patine, la photo qui fait le buzz

Non retenu pour les rencontres face à Evian et Valenciennes en raison de son geste d'humeur face à Porto en Ligue des Champions, Nene sera une nouvelle fois absent du groupe parisien pour affronter Lyon, dimanche soir au Parc des Princes (21h). La raison officielle ? Une blessure au mollet, qui l'empêche de s'entrainer depuis deux jours.

C'est du moins le motif invoqué par Carlo Ancelotti samedi en conférence de presse.

Mais samedi, une photo postée par Nene lui-même sur la plateforme Instagram suscite les interrogations. On y voit l'attaquant brésilien, accompagné de Hector Fernandez, journaliste pour la radio espagnole Onda Cero, à la patinoire installée au Grand Palais à Paris. La photo daterait de vendredi soir, alors que Nene était déjà supposé être blessé. Et lorsqu'on sait que le patinage n'est pas un sport sans risque, il y a de quoi laisser planer le doute sur la réalité de sa blessure....

Ce samedi, Carlo Ancelotti s'est pour sa part exprimé en conférence de presse, à la veille du choc contre Lyon.

Le Parisien 16/12

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Paris veut prendre l'ascendant

Considérant Lyon comme un vrai concurrent au titre, le Paris-SG espère bien le battre dimanche (21h00). Pas pour le titre honorifique de champion d'automne, mais pour les trois points et surtout pour prendre un ascendant «psychologique» sur la L1.

Jean-Michel Aulas a beau répéter que le Paris-SG est le grand favori du choc de dimanche soir, ce n’est évidemment pas le sentiment des Parisiens qui jouent les vierges effarouchées à la veille de recevoir un leader lyonnais privé de Grenier, Lacazette, Dabo, Gourcuff et Briand. «Ce sera un match compliqué», prévenait Jérémy Ménez dès jeudi. Interrogé dans nos colonnes, Thiago Motta nous a expliqué que Lyon «était la meilleure équipe française» qu’il avait observé. Leur entraîneur Carlo Ancelotti, certes jamais avare de compliments sur les adversaires du PSG, leur a emboîté le pas samedi : «C’est une équipe très compétitive. Ce match sera un test face à un concurrent pour le titre. Il ne faut pas oublier que ce sont eux qui sont devant, avec trois points de plus. Ils ont des jeunes enthousiastes et des joueurs expérimentés comme Gomis ou encore Lisandro.»

Ancelotti: «Content de ce que j'ai vu après la défaite à Nice»

Si le PSG estime que le titre de champion d’automne serait anecdotique, il met bien en avant que le fait de battre Lyon serait important pour la suite. «C’est surtout bien pour reprendre la tête. Plus que les trois points, il serait important psychologiquement de les battre même si le Championnat serait loin d’être joué», assure le technicien italien. «Pour la suite, ce n'est pas un match à six points, mais une rencontre importante pour la confiance, pour montrer qu'on revient bien, qu'on a un bon état d'esprit», détaillait Jérémy Ménez. «C’est vrai que je suis très content de ce que j’ai vu sur les matches qui ont suivi la défaite à Nice, avoue le coach parisien. On a montré du caractère, de la personnalité et on a trouvé notre identité.»

L'identité de jeu est venue avec le 4-4-2. «C'est même presque un 4-2-4, s'amuse Carlo Ancelotti. Avec nos quatre joueurs offensifs, on presse plus haut et plus tôt. On va garder ce système.»

Cette dernière a éclos avec le 4-4-2, qui a pris le pas sur le 4-3-3. «C’est même presque un 4-2-4, s’amuse Carlo Ancelotti. Avec nos quatre joueurs offensifs, on presse plus haut et plus tôt. On va garder ce système». «C’est vrai qu’on se sent mieux comme ça», confirmait Ménez. Ce schéma tactique a en tout cas permis à Javier Pastore de prendre enfin son envol. «Il a trouvé de la continuité. Il est un joueur totalement différent de ce qu’il montrait il y a encore quelques semaines. Défensivement, il est là, il couvre bien son latéral. Devant, il peut permuter avec un Ménez qui navigue sur tout le front de l’attaque», se réjouit l’Italien. «Il travaille beaucoup», nous confirmait Thiago Motta. Si Ancelotti se défend d’avoir trouvé son équipe-type, Pastore fait désormais partie des premiers noms qu’il coche sur sa liste. Il a encore deux matches pour confirmer. Après, Lucas Moura viendra lui aussi marcher sur ses plates-bandes.


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«Pas à Paris en victime expiatoire»

Lyon n'aborde pas le choc au sommet du Parc des Princes ce dimanche (21h00) dans des conditions idéales. Malgré plusieurs absences et un coup d'arrêt face à Nancy (1-1), l'OL entend jouer sa chance et faire prévaloir son collectif.

« Nous devons prendre ce match comme une chance extraordinaire à jouer », annonce Bruno Génésio en préambule. Et l'adjoint de Rémi Garde de poursuivre : « On est leaders avec 3 points d'avance sur les Parisiens. On a les armes pour les embêter. » Des armes, l'OL n'en manque pas, mais est privé de quelques munitions : ses deux meneurs Gourcuff et Grenier, ses deux ailiers droits Lacazette et Briand et son latéral gauche Dabo. « Toutes ces absences, c'est embêtant mais les joueurs qui vont les remplacer sont prêts physiquement et mentalement », glisse Bisevac. Et l'OL récupère Gonalons, dont la suspension devant les Lorrains s'est cruellement faite ressentir. « Max, il en vaut 5 (joueurs), donc ça va aller ! », a lâché Vercoutre cette semaine.

Bisevac : « On n'a pas de joueur comme "Ibra" mais on a une équipe et un collectif. »


Plus sérieusement, le gardien lyonnais estime que cette situation « va permettre à d'autres joueurs de s'étalonner ». Voir Lyon diminué n'inquiète effectivement pas Génésio, qui préfère voir le bon côté des choses : « On a réussi ces derniers matches à bien se débrouiller sans certains cadres, comme Lisandro ou Dejan (Lovren). Il risque de nous en manquer un peu plus à Paris, où il faudra être encore plus costauds. » Notamment face à l'armada offensive parisienne. « On n'a pas de joueur comme "Ibra" mais on a une équipe et un collectif », avance Bisevac.

La propension à tirer la quintessence de ce collectif face aux individualités, c'est sans doute la clé de ce duel. « L'envie de se surpasser fera la différence, complète Génésio, tout comme l'ambition de jouer notre football, de ne pas avoir peur de le développer quand on aura le ballon. » Pour ce déplacement, le staff de l'OL parle, au pire, de « pression positive ». « On sait que sur la durée le PSG est une équipe construite pour être championne, souligne l'entraîneur adjoint. On y va à une période où elle paraît être sur une pente très ascendante, elle a l'air d'avoir retrouvé un esprit d'équipe et un équilibre. Maintenant, tout est possible. Je ne vois pas pourquoi on irait à Paris en victime expiatoire. » S'ils visent la victoire, les Lyonnais, Garde en tête, consentent néanmoins à dire que « le nul serait une bonne opération ».

L'Equipe.fr

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Choc au sommet

Le Paris Saint-Germain, dont le jeu gagne en consistance et fluidité depuis quelques semaines, passe un nouveau test ce dimanche au soir au Parc des Princes. Les hommes de Carlo Ancelotti, troisièmes du Championnat, accueillent Lyon, solide leader avec trois points d'avance. En cas de succès, les Parisiens, invaincus depuis trois matches, grimperaient sur la première marche du podium, celle qu'ils ambitionnent depuis le début de l'exercice en cours.

Les Rhodaniens, eux, souhaitent effacer la contre-performance enregistrée face à Nancy (1-1) mercredi à Gerland. Et conforter leur place de leader, tout en mettant à distance le PSG, leur plus sérieux adversaire dans la course au titre, et l'OM, revenu à leur niveau après son succès à Toulouse (1-0) samedi soir. (Photo Presse-Sports)

Les compos probables

Paris SG :
Sirigu - Jallet (ou Van der Wiel), Thiago Silva, M. Sakho, Maxwell - Pastore, Chantôme, Thiago Motta, Lavezzi - Ibrahimovic, Ménez

Lyon : Vercoutre - Réveillère (ou Fofana), Bisevac, Lovren, Umtiti - Gonalons, Mvuemba - Bastos, Malbranque, Lisandro - B. Gomis


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Ancelotti : «Ça peut être un match important»

Le Paris-SG dispose d'une «occasion importante pour revenir en tête» du Championnat, selon Carlo Ancelotti, avant la réception de Lyon, ce dimanche (21 heures), dans le choc de la 18e journée de Ligue 1.

«Carlo Ancelotti, est-ce l'occasion de tuer le Championnat ?
Pas le tuer, mais c'est une occasion importante pour revenir en tête. Après la défaite à Nice (2-1), nous avons très bien fait, c'est une très bonne opportunité de confirmer les bonnes choses des derniers matches. On doit confirmer cette réaction contre une équipe forte, compétitive, avec de l'expérience. On a passé un bon test à Valenciennes (4-0), c'était la première fois qu'on jouait à l'extérieur avec une bonne personnalité. Mais le Championnat ne sera pas fini après ce match.

Lyon sera diminué...
La clé sera l'intensité. Nous voulons jouer avec beaucoup d'intensité, de courage. Peut-être que Lyon a quelques défections et que ce sera plus difficile de mettre en place une équipe avec beaucoup de confiance, mais il y a de bons joueurs, jeunes, enthousiastes, avec de l'expérience aussi, comme Lisandro et Gomis.

Vous pouvez marquer les esprits en cas de victoire...
Psychologiquement, ça peut être un match important, non seulement pour les trois points, mais pour montrer nos qualités. En ce moment, Lyon a trois points de plus, et jusqu'à la fin de la saison il luttera pour le titre.

Visez-vous un troisième 4-0 d'affilée ?
Notre objectif est de gagner et de jouer un bon foot, pas de marquer quatre buts, parce que c'est difficile.

«La différence est dans l'attitude»

Conserverez-vous le 4-4-2 ?

En ce moment, c'est le 4-4-2, ou 4-2-4. On a quatre attaquants qui sont bien, ça nous donne la possibilité de presser offensivement, on va sans doute garder ce système.

Le PSG fait-il les matches que vous vouliez voir ?
Sur les derniers matches, avec la confiance et le caractère que les joueurs ont montrés, j'étais très content. La différence avec le mois dernier est dans l'attitude. Un joueur comme Pastore, qui manquait de régularité, a aidé l'équipe à défendre, c'est un joueur complètement différent du passé.

Quel est son rôle, quelle liberté a-t-il ?
Défensivement, il doit couvrir l'arrière latéral, et offensivement il peut changer de position, surtout parce que Ménez aime couvrir toutes les positions de l'attaque. Il y a de bonnes combinaisons avec Pastore et Lavezzi.

Qui sera titularisé en arrière droit, Jallet ou Van der Wiel ?
C'est le choix le plus difficile : Jallet a été très bon les deux derniers matches, et Van der Wiel avait bien joué contre Porto et n'a plus joué depuis. C'est une décision pas facile.

Avez-vous trouvé votre équipe-type ?
Non, parce que j'ai beaucoup de joueurs en bonne condition. Il n'y aura pas d'équipe-type cette saison: il y a beaucoup de matches et c'est normal de changer un peu l'équipe. Peut-être qu'en janvier, comme on a peu de matches, je vais utiliser la même équipe, mais quand la Ligue des champions recommencera, il faudra changer, forcément.»


France Football.fr
Varino
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« Je sens une bonne vibration »

THIAGO SILVA Avant le choc contre Lyon, le capitaine brésilien du PSG détaille le changement d’attitude qui a permis à son équipe de surmonter sa crise


Il a l’étiquette du meilleur défenseur du monde. Le plus cher de l’histoire aussi (42 M€). Thiago Silva, 28 ans, assume dans un mélange d’humilité et de sincérité. « Je ne suis pas le patron du monde, mais le fils du Patron », a fait tatouer ce grand croyant sur son avant- bras. Trois mois après ses débuts, le Brésilien s’est tout de même imposé comme celui du PSG.

Vous restiez silencieux depuis que vous avez dit préférer jouer avec Alex plutôt qu’avec Sakho. Parce que c’était maladroit ?
Parce que ce n’est pas la vérité. Quand on m’a posé cette question, j’ai répondu que je pouvais jouer avec les deux sans préférence. Mais je ne pouvais nier que j’étais plus proche de l’un des deux. Sakho, je ne le connaissais pas encore. Cette histoire a mis une ambiance un peu gênante entre nous. C’était d’autant plus embarrassant que je venais d’arriver. Aujourd’hui, on a une très bonne relation. Sakho est un grand joueur qui a beaucoup de caractère. Il a traversé un moment difficile parce qu’Alex (forfait sur blessure ce soir) a joué plus que lui, mais j’espère qu’on gagnera ensemble contre Lyon.

Le PSG est- il favori de ce choc ?
Oui, mais Lyon est leader et mérite de l’être. Nous, on reste sur une bonne série. Le plus important dans les trois matches qu’on vient de gagner, c’est le plaisir de jouer qu’on en a tiré. Quand tu fais les choses sans joie, ça ne marche pas.

Comment avez- vous vécu la crise de novembre ?
C’était triste. Je n’ai pas l’habitude de mentir : je n’avais aucune motivation pour venir m’entraîner. Je n’arrivais pas à transmettre la confiance et à encourager l’équipe comme il fallait. Je n’arrivais pas à bien jouer. Or, je suis là pour ça. J’avais du mal à me concentrer sur mon boulot car j’avais des problèmes extra- sportifs. Même mon alimentation n’était pas au top… Mais aujourd’hui, grâce à Dieu, je suis tranquille.

Vous aimez la vie à Paris ?
Si je dis oui, c’est un mensonge. Si je dis non, c’en est un autre. Je ne suis pas encore totalement adapté. À Milan, j’avais mes habitudes. Mais je commence à connaître des endroits pour aller manger et mes enfants sont scolarisés. Ça me tranquillise énormément. Désormais, ce n’est que du bonheur.

Avez- vous été surpris par l’environnement parisien ?
Non. Avec un tel engouement, il faut beaucoup de concentration. La responsabilité est plus grande. Certains vivent ça comme une pression. Pour moi, c’est une motivation. C’est normal dans un grand club. Si tu n’as pas le sang-froid nécessaire, les choses tournent mal. Bien sûr, c’est désagréable et contre- productif quand il y a des rumeurs sur l’entraîneur. Mais c’est comme ça. Au Brésil, c’est très courant : dès que l’entraîneur ne gagne pas, on pense à son successeur. En Europe, on a quand même plus de temps.

Carlo Ancelotti assure qu’il n’avait jamais vu autant de fuites du vestiaire vers les médias. C’est aussi votre sentiment ?
Ça, ce sont des enfantillages. Mon équipe, c’est presque comme ma famille. Je passe d’ailleurs plus de temps avec elle qu’avec ma vraie famille. Et les problèmes privés, on ne les étale jamais en public. Ça attise des jalousies et ça peut vraiment déstabiliser un groupe. Personne n’a besoin de savoir ce qui se dit dans le vestiaire. Finalement, c’était un mal pour un bien car ça nous a soudés. On est beaucoup plus solidaires et ça se voit sur le terrain.

Le passage au 4- 4- 2 a- t- il aussi pesé ?
Il y a un peu des deux. Avant le match contre Porto, je disais à Maxwell que je ne croyais pas trop à ce nouveau dispositif, qu’on n’avait testé qu’une fois à l’entraînement. Pourtant, le lendemain, on a réalisé une de nos meilleures prestations (2- 1). La tactique est importante, mais le respect dans le vestiaire est fondamental. L’élément clé, c’est notre changement d’attitude. On a beaucoup mûri. Chacun a fait son examen de conscience et a pris ses responsabilités. On a compris qu’il fallait d’abord être bien entre nous. On aurait pu changer d’entraîneur, ça n’aurait servi à rien si on n’avait pas changé ça. Depuis Porto, je sens un autre esprit, une bonne vibration.

Le PSG peut- il remporter la Ligue des champions cette saison ?
Si je n’y croyais pas, je ne serais pas là. Je crois au projet et aux gens qui le font. Si je devais situer le PSG sur l’échiquier européen, je le mettrais au 5e rang. Mais on travaille pour s’améliorer.

Ce serait un échec si vous ne terminiez pas champion de France ?
Ce serait une grosse déception pour les investisseurs. Mais je ne pense jamais au pire. Quand tu penses de manière négative, ça devient réalité. Je n’accepte pas la défaite. Je suis toujours nerveux avant les matches. J’ai toujours ces petits trucs froids dans le ventre. Quand ils ne seront plus là, je serai inquiet.

Votre jeu transpire pourtant la facilité et la sérénité. Ça vient d’où ?
Ah, il n’y a rien de meilleur qu’être brésilien ! C’est en nous. Bien entendu, sans travail, ça ne sert à rien. Jeune, je jouais attaquant. Mes entraîneurs ont senti que je n’avais pas les caractéristiques pour ça. J’ai reculé. Longtemps, j’ai joué volante (milieu défensif) comme Marco Verratti. Cette expérience m’a aidé à devenir le défenseur que je suis. Quand tu es milieu, il y a beaucoup de monde autour de toi et tu dois penser vite. Défenseur, tu as plus d’espace, donc plus de temps pour réfléchir.

Jérémy Ménez confiait que vous arriviez 1h30 avant l’entraînement et repartiez une heure après…
Oui, je bosse 26 heures par jour (il sourit). Mon épouse est un peu triste parfois. S’il y a la rediffusion d’un match que je viens de disputer, je le regarde. C’est mon boulot. Si je ne me prépare pas comme ça, je me sens moins sûr.

Vous considérez- vous comme « le meilleur défenseur du monde » ?
Disons que depuis deux ans, je suis au sommet de ma carrière. Mais je ne me considère pas encore comme un des meilleurs du monde car je ne suis pas sur la liste pour le Ballon d’or. Si un jour ça m’arrive, j’envisagerai la chose. Il y a plus ou moins six défenseurs que j’admire qui postulent à ce titre : Rio Ferdinand, Piqué, Puyol, Pepe, Vidic, Ramos…

Vous êtes devenu capitaine du PSG. Qu’est- ce que ça signifie pour vous ?
Je ne m’y attendais pas. Mais j’étais encore plus surpris de devenir celui de la Seleçao. Ancelotti m’a posé la question avant un match (à Kiev) que ni Sakho ni Jallet ne jouaient. J’ai dit oui. Je me sentais prêt. Inutile de dire que c’est une grande fierté.

Lucas Moura arrive à la fin du mois. Est- il aussi prometteur que Neymar ?
Ils ont des caractéristiques différentes. Neymar a plus d’habilité mais Lucas va énormément nous aider. Il est prêt. Quand les joueurs arrivent ici, ils ont une sacrée responsabilité. On va l’accueillir avec beaucoup de tendresse. Il va être bien. Je parle avec lui presque tous les jours. C’est un super ami. Je crois qu’il a signé uniquement parce que je suis là. Non, je plaisante !

le JDD
Varino
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ÇA VA MARQUER LES ESPRITS

Les Parisiens veulent profiter de la visite des Lyonnais pour leur arracher leur première place et intimider un peu plus leurs opposants. Mais L’OL enverrait un signal fort en résistant au Parc.


Il lui a fallu quatre mois, une crise en novembre et deux succès sans états d’âme pour s’élancer, commencer à semer la terreur en Ligue 1. Cette fois, le PSG ne fait plus rigoler. Surtout pas Lyon, qui débarque ce soir au Parc des Princes dans l’habit du calife à la place du cheikh et qui doit craindre de devoir rendre le tablier, aux alentours de 22 h 45, avant de renoncer à ses rêves secrets de champion d’automne. Parce que, pendant que Paris marchait sur l’Évian-TG (4-0, le 8 décembre), puis sur Valenciennes (4-0) mardi, l’OL abandonnait deux points le lendemain face à Nancy (1-1), alors dernier du Championnat, en même temps qu’une certaine cohérence dans son jeu, jusqu’ici l’un des plus aboutis en France.

Mais voilà, dix jours ont passé et, pour le PSG, ils furent annonciateurs d’une métamorphose. Un peu plus tôt, lorsque la crise couvait et que les menaces de bouleversement à la tête de la direction sportive se précisaient, Jean-Michel Aulas avait conseillé aux Parisiens de ne surtout rien changer. Ils l’ont écouté, parce qu’il faut toujours écouter ceux qui ont régné sur la Ligue 1… Et, s’il est encore difficile de mesurer avec précision le poids des propos du président lyonnais dans la réussite parisienne actuelle, il est assez aisé de constater que le Paris Saint-Germain, hôte de l’OL, n’a plus grand-chose à voir avec l’équipe incapable de battre Rennes à onze contre neuf (1-2, le 17 novembre) ou celle qui s’est inclinée sans broncher à Nice (1-2, le 1er décembre).

La victoire sur le FC Porto (2-1, le 4 décembre), en Ligue des champions, avait dessiné les premiers contours d’une formation au sein de laquelle les individualités savent, finalement, se mettre au service d’un collectif sans renier leurs énormes qualités techniques. Les deux succès suivants ont achevé de convaincre qu’un PSG nouveau était bien né. Depuis Porto, Carlo Ancelotti a trouvé son organisation tactique en 4-4-2, mais il rappelle, avec ses mots, que les joueurs qui font le système, ce sont les mêmes qui le déferont. L’Italien préfère louer le changement d’état d’esprit de son groupe depuis la déroute niçoise pour justifier sa nouvelle dynamique.

Ancelotti : « Le bon moment pour affronter Lyon »

Une constante escorte malgré tout les victoires du PSG, des plus étriquées aux plus accomplies : Zlatan Ibrahimovic. Avant, le géant suédois gagnait les matches à lui seul. Maintenant, il est bien mieux entouré – ce qui interdit aux Lyonnais de se concentrer exclusivement sur lui –, mais toujours aussi décisif, ce qui interdit aux Lyonnais de ne pas prévoir un plan anti-Zlatan quand même. Même Rémi Garde bascule du «peut-être» au «peut-être pas» lorsqu’il s’agit d’évoquer l’idée d’un tel projet : «Il y a une réflexion par rapport à une équipe complète dans laquelle un joueur sort du lot. Il porte à bout de bras son équipe d'un match à l'autre, bien sur qu'il est impressionnant. Mais, quand Paris a perdu, il n'était pas tout le temps absent non plus (1)...»

En plus des probables soucis que son adversaire va lui causer, l’entraîneur lyonnais, qui espère un rebond comparable à celui qui a suivi la défaite à Toulouse (0-3, le 25 novembre) (2), doit également gérer ses tracas de la semaine. Au Parc, il alignera une équipe avec un côté droit, point fort de son début de saison, revisité par la force des blessures. «C'est vrai que c'est un bon moment pour affronter Lyon, avouait Ancelotti hier. Peut être que ce sera difficile pour l'OL d'aborder ce match avec confiance car il y a quelques absents. Mais il possède aussi de bons jeunes. Pour nous, psychologiquement, c'est l'occasion de confirmer les qualités démontrées lors des derniers matches. »

Au-delà de l’enjeu d’une première place provisoire, Paris tient surtout à marquer ce soir son territoire face à une équipe dont Ancelotti est convaincu qu’ «elle sera de la bataille pour le titre».

DAMIEN DEGORRE

(1) Le Suédois a pris part à deux des trois défaites du PSG en L 1 cette saison : contre Saint-Étienne (1-2, le 3 novembre) et à Nice.
(2) L’OL avait ensuite enchaîné trois succès marquants en L 1 : à Marseille (4-1), contre Montpellier (1-0) et à Saint-Étienne (1-0).




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Le nouveau patron est un monstre

Match après match, Thiago Silva impose son autorité éclatante. Il est le capitaine du PSG depuis vingt-cinq jours. Au fond, qui d’autre que lui pourrait porter le brassard ?


UTILISATEUR GOURMAND d’Instagram, Thiago Silva poste parfois des photos de son domicile. Jeudi soir, « O Monstro » a mitraillé son écran plat avec son smartphone au moment où un défenseur de l’AC Milan du nom de Mario Yepes ouvrait le score face à la Reggina (D 2, 3-0), en huitièmes de finale de la Coupe d’Italie. En publiant sa rafale d’images sur le site de partage, il a ajouté en commentaire, sous forme d’hommage vibrant, le nom du défenseur colombien, ancien de la maison parisienne (2004-2008).

Ainsi va ce « Monstre » de vingt-huit ans, à la fois éternellement milaniste (il y a joué de 2009 à 2012) et de plus en plus parisien, sous l’effet conjugué d’un volume de jeu en hausse et d’un nouveau statut de capitaine, depuis le 21 novembre, soir de visite chez le Dynamo Kiev (2-0) en C 1. Novembre, pour lui, est plus un mois de reconnaissance que de crise.

Il y a un an, le 27 novembre 2011, le Brésilien s’était vu confier le brassard rossonero pour la première fois, un jour de victoire face au Chievo Vérone (4-0) où Massimo Ambrosini était absent et où Silva avait ouvert le score comme il le fera, plus récemment, contre Kiev (4-1, le 18 septembre) et Porto (2-1, le 4 décembre).

Il y a quinze jours, à Nice (1-2), sa relance maladroite avait enclenché la mécanique du deuxième but des Aiglons. Mais depuis le passage au Parc des Princes du FC Porto, l’homme le plus cher de la L 1 joue sur un nuage en forme de falaise infranchissable (*). « Dans la lecture du jeu et la relance, il est vraiment exceptionnel » , souligne José Pierre-Fanfan, ancien défenseur central du PSG (2004-2005). Observateur régulier du club parisien, l’ex- Lensois ajoute : « En début de saison, il lui avait fallu digérer à la fois la déception d’avoir perdu en finale des JO de Londres face au Mexique (1- 2, le 11 août) et une blessure (à une cuisse) qui a un peu retardé son intégration. Mais, quelque part, la focalisation sur Ibra lui a permis de se préparer tranquillement. Désormais, son jeu juste et propre rassure sa défense en toute circonstance. Il diffuse sa sérénité. »

En nommant capitaine du PSG le capitaine de la Seleçao, Carlo Ancelotti avait lancé une première bouée pour sortir de la crise. Face à un groupe fissuré par des petites tensions depuis le début de saison, l’Italien a vu en Silva une figure incontestable et exemplaire, la seule, peut-être, capable d’incarner l’autorité et de ramener l’unité. Le premier capitaine de cette envergure depuis la fin de carrière de Claude Makelele, en mai 2011.

Au fond, on jurerait presque qu’Ancelotti n’attendait que le moment opportun pour promouvoir Silva et délaisser sa logique diplomatique du début de saison, celle d’un capitaine forcément français.

À Paris, le Brésilien remplit sa mission sans parler français, ni même parler beaucoup. « Il est très timide, surtout en dehors du terrain, témoigne Thiago Motta. Mais, même d’un simple regard, il te fait comprendre ce qu’il pense. » Sur le terrain, le rayonnement de Silva s’avère un ressort essentiel de ce PSG redevenu conquérant. « Il guide l’équipe, poursuit Motta. Il s’appuie sur son expertise de ces petites choses qui font un match. Par exemple, il va vous dire que, là, il faut se décaler de cinq ou dix mètres pour ne pas avoir à courir cinquante mètres si ça se passe mal. Il voit le jeu un peu avant. »

On ignore toujours si le discret Thiago Silva est finalement heureux au PSG, où il a signé jusqu’en 2017. Aucun doute, en revanche, sur son implication, son goût incompressible pour la compétition, sa soif de résultats, voire son influence. Si Ancelotti a rétrogradé Sakho derrière Alex – forfait ce soir – dans la hiérarchie de ses centraux, la préférence manifestée par Silva pour son compatriote n’est pas un élément à négliger dans ce choix.

« Quand on regarde un joueur comme lui, ça donne envie d’aller plus haut » , a joliment soufflé Jérémy Ménez cette semaine. «À Milan, beaucoup de gens pensent que son départ est plus préjudiciable que celui d’Ibrahimovic », note de son côté Marco Pasotto, spécialiste du Milan à la Gazzetta dello Sport. Thiago Silva ne s’attendait pas à changer de club l’été dernier. Mais, d’un maillot l’autre, il a conservé l’étiquette : meilleur défenseur du monde.

JEROME TOUBOUL

(*) Le 14 juillet, Thiago Silva a été transféré de l’AC Milan contre 42 M (+ 7 M de bonus).



L'Equipe
Kaionedirection
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CELLE-LÀ, ELLE PÈSE LOURD

Secoué par l’OL en première période, le PSG est allé chercher une victoire précieuse qui le ramène sur le toit de la L 1.

Le titre de champion d’automne se jouera donc le week-end prochain entre les trois places fortes du football français, Paris, Lyon et Marseille, à égalité de points après cette 18e journée. Sans se montrer éblouissant, le PSG, leader à la différence de buts, a su trouver une faille en fin de première période pour faire la différence par un Matuidi décidément incontournable. L’OL, lui, n’a pas fait fructifier ses temps forts et a vu sa dynamique un peu plus freinée quatre jours après son nul contre Nancy (1-1).
CE PSG est désormais d’une culture trop italienne pour ne pas savoir qu’il est des soirs où le résultat pèse d’un poids qui prime sur tout. Après ses tourments de novembre, Paris avait cherché à se rassurer par un jeu plus vivant, plus conquérant, plus uni. Hier soir, il n’a pas imprégné son jeu de cette intensité si chère à Carlo Ancelotti, comme il y était parvenu contre l’Évian-TG le 8 décembre, puis à Valenciennes samedi dernier, 4-0 à chaque fois. Mais, après être sorti indemne de la bonne entame lyonnaise, Paris aura su contrôler le match une fois le score ouvert.

Depuis sa victoire dans le derby à Saint-Étienne (1-0, le 9 décembre), Lyon tourne au ralenti et a cédé cinq points à son rival parisien. Sa situation serait peut-être différente ce matin si la volée de Lisandro sur le poteau avait fini dans le but de Sirigu après avoir frappé son montant droit (27e). Après ce match, le PSG n’apparaît pas forcément comme un patron incontestable de la L 1. Mais, en retrouvant aujourd’hui un statut de leader, même partagé avec deux concurrents, il se sera rapidement positionné dans la course au titre, égratignant un peu au passage le moral de son adversaire vaincu.

Tout, pourtant, semblait promettre à Lyon un autre destin que celui d’une équipe menée à la mi-temps. Le but de la tête de Matuidi succéda même à une nouvelle construction lyonnaise interrompue par le pied tranchant de Thiago Silva devant Lisandro. Pendant que l’Argentin enrageait encore contre Michel Bastos, « coupable » de ne pas avoir percuté davantage avec le ballon avant de le servir, le PSG s’était déjà lancé dans ce contre qui s’achèvera par un centre décisif d’Ibrahimovic pour l’ancien Stéphanois (45e + 1).

Survolté dans le temps additionnel, Paris effleura le 2-0 sur un tir enroulé d’Ibra que Vercoutre détourna après avoir sans doute retenu son souffle (45e + 3). S’il faut chercher une part de logique et l’idée d’un mérite, elle se situe là, d’ailleurs : l’équipe d’Ancelotti a moins bien joué que celle de Garde avant la pause, mais ce fut elle, au fond, dont les frappes pesèrent le plus, comme celle de Pastore – sur un autre service d’Ibra – que Vercoutre avait su détourner en corner (12e).

Ce poteau qui change tout

Dans son 3-5-2 inédit, avec Réveillère et Bastos dans les couloirs, l’OL a longtemps développé le jeu le plus équilibré, le plus déterminé, le plus maîtrisé. Supposé affaibli par les absences, celles de Gourcuff (adducteur) et Grenier (cuisse) notamment, Lyon s’est avancé au Parc avec un onze de départ plutôt consistant sur le papier. Le sens de la première période aurait voulu que Lisandro ouvre le score, mais sa volée du gauche – sur une ouverture de Fofana – partira donc cogner le poteau droit de Sirigu avant de longer la ligne de but sans jamais la franchir… (27e)

Hier soir, Paris a plus cherché le résultat que la démonstration de force. Il lui a fallu, pour s’offrir cette victoire nécessaire, dépasser des petites erreurs techniques dans toutes ses lignes, des mouvements pas toujours dynamiques autour du porteur du ballon et remercier l’arbitre de n’avoir pas interprété les crampons d’Ibra sur le front de Lovren comme un geste intentionnel (41e).

Par ses accélérations, sa conservation du ballon et la qualité de ses passes, Lavezzi avait répandu dès le début le sentiment que Paris pouvait trouver une faille. En seconde période, l’ex-Napolitain aurait pu faire la différence à deux reprises, sur une passe dans la surface neutralisée par Umtiti (60e) et sur son duel face à Vercoutre, qui verra le gardien lyonnais détourner sa frappe au-dessus de son but (81e).

Dans la seconde moitié du match, le PSG n’a jamais vacillé, à l’exception peut-être du moment où Fofana tenta de placer une tête sur corner (54e). Peu à peu, Lyon aura perdu de sa fluidité. Le paradoxe veut que Paris n’a plus marqué une fois qu’il s’est mis à contrôler le match, à laisser moins d’espaces et à attaquer avec plus de constance.

Sans un gros Vercoutre, la frappe croisée de Pastore aurait élargi le score (65e) plus sûrement que les essais non cadrés de Ménez (66e) et d’Ibra sur un coup franc excentré (85e). Quant au missile de Jallet à l’entrée de la surface, il effleura ce poteau droit sur lequel Lisandro avait buté en première période (78e). Ce ne fut pas un match dont on parlera encore dans vingt ans. Mais on s’en souviendra sans doute dans cinq mois, dans l’hypothèse où ces deux rivaux batailleraient encore dans les derniers souffles du Championnat.– J. T.


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Matuidi sait aussi marquer

Unique buteur de la soirée, le milieu défensif, par sa générosité, a montré la voie à son équipe.[/i]

MATUIDI (7)

Son but de la tête (45e + 1), après une course de cinquante mètres, a récompensé une première période d’une grande générosité bien qu’il ait connu un peu de déchet dans ses relais. L’international français a comblé pas mal de brèches et récupéré un grand nombre de ballons. Il s’impose comme un élément incontournable du PSG.

SIRIGU (5) : sauvé par son poteau sur la reprise de Lisandro (27e), il n’a pas été sollicité ensuite puisque les Lyonnais n’ont plus cadré une frappe. Il a tout de même été averti pour un gain de temps superflu (73e).

JALLET (5) : une prestation assez décevante au cours de laquelle il a perdu beaucoup de relances, jouant trop souvent en première intention, même si cela aurait pu payer sur sa frappe (78e). Dans l’ensemble, il n’a pas été vraiment mis en difficulté défensivement.

THIAGO SILVA (6) : des gestes défensifs de classe, à l’image de son un contre un gagné face à Lisandro à l’origine de l’ouverture du score (45e + 1) ; des gestes de filouteries aussi, comme cette petite poussette sur Gomis (14e) pas sanctionnée mais aussi quelques erreurs surprenantes dans ses relances et une erreur de placement sur la reprise de volée du capitaine lyonnais (27e).

SAKHO (5) : pour sa première titularisation en L 1 depuis le 11 novembre, à Montpellier (1-1), le défenseur central des Bleus s’est montré solide dans les duels. Ses relances directes dans les pieds adverses en première période étaient-elle liées à son faible temps de jeu ?

MAXWELL (6) : il a bien géré son côté gauche, sans éclat mais sans erreur non plus. Parfois embarrassé dans ses relances mais plus par manque de solutions que par maladresse.

THIAGO MOTTA (5) : un ton en dessous de ses dernières sorties. Même s’il fut plus présent après la pause, il a donné le sentiment de ne pas toujours être bien placé et a commis des erreurs inhabituelles.

MATUIDI (7) : voir par ailleurs.

PASTORE (5) : ses deux frappes auraient pu alourdir le score sans les arrêts de Vercoutre (12e, 65e) et ont été les sommets de son match dans lequel il a parfois disparu. Irrégulier mais dangereux, agaçant et surprenant.

LAVEZZI (7) : sans doute l’attaquant parisien le plus régulier sur quatre-vingt-dix minutes. Sa rage à ne jamais perdre le ballon et sa volonté d’aller toujours vers l’avant sont un poison pour les défenses adverses. Les Lyonnais peuvent en témoigner.

MÉNEZ (5) : du Ménez dans le texte. Il a balancé entre l’irritant, lorsqu’il conserve le ballon alors qu’il peut le donner, et le brillant, à l’image de son service en cloche pour Ibra (48e). Remplacé par CHANTÔME (87e).

IBRAHIMOVIC (6) : son match se résume à deux passes de génie dont une décisive (45e + 1) et une frappe puissante cadrée repoussée par Vercoutre (45e + 3). Pas énorme mais suffisant pour battre Lyon, dont les défenseurs étaient tout de même souvent deux à défendre sur lui.

DAMIEN DEGORRE


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Ibra, un centre et une question

UN HOMME DANS LE MATCH. – L’attaquant du PSG a débloqué la rencontre d’une passe parfaite pour Blaise Matuidi, six minutes après avoir marché sur le visage de Dejan Lovren. L’avait-il fait exprès ?

CELA N’A PAS ÉTÉ son meilleur match au Paris-SG, mais c’était le match de la première partie de saison et il l’a fait basculer. En marquant son dix-huitième but en L 1 ? Pas cette fois, non, même s’il en a eu plusieurs fois l’occasion. On n’a pas oublié cette belle frappe enveloppée sortie par Vercoutre dans le temps fort parisien (45e + 3) ; ce face-à-face perdu avec le gardien lyonnais (48e) ; ce centre de Lavezzi, sur lequel le Suédois était un poil trop avancé (60e) ; ou ce coup franc frappé en force, en fin de match (85e). Ce n’est pas son duel avec Lovren que l’avant-centre du PSG a perdu, mais celui avec Vercoutre, auteur d’un gros match, ce qui ne changea pas grand-chose à la fin de l’histoire.

Car, les soirs où il ne marque pas, Ibra sait encore exister, par intermittences en l’occurrence, mais avec une efficacité diabolique. On s’apprêtait à écrire qu’il était passé à côté de ses quarante-cinq premières minutes lorsque le Suédois, depuis son côté droit, déposa le ballon sur la tête de Matuidi, lancé dans une chevauchée infernale depuis le rond central. Deux gestes parfaits, du passeur et du receveur, pour assommer des Lyonnais, juste avant le repos, qui menaient alors aux points. Et cinquième passe décisive en L 1 du Suédois, histoire d’ajuster sa panoplie. Jusqu’à cet instant, l’avant-centre parisien ne s’était montré que sur une belle ouverture vers Pastore (12e) avant de s’éteindre doucement et de plonger dans les travers de sa passivité. Plutôt isolé devant, pas trop servi. Quand Paris est dominé, le Suédois est un plot, qui contemple et attend, en trottinant et en luttant contre la frustration.

Six minutes avant sa passe parfaite pour Matuidi, il s’était surtout signalé pour une faute discutable sur Dejan Lovren. Zlatan a-t-il volontairement marché sur le front du Croate, étendu sur le sol au moment où le Suédois lui retombait dessus ? On ne le saura jamais et cela peut ressembler à une question en forme de procès d’intention. Mais la question a suffisamment fait le tour des tribunes du Parc, hier soir, pour ne pas survivre à une nuit de réflexion. Quel aurait été son intérêt alors qu’il pensait s’être ouvert le chemin du but avant que M. Gautier n’arrête l’action pour une faute préalable ? C’est vrai. À moins que la frustration de son combat avec la défense lyonnaise ait pu l’agacer au plus haut point ? Autant d’interrogations qui avaient déjà escorté son expulsion, ici même contre Saint-Étienne (1-2, le 3 novembre), pour un pied dans le ventre de Stéphane Ruffier… Il aura fallu quelques minutes pour qu’Ibra présente ses excuses à Lovren et reprenne son chemin vers la victoire. Pour une fois, celle-ci n’a pas d’abord été la sienne mais il n’a pas dû s’en plaindre. Lui qui réclamait, le mois dernier après une victoire contre Troyes (4-0), de s’intéresser davantage à Blaise Matuidi, car son talent le méritait pleinement.

RÉGIS TESTELIN


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Ancelotti : « Beaucoup de choses ont changé »

Carlo ANCELOTTI (entraîneur du Paris-SG) : « Nous avons été un peu surpris par la disposition de Lyon en première mi-temps, on a été un peu gênés lorsqu’ils passaient dans l’axe. Après, nous avons mieux joué, on s’est montrés plus solides et on a négocié des contre-attaques dangereuses. On a très bien géré la rencontre. En deux semaines, depuis la défaite à Nice (1-2, le 1er décembre), beaucoup de choses ont changé. Personne n’aurait pensé que le PSG aurait autant changé en quinze jours. Les joueurs méritent d’être en tête du Championnat. Je pense que le titre va désormais se jouer entre les trois premiers actuellement au classement. Le Championnat de France va être très intéressant dans les prochains mois. Nene ? Je ne sais pas ce que font les joueurs après les entraînements. Moi, quand je viens parler à la presse, je dis la vérité, si je dis que Nene est blessé, c’est qu’il est blessé. Le travail des joueurs se termine quand ils quittent le Camp des Loges. » – D. D.

Blaise MATUIDI (Paris-SG) : « Ce n’était pas facile aujourd’hui, on est tombés sur une équipe de Lyon pas évidente à jouer. Mais en deuxième mi-temps on a réussi à ne jamais être mis en danger. On est contents du résultat, on est en tête de la Ligue 1 et j’espère qu’on va continuer sur notre lancée jusqu’au mois de mai. Car ce qui compte c’est le titre de champion, pas le titre de champion d’automne. Ça, c’est anecdotique. Aujourd’hui, je pense qu’il n’y a que nous qui pouvons nous arrêter. Le talent on l’a, mais il faut continuer sur cette lancée. La bataille va être acharnée et Lyon va nous embêter jusqu’au bout. » – D. D.


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« Nous avons fait de mauvais choix »

RÉMI GARDE, l’entraîneur de l’OL, regrettait que ses joueurs n’aient pas toujours pris les bonnes décisions hier soir.

« LA VICTOIRE du PSG est-elle logique ?

– J’ai du mal à considérer ce résultat comme logique alors que nous avons longtemps maîtrisé le PSG en première période. Le but parisien est venu de la continuité d’une action dangereuse de Lisandro, mais il est vrai qu’en seconde période nous avons eu plus de mal à garder le rythme et à faire du jeu dans le camp parisien. On va essayer de bien terminer l’année contre Nice (samedi).

Qu’est-ce qui vous a manqué ?

– On aurait pu passer un peu plus sur les côtés, être un peu plus incisifs et faire de meilleurs choix. Dans les trente ou quarante derniers mètres, nous avons trop souvent pris les mauvaises décisions.

Vos blessés et suspendus vous ont-ils manqué ?

– Ceux qui les ont remplacés ont montré de bonnes choses. Je n’ai rien à leur reprocher. Mais je reconnais que, sur le banc, je n’avais pas les solutions que j’aurais aimé avoir.

Qu’est-ce qui vous a poussé à jouer à trois derrière pour la première fois ?

– On a beaucoup travaillé ce système avec le staff ; par rapport aux joueurs que j’avais, je pense que c’était la meilleure animation pour contrer Paris défensivement et le mettre en difficulté. Encore une fois, cela ne s’est pas joué à grand-chose. Un contre parisien alors que nous venions nous-mêmes de mener une attaque qui s’est mal terminée. Nous avons fait de mauvais choix et c’est un véritable axe de progression. » – V. D.


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15

Le PSG a marqué lors de chacun de ses 15 derniers matches de Ligue 1. Seul Nice affiche une meilleure série actuellement (16).

2

C’est seulement la deuxième fois lors de ses 11 derniers déplacements en Championnat que Lyon ne parvient pas à trouver le chemin des filets (après Toulouse, 0-3 le 25 novembre).

Opta


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Avec Nene, le divorce semble inéluctable

Arrivé à l’été 2010, le milieu offensif parisien, en conflit avec Leonardo et Carlo Ancelotti, est sur le départ. Les deux parties semblent irréconciliables.

SAMEDI, au moment de justifier la nouvelle absence de Nene face à Lyon – la troisième d’affilée depuis sa mise à l’écart au lendemain de la victoire face à Porto en Ligue des champions (2-1, le 5 décembre) – l’argument de la blessure « au mollet » du milieu parisien avancé par Carlo Ancelotti est tombé à pic. Peut-être même un peu trop pour chasser tous les doutes. Ces doutes sur la réalité de cette blessure, aux allures diplomatiques, ont même été accentués par une étrange photo du Brésilien (31 ans) (voir notre édition d’hier). Elle aurait été prise vendredi et on y voit le Brésilien sur la patinoire provisoire du Grand Palais, à Paris, avec des patins à glace aux pieds. Curieux pour un joueur blessé. Encore plus curieux de voir Nene sourire et adresser un « hang loose » de la main droite, un geste bien connu des surfeurs, qui signifie « relax, tout va bien ». Le Brésilien s’est-il servi de cette photo comme un pied de nez pour montrer qu’il n’était pas blessé ?

La situation entre Nene et la direction sportive du PSG (Ancelotti et Leonardo) semble en tout cas se compliquer de jour en jour et le divorce qui se dessine entre les deux parties au bord d’être officiellement prononcé. Car le mal-être de Nene remonte à plusieurs semaines, bien avant son « dérapage » (*) face à Porto.

Dans l’entourage de l’ancien Monégasque comme dans celui du club de la capitale, cette mise à l’écart laisse cependant perplexe. On la qualifie volontiers de « gâchis ». Depuis son arrivée dans la capitale en juillet 2010, le Brésilien s’est imposé comme le Parisien le plus décisif (46 buts, 27 passes décisives toutes compétitions). Nene vit mal le traitement qui lui est réservé. Un sentiment d’injustice accentué par l’attitude de Carlo Ancelotti qui qualifiait jusqu’à peu ses prestations de « très bonnes » et de « professionnelles », alors que l’entraîneur italien qualifiait celles de Javier Pastore de « décevantes ». Sauf que le milieu argentin, qui a été recruté par Leonardo, continue à jouer. Plutôt bien d’ailleurs. Mais plus Nene. « Je n’ai pas parlé à mon fils depuis quinze jours, nous a confié sa maman, hier, par téléphone. Je sens qu’il est nerveux mais j’espère qu’il va rester au PSG, c’est son club, il mérite de jouer plus. »

Direction le Corinthians ?

Leonardo n’a jamais apprécié Nene. Le directeur sportif du PSG a refusé de prolonger son contrat en juin dernier et l’arrivée de Lucas Moura en janvier pousse davantage encore Nene vers la sortie. Celui-ci pourrait d’ailleurs profiter de son court séjour au Brésil auprès de sa famille pour les fêtes de Noël, avant le départ en stage au Qatar le 28 décembre, pour négocier son transfert avec le Corinthians de Sao Paulo, qui lui avaient déjà offert l’été dernier un salaire supérieur à ce qu’il perçoit au PSG (330 000 € brut par mois). Nei Pandolfo, le directeur sportif de Santos, s’est aussi mis en rapport avec le joueur parisien par ailleurs sollicité par Galatasaray, Besiktas et l’AC Milan. Le club lombard avait déjà tenté de le recruter l’été dernier avant que Leonardo ne ferme la porte. Le directeur sportif pourrait-il à nouveau le bloquer et l’obliger à rester jusqu’à la fin de son contrat ? Vu la nature des relations entre les deux hommes, c’est une autre hypothèse à considérer. Nene, qui pourrait s’engager dès le mois de janvier pour le club prêt à l’accueillir l’été prochain, devrait alors patienter durant six mois avant de changer d’air.

ALEXANDRE CHAMORET ET ÉRIC FROSIO

(*) Énervé de ne pas entrer en jeu, il avait frappé le banc de touche.

L'équipe
ZéroQuatorze
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Ibra va devoir s'expliquer

Zlatan Ibrahimovic va devoir rendre des comptes. Selon RTL, la commission de discipline de la LFP a décidé de se saisir du cas de l’international suédois qui a marché sur le front de Dejan Lovren lors du succès du Paris-SG face à Lyon (1-0), dimanche soir. Il n’avait pas été averti par M. Gautier. Pour le président de l'OL, Jean-Michel Aulas, aucun doute : «Il l’a fait volontairement !»

L'équipe.fr
Teichi
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Leonardo: «Aulas, il est qui pour juger?»

Leonardo, le directeur sportif du PSG, est monté au créneau pour défendre son club suite à l'attaque de Jean-Michel Aulas envers Ibrahimovic.

Après le choc sur le terrain, celui en coulisses. Dans nos colonnes ce mardi, Leonardo, le directeur sportif du PSG, réplique sèchement à Jean-Michel Aulas. Dimanche soir, à la fin de PSG-OL (1-0), le président lyonnais avait dénoncé le comportement violent de Zlatan Ibrahimovic. «Aulas, il est qui pour juger ? (...) Attendez, Aulas, il fait quoi ? Je ne comprends plus très bien. Il travaille aussi à la commission juridique de la Ligue ?» s'interroge un Brésilien ulcéré, interviewé par téléphone lundi.

«Tout ce qu'il veut, c'est faire diversion par rapport au mauvais résultat de son équipe», explique-t-il. «Lyon on les a maîtrisés, surtout en seconde période, c'est la réalité. Aulas, on dirait qu'il cherche à justifier cette défaite. Mais vous savez ce que ses propos traduisent à mes yeux ? Un complexe d'infériorité.» Ce n'est pas la première fois cette saison que le président de l'OL commente l'actualité du PSG. Après la défaite contre Nice (1-2), début décembre, JMA avait alors conseillé au pouvoir de Doha de ne pas bousculer l'organigramme du PSG en conséquence. Réponse claire et nette du directeur sportif du club de la capitale : «Mais qu'il arrête de parler du PSG !»

L'Equipe.fr
Homer
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EXCLUSIF.PSG : le jour où Carlo Ancelotti a failli être débarqué

Après la défaite de Nice et avant le match PSG - Porto le 4décembre, les Qatariens ont adressé un message au coach parisien. Défaite interdite sous peine de limogeage immédiat !

A quoi tient parfois le destin d’un entraîneur? Cette question philosophique, Carlo Ancelotti a dû souvent se la poser depuis une quinzaine de jours. Plus que quiconque, le Mister connaît la fragilité de son poste et les vertiges qui l’accompagnent. De l’ombre à la lumière, il n’y a parfois qu’un pas.

Aujourd’hui à la tête d’un PSG triomphant, il était deux semaines plus tôt présenté comme un entraîneur d’une équipe à la dérive, un technicien en sursis et obligé de redresser la barre avant Noël sous peine d’être évincé.

En réalité, la menace était plus précise et plus imminente qu’on ne pouvait le penser à cette époque. Selon nos informations, Carlo Ancelotti a reçu de la part de ses dirigeants un ultimatum en bonne et due forme.

Entre la défaite à Nice (1-2) le 1er décembre et la mise au vert précédant le match de Ligue des champions face au FC Porto le 4 décembre, Nasser al-Khelaifi et Leonardo lui ont même transmis un message très clair. Son poste était désormais suspendu au résultat du match face au champion du Portugal.

« Carlo savait avant le match contre Porto qu’il perdrait son poste en cas de défaite », expliquent deux sources proches du staff technique du club parisien.

L’épisode a laissé des traces chez le Mister

Dans l’esprit des dirigeants parisiens, il s’agissait de préparer une éventuelle séparation si les choses tournaient mal. Sans être à l’origine de cet ultimatum, le président et le directeur sportif du PSG relayaient à ce moment-là l’impatience du palais princier de Doha face aux mauvais résultats du club de la capitale.

Cette ultime rencontre de phase de poules de Ligue des champions, dont l’enjeu sportif était pourtant relatif (obtenir la 1re place du groupe A), aurait donc pu être la dernière d’Ancelotti sur le banc parisien.

On comprend mieux dans ces conditions la raideur hiératique affichée par le coach du PSG pendant toute le match, y compris lors de l’ouverture du score de Thiago Silva. La victoire (2-1) enregistrée ce soir-là puis les trois suivantes en championnat ont restauré ensuite la crédibilité et l’image de Carlo Ancelotti auprès des propriétaires qatariens du PSG.

Chez Carletto, il semblerait au contraire que l’épisode ait laissé des traces. Déçu par cette marque de défiance, un ressort s’est cassé avec sa hiérarchie. Sa motivation est intacte. Il a simplement pris une certaine distance avec ceux qui ont pensé, à un moment donné, qu’il n’était plus l’homme de la situation. Au point de lier son avenir au résultat d’un simple match.


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Paris présente son super- contrat de sponsoring

Le PSG se présente ce matin devant la DNCG, le gendarme financier du football français, qui va procéder à l’examen de son budget prévisionnel réactualisé. Ce sera notamment l’occasion pour le club de la capitale d’expliquer en détail son super-contrat de sponsoring.

Les représentants parisiens avaient déjà levé un coin du voile sur ce fameux contrat lors d’un premier passage devant le bureau de la DNCG le 26 octobre, mais c’est cette fois-ci la commission réunie dans son intégralité qui doit les entendre.

Un montant estimé entre 100 et 110 M€ chaque année

Le plus grand secret entoure cette manne d’argent qui doit permettre au PSG de préparer l’avenir avec sérénité. On peut cependant affirmer avec certitude qu’il s’agit d’un contrat de sponsoring pluriannuel. Chaque année, le club parisien devrait percevoir entre 100 et 110 M€ de son généreux partenaire. Difficile de connaître pour l’instant l’identité de la structure ou de l’institution concernée.

Il ne s’agirait pas de QNB (la Banque nationale du Qatar), un temps désignée, qui est déjà un sponsor du club depuis le début de l’année.

En revanche, ce « contrat en or » ne relève pas du sponsoring classique (maillot, naming…), mais d’un contrat lié à l’image ou de ce que l’on pourrait baptiser une facture de notoriété dont bénéficie le Qatar grâce au club parisien.

En clair, une institution qatarienne — un ministère ou l’Etat lui-même — pourrait avoir conclu un accord avec le PSG afin que celui-ci véhicule positivement l’image du Qatar à travers le monde. Quoi qu’il en soit, le Paris Saint-Germain devrait passer haut la main l’obstacle de la DNCG.

Il ressort de la première entrevue, qui a eu lieu à la fin du mois d’octobre, que les responsables du gendarme financier accueillent avec bienveillance — voire comme une très bonne nouvelle — le contrat présenté par le club.

Pour ces derniers, ce type d’accord permet de sécuriser les comptes du PSG pour les prochaines saisons. Mais, à ce stade, il est difficile d’affirmer que l’UEFA aura le même avis dans le cadre de son fair-play financier.



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Ligue 1 : un nouveau match à trois commence

A égalité en tête du championnat avec 35 points avant la dernière journée des matchs aller, le PSG, Lyon et Marseille ont pris leurs distances avec leurs poursuivants et devraient se disputer le titre en mai prochain. Revue des points forts et des points faibles des trois protagonistes.

PSG
Les +

Vacillant après sa défaite à Nice (2-1), le PSG a trouvé une nouvelle dynamique à la faveur d’un passage en 4-4-2. Le leader semble enfin lancé par quatre succès d’affilée, toutes compétitions confondues, dont les trois derniers sans encaisser de but. Outre le phénomène brésilien Lucas Moura, le mercato parisien pourrait également renforcer un effectif déjà supérieur à ceux de ses concurrents. Et avec Ibrahimovic, impliqué sur 21 des 33 buts du PSG en L 1 (17 buts, 4 passes décisives), Paris tient son Monsieur Plus !

Les -
Le mercato est une arme à double tranchant et une nouvelle arrivée massive de joueurs pourrait mettre à mal la nouvelle cohésion collective. Le 8e de finale de Ligue des champions, où Paris peut hériter d’Arsenal, de l’AC Milan ou du Real Madrid, est également susceptible de monopoliser les esprits au détriment des joutes domestiques.

L’avis de J ean-Michel Larqué, consultant RMC. « Le club a réglé ses problèmes et les joueurs ont enfin compris que le titre ne se gagnerait pas sans efforts. Depuis, tout a changé. Paris reste le très grand favori pour finir champion. »

Olympique lyonnais
Les +

La formation lyonnaise est probablement l’équipe la plus plus collective du trio de tête. Les principes de jeu de Rémi Garde sont acceptés et parfaitement exécutés. La cohésion est l’un des principaux atout lyonnais. Gomis (10 buts en L1) réalise sa meilleure saison sous le maillot de l’Olympique lyonnais. Le calendrier lui donne un avantage conséquent car il recevra Marseille en mars et le PSG… à trois journées de la fin du championnat.

Les -
Le mercato hivernal sera l’occasion d’alléger les comptes et donc de se séparer d’un ou de plusieurs éléments de valeur (Gomis, Bastos?). Ainsi, Lyon risque d’être moins fort après janvier. Son banc de touche, talentueux mais jeune, apparaît encore un peu tendre. De la grande équipe lyonnaise et ses sept titres consécutifs, il ne reste que Réveillère et Vercoutre. L’expérience ne plaide donc pas en sa faveur.

L’avis de Jean-Michel Larqué. « L’amalgame entre jeunes et anciens me rappelle le Saint-Etienne des années 1970. Avec une telle osmose, tous les espoirs sont permis. »

Olympique de Marseille
Les +

Eliminé de la Ligue Europa et de la Coupe de la Ligue, Marseille se concentre désormais sur la L 1 et la Coupe de France. Un atout pour un effectif plutôt juste mais qui peut compter sur des cadres en reconquête. Valbuena, dans la lignée de ses prestations en bleu, tire le club vers le haut (2 buts, 6 passes décisives en L1) et Gignac vient de retrouver le chemin des filets à Toulouse, au sortir d’une blessure qui l’avait freiné après ses 5 buts lors des huit premières journées.

Les -
Marseille est entré, cette saison, dans une cure d’amaigrissement budgétaire qui a fait fondre son vestiaire. Derrière les habituels titulaires, on retrouve souvent, sur le banc, des jeunes issus du centre de formation qui manquent encore d’expérience. La CAN (19 janvier-10 février) devrait, de plus, priver l’OM d’André Ayew et de Charles Kaboré.

L’avis de Jean-Michel Larqué. « Le nombre de points de l’OM est très au-dessus de ce qu’a montré cette équipe sur le terrain. Sincèrement, je ne les vois pas tenir la distance. »

Le Parisien.fr
Kaionedirection
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« Qu’il laisse Zlatan tranquille ! »

LEONARDO, le directeur sportif du Paris-SG, est ulcéré par les propos de Jean-Michel Aulas après le geste litigieux d’Ibrahimovic sur Dejan Lovren, dimanche, lors de PSG-OL.

Jeudi prochain, la commission de discipline de la LFP décidera de convoquer ou non Zlatan Ibrahimovic en vue d’une éventuelle sanction de l’attaquant suédois, dont les crampons ont touché le front de Dejan Lovren, dimanche soir, lors du choc au sommet entre Paris et Lyon (1-0). Après le match, Jean-Michel Aulas avait estimé ce geste « volontaire » . Dans « L’Équipe » , Leonardo lui réplique sèchement. Le directeur sportif du PSG invite même le président de l’OL à ne plus s’exprimer sur la vie du club parisien...
DÈS LE DÉBUT de la discussion, le ton de Leonardo est ferme, les mots choisis pour délivrer une réplique cinglante. En invitant la commission de discipline de la LFP à se pencher sur l’action controversée de Zlatan Ibrahimovic, à la 41e minute de PSG-OL, Jean-Michel Aulas a enclenché une polémique dans laquelle Leonardo s’est immiscé, hier, avec l’idée-force de protéger la réputation de sa star suédoise, auteur de 17 buts et de 5 passes décisives en 18 journées de L 1.

« Mais il est qui, lui, pour juger ? », lâche d’emblée le directeur sportif brésilien en évoquant le patron de l’OL. Et de poursuivre, piquant : « Sur les questions d’arbitrage, c’est une chose de discuter sur des points de règlement. Mais juger de l’intention d’un joueur sur un geste précis, ça n’a rien à voir ! C’est impossible de se prononcer sur une intention ! Attendez, Aulas, il fait quoi ? Je ne comprends plus très bien. Il travaille aussi à la commission juridique de la Ligue ? »

« Ce que ses propos traduisent à mes yeux ? Un complexe d’infériorité »

« Leo » a son avis sur les raisons qui ont poussé « JMA », dans la zone mixte du Parc des Princes, à livrer un avis très orienté sur le cas « Ibra-Lovren ». « Tout ce qu’il veut, c’est faire diversion par rapport au mauvais résultat de son équipe, estime l’ancien entraîneur de l’Inter Milan (décembre 2010 - juin 2011), qui semblerait presque connaître cette vieille ficelle. Lyon, on les a maîtrisés, surtout en seconde période, c’est la réalité. Aulas, on dirait qu’il cherche à justifier cette défaite. Mais vous savez ce que ses propos traduisent à mes yeux ? Un complexe d’infériorité… » À distance, l’échange entre les deux hommes apparaît moins aimable que leur dialogue de l’automne 2010, quand « JMA » avait sondé « Leo » sur l’idée de venir entraîner Lyon.

Au bout du fil, hier, on a senti que Leonardo bouillonnait depuis un moment. Il avait eu écho, visiblement, des propos de Jean-Michel Aulas au début du mois. Après sa défaite à Nice (1-2, le 1er décembre), le PSG s’enlisait alors un peu plus dans sa crise, suscitant l’exaspération de son actionnaire qatarien, prêt à changer les hommes en place pour ouvrir un nouveau cycle l’été prochain. Aulas avait alors conseillé au pouvoir de Doha de ne pas bouleverser l’organigramme du PSG. « Mais qu’il arrête de parler du PSG ! lance Leonardo. L’autre jour, il disait : “Voilà, moi, je conseillerais ci, je conseillerais ça…”Là, il se met à parler de l’intention d’un de nos joueurs. Qu’il laisse Zlatan tranquille ! C’est trop facile de vouloir le pointer du doigt. »

Rattrapé par un nouveau geste controversé de son monstrueux buteur, Paris contre-attaque pour éviter, surtout, qu’Ibra hérite d’une étiquette de joueur violent, voire de « bad boy » de la L 1. « Je n’ai peur de rien », assure « Leo » quand on l’interroge sur sa crainte de voir son joueur à nouveau convoqué devant la commission de discipline. Le 7 novembre, en l’absence de l’ex-Milanais, cette commission avait infligé deux matches ferme de suspension à Ibra à la suite de son pied haut qui avait heurté le torse du gardien Stéphane Ruffier lors de PSG - Saint-Étienne (1-2), quatre jours plus tôt. Un geste qui avait valu une expulsion directe à l’attaquant quand celui de dimanche face à Lovren – auprès de qui le Suédois s’est excusé peu après – n’a pas été sanctionné par l’arbitre, Antony Gautier.

« Si on commence à regarder toutes les actions des matches du week-end, on va passer son temps devant la télé », souffle Leonardo. C’est pourtant ce qu’a commencé à faire, dès hier, la commission de visionnage, pour tenter de déterminer si le geste d’Ibra pouvait être intentionnel. Dans un deuxième temps, la commission de discipline de la LFP ne décidera que jeudi de convoquer ou non Zlatan Ibrahimovic en vue d’une éventuelle sanction. L’organe disciplinaire de la Ligue ne peut se saisir du dossier que sur rapport complémentaire de l’arbitre et/ou saisine de la commission de visionnage.

En attendant, seule une statistique semble mettre d’accord Leonardo et Aulas qui, selon le Brésilien, ne se sont pas croisés au Parc dimanche soir. Depuis son arrivée en France, Ibra n’a pas débuté trois rencontres de L 1 (*). Bilan pour son équipe : deux nuls et une défaite.

JÉRÔME TOUBOUL (avec A.C.)

(*) À Ajaccio (0-0, le 19 août), en raison d’une blessure ; à Montpellier (1-1, le 11 novembre) et contre Rennes (1-2, le 17 novembre), à la suite de sa suspension pour deux matches.


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Paris, un si grand boulevard ?

Vainqueurs de Lyon (1-0) dimanche, les Parisiens trônent à nouveau sur la L 1, à la différence de buts, devant Lyon et Marseille. Sans dégager encore l’image d’une machine implacable.

EN EMPILANT trois victoires d’affilée depuis son fiasco de Nice (1-2, le 1er décembre), le PSG a déjà repris les commandes de la L 1, mais sans marge sur la concurrence. « Ils ne vont pas continuer à gagner tous leurs matches, il traverseront même encore une ou deux tempêtes d’ici à la fin de la saison », pronostique Francis Gillot, l’entraîneur de Bordeaux, qui était venu accrocher Paris au Parc, le 26 août (0-0).

Avant de s’imposer face à l’OL, le PSG n’avait battu aucune autre équipe figurant actuellement parmi les neuf premiers du classement. À écouter Francis Gillot, il n’y a pas aujourd’hui une L 1 scindée entre Paris et les autres : « En fait, il y a trois équipes au-dessus du lot, Paris, Lyon et Marseille. Pour le moment, le PSG n’est pas forcément très supérieur à ses deux rivaux pour le titre. » Olivier Rouyer va même un peu plus loin : « Malgré sa défaite, je trouve encore Lyon supérieur à Paris sur le plan collectif, estime le consultant de Canal +. Paris a les individualités au plus gros potentiel, mais l’OL reste l’équipe la plus compacte, la plus cohérente. Le PSG, lui, doit afficher une rigueur défensive encore plus importante. Même si tout n’est pas parfait, on sent quand même que l’état d’esprit a changé à Paris. Il y a une envie, une solidarité, des joueurs qui vont désormais dans la même direction. »

Laurent Robert, l’ancien attaquant du PSG (1999-2001), a vu lui aussi un Paris qui n’était « pas encore à 100 % collectivement, notamment dans les phases de finition ». « S’ils restent dans l’esprit actuel, les Parisiens seront irrésistibles », assure Luis Fernandez, l’animateur de RMC. Pour l’ancien entraîneur du PSG (1994-1996, puis décembre 2000-2003), « on sent que les joueurs ont désormais compris les enjeux. Des stars comme Ibra et Thiago Silva se sentiraient ridicules de ne pas gagner le Championnat de France. Mais la saison n’est pas pliée, loin de là ».

En début de saison, l’entraîneur parisien, Carlo Ancelotti, tablait sur cinq points d’avance à la trêve. La feuille de route ne sera pas respectée, mais au moins trois bons signaux s’accumulent autour de son équipe.

Un statut de meilleure attaque (33 buts marqués) et de meilleure défense (12 buts encaissés). La présence, cette saison, de toute une colonne vertébrale rompue à la haute pression, avec Thiago Silva, Thiago Motta et Ibra, directement impliqué dans 66 % de ses réalisations (17 buts, 5 passes). Une animation offensive plus variée et bientôt renforcée par Lucas Moura, transféré du Sao Paulo FC pour 40 M€ (+ 5 M€ de bonus). – J. T.


L'équipe
Kaji
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DNCG : Le PSG passe son grand oral

Le PSG est venu en force au siège de la Ligue, ce mardi matin, pour y défendre sa cause et ses intérêts devant la Commission Nationale de Contrôle et de Gestion. Nasser Al-Khelaifi, Jean-Claude Blanc, Philippe Boindrieux et un responsable financier du PSG représentaient le club de la capitale.

Comme on le pressentait, le méga-contrat liant le PSG à l’Etat du Qatar a été au centre des discussions et désormais, on en sait un peu plus. Tout d'abord, ce contrat -qui est déjà en vigueur- est bien un contrat d'images qui a pour but de promouvoir le Qatar. Selon l'argument des dirigeants parisiens, le PSG est en fait un vecteur d'images et de marketing pour le Qatar. Pour étayer cet argument, ils s'appuient notamment sur les énormes retombées médiatiques du PSG.
Le montant de ce contrat s’élève à 150 millions d'euros/an, assortis de bonus selon différents critères. La DNCG a donc pris en compte ce contrat pour la saison en cours, et table sur un déficit en fin de saison compris entre 150 et 200 millions d'euros.

Nasser moins décontracté que d’ordinaire
Ce contrat XXL a d’ailleurs déjà été transmis à l'UEFA qui est en train de l'étudier sous toutes ses coutures. Et déjà, certains aspects du contrat ne satisferaient par l'instance européenne qui pourrait ne prendre en compte qu'une partie du montant dans le cadre de son fair-play financier. Aucune négociation n'a pour l'instant eu lieu entre le PSG et l'UEFA. Cela pourrait intervenir dans les prochains mois.

Le « naming » du Parc est une option envisagée, mais reste actuellement en "stand-by" jusqu'à la transformation du Parc des Princes en vue de l'Euro 2016 ou en cas de déménagement ailleurs. Cette question du futur stade du PSG sera d'ailleurs l'un des grands chantiers de 2013 pour les dirigeants parisiens. Selon un témoin, Nasser semblait moins décontracté que lors de ces dernières visites devant la DNCG.


RMC.
Kirk
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Jallet : « Ça n’a jamais été facile pour moi »

Invité pendant une heure de Luis Attaque sur RMC, dans le cadre de La semaine des Bleus de Ligue 1, Christophe Jallet balaye son actualité et celle du PSG. Discret au milieu de la constellation d’étoiles parisiennes, il a su se faire sa place.

Le titre comme objectif
« On ne se cache pas depuis le début de saison. C’est l’objectif principal de notre saison. On est passé à côté l’année dernière en étant champion d’automne. Si on arrive à de nouveau être champion d’automne, il ne faudra pas oublier les erreurs du passé. Au bout du compte, on n’avait plus que nos yeux pour pleurer. Cette année, il faut mettre les bouchées doubles pour y arriver et si on continue sur cet état d’esprit, on est sur la bonne voie. On savait que personne ne nous donnerait les points. Le passage à vide de novembre nous fait mal, mais dans une saison il n’y a pas que des bons moments. Je ne sais pas si on peut parler de crise, mais il y avait une bonne crise au niveau comptable. »

Les adversaires du PSG
« On a l’impression de jouer contre des équipes qui se transcendent. C’est l’envie de faire tomber le PSG. Ce n’est pas une haine, mais une envie de nous faire tomber. Je ne pense pas que les équipes sont impressionnées. Au contraire, quand ils jouent Zlatan, ils ont plus envie de le prendre pour ne pas qu’il marque. C’est une rage positive, mais sans méchanceté. »

La polémique autour de PSG-Lyon
« J’ai revu les images (le pied d’Ibrahimovic sur Lovren, ndlr) et je ne pense pas qu’il ait voulu lui faire mal. Si ça avait été le cas, je pense qu’il aurait pu lui écraser encore un peu plus la tête. D’ailleurs, Lovren n’a pas eu trop de séquelles sur le coup, même si j’avoue que ça peut porter à confusion. On voit bien qu’il s’essuie sa chaussure sur la joue. Mais il est en l’air et essaye de l’éviter. Je ne pense pas que cela soit un geste volontaire. On lui prête beaucoup de mauvaises intentions, mais je ne pense pas qu’au fond, cela soit toujours fondé. Je pense qu’il essaye toujours de jouer le ballon jusqu’au bout. »

La concurrence avec Van der Wiel
« Depuis son arrivée, je pense que nous avons fait autant de matchs l’un que l’autre. Je ne sais pas trop qui est le remplaçant de l’autre. J’essaye de garder cette place car il y a le moyen de le faire. L’objectif est de gagner sa place dans le groupe. Mais le groupe qui était là il y a deux ans est encore important dans la vie et très présent. Vous ne le voyez pas, mais tous les jours à l’entraînement, il y en a 28 qui bossent. Si les 11 sur le terrain sont performants, c’est aussi parce que les 17 autres font tout pour les mettre dans les bonnes conditions.

Le brassard passé de Jallet à Thiago Silva
« Ça s’est passé à Saint-Etienne (le 3 novembre). J’étais blessé depuis trois semaines et je n’avais pas joué. Mamadou (Sakho) n’avait pas trop joué non plus, alors le coach a donné le brassard à Thiago qui s’est imposé comme le gros patron de la défense. Il m’a dit : « Je lui ai donné le brassard sur les trois derniers matchs, est-ce que ça t’embête que je lui laisse ? ». J’ai répondu qu’il n’y avait aucun problème. A partir du moment où le coach m’explique, il n’y a pas de problème. J’étais content de porter le brassard, mais je n’ai pas changé pour autant. Qu’on me le donne ou pas, je reste le même. Ça n’a pas vexé, tout comme cela ne m’a pas fait monter au plafond quand il m’a nommé capitaine. »

Le personnage Zlatan
« Il est vraiment très cool. Je ne m’attendais pas à un tel personnage. Par rapport à ses déclarations, on peut le prendre pour quelqu’un d’égoïste, un peu fantasque, mais c’est quelqu’un qui essaie tous les jours de se battre pour ses coéquipiers. On en fait trop, mais on n’a pas l’habitude d’avoir des joueurs de son talent dans le championnat. C’est aussi normal qu’on en fasse des tonnes. »

L’équipe de France
« Ça n’a jamais été facile pour moi, que ce soit à Niort, Lorient ou Paris. A Lorient, quand je suis arrivé, j’étais peut-être le cinquième choix. A Paris, j’étais derrière Marcos Ceara. J’ai dû prouver tous les jours. Que ce soit au PSG ou en équipe de France, c’est le même topo. En équipe de France, je ne peux pas comparer avec avant car je n’ai pas connu le groupe, mais j’ai toujours été agréablement surpris par l’état d’esprit. On s’aperçoit que quelque chose est en train de naître. Ça se voit aussi avec les résultats. On ne va pas faire match nul en Espagne et gagner en Italie par hasard. Ça veut aussi dire qu’il y a les qualités et l’état d’esprit. »

RMC
Homer
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Le PSG a préparé une belle enveloppe pour le mercato

Lors de leur passage devant la DNCG hier, les dirigeants parisiens ont dévoilé leur budget alloué pour le mercato d’hiver. Preuve de leur volonté de lancer une nouvelle campagne de recrutement.

Auditionnés hier matin par la Direction nationale du contrôle de gestion (DNCG), les dirigeants du PSG ont présenté aux gendarmes financiers du football français un budget 2012-2013 dans lequel figure une ligne consacréeau mercato d’hiver. Le montant de l’enveloppe correspondante permettrait de financer « un mercato offensif », selon les mots d’un témoin de l’audition, qui viendrait s’ajouter au recrutement de Lucas Moura.

Impossible à l’heure actuelle d’affirmer que cette enveloppe sera entièrement dépensée ou pas. Mais le simple fait qu’une ligne de cette nature soit mentionnée dans le budget 2012-2013 confirme que le PSG n’a pas l’intention de rester les bras croisés pendant le marché hivernal des transferts (du 1er au 31 janvier). L’hiver dernier, en accueillant Alex, Thiago Motta et Maxwell, Paris avait dépensé 19,5 M€. Ce montant pourrait largement être dépassé cet hiver si Leonardo faisait signer des joueurs du standing de Hamsik, Evra ou Sneijder. Le marché s’annonce passionnant.

Un contrat d’image de près de 100 M€

Avant d’évoquer cette question, Nasser al-Khelaifi a été le premier à s’exprimer, en anglais, face aux membres de la commission. Le président du PSG a commencé son élocution en présentant le projet de nouveau centre d’entraînement qui doit être livré en 2015. Manière de rappeler à son auditoire que les propriétaires qatariens se projettent dans l’avenir et sont là pour longtemps. Jean-Claude Blanc, directeur général du club, est ensuite entré en scène pour présenter les comptes définitifs de la saison 2011-2012. Avant d’aller au cœur du sujet : l’examen du budget prévisionnel de la saison 2012-2013. Evalué à 300 M€ lors d’une audition en juin dernier, il a été revu à la hausse hier « dans des proportions significatives », selon un membre de la DNCG. Il devrait augmenter de 10% à 15% et dépasser les 330 M€.

Les hypothèses sportives, et les recettes prévisionnelles qui en découlent, sont toujours les mêmes : une place de 3e en Ligue 1 en fin de saison et une présence en huitièmes de finale de la Ligue des champions cette année.

Ce qui a changé en revanche depuis le rendez-vous de juin, c’est la flambée de la masse salariale du club, consécutive notamment à l’arrivée de Zlatan Ibrahimovic et de Thiago Silva. Pour couvrir ces nouvelles dépenses et essayer de mettre un terme au déficit du club, le PSG a donc présenté les grandes lignes de son fameux contrat d’image signé pour plusieurs années avec une institution qatarienne dont l’identité reste à ce jour mystérieuse. Ce contrat doit lui assurer dès cette saison une manne financière substantielle évaluée à une centaine de millions d’euros. Cet argument massue a visiblement satisfait les gendarmes financiers du football français qui n’ont fait aucune objection aux dirigeants du PSG.


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Zlatan Ibrahimovic : « Je ne rentre pas sur le terrain pour blesser qui que ce soit »

Dans une interview diffusée sur BeIN Sport hier soir, Zlatan Ibrahimovic est revenu pour la première fois sur la polémique née de son choc avec Dejan Lovren. Le Lyonnais l’accuse de lui avoir volontairement marché sur le visage dimanche au Parc des Princes. Une version que le Suédois nie en bloc. La star a également évoqué son attitude sur le terrain, ses relations avec ses coéquipiers et son vote pour le prochain Ballon d’or.
Morceaux choisis.

Blessure de Lovren : il plaide non coupable. « Ai-je marché sur Lovren intentionnellement ? Non, c’est impossible. Je regarde le ballon, il roule derrière moi et je ne le vois pas. Cela semble dangereux bien sûr lorsqu’on revoit les images, mais je n’ai pas l’intention de le blesser. Je ne rentre pas sur le terrain pour blesser qui que ce soit. Je trouve dommage les déclarations de Jean-Michel Aulas. Il représente Lyon et il devrait s’occuper de son équipe. Lancer des polémiques ou dire des contre-vérités, c’est une faiblesse. Pour moi, si vous faites des attaques comme celle-ci, c’est que vous avez peur. Et il a raison d’avoir peur, car le PSG est la meilleure équipe de France. »

Si des coéquipiers ont peur de lui, ils ne sont pas des « top-footballeurs ». « Ma mentalité, c’est de faire en sorte que mes coéquipiers soient meilleurs, car s’ils jouent mieux, moi aussi je joue mieux. Je ne pense pas que certains de mes coéquipiers aient peur de moi et, si c’est le cas, ils n’appartiennent pas à la catégorie des top-footballeurs. C’est vrai que je râle beaucoup sur un terrain, mais c’est ma façon d’être. C’est pour nous tirer vers le haut. Si je commence à me détendre et à me relâcher, je vais disparaître et vous n’allez pas me reconnaître. Je ne peux pas me reposer sur mes lauriers. Je suis venu ici pour gagner. »

Ballon d’or : Messi est le meilleur mais Zlatan a voté Iniesta. « Qu’est ce qu’il faut faire pour gagner le Ballon d’or. On me dit gagner la Ligue des champions, mais aucun joueur de Chelsea n’est nommé. Messi, individuellement, est le meilleur joueur du monde. Il joue comme sur PlayStation. La question n’est plus de savoir s’il a marqué lors d’un match, mais plutôt combien de buts. C’est le grand favori. Ronaldo a gagné la Liga, mais j’ai voté Iniesta. Il a remporté l’Euro et il fait un boulot extraordinaire depuis des années. J’espère qu’il l’aura. Messi est jeune, il peut encore le gagner plein de fois. »


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Aulas se dit offusqué par Leonardo

La guerre des mots continue. Jean-Michel Aulas a vivement répondu hier à Leonardo, qui lui reproche d 'accuser Zlatan Ibrahimovic d’avoir volontairement marché sur le visage de Dejan Lovren, dimanche lors de PSG - OL. « Mais qui il est, lui, pour juger ? Mais qu’il arrête de parler du PSG ! Qu’il laisse Zlatan tranquille », a déclaré Leonardo dans « l’Equipe ».

« J’ai été blessé au plus profond de moi-même par ces déclarations que je juge méchantes et malvenues », a rétorqué le président, qui évoquait encore son « admiration » pour le Brésilien dans nos colonnes, vendredi dernier. JMA n’apprécie pas non plus le « complexe d’infériorité » dont l’accuse Leonardo : « S’il parle de notre infériorité, c’est qu’il s’estime supérieur. L’avenir dira si cette supériorité est seulement financière ou si elle s’exerce aussi sur le plan des valeurs et de l’éthique. »

Le Parisien.fr

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Nene ne veut pas revenir après Noël

C’est le dernier avatar de la chronique d’un divorce annoncé. Selon nos informations, Nene, le milieu offensif du PSG, a décidé de ne pas participer au stage au Qatar programmé du 28 décembre au 3 janvier. Le Brésilien a prévu de s’envoler à la fin de la semaine pour quelques jours de vacances dans son pays natal. Il n’aurait pas encore acté la date de son retour en France.

Reviendra-t-il d’ailleurs ? Hier matin, l’ancien Monégasque, officiellement blessé au mollet, se trouvait au camp des Loges mais il n’a pas participé à l’entraînement sur le terrain. Il a été aperçu dans les locaux en tenue de sport arborant un visage fermé.

Blessure diplomatique

Le buteur parisien (47 réalisations lors des deux dernières saisons) a eu beaucoup de mal à accepter que le club le présente comme un joueur blessé. Samedi dernier, la veille de la réception de Lyon, Carlo Ancelotti avait justifié son absence par une douleur au mollet survenue la veille à l’entraînement. Mais il semble bien que le talentueux gaucher n’était pas avisé de cette stratégie de communication. « Il a été écoeuré et meurtri », rapporte un proche. On comprend mieux dès lors pourquoi le vendredi après-midi, alors qu’il était censé soigner son mollet, Nene se faisait photographier patins au pied à la patinoire éphémère du Grand Palais. Un lieu peu propice à une sortie en toute discrétion. En fin de contrat en juin 2013 avec le PSG, le milieu brésilien a fait une croix sur ses six derniers mois à Paris et sur un possible titre de champion de France. Et ceci malgré ses récentes déclarations dans nos colonnes où il déclarait vouloir rester à Paris. Sa récente altercation avec Leonardo, le directeur sportif du PSG (voir notre édition du 12 décembre), a acté le divorce entre les deux parties. La communication parisienne sur sa prétendue blessure a fini de le consommer. Pour Nene désormais, l’avenir s’écrit loin de Paris. Les pistes menant au Brésil (Corinthians, Santos, Cruzeiro)même si son salaire constitue un obstacle, en Turquie (Besiktas, Galatasaray), voire en Italie (Inter Milan), sont désormais ouvertes.


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L’AC Milan s’intéresse à Momo Sissoko

En manque de temps de jeu avec le PSG, Momo Sissoko n’exclut pas un départ lors du mercato hivernal. Le milieu de terrain francomalien, 27 ans, sous contrat avec le PSG jusqu’en juin 2014, supporte mal son exclusion du groupe lors des trois derniers matches de championnat (face à Evian, Valenciennes et Lyon). À quelques semaines de l’ouverture du marché des transferts, Il vit cette mise à l’écart comme une invitation au départ.

Actuellement en pleine réflexion, Sissoko peut désormais compter sur un intérêt appuyé de l’AC Milan, à la recherche d’un milieu défensif. Aucune décision n’a encore été prise, ni par le PSG ni par le joueur, mais les bonnes relations entre le club milanais et Leonardo pourraient favoriser un retour en Italie de l’ancien joueur de la Juventus Turin.

Javier Pastore se voit rossonero. «Tôt ou tard, je porterai le maillot de l’AC Milan. J’en suis certain, déclare Javier Pastore dans un entretien au magazine people italien «Chi». J’ai de très bons rapports avec Adriano Galliani et Ariedo Braida (NDLR : dirigeants du club). D’abord, je gagne
quelque chose avec le PSG, puis je m’en vais ». Alerté des remous qu’allaient provoquer ses propos, l’Argentin a platement tenté de corriger le tir hier soir sur son compte twitter : «Je suis heureux et content de jouer pour une équipe comme le PSG».


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Pastore se verrait bien à l'AC Milan

Javier Pastore aurait-il des envies de départ ? Dans le magazine people italien « Chi », le milieu du PSG déclare en tous cas sa flamme à l'AC Milan. « Tôt ou tard je jouerai sous le maillot rossonero, j'en suis certain assure l'ancien joueur de Palerme. J'ai un splendide rapport avec Adriano Galliani et Ariedo Braida (NDLR le directeur général et le directeur sportif du club).
Avec eux, je déjeune souvent loin des regards indiscrets quand je suis à Milan et on discute. En plus, j'aime l'Italie et votre pays me manque» a-t-il déclaré au journaliste italien.

L'Argentin, qui a rejoint la capitale française à l'été 2011 pour 42 millions d'euros, n'oublie pas pour autant Paris. « Je veux d'abord gagner quelque chose avec le PSG. Puis après je m'en vais. A Paris j'ai la confiance de tout le monde, du président à l'entraîneur, mais il y a quelque chose qui cloche. Les médias sont hostiles surtout avec les étrangers. Ils disent toujours que c'est de notre faute. Ils ont tendance à défendre leurs compatriotes. Les médias français soutiennent les joueurs français. En Italie c'est tout autre chose. Il y a des gens qui t'aident, ils sont affectueux ».

Pastore reconnait des appels du pied de ses amis Zanetti et Cambiasso qui jouent à l'Inter Milan mais l'Argentin est sûr de lui : « Moi, je vois le rouge et le noir, mes voitures sont de cette couleur-là, j'aime trop le Milan ».

Suite à la publication de cette interview, Javier Pastore a publié sur son compte twitter qu'il était « heureux et content de jouer pour une équipe comme le PSG, pour les joueurs, le staff et le public. Rien de plus.»

Le Parisien.fr
Homer
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Paris, on n'a peut-être encore rien vu

Relancé après un passage à vide, le nouveau PSG est leader de la Ligue 1 mais ce ne pourrait être qu'un début pour une équipe qui se trouve enfin.

Avec un budget et des joueurs déjà dignes de jouer les premier rôles en UEFA Champions League sur le papier, le Paris Saint-Germain FC est peut-être en train, enfin, de se montrer digne de ce rang, ce qui promet un printemps spectaculaire.

Il y a d'abord la série dans laquelle se trouvent les Parisiens. Leur victoire sur le FC Porto, au début du mois, a agi comme une sorte de déclic. Quatre matches et quatre victoires, onze buts marqués, un seul encaissé, celui de Jackson Martinez lors de la 6e journée du Groupe A.

Les hommes de Carlo Ancelotti s'étaient incliné 1-0 au Portugal, au match aller. C'était alors leur première défaite de la saison. Elle a certainement constitué une prise de conscience du niveau qu'il était nécessaire d'atteindre pour aller loin en Champions League. Un niveau qui était au rendez-vous au retour, de même que la première place du groupe.

À moins que le déclic ne vienne de la colère froide d'Ancelotti au soir de la défaite sur le terrain de l'OGC Nice (2-1, le 1er décembre). Coupant l'herbe sous le pied de la presse si friande de la traditionnelle crise de novembre, l'ancien entraîneur de Chelsea et de l'AC Milan mettait le soir même sur la table le mot "crise". "Il va y avoir du changement", avait prévenu son accent rocailleux. Depuis, Paris n'a fait que gagner.

Et pas des victoires à la Pyrrhus. Après Porto, deux succès 4-0 contre Évian et à Valenciennes, une équipe qui n'avait pas perdu cette saison à domicile. Puis le 1-0 autoritaire dans le sommet contre Lyon où Paris, même s'il a marqué sur un contre, a laissé entrevoir de très belles choses sur le plan offensif.

On a rapidement vu, cette saison, quelle influence pouvait avoir Zlatan Ibrahimović, auteur de 17 buts en 18 matches de Ligue 1 et meilleur passeur de la Champions League. Depuis peu, une autre recrue, Ezequiel Lavezzi, se met au diapason du Suédois. L'ex-ténor du SSC Napoli a marqué trois buts dans les quatre derniers matches et semble avoir retrouvé tout son jus.

Il faut lui adjoindre le vice-champion d'Europe Thiago Motta, de retour de blessure et très bientôt Lucas Moura, la perle brésilienne, qui débarque du Sao Paulo FC en janvier. Paris sera alors plus que jamais la ville et le club lumière du championnat français.

UEFA.fr

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Matuidi : «Heureux d'avoir pu répondre présent»

Avec Zlatan Ibrahimovic, Blaise Matuidi est sans doute le joueur parisien le plus régulier et performant depuis le début de saison. Pilier du dispositif de Carlo Ancelotti, le milieu international savoure. «Je ne m'attendais pas à jouer autant de matches, ça fait beaucoup en une demi-saison mais je suis très heureux d'avoir pu répondre présent, a confié Matuidi, mercredi matin. Je profite de ces moments-là et je travaille au quotidien pour satisfaire le staff et le club. J'ai franchi des paliers c'est certain, mais rien n'est acquis, et on a tous encore beaucoup d'étapes à gravir. Ce que j'espère avant tout cette saison, c'est fêter le titre en fin d'année...»

En cas de succès à Brest, vendredi soir, le PSG peut être sacré champion d'automne, mais cela reste anecdotique pour Matuidi. «Oui, et on l'a d'ailleurs vu la saison dernière, en étant premiers à la trêve avant de finalement terminer à la deuxième place, concède-t-il. Le plus important c'est d'être premiers en mai, mais on a effectivement envie de bien finir 2012 vendredi, et donc de partir l'esprit libéré en vacances. On ne pense pas à un mauvais résultat à Brest, on va là-bas pour gagner, pour repartir en 2013 avec un maximum de confiance.»

France Football.fr

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Matuidi: «On tape trop sur Pastore»

Ce mercredi, Blaise Matuidi est monté au créneau pour défendre Javier Pastore et Zlatan Ibrahimovic, dans l'oeil du cyclone ces derniers jours pour des raisons différentes.

Le Paris-SG est de nouveau leader de la L1 depuis dimanche soir suite à sa victoire contre Lyon (1-0) mais en quelques heures, l'attention générale s'est portée sur Zlatan Ibrahimovic et Javier Pastore. Le Suédois, qui a marché sur la tête de Dejan Lovren, a été visé par des critiques lyonnaises. La commission de discipline pourrait se saisir de ce geste. «Il n'a pas l'intention de faire mal, il ne regarde que le ballon. Ce genre de fait de jeu, il y en a partout et tout le temps. Avec lui, on fait une montagne du moindre truc, regrette Blaise Matuidi. Mais c'est normal. C'est LE joueur de la Ligue 1 et tous les projecteurs sont braqués sur lui. C'est juste dommage de parler de ça car on oublie le joueur qu'il est, on oublie ce qu'il apporte au Championnat. Mais ceux qui cherchent la petite bête ont peur de lui. Ils ont peur du PSG.»

«Pastore est souriant dans le vestiaire, il rigole avec tout le monde. Je parle français avec lui sur et en dehors du terrain. Il fait des efforts! Et puis, il adore la ville.»

Ces dernières heures, c'est Javier Pastore qui s'est trouvé dans l'oeil du cyclone médiatique suite à ses déclarations dans le magazine italien Chi. Après un début de saison médiocre, le milieu argentin revient bien grâce notamment au passage du PSG en 4-4-2. «On lui a tapé dessus, on parle sans cesse du prix de son transfert ! C'est dommage, surtout qu'on oublie qu'il n'a que 23 ans. Laissons-lui le temps. Chacun a des hauts et des bas. J'espère que les bas sont derrière lui désormais et qu'il va continuer sur sa lancée», explique Matuidi. Pour ce dernier, l'ancien joueur de Palerme est en tout cas très heureux à Paris. Cela ne fait aucun doute : «Il est souriant dans le vestiaire, il rigole avec tout le monde. Je parle français avec lui sur et en dehors du terrain. Il fait des efforts! Et puis, il adore la ville.»


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«Certains doivent avoir peur de nous»

A la veille du tirage au sort des huitièmes de finale de la Ligue des champions, Blaise Matuidi pense que «certains clubs doivent avoir peur» du PSG qui a des «joueurs de classe mondiale». Quant au tirage en lui-même, il veut évidemment «éviter le Real Madrid». «Mais si on les prend, on jouera le coup à fond. Et ce sera un bonheur de recevoir ce club au Parc des Princes pour le retour», affirme le milieu parisien. Ce dernier estime qu'il y a des «équipes moins huppées comme Galatasaray et le Celtic», mais rappelle tout de même que le club écossais a «battu le Barça».

L'Equipe.fr
Slip
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Ancelotti : « Zlatan, c'est une légende »



Le coach transalpin du PSG défend Ibrahimovic et se réjouit de la bonne forme de son équipe qu'il juge plus fort que jamais.

Alors que son équipe a redressé la barre en L1, le technicien italien a reçu mercredi Le Figaro au Camp des Loges. Il explique notamment pourquoi son équipe va mieux et défend Zlatan Ibrahimovic, ­accusé par Jean-Michel Aulas d'avoir ­volontairement marché sur la tête de ­Lovren lors de PSG-Lyon. Entretien avec le Mister.

Qu'est-ce qui a changé en une quinzaine de jours, depuis la défaite à Nice ?
Carlo Ancelotti : Beaucoup de choses. En premier lieu, l'attitude des joueurs. Ils sont plus focalisés sur l'objectif. Il y a plus de travail collectif sur le terrain. Le nouveau système en 4-4-2 a probablement aidé les joueurs à être plus confiant. Mais la grosse différence, je le répète, c'est l'attitude des joueurs. Ils ont commencé à jouer ensemble avec altruisme. Ce n'est pas avec un système que tu gagnes les matchs. Les joueurs ont compris qu'il fallait prendre plus de responsabilités pour le club sur et en dehors du terrain. C'est vrai qu'il y a beaucoup de nouveaux joueurs. Il y a eu quelques problèmes de communication car certains ne parlent pas français. Le dernier mois, les joueurs ont essayé de plus communiquer. À l'entraînement, notamment.

Après la défaite à Nice, vous aviez promis un changement radical dans le management. Quoi, concrètement ?
Le changement radical, c'est la méthodologie de l'entraînement depuis un mois. On travaille plus tactiquement. C'est la même méthodologie que j'ai utilisée à Chelsea. Mais, quand je suis arrivé là-bas, l'équipe était déjà formée. Ici, il y a plus besoin de travail tactique car on construit une nouvelle équipe.

Comment expliquez-vous la métamorphose de Pastore ?
C'est sans doute celui qui a changé le plus son attitude depuis vingt jours. Ce n'est plus le même sur le terrain. Je n'ai pas spécialement plus parlé avec lui dans les moments difficiles. Je suis ici pour l'aider à être meilleur. Sa saison a été particulière. Il a très bien commencé avec un très bon mois d'entraînement. Puis, après, il a mal joué. Il a perdu confiance. Il revient fort.

Ibrahimovic marque beaucoup et se montre très altruiste depuis le début de saison…
Je ne suis pas surpris par son niveau technique. C'est un joueur très professionnel et très motivé. Il joue pour l'équipe. Il marque et fait marquer. Zatlan, c'est une légende! D'ailleurs je me demande s'il n'est pas plus content quand il fait une passe décisive que quand il marque. Il n'est pas obsédé par le but.

Comprendriez-vous qu'il soit lourdement sanctionné par la commission de discipline de la Ligue ?
Je serais très surpris. La faute n'est pas du tout volontaire. C'est vrai qu'elle aurait pu être dangereuse. Mais l'arbitre a bien vu l'action et il n'a pas sanctionné Zlatan.

Estimez-vous comme Leonardo que Jean-Michel Aulas doit laisser «Zlatan tranquille» ?
Oui, bien sûr. Car, avec sa déclaration, il a fait pression sur la commission de discipline. Ce n'est pas normal. Aulas est le président de Lyon, pas celui de la commission de discipline!

Le pire adversaire du PSG semble… le PSG.
Non, le championnat est très compétitif. Il ne faut pas l'oublier. Le classement est très serré. Je pense que le titre va se jouer entre Lyon, Marseille et nous. Ils ont un avantage, c'est qu'ils ne disputent pas la Ligue des champions. Cette compétition te prend beaucoup d'énergie. La difficulté, c'est de maintenir l'intensité sur chaque match. Lors des quatre dernières rencontres, on a montré de la continuité et affiché beaucoup de solidité.

Étiez-vous inquiet après la crise de novembre ?
Un petit peu, forcément. Je savais en début de saison qu'il fallait avoir du temps pour construire une équipe. Mais, dans les moments difficiles, on a su rebondir. J'ai toujours connu des moments difficiles dans ma carrière. Quand tu arrives à te sortir d'une période comme celle que l'on vient de vivre, tu as grandi. Et je pense que nous sommes forts aujourd'hui. On n'a jamais affiché autant de solidité et d'esprit collectif. C'est le meilleur PSG que j'ai vu depuis que je suis là.

Vous dites que vous avez besoin de temps, mais les dirigeants qatariens vont-ils vous en donner ?
Ils savent très bien que le PSG a besoin de temps. Je n'ai aucun problème avec le propriétaire et le président. Tout le monde a été soutenu quand nous avons connu des difficultés. Moi-même je l'ai été. C'est peut-être pour cette raison que nous sommes sortis assez vite de notre mauvaise période. Je n'ai eu aucun problème avec eux. Naturellement, ils n'étaient pas contents des résultats. C'est normal.

Avez-vous eu peur d'être licencié ? La rumeur d'une arrivée de Mourinho avant la fin de saison est persistante…
Quand les résultats sont mauvais, l'entraîneur est visé (sourire). C'est normal qu'il y ait des rumeurs autour de mon avenir. Mais elles sont fausses. Je ne suis pas perturbé par tout cela. Je fais mon travail. À la fin, ce sera au club de décider. S'il veut changer, ce sera son choix. Je ne suis pas perturbé par ces rumeurs.

C'est aujourd'hui le tirage au sort des 8es de finale de la Ligue des champions. Quelle équipe aimeriez-vous rencontrer au prochain tour ?
Il n'y en a pas une particulièrement. Le Real Madrid est une équipe très dangereuse, notamment. Le tirage sera très important pour dire si nous pouvons aller loin. On a bien commencé. Le groupe n'était pas trop difficile, il est vrai. Je pense que nous avons bien géré nos rencontres. C'est positif.

Si vous n'étiez pas champion avec Paris cette saison, serait-ce votre plus gros échec ?
On va être champion. Donc je ne me pose pas la question (sourire).

lefigaro.fr
Kaionedirection
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Tout sauf le Real

Tête de série du tirage au sort pour les huitièmes de finale de la Ligue des champions, le PSG préférerait que cet avantage ne se transforme pas en inconvénient.

LE TIRAGE AU SORT des huitièmes de finale de la Ligue des champions, qui aura lieu aujourd’hui à 11 h 30 au siège de l’UEFA, à Nyon, pourrait se passer sans trop de vagues sur les bords du lac alentour si le PSG évitait de croiser la route du Real Madrid dès février. Des huit deuxièmes de groupe, le champion d’Espagne en titre figure comme l’erreur de casting de cette partie de tableau. Même Zlatan Ibrahimovic avouait mardi, sur beIN Sport, qu’il serait préférable de l’éviter.

« C’est vrai que s’il y a une équipe sur laquelle il vaut mieux ne pas tomber, c’est le Real », appuyait Blaise Matuidi hier. À Madrid, au lendemain du dernier jour de la phase de groupes, Karim Benzema avait exprimé son envie d’affronter le PSG, alors que son entraîneur, José Mourinho, avait envoyé un émissaire du club pour superviser PSG-Porto (2-1), le 4 décembre. Au cas où…

Hier, en tout cas, les Parisiens n’étaient pas obsédés par le tirage du lendemain. « On n’en a pas encore parlé dans le vestiaire, déclarait Matuidi. Je pense que demain (aujourd’hui), en revanche, on sera tous derrière notre télé… » Un nom revient alors comme le tirage idéal : celui du Celtic Glasgow. « Mais il ne faut pas oublier que les Écossais ont battu Barcelone (2-1, le 7 novembre) », ajoute le milieu défensif français.

Le match retour au Parc, comme le souhaitait Ancelotti

Parmi les adversaires potentiels restants, certains apparaissent moins accessibles que d’autres. Plusieurs longueurs derrière le Real, Arsenal, l’AC Milan et le Chakhtior Donetsk, pour des raisons différentes, seraient à considérer avec précaution, mais il ne s’agit pas non plus de noms à se réveiller la nuit. Expérimentés à ce stade de la compétition, Arsenal et Milan ne réalisent tout de même pas la saison de leur histoire. Mais, d’ici à février, ces deux équipes pourraient se renforcer et elles présenteront peut-être un autre visage. Le Chakhtior, en dépit de sa deuxième place derrière la Juventus, a impressionné jusqu’à Carlo Ancelotti par la qualité de son jeu déployé pendant ses rencontres européennes. Mais la trêve du Championnat ukrainien, qui s’étend de mi-décembre à début mars, ne sera pas sans conséquence sur le rythme des joueurs de Donetsk.

Enfin, Valence, onzième de Liga, et Galatasaray n’apparaissent pas comme des obstacles insurmontables, même si, à la direction du club de la capitale, on préférerait éviter les champions de Turquie pour des raisons d’organisation et de sécurité avec les supporters.

Le PSG profitera, malgré tout, d’un avantage certain né de sa première place acquise aux dépens de Porto, celui de recevoir au match retour. Et ce sera au Parc des Princes, conformément au vœu d’Ancelotti : « L’ambiance au Parc est bonne, les supporters nous ont aidés. C’est notre maison et je pense qu’on doit jouer ici. » Pour le huitième de finale retour, la décision est prise. Pour un éventuel quart de finale, en revanche, selon l’affiche, l’idée de déplacer la rencontre au Stade de France est toujours d’actualité.

DAMIEN DEGORRE


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CALENDRIER DE LA PHASE FINALE

o HUITIÈMES DE FINALE. – Aller : mardi 12 et mercredi 13 février 2013 ; mardi 19 et mercredi 20 février ; retour : mardi 5 et mercredi 6 mars ; mardi 12 et mercredi 13 mars.

o QUARTS DE FINALE (tirage au sort des quarts le vendredi 15 mars). – Aller : mardi 2 et mercredi 3 avril ; retour : mardi 9 et mercredi 10 avril.

o DEMI-FINALES (tirage au sort des demi-finales le vendredi 12 avril, date à confirmer). – Aller : mardi 23 et mercredi 24 avril ; retour : mardi 30 avril et mercredi 1er mai.

o FINALE. – Samedi 25 mai, à Londres (ANG, stade de Wembley).


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Quand Pastore se prend pour Ibra

Hier, l’Argentin a voulu entrer sur le parking du Camp des Loges par l’accès du staff. Face au refus des stewards, il a percuté la grille avec sa voiture.

IL Y A QUELQUES semaines, Zlatan Ibrahimovic, qui avait pris l’habitude de se garer sur le parking réservé au staff du PSG depuis le début de saison, s’était vu refuser cet accès privilégié et fut prié de ranger sa voiture au milieu de celles des autres joueurs. Pas très heureux de cette mesure, l’immense Suédois avait planté sa berline en face de l’entrée, invitant celui qui oserait l’effleurer à ne pas traîner dans un périmètre trop rapproché de son mètre quatre-vingt-douze.

Hier, ce fut au tour de Javier Pastore (23 ans) de tenter sa chance. L’international argentin (13 sélections), qui souhaitait aussi entrer dans le centre d’entraînement par l’accès des techniciens, s’est vu opposer une fin de non-recevoir de la part de la sécurité. Agacé, il a entrepris un demi-tour et a reculé un peu plus que nécessaire, percutant volontairement, visiblement, le portail du Camp des Loges avec l’arrière de son véhicule.

Cet accès de colère du milieu argentin, assez rare chez lui, est-il lié à son entretien dans l’hebdomadaire italien Chi, paru la veille, dans lequel il étalait son mal-être à Paris (voir L’Équipe d’hier) ? Ses propos ont été diversement appréciés en France en général, au club en particulier, qui a investi 42 M€ pour le recruter à Palerme, à l’été 2011. Et si, en plus, il casse le matériel…

Nene devrait voir Leo avant Noël

En tout cas, dans l’après-midi, Pastore (sous contrat jusqu’en 2016) a tenu à redorer son blason et a posté quelques tweets en ce sens. S’il n’a jamais démenti ses déclarations dans Chi, il a précisé, en français, une langue qu’il ne maîtrise pas à l’oral mais dont l’écrit ne semble plus avoir aucun secret pour lui : « Pour que tout soit clair, le PSG est un club qui me rend heureux. » Et il ajoutait : « Ainsi, le rêve de gagner des trophées (sic) et jouer de nombreuses années à Paris. Je suis dans un bon jour et aucun journaliste ne me dérange. »

Cette dernière phrase avait sans doute pour but d’atténuer ses mots à l’égard de ses coéquipiers français, qu’il trouvait épargnés par la presse française. Un avis que ne partage pas Blaise Matuidi : « Non, je n’ai pas forcément ce sentiment-là. Après, je trouve qu’on a beaucoup tapé sur Javier. C’est un jeune joueur. Laissons-lui le temps. En ce moment, il est en train de démontrer l’étendue de son talent. »

Même garé sur le parking des joueurs et même après une telle interview, « el Flaco » s’est entraîné normalement, hier matin. Ce n’était toujours pas le cas de Nene. Officiellement, il souffre d’une légère contracture à un mollet depuis six jours. Hier, sur son site Internet, uniquement dans sa version portugaise, le milieu gauche (31 ans) n’évoquait pas sa blessure mais l’espoir de trouver un accord avec le PSG pour résilier son contrat qui court jusqu’en juin 2013.

Dans son entourage, l’optimisme n’était pas aussi grand. Contactée hier, la direction du club a signalé qu’elle n’avait jamais parlé d’une résiliation de contrat à Nene, et que ce dernier n’avait rien demandé au club. Le Brésilien et Leonardo, le directeur sportif parisien, pourraient se rencontrer avant les vacances de Noël. Entre les deux, la tension n’a jamais été aussi forte.

DAMIEN DEGORRE


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Ibrahimovic va être convoqué

AUTEUR D’UN GESTE CONTROVERSÉ sur Dejan Lovren, lors de PSG-Lyon (1-0, dimanche), Zlatan Ibrahimovic va être convoqué prochainement par la commission de discipline de la Ligue sur demande du comité de visionnage. Le Suédois, qui avait marché sur le front du défenseur croate à la 41e minute, devra s’expliquer sur cette action. Mardi, l’attaquant avait indiqué sur beIN Sport qu’il « n’avait pas (eu) l’intention de blesser Lovren », alors que Jean-Michel Aulas, le président de l’OL, avait parlé à la fin du match de « geste volontaire ».

Le Lyonnais Gueïda Fofana (pour une semelle sur le Nancéien Joël Sami, 1-1, le 12 décembre) et le Nancéien Helder (pour une charge genou en avant sur le Bordelais Benoît Trémoulinas, 1-1, le 16 décembre) seront aussi auditionnés. Par ailleurs, la commission de discipline entendra ce soir le Montpelliérain Cyril Jeunechamp, convoqué à la suite de son agression à l’encontre de l’un de nos envoyés spéciaux, le 17 novembre, au stade du Hainaut, après le match Valenciennes-Montpellier (1-1). Le défenseur est suspendu à titre conservatoire depuis le 23 novembre. Geoffrey Jourdren, très vindicatif avant le geste de son coéquipier, est également convoqué. – A. C.
Oni
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Révélations sur le contrat en or du PSG

Un accord passé avec une institution touristique qatarienne va assurer, chaque saison, au PSG des revenus compris entre 150 M€ et 200 M€.

Frédéric Gouaillard et Ronan Folgoas | Publié le 20.12.2012, 07h00


On commence à y voir plus clair sur le fameux contrat d’image du PSG qui doit lui assurer de monumentales ressources financières jusqu’en 2016. Selon nos informations, l’institution qatarienne qui se serait engagée au côté du club est la Qatar Tourism Authority (QTA). Ce contrat pharaonique d’une durée de quatre ans ne porte ni sur une opération de sponsoring, ni sur un futur naming du Parc des Princes mais sur une vaste opération de communication censée promouvoir l’image du Qatar.

Qu’est-ce que la Qatar Tourism Authority ? La QTA est une institution en charge du développement des activités touristiques dans la péninsule qatarienne. Conçue comme un office national du tourisme aux pouvoirs élargis, elle organise aussi bien localement qu’à l’étranger des événements visant à développer l’image de l’émirat. L’objectif final? Augmenter le nombre de visiteurs étrangers à Doha. La présence du PSG à leur côté s’inscrirait donc dans cette logique. Par sa nouvelle notoriété sportive, le club parisien jouerait un rôle d’ambassadeur. Contrairement à Qatar Sports Investments (QSI), propriétaire du PSG, QTA n’a pas le profil d’un fonds d’investissement. Ces deux entités partagent toutefois un point commun : QTA comme QSI sont rattachés à l’Etat du Qatar. Le nouveau président de QTA, Issa bin Mohammed al-Mohannadi, a ainsi été nommé en mai dernier par l’émir en personne.

Quelles sont les clauses de l’accord ? Le contrat entre la QTA et le PSG court jusqu’en 2016 avec un effet rétroactif sur l’année 2012, ce qui permet au club de la capitale d’éponger le déficit de l’exercice 2011-2012. Autre point intéressant et pour le moins novateur, l’accord entre les deux parties est progressif. Cette saison, QTA devrait payer près de 150 M€ mais, au terme de l’échéancier — saison 2015-2016 —, elle s’acquittera de 200 M€ avec en sus l’insertion de bonus (participation à la Ligue des champions, victoire finale…), comme cela est l’usage désormais dans les contrats des footballeurs. Cette somme est à mettre en relation avec la masse salariale budgétée par le club parisien. Dans son plan triennal présenté à la DNCG (Direction nationale du contrôle de gestion) mardi, le PSG projette en effet que les salaires de l’équipe et du staff atteindront les 200 M€ (hors charges) lors de la saison 2014-2015.

Un sésame pour respecter le fair-play financier ? Si la DNCG n’a rien trouvé à redire à ce contrat pharaonique, c’est qu’elle considère que le critère d’équité sportive en Ligue 1 (sur lequel elle doit veiller) est respecté. En clair, le gendarme financier estime que l’ogre parisien n’écrase pas la concurrence dans l’Hexagone. En tout cas que le ratio entre le budget de Paris et ceux des clubs les moins nantis est comparable à ce qui existe en Angleterre ou en Espagne. D’autre part, la DNCG souligne que, avec 200 M€ de salaires budgétés pour 2014, le PSG est dans les standards des grands clubs européens type Manchester City (235,6 M€) ou Chelsea (216,4 M€). Il reste maintenant à savoir comment l’UEFA accueillera ce contrat à neuf chiffres. L’été prochain, les dirigeants du PSG seront auditionnés dans le cadre du fair-play financier, nouvelle loi financière imposée aux clubs européens. A partir de 2013-2014, il leur sera demandé d’équilibrer les recettes et les dépenses. Le contrat en or entre le PSG et QTA a été élaboré essentiellement pour satisfaire à ces nouvelles règles. Il faudra alors faire la preuve de la légitimité de la nature et du montant de ce contrat, sans équivalent connu dans le monde du football.


Le Parisien
liampsg
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Foot - Ligue des Champions - 8es :

Le PSG affrontera Valence

Premier de son groupe, le Paris-SG a été bien loti lors du tirage au sort des huitièmes de finale. Le club français affrontera une équipe de Valence qui a éliminé Lille lors de la phase de groupes. Le Barça et le Real devraient avoir du fil à retordre face au Milan et à Manchester United.

Le tirage au sort complet :

Valence - Paris-SG
Real Madrid - Manchester United
AC Milan - FC Barcelone
Galatasaray - Schalke 04
Celtic - Juventus
Arsenal - Bayern
Donetsk - Dortmund
Porto - Malaga

Lequipe.fr
Alex177
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Ligue des champions - Leonardo : "C'est bien de sentir qu'on veut éviter le PSG"
Leonardo a trouvé agréable de sentir que les clubs n'aient pas envie de se frotter au PSG en 8e de finale de la Ligue des Champions où Paris défiera Valence.
Estimez-vous que le tirage vous a été favorable ?
LEONARDO : Je crois que le bon tirage, on le connaîtra certainement après le match. On était entre le Real Madrid et Malaga, parce que Barcelone ne pouvait pas jouer avec les autres clubs espagnols et l'AC Milan était tombé directement sur Barcelone. Mais Valence est quand même une équipe qui a joué deux fois la finale de la Ligue des champions, qui a une tradition importante et on va jouer dans un stade avec un public très, très chaud. L'important est de penser à nous et d'être prêt en février, mars.
Mais quand même, le PSG est un peu béni, non ?
L. : C'est vrai que si on évite les grandes, grandes équipes qui ont gagné les dernières années, on peut considérer cela comme de la chance mais cela ne veut pas dire que tu vas passer parce que tu en as pris une autre. C'est bien d'être là et de sentir que les gens veulent nous éviter aussi. Cela fait plaisir.
Voyez-vous le PSG comme favori ?
L. : Cela fait dix-sept ans que le Paris Saint-Germain n'arrive pas en huitièmes de finale de la Ligue des champions, et Valence, il y a huit et dix ans ils étaient en finale. Nous on monte, c'est vrai, mais favori je crois que cela n'existe pas. Même si on regarde les autres matches, AC Milan-Barcelone, Real Madrid-Manchester United, il y en a beaucoup pour lesquels il est difficile de dire qui est le favori. Nous continuons notre chemin et nous sommes contents vraiment parce qu'on sent la possibilité de continuer


AFP
Homer
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Leo :«C'est toujours difficile»

Pour le clan parisien, Valence ne représente pas un adversaire si facile que ça. Alors que Leonardo met en garde contre «l'expérience» des Valenciens, Ancelotti redoute, lui, ses «belles individualités». Réactions.

Carlo Ancelotti (entraîneur du Paris-SG, qui affrontera Valence) : «Valence n'est pas l'équipe la plus dangereuse et sur le papier, elle est moins dangereuse que le Real, c'est sûr. En ce moment, elle a des problèmes. Mais c'est un club avec de belles individualités et l'expérience de la Ligue des champions dont elle a joué deux finales. D'ici notre affrontement, elle aura joué contre le Real et le Barça en janvier et février et ne sera peut-être plus la même équipe. Je ne veux pas dire que c'est un bon tirage. C'est du 50-50. Il ne faut pas jouer les matches avant de les avoir faits !»

Leonardo (directeur sportif du Paris-SG, au micro de beIN Sport) : «C'est toujours difficile. On saura après le match si c'était un bon tirage ou pas. Il y a des clasicos européens incroyables et nous on a ce match difficile. Ca se jouera sur la forme du moment, les blessures. J'espère que nous, on sera bien et prêt. La Ligue des champions, c'est des courses de 100 mètres à chaque fois. Moi, j'ai joué à Valence, même si c'était il y a 20 ans (1991-1993, ndlr). Le public est très chaud. Ils ont joué deux finales de C1, ils ont une expérience très forte. On doit vivre ces moments tranquillement. Les images, la musique, c'est un rêve. Quelque chose de très fort est en train de se créer. C'est bien d'être là et de sentir que les gens veulent nous éviter aussi. Cela fait plaisir, même si cela fait 17 ans que nous n'avons pas atteint les huitièmes de finale.»

L'Equipe.fr

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Nene toujours écarté

Pour son dernier match de l'année, le Paris-SG va rendre visite à Brest vendredi soir (20h45). Carlo Ancelotti, qui veut absolument boucler la phase aller par une victoire, a écarté cinq joueurs : Lugano, Luyindula, Nene, Rabiot et Tiéné. L'entraîneur italien ne pourra par ailleurs pas compter sur Alex, Bodmer et Hoarau, tous trois blessés.

Le groupe du PSG

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Areola, Douchez, Sirigu - Armand, Camara, Jallet, Maxwell, Sakho, Thiago Silva, Van Der Wiel - Chantôme, Matuidi, Thiago Motta, Pastore, Sissoko, Verratti - Gameiro, Ibrahimovic, Lavezzi, Menez


L'Equipe.fr

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Ancelotti serait «très surpris»

Si Zlatan Ibrahimovic était lourdement sanctionné par la commission de discipline de la Ligue après avoir marché sur la tête de Dejan Lovren lors du match Paris-Lyon, Carlo Ancelotti «serais très surpris». C'est ce que l'entraîneur du Paris Saint-Germain a confié au site lefigaro.fr : «La faute n'est pas du tout volontaire. C'est vrai qu'elle aurait pu être dangereuse. Mais l'arbitre a bien vu l'action et il n'a pas sanctionné Zlatan». Ancelotti est d’accord avec Leonardo qui avait vivement réagi après que Jean-Michel Aulas, le président de l’OL, ait accusé Zlatan d’avoir volontairement blessé son joueur. «Avec sa déclaration, il a fait pression sur la commission de discipline. Ce n'est pas normal. Aulas est le président de Lyon, pas celui de la commission de discipline!», a conclu le technicien italien.

L'Equipe.fr

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Leonardo : «Difficile»

Leonardo connaît bien Valence, l'adversaire du Paris Saint-Germain en 8es de finale de la Ligue des champions. Le directeur sportif du club parisien a porté le maillot du club espagnol entre 1991 et 1993. Sa réaction.

Leonardo (directeur sportif du Paris-SG, au micro de BeIn Sport):
«C'est toujours difficile. On saura après le match si c'était un bon tirage ou pas. Il y a des clasicos européens incroyables et nous on a ce match difficile. Ça se jouera sur la forme du moment, les blessures. J'espère que nous, on sera bien. La Ligue des champions, c'est des courses de 100 mètres à chaque fois. Moi, j'ai joué à Valence, même si c'était il y a 20 ans. Le public est très chaud. Ils ont joué deux finales de C1, ils ont une expérience très forte. On doit vivre ces moments tranquillement. Les images, la musique, c'est un rêve. Quelque chose de très fort est en train de se créer.»

Jordi Bruixola (directeur des relations extérieures de Valence, au micro de BeIn Sport):
«C'est un tirage spécial, le PSG c'est une équipe très forte, avec de très bons joueurs, ce sera très difficile pour Valence. Leonardo était joueur à Valence, il va revenir à Valence, c'était un bon joueur chez nous, on l'aimait bien, ce sera spécial pour lui aussi. On a eu des mauvais résultats en Championnat espagnol, mais nous avons un nouvel entraîneur. En décembre et en janvier, on a encore le temps d'améliorer les choses. Tout le monde connaît Ibrahimovic au PSG, mais on craint toute l'équipe. Mais c'est vrai, Ibrahimovic est vraiment impressionnant, il a joué pour Barcelone, l'AC Milan... Le plus important pour Valence est de retrouver la forme avant la Ligue des champions contre le PSG»


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«Pas le temps d'aller sur le site de Nene»

Carlo Ancelotti a assuré jeudi que Nene n'avait pas «demandé à partir» du Paris Saint-Germain, alors que le joueur brésilien expliquait mercredi sur son site Internet officiel espérer «parvenir à un accord et être libéré» de son contrat avec le club parisien (expire en juin 2013, ndlr). «Il n'a pas demandé de partir, moi je n'ai pas le temps d'aller sur le site de Nene, il peut parler directement avec moi ou avec le club, il ne l'a pas encore fait», a expliqué l'entraîneur du PSG, qui s'exprimait devant la presse au Camp des Loges.

«Aujourd'hui, je n'ai pas de nouvelles de Nene, il est allé en vacances au Brésil car il ne peut pas être utilisé à Brest (vendredi en L1), on se parlera à son retour de vacances», a précisé le technicien italien, qui a profité de l'occasion pour évoquer le cas Javier Pastore, qui a exprimé son désir de jouer pour le Milan en début de semaine. «Il ne serait pas heureux à Paris ? En ce moment il est content, il n'a pas de problème pour rester ici, il a confiance, il a bien joué dernièrement», a déclaré Ancelotti.


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Ancelotti : «Valence a quelques problèmes»

En marge de l'entraînement de son équipe, ce jeudi, Carlo Ancelotti s'est exprimé sur le sort reservé au Paris-SG lors des 8es de finale de la Ligue des champions : «Je ne veux pas dire que Valence est un bon tirage», a commenté le technicien italien. «L'équipe la plus dangereuse pour ce tirage, c'était le Real Madrid, a-t-il concédé. Valence a quelques problèmes en ce moment en championnat espagnol mais il a une belle histoire en Ligue des champions, il a joué deux finales, je suis sûr que Valence va retrouver une bonne condition d'ici la Ligue des champions.»

France Football.fr
Oni
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En France et en Europe, tout peut sourire au PSG

Avec la perspective d’un titre de champion d’automne et un 8e de finale de Ligue des champions très abordable, Paris peut envisager 2013 sereinement. A condition d’éviter un faux pas ce soir à Brest.

Christophe Bérard | Publié le 21.12.2012, 07h00


L’heure est propice au bilan. Evidemment, aucune catastrophe inscrite au calendrier maya ne menace l’existence du PSG. Si Paris devait se retourner sur ce qu’il a fait depuis le début de saison, il a finalement toutes les raisons de sourire. Hier matin, le sort lui a offert pour les 8es de finale de Ligue des champions un adversaire largement à sa portée. Actuels 11es de Liga, les Espagnols du FC Valence n’ont pas franchement des airs de chevaliers de l’Apocalypse.


On peut donc raisonnablement imaginer le PSG disputer les quarts de finale en avril.

En championnat, un succès à Brest ce soir permettrait aux Parisiens de se maintenir en tête de la Ligue 1 et de coiffer la couronne symbolique de champion d’automne. « Cela ne signifie rien, explique pourtant Carlo Ancelotti. Ce qui compte, c’est être champion en juin. » L’entraîneur italien a raison de se méfier des titres en papier. Il y a tout juste un an, après un succès à Saint-Etienne (1-0), c’est le PSG d’Antoine Kombouaré qui était sacré champion d’automne. Deux jours plus tard, le Kanak était débarqué et Ancelotti posait ses valises au camp des Loges…

L’intérêt d’un succès en Bretagne est plus basique. Avec trois points récoltés au stade Francis-Le Blé, Paris conserverait les commandes du championnat et, surtout, son ascendant psychologique pris sur la L1. En effet, paradoxalement, alors que Lyon et l’OM comptent autant de points qu’eux au classement, le crédit des Parisiens n’a jamais été aussi élevé.

Après s’être si longtemps fourvoyés dans la facilité et un jeu en forme de montagnes russes, les coéquipiers de Thiago Silva ont enfin compris que, sans travail, leur monstrueux talent ne serait qu’un sujet de moquerie. Aujourd’hui, ils engloutissent tout sur leur passage et abordent chaque semaine les matchs de championnat comme des rendez-vous de Ligue des champions. « Le dernier match avant les vacances est toujours délicat, prévient pourtant Ancelotti. Si physiquement l’équipe est au top, psychologiquement, elle a besoin de souffler. Pendant soixante jours, les joueurs n’ont pas eu un jour de repos. Et, moi aussi, j’ai besoin de vacances. »

Le club, lui, ne s’arrêtera pas pendant les fêtes. Certains anciens vont quitter le club, fâchés ou soulagés. Le visage de Lucas Moura ne sera certainement pas la seule nouveauté d’ici à la fin de janvier. Dans le calendrier qatarien, nettement plus fiable que le calendrier maya, d’autres arrivées sont sûrement déjà écrites. Interrogé sur la différence entre le Père Noël et Nasser al-Khelaifi, Ancelotti a sorti une des dernières plaisanteries de 2012. « Le Père Nasser a déjà fait beaucoup de cadeaux, s’amuse-t-il. Je ne demande donc rien de plus. » L’entraîneur parisien sait pourtant qu’avec les nouveaux propriétaires les cadeaux sont permanents. A Paris, désormais, le changement, c’est tout le temps…

Brest
PSG
Ce soir, à 20 h 45, au stade Francis-Le Blé.
Arbitre : M. Moreira.
Brest : Thébaux - Baysse, Martial, Kantari (cap.), I. Traoré, Mendy - Grougi, A. Sissoko, Chafni - Benschop, Ben Basat. Entr. : Chauvin.
PSG : Sirigu - Jallet, Silva (cap.), Sakho, Maxwell - Pastore, Motta, Matuidi, Lavezzi - Ménez, Ibrahimovic. Entr. : Ancelotti.



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Christophe Jallet : « On a envie d’être champions d’automne »

Propos recueillis par BERTRAND MÉTAYER | Publié le 21.12.2012, 07h00


Avant d’aller fêter Noël en famille dans sa Charente natale, Christophe Jallet veut offrir une dernière victoire au PSG en 2012. Le latéral, qui se méfie de Brest, est attaché au titre honorifique de champion d’automne, même s’il le considère comme une simple étape vers le sacre du printemps.

Craignez-vous que le PSG ait déjà la tête aux vacances avant ce dernier match de l’année à Brest ?

Christophe Jallet. Le coach arrive à nous focaliser sur le fait que, les vacances, c’est seulement vendredi (aujourd’hui) aux alentours de 23 heures, et pas avant.
Il nous a suffisamment répété qu’il avait l’expérience de ces situations délicates avec le Milan. On reste concentrés sur notre travail.

Brest n’a perdu que deux matchs cette saison au stade Francis-Le Blé où il a toujours inscrit au moins un but. Craignez-vous cette équipe ?

C’est une équipe très dangereuse, car ils sont très performants à domicile. J’ose d’ailleurs espérer que le terrain sera en meilleur état que contre Marseille (NDLR : le 2 décembre), mais je ne le crois pas. Ce sera donc un match très difficile, mais on y va pour gagner. Il faudra être dans les mêmes dispositions que lors de nos dernières sorties, car, si on en fait moins, on n’y arrivera pas. Ils ont besoin de points et, nous, on a envie d’être champions d’automne.

Est-ce vraiment un objectif pour le PSG ?

Si on revient un an en arrière, on était champions d’automne et on n’a pas remporté le titre. Cela n’apporte pas grand-chose, on ne soulève pas de trophée. Mais c’est mieux de l’avoir, car cela voudra dire qu’on a fait une bonne première partie de saison. Ce serait juste un titre honorifique car, ce qui nous intéresse, c’est de nous projeter dans six mois et remporter absolument le vrai titre de champion.

Quels sont vos projets durant la trêve ?

Je vais partir fêter Noël tranquillement en famille, chez moi, en Charente. La trêve nous permettra de recharger les accus et de couper un peu avec le foot. Mais il faut terminer le boulot avant.


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Valence fait moins peur que le Real…
NYON (SUISSE)

Frédéric Gouaillard | Publié le 21.12.2012, 07h00

Ce PSG est béni. On ne sait pas si la chance continuera d’escorter Paris tout au long de cette Ligue des champions mais, pour l’instant, ses dirigeants n’ont pas vraiment à se plaindre des tirages au sort. Il y a quatre mois, à Monaco, le club de la capitale avait évité d’un cheveu le groupe de la mort lors du tirage des phases de poules. Hier, il s’en est fallu d’une boule que Paris n’affronte le Real Madrid.

Ironie du sort, c’est un ancien Madrilène, l’Anglais Steve McManaman, préposé au tirage au sort, qui a mis fin au supplice des dirigeants parisiens et désigné Valence comme adversaire pour les 8es de finale. « J’ai tremblé à ce moment-là, a avoué Leonardo, le directeur sportif, après la cérémonie. Il n’y a pas de bon ou de mauvais tirage, mais il vaut mieux éviter le Real en ce moment. On peut se dire qu’on a de la chance car on évite les anciens vainqueurs, mais Valence a joué deux fois la finale de cette compétition, cette équipe évolue dans un championnat important et elle est supportée par un public très chaud. »

Un club espagnol peut donc en cacher un autre. Mais parmi les quatre représentants ibériques qualifiés pour ces 8es (le Barça et Malaga étaient aussi en lice), Valence est sans aucun doute l’adversaire qui offre le plus de perspectives au PSG.

Un Paris qui refuse l’étiquette de favori. « La qualification pour les quarts de finale reste l’objectif, commente Carlo Ancelotti. Valence est moins dangereux que le Real mais je ne veux pas parler de bon tirage. Valence connaît des problèmes en ce moment (NDLR : les Espagnols sont 11es de la Liga et viennent de se séparer de leur entraîneur), mais ils ont de bonnes individualités et ils devraient récupérer une bonne attitude (sic) d’ici au mois de février. »

Il y en a un pourtant qui n’hésite pas à se placer en position… d’outsider. « Je crois que le PSG est favori, avance Fernando Giner, l’ancien défenseur, aujourd’hui dirigeant de Valence où il a évolué aux côtés de Leonardo entre 1991 et 1993. Nous sommes deux équipes totalement différentes et le PSG part avec quelques avantages sur nous. Mais on a des joueurs français dans notre effectif (NDLR : Rami, Feghouli, Mathieu, Cissokho) et je pense que, pour eux, revenir jouer à Paris va être une motivation supplémentaire. Et puis la Ligue des champions n’est pas un championnat au long cours. Sur deux matchs, on peut passer. » C’est aussi ce que dit Leonardo, fortement sollicité hier par les différents médias européens. « On sent qu’il y a quelque chose qui se passe autour de Paris, avance le directeur sportif. C’est bien d’arriver là et de sentir que les adversaires veulent nous éviter aussi. » Une manière de prétendre que le PSG commence aussi à inspirer quelques craintes.

Lyon et Bordeaux affronteront respectivement Tottenham et le Dynamo Kiev en 16e de finale de la Ligue Europa. Pour l’OL, ce match marquera les retrouvailles avec Hugo Lloris. Les deux clubs français encore en lice en C3 disputeront leur match aller à l’extérieur, le 14 février, et recevront au retour, le 21 février. S’il se qualifie, Lyon rencontrera l’Inter Milan ou les Roumains de Cluj au tour suivant. Les Girondins seraient, eux, opposés au vainqueur de Bayer Leverkusen - Benfica.


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Est-ce vraiment un bon tirage ?

Bertrand Métayer et Christophe Bérard (avec N.C.) | Publié le 21.12.2012, 07h00


Si le PSG fait tout pour décoller de son dos l’étiquette de favori, beaucoup d’observateurs n’hésitent pas à relever la bienveillance de Steve McManaman, préposé au tirage au sort de la C1. « Il y avait beaucoup plus fort comme adversaires potentiels, souligne Pablo Correa, l’ancien entraîneur de Nancy. Je pense que le PSG n’aura pas de difficulté à passer.

Le match aller au stade Mestalla conditionnera beaucoup de choses. C’est là que cela risque d’être difficile, car je ne vois pas Valence résister au Parc des Princes. »

Alain Roche, ancien défenseur du PSG (1992-1998) et de Valence (1998-2000), met lui aussi l’accent sur l’importance du match aller. « L’ambiance est très particulière au stade Mestalla avec des tribunes près du terrain. Quand l’équipe marche, le public suit. Mais les supporteurs peuvent vite se retourner contre leur propre équipe. Valence est une équipe en difficulté en Liga et vient de changer d’entraîneur. Il y a de quoi être confiant. »

Pour Grégory Coupet, madrilène d’adoption depuis sa retraite à l’été 2011, le niveau de Valence est clairement inférieur à celui de Paris. « Je les ai souvent vus jouer cette saison. Offensivement, il y a une force collective assez impressionnante, détaille l’ancien gardien du PSG. Mais Valence a un gros point faible. Sa défense manque de coordination et elle souffre de problèmes de concentration. Quand Ibrahimovic ou Ménez seront trop rapides pour les défenseurs, ils vont faire mal. »

Face à cette vague d’optimisme, les Lillois, battus deux fois par l’équipe espagnole lors du premier tour, mettent néanmoins le PSG en garde. « C’est le vrai foot espagnol avec du jeu au sol très rapide, note l’attaquant Gianni Bruno. Ils peuvent poser des problèmes au PSG. » Son entraîneur abonde. « La qualification est dans les cordes du PSG, mais il faut se méfier, prévient Rudy Garcia. Valence est une équipe capable de battre n’importe qui en Europe. Elle a l’habitude de jouer des matchs de ce niveau-là. Il y a beaucoup de joueurs à surveiller, notamment Jonas devant, qui est un des meilleurs attaquants d’Europe. »


Le Parisien.fr
Homer
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Paris champion d'automne !

Longtemps accroché par des Brestois courageux, le Paris-SG a tout de même fini par forcer le verrou breton grâce notamment au 18e but de la saison d'Ibrahimovic (3-0). Sauf carton invraisemblable de Lyon contre Nice samedi, Ancelotti et ses hommes passeront les fêtes dans la peau du champion d'automne. (Photo Presse-Sports)

Alexis Thébaux a eu beau faire de la résistance, rien n'y a fait. Dominateur d'un bout à l'autre face à des Brestois recroquevillés en défense, surtout après l'exclusion d'Abdou Cissoko pour un tacle dangereux sur Lavezzi (34e), le Paris-SG a logiquement fini par s'imposer, vendredi, en match avancé de la 19e journée (3-0). Et s'offrir, du même coup, le titre honorifique de champion d'automne pour la deuxième année consécutive. Mais ce succès, le cinquième consécutif pour les Parisiens, toutes compétitions confondues, a mis bien du temps à se dessiner. La faute à un gardien adverse tout simplement impérial, que ce soit face à Ibrahimovic (18e, 30e, 44e), Thiago Silva, à bout portant (23e), Ménez (26e), Pastore (40e) ou encore Jallet (48e).

Mais Thébaux n'a rien pu faire sur la déviation d'Ibrahimovic, à bout portant, suite à un centre parfait de Jallet (55e). Le 18e but du Suédois en Ligue 1, en 16 matches. Et le début de la fin pour Brest. Lavezzi (56e), Maxwell (64e) ou... Ibrahimovic (64e, 68e d'une superbe aile de pigeon) auraient pu doubler la mise. C'est finalement Gameiro, entré en jeu deux minutes plus tôt, qui a mis un terme à tout suspense (73e), avant que le malheureux Mendy, pourtant très remuant face à son ancienne équipe, ne dévie un centre de Jallet dans ses propres filets (90e+2).

Paris intraitable depuis cinq matches


Volontaires, les Bretons auraient pu profiter du relâchement parisien dans les dix dernières minutes pour réduire la marque. Mais Sirigu (81e) et Thiago Silva (89e) en avaient décidé autrement. Après cette troisième défaite de rang à domicile, Brest, 13e, pourrait bien dégringoler au classement. A moins d'une victoire de Lyon par plus de... dix buts d'écart, samedi face à Nice, Paris, qui en est à cinq victoires de rang, toutes compétitions confondues (14 buts pour, un contre), passera lui les fêtes au chaud.

France Football.fr

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Paris, Brest n'a pas résisté

Quatrième succès d'affilée pour le Paris-SG, qui va finir l'année leader du Championnat après sa nette victoire à Brest (3-0), réduit à dix en première période, ce vendredi.

Comme l’an passé, le Paris-SG passera les fêtes au chaud et dans la peau du leader du Championnat. Mais il sait que le titre de champion d’automne n’est pas une garantie pour décrocher le Graal en mai. De toute façon, ce qui comptait vraiment pour Ancelotti, c’était de bien finir 2012 et de ne pas se croire déjà en vacances sur la pelouse de Brest. L’entraîneur parisien a vite été rassuré et il a assisté à Francis-Le Blé à la onzième victoire des siens (3-0), qui ont tout de même joué en supériorité numérique pendant une heure. Ça aide, et le 5-3-2 initial de Chauvin n’y a pas résisté, même si Alexis Thébaux a longtemps fait des miracles.

Thébaux longtemps en état de grâce


Rien qu’en première période, le PSG s’est procuré une demi-douzaine d’occasions franches. Et à chaque fois, Thébaux a fait la loi. Le portier brestois a commencé son festival en détournant une talonnade d’Ibrahimovic (18e), lequel a perdu son duel deux autres fois avant la pause (23e et 30e). L’ancien Caennais, dans le viseur de Lille suite au départ de Landreau, a également montré son autorité sur une tête de Thiago Silva (23e), un tir de Ménez (26e), une frappe de Pastore (40e) et une tentative de Matuidi (45e). Dès la reprise, le PSG n’a pas relâché la pression sur le but brestois, Jallet obligeant Thébaux à une jolie claquette (48e).

Ibra a failli marquer le but de l'année

Le gardien breton a tout fait pour repousser l’échéance mais à dix contre onze (expulsion de Sissoko, 34e), la mission était presque impossible. A la 55e minute, sur un centre de Jallet, Ibrahimovic a devancé Kantari et a subtilement dévié le ballon dans la cage brestoise (55e, 0-1). Et peu de temps après son entrée en jeu, Gameiro a tué le suspense en reprenant victorieusement une frappe de Thiago Motta repoussée une première fois par Thébaux (73e) après un gros couac brestois, surpris sur un coup-franc vite tiré. Et entre les deux, "Ibra" a failli inscrire le but de l’année sur un coup du scorpion, de peu à côté (68e). Et à la dernière minute, un peu cruellement, c’est l’ancien Parisien Bernard Mendy qui a dévié dans son but un centre de Jallet (90e). Non seulement Paris a remporté son quatrième succès d’affilée mais il n’a encaissé aucun but depuis son succès face à Porto en Ligue des champions (2-1) le 4 décembre. Après un mois de novembre inquiétant, Paris s’est bien ressaisi pour finir l’année en boulet de canon. -
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LE CHIFFRE : 18 Zlatan Ibrahimovic a marqué 18 buts cette saison en L1 et il s'agit de la meilleure performance d'un buteur à mi-saison en Ligue 1 depuis Vahid Halilhozic en 1984-1985 (18 buts).

L'Equipe.fr

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Ancelotti : «La bonne attitude»

L'entraîneur du Paris-SG Carlo Ancelotti avait le sourire après la victoire de son équipe à Brest (3-0), ce vendredi. Il a surtout apprécié que ses joueurs ne lâchent rien lors de ce dernier match de l'année.

Carlo Ancelotti (entraîneur du Paris-SG) :
«On va passer de bonnes vacances car on est en tête de la Ligue 1, après avoir fait encore une bonne performance. Ce n'était pas un match facile par rapport au terrain et à l'adversaire. Mais on a eu l'avantage de jouer à un de plus pendant un bon moment (près d'une heure, ndlr). On n'a pas forcé en première, en deuxième on a été meilleurs. C'est la confirmation qu'on est dans un bon moment. C'était important de gagner, avec la bonne attitude, en étant solides et sans prendre de but. Tout va bien. Lors de cette première partie de saison on a eu quelques problèmes, on a passé des moments très difficiles mais je suis content de la réaction des joueurs, c'est leur mérite d'avoir su trouver les solutions en étant plus solidaires et en changeant d'attitude. Ce soir, on a joué comme une équipe qui voulait bien finir cette année, en tête. C'est important pour la suite, pour pouvoir faire une bonne année 2013. Je veux remercier les joueurs car le dernier mois a été très très bon.»

Mamadou Sakho (défenseur de Paris SG): «Tout va bien, on s'est bien repris après le mois de novembre. On a bien relevé la tête et montré du caractère. On s'est imposé face à des Brestois difficiles à jouer, on a fait le match qu'il fallait. On a beaucoup de joueurs d'expérience qui ont pris la parole après Nice (1-2 le 1er décembre). Je ne citerai pas de noms, c'est le collectif qui a su se parler pour atteindre les objectifs. Ce qui s'est dit, cela reste entre nous.»

Chauvin : «On n'a rien à regretter»

Landry Chauvin (entraîneur de Brest) : «On avait tout à gagner, cela aurait été intéressant de voir ce que cela aurait donné à 11 contre 11 (exclusion de Sissoko à la 34e minute, ndlr). On n'a rien à regretter concernant l'option choisie (défense à cinq), il y avait une grande équipe en face, il faut reconnaître sa supériorité, on peut être fiers de nous ce soir (vendredi) même si le score est lourd à la fin. Les joueurs ont été très disciplinés, l'idée était un peu de faire un match de hand avec une zone autour de notre but, et de profiter de la moindre occasion. L'équipe progresse, mais on finit sur une défaite à Francis-Le Blé, il faudra repartir de l'avant en 2013 car on joue contre Evian et Troyes à domicile, j'ai déjà ces matches en tête. Janvier et février seront primordiaux pour vivre une saison sereine.»

L'Equipe.fr
Homer
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Victorieux à Brest (3-0), le PSG champion d'automne

Ce matin, Paris se réveille champion d'automne et... en vacances. Elles sont méritées. Le leader n'a pas fait le match de l'année mais personne ne lui en demandait autant. Dans des conditions météos parfois épouvantables, le PSG devait s'imposer.

Il l'a fait avec sang-froid et sérieux. Des qualités indispensables quand on rêve de sommets français et européens.«On s’est imposés face à des Brestois difficiles à jouer, glisse Sakho. On a fait le match qu’il fallait.»

Ce titre de champion d'automne n'est évidemment pas une assurance anti-désillusion mais il n'a pourtant rien à voir avec celui acquis il y a un an et qui s'était révélé finalement trompeur sur la véritable valeur de Paris. Cette fois, la palette est plus large et les espoirs plus importants.

Car toutes les embûches d'avant-Noël étaient bien présentes à Francis-le-Blé : un déluge permanent, une pelouse médiocre, un public exalté et une équipe qui avait toujours marqué au moins un but à domicile cette saison. Et, en outre, Alexis Thébaux, le portier breton, avait décidé de briser la logique du succès parisien. Malgré son talent, Thébaux a simplement repoussé l'échéance. Il détourne une talonnade d'Ibrahimovic (17e), un coup de tête à bout portant de Thiago Silva puis la reprise d'Ibrahimovic (22e).

Ancelotti : «C'est une confirmation de notre bonne attitude depuis un an»

Mais Abdoulwhaid Sissoko, le frère du Parisien, a reçu un carton rouge mérité pour un tacle violent, les deux pieds décollés, devant Lavezzi (33e). Dès lors, à dix contre onze, l'issue était évidente. Et le nom de l'homme décisif n'était pas non plus très compliqué à deviner.

Après la pause, Ibrahimovic décide donc que la bonne blague du petit qui résiste au gros a assez duré et inscrit son dix-huitième but de la saison en L 1 (55e). Le match est fini et la reprise victorieuse de Gameiro (73e) puis le but de Mendy contre son camp après un centre de Jallet (90e+2) donnent à la victoire parisienne une ampleur plus logique.

« C'est une confirmation de notre bonne attitude depuis un an, se félicite Carlo Ancelotti. On gagne sans prendre de but. Tout va bien. Le bilan de cette moitié de saison est simple : après des moments très difficiles, l'équipe joue maintenant comme une formation qui veut faire de belles choses. Notre dernier mois est très bon. Et ce qu'on a montré sera important pour 2013. J'ai vraiment envie de remercier mes joueurs. »

Il peut le faire. Depuis hier soir, Paris est champion d'automne. Il ne lui reste à boucler que l’autre moitié du chemin...


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Ibra assure le spectacle

Il rêvait de terminer l’année en beauté. Marquer une dernière fois 2012 de son empreinte de géant. Asseoir son outrageante domination au classement des buteurs de L 1 et conduire son équipe vers le titre de champion d’automne. Mais hier soir, Zlatan Ibrahimovic a longtemps trouvé sur sa route un gardien en état de grâce en la personne d’Alexis Thébaux. Longtemps, très longtemps, le portier brestois a retardé l’échéance, multipliant les parades et les arrêts réflexes.

Pendant ce temps-là, la défense bretonne tentait de domestiquer le phénomène comme elle pouvait. « Il est vraiment très difficile à maîtriser sur le plan physique, racontait après coup Ahmed Kantari. Si on le colle de trop près, il s’appuie sur vous et, avec sa corpulence, il peut faire à peu près ce qu’il veut de vous.» Comme à son habitude, Zlatan a donc semé la zizanie. Présent dans la construction du jeu, dans des petits périmètres aux côtés de Pastore comme dans les grandes largeurs, il s’est trouvé aux avants-postes sur les actions les plus dangereuses. «Avec Thiago Silva, c’est lui qui tient la baraque », synthétise Kevin Gameiro.

Tout près d’un chef-d’oeuvre


Après avoir allumé une première mèche sur un coup-franc lointain (15e), il hérite d’un ballon dégagé sur sa ligne par Thébaux. Frappe instantanée (22e) mais l’ange gardien de Brest est encore là. Mélange de classe technique, de décontraction et de rage, le Suédois saupoudre parfois ses actions de gestes classieux. Comme ça, pour se régaler et épater la galerie.

Sa plus belle action de la première mi-temps intervient à la demi-heure de jeu. Sur un service de Christophe Jallet, Ibra, un peu en avance sur le ballon, tente une «Madjer».Mais une nouvelle fois, Alexis Thébaux s’interpose. Cinq mois après son arrivée au PSG, on connaît aussi un peu mieux la face bad-boy du géant, capable à tout moment d’un coup de sang.

Hier, c’est le défenseur brestois Paul Baysse qui a essuyé une petite colère d’Ibrahimovic en forme de coup de pied dans le mollet, sanctionné d’un carton jaune. Face à une équipe brestoise réduite à dix, le fer de lance du PSG trouve enfin la faille. Présent au premier poteau sur un centre parfait de Jallet, il dévie le ballon du pied gauche dans le but brestois, sa 18e réalisation depuis l’ouverture du championnat. Quelques minutes plus tard, toujours sur un service de Jallet, il passe même tout près d’un pur chef d’oeuvre. Dans une position insensée, Ibra tente une volée acrobatique de l’extérieur du pied. De peu à côté. Pour son 19e but, il faudra attendre 2013.


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Blaise Matuidi : « On peut espérer de grandes choses »

Une nouvelle fois très convaincant, Blaise Matuidi a le sourire sous la casquette après la dernière victoire du PSG en 2012. Le milieu de terrain international savoure la première partie de saison réussie de son équipe.

Vous êtes champion d’automne. C’est le scénario parfait ?

Blaise Matuidi. On est très satisfaits d’avoir bien fini l’année même si on sait que le titre de champion d’automne est anecdotique. On l’a bien vu l’année dernière. On va profiter de ces vacances bien méritées.

Avez-vous la satisfaction du devoir accompli ?

Oui, car on a atteint les objectifs fixés lors de cette première partie de saison avec cette place de leader et la qualification pour les 8es de finale de la Ligue des champions. Maintenant, on connaît les grosses échéances qui nous attendent. Il faudra revenir plus forts en janvier.

Espériez-vous avoir plus d’avance en L1 ?

On a eu des moments compliqués et le championnat est très difficile. Il y a d’autres équipes comme Marseille ou Lyon qui font un très bon parcours aussi. On ne doit rien lâcher.

Ce mois-ci, le PSG est irrésistible. Qu’est-ce qui a changé ?

On a un super groupe. Beaucoup de gens ont des doutes à l’extérieur mais cela se passe super bien qu’on soit français, italiens ou brésiliens. Il n’y a pas de barrières et cela se ressent sur le terrain. On a pris conscience qu’on pouvait faire de très bonnes choses. On est en train de le démontrer.

Qu’est-ce qui peut vous arrêter ?

On espère qu’on est lancés. Si on garde cet état d’esprit, qu’on ne se relâche pas, il ne peut pas nous arriver grand chose. On a un groupe tellement bon que si on garde cette mentalité on peut espérer de grandes choses.


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Cinq mois de montagnes russes

La première partie de saison s’est terminée hier à Brest par une précieuse victoire (0-3). Mais les cinq premiers mois du PSG ont été beaucoup plus contrastés que ne l’imaginaient au départ les dirigeants après avoir enrôlé Ibrahimovic, Thiago Silva ou Lavezzi. A Paris, les moments d’euphorie et de creux se sont succédé sans discontinuer.

2 SEPTEMBRE : la rapide victoire à Lille. Au pied du mur après un mois d’août raté (aucune victoire, trois nuls), les Parisiens débarquent au Grand Stade Lille Métropole en plein doute. Il ne faut pourtant que vingt-sept secondes à Ibrahimovic pour inscrire le but le plus rapide de l’histoire du club. Dans la foulée, le Suédois réussit un doublé. Paris s’impose (2-1) et pense que sa saison est enfin lancée…

17 NOVEMBRE : l’incroyable défaite contre Rennes. Déjà battus par Saint-Etienne à domicile deux semaines plus tôt, les Parisiens s’inclinent face à une formation rennaise (2-1) réduite à neuf après seulement cinquante-deux minutes. Ancelotti lâche publiquement le mot de « crise ».

27 NOVEMBRE : un trophée en moins. Paris rêvait d’un triplé inédit championnat - Coupe de France - Coupe de la Ligue, mais il se fait sortir de cette dernière épreuve au stade des quarts de finale (0-0, 5-3 aux t.a.b.) par une formation stéphanoise accrocheuse. Thiago Silva rate le dernier tir au but. Le PSG nage dans l’inquiétude.

4 DÉCEMBRE : premiers en Ligue des champions. Battu à Nice (2-1) le week-end précédent, le PSG s’impose au Parc face à Porto (2-1). Les hommes d’Ancelotti terminent premiers de leur groupe, gagnant ainsi le droit de jouer le 8e de finale retour à domicile face au FC Valence. Ce succès va agir comme un déclic et ils refont le plein de confiance.

16 DÉCEMBRE :
retour au sommet. Alors qu’ils avaient compté jusqu’à cinq points de retard sur Lyon, les coéquipiers de Thiago Silva s’imposent (1-0) face aux Lyonnais sur un coup de tête de la révélation de la demi-saison, Blaise Matuidi. Le PSG reprend la tête de la L1 et confirme son retour

Le Parisien.fr

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Ibra, le meilleur depuis Vahid

Auteur vendredi de l'ouverture du score à Brest (3-0) à la 55e minute, Zlatan Ibrahimovic a inscrit son 18e but en Ligue 1 et renforcé son statut de meilleur réalisateur du Championnat. Un tel total à l'issue des matches aller n'avait plus été atteint depuis la saison 1984-85 et un certain Vahid Halilhodzic, alors attaquant de Nantes qui avait fini la saison avec 28 buts.

En 28 matches avec le PSG et la Suède cette saison, toutes compétitions confondues, Ibra a marqué 26 fois et délivré 12 passes décisives. A noter aussi que l'attaquant scandinave de 31 ans a fait trembler les filets à 46 reprises sur ses 48 derniers matches en Championnat, en Ligue 1 et en Serie A avec l'AC Milan.
Alex177
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Interview Ibrahimovic : 1ère partie : «Apporter ma pierre à l’édifice»


Son discours est aussi rôdé que sa gestuelle sur le terrain. Avec Zlatan, il n’y a pas de place pour l’approximation. Tout est clair, précis, sans fioriture. Avec une pointe d’humour et de second degré, tout de même. Voici la 1ère des trois parties de cette interview 100% Zlatan !

Zlatan, quand pourra-t-on discuter en français avec toi (interview réalisée en anglais) ?
« Bientôt, j’espère. Je suis un peu paresseux… (Sourire) Au club, il n’y a pas beaucoup de monde qui parle anglais, donc, ça m’oblige à faire toujours plus d’effort pour apprendre votre langue. Quand je suis allé en Italie, c’était la même chose. J’ai dû rapidement me mettre à l’italien. D’ailleurs, ça me sert aussi au Paris Saint-Germain puisque pas mal de joueurs et de membres du staff parlent ou comprennent l’italien. Je suis capable de m’exprimer dans plusieurs langues, c’est un atout. Maintenant, j’ai hâte de rajouter le français à ma panoplie de polyglotte. »

Qu’est-ce qui te plait le plus dans la culture française ?
« J’ai encore tout à apprendre de la France. Avant d’arriver à Paris, je ne connaissais pas beaucoup de choses du pays et de sa capitale. Après quelques mois ici, j’ai eu un peu de temps pour découvrir les gens, l’environnement, la gastronomie… J’ai visité l’Arc de Triomphe, la Concorde, la Tour Eiffel ou encore le tombeau de Napoléon. À chaque fois que je sors, j’apprends quelque chose de nouveau. Mais mon métier ne me permet pas de me plonger profondément dans la culture du pays dans lequel j’évolue. On a trop peu de temps libre. Ma priorité est d’être moi-même et de me sentir bien au sein du club avec mes coéquipiers, le staff et toutes les personnes qui y travaillent. »

Quel regard portes-tu sur la Ligue 1 ?

« Je me sens surtout très observé... Partout où je vais, on commente mes moindres faits et gestes. Parfois, on parle même à ma place… Il faut que je m’y habitue. D’autant que le Paris Saint-Germain est au centre de toutes les attentions. Mais, bon, c’est normal. Quand on veut être au top, on doit accepter ce traitement un peu spécial. Tout le monde veut nous mettre des bâtons dans les roues afin de nous empêcher d’aller au bout de nos ambitions. Dans l’équipe, nous avons tous les mêmes objectifs et rien ne doit nous déstabiliser. »

En France, beaucoup estiment que le niveau de notre championnat est faible. Qu’en penses-tu ?
« C’est une compétition difficile, avec un niveau athlétique élevé. Il faut être en excellente condition physique pour y réussir de bonnes choses. Bien sûr, elle peut encore se développer et je suis sûr que le Paris Saint-Germain va tirer tout le monde vers le haut. Moi, je compte apporter ma pierre à l’édifice en aidant le club à gagner le plus de matches possible. J’ai remporté des trophées partout où j’ai joué et je souhaite que ça continue avec Paris. Récemment, on a eu quelques difficultés dans le jeu et ça s’est ressenti dans nos résultats. Mais il y a encore beaucoup de matches à disputer, il ne faut pas s’alarmer. Quand on perd, on apprend bien plus sur nous-mêmes que lorsqu’on gagne. C’est aussi comme cela qu’un collectif progresse. J’espère juste que l’on aura bien retenu les leçons de nos échecs. »

Quels sont tes coéquipiers qui t’ont le plus surpris par leurs qualités ?
« Dans l’ensemble, l’équipe possède un super niveau. Tous les joueurs ont des qualités intéressantes et leurs propres caractéristiques. Le gars qui m’a le plus surpris depuis le début de la saison reste Marco (Verratti). Même si je jouais en Italie la saison passée, je ne le connaissais pas du tout car il évoluait en 2e division (à Pescara). Je suis d’accord avec toutes les choses positives que l’on dit sur lui. Je dirais même qu’il est encore meilleur qu’on ne le pense. En le recrutant, le PSG a fait un très bon investissement. Il possède un immense talent, il faut juste lui laisser le temps nécessaire pour progresser à son rythme. Personne ne doit oublier qu’il vient d’avoir vingt ans. »

Au PSG, le record de buts sur un championnat appartient à l’Argentin Carlos Bianchi depuis la saison 1977-1978, avec trente-sept réalisations. Espères-tu faire encore mieux ?
« Les records sont faits pour être battus. Et si j’y parviens, d’autres me dépasseront par la suite. Mon boulot, c’est de marquer. J’ai bien débuté la saison et je ne me fixe aucune limite. Mon objectif est toujours de faire mieux que la saison précédente, ça me permet d’avoir une source de motivation supplémentaire. En Serie A, j’ai marqué vingt-huit buts l’année dernière avec l'AC Milan. Par conséquent, il faut que j’en inscrive au moins vingt-neuf cette saison pour être content de ma performance. »

psg.fr
Varino
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Il reste des chantiers au PSG

Paris est champion d’automne et plus que jamais favori. Mais la route du titre est semée d’embûches


Comme la saison dernière, le PSG va virer en tête à mi- parcours, puisqu’on ne voit pas comment l’OM pourrait gagner 21- 0 ce soir contre Saint- Étienne, de manière à combler sa différence de buts… Mais les Parisiens ont payé pour savoir qu’ont peut être champion d’automne et bredouille en mai. En vacances depuis vendredi soir, ils se retrouveront le 28 décembre pour un stage au Qatar, ponctué par un match le 2 janvier contre Lekhwiya, le club de leur propriétaire, le cheikh Tamim, qu’entraîne Eric Gerets. Ils ont clôturé l’année à Brest (3-0) en soignant l’idée d’une montée en puissance qui doit trouver un prolongement après les fêtes.

OPÉRATION DÉGRAISSAGE

Leonardo et Carlo Ancelotti le rabâchent : ils ne recruteront personne au mercato. L’arrivée du Brésilien Lucas Moura, acheté 40 millions d’euros (+ 5 de bonus) cet été mais qui a fini la saison avec São Paulo, sera a priori la seule. On n’est pas obligé de les croire. Ils martelaient le même discours après le recrutement de Zlatan Ibrahimovic cet été, et Gregory Van der Wiel a débarqué. QSI ne rechignera pas si une « opportunité » type Sneijder, De Rossi ou un latéral de renom se présente. L’hiver dernier, le club de la capitale avait dépensé 29,5 millions d’euros sur Alex, Maxwell et Thiago Motta. Mais le contexte est très différent. L’idée est d’abord de resserrer le groupe de 30 à 25 joueurs. Luyindula a trouvé un point de chute à New York. Diego Lugano et Siaka Tiéné vont partir. Nene veut les imiter. Guillaume Hoarau et Mohamed Sissoko s’interrogent.

MAINTENIR LA PAIX SOCIALE

Le 6 janvier, le PSG se déplace à Calais pour affronter Arras (CFA2). Éliminé de la Coupe de la Ligue, il veut se rattraper en Coupe de France. Cette compétition sera aussi un moyen d’offrir du temps de jeu à certains. Plus la saison avance, moins Zoumana Camara, Nicolas Douchez, Mathieu Bodmer, Sylvain Armand, Mohamed Sissoko, Guillaume Hoarau voire Kevin Gameiro ont l’occasion de se montrer. Jusqu’ici, ils jouent le jeu et même mieux : Douchez a offert la pizza party du renouveau et Gameiro a le meilleur ratio but/ minutes du championnat (1 but toutes les 76 minutes). Mais un compétiteur ne peut se contenter d’être un bon camarade. L’équilibre est fragile, dépendant des résultats et du management. Mamadou Sakho, par exemple, a rongé son frein pendant un mois. Or il retrouvera peut- être le banc quand Alex reviendra. Pour la paix sociale, le PSG a aussi intérêt à laisser filer Nene et à ce que les rumeurs de transfert ne perturbent pas les hommes en place.

INTÉGRER LUCAS MOURA

Depuis le passage au 4-4-2 au début du mois, le jeu du PSG a pris du volume. Ancelotti minimise l’impact de cette réorganisation tactique et vante surtout le « changement d’attitude » . Cela fleure soit la fausse modestie, soit l’art de ne pas déjuger ses plans initiaux. Paris n’a plus le même visage et pas uniquement parce que les efforts sont mieux répartis. Depuis la victoire contre Porto (2-1), l’Italien a trouvé une animation offensive plus en rapport avec le potentiel dont il dispose. À force d’évoluer avec sept joueurs défensifs, le PSG n’était à l’aise qu’en contre. Désormais, il a la possession du ballon et utilise les couloirs. La vitesse de Lucas Moura va lui offrir de nouvelles options. Dans le système actuel, le feu follet brésilien a le profil du pendant d’Ezequiel Lavezzi sur le côté droit. Là où Javier Pastore revit. Au moment où Ancelotti a dégagé un onze type, la question de cette intégration va donc se poser. Mais rien ne dit que le dispositif bricolé dans l’urgence est définitivement entériné.

LE CAS ANCELOTTI

Il y a trois semaines, après la défaite à Nice (2-1), Carlo Ancelotti était sur un siège éjectable. Cinq victoires plus tard, les choses sont rentrées dans l’ordre mais le « Mister » sait que la crise a failli lui être fatale. Quelque chose s’est cassé. Sa cote a baissé à Doha. Honorera- t- il sa dernière année de contrat ? C’est un vrai sujet, alors que cela relevait de la science- fiction il y a deux mois. Les échos de contacts avec Pep Guardiola, José Mourinho ou Arsène Wenger ne manqueront pas de réapparaître à la moindre turbulence. D’autant que le premier est libre, le deuxième en fin de route au Real Madrid et le dernier contesté à Arsenal. Le technicien italien, qui en a vu d’autres à Chelsea, a certes assez de bouteille pour appréhender ces remises en question perpétuelles, mais avoir un entraîneur fragilisé en haut lieu n’est jamais propice à la sérénité.

LA LIGUE DES CHAMPIONS AU SDF ?

Les dirigeants parisiens comptaient officialiser avant la fin de l’année le site choisi pour accueillir le futur centre d’entraînement de 100 hectares qui doit voir le jour en 2015. Ils pourraient finalement le faire en janvier. Les discussions s’éternisent. Montigny- leBretonneux, Poissy et Saint- Germain- enLaye ont tour à tour été en pole. Mais tous ces projets ont leur talon d’Achille, et cela pèse dans les négociations que le PSG mène avec rigueur. Autre dossier structurel : le Stade de France, où QSI envisagerait de délocaliser son huitième de finale de Ligue des champions. Les propriétaires qatariens pourront difficilement avancer le prestige de l’adversaire comme argument : Valence n’est pas le Real Madrid. Ancelotti est partisan de rester au Parc des Princes pour la C1. Même si le PSG se qualifie pour les quarts et hérite d’un vrai cador européen ?


le JDD
Homer
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Le PSG champion de l’audimat

Canal + se frotte les mains. Depuis le début de la saison, la chaîne cryptée profite au maximum de « l’effet PSG ». Ses choix de programmation sont d’ailleurs limpides. De la première à la 19e journée de championnat, les matchs du PSG ont été décalés à quatorze reprises à sa demande. Soit pour la case « premium » du dimanche soir, à 21 heures, soit pour une diffusion dans la case du samedi après-midi, à 17 heures.
A chaque fois, les abonnés étaient au rendez-vous. Les six rencontres du PSG programmées le dimanche soir coïncident ainsi avec cinq des sept meilleures audiences de la chaîne. Seul le match Ajaccio - PSG, au milieu du mois d’août, n’intègre pas le classement des meilleures audiences.

Un clasico record

« Le PSG suscite un réel engouement auprès de nos abonnés, se réjouit Cyril Linette, chef du service des sports de Canal +. La Ligue 1 est un feuilleton dont Paris est bien sûr le personnage principal. Cette tendance existait déjà l’an passé et s’est renforcée cette saison avec l’arrivée d’une star comme Zlatan Ibrahimovic. L’attente est encore plus forte. On mesure cela en comparant par exemple d’une année sur l’autre les audiences d’un OM - PSG. » Le 7 octobre dernier, le clasico a réuni près de 2,7 millions de téléspectateurs, soit 43,5% des abonnés de Canal. Un score jamais vu depuis la saison 1998-1999. Au-delà de cet épiphénomène, la chaîne cryptée enregistre une augmentation significative de ses audiences sur la case du dimanche soir. Le match vedette de chaque journée de championnat est ainsi regardé, en moyenne, par 1,4 million d’abonnés. Soit un bond en avant estimé par Canal à 20% par rapport à l’année passée. La Ligue 1 dans son ensemble serait-elle devenue plus attractive? Pas si simple.

« Le PSG contribue pour une bonne partie à ces résultats, estime Cyril Linette. L’autre explication, c’est le fait que nous bénéficions, depuis cette saison, d’une plus grande liberté de programmation. Les contrats signés avec la Ligue de football professionnel pour la période 2012-2016 ne nous imposent par un nombre minimal de diffusion pour chaque club. Par ailleurs, nous sommes détenteurs du lot « top 10 » qui nous assure les 10 plus belles affiches de la saison. Et ce sont ces matchs qui génèrent les plus fortes audiences. »
Impossible pour l’instant de comparer ces résultats à ceux obtenus par BeIN Sport, l’autre diffuseur de la Ligue 1. Les audiences de la nouvelle chaîne du groupe Al-Jazira ne seront mesurées par Médiamétrie qu’à partir du printemps 2013.


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Et maintenant, le PSG peut-il aller jusqu’au bout ?

Ligue1. Champion d’automne, comme l’an passé, le PSG a fini la première moitié du championnat en boulet de canon. Reste à savoir si le leader sera capable de tenir le rythme jusqu’à la fin de la saison.


Les Parisiens n’ont eu de cesse de répéter que le titre de champion d’automne n’était qu’honorifique. Le souvenir de la saison dernière où le PSG faisait la course en tête à mi-parcours avant de céder face à Montpellier est encore vivace. Il se dégage pourtant de cette formation parisienne un tel parfum d’assurance, conjugué à une nette dose de talent supplémentaire, que le titre semble déjà lui tendre les bras.

Son départ poussif (trois nuls en août) et sa minicrise de novembre (trois défaites et un nul) ont désormais des allures de péripéties. A la faveur d’une prise de conscience collective et de choix radicaux d’Ancelotti (passage au 4-4-2, mise à l’écart de Nene), Paris a terminé l’année 2012 par un sprint de quatre victoires en L1, inscrivant douze buts sans en encaisser un seul.

« Ce PSG me donne l’impression d’être un rouleau compresseur qui sera difficile a arrêter, reconnaît Philippe Jeannol, ancien défenseur parisien. La qualité est désormais partout sur le terrain avec un ou deux joueurs qui sont les meilleurs du monde à leur poste. »

Avec Thiago Silva et Zlatan Ibrahimovic, Ancelotti tient une paire d’as dans son jeu. Leurs absences ont d’ailleurs coïncidé avec les deux périodes maigres de la première partie de saison… Pas encore prêt en début de championnat, le Brésilien a depuis dirigé quatorze fois la défense pour seulement neuf buts encaissés. La France du foot découvre semaine après semaine un phénomène jamais vu dans l’Hexagone.

L’apport d’Ibra n’est plus vraiment à souligner. Ses 18 buts, dont un triplé et cinq doublés, sa variété dans le jeu et son aura sur le terrain font de lui la pierre angulaire de ce nouveau PSG et la véritable rock star de la L1.

Autour de ce délicieux duo, Ancelotti peut aussi compter sur une poignée d’atouts. Sirigu vient de battre le record de Joël Bats et Bernard Lama en n’encaissant que 8 buts lors de ses 17 sorties en L1. Matuidi n’en finit plus de prendre du volume au point de devenir aussi indispensable à Paris qu’en Bleu et le trio Ménez-Lavezzi-Pastore semble enfin jouer sur le même tempo.

« Par rapport à l’an passé, le PSG est plus solide et plus compétiteur, note Jeannol. Longtemps, on s’est posé des questions sur Paris mais, là, l’équipe a su trouver les bonnes réponses. Et elle a pourtant encore une marge de progression. » Les dangers ne manqueront pourtant pas sur la route d’un sacre qui fuit Paris depuis 1994. L’arrivée du Brésilien Lucas Moura va obliger Ancelotti à chambouler le bel équilibre qu’il a mis en place. Sans compter que le mercato parisien pourrait être plus offensif que prévu.

La Ligue des champions peut aussi détourner l’équipe de rendez-vous moins glamour comme la réception de Bastia ou le déplacement à Sochaux à trois jours d’un déplacement à Valence. A Paris, désormais, d’éviter ces pièges.


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Le carnet de notes de Luis Fernandez

Joueur (1978 à 1986) puis entraîneur (1994-1996, 2000-2003) au PSG, Luis Fernandez, animateur sur RMC, porte un regard pertinent sur la phase aller du club parisien.

Le coup de cœur

« Zlatan, forcément. Ce gars-là est vraiment différent dans tout : son attitude sur la pelouse, son look, ses déclarations. C’est un grand. Il attire le PSG dans une autre dimension. Je n’aurais pas aimé jouer avec lui car il m’aurait peut-être énervé (sourire). Mais l’entraîner, oui, j’aurais adoré. Un joueur de ce calibre, je n’en ai pas eu tant que cela, à part Weah ou Ronaldinho. »

Le coup de griffe

« Longtemps, les partenaires de Sakho ont cru qu’ils seraient champions avec un minimum d’efforts. Leur jeu manquait de respect et de motivation. Sans cela, leur talent ne servait à rien. Contre Saint-Etienne, Rennes ou Nice, cela s’est vu. Certains succès parisiens étaient même frustrants. Avant Lyon, le PSG n’avait pas battu un seul des neuf premiers actuels. Mais il y a eu un déclic et tout cela semble terminé. »

Le meilleur joueur

« Blaise Matuidi. Il a su sortir de l’ombre et devenir essentiel. Quand il a signé ici, j’étais sceptique. Maintenant, j’applaudis devant sa transformation. Il est la preuve que le travail paie. J’aime son état d’esprit et sa combativité. Il y a un peu de Luis en lui (sourire)! »

Le match le plus abouti

« La victoire à Valenciennes (4-0) était parfaite. Le collectif était en place et on a tous eu la sensation que Paris était imbattable. L’équipe dégageait une force incroyable. J’avais beaucoup aimé la victoire à Lille aussi (2-1), mais ensuite, l’équipe était retombée dans sa suffisance. »

Le pronostic

« Maintenant que les joueurs ont compris ce qu’ils devaient faire et qu’Ancelotti a trouvé un système qui rassure tout le monde, je ne vois pas qui arrêtera le PSG. C’est simple, si la mentalité ne change pas, le PSG sera champion avec au moins huit points d’avance. »

Le Parisien.fr
Alex177
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Le programme du stage à Doha

Vendredi 28 décembre 2012
Départ à Doha

Vendredi 29 décembre 2012 - Complexe Aspire
10h00** : Entraînement
16h30** : Entraînement

Dimanche 30 décembre 2012 - Complexe Aspire
10h00** : Entraînement
16h30** : Entraînement

Lundi 31 décembre 2012 - Complexe Aspire
10h00** : Entraînement
16h30** : Entraînement

Mardi 1er janvier 2013 - Complexe Aspire
16h30** : Entraînement

Mercredi 2 janvier 2013 - Jassim Bin Hamad Stadium (Al Sadd)
17h30** : Lekhwiya - Paris Saint-Germain
Match amical
Match retransmis en direct sur beIN SPORT 1

Jeudi 3 janvier 2013
10h00** : Entraînement
Retour à Paris

Vendredi 4 janvier 2013 - Camp des Loges
Entraînement à huis clos

Samedi 5 janvier 2013 - Camp des Loges
Entraînement à huis clos

Dimanche 6 janvier 2013 - Stade de l'Epopée (Calais)
20h45 : Arras FC - Paris Saint-Germain
Coupe de France - 32es de finale
Match retransmis en direct sur Eurosport

Psg.fr

Complexe Aspire :
Spoiler :
Homer
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Paris, Lyon, Marseille : trois leaders au crible

Paris, Lyon, Marseille : trois leaders qui s’accrochent au podium à mi-championnat avec le même nombre de points (38), une première depuis vingt ans en France. Pour l’instant, aucun ne paraît plus fort que l’autre même si Lyon semble jusqu’ici le plus complet.

Marseille, champion des victoires 1-0
Les Phocéens ont remporté sept victoires sur la plus petite des marges, ce qui constitue un record en Europe dans les 5 championnats majeurs.
En comparaison, Lyon compte quatre succès par 1-0 et le PSG trois. Le score le plus répandu à l’OL est le 1-1 (cinq dans la phase aller) et, à Paris, le 4-0 (quatre fois). N’empêche, avec sa kyrielle de 1-0, l’OM domine le championnat avec 12 victoires, le meilleur total quand ses deux autres coleaders n’en totalisent que 11. Il s’inscrit dans les pas du Montpellier champion de France la saison dernière, avec 11 succès 1-0. Un signe? Car Marseille a tout compris de la victoire à trois points. En gros, il gagne ou il perd (seulement deux nuls, toujours 2-2 face à Paris et Nice au Vélodrome). Mais ces 1-0 témoignent aussi de sa faible marge sur les adversaires. Sans progrès dans le jeu, la donne pourrait s’inverser.

Lyon, roi du podium

Si l’on enlève le classement de la première journée, qui n’a jamais de sens, l’OL s’est agrippé au podium lors des matchs aller : 18 fois! Et 8 en position de leader. C’est bien mieux que Marseille (16 podiums, 6 fois premier) ou Paris (13 podiums, 4 fois leader), plombé par son début de saison au ralenti (trois nuls pour commencer). Dans cette première moitié de saison, l’équipe de Rémi Garde s’est ainsi révélée la plus régulière, la première qualité d’un champion, le tout avec fair-play (27 avertissements contre 42 à Paris!). Et n’est jamais tombée en crise, se relevant chaque fois de ses trois défaites (Bordeaux, Toulouse, Paris). Lyon n’a sombré qu’une fois, à Toulouse (3-0), mais le reste du temps, il a réussi à faire parler de lui en bien.
En ayant battu 5 formations du Top10 de la Ligue 1 (Marseille, Rennes, Valenciennes, Nice, Saint- Etienne), les hommes de Rémi Garde confirment également leur amour des grands rendez-vous, qu’ils abordent plus sereinement grâce à une culture ancrée de la Ligue des champions, même s’ils ne la disputent pas cette saison. Le PSG a eu un mal fou à se régler face aux premiers rôles du championnat et affiche un bilan extrêmement médiocre : trois victoires (Lyon, Valenciennes, Lille), trois nuls (Marseille, Bordeaux, Lorient) et trois défaites (Saint- Etienne, Rennes, Nice, à chaque fois 2-1). Mais il est le seul coleader qui n’a pas perdu face aux deux autres. Les victoires parisiennes face au top10 sont récentes, nouveau signe de sa montée en puissance. Si Marseille reste une équipe de coups, Lyon la formation la plus régulière, tout indique que l’histoire s’écrit en ce moment dans le sens du PSG.

Paris, fort devant, solide derrière
Avec 36 buts inscrits et seulement 12 encaissés, le PSG bascule en 2013 avec la meilleure attaque et la meilleure défense de la Ligue 1. « Paris possède deux monstres », commentait récemment Bixente Lizarazu dans nos colonnes, ciblant Ibrahimovic et Thiago Silva. Ces statistiques confirment leur rendement. Ces deux joueurs se posent comme les deux meilleurs à leur poste en France (et même au-delà) — ils figurent même à coup sûr parmi les quatre meilleurs joueurs du championnat avec Malbranque et Valbuena — et la montée en puissance progressive de Thiago Silva laisse tranquille Sirigu dans les mois à venir. 12 fois sur 19, le club de la capitale n’a pas encaissé de but (9 fois pour Marseille, 7 pour Lyon). Et seulement 2 fois, il n’a pas marqué (deux 0-0 à la 2e et 3e journée) quand il était encore en rodage.

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Carlo Ancelotti, l’entraîneur du PSG, a toujours démenti l’arrivée de Daniele De Rossi, le milieu de l’AS Rome, annoncée avec insistance cet hiver dans la capitale par les médias italiens. Le joueur semble au diapason. « Je vis pour ce club de Rome, dit-il au « New York Times ». Je partage mon histoire avec celle de mon club. Partir serait un drame, un grand drame. »

Le Parisien.fr
HHA
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La Ligue 1 sous le charme du contrat en or du PSG

Entre 2012 et 2016, 150 à 200 M€ vont alimenter les caisses du PSG, qui a conclu un accord avec Qatar Tourism Authority (QTA) en vue de la promotion de l’image du Qatar en France et dans le monde (cf. nos éditions du 20 décembre). C’est le fameux contrat en or, qui permet de présenter des comptes équilibrés alors que le fair-play financier de l’UEFA, qui prévoit des sanctions à partir de0 la saison 2014-2015, exige qu’un club ne dépense pas plus que ce qu’il a en caisse.

Evidemment, cet accord fait jaser en Ligue 1, où Jean-Michel Aulas n’a pas attendu d’en connaître la teneur pour dégainer dès le 27 novembre dans « France Football », estimant que ce contrat a « zéro chance sur cent d’être accepté ». « Je le dis clairement, et je suis sûr de moi, affirme le président de Lyon. A partir de 2014, présenter un contrat de promotion de l’image d’un Etat rapportant 100 M€ par an, ce sera être hors jeu. » Mais les certitudes du boss lyonnais restent isolées parmi ses collègues du Championnat de France. « Ce qui est sûr, c’est que beaucoup de clubs aimeraient signer un contrat comme celui-là, note avec gourmandise Michel Seydoux. Le PSG n’est plus dans la même catégorie que les autres. Ce contrat ne fait que confirmer cette tendance et correspond à la nouvelle réalité économique du PSG. Du moment que le club ne se met pas en défaut par rapport aux règles françaises, je ne vois pas ce que l’on peut dire. » Olivier Sadran, son homologue de Toulouse, abonde dans son sens : « Moi, je n’ai aucun souci avec cet accord. Ils ont bien de la chance de trouver des partenaires de ce niveau-là. Je suis très content pour eux. Aucun problème. »

Vincent Labrune reste au diapason, même s’il semble regretter du bout des lèvres que cet argent ne circule pas en Ligue 1, une critique récurrente lancée aux Qatariens : « Ce contrat d’image ne me choque pas, expose le dirigeant marseillais. Ils ont dépensé 250 M€ en un peu plus de douze mois sur le marché des transferts. Ils vont contrebalancer ces sommes-là avec ce contrat dans les recettes pour avoir les comptes à l’équilibre. Ce n’est pas, pour l’instant, plus d’argent qu’ils ajoutent encore dans le système. »

En coulisse, certains dirigeants français parlent d’« arrangement » avec le Qatar, à la fois propriétaire du PSG et de QTA, dénonçant un contrat « illicite ».

« Les dirigeants parisiens ont parfaitement le droit de signer cet accord », rétorque Bernard Caïazzo, le président de Saint-Etienne. Il se lance dans un plaidoyer de la politique parisienne : « Il y a quand même une différence de notoriété du Qatar en France avant et après le rachat du PSG. Que ceux qui critiquent me disent si le football français a intérêt ou non à disputer une finale de Ligue des champions? Et qui peut y arriver à part le PSG ? Quand l’OL était deux fois plus riche que les autres clubs français, qui était choqué? Depuis 2006, le football français, en club comme en sélection, n’a obtenu aucun résultat international : aucune finale de Ligue Europa, de Ligue des champions, d’Euro ou de Coupe du monde. Ce n’est plus arrivé depuis les années 1970. Cela va durer combien de temps? »


leparisien.fr
Homer
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Lucas Moura, la dernière folie du PSG

Acheté à prix d’or (45M€ bonus compris), le Brésilien Lucas Moura rejoint dimanche ses nouveaux en stage à Doha. A 20 ans, la dernière trouvaille du PSG doit mettre la Ligue 1 à ses pieds.


Pas de crête sur la tête ni de tatouage sur le corps : Lucas Moura avait tout pour plaire à Ancelotti. Il y a quelques semaines, l’entraîneur parisien avait sanctifié Leo Messi, soulignant que le prodige argentin incarne « un exemple pour le foot » avec ses cheveux courts et son absence de tatouage.

Lucas comme Leo, c’est à voir.


Le jeune Brésilien de 20 ans, acheté à prix d’or par le PSG (45 M€ bonus compris pour un contrat de quatre ans et demi), a du talent, c’est certain, et il va faire connaissance avec ses nouveaux coéquipiers ce week-end à Doha précédé d’une flatteuse réputation.

Au Brésil, son pays natal, il est programmé pour gagner la Coupe du monde 2014 avec son copain Neymar, la star de cette génération montante qui plaît tant aux grands clubs européens.

A São Paulo, son club, on le regrette déjà. Lucas Moura leur a laissé en cadeau d’adieu la Copa Sudamericana, qu’il a brandie en pleurs le 12 décembre dernier devant des milliers de fans conquis et tristes de le voir partir.

En août, il pleurait encore mais, cette fois-ci, on ne savait pas si c’était de rage ou de désespoir après la finale perdue des JO face au Mexique. Peu ou mal utilisé tout au long de cette compétition, Lucas avait eu du mal à digérer la défaite autant que sa frustration. Le seul bémol de ce début de carrière jalonné de succès.

Le futur Parisien ne s’est pas encore totalement imposé en sélection nationale. Mais bon, à 20 ans, Zidane n’avait même pas encore connu sa première sélection, alors que Lucas Moura en compte déjà 22.

Zizou justement, que le jeune Pauliste a érigé en modèle. « Mon idole a toujours été Zidane, confiait-il récemment. Mon style est un peu différent du sien, mais j’adorais le voir jouer, même s’il a été notre bourreau en Coupe du monde (NDLR : en 1998 et 2006). »

Sa devise : « Je veux, je peux, je l’obtiens »

Oser balancer ce nom à la figure des Français qui n’ont pas encore fait le deuil de leur divin meneur de jeu, c’est faire naître beaucoup d’espoirs qu’il ne faudra pas décevoir. C’est la marque Moura. Ceux qui l’ont approché décrivent un jeune homme franc du collier qui n’a pas encore été formaté par le petit bréviaire du footballeur. Chez lui, pas encore de : « Le groupe vit bien ensemble » ou : « On prend les matchs les uns après les autres ». « Contrairement à Neymar, on sent que Lucas Moura est plus direct et qu’il n’a pas préparé les réponses en amont quand il répond à une interview », raconte le journaliste free-lance Paulo Duarte.

Celui qui se décrit comme un « timide espiègle » manie la franchise et n’a pas froid aux yeux. Fort de sa devise « I want, I can, I get it » (Je veux, je peux, je l’obtiens), il s’est déjà imaginé un destin dans le métier. « Je ne veux être comparé à personne, et je veux écrire ma propre histoire dans le monde du foot », a-t-il affirmé en 2010 lors de son passage chez les professionnels.

A l’époque, le jeune Pauliste était appelé Marcelinho. Mais pour ne pas être confondu avec l’ancienne idole des Corinthians, passée par Ajaccio en 2004-2005, il décide de se baptiser Lucas Moura, lui dont le vrai patronyme est Lucas Rodrigues Moura da Silva.

Issu de la classe moyenne — sa mère était coiffeuse —, le jeune Moura a déjà réalisé le grand bond. Au Brésil, d’après une étude du très sérieux cabinet d’expertise Pluri, il se classe au 4e rang des joueurs les plus bankables, avec 17,6 M€, encore loin derrière Neymar, incontestable no 1 à 53,7 M€. Cette étude recense quinze critères dont l’âge, la régularité, les titres conquis ou encore la capacité de retour sur investissement. Nul doute que le coûteux transfert de Lucas au PSG lui aura fait gagner un ou deux rangs.


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« Avec Zlatan, ça va faire mal »
Jorge, père de Lucas Moura

Un peu triste de voir son fils s’installer en France, le père de Lucas Moura est toutefois excité par le challenge qui attend le jeune international brésilien. « Je suis certain qu’il va s’adapter rapidement », certifie son papa, spectateur assidu des derniers matchs du PSG…

Quand avez-vous compris que votre fils avait du talent ?

Jorge. Très tôt, dès l’âge de 3-4 ans. Il avait ça dans le sang. Il prenait un ballon, ou quelque chose qui y ressemblait, et il réussissait à le conduire ou à le frapper. C’était étonnant. J’ai dit à sa mère : « Bon, on va le mettre au foot ! » Mais ce n’était pas pour faire ce que je n’avais pas réussi. Car moi aussi j’avais du talent, j’étais un bon footballeur, mais mes parents ne pouvaient pas se permettre de me donner une chance. A 12 ans, je devais déjà aider mon père à ramasser des légumes dans une plantation. Et le foot était la dernière de leur préoccupation…

A 20 ans, Lucas va déjà rejoindre l’Europe et le PSG. Ça ne vous fait pas peur ?

Non, c’est un choix mûrement réfléchi. Le challenge et la proposition étaient très intéressants. Il va découvrir une autre vie, une autre culture, un autre football. Ça va être très bénéfique pour sa progression et son épanouissement personnel. Je suis curieux et excité à l’idée qu’il aille jouer en France. Sa mère va l’accompagner à Paris, moi je ferai des allers-retours avec le Brésil. On sera là, avec lui, mais je suis certain qu’il va s’adapter rapidement.

A votre avis, quelle sera sa place dans l’équipe d’Ancelotti ?

J’ai vu les trois derniers matchs du PSG (contre Evian, Valenciennes et Lyon) et j’ai bien aimé le style de cette équipe. Lucas peut jouer un peu partout, même s’il préfère le côté droit. Je suis certain qu’il va s’éclater avec Zlatan. La puissance de Zlatan et la vitesse de Lucas, ça va faire mal ! Ils vont former un duo formidable tous les deux.


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« Moi, j’ai misé sur le petit »
Bruno Petri, le premier entraîneur à avoir fait confiance à Lucas Moura

Il a fallu y mettre le prix, mais le PSG a déniché une belle pépite. Avec Lucas Moura, il s’est offert quasiment ce qui se fait de mieux au pays du football. Talent précoce mais à l’aura internationale moins flamboyante que Neymar, Lucas est néanmoins surnommé le Gamin en or. Celui à qui tout réussi et qui est devenu en août dernier le joueur le plus cher de l’histoire du Brésil.

Pas de quoi déstabiliser le jeune homme : « Le prix de mon transfert (40 M€ plus 5 M€ de bonus) ne change rien à ma volonté de vouloir écrire l’histoire du PSG », dit-il avec un débit aussi rapide que ses accélérations sur le côté droit.

Car s’il a coûté si cher aux Qatariens, c’est que l’ancien numéro 7 du São Paulo FC fait partie des joueurs les plus talentueux de sa génération. « Il sera titulaire lors du Mondial 2014 et c’est lui qui va nous faire gagner. Il va très vite devenir l’un des meilleurs joueurs du monde », avance un confrère brésilien.

En attendant que la prophétie se réalise, Lucas a d’abord enthousiasmé le Morumbi, le stade du São Paulo FC. Deux saisons seulement ont suffi pour qu’il devienne le chouchou de la « torcida ». Formé dans l’ancien club de Rai ou Kaká, Lucas a pourtant entamé sa formation chez les Corinthians, le rival. A l’époque, Lucas n’a que 12 ans, on lui promet déjà un bel avenir et on le surnomme Marcelinho Carioca, pour sa ressemblance physique avec l’ancienne star des Corinthians, brièvement passée par Ajaccio en 2005.

Mais les conditions ne sont pas idéales pour ce garçon issu d’une famille modeste (son papa travaillait à la chaîne chez Ford, et sa maman dans un salon de beauté). Pour concilier l’école et les entraînements, l’apprenti footballeur perd beaucoup de temps et d’énergie dans les transports. Son père n’apprécie pas non plus que le club cherche à développer son gabarit à travers un programme de musculation trop poussé.

Lassé, il finit par emmener son fils au São Paulo FC. Pour ne pas froisser la susceptibilité des supporteurs são-paulinos, Marcelinho Carioca devient Lucas Moura. Pas toujours titulaire, notamment à cause de sa petite taille, il va avoir sa chance grâce à Bruno Petri, qui le lance malgré les canons de jeu de l’époque. « Les grands costauds étaient à la mode, mais moi j’ai misé sur le petit », se souvient-il fièrement. A partir de 14-15 ans, il ne quitte plus le onze de départ, faisant valoir sa vitesse et ses dribbles déroutants. « Je me suis toujours inspiré des gestes de Zidane, Denilson, Ronaldinho ou Messi. J’observe pour reproduire ou inventer d’autres trucs », dit-il aujourd’hui.

Junior Pedroso, neveu de Wagner Ribeiro, l’agent le plus célèbre du Brésil, « tombe sous le charme de ce garçon gentil, timide mais avec du talent plein les pieds ». A 15 ans , il intègre alors l’écurie dans laquelle on retrouve aussi Neymar, et poursuit sa progression. « Il était déjà différent des autres, se souvient Junior. Il avait une telle facilité technique qu’il faisait ce qu’il voulait avec le ballon. C’est un garçon réservé mais, sur le terrain, il se transforme. Il n’a peur de rien, il a confiance en lui, il chambre, il provoque, mais il ne va jamais en rajouter en cas de faute ou d’agression. C’est un exemple! »

Lancé dans le groupe pro par un certain Ricardo, ancien du PSG, c’est finalement sous les ordres de Sergio Baresi qu’il connaît sa première titularisation le 8 août 2010. Trente-trois buts et 128 matchs plus tard, Lucas a intégré le « hall of fame » du club. Notamment pour sa participation lors de la finale victorieuse de la Copa Sudamericana (l’équivalent de la Ligue Europa). « Ça restera le plus beau moment de ma carrière, expliquait-il. Je peux maintenant aller au PSG l’esprit tranquille pour grandir et devenir, si Dieu le veut, l’un des meilleurs joueurs du monde… »


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Une vraie menace pour Pastore

Le recrutement de Lucas Moura, 30e joueur professionnel de l’effectif parisien, est un atout, en même temps qu’un casse-tête pour l’entraîneur du Paris Saint-Germain.

Carlo Ancelotti a déjà eu l’occasion de gérer des effectifs XXL et il aurait tort de ne pas se féliciter de l’intégration d’un élément de la valeur de l’international brésilien.
Le recrutement du jeune milieu offensif est d’autant plus intéressant que l’entraîneur italien ne dispose pas de beaucoup de solutions au niveau des joueurs de couloir.

Dans le schéma en 4-4-2 qui prévaut depuis le match face à Porto en Ligue des champions, Ancelotti confiait récemment qu’il pouvait utiliser Lavezzi et Pastore, les titulaires actuels, mais aussi Chantôme dans un rôle plus défensif, Maxwell et Ménez.

On sait que ce dernier — il l’a souvent répété — n’affectionne pas spécialement le jeu de couloir et préfère évoluer comme attaquant. Nene, lui, n’a jamais compris sa disgrâce et passe le plus clair de son temps sur le banc. Quant à Chantôme et Maxwell, respectivement milieu récupérateur et défenseur, ils apparaissent surtout comme des solutions de dépannage.

En concurrence directe avec l’Argentin


A l’inverse, Lucas Moura est un véritable milieu droit qui allie puissance et technique. Son passé de joueur de futsal lui procure une capacité d’élimination qui rappelle Nene.

Son pedigree le met en concurrence directe avec Javier Pastore qui, depuis début décembre, s’est établi à ce poste de joueur de couloir. Tout dépendra des facultés d’adaptation du jeune Brésilien, mais la bataille pour un poste de titulaire entre les deux Sud-Américains (quasiment achetés le même prix) pourrait rapidement faire rage. C’est d’autant plus vrai que, depuis quelques semaines, — à la faveur de résultats positifs — Carlo Ancelotti est enclin à reconduire les onze mêmes joueurs à chaque rencontre. Pastore-Moura, c’est un match qui va compter dans les semaines qui viennent au sein de l’effectif parisien avec Carlo Ancelotti en juge de paix.


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Nene devrait se rendre à Doha

Le PSG a rendez-vous demain matin pour le coup d’envoi de son stage hivernal qui mènera les joueurs et leurs familles à Doha (Qatar). Ils doivent y retrouver Grégory Van der Wiel en provenance directe de Dubaï, où il passe ses vacances, et leurs coéquipiers brésiliens Alex, Thiago Silva et Maxwell. Nene devrait accompagner ses compatriotes dans l’avion. Selon nos informations, le joueur ne compte pas aller au bras de fer avec ses dirigeants et devrait participer au stage.

Le Brésilien, en rupture de ban avec le PSG à six mois de la fin de son contrat, est rentré au Brésil avant la trêve. Il y a clamé son envie de quitter la capitale dès le mois de janvier. Hier, la presse turque faisait état d’un accord tout proche entre le joueur et le Besiktas Istanbul en échange d’un salaire annuel net de 2,25 M€. Une hypothèse balayée de la main par l’entourage du joueur. Dans l’après-midi, le meilleur buteur parisien des deux dernières saisons (47 buts) confiait sur son compte Twitter que rien n’était décidé concernant son avenir. Son agent au Brésil discute avec des clubs européens mais également brésiliens. En attendant, Nene veut éviter d’envenimer la situation.

Il n’est pas certain en revanche que le Brésilien croise Siaka Tiéné à Doha. L’Ivoirien passe actuellement ses vacances à Abidjan et pourrait être dispensé du voyage au Qatar. Le latéral, qui intéresse le Besiktas, plusieurs clubs anglais mais également Toulouse, doit partir préparer la CAN début janvier.

Mohamed Sissoko, de son côté, devrait évoquer son avenir avant de partir pour Doha. L’AC Milan et le Spartak Moscou sont intéressés par l’international malien.


Le Parisien.fr
Slip
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"Zlataner" reconnu en Suède

Le verbe "zlataner", inventé en France, est arrivé en suédois et figure sur la liste des néologismes relevés par le très officiel Conseil de la langue.
"Zlataner: se charger de quelque chose avec vigueur, dominer", indique la liste annuelle des néologismes acceptables en suédois, publiée jeudi, et qui comporte 40 entrées. Etymologie: "du français; d'après le footballeur Zlatan Ibrahimovic, qui domine sur et en dehors des terrains".

Le mot, inventé par les Guignols de l'info sur la chaîne Canal+, est arrivé en Suède par les médias, en particulier les correspondants suédois à Paris, fascinés par la popularité du personnage en France.
Le Conseil de la langue cite ce titre de dépêche de l'agence de presse TT: "Ibra zlatane les cérémonies de remise de prix de l'année". En suédois, ce verbe se dit "zlatanera" à l'infinitif, se conjuguant ainsi au présent: "jag zlatanerar, du zlatanerar, Zlatan zlatenerar", etc.

AFP


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Alex177
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Ligue 1 - Ancelotti : "Après Brest, j’étais en colère contre Ibra"
Carlo Ancelotti raconte avec humour avoir reproché à Zlatan Ibrahimovic ses 18 buts à la trêve. Car Ibra lui avait promis d’être à 20 buts à cette époque de la saison.

Carlo Ancelotti connaît la recette avec les grands joueurs. De la Juve à Chelsea en passant par l’AC Milan, il a régulièrement démontré une capacité à exploiter le meilleur de ses stars. Il sait les mettre dans les bonnes conditions. Ce n’est pas Zlatan Ibrahimovic qui dira le contraire. Depuis son arrivée au PSG, le Suédois cartonne et impressionne. Et dans une interview exclusive au Corriere dello Sport, le Mister révèle une facette de ses rapports avec le géant suédois.
A l’issue de la rencontre à Brest (0-3) qui a conclu la première phase du PSG en L1, Carlo Ancelotti explique qu’il était en "colère" contre Zlatan. "Je lui ai dit : ‘tu m'avais promis que tu aurais marqué 20 buts à la trêve. Tu n'es qu'à 18 !", raconte l’Italien avec humour avant d’enchaîner avec la réponse d’Ibra : "‘Merci Mister. Je suis ravi que vous me motiviez comme ça’". "Ibrahimovic est un animal", ajoute l'entraîneur. Un animal qu’Ancelotti dompte à merveille pour le rendre encore un peu plus redoutable comme en témoigne ses 18 buts et 3 passes décisives en 16 matches de L1.
L’entraîneur italien, qui avait lancé un "Zlatan, c’est une légende !" il y a quelques jours dans Le Figaro, ne cesse de tresser des lauriers à sa star, qu’il n’hésite pas à mettre en avant. "Il a une soif de vaincre qui n’est jamais assouvie", admire Ancelotti. Pour lui, Ibra est d'ailleurs une exception : "J’ai connu de nombreux attaquants dans ma carrière. Pour beaucoup, ils n’étaient contents que s’ils marquaient. Zlatan n’est pas ce genre de joueur. Le plus important pour lui est la victoire. Ce n’est pas si important pour lui de marquer ou pas". Un champion hors normes que Carlo Ancelotti sait motiver.


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Ligue 1 - Ancelotti : "Derrière le Barça... le PSG"
Pour Carlo Ancelotti, le FC Barcelone est au-dessus du lot en Ligue des champions. Mais le PSG se place juste derrière. Dans un entretien au Corriere dello Sport, l’entraîneur italien revient aussi sur les transferts et annonce un mercato calme au PSG.

Carlo Ancelotti ne s’en cache pas. Il est ravi de la réaction du PSG après la crise de novembre. Depuis, il nourrit de grandes ambitions pour son équipe. En L1 mais aussi en Ligue des champions. Lors d’une longue interview accordée au Corriere dello Sport, le Mister estime tout simplement que l’équipe parisienne arrive juste derrière le FC Barcelone. "Pour moi en C1, il n’y a qu’une seule équipe à un autre niveau : le FC Barcelone. Derrière, il y a petit groupe d’équipes avec le PSG et la Juve", lance l’Italien.
Ce n’est pas la première fois que Carlo Ancelotti se montre ambitieux en Europe : "Mon PSG est encore en course et je veux à nouveau soulever la Ligue des champions... ", a lancé en début de semaine l'ancien technicien du Milan dans les colonnes de la Gazzetta Dello Sport. S’il place le PSG assez haut sur la scène européenne, le technicien transalpin est cependant prudent pour la L1. Car il se méfie de Marseille et de Lyon, qui comptent le même nombre de points en tête du championnat à la trêve. "En L1, je crains Lyon et l’OM. L’OL a une culture de la victoire que l’on ne possède pas. Mais que l’on espère acquérir", révèle-t-il.
"La seule arrivée sera Lucas Moura"
S’il loue les qualités de son groupe, Carlo Ancelotti protège aussi ses joueurs. Zlatan Ibrahimovic est ainsi à l’honneur et force l’admiration de l’Italien "pour sa soif de victoire". Sur la nostalgie milanaise de Thiago Silva qui agace certains supporters, Ancelotti trouve les bons mots pour calmer le débat : "Quand on a connu Milan, on a toujours de l’affection. Mais Thiago vit bien à Paris et il réalise un championnat fantastique. "
Marco Verratti fait aussi l’objet de son attention. S’il est sorti du onze de départ depuis quelques semaines, Ancelotti ne compte pas s’en séparer et le défend. "Il reste à Paris", lance l’entraîneur parisien qui avoue être agacé par cette question. "Il a rapidement été titulaire et a séduit l’équipe et les fans. Mais cela ne l’a pas aidé à se développer. En janvier, avec la Coupe de France, il sera de retour dans l’équipe", annonce-t-il.
En ce qui concerne le mercato hivernal du PSG, Carlo Ancelotti ne change pas son discours. Paris "ne devrait pas se renforcer", juste "alléger son effectif" et "la seule arrivée sera Lucas Moura". Ainsi, l’ancien entraîneur milanais balaie une nouvelle fois d’un revers de main les rumeurs Daniele De Rossi ("Il va rester à la Roma.") et Wesley Sneijder, le meneur de l'Inter. "On ne le verra pas à Paris ou alors s’il vient en vacances", conclut Ancelotti, qui se satisfait de son groupe pour le moment.

Eurosport
Homer
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Le PSG, premier à retrouver les terrains

Leader de Ligue 1 grâce à une meilleure différence de buts devant Lyon et Marseille, le Paris-SG sera le premier club de l'élite à reprendre le chemin de l'entraînement en rassemblant ses joueurs vendredi, pour décoller vers un stage au Qatar jusqu'au 3 janvier. Le club parisien affrontera en amical le club local de Lekhwiya, le 2 janvier. Les Parisiens n'y croiseront pas l'ancien international marocain Abdès Ouaddou (passé notamment par Rennes et Nancy), qui y a résilié son contrat en fin d'année. Mais ils y verront peut-être l'Algérien Madjid Bougherra, passé par Gueugnon.

Côté coulisses, ce stage sera sans doute l'occasion de clarifier la situation de joueurs qui ne semblent plus avoir leur place dans l'effectif pléthorique du PSG. Outre le cas du Brésilien Nene, qui clame ses envies de départ, sont également concernés des joueurs comme Hoarau, Tiéné, Lugano, Bodmer, Sissoko, Camara ou encore Luyindula. La reprise de l'entraînement en région parisienne est programmée à huis clos le 4 janvier, au Camp des Loges.

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