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Orton
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Mercredi au Parc de Princes, Pedro Pauleta a paraphé son contrat d’ambassadeur et superviseur du PSG avec Philippe Boindrieux. Le meilleur buteur de l’histoire du club réagit en exclusivité sur PSG.FR.

Pedro Pauleta (Ambassadeur et superviseur du PSG)
« Je suis très content d’avoir signé ce contrat, car je continue d’être lié au PSG. C’est un véritable honneur pour moi d’être ambassadeur de ce club qui a marqué ma carrière. Je crois que c’est un hasard que cela se formalise le jour du match face à Bordeaux. J’avais très envie de voir ce match. A partir du moment ou j’ai arrêté ma carrière de footballeur, je suis devenu un supporter du PSG. Ce soir, je serai dans les tribunes et j’espère que Paris va gagner ! »

Philippe Boindrieux (Directeur Général du PSG)
« C’est très important pour le PSG de garder à nos côté des joueurs qui ont marqué le club. Il est primordial de perpétuer ce lien. Beaucoup de gens passés par ce club avant moi l’ont indiqué. Il faut construire avec ses joueurs qui font entièrement partie de la famille PSG. Pedro en est l’emblème étant donné qu’il est le meilleur buteur du club. »


PSG.FR
D'Alessandro
Citation
PLG : « J’ai des regrets »
04/02/09 | 23:52
Paul Le Guen, Jean-Louis Triaud et Laurent Blanc sont revenus sur la rencontre entre le PSG et Bordeaux (0-3) mateja Kezman a quant à lui présenté ses excuses après avoir jeté son maillot lors de sa sortie.

Paul Le Guen
« Le score n’est pas important ce soir. C’est l’élimination qui est douloureuse, ça fait mal. Nous avons réalisé ce que nous pouvions. Nous nous sommes battus avec courage et parfois avec talent. Nous nous sommes procurés pas mal d’occasions mais cela n’a pas été suffisant face à une équipe de Bordeaux supérieure. Nous ne sommes toutefois pas passé très loin. J’ai des regrets car nous n’avons pas été très réalistes mais je n’ai pas de regrets sur le comportement de mes joueurs. En ce qui concerne le geste de Mateja Kezman, ce n’est pas acceptable. Je comprends la déception de sortir mais il y a un respect à avoir. Le club, l’institution est au dessus de tout et le maillot est quelque chose d’important et il n’a pas le droit de se comporter comme ça. »

Mateja Kezman
« Je m’excuse auprès des supporters d’abord, du coach, du staff et du club. J’ai un fort caractère et je vis l’un des pires moments de ma vie de footballeur. Je n’ai pas réagi contre le club ou contre les supporters, mais contre moi-même. Je suis triste car les fans n’ont encore vu que 10% du vrai Kezman. Je suis quelqu’un de costaud et je vais faire de mon mieux pour leur prouver mes qualités. »

Jean-Louis Triaud (Président de Bordeaux)

« Malgré le score, la victoire a été moins aisée que lors de la rencontre de championnat à Bordeaux. Nous les avons obligé à courir après le score. Nous marquons ensuite deux buts en contre qui nous soulage. Paris a été plus difficile à jouer que lors de la dernière rencontre. Pour la finale à venir, nous devons respecter l’adversaire car sur une rencontre n’importe quelle équipe peut se sublimer. »

Laurent Blanc
« Je suis très heureux que Bordeaux soit qualifié. Le score est large mais je crois qu’il ne reflète pas le match. C’était une rencontre très difficile et la journée de récupération que nous avons eu en moins a fait défaut à certains moments. Plus Paris poussé pour égaliser, plus nous avions d’espace. Nous avons su en profiter au bon moment pour s’imposer. En revanche, si le PSG avait égalisé, je ne suis pas sûr que nous aurions gagné ce match. Je félicite toutefois mes joueurs. »

PSG.fr
D'Alessandro
Citation
Communiqué - jeudi 05 février 2009 à 00:04
Mateja Kezman convoqué

Suite à la rencontre entre le PSG et Bordeaux, Mateja Kezman rencontrera d'ici vendredi son entraîneur ainsi que la direction du club afin de s'expliquer sur son geste.
Le club se prononcera alors sur d'éventuelles sanction

PSG.fr
Lagoaparaiso
Vu l'importance de "l'affaire", je mets ça ici :

VIDEO CONFERENCE DE PRESSE LE GUEN/KEZMAN
Schultzy
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Surclassé par Bordeaux, Paris perd son trophée

Déjà battus 4-0 par les Girondins, le 11 janvier en championnat, les Parisiens ont encore craqué hier en demi-finale de la Coupe de la Ligue (3-0). Le 25 avril en finale, Bordeaux défiera l’étonnant Vannes.


Bordeaux faiblit. Désormais, l’équipe de Laurent Blanc n’est plus en mesure de battre Paris que 3-0, après lui avoir infligé un 4-0 le 11 janvier à Chaban-Delmas. Dans trois ou quatre matchs ou dans trois ou quatre ans, le PSG parviendra peut-être à battre Bordeaux, sa bête noire de cette saison, sa bête noire historique en coupes nationales depuis vingt ans.

Paris n’ira pas le 25 avril au Stade de France défendre son trophée, redonnant sûrement le sourire à Lens et évitant au passage à la Ligue nationale (LFP) des nuits agitées après l’affaire de la banderole du 29 mars 2008. Et entre Bordeaux et Vannes, a priori, aucun risque de dérapage sur les vignobles aquitains ou la musique traditionnelle bretonne.
Paris balayé, Paul Le Guen, fataliste, s’en accommode : « Il faut accepter de ne pas participer à cette finale. C’est douloureux mais pas insurmontable. Nous avons tout simplement été battus par une équipe meilleure que la nôtre. Mais on n’était vraiment pas loin. Les joueurs n’ont pas à rougir de cette défaite. Le score à la fin est anecdotique mais on les a fait vaciller parfois. On a réussi à les secouer. »
Le match le plus important de la semaine était celui de Nantes et le reste plus que jamais. Le PSG s’était bien remis de la claque à Chaban-Delmas en enchaînant quatre victoires toutes compétitions confondues. Le rebond, c’est samedi à Nantes. « On n’est qu’à trois points de Bordeaux, une équipe qui nous est supérieure », relève avec malice l’entraîneur parisien.

L’affront semble plus grave

Avec Paris — on l’a vu ces dernières semaines au sommet du club —, quand ça part de traviole, le PSG ne fait pas semblant. Après cette lourde défaite dans une épreuve qui lui tenait à coeur, Sébastien Bazin va être confronté à son premier dossier brûlant en tant que président actionnaire. Le directeur de Colony Capital Europe doit maintenant trouver la sanction adéquate concernant Mateja Kezman qui, dans un geste inouï d’absurdité, a jeté son maillot sur la pelouse en quittant ses coéquipiers juste après avoir raté une égalisation évidente. Pour moins que cela (des déclarations taquines sur son entraîneur d’alors, Guy Lacombe), Vikash Dhorasoo avait été tout simplement licencié du PSG. Colony Capital était déjà présent au club mais c’est Alain Cayzac, le président de l’époque, qui avait pris la décision seul de se séparer du meneur de jeu.
Cette fois, l’affront semble plus grave, surtout dans l’esprit de Bazin qui place « l’institution PSG » — une expression qu’il emploie très souvent — au-dessus de tout et au nom de laquelle il a poussé dehors Charles Villeneuve. De Bordeaux (4-0) à Bordeaux (3-0), Paris est un club qui agite davantage la coulisse qu’il ne régale par ses matchs. L’urgence commande de remettre de l’ordre.

Guillaume Hoarau est sorti hier à la 64 e minute parce qu’« il souffrait du genou », a commenté Paul Le Guen. L’attaquant s’est donné une entorse en début de match.

Le Parisien.fr
allezalex
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Foot - Cpe Ligue - PSG - Kezman convoqué deux fois

Sorti du terrain en jetant son maillot à terre lors de de la demi-finale de Coupe de la Ligue perdue par le Paris-SG contre Bordeaux mercredi soir au Parc des princes (0-3), Mateja Kezman était absent jeudi matin au Camp des Loges, une absence «convenue» avec le joueur selon le club. Le Serbe devrait se rendre au camp d'entraînement du club parisien dans l'après-mid pour un rendez-vous avec Paul Le Guen. Après l'éclat de son attaquant, l'entraîneur du PSG avait jugé qu'il y aurait une «sanction» prise à son encontre. Mateja Kezman, qui s'est excusé dès mercredi soir de son attitude, devra également donner des explications au président du club, Sébastien Bazin et à son directeur général, Philippe Boindrieux, qui l'ont convoqué vendredi matin au siège du club, au Parc des princes. -


Lequipe.fr
PuceDeBarbesLaFaMiLLe8013
Sessègnon en sélection :
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Algérie-Bénin: Dussuyer met en place sa machine de guerre

Dans le cadre de la préparation de l'équipe nationale, les Ecureuils du Bénin à la dernière phase des éliminatoires de la Coupe d'Afrique des nations et du Mondial 2010, le Bénin affrontera en match amical le 11 février 2009 date FIFA, la sélection nationale de l'Algérie à Blida.

A cet effet, le sélectionneur français des Ecureuils, Michel Dussuyer a rendu public une liste de 20 joueurs le 2 février 2009. Sur cette liste figurent deux nouvelles recrues des Ecureuils qui évoluent à l'extérieur. Il s'agit de Johnson Reda d'Amiens en France et de Glèle John de Apep Pitsilia en Chripre.

Pour le sélectionneur national, ce match test permettra à son encadrement technique de voir la troupe une dernière fois avant le premier match des éliminatoires de la CAN et du Mondial 2010 où les Ecureuils seront face aux Black Stars du Ghana sur le stade de Kumasi le 29 mars 2009.


Listes des joueurs retenus

1-DJIDONOU Yoann (FC Red Star 93)
2-TARDIEU Benoît (US Albi)
3- ADENON Khaled (Le Mans UC 72)
4- ADJAMOSSI Anicet (Racing Ferrol)
5- CHRYSOSTOME Damien (FC Metz)
6- GLELE John (APEP Pitsilia)
7- JOHNSON Reda (Amiens SC)
8- SALOMON Junior (UNB)
9- AHOUEYA Jocelyn (FC Sion)
10- BOCO Romuald (Sligo Rovers)
11-DJOKOUE Patrice (Requins)
12- KOBENA Nouhoum (AC Djoliba)
13- KOUKOU Djiman ( FC Soleil)
14- OGUNBIYI Mouritala (EA Guingamp)
15- OLOU Oscar (FC Rouen)
16- TCHOMOGO Seidah (East Riffa)
17- SESSEGNON Stéphane (Paris SG)
18- MAÏGA Abou (US Créteil)
19- Omotoyossi Razack (Al Nasr)
20- Michaël Poté (Clermont Foot)

febefoot.net
D'Alessandro
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Kezman pète les plombs

Est-ce la fin de l’aventure de Mateja Kezman au PSG ? On en saura plus dès aujourd’hui. Le buteur est convoqué ce matin au camp des Loges par Paul Le Guen pour expliquer son incroyable geste. Demain, c’est devant la direction qu’il devra se justifier. Mais une chose est sûre, cet épisode va laisser des traces entre le club parisien et son attaquant serbe.

Hier soir, alors qu’il se dirige vers la ligne de touche lors de son remplacement à la 64 e , Kezman, conspué par le public du Parc, retire son maillot et le jette sur la pelouse avant de filer aux vestiaires. Sans saluer Le Guen qui se dirige pourtant vers lui. A la fin du match, l’entraîneur parisien n’avait pas oublié. Son discours était même très sévère : « C’est un manque de respect par rapport au club mais aussi vis-à-vis de moi car je suis un membre du club. A lui de s’expliquer. Dans toute ma vie d’entraîneur, je n’ai jamais connu cela. Je vais aviser, raconte le technicien. J’ai très peu apprécié son geste, j’ai eu l’occasion de lui dire et je lui redirai. Faire ce qu’il a fait n’est pas neutre. Le maillot est un symbole important. Il y a des limites à ne pas dépasser. Je comprends sa déception mais pas quand elle s’exprime d’une telle façon. C’est un geste condamnable. »

Le Guen : « Je pense qu’il doit y avoir sanction »

Quelques instants avant sa sortie ratée, Kezman, seul devant Valverde dans les six mètres après une remise parfaite de Hoarau, manque une belle occasion d’égaliser. Cette situation mal exploitée fait suite à un premier duel loupé en première période. Pourtant, hier soir, le Serbe, a fait preuve d’envie et a essayé de combiner avec ses partenaires. En vain. Le Guen devait-il le sortir si vite après son ultime ratage ? « J’avais fait mes choix avant. Je m’occupe de lui comme des autres. Ma préoccupation principale c’est le groupe », répond le technicien.
Prêté par Fenerbahçe (L 1 turque) avec option d’achat automatique en cas de maintien du PSG, l’ancien attaquant de Chelsea avait déjà failli craquer cette saison. C’était le soir de la défaite contre Toulouse (1-0) lors de la 11 e journée de L 1. Mécontent de ne pas avoir joué, Kezman voulait venir en salle de presse pour critiquer Le Guen. Mais il en avait été empêché. Le triste épisode d’hier soir, qui s’est déroulé sous les yeux du frère de Kezman et de Pauleta de passage à Paris, semble considérablement assombrir l’avenir du buteur au PSG. Le Guen devrait le sanctionner. Ses propos d’après-match le laissent penser : « Je pense qu’il doit y avoir sanction du club. J’ai besoin de parler avec lui et d’entendre ce qu’il va dire. Il faudra qu’il présente des excuses très fortes », lâche Le Guen qui pourrait ne plus faire jouer l’attaquant, recruté l’été dernier par Charles Villeneuve alors que le Breton n’était pas favorable à son arrivée. L’attitude de Kezman hier n’est pas sans rappeler celle d’Eric Cantona avec Marseille lors d’un match amical contre le Torpedo de Moscou à Sedan en janvier 1989. Sifflé par le public, Cantona avait disjoncté et jeté son maillot aux pieds de Gérard Gili, son entraîneur. On connaît la suite. L’enfant terrible du foot français avait quitté l’OM pour finir la saison à Bordeaux…

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Les notes des joueurs

Landreau (4). Ne peut rien sur le but de Bellion. Pendant le reste de la première période, il a répondu aux sollicitations. Battu deux fois encore.

Ceara (4,5). Il a plutôt bien tenu son couloir devant Gouffran ou Bellion puis Jussiê. Mais a disparu aussi.

Camara (3). Il est devancé par Bellion sur le premier but girondin.
N’a pas été très rassurant et a souffert dans les duels face à Chamakh.

Sakho (4,5). Combatif et présent dans les duels, il a plutôt bien rempli son rôle. A sombré comme les autres en fin de match.

Armand (5). Le capitaine s’est illustré d’entrée par un rush et une frappe détournée par Valverde. L’ensemble de son match a été à l’image de cette première action : solide.

Sessegnon (4,5). Positionné couloir droit, il a été dépositaire du jeu parisien. Avec plus ou moins de réussite mais il est l’un des rares à pouvoir faire la différence à tout moment. Moins tranchant après le repos.

Chantôme (3,5). A la lutte dans l’entrejeu, il a pas mal couru dans le vide face à la technique et au mouvement du milieu bordelais. Il a failli obtenir un penalty pour un contact avec Planus (42e).

Clément (4). L’autre récupérateur a démontré sa hargne habituelle mais lui aussi a été bousculé par ses adversaires directs au milieu.

Rothen (4). De retour milieu gauche, il ne gêne pas Jurietti sur son centre qui amène le but de Bordeaux. Offensivement, il a alterné les bons et les mauvais centres.

Hoarau (4,5). Il a participé à la construction des actions mais jamais en situation devant le but de Valverde. Quelques opportunités sur coups de pied arrêtés et une superbe déviation pour Kezman (61e). Remplacé par Luyindula (64 e ) .

Kezman (1). Il a eu plusieurs balles de but mais les a mal exploitées (29e , 41e ) surtout celle de la 61e seul face au gardien. S’est battu. Sorti sous les sifflets, il a jeté son maillot à terre. Conspué à sa sortie.

Le Parisien


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Bordeaux cogne dur

Le PSG a longtemps cru recoller au score avant d’abandonner sa Coupe de la Ligue à de solides Girondins
Menés après dix-sept minutes de jeu, les Parisiens ont su malmener leur adversaire et espérer une égalisation qui n’aurait pas été imméritée. Mais Bordeaux était aussi inébranlable qu’opportuniste hier soir. Un an après avoir lâché la Coupe de la Ligue au PSG, les Girondins retrouveront donc Vannes OC pour une finale dont ils seront les grands favoris.

LES ACTES ne collent pas toujours au discours. Celui de Laurent Blanc en début de semaine, très proche des mots de Paul Le Guen, consistait à dire que le Championnat restait la priorité de son équipe, et la Coupe de la Ligue une compétition à ne pas négliger, rien de plus. La prestation des joueurs, hier, laisse supposer qu’ils ne sont pas toujours à l’écoute des entraîneurs. Le match que les deux équipes ont livré n’était sans doute pas un régal au niveau des occasions mais il était d’une très grande intensité dans le combat. Chacune y a laissé des plumes. Sans doute un peu plus du côté de Paris, déchu de son titre après avoir longtemps cru recoller au score et se relancer, que du côté des Girondins, qualifiés pour la cinquième finale de Coupe de la Ligue de leur histoire dont ils seront les grands favoris.
Car ce PSG-Bordeaux est le genre de matches dont on ne sort pas forcément indemne. Des coups ont été distribués, toujours dans un état d’esprit irréprochable, les contacts ont été âpres et cuisses et chevilles pourraient bien être endolories ce matin. Pour les Girondins, qui bénéficieront, par rapport aux Parisiens, d’un jour de récupération supplémentaire avant leur prochain match de Championnat, à Marseille, la saveur de la victoire fera passer la douleur un peu plus vite.

Bazin, une première difficile

Dans l’intimité du vestiaire, les joueurs s’étaient promis, en janvier, de remporter un titre cette saison et ils savent que la trajectoire vers ce sésame est plus rapide en Coupe de la Ligue qu’en Championnat. Trois semaines après avoir puni le PSG en L 1 (4-0), ils avaient aussi très envie de démontrer qu’ils étaient en mesure de récidiver loin de chez eux. C’est chose faite,mêmesi le scénario de la rencontre du Parc des Princes n’avait rien à voir avec celui du stade Chaban-Delmas.
Pour son premier match comme président du PSG, Sébastien Bazin aurait préféré une issue radicalement différente. Comme Charles Villeneuve, il commencera donc son mandat par une défaite. Et comme si ça ne suffisait pas, il s’offre une affaire Kezman : la sortie du Serbe en jetant son maillot sur la pelouse devrait rendre ses prochains jours dans la capitale très compliqués. À la fin du match, Bazin s’est expliqué avec lui en anglais. Le Guen, lui, autant chagriné par ce geste que par la défaite, a eu des mots très durs, mais en français (voir page 4).
Trois heures plus tôt, l’entraîneur parisien avait pourtant signifié à son attaquant qu’il serait titulaire, l’un des deux seuls changements opérés dans son onze de départ par rapport à son équipe type. Et comme Laurent Blanc, il avait aussi, dans sa causerie, trouvé le moyen de sérieusement motiver ses troupes. Que ce soit dans les duels, les contacts, les impacts, la vitesse de replacement, l’intention de se projeter vers l’avant, ou encore ces deux penalties non sifflés – l’un sur unemain de Diarra (45e), l’autre à la suite d’une faute de Clément sur Jurietti (66e) –, tous les ingrédients étaient présents pour offrir à ce match une dimension de vraie demi finale, pas celle d’un simple match casé en milieu de semaine à expédier. La première minute était d’ailleurs un échantillon parfaitement représentatif : Armand donnait le ton en percutant Gouffran avant d’éliminer deux adversaires et de décocher une frappe du droit que Valverde détournait en corner.
L’intensité du combat qui allait suivre serait du même acabit. Et dans le domaine physique, Bordeaux a du répondant. Il l’avait démontré trois semaines plus tôt sur ses terres et s’est révélé aussi costaud à cinq cents bornes de la maison. Si Bellion vendangeait une première demivolée à dix mètres du but de Landreau (2e), il se montrait plus précis de la tête, après avoir pris le dessus sur Camara (0-1, 17e). Il a suffi de dix minutes de flottement côté parisien pour que Bordeaux trouve l’ouverture et gère son avance au score. Il lui a également suffi de deux contres en fin de match pour donner au résultat une ampleur bien trop sévère pour les Parisiens. Mais ni Diawara (88e) ni Wendel (90e+ 1) n’ont éprouvé la moindre pitié à l’heure de foudroyer leur adversaire.
Cette gestion duscore n’a cependant pas été un long fleuve tranquille. Bousculé dans le combat, agressé à la retombée des ballons, l’actuel dauphin de Lyon résistait autant grâce à la solidité de ses joueurs à vocation défensive qu’à la maladresse de Kezman, deux fois seul face à Valverde (29e et 62e) et deux fois très, très maladroit. La double occasion de Sessegnon puis Luyindula (90e) n’aura même pas permis de relancer l’espoir. Hier, Bordeaux était trop costaud.
DAMIEN DEGORRE

Citation
Un arbitrage défaillant
LE MATCH EN QUESTIONS. – Pas toujours bien placé, M. Ennjimi aurait dû accorder un penalty de chaque côté.

L’ARBITRE AURAIT-IL DÛ SIFFLER AU MOINS UN PENALTY ?

Il y eut d’abord deux actions litigieuses en fin de première période dans la surface girondine. Sur la première (43e), Chantôme fut légèrement touché par le pied de Planus qui s’est ensuite un peu écroulé sur le Parisien.Mais ce dernier en a rajouté et on peut donc considérer qu’il n’y avait pas penalty. En revanche, à la 45e minute, la main d’Alou Diarra était décollée de son corps quand elle intercepta la trajectoire d’une reprise de la tête de Hoarau qui se dirigeait vers le but. Enfin, à la 66e minute, M. Ennjimi a oublié un penalty encore plus flagrant, pour les Bordelais cette fois, Clément crochetant nettement Jurietti dans la surface.

LE PSG AVAIT-IL DÉJÀ ÉTÉ ÉLIMINÉ EN DEMI-FINALES DE LA COUPE DE LA LIGUE ?
Oui, une seule fois. C’était le 2 mars 2002, déjà au Parc des Princes, et déjà par Bordeaux (0-1, but de Pauleta sur penalty, 80e). Les Girondins avaient ensuite battu Lorient (3-0) en finale.

QUEL RECORD A BATTU BORDEAUX HIER SOIR ?
Le 25 avril, au Stade de France, Bordeaux disputera sa cinquième finale de Coupe de la Ligue. Les Girondins devancent donc le Paris-SG (quatre) au nombre de présence en finale, mais pour le rattraper au nombre de victoires (trois), ils devront battre Vannes (L 2) à Saint-Denis. Il s’agira de la quatorzième finale bordelaise

COMBIEN DE JOUEURS ÉTAIENT DÉJA TITULAIRES LORS DU BORDEAUX - PSG (4-0) DU 11 JANVIER DERNIER ?

Douze. Mais huit éléments étaient déjà alignés côté parisien (Landreau, Ceara, Camara, Armand, Sessegnon, Clément, Rothen, Hoarau), contre seulement quatre côté bordelais (Diawara, Diarra, Gourcuff et Chamakh). L’entraîneur girondin, Laurent Blanc, a donc fait tourner son effectif deux fois plus que son homologue parisien, Paul Le Guen. Et même davantage si l’on tient compte du fait que depuis, Sakho est devenu titulaire aux dépens de Traoré au sein de la défense du PSG.

DEPUIS QUAND FERNANDO N’AVAIT-IL PLUS ÉTÉ TITULAIRE ?
Depuis le quart de finale de Coupe de la Ligue du 14 janvier dernier contre Châteauroux (L 2) (2-1). Mais en fait, en L 1, le milieu international brésilien a perdu sa place depuis le début de l’année au profit de son compatriote Jussiê. En effet, Fernando est seulement entré en jeu en seconde période au cours des trois derniers matches de Championnat, contre le PSG (4-0), à Nantes (2-1) et contre Lille (2-2). Mais hier soir, il a marqué des points.
LUC HAGÈGE


Citation
Kezman met tout par terre
L’attaquant serbe du PSG a jeté son maillot au sol lors de son remplacement. Une attitude qui peut lui coûter cher.

EN JETANT SON MAILLOT sur le terrain et en filant direct aux vestiaires sans un regard pour le banc parisien, lors de son remplacement par Fabrice Pancrate (64e), Mateja Kezman a-t-il tout aussi bien jeté au feu ses derniers espoirs de se réconcilier avec le public du Parc des Princes ? L’attitude du Serbe ne restera sans doute pas sans lendemain dans le contexte général d’une défaite qui prive son équipe d’une finale de la Coupe de la Ligue. Il y a des gestes qui ne se pardonnent pas quand la déception s’abat ainsi sur une équipe. La sanction interne plane lourdement au-dessus de la tête de l’attaquant du PSG (voir par ailleurs). L’événement est survenu tout juste après une superbe occasion manquée par le Serbe, tout seul face à Valverde après une magnifique remise de la tête de Hoarau. Kezman ratait son contrôle et permettait au gardien bordelais, excellent hier soir, de sortir dans ses pieds, évitant l’égalisation parisienne. C’était, en l’espèce, la deuxième grosse occasion que l’ancien meilleur buteur du Championnat des Pays-Bas (en 2001, 2003 et 2004 avec le PSV Eindhoven) manquait. À la 29e minute déjà, il avait perdu son duel avec Valverde. Pour autant, Kezman n’avait pas été inutile dans ce match. Il donnait même l’impression d’un joueur nourri des meilleures intentions, autant par ses appels que par son application à s’intégrer dans le collectif du PSG.

Le retour des vieux démons


Mais il n’a pas digéré son remplacement, relançant, en même temps que sa tunique, un débat qui va rebondir concernant sa place véritable dans l’effectif parisien. Tout va remonter à la surface, et d’abord le rappel qu’il est, ici, l’homme d’un président qui, lui, n’y est plus . Kezman , 150 000 euros de salaire mensuel, est le choix de Charles Villeneuve, un choix qui n’allait pas dans le sens de Paul Le Guen, lequel n’avait pas caché sa préférence pour le Rennais Jimmy Briand. Le ver est dans le fruit depuis le début de la saison, et les doutes émis quant à la capacité de l’attaquant de vingt-neuf ans, né à Belgrade, n’ont jamais été levés.
Depuis son départ des Pays-Bas, où il a inscrit 107 buts en Championnat en quatre saisons, Kezman n’a plus jamais justifié son statut de chasseur des surfaces. Pas plus à Chelsea qu’à l’Atletico Madrid ou à Fenerbahçe. Très peu aligné en Championnat, où il n’a inscrit qu’un but en seize apparitions, Kezman n’avait que les Coupes pour espérer refaire le chemin perdu. La lumière s’était pourtant rallumée un peu. Il vient de marquer deux fois à Ajaccio en Coupe de France (3-0) et on pouvait donc penser que la paix allait revenir entre lui, ses coéquipiers, son entraîneur, son public.
Il s’était retenu au dernier moment de venir dire sa mauvaise humeur devant la presse après la défaite contre Toulouse (0-1), fin octobre. Il avait même demandé à suivre un programme physique particulier et accepté sans ronchonner de faire un détour avec l’équipe de CFA. Mais, hier soir, les démons l’ont repris alors même que le PSG luttait pour revenir à la vie. Les nouvelles sont mauvaises pour lui et les silhouettes de Hoarau, Giuly ou Luyindula représentent désormais d’immenses obstacles à une rédemption que son geste a peut-être condamnée pour de bon. Dans le contrat de Kezman, prêté pour un an, figure une clause d’achat de 3,5 millions d’euros en cas de maintien en L 1 du PSG. Mais c’est plutôt du maintien de Kezman dont il est question désormais, même s’il est venu, hier soir, en salle de presse, présenter ses excuses après avoir eu une discussion serrée avec Paul Le Guen et son nouveau président, Sébastien Bazin. « Je tiens à présenter mes excuses aux supporters, à l’entraîneur et aux joueurs, a expliqué le Serbe. Cela ne m’était jamais arrivé auparavant, mais je vis l’un des moments les plus difficiles de ma vie de footballeur. Jeter mon maillot était de la colère contre moi-même, car cela ne me correspond pas de rater une aussi grosse occasion. Je sais que c’est difficile à comprendre, mais je suis un homme de caractère et j’ai agi avec mon coeur. Je ferai de mon mieux pour prouver à l’avenir que je vaux beaucoup mieux que cela. En ce moment, je ne donne que 10 %du vrai Kezman, mais je vais prouver à tout le monde que je peux encore gagner et réussir avec ce club. Je réitère encore mes excuses auprès de tous. »

JEAN-MARC BUTTERLIN (avec R. D. et L. Ha.)

Citation
PAUL LE GUEN, l’entraîneur parisien, fustige le comportement de Kezman.

« C’est inacceptable ! »

« AVEZ-VOUS VU Kezman jeter son maillot sur la pelouse lors de son remplacement ?
– Oui, j’ai vu son geste. Je n’avais d’ailleurs jamais connu ça.
– Qu’en pensez-vous ?
– Il s’agit d’un geste qui compte. C’est un manque de respect vis-à-vis du club. Comme je suis membre de ce club, je le prends aussi pourmoi.À lui de venir s’expliquer et de présenter des excuses très fortes. C’est la moindre des choses. J’aurai une discussion avec lui. La plupart du temps, je suis guidé par le souci de ne pas perdre les joueurs, de les accompagner dans leur frustration quand ils ne jouent pas. Mais le club, l’institution, reste au-dessus de tout. Je ne le perds pas de vue. Et son geste est inacceptable !
– Risque-t-il un licenciement ?
– Il y a un risque au regard de ce manque de respect. Mais je parle en tant qu’entraîneur. Après, ce n’est pas à moi de prendre une telle décision. Mais il y aura sanction. »
– B. Li.

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RÉACTIONS
Laurent BLANC (entraîneur de Bordeaux) : « Nous étions tous conscients qu’il y avait une place en finale au bout, et nous sommes très satisfaits. Le score ne reflète pas la physionomie du match en seconde mi-temps, notre jour de récupération en moins a pesé. Heureusement, nous avons su profiter des espaces en fin de match. Nous avions décidé de renforcer notre présence au coeur du jeu avec Fernando, car on savait que ces matches se jouent d’abord dans ce secteur. Par moments, dans la conservation du ballon, nous avons vraiment fait preuve de beaucoup de maîtrise. Pendant 25 minutes en première période, nous avions la mainmise sur le match, puis nous avons permis aux Parisiens de revenir dans le jeu. On n’a pas tant dominé que ça, Paris nous a bien gênés. Pour jouer le jeu qu’on préconise, il faut être au top physiquement et ce n’est pas encore le cas. La force de Bordeaux, c’est d’avoir un effectif qui permet de jouer tous ses matches en restant performant. Est-ce que nous sommes favoris pour la finale ? Nice était aussi favori contre Vannes, nous avons énormément de respect pour cette équipe. Si elle est là, c’est qu’elle le mérite. » – R. D.
WENDEL (Bordeaux) : « C’est une très belle soirée. On a eu la chance de marquer vite, ensuite Paris a pressé, mais on a été costauds derrière. En deuxième mi-temps, le coach a fait des changements et on a contré deux fois pour plier le match. Gagner 3-0 au Parc des Princes, ça n’arrive pas tous les jours. C’est une semaine difficile et Marseille nous attend encore. Depuis la trêve, l’équipe est en confiance. Les perspectives sont bonnes autant pour moi que pour le groupe. Il reste quatre mois et demi de compétition et il peut encore nous arriver de très belles choses. » – J.-M. B.
Marouane CHAMAKH (Bordeaux) : « Kezman a eu une réaction humaine à chaud. Il a marqué son ras le bol. Je ne suis pas à sa place, mais c’est dur d’être sifflé. En plus, on ne l’a pas aidé car il a manqué de réussite. Il a eu une réaction qui l’a un peu dépassé. Je n’ai jamais connu ça à Bordeaux où on est toujours soutenus par le public, même dans les mauvais moments. Kezman doit regretter son geste car un maillot représente tout, le club, les supporters et tous les passionnés. J’espère que ça va s’arranger pour lui et le Paris-SG. » – B. Li.
Jean-Louis TRIAUD (président de Bordeaux) : « Ça a été beaucoup moins facile qu’à domicile le 11 janvier (20e j., 4-0). On a su marquer assez vite, puis Paris a couru après le score. Onamis deux buts en contre, à la fin, qui nous ont soulagés, mais le PSG fut bien plus difficile à jouer. Contre Vannes, en finale, il faudra surtout les respecter, car n’importe qui peut se sublimer sur ce genre de matche. On a perdu une demifinale de Coupe de France contre une équipe de CFA (Calais en 2000, 1-3 a.p.). Ce qui reste une cicatrice pour nous. Donc, on va se méfier. C’est toujours exaltant d’avoir beaucoup de compétitions à jouer. Mais tout est fragile. En Championnat, plusieurs équipes se tiennent à quelques points. Il faut rester lucide et conserver notre style de jeu, notre solidarité et notre envie. » – L. Ha.
Alou DIARRA (capitaine de Bordeaux) : « Nous avons été rigoureux, concentrés, présents et réalistes devant un PSG revanchard et qui ne s’est pas laissé faire. Nous avons maîtrisé notre sujet dans l’ensemble et le plus fort a gagné. Cette Coupe de la Ligue a toujours été un objectif et on a prouvé ce soir (hier) qu’on voulait aller en finale. Maintenant, il faut la gagner. Je n’arrive pas encore à croire que Soulé (Diawara) a marqué. C’est un signe. S’il continue comme ça, on va peut-être être champions. » – B. Li.

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Sakho, apprenti patron

LES JOUEURS PARISIENS. – Âgé de dix-neuf ans, le défenseur central confirme son éclosion.


L’HOMME CLÉ : M. SAKHO, 6
Le grand espoir du PSG en défense grandit vite. Il vient deprolonger son contrat jusqu’en 2013 à des conditions très confortables. Et on comprend l’empressement de ses dirigeants à le faire resigner : sûr, agressif, il s’impose presque comme un patron. Impressionnant dans les duels mais perfectible en relance, il n’a flanché que pour le troisième but, sur lequel il est pris dans son dos par l’appel de Jussiê. Quand le match était fini.

LANDREAU (5) : un jeu au pied imprécis en début de rencontre. Il ne peut rien sur le premier but. Dommage,car ensuite il n’eut que quelques sorties aériennes pour s’occuper avant d’encaisser le deuxième et le troisième, sur lesquels il tente d’anticiper, en vain.Une soirée ultra frustrante.
CEARA (6) : Deux très bons débordements aux dépens de Placente, et une solidité confirmée dans son couloir. Dès que l’espace se libère, il s’y engouffre.
Z.CAMARA (4) : devancé par Bellion sur l’ouverture du score, il ne respire pas la sérénité ces derniers temps. Actuellement, le maillon faible en défense, c’est lui.
M. SAKHO (6) : voir ci-dessus.
ARMAND (6) : son entrée en matière a été tonitruante, avec deux crochets conclus par un tir dès la 1re minute. Après, il n’a pas vraiment décéléré, jaillissant souvent au bon moment.
CHANTÔME (5) : très peu utilisé par Le Guen, il a faim, et ça se voit. Fougueux, pas toujours lucide. Suppléé par GIULY (77e).
CLÉMENT (5) : très préoccupé par les faits et gestes de Gourcuff, dont il a bien limité l’impact. Il aurait dû être sanctionné d’un penalty pour une faute sur Jurietti (66e).
ROTHEN (5) : un retour plutôt saignant. Il ne s’est pas toujours bien compris avec Hoarau dans le replacement défensif. Mais sa sûreté technique et son entente avec Armand pèsent.
SESSEGNON(5) : des éclairs de très grande classe, une jolie passe pour Kezman (29e). C’est de lui que peut jaillir l’étincelle. Mais, hier, il a peiné à se dépêtrer du maillage girondin.
KEZMAN (3) : il est plus facile à trouver qu’en début de saison, il est plus au point physiquement. Mais il souffre d’un dramatique manque de confiance qui lui a fait manquer une occasion énorme (62e) juste avant son remplacement par PANCRATE (64e). En quittant la pelouse, il a ostensiblement jeté son maillot à terre avant de gagner directement le vestiaire. Une attitude qui plombe un peu plus son bilan.
HOARAU (5) : exilé côté gauche, il s’est battu avec sa verve habituelle, mais avec moins de rayonnement. Il a quand même délivré, de la tête, la passe en or gâchée par Kezman avant d’être relayé par LUYINDULA (64e). Ce changement, dicté par le prochain match de L 1 à Nantes, samedi, a été sifflé par le public, qui a bien saisi le nouveau statut de Hoarau : indispensable.
RÉGIS DUPONT

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Les censeurs réintégrés au CA
SÉBASTIEN BAZIN, le nouveau président du conseil d’administration du PSG, a réintégré hier les trois censeurs, ce qui n’avait pu être fait la veille à la fois pour des raisons techniques et parce qu’il régnait encore une certaine confusion à ce sujet. Alain Cayzac, l’ancien président parisien également administrateur de la holding HSE qui détient le club, Annie Lhéritier, membre du Conseil d’État présente au PSG depuis une vingtaine d’années, et Charles Talar, dirigeant historique, participeront aux prochains conseils d’administration au titre de censeurs, ces sages qui n’ont qu’un rôle consultatif. Le nouveau CA du PSG ne comptera donc que deux membres en moins par rapport au précédent : Charles Villeneuve, président démissionnaire, et Jérôme de Metz, représentant de Butler Partners, lui aussi démissionnaire. – D. D.

Citation
PAULETA AMBASSADEUR DU PSG. – Pedro Pauleta a signé, hier, son contrat d’ambassadeur et de superviseur du PSG. Le meilleur buteur de l’histoire du club, présent hier au Parc des Princes, aura notamment pour mission de dénicher quelques joueurs d’avenir évoluant en Europe du Sud. – D. D.

L'Equipe
D'Alessandro
Sakho appelé, de même que N'Gog, pas de Sankharé
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Tunisie - France Espoirs : La liste dévoilée
Pour les Espoirs, 2009 commencera mercredi 11 février (17h45) avec une rencontre amicale en Tunisie. Erick Mombaerts a dévoilé ce jeudi la liste des joueurs retenus pour ce déplacement à Sousse.

Gardiens
Johnny Placide (Le Havre)
Yohann Thuram-Ulien (Monaco)

Défenseurs
Paul Baysse (Sedan)
Lamine Gassama (Lyon)
Cheikh M'Bengue (Toulouse)
Loïc Nestor (Le Havre)
Mamadou Sakho (Paris SG)
Armand Traoré (Portsmouth)

Milieux
Etienne Capoue (Toulouse)
Sofiane Feghouli (Grenoble)
Marvin Martin (Sochaux)
Yohan Mollo (Monaco)
Steve N'Zonzi (Amiens)
Moussa Sissoko (Toulouse)

Attaquants
Mathieu Dossevi (Le Mans)
Jirès Kembo Ekoko (Rennes)
David N'Gog (Liverpool)
Gabriel Obertan (Lorient)
Sloan Privat (Sochaux)
Bakary Sako (Châteauroux)

FFF.fr
girlinlove
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05/02/2009 15:36

Foot - Cpe Ligue - PSG - «Kezman est le premier déçu»

Mickaël Landreau s'est exprimé jeudi midi au camp des Loges à l'issue du décrassage sur l'attitude de Mateja Kezman mercredi soir au Parc des princes, lors de la défaite du Paris-SG en demi-finale de la Coupe de la Ligue face à Bordeaux (0-3). Le gardien de la capitale a tenté de désamorcer une affaire qui vaut au Serbe d'être convoqué par l'entraîneur et le président du club parisien. «C'est un geste difficile pour les supporters et le club, a reconnu Landreau. Mais il est le premier déçu. Il est venu s'excuser auprès des joueurs. Maintenant, les choses vont se régler tranquillement. On a besoin de tout le monde car on a encore énormément de matches.» Les supporters peuvent-ils passer l'éponge ? «Citez-moi un joueur à Paris qui a été épargné par les sifflets du public ? Raï, Weah et même Lama, tous sont passés par des moments difficiles ! On sera solidaires jusqu'à la fin de la saison.»

Landreau a également donné son sentiment sur la démission de Charles Villeneuve de son poste de président. «Son départ en pleine saison, ce n'est pas positif pour le club. J'aurais souhaité que ça se poursuive (avec lui). On n'a pas spécialement besoin d'affaires qui peuvent éventuellement nuire, ce n'est souhaitable pour personne», assure l'ancien nantais qui retrouvera le FCNA samedi à la Beaujoire. «C'est un match bizarre à préparer, c'est toujours un match à part. Nantes a besoin de points pour le maintien, ce ne sera pas simple. Ils sont plus à l'aise à l'extérieur qu'à domicile mais face au PSG, c'est différent... Il faut vite se remobiliser.» - C. MICHEL, au camp des Loges.
Lequipe.fr
11G
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Kezman : « Mon futur est ici »

Mateja Kezman, qui a poussé le Parc des Princes à bout mercredi en laissant son maillot sur le terrain au moment de sa sortie contre Bordeaux (0-3), a réalisé une opération de communication dont le message était limpide, jeudi, sur RMC Info : il s'excuse encore et encore, il «aime profondément ce club», «regrette profondément son geste», «acceptera (sa) sanction» et ne conçoit pas son futur ailleurs qu'au PSG. Le but de la manoeuvre est clair : obtenir une deuxième chance auprès des supporters. «Je voudrais leur demander de me pardonner. Tout simplement. Je vais essayer de faire le maximum pour qu'ils voient le vrai Mateja Kezman parce que pour le moment, il n'ont vu que 10%-15% de Kezman.»

«Je m'en suis voulu toute la nuit, a raconté Kezman sur RMC Info, revenant sur sa sortie à la 64e minute à la place de Pancrate. Je tiens à préciser que j'aime le PSG. Je veux m'excuser auprès de ses supporters car j'aime profondément ce club. J'ai toujours eu des relations superbes avec les supporters des clubs dans lesquels j'ai joués. J'ai un caractère assez fort et trempé, mais j'étais triste après ce geste.» Il assumera la sanction, quelle qu'elle soit. «J'ai transgressé les règles. J'accepterai toute forme de sanction. Je suis très clair à ce niveau-là.»

Evoluer dans ses relations avec Le Guen
Le Serbe dit ne penser qu'au futur. «Je vais tout faire pour rendre heureux le Parc des Princes et honorer le public. Je vais donner le maximum, même si je ne joue que quelques minutes. Je vais continuer à me battre. Je vais essayer de prouver que je peux m'imposer à Paris. Ce groupe est très fort, fantastique. Je suis très heureux parce que les joueurs sont venus me voir car ils voyaient que j'étais très triste. On a échangé dans le vestiaire. Je suis fier de jouer, dans ce grand club. J'aime cette ville. Mon futur est ici. J'adorerais rester ici. Je me sens comme un joueur du PSG et c'est mon objectif que de rester ici.»

Autre message clairement exprimé : ses relations avec Le Guen doivent évoluer. «Est-ce que je dois aller plus vers lui ? Est-ce qu'il doit plus venir ? Je suis quelqu'un de sensible à ce niveau-là. Les notions humaines dans un groupe m'importent beaucoup.» Il dit s'être entretenu avec l'entraîneur sur le fait que celui-ci ne souhaitait pas spécialement sa venue. «Les négociations sur ma venue ont duré quelques semaines. Mais j'ai fait une très bonne saison en Turquie l'année dernière et un quart de finale de Ligue des champions il y a deux ans, rappelle Kezman. Je sais ce que je vaux. J'ai un palmarès. Mais les contacts n'ont pas été faciles au début.» Le Guen, qui se demandait mercredi «comment ne pas perdre» le joueur, peut au moins être rassuré sur sa détermination à rebondir. Le reste lui appartient. Ainsi qu'aux tribunes du Parc.


L'Equipe.fr
Orton
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Foot - L1 - Paris-SG - Kezman a vu Bazin

Convoqué vendredi matin au Parc des Princes par la direction du club, suite à son geste d'humeur survenu mercredi contre Bordeaux (0-3), Mateja Kezman est arrivé à 10h35 au siège du Paris-SG avant d'en repartir précisément une heure plus tard. Le Serbe, qui s'était déjà entretenu la veille avec son entraîneur Paul Le Guen, a cette fois rencontré son président Sébastien Bazin, ainsi que Philippe Boindrieux, le nouveau directeur général du club. Aucune information n'a pas pour l'instant filtrée de cet entretien. Le Paris-SG a par ailleurs indiqué que la décision (et éventuelle sanction) serait annoncée rapidement via un communiqué. Avec C. MICHEL, au Parc des Princes.


L'équipe.fr
D'Alessandro
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Mateja Kezman risque gros
Coupable d’avoir jeté son maillot lors de son remplacement, mercredi, durant le match contre Bordeaux (0-3), l’attaquant serbe du PSG connaîtra sa sanction ce matin. Il est convoqué au Parc des Princes par Sébastien Bazin, le président actionnaire.

Les grandes lignes de la punition infligée à Kezman ont été arrêtées hier au siège du PSG. Au coeur de l’après-midi se tenait une réunion entre Paul Le Guen, Philippe Boindrieux, directeur général, et Bazin. Plus tôt, l’attaquant serbe, laissé au repos le matin, en accord avec la direction, et Le Guen, avaient conversé au téléphone.

A l’heure où la sanction va tomber, les questions sur le « cas Kezman » ne manquent pas.

Son caractère est-il en cause ? Il se donne volontiers des airs de mauvais garçon. Mais dans l’intimité du vestiaire, ses coéquipiers l’apprécient. Il s’entend notamment très bien avec Peguy Luyindula. Sur le terrain, Kezman est volontiers râleur, palabre avec l’arbitre et se chamaille avec ses adversaires. Mais jusque-là, il ne dépassait pas les bornes. Il n’a d’ailleurs reçu qu’un seul carton jaune cette saison en championnat. En équipe nationale de Serbie, en revanche, il n’a pas toujours montré la même sportivité. En 2004, lors de l’Euro, il n’a joué que 44 secondes contre la Norvège avant d’être expulsé. Et il a récidivé, pendant le Mondial 2006, en recevant un carton rouge face à l’Argentine. Depuis, il n’a plus rejoué avec son pays. Kezman se résume peut-être parfaitement au tatouage de son avant-bras gauche : « Seul Dieu peut me juger »…

A-t-il tous les torts ?

Mercredi, Mateja a peut-être disputé l’une de ses meilleures parties sous le maillot du PSG, malgré son manque de réussite devant le but, symbolisé par un raté énorme (63 e ). Le jet de son maillot est le résultat d’une énorme frustration, née de ce match, mais aussi de ses décevantes prestations. Dans la capitale, l’ex-joueur de Chelsea n’a inscrit que 6 buts, dont un seul en L 1. Surtout, ses relations avec Le Guen n’ont jamais été très bonnes. L’entraîneur a accepté Kezman dans son effectif, alors qu’il voulait le Rennais Jimmy Briand. Et à plusieurs reprises, l’incompréhension entre les deux hommes a failli exploser, comme le soir de PSG - Toulouse (0-1), où le Serbe avait voulu critiquer son coach publiquement avant d’en être empêché. Kezman reproche à Le Guen de ne pas le mettre en confiance pour qu’il donne sa pleine mesure. Hier, sur RMC, Kezman a levé le voile sur sa relation avec l’entraîneur : « Dois-je aller plus vers lui ? Doit-il venir plus vers moi ? Je suis quelqu’un de sensible sur ce plan-là. Les notions humaines dans un groupe m’importent beaucoup. »

Jouera-t-il à nouveau au Parc ?


Tout dépend évidemment de la sanction dont il va écoper. Au minimum, Kezman devrait être mis à pied. Son absence du groupe peut durer trois jours, comme plusieurs semaines. Pendant ce laps de temps, il ne pourra donc pas mettre les pieds ni au Parc des Princes, ni au camp des Loges. Son salaire ne sera également pas versé. Le licenciement, une piste qui n’était pas privilégiée hier soir, fait partie de l’éventail des sanctions. Lorsque Kezman aura purgé sa « peine », il n’est pourtant pas sûr de retrouver sa place sur le banc. Mercredi soir, Paul Le Guen s’est montré très agacé par son comportement. A la question, « Rejouera-t-il ? », il s’est contenté d’un « On verra ». Il n’est donc pas exclu que l’entraîneur envoie son joueur quelques semaines en réserve. Enfin, le public parisien ne devrait pas lui pardonner de sitôt. Dans l’immédiat, un retour au Parc semble compliqué.

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Les précédents dérapages

«Dans ma vie d’entraîneur, je n’ai jamais vu ça », déclarait Paul Le Guen, mercredi, en conférence de presse d’après-match. En effet, jamais un Parisien n’avait jeté son maillot à terre dans un geste de colère. En revanche, certains joueurs se sont déjà illustrés par quelques dérapages.

Le dernier en date est Vikash Dhorasoo. Lors de la saison 2006-2007, l’international français, lassé d’être écarté, conteste dans nos colonnes, le 23 septembre 2006, les choix de Guy Lacombe, l’entraîneur de l’époque. La sanction ne tarde pas : il est mis à pied, puis licencié. Quelques mois auparavant, à la suite d’un PSG - Le Mans (0-1), le 18 février 2006, Dhorasoo et Jérôme Rothen seront envoyés en CFA. Mécontents d’avoir été remplacés, le premier avait en effet quitté l’enceinte du Parc des Princes, alors que le second était sorti en brocardant son entraîneur.

Autre dérapage : le 17 décembre 2006, lors de PSG - Nice (0-0), Bernard Mendy fait un bras d’honneur en direction des tribunes à qui il reproche de le siffler régulièrement. Il présentera ses excuses quelques jours plus tard, mais sera néanmoins sanctionné financièrement par le club.

Enfin, Marko Pantelic, l’attaquant serbe qui n’a porté le maillot parisien qu’une saison (1997-1998), se fait remarquer, lui aussi, pour un bras d’honneur. Un geste effectué alors qu’il s’échauffait derrière un but et adressé à son entraîneur, Ricardo, lors d’un PSG - Lens (2-0) disputé le 25 octobre 1997, parce que l’entraîneur brésilien ne l’avait pas fait entrer en jeu. Alors âgé de 18 ans, l’attaquant terminera la saison en réserve.

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Le geste de Mateja Kezman mérite-t-il une sanction ?

Saïd Bensater,47 ANS, INFORMATICIEN, RABAT (MAROC): « Bien sûr. Un match comme celui-ci est regardé par des millions de téléspectateurs. Quel bel exemple pour nos jeunes ! Ce geste d’humeur me rappelle le coup de boule de Zidane lors de la dernière Coupe du monde. Les joueurs de foot ne doivent en aucun cas laisser paraître leur agressivité sur le terrain.
Pour moi, il doit rester sur le banc un bon moment pour y réfléchir. »

Floriane Blot , 22 ANS , ETUDIANTE , VERSAILLES (78) : « Non. Je me mets à sa place et je me dis que pour avoir eu cette réaction, il devait sûrement avoir des raisons. Pour une fois qu’il jouait, j’imagine qu’il devait avoir un maximum de pression sur les épaules. Il a beau avoir raté une action importante, l’erreur est humaine. Je mets son geste sur le compte de la déception. On ne peut pas juger l’avenir d’un joueur sur un match. »

Dimitri Kanga , 22 ANS, ETUDIANT , SAINT-OUEN-L’AUMONE (95
): « Oui, même si je pense qu’ils ne se sont pas compris avec Paul Le Guen. D’un côté, on a un joueur qui rate l’immanquable. De l’autre, l’entraîneur qui a déjà prévu de le sortir avant même son action de but. Kezman a dû croire que son entraîneur lui en voulait. C’est plus qu’un maillot qu’il a jeté à terre, c’est l’institution PSG. Je pense qu’il va passer pas mal de temps en CFA. »

Bruno Cortes , 50 ANS, CHEF EGOUTIER , AMIENS (80):
« Non, c’est Le Guen qui doit l’être ! Il ne doit jamais titulariser Kezman pour une demi-finale de Coupe de la Ligue. Son choix est incompréhensible . Kezman avait déjà le public à dos, si en plus son entraîneur le lâche publiquement, c’est normal qu’il pète les plombs. Si ça se trouve, c’était même un coup monté de Le Guen pour l’écarter définitivement. »

Alain Muller, 66 ANS, RETRAITÉ , NOYON (60): « Oui. C’est comme si un ouvrier jetait son casque ou sa boîte à outils devant son patron parce qu’il en a marre de travailler. Il serait licencié sur-le-champ. Les footballeurs sont vraiment des enfants gâtés par l’argent. Ils se permettent tout et n’importe quoi. Avec les moyens dont dispose le PSG, les dirigeants pourraient quand même mieux recruter. »

Le Parisien

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Kezman va payer
Ce matin, l’attaquant serbe sera reçu par son président. Sa sanction après le jet de son maillot, mercredi, devrait être lourde.

LE PARIS-SG n’a pas été simplement éliminé de la Coupe de la Ligue par Bordeaux (0-3) mercredi soir, lâchant une des quatre compétitions qu’il guignait encore. Pour la première fois de la saison, il a ajouté un volet sportif à l’atmosphère de crise qui entoure le club. Au coeur de l’affaire, Mateja Kezman, coupable d’avoir jeté son maillot sur la pelouse au moment de son remplacement par Fabrice Pancrate.

POURQUOI KEZMAN A-T-IL CRAQUÉ ?

Quand Mateja Kezman est rappelé sur le banc par Paul Le Guen, peu après l’heure de jeu, il vient de manquer une occasion énorme. Il est encore sous le coup de la déception et des sifflets qui dégringolent des tribunes. Et il prend son remplacement comme une sanction de ce raté, alors qu’il avait été décidé avant. D’où son jeter de maillot puis son retour direct au vestiaire en ignorant son entraîneur. « Je vis l’un des moments les plus difficiles de ma vie de footballeur », expliquera l’attaquant un peu plus tard en salle de presse.
Ses premiers mois parisiens sont effectivement ratés. Il a marqué un seul but en Championnat, un penalty, lors de la première de ses deux titularisations (face à Nantes, 1-0, 5e journée). Depuis, il n’effectue que des bouts de matches en Ligue 1 (407 minutes en tout). Surtout utilisé lors des compétitions annexes (Coupes de l’UEFA, de la Ligue et de France), le Serbe rumine. Ces dernières semaines, il semblait décidé à tout renverser, réclamant un programme spécifique de remise en forme qui est passé, entre autres, par une rencontre contre une sélection d’Espoirs français avec l’équipe de Championnat de France amateur parisienne, à Clairefontaine (le 20 janvier). « Je m’en suis voulu toute la nuit. Encore une fois, je le regrette profondément », a-t-il admis hier sur l’antenne de RMC.
En privé, Kezman chercherait désormais à faire comprendre que son geste ne serait que le fruit d’une trop grande pression. Mais si Le Guen n’était effectivement pas favorable à son recrutement à l’été 2008 (il préférait Jimmy Briand), il avait ces derniers temps tenté de donner sa chance à un joueur recruté selon la volonté de l’ex-président du PSG, Charles Villeneuve. Kezman tente aussi de s’appuyer sur le vestiaire, où il compte encore quelques soutiens. « Il est le premier déçu, a rappelé Mickaël Landreau hier. Il est venu s’excuser auprès des joueurs. Maintenant, les choses vont se régler tranquillement. On a besoin de tout le monde. » Mais ces soutiens vont quand même en s’amenuisant.

QUE VA-T-IL SE PASSER ?

Hier matin, Mateja Kezman n’était pas à l’entraînement. Une absence « convenue », a expliqué le club. Dans l’après-midi, il devait rencontrer Paul Le Guen, un rendez-vous qui a été annulé. Ce matin, il doit rencontrer Sébastien Bazin, le président du PSG, et Philippe Boindrieux, directeur général du club. « J’ai transgressé les règles. J’accepterai toute forme de sanction », affirme Kezman, déjà écarté par Paul Le Guen : il ne figurera certainement pas dans le groupe qui partira à Nantes cet après-midi (il est remplacé par Charbonnier). Les sanctions ne devraient pas être anodines, et pas seulement financières. Le PSG a été sali, dit-on au club, qui plus est à l’occasion du premier match de Sébastien Bazin en tant que président. Le licenciement pour faute grave aurait même été envisagé. Problème : juridiquement, c’est compliqué. Peut-on se séparer de quelqu’un pour un maillot jeté au sol ? À la fin de la saison, un chèque de trois millions et demi d’euros doit être signé à Fenerbahçe pour conclure un transfert rendu définitif par le maintien d’ores et déjà assuré du PSG en L 1. Les commentaires malicieux iraient bon train sur la façon qu’a le PSG de réduire son déficit. En revanche, rien n’empêche de mettre le joueur à l’index pour une longue période.
D’autre part, le coup de sang de Kezman est intervenu quatre jours après l’irruption de Peguy Luyindula en salle de presse pour évoquer son cas personnel, au soir de PSG-Caen (2-0). Comme si, ces derniers temps, les préoccupations individuelles prenaient le pas sur l’intérêt collectif à Paris. Du coup, Paul Le Guen, garant de l’unité du vestiaire, et Sébastien Bazin, gardien de l’institution PSG, ont une raison supplémentaire de réaffirmer vivement leur autorité. Après tout, Vikash Dhorasoo avait été licencié, sous l’administration Cayzac, pour avoir publiquement dit du mal de son entraîneur (Guy Lacombe).
RÉGIS DUPONT (avec D. D.)

L'Equipe
Dagoberto
Citation
Kezman mis à pied

Mateja Kezman devrait être mis à pied durant quinze jours, a annoncé la direction du PSG sur le site officiel du club. L'attaquant serbe est sanctionné pour avoir jeté son maillot au sol au moment de son remplacement par Fabrice Pancrate lors de la demi-finale de la Coupe de la Ligue perdue contre Bordeaux (0-3), mercredi. «Un geste inacceptable», rappelle le club dans son communiqué. Il connaîtra sa sanction définitive le 10 février. En attendant, il est mis à pied à titre conservatoire

«Par ces mesures, le Paris Saint-Germain tient à réaffirmer l'importance qu'il accorde aux valeurs et à l'ambition du Club et la nécessité, en toutes circonstances, de faire preuve de respect vis-à-vis de l'institution qu'est le Paris Saint-Germain, de son équipe, de ses supporters et de tout ceux qui participent à son rayonnement», explique le club.

L'ancien joueur du PSV Eindhoven a été reçu ce vendredi matin par Sébastien Bazin et Philippe Boindrieux. «Lors de cet entretien, la Direction du Club tout en prenant en compte les explications et les excuses formulées par le joueur, a tenu à réaffirmer l'indispensable respect des valeurs du Club, en particulier par les joueurs qui sont ses premiers représentants.»


L'equipe.fr
Varino
Citation
Mateja Kezman a été reçu
Communiqué | 06/02/09 | 15:53


A la suite de la demi-finale de Coupe de la Ligue du mercredi 4 février, la Direction du Paris Saint-Germain a rencontré Mateja Kezman afin d'obtenir des explications sur son inacceptable geste au moment de son remplacement.

Lors de cet entretien, la Direction du Club tout en prenant en compte les explications et les excuses formulées par le joueur, a tenu à réaffirmer l'indispensable respect des valeurs du Club, en particulier par les joueurs qui sont ses premiers représentants.

Au cours de cet entretien, la direction du Club a indiqué à Mateja Kezman qu’elle envisageait de le mettre à pied pour une durée de 15 jours. Par ailleurs, à l’issue de cette période, Mateja Kezman devra prouver aux dirigeants du Club qu’il peut porter à nouveau le maillot de l’équipe première du Paris Saint-Germain. La décision du Club sera communiquée à Mateja Kezman mardi 10 février. En attendant, le joueur est mis à pied à titre conservatoire.

Par ces mesures, le Paris Saint-Germain tient à réaffirmer l'importance qu'il accorde aux valeurs et à l'ambition du Club et la nécessité, en toutes circonstances, de faire preuve de respect vis-à-vis de l'institution qu'est le Paris Saint-Germain, de son équipe, de ses supporters et de tout ceux qui participent à son rayonnement.


La Direction du Club

www.psg.fr
Beuzech
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Foot - L1 - PSG - Hoarau absent à Nantes

Victime d'une entorse du ligament latéral interne du genou et contraint de jouer avec un strap face à Bordeaux en milieu de semaine, Guillaume Hoarau a été laissé au repos par Paul Le Guen, qui ne souhaite prendre aucun risque avec son attaquant, meilleur buteur de Ligue 1 actuellement. Le technicien breton espère le récupérer pour la réception de Saint-Etienne.


léquipe.fr
Dubdadda
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Paul Le Guen : « Le club avant tout »

Avant le match de samedi à Nantes, Paul Le Guen revient sur la mise à pied de Kezman, sur l’état d’esprit dans lequel il aborde le match à La Beaujoire et les options à envisager dans le secteur offensif.

Paul, Mateja Kezman a donc été mis à pied suite à son geste lors de PSG-Bordeaux…

« Effectivement, suite à une réunion avec Sébastien Bazin et Philippe Boindrieux, la direction du club a décidé de mettre Mateja Kezman à pied pour une durée de 15 jours. Il était indispensable de marquer le coup, de laisser un peu de temps. Après cette période, on fera le point avec lui, il y aura des échanges pour savoir comment aborder les choses dans le futur. Une décision a été prise. A moi, en tant qu’entraîneur, de m’y adapter. Je réfléchis aux échéances futures, d’abord sans lui, puis peut-être avec lui. »

Après la défaite de mercredi dernier au Parc, comment abordez-vous la rencontre de samedi à Nantes ?

Nous nous sommes relevés après l’élimination contre Bordeaux. Je pense que malgré l’échec, on a donné ce qu’on a pu. Nous avons perdu de façon logique face à un adversaire supérieur. Mais j’ai le sentiment que nous avons vraiment essayé, nous avons été généreux sur le terrain, les regrets sont donc moindres. C’est décevant de s’arrêter aux portes du Stade de France mais nous sommes encore engagés dans trois belles compétitions, avec une troisième place en championnat à défendre dés samedi. Ce match à la Beaujoire sera une rencontre difficile : on a laissé beaucoup de force dans la bataille mercredi et l’équipe de Nantes joue de mieux en mieux. Elle s’est éloignée de la zone de relégation. Il faudra être solides mentalement et faire preuve de générosité. »

Pour vos prochains matches vous allez devoir vous passer de deux attaquants suite à la mise à pied de Kezman et à la blessure de Hoarau. Allez-vous changer votre tactique de jeu pour le match contre Nantes ?

En effet, Guillaume Hoarau souffre d’une entorse du ligament interne. Malgré sa sortie prématurée ce mercredi, il ressent encore une douleur et il est donc préférable de le laisser au repos jusqu’au match de Saint-Étienne. C’est vrai que Guillaume est devenu peu à peu un joueur important de l’équipe, aussi bien sur le terrain que dans la vie du groupe. Il existe cependant d’autres solutions offensives. Je vais d’ailleurs intégrer trois jeunes pour le match de samedi : Maxime Partouche, Tripy Makonda et Gaëtan Charbonnier, qui réalise de bonnes choses avec la CFA puisqu’il a notamment inscrit un doublé le week-end dernier (face à Quimper). »

Où en êtes-vous de votre prolongation de contrat ?

« Pour l’instant, je me concentre sur mon rôle d’entraîneur. Je veux simplement réaliser mon travail jusqu’à la fin de la saison : décider du groupe, programmer les entraînements et diriger l’équipe… Ce qui prime avant tout, c’est le club et ses résultats. Pour le moment, je n’ai pas envie de penser à une prolongation ou à un départ. »

Paul Le Guen au sujet de Zoumana Camara

« Zoumana reste une pièce importante de l’équipe et je continue à lui faire confiance. Sur les postes défensifs plus que dans n’importe quel autre secteur de jeu, la stabilité est nécessaire. Zoumana a parfois des moments difficiles, mais il faut qu’il retrouve sa constance, ce que lui permettra certainement sa force de caractère. »


Source : PSG.fr
ikki
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Paris veut retrouver le sourire à Nantes

Au terme d’une semaine marquée par l’élimination en Coupe de la Ligue et l’affaire Kezman, le PSG espère bien rebondir ce soir, à Nantes, malgré l’absence de son buteur, Guillaume Hoarau.

Le PSG a la gueule de bois et Sébastien Bazin déteste ça. Les trois derniers jours ont été pénibles et le contexte n’est pas idéal pour tenter de décrocher une troisième victoire d’affilée en championnat, ce soir à Nantes. Si le changement de président s’est déroulé sans surprise ni fracas, la claque en Coupe de la Ligue devant Bordeaux (0-3) et l’affaire Kezman ont considérablement alourdi le climat.
Du coup, Bazin, qui soulignait mardi que sa présidence serait « non exécutive », a passé près de six heures au Parc des Princes hier pour remettre de l’ordre dans la maison. Après avoir réglé le cas Kezman, il s’est entretenu avec les salariés puis les joueurs. Quelque peu tendu, le patron de Colony Capital a affiché sa détermination et son intransigeance face au respect des valeurs du club.

A quitte ou double

Hier après-midi, malgré cette ambiance oppressante, c’est un Paul Le Guen calme, détendu et souriant qui s’est présenté face aux médias : « Je ne me laisse pas perturber par la mousse autour du club et je sais aller à l’essentiel. » Par l’essentiel, comprenez le championnat. Si l’aspect sportif est souvent relégué au second plan ces derniers temps, rappelons effectivement que le PSG est troisième de L 1, avec un point d’avance sur Marseille et trois de retard sur Bordeaux. Or, ces deux équipes se rencontrent demain soir et l’une ou l’autre (voire les deux) laissera des plumes en route.

Sur cette journée, Paris joue à quitte ou double. En cas de succès à la Beaujoire, il consoliderait sa place sur le podium et, accessoirement, ramènerait de la joie à tous les niveaux. Avec un nul ou une défaite, il pourrait voir Rennes et Toulouse le dépasser à nouveau. « Nantes va beaucoup mieux, mais je les trouve un tout petit peu moins à l’aise à domicile qu’à l’extérieur. On va peut-être en profiter, note Paul Le Guen néanmoins soucieux de l’état de forme de ses troupes. On a joué mercredi en étant très généreux ; j’espère qu’on aura bien récupéré sur les plans physique et psychologique. » Car la correction infligée par Bordeaux peut laisser des traces. « On a le sentiment d’avoir tout donné face à un adversaire qui a quelque chose de plus que nous, poursuit Le Guen. Dans ces cas-là, les regrets sont moindres. On est bien classés en championnat, l’objectif est suffisamment fort pour remobiliser tout le monde. »

Lors de ses dix derniers déplacements à Nantes, le PSG ne s’est incliné que deux fois. Cette année, malgré l’absence de Guillaume Hoarau, il est armé pour confirmer cette tendance. Cela aurait le mérite de redonner le sourire à Sébastien Bazin.

Laurent Perrin (avec A.H.) le 07.02.2009


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Hoarau absent, Giuly en profite

Victime d’une entorse du ligament latéral interne du genou gauche, Guillaume Hoarau ne sera pas du déplacement à Nantes. Une première en L 1 pour le Réunionnais qui n’intervient pas au meilleur des moments. Avec la mise à pied de Mateja Kezman, Paul Le Guen compte deux attaquants en moins dans un secteur normalement bien fourni.

« C’est dommage. Il sentait déjà des douleurs à la mi-temps l’autre jour (NDLR : Hoarau est sorti à la 64 e minute mercredi en demi-finale de la Coupe de la Ligue face à Bordeaux) , explique l’entraîneur parisien. Mais j’espère le récupérer pour Saint-Etienne (NDLR : samedi prochain) . » Le Guen devrait titulariser Giuly aux côtés de Luyindula en attaque. L’ancien Barcelonais va pouvoir profiter de l’aubaine pour effacer son non-match face à Caen. Pour le reste, l’équipe devrait rester inchangée. Camara, décevant lors de ses deux dernières sorties, semble profiter de la confiance indéfectible de Le Guen au détriment de Traoré (voir ci-contre) , alors que Sakho s’installe en défense centrale. Quant à Makelele au repos face à Bordeaux, il réintègre le milieu défensif à la place de Chantôme.

F.G. le 07.02.2009


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« Le PSG ne me fait pas peur »
Waldemar Kita, président du FC Nantes


A la veille d’accueillir le PSG, le dirigeant nantais a loué le travail effectué par Elie Baup.

Après la défaite à Paris (1-0, 5 e journée), vous étiez derniers avec 1 point. Vous êtes 12 e avec 26 points. Comment expliquez-vous cette remontée ?
Waldemar Kita. Au début de la saison, Jean-Michel Larqué a dit, dans tous les médias, que l’entraîneur qui prendra Nantes sera le meilleur de France si le club reste en L 1.
J’espère bien qu’Elie Baup sera le meilleur entraîneur de France.

Depuis PSG - Nantes, vous avez pris 25 points en 17 matchs et Paris, qui est 3 e , 29. Avec un meilleur début de saison, vous seriez à la lutte pour les places européennes…
Ce sont des conclusions mathématiques. Je ne suis pas là pour dire que le nouvel entraîneur est le meilleur et que celui d’avant n’était pas bon. Nous avons travaillé, recruté, intégré des joueurs. Le calme et la sérénité se sont installés dans le groupe.

Que pensez-vous du PSG ?
Au match aller, pour le premier match d’Elie Baup, on a perdu sur un penalty inexistant. L’arbitre m’a dit s’être trompé plus tard. Cela nous a coûté un point. C’étaient les débuts de Kezman, qui a inscrit le but (sourires). C’est bizarre parfois la vie. Aujourd’hui, notre dynamique est très bonne. J’espère que nous allons gagner.

Face aux grosses écuries, le bilan nantais est mitigé à la Beaujoire (victoire devant Lyon, défaite face à Bordeaux, nul avec Marseille). Comment appréhendez-vous la réception du 3 e de L 1 ?
Le PSG ne me fait pas peur. Nous devons croire en nous. C’est le message d’Elie Baup, en plus de l’organisation et de la discipline qu’il a instaurées.

Vous avez failli investir au PSG en 2007. Pourquoi ?
J’habite à Paris depuis l’âge de 18 ans. C’est la plus belle ville du monde. Je la connais par cœur. C’est normal que je sois attiré par Paris. Dans cette ville, il existe une ouverture d’esprit très importante. On peut s’adapter beaucoup plus rapidement que dans une petite ville.

Avez-vous des regrets que l’affaire ne se soit pas conclue ?

Aucun, mais j’aurais pu apporter un plus. Paris se porte très bien et se portera très bien. Moi, je suis à Nantes où je veux construire un club très solide, même si c’est beaucoup plus difficile que je ne le pensais.

Propos recueillis par Dominique Sévérac le 07.02.2009


Le Parisien

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Le Guen au secours de Camara

Depuis le début de la saison, Zoumana Camara intrigue et inquiète par ses prestations en dents de scie. Ces insuffisances se sont manifestées avec acuité, mercredi soir, en demi-finale de la Coupe de la Ligue, où le défenseur parisien de 29 ans a souffert de la comparaison avec son homologue girondin, l’irréprochable Souleymane Diawara.

Camara, joueur cadre du PSG, avait déjà traversé une période difficile, courant octobre, avant de rebondir à la fin de l’année.
Mais Papus a rechuté en 2009. Face à Bordeaux, Bellion l’a devancé sur le premier but girondin imitant Cavenaghi qui, quelques semaines plus tôt à Chaban-Delmas, l’avait déjà mystifié. Contre Caen, voici une semaine, il s’était, une nouvelle fois, signalé par une passe en retrait ratée. Depuis le début de la saison, c’est au moins la troisième fois qu’il pèche dans ce domaine.

« Il faut qu’il redevienne constant »

Hier, Paul Le Guen a réagi aux interrogations qui escortent les pas hésitants de son défenseur central. A l’entendre, ce dernier reste « une pièce importante de l’équipe ». « Il est capable d’aller haut dans la performance puis de baisser un petit peu, analyse l’entraîneur parisien. J’en ai parlé avec lui, il faut qu’il redevienne constant. Mais il est costaud dans la tête et je pense que ça va revenir. »
Ces propos résonnent comme une marque de confiance, propre à rassurer un joueur considéré comme incontournable par son coach. D’aucuns y verront plutôt un traitement de faveur à l’heure où Traoré, irréprochable pendant son intérim, ronge son frein sur le banc.

Car, malgré des prestations médiocres, Camara est avec Ceará (31 matchs) le joueur le plus utilisé par Le Guen derrière Landreau et Armand (32 matchs). Le technicien breton se défend pourtant de privilégier un élément qui ne donne pas tous les gages d’assurance. « Ce n’est pas une confiance aveugle, se justifie le coach. Sammy (Traoré) a été très performant et s’est défendu, Mamadou (Sakho) a mis du temps à retrouver sa place. Mais c’est vrai, j’aime de la stabilité à ces postes. » Giuly, concurrencé par Luyindula, a payé plus vite et plus cher son manque d’efficacité.

Frédéric Gouaillard (avec L.P.) le 07.02.2009


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Kezman mis à pied quinze jours

C’est par communiqué qu’est tombée, hier, la sanction infligée à Mateja Kezman : le Serbe est mis à pied « pour une durée de quinze jours » à partir du 10 février. Mercredi, remplacé à la 63 e minute de PSG - Bordeaux (0-3), l’attaquant avait jeté son maillot avant de filer tout droit au vestiaire.

Cette punition est motivée par « la nécessité, en toutes circonstances, de faire preuve de respect vis-à-vis de l’institution qu’est le PSG, de son équipe, de ses supporteurs et de tous ceux qui participent à son rayonnement. »

Une retenue de 80 000 €

Les mots de ce petit texte ont été rédigés par l’agence de communication qui s’occupe de Colony Capital, et non par la direction de la communication du club, preuve, s’il en est, de l’implication totale et massive de Sébastien Bazin, le président-actionnaire. Hier, il a encore passé toute la matinée au siège, où il a rencontré pendant une heure Kezman, venu s’excuser et s’expliquer. Mais la sanction avait été prise la veille, au cours d’une réunion Bazin-Le Guen-Boindrieux, le directeur général.

On n’entendra ni le directeur de Colony Capital Europe, ni le Serbe la commenter, puisqu’ils ont, selon nos informations, signer une clause de confidentialité.

La mise à pied est une suspension de l’exécution du contrat d’un salarié. Pendant quinze jours, dix-neuf si l’on ajoute le délai légal précédant cette sanction (entre hier et mardi), Kezman verra son salaire suspendu. Il sera donc privé d’environ 160 000 € (sur ses 250 000 € brut mensuels), soit 80 000 € net. En France, le système d’amende est prohibé dans le Code du travail. Seule la mise à pied permet une retenue sur salaire. Par ailleurs, Kezman ne peut se rendre au Parc ni au camp des Loges durant ce laps de temps. En début de semaine, il rejoindra la Serbie et continuera à s’entraîner seul dans son coin d’ici là.

Le communiqué ajoute qu’à l’issue de sa mise à pied, le Serbe « devra prouver aux dirigeants du club qu’il peut porter à nouveau le maillot de l’équipe première », une phrase incompréhensible que l’explication de Le Guen n’a pas permis d’éclairer : « On fera le point à ce moment-là. Le temps va permettre à tout le monde de retrouver ses esprits. »

D.S., A.H., L.P. le 07.02.2009


Le Parisien
Za£e
Citation
Tirage au sort des 16èmes de Finale de la Coupe Gambardella, effectué par Landreau

Présentation de Landreau



Tirage du Groupe 1 (celui du PSG)



Interview de Landreau (réactions et possible sélection d'Hoarau)


Le tirage intégral c'est sur www.spacefoot.com
Stardust Chris
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Kezman, quinze jours au frigo

L’attaquant serbe est mis à pied par le PSG pour deux semaines pour avoir jeté son maillot à terre lors du match contre Bordeaux.

Mateja Kezman a été informé hier matin de la décision des dirigeants parisiens : il est placé à l’écart du club, qui a souhaité prendre une sanction forte. Mais finalement pas si lourde pour le Serbe, qui manquera au moins trois matches de L 1 et le match aller des seizièmes de finale de Coupe de l’UEFA contre Wolfsburg.
TRÈS MALHEUREUX dans le jeu depuis son arrivée à Paris, Mateja Kezman a encore pris une leçon d’efficacité de la part de ses supérieurs. Dès hier matin, trente-six heures à peine après avoir jeté son maillot sur la pelouse lors de la
demi-finale de la Coupe de la Ligue contre Bordeaux (0-3), il a été convoqué au Parc des Princes pour se voir signifier une mise à pied de quinze jours. La décision avait été entérinée la veille, dans l’après-midi, au cours d’une réunion entre Sébastien Bazin, le nouveau président du club, Philippe Boindrieux, le directeur général, et Paul Le Guen, l’entraîneur.
« La direction du club a indiqué à Mateja Kezman qu’elle envisageait de le mettre à pied pour une durée de quinze jours, précise le communiqué du club. Par ailleurs, à l’issue de cette période, Mateja Kezman devra prouver aux dirigeants du club qu’il peut porter à nouveau le maillot de l’équipe première du Paris-Saint-Germain. La décision du
club sera communiquée à Mateja Kezman mardi 10 février. En attendant, le joueur est mis à pied à titre conservatoire. »

Le Guen : « Il fallait marquer le coup »

Concrètement, pendant sa punition, l’attaquant serbe ne pourra plus s’entraîner avec ses coéquipiers et il ne sera pas payé (cela représente 75 000 euros environ). Son retour à la compétition pourrait avoir lieu, au mieux, pour le déplacement à Wolfsburg, le 26 février, en Coupe de l’UEFA. Soit quatre matches de suspension (trois en L 1, un en C 3). « Je pense qu’il fallait marquer le coup, a simplement commenté Paul Le Guen. Le fait qu’il y ait une interruption est une bonne chose. Je pense qu’il était indispensable de marquer fortement les choses. Cela permet à tout le monde de retrouver ses esprits. » Comme les autres responsables parisiens, il avait certainement envisagé des sanctions plus fortes encore. Mais les circonstances ont imposé au PSG une certaine mesure. S’il est prêté par Fenerbahçe, l’option d’achat (3,5 millions d’euros) sera quasiment automatiquement levée en cas de maintien du PSG. Envisager un retour assez rapide de Kezman, c’est donc ne pas se couper complètement de ce joueur, en attendant juin. D’autant que l’effectif parisien demeure limité, comme l’illustre la blessure d’Hoarau (voir ci-dessous) cette semaine. « Depuis le début de la saison, je pense que j’ai montré une certaine capacité d’adaptation. Je vais continuer. Parfois, il faut mettre un peu son orgueil de côté, travailler en fonction de son idée directrice, dit l’entraîneur parisien.
Il (Kezman) est sous contrat, on verra quand les choses se seront un peu calmées. Je pense à sa réintégration. Mais je me soucie aussi beaucoup, beaucoup, de mon équipe. Je ne veux surtout pas que ça perturbe la dynamique du groupe. »
Le coup de sang de Kezman est intervenu quatre jours après le plaidoyer de Luyindula pour une revalorisation de son contrat, en salle de presse du Parc des Princes, au soir de Paris-Caen (2-0). Ce type de comportement peut faire dériver, l’air de rien, un effectif. Le Guen le sait : « À Paris, il ne faut pas se laisser perturber par la “mousse” autour du club. Ce qui prime, avant tout, c’est le club, l’institution. C’est au-dessus de l’entraîneur, et au-dessus des joueurs, aussi. »
Kezman l’a-t-il compris ? Hier et avant-hier, il a été vu à la boutique du PSG, sur les Champs-Élysées. Il venait y acheter des maillots.

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Paris va improviser

Le PSG se déplace sans Hoarau, blessé. C’est une première pour lui cette saison en L 1. POUR LE PSG, les deux changements décidés à l’heure de jeu contre Bordeaux, mercredi (0-3), ont vraiment fait des malheureux :Kezman, qui a manifesté son mécontentement avec la verve que l’on sait, mais aussi Hoarau, très déçu de quitter la pelouse. On sait maintenant pourquoi l’ancien Havrais était de mauvaise humeur. Il souffre d’une entorse du ligament latéral interne du genou gauche. « J’espérais qu’en l’épargnant contre Bordeaux on puisse le récupérer, car c’est un joueur très important sur le terrain », a reconnu Paul Le Guen, qui espère récupérer le joueur pour la réception de Saint-Étienne le 14 février. Le forfait d’Hoarau n’est pas une défection anodine. C’est même la pire qui pouvait tomber sur le PSG. Depuis son arrivée, l’ex-meilleur réalisateur de la L 2 (28 buts la saison passée) s’est rendu indispensable. Jusque-là, il figurait parmi les trois joueurs de champ systématiquement titularisés en Championnat (avec Ceara et Camara). Et son arrivée a radicalement transformé le jeu parisien. Au-delà de son apport en tant que buteur, le Réunionnais est un excellent point d’appui. Un très bon joueur de tête, qui est devenu la destination préférée des longs ballons dégagés par Landreau. Avant Hoarau, ces relances aériennes finissaient en général dans les pieds adverses. Depuis Hoarau, elles constituent un excellent moyen d’atteindre la moitié de terrain adverse en prenant le minimum de risques. La procédure d’approche peut sembler simpliste, mais elle est efficace. Très disponible, plutôt rapide, l’actuel meilleur buteur de L 1 (13 buts, à égalité avec Gignac) est particulièrement complet. Car c’est également un excellent défenseur, qui détourne de la tête la moitié des coups francs et corners adverses. Paul Le Guen n’a pas de remplaçant du même profil en magasin. Le forfait d’Hoarau, combiné à la mise à pied de Kezman, pointe d’ailleurs la maigreur de l’effectif parisien : parmi les dix-neuf joueurs convoqués figurent Gaëtan Charbonnier (20 ans), Tripy Makonda (19 ans) et Maxime Partouche (18 ans), qui totalisent, à eux trois, quatre apparitions dans le groupe, et zérominute de jeu en L 1.
Sans Hoarau, Paris sait que sa marge s’amenuise considérablement. Dès lors, il a deux options : ne rien changer des pratiques habituelles, et prendre le risque de perdre un maximum de ballons. Donc subir le poids du match. Ou bien varier les relances, construire le jeu sur des bases plus courtes, à partir des défenseurs. Le risque, alors, serait d’égarer quelques ballons au milieu. Donc de s’exposer aux contres. De toute façon, pour Paris, le moindre voyage sans Hoarau paraît extrêmement risqué

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La mue de Makelele

EN JUIN 1997, quand il passe de Nantes à Marseille, Claude Makelele est encore un milieu offensif excentré qui marque des buts : cinq en Championnat pour sa dernière saison chez les Canaris. Depuis, il n’a scoré que sept fois en Championnat avec ses clubs respectifs (Marseille, Celta Vigo, Real Madrid, Chelsea), et son rôle a singulièrement
évolué. Raynald Denoueix, l’ancien entraîneur de Nantes, peut en témoigner. Lorsqu’il l’avait repéré lors d’un match entre la réserve nantaise et son homologue brestoise, Makelele avait marqué deux fois ! « Chez nous, raconte l’actuel consultant pour Canal +, Coco (Suaudeau) l’avait installé à droite parce qu’il y avait déjà du monde dans l’axe, et parce qu’il rééquilibrait l’équipe : avec Pedros, le côté gauche était très offensif, lui pouvait rattraper les coups défensifs. Il avait le volume. Mais, pour exister complètement dans un couloir, il faut des qualités offensives un peu plus fines, qu’il n’a pas. » Et le technicien de poursuivre : « À Nantes, d’ailleurs, il avait déjà cette volonté de jouer dans l’axe. Lui, son créneau, c’est la tenue du ballon, le dribble dedégagement, l’orientation. Il récupère et ne perd pas. D’autres récupérateurs ont plus d’impact que lui mais plus de déchet. Et il sent le jeu. C’est comme Deschamps ou Raul, il est toujours à l’endroit où va tomber le ballon. Ce qui frappe, c’est qu’il est collectif. Il peut avoir fait 99 courses de repli inutiles, il sera quand même là, à la 100e, celle qui compte, quand ça sert enfin. Il a toujours maintenu ça,même à Madrid.C’est le sens du sacrifice, il n’y a pas d’autre mot. Un gars comme Claude, ça te permet d’avoir un groupe. Par rapport à l’exemple, l’expérience, la mentalité, les gars ne peuvent que l’écouter. Il est complètement dans ce qui est demandé par le boulot, il revient toujours au jeu. Dans l’esprit, on ne peut pas être plus exemplaire.

L'Equipe
Dagoberto
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La belle affaire du PSG à Nantes (1-4)

Le Paris SG s'est montré intraitable samedi en s'imposant 4-1 à Nantes, grâce notamment à un doublé de Ludovic Giuly, et conforte ainsi sa 3e place au classement, à un point seulement du leader lyonnais qui joue dimanche à Nice, à l'occasion de la 23e journée de L1.
Eliminés sèchement en milieu de semaine par Bordeaux en demi-finale de la Coupe de la Ligue (0-3), les Parisiens ont offert un tout autre visage sur la pelouse de la Beaujoire, avec une prestation très sereine malgré l'absence de leur buteur Guillaume Hoarau, blessé, et les remous de l'affaire Kezman, mis à pied 15 jours pour avoir jeté son maillot mercredi.


Avec ce succès, ils comptent désormais le même nombre de points (42) que Bordeaux (2e), qui les devance à la différence de but, et sont assurés de rester sur le podium de L1 quels que soient les résultats de dimanche. Nantes, en revanche, n'a pas réussi à capitaliser sur sa victoire au Mans la semaine passée, et ne creuse pas l'écart avec les relégables (12e avec 26 pts en attendant les derniers matches).
La grande forme de Giuly
La mainmise parisienne, affirmée dès l'entame de la rencontre, s'est seulement fait moins pressante quelques minutes après la réduction du score nantaise (1-2) sur un penalty généreux marqué par Abd sifflé pour une faute peu évidente d'Armand, un ancien de la maison jaune, sur Ricardo Faty (36).
Avant et après, Paris a frappé fort grâce notamment à Giuly, incisif pour son retour en tant que titulaire, et auteur de l'ouverture du score à la 12e, en renard des surfaces, après avoir touché le poteau quatre minutes auparavant. Luyindula, lui aussi remarquable, doublait la mise moins de dix minutes plus tard (21e), d'une petite balle piquée au-dessus d'Alonzo, après une superbe ouverture de 30 mètres de Makelele.
A la 50e minute, Sessegnon temporisait et trouvait Luyindula dans la surface. D'une passe en pivot, il décalait Giuly dont la frappe du droit aux six mètres était imparable pour Alonzo (3-1). Puis Sessègnon, d'une maîtresse frappe de la limite de la surface, donnait des allures de leçon à la victoire parisienne (4-1, 71), et le poteau sauvait les Canaris sur une tête de Pancrate (82). Aucun doute, Paris se battra bien pour la Ligue des champions, Nantes pour le maintien.

le parisien.fr

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Le Guen: «Une vraie performance»

Après la victoire de ce soir à Nantes, Paul Le Guen, l'entraîneur du PSG, se frotte les mains. «C'est une victoire incontestable. On a vraiment fait ce qu'il fallait. On a dominé. On a été solide. On a eu beaucoup d'occasions, c'est une vraie performance après le match de mercredi (battu 3-0 par Bordeaux au Parc en demi-finale de la Coupe de la Ligue).
Nous avons trouvé des ressources, et cela nous place très bien au classement. Le titre ? Non... Bordeaux et Lyon ont des effectifs plus conséquents que le nôtre. On veut les titiller, mais est-ce qu'on peut ? Nous avons encore la Coupe de France et la Coupe d'Europe. Mais le championnat est la base de tout. Nous sommes dans les trois premiers, et sur le match de ce soir, c'est mérité.»


Le Parisien.fr
Biz Markie
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Paul Le Guen (Entraîneur du PSG)
« C’est une victoire évidemment très importante qui intervient trois jours après l’élimination face à Bordeaux. Nous avons su réagir et réaliser un gros gros match, plein de maîtrise. Nous avons eu énormément d’occasions et nous marquons 4 fois, mais nous aurions pu marquer encore plus. L’ensemble est très satisfaisant. Je suis très fier de mes joueurs et de ce que nous avons réalisé ce soir. Je suis fier de tout un groupe. Le week-end prochain nous recevons Saint-Étienne qui a gagné ce soir et qui va venir au Parc avec beaucoup d’ambition. Nous pourrons compter sur notre public. On a vu que contre Bordeaux, même si nous avons souffert, il a été très présent. Les gens ont compris que nous aurions besoin de leur aide pour aller encore plus haut et lutter pour les 3 ou 4 premières places. »

Mickaël Landreau (Gardien de but du PSG)
« C’est une très belle soirée. Nous avons réalisé l’un de nos meilleurs matches, l’un des plus maîtrisés de la saison aussi. Nous avons eu beaucoup d’occasions et nous aurions peut-être pu gagner encore plus largement. Il y avait moyen en première période de creuser l’écart, mais le penalty relance le match. Nous avons fait preuve de mobilité et cette victoire nous relance, trois jours après l’élimination en Coupe de la Ligue. Nous avons répondu sur le terrain et nous avons défendu fièrement notre 3e place. C’est bien aussi que Ludo (Giuly) marque deux buts ce soir. »

Jérôme Rothen (Milieu de terrain du PSG)
« Collectivement nous avons été au même niveau que d’habitude, mais individuellement nous avons été plus forts. Je suis content que nous soyons provisoirement deuxièmes à égalité avec Bordeaux. Nous avons fait le maximum en coupe, mais nous sommes passés à autre chose et notre leitmotiv reste le championnat. Nous sommes sur la bonne pente depuis le début de la saison. Nous enchaînons une 3e victoire de suite et nous restons au contact des équipes de tête. Si nous continuons à jouer comme cela, nous pouvons viser haut. Il faut s’accrocher. »

psg.fr
Ja!
Citation
Paris frappe un grand coup et avoue son ambition

Bien remis de son élimination en Coupe de la Ligue devant Bordeaux,le PSG a obtenu à Nantes un succès précieux et sans discussion (4-1).Cette troisième victoire de rang en L 1 conforte les Parisiens sur le podium.

MEME en période de turbulences, le PSG poursuit son ascension vers les sommets.Hier soir à la Beaujoire, Giuly et ses camarades ont réalisé une prestation impeccable et se sont imposés 4-1 face à de pâles Canaris, archi-dominés
dans tous les domaines. Elie Baup parle de « leçon », Mickaël Landreau évoque plus modestement « le match le plus accompli de la saison ». Le PSG s’est amusé comme jamais, inscrivant quatre jolis buts grâce à Giuly (deux fois), Luyindula et Sessegnon. De quoi redonner le sourire à Sébastien Bazin, le président-actionnaire (qui n’avait pas fait le déplacement), après une semaine particulièrement pénible. Avec une facilité déconcertante,les Parisiens ont fait le spectacle et conquis le public nantais, pour qui le beau jeu n’est qu’un lointain souvenir. « C’est une très belle performance car il fallait rebondir après le match de mercredi (NDLR : élimination en Coupe de la Ligue), se félicite Paul LeGuen.On a dominé en étant très solides. Si Nantes n’a pas été très bon, on y est sans doute pour quelque chose. »
A quelques mètres de lui, dans les couloirs exigus de la Beaujoire, Elie Baup ne peut que constater les dégâts : « C’est une grosse gifle mais il faut reconnaître la domination technique et collective de Paris qui a été excellent.On n’est pas dans la même catégorie, le PSG nous est supérieur et ne joue pas le même rôle que nous
dans ce championnat. » Effectivement…

« Ne prendre aucun match à la légère »

Ce matin, Paris est revenu à la hauteur de Bordeaux (2e) et ne compte qu’un point de retard sur Lyon (1er).
Difficile, dans ces conditions, de ne pas déclarer de nouvelles ambitions. « Lyon, Bordeaux et Marseille ont
des effectifs plus conséquents que le nôtre, répète Paul Le Guen. On est en retrait sur ce plan-là mais, sur le
terrain, pas tellement. On s’accroche avec courage et avec talent comme ce soir (hier). »
Le PSG est-il à sa place ? «On a ce qu’on mérite, surtout vu ce match- là », répond l’entraîneur parisien.
Lors des deux prochaines journées, face à Saint-Etienne puis à Grenoble, Paris peut vraiment espérer
venir perturber le duo de tête. « On est dans la course mais il ne faut prendre aucun match à la légère,
prévient Mickaël Landreau. Quand on voit que Le Havre bat Rennes…
La saison est encore longue mais cette soirée à Nantes est positive, notamment pour le goal-average qui
peut compter à la fin. » Si personne ne peut dire où se situent ses limites, un constat s’impose : le PSG vit une
saison passionnante, sur le terrain comme en coulisse.

Laurent Perrin


Citation
Une attaque en forme olympique

MALGRE L’ABSENCE d’Hoarau, victime d’une entorse au genou gauche, Paul Le Guen a choisi de reconduire le
schéma à deux attaquants en titularisant Giuly en lieu et place du Réunionnais. Inexistant la semaine dernière face à Caen, l’ancien Barcelonais, auteur de son premier doublé, a retrouvé ses jambes de 20 ans et s’est entendu à merveille avec Luyindula.
 Landreau (7,5). Pris à contrepied sur le penalty d’Abdoun, il s’était interposé juste auparavant avec autorité sur la frappe de Klasnic. Ferme bien l’angle sur trois frappes dangereuses et claque une tête de Capoue au-dessus de sa transversale. Du bon Landreau.
 Ceará (6). Quelques montées dans son couloir mais il s’est consacré la plupart du temps à ses tâches défensives. Cela a libéré Sessegnon, qui a pu jouer plus haut en seconde période.
 Camara (5,5). On le sent encore fragilisé par ses dernières sorties ratées. Il manque encore de tranchant dans ses interventions. Du mieux après la pause, avec notamment un tacle plein d’à-propos sur Klasnic dans la surface.
 Sakho (6). A raté quelques relances en début de match. Indéniablement un secteur de jeu où il doit progresser. Pour le reste, une prestation pleine de sobriété avant de rejoindre l’équipe de France Espoirs.
 Armand (5,5).Malheureusement, il provoque le penalty généreux qui permet à Nantes de revenir dans le match. Un peu moins en vue qu’à l’ordinaire mais toujours solide.
 Sessegnon (8). A l’origine des deux buts de Giuly. S’est signalé par plusieurs ouvertures de qualité et par une capacité à éliminer ses adversaires. En grande forme, il inscrit son quatrième but d’une frappe sèche des 20 m. Remplacé par Pancrate (76e), auteur d’une tête sur le poteau d’Alonzo.
 Makelele (7). Toujours bien placé, il a orienté le jeu intelligemment et s’est offert le luxe d’adresser une passe décisive de plus de 50 m sur le but de Luyindula.
 Clément (6). Un match sérieux et porté vers l’avant, terni par une mésentente au milieu de terrain qui amène le but nantais.
 Rothen (6,5). Actif et sûr dans ses prises de balle, il a éclairé le jeu par des choix réfléchis. Il y a longtemps que l’ancien Monégasque n’était pas apparu aussi inspiré, même s’il a baissé de pied en fin de match. Remplacé par Partouche (89e).
 Luyindula (8). Il marque son troisième but en trois rencontres et offre deux ballons décisifs à Giuly. A chaque sortie, il s’affirme comme un titulaire indiscutable en attaque.
 Giuly (8). Muet depuis la victoire face à Lyon, il a retrouvé le chemin du but à deux reprises. Il a
su profiter d’une défense indigne de la L 1 et a fait oublier l’absence d’Hoarau. La grosse satisfaction
de la soirée.Remplacé par Bourillon (83 e ) .
A Nantes, un vrai naufrage collectif auquel ont tenté d’échapper Abdoun et Klasnic.
L’arbitre, M. Castro (4), a laissé le jeu se développer mais il se trompe en accordant un penalty aux Nantais.

Frédéric Gouailla

Citation

« On peut rivaliser même avec Lyon »SYLVAIN ARMAND,défenseur parisien


VICE-CAPITAINE DU PSG,Sylvain Armand se fonde sur la qualité du jeu démontrée hier soir par son équipe pour revoir les ambitions du club à la hausse. Et pourquoi pas embêter Bordeaux, qu’il juge toutefois supérieur.

Après la sévère défaite de mercredi face à Bordeaux, vous arrivez une fois de plus à rebondir. A quoi attribuez-vous cette capacité de vous remettre en question ?
 Sylvain Armand. On était venus pour effacer l’élimination face à Bordeaux, même si, malgré tout, on avait fait un bon match. Mais là, le but était surtout de conserver notre troisième place. Et on l’a fait avec la manière. On s’est juste fait une peur après ce penalty.

Avez-vous fait faute ?

Non. Ce penalty est très sévère.

L’affaire Kezman (qui a jeté son maillot à terre mercredi) a-t-elle pollué la préparation de cette rencontre ?
Ça n’a pas été évident, surtout quand on ouvrait la presse ou qu’on écoutait la radio. Partout, on a beaucoup parlé de ça, et on a oublié qu’on jouait là pour la troisième place. Mais le coach nous a demandé de rester concentrés sur le terrain.

Est-ce que Paris regarde en haut du classement désormais ?
Aujourd’hui, on ne peut plus dire le contraire, il faut être honnêtes. Et puis regarder devant, c’est bien. Cela faisait longtemps que ça ne nous était pas arrivé donc, là, on va savourer.

Allez-vous jouer le titre et chatouiller Lyon et Bordeaux ?

On va attendre les résultats de Lyon (àNice) et Bordeaux (à Marseille) mais il est clair que s’il y a une possibilité de jouer le titre, on ne va pas s’en priver. Je ne sais pas si on peut être champion à la fin de la saison, car il reste beaucoup de chemin à faire et de grosses équipes à rencontrer. Mais, au vu du match de ce soir (hier), on a démontré des qualités
et un état d’esprit irréprochable.

« La volonté de s’arracher les uns pour les autres »


En termes de potentiel, êtes-vous proche de Bordeaux ?

Selon moi, il y a une équipe au-dessus de nous, c’est Bordeaux, qui est supérieur athlétiquement et techniquement. Après, on peut rivaliser avec beaucoup de monde. Et même avec Lyon.

Vous excluez l’OM ?

Ce n’est pas dans mon intention. Mais, à ce moment-là, il faut aussi compter sur Rennes et Toulouse qui peuvent figurer en haut du tableau.

La saison avançant, ne risquez-vous pas de manquer de profondeur de banc, notamment en défense ?

Quand les résultats sont positifs, c’est plus facile à accepter. Pour ma part, plus je joue, mieux je me sens. Mais je pense qu’on a un effectif pour jouer sur plusieurs tableaux.

Quelle est la différence entre le Paris, 3e lors de la première partie de championnat, et l’équipe d’aujourd’hui ?
La volonté de s’arracher les uns pour les autres.Malgré des périodes difficiles, qu’elles soient sportives ou extra-sportives, on arrive à tout donner sur le terrain et à se faire plaisir.

Propos recueillis par F.G.

Citation
Giuly et Luyindula font la paire

GUILLAUME HOARAU blessé,PARIS devait se passer hier soir des services de son meilleur réalisateur (13 buts en L 1) pour la première fois de la saison. Si l’on ajoute la mise à pied de Kezman, ces deux absences faisaient peser quelques
craintes sur l’efficacité du PSG. Pour la première fois, Ludovic Giuly et Peguy Luyindula étaient titulaires d’entrée et, de fait, ne bénéficiaient que de très peu d’automatismes. Il n’en a rien été. Le PSG a inscrit quatre buts comme à Marseille lors de la 10e journée et ainsi égalé son meilleur total lors d’une rencontre de championnat. On restera mesuré
tant la faiblesse de la défense nantaise a facilité la besogne des attaquants parisiens. « En tout cas, cela prouve qu’on a plusieurs cordes à notre arc et, surtout, que l’équipe continue de gagner malgré les modifications apportées », analyse le gardien Mickael Landreau.
C’est l’un des enseignements de cette soirée prolifique en buts. Dans un secteur de jeu qu’on savait richement doté (contrairement à la défense), Paul Le Guen possède une option supplémentaire qu’il aura loisir de réutiliser si nécessaire. « J’avais cette option depuis longtemps mais Guillaume Hoarau défendait chèrement sa place, a réagi l’entraîneur parisien. Je suis pour la concurrence notamment en attaque et cette option me plaît beaucoup. Ils (Luyin
dula et Giuly) ont été complémentaires, mais je ne suis pas surpris. »

Avec Sessegnon,c’est le triangle d’or

Cela veut-il dire que Hoarau a des soucis à se faire ? Pas vraiment, tant le registre dans lequel évolue le Réunionnais est infiniment plus étendu et varié que celui de Giuly, voire Luyindula. Mais il ressort qu’un Giuly repositionné en attaque, et
non plus dans le couloir droit, donne immédiatement la pleine mesure de son savoir-faire. Et quand Sessegnon rayonne comme hier soir à la Beaujoire, le triangle devient magique.« Ça fait plaisir pour Ludo qui n’avait pas marqué depuis longtemps (NDLR : le 22 novembre face à Lyon), a tenu à souligner le Béninois qui jouera avec sa sélection mercredi face à l’Algérie. Ils (Giuly et Luyindula) n’avaient pas l’habitude de jouer ensemble et, en l’absence de Guillaume, ils ont prouvé qu’ils pou vaient le faire. Et ils l’ont bien fait. »Parole d’expert.

F.G.


Le Parisien
parano
Citation
Paris est candidat
Brillant vainqueur de Nantes, le PSG ne possède qu’un point de retard sur Lyon, le leader du Championnat.

Trois jours après avoir sombré au Parc des Princes face à Bordeaux (0-3), en demi-finale de la Coupe de la Ligue, le Paris Saint-Germain a impressionné hier soir à Nantes (4-1). Troisième à seulement un point de Lyon avant le match de l’OL à Nice, cet après-midi, le club parisien est lancé dans la course au titre.

NANTES – de notre envoyé spécial
LES NANTAIS Y VOYAIENT un signe. Ils avaient battu Lyon (2-1) sans Benzema, tenu Marseille en échec (1-1) sans Niang, et s’imaginaient régler le dossier « Paris sans Hoarau » avec un succès égal. Ce matin, ils se sont réveillés les joues écarlates, marquées par la claque que leur a infligée ce PSG qui n’a, décidément, plus rien à voir avec l’équipe qui se démenait, les deux saisons précédentes, pour ne pas être reléguée en Ligue 2. Même en l’absence de son meilleur buteur (13 réalisations), il a réglé le sort de penauds Canaris, étouffé toutes les velléités offensives de son adversaire, s’est créé une dizaine d’occasions et en a converti près de la moitié. Un doublé de Giuly, un « piqué » de Luyindula et un missile de Sessegnon ont dessiné les contours d’une victoire nette, altérée d’une petite bavure, ce penalty accordé généreusement à l’hôte nantais (lire par ailleurs). Mais même cette faute d’arbitrage n’a pas déréglé la machine parisienne.
Un peu plus d’une semaine après la démission de leur président, Charles Villeneuve, trois jours après une douloureuse élimination en demi-finale de la Coupe de la Ligue (contre Bordeaux, 0-3) et vingt-quatre heures après la mise à pied de Mateja Kezman, les Parisiens ont encore démontré qu’ils étaient solides et hermétiques à tout ce qui se trame autour d’eux. Paul Le Guen cherche à protéger son groupe de l’extra-sportif et lui répète que la priorité demeure le Championnat. Reste à déterminer sur quelle marche cette équipe peut conclure la saison.

Armand : « On veut jouer la première place »

« Évidemment que notre discours évolue, convient Sylvain Armand. La mentalité et l’état d’esprit sur le terrain sont différents des deux années précédentes. C’est sûr que nous, on veut jouer la première place. Si on peut le faire, on ne va pas s’en priver. Mais la route est encore longue. » Depuis plusieurs semaines, Paris fait son affaire des équipes censées être plus faibles, comme Sochaux (2-1), Caen (2-0) et Nantes (4-1), ses trois succès consécutifs en Championnat. Lors de la première moitié de saison, il a aussi su obtenir le respect des supposés cadors, à l’image de ses victoires sur Bordeaux (1-0), Marseille (4-2), Lyon (1-0) et Lille (1-0). Mais ses deux dernières rencontres face à Bordeaux (0-4 et 0-3) l’ont rappelé à une réalité un peu plus douloureuse. « Pour moi, Bordeaux reste l’équipe au plus gros potentiel athlétique et technique », souligne Armand.
Avec un match en plus, certes, le PSG compte pourtant, ce matin, le même nombre de points que les Girondins et n’en a qu’un seul de moins que Lyon, le leader. La lecture du classement offre quelques perspectives difficiles à imaginer au coup d’envoi de la saison. « On a su profiter des faux pas des autres, note Mickaël Landreau. Je pense que le Stade Rennais en a commis un énorme au Havre (0-1). C’est bien d’avoir répondu présent à Nantes. » L’optimisme est mesuré mais réel, conforté par un effectif qui allie des talents comme Sessegnon, Hoarau ou Luyindula, à l’expérience des Makelele, Landreau, Giuly, Armand ou Rothen.
Tous ces joueurs – ou presque – ont déjà connu une bagarre pour le titre et tous sont prêts à recommencer. Même si leur entraîneur préfère continuer à avancer masqué : « Oui, ce groupe est ambitieux. Mais je pense que nos adversaires ont plus de potentiel en termes d’effectif. Regardez la puissance de Bordeaux et celle de Lyon. Je ne me protège pas en disant ça. Je crois juste qu’on est en retrait en termes d’effectif… » Et, en baissant le son de sa voix, Le Guen ajoute : « …Mais finalement pas sur le terrain. »
DAMIEN DEGORRE

Citation
Sessegnon au presque parfait

L’HOMME CLÉ : SESSEGNON (Paris-SG), 9
Puissant, accrocheur, dribleur, sprinteur, passeur, buteur, hier l’international béninois a exposé toute la panoplie du footballeur. À l’origine du premier but grâce à une ouverture de trente mètres, puis au départ du troisième après avoir éliminé son défenseur et servi Luyindula, il a marqué le quatrième d’une frappe de vingt mètres qui a laissé Alonzo pantois. Quel volume de jeu et quelle efficacité dans les derniers mètres !

PARIS-SG
LANDREAU (7) : pris à contre-pied sur penalty (36e), il a assuré par ailleurs.
CEARA (6) : a moins utilisé son couloir que d’habitude mais a défendu avec concentration.
Z.CAMARA(7) : solide et appliqué. Le match qu’il fallait pour reprendre confiance.
SAKHO (7) : parfois trop facile dans ses relances mais souvent costaud dans ses interventions.
ARMAND (6) : un peu moins en vue que d’habitude mais encore sérieux.
SESSEGNON (9) : lire par ailleurs.
MAKELELE (7) : hier, avec ses ouvertures, c’était Platini… ou presque. Son dégagement plein axe (35e) ternit à peine sa partie.
CLÉMENT (7) : gros, très gros travail de récupération. Précis dans ses relais.
ROTHEN (7) : plusieurs bons ballons distribués dont deux qui auraient pu être décisifs (54e, 82e). Remuant sur son côté.
GIULY (8) : deux buts (12e, 50e), une frappe sur le poteau (8e) et une vraie variété dans les appels.
LUYINDULA (8) : sa passe décisive pour Giuly est un régal (50e), et son entente avec ce dernier très intéressante.

– V. G, D. D.

Citation
Ils ont fait oublier Hoarau
Luyindula, un but, une passe, et Giuly, auteur d’un doublé, ont largement comblé l’absence du meilleur buteur parisien.

IL Y AVAIT comme une incertitude. Sans Hoarau, son meilleur buteur (13 buts), absent pour la première fois de la saison en Championnat en raison d’une entorse du ligament latéral interne du genou gauche, on pouvait se demander comment le Paris-SG allait se comporter offensivement. En Coupe de l’UEFA, l’association Luyindula- Kezman avait donné quelques garanties. En l’absence du Serbe, mis à pied, c’est une association inédite Luyindula-Giuly qu’avait mise en place Paul Le Guen en attaque dans un 4-4-2 devenu habituel.
La réponse est arrivée au bout de douze minutes sur la pelouse de la Beaujoire, quand Luyindula s’est infiltré côté gauche. Son centre, remis involontairement par Maréval sur Giuly, permettait au petit attaquant d’ouvrir le score. Ensuite… Ce fut un véritable cauchemar pour la défense nantaise, lourde et passive au marquage. Les deux attaquants, vifs et inspirés, ont créé un danger permanent par leurs appels dans le dos des Nantais. Luyindula a doublé la marque d’un petit ballon piqué (20e). En seconde période, leur bonne entente a atteint son apogée quand ce même Luyindula trouva dans un petit espace l’ancien Romain pour le troisième but du K.-O, son treizième doublé en L 1.
« On n’a pas un gros effectif, mais ils ont montré en l’absence de Hoarau qu’on pouvait compter sur eux, se félicitait Sessegnon. Je suis content pour Ludo. Ça faisait un moment qu’il n’avait pas marqué (depuis le 22 novembre contre Lyon en Championnat, 1-0). » « On a bien combiné, enchaînait un Luyindula taquin. Si Guillaume (Hoarau) nous a manqué, c’est surtout pour ses petites blagues. Il comprendra le message. » Paul Le Guen, lui, avec un large sourire, n’a pas oublié le buteur réunionnais : « Je continue à dire qu’il est important pour nous. Il vend bien sa peau depuis le début de la saison. Mais je suis pour la concurrence. Et je suis content de la prestation de mes deux attaquants ce soir (hier). Ils ont compté offensivement et ont été bons dans le replacement défensif. Ç’a donné un jeu de qualité. Ce qu’ils ont fait m’a plu. »

VINCENT GARCIA

Citation
« Il n’y avait pas penalty »

ALORS QUE LE PSG menait (2-0), M. Castro accorda un penalty à Nantes pour une faute anodine dans sa surface
de Sylvain Armand sur Ricardo Faty. Selon notre consultant, Joël Quiniou, ancien arbitre international, le contact entre les deux joueurs ne méritait pas cette sanction qui aurait pu faire basculer le résultat final.
« Sur le tir de Klasnic, explique-t-il, Mickaël Landreau détourne le ballon côté gauche sur sa ligne de but, Faty cherche à en profiter et passe devant Armand pour tenter de récupérer le ballon. Au contact du Parisien, il tombe en amplifiant sa chute après la charge. Ce contact, anodin et correct dans son exécution, ne mérite pourtant pas le penalty. L’arbitre assistant a semble-t-il orienté M. Castro dans cette décision prêtant à discussion mais heureusement sans conséquence dans le résultat final du match. »

Citation
BOINDRIEUX SEUL À NANTES. – En l’absence de Sébastien Bazin, le nouveau président du PSG, c’est Philippe Boindrieux, le directeur général délégué du club, qui était présent dans les tribunes de la Beaujoire, hier. Ce n’est pas la première fois qu’il effectue un déplacement, puisqu’il était également à Marseille, en octobre dernier (4-2), et a déjà effectué quelques déplacements européens, mais c’est la première fois que Boindrieux se déplace comme « unique » patron du Paris-SG. – D. D.

L'Equipe
Ja!
Citation
« On a le droit de rêver »
JÉRÔME ROTHEN, le milieu parisien, parle des ambitions du PSG. Et de son épanouissement retrouvé

Pendant deux saisons(2006-2008),il a été considéré comme la locomotive du club. Cette année, d’un point de vue personnel, Jérôme Rothen, qui s’est longuement confié à L’Équipe hier après-midi, a vécu cinq premiers mois compliqués. Mais, aujourd’hui, il sent qu’il peut redevenir, à trente ans, un élément clé de ce PSG.

« LE PSG PEUT-IL être champion de France ?
– Toutes les équipes à trois, quatre, cinq points du premier peuvent y croire. Après, Bordeaux semble un ton au-dessus de nous alors que Lyon est dans la continuité des saisons précédentes. Il nous manque peut être un peu plus de maîtrise sur certains matches.

– Comme ce fut le cas à Nantes(4-1) ?
– Tout à fait. On n’a jamais maîtrisé un match comme celui-là. Si on parvient à renouveler ce genre de performance,
on a le droit de rêver.

– L’équipe n’a pas été épargnée ces derniers temps, entre la démission du président Villeneuve et la mise à pied de Kezman pour avoir jeté son maillot…

– C’est important que le groupe laisse ça de côté. Pour Mateja, c’est différent, car c’est un membre du groupe. Comme on n’a pas un effectif de quarante joueurs, chacun est important. Son geste n’est pas excusable, c’est vrai, mais quand il va revenir, il faudra l’aider. À Nantes, j’ai vu une bandero le "Kezman, dégage". Eh bien, non ! Il ne doit pas dégager. Un mec comme ça, avec son expérience et son talent, peut nous aider à atteindre des objectifs élevés. Après, en ce qui concerne le président, c’est secondaire. J’en suis à mon sixième président en moins de cinq ans. J’évite de m’attacher.

– Lui non plus ne semblait pas s’attacher à vous…

– Il paraît, mais je n’ai jamais eu de problème avec lui. Malgré tout, ce n’est peut-être pas innocent si je retrouve un peu plus d’épanouissement dans mon jeu.

– C’est-à-dire ?
– On m’a dit que le président racontait certaines choses à mon sujet, qu’il n’aimait pas ma façon de jouer par exemple. (Il marque un silence.) Ça me surprend un peu car ce n’était pas un président qui connaissait bien le foot, donc je ne pense pas qu’il ait dit de telles choses. Ce doit être des rumeurs. Moi, en tout cas, je n’ai jamais voulu entrer en conflit avec Jacques Villeneuve.

– C’est Charles Villeneuve.
– (Il sourit.) Ah, oui. Mais il ne m’en voudra pas. Lui s’est bien trompé sur le prénom de certains de mes coéquipiers
en début de saison.

– Votre début de saison, justement, n’a pas été très brillant.
– Il a été compliqué à cause d’événements qui m’ont un peu tracassé. C’est de ma faute. Je savais que la sortie de mon livre, par exemple, allait faire parler, mais pas à ce point-là. Et puis, l’équipe a été chamboulée. Il fallait retrouver une ossature et ça supposait un jeu plus direct, qui passait moins par moi. On m’a donc moins vu à l’oeuvre offensivement,
mais j’ai fourni un travail plus défensif.

– Si Le Guen vous a utilisé dans un registre plus défensif, n’est ce pas parce que votre influence sur le jeu offensif
diminuait ?

– Il ne m’a pas demandé d’être plus défensif. Nous jouons juste différemment. Guillaume (Hoarau) est grand et on se sert de son jeu de tête. Moi, je touchais moins de ballons, alors je me concentrais surtout sur mon repli défensif.

– Un joueur comme Hoarau ne devrait-il pas bonifier votre qualité de passes ?
– Mais ça dépend du bloc. Pour le bien de l’équipe, il évoluait très bas. Moi, je n’ai pas de grosses qualités de vitesse
pour prendre le ballon à quatre vingts mètres, le remonter et dribbler quatre joueurs. Mon jeu, c’est un jeu de passes, d’ouvertures, de centres. Quand tu te situes très bas sur le terrain, c’est difficile. Il m’a fallu corriger ça. Au vu du début 2009, j’ai beaucoup d’espoir. On commence à revoir le vrai Jérôme Rothen.

– Trois passes décisives en L 1, ça reste insuffisant…
– Ce n’est pas ça, les vraies stats. Les vraies stats, c’est quand tu mets un bon ballon à l’attaquant. Après, tu n’es pas responsable de sa réussite. Pour autant, oui, c’est insuffisant. Mais ce n’est pas catastrophique. J’ai quand même réussi quelques bons matches sur cette première partie de saison. Paul (Le Guen) m’a d’ailleurs toujours maintenu sa confiance.

– C’est votre cinquième saison à Paris. Est-ce que le PSG use ?

– Oui. On a traversé des saisons éprouvantes. La situation du club faisait que je n’étais pas serein même si je réalisais de bonnes prestations. Cette année, les résultats sont là, et on me tire quand même dessus.

– N’êtes-vous pas responsable de cette situation ? Vos proches disent que vous donnez une image qui ne correspond
pas à la réalité.

– Oui, je suis le seul responsable.

– Parce que vous êtes chambreur?
– Je suis chambreur avec mes amis, pas avec les gens que je ne connais pas. Sur le terrain, je ne parle que lorsqu’un adversaire commence à m’insulter.

– Mais quand vous marquez ou réalisez une passe décisive, vous donnez le sentiment de vouloir capter la lumière à vous
seul.

– Quand je réussis quelque chose qui profite à l’équipe, j’ai juste envie de partager ce moment avec les supporters
et mes coéquipiers, rien de plus. Forcément, je prends tout ce qu’il y a à prendre car c’est passionnel. J’ai envie de faire rêver les gens, d’être important, de tout donner. Après, que je dérange à cause de mon caractère, c’est comme ça. On ne
peut être aimé de tout lemonde. Si je le suis de mes proches, c’est déjà bien.

– Votre façon d’être n’est pas toujours bien vue dans le milieu.
– Je sais. Didier Deschamps l’a répété récemment : "Jérome est comme ça, mais toutes les vérités ne sont pas bonnes à dire dans le milieu." Moi, j’ai du mal. Alors, puisqu’il ne faut pas dire les choses, je la ferme. Qu’est-ce que j’ai fait depuis trois mois ? J’ai fermé ma gueule. J’avais des choses sur le coeur mais ce n’était pas le moment de les sortir. Le club doit passer avant tout. Aujourd’hui, je sens que je peux redevenir important pour l’équipe comme Stéphane Sessegnon ou Guillaume Hoarau le sont. Ce qu’ils font pour leur première année ici est grand. J’espère moi aussi être au top jusqu’à la fin de la saison. »

DAMIEN DEGORRE


Lequipe
Ja!
Citation
Paris va-t-il tenir la distance ?
TROISIEMEde L 1, le PSG dévoile peu à peu ses ambitions. Après leur flamboyant succès à Nantes (1-4) samedi soir,Paul LeGuen et ses joueurs ont pour la première fois évoqué la possibilité de se mêler à la lutte pour le titre. Paris ne fait pas de complexe d’infériorité par rapport à ses concurrents directs et son potentiel est réel. Mais peut-il tenir ce rythme jusqu’à la fin de saison ? Voici trois points clés qui détermineront sa capacité à jouer les premiers rôles jusqu’au bout.

 Engranger avant le printemps. Vu son calendrier, Paris peut espérer se maintenir au top du classement pendant au moins un mois. S’ils gardent leur niveau de performance, Giuly et ses coéquipiers n’ont pas grand-chose à
craindre de Saint-Etienne (24e journée), Grenoble (25e), Nancy (26e) et Lorient (27e). Mais, entre la mi-mars et le début de mai, le programme se complique avec un long tunnel de matchs chocs. Dans l’ordre : Marseille (28e, le 15mars) puis Toulouse (29e), Lille (31e), Lyon (33e) et Rennes (34e). C’est sans doute à ce moment là que le classement final se jouera.

 Gérer un effectif restreint.
C’est le défi qui attend Paul LeGuen.« Oui, on a envie de titiller Lyon et Bordeaux, mais est-ce qu’on peut ? Regardez la puissance de leurs effectifs qui comptent vingt-cinq joueurs. Nous, on s’accroche. » Pour avoir peiné récemment à trouver une solution de remplacement à l’absence de Rothen, l’entraîneur parisien connaît mieux que qui que ce soit les limites de son groupe. Le PSG est « léger » sur les côtés, qu’il s’agisse de la défense ou du milieu. Ce n’est pas un hasard si les titulaires de ces postes jouent quasiment tous les matchs. Mais une absence de longue durée ou une baisse de régime (toujours envisageable) auraient sûrement des répercussions sur les performances et les résultats. Pour se donner un maximum de chances de ne pas faiblir, Le Guen ne changera rien à ses habitudes et modifiera sensiblement
son équipe enCoupe de l’UEFA(18 et 26 février) et en Coupe de France (4 mars). Si sa gestion a fait débat en début de saison, les faits lui donnent aujourd’hui raison.

 Se mettre dans la peau d’un candidat au titre. Depuis samedi et un troisième succès de rang en Ligue 1, le discours a évolué. Pour Paris, le podium n’est plus cet objectif inatteignable que les joueurs évoquaient du bout des lèvres dans leurs discours d’après-match. Désormais, ils en parlent ouvertement sans risque d’apparaître prétentieux ou inconscients. Cela prouve que le PSG retrouve une ambition en adéquation avec son standing. Une attitude qui n’est pas simplement liée au classement — Paris a déjà été troisième en début de saison—, mais à la qualité de jeu et à la force d’une équipe qui a su se préserver des turbulences de ce début d’année. Il s’agit de cultiver cet état d’esprit en se
gardant de toute forfanterie. Mais, après deux dernières saisons galères, jouer les premiers rôles pourrait décupler la motivation des Parisiens.

Laurent Perrin et Frédéric Gouaillard


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LA QUESTION
Le PSG avait-il déjà gagné 4-1 à l’extérieur en L 1 ? Oui, une fois, il y a plus de trente ans. Lors de la
saison 1975-1976, Paris s’était imposé 4-1 à Sochaux. En revanche, s’imposer par trois buts d’écart à l’extérieur en
championnat n’a rien d’exceptionnel. Dans son histoire, le PSG s’est déjà imposé douze fois 3-0, deux fois 4-1, en comptant le match de samedi dernier, et deux fois 5-2. Sur terrain adverse, le score record en faveur de Paris est 4-0. C’est arrivé cinq fois. La dernière, le 3 octobre 1999… à Nantes.


Citation
« On est dans la course »
MICKAEL LANDREAU, gardien du PSG
DEPUIS trois ans au PSG, Mickaël Landreau joue enfin le haut du tableau en championnat et fonde beaucoup d’espoirs sur la fin de la saison.

Paris peut-il jouer le titre ?

 Mickaël Landreau. La saison est encore longue, mais il y a de l’es- poir car, contre les équipes de tête, on réussit bien. Ona beaucoup parlé de notre défaite à Bordeaux (NDLR : 4-0 le 11 janvier dernier), mais, au final, on a pris trois points contre eux à domicile et ils nous en ont pris trois chez eux.On est dans la course,mais rien n’est acquis, quand on voit que Le Havre bat Rennes (1-0). Aujourd’hui on a 42 points (NDLR : mathématiquement,
le PSG a donc assuré son maintien) et, sous la douche, on se disait que ça faisait du bien.

La large victoire à Nantes doit vous donner des ailes…
C’est certainement le match le plus abouti cette saison et l’addition aurait pu être plus salée. En plus, il y avait de la fraîcheur physique de notre côté et ce résultat est positif au niveau du goal-average. Notre parcours reste cohérent, sachant qu’il y a énormément de difficultés autour du club. Depuis début janvier, c’est reparti de plus belle, mais on s’habitue (il sourit).

Comment expliquez-vous la bonne saison du PSG ?
Il y a un effectif intéressant,même s’il n’est pas pléthorique.Mais surtout, il y a une certaine stabilité. Pour réussir, il faut enchaîner des cycles de trois à quatre ans. Le coach est là depuis plus de deux ans, donc ce qui se passe n’est pas le fruit du hasard. Il y a de la cohésion et de la cohérence dans ce qui est entrepris. Les résultats viennent de là. L’année dernière,la saison a été très difficile en championnat,mais on a atteint les deux finales de coupe nationale, dont celle de la Coupe de la Ligue qu’on a gagnée. Il y a eu des choses intéressantes. On est dans une certaine forme de continuité.

Propos recueillis par L.P. et F.G.


Citation
Le Parc trop cher pour le Stade Français
DANS LE CADRE de l’avant-dernière journée de la saison régulière, le Stade Français envisage d’accueillir Biarritz le 9 mai au Parc des Princes.Ces dernières années, le PSG avait refusé de laisser son stade par crainte des dégradations de la pelouse occasionnées par un match de rugby. Au mois de mai, l’argument ne tient pas. MaxGuazzini pensait donc
obtenir gain de cause. Le PSG ne lui a pas dit non, mais a fixé un montant de location(220 000  selon nos informations) inabordable pour le StadeFrançais. « Le prix est totalement prohibitif, s’étrangle Guazzini, il est équivalent à la recette ! On n’a pas les moyens financiers d’un club de foot ! Nous, on voudrait juste jouer une fois par an au Parc et, par solidarité entre clubs parisiens, j’apprécierais que les dirigeants du PSG fassent un geste. »
L.P., B.B.


Le parisien
NeiBaF
Citation
Kezman rentre chez lui

Mateja Kezman va profiter de sa mise à pied pour se remettre d’aplomb en Serbie.

Mateja Kezman est parti se ressourcer. Quelques jours après sa mise à pied consécutive à son jet de maillot lors de son remplacement durant le dernier PSG-Bordeaux en Coupe de la Ligue, l’attaquant parisien est retourné en Serbie pour voir ses enfants et sa famille. Mais pas seulement. RMC rapporte en effet que l’ancien joueur de Chelsea aurait décidé de s'adjoindre les services d’un préparateur physique afin de parfaire sa condition.


Sport24
Lagoaparaiso
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Dans l’intimité de Ceará

Sylvie De Macedo | 10.02.2009, 07h00


Après deux jours de repos, les Parisiens reprennent ce matin le chemin du camp des Loges. Chacun en a profité pour recharger les batteries. C’est auprès de sa famille que Ceará se ressource le mieux. Le latéral droit du PSG échange volontiers les paillettes de la vie parisienne contre un après-midi avec les siens. Le temps d’une journée, le Brésilien nous a ouvert les portes de son domicile, un pavillon, à Aigremont (Yvelines), à une vingtaine de minutes du camp des Loges.

Son emploi du temps : entre foot et famille


Aussitôt sorti du camp des Loges, Ceará se précipite à son domicile pour déjeuner et voir ses deux filles (Damaris, 5 ans, et Pietra, 5 mois) et son fils, Levi, 3 ans en avril. « Le mercredi, j’ai l’habitude de les emmener au McDo d’Orgeval. Il y a une grande aire de jeux, les enfants adorent. Lorsqu’il fait beau, nous allons jusqu’à Paris, notamment au jardin d’Acclimatation. » Le goûter est l’un des rituels de la journée. Après la prière, chacun s’assoit autour de la table. Dans un français impeccable, Damaris, l’aînée, explique qu’elle ne veut pas « repartir au Brésil ». « Je suis content de la voir si heureuse, confie son père. Ses premiers mois dans une école française ont été difficiles, elle pleurait beaucoup. Moi aussi du coup. Je me demandais si j’avais fait le bon choix. »
Aujourd’hui, Ceará ne se pose plus la question et a fait savoir à Alain Roche qu’il souhaitait prolonger son contrat au-delà de 2011. A Paris, le couple a ses habitudes et aime notamment se promener dans les centres commerciaux. « Les gens me reconnaissent, ça me surprend toujours, raconte-t-il. Le plus souvent, ils me félicitent. Une fois seulement, à la Fête des Loges, un supporteur a été un peu agressif. »

Des soirées consacrées à la religion

Les soirées chez les Ceará sont paisibles. Peu de sorties au restaurant ou de dîners avec les coéquipiers. « Même si je m’améliore en français, je ne me vois pas tenir tout un repas », se justifie-t-il. Le soir donc, une fois les enfants couchés, le Brésilien lit. Sur sa table de chevet trône la Bible. « J’en suis à ma quatrième relecture », indique-t-il. Dans la vie du Brésilien, tout tourne en effet autour de Dieu. La télé ? « Je ne la regarde jamais, indique-t-il. Ou alors des programmes liés à la religion. Je viens de m’acheter des DVD en français sur ce thème, notamment la Passion du Christ . »
La musique ? « Uniquement du gospel. Je ne trouve aucun intérêt aux chansons qui ne parlent pas de Dieu. Cela ne m’apporte rien. » Converti depuis dix ans à l’évangélisme, Ceará est depuis devenu pasteur. Le jeudi, il anime des réunions à son domicile. « C’est pratiquement la seule fois de la semaine où nous recevons du monde à la maison. »

Il investit dans l’immobilier

Conscient d’être un privilégié, Ceará fuit pourtant le luxe. A son arrivée, il n’a craqué que pour une Audi TT. Chez lui, la décoration est sommaire. Un canapé, une table basse et un écran plat ornent son salon. « Je fais très attention à ne pas trop dépenser. Par exemple, en janvier, nous avons profité des soldes pour nous acheter des vêtements. Quand je fais les courses, je regarde toujours les prix, j’achète l’essentiel. » Issu d’une famille pauvre, le joueur n’a pas oublié la valeur de l’argent. « A 35 ans, je n’aurai plus de travail. Or j’ai une famille à nourrir. Je dois assurer leur avenir. » Ceará investit une bonne partie de son salaire dans l’immobilier. « J’ai quelques appartements au Brésil que je loue pour constituer une rente. La Bourse ? Je n’ai jamais joué. Avec la crise, je m’en réjouis. »


Le Parisien



Edit Rjay: Suppression du message de slip (qui était le suivant). Article sur Brandao dans la revue de presse PSG.
JeanGabin
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Foot - L1 - PSG - Hoarau incertain contre l'ASSE

Déjà absent pour le déplacement à Nantes (4-1) le week-end dernier en raison d'une entorse du ligament latéral interne du genou gauche, Guillaume Hoarau pourrait également manquer la réception de Saint-Etienne, samedi (21h00). Selon Le Parisien, le meilleur buteur du PSG en Championnat (13 buts) devrait reprendre un léger entraînement mardi et saura en milieu de semaine s'il pourra tenir sa place face aux Verts.


Dagoberto
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Giuly absent, Hoarau a couru

Profitant des deux jours de repos accordés par le club après la large victoire samedi contre le FC Nantes (4-1), Ludovic Giuly, auteur d'un doublé, en a profité pour quitter la capitale le week-end dernier. L'avion du Parisien devait se poser lundi soir. Mais c'était sans compter sur la tempête et sur la fermeture des aéroports de Roissy et d'Orly hier en fin de journée à cause des bourrasques de vent. Giuly a donc raté le footing en forêt avec ses camarades, tout comme Papus Camara, au chevet de sa femme sur le point d'accoucher. Victime d'une intoxication alimentaire, Jérôme Rothen n'a pas non plus participé à l'entraînement.

Guillaume Hoarau a trottiné à part, en compagnie de Claude Makelele, et devrait toucher le ballon jeudi, jour où sera fait un point médical concernant son éventuelle participation au match contre Saint-Etienne samedi pour la 24e journée de L1.


l'equipe.fr
Lagoaparaiso
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Pendant ce temps, Kezman s’entraîne en Serbie

Frédéric Gouaillard



Mateja Kezman n’a pas tardé. Vendredi dernier, à peine sa mise à pied de quinze jours notifiée par le PSG, l’attaquant parisien s’est envolé pour Belgrade. Le joueur serbe de 29 ans est parti se ressourcer en famille, loin du tumulte provoqué par son jet de maillot sur la pelouse du Parc des Princes en demi-finale de la Coupe de la Ligue face à Bordeaux. « Il va rester quelques jours là-bas et sera de retour à Paris le 20 février », indique son entourage. Le club nous a précisé hier que le Serbe pourra reprendre son activité de footballeur avec le PSG à compter du samedi 21 février. Ce jour-là, l’équipe parisienne se déplacera à Grenoble pour le compte de la 25 e journée de L 1. Il semble peu probable que l’ancien attaquant de Fenerbahçe fera partie du groupe retenu par Paul Le Guen.

Retrouver la sérénité

Même s’il ne ménage pas ses efforts pour conserver la forme depuis son arrivée à Belgrade. « Il court tous les jours avec un préparateur physique personnel, quelqu’un qui le connaît bien et avec qui il a déjà travaillé pendant les trêves estivale et hivernale, raconte Alexander Gruber, l’agent de Kezman. Deux semaines sans s’entraîner, c’est long et il veut rester compétitif. Il aurait pu s’entraîner avec une équipe locale mais ce n’est pas permis. »
Hier, le Serbe a réalisé deux séances sous la houlette de son préparateur rencontré lors de son passage au PSV Eindhoven (2000-2004). En novembre dernier, ce professionnel est même venu à Paris pour assister l’attaquant dans sa récupération après une entorse à la cheville gauche lors de la victoire en Coupe de la Ligue face à Nancy (2-0). Kezman sait que sa rédemption passe, dans un premier temps, par une assiduité sans faille à l’entraînement. Il ne peut se permettre de rentrer à Paris dans dix jours dans une forme physique défaillante. Son retour à la compétition s’en trouverait retardé et surtout le joueur enverrait un signe extrêmement négatif à son club et aux supporteurs parisiens qui l’ont pris en grippe. Mais la Serbie est aussi l’occasion pour lui de retrouver une certaine sérénité. Lorsqu’il ne s’entraîne pas, l’impétueux attaquant consacre du temps à sa famille. Sa femme et ses trois enfants de 2, 4 et 7 ans vivent toujours dans le quartier de Zemun à Belgrade en attendant peut-être de le rejoindre à Paris l’été prochain. A condition que l’aventure de Kezman avec le PSG se poursuive.


Le Parisien
Dagoberto
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C3 - Wolfsburg - Benaglio blessé

À une semaine de son déplacement au Parc des Princes pour rencontrer le Paris Saint-Germain en 16e de finale aller de la coupe de l'UEFA, Wolfsburg déplore une blessure de taille. Le gardien de but numéro un du club allemand Diego Benaglio s'est blessé au genou droit et sera indisponible plusieurs semaines. Âgé de 25 ans, l'international suisse a par ailleurs dû déclarer forfait pour le match amical que dispute la Nati mercredi soir face à la Bulgarie.


L'equipe.fr
Beuzech
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Foot - L1 - Paris-SG - Rothen a repris

Absent mardi du camp des Loges pour cause d'intoxication alimentaire, le Parisien Jérôme Rothen a repris normalement l'entraînement ce mercredi. Tout comme Ludovic Giuly, qui n'avait pas pu retrouver ses camarades mardi, son avion ne pouvant se poser à cause de la tempête.

Guillaume Hoarau, qui a une entorse à la cheville gauche ( unsure.gif ) devrait retoucher au ballon jeudi comme prévu - C.Mi.


fab1983
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L'étau se resserre
Au sortir de son élection comme président du PSG, le 3 février, Sébastien Bazin confiait être à la recherche d'une ou deux personnes pour l'épauler. Etat des lieux des pistes explorées.

Pierre Dréossi
Courant janvier, l'actuel directeur sportif du Stade Rennais a bel bien été approché par l'entourage de Sébastien Bazin, qui lui a proposé un rôle de directeur général en charge du sportif. Pierre Dréossi, passé par le LOSC, est intéressé, mais le propriétaire du club breton François Pinault, satisfait de son entente avec Guy Lacombe, ne veut pas, pour l'instant, le libérer.

Jean-Claude Blanc
Son nom n'a jamais été cité, mais c'est peut-être la piste la plus chaude. Le directeur général et administrateur délégué de la Juventus Turin, âgé de 44 ans, possède le profil idéal. A son arrivée en Italie (juin 2006), le club est à la dérive, touché par une affaire de matches truqués, relégué en série B, perdant ses sponsors, ses joueurs et ses dirigeants. La Juve retrouve l'élite dès l'été 2007. Artisan des JO d'Albertville, il a aussi participé à l'organisation du Paris-Dakar et du Tour de France. Avant son départ pour le Piémont, il a dirigé pendant cinq ans la Fédération française de tennis. C'est un proche d'Alain Cayzac et de Michel Platini.

Damien Comolli
Le directeur sportif de Saint-Etienne, arrivé dans le Forez en novembre dernier, a rencontré Sébastien Bazin le 29 janvier dernier. L'ancien scout d'Arsenal, s'il est jeune (36 ans), a de solides réseaux, et est un proche d'Arsène Wenger. Son profil plaît au nouveau président.

Jean Tigana
Ancien joueur international, entraîneur et agent, Jean Tigana est un homme bien infiltré dans le milieu, même s'il s'en est retiré à l'été 2007. Exactement ce que recherche Sébastien Bazin pour l'épauler. Le consultant pour France Inter et France Info s'occupe actuellement d'un domaine viticole à Cassis. Il ne veut plus entraîner mais souhaite s'investir dans un club. Fin novembre 2009, celui-ci confiait d'ailleurs au « 10 Sport » qu'on entendrait parler de lui au début de l'année 2009.

Marc Keller

Après avoir été mis de côté, son nom revient avec insistance ces derniers jours. Ancien directeur sportif de Strasbourg, puis directeur général de Monaco, Marc Keller a déjà rempli les fonctions recherchées par la présidence du PSG. Sa discrétion et sa compétence plaident pour lui.

Claude Le Roy
Le candidat surprise ! Le sélectionneur du Sultanat d'Oman (Golfe persique) connaît bien la maison, pour y avoir occupé le poste de directeur sportif au cours de la saison 1997-1998. Ancien joueur, entraîneur, manager, sélectionneur, commentateur, figure politique… Claude Le Roy dispose de l'un des plus gros carnets d'adresses du milieu du foot. Idéal pour Sébastien Bazin. Et puis le PSG est assez exotique pour lui.

Dominique Bathenay
Qui de mieux pour défendre un club que son ancien chef de défense ? L'ancien capitaine parisien a été consulté par la direction du club pour tenir ce fameux rôle de manager ou conseiller sportif. Pour Sébastien Bazin, le retour de Bathenay serait une bonne manière d'élargir son réseau aux Emirats arabes unis, en vue d'un repreneur… Sélectionneur de l'équipe nationale des Emirats, Dominique Bathenay y est installé depuis 2005. D'une pierre, deux coups.

Ils ont été rayés de la liste

Les noms des favoris pour un poste de conseiller sportif ont fusé avant même le 3 février, jour où Sébastien Bazin est devenu président. Fantaisistes ou obstruées, certaines pistes ont d'ores et déjà été écartées. L'ancien patron des Sports de Canal+, Karl Olive, n'a jamais été contacté. Le contrat de Gérard Houllier, le DTN, est extrêmement difficile à casser. Et puis, à terme, il préfèrerait s'occuper du terrain. En charge du recrutement, Alain Roche manque encore un peu d'expérience. Idem pour Laurent Fournier, pourtant très apprécié par Sébastien Bazin. Candidat par voie médiatique, l'ancienne idole du club, David Ginola, est grillée pour avoir déjà tenté de séduire Francis Graille et Alain Cayzac, ce qui agace Bazin. Le profil est clair : l'homme doit bien connaître le milieu et les instances. On cherche un infiltré.

http://football.le10sport.com/ligue1/l-eta...sserre_131945_a
tounsy
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Hoarau touche le ballon aujourd’hui
Rothen et Giuly, excusés la veille, ont participé à la séance à huis clos, hier
matin. Hoarau (genou) poursuit son programme de reprise. Il doit toucher le
ballon aujourd’hui, sans opposition. Sa participation contre Saint-Étienne,
samedi, est envisageable. Par ailleurs, la séance à huis clos prévue demain au
Parc des Princes pourrait être rapatriée au Camp des Loges, la pelouse du Parc
devant être bâchée pour éviter le gel. – R. D.


tounsy
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« Je ne veux pas passer pour un mec prétentieux »

MAMADOU SAKHO disputait hier un match amical avec l’équipe de France Espoirs face à la Tunisie(1-1).
Cette semaine, il avait aussi coché un autre rendez-vous dans son agenda : le défenseur parisien ouvre ce matin son propre site Internet (Mamadousakho.fr). Un projet qu’il a préparé pendant trois ans.

Pourquoi teniez-vous à avoir votre propre site ?
Mamadou Sakho. J’aime bien l’idée de posséder mon petit truc à moi pour parler aux gens. Là, je pourrais vraiment maîtriser mon discours. Par exemple, quand on a raconté, il y a quelques semaines, que la Juventus Turin voulait m’enrôler, j’aurais voulu avoir mon mot à dire.Si mon site avait existé à ce moment-là, c’est là que j’aurais parlé.

Etes-vous certain que le public ira prendre de vos nouvelles sur votre site ?
J’ai conscience d’avoir un parcours atypique qui intéresse des gens qui ne lisent pas forcément les journaux.
Quand j’étais petit, j’aurais adoré aller sur le site de joueurs de foot pour gagner quelque chose. Alors, sur le mien, je ferai gagner unmaillot dédicacé par mois. Parce qu’il y a forcément des gamins qui ont aujourd’hui les mêmes rêves que moi.
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« Ça m’amuse d’avoir la coiffure de Cissé mais je préfère parler comme Zidane »
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Mais en quoi votre parcours est-il atypique ?
Je ne veux faire pleurer personne mais on nem’a rien donné.Mon enfance n’a pas été rose. Tout ce que j’ai aujourd’hui, je l’ai pris seul. Après le décès de mon père quand j’avais 13 ans, devenir footballeur professionnel n’était plus un rêve,mais une obligation. Je devais aider les miens.

En quoi est-ce si important de maîtriser votre image ?
En fait, j’ai une obsession absolue : jene veux pas passer pour un mec prétentieux. Sincèrement, j’ai encore des millions de choses à apprendre. J’ai des ambitions fortes mais je trouve idiot de les claironner. Je sais que ça peut gêner. Alors j’assume mais je préfère passer pour un fauxmodeste que pour un vrai prétentieux.

En même temps, votre look n’est pas très discret…
(Sourires.) Je sais et je l’assume aussi.C’est ma personnalité depuis toujours que d’avoir des coiffures très voyantes. C’est du Sakho et c’est comme ça. Ça m’amuse d’avoir la coiffure de Djibril Cissé mais je préfère parler comme Zidane. Lui, c’est un modèle : il n’a jamais eu un mot plus haut qu’un autre pendant toute sa carrière. C’est fabuleux.

Samedi, le PSG, deuxième exaequo, reçoit Saint-Etienne.Paris peut-il viser le titre ?
Ce serait idiot de s’emballer. Sincèrement, il faut continuer de viser une place dans les cinq premiers. Ensuite, concernant le titre, il y a une ambition collective qui va se créer.
Mais, pour cette saison, il ne faut pasparler de ça. C’est trop tôt.

Avez-vous l’impressionde devenir, peu à peu, un des cadres de l’équipe ?
Absolument pas. Je suis toujours le même. Je regarde et j’apprends. Il y a pas mal de joueurs qui me conseillent dans l’équipe.Evidemment, il y a Sammy (Traoré), le grand frère pour les jeunes, Claude (Makelele) et Ludo (Giuly). Mais il y en a deuxautres avec qui j’échange beaucoup :Peguy (Luyindula) qui me raconte tout son vécu, et surtout Fabrice
(Pancrate). Lui, c’est vraiment un bon copain. Il a connu plein de choses dans sa carrière. Et je vous le répète,j’ai vraiment beaucoup à apprendre.

Propos recueillis par Christophe Bérard


Fulgrim
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Foot - L1 - PSG - Clément se blesse au poignet

Contrairement à Guillaume Hoarau, Jérémy Clément pourrait être forfait samedi contre Saint-Étienne. Le milieu de terrain parisien s'est blessé en chutant sur son poignet gauche durant un tennis-ballon ce jeudi midi. Le joueur a passé rapidement des radiographies en compagnie du médecin du club, Eric Rolland et il est revenu au centre d'entraînement avec le bras en écharpe. «C'est plutôt inquiétant» a fait savoir le médecin. Clément, qui a mal au poignet, doit encore passer des radiographies dans la journée mais l'intéressé faisait grise mine quand Sylvain Armand est venu aux nouvelles. - Ch. Mi., au Camp des Loges


L'équipe.fr
Sawashye
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Foot - L1 - PSG - Hoarau sera dans le groupe

Privé du déplacement à Nantes (4-1) le week-end dernier en raison d'une entorse au genou gauche, l'attaquant parisien du PSG Guillaume Hoarau est remis pour la venue de Saint-Etienne, samedi au Parc des Princes (21h00). L'entraîneur Paul Le Guen a indiqué ce jeudi après l'entraînement que son joueur sera dans le groupe pour affronter les Verts.

En revanche, le technicien breton n'a pu confirmer la présence du deuxième meilleur buteur de la L1 sur le terrain au coup d'envoi. Jeudi matin, Hoarau a effectué un entraînement individuel avec le préparateur physique Stéphane Wiertelak. « Je vais mieux, j'ai de bonnes sensations. Pour samedi, je suis optimiste», a soufflé l'ancien Havrais après la séance. (avec Ch. Mi. au Camp des Loges)

L'équipe.fr
Hari
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Fracture de la main pour J.Clément

Infirmerie - jeudi 12 février 2009 à 13:17

Le point médical du jour concerne deux joueurs : Jérémy Clément et Guillaume Hoarau.

Jérémy Clément souffre d’une fracture métacarpien de la main gauche, à la suite d’une mauvaise réception à l'entraînement. La décision concernant son éventuelle participation à la rencontre PSG / Saint-Etienne sera prise demain, à l’issue de l’entraînement.


PSG.FR
Dagoberto
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Fracture de la main pour Clément

Contrairement à Guillaume Hoarau, Jérémy Clément pourrait être forfait samedi contre Saint-Étienne. Le milieu de terrain parisien s'est blessé en chutant sur son poignet gauche durant un tennis-ballon ce jeudi midi. Le joueur, qui a passé des radiographies en compagnie du médecin du club Eric Rolland, souffre d'une fracture à la main gauche. Il est revenu au centre d'entraînement avec le bras en écharpe. «C'est plutôt inquiétant» a fait savoir le médecin. Sa participation au match de samedi contre Saint-Etienne est très compromise -


L'equipe.fr
tounsy
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Pour Giuly, «c'était physique»

Ludovic Giuly est revenu ce jeudi sur la troisième place du Paris-SG après le 4-1 infligé à Nantes samedi. Auteur d'un doublé, l'attaquant de poche du club se veut raisonnablement optimiste pour la suite du Championnat. « Il reste pas mal de matches mais on est bien en place. On a fait une bonne partie à Nantes. On peut réussir de belles choses, on sait jouer au ballon. Maintenant, on n'a pas fait un bon match à Nantes pour perdre chez nous samedi (contre Saint-Étienne, 21h). Il faudra prendre les trois points même si "Sainté" ne lâche rien».

Le PSG peut désormais nourrir de nouvelles ambitions. « L'objectif, c'était de reconstruire un groupe, assure "Ludo". Pour l'instant, on est bien placés mais il faut maintenant s'accrocher à cette troisième place, elle nous va bien !! On ne pense pas à cette première place, Lyon reste toujours favori même si Bordeaux fait un bon parcours».

L'ancien Barcelonais reconnaît avoir eu une passe difficile notamment contre Caen. Il avait été écarté contre Sochaux par Le Guen. «Le plus important, c'était de réagir. C'est vrai que j'ai passé 2-3 matches où j'étais moins bien, j'avais perdu l'habitude de jouer à droite. Il fallait retrouver le physique, les repères... ça faisait pas mal de temps que je n'avais pas joué à droite ». Mais il rajoute : « Pour moi, je pense que c'était plutôt le physique que le placement (sourire). Il n'y a jamais eu de problèmes entre nous (ndlr : avec Le Guen), il fait tourner depuis le début de la saison. Quand l'un n'est pas là, l'autre fait de bons matches. C'est comme ça qu'on va gagner ».


ikki
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Les duos d’attaquants du PSG à la loupe


Si Guillaume Hoarau est remis de sa blessure, Paul Le Guen, l’entraîneur du PSG, n’aura que l’embarras du choix pour composer son duo d’attaque avant de recevoir Saint-Etienne, demain. La spectaculaire victoire à la Beaujoire (4-1) relance la concurrence entre Luyindula, homme fort de cette deuxième moitié de saison , Giuly, auteur d’un doublé à Nantes, et Hoarau, meilleur buteur du PSG.
Lequel faut-il sacrifier ? Nous avons analysé les performances des différentes options.


Luyindula – Giuly
83 minutes de jeu en commun, 3 buts (2 Giuly, 1 Luyindula)
Aligné pour la première fois samedi dernier à Nantes (4-1), ce tandem n’a pas tardé à faire ses preuves. Le Guen a confié après le match qu’il pensait depuis longtemps à associer les deux hommes mais qu’il lui était difficile de sortir Hoarau, qui reste son numéro un. Si le déficit de taille est clairement un inconvénient pour couper les centres de Rothen, la rapidité, la vision du jeu et l’expérience des deux anciens Lyonnais est idéale face à des charnières lourdes. Avec Sessegnon, ils forment un trio capable, dans le jeu court, de déstabiliser n’importe quelle défense.

Giuly – Hoarau
600 minutes de jeu (dont 578 min en tant que titulaires), 7 buts (3 Giuly, 4 Hoarau)
C’était le tandem phare de la fin 2008. Alignés pour la première fois lors de PSG - Lille (1-0), le 9 novembre, les deux hommes ont enchaîné huit matchs (dont cinq victoires) en championnat et inscrit sept buts. Leur morphologie est l’une des raisons de leur complémentarité. Hoarau (1,92 m) est un excellent point d’appui pour Giuly (1,64 m) qui anticipe bien les coups et sait remettre son partenaire en situation idéale face au but. Mais, en début d’année, notamment après la défaite à Bordeaux (4-0), le rendement de Giuly a baissé, obligeant Le Guen à trouver une autre solution. En net regain de forme, l’ex-Romain s’est relancé.

Hoarau – Luyindula
621 minutes de jeu (dont 527 en tant que titulaires), 10 buts (6 Hoarau, 4 Luyindula)
Ce tandem est le plus efficace. Hoarau marque plus souvent avec Luyindula (6 buts en 621 min de jeu) qu’avec Giuly (4 buts en 600 min de jeu). Ce n’est pas juste une question de complémentarité. Hoarau et Luyindula montent en puissance et réalisent une excellente saison. Très mobile, Luyindula propose toujours des solutions et libère des espaces pour Hoarau. Leur association possède une réelle marge de progression. Après la victoire face à Caen, Le Guen notait qu’ils avaient encore trop tendance à venir tous les deux au ballon. A leur décharge, ils n’ont été associés que trois fois en 4-4-2 (et quatre fois en 4-3-3).

Sylvie De Macedo et Laurent Perrin le 13.02.2009


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Clément forfait demain ?

Jérémy Clément s’est fracturé la main gauche hier lors d’un tennis-ballon. Le milieu de terrain parisien est incertain demain pour la venue de Saint- Etienne. Il effectuera un essai cet après-midi et portera un plâtre léger. En cas de forfait, il pourrait être opéré et indisponible environ cinq semaines. Quant à Guillaume Hoarau, victime d’une entorse du genou gauche, il poursuit son programme de réhabilitation.
Il devrait être apte demain.



Le Parisien
Befa
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Clément, main fracturée .
Le tennis-ballon peut se révéler traître : c’est en y jouant hier matin au Camp des Loges que Jérémy Clément s’est blessé à la main gauche. Il souffre d’une fracture d’un métacarpe et sa participation à la rencontre face à Saint-Étienne, demain, est remise en cause. Une décision sera prise aujourd’hui mais le staff a bon espoir de pouvoir l’aligner. Guillaume Hoarau, lui, fera partie du groupe. C’est en tout cas ce que Paul Le Guen aexpliqué brièvement en quittant le centre d’entraînement. L’attaquant, touché au genou gauche contre Bordeaux (0-3 en demi-finales de la Coupe de la Ligue), a travaillé seul avec le préparateur physique parisien hier, effectuant quelques courses avec changement de direction, ballon au pied. Il pourrait débuter sur le banc, par précaution et parce que le duo Giuly-Luyindula a flambé à Nantes lors de la dernière journée (4-1). Loris Arnaud, lui, continue son programme de reprise : il enchaîne les courses, chaque jour un peu plus longues. Il devrait toucher à nouveau le ballon, individuellement, dans les deux semaines qui viennent. Le mois prochain, il réintégrera un groupe qui réussit une excellente saison sans avoir le moindre représentant en équipe de France. Hier, Ludovic Giuly était préposé à la conférence de presse. Àla dernière question, qui était « Est-ce que, comme le public marseillais lors d’Argentine-France (2-0), vous auriez crié "Domenech démission !" ? », il a répondu : « Je ne l’ai pas déjà dit, ça ? » – R. D.

L’équipe probable : Landreau – Ceara, Z. Camara, Sakho, Armand – Sessegnon, Makelele (cap.), Clément,
Rothen – Luyindula, Giuly ou Hoarau.

SAINT-ÉTIENNE. –Matuidi (grippe) tiendra sa place demain. Monsoreau et Sauget (reprise) pourraient jouer en CFA dimanche. – J.-Y. D.
L’équipe probable : Janot – Varrault, Benalouane, Bayal, Dabo – Hautcoeur, Matuidi (cap.) – Mirallas, Ilan, Dernis ou Payet – B. Gomis.


L'Equipe
Dagoberto
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«Quelque chose de fort entre nous»

Ludovic Giuly assume son rôle de grand frère du vestiaire parisien. S'il estime que Paris est en train de réussir son pari cette saison, l'ancien Monégasque refuse de parler du titre.

Quelle est la clé de la réussite actuelle du PSG?

Le groupe vit très bien, on est très unis. Il y a eu pas mal de problèmes autour mais nous sommes restés concentrés sur notre sujet. Ce que nous savons faire, c'est jouer au ballon. Nous sommes en train de créer quelque chose de fort entre nous.

Cette cohérence vous permet-elle d'afficher de nouveaux objectifs?

Nos ambitions étaient déjà de reconstruire une équipe, un groupe. C'est ce que nous sommes en train de faire. Nous sommes bien placés et il faut s'accrocher pour finir dans les quatre premiers. Cela commence par le match face à Saint-Etienne. Si on veut être devant, il faut gagner tous nos matches à la maison.

«Quand je suis arrivé, c'était la crise»

Visez-vous le titre?

On va aller doucement, on est bien là. On essaie de garder cette place, c'est difficile. Nous regardons plus derrière que devant. Nous ne pensons pas à la première place. Nous n'en avons jamais parlé. Cette troisième place nous va bien et nous allons essayer de la défendre jusqu'au bout.

Parlez-vous de Ligue des champions dans le vestiaire?

Quand on commence un championnat, tout joueur a envie de gagner le titre. Mais quand je suis arrivé, c'était une crise, il fallait réagir. C'est ce qu'on est train de faire. On va essayer de garder cet état d'esprit pour jouer la Ligue des champions. Pour une première année, ce serait exceptionnel.

«Le plus important, c'est d'apporter mon envie»

Quel est votre favori dans la course au titre?

Je crois que Lyon reste favori même si Bordeaux fait un bon parcours. On a tous nos chances, avec Rennes, Marseille et Lille aussi. Nous sommes quatre ou cinq à pouvoir jouer la troisième place, voire la deuxième.

Votre doublé vous a relancés après quelques prestations plus difficiles...

Je ne m'explique pas trop les choses. J'ai eu deux ou trois matches moins bien. Ca fait partie des aléas du football. L'essentiel c'est de réagir vite et c'est ce qui s'est passé, tant mieux pour moi.

Est-il difficile d'alterner entre le couloir droit et l'axe de l'attaque?

J'avais perdu un peu l'habitude de jouer à droite. Il faut deux ou trois matches pour retrouver le physique et les repères. Mais, me concernant, le problème était plutôt physique ou dans la tête que celui du placement.

Après votre doublé, que visez-vous en terme de buts?

Les buts, ce n'est pas mon objectif premier. Le plus important, c'est d'apporter mon expérience, mon envie.

Que ressentez-vous quand vos anciens coéquipiers de l'équipe de France se font siffler à Marseille?

On sait comment sont les supporters marseillais...

Auriez-vous fait partie de ceux qui scandaient «Domenech démission»?

(sourire) Je ne l'ai pas déjà dit, ça?


10 sport
Golazo
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Giuly : « Jouer une Ligue des Champions »

Vidéo de Giuly

Football365.fr
Dagoberto
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Avec Hoarau et Clément

Pour la réception de Saint-Etienne, Paul Le Guen a convoqué 19 joueurs. Parmi eux figurent Guillaume Hoarau, qui fait son retour après une petite blessure au genou, et surtout Jérémy Clément, victime cette semaine à l'entraînement d'une fracture à la main gauche. Les jeunes Larrys Mabiala, Tripy Makonda et Maxime Partouche sont également présents.

Le groupe parisien contre Saint-Etienne :
Landreau, Edel - Armand, Z.Camara, Cearà, Mabiala, M.Sakho, S.Traoré - Chantôme, Clément, Makelele, Makonda, Partouche, Rothen, Sessegnon - Giuly, Hoarau, Pancrate, Luyindula.


equipe.fr
D'Alessandro
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Paul Le Guen : « Nous inspirons plus de craintes »
La conf' du coach | 13/02/09 | 18:59

A la veille du match de demain, contre L’ASSE, Paul Le Guen fait le point sur l’effectif et l’infirmerie du club avant d’évoquer la rencontre contre les Verts ainsi que les ambitions du club en cette deuxième partie de saison.

Paul, avec les différents blessés dans le groupe, comment envisagez-vous le match de demain ?
« L’entraînement de vendredi nous permet d’y voir un peu plus clair au niveau de l’effectif. Jérémy Clément, blessé à la main, et Guillaume Hoarau, sont dans le groupe. La blessure de Jérémy est un coup dur, c’est une pièce importante du jeu du fait de sa très forte complémentarité avec Claude Makélélé ainsi qu’avec les joueurs plus offensifs. Nous allons essayer de le protéger pour le mettre en situation de jouer. Mais il sera peut-être nécessaire de l’épargner ce week-end pour ne pas risquer de le perdre pendant plusieurs semaines. Grégory Bourillon est également blessé, alors que Guillaume Hoarau, n’a pas été arrêté longtemps et n’a donc pas perdu beaucoup de rythme. »

Au match aller, Saint-Étienne vous avait posé beaucoup de problèmes. Pensez-vous rencontrer les mêmes difficultés au Parc ?
« On est aujourd’hui plus performants, on a trouvé une certaine stabilité. Notre jeu est plus varié, nous avons plus confiance en notre potentiel, et le public nous soutient énormément. Nous inspirons donc plus de craintes, ce qui n’est pas injustifié. Mais on ne doit pas se relâcher. L’équipe stéphanoise possède un fort potentiel offensif, avec des joueurs comme Ilan, Gomis et Payet. En tout cas, ce match aura vraiment une saveur particulière. Les rencontres entre l’ASSE et le PSG sont des classiques, des grands rendez-vous du championnat. Il s’agit de deux équipes ayant un lien affectif très fort avec leur public. »

Avec une victoire aussi nette face à Nantes et votre actuelle troisième place, pensez-vous que vos supporters espèrent encore plus ?

« Je crois que notre public est réaliste. Il sait se faire son propre jugement. Il suffit de regarder l’effectif. Lors du mercato d’hiver, certaines équipes ont réalisé de gros recrutements. Notre groupe n’a quasiment pas changé, n’enregistrant aucune arrivée. Dire que nous avons les effectifs de Lyon et de Bordeaux, en terme de physique ou de puissance, serait un peu prétentieux… Certes, nos ambitions ont changé depuis le début de saison, mais il faut rester mesuré et lucide sur ce qu’on peut faire. Il nous reste une longue série de matches à venir…»

PSG.fr
Stardust Chris
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Paris ne croit pas au titre

Troisième de L 1, le PSG ne se voit pas sacré à l’issue de cette saison. Le reste de l’élite pense comme lui.

Paris champion ? Même les supporters les plus fervents du PSG n’osent pas trop y penser. Le constat, largement partagé, est le suivant : Paris exploite pour l’instant au mieux un potentiel plus limité que celui de Lyon ou Bordeaux. Son vrai défi serait de garder les deux pieds sur le podium en fin de saison.


TOUT N’A PAS CHANGÉ à Paris. Lors des deux dernières saisons, le PSG scrutait dans son dos une L 2 qui lui faisait de l ’oei l . Même aujourd’hui, depuis la troisième marche du podium, il regarde surtout dans son rétroviseur. « On va aller doucement, c’est déjà très bien d’être là, et on voit plus ce qui se passe derrière nous que devant, explique Ludovic Giuly. La première place, on n’en a jamais parlé entre nous. Cette troisième, elle nous va très bien. Jouer une Ligue des champions à la fin de cette saison, ce serait déjà exceptionnel. » La posture de l’ancien Romain ne relève pas de la coquetterie. Paris peut être champion, mais cela paraît, objectivement, assez improbable.

POURQUOI PARIS PEUT ÊTRE CHAMPION

Depuis le début de la saison, Paris abattu ce qui se fait de mieux en L 1 : Lyon, Bordeaux, Marseille ou Lille. Il ne se laisse plus surprendre, comme cet automne, par des adversaires type Grenoble ou Toulouse, venus au Parc des Princes dans un esprit ultra attentiste pour s’imposer en fin de partie (1-0). Les traumatismes des saisons précédentes sont enfouis sous les 42 points déjà acquis (un de moins que sur l’ensemble de l’exercice précédent). Enfin, Paris a digéré la démission deCharles Villeneuve et la tourmente qu’elle a créée. Il se relève d’à peu près tout, même de l’absence de Hoarau le week-end dernier à Nantes (4-1). Nantes, justement, avait gratté le dernier titre précédant l’hégémonie lyonnaise, en 2001, selon un schéma similaire. Il était allé en demi-finales de deux coupes nationales et en 16es del’UEFA. Armand et Landreau y ont certainement pensé. Mais, pour envisager réellement un titre, ça reste un indice très léger.

POURQUOI PARIS NE PEUT PAS ÊTRE CHAMPION

Les deux claques administrées par Bordeaux début 2009, en Championnat puis en Coupe de la Ligue (4-0, 3-0), ont souligné les limites parisiennes. Parmi les sept premiers, le PSG est l’équipe qui a le plus perdu (sept fois). C’est aussi celle qui bénéficie de la différence de buts la moins flatteuse. Elle ne possède ni la meilleure défense, ni la meilleure attaque, ni le meilleur buteur (Hoarau est deuxième, derrière Gignac). En valeur pure, ce n’est pas la plus
forte formation de L 1. Son effectif n’est pas large, et il sera encore soumis à un rude programme en février, avec la reprise de la Coupe de l’UEFA, la semaine prochaine. « On est bien en place, les consignes sont tenues, estime Ludovic Giuly. On ne fait pas peur comme Bordeaux ou Lyon, mais on se méfie de nous. » L’ancien Romain résume tout : Paris a regagné le respect de la L 1, pas au point d’occulter quelques craintes.
Car le PSG demeure très dépendant de Hoarau et Sessegnon, deux éléments irremplaçables sur la durée. « Dire que nous avons les effectifs de Lyon ou Bordeaux, en terme de physique ou de puissance, serait un peu prétentieux », rappelle l’entraîneur parisien. Dans quelques jours, Paris va aussi devoir réintégrer Mateja Kezman, mis à pied quinze jours. Le retour du Serbe ne sera pas anodin. Jusque-là, le groupe parisien s’est soustrait aux bourrasques qui ont soufflé sur le club. Avec la pression inhérente à la fin de saison, cela va devenir de plus en plus compliqué.
Paul Le Guen y pensait sans doute, hier, en nous déclarant : « Nous avons revu nos ambitions de façon logique, normale, cohérente. Après, il ne faut pas aller trop loin, rester lucide : une grosse série arrive, et il faut garder l’idée que ça va être dur, qu’il faudra s’accrocher. »


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Le Guen :« On inspire plus de crainte »

« À L’ALLER (0-1), vous aviez connu de gros problèmes face à Saint-Étienne...
– Depuis, on a trouvé une stabilité, on a obtenu de bons résultats, on s’est situés dans le haut du classement. Je pense qu’aujourd’hui on impose plus de choses aux équipes qui viennent au Parc des princes. Il y a plus de variété dans notre jeu, plus de confiance. On inspire plus de crainte, et ce n’est pas injustifié. Après, j’espère qu’on pourra évoluer dans de bonnes conditions, sur un terrain correct. Car, si nous avons été performants à Nantes, c’est aussi
parce que les conditions de jeu étaient excellentes.

– Avez-vous noté que Saint-Étienne a des résultats nettement moins bons à l’extérieur qu’à domicile ?

– Sur le plan des résultats, vous avez raison. Mais sur le plan du contenu des matches, c’est moins évident. Cette
équipe a eu de bonnes séquences à l’extérieur mais n’a pas toujours été récompensée

– Comment travaillez-vous, au quotidien, avec votre nouvelle hiérarchie ?
– Avant, j’avais un contact suivi, régulier,avec Charles Villeneuve. Maintenant, lorsque j’ai un souci particulier, j’appelle M. Bazin ou M. Boindrieux. Je m’adapte, j’essaie de faire comme je le ressens.

– Avez-vous, de fait, un plus grand champ d’action ?
– Depuis que je suis arrivé au club, j’ai toujours eu le même champ de responsabilité. Je ne fais rien que mon métier
d’entraîneur, mais je le fais complètement.


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Bourillon incertain cry.gif , Clément probable

JÉRÉMY CLÉMENT, qui souffre d’une double fracture métacarpienne, s’est entraîné avec une protection sur la main gauche, hier après-midi. Une décision quant à sa participation sera prise aujourd’hui. « Sa blessure est un coup dur, je ne suis vraiment pas rassuré, je n’aimerais pas le perdre un mois et demi (la durée de l’indisponibilité en cas d’opération) », a reconnu hier Paul Le Guen. Pour le remplacer, l’entraîneur parisien ne peut de toute façon pas compter sur Bourillon, qui souffre d’une sciatique depuis mercredi et ne devrait pas reprendre avant lundi, au mieux. En cas de forfait de Clément, c’est certainement Chantôme qui serait appelé. Hoarau, lui, a participé hier à sa première séance collective de la semaine. Mais, au cours de l’opposition à huit contre huit, il était aligné dans l’équipe des remplaçants. Ce soir, Paul Le Guen devrait reconduire le duo Giuly-Luyindula, très performant à Nantes.
Arthurooo
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Foot - L1 - Makelele et la retraite : « 50-50 »
Claude Makelele assure, samedi dans un entretien accordé à L'Equipe Magazine, que la crise qui a secoué l'organigramme du club «ne change rien pour (lui)», qui passait pourtant pour être un vrai pro-Villeneuve. Il consent que l'identité des personnes qui pourraient être nommées dans les mois à venir aura un impact sur sa décision de continuer ou pas sa carrière. «Le nom du prochain directeur sportif est important pour l'équilibre du club. Dans une entreprise, chacun doit être à sa place.»

Après avoir eu une longue entrevue avec Sébastien Bazin, Makelele s'est engagé à «finir cette saison et prendre le temps de la réflexion». «Si mes enfants me disent : ''Papa, arrête!'', j'arrêterai. Mais ma décision dépendra aussi de mon envie et du contexte. Mes chances de rester ou d'arrêter sont à 50-50.» Makelele a signé un contrat qui l'engage à faire deux saisons en tant que joueur, la seconde étant optionnelle, puis deux saisons dans l'encadrement du club en tant que conseiller du président.

Pro-Bazin, pro-Villeneuve et... pro-Kezman
Sur la façon dont il a vécu ces événements, Makelele se défend d'avoir pris la défense de l'ex-président. «Les médias savent très bien que c'est Bazin qui est venu me chercher. Il a passé deux ou trois ans à essayer de me convaincre de venir. Me faire dire le contraire et tout mélanger, c'était dommage. (...) Cela ne change rien à ma relation avec Charles Villeneuve, qui m'est très cher.»

Dans ce même entretien, le capitaine du PSG demande au public du Parc d'offrir une seconde chance à Mateja Kezman après son jet de maillot. «La sanction est normale, mais ce que je demande, c'est que les supporters ne soient pas rancuniers. C'est un gagneur, il a beaucoup de caractère et il l'exprime à sa façon. Il s'est excusé et on a besoin de lui.»


lequipe.fr
corto-news
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PSG champion : c’est possible ?

Qui pour succéder à Lyon ? Bordeaux paraît le plus armé. Marseille ne cesse de clamer son ambition. Et l’OL reste à sa place, mais sans convaincre. Et si cette année était en fait celle du PSG ?

A Nantes, Paris aurait pu en mettre huit. Les Parisiens se sont finalement contentés de voler quatre fois dans les plumes des petits Canaris. Certes, battre Nantes n’a rien de significatif en soi, mais exposer une telle marge de sécurité confirme définitivement que Paris ne fréquente pas les hautes sphères de la Ligue 1 par un heureux concours de circonstances ou quelques vertus morales qui pallieraient un quelconque déficit technique.

La grande nouveauté de ce millésime 2009 ? Paris domine techniquement son sujet. Makélélé récupère, Clément relaie, Sessegnon crée, virevolte, perce, frappe, Rothen centre, Hoarau, posté en pivot, dévie, joue en remise, marque, et Giuly accélère, franchit le dernier rideau, marque. La rythmique est parfaitement assurée, le squelette parfaitement articulé et la confiance capitalisée lors d’une première partie de saison solide, sans être géniale, conduit les individualités à se laisser aller à d’heureuses improvisations.

Plus fort : enlevez une pièce de l’édifice parisien et les fondations restes aussi saines que celles d’un immeuble haussmannien des grands boulevards : Hoarau blessé, Luyindula a joué en terre nantaise comme un véritable key player. Sans trembler. En cas de pépin, Le Guen dispose de solutions de rechange crédible à peu près à tous les postes. Sakho par Traoré. Clément par Chantôme, qui va tout de même bien finir par se réveiller. Armand par Sakho. Sessegnon par Pancrate. Non, là on rigole. Le Guen peut simplement prier pour que l’évangéliste Ceara ne se casse pas la patte. Car, oui, Ceara est devenu un bon joueur, voir plus. Honnête défensivement, mordant offensivement.

Troisième à égalité de points avec le dauphin bordelais, Paris reçoit Saint-Étienne samedi (21h). Une nouvelle victoire probante achèverait d’effacer les derniers doutes qui subsistent sur la fiabilité de la mécanique parisienne et d’exorciser les souvenirs anxiogènes des dernières saisons passées à angoisser en fond de cale. La qualification en Ligue des Champions constituerait bien le nouvel horizon rouge et bleu. Paris pourrait-il même ambitionner quelque chose de plus grand ?

Pour guigner la première place, le PSG manque sans doute d’un grand défenseur, alors qu’il dispose sur toutes les autres lignes de véritables darons (Maké, Sessegnon, Giuly). Loin d’être dénué de talent, son banc n’est pour autant pas aussi riche que celui des Lyonnais ou des Bordelais. Et avec le retour de l’UEFA, dès la semaine prochaine, Paris va enchaîner des semaines à trois matches : y résistera-t-il ? Son automne déjà chargé tendrait à donner une réponse positive. Et puis, il y a Paul Le Guen, son goût pour le contrôle plus que pour le panache que requiert parfois un sprint final…

Reste un constat aussi indiscutable que prometteur pour Paris : depuis le 30 novembre et une défaite avec les honneurs à Rennes, le PSG ne perd que contre Bordeaux, de loin la meilleure équipe du championnat quand son milieu palpite. Et la bande à Maké ne rencontrera plus les Girondins d’ici la fin de la saison. Alors pourquoi ne pas envisager le meilleur après avoir si souvent vécu le pire ?

Géondule De Lizieux


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